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Jiu Jitsu Brésilien : Dany Gérard médaille d’or aux ‘Pan American championships 2014’

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Jiu Jitsu Brésilien : Dany Gérard médaille d’or aux ‘Pan American championships 2014’
Jeudi 13 mars 2014. Dany attendait cette victoire depuis longtemps. Après avoir brillé en octobre 2012 à l’Asian Open au Japon avec ses amis de la Tahitian Top Team, la déconvenue des Pan Américan en mars 2013 lui était restée ‘en travers’. A force de volonté et d’entraînement il réussit cette fois-ci à se hisser sur la première marche du podium.

Dans cette catégorie adulte ceinture violette ultra-lourds qui vient de s’achever, Dany Gérard est plus petit que Rodrigo Matos Albuerque de Melo, son adversaire, ce qui ne l’empêchera pas de remporter son combat aux points.

Ces championnats Pan Américan 2014 organisés par la fédération internationale de jiu Jitsu brésilien (IBJJF) sont le plus haut niveau mondial du Jiu Jitsu brésilien. Michael Fowler qui était venu tout récemment à Tahiti a joué le rôle de ‘coach’ pour le Tahitien de 28 ans.

Les autres Tahitiens participants sont Taihia Maitere, Manatea Couraud, Heiva Ah Min et Raihere Dudes qui était déjà en Californie.

Hoanui Vanaa de la Tahitian Top Team :

« On a tous été un peu surpris, je pense, parce que pour sa finale son adversaire était vraiment grand, je pense qu’il devait faire deux mètres et quelque chose, Dany paraissait un peu petit à côté de lui. »

« Dany a commencé à tirer la garde, il est allé dessous. Il n’a pas cherché à l’amener au sol, il a décidé de faire le combat en dessous. Il a bien géré son combat, il a réussi à le renverser, ensuite il a dominé le combat, il est allé dans son dos, il a commencé à l’étrangler par l’arrière mais il a raté de peu. Il a continué à dominer et il a géré son combat jusqu’à la fin, il n’a rien lâché, jusqu’à la dernière seconde. »

« Ce n’est pas LA compétition la plus importante car il y a les ‘Worlds’ qui suivent quelques mois plus tard mais c’est un des plus gros rendez vous pour lequel tout le monde se prépare en début d’année. La plupart de ceux qui gagnent aux ‘Pan American’ sont ceux que l’on retrouve aux ‘Worlds’. »

« Aujourd’hui, je suis vraiment content pour Dany car après plusieurs participations à ces championnats il n’avait jamais eu une seule médaille. L’année dernière il avait échoué à cause d’une blessure, l’année d’avant il avait perdu en quart de finale et là il monte sur la plus haute marche du podium. Je suis vraiment content pour lui. »

« Les open se déroulent demain. Actuellement Taihia Maitere vient de gagner son deuxième combat, on croise les doigts pour qu’il puisse accéder à un podium également. » SB





Jiu Jitsu Brésilien : Dany Gérard médaille d’or aux ‘Pan American championships 2014’

Jiu Jitsu Brésilien : Dany Gérard médaille d’or aux ‘Pan American championships 2014’

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SUP – Georges Cronsteadt gagne tout au Mexique

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SUP – Georges Cronsteadt gagne tout au Mexique
Jeudi 13 mars 2014. Georges Cronsteadt avait fait le déplacement le week end dernier au Mexique à fin de participer à la Punta Sayulita Longboard& Sup Classicface à une centaine de participants environ. Il termine 1er lors de la ‘beach race’ et 1er également le lendemain à la course longue distance.

En octobre dernier en Californie lors de la course ‘Battle of the Paddle’ Georges Cronsteadt s’était blessé en recevant la planche d’un compétiteur sur la cheville. Il ne s’était pas laissé démoraliser et avait repris l’entraînement très rapidement en travaillant les parties de son corps non atteintes par la blessure.

Georges Cronsteadt terminait également 3ème de la Taaroa Race le 22 mars dernier sur le plan d’eau de Punaauia. A 34 ans, il reste le fer de lance du stand up paddle Polynésien, un des rares à pouvoir se déplacer pour des courses internationales et à ramener des résultats de premier plan.


Georges Cronsteadt au micro de Tahiti Infos :

« C’est à la demande de mes sponsors que j’ai fait le déplacement. J’ai également reçu une invitation de l’organisateur. La ‘beach race’ c’était dans les vagues avec une partie de course à pied. Dès le départ j’ai pris la course en main, suivi de deux locaux qui sont souvent bien placés dans les courses importantes du circuit mondial. J’ai pratiquement fait la course tout seul et j’ai fini premier. »

« Ensuite le lendemain, c’était une course longue distance de 12 km. J’ai pris un départ moyen me plaçant à la 4ème ou 5ème place mais au fil de la course j’ai pu rattraper mon retard et finir premier. En premier lieu j’étais content par rapport à ma blessure. Pour l’instant tout va bien, j’espère que cela va continuer. Il faut dire que le ‘gratin’ mondial n’était pas totalement là mais c’est positif quand même. »

« Prochaine étape la Iron SUP le 18-19-20 avril que l’on va mettre en place, ensuite la Air France Paddle le 26 avril puis j’irai à la demande de mon sponsor en Caroline du Sud pour une course où tous les grands noms seront là. Je remercie mes nouveaux sponsors Sic Maui, Mitsubishi Tahiti, Air Tahiti Nui, NoniEnergy, Stc Nutrition et Hinano sans lesquels rien ne serait possible. » SB

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Sauvegarde informatique des communes : d’une importance cruciale

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Sauvegarde informatique des communes : d’une importance cruciale
Depuis quelques années, le SPCPF, Syndicat de la Promotion des Communes de Polynésie française, propose aux tāvana d’adhérer à la compétence informatique. Le principal objectif : sauvegarder les millions de documents divers qui ont fait l’objet d’un traitement informatique. Toutes les communes sont concernées.

Avec l’accroissement quotidien des documents informatiques traités dans les communes, le SPCPF a lancé une campagne d’information depuis l’an dernier, à propos de la sauvegarde des précieuses données. Sur son site, l’entité explique que, « Si les communes ne font pas de sauvegardes, la perte de données peut avoir des conséquences importantes. En cas de bug, de mauvaise manipulation, d’attaque virale, de dysfonctionnement du système, il sera impossible à la commune de revenir rapidement à un état de travail correct. » et d’ajouter que « le SPCPF n’a pas de baguette magique pour récupérer les données perdues ».

Un dépliant a d’ailleurs été édité à l’adresse des maires et des équipes municipales. Puisque l’informatique est une compétence du SPCPF, les communes doivent adhérer pour bénéficier d’une assistance quotidienne en matière de conseil, d’études et d’analyses. Dès lors qu’une commune est prise en charge par la cellule informatique du syndicat, des interventions directes peuvent également être envisagées si besoin est.

« Aujourd’hui, ce sont 38 communes sur les 48 (que comptent la Polynésie) qui ont adhéré à cette compétence. » a précisé Noé Tupea, responsable de la cellule en question. Ce qui représente, au vu de certains experts et des secrétariats des mairies, un volume dépassant largement les 7 à 8 millions de documents administratifs annuels divers « voire même plus ! » selon une directrice générale des services d’une commune de Tahiti. Un chiffre cependant qui n’est pas exhaustif au vu des nombreux services composants l’administration d’une commune.


Sauvegarde informatique des communes : d’une importance cruciale
Les îles également concernées

Autre exemple qui prouve de l’importance pour les mairies de se doter de serveurs puissants et de grandes capacités, celui de la mairie principale de l’île vanille, Taha’a. Cette dernière traite annuellement quelques 7500 documents, pour la seule section « Secrétariat » et 1932 dossiers traités pour le volet social. En cumulant les fichiers de tous les services, cette petite mairie gèrerait près de 10 à 11 000 documents. L’informatisation devenue quasi-obligatoire de tout cet ensemble se fait régulièrement. D’où la nécessité de sauvegarder, au cas où.

L’informatisation est une affaire prise très au sérieux, même dans les îles les plus éloignés. Elles n’ont certes pas de grands volumes à traiter, mais les tāvana sont conscients qu’il est impératif de tout protéger. A Tatakoto, une île des Tūamotu de l’est ( à quelques 1300 km de Tahiti ), rien n’est négligé , « Bien que nous n’ayons pas de grands volumes de fichiers informatiques, nous sommes quand même suivis par le SPCPF. Mais, à côté de cela, nous faisons également appel à des prestataires pour des besoins ponctuels. » nous a expliqué Dominique Soullard, le secrétaire général de cette petite commune pa’umotu. Elle bénéficie, elle aussi, du programme de formation à l’utilisation du logiciel WINELEC, destiné à la gestion des suffrages pour les municipales.

Toutefois, les îles éloignées des Tūamotu-Gambier ont un mode de fonctionnement différent de celui des grandes îles. « Notre comptabilité est traitée à Tahiti, par la SIVMIG, le Syndicat à Vocation Multiples des Tūamotu-Gambier. Ce qui fait que nous n’avons pas vraiment beaucoup de fichiers à traiter, mais on le fait quand même. Et donc, à cet instant précis, la sauvegarde est évidemment obligatoire et de mise. »

Afin de faciliter les conseils à distance, le SPCPF a mis en place une Hotline depuis 2010, dont le rôle est celui d’un centre d’appel où l’intervenant, en l’occurrence un agent municipal habilité, est orienté et conseillé. Toujours d’après Noé Tupe’a « Le syndicat a un rôle de conseil. Lorsqu’on nous appelle, ce n’est pas forcément que pour de la sauvegarde. Il y a, d’une part les logiciels dits « de métier » comme ceux utilisés pour la gestion en RH (Ressources Humaines), mais il peut y avoir d’autres besoins liés à l’environnement informatique. Nous les accompagnons alors dans les diverses procédures.»

Pour finir, dans son dépliant, le SPC rappelle à ses adhérents que les sauvegardes doivent être effectuées après le traîtement de chaque fichier informatique, mais surtout contrôlées. Parfois l’empressement a souvent fait perdre des heures de travail. Pour éviter cela, il faut pousser la sauvegarde plus loin, c’est-à-dire en s’assurant que le serveur a lui aussi, est à jour dans son système de sauvegarde. En cas de doute ou de problèmes pouvant survenir malgré toutes les précautions d’usage, les communes doivent appeler sans attendre la Hotline du SPCPF au 506 372.

Dans les prochains jours, le service de la communication du syndicat devrait faire part d’un nouveau programme d’actions en faveur des mairies polynésiennes.

TP

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Makemo : le Pays livre du fuel en urgence pour éviter la panne électrique

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Makemo : le Pays livre du fuel en urgence pour éviter la panne électrique
PAPEETE, 13 mars 2014 – Le Pays annonce l’appareillage en urgence du navire de la flottille administrative Tahiti Nui I "avec le fuel nécessaire à bord" à destination de l’atoll de Makemo.

L’île est depuis mardi dernier sous la menace d’un black-out énergétique prévu pour ce dimanche, en raison d’une rupture du stock de carburant de la SEM Te Mau Ito Api, délégataire de service public pour le fourniture d’énergie électrique.

"La seule solution serait que le Pays prenne le relai dans le cadre de mesures exceptionnelles", déclarait mardi Jean-Louis Chailly, directeur général de la SEM. "Au stade où on en est, cela ne pourra certainement se faire que par l’envoi d’un bateau administratif avec le stock de carburant adéquat".

> Lire aussi : Panne d'électricité générale en vue à Makemo

"La population ne sera pas privée d’électricité, qu’elle se rassure", déclare un communiqué du gouvernement adressé aux rédactions jeudi en fin d’après-midi. "(…) Le Président, qui est aussi ministre de l’énergie, a donné instruction (…) pour livrer la SEM, afin que ses groupes puissent continuer à fournir l’électricité, en attendant que l’avance en compte courant décidée par le conseil des ministres puisse être débloquée sur le compte de la SEM".

Une communication accusatrice que le Pays utilise en guise de réponse aux informations publiées dans la presse ce mercredi. Tout le monde en prend pour son compte : "contrairement aux tentatives de justifications données dans la presse par le directeur général, la non gestion de la SEM et sa mise en redressement par procédure de conciliation, ne sont pas le fait de son actionnaire principal, mais bien de la direction générale de la SEM représentant l’actionnaire privé, en l’occurrence la SEDEP, qui a été défaillante. La SEM est détenue à hauteur de 66% par le Pays et de 34% par la Société Polynésienne des Réseaux d'Etudes et de Services (SPRES) et la Société d'Etudes et de Développement Polynésienne (SEDEP).

Cette SEM a été crée en 2007 avec pour mission de fournir de l’électricité éolienne, la centrale au fuel ne devant venir qu’en substitution à l’énergie éolienne, puisque l’objectif au bout de cinq ans, soit à compter de 2011, était de fournir 70% d’énergie renouvelable dans les îles de cet archipel non alimentés par EDT. Or, toutes les éoliennes sont aujourd’hui à terre, et la SEM, loin de remplir la mission pour laquelle elle a été créée, s’est contentée de faire tourner le groupe électrogène de substitution, sans rechercher les solutions de nature à rendre opérationnelles les éoliennes.

En outre, la commune de Makemo qui est parfois venue en aide à la SEM en livrant du carburant, reste néanmoins elle-même redevable de 38 millions de FCFP à la SEM. Comme à chaque fois, c’est le Pays qui se trouve devoir financer les errements des dirigeants. C’est aussi le Pays qui est pris à partie, alors que la délégation de service public de l’électricité relève de la commune
".

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ETO, un artiste qui monte en concert à Taravao

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ETO, un artiste qui monte en concert à Taravao
Découvrez ETO, nouvel artiste sur la scène musicale du fenua !Il sera en concert live acoustique à l'ancien restaurant L'EN K devenu le FOOD'ART RESTAURANT & LIVE MUSIC le samedi 29 mars 2014 de 19h à 21h30.

Auteur, compositeur, guitariste et chanteur polynésien, ETO a tout pour vous faire voyager musicalement !

Ecoutez-le sur sa page Facebook : https://www.facebook.com/events/688095571240902/

Le restaurant se trouve au centre Tauhere, face à Do it Center, route de Vairao à Taravao. Tel 57.94.35 ou 31.51.28

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ASP / Billabong Pro Teahupo’o 2014 : la redistribution des cartes

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ASP / Billabong Pro Teahupo’o 2014 : la redistribution des cartes
Jeudi 13 mars 2014. L’ASP, l’association de surf professionnel, a été rachetée courant 2013 par le groupe ZoSea Média et les changement visibles avaient été promis pour la saison 2014 qui a débuté le 1er mars en Australie. ZoSea est dirigé par Paul Speaker, un ancien de la NFL -la ligue de football américain- et par Terry Hardy l’agent de Kelly Slater. Le nom ‘ASP’ reste inchangé.

Le surf professionnel entre ainsi dans une nouvelle ère. Les épreuves des différents championnats -homme, femme, longboard et junior- ne sont plus financées par tel ou tel annonceur. La marque coréenne Samsung est le partenaire privilégié du championnat dans son ensemble. Il faut désormais parler du ‘Samsung Galaxy ASP World Championship Tour’. La marque de mini caméras embarquées ‘Go Pro’ devient également un sponsor officiel du tour.

Les dotations financières (prize money) sont revues à la hausse pour chacune des dix manches du tour : de 450 000 on passe à 500 000 dollars pour les hommes et de 110 000 à 250 000 dollars pour les femmes. Une nouvelle équipe de 9 commentateurs a été sélectionnée pour les retransmissions en live sur internet qui seront désormais retransmises en direct sur la chaîne sportive américaine ESPN. Un partenariat avec Youtube est également effectif.

Pour obtenir une accréditation média pendant les compétitions il faudra signer un agrément. Ce dernier a fait parler de lui en marge de la première étape du tour sur la Gold Coast. Une nouvelle règle interdit aux photographes et vidéastes indépendants de vendre les images prises pendant les compétitions, elle a suscité la réaction de certains photographes mécontents, habitués du tour. L’ASP a ‘revu sa copie’ sans pour autant renoncer complètement puisque la vente des clichés pourra se faire mais sera soumise à une demande d’autorisation préalable.

Une équipe de production unique suivra toutes les étapes du championnat. Le site internet a été totalement ‘relooké’.

Il y a un vent de changement également au niveau local. Pascal Luciani, qui fut un temps président de la fédération tahitienne de surf, a créé Tahitian Océan Productions, une société à responsabilité limitée spécialisée dans l’organisation d’évènements, de compétitions sportives et culturelles en relation avec l’océan.

Ses deux associés sont Chris O’Callaghan, longtemps directeur de compétition de la Billabong Pro, spécialiste de la météo, habilité à décider des périodes d’attente et de reprise de la compétition ainsi que Stephen Robertson également directeur de la compétition par le passé, spécialiste des médias, photographe et rédacteur ayant oeuvré au sein de l’ASP depuis deux décennies.

Sa société, en partenariat avec la fédération tahitienne de surf, se chargera de l’organisation de la prochaine Billabong Pro. La marque australienne Billabong continuera de sponsoriser la prochaine étape tahitienne du tour mais ne sera plus chargée de l’organisation.



Pascal Luciani au micro de Tahiti Infos :
ASP / Billabong Pro Teahupo’o 2014 : la redistribution des cartes
« Le gros de l’équipe Billabong ne sera plus là, il n’y a plus que quelques consultants qui vont s’occuper du respect de l’affichage des panneaux Billabong mais cela va s’arrêter là. Pour les innovations, on va voir en terme d’animations surtout, comment profiter de cette médiatisation qui va être beaucoup plus importante qu’avant. Pour la partie production, l’ASP viendra avec deux fois plus de monde et avec deux fois plus de ‘matos’. Il y aura plus d’angles de vues pour les retransmissions. C’est à nous, avec les partenaires locaux, de mettre en place de nouveaux ‘trucs’ pour créer une animation parallèle à l’événement surf. » SB

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Il rachète son deux-roues volé pour 30 000 Fcfp

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Il rachète son deux-roues volé pour 30 000 Fcfp
Dans la nuit du 7 au 8 mars à Faa’a, un jeune homme âgé de 25 ans se fait dérober son deux-roues, avec les clefs, le casque et le certificat d'immatriculation resté dans le coffre de l'engin.

Le 10 mars, alors que la brigade de Faa'a procède à un contrôle routier au niveau du collège Henri Hiro, le deux-roues signalé volé est intercepté avec son légitime propriétaire au guidon.

Ce dernier informe alors les gendarmes qu'il en a repris possession après avoir proposé et versé une récompense de 30 000 Fcfp à un informateur providentiel qui se faisait fort de lui ramener son véhicule.

L'enquête menée par la gendarmerie a permis d'identifier l'auteur du vol ainsi que le receleur du deux-roues. Ce dernier n’étant autre que l'informateur providentiel et le bénéficiaire de la récompense.

Les deux comparses âgés de 27 et 19 ans sont cités devant le tribunal correctionnel et ont obligation de restituer le montant de la récompense.

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Un photographe de Tikehau primé, en Suisse au Festisub

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Un photographe de Tikehau primé, en Suisse au Festisub
TIKEHAU, jeudi 13 mars 2014. Vincent Truchet, plongeur et passionné de photographie sous-marine commence à se faire une réputation internationale. Depuis quatre ans, Vincent Truchet a posé ses palmes à Tikehau, car avant d’être photographe il est moniteur de plongée. Une passion d’enfance, transmise par son père. Tout jeune, alors qu’il n’a qu’une dizaine d’années, il découvre les fonds marins en Méditerranée. Ce monde du silence, sa beauté cachée, relativement encore épargnée de l’empreinte de l’Homme, parlent immédiatement au cœur de Vincent. Pour ne pas quitter ces continents engloutis, Vincent Truchet devient moniteur de plongée et c’est le besoin de mieux connaître et de mieux comprendre la faune aquatique qui le conduit à la photographie sous-marine. Au fur et à mesure, il renforce sa technique de prise de vue, dans un souci initial d’identifier très précisément les animaux sous-marins qu’il rencontre. Avec le temps son travail photographique évolue, passant progressivement de la photo d'identification à la photo artistique. Des rencontres l'inspirent, notamment celles de Yann Hubert, photographe et cameraman sous-marin installé en Polynésie et Yves Lefèvre, photographe animalier et moniteur de plongée à Rangiroa.

Vincent Truchet trouve alors son propre regard de photographe. Ce qui l’anime ? Montrer la nature sous son meilleur jour, pour donner envie à tous de participer à la protection d’un environnement fragile. Ses clichés doivent permettre à ceux qui n’ont pas la chance de mettre la tête sous l’eau en Polynésie, d’avoir un aperçu des merveilles qui se cachent sous l’océan Pacifique : requins, raies mantas, tortues. Pour Vincent, la photographie est un moyen de faire partager ce monde incroyable au plus grand nombre. Mais un cliché animalier pour arriver à son terme et devenir une photographie nécessite une longue préparation : comment approcher l’animal ? A quelle heure, quel endroit ? Puis c’est une longue immersion à la recherche de la bonne lumière. «Entre un cliché raté et un cliché réussi, parfois la différence est très mince, un regard, la position du corps, l'harmonie dans un banc de poisson. Un petit détail peut tout changer» explique Vincent Truchet qui rappelle avec humour que les poissons ne prennent pas la pose !

Le style des photos de Vincent Truchet est repérable. Il est capable de mettre en valeur l’épaisseur des écailles d’une tortue, la réflexion métallique de leur peau ou la courbure étonnante du corps d’un requin dans son élément naturel. On croit voir un sous-marin ? C’est la bouche ouverte d’un requin marteau. Parfois, la lumière extérieure vient faire un clin d’œil dans le cliché, parfois ce sont les vagues qui s’immiscent dans l’image et viennent faire une écharpe à un requin venu à la surface. De la 3D sur une feuille de papier. Un traitement particulier qui a fini par être reconnu bien loin de l’atoll de Tikehau où il vit depuis quatre ans. Depuis 2012, Vincent a été contacté pour plusieurs tournages sous marins et pour ses connaissances des animaux. En 2013, il finit second au festival de l'image sous marine de Polynésie (Fispol) dans la catégorie portfolio. Trois de ses clichés se classent parmi les 40 plus belles images de photo de nature, organisé par le National Geographic. Il est lauréat au concours photo de WWF/PHOTO, «photographier le patrimoine naturel de la France». Cette année, en 2014, une de ses photos de requin remporte la mention d'honneur du jury au festival «Our world underwater» de Chicago et, c’est la même image qui lui a permis de remporter, début mars dernier, le 1er prix au festival de l'image sous marine de Neuchâtel en Suisse (Festisub). Il a intégré également l'agence Biosphoto. Un travail à l’international qui lui permet enfin de réaliser son rêve d’enfant, montrer aux regards profanes ce que lui croise chaque jour dans les eaux de Tikehau : un paradis marin.



Le travail de Vincent Truchet est à découvrir sur son site internet : en CLIQUANT ICI

Un photographe de Tikehau primé, en Suisse au Festisub

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Le maire de Tematangi incarcéré à Nuutania

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Le maire de Tematangi incarcéré à Nuutania
FAA'A, 13 mars 2014 - Aberahama Fariki, maire sortant de Tematangi, a été incarcéré à Nuutania dans la soirée, ce jeudi.

Il faisait l'objet d'une condamnation prononcée mardi par le tribunal correctionnel de Papeete à 30 mois de prison ferme et à cinq ans d'inéligibilité, assortie d'un mandat de dépôt. Il a été jugé pour avoir causé, à la suite d'une rixe en mars 2012, l'infirmité à 49% de son demi frère.

Il est l'un des 46 candidats officiels aux municipales de Tureia dont Teamtangi est une section de commune, dans le sud-est de l'archipel des Tuamotu en Polynésie française.

> Lire aussi : Aberahama Fariki, maire de Tematangi, candidat et inéligible

Il a été fait prisonnier puis déplacé au moyen de l'hélicoptère inter-administrations Dauphin vers Tahiti en fin d'après midi ce jeudi, l'île de Tematngi étant dépourvue d'aéroport.

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Présidence du Medef: Olivier Kressmann succède à Luc Tapeta

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Présidence du Medef: Olivier Kressmann succède à Luc Tapeta
PAPEETE, le 13 mars 2014: C'est au terme de 4 années de Présidence que Luc Tapeta a cédé sa place à Olivier Kressmann lors de l'Assemblée Générale Ordinaire du Medef qui réunissait ses membres ce jeudi soir au lycée hôtelier de Punaauia.
L'organisation patronale qui réunit 14 organisations professionnelles sectorielles, compte 472 entreprises adhérentes,ce qui représente 14 189 salariés.
Le bilan moral et financier 2013 a été voté à l'unanimité par les membres de l'assemblée avant de procéder au vote du bureau qui a désigné Olivier Kressmann comme Président. Luc Tapeta l'accompagnera pendant un an en qualité de 1er vice-Président, il est secondé par Cédric Regnal, 2ème vice-président et Maile Faugerat qui demeure trésorière.
C'est avec beaucoup d'émotion que Luc Tapeta a prononcé son discours de départ. L'assemblée lui a consacré une standing ovation avant d’accueillir les projets du nouveau président.


Présidence du Medef: Olivier Kressmann succède à Luc Tapeta
Le Medef

Les dossiers sur lesquels se mobilise plus particulièrement le Medef sont:
La relance économique
La fiscalité des entreprises
La réforme de la Protection Sociale généralisée
Le travail et l'emploi
L’éducation, la formation et l'insertion professionnelle
Elle est également très présente lors d'opérations menée en faveur du développement économique ( assise du commerce, passion commerce), de l'insertion des jeunes dans le monde du travil ( siège au conseil d'administration de l'Université, rencontre Etudiants_entreprises, parrainages de major de licence...)

Olivier Kressmann

Olivier Kressmann dirige IDT (Informatique de Tahiti) une entreprise de 22 personnes. Il souhaite s'inscrire dans la continuité des actions qui ont été menées par son prédécesseur. Il annonce tout particulièrement vouloir assumer un rôle fédérateur et coordinateur donnant la priorité à la concertation et au dialogue. Dans ce sens, le nouveau président du Medef projète d'organiser des rencontres trimestrielles au cours desquels les membres seront amenés à échanger ouvertement et sans concession sur des sujets qui parfois les réunissent mais aussi, parfois, les confrontent.
"Ne rien faire, tout faire-faire, ne rien laisser faire" cite-t-il expliquant toute l'importance qu'il accorde à la délégation.
Trois dossiers lui semblent prioritaires, et dont il envisage de poursuivre activement les actions qui ont été menées jusqu'alors: la relance économique, la réforme de l' impôt sur les transactions, et la PSG " Le Medef doit impérativement être présent pour trouver des solutions à ce dossier compliqué". Interrogé sur les relations qu'il entretient avec les syndicats, il explique compter sur le soutien de Luc Tapeta qui a su mettre en place un relation efficiente avec eux.

Présidence du Medef: Olivier Kressmann succède à Luc Tapeta

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Semaine de la courtoisie sur la route à partir de samedi

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Semaine de la courtoisie sur la route à partir de samedi
PARIS, 14 mars 2014 (AFP) - "Autos motos roulons ensemble, partageons la rue avec cyclistes et piétons": à partir de samedi et pendant une semaine, les usagers de la route sont invités à faire preuve de courtoisie les uns envers les autres.

Organisée par l'Association française de prévention des comportements sur la route (AFPCR), cette "15e semaine internationale de la courtoisie sur la route" vise à améliorer les comportements des conducteurs et piétons sur les routes et en ville, leur faire adopter un esprit de courtoisie, tout au long de leurs déplacements.

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Le Sri Lanka en quête d'un bourreau après la fuite du titulaire

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Le Sri Lanka en quête d'un bourreau après la fuite du titulaire
COLOMBO, 14 mars 2014 (AFP) - Des Britanniques et des Australiens ont postulé pour devenir bourreau au Sri Lanka, le dernier titulaire du poste ayant été pris de panique à la vue de la potence, a déclaré vendredi le responsable des prisons du Sri Lanka.

Deux Britanniques et trois Australiens ont proposé par email leurs services, certains simplement pour le prix de la nourriture et du logement en prison.

Une telle éventualité est cependant impossible car la loi interdit d'employer un étranger en prison au Sri Lanka, a précisé le responsable.

Ces candidats étrangers "n'ont pas donné de détail sur leur occupation professionnelle actuelle", a dit à l'AFP Chandrarathna Pallegama.

"Ils semblent très désireux d'avoir le poste. Certains sont prêts à le faire en échange de la nourriture et d'un logement en prison", a-t-il assuré. Il s'est dit surpris de l'intérêt de ces étrangers pour un emploi payé 85 dollars par mois, un salaire cependant raisonnable au Sri Lanka.

Le dernier bourreau, nouvellement embauché, avait pris ses jambes à son cou à la vue du gibet dont il était responsable. La dernière pendaison au Sri Lanka a eu lieu en 1976.

Les deux bourreaux précédents avaient démissionné après s'être faits porter malades à plusieurs reprises.

Le Sri Lanka a relancé activement sa recherche d'un bourreau en raison des appels croissants au sein de la population pour que soit mis fin au moratoire en place depuis 38 ans en raison d'une récente hausse des crimes graves, selon M. Pallegama.

aj/pmc/ef/fw

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Municipales : les perles de la campagne électorale

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Municipales : les perles de la campagne électorale
PAPEETE, vendredi 14 mars 2014. A 8 jours du premier tour des élections municipales 2014, et alors que la campagne officielle n’est lancée que depuis lundi, voici un petit florilège -non exhaustif- d’infos croustillantes, ou scandaleuses en provenance de nos candidats et de leurs programmes. En pole position de ce relevé d’anecdotes sur la campagne électorale des municipales, la situation du maire sortant et candidat à Tematangi. Condamné mardi par le tribunal correctionnel de Papeete, à 30 mois de prison ferme et à cinq ans d’inéligibilité pour avoir tabassé au point de le rendre handicapé, son demi-frère, sa candidature reste néanmoins valable. Elle a été validée avant cette condamnation le privant de ses droits civiques. Aberahama Fariki été incarcéré ce jeudi soir à la prison de Nuutania : les gendarmes ayant été le chercher sur l’atoll, dépourvu de piste d’atterrissage, en hélicoptère. La situation est cocasse, mais ce n’est pas une première en Polynésie on a déjà vu, en 2008 à Mahina, un maire être élu du fin fond de sa cellule !

Plus classique, et malheureusement très largement partagée entre les candidats, l’ignorance du montant des budgets municipaux des communes qu’ils veulent conquérir. Or, le budget annuel des communes est le socle inévitable sur lequel se base toute la politique que les élus municipaux peuvent enclencher. Sans argent, aucune action n’est possible. La réponse des candidats qui ne sont pas aux affaires est souvent la même : «tant que je ne suis pas élu, je ne peux pas savoir », ou pire « c’est une information à laquelle je n’ai pas accès». Les budgets municipaux sont pourtant exprimés dans les délibérations de la commune et leur libre consultation, par n’importe quel citoyen, est un droit pour tous, dans les mairies. Cette ignorance est déjà contestable pour des candidats qui ne participent pas actuellement aux affaires de la commune, mais elle devient carrément dérangeante, quand des maires sortants sont tout aussi incapables de fournir ces chiffres !

Conséquence directe de ce manque d’informations sur les budgets disponibles pour leurs communes, les programmes alléchants des candidats ne sont pas –ou à quelques rares exceptions près- chiffrés. Ainsi, certains programmes s’ils étaient réellement mis en œuvre demanderaient au moins deux, voire trois mandats pour être exécutés jusqu’à leur terme. Au chapitre des perles encore, les annonces de candidats de favoriser –voire même de garantir pour certains- l’emploi local dans leurs communes sur de futurs projets de développement qui vont s’y établir. Sauf que cette promesse électorale n’est absolument pas réalisable au regard du droit. D’ici la soirée du 30 mars et la proclamation des résultats définitifs de ces municipales 2014, d’autres perles viendront certainement alimenter notre album souvenir.


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Municipales - Papara, une commune à la recherche de l’équilibre

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Municipales - Papara, une commune à la recherche de l’équilibre
FICHE D’IDENTITE

11 143 habitants
8 118 électeurs
33 conseillers municipaux à élire
Superficie : 9300 hectares
Maire sortant : Bruno Sandras (depuis 2001)


Une dizaine de kilomètres de littoral, des spots de surf réputés, des plages de sable noir. A plus de 30 km de l’agglomération de Papeete et de son agitation chronique, la commune de Papara, très agricole, a encore tous les atouts de la carte postale tahitienne. Une qualité de vie qui a su attirer de nouveaux habitants : en un quart de siècle, la population de Papapa a quasiment doublé : 6 199 habitants en 1988 et 11 143 fin 2012. Mais, ce que l’on retient particulièrement de Papara, au premier passage, ce sont les églises qui se succèdent dans la traversée de la commune.

L’une des problématiques prioritaire de la commune de Papara est celle de la distribution de l’eau (si possible potable) aux habitants qui se plaignent très régulièrement d’une pénurie d’eau ou d’une pression insuffisante aux robinets. Les captages de source sont mal adaptés aux besoins, alors que des ressources disponibles restent peu exploitées. Fragilité et faiblesse du rendement du réseau provoquent des interruptions de distribution et des pertes de production. Et la qualité n’est pas au rendez-vous : « Malgré la désinfection des réseaux et les efforts de la commune, celle-ci distribue une eau de qualité peu satisfaisante », tranchait le rapport 2012 du centre d’hygiène et de salubrité publique, sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine. L’étude a constaté qu’un quart des prélèvements (24%) effectués sur la commune en bout de réseau sont non potables.

La gestion de la commune de Papara est marquée par un profond déséquilibre financier. La commune a été épinglée à deux reprises en 2004 et en 2012 par des rapports de la Chambre territoriale des comptes (CTC), extrêmement critiques. Le premier établit ainsi que «la situation financière de la commune, stable de 1998 à 2001, s’est détériorée à, partir de l’année 2002. Le constant d’une forte progression de la masse salariale en 2002 réduit les capacités d’épargne de la commune». En mars 2012, la CTC ne constate pas de mieux, au contraire, entre 2003 et 2010 la hausse des dépenses de fonctionnement a été deux fois plus forte que les recettes ! La synthèse est lapidaire : Papara «vit largement au-dessus de ses moyens». Depuis 2012, un plan pluriannuel de redressement budgétaire estplanifié, dont le terme est fixé désormais en 2018.

Preuve que les difficultés financières de la commune sont encore très prégnantes, le dernier budget primitif de Papara pour 2013 (1,8 milliard de Fcfp dont 335 millions de Fcfp en investissement) a été de nouveau adopté avec un déséquilibre de 360 millions de Fcfp en fonctionnement. Dans un avis rendu en septembre 2013, la CTC indique que le plan de retour à l’équilibre budgétaire de Papara, «implique de substantielles économies de gestion portant sur les exercices 2013 à 2018».

Municipales - Papara, une commune à la recherche de l’équilibre
Bruno Sandras
Papara Ai’a no te hau


53 ans – Maire sortant

«On m’a fait quelques petites crasses quand même (…). Le Pays n’aide pas la commune pour des raisons politiciennes», s’indigne l’ancien Taho’era’a Huira’atira Bruno Sandras, ancien député, ancien ministre, ancien président de l’assemblée de Polynésie française, ancien secrétaire général du syndicat A Ti’a i mua, et aujourd’hui maire sortant de Papara, candidat pour une troisième mandature. Il conduit une liste d’union communale baptisée « Papara, havre de Paix » (Papara, Ai’a ne te hau). Son bilan : « Vous savez, ça fait 13 ans que je suis maire. Aujourd’hui, il y a tout ce qu’il faut à Papara », dit-il en annonçant que « tous les investissements (seront axés) sur la rénovation des équipements publics ». Et, pour dynamiser l’entreprenariat local, Papara, Ai’a ne te hau a le projet de créer des ateliers relais en faveur des jeunes porteurs de projet de la commune. Quant au chantier de l’eau, « 140 millions sont programmés pour la réfection des réseaux ».


Municipales - Papara, une commune à la recherche de l’équilibre
Stellio Salmon
Tahoeraa Huiraatira No Papara

54 ans. Commandant de bord à la retraite.

Plébiscité pour être la tête de liste du Tahoeraa à Papara par la fédération et le comité de soutien, Stellio Salmon a accepté de mettre sa disponibilité au service de la commune. Ancien conseiller municipal de Papara entre 1995 et 2001, il sait ce que l’engagement au service d’une municipalité nécessite comme énergie et sacrifice. Mais, désormais retraité, il a relevé le défi sur sa commune et estime qu’il peut se mettre au service de la population «tout le temps». Les grandes lignes du programme du parti orange sur Papara tournent autour de trois axes : les conditions de vie de la commune, un travail nécessaire à mener avec et pour la jeunesse et enfin participer aux conditions de création d’emplois sur la commune. Mais le plus urgent à faire, est la mission qui incombe à toutes les communes au 31 décembre 2015, à savoir fournir de l’eau «en quantité suffisante et potable» à tous les administrés. Un défi réalisable «si le maire s’en occupe» précise Stelllio Salmon.

Municipales - Papara, une commune à la recherche de l’équilibre
Médéric Tehaamatai.
Tāvini Huira’atira.

60 ans. Retraité personnel navigant commercial

Depuis la création de la section Tāvini sur la commune de Papara, Médéric Tehaamatai a très vite adhéré aux idéologies du parti indépendantiste. Comme d’autres candidats du même bord, il a commencé sa carrière politique lors des municipales de 2001 où il était déjà tête de liste. Plus tard, lors de Territoriales d’avril et mai 2013, Oscar Temaru le place 15ème de liste UPLD. Comme une suite logique de cet engagement politique, il est donc normal de le retrouver sur sa commune en tant que tête de liste du groupe Tāvini iā Papara.
« Je compte remettre le civisme à l’ordre du jour sur la commune ; aussi bien sur le plan environnemental que de l’urbanisme» explique-t-il. L’avenir de la jeunesse de Papara le préoccupe également avec ses colistiers et c’est un autre axe important du programme qu’il présente pour sa commune. «Je souhaiterais la construction d’une annexe du Conservatoire, voire même ouvrir un centre équestre».

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Tiarenui Papara, épouse Conroy
Papara Nui e Tu

39 ans. Professeur des écoles

Première expérience politique pour Tiarenui Papara et première campagne électorale, entamée dès le début du mois de janvier 2014. L’objectif prioritaire de cette liste, qui rassemble au moins un tiers de personnes habituellement engagées dans divers partis politiques est de viser la proximité avec la population. «Nous voulions être entre personnes de familles souches de la commune et ce que nous voulons, avant tout, c’est répondre aux besoins de la population» détaille la tête de liste de Papara Nui e tu. Pour ces citoyens de Papara, la commune a des atouts mal exploités ou mis à mal par les difficultés budgétaires de la municipalité. Au programme de cette liste : l’encadrement de la jeunesse de Papara avec un accompagnement à la parentalité, l’amélioration des conditions de vie des élèves ; mais aussi une réduction du train de vie de la commune pour dégager de l’investissement ou encore initier des projets créateurs d’emplois.


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Moananui Amaru épouse Lehartel
Ia ora Papara

44 ans. Enseignante retraitée.

Comment une jeune institutrice retraitée, ayant élevé trois enfants, devient-elle candidate au poste de maire ? Moananui Amaru-Lehartel, surnommée Tita, l’explique très bien. «Parce que j’avais envie de changer les choses». Elle estime qu’elle a les compétences et le temps de s’occuper de sa commune et s’est entourée de colistiers apolitiques comme elle, «c’est une équipe jeune qui a envie de changer les choses». Son programme se décline en acrostiche, à partir du mot anglais «Arrived». A pour assainir, aussi bien les finances de la commune que l’environnement ; le double R pour recadrer et responsabiliser ; I ou «je » en anglais qui invite la population à venir partager ses idées ; V et E pour valoriser ce qui existe déjà et encourager : «Papara a beaucoup de potentiel mais il est mal utilisé. Par exemple on a énormément d’eau mais rien au robinet» ; D pour dynamiser et faire en sorte que «les projets mis en place puissent durer».

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Clément Le Gayic
Papara To’u Fenua

53 ans. Cadre jeunesse et sports.

Déjà candidat pour les municipales en 1995, Clément Le Gayic s’est décidé à repartir en campagne, près de 20 ans plus tard, avec le sentiment «qu’on ne peut plus laisser continuer ce qui se passe». Il pointe du doigt la gestion du maire sortant, «notre commune affiche un déficit de 450 millions de Fcfp». Il indique encore le poids de la masse salariale communale qui pèse «69% du budget total de fonctionnement» ou le paradoxe de Papara qui «a beaucoup de rivières mais qui est pauvre en eau». La liste Papara To’u Fenua est issue de cette volonté de changer les choses, entre personnes issues tous les partis, avec comme axe principal l’assainissement des finances publiques. «Sans argent, on ne peut rien faire» or, Clément Le Gayic et ses colistiers se sont donnés comme objectif d’améliorer le cadre de vie à Papara en travaillant sur les fondamentaux : eau, déchets notamment et en développant le tissu associatif trop «pauvre actuellement» afin de créer de l’animation dans la commune.

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Mireta Tefaaora
Fa’aora iā Papara

57 ans. Commerçante retraitée.

Commerçante depuis trente-sept ans, Mireta Tefaaora connait personnellement presque tous les habitants de sa commune, Papara. Elle a fait ses premiers pas en politique vers la fin des années 1990 sur une liste d’union menée alors par Anna Holozet. En 2001, elle est également inscrite sur la liste du Tāhō’ēra’a Huira’atira menée par le maire sortant d’alors, Eugène Bessert. Mais lors de ces élections, Bruno Sandras est élu. Il a même conservé son siège au mandat suivant et brigue une 3e élection. « Je me lance car depuis toutes ces années en qualité de commerçante, j’ai été amené à écouter, aider et soutenir bon nombre d’administrés de la commune» explique Mireta Tefaaora.
Son programme traite des grandes problématiques connues : les déchets, l’eau potable. Pour ces municipales, Mireta Tefaaora arpente les quartiers en scandant le slogan de sa liste d’union : « A ti’a, a parau, a rohi ! » qui signifie : « Levez-vous, exprimez-vous et agissez !»

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Le Tota Tour à l'Université jeudi 20 mars!

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Le Tota Tour à l'Université jeudi 20 mars!
Le Tota Tour à l’UPF ! Jeudi 20 mars de 8h30 à 14h30 dans le Hall A

Evènement caritatif et festif venant en aide aux enfants atteints de trisomie 21, le Tota tour s’arrête sur le campus jeudi 20 mars.

De nombreux enfants seront reçus à l’UPF, et iront, via des activités ludiques, à la rencontre des étudiants pour une meilleure connaissance mutuelle.
Un stand sera tenu par l’association Fare Heimanava, pour informer les étudiants et répondre à leurs questions.

Pour animer la journée, de nombreuses activités sont prévues :
-Des ateliers ludiques et créatifs
-Des activités musicales
-Un spectacle de danse proposé par les enfants eux-mêmes
-Un film de l’évènement sera réalisé par les étudiants de l’UPF
-Le repas sera offert aux enfants par la société E ma’a Tera, qui gère la cafétéria de l’UPF

Une vente de pareo et Tee-shirts sera mise en place en plus des urnes déjà présentes sur le campus pour récupérer les tota (petites pièces de monnaie).

Alors si vous souhaitez venir en aide à ces enfants, venez nombreux sur le campus jeudi 20 mars!

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Le Pays envoie d'urgence 40 000 litres de mazout à Makemo

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Le Pays envoie d'urgence 40 000 litres de mazout à Makemo
PAPEETE, 14 mars 2014 – Le Tahiti Nui 1 appareille à midi ce vendredi de Motu Uta pour une mission spéciale en direction de l’atoll de Makemo, à 564 km à l’est de Tahiti dans l’archipel des Tuamotu, où il est attendu samedi 15 à 13 h 30.

Le navire de la flottille administrative transporte en cale 40 000 litres de mazout destinés à réassortir le stock de carburant de la SEM Te Mau Ito Api, délégataire de service public pour la fourniture d’énergie électrique sur place.

Faute de moyens financiers pour s'alimenter en carburant, la société d’économie mixte avait annoncé mardi n’être en mesure de faire fonctionner sa petite centrale thermique que jusqu’à dimanche 16 mars. Date au-delà de laquelle les 600 abonnés de l’île se seraient retrouvés sans électricité pour une durée indéterminée.

> Lire aussi : Panne d'électricité générale en vue à Makemo

Le voyage spécial du Tahiti Nui 1 a été ordonné dans l’urgence, ce jeudi par le ministère de l’Equipement sur décision de la Présidence du Pays.

Le navire de 1920 tonnes prévoit de voguer à une vitesse de croisière de 16 nœuds pour parvenir à toucher l’atoll en 25 heures, propulsé par deux moteurs Caterpillar d’une puissance de 2750 cv chacun. Une machinerie gourmande qui consommera 20 000 litres de mazout pour aller à Makemo et pratiquement autant pour le voyage retour, vers Tahiti, après livraison.

Sur place, le mazout sera transbordé de la cale du navire vers la terre au moyen de tuyaux de gros diamètre. Le problème étant que l’atoll ne dispose pas de cuve, mais de fûts de 200 litres qui devront être remplis les uns après les autres. L'opération promet d'être longue et sportive.

Le Pays envoie d'urgence 40 000 litres de mazout à Makemo

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Planning de pulvérisation pour la semaine du 17 au 21 mars

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Voici le planning des pulvérisations pour la semaine du 17 au 21 mars 2014. Le planning de Moorea est indisponible pour le moment.
Comme à l’accoutumée, les pulvérisation se font entre 6h et 9h du matin maximum
Cette heure matinale s'explique par la nécessité pour le Pays d'intervenir au moment du pic d'activité du moustique (heure la plus fréquente des piqûres).
Si la météo le permet, les pulvérisations prévues seront réalisées. Toutefois, s’il venait à pleuvoir, il est bien évident que les pulvérisations seront reportées à une date ultérieure.

Lundi 17 mars :
-PUNAAUIA: - Servitude Orohiti à Fano matatia et vallée Matatia
- Matatia fond de vallée et lotissements Jambolana hauteur
- Buteau-Galien (bassin hydraulique côté passerelle manotahi) à Punavai Nui, Puna Iti, Puna Nui jusqu’à Marava Nui (Amouyal)
- Punavai montagne, Toa rotu rahi, Zone Mille Délices, Lotissement Vaiopu

Mardi 18 mars :
- PIRAE: - Nahoata centre / Aute 2 et 3 - Quartier BUCHIN
- Lotissement les vinis / Vetea 2 et 3,
-PAPARA: - pk 38,7 à pk 41,4 (côté mer) , - pk 40 à 41,7 (côté montagne)
-TOAHOTU: pk 2,2 à pk 3 (côté mer et côté montagne)

Mercredi 19 mars :
- MAHAENA: Toute la commune,
- HITIAA: Toute la commune,
- TIAREI: - PK 27 à PK 31 (côté mer et côté montagne),

Jeudi 20 mars :
- PAPENOO: Toute la commune,
- PAPEETE: Mission et Sainte- Amélie

Vendredi 21 mars :
- FAAONE: Toute la commune,
- AFAAHITI: - PK 1,2 à PK 3,1 côté montagne, - Route du Plateau - Plateau Rauvau

Les cartes sont disponibles sur le site du Centre d'Hygiène et de Salubrité Publique:
http://www.hygiene-publique.gov.pf/spip.php?rubrique135

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Le Haut conseil de Polynésie « refondé sur une base juridique nouvelle »

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Le Haut conseil de Polynésie « refondé sur une base juridique nouvelle »
PAPEETE, vendredi 14 mars 2014. Les élus de la majorité Tahoeraa de l’Assemblée de Polynésie française ont approuvé ce vendredi, par une délibération, la renaissance du Haut conseil de Polynésie, mais les deux groupes d’opposition A Ti’a Porinetia et UPLD ont voté contre, comme ils l'avaient fait en juillet 2013 au moment de la première renaissance de cette "autorité indépendante". Le Haut conseil, comme institution de Polynésie avait été créé dans la loi organique de 2004, puis supprimé dans les modifications prises en 2011. Dès son arrivée au pouvoir, le nouveau gouvernement de Gaston Flosse a tout mis en oeuvre pour relancer le Haut conseil ce qui fut fait en juillet 2013. Mais depuis cette date, la Loi de Pays portant création du Haut conseil a été invalidée par le Conseil d’Etat le 19 février dernier ; quant à la délibération adoptée en juillet 2013 également, elle a été attaquée devant le Tribunal administratif de Papeete en août 2013 et l’audience est prévue pour le 8 avril prochain.

Dans leurs interventions, les deux groupes d’opposition dans l’hémicycle territorial ont repris les mêmes arguments qu’il y a 8 mois : à savoir que le Haut conseil va coûter cher (environ 100 millions de Fcfp/an) et que la forme juridique choisie par le gouvernement polynésien, ni une institution (car il faudrait en passer par le Parlement), ni un service administratif (un arrêté ministériel serait suffisant), reste mal définie et par conséquent fragile. Ainsi, la délibération adoptée ce vendredi, supposée blinder la forme et le fond du Haut conseil polynésien, en tenant compte des critiques formulées par le Conseil d’Etat, pourra tout aussi bien être attaquée, de nouveau, devant le Tribunal administratif. Le vote de la délibération de ce vendredi n’est donc pas forcément l’ultime épisode de cette saga politico-juridique.

En attendant, la discussion sur ce Haut conseil a permis à chacun des trois groupes de l’Assemblée de Polynésie d’exprimer son point de vue sur cette autorité. Rapporteur du projet de délibération, Jean-Christophe Bouissou, vice-président de l’assemblée a expliqué : «le plus important peut-être c’est que les avis du Haut conseil, à la différence de ceux des services sont rendus collégialement. Il ne s’agit pas de créer un service avec un chef de service sinon on dévoie l’idée même de la création du Haut conseil. 2e point important : on évite des contentieux inutiles et parfois coûteux pour le Pays, c’est le fondement de ce Haut conseil. 3e point important : il garantit de prendre le recul nécessaire pour mener des études et d’expertises, ce qui ne serait pas forcément le cas d’un service dépendant directement du gouvernement. 4e c’est l’indépendance pour ne pas dire autonomie du Haut conseil».

Les interventions des groupes d’opposition de l’assemblée polynésienne ont été virulentes, notamment de la part de Richard Tuheiava dans les rangs de l’UPLD. S’exprimant en tahitien, la traduction en français proposée en direct au moment des débats, est apparue bien plus policée que le texte rédigé en français qui a été transmis aux rédactions. «Décidément le Haut conseil se fout de la justice ! Une institution qui veut nous conseiller sur nos lois, nous faire la morale, interpréter les lois de la République… mais qui refuse elle-même de se résigner à ce que la Justice a décidé. Cet énième texte, appartenant à la désormais saga du Haut conseil, est une insulte à la Justice républicaine. Le Haut conseil est illégal ! ». De son côté, Teva Rohfritsch, président du groupe A Ti’a Porinetia a parlé d’entêtement de la part du gouvernement de Gaston Flosse à créer «un joujou à 100 millions de Fcfp » et a proposé d’intégrer le président du Haut conseil au secrétariat général du gouvernement. «Nous voici partis dans la création et l’aventure totale, chers amis de la majorité, alors même que le Conseil d’Etat a sanctionné la Loi de Pays (…) et cette délibération est à nouveau très fragile. Nous ne sommes plus face à une "autorité consultative indépendante", mais, nous voici désormais avec "une autorité consultative collégiale dotée de l’autonomie fonctionnelle" qui n’existe dans aucune strate de notre statut et nous expose à nouveau à la censure des tribunaux».

Pour rentrer dans les clous de la décision d’invalidation de la Loi de Pays par le Conseil d’Etat
, le gouvernement polynésien a revu le champ d’intervention et le mode opératoire du Haut conseil. «Le gouvernement estime qu’il convient, dans le cadre fixé par l’arrêt dy Conseil d’Etat du 19 février 2014, de conforter le Haut conseil en recentrant son activité sur son rôle de conseiller du gouvernement, dont émanent dans les faits la plupart des projets qui deviennent ensuite des lois du Pays ou des délibérations. Ainsi, pour éviter tout reproche quant à sa place dans l’équilibre institutionnel de la Polynésie, le Haut conseil sera-t-il désormais placé auprès du seul gouvernement» précise le rapport présenté aux représentants ce vendredi. Le Haut conseil ne sera plus accessible aux organes externes comme l’Assemblée de Polynésie, sauf su les demandes d’avis sont transmises au Haut conseil par le président du Pays. Actuellement le Haut conseil de Polynésie (qui siège dans les locaux de l’ex présidence) est composé d’un président, Stéphane Diemert, de trois conseillers et de cinq auditeurs. Tous ont été nommés par arrêté ministériel. Le Haut conseil de Polynésie a commencé à travailler dès le mois d’août 2013.

Pour lire l'intervention de Sandrine Turquem, du groupe Tahoeraa, CLIQUER ICI

Pour lire l'intervention de Richard Tuheiava, du groupe UPLD, CLIQUER ICI

Pour lire l'intervention de Teva Rohfritsch, du groupe A Ti'a Porinetia, CLIQUER ICI

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Elections Municipales à Faa'a: Modalités pratiques

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Elections Municipales à Faa'a: Modalités pratiques
La Commune de Faa’a informe que l’élection municipale sur Faaa prévue le 23 mars 2014, se déroulera sous le chapiteau du Motu Ovini (dit Vaitupa) avec une ouverture des bureaux à 8 heures. Un aménagement des lieux a été organisé de manière à fluidifier les entrées et les sorties des véhicules en stationnement ainsi que sous le chapiteau et ses abords. Des panneaux signalétiques et d’affichages seront installés pour orienter au mieux les électeurs.

Aussi, il est rappelé qu’il est interdit à toute personne d’exhiber des drapeaux, oriflammes, bannières et tout signe politique distinct aux abords et sous le chapiteau pour garantir le bon déroulement des élections.

De plus, les cartes électorales délivrées durant l’année 2012 resteront valables pour les élections des 23 et 30 mars 2014. Les nouveaux inscrits devront se rapprocher du Pu Ihira’a Haere Mai Ra « Guichet Unique » situé dans le grand hall aux heures d’ouvertures : Lundi à Jeudi 07h30 à 15h30 et le Vendredi de 07h30 à 14h30.

Toutefois, une attestation sera délivrée le jour des élections au fichier central, muni d’une pièce d’identité, dans le cas d’une perte de carte électorale.

En outre, il est rappelé que les procurations sont établies auprès de la gendarmerie. Pour toutes informations, veuillez vous rapprocher du tribunal de première instance (TPI), du commissariat de police (DSP), de la brigade de gendarmerie et sur le site du haut commissariat : www.polynesie-francaise.pref.gouv.fr.

Pour plus de renseignements, merci de bien vouloir contacter le Pu Ihira’a Haere Mai Ra « Guichet Unique » au 800 960.

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Les Municipales otages des revendications communales

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Les Municipales otages des revendications communales
PAPEETE, 14 mars 2014 – Le préavis est ratifié par une intersyndicale représentant toutes les organisations de salariés polynésiennes : "Nous appellerons le personnel des communes à une grève générale seule moyen légale à sa disposition pour une durée illimitée à compter de mercredi 19 mars 2014 à zéro heure dans les bureaux des Mairies, sur les chantiers, dans les ateliers, dans les casernes et brigades, dans les établissements scolaires …", clame-t-il. Le document est parvenu dans les 48 communes de Polynésie française et au Haut-commissariat de la République, à Papeete jeudi en fin d’après-midi.

La fenêtre d’opportunité : les élections municipales dont le premier tour, dimanche 23 mars prochain est menacé dans son organisation. La représentativité de cette intersyndicale est de 100% des personnels affiliés, dans un contexte où on estime qu’un peu plus d’une personne sur deux est liée à un syndicat, dans les municipalités de Polynésie.

Et toujours au cœur des réclamations, les ajustements du statut de la fonction publique communale (FPC) réclamés sans cesse depuis maintenant quatre ans par une grande partie des 4 800 agents communaux employés à travers le pays, alors que le nouveau statut unique est applicable depuis le 1er août 2012, sur la base d'une l’ordonnance n°2005-10 du 4 janvier 2005 dans laquelle les syndicats dénoncent les articles 9, 73 et 75 depuis l'origine.

L. Beffre attendu à la table des négociations

Seuls 600 agents ont choisi d’intégrer le nouveau statut unique depuis août 2012. Pour les 4200 autres, qualifiés aujourd’hui d’Agents non titulaires (ANT), le nouveau statut est synonyme de perte, en termes de revenus ou d’avantages acquis dans un contexte où leur indice salarial demeure gelé depuis 2007.

"Nous attendons beaucoup du haut-commissaire dans les jours qui viennent", assure Vatea Heller, président de la Cosac, la Confédération syndicale des agents communaux, la représentation plébiscitée de 52% des suffrages aux dernières élections syndicales en novembre 2013. "Il est en capacité, par simple arrêté, de régler les points 2 à 6 de notre préavis. Pour le reste, c’est l’Etat", constate-t-il, évoquant le point 1 et la fatale question des articles 9, 73 et 75 de l’ordonnance de 2005. "Mais je pense que ça peut aboutir : Victorin Lurel nous avait annoncé que la condition sine qua none à l’ouverture d’une réflexion était que nous soyons tous d’accord. Je crois qu’aujourd’hui c’est le cas, au moins au niveau syndical", dit-il mettant en avant l'union sacrée qui porte le mouvement.

Les urnes observent avec beaucoup d'attention l'évolution des négociations, dans les jours à venir. Le dernier tour de force intersyndical sur la question de la FPC s'était joué à la veille du premier tour des élections présidentielles, en avril 2012. Le mouvement d'alors avait obtenu le report de l'entrée en vigueur du statut unique de mai à août cette même année.

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