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Législatives 2017 - Tina Cross : "Je serai la députée de tous les Polynésiens"

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Législatives 2017 - Tina Cross :
Valentina Ebb, épouse Cross, est la candidate investie par le parti souverainiste polynésien Tavini Huiraatira sur la 2ème circonscription législative. Son suppléant est Bruno Flores.

Qu’est-ce qui motive votre engagement pour ces législatives ?
Ces fonctions électives de représentante à l’Assemblée de Polynésie depuis 2001, de ministre sous les gouvernements Temaru et Flosse entre 2005 et 2008 avec les portefeuilles de la Famille, de l’Enfance et de la Condition Féminine, de la Solidarité et de la Famille, et de l’Artisanat, mais également de maire de la commune de Teva I Uta et de 1ère vice-présidente du Syndicat pour la Promotion des Communes de Polynésie française (SPCPF) de 2008 à 2014, me donnent cette capacité à assumer, avec efficacité et compétence, ce mandat de député. Mon objectif n’a pas changé : vous défendre, défendre mon peuple et mon Pays.

Quel est le point-clé du programme que vous défendez pour votre circonscription ?
Il est acquis que si les électrices et les électeurs de la deuxième circonscription où je me présente, décidaient le 3 juin prochain de voter pour moi, je serai la députée de tous les Polynésiens sans distinction aucune, comme je l’ai été pour mes administrés lorsque j’étais Tavana de la commune de Teva I Uta.

Concrètement, comment défendrez-vous les dossiers polynésiens à l’Assemblée nationale ?
Pour répondre en trois mots : avec détermination, combativité et sans compromission. Car, au-delà de mon engagement politique pour la souveraineté pleine et entière de mon Pays, mon combat depuis des années pour une électricité juste en Polynésie contre la multinationale ENGIE et sa filiale EDT suffit amplement à me situer sur l’échiquier politique, à savoir que je suis allergique à la corruption et que je n’oublie pas que j’ai été élue à l’Assemblée de Polynésie pour défendre l’intérêt général et le service public.

Quel groupe parlementaire rejoindrez-vous, si vous êtes élue ?
Je n’hésiterai pas un seul instant à rejoindre le groupe parlementaire issu de ces élections législatives de juin prochain, qui reconnaîtrait la réinscription de notre Pays sur la liste des pays à décoloniser de l’ONU et le droit à l’autodétermination du peuple māòhi ; ce qui ne m’empêchera pas d’être toujours respectueuse des institutions de la République et de voter tout projet ou proposition de loi qui irait dans le sens des intérêts de mes compatriotes, comme ce projet de loi sur la moralisation de la vie politique que le nouveau Ministre de la Justice François Bayrou entend déposer sur le bureau de la future Assemblée nationale.

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Législatives 2017 - Teura Iriti : "pour un Pays libre, démocratique et fort, associé à la République"

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Législatives 2017 - Teura Iriti :
Teura Iriti se présente sur la 2e circonscription polynésienne aux élections législatives 2017. La présidente du groupe Tahoera'a Huiraatira à l'Assemblée de la Polynésie française souhaite poursuivre à Paris son combat pour plus de justice sociale. Son suppléant est Fernand Tahiata, le maire de Tubuai.

Qu’est ce qui motive votre engagement pour ces législatives ?
Ma candidature à la députation est le prolongement d'un engagement politique de plus de 13 années, au service de tous les Polynésiens, sans distinction, au sein du Tahoeraa Huiraatira. Je souhaite placer au cœur de mon action nationale l’absolue nécessité de juste considération à laquelle les Polynésiens ont droit. Je suis intimement convaincue que la politique est avant tout affaire de volonté, de force de travail et d’obligation de résultat.

Quel sera le point clé du programme que vous défendrez pour votre circonscription ?
Dans un contexte d'appauvrissement des familles polynésiennes, je continuerai à défendre le retour de la participation pérenne de l’Etat au financement de la Protection Sociale Généralisée (P.S.G.), l’unique amortisseur social des Polynésiens. Il s'agit de dépenses de solidarité qui ont été indûment supprimés.
De plus, afin de respecter notre histoire, nos spécificités et offrir un avenir meilleur à notre jeunesse, les priorités demeurent dans l’aboutissement de la mise en place d’une véritable politique globale de reconnaissance et de compensation du fait nucléaire ; de faire évoluer en profondeur le code civil et la réglementation en matière d’aide juridictionnelle ; et de trouver des moyens financiers et juridique pour accompagner le fenua à concrétiser nos grands projets touristiques et économiques, seule ouverture vers une offre d’emplois plus conséquents, en passant par un développement réel des activités tournées vers la terre et la mer.


Concrètement comment défendrez-vous les dossiers Polynésiens à l’assemblée ?
A l'assemblée nationale comme au Sénat, chaque parlementaire demande son inscription dans l'une des huit commissions permanentes où se concentre le travail des députés, pour écrire les lois et pour contrôler l'action du gouvernement.
La commission des Finances ou celle des Lois sont les plus convoitées. Cependant celle des affaires sociales est aussi hautement stratégique pour permettre concrètement l’amélioration des conditions de vie des habitants des outre-mer.
Concrètement le député travaille sur les amendements aux projets de lois et le suivi rédactionnel des travaux à l'Assemblée nationale et rend compte aux citoyens de sa circonscription à Tahiti et dans les îles.
Je suis intimement persuadée que les députés nationaux ne sont pas assez informés de la réalité que vivent quotidiennement les Polynésiens.


Quel groupe parlementaire rejoindrez-vous si vous êtes élue ?
La formation d'un gouvernement d'union, par le nouveau Président de la République, avec des ministres issus de la droite et de la gauche, bouscule l'échiquier politique et des repositionnements de partis sont à prévoir après les élections législatives.
Le Tahoeraa Huiraatira est un parti de Droite. C'est pourquoi, en fonction des recompositions politiques, les élus de notre parti siégeront au sein du groupe politique qui s'engagera à défendre les intérêts des Polynésiens, sur la base du programme Tahoeraa Huiraatira 2018-2030, pour un Pays libre, démocratique et fort, associé à la République.

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Législative 2017 - Nicole Sanquer : "nous siégerons dans la majorité présidentielle dans l’intérêt des Polynésiens"

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Législative 2017 - Nicole Sanquer :
Nicole Sanquer se présente sous les couleurs du parti majoritaire Tapura Huiraatira sur la 2ème circonscription (Mahina, Hitia'a o te Ra, Presqu'île, Teva i Uta, Papara, Paea, archipel des Australes). Son suppléant est Joachim Tevaatua, le tavana Raivavae.

Qu’est-ce qui motive votre engagement pour ces législatives ?
Ma candidature a été portée par la majorité des maires de ma circonscription. Forte de l’expérience et des compétences acquises depuis le début de mon mandat en 2013, j’ai accepté de relever ce nouveau défi qui élargira mes champs d’interventions. Je souhaite faire plus pour développer mon pays et œuvrer pour les enfants et la jeunesse polynésienne. Je veux agir de concert avec notre gouvernement pour faire avancer les projets de la Polynésie française. De nombreuses lois, et de nombreux décrets méritent d’être étendus à la Polynésie française dans le respect de ses spécificités. Le travail de député, je ne le conçois pas uniquement à l’Assemblée nationale. Je suis une élue municipale à Mahina depuis 2014, position privilégiée pour connaître et défendre nos communes à l’Assemblée nationale. Je serai aussi attentive à défendre tous projets susceptibles d’améliorer les conditions de vie de nos concitoyens, et je saurai être force de proposition.

Quel est le point clé du programme que vous défendez, pour votre circonscription ?
L’accord de l’Elysée est une clé, parmi d’autre, du programme que je défendrai. Je souhaite œuvrer en faveur du désenclavement des archipels de la Polynésie française. Les Australes sont bien dans ma circonscription, mais je souhaite mener, avec mes collègues, une action globale pour l’ensemble des archipels. Nous avons des difficultés quotidiennes de déplacement et d’accès aux services publics par exemple. L’insularité implique d’importants frais de déplacement pour les populations éloignées, et il est nécessaire de développer, améliorer et pérenniser la continuité territoriale pour accompagner financièrement les personnes souhaitant suivre des études supérieures ou une formation professionnelle. Un plan de convergence Etat-Pays devra définir les voies et les moyens pour réduire ce désenclavement.
Le numérique doit également permettre d’atteindre cet objectif. Il constitue une opportunité pour atténuer le poids des distances et faciliter l’accès aux services publics, à l’éducation et à la formation, ainsi qu’à l’activité économique. Je soutiendrai et impulserai avec l’Etat le financement et le déploiement des réseaux haut et très haut débit, mais aussi le rattachement du territoire aux grands réseaux numériques internationaux, et le développement de l’école numérique.
Je souhaite aussi œuvrer pour offrir à tous les conditions d’une insertion professionnelle et sociale réussie. Il s’agit de créer les conditions d’une réussite scolaire et éducative pour tous, à travers une loi du Pays comme celle relative à la Charte de l’éducation, mais aussi en étendant des mesures nationales aux spécificités du Pays comme les réseaux d’éducation prioritaire (REP+). Le rôle d’un ministre que je suis, ou d’un député que j’aspire à devenir doit permettre de formaliser comme je l’ai fait la signature de la convention décennale relative à l’Education, signée en octobre 2016, qui a permis au Pays de s’inscrire dans une dynamique partenariale avec des objectifs partagés. L’Etat est ainsi revenu à un financement à hauteur de ce qui préexistait en 2013, avec une augmentation substantielle pour les transports scolaires, les fonds sociaux, et surtout en investissant dans la construction et la rénovation des internats de Faaa, Mahina et Atuona. Dans le domaine du sport et de la jeunesse, les relations de confiance instaurées entre l’Etat et le Pays ont permis l’éligibilité de la Polynésie à de nouvelles sources de financement comme le fonds "infrastructures sportives" ou encore les subventions d’investissement du CNDS. Ces nouveaux crédits permettront de rattraper notre retard en matière de rénovation et de constructions de complexes sportifs.
Il s’agit également de favoriser l’insertion des jeunes polynésiens en accompagnant, en soutenant et en renforçant des dispositifs comme les emplois d’avenir, les contrats d’apprentissage, les contrat de Service civique susceptibles de permettre leur permettre d’accéder au monde du travail et de trouver leur place dans notre société. Le RSMA mérite aussi d’être soutenu parce qu’il reçoit chaque année près de 500 jeunes qui bénéficient d’une formation militaire, d’une remise à niveau scolaire, et d’une formation pré-professionnelle.
La mise en valeur de la culture polynésienne est indispensable dans cette dynamique, par souci de cohésion sociale. Je soutiendrai activement la politique culturelle du gouvernement pour protéger, valoriser et diffuser les patrimoines matériel et immatériel du Pays.


Concrètement, comment défendrez-vous les dossiers polynésiens à l’Assemblée nationale ?
Nous nous engageons à travailler en cohérence avec le gouvernement polynésien et avec sa majorité à l’Assemblée de la Polynésie française, en équipe avec nos deux sénateurs Lana Tetuanui et Nuihau Laurey. C’est la force d’une équipe de 5 parlementaires unis pour faire avancer la Polynésie avec son Président Edouard Fritch.
Bien entendu, nous resterons des députés à l’écoute des partenaires privés, communaux et associatifs, disponibles pour les structures représentatives patronales et syndicales, attentifs aux avis de la société civile exprimés par le CESC. Nous souhaitons être au plus proche de tous pour des mesures efficaces et adaptées.


Quel groupe parlementaire rejoindrez-vous, si vous êtes élu ?
Comme il a été décidé par le parti Tapura Huiraatira, nous siégerons dans la majorité présidentielle dans l’intérêt des Polynésiens.

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Collège de Punaauia : l'absentéisme des professeurs inquiète les parents d'élèves

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Collège de Punaauia : l'absentéisme des professeurs inquiète les parents d'élèves
PUNAAUIA, le 30 mai 2017 - Dans cet établissement de la côte ouest, certains parents d'élèves s'inquiètent de voir le nombre de professeurs absents augmenter. Pour la direction de l'enseignement, cette situation est liée à deux événements : les examens et le championnat du monde scolaire de beach volley.

"On ne peut pas demander aux élèves de venir au collège si les professeurs ne le font pas eux-mêmes." Désarroi et colère se mélangent dans la voix d'Élodie, maman d'un collégien de Punaauia. L'établissement est le plus important de l'île de Tahiti. Il accueille plus de 1 000 élèves et compte 75 professeurs dans ses rangs. À l'heure actuelle, 15 d'entre eux sont absents. Une liste qui, selon les parents de collégiens, n'a de cesse de s'allonger depuis plusieurs semaines.

"Depuis la rentrée des vacances d'avril, mon fils n'a plus cours de mathématiques. Au bout de trois semaines, le professeur n'est toujours pas là, et ce sera le cas jusqu'à la fin de l'année…", reprend Élodie.

Les collégiens n'ont que quelques heures de cours par jour, voire par semaine. Les parents ne savent plus comment gérer les emplois du temps. "C'est vraiment compliqué. L'autre jour, mon fils m'a appelé à 9 heures pour me dire que sa journée était finie", ajoute Cécile, dont le fils est en 6e au collège de Punaauia. "Du coup, mon fils a passé quatre heures en salle d'études..." Là aussi, parfois, les choses se compliquent. Compte tenu du nombre de collégiens, l'étude se remplit vite. Les élèves doivent patienter dans la cour. "Même pour les taties c'est ingérable ! Elles ne savent plus quoi faire ! Elles s'arrachent les cheveux !", s'indigne Cécile.

Plusieurs parents d'élèves sont montés au créneau et ont écrit une lettre à la direction générale de l'Éducation et des Enseignements (DGEE) et au vice-rectorat. L’Association des parents d'élèves (lire ci-dessous) a fait de même. Au moment où nous mettions sous presse, ils attendaient toujours la réponse.

PÉRIODE D'EXAMENS ET CHAMPIONNAT DE BEACH VOLLEY
Collège de Punaauia : l'absentéisme des professeurs inquiète les parents d'élèves
Du côté de la DGEE, la situation est connue. Chaque année, le problème revient. "Nous allons entrer dans une période d'examens, les professeurs sont donc réquisitionnés jusqu'à la fin de l'année. Cela entraîne pas mal d'absences. C'est comme cela tous les ans. Mais il est vrai qu'une autre problématique s'ajoute cette année aussi. Certains enseignants ont été appelés pour organiser et encadrer le championnat du monde scolaire de beach volley ", indique la DGEE.

Cette explication n'est pas toujours comprise du côté des parents. Ces derniers estiment que des dispositions auraient dû être prises en amont pour éviter ce fort taux d'absentéisme. "Je ne comprends pas pourquoi, par exemple, ils mettent des formations pour les professeurs en plein pendant les cours alors qu'ils sortent de deux semaines de vacances ! Ou encore, là, en ce moment, il y a beaucoup de professeurs qui sont en arrêt maladie… Je n'ai jamais vu autant d'arrêts maladie", tempête un autre parent.

Selon les parents d'élèves, les réponses données par la DGEE cachent une autre réalité. Pour eux, le problème est budgétaire. Les professeurs contractuels ne sont pas embauchés pour faire les remplacements. Le ministère de l'Éducation n'aurait pas de budget suffisant.

Une explication contrecarrée par la DGEE. "Ce n'est pas un problème de budget. Nous sommes toujours confrontés à cette réalité. Il faudrait avoir un vivier d'enseignants mais ce n'est pas possible. Malheureusement, ces absences demandent en effet une réorganisation de l'emploi du temps", explique-t-on dans les bureaux.

Cette réorganisation passe mal auprès des parents. Beaucoup avaient placé leurs enfants dans un collège public par conviction. Mais face à ce taux d'absentéisme, ils s'interrogent. Élodie l'affirme : "Je réfléchis sérieusement à envoyer mon fils dans un établissement privé. Je pense qu'il y a un vrai souci dans les établissements publics. Là, on vous pousse à aller vers le système privé…"

L'Association des parents d'élèves reste patiente
Contacté, le président de l'Association des parents d'élèves du collège de Punaauia n'a pas souhaité s'étendre sur la question. Au fait du problème, il a envoyé un courrier à la DGEE, à la ministre de l'Éducation, Nicole Sanquer, et au vice-rectorat. Dans l'attente d'une réponse, l'APE préfère ne pas s'exprimer dans la presse.

"Une situation exceptionnelle"
Pour la direction générale de l'Éducation et des Enseignements (DGEE), le collège de Punaauia est le plus touché par le nombre de professeurs absents. "Dans les autres établissements, il n'y a rien de particulier", a expliqué la DGEE. "Le collège de Punaauia subit un taux d'absentéisme plus fort que d'habitude. Cela reste une situation exceptionnelle."

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Changement de gare pour le petit train touristique

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Changement de gare pour le petit train touristique
PAPEETE, le 30 mai 2017 - Ce matin, le petit train touristique de la ville de Papeete, lancé par la Tahitian Tourism Business Company a été officiellement inauguré à la gare maritime. C'est désormais son nouveau point de départ.

Le petit train routier fait découvrir les rues de Papeete aux touristes depuis plusieurs mois. Depuis le début, son point de départ était le Parc Paofai. C'est désormais de l'histoire ancienne.

Depuis ce matin, le petit train part de la gare maritime, un point d'accès plus proche du centre-ville et du débarquement des croisiéristes.

Inauguré officiellement par la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, le maire de Papeete, Michel Buillard et le créateur du petit train, Christian Shan Sei Fan, gérant de la SARL, le train touristique propose des parcours tout autour de la ville. Il permet aux visiteurs de découvrir le front de mer, le temple Paofai, la présidence, la cathédrale ou encore le marché de Papeete ainsi que plusieurs quartiers de la périphérie. Tout au long du parcours, un audioguide en français et en anglais se déclenche à l’approche d’une rue, d’un lieu ou d’un monument d’intérêt, afin de délivrer des informations sur l’histoire de Papeete, des anecdotes, ou d’autres faits marquants. Bien qu’avant tout destiné aux touristes, ce petit train devrait aussi séduire les locaux qui, au-delà de la visite de de la ville proposée, pourront découvrir ou redécouvrir l’histoire de la Polynésie française.


Cette nouvelle activité touristique est disponible tous les jours de la semaine, avec quatre départs du lundi au vendredi et un parcours incluant des rues du centre-ville le week-end.


Changement de gare pour le petit train touristique

Changement de gare pour le petit train touristique

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Moorea : crash du Dauphin pendant un exercice

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Moorea : crash du Dauphin pendant un exercice
MOOREA, le 30 mai 2017 - La flottille 35 F était en exercice ce matin au-dessus de Moorea. Au cours d'une manoeuvre, le Dauphin s'est crashé sur la piste d'atterrissage comme l'ont annoncé nos confrères de Polynésie 1ere.

Aucun blessé n'est à déplorer et l'hélicoptère le Dauphin n'est qu'un peu abîmé. Ce matin, au cours d'un exercice de gestion de panne, l'hélicoptère le Dauphin s'est crashé sur la piste de l'aéroport de Moorea.

L'appareil s'est posé sans son train d'atterrissage. Une enquête devra déterminée s'il s'agit d'une erreur humaine ou d'un problème technique.
Les deux occupants n'ont pas été blessés. L'hélicoptère a subi quelques dommages mais devrait être remis en état rapidement.

Pour l'heure, la piste de l'aérodrome de Moorea reste fermée en attendant que l'hélicoptère soit évacué.

Cet accident n'impacte en rien la pris en charge des malades ou des personnes perdues en mer. Un autre hélicoptère est disponible en cas d'alerte.


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Tahito Purotu élue Miss Raromatai 2017

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Tahito Purotu élue Miss Raromatai 2017
UTUROA, le 30 mai 2017 - Les nouveaux ambassadeurs des Îles Sous-le-Vent ont été élus samedi dernier dans une ambiance festive sous le chapiteau d'Uturoa, à Raiatea. Tahito Purotu et Teara Heimanu sont respectivement Miss et Mister ISLV Raromatai 2017.

Cette année encore, le Comité Miss Raromatai a fait salle comble avec l’élection de Miss et Mister Raromatai, un événement très populaire aux Îles Sous-le-Vent. Samedi dernier, plus de 2 000 personnes se sont ainsi rassemblées sous le chapiteau d’Uturoa, place Toa Huri Nihi, à Raiatea, pour une soirée mémorable. Certains spectateurs se sont déplacés spécialement pour assister au sacre de leurs ambassadeurs : 200 sont venus de Bora Bora, une centaine de Huahine, d'autres encore de Taha'a… Parmi le public, de nombreuses personnes s'étaient en outre parées de belles robes purotu et de somptueuses couronnes de fleurs multicolores.

Neuf jeunes femmes et neuf jeunes hommes étaient en lice pour cette 26e édition. Préparés depuis plusieurs mois, les 18 candidats ont défilé dans une ambiance festive haute en couleur. Trois passages ont permis aux prétendants de séduire la foule électrique : en maillot de bain, en tenue de ville, puis en robe de soirée. Pour le maquillage, l’équipe Revlon est venue par ailleurs assister le comité afin de parfaire les mises en beauté des filles. À l'issue des prestations, le jury composé de personnalités issues des Raromatai a eu du mal à les départager.

Huahine et Bora Bora à l'honneur
Tahito Purotu élue Miss Raromatai 2017
C'est finalement la superbe Tahito Purotu, une vahine de Huahine, qui a été élue Miss ISLV Raromatai 2017. Teehu Remunaiti et Aute Ah Sing sont respectivement ses première et deuxième dauphines. Côté tane, c'est Teara Heimanu, de Bora Bora, qui remporte l'écharpe, entouré de Natua Raihau et Vaimiti Guillain. Ils succèdent à Taianapa Pambrun et Matahiarii Penehata, Miss et Mister Raromatai 2016. Si la manifestation a connu un franc succès, c'est avant tout grâce au dynamisme des organisateurs, Tarzan et Angèle Amiot, qui proposent depuis 26 ans un concours de beauté de qualité.

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Législatives 2017 : Mission "largage" sur Rapa, Tematangi et Hereheretue

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Législatives 2017 : Mission
PAPEETE, 30 mai 2017 - Un Falcon 200 Gardian de la Marine nationale a effectué lundi une série de largages sur les îles de Rapa aux Australes, et sur les atolls de Tematangi et Hereheretue aux Tuamotu, pour y livrer le matériel électoral en vue du premier tour de scrutin des élections législatives 2017.

C’est comme une tradition républicaine du bout du monde. Lundi, comme avant les deux tours de la présidentielle, fin avril, et de même que généralement en prévision de chaque rendez-vous électoral, un Falcon 200 Gardian de la Marine nationale s’est envolé de Tahiti-Faa’a pour acheminer le matériel électoral (bulletins de vote et/ou propagande) vers trois des îles les plus isolées de Polynésie française : Rapa, l’île la plus au sud de la collectivité et ses 416 électeurs, et les atolls de Tematangi et Hereheretue, une soixantaine d'habitants chacun.

Le Gardian est équipé d’une trappe sur la base de sa carlingue afin de permettre le largage de matériel en vol. Cet équipement est habituellement utilisé lors d’opérations de secours en mer pour le lâcher de canaux de survie.

Le premier tour de scrutin des élections législatives aura lieu le samedi 3 juin en Polynésie française. Lundi le premier largage de bulletins de vote a été effectué sur Rapa, aux Australes après deux heures et demi de vol. Il a été récupéré en baie d’Ahurei par Alexandre Tetuamanuhiri, le chef de corps des sapeurs-pompiers de l’île. Sur place, le cargo Tuhaa Pae ne passe que tous les trois mois. Il n’y a pas de piste d’atterrissage à Rapa.

Le Gardian a ensuite pris la direction de l'atoll de Moruroa, pour faire le plein de carburant. Il a redécollé, après avoir chargé 1800 litres de carburant, en direction du petit atoll de Tematangi à une petite heure de vol. Là, un tube de propagande électorale a été largué à proximité du village. Les habitants votent tous par procuration. Il n'y a pas de bureau de vote à Tematangi.

La mission s’est poursuivie à 240 nautiques plus au nord sur Hereheretue. Un tube un tube contenant le matériel électoral a été largué dans le lagon. Comme à chaque point de largage, le destinataire avait été prévenu par téléphone ou par radio.

La mission s’est achevée en fin de journée après 1814 nautiques de vol (près de 3300 kilomètres). Elle aura mobilisé six marins de l’air et un budget difficile à estimer, pour offrir aux citoyens de trois confettis situés aux confins de la République française d’être considéré à l’égal de leurs homologues dans toute la Nation. Prochain largage à la veille du second tour des législatives, probablement le 12 juin.

Législatives 2017 : Mission

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Le largage est effectué à 1:09

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Triathlon – Tri-Kids : Une affluence plus forte chaque année

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La deuxième édition du Tri’Kids s’est déroulée samedi après-midi au petit bassin de Pater. Pour l’occasion, une soixantaine d’enfants sont venus accompagnés de leurs parents. Ils ont appris les bases du triathlon en compétition dans une ambiance fun et conviviale.
Triathlon – Tri-Kids : Une affluence plus forte chaque année
Il y a plus de deux ans, la course se nommait Family-Tri et se faisait en relais. Cette année, les organisateurs ont voulu permettre aux enfants de 7 à 11 ans de réaliser un véritable triathlon. Ainsi, les plus petits faisaient 50 mètres de natation, 800 mètres de vélo et 400 mètres de course à pied. La deuxième catégorie plus âgée faisait le double et celle des plus grands faisait le triple.
 
L’engouement pour le triathlon grandit. L’année dernière, l’évènement avait réuni une trentaine de participants. Cette année, le chiffre a doublé, laissant entrevoir un bel avenir pour le triathlon en Polynésie. Sport Tahiti
 
Parole à Eric Zorgnotti
 
« Pas de chronomètre, pas de classement pour le Tri’Kids ! Cette course se veut éducative pour les jeunes enfants inscrits dans les clubs de triathlon du Fenua depuis peu. Le but, c’est de rassembler tous les enfants des clubs pour les récompenser. On souhaite avant tout initier, l’important c’est de participer. On fait aussi un clin d’œil à la fête des mères, les mamans peuvent faire la partie course à pied avec leurs enfants ou seulement les accompagner à l’arrivée. »
 

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Boxe Pro – Tanaraki Explosion : Tautuarii Brillant gagne en Nouvelle Zélande

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Comme il l’avait annoncé, Tautuarii BRILLANT, ambassadeur Air Tahiti Nui, participait ce 26 mai, à une soirée exceptionnelle de boxe organisée par Sam Rapira à Taranaki, Nouvelle Zélande. Un évènement pugilistique avec en tête d’affiche Sam Rapira lui-même, l’enfant du pays, un boxeur néo-zélandais au palmarès international éloquent et qui, pour clôturer sa belle carrière, voulait offrir ce gala à son public.
Boxe Pro – Tanaraki Explosion : Tautuarii Brillant gagne en Nouvelle Zélande
Ami de ring de Sam Rapira, Tautuarii Brillant a été invité à participer à cette soirée pour être opposé à un autre enfant du Pays et non des moindres, Simon JULIAN. Un combat dur attendait Tautuarii face à un Simon Julian particulièrement déterminé et connu pour être un véritable puncheur. Préparé et affûté, et boxant à domicile, Simon n’avait d’autres objectifs que de gagner ce combat et de la plus belle des manières pour faire plaisir à son public.
 
Tautuarii BRILLANT, depuis deux semaines déjà sur le sol néo-zélandais et également bien préparé, allait s’attacher tout au long des 4 rounds à tenter de déjouer ce pronostic et à contrarier les rêves de victoire de son adversaire. Concentré, précis, et rendant coup pour coup, à distance comme au corps à corps, Tautuarii se bat sous les conseils avisés de ses hommes de coin : Tunoa DESTANG et Assasio HEIMULI.
 
Un combat d’une grande intensité que Tautu remporte aux points et à l’unanimité des juges. Après un match nul face à Matthias Notto en avril dernier à Toulon, cette victoire est de bon augure pour l’avenir pugilistique de notre « Tahitian Warrior » qui devrait retrouver le ring dès le mois de juin en France et pour son 10e combat en boxe professionnelle. Pure Nena / Sport Tahiti
 
Parole à Tautuarii Brillant
 
 « Je souhaite féliciter Sam Rapira qui a gagné son combat, et je le remercie de m’avoir proposé de participer à ce bel évènement à la gloire de la boxe et qui a attiré au TSB Stadium de Taranaki plus de 3000 personnes. Merci aussi à Simon JULIAN pour l’excellent combat, en lui souhaitant une belle carrière. »
 
« Je tiens également à remercier Assasio HEIMULI et sa famille ainsi qu’aux amis de BLG Auckland et ceux du VBC d’Orléans, Thierry PRIMAULT et Alain BERUET, Tahiti Boxe, tonton Tunoa DESTANG de Tunoa School fight, Central sport kick boxing, tonton Rony EHU et à tous les soutiens, les amis, et la famille au Fenua. Enfin, Un merci particulier à Air Tahiti Nui et à toute son équipe marketing et communication. »

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La légende de la princesse espagnole à Makatea

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La légende de la princesse espagnole à Makatea
MAKATEA, le 30 mai 2017. La grotte de la princesse espagnole, situé sur la falaise de Temao, abrite un cercueil en bois d’arbre à pain (uru) d’une princesse espagnole.

Tout commença par une nuit de pleine lune. Sur les falaises qui surplombent la passe de Temao, nombreux étaient les paumotu de l’île à assister aux manœuvres d’une pirogue sans balancier. Ils étaient loin de se douter que ce qu’ils prenaient pour une grande pirogue était en fait une brigantine-pirate.

Aussi loin que la vue leur permettait de voir, les Paumotu distinguèrent que les hommes qui se mouvaient à bord de cette embarcation portaient des vêtements étranges. Ce qui ne manqua pas de provoquer une panique générale auprès des aito (guerriers) de l’île, lesquels se mirent à prier et à invoquer les tout puissants atua maori (dieux) de leur venir en aide. Il fallait repousser ces intrus venus de nulle part.

Il faut croire que les incantations des aito de Makatea trouvèrent écho auprès des dieux Taaroa, Maui et Vahine nui te hau rai. Car, alors que rien ne laissait prévoir un fort orage dans ce ciel illuminé, le pu’a hiohio (tourbillon) se mit à hurler dans les feo (pierres coralliennes entourant d’énormes trous). La pluie se riait également à déverser des trombes, tandis que le patiri (tonnerre) se fit encore plus assourdissant. Prise sous cette tempête, secouée de tous bords par des vagues de plusieurs mètres de haut, la brigantine pirate fut littéralement soulevée et projetée sur le récif. Tremblant de toutes ses armatures, le bateau à l’agonie fut englouti par la mer et les ténèbres.

Pendant ce temps là, sur les rochers, les Paumotu regroupés autour de leur vieux tahua (sorcier) remerciaient par des prières les atua (dieux) de les avoir sauvés. La nuit quant à elle, avait repris ses riches couleurs et les étoiles brillaient de leur plus bel éclat.

Ce fut à ce moment là, apporté par une petite brise du large, qu’un murmure retentit contre les parois des falaises. Un murmure lancinant, une voix très lointaine, incompréhensible que les falaises répercutèrent à travers les feo . Comme par enchantent aussi, les feuilles de kaha’ia se mirent à trembler, tandis que les kaveu (crabe de cocotier) d’une soudaine panique, s’engouffraient aussi profondément dans les enrochements. Surpris par ce murmure qu’ils prirent pour des varua ino (feux follets) ou l’esprit du mal de ces hommes venus avec leur pirogue sans balancier, les Paumotu, les cheveux dressés s’enfuirent se cacher dans les grottes.

Resta seul sur l’énorme rocher de Makatea, un jeune garçon une quinzaine d’années, Moana tu rai mai (Moana venu de, la mer), qui, quelques années auparavant, avait accosté l’île sur le dos d’un mao (requin). On ne sut jamais grand chose de ce garçon que le dieu Taaroa avait sauvé de la mer, qu’il appartenait à une lignée de arii (rois) de la lointaine île de Fakarava. Moana i tu rai mai écouta encore pendant très longtemps cette voix qui semblait l’appeler. Il pensait surtout à sa mère qu’il entendait parfois dans la nuit, une mère qu’il avait tant envie de revoir. Et c’est alors qu’il décida de descendre la falaise avec des nape (corde tressée avec de la bourre de coco). Arrivé au bas des papa (rocher plat et dur), il découvrit le corps d’une femme, allongé sur le récif. Elle était belle, étonnamment belle, avec de très longs cheveux et ces yeux d’une extraordinaire beauté. Moana i tu rai mai s’avança d’un pas hésitant vers cette femme, dont les plaintes se firent de plus en plus douces. Habitué à soulever des lourdes charges, Moana i tu rai mai n’eût aucune peine à porter son fardeau jusqu’au pied de la falaise à l’abri des vagues.

Il veilla toute la nuit sur ce corps inconnu, lui donnant de temps à autre une gorgée de komo viavia (eau de coco). Au petit matin, le soleil brillait de son éclat transparent, lorsque l’inconnue se mit à bouger. Son premier geste fut de sourire, un sourire étincelant que Moana i tu rai mai reçut comme un signe d’amitié. Bien qu’ils ne purent se comprendre, autrement que par les gestes, ils allèrent néanmoins par les bords du mato mato jusqu’au sentier menant au village. Ils entrevirent les habitants de l’île, tapis derrière les cocotiers, épiant chaque mouvement de Moana i tu rai mai et de cette grande femme blanche inconnue.

Surmontant leur peur, les Paumotu s’avancèrent jusqu’à toucher le corps de cette femme. Ils ne devinèrent jamais d’où elle était venue, mais chacun avait compris que cette inconnue (ils voyaient pour la première fois une femme blanche) ne pouvait être qu’une arii vahine (princesse). Et si elle était auprès d’eux, c’est que les dieux maori l’avaient voulu ainsi en lui sauvant la vie des furies de la mer. Et c’est ainsi que cette inconnue venue de nulle part devint la princesse de l’île.

Du bateau qui la transportait, les habitants de Makatea récupèrent d’énormes coffres, lesquels renfermaient un trésor inestimable. Elle vécut des jours heureux à Makatea. A sa mort, son corps fut momifié et transporté à Moumu, de l’autre côté de Temao. Près de son cercueil, on avait placé ses affaires et les coffres contenant plusieurs objets de valeur ainsi que quatre autres cercueils. La légende dit que quatre personnes qui partagent la grotte sont ses gardiens, dont son ami Moana i tu rai mai.

Aujourd’hui, cette princesse inconnue (il semble que ce serait une princesse espagnole) veille toujours sur le trésor de Makatea. On raconte également à Makatea, que ceux qui ont voulu s’accaparer de ce trésor ont été frappés par la malédiction.

Sources
François Nanai . Makatea, légende de la princesse espagnole 1998
Olivier Babin et Claude Serra – Makatea 2000
Relation d’un voyage à l’île d’Amat ou Taïti et aux îles voisines exécuté en 1774 par la frégate espagnole L’Aguila commandé par Don Domingo de Bonechea et le paquebot Le Jupiter commandé par Don José Andia y Varela.

Une légende basée sur une histoire vraie
C’est une légende, bien sûr, mais elle serait basée sur une histoire vraie, celle d’une jeune fille « espagnole » de haut rang , la fille de Don José Andia y Varela qui commandait le navire espagnol « Le Jupiter » qui naviguait de concert avec « L’Aguila » commandé par Don Domingo de Bonechea au large de Makatea qu’il baptisa San Diego. Mourante, le commandant aurait confié sa fille, le 6 novembre 1774, aux bons soins des habitants de Makatea pour qu’elle y termine calmement ses derniers jours, plutôt que de souffrir des roulis du bateau. Elle avait avec elle des malles remplies de très beaux vêtements et de quelques beaux objets comme un miroir doré. Un trésor disent certains ! On raconte qu’elle se serait rétablie et aurait vécu en paix quelques années à Makatea avant de décéder.


La légende de la princesse espagnole à Makatea

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Golf – Tahiti Open International : Un nouveau départ pour le Golf de Moorea

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La 32e édition du Tahiti Golf Open International est proposée par la fédération polynésienne de golf en partenariat avec l’association des golfeurs professionnels (PGA) australienne. Elle se déroulera du 5 au 9 juin prochain au Moorea Green Pearl. Pas moins de 10 millions de francs pacifiques de dotation financière sont en jeu. Une conférence de presse était organisée ce mardi matin au siège de la Socredo, propriétaire du golf.
Golf – Tahiti Open International : Un nouveau départ pour le Golf de Moorea
La 32e édition du Tahiti Golf Open International se déroulera au Moorea Green Pearl, un golf de 18 trous de signature Jack Nicklaus, gage de grande qualité. Après une absence de deux ans  puisqu’il n’y avait pas d’Open International en 2016, la fédération polynésienne de golf, présidée par Christian Lausan, souhaite revenir en force en mettant en avant les atouts touristiques de la Polynésie française.
 
Comme on a déjà pu le voir cette année sur certains évènements, l’organisation souhaite mettre l’accent sur le sport-tourisme, le golf représentant plus de 80 millions de pratiquants dans le monde. Des packages billet d’avion/hébergement ont été proposés aux visiteurs à travers la compagnie Air Tahiti Nui et les hôtels Manava Resort.
 
Ce sport est par ailleurs redevenu olympique depuis les derniers Jeux de Rio 2016. La fédération polynésienne de golf organise des compétitions régulièrement. L’école de golf compte une soixantaine de jeunes joueurs dont certains participent aux compétitions internationales comme Maggy Dury, Flavia Reid-Amaru ou encore le jeune Ari Demaeyer.

Golf – Tahiti Open International : Un nouveau départ pour le Golf de Moorea
Un parcours exceptionnel de 18 trous
 
La fédération peut compter sur le golf d’Atimaono et sur celui de Moorea, même si ce dernier a bien failli disparaître. La relance du « Moorea Green Pearl » est également un des objectifs de l’organisation. Ce golf a la particularité de proposer une partie sur le plat et une autre surélevée qui offre une vue imprenable sur Temae, un des plus beaux sites de Moorea, avec sa plage de sable blanc à proximité.
 
Pas moins de 5 jours de compétition seront proposés. Le lundi 5 juin sera dédié au Pro-Am et permettra à des équipes composées d’un pro et de trois amateurs de s’affronter. 120 joueurs se sont inscrits. Du mardi 6 au vendredi 9 juin se déroulera la compétition Open, un véritable marathon de 18 trous par jour pendant 4 jours, pendant les lesquels professionnels et amateurs s’affronteront. 37 pros sont attendus sur les 80 participants.
 
Le Tahiti Golf Open International est un tremplin pour les golfeurs du Pacifique, certains anciens gagnants, comme le Néozélandais Ryan Fox, poursuivent leur carrière sur le circuit européen. Plusieurs pros d’origine polynésienne seront de la partie comme Jérémy Decian, Cédric Boschat, Adam Castillo, Gaston Tunoa, Charles Poroi ou Félix Hitiura.
 
Il est aussi une opportunité pour nos jeunes talents de côtoyer ces pros. Au niveau amateur, on attend les performances de Matahiapo Wohler, Jean François Cazeaux, Jérémy Biau, Romuald Carati ou encore Jim Cholet. Les filles seront également de la partie avec Vaea Nauta, Maggy Dury ou Flavia Reid-Amaru. Le public est invité à venir assister à la compétition sur le magnifique site du Golf de Moorea. La remise des prix se déroulera au Manava Tahiti Resort le vendredi 9 juin à 19H30. SB

Golf – Tahiti Open International : Un nouveau départ pour le Golf de Moorea
Parole à Matahi Brothers, PDG de la Socredo
 
C’était important pour vous de soutenir cet événement ?
 
« Oui, compte tenu des investissements réalisés, la PGA a reconnu que le site était même meilleur que celui d’Atimaono. C’est important pour nous d’apporter notre pierre. Nous avons une sensibilité bien polynésienne avec une mission de quasi service public, une mission de développement. C’est ce qui nous amène à soutenir la jeunesse, le sport féminin, le sport en général. On a supporté les Tiki Toa et plus globalement la fédération tahitienne de football, les jeunes et les femmes en matière de va’a et, aujourd’hui, on est propriétaires du golf de Moorea, donc on soutient l’activité golfique. »
 
Le golf a failli être liquidé ?
 
« Ce golf, qui est un outils au service du développement touristique et de la politique sportive, allait disparaître. La Banque Socredo n’avait pas vocation à sauver ce golf mais elle avait une raison purement bancaire d’intervenir. Nous avions des créances importantes que nous n’allions pas pouvoir recouvrir car le golf allait partir à la liquidation avec des baux qui allaient être résiliés. »
 
Cela peut se révéler être un bon investissement ?
 
« Effectivement, cela peut l’être si le Pays fait de cette niche un objectif de développement du tourisme en Polynésie. Il faut avouer que deux golfs en Polynésie ce n’est pas suffisant, il en faudrait une troisième pour pouvoir s’inscrire auprès des Tours Operators en tant que destination Golf. Les gens se déplacent pour jouer entre 7 et 10 jours, il faudrait donc 3 ou 4 golfs. » Propos recueillis par SB

Golf – Tahiti Open International : Un nouveau départ pour le Golf de Moorea
Louis Lesourd, secrétaire de la fédération polynésienne de golf
 
Les nouveautés de cette édition ?
 
«  En professionnels, on est à peu près sur les mêmes chiffres avec une quarantaine de pros en provenance de Nouvelle Zélande, d’Australie, de Nouvelle Calédonie, d’Angleterre et de métropole. La nouveauté, c’est la forte présence des amateurs étrangers. On a d’excellents joueurs amateurs de Nouvelle Calédonie, de Rarotonga et Papouasie Nouvelle Guinée. Je pense que ce sera un nouveau départ pour l’Open de Tahiti, ce qui est très encourageant. »
 
C’est un gros investissement pour la fédération ?
 
« C’était important de le faire pour faire connaître la destination Polynésie. Le but c’est d’attirer des golfeurs vers la Polynésie. Le parcours d’Atimaono est très beau mais celui de Moorea est particulièrement beau lui aussi. Tous ces joueurs reviendront chez eux. Je pense que nous avons à Moorea un des plus beaux parcours du Pacifique sud, avec une vue magnifique mais aussi un parcours intéressant du point de vue golfique, avec une partie plaine et une partie montagne, ce qui est très rare. »
 
Le public peut venir assister à la compétition ?
 
« Bien sûr, ce sera une occasion de voir évoluer des joueurs de très bon niveau. Plus on aura de public et plus ce sera intéressant pour nous. Nous voulons faire connaître notre passion. Tout le monde est le bienvenu, nous avons un très beau club house à Moorea, pour se restaurer. Le parcours se situe en fait dans un magnifique parc, c’est une promenade avec une très belle vue sur la montagne et sur la mer. » Propos recueillis par SB

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"Tahiti Comedy Show" : après sa victoire, Teiki poursuit l'aventure à Paris

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PAPEETE, le 30 mai 2017 - Te Fare Tauhiti Nui - La Maison de la culture, en co-organisation avec l’Union polynésienne pour la jeunesse (UPJ), a le plaisir d'annoncer que le gagnant du "Tahiti Comedy Show - Pūte ‘Ata 3" a pris l’avion vendredi dernier afin de commencer son aventure parisienne. Le jeune homme de 20 ans aura le privilège de se produire sur de grandes scènes devant le public hexagonal pendant deux semaines.


Le 31 mars dernier, Teikikaveuu Timau, alias Teiki, a conquis les membres du jury présidés par Tiare Nui Pahuiri et surtout le public, réunis au Grand théâtre dans une ambiance conviviale. Pour l'anecdote, ce jeune homme de 20 ans originaire de Papeete s’est présenté presque par hasard, poussé par un ami. Son aisance sur scène et ses sketchs originaux ont fait de lui le grand gagnant de cette troisième édition du "Tahiti Comedy Show - Pūte ‘Ata".

Sélectionné lors d'un casting qui a rassemblé une vingtaine de candidatures et heureux gagnant parmi les neuf finalistes, Teiki a remporté le 1er prix stand-up d’un montant de 120 000 Fcfp, ainsi qu’un billet aller-retour Papeete/Paris/Papeete offert par Air Tahiti Nui, sans oublier un coaching avec Léonore Canéri pris en charge par l’Union polynésienne pour la jeunesse (UPJ). Ce voyage a pu être mis en œuvre grâce au précieux soutien de ces partenaires et notamment ATN pour le voyage, Oasis pour la prise en charge du séjour en métropole et l’UPJ pour le coaching et l’hébergement.



"Un véritable challenge pour Teiki"
"Cette aventure est un véritable challenge pour Teiki qui va se confronter au public français, notamment sur la scène du Kandidator, qui accueille plus de 1 200 humoristes amateurs ou professionnels. Avec Léonore Canéri, son coach, il se prépare depuis plusieurs mois : prestations sur des scènes locales, gestion du stress, improvisation, écriture et mise en scène, une préparation exigeante !", rapporte la Maison de la culture, qui organise l'événement avec l'UPJ. C’est d’ailleurs avec Léonore Canéri en accompagnatrice qu’il est parti en France, vendredi dernier, pour assurer un programme chargé. Arrivé à Paris dimanche, il a commencé son aventure ce mardi. L'humoriste polynésien sera de retour au fenua le 13 juin.

Le programme de Teiki
- Mardi 30 mai : Théâtre du Celebrity Centre, Eglise Scientologie (69 rue légendre, 17ème)
- Mercredi 31 mai : coaching avec Guillaume Ségouin au Conservatoire (Les Mureaux – 78)
- Jeudi 1er juin : Théâtre Café de la plage (Paris 11ème)
- Mardi 6 juin : Lagrange (15 rue notre dame des victoires, 2ème)
- Mercredi 7 juin : Bootleg (55 rue de la roquette, 11ème)
- Vendredi 9 juin : délégation de la Polynésie Française (28 Bd St Germain, 5ème)
- Dimanche 11 juin : Kanditator au Théâtre des Feux de La Rampe (2 rue Saulnier, 2ème)

- Mardi 13 juin : départ de Paris CDG à 11h30 – Vol TN7
Arrivée le 13 juin à Papeete à 21h45

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Pêche aux Marquises : "On continue à mettre la charrue avant les bœufs", regrette Temaru

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Pêche aux Marquises :
FAA'A, le 30/05/2017 - Le président du Tavini Huiraatira s'est exprimé ce mardi sur le projet de pêche aux Marquises. Pour Oscar Temaru, la priorité serait de construire un aéroport international sur place, afin de faciliter l'exportation des poissons vers Hawaii ou le Japon. Une idée qui faciliterait les démarches et qui permettrait de développer le secteur primaire dans cet archipel. Et pour la réalisation de cet aéroport international, le Pays aurait les fonds nécessaires, mais encore faut-il prioriser les projets.

"Nous avons un budget d'investissement qui est de l'ordre de 35-36 milliards par an. Donc, il y a les moyens financiers pour pouvoir construire cet aéroport, il suffit juste de revoir les investissements qui ne sont pas indispensables, pour le développement à long terme de notre Pays". Le président du Tavini Huiraatira, Oscar Temaru, s'est exprimé ce mardi matin sur le projet de pêche aux Marquises.

Pour lui, l'ordre des étapes n'est pas respecté. Dans un premier temps, il faudrait construire un aéroport international aux Marquises afin que la "liaison aérienne et maritime avec Hawaii s'impose". "De ce que j'ai lu dans les journaux, c'est un système de pêche traditionnelle que l'on veut mettre en place, avec des bateaux pour aller pêcher, ensuite exporter ce poisson-là avec la compagnie aérienne Air Tahiti, et acheminer cela au Japon. Imaginez ensuite qu'il y ait une grève comme nous le voyons actuellement, eh bien le poisson va pourrir et ça ne sera plus commercial. Tous les jours, il y a plusieurs vols entre Honolulu et Narita ou Honolulu et Tokyo, avec plusieurs compagnies aériennes. Donc, ce sera une possibilité d'exporter ce poisson plus rapidement au Japon. Ensuite à Hawaii, il y a près de 8 millions de touristes par an, dont 95 % de consommateurs de sashimis, de sushis, de poissons frais. Donc, il nous faut nous rapprocher de ce marché, ça c'est l'exportation vers Hawaii", explique Oscar Temaru.

DÉVELOPPER LE TOURISME

Un projet qui pourrait, par la même occasion, développer le tourisme aux Marquises. "C'est sûr que ce ne sera pas un investissement qui sera rentable à court terme, ce sont des investissements qu'il faut voir à moyen ou à long termes. Mais ça sera rentable pour le développement de notre Pays."

Autre secteur qui pourrait être redynamisé, selon le maire de Faa'a, le secteur primaire. "Il y a un millier de terres qui appartiennent au Pays aux Marquises, qui sont en friches. Donc, la possibilité de faire de la transformation également de nos produits, régénérer la cocoteraie aux Marquises, les bananiers, le 'uru. On sait qu'aujourd'hui, la farine de 'uru sans gluten est très recherchée. Il y a la possibilité de faire de la bière avec, des frites, de la purée…"

"On continue à mettre la charrue avant les bœufs", regrette Oscar Temaru. Pour lui, il faut "qu'il y ait une volonté politique au niveau du gouvernement, et peut-être d'autres forces occultes qui veulent que notre Pays soit toujours tributaire sur le plan économique."

Oui, mais pourquoi n'a-t-il pas mis cela en place lorsqu'il était au pouvoir ? "Cela demande beaucoup de temps, j'ai eu le temps de me déplacer aux Marquises avec les parlementaires d'Hawaii, les hommes d'affaires. Nous sommes allés sur place, nous avons rencontré tous les tāvana et tout le monde était intéressé. Mais bon, quelque temps après, on a été renversé et on a connu l'instabilité historique dans notre Pays, en 2004-2014. Voilà aussi les conséquences de l'instabilité politique dans notre Pays", répond Oscar Temaru.

BAISSER LE COÛT DE LA VIE AUX MARQUISES


Le président du Tavini Huiraatira préconise aussi de baisser le coût de la vie afin d'attirer plus de monde aux Marquises.

"Je dirais une autre fiscalité pour les Marquises, et qui pourrait servir d'expérience. C'est-à-dire gagner moins et pouvoir donner du travail pour tout le monde. Diminuer le coût de la vie, et il ne s'agit pas simplement de baisser les salaires, mais le coût de la vie. J'ai des amis qui sont installés en Nouvelle-Zélande ou ailleurs aux États-Unis, qui gagnaient trois fois plus ici à Tahiti. Mais, quand ils ont vu le coût de la vie en Nouvelle-Zélande, et comment l'économie est organisée dans ce pays, le système éducatif… Ils se sont dit : on y va !"



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Législatives : les bureaux de vote fermeront à 20 heures à Bora Bora

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Législatives : les bureaux de vote fermeront à 20 heures à Bora Bora
BORA BORA, le 30/05/2017 - Dans un communiqué, la commune de Bora Bora fait un point sur le déroulement des législatives, qui se tiendront les 3 et 17 juin en Polynésie française. Bora Bora qui sera également la seule commune où les bureaux de vote fermeront à 20 heures.

La commune de Bora Bora rappelle à la population que les législatives auront lieu les 3 juin et 17 juin, en Polynésie française.

Mais à Bora Bora, les bureaux de vote seront ouverts jusqu'à 20 heures.

"Pour les électeurs inscrits dans les districts de Nunue 1, 2 et 3, les bureaux de vote seront à la Mairie de Vaitape. Pour les électeurs inscrits à Faanui, les bureaux de vote seront à l’école de Faanui. Pour les électeurs inscrits à Anau, les bureaux de vote seront à l’école primaire d’Anau", indique un communiqué.

En Polynésie, on compte 236 bureaux de vote qui seront installés dans les 48 communes. Les horaires d'ouverture ont été fixés de 8 heures pour une fermeture à 18 heures, à l’exception des bureaux de vote ci-dessous :

Bureaux de vote qui clôtureront à 19 heures

- Îles du vent : Faa’a, Hitia’a o te Ra, Mahina, Moorea-Maiao, Paea, Papeete, Papara, Pirae, Punaauia, Taiarapu-Est, Taiarapu-Ouest, Teva i Uta.

- Îles Sous-le-Vent : Huahine, Maupiti, Taha’a, Taputapuatea, Tumaraa, Uturoa.

- Australes : Rimatara, Rurutu et Tubuai.

- Marquises : Hiva Oa et Nuku Hiva.


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Un BTS commerce international au lycée La Mennais

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Un BTS commerce international au lycée La Mennais
PAPEETE, le 30 mai 2017 - San Francisco, Santiago du Chili, Sydney, Chine telles sont les destinations que des classes de secondes et de troisièmes ont pu découvrir ces dernières semaines. L’ouverture à l’international se poursuit pour le lycée La Mennais avec une nouvelle formation post-bac proposée pour la rentrée 2017.

L’ouverture du BTS Commerce International à Référentiel Européen vient répondre à la volonté du territoire de compléter sa carte de formations post-bac et s’inscrit dans le contexte économique propre de la Polynésie dont le besoin en personnel qualifié aux techniques de l’import-export est indéniable.

Ce diplôme à bac+2, prisé par les entreprises et reconnu dans 9 pays européens, permet d’obtenir une double compétence : gestion/commerce avec un axe international. Sur le territoire, sa vocation sera donc de former des professionnels polynésiens pour les PME-PMI qui maîtrisent à la fois les langues, les techniques du commerce international et l’économie.

LE PROGRAMME
Culture générale (3h), anglais (3h) et espagnol (3h), environnement économique et juridique (6h), études et veilles de marchés étrangers (6h), informatique commerciale (3h), vente à l’export dont négociation vente en langue vivante (6h), aide à la mobilité -recherche de stage (2h) et en 2ème année gestion des opérations d’import-export (7h).

Deux stages en entreprises (12 semaines au total) font partie intégrante de la formation dont l’un dans une entreprise implantée à l’étranger. A ce titre, des aides nationales pourront être sollicitées pour financer le déplacement.

POUR QUI ?
Tous les titulaires du baccalauréat peuvent accéder au BTS commerce international : les bacs généraux, technologiques et professionnels. Un bon niveau en anglais est attendu. Les futurs bacheliers intéressés doivent être dotés d’un esprit ouvert et curieux, avoir un goût pour les langues, les chiffres, la communication et le contact humain.

QUE FAIRE APRES UN BTS CI ?
Diverses options sont offertes :
- entrer sur le marché du travail
- continuer à l’université en licence professionnelle (Bac+3) puis master (bac+5)
- intégrer des écoles de commerce,
- passer des concours (Passerelle ou Ecricom Tremplin) à bac+2 pour intégrer une des 15 Ecoles Supérieures de Commerce (ESC, EM Normandie, EDC Paris, Telecom,…)

COMMENT S’INSCRIRE ?
Non répertorié sur le site internet APB (inscriptions post-bac), un dossier de pré-inscription est à retirer au secrétariat du lycée La Mennais. Rempli, il sera accompagné des bulletins trimestriels de la classe de terminale, d’un CV et d’une lettre de motivation.

Les dossiers complétés devront être déposés au secrétariat du Lycée La Mennais avant le 12 Juin.

FORMATIONS ETUDES SUPERIEURES AU LYCEE LA MENNAIS
- Ouverture annuelle : BTS SIO (informatique) , BTS CGO (comptabilité)
- Ouverture par rotation : rentrée 2017 pour BTS COMMERCE INTERNATIONAL / rentrée 2018 pour BTS ASSURANCE et BTS QIABI (Qualité dans les Industries Agro-alimentaires et les Bio-industries).

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Concert de Julien Clerc : "La tournée des 50 ans" passera par Tahiti le 8 septembre

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Concert de Julien Clerc :
PAPEETE, le 30 mai 2017 - À l'occasion de sa tournée événement, qui célèbre cinquante années de succès ininterrompus, le chanteur français assurera un concert en formule deux pianos le 8 septembre, place To'ata. À 69 ans, ce sera la première fois que Julien Clerc se produira devant le public polynésien.


SA Productions et Radio 1, en accord avec Gilbert Coullier Productions, ont convié Julien Clerc, qui se produira pour la première fois devant le public polynésien, le 8 septembre. Considéré comme l'un des chefs de file de la chanson française, l'artiste a touché des millions de fans avec ses nombreux albums et concerts. Son répertoire remarquable, riche en titres aux thèmes universels, contribue à sa notoriété depuis un demi-siècle ! De "Ma préférence" à "Utile", en passant par "Ce n’est rien", ou encore "Mélissa", ses tubes sont connus de tous et traversent les générations.

Dans le cadre de sa "Tournée des cinquante ans", qui célèbre autant d'années de succès ininterrompus, il offrira un grand concert place To'ata, dont l'enceinte a été spécialement aménagée pour l'événement. À 69 ans, le chanteur et compositeur aux cinq disques d’or sera accompagné par deux pianos et interprétera ses plus belles musiques.



Une carrière remarquable
Concert de Julien Clerc :
Né le 4 octobre 1947, Paul-Alain Leclerc, de son vrai nom, entame après le bac un cursus d'anglais qu'il suit sans conviction. Il a 20 ans lorsqu'il fait une rencontre décisive avec Étienne Roda-Gil qui devient son principal parolier. L'écriture nouvelle de Roda-Gil, empreinte de nostalgie et d'hermétisme militant, associée à la voix haut perchée et chargée de vibrato de Paul-Alain, ainsi que son sens de la mélodie, vont faire leur succès. Fin 1968, Julien Clerc part en tournée avec Adamo, puis monte, l'année suivante, sur la scène de l'Olympia en première partie de Gilbert Bécaud. Son triomphe lui vaut le premier rôle dans la comédie musicale "Hair" en 1970. Très productif, il sort cinq albums entre 1971 et 1976, et enregistre déjà son 12e opus en 1982, incluant "Femmes, je vous aime" et "Lili voulait aller danser".

Bientôt, il change son image avec le tube "Cœur de rocker" et sa stature explose. Pour ses 40 ans de carrière, en 2009, il innove en retransmettant son concert au Casino de Paris en direct et en trois dimensions dans plusieurs salles de cinéma. Depuis, il a collaboré avec les plus grands chanteurs et donné des concerts accompagné d'un orchestre symphonique, avant de se produire en acoustique à deux pianos.

En septembre, c'est à Tahiti qu'il vous donne rendez-vous, à l'aune de ses 70 ans.

Infos pratiques
Concert de Julien Clerc :
Vendredi 8 septembre, à 19h30
Place To'ata

Tarifs :
. Tribunes
Sièges BRONZE (tribunes les plus éloignés de la scène) : 4 500 Fcfp
Sièges SILVER (milieu de tribune latérale et en haut au centre de la tribune de face) : 5 500 Fcfp
Sièges GOLD (tribunes les plus proches, face à la scène) : 6 500 Fcfp

. Fosse : sièges au sol
Chaises standard (rangées K à Z) : 6 500 Fcfp
Chaises VIP (dix premières rangées de A à J) : 10 000 Fcfp

Billets en vente à Carrefour Punaauia, Faa'a & Arue, Radio 1 et en ligne sur www.ticket-pacific.pf

Infos : reservation@tahiti-pacific.pf

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Paea : une pétition pour mettre fin aux nuisances

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Paea : une pétition pour mettre fin aux nuisances
PAEA, le 30 mai 2017 - Les habitants de Vaitupa, à Paea, viennent de signer une pétition pour que le propriétaire d'un terrain vague du quartier respecte le plan général d'aménagement de la commune. La mairie va déposer une plainte devant le tribunal administratif.

Un conflit gangrène le quartier de Vaitupa, à Paea, depuis des années. Les riverains se plaignent des agissements du propriétaire d'un terrain vague situé entre deux servitudes familiales. Leur colère est montée d'un cran récemment. Leur tranquillité est troublée par le va-et-vient des machines et conteneurs sur un terrain vague depuis plusieurs jours. "Le bruit est insupportable et commence tôt le matin", témoigne Noa, un habitant. Depuis plusieurs semaines, la verdure du terrain est cachée par des tas de ferraille et de larges containers. "Je ne sais pas ce qu'il y a dedans, mais ce n'est pas beau à voir et je pense que ce n'est pas bon pour l'environnement."

Noa tient dans une pétition dans ses mains. En quelques lignes, son grief et celui des autres habitants du quartier de Vaitupa y est expliqué. "Nous avons marre, tous, d'être là et de subir ça… Nous ne sommes pas une poubelle ! Le propriétaire du terrain fait n'importe quoi et nous en subissons les conséquences !", ajoute-t-il.

En face de sa maison, de l'autre côté d'une clôture qui dépasse les deux mètres, se trouve le terrain vague. Il appartient à un entrepreneur du fenua. Outre les conteneurs et la ferraille, les habitants sont en colère pour un autre motif. "Depuis qu'il a remblayé son terrain en 2002, nous sommes inondés dès qu'il y a des pluies", vitupère une mère de famille. Au pied de sa maison, une flaque géante s'est formée suite aux pluies de lundi dernier. "Là, encore, ça va. Mais pendant la saison des pluies, c'était compliqué. Ma grand-mère qui habitait juste à côté, a passé des semaines dans la boue, ce n'est pas normal !"

UNE ACTION EN RÉFÉRÉ
Paea : une pétition pour mettre fin aux nuisances
Dans la pétition, les habitants demandent au maire de la commune, Jacquie Graffe, d'agir. Ils souhaitent que le plan général d'aménagement (PGA) soit respecté. C'est-à-dire que le dépôt de ferraille et de conteneurs soit interdit et que la clôture, qui dépasse 1,80 mètre, soit retirée.

"Malheureusement, apparemment, il n'est plus possible d'agir contre le remblais du terrain car nous avons dépassé les délais légaux pour attaquer. Mais il faut que le PGA de la commune soit respecté !", reprend Noa.
Les habitants, excédés, ont tenté d'interpeller les pouvoirs publics depuis plusieurs années sur ce problème.

Hasard du calendrier ou pas, la mairie a décidé de se saisir du problème après le reportage de TNTV, diffusé la semaine dernière.i[ "Depuis que la télévision [TNTV, NDLR] est venue filmer, j'ai décidé de mettre cette affaire au tribunal. Nous allons intenter une action en référé pour que le propriétaire du terrain retire la ferraille et les conteneurs. Mais en ce qui concerne le remblai, c'est une affaire qui date, nous n'allons pas revenir dessus",]i confirme le tāvana.

La pétition, signée par 49 personnes, a été déposée en fin d'après-midi à la mairie de Paea. C'est une petite victoire pour les riverains que la mairie décide d'une action en justice. "C'est en bonne voie je crois", se félicite Noa. "Le maire a aussi indiqué qu'il allait organiser une réunion, ce jeudi à 17 heures devant la quincaillerie près de notre servitude, pour tous les habitants." Bientôt la fin du conflit ?

"Je suis chez moi, je reste chez moi et je rentrerai chez moi"
Le propriétaire du terrain, joint par téléphone, s'est exprimé au sujet de son terrain.

"Je n'ai rien à dire là-dessus. Apparemment, il y a un journal qui a tout dit, eh bien, s'il a tout dit, je ne vois pas ce que je peux dire de plus. J'ai des réunions, tout simplement, donc on va voir… Si c'est pour faire la genèse du terrain, je ne le ferai pas par téléphone. Je ne sais même pas ce que reprochent les habitants du quartier. Je suis chez moi, je reste chez moi et je rentrerai chez moi. C'est tout. Le reste, on verra bien ! Je ne suis jamais là-bas, je ne suis au courant de rien. J'ai des gens qui y travaillent et puis voilà, c'est tout. Quand on travaille, souvent, on fait du bruit…"

Paea : une pétition pour mettre fin aux nuisances

Paea : une pétition pour mettre fin aux nuisances


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Leur fils était mort de la tuberculose, les parents condamnés pour "privation de soins"

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Leur fils était mort de la tuberculose, les parents condamnés pour
PAPEETE, le 30 mai 2017 - Un couple a écopé de 6 mois de prison avec sursis, ce mardi au tribunal correctionnel, pour "privation de soins sur mineur au point de compromettre sa santé". Les parents auraient trop attendu avant de faire hospitaliser leur fils de 14 ans, dans un état critique et pourtant suivi de longue date pour sa maladie.


La tuberculose reste une maladie récurrente en Polynésie française. Une cinquantaine de cas sont déclarés chaque année. Mais si la maladie se soigne quand elle est diagnostiquée à temps, et correctement traitée, il lui arrive encore de tuer quand la prise en charge est déficiente. Une famille de Mahina avait été confrontée à ce drame en août 2010, avec la mort d'un adolescent de 14 ans, conduit aux urgences par ses parents alors que la maladie avait atteint un stade irréversible.

Son état de maigreur, sa toux récurrente, ses difficultés respiratoires et le sang dans ses crachats pendant le mois précédent le décès de leur fils n'avaient semble-t-il pas alerté le couple qui avait privilégié, selon l'enquête, les prières et la médecine traditionnelle à l'hospitalisation. Pour cette négligence, ils ont été reconnus coupables de "privation de soins sur mineur au point de compromettre son état de santé" et condamnés, ce mardi par le tribunal correctionnel, à 6 mois de prison avec sursis.

"On accable les parents"

Tuberculose oblige, leur fils était pourtant suivi de longue date par différents services de santé. Un ancien directeur du bureau de veille sanitaire, deux docteurs, un radiologue et des médecins du centre de consultation et d'hygiène scolaire avaient d'ailleurs été convoqués par la justice dans ce dossier, au stade de l'enquête en responsabilités.

"Ce sont les grands absents de ce procès", n'ont pas manqué de rappeler les avocats du couple à l'audience, pointant du doigt pour la défense de leurs clients, "des gens de condition très modeste", le manque de dialogue avec la famille du malade et les errements de ces professionnels de santé qui ont tous suivi à un moment ou à un autre le cas de leur garçon.

Une radio des poumons prescrite par l'infirmerie scolaire ne lui était jamais revenue pour analyse sans que le docteur prescripteur ne s'en inquiète, deux médecins étaient passés à côté du diagnostic des mois plus tard alors que la famille était pourtant connue pour abriter plusieurs cas de tuberculose en son sein. Entre autre. Le propre frère de la victime, lui, en avait réchappé.

"Il faut un coupable car on juge insupportable aujourd'hui que l'on puisse mourir de la tuberculose, alors on écarte le monde médical et on accable les parents", s'est offusquée l'avocate de la maman. "On lui reproche aujourd'hui de ne pas avoir décelé ce que deux médecins n'ont pas su voir. Il y a peut-être une responsabilité collective, mais pas de culpabilité de ces deux-là".

Les avocats du couple ont d'ailleurs plaidé la relaxe, estimant qu'il n'y avait jamais eu de volonté des parents de priver leur enfant des soins de la médecine classique. Pour leur défense, il a aussi été rappelé que leur fils lui-même, fatigué de précédents traitements et protocoles médicaux lourds pour guérir d'une première infection, mettait une certaine mauvaise volonté à fréquenter les cabinets médicaux.

Avec vingt cas pour 100 000 habitants, l'incidence de la tuberculose reste élevée sur le territoire, à un niveau deux fois et demi plus élevé qu'en métropole, par exemple.

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15 ans de prison pour avoir battu à mort sa jeune compagne de 21 ans

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15 ans de prison pour avoir battu à mort sa jeune compagne de 21 ans
PAPEETE, le 30 mai 2017 - La deuxième session de la cour d’assises s'est ouverte ce mardi matin sur un douloureux dossier de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. L’accusé avait si violemment battu sa conjointe que la jeune femme avait perdu la vie des suites de ses blessures, une cinquantaine de lésions traumatiques en tout. L'avocat général avait requis 20 ans de prison, la peine maximale. Les jurés l'ont finalement condamné à 15 ans de détention.


Vingt ans. C’était la peine maximale encourue. Et c’est ce qu'a requis l'avocat général contre Tamatea B., ce mardi en fin d'après-midi, au regard des faits d’une extrême violence qui ont coûté la vie à une jeune mère de famille de 21 ans le 26 juin 2015. Après plusieurs heures de délibérations, les jurés se sont montrés un peu moins sévères mais ont finalement condamné l'accusé à 15 ans de prison.

Ce jour-là, à Raiatea, les gendarmes sont appelés suite à la découverte d’un cadavre. Lorsqu’ils arrivent sur place, les policiers municipaux ainsi que les pompiers sont déjà présents. Malgré les tentatives de réanimation, la victime décède. Les forces de l’ordre interpellent alors un individu qui court dans les bois et qui n’est autre que Tamatea B., le concubin de la malheureuse. Cette dernière porte de nombreuses traces de coups ainsi que de multiples hématomes sur le corps et sur le visage. L’audience de ce jour a permis de mettre en lumière le scénario de cette funeste nuit.

Un déferlement de coups

Il semble donc que l’accusé, qui vivait avec la jeune femme depuis un an, a tout d’abord entamé sa journée en s’alcoolisant fortement au komo. Vers 18 heures, alors qu’il est toujours en train de boire avec sa compagne chez un voisin, une dispute éclate entre le couple. Tamatea qui, tout comme sa compagne, est extrêmement ivre, commence à lui asséner des gifles au visage. Leur hôte, inquiet de voir la situation dégénérer, leur demande de partir. La victime refuse. L’accusé la prend alors de force sur son épaule et quitte le domicile de son voisin.

Sur le chemin, un témoin expliquera avoir aperçu la jeune femme nue, gisant au fond d’un caniveau dans un état avancé d’ébriété. Son compagnon était alors "assis à côté d’elle", "en train de la regarder". Le témoin, choqué de cette situation, ordonne à Tamatea de ramener la jeune femme "au sec, à l’abri". L’accusé finit par obtempérer. Il explique alors l’avoir ramenée dans la cabane de 6 mètres carrés qui leur tenait lieu d’habitation. La victime aurait tenté de repartir. C’est alors qu’il l’aurait traînée à terre sur plusieurs mètres avant de la frapper violemment à de nombreuses reprises.

Des témoignages de voisins disent avoir entendu comme des bruits de "coups sur des tôles". L’accusé qui a enfin indiqué que la jeune femme s’était endormie, qu’à son réveil elle avait "froid", se plaignait de douleurs, mais qu’ils avaient tout de même eu un rapport sexuel. Rapport dont le consentement mutuel sera largement remis en cause par l’audition du médecin légiste. L’autopsie déterminera que la jeune femme décédera des suites de ses nombreuses blessures, une cinquantaine de lésions sur tout le corps.

Un accusé absent de son procès

Bien qu’il ait reconnu les faits lors de l’instruction, Tamatea B. a, aujourd’hui, tenté de les minimiser, expliquant qu’il n’avait porté qu’une "dizaine de coups". L’homme s’est présenté prostré au tribunal, se contredisant, répondant difficilement aux questions posées par la présidente, il a semblé absent de son procès, mettant sa léthargie sur le compte de son traitement médicamenteux en prison.

Constamment assis la tête entre les mains, il n’a émis aucun regret. L’étude de sa personnalité a révélé qu’après une enfance plutôt calme au sein d’une famille nombreuse, il avait entamé des études de maçonnerie qu’il n’avait pas terminées car il n’était "pas bon à l’école". Il a ensuite travaillé quelques années avant de se consacrer à la culture du pakalolo qu’il consommait mais revendait également. Son casier judiciaire, qui comporte dix condamnations, indique que l’homme avait sombré dans la délinquance et n’avait aucun projet de vie. Les experts ont souligné un quotient intellectuel "à la limite de la norme", "un raisonnement laborieux", une personnalité socialement "mal intégrée" pour laquelle "la violence sert de lien avec les autres".

Une jeune femme "ouverte" qui "aimait la danse"

Le couple, sans emploi, vivait sur un terrain familial dans des conditions très précaires puisqu’il n’avait ni l’eau, ni l’électricité. Les parents de l’accusé subvenaient à leurs besoins vitaux en leur apportant de la nourriture chaque mois. Contexte difficile donc pour la jeune victime qui avait sombré dans l’alcool suite à l’incarcération de son premier conjoint avec lequel elle avait eu une petite fille. La sœur de la victime, qui s’est présentée à la barre pour parler d'elle, a évoqué une jeune femme "ouverte", qui "aimait la danse" mais qui avait "un problème avec l’alcool". Il semble que l’accusé la frappait régulièrement puisque plusieurs témoins ont expliqué l’avoir vue portant des traces physiques de ces violences.

Des traces de violences sur lesquelles le médecin légiste est longuement revenu hier. La lecture de son rapport a été un moment particulièrement difficile pour les jurés tant la jeune femme a été massacrée le jour du drame. Traumatisme crânien, œdème cérébral, côtes fracturées, lésions vaginales, multiples hématomes : la victime a agonisé durant de nombreuses heures avant de décéder. Une "torture" selon son avocate pour qui "son corps n’était plus que souffrances".

L’avocat général, reprenant le terme de "torture", a évoqué des faits de "sauvagerie", rappelant le "risque de récidive non négligeable" qui avait été préalablement évoqué par l’expert psychiatre. Il a requis la peine maximale de 20 ans encourue par de Tamatea B., qui n’a manifesté aucune réaction. Après plusieurs heures de délibérations, les jurés se sont montrés un peu moins sévères mais ont finalement condamné l'accusé à 15 ans de prison.

La jeune fille de la victime, qui était représentée au tribunal, a depuis été confiée à sa famille maternelle.

15 ans de prison pour avoir battu à mort sa jeune compagne de 21 ans

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