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Newrest, aéroport et aérodromes : les préavis de grève s'enchaînent

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Newrest, aéroport et aérodromes : les préavis de grève s'enchaînent
PAPEETE, le 10 mai 2017. Après un préavis de grève déposé à Newrest le 5 mai dernier et une grève qui sera effective ce mercredi soir, si aucun accord n'est trouvé, ce sont les pompiers d'Aéroport de Tahiti et des aérodromes des îles qui ont déposé un préavis de grève mardi.

A Aéroport de Tahiti, c'est O Oe to oe Rima qui a déposé un préavis de grève. Dans les îles, c'est la CSTP-FO.
Les pompiers de ADT et ceux des aérodromes des îles (hormis Raiatea, Rangiroa et Bora Bora) n'ont pas le même statut puisque les pompiers des aérodromes gérés par le Pays sont des fonctionnaires territoriaux tandis que les pompiers de ADT sont des salariés du privé. Les représentants des deux syndicats n'ont pas souhaité communiquer ce mercredi sur leurs revendications.

Une première réunion est prévue ce jeudi entre la direction d'Aéroport de Tahiti et les représentants de O Oe to oe rima. "L'essentiel des revendications porte sur leurs rémunérations et l'accord d'entreprise qui a été réalisé entre 2011 et 2014. Les pompiers souhaiteraient un accord spécifique pour leur métier", explique Eric Dumas, directeur général EDT. "On fera tout pour éviter d'aller à la grève".

Si aucun accord n'est trouvé, la grève sera effective lundi matin. ADT se prépare à trouver un plan B dans ce cas. Une réunion est prévue ce mercredi après-midi au haut-commissariat. Des mesures conservatoires pourraient ainsi être mises en place pour assurer la desserte.

Ce préavis de grève intervient à ADT dans un contexte particulier puisque la concession de la gestion de l'aéroport et des aérodromes de Tahiti-Faa'a, Raiatea, Rangiroa et Bora Bora doit être remise en jeu au cours des prochaines semaines.

Fin mars, la cour administrative d'appel de Paris a en effet annulé la concession de 2010 qui attribuait l'exploitation de l'aéroport de Faa'a à la société Aéroport de Tahiti (ADT) pour 30 ans. Sans appel d'offres ni publication du marché, la procédure administrative n'a pas été respectée et la concession sera remise en jeu cette année.

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Ta’iri Pa’umotu : 1er prix pour Tamariki Taenga

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Ta’iri Pa’umotu : 1er prix pour Tamariki Taenga
PAPEETE, le 10 mai 2017. La deuxième édition du concours de Ta’iri Pa’umotu était organisée vendredi dernier. La soirée a réuni sept groupes.

Les cinq membres du jury ont décerné les prix suivants :
- Le 1er prix a été remporté une nouvelle fois par les Tamariki Taenga qui remportent un chèque de 200 000 Fcfp et un ‘ukulele offert par Magic City.
- Le 2e prix a été gagné par les Tamarii Ravahere qui remportent un chèque de 150 000 Fcfp et un ‘ukulele offert par Magic City.
- Le 3e prix a été attribué au groupe Na tama a Maruia qui remporte un chèque de 100 000 Fcfp.
- Le prix spécial à la discrétion du jury a été attribué au musicien du groupe Tamariki Taenga, Kévin Noho qui remporte la somme de 50 000 Fcfp.
- Enfin le dernier prix spécial dédié à la jeunesse d’une valeur de 50 000 Fcfp n’a malheuresement pas été attribué cette année.

Ta’iri Pa’umotu : 1er prix pour Tamariki Taenga

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Le Dom Juan de Molière monte sur scène avec des clowns

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Le Dom Juan de Molière monte sur scène avec des clowns
PAPEETE, le 10 mai 2017 - Proposer une version burlesque et décalée du Dom Juan de Molière, telle est, en résumé, la nouvelle offre de la Compagnie Caméléon. Sur scène, Dom Juan avec des clowns, "ces "‘gesticulateurs’ géniaux", ces "grands enfants désarmants d'humanité". Dans les tribunes, les spectateurs se délectent, interpelés par les acteurs qui ne manquent pas une occasion de tisser des liens avec leur public.

La compagnie Caméléon a invité la compagnie Miranda et son spectacle Dom Juan et les clowns sur la scène du Petit théâtre de la Maison de la culture. Ils sont sept à assurer les représentations. Six clowns gravitent autour de Dom Juan, ce libertin qui vit dans le plaisir et la jouissance du présent, qui s’oppose aux contraintes et aux règles sociales, morales et religieuses, ignorant l’autre.

Les clowns qui interprètent tour à tout Sganarelle, Done Elvire, Mathurine et le pauvre, Charlotte et le Spectre, Don Louis et Don Carlos, Pierrot et Don Alonse mettent en lumière le personnage principal et ses travers, simplement mais férocement.

À en croire la compagnie Miranda, les clowns sont des "’gesticulateurs’ géniaux", des "grands enfants désarmants d'humanité". Ils "mettent des accents d’émotion sur le texte". Ce sont eux qui traversent sans peine le 4ème mur pour interagir avec le public.

Au théâtre, le 4ème mur consiste en un mur invisible qui sépare la scène du public et qui, la plupart du temps, reste opaque. Avec la compagnie Miranda, il est à peine plus épais qu’une feuille de papier. Tout est prétexte à une improvisation mesurée. "On est à l’affût du moindre bruit, éternuement, rire, téléphone portable…" disent les clowns. Ce qui n’est pas pour déplaire aux spectateurs car les représentations sont toutes uniques.

Le texte de Dom Juan et les clowns est d’origine, en dehors d’un certain nombre de coupes. Des thèmes, chers à Molière (la médecine par exemple), ont été supprimés. Ils ne trouvaient pas d’échos. Ont été retiré aussi les passages pour lesquels le spectateur du XXIème siècle n’a pas les clés de compréhension et/ou plus contexte pour les saisir. "À l’époque de Molière qu’un aristocrate demande à un bourgeois de venir s’assoir à côté de lui c’était toute une affaire, aujourd’hui il n’y a plus rien de remarquable", précise Thierry Surace, alias Dom Juan. C’est la mise en scène qui donne du corps à l’œuvre écrite au XVIIème siècle.

La mise en scène est signée Mario Gonzalez et Irina Brook. Ou, pour être plus précis, la pièce est de Mario Gonzalez suivi d’Irina Brook, chacun ayant apporté sa touche successivement.

Mario Gonzalez est un metteur en scène qui est resté plus de huit ans au Théâtre du soleil d’Ariane Mouchkine. Il est entré en contact avec la compagnie Miranda en 2014 avec cette offre : monter Dom Juan. Réponse étonnée des acteurs se rappelle Thierry Surace. "Oui, mais cela sera un Dom Juan avec des clowns."

L’acteur poursuit : "Mario Gonzalez a su nous expliquer, et nous convaincre." La compagnie a monté la pièce. On a fait une lecture et puis, les membres intéressés se sont présentés. Les acteurs retenus sont allés à la rencontre de leur clown puis le spectacle est partie sur les routes. Séduisant au passage public et critiques.

À l’issue d’une représentation Irina Brook actrice et metteuse en scène franco-britannique de théâtre et d’opéra s’est présentée avec l’envie de remonter le spectacle à sa manière. "Et elle est allée jusqu’au bout. Elle a tenu parole. Nous avons retravaillé la pièce avec elle", rapporte Thierry Surace. C’est cette version qui est proposée au Petit théâtre de la Maison de la culture. À découvrir dès le 12 mai.

Le Dom Juan de Molière monte sur scène avec des clowns
Pratique

Représentation du 12 au 28 mai au Petit théâtre de la Maison de la culture
Les vendredis et samedis à 19h30, les dimanches à 17 heures
Représentations scolaires les 11, 18 et 22 mai à 13 heures
Spectacle à partir de 10 ans, garderie possible lors des représentations pour les enfants dès 1 an. Contactez la compagnie Caméléon cameleon@mail.pf
Renseignements sur le site la compagnie Caméléon
Facebook : la Compagnie du Caméléon Tahiti
Tél. : 87 28 01 29


Le Dom Juan de Molière monte sur scène avec des clowns

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Squash – World Master Games : Tahiti, championne du monde par équipe

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Squash – World Master Games : Tahiti, championne du monde par équipe
Lors de la 9e édition des World Masters Games qui se sont déroulés à Auckland fin avril, une délégation polynésienne concourait en squash. En simple, Beatrice Villa et Philippe Rougier ont ramené respectivement de belles médailles d’argent et de bronze au Fenua. Hervé Roignant et Rebecca Morelle obtiennent la médaille d’or de leur catégorie par équipe.
 
Tahiti est ainsi sacrée championne du monde par équipe de squash aux World Masters Games. Pour rappel, c’est une compétition réunissant les meilleurs athlètes mondiaux âgés de plus de 35 ans. TM / Sport Tahiti

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Wind Surf : Mathilde Zampieri et Moeata Boosie dans le top 20 mondial

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Wind Surf : Mathilde Zampieri et Moeata Boosie dans le top 20 mondial
La première étape du circuit mondial PWA World Cup vient de s’achever en Corée. C’est la première fois, que deux windsurfeuses polynésiennes s’engagent dans une compétition de ce niveau pour se mesurer à l’élite mondiale de la discipline. Le bilan est plus que positif avec un classement dans le top 20 mondial pour les deux filles.
 
Moeata BOOSIE et Mathilde ZAMPIERI se classent respectivement à la 17e et 18e place de cette première étape de la World Cup, dans des conditions très difficiles avec un vent irrégulier (entre 7 et 25 nœuds). Par ailleurs, seules les féminines ont réussi, au bout du 6e et dernier jour de compétition, à terminer leur finale. Celle des hommes a été annulée.
 
Et c’est la championne du monde en titre, Sarah-Quita Offringa qui fini première et garde donc son titre de championne du monde de slalom. Elle est suivie de la Turque Léna Erdil et de la française Marion Mortefon.
 
Étant la plus jeune de la compétition, Mathilde est très heureuse de ce résultat. « Mon objectif était d’intégrer le top 20 mondial, et il est atteint ! Là-bas, j’ai même été surnommée The WorldCup baby ! (rires) »
 
Maintenant, direction le Japon pour la deuxième étape du World Tour qui débutera le 11 mai, en espérant que nos championnes puissent garder, voire même améliorer leur classement mondial. TM / Sport Tahiti

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Golf – Classic Central Tahiti Infos : Marama Vahirua et Vaea Nauta au top

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La 2e compétition de golf la plus importante de l’année, après l’open international, s’est déroulée ce week end à Papara, au golf d’Atimaono. Le président du club organisateur s’est montré satisfait de la participation. La star du foot Marama Vahirua et la jeune golfeuse Vaea Nauta se sont illustrés en terminant à la première place du classement de la catégorie reine.
Golf – Classic Central Tahiti Infos : Marama Vahirua et Vaea Nauta au top
Les aficionados de golf se sont retrouvés à Papara lors de ce long week wend afin de participer à la 2e édition du Classic Central Tahiti Infos, la 2e compétition la plus importante du calendrier, selon Jean Pierre Lormeau, vice-président de la fédération tahitienne de golf. Environ 130 joueurs et joueuses ont participé à la compétition qui s’est déroulée dans le cadre somptueux du domaine d’Atimaono.
 
L’ancien footballeur professionnel Marama Vahirua s’est illustré en remportant la catégorie reine, il termine 1er du classement net des joueurs de 1e série, devant Jim Cholet et Tamihau Bougues. Chez les joueurs de 2e série, c’est Joël Grolleau qui s’impose devant Christian Talagrand et Nicolas Rude. Du côté des femmes, c’est la joueuse de 23 ans Vaea Nauta qui s’impose devant Moana Coutrot et Yvonne Wimer.
 
Le classement net tient compte d’un index lié au niveau du joueur. Dans le classement brut, on retrouve en première position Félix Hitiura, suivi de Jim Cholet et Tamihau Bougues. Chez les femmes, on retrouve au classement brut Vaea Nauta, Flavia Reid-Amaru et Véronique Chang. SB

Golf – Classic Central Tahiti Infos : Marama Vahirua et Vaea Nauta au top
Parole à Jean Pierre Lormeau
 
Satisfaits de cette 2e édition ?
 
« Nous avons eu plus de 130 compétiteurs au total, nous sommes donc satisfaits. La météo a été avec nous, ce qui a été appréciable. C’est une bonne préparation pour nos joueurs avant l’Open International qui se déroulera cette année à Moorea. On essaie chaque année de s’améliorer et de proposer des choses nouvelles. Il y avait des points de ravitaillement tout au long du parcours. »
 
Le golf se développe bien à Tahiti ?
 
« On a moins de golfeurs qu’auparavant, nous manquons cruellement de « practices » plus proche de la ville depuis que ceux de deux hôtels de Punaauia ont fermé. Le golf est loin, ce n’est donc pas évident de faire venir les gens. Mais nous sommes confiants en nos atouts, ceux qui viennent, souvent pour la journée, ne le regrettent pas, le site est magnifique et permet aux gens de passer une excellente journée. »
 
Des joueurs de qualité étaient présents ?
 
« Tout à fait, je citerai nos trois jeunes Ari Demaeyer, Maggy Dury et Flavia Reid-Amaru qui vont partir pour les championnats de France et qui sont nos meilleurs espoirs. La relève est là, je crois qu’il y a une soixantaine de joueurs inscrits à l’école de golf. C’est un peu le réservoir de nos futurs champions. »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Je remercie tous nos sponsors, notamment Air Tahiti Nui, Vaimato, bien sûr Tahiti Infos, le Fare du collectionneur, Edt Engie, Fenua TV, Hine et bien d’autres pour tous les lots offerts. Je remercie également tous les joueurs qui ont participé et tous les membres de l’organisation. »

Golf – Classic Central Tahiti Infos : Marama Vahirua et Vaea Nauta au top

Golf – Classic Central Tahiti Infos : Marama Vahirua et Vaea Nauta au top

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Deux administrateurs de l'Assemblée nationale en mission au fenua

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Deux administrateurs de l'Assemblée nationale en mission au fenua
PAPEETE, 10 mai 2017 - L’assemblée de la Polynésie française accueille jusqu’au 18 mai deux administrateurs de l’Assemblée nationale dans le cadre, notamment, de la mise en place au sein de l'institution d'une Commission d’évaluation des politiques publiques.

Lors de cette mission d’observation et de formation de neuf jours, Rémi Shenberg, le directeur des services législatifs, et Philippe Lamy, le chef de la division du secrétariat du Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques de l’Assemblée nationale, s’intéresseront également à l’organisation du travail parlementaire à Tarahoi et au fonctionnement des services de la 3e institution polynésienne, dans un souci de modernisation et de perfectionnement. Ils réalisent ce déplacement dans le cadre d’une convention de partenariat signée en 2012 entre le président de l’Assemblée nationale et Jacqui Drollet, alors président de l’assemblée de la Polynésie française.

Des réunions de travail avec les élus, des entretiens, des séances de formation du personnel de l’assemblée sont programmés au cours de cette mission, jusqu’au 18 mai.

Les deux administrateurs de l’Assemblée nationale doivent également travailler à la mise en œuvre de la Commission d’évaluation des politiques publiques à Tarahoi. Leur déplacement a été convenu à ce titre entre le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartelone, et son homologue au plan territorial, Marcel Tuihani, à Paris en février dernier.

De même que l’Assemblée nationale en 2009, l’assemblée de la Polynésie française a créé en son sein, en décembre 2016, une commission chargée d’apprécier l’efficacité d’une politique publique en comparant ses résultats aux objectifs assignés et aux moyens mis en œuvre, et de suggérer des pistes d’amélioration par voie de recommandations. Celle-ci devrait débuter ses travaux au cours du deuxième semestre.

Pour Marcel Tuihani, il s’agit "d’accompagner l’action du gouvernement" dans le cadre d’une "démarche horizontale" et "non partisane" a complété mercredi Philippe Lamy après avoir souligné que "pour bien légiférer, il faut bien évaluer". "Les textes les plus importants sont adoptés à l’Assemblée de la Polynésie française", rappelle le président de l’institution. "Dans la cadre de la mission de contrôle exercée par l’Assemblée auprès du gouvernement et de son président, notamment, nous disposons de quelques outils. La commission de contrôle budgétaire et financier en fait partie, de même que les commissions d’enquête ou les questions écrites et orales présentées à l’Assemblée. (…) Je vais réunir l’ensemble des membres de cette commission d’évaluation des politiques publiques en profitant de la présence de ces deux administrateurs de l’Assemblée nationale. Nous allons élaborer les thématiques, pour la deuxième partie de l’année, sur lesquelles la commission va devoir travailler".

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Législatives : Iriti, Dubois et Greig officialisent leur candidature

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Législatives : Iriti, Dubois et Greig officialisent leur candidature
PAPEETE, 10 mai 2017 - Les trois candidats investis depuis le 16 avril 2016 par le Tahoera’a Huiraatira pour les élections législatives de juin prochain ont officiellement déposé leur candidature mardi après-midi au Haut-commissariat.

Moana Greig, ancien ministre de l’Education dans le gouvernement Tong Sang, est candidat sur la première circonscription (Anaa, Arue, Arutua, Fakarava, Fangatau, Fatu Hiva, Gambier, Hao, Hikuera, Hiva Oa, Makemo, Manihi, Moorea, Maiao, Napuka, Nuku Hiva, Nukutavake, Papeete, Pirae, Puka Puka, Rangiroa, Reao, Tahuata, Takaroa, Tatakoto, Tureia, Ua Huka et Ua pou). Son suppléant est Ewans Haumani, le maire de Moorea-Maiao. Cette circonscription est actuellement représentée au Palais Bourbon par Maina Sage. La candidate Tapura Huiraatira se présente pour un second mandat cette année.

Teura Iriti est candidate dans la deuxième circonscription (Hitia O Tera, Mahina, Paea, Papara, Raivavae, Rapa, Rimatara, Rurutu, Taiarapu Ouest, Teva I Uta, Tubuai). La présidente du groupe Tahoera'a à l'assemblée de la Polynésie française aura le maire de Tubuai, Fernand Tahiata, pour suppléant. La circonscription est actuellement représentée par Jonas Tahuiatu, seul député orange à l’Assemblée nationale et non candidat à sa réélection.

Enfin, l’avocat Vincent Dubois, gendre de Gaston Flosse, brigue le siège de député de la troisième circonscription de la Polynésie française (Bora Bora, Faa’a, Huahine, Maupiti, Punaauia, Tahaa, Taputapuateta, Tumaraa et Uturuoa), avec Sylviane Terooatea, la mairesse d'Uturoa (Raiatea), pour suppléante. C'est Jean-Paul Tuaiva qui avait été élu député de cette circonscription en 2012. Il ne se représentera pas devant les électeurs cette année.

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Bouissou : "Nous serons là pour aider le président de la République"

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Bouissou :
PAPEETE, le 10 mai 2017. En marge de la conférence de presse après le conseil des ministres, Jean-Christophe Bouissou, porte-parole du gouvernement, a commenté le déplacement du président du Pays en France. Edouard Fritch est à Paris cette semaine pour prendre contact avec le nouveau président de la République. Pour les prochaines législatives, les candidats du parti d'Edouard Fritch courront sous la bannière Tapura. Mais "quelles que soient la physionomie et la configuration de l'assemblée, nous serons là pour aider le gouvernement qui se mettra en place et le président de la République", insiste Jean-Christophe Bouissou. Interview.

Edouard Fritch est à Paris. Y a-t-il une date de rencontre prévue avec l'équipe de Macron ou Emmanuel Macron lui-même ?
"Il n'y a pas de date pour l'instant. Par contre, je sais que des premiers contacts se sont établis. Le président Edouard Fritch y est jusqu'en fin de semaine. Il a d'autres rencontres qui sont en cours. Cette discussion se tiendra. Nous en sommes persuadés puisqu'il y a une volonté commune de part et d'autre de faire une majorité présidentielle tout en reconnaissant la spécificité de la Polynésie. (…) Le président de la République comprend la nécessité pour nous de constituer cette majorité pour permettre la réalisation de son programme."

Les candidats du Tapura Huira'atira se présenteront sous la bannière Tapura.
"Oui, nous allons nous présenter sous l'étiquette Tapura. Je crois que le président a été clair là-dessus. Mais le message important que nous souhaitions faire passer c'est que nous sommes dans le courant des Républicains qui souhaitent qu'il y ait un travail en bonne intelligence, voire même un soutien sur le programme que souhaite mettre en œuvre le président de la République élu. Pour cela, il faut pouvoir en discuter. C'est tout le sens de ce déplacement qui se fera en partie sur Paris.
(…) L'élection présidentielle est terminée. Ce qui est important maintenant c'est de voir ce qui est utile à la France et à la Polynésie française. Nous serons de toute façon dans l'obligation de travailler avec le gouvernement central. L'application des accords de l'Elysée c'est 60 mesures importantes pour la Polynésie, cela nécessite une discussion avec le président de la République.
Il y a aussi un intérêt pour M. Macron d'avoir un soutien au Parlement ou ici. En Polynésie française, très peu de groupes politiques peuvent le lui apporter. Le Tapura s'engage à lui apporter ce soutien amplement nécessaire pour la France et la Polynésie française."

Les candidats Tapura s'ils sont élus siègeront parmi les non-inscrits ou dans le groupe En Marche ?
"(…) Le gouvernement sera constitué par la majorité qui se constituera au niveau de l'Assemblée nationale.
Certains pensent à une majorité issue uniquement des élus de la République en marche mais on ne sait pas comment ce sera demain. Il y aura peut-être une obligation de discuter avec d'autres groupes qui acceptent de porter le même programme. Ce que nous disons nous au Tapura Huira'atira, c'est que quelles que soient la physionomie et la configuration de l'assemblée, nous serons là pour aider le gouvernement qui se mettra en place et le président de la République. C'est important de le dire et de dire très clairement la sensibilité que nous avons aujourd'hui. Nous ne souhaitons pas rentrer dans une démarche de conflit pendant 5 ans avec un président de la République qui serait obligé de mener une cohabitation. Cela n'aurait aucun sens pour les Français."



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Compte rendu du conseil des ministres du 10 mai

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Voici le compte-rendu du conseil des ministres du 10 mai


Conférence annuelle du service public le 23 mai

Devenu rendez-vous annuel des cadres de l’administration, la conférence annuelle du service public est programmée le mardi 23 mai prochain, dans le grand théâtre de la Maison de la culture - Te Fare Tauhiti Nui. Le thème retenu pour l’édition 2017 est la maîtrise des risques dans le service public polynésien.

En effet, le renforcement des dispositifs de contrôles notamment internes dans l’ensemble des entités publiques est une volonté de la Polynésie afin d’améliorer la connaissance et la maîtrise des risques auxquels la collectivité est confrontée.

En considérant l’enjeu du thème retenu, les participants attendus sont les chefs des services et les directeurs d’établissements publics mais également leurs collaborateurs, adjoints, chefs de bureaux ou d’autres unités, chefs de projets.

La dizaine d’intervenants qui se succéderont durant la matinée, dont le président de la chambre des comptes de la Polynésie française, un représentant de l’institut français d’audit et de contrôle internes (IFACI), aborderont les risques, les enjeux et principes de leur maîtrise, les outils qu’il convient de déployer et, des exemples de démarches déjà entreprises dans les services administratifs et les établissements publics polynésiens. Cette conférence sera l’occasion d’échanges, mais aussi de valoriser les agents, leurs bonnes pratiques pour une administration mieux structurée et toujours plus performante.

Ce regroupement permettra également de présenter Te avai’a o te fenua, l’accord pour le développement de la Polynésie française, à tous les cadres des 49 services administratifs et des 23 établissements publics du Pays.

La première conférence du service public s’est déroulée le 26 juin 2012 dans le grand théâtre de la Maison de la culture sur le thème de la performance publique et la deuxième le 7 juin 2016, dans le grand amphithéâtre de l’Université de la Polynésie française, avec pour thème “systèmes d’information et transformation numérique de l’administration.


Projet de loi du Pays sur les formalités par voie électronique

Un projet de loi du Pays portant sur les formalités par voie électronique a été présenté en Conseil des ministres. Depuis le statut de 2004, la Polynésie française est en effet compétente pour édicter la réglementation relative à la dématérialisation du secteur public comme du secteur privé. Cette compétence a été confirmée par un avis du Conseil d’Etat du 27 octobre 2015.

Le projet de loi du Pays porte notamment sur les dispositions encadrant les formalités contractuelles par voie électronique. La présente réforme a ainsi pour objet de venir compléter le dispositif réglementaire existant en précisant les dispositions encadrant les formalités contractuelles par voie électronique.

Le premier article de la loi du Pays vise à modifier l’un des articles du code civil d’ores-et-déjà applicable en Polynésie française afin d’ajouter un dernier alinéa portant sur les modalités dans lesquelles l’exigence de la pluralité d’originaux pour les contrats sous forme électronique est satisfaite.

Le deuxième article de la loi du Pays prévoit notamment des modifications d’articles du code civil relatifs à la conclusion d’un contrat sous forme électronique, ainsi que plusieurs évolutions relatives aux règles applicables pour un écrit électronique.

Le projet de loi du Pays porte aussi sur les dispositions relatives au service de coffre-fort numérique. Il s’agit d’un nouveau service permettant d’archiver, dans un espace sécurisé en ligne, des documents dématérialisés importants. L’intérêt du coffre-fort numérique ne se limite pas à la sauvegarde à distance. Il peut également faire office de « porte-documents » où ranger et classer l’ensemble de ses documents importants. Ce service permet enfin d’accéder à un coffre-fort numérique 24 heures sur 24, partout dans le monde, depuis n’importe quel ordinateur connecté à internet.

En métropole, ce service est encadré par la loi du 7 octobre 2016 pour une République numérique qui n’a pas été rendue applicable à la Polynésie française.



Teva i Uta et Hitia’a O Te Ra : état de calamité naturelle pour les intempéries des 30 et 31 mars

De fortes pluies se sont abattues sur les communes de Hitia’a O Te Ra et Teva I Uta, dans l’archipel des îles de la Société, le jeudi 30 mars 2017 et le vendredi 31 mars 2017. Ce phénomène météorologique exceptionnel a provoqué des crues, des inondations et des dégâts causés aux habitations.
Le Conseil des ministres a donc décidé de constater l’état de calamité naturelle des sinistres occasionnés par ces fortes pluies, à ces dates, sur les communes de Hitia’a O Te Ra et Teva I Uta, dans l’archipel des îles de la Société.



Point sur l’emploi au 4ème trimestre 2016

Le Service de l’Emploi, de la Formation et de l’Insertion professionnelles (SEFI) et l’Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF) réalisent conjointement un tableau de bord trimestriel des besoins en main d’œuvre des entreprises selon l’activité (Primaire, Tertiaire, Commerce, BTP, Industrie et Tous secteurs). Ce document offre un suivi du marché du travail aux différents acteurs impliqués et constitue aussi une aide à la recherche d’emploi.
Dans sa publication du 8 mai relatant les chiffres du quatrième trimestre 2016, l’ISPF observe que le nombre d’employeurs déclarés à la Caisse de prévoyance sociale diminue sur un an, mais les effectifs correspondants, le nombre d’employeurs ayant déposé une offre d’emploi au SEFI et le nombre d’offres déposées sont en hausse. Sur les 663 postes offerts en 2016 (représentant une variation annuelle de + 36,1 % tous secteurs confondus), 82 % concernent le secteur du tertiaire, en particulier l’hébergement et la restauration, ainsi que le commerce. Les postes à pourvoir sont principalement temporaires, malgré la progression de la part des CDI. 41 % des offres d’emploi ont pour lieu de travail la ville de Papeete (- 9 points).
Dans le secteur primaire, les offres d’emploi progressent fortement en glissement annuel, principalement en raison d’une création d’une vingtaine de postes dans l’aquaculture en CDI, exigeant peu ou pas de diplôme, et à pourvoir principalement aux Tuamotu Gambier.
Le nombre d’entreprises ayant recruté dans l’industrie au quatrième trimestre 2016 augmente par rapport à l’année précédente, alors que le nombre d’employeurs déclarés à la CPS diminue. Les offres d’emploi sont des créations de postes en CDI, majoritairement à Tahiti. 90% des postes offerts visent un public ayant au moins le baccalauréat. Sur l’année, le nombre de postes offerts augmente de 29 %, essentiellement provenant des activités manufacturières et plus précisément des activités de fabrication de meubles.
Concernant le secteur du BTP, le nombre d’entreprises progresse au quatrième trimestre, tout comme le nombre de salariés. Sur l’année 2016, les offres dans le secteur de la construction connaissent une croissance de + 163 % avec une hausse importante dans les activités d’installation électrique et de construction de bâtiments résidentiels.
Les offres d’emploi dans le tertiaire augmentent en 2016 (+ 27 %), principalement dans les activités d’hébergement et de support à l’entreprise. Les créations de postes progressent plus vite que les remplacements. Concernant les types de contrats, la part des CDI reste stable à 38 % alors que les emplois pour les patentés progressent.

Dans le commerce, le nombre d’offres d’emploi progresse nettement au dernier trimestre de 2016, esssentiellement réquérant un niveau scolaire compris entre le CAP et Bac +2, à pourvoir principalement sur Papeete et Faaa. Les créations de postes et les CDI doublent en un an.





Attribution d’aides financières pour les entreprises

Dans le cadre de son plan de relance de l’économie, le Pays a instauré deux dispositifs d’aides. Le premier porte sur une aide à l’équipement des petites entreprises (AEPE) afin de les accompagner dans leur projet de création ou de développement d’activité.
Le deuxième instaure une aide pour la revitalisation des commerces de proximité et des restaurants (ACPR) afin de les accompagner dans leur projet d’amélioration de l’attractivité de leurs points de vente ou de restauration en Polynésie française.
Afin d’accompagner dix sociétés sollicitant l’une de ces deux aides, le Conseil des ministres a autorisé l’attribution d’aides financières pour un montant s’élevant à 22 303 000 Fcfp.
Depuis le début de l’année,
- 79 162 590 Fcfp ont été attribués à 61 entreprises au titre de l’AEPE et
- 58 313 500 Fcfp ont été attribués à 41 entreprises au titre de l’ACPR
Soit un montant global de 137 476 090 Fcfp attribués au profit de 102 entreprises.


Projet de délibération portant modification n° 2 du budget général de la Polynésie française

Conformément à l’article 21 de la délibération du 23 novembre 1995 modifiée portant adoption de la réglementation budgétaire, comptable et financière de la Polynésie française et de ses établissements publics, cette délibération modificatrice formalise l’état dressé par l’ordonnateur le 16 janvier dernier, relatif au report sur 2017 des reliquats de crédits de paiement 2016.

En dépenses, le montant des crédits de paiement reportés s’élève à 57,844 milliards Fcfp qui se décomposent en : 19, 552 milliards Fcfp de crédits de paiement hors écritures d'ordre et dette - contre 16,851 milliards Fcfp l'année dernière - 969,6 millions Fcfp au titre de la dette et 37,3 milliards Fcfp au titre des écritures d'ordre.

Les reports significatifs en volume concernent notamment les volets Partenariat avec les collectivités, l'enseignement, les réseaux et équipements structurants et l'urbanisme, l'habitat et le foncier.

En recettes, la couverture de ces reports est assurée par des recettes certaines restant à émettre pour 46,626 milliards Fcfp et un besoin de financement à hauteur de 17,984 milliards Fcfp auxquelles se déduit le solde d'exécution de la section d'investissement reporté pour un montant de 6,766 milliards Fcfp.


Projet de délibération portant modification n° 2 du budget des comptes spéciaux

Conformément à l’article 21 de la délibération du 23 novembre 1995 modifiée portant adoption de la réglementation budgétaire, comptable et financière de la Polynésie française et de ses établissements publics, cette délibération modificatrice formalise l’état dressé par l’ordonnateur le 16 janvier dernier, relatif au report sur 2017 des reliquats de crédits de paiement 2016 pour le compte spécial « Fonds pour le développement du tourisme de croisière » (FDTC).

En dépenses, le report sur l’exercice 2017 du reliquat non consommé des crédits de paiement de 2016 s’élève à 127 218 866 Fcfp. En complément des crédits inscrits au budget primitif, l'enveloppe pour 2017, s’établit donc à 197 218 866 Fcfp.

Elle permet notamment de mener les opérations suivantes : l’aménagement de pôles de débarquement sur Fakarava (70 millions Fcfp), des opérations d’équipements et d’aménagements touristiques divers (51,800 millions Fcfp) et la construction d'un fare manihini à Paopao (5,418 millions Fcfp). La couverture de ces reports de crédits de paiement est assurée par l’excédent d’investissement cumulé à hauteur de 57 518 866 Fcfp et par un prélèvement prioritaire sur l’excédent de fonctionnement pour un montant de 69 700 000 Fcfp.


Séminaire régional sur l’environnement

La Direction de l’environnement organise le séminaire régional « Te Puke Ora No Fakarava », en Polynésie française, du 26 juin au 07 juillet prochains, événement qui réunit les Pays et Etats du Pacifique, les représentants du comité MAB France de l’Unesco, le représentant de l’UICN et les acteurs de la Réserve de biosphère de la commune de Fakarava.

Dans ce cadre, la création d'une régie d'avances temporaire est nécessaire, ce qui permettra notamment de prendre en charge les frais relatifs au transport, aux hébergements et à l'organisation logistique du séminaire.



Retrait de l’arrêté de nomination de la SCP Office d’huissiers de justice Despoir-Buttard

Un arrêté du 11 janvier 2017 a nommé la société civile professionnelle « Office d’huissiers de justice Despoir-Buttard » et les intéréssés, en qualité d’huissiers de justice associés, en actant la démission de Jean-Yves Despoir en qualité de titulaire individuel de l’office d’huissier de justice de Taravao.

Les associés de la SCP « Office d’huissiers de justice Despoir-Buttard » ayant toutefois renoncé à poursuivre les formalités de constitution de ladite société suite à diverses difficultés, il a été procédé, avec leur accord, au retrait de l’arrêté de nomination de la société.




Etat prévisionnel des recettes et des dépenses de l’OPH

Le Conseil des ministres a examiné l’EPRD (Etat prévisionnel des recettes et des dépenses) de l’OPH (Office polynésien de l’habitat). L’EPRD 2017 a été arrêté à la somme de 15,9 milliards Fcfp. Il a été bâti en fonctionnement en tenant compte des évolutions dans l’organisation de l’établissement qui ont été validées en 2015 et 2016 et qui se poursuivront cette année.
Les premières mesures de cette réorganisation passent par le renforcement des activités de l’OPH sur l’ensemble de la Polynésie, notamment en termes de mise en œuvre d’opérations d’habitats dispersé et d’aides en matériaux, ainsi que par le développement d’outils informatiques utiles au fonctionnement de l’établissement.
Ce budget intègre des dotations liées aux intempéries de janvier 2017 qui se traduisent par l’inscription en investissement dans le budget du Pays de deux programmes (en habitat dispersé et en aide en matériaux), ainsi qu’une subvention en fonctionnement qui doit permettre d’apporter prioritairement une aide en matériaux aux sinistrés les plus touchés.
Ce budget prend également en compte deux nouveaux programmes d’aides en matériaux (dans les îles du Vent et sur l’ensemble des autres archipels) et deux nouveaux programmes d’habitat dispersé (dans les îles du Vent et sur l’ensemble des autres archipels) pour un montant total de plus de 7 milliards Fcfp. La section Investissement intègre, par ailleurs, des opérations nouvelles inscrites au budget 2017 du Pays.


La pratique de la conduite accompagnée accessible à 15 ans

Le Conseil des ministres a adopté une modification du code de la route polynésien permettant aux jeunes, dès 15 ans, de pratiquer la « conduite accompagnée » (ou apprentissage anticipé de la conduite), au lieu de 16 ans auparavant.
Pour mémoire, ce type de formation existe depuis 2009 en Polynésie française et permet un apprentissage progressif de la conduite. Après 20 heures de conduite en auto-école et l’obtention de l’épreuve du « code », l’élève doit effectuer une distance minimum de 3 000 kilomètres auprès d’un accompagnateur, généralement un de ses parents. Il dispose ensuite d’un an à compter de son dix-huitième anniversaire pour passer l’épreuve pratique du permis de conduire, avant de pouvoir prendre le volant seul.
L’abaissement de l’âge d’accès à cette formation permettra d’allonger le temps d’apprentissage et laissera trois ans, au lieu de deux, pour effectuer les 3 000 kilomètres de conduite (soit une moyenne de 19 km par semaine sur 3 ans au lieu de 29 km sur 2 ans).
Les jeunes constituent encore un public très touché par les accidents de la route. En 2016, les moins de 25 ans représentaient encore 41% des blessés (84 sur 205 au total) et 30% des morts (8 sur 27) sur la route, ces chiffres restant relativement stables sur les dernières années.


Ouverture d’un concours d’assistants sociaux éducatifs

Sur proposition de la ministre du Travail, le Conseil des ministres a adopté un arrêté modifiant l’arrêté du Conseil des ministres du 7 janvier 2017 portant autorisation d’ouverture, au titre de l’année 2017, de concours de la filière administrative et financière, de la filière socio-éducative, culturelle et sportive et de la filière santé.

Cette modification a pour objet de prendre en compte le manque d’assistants sociaux-éducatifs au sein de la direction des affaires sociales, service administratif de la Polynésie française. Ainsi, dix postes d’assistants sociaux éducatifs vont être mis à concours en 2017 et offrir une opportunité de carrière aux jeunes diplômés, de retour de métropole cette année.


CHPF : recrutement d’un médecin oncologue

Le Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) dispose de 3 postes de praticiens oncologues médicaux. Devant la difficulté de recrutement dans cette spécialité, seuls deux postes étaient pourvus. Afin d’assurer la continuation de soins de qualité et dans le cadre de la mise en œuvre du plan cancer, le recrutement d’un oncologue expérimenté, pour une durée de trois ans, a été validé par le Conseil des ministres.



Attribution de subventions de fonctionnement en faveur des établissements d’enseignement de la Polynésie française

Le Conseil des ministres a approuvé six projets de subvention de fonctionnement, pour un montant total de 3 715 170 Fcfp, en faveur du collège de Paopao, du collège de Mahina, du Lycée professionnel de Faa’a, du lycée professionnel de Mahina, et du Lycée polyvalent de Taravao,

Ces subventions vont permettre de financer des projets de voyages scolaires ainsi que l’achat et la réparation d’équipements scolaires.




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Un almanach pour préserver la culture polynésienne

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Un almanach pour préserver la culture polynésienne
PAPEETE, le 10 mai 2017 - L'équipe de la Jeune chambre économique de Tahiti souhaite créer un almanach culturel polynésien, un outil au service de la culture pour les Polynésiens, par les Polynésiens.

Trois cent soixante-six jours pour se réapproprier la culture polynésienne. C'est l'objectif que souhaitent atteindre les membres de la Jeune chambre économique de Tahiti. "Nous avons réalisé deux choses. La première est que le savoir de notre propre culture est en déperdition. Parallèlement, il y a une quête de cette identité culturelle depuis de nombreuses années", détaille Leslyn Maiti, présidente, depuis février dernier, de la Jeune chambre économique de Tahiti. "Nous avons constaté que dans les librairies, quand on cherche un almanach, il y a beaucoup de choses sur des paysages d'ailleurs, mais très peu sur la Polynésie elle-même."

Forts de ces constats, les membres de la Jeune chambre ont décidé de créer leur propre almanach. Sur ce calendrier perpétuel de 366 jours, les Polynésiens pourront apprendre ou réapprendre une partie de leur culture.

Les thèmes choisis sont variés : danse, sports traditionnels, flore, faune, tatouages… "Nous aurons aussi des jours consacrés aux plantes médicinales, à leur bienfait et à leur utilisation, pas seulement une description. Nous voulons apporter une réelle valeur ajoutée à cet almanach. Le plus dur, sera d'être concis…", ajoute Hinatea Roux, membre du projet.

De format A5 (21 x 14,8 cm), l'almanach devrait être édité à 500 exemplaires. Si la manière dont il sera distribué n'a pas encore été tout à fait définie, une chose est certaine : il sera gratuit. "Nous voulons transmettre la culture au grand public. Un almanach perpétuel se pose sur le bureau, dans la cuisine ou même dans les toilettes. C'est quelque chose que les gens voient tous les jours", reprend Hinatea Roux.

Un projet pour le grand public, par le grand public. Les membres de la Jeune chambre économique espèrent faire participer le maximum de gens à cette aventure culturelle. Rédacteurs et photographes qui souhaiteraient participer sont invités à se faire connaître lors de la présentation du projet, qui aura lieu ce vendredi (lire encadré ci-dessous). Les instances culturelles locales soutiennent le projet. La relecture sera effectuée par le service de la Culture du gouvernement.

La présidente et le reste de l'équipe de la Jeune chambre souhaitent distribuer l'almanach à la fin de l'année.


Pour en savoir plus
Un almanach pour préserver la culture polynésienne
L'almanach ne pourra être réalisé sans quelques bras supplémentaires. Afin de promouvoir leur projet et de recruter bénévoles et partenaires, les membres de la Jeune chambre économique de Tahiti organisent une soirée de présentation : "La culture polynésienne en 366 jours".

- Où ? Sous le fare pōte'e de l'assemblée de la Polynésie française, à Papeete.

- Quand ? Vendredi 12 mai à 18 heures.

Sur Facebook :
La culture polynésienne en 366 jours
https://www.facebook.com/events/433810866981793/

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Conduite accompagnée : démarrez à 15 ans !

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Conduite accompagnée : démarrez à 15 ans !
PAPEETE, le 10 mai 2017. Le conseil des ministres a adopté une modification du code de la route polynésien permettant aux jeunes, dès 15 ans, de pratiquer la « conduite accompagnée », au lieu de 16 ans auparavant.

Les adolescents pourront désormais s'inscrire à la conduite accompagnée à partir de 15 ans. Jusqu'ici, l'âge minimum était de 61 ans. La conduite accompagnée existe depuis 2009 en Polynésie française et permet un apprentissage progressif de la conduite. Après 20 heures de conduite en auto-école et l’obtention de l’épreuve du code de la route, l’élève doit effectuer une distance minimum de 3 000 kilomètres auprès d’un accompagnateur, généralement un de ses parents. Il dispose ensuite d’un an à compter de son dix-huitième anniversaire pour passer l’épreuve pratique du permis de conduire, avant de pouvoir prendre le volant seul.

L’abaissement de l’âge d’accès à cette formation permettra d’allonger le temps d’apprentissage et laissera trois ans, au lieu de deux, pour effectuer les 3 000 kilomètres de conduite (soit une moyenne de 19 km par semaine sur trois ans au lieu de 29 km sur deux ans).

Les jeunes constituent encore un public très touché par les accidents de la route. En 2016, les moins de 25 ans représentaient encore 41% des blessés (84 sur 205 au total) et 30% des morts (8 sur 27) sur la route, ces chiffres restant relativement stables sur les dernières années.

Cette décision suit le changement de règlementation qui est aussi intervenu en métropole. Depuis novembre 2014, la conduite accompagnée est accessible dès l'âge de 15 ans dans les départements français.




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"Nous travaillerons avec la majorité présidentielle" (Maina Sage)

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PAPEETE, 10 mai 2017 – Maina Sage, Nicole Sanquer et Patrick Howell ont officiellement déclaré leur candidature sous l’étiquette Tapura Huiraatira pour les élections législatives 2017, mercredi après-midi.

Les trois candidats du Tapura Huiraatira sont officiellement en course pour les élections législatives de 2017 : Maina Sage, sur la 1ère circonscription (Papeete, Pirae, Arue, Moorea-Maiao, Tuamotu-Gambier, Marquises) avec Benoît Kautai, le maire de Nuku Hiva pour suppléant ; Nicole Sanquer sur la 2e circonscription (Mahina, Hitia’a o te Ra, Presqu’île de Tahiti, Teva i Uta, Papara, Paea, Australes) avec Wilfred Tavaearii comme suppléant ; Patrick Howell sur la 3e circonscription (Punaauia, Faa’a, îles Sous-le-vent) avec la représentante Teura Tarahu pour suppléante.

Les candidats pro-Fritch se présenteront sous les couleurs du Tapura Huiraatira et renoncent au projet d’investiture Les Républicains négocié à Paris avec les instances du parti de droite, en février dernier. L’élection présidentielle a changé la donne, dimanche. "Nous travaillerons avec la majorité présidentielle, dans l’intérêt de la Nation et du Pays", a souligné mercredi après-midi Maina Sage, députée sortante et candidate à sa réélection. "On garde cette approche constructive sur la base de la réalisation de l’accord de l’Elysée. Cet accord a été signé avec François Hollande. Emmanuel Macron a déclaré avant le premier tour de l’élection présidentielle que c’était une bonne base de discussion. C’est un document pragmatique : on sait exactement ce que l’on devra faire, à Paris, pour soutenir notre président, nos ministres et notre majorité à l’assemblée".

Un peu plus tôt, c’est Jean-Christophe Bouissou, le porte-parole du gouvernement, qui insistait : "Ce qui est important maintenant c'est de voir ce qui est utile à la France et à la Polynésie française. Nous serons de toute façon dans l'obligation de travailler avec le gouvernement central. L'application des accords de l'Elysée c'est 60 mesures importantes pour la Polynésie, cela nécessite une discussion avec le président de la République.Il y a aussi un intérêt pour M. Macron d'avoir un soutien au Parlement ou ici. En Polynésie française, très peu de groupes politiques peuvent le lui apporter. Le Tapura s'engage à lui apporter ce soutien amplement nécessaire pour la France et la Polynésie française".

Le président Fritch est actuellement à Paris où il envisage de rencontrer le président de la République ou son entourage, peut-être en début de semaine prochaine.

Les deux tours des élections législatives auront lieu les 3 et 17 juin prochains. Pour l’instant 12 candidats se sont officiellement déclarés auprès des services du Haut-commissariat de la Polynésie française : les trois candidats du Tapura Huiraatira ; Moana Greig, Teura Iriti et Vincent Dubois, pour le Tahoera’a Huiraatira ; Tauhiti Nena, Faana Taputu et Albert Roi pour le parti Tau Hoturau ; Yves Conroy, sur la 2e circonscription ; Tepuaraurii Teriitahi, sur la 2e également ; et Corinne Atger, sur la 3e circonscription. Les trois candidats du Tavini Huiraatira, Richard Tuheiava, Tina Cross, et Moetai Brotherson prévoient de déposer leur candidature jeudi matin. Les candidats ont jusqu’à vendredi 12 mai pour se manifester officiellement.

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CHPF : un nouvel oncologue sera recruté

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CHPF : un nouvel oncologue sera recruté
PAPEETE, le 10 mai 2017. Le gouvernement a décidé de ne pas prolonger le contrat à durée déterminée du médecin oncologue Bertrand Billemont qui prend fin en juillet. La Commission médicale d'établissement (CME) avait émis en mars un avis défavorable à sa prolongation.

Le recrutement d’un oncologue expérimenté, pour une durée de trois ans, a donc été validé par le conseil des ministres ce mercredi. Mais trouver un praticien oncologue n'est pas chose facile. Le Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF) dispose de trois postes de praticiens oncologues médicaux mais aujourd'hui seuls deux postes sont pourvus en raison de "la difficulté de recrutement dans cette spécialité" reconnaît le gouvernement dans le communiqué du conseil des ministres. Ce nouveau recrutement aura pour but "d’assurer la continuation de soins de qualité et dans le cadre de la mise en œuvre du plan cancer" précise la présidence.

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Concours d’assistants sociaux éducatifs

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Concours d’assistants sociaux éducatifs
PAPEETE, le 10 mai 2017. Dix postes d’assistants sociaux éducatifs vont être mis à concours en 2017 et offrir une opportunité de carrière aux jeunes diplômés, de retour de métropole cette année.
Ce concours a pour objet de prendre en compte le manque d’assistants sociaux-éducatifs au sein de la direction des affaires sociales, service administratif de la Polynésie française.

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Les élèves de l'est de Papeete en exercice d'évacuation tsunami

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Les élèves de l'est de Papeete en exercice d'évacuation tsunami
PAPEETE, le 10 mai 2017 - Sécurité - Les services de la ville de Papeete ont procédé hier à un exercice d'évacuation tsunami au sein des établissements scolaires de l'est de Papeete.

Les élèves des établissements de Heitama, Raitama, Taimoana, le Centre de jeunes adolescents (CJA) de Fare Ute et l'ensemble des établissements scolaires de l'est de Papeete (la zone s'étend du collège Taunoa au collège Anne-Marie-Javouhey) se sont soumis à un exercice d'évacuation tsunami, hier. "Nous avons mis en place cet exercice côte est. Nous essayons de rendre les établissements scolaires autonomes, qu'ils sachent comment évacuer les lieux et à quel point de rassemblement d'urgence se rendre. Nous avons des partenariats avec les institutions religieuses. En l'occurrence, pour ces établissements, c'est le temple mormon", explique Samuel Roscol, le responsable du plan de sauvegarde communal.

Le temple mormon a accueilli un peu moins de 729 élèves pour cet exercice d'évacuation tsunami. Le coup d'envoi a été donné à 9 heures pile. Les directeurs des établissements ont déclenché l'alarme et les professeurs des écoles ont réuni les élèves en s'assurant que chacun soit muni d'un badge indiquant leurs nom, prénom, établissement, classe et un numéro de téléphone.

Ensuite les enfants ont quitté leur école à la queue leu leu. Les plus jeunes, ceux de la section des tout petits ont été transportés en bus jusqu'au temple mormon. La directrice par intérim de l'école maternelle Heitama raconte : "C'est première fois que je guide cet exercice en tant que directrice par intérim. J'ai appelé la cellule sécurité de la mairie pour me renseigner, ils m'ont envoyé le responsable qui m'a donné toute la procédure à suivre pour que nous soyons au point pour cet exercice. Les maîtresses sont en charge des enfants et doivent faire en sorte que l'évacuation se passe sans soucis. Nous sommes là pour donner l'alarme, nous occuper de la sécurité et veiller à ce qu'aucun enfant ne soit oublié et recenser les élèves par classe."


Les élèves de l'est de Papeete en exercice d'évacuation tsunami
Le dernier exercice d'évacuation avait eu lieu en 2009. "Pour que cette évacuation ne devienne pas un traumatisme pour les enfants, les instituteurs tentent de les familiariser aux alarmes." Maya Degage Tau est institutrice dans la section des tout petits à l'école Raitama : "Nous sommes arrivés en bus. Aujourd'hui, je leur ai dit que nous allions nous promener, parce qu'au bruit de l'alarme quelques-uns ont commencé à pleurer." "Là, ça va, ils ont accepté, ils ont l'impression d'être à un grand goûter", ajoute l'institutrice en regardant ses élèves grignoter des biscuits.

Onohea est plus grande. Elle est en CM 2 à Taimoana :"On est là pour un test alerte tsunami. C'est tout ce qu'on sait. Ce matin, on a travaillé normalement, on a fait du calcul mental. À 9 heures, on s'est mis en rang, on a rassemblé toute l'école et on est partis. Moi je n'ai pas eu peur. Certains étaient un peu stressés et par endroits, ça sentait un peu mauvais sur la route. Mais sinon tout va bien."

L'exercice s'est achevé à 10 heures. Les enfants et leurs professeurs ont pu rejoindre les écoles et les classes à pied pour reprendre le cours de leur journée studieuse.

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Les réactions de la société civile à l'élection d'Emmanuel Macron

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Les réactions de la société civile  à l'élection d'Emmanuel Macron
PAPEETE, le 10 mai 2017 - La rédaction de Tahiti infos a souhaité donner la parole aux représentants de la société civile afin qu'ils nous livrent leur ressenti suite à l'élection d'Emmanuel Macron en tant que nouveau président de la République.

Nous n'avons pas réussi à joindre les représentants de CSIP et Otahi.

Olivier Kressmann, président du Medef Polynésie française "Pas mal d'espoir "
Les réactions de la société civile  à l'élection d'Emmanuel Macron
" Il est un peu tôt pour dire si nous sommes satisfaits ou non. Mais ce que nous pouvons dire, c'est que cette élection porte pas mal d'espoir. Elle représente la volonté profonde d'un changement et notamment le changement d'un logiciel économique, ce que le Medef prône depuis longtemps. Nous avions de très bonnes relations avec l'équipe de François Hollande, il va falloir remettre en place ces contacts. Les équipes de Macron sont au courant des enjeux et des particularités, mais il y a quand même la nécessité de recadrer certains sujets, car il y a un mélange des genres. Nous allons aussi devoir continuer notre travail de lobbying auprès du pouvoir central. Il faut continuer à avancer !"


Heifara Parker, secrétaire général A Tia i Mua "Ce qui m'inquiète, c'est le Code du travail "
Les réactions de la société civile  à l'élection d'Emmanuel Macron
Comment envisagez-vous les cinq ans à venir ?
"Nous avions dit que nous travaillerions avec le président qui serait élu. Étant nous-même associés avec la CFDT, toutes les réunions et les rencontres qui se déroulerons en France se feront avec la CFDT. Pour nous, il n'y a pas de soucis."

Est-ce qu'il y a des points de son programme que vous craignez ?
"Comme mes camarades de la CFDT, ce qui m'inquiète le plus, c'est le Code du travail. Nous lui faisons confiance par rapport à cela. Emmanuel Macron a bien fait connaître sa volonté de procéder à quelques réformes sur le Code du travail métropolitain, mais ce dernier ne s'applique pas en Polynésie. Cependant, nous craignons que les patrons polynésiens profitent de cette mouvance-là. Aujourd'hui, nous travaillons avec le ministère du Travail et les syndicats patronaux en bonne entente. Le dialogue est ouvert, cela fait un bon moment que nous travaillons ensemble sur le Code du travail, notamment sur les questions de la prévention des accidents du travail."

Tunia Terevaura, O oe to Oe Rima "La CGT s'était opposée à la loi Macron"
"Que ce soit Emmanuel Macron ou Marine Le Pen, il n'y a pas de différence pour nous. Nous sommes affiliés à la CGT, qui s'était opposée à la loi Macron. Il était de toute façon hors de question de nous positionner dans cette élection. Maintenant, nous attendons de voir en fonction des mesures que le président va prendre…"

Sébastien Bouzard, président de la CGPME "Nous espérons qu'il suivra l'accord de Papeete"
Les réactions de la société civile  à l'élection d'Emmanuel Macron
Que pensez-vous de l'élection d'Emmanuel Macron ?
"Nous travaillons avec ceux qui sont en place. Nous allons voir ce que cela va donner. Nous espérons que le nouveau président suivra l'accord de Papeete et qu'il ira dans ce sens. Certaines parties du programme sont très attendues, comme le droit à l'erreur fiscale pour les entreprises. Après, il faut voir quelles seront les relations entre le Pays et l'État."

Est-ce qu'il y a des inquiétudes concernant le programme ?
"Nous, nous n'attendons qu'une chose : la relance."

Que pensez-vous de ses projets économiques ?
"C'est une bonne chose qu'il soit du côté des entreprises. Il a des projets de réformes en métropole qui sont intéressants, comme le droit aux chefs d'entreprise d'avoir droit au chômage, le plafonnement des indemnités en cas de licenciement, le droit à l'erreur fiscale, sont de bonnes choses. Nous sommes plus favorables aux accords d'entreprise. La CGPME a toujours été pour alléger le Code du travail."

Cette élection est donc une bonne chose ?
"Nous ne faisons pas de politique. Nous regardons le programme, il y a des choses qui sont bonnes et des choses un peu moins bonnes, maintenant il faut travailler pour que ça aille dans le sens où les entreprises puissent continuer à entreprendre, à investir et à employer. C'est tout ce que nous souhaitons : le développement de la Polynésie."

Winiki Sage, président du CESC "On devrait pouvoir rediscuter de choses gravées dans le marbre avec les grands partis"
Les réactions de la société civile  à l'élection d'Emmanuel Macron
En tant que président du CESC, que pensez-vous de l'élection d'Emmanuel Macron ?
"Cela peut changer quelque chose en effet. Nous assistons à quelque chose d'intéressant dans la société française. Là, ils ont montré qu'ils étaient capables de faire confiance à quelque chose de nouveau. Pour moi c'est porteur d'espoir."

Selon vous, cette élection va changer des choses ?
"Nous avons reçu un représentant du parti d'Emmanuel Macron. Nous avons été déçus sur le manque de programme précis. C'étaient de grandes lignes, assez générales, nous nous attendions à des messages beaucoup plus forts. Je pense qu'ils seront capables de remettre en question des choses qui sont peut-être établies. Il y a eu des annonces sur le nucléaire, sur l'égalité réelle. Ce nouveau gouvernement sera capable de proposer des choses
nouvelles."

Quelles seront les conséquences pour la Polynésie ?
"Je pense qu'on devrait pouvoir rediscuter de choses qui étaient un peu gravées dans le marbre avec les grands partis, c'est quelqu'un de moderne qui sait que l'avenir d'un pays se fait en s'ouvrant vers l'extérieur. Je rêve que mon pays devienne un centre d'expérimentation de nouvelles technologies, ce sont des discours qui devraient trouver écho avec ce nouveau gouvernement."


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Un télépilote de drone condamné, sa vidéo sur Youtube retirée

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Un télépilote de drone condamné, sa vidéo sur Youtube retirée
PAPEETE, le 10 mai 2017 - Un professionnel de la prise de vue aérienne a écopé de 50 000 francs d'amende avec sursis pour avoir tourné un spot promotionnel avec son aéronef télépiloté dans une zone interdite de survol, en novembre dernier à Punaauia.

Sa vidéo, une spectaculaire descente en VTT filmée depuis les hauteurs de Vaitavere, site bien connu des parapentistes de Punaauia, avait été vue par des dizaines de milliers d'internautes à travers le monde sur Youtube offrant au passage une belle promotion pour la destination Tahiti. Tournée en novembre 2016, elle a été retirée du web il y a une quinzaine de jours, à l'initiative de l'un de ses réalisateurs, Mehdi Gabrillargues, condamné fin avril par le tribunal correctionnel pour "conduite d'un aéronef non conforme aux règles de sécurité".

Diplômé en France, professionnel de la prise de vue aérienne et cycliste émérite, le pilote du drone a écopé fin avril d'une peine de 50 000 francs d'amende avec sursis. Le parquet avait pris des "réquisitions très légères", de l'ordre de 20 000 francs d'amende, désirant surtout "envoyer un signal" aux utilisateurs de drones pour qu'ils respectent la réglementation en vigueur en Polynésie française.

Pour le procureur de la République, le télépilote, qui a aussi travaillé pour le GIE Tahiti Tourisme ou encore Air Tahiti, a enfreint la loi dans la réalisation de sa vidéo aérienne en ce sens que la zone de survol choisie pour son tournage est une zone purement et strictement interdite en raison, notamment, de la présence des parapentistes. Pour sa défense, le réalisateur a assuré qu'il avait obtenu, justement, l'accord de ces derniers. Insuffisant pour l'accusation : "Ils n'ont pas qualité à vous donner d'autorisation".

"Pas l'impression de mal faire"

"Je suis professionnel, j'ai les assurances, tout ce qu'il faut, j'ai l'impression d'essuyer les plâtres, ici c'est flou, je n'ai pas du tout eu l'impression de mal faire", s'était défendu le sportif vidéaste qui tourne aussi en métropole. "Aujourd'hui, je refuse des contrats pour ne pas prendre de risques". Se défendant de ne pas avoir fait de démarches préalables, notamment auprès de la brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA), le réalisateur a expliqué qu'en l'absence de réponse des autorités contactées, et l'échéance du début de tournage approchant, il avait décidé de se diriger vers le terrain des parapentistes, "une enclave privée", selon lui, dans la zone interdite de vol. Une analyse que n'a pas partagée le tribunal.

"S'il est très intéressant d'être pilote de drones sur le territoire, et que cela produit de très belles vidéos qui vendent à n'en pas douter la Polynésie française, il y a finalement très peu d'endroits pour voler entre Tahiti et Moorea du fait de la réglementation de son espace aérien", avait fait remarquer le représentant du ministère public précisant "qu'une réflexion était en cours", avec l'aviation civile notamment, pour trouver des solutions à l'exercice de la profession de télépilote en Polynésie française.

Certains drones professionnels pèsent aujourd'hui plusieurs kilos, atteignent des vitesses de 80 km/h et peuvent voler à plusieurs kilomètres de distance. Avec les avantages mais aussi les dangers que cela représente en matière de sécurité ou de protection de la vie privée.

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Aéroport et aérodromes : les pompiers déposent un préavis de grève

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Aéroport et aérodromes : les pompiers déposent un préavis de grève
PAPEETE, le 10 mai 2017. Après un préavis de grève déposé à Newrest le 5 mai et une grève qui devait être effective ce mercredi soir si aucun accord n'était trouvé, ce sont les pompiers d'Aéroport de Tahiti et des aérodromes des îles qui ont déposé un préavis de grève mardi.

Le climat social commence à se tendre : les préavis de grève s'enchaînent depuis la semaine dernière.
Vendredi dernier, c'est la CSIP qui a déposé un préavis de grève à Newrest. Une rencontre était prévue ce mercredi après-midi entre la direction et le syndicat. Si aucun accord n'a été trouvé ce mercredi soir, la grève depuis 0 heure.
Mardi, O Oe to oe Rima a déposé un préavis de grève chez les pompiers de Aéroport de Tahiti. La CSTP-FO a fait de même pour les pompiers des aérodromes territoriaux.

Les pompiers de ADT et ceux des aérodromes des îles (hormis Raiatea, Rangiroa et Bora Bora) n'ont pas le même statut puisque les pompiers des aérodromes gérés par le Pays sont des fonctionnaires territoriaux tandis que les pompiers de ADT sont des salariés du privé.

Une première réunion est prévue ce jeudi matin entre la direction d'Aéroport de Tahiti et les représentants de O Oe to oe rima. "L'essentiel des revendications porte sur leurs rémunérations et l'accord d'entreprise qui a été réalisé entre 2011 et 2014. Les pompiers souhaiteraient un accord spécifique pour leur métier", explique Eric Dumas, directeur général d'ADT. "On fera tout pour éviter d'aller à la grève".

Le préavis de grève porte sur 13 points. Parmi lesquels : "l'accord d'établissement, le recrutement, les horaires de travail, les majoriations relatives à la planification du travail, la suspension de l'organisation d'ADT jusqu'à confirmation du renouvellement de la concession de l'aéroport de Tahiti Faa'a en faveur d'ADT."
La CSTP-FO n'a pas souhaité communiquer sur l'objet de ses revendications dans les îles.

Si aucun accord n'est trouvé, la grève sera effective lundi matin. ADT se prépare à trouver un plan B dans ce cas. Une réunion était prévue ce mercredi après-midi au haut-commissariat. Des mesures conservatoires pourraient ainsi être mises en place pour assurer la desserte.

Ce préavis de grève intervient à ADT dans un contexte particulier puisque la concession de la gestion de l'aéroport et des aérodromes de Tahiti-Faa'a, Raiatea, Rangiroa et Bora Bora doit être remise en jeu au cours des prochaines semaines.

Fin mars, la cour administrative d'appel de Paris a en effet annulé la concession de 2010 qui attribuait l'exploitation de l'aéroport de Faa'a à la société Aéroport de Tahiti (ADT) pour 30 ans. Sans appel d'offres ni publication du marché, la procédure administrative n'a pas été respectée et la concession sera remise en jeu cette année.


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Ile de Ré: l'Etat condamné pour un vol de voiture par un détenu

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Ile de Ré: l'Etat condamné pour un vol de voiture par un détenu
Poitiers, France | AFP | jeudi 11/05/2017 - L'Etat a été condamné à verser 2.300 euros à un résident de l'île de Ré (Charente-Maritime) dont la voiture avait été dérobée en 2013 par un détenu de la maison centrale, située dans une commune voisine, qui s'était fait la belle lors d'une marche en plein air.
La décision du tribunal administratif de Poitiers, dont l'AFP a pris connaissance jeudi, avait été rendue le 5 mai. 
La marche, organisée le 20 juin 2013 au départ de la centrale pénitentiaire de Saint-Martin de Ré, était encadrée par deux gardiens. 
Ayant réussi à échapper à leur vigilance, le détenu avait repéré un peu plus loin une voiture. Les clés se trouvaient à l'intérieur du véhicule. Son propriétaire, résidant à la Flotte, venait de sortir de sa voiture pour ranger un outil dans un cabanon.
Ce dernier avait été contraint, après avoir récupéré son véhicule dans des circonstances qui n'ont pas été précisées, à des frais de réparation s'élevant à 4.600 euros. Il avait alors adressé une lettre en février 2014 à l'administration pénitentiaire pour obtenir réparation de son préjudice. Une lettre restée sans réponse, ce qui correspond à une décision implicite de rejet.
Le tribunal administratif de Poitiers a considéré qu'il y avait bien "un lien de causalité certain et direct entre le fonctionnement du service pénitentiaire et la survenance de ces faits qui ont causé un préjudice anormal et spécial". La responsabilité de l'Etat est donc engagée même en l'absence de "faute". Les sorties encadrées de détenus représentent en effet un "risque spécial pour les tiers", note encore le tribunal administratif.

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