Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46632 articles
Browse latest View live

"Ce n'est pas le prix du tabac qui va me faire arrêter de fumer"

$
0
0
PAPEETE, 17 mars 2017 - Au 1er avril, le prix des cigarettes et du tabac va augmenter de manière fulgurante suite à la loi du Pays du 6 décembre 2016 portant diverses mesures fiscales à l'importation. Question de santé publique pour le gouvernement, mauvaise blague pour les fumeurs, cette mesure devrait contribuer au financement de la politique de solidarité.

Fine fumée grisâtre, poussière incandescente qui s'envole dans les airs et odeur tenace. Aux alentours du marché de Papeete, la cigarette est reine. Il est un peu moins de 12 heures. De nombreuses personnes commencent leur pause méridionale, casse-croute dans une main et cigarette dans l'autre. Une habitude. "Je fume beaucoup, reconnaît Louise, 33 ans de Faa'a. Je fume des cigarettes à rouler et un paquet de tabac dure environ trois jours." Cette mère de deux enfants a goûté à la cigarette quand elle avait 18 ans. Depuis, elle n'a jamais arrêté. Peu importe les différentes augmentations du prix.

"DE 770 FRANCS A 1050 FRANCS"
Le 1er avril prochain, une nouvelle hausse du prix du tabac entrera en vigueur, suite à la loi du Pays adoptée le 6 décembre 2016. Selon le gouvernement, la consommation de tabac en Polynésie a fortement augmenté ces dernières années, particulièrement chez les 18-24 ans. Pour enrayer le phénomène, le Pays a décidé de frapper fort et d'augmenter de 38,7% les tarifs du droit de consommation sur les tabacs. Dans deux semaines, le prix du paquet de tabac à rouler passera de 750 francs à 1 000 francs, celui d’un paquet de 20 cigarettes (type Marlboro) de 750 à 1050 francs et celui du paquet de 25 cigarettes (type Winfield) de 900 à 1 300 francs. "C'est beaucoup trop cher ! Malgré tout, je vais continuer à fumer. Ce n'est pas le prix qui va me faire arrêter de fumer. Je vais essayer de chercher d'autres astuces pour payer moins cher mon tabac."

Les Polynésiens sont nombreux à réagir de cette façon. L'augmentation du prix de leur paquet de cigarettes ou de tabac ne les poussera pas à arrêter de fumer. Beaucoup réfléchissent à la manière de payer moins cher. "Je ne pense pas arrêter de fumer mais je vais regarder les paquets de cigarettes moins cher, ou acheter du tabac à rouler par exemple. Pourquoi pas, même, essayer la cigarette électronique", témoigne un jeune homme.

POURSUIVRE LA LUTTE CONTRE LES MEFAITS DU TABAGISME
Faire baisser la consommation de tabac des Polynésiens reste pourtant l'argument premier du gouvernement pour faire passer ces augmentations. Dans l'exposé des motifs du projet de loi du Pays, du 2 novembre 2016, il est possible de lire : " […] on peut dire que les modifications fiscales introduites en 2014 ont eu un impact significatif en terme de consommation des tabacs tout en préservant le budget de la collectivité. Le gouvernement souhaite aujourd’hui poursuivre sa politique de lutte contre les méfaits du tabagisme en proposant une nouvelle augmentation des taux du droit de consommation sur les cigarettes et le tabac à fumer."

Quelques lignes plus loin, le document cite des rapports d'expert selon lesquels : "une politique de lutte anti-tabac est efficace en terme de santé publique si le relèvement des prix s’effectue de manière rapide et substantielle." Louise étouffe un rire. La trentenaire balaie cet argument : "Le gouvernement a juste besoin de sous, ils augmentent les taxes, ce n'est pas pour notre santé." Cette mesure fiscale contribuera au financement de la politique de solidarité.

Assis à l'entrée du marché, Heioro roule une cigarette. L'homme de 75 ans fume "depuis au moins 40 ans". Sa consommation est de deux paquets de tabac à rouler par semaine. L'ancien est prêt à payer le prix fort pour sa dose de tabac journalière. "Je sais qu'il faut que je réduise ma consommation, mais ce n'est pas à cause du porte-monnaie, c'es plutôt à cause de ma santé…", expose t-il avant de se tourner pour tousser. En ce qui concerne les jeunes, Heioro doute de l'effet dissuasif du prix. "Ce n'est pas en augmentant le prix des cigarettes que les jeunes vont arrêter de fumer, il faut trouver un autre moyen." Diane, 29 ans et fumeuse depuis ces 16 ans, conforte ce point de vue : "J'ai toujours connu des augmentations. Je pense que l'administration a fait en sorte que l'on s'habitue à ces changements."

En ville ou dans les îles, la cigarette, roulée ou à rouler, a pris ses quartiers depuis des années. Au 1er avril, les consommateurs feront face à la plus forte augmentation jamais connue. Peut-être celle-ci aura-t-elle au moins la vertu de dissuader les jeunes non fumeurs de goûter à la cigarette.

"Cette mesure va en tout cas permettre de dissuader les jeunes de commencer."

Trois questions à Jacques Raynal, ministre de la Santé.

Pourquoi augmenter les taxes sur le tabac ?
Cette augmentation des prix se fait partout dans le monde. Un des moyens de faire baisser la consommation est de responsabiliser les gens par le portefeuille. Cela devait aussi marcher en Polynésie française. Bien sûr, cette mesure qui vise à augmenter les prix a ses limites. Il n'est pas possible d'augmenter les prix en permanence. On ne peut pas mettre le paquet à 10 000 francs.

Pensez-vous que cette mesure va vraiment inciter les gens à arrêter ?
Il est difficile de faire arrêter les gens qui fument depuis longtemps. Cette mesure va en tout cas permettre de dissuader les jeunes de commencer. Ce qui est important aujourd'hui pour lutter efficacement contre ce phénomène est de savoir pourquoi ils se mettent à fumer. Nous avons créé récemment un comité de prévention qui va donner des pistes de réflexion : mettre l'accent sur l'activité physique et sportive ou encore donner des conseils pour éviter le tabac.

Ne craignez-vous pas que l'augmentation des prix incite les fumeurs à aller vers les cigarettes ou le tabac moins cher, et donc parfois plus nocif ?
J'ai demandé à ce qu'on me donne des arguments de ce côté-là avant que l'on ne prenne des mesures. On ne peut pas supprimer un tabac comme ceci sans faire d'études. Tout comme on ne peut pas supprimer le tabac tout court.

"Une grosse fumisterie"

Du côté de fournisseurs, très peu ont souhaité s'exprimer sur le sujet. Ceux qui l'ont fait, tiennent à rester anonymes. Aujourd'hui, trois entreprises se partagent le marché d'importation des cigarettes et du tabac. Pour l'une d'entre elles, cette nouvelle mesure fiscale n'est qu'une "grosse fumisterie". "Le gouvernement a besoin de gagner de l'argent et doit trouver le moyen de le faire. Augmenter le prix du tabac ne fera qu'amener les gens qui ont peu de moyens vers un tabac à rouler plus nocif." En Polynésie française, le tabac à rouler de la marque néerlandaise Bison est en vente alors que celui-ci est interdit en métropole. Selon une étude de Alliance française contre le tabac publiée en 2013 : "En effet, la nicotine et le goudron libéré dans sa fumée atteignent des taux extrêmement élevés, comme l’avait notamment montré l’étude réalisée par le Laboratoire National d’Essais de Paris (LNE), à la demande du Comité polynésien de la Ligue nationale contre le cancer"

Les dispositifs pour arrêter

Pour les fumeurs qui cherchent à arrêter de fumer et qui ont besoin d'aide, plusieurs moyens existent :
- rencontrer un professionnel de santé : Auprès du médecin traitant, du pharmacien, ou encore du centre de consultation spécialisé en tobaccologie et alcoologie de Polynésie française. "Certains ont besoin d'un soutien pour les accompagner, explique Marie-Françoise Brugiroux, médecin chef du centre de consultation spécialisé. Les consultations aident à l'arrêt tabagique."

- Un kit pour arrêter de fumer : destiné à tous les professionnels de santé qui peuvent être amenés à aider les fumeurs en souffrance. Marie-Françoise Brugiroux et son équipe écument actuellement Tahiti et ses îles pour distribuer le kit et former les gens à son utilisation. Ce kit se compose de deux vidéos : l'une à destination des professionnels de santé et la deuxième des patients ainsi que deux brochures qui distillent des conseils et différentes informations. "Dans notre service, nous avons de plus en plus de personnes qui viennent nous demander de l'aide pour arrêter de fumer. C'est une des raisons pour lesquelles nous avons décidé de mettre en place ce kit." Sa distribution devrait être finalisée en fin d'année.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Récifs endommagés: l'Indonésie convoque l'ambassadeur britannique

$
0
0
Récifs endommagés: l'Indonésie convoque l'ambassadeur britannique
Jakarta, Indonésie | AFP | vendredi 16/03/2017 - L'Indonésie a convoqué vendredi l'ambassadeur du Royaume-Uni après qu'un bateau de croisière appartenant à une société britannique a percuté des récifs coralliens uniques dans une région isolée de l'archipel aux écosystèmes parmi les plus variés de la planète.
Le paquebot Caledonian Sky de 4.200 tonnes a percuté le 4 mars des récifs uniques pendant la marée basse à proximité de Kri, une des 1.500 îles de Raja Ampat, un archipel de Papouasie occidentale aux paysages paradisiaques, très populaire pour la plongée sous-marine.
L'accident a endommagé environ 13.500 mètres carrés de récifs coralliens, dont la restauration pourrait coûter jusqu'à 15 millions d'euros, selon certaines estimation. Cette affaire a provoqué de vives critiques au sein de l'industrie touristique locale, très dépendante des merveilles de la nature à Raja Ampat, qui signifie les quatre rois en indonésien.
En conséquence, le ministre indonésien des Affaires maritimes, Luhut Panjaitan, a convoqué vendredi l'ambassadeur britannique, Moazzam Malik, soulignant que les autorités indonésiennes prennent cette affaire "très au sérieux".
"Nous espérons que le problème pourra être résolu rapidement entre les autorités indonésiennes et la société responsable de cet accident et qui exploitait le bateau", a déclaré l'ambassadeur à l'issue de la rencontre.
Le paquebot exploité par la compagnie Noble Caledonia, qui navigue entre l'Amérique et l'Asie, avait pénétré dans une zone qu'il n'aurait jamais dû franchir en raison de la présence de récifs coralliens uniques. Bloqué dans les récifs, le paquebot avait été remis à flot avant de poursuivre sa croisière.
Le gouvernement indonésien a indiqué qu'il évaluait les dommages et exigerait des compensations de Noble Caledonia, société basée en Grande-Bretagne.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Auckland: un meurtrier chauve gagne son recours sur sa perruque

$
0
0
Auckland: un meurtrier chauve gagne son recours sur sa perruque
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | jeudi 15/03/2017 - La justice néo-zélandaise a donné raison jeudi à un meurtrier pédophile qui accusait les autorités pénitentiaires d'avoir violé ses droits en confisquant la perruque dont il s'était servi pour fuir le pays.
Alors qu'il était détenu à la prison d'Auckland, Philipp John Smith s'était enfui au Brésil en novembre 2014 en profitant d'une permission de sortie.
Il s'était déguisé avec la perruque qu'il avait été autorisé à porter deux ans auparavant pour "améliorer son estime de soi".
Trois semaines après, il avait été arrêté et extradé en Nouvelle-Zélande. La perruque avait été saisie et les images du crâne chauve de Smith avaient fait les choux gras des médias.
"Je me suis senti totalement rabaissé, dénigré et humilié", avait-il fait valoir à la Haute Cour il y a quelques jours. 
Il avait été condamné à la perpétuité en 1996 pour avoir abusé sexuellement d'un enfant sur une période de trois ans puis d'avoir traqué le garçon quand sa famille avait fui dans une autre ville. Smith avait fait irruption dans leur maison et poignardé à mort le père de famille qui tentait de protéger son fils.
Le condamné de 42 ans a déclaré à l'audience que la perruque était un accessoire essentiel à sa réhabilitation et que son absence de cheveux était pour lui un sujet extrêmement sensible.
Le juge Edwin Wylie a accepté l’argument selon lequel l'administration pénitentiaire n'avait pas considéré les droits du détenu lorsqu'elle avait confisqué l'objet du délit. 
"J'en ai conclu que la liberté d'expression fondamentale de M. Smith a été ignorée. Un droit important a été bafoué".
Aux yeux du juge, le concept de liberté d'expression peut s'étendre à des actions physiques comme le fait de porter une perruque. Smith n'a pas perdu ses droits fondamentaux lorsqu'il a été condamné, a-t-il dit, annulant la décision de saisie.
Il a également relevé que Smith avait démenti pouvoir dissimuler des articles de contrebande sous sa perruque. "Il a également fait état d'autres bénéfices, à savoir le fait d'être protégé du soleil ou de la perte de chaleur pendant l'hiver".
Le jugement est cependant suspendu pendant deux semaines pour permettre à l'administration pénitentiaire de faire appel. Le juge n'a pas fait droit à la demande de dommages et intérêts du détenu, d'un montant de 5.000 dollars néo-zélandais (3.300 euros).
Il avait été condamné pour sa cavale à 33 mois de détention supplémentaire.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

"Les champignons de Paris" vus par les élèves de Faa'a

$
0
0
PAPEETE, le 17 mars 2017. Près de 200 élèves du collège Henri-Hiro et du lycée professionnel de Faa’a ont assisté jeudi au spectacle « Les champignons de Paris » au petit théâtre de la Maison de la culture.

Invités par la commune de Faa’a et accompagnés de leur professeur, les élèves des six classes de 3e du collège et les plus méritants du lycée professionnel de Faa’a, notamment de la TCAP- Petite enfance, bac-pro TCMT et TCAP Peinture, ont bénéficié d’une séance privative du spectacle « Les champignons de Paris », au petit théâtre de la Maison de la culture. Ils ont été très attentifs pendant la séance et ont beaucoup appris sur les essais nucléaires.

Après la représentation, un débat s’est tenu entre les élèves et les artistes. Les jeunes se sont ensuite prêtés à quelques séances photos avec les acteurs : Tepa Teuru, Tuarii Tracqui et Guillaume Gay.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Fritch et Hollande signent "l'accord de l'Elysée"

$
0
0
Fritch et Hollande signent
PARIS, 17 mars 2017 - Le président de Polynésie française et le président de la République ont tous deux salué un accord politique qui "rapproche la Polynésie et la France". Le texte doit maintenant être adopté par les assemblées élues du fenua.

Le prince et la princesse de la couronne britannique avaient mis le Palais de l'Elysée en émoi. "Mais c'est maintenant l’événement le plus important de la journée", a tenu à préciser François Hollande, président de la République française, en invitant le président Fritch à prendre la parole.

Entourés de plusieurs ministres, de parlementaires et d'officiels de tout l'outre-mer, les deux hommes se sont réunis afin de "parapher" l'Accord de Papeete - acte qu'un huissier a d'ailleurs désigné comme "l'Accord de l’Élysée pour le développement de la Polynésie française". Engagement pris par François Hollande lors de sa visite dans le Pacifique, en 2016, le document précise les orientations stratégiques des décennies à venir, en ce qui concerne les relations de la Polynésie avec la France. "C'est un accord politique plus que juridique : il met pleinement la Polynésie française dans la république", s'est félicité François Hollande, avant de préciser que l'accord et ses dispositions concrètes - qui prévoient notamment des investissements prioritaires dans certains secteurs comme le désenclavement des territoires lointains ou l'amélioration de l'offre de soins – améliorera selon lui la qualité de vie des Polynésiens.

> Lire aussi : Accord de Papeete : la "convergence de vue" devient "accord de l’Elysée"

Edouard Fritch a longuement remercié son hôte et les élus qui ont participé à la rédaction du projet d'Accord de Papeete. Juste avant d'apposer sa signature sur le document, il a tenu à rappeler dans un discours que "l'accord que nous signons récapitule de nombreuses avancées obtenues par la Polynésie au cours de ce quinquennat et va au-delà".

Au premier rang de ce que le président de Polynésie estime avoir "obtenu" il y a la reconnaissance du fait nucléaire et l'indemnisation des victimes des essais. Ces points figurent d'ailleurs en tête de la "convergence de vue" signée ce vendredi.

Pour commencer ce nouveau chapitre, envisagé dans les relations entre la France et la collectivité du Pacifique, un accord qui découle directement du premier a été signé avec la ministre de la Culture, Audrey Azoulay. "Depuis trop longtemps, nous manquons d'un accord-cadre dans ce domaine", s'est émue la ministre. "Cette convention est la marque d'un respect profond envers la culture polynésienne et permettra de mieux la préserver ainsi que de mieux la diffuser à travers la création d'un Centre culturel de la Polynésie française, à Papeete".
Un expert du ministère de la Culture sera également détaché dans le Pacifique afin d'appliquer la convention de la manière la plus efficace possible. Comme le précédent document, la convention culturelle a été paraphée par les membres du gouvernement et les deux présidents réunis sous les ors du Palais de l'Elysée.

Fritch et Hollande signent

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le lycée pro de Mahina ouvre ses portes jeudi 23 mars

$
0
0
Le lycée pro de Mahina ouvre ses portes jeudi 23 mars
MAHINA, le 17 mars 2017. Le lycée professionnel de Mahina organise une après-midi portes ouvertes ce jeudi. Les collégiens, leurs parents mais aussi les professionnels pourront découvrir les neuf filières qui y sont proposées.

Il n'est jamais facile, souvent perturbant et parfois angoissant de faire un choix d'orientation au moment d'entrer au lycée. C'est pourquoi les établissements scolaires réalisent des portes ouvertes. Le lycée professionnel de Mahina organise une après-midi portes ouvertes ce jeudi. De 13 h 30 à 15 h 30, les élèves de 3e de Hitia'a o te ra à Papeete pourront visiter le lycée. Puis de 15h30 à 18 h 30, le lycée sera ouvert à tous. Comme nouveauté cette année, les professionnels sont invités aussi à venir découvrir les filières. Le but est de "rapprocher l'enseignement professionnel et les professionnels", souligne Yann Lucas, professeur dans la filière Sciences et techniques médico-sociales.

Des ateliers présenteront les neuf filières. Les élèves qui auront visité le plus d'ateliers seront récompensés par des cadeaux. Le lycée professionnel propose neuf filières (lire ci-dessou) : six baccalauréats professionnels et trois CAP. Deux filières ne sont proposées qu'au lycée professionnel de Mahina : le bac pro TFCA (Technicien en Froid et Conditionnement d'Air) et le CAP esthétique.

Pendant leurs trois années de préparation au baccalauréat professionnel, les élèves effectueront 22 semaines de stage. "J'ai réalisé un stage à la maison de l'enfance à Punaauia, où j'ai pu faire des activités avec les enfants. J'ai aussi fait un stage dans une maison de retraite ", explique Hutia Mamae. La jeune fille est en 1re SPVL (Service de Proximité et de Vie Locale). "J'aime cette filière car elle permet d'être en contact avec des personnes en difficulté et les enfants. Les enseignements professionnels sont très intéressants. Nous faisons souvent des projets".
650 élèves étudient au lycée professionnel de Mahina.

"J'aimerais être assistante sociale"
Le lycée pro de Mahina ouvre ses portes jeudi 23 mars
Hutia Mamae 1re SPVL (Service de Proximité et de Vie Locale)

"J'aime cette filière car elle permet d'être en contact avec des personnes en difficulté et les enfants. J'ai réalisé un stage à la maison de l'enfance à Punaauia, où j'ai pu faire des activités avec les enfants. J'ai aussi fait un stage dans une maison de retraite. Plus tard, j'aimerais être assistante sociale et m'occuper en particulier des enfants. Les enseignements professionnels sont très intéressants. Nous faisons souvent des projets".

"Nous réalisons beaucoup de projets"
Le lycée pro de Mahina ouvre ses portes jeudi 23 mars
Nancy Teore, originaire de Nuku Hiva, 1re SPVL (Service de Proximité et de Vie Locale)

"Je devais choisir une filière alors j'ai pris Service de Proximité et de Vie Locale. Aujourd'hui cette filière me plaît car nous réalisons beaucoup de projets : on sort, on rencontre des gens et on communique beaucoup. Nous avons organisé le forum santé-citoyenneté en février 2017 par exemple.
En seconde, j'ai effectué un stage aux Marquises dans une école primaire. J'ai fait de l'animation dans la classe en étant accompagnée par l'enseignante. J'ai aussi effectué un stage dans une garderie à Punaauia. Plus tard, je souhaite m'engager dans l'armée puis devenir douanière"

Les filières
SPVL : Service de Proximité et de Vie Locale
ASSP : accompagnement, soins et services à la personne
SN : Systèmes numériques
MEEC : Métiers de l'électricité et de ses environnements connectés
TFCA : Technicien en Froid et Conditionnement d'Air
MEI : Maintenance des Equipements Industriels

CAP coiffure
CAP esthétique
CAP Métiers de la Mode et du vêtement Flou (MMVF)

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Faa'a : l'école Farahei Nui Cycle 3 a été vandalisée mercredi soir

$
0
0
Faa'a : l'école Farahei Nui Cycle 3 a été vandalisée mercredi soir
FAA'A, le 17/03/2017 - Dans la nuit de mercredi à jeudi, des individus se sont introduits dans l’école Farahei Nui cycle 3 et ont vandalisé le bureau de la direction ainsi que la cantine. Les voleurs sont notamment repartis avec 50 000 francs, une somme qui devait servir à financer des activités pour les enfants de l'école.

Avant l’ouverture de l’établissement jeudi matin, les femmes de service et la directrice de l’école ont trouvé les fenêtres de la cantine et les portes du bureau de la direction grandes ouvertes.

Plusieurs objets et petits équipements ont été dérobés (télé, haut-parleur, bonbonne de gaz, nourriture, trousseau de clés…). Les voleurs ont aussi pris la somme de 50 000 francs dans la caisse de l’Association des Parents d’Elèves de l’école. Cet argent devait servir à financer plusieurs activités en faveur des élèves.

La police municipale de Faa’a accompagnée de la gendarmerie sont rapidement intervenues pour récolter les premiers éléments nécessaires à l’enquête. La direction de l'établissement a d'ailleurs déposé une plainte contre X.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Lancement de la cité des Outre-mer : "Un geste fort de l’Etat", selon Edouard Fritch

$
0
0
Lancement de la cité des Outre-mer :
PARIS, 17 mars 2017 - Le président Edouard Fritch a assisté, vendredi à la Villette, au Nord de Paris, au lancement de la Cité des Outre-mer, en présence du président de la République François Hollande et de la ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts.

L’idée d’une cité des Outre-mer avait été émise, dès 2001, par Lionel Jospin, alors Premier ministre. En 2012, François Hollande, candidat à la présidence de la République, avait promis de la créer afin de mettre "en valeur l’histoire, la mémoire et la culture des Outre-mer". La cité des Outre-mer devrait effectivement voir le jour en 2019.

"Nous remercions le gouvernement et la ministre Ericka Bareigts, en particulier, de ce geste fort. Cette cité des Outre-mer répondra à un besoin de nos compatriotes d’Outre-mer qui souhaitent pouvoir échanger et se rencontrer", s’est réjoui le président de la Polynésie française, au terme de la cérémonie.

Dans son esprit, il ne fait aucun doute que "la Polynésie sera très heureuse de venir ici montrer ses us et coutumes, sa culture, ses chants et ses danses. Et surtout se faire connaître. Nous avons tous besoin d’un lieu connu, dédié, à l’expression des Domiens et des Tomiens" a-t-il insisté.

Interrogé sur le fait que l’Etat avait mis plus de quinze ans pour faire aboutir ce projet, Edouard Fritch a indiqué qu’il n’était "jamais trop tard pour bien faire". "C’est à nous, les collectivités, de bien nous organiser de façon à ce que nous rentabilisions cet emplacement. Il faut que l’animation que nous apporterons justifie cette création", a-t-il indiqué.

Changer le regard sur les Outre-mer

La possible alternance politique après les élections présidentielles et législatives ne devrait pas empêcher la création de la cité. Edouard Fritch a souligné qu’il existait aujourd’hui "une solidarité extraordinaire entre les parlementaires ultramarins au sein du Parlement. Et ça c’est puissant, c’est fort".

Un peu plus tôt, Ericka Bareigts avait rappelé que cette création poursuivait trois objectifs. En premier lieu, de faciliter la découverte des Outre-mer qui bénéficieront d’une belle visibilité au cœur du site de La Villette, fréquenté chaque année par plus de dix millions de visiteurs. En second lieu, la priorité sera donnée au numérique, de manière à permette aux ultramarins, demeurés dans leurs îles éloignées, de partager aussi les cultures mises en valeurs en ce lieu, et ce, via des expositions virtuelles. Enfin, la cité mettra en avant la dimension internationale des ultramarins.

En conclusion, Ericka Bareigts a souhaité que la diversité des talents qui sera proposée permette que change le regard sur les Outre-mer. La cité abritera des salles d’exposition, de débats, une médiathèque, des boutiques spécialisées dans la vente de produits ultramarins mais aussi des espaces dédiés à la gastronomie des Outre-mer. "Il faut que nous puissions montrer tous nos talents, culturels et économiques, parler de nos histoires, de nos artistes, dire que nous sommes capables de débattre sur le monde, de nous positionner sur des sujets importants et d’avoir aussi notre vision de la France", a martelé la ministre.

Un partage de la mémoire

Pour sa part, François Hollande a jugé que le lancement de la cité était "à la fois un message de reconnaissance de la diversité, et l’expression d’une volonté d’unité". Les deux étant, à ses yeux, inséparables. "En permettant aux Outre-mer de rayonner dans la capitale, nous reconnaissons toute leur place dans la République. Les Outre-mer nous donnent une force humaine au-delà des différences et des distances", a-t-il insisté.

"Cette cité s’inscrira aussi dans le partage de la mémoire", a ajouté le Président de la République. Il a d’ailleurs tenu à rappeler qu’aux cours de son mandat il y avait veillé. Que ce soit en Guadeloupe avec le Mémorial ACTe ou "Centre caribéen d'expressions et de mémoire de la Traite et de l'Esclavage", ou bientôt en Polynésie française où verra le jour un centre de documentation sur les essais nucléaires "pour que la jeunesse polynésienne sache bien ce qui s’est produit dans cette période de notre histoire commune".

Lors de cette cérémonie, le président Edouard Fritch était accompagné des parlementaires polynésiens Lana Tetuanui et Jean-Paul Tuaiva, ainsi que de Caroline Tang, Déléguée de la Polynésie française. De nombreuses personnalités avaient répondu à l’invitation d’Ericka Bareigts : les anciennes ministres George Pau-Langevin et Brigitte Girardin, Anne Hidalgo, maire de Paris, ainsi que de nombreux représentants du monde artistique ultramarin dont le Polynésien Théo Sulpice.

Lancement de la cité des Outre-mer :

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un ahima'a au collège NDA de Faa'a

$
0
0
Un ahima'a au collège NDA de Faa'a
FAA'A, le 17 mars 2017. Ce vendredi, c'était ahimā'a pour une classe de 6e au collège Notre Dame des Anges de Faa'a.

"Cette activité s'inscrit dans le projet pédagogique de l'établissement autour de l'axe : éduquer et former les futurs citoyens à une vie saine et équilibrée. La promotion d'une alimentation saine se fait par la valorisation des produits locaux. Je vous propose de nous suivre tout au long de cette journée", expliquent les enseignants.

A 9 heures ce matin, le travail avait bien avancé. Les pierres du four chauffent. Les élèves ont battu les troncs de bananiers qui serviront à couvrir le feu pour une cuisson à l'étouffée. Les filles ont réalisé les 'ō'ini (petit panier, tressé avec des feuilles de cocotier) pour mettre les aliments à cuire.

La table est garnie des fruits et légumes qui seront cuits. Quelques élèves réalisent le po'e sous la direction de Ondine et Ramona, les partenaires de l'association Paroro Teoheohe.

Les photos

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Jean-Jacques Urvoas a déposé une gerbe au monument aux morts

$
0
0
Jean-Jacques Urvoas a déposé une gerbe au monument aux morts
PAPEETE, le 17 mars 2017. Jean-Jacques Urvoas, garde des Sceaux, ministre de la Justice a déposé, ce vendredi matin, une gerbe au monument aux morts de Papeete, aux côtés des autorités de l’État et de la Polynésie française, des élus et de représentants de la société civile.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les conférences du Digital Festival Tahiti en Livestreaming

$
0
0
PAPEETE, 17 mars 2017 - Les conférences du Digital Festival Tahiti sont diffusées en Livestreaming, grâce à un partenariat entre l'OPT et l'entreprise TBS5.

Le Digital Festival Tahiti est organisé du 16 au 18 mars dans les locaux de la CCISM de Polynésie française. Cette première édition du grand rendez-vous numérique du Pacifique insulaire est co-organisé par la Polynésie française, l’Office des Postes et Télécommunications (OPT), la Chambre de Commerce et d’Industrie, des Services et des Métiers (CCISM), en partenariat avec Studio Poly3D, l’Organisation des Professionnels de l’Économie Numérique (OPEN), la compagnie aérienne Air Tahiti Nui, et l’hôtel InterContinental Tahiti Resort & Spa.

> Voir aussi le programme du Digital Festival Tahiti ICI

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un nouveau mur d’escalade à Tahiti ?

$
0
0
Un nouveau mur d’escalade à Tahiti ?
PAPEETE, le 17 mars 2017 - Anaiva Teotahi et Teanau Araipu, deux étudiants polynésiens installés à Besançon, participent aux Entrepreneuriales. Ils ont pour projet la création d’un centre multisport qui aurait pour activité principale l’escalade. Un sport qu’ils pratiquent assidument et qu’ils aimeraient voir se développer à Tahiti.

"Nous voulons créer un centre multisport, qui aura pour activité principale l’escalade", annoncent Anaiva Teotahi et Teanau Araipu, deux étudiants polynésiens passionnés par cette activité de grimpe. Anaiva Teotahi est actuellement en licence 2 sciences pour l’ingénieur et ingénierie mécanique et conception à l’université de Besançon. Son compagnon, Teanau Araipu est en première année de master Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives), spécialité entraînement, management et ingénierie du sport à Besançon.

"Mon projet est d’être le gérant du premier centre d’escalade de Tahiti et, si j’ai l’opportunité, d’enseigner le Staps", explique Teanau Araipu. Anaiva Teotahi précise qu’elle aimerait, elle, "devenir professeure de sciences industrielles tout en aidant Teanau dans la gestion du centre d’escalade". Tous deux vivent à Besançon et rêvent de revenir sur leur île.

Ce qu’ils aiment avec l’escalade c’est le défi : "ça nous oblige à sortir de notre zone de confort". Mais ce n’est pas tout, "en faisant de l’escalade on doit résoudre des problèmes à partir d’un grand nombre de solutions vu la variété des mouvements possibles". Le sport permet par ailleurs de "de gagner en confiance en soi, en assurance et en mobilité", de "se muscler de façon amusante et fun".

Construire un mur en Polynésie participerait au développement du Pays à en croire le couple. Du point de vue sportif, les Polynésiens ont un "potentiel". Dans le futur, "nous imaginons très bien des médaillés dans des grands championnats. Pour information, l’escalade a de grandes chances de faire partie des sports olympiques, dès 2020".

Du point de vue éducatif, l’escalade "sensibilise très tôt aux bienfaits de la pratique d’une activité physique et sportive", participe au développement personnel "en véhiculant des notions de respect et en aidant à apprivoiser ses peurs" et contribue "au développement moteur". Enfin, du point de vue de la santé et du bien-être "cela réduit les problèmes de santé lié à la sédentarité, cela diminue le stress, la violence et l’ennui".

Anaiva Teotahi et Teanau Araipu rentreront d’ici trois ans en Polynésie. Le temps de concrétiser leur projet qu’ils viennent de lancer via les Entrepreneuriales (voir encadré). "Nous espérons trouver des partenaires/associés." En attendant, ils font appel aux résidents polynésiens pour mieux connaître leurs attentes. Un formulaire est disponible via leur page Facebook.


"Une opportunité de concrétiser ses projets"

Partant du constat que la France manque d’entrepreneurs et qu’à l’école, la culture d’entreprendre n’est pas forcément transmis, le réseau à l’initiative des Entrepreneuriales encouragent "tout étudiant de France à devenir intrapreneur ou entrepreneur demain à travers son programme d'entraînement terrain à la création d'entreprise". Les étudiants constituent une équipe et proposent une idée de création. Ils bénéficient de cours, d’outils et de l’aide de tout un réseau d’entrepreneurs et experts passionnés. "C’est une réelle opportunité de concrétiser ses projets", considèrent Anaiva Teotahi et Teanau Araipu. Chaque équipe est suivie par un coach et un parrain qui sont aussi chefs d’entreprises.
Pour motiver davantage les étudiants à aller au bout de cette aventure, plusieurs prix sont à gagner comme par exemple, un voyage au Canada (1er prix). Les livrables (dossier, business model, vidéo, …) doivent bientôt être rendus, le 23 mars.

En savoir plus

Contacts

Facebook : INIA Tahiti
Plus d’informations : inia.tahiti@gmail.com


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un projet d'"éco-village" à La Mission

$
0
0
Un projet d'
PAPEETE, le 17 mars 2017. Le maire de Papeete, Michel Buillard, et son premier adjoint Paul Maiotui ont reçu jeudi les représentants des sociétés chinoises qui ont signé un protocole d’accord avec le Camica pour un projet de construction sur les hauteurs de La Mission, sur des terres appartenant à l’Eglise catholique.

"Pour ces investisseurs, il ne s’agit pas de créer un énième lotissement résidentiel mais plutôt de réaliser un éco-village mêlant différents types de logements, des commerces de proximité, des ateliers, des structures publiques ou parapubliques ainsi que des espaces verts et des jardins partagés", indique la mairie de Papeete dans un communiqué. "L’ensemble des constructions répondront aux normes de haute qualité environnementale. Le projet créerait, selon ses promoteurs, a minima 180 emplois directs, une usine de fabrication des matériaux étant prévue localement, de même que le recours à des sociétés locales pour l’ensemble de la mise en œuvre. Il s’agit là d’un projet d’envergure intéressant dont le développement nécessite des partenariats et qui ne va pas manquer d’avoir des impacts sur la ville qu’il faudra appréhender en amont."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Béatrice Perrysaguet devient 1ère adjointe au maire de Papara

$
0
0
Béatrice Perrysaguet devient 1ère adjointe au maire de Papara
PAPARA, le 17/03/2017 – Le conseil municipal de Papara s'est réuni ce vendredi matin pour retirer le titre de 1er adjoint au maire à Gaston Tunoa. Béatrice Perrysaguet récupère ce siège. En revanche, un nouvel adjoint au maire a été nommé, il s'agit de Bernard Roure, conseiller en charge de l'environnement. Il récupère ainsi le poste de 9ème adjoint, il se chargera de l'hygiène et la sécurité, des travaux sur la commune, de la sécurité civile et du parc à matériel.

Il fallait s'y attendre, Gaston Tunoa a perdu ses fonctions de 1er adjoint au maire. Les 17 élus de la majorité ont tranché ce vendredi matin, lors d'un conseil municipal extraordinaire.

Au programme de cette matinée, le retrait des fonctions du 1er adjoint au maire et le remaniement des portefeuilles attribués aux adjoints. Béatrice Perrysaguet qui était 2ème adjointe au maire, prend la place de Gaston Tunoa. Et pour que l'équipe soit au complet, un nouvel adjoint a été nommé ce vendredi matin, il s'agit de Bernard Roure.

Bernard Roure récupère donc plusieurs secteurs : les travaux de Papara, la sécurité civile, l'hygiène et la sécurité, et le parc à matériel.

Bien sûr, la séance s'est tenue dans une ambiance assez tendue, comme cela a été le cas mercredi dernier. Gaston Tunoa a demandé les justificatifs de sa démission d'office. Pour le maire, "le fait que Gaston Tunoa ait accepté d'être le suppléant de Tepuaraurii Teriitahi (candidate de Jacquie Graffe aux législatives) l'a vexé", souligne une élue au sein du conseil municipal.

Béatrice Perrysaguet devient 1ère adjointe au maire de Papara

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Tout savoir sur le 'uru

$
0
0
Tout savoir sur le 'uru
PAPEETE, le 17 mars 2017. La cinquième édition du Festival du 'Uru se déroule actuellement jusqu'au 18 mars à la Maison de la culture de Papeete. Tahiti Heritage en profite pour vous faire découvrir quelques facettes de ce fruit miraculeux.

Uru, l’arbre à pain de Tahiti
Originaire de Nouvelle-Guinée il y a plus de 3 500 ans, le Uru (arbre à pain) a été diffusé dans tout le Pacifique lors des migrations polynésiennes et se rencontre dans la plupart des îles à proximité des zones habitées. Étant la base de la nourriture, des dizaines de variétés de ‘Uru ont été sélectionnées et reconnues à partir de la seule espèce : Artocarpus altilis.


Utilisations culinaires du Uru
Tout savoir sur le 'uru
L’usage principal de l’arbre à pain est alimentaire puisque son fruit comestible, le uru, était la base de l’alimentation des polynésiens. Il se prépare bouilli, rôti ou cuit à l’étouffé ou plus simplement sur un feu de bois ou un bec de gaz. Aux temps anciens, il était généralement mangé fermenté après conservation pendant plusieurs mois dans des silos de pierre.

Le uru s’est adapté à la cuisine moderne et se prépare en frites et en gratin dauphinois. Depuis peu est proposée de la farine de uru qui permet de réaliser du pain ou des gâteaux sans gluten. Les graines confites font de délicieux bonbons.

Tout savoir sur le 'uru

Tout savoir sur le 'uru

Utilisations médicinales et cosmétiques
En pharmacopée traditionnelle, le latex, les bourgeons, les jeunes pousses, les pédoncules des fruits, les pétioles, la pulpe moisie ou encore l’écorce interne des jeunes branches étaient utilisées pour des traitements médicinaux. Les fleurs, par exemple, sont grillées et frottées sur les gencives pour soulager les maux de dents.

Le latex blanc qui s’écoule de l’écorce servait tel quel de gomme à mâcher, ou comme fixateur pour les cheveux. Les hommes l’utilisaient à l’état frais pour se plaquer les cheveux en arrière. Les femmes faisaient bouillir la sève avec du monoï dans une coquille de pahua (bénitier) avant de l’étaler sur leurs cheveux.

Autres usages traditionnels du Uru
Le latex était également utilisé pour attraper les oiseaux. Mélangée de la fibre de coco, il servait aussi de poix pour calfater les pirogues. L’écorce des jeunes branches servait à la confection de tapa (tissus végétaux) de couleur beige. Le bois était utilisé pour la confection de pirogues, d’armes, d’instruments de musique, de meubles et de cercueils.

La Bounty, à la recherche des pieds de Uru
Tout savoir sur le 'uru
Le navire HMS Bounty sous le commandement du Capitaine William Bligh arriva à Tahiti le 26 octobre 1788. Sa mission était de collecter un millier de plants d’arbre à pain pour les transplanter aux Antilles anglaises où ils fourniraient une nourriture bon marché aux esclaves noirs.
Cette expédition échoua suite à la mutinerie, provoquée par la décision de Bligh de diminuer les rations d’eau de l’équipage afin d’arroser les jeunes arbres. Cette aventure fut popularisée par le roman de James Norman Hall et Charles Nordoff « Les révoltés du Bounty » et les différentes versions cinématographiques tournées à Tahiti.

Une seconde expédition composée des navires Providence et Assistant, toujours menée par le capitaine Bligh, arriva à Tahiti en 1792 et embarqua 2 126 jeunes pieds de uru, dont une partie fut débarquée en Jamaïque, dans l’île Saint-Vincent et sur l’île de Ste Hélène.


Uru taratoni
Tout savoir sur le 'uru
Depuis quelques années le fruit du jacquier encore vert est devenu la vedette des restaurants végans pour remplacer les diverses viandes animales, notamment dans les burgers ou les hachés. Sa texture fibreuse rappelle celle du poulet ou du porc et possède un goût assez neutre, facile à accommoder. Riche en sucres lents et en fibres, il s’accommode parfaitement à une alimentation équilibrée.


Le popo uru confit
Tout savoir sur le 'uru
Le « popo » uru confit est une délicieuse confiserie faite à partir de l’inflorescence mâle de l’arbre à pain. Ce bonbon de uru était très apprécié auparavant, à une époque ou n’existait pas toutes les confiseries actuelles et ou on faisait moins attention à la teneur en sucre des aliments.


Le stockage du uru aux Gambier
Tout savoir sur le 'uru
Les habitants des Gambier étaient bien intelligents. Pour faire face aux périodes de disette, ils conservaient des fruits de l’arbre à pain (uru) dans des fosses creusées dans le sol. Cette fosse royale servait de grenier public. Lorsque le mei ou fruit de l’arbre à pain, arrivait à maturité, il était pelé avec un racloir en coquillage, puis broyé et enfoui par couches successives dans cette fosse dont les parois étaient tapissées de feuilles de auti. Chaque couche était bien tassée avec les pieds et recouverte d’un lit de feuilles sèches de auti.

Cette bouillie fermentée appelée tio’o, ou popoi (si elle a été cuite au préalable), s’y conservait plusieurs mois et constituait une réserve. Le tio’o peut parfois être additionné de lait de coco sous le nom de poke, ou de bananes et s’appelle alors la puputa.


Légende de la Tuauru, la vallée d’origine du Uru
Tout savoir sur le 'uru
Avant quelle soit appelée Tuauru, cette profonde vallée de Mahina était splendide et luxuriante. Mais un jour, la famine s’installa sur le pays.

Utari, son épouse et leurs deux enfants vivaient du côté de l’embouchure de la rivière. C’était un homme apprécié de la communauté, à cause de sa douceur, son humilité et son courage à s’occuper de sa famille. Il avait abandonné sa demeure pour trouver refuge dans la vallée où il avait construit un fare opuhi. Chaque jour, il se rendait dans la forêt pour chasser les cochons sauvages pour le repas familial. Il partait dès le lever du jour et ne revenait généralement qu’au coucher du soleil. Mais lors d’une de ces sorties, il resta trois jours et trois nuits dans la forêt jusqu’à ce qu’il attrapa un énorme cochon sauvage, un des petits du grand cochon sauvage Mooiri. Il revint à la maison rempli de joie, mais peiné car la nuit venait de tomber et la famille dormait le ventre affamé. Il resta debout à l’entrée, les yeux remplis de larmes et le cœur débordant de compassion. Il s’éloigna de la porte, leva les yeux vers les cieux, et implora : « Dieux des cieux, mon heure est arrivé. Que mon corps devienne nourriture et qu’ainsi vive les miens. »

Au petit matin, encore dans la pénombre, Utari vahine se leva. Elle vit un grand arbre devant elle et en fut très étonné. Une voix l’interpella en disant :
« Ma chérie n’ait pas peur, c’est moi Utari, j’ai déposé un cochon près de la maison, mangez-en. C’est moi Utari. Mon corps s’est transformé en tronc d’arbre, mes pieds et mes doigts de pieds en racine, mes mains en branches, mes doigts de mains en feuilles, ma tête en ‘uru et mon sang en sève. »

C’est la légende du ‘uru (arbre à pain) qui donna son nom à la vallée Tua-uru, c’est à dire « origine du uru ».

Retrouvez-nous le site collaboratif Tahiti Heritage https://www.tahitiheritage.pf/
et suivez-nous sur notre page Facebook de Tahiti Heritage https://www.facebook.com/tahitiheritage2



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un vent d’Océanie au Salon du livre de Paris

$
0
0
Un vent d’Océanie au Salon du livre de Paris
PAPEETE, le 17 mars 2017 - Pour la 37e édition du salon « Livre Paris » qui se tiendra du 24 au 27 mars Porte de Versailles, une délégation d’éditeurs et d’auteurs polynésiens et océaniens porteront les couleurs de la littérature du Pacifique auprès des lecteurs métropolitains et francophones. Un challenge de taille pour assurer la promotion de cette littérature encore méconnue.

Depuis déjà de nombreuses années, les éditeurs polynésiens et néo-calédoniens exposent annuellement les textes des auteurs océaniens lors du salon du livre de Paris, sur un espace commun, le Pavillon océanien. Cette année, l’espace conséquent de 90m2 accueillera notamment les auteurs publiés par Au vent des îles, mobilisés en nombre pour porter des ouvrages éclectiques et représentatifs de la littérature locale : Titaua Peu avec son roman Pina ; Patrice Guirao pour l’ensemble de son œuvre (dont la célèbre saga Al Dorsey) ; l’auteur néo-calédonien Walles Kotra qui présentera son œuvre et notamment son dernier ouvrage de conversations avec le chef coutumier Nidoïsh Naisseline et enfin — et non des moindres — l’auteur papou Russell Soaba, qui présentera Maiba, le premier texte papou traduit en français.

Une littérature qui compte

Leur notoriété est certaine en Polynésie, mais le lectorat métropolitain reste encore à séduire ! Car si le secteur du livre brasse plusieurs milliers de nouveautés mensuelles et près de 70 000 nouveaux titres annuellement, la littérature océanienne reste néanmoins minoritaire parmi ce flux incessant de nouveautés. S’il est vrai que l’éloignement géographique ne facilite pas la visibilité de ces auteurs, la qualité de leurs ouvrages est pourtant remarquable et n’a rien à envier aux auteurs chevronnés des grandes maisons d’édition françaises.

La dernière preuve en date : le vif intérêt suscité par Pina, le second ouvrage de Titaua Peu, auprès de l’auteur de roman noir Marin Ledun, invité du dernier salon du livre de Tahiti en novembre. Auteur phare de ce genre très noir qui a plus que jamais le vent en poupe, il accompagnera Titaua Peu sur la scène du salon "Livre Paris" lors de la présentation de Pina.

Walles Kotra sera, pour sa part, introduit par la journaliste Laure Adler et présentera Nidoïsh Naisseline, de cœur à cœur, ouvrage "coup-de-cœur" en Nouvelle-Calédonie, qui réalise les meilleures ventes depuis sa parution fin 2016. Dans un registre plus léger, mais tout aussi sérieux, l’écrivain Patrice Guirao sera accompagné de Dove Attia, producteur de comédies musicales (Les dix commandements, Autant en emporte le vent, Le roi soleil…) pour aborder l’univers de ses polars "noir azur" : Al Dorsey – Le détective de Tahiti. En effet, l’accueil du premier tome Crois-le ! a été encourageant en métropole, décuplé par une web série participative en tous points originale : "Tout le monde connaît Al Dorsey". Sans oublier l’adaptation en série télévisée dont les deux premiers épisodes ont été révélés lors du dernier FIFO et qui seront très prochainement diffusés sur France Ô.

Toujours plus de pérégrinations littéraires

En guise de mise en bouche, cette tournée littéraire métropolitaine débute, en off du salon "Livre Paris", par une soirée océanienne "Voix en archipel 2017" à la Maison du Livre de la Nouvelle-Calédonie, le mardi 21 mars à 19 h avec notamment les auteurs Walles Kotra et Russell Soaba.

Puis, à la suite du salon "Livre Paris", les écrivains Titaua Peu, Patrice Guirao, Walles Kotra et Russell Soaba seront invités au Festival Rochefort Pacifique 2017 du 29 mars au 2 avril. Une manifestation qui met en avant la littérature, le cinéma et les documentaires du Pacifique. Cette année, la Nouvelle-Calédonie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée sont à l’honneur du festival et plusieurs film-documentaires issus du FIFO seront projetés.

Pratique

Le salon "Livre Paris" est ouvert au public vendredi 24 et samedi 25 mars de 10 h à 20 h, dimanche 26 mars de 10 h à 19 h et lundi 27 mars de 13 h à 19 h.
Le pavillon océanien se trouve au stand P16.
Rencontre et dédicace avec Russell Soaba pendant toute la manifestation.
Rencontre avec Titaua Peu, animée par Marin Ledun, dimanche 26 mars à 14 h sur la scène de l’espace du ministère des Outre-mer.
Rencontre avec Patrice Guirao animée par Dove Attia le dimanche 26 mars à 15 h 30.
Rencontre avec Walles Kotra, animée par Laure Adler, le dimanche 26 mars à 17 h.

Pour aller plus loin

Plus d’informations sur le salon du livre de Paris
Découvrez les épisodes de la web série Al Dorsey
Découvrez le Festival Rochefort Pacifique


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 18 et lundi 20 mars 2017

$
0
0
Pharmacies de garde : Du samedi 18 et dimanche 19 mars 2017

- Papeete : Pharmacie VAIMA. Tél. 40 42 97 73
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 47 01 47 ou 40 47 01 44.

-Faa’a : Pharmacie PAMATAI. Tél. 40 82 55 92
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00

-Punaauia : Pharmacie OTEANIA. Tél. 40 85 59 00
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60

Médecins de garde : www.ordre-medecins-polynesie.com/accueil/

Du samedi 18 mars 2017 à partir de 12h30 au lundi 20 mars 2017 à 06h00

Iles du vent :

-secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr BUFFET Patrick Tel. 40 83 45 41

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr BELJOUANI Stéphane Tel. 40 48 26 50

-Commune de Paea : Dr REDOUTE Rémi Tel. 40 53 35 12

-Commune de Papara : Dr NEGUI Gilles Tel.40 57 40 90

-Taravao et la presqu’île : Dr HAAS Hugues Tel. 40 57 01 02

-Secteur de MOOREA : Dr BUSSEUIL Brigitte Tel. 40 56 26 19

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr JUEN Marie-Joseph Tel. 40 67 70 62

-Ile de Huahine : Dr CARBONNIER Hervé Tel. 40 68 82 20

-Ile de Raiatea : Dr MICHEL Christelle Tel. 40 66 23 01 - 87 74 94 04

-Ile de Tahaa : Dr DANA Raphaël Tel. 40 65 65 67 - 87 76 12 76

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr DUMONT Janick Tel. 87 28 89 86
En semaine de 19h00 à 06h00

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : Dr CHIU Philippe Tel. 87 73 49 55

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00 le lendemain

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 poste 4114
Samedi à partir de 12 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00 le lendemain

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde : Du Dimanche 5 mars 2017
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

"Earth Hour" : l'heure de l'anti-gaspillage sonnera le 25 mars

$
0
0
PAPEETE, le 17 mars 2017 - Créé en 2007, "Earth Hour", une heure pour la planète, est le plus grand événement mondial en faveur de l'environnement. Au fenua, pour la 5e édition, un dîner aux chandelles sera organisé samedi 25 mars dans une centaine d'hôtels et de restaurants. Cette année, les étudiants de l'École de commerce de Tahiti (ECT) dynamisent le concept en lançant une nouveauté sur le thème de l’anti-gaspillage alimentaire.


"Lancé il y a dix ans, par un groupe de copains en Australie (via l'association World Wide Fund, for Nature, ndlr), Earth Hour est devenu aujourd'hui un événement international", rappelle Jerry Biret, l'organisateur et le promoteur de cette opération en faveur de l'environnement. Le principe est de sensibiliser la population mondiale en éteignant les lumières non essentielles pour une durée d’une heure et lutter ainsi contre le réchauffement climatique. "Mais il n'y a pas de petite action, chaque petit geste est important, et cela doit se poursuivre tout au long de l'année", précise pour sa part Tamatoa Pommier, représentant du ministre de l'Environnement. Une vision lucide que partage Stéphane Chin Loy, président de la Chambre de commerce, d'industrie, des services et des métiers (CCISM), qui y voit également "une formation citoyenne" pour les jeunes.

En 2012, quinze hôtels et restaurants de Tahiti ont participé au premier mouvement. Au fil des années, différentes initiatives ont été mises en place un peu partout en Polynésie, avec notamment un tapis rouge "Earth Hour Tahiti" où les participants devaient déposer des déchets recyclables pour avoir accès à un concert gratuitement. Des "Éco-Ateliers Earth Hour" ont par ailleurs initié les résidents au développement durable. De plus en plus populaire, l'événement a enregistré 4 950 participants en 2015. Aujourd'hui, pour la 5e édition, une centaine d'établissements du fenua ont répondu à l'appel et présenteront un dîner aux chandelles, samedi 25 mars. Les lumières seront alors éteintes entre 20h30 et 21h30.

Les étudiants de l'ECT mobilisés
Cette année, les étudiants de première et troisième années de l’École de commerce de Tahiti (ECT), en collaboration avec Jerry Biret et la CCISM, se sont mobilisés avec leur responsable Marko Gabou autour d'un beau projet pédagogique. Ils dynamisent en effet le concept en lançant un défi aux restaurateurs locaux sur le thème symbolique de "l’anti-gaspillage". Ceux-ci ont pour mission de proposer un plat spécial "No Food Waste" et donc de ne faire aucun gaspillage. Chaque ingrédient devra être utilisé entièrement… Pour mettre en lumière leur action climatique, les jeunes adultes de l'ECT ont offert à la presse une démonstration en direct de mets anti-gaspillage, une projection de vidéos culinaires, ainsi qu'une dégustation. Ils ont fait appel à Kirahu Chavez, 25 ans, demi-chef de partie dans les cuisines du fameux hôtel "Les Bains Paris", qui, après quatre ans de formation en métropole, est revenue sur sa terre natale pour monter "Cook'in Home", un service de chef à domicile pour les particuliers et les professionnels.

Grâce à son savoir-faire, la jeune Polynésienne a donné un délicieux avant-goût de préparations "anti-gaspillage" aux personnes présentes. Au menu : rillettes de thon curry-coco, gaspacho d'avocat, prawn cake et fines herbes, croquettes de fe'i et financiers banane et sésame. Un vrai régal ! Elle explique : "J'ai choisi ces plats car il y a plusieurs éléments que j'utilise pour chacun d'entre eux. Par exemple, pour le fe'i, je prends du gingembre et je récupère la peau pour cuire le poisson que je mets dans un bouillon. En cuisine, on a tendance à gaspiller beaucoup de choses et, étant sensible à l'écologie, j'essaie donc de minimiser mes déchets. J'ai tout recyclé, hormis les coquilles d'œufs. J'aime mettre en avant les produits locaux fournis par les producteurs du fenua." Notez aussi qu'un jeu concours a été lancé sur la page Facebook "Soirée aux Chandelles Earth Hour Tahiti 2017". Samedi, partagez une expérience unique pour la bonne cause.

Ce qu'il faut retenir…
Pourquoi cette thématique ? La quantité de déchets produits est directement liée au gaspillage alimentaire rapporte le dossier de presse réalisé avec soin par les étudiants de l'ECT.

Au fenua, un Polynésien produit :
• 365 kg de déchets par an dont 74 kg sont recyclables, et pourtant 23 kg seulement finissent dans le bac vert
• 159 kilos de gaspillage alimentaire par an

Les déchets alimentaires
Le terme "déchet alimentaire" comprend les déchets qu’on pourrait recycler ou composter (pain que l’on a laissé rassir, yaourts retirés des rayons car proches de leur date limite de consommation, os, épluchures de fruits et légumes, coquilles d’œufs…). Enfin, le gaspillage alimentaire a un impact très important sur l’environnement. En plus d’un gaspillage des ressources, il ne faut pas oublier la pollution liée à leur production. Sachez qu’une grande partie des déchets que nous jetons est valorisable. Nous pouvons encore mieux trier nos déchets dans nos bacs verts et les bornes à verre mises à notre disposition. Nous pouvons également réaliser notre compost à domicile avec certains de nos déchets alimentaires et nos petits déchets verts.

(Source : dossier de presse ECT)


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Crash d'Air Moorea : les proches des victimes manifestent devant le tribunal

$
0
0
Crash d'Air Moorea : les proches des victimes manifestent devant le tribunal
PAPEETE, le 17 mars 2017 - Leur porte-parole, Nikolaz Fourreau, s'insurge contre les trois non-lieux figurant à l'ordonnance du juge renvoyant l'affaire devant le tribunal correctionnel, au bénéfice de l’ancien directeur du service d’Etat de l’aviation civile (SEAC) Guy Yeung, d'Andriamanonjisoa Ratzimbasafy et du Groupement pour la sécurité de l’aviation civile.

Une centaine de manifestants ont répondu, ce vendredi à la mi-journée, à l'appel de l'association des proches des victimes du crash aérien d'Air Moorea, en août 2007. L'association 987 avait appelé la population, mercredi, à se déplacer devant le palais de justice de Papeete pour dénoncer pacifiquement et silencieusement "une justice d'Etat qui protège ses services et notamment la direction de l'aviation civile". Dans le viseur des proches des victimes : les trois non-lieux figurant à l'ordonnance de renvoi de l'affaire devant le tribunal correctionnel signée le 6 mars dernier par le juge d'instruction Thierry Fragnoli.

Ces non-lieux concernent l’ancien directeur du service d’Etat de l’aviation civile (SEAC) Guy Yeung, Andriamanonjisoa Ratzimbasafy et le Groupement pour la sécurité de l’aviation civile. Une banderole a symboliquement été déployée sur le portail d'accès au parking du palais de justice, peu de temps après la fin de la visite officielle du Garde des sceaux Jean-Jacques Urvoas. "Le juge lui seul a prononcé un jugement qui n'avait pas lieu d'être", s'est insurgé le porte-parole de l'association Nikolaz Fourreau. "Il devait laisser le tribunal correctionnel choisir si oui, ou non, les responsables de l'aviation civile étaient coupables".

Et de confirmer son intention de "faire appel dans journée, au plus tard lundi, de cette ordonnance de non-lieu afin que toutes les personnes concernées soient présentées devant le tribunal correctionnel (…) On a une justice qui ne joue pas son rôle de régulateur, elle doit laisser les juges statuer et ce n'est pas au juge d'instruction, tout seul dans son bureau, de le faire".

"Un procès de pacotille"

Rappelons que le juge Fragnoli a par ailleurs ordonné le renvoi devant le tribunal correctionnel de six personnes mises en examen pour "homicide involontaire" dans ce dossier : Freddy Chanseau, ancien directeur général d'Air Moorea, Jacques Gobin, directeur technique, Jean-Pierre Tinomano, responsable de production, Stéphane Loisel, responsable du bureau d’étude et de documentation de la compagnie, Didier Quemeneur, contrôleur de production et qualité, et enfin la compagnie Air Moorea en elle-même en tant que personne morale. Cette partie de l'ordonnance du juge n'est pas attaquée.

Une fois reçu, l'appel de l'association 987 contre les trois non-lieux sera examiné en chambre de l'instruction. Dans son réquisitoire définitif, le procureur de la République avait, lui, requis le renvoi devant le tribunal correctionnel de l'ensemble des protagonistes du dossier. "Si on présente uniquement le mécano au tribunal, on a un procès de pacotille, on n'a rien", poursuit Nikolaz Fourreau. "Le système, la structure de contrôle de l'aviation civile sur la direction de l'entreprise, ne répond pas de ses fautes. Cela me semble inadmissible". L'accident avait fait 20 morts.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L'OPH et la CPS facilitent les démarches de l'aide au logement

$
0
0
L'OPH et la CPS facilitent les démarches de l'aide au logement
PAPEETE, le 17 mars 2017 - L'Office polynésien de l'habitat et la Caisse de prévoyance sociale ont signé vendredi dernier une convention permettant de faciliter les procédures pour les familles locataires de l'OPH bénéficiant de l'aide au logement familial. L'objet de cette convention concerne l'informatisation des données, afin d'assurer une meilleure circulation de l'information entre les services.

Vendredi matin, Vaiani Garbutt, directrice générale de l'Office polynésien de l'habitat (OPH) et Régis Chang, directeur de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) ont signé, à Pirae, au siège de l’OPH, une convention visant à faciliter l’accès à l’aide familiale au logement (AFL) pour les familles habitant dans les logements sociaux de l’OPH. "C'est un vieux projet qui date de 2007. Nous signons dix ans plus tard la concrétisation de ce projet", indique Vaiani Garbutt.

L’objet de la convention est de faciliter le traitement et le calcul de cette aide et d’optimiser la mise à jour des informations relatives aux familles. Jusqu’à présent, pour bénéficier de ce dispositif, les locataires devaient venir déclarer leurs revenus directement à l’OPH. "Le traitement était manuel et réalisé par l'OPH et les familles qui voulaient bénéficier des aides devaient se rendre en personne à l'OPH et à la CPS", constate la directrice générale de l'OPH. Dans ces conditions, seulement un tiers des locataires se présentaient chaque année afin d’actualiser leur demande d’AFL. Selon le directeur de la CPS, seuls 200 foyers sur 800 éligibles bénéficieraient de ces aides. C’est pourquoi, dans le cadre de sa mission de gestion de l’AFL, l’OPH a sollicité la CPS pour la mise en place d’un dispositif plus fluide et simple, permettant l’échange de fichiers, facilitant le traitement des demandes des foyers. "Le but était de créer un guichet unique à l'OPH et les ménages n'auront plus à se déplacer à la CPS. C'est une première étape, la deuxième idée c'est de mettre en place des échanges de fichiers dans le cadre de la loi pour faciliter les démarches."

Le dispositif a également été étendu à l’ensemble des familles locataires de l’OPH. "Le périmètre de bénéfice de cette aide au logement a été étendu. Désormais les personnes isolées, les familles nombreuses et les familles qui connaissent des accidents de la vie (perte d'emploi…) pourront en bénéficier, mais toujours avec une notion de reste à charge qui est de 5 000 francs", explique la directrice générale de l'OPH.

Qui a droit à l'aide familiale au logement
L'OPH et la CPS facilitent les démarches de l'aide au logement
Toute personne locataire de l'OPH ayant des revenus modestes peut avoir droit à l'aide familiale au logement (AFL). Cette aide existe depuis l'an 2000 et bénéficierait aujourd'hui à environ 200 familles tandis qu'elles seraient près de 800 à être éligibles. En 2017, la subvention de l'AFL est de 550 millions de francs alors qu'elle était de 277 millions en 2016. Le Pays et la CPS ne cessent d'étendre les conditions pour pouvoir bénéficier de cette aide.
En effet, alors qu'au moment de sa création seuls les foyers avec des enfants à charge scolarisés pouvaient en bénéficier, aujourd'hui les personnes isolées ainsi que les foyers ayant des personnes à charge peuvent prétendre à cette aide au logement.

Les dossiers de demande d’AFL doivent être déposés, complets, auprès de l’OPH.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46632 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>