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Miss Guyane élue Miss France 2017

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Miss Guyane élue Miss France 2017
PAPEETE, le 17 décembre 2017 - La nouvelle est tombée, la nouvelle miss France 2017 est Alicia Aylies, miss Guyane.

C'est bien une Ultramarine qui représentera la France en 2017. La nouvelle miss France 2017 n'est autre qu'Alicia Aylies, Miss Guyane.

La jeune femme de 18 ans est étudiante en première année de licence de droit et a pour objectif de devenir avocate.
Escrimeuse depuis l'âge de 4 ans. Le nouveau visage de miss France est passionné de mannequinat, de chant, de lecture et de musique.

Miss Languedoc-Roussillon, Aurore Kichenin a été élue première dauphine, tandis que notre miss Tahiti, Vaea Ferrand, est deuxième dauphine

Miss Guyane élue Miss France 2017

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Miss France 2017 : Qui est Alicia Aylies?

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Miss France 2017 : Qui est Alicia Aylies?
PAPEETE, le 17 décembre 2016 - Alicia Aylies est la nouvelle Miss France 2017. Qui est donc cette jeune femme qui représentera la France pendant une année ?

Elle n'a pas pu retenir ses larmes quand elle a entendu les mots "Miss France 2017 est miss Guyane". Alicia Aylies, 18 ans est la nouvelle miss France. Elue parmi 30 prétendantes, samedi à Montpellier, la jeune femme originaire de Guyane sera le nouveau visage de la France pendant un an.

C'est avec une grande émotion qu'elle a reçu le diadème, inspiré d'un bouquet de jonquilles des mains d'Iris Mittenaere (Miss France 2016).


Miss France 2017 : Qui est Alicia Aylies?
Alicia Aylies est la première Guyanaise à remporter le titre de Miss France. Du haut de son mètre soixante-dix-huit, cette étudiante en première année de droit et envisageait de devenir juriste. La nouvelle Miss France, native de Fort-de-France (Martinique) pratique l'escrime depuis qu'elle est âgée de quatre ans.
La jeune femme aux yeux verts est également mannequin depuis deux ans.


Miss France 2017 : Qui est Alicia Aylies?
Comme modèle parmi les anciennes miss France, elle cite Flora Coquerel dans une interview pour Paris-Match " une Miss charismatique, qui fut pour moi lors de son élection et reste encore, bien représentative d’une jeunesse intelligente, qui tout en affirmant son appartenance nationale s’est forgée dans ses racines diverses et a symbolisé avec rayonnement les valeurs de la génération française en devenir".

Nous ne pouvons que souhaiter à notre nouvelle miss France bon courage et beaucoup de bonheur dans cette nouvelle aventure qui va sans nul doute transformer sa vie.


Miss France 2017 : Qui est Alicia Aylies?

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Miss France : Vaea Ferrand élue deuxième dauphine

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Miss France : Vaea Ferrand élue deuxième dauphine
PAPEETE, le 17 décembre 2016 - Vaea Ferrand, miss Tahiti, a été élue deuxième Dauphine de Miss France 2017. Si certains sont déçus, la miss a quand même réussi à hisser les couleurs de la Polynésie sur le podium.

Notre miss Tahiti est à nouveau sur le podium de l'élection Miss France. A 22 ans, Vaea Ferrand a été élue deuxième dauphine d'Alicia Aylies, Miss Guyane et nouvelle miss France 2017.

Si la jeune femme de 22 ans n'a pas su briser le "mauvais sort" qui cantonne nos représentantes aux titres de première et deuxième dauphine depuis quatre ans, elle s'est montrée combative jusqu'au bout et su faire partager la magie de Noël à tous les téléspectateurs jusqu'en Polynésie.


Miss France : Vaea Ferrand élue deuxième dauphine
Tout au long de l'élection notre miss a été en tête sur les réseaux sociaux, Facebook et Instagram.

La jeune Polynésienne a tenu lors de cette élection à montrer son attachement à la Polynésie, "j'avais l'impression de vivre un rêve éveillé, c'est seulement le lendemain en revisionnant les images que j'ai réalisé la soirée de folie que j'avais vécue. Mon père est un ancien militaire et de par son métier, nous avons eu la chance de vivre aux quatre coins du monde, mais c'est ici sur mon île que je me sens le mieux. Je suis devenue miss Tahiti en m'investissant corps et âme. Pour miss France je compte bien faire de même."


Miss France : Vaea Ferrand élue deuxième dauphine
Elle n'a d'ailleurs pas manqué de saluer les Polynésiens à chaque fois qu'elle a eu la parole et en a aussi profité de son temps de parole pour souhaiter un joyeux anniversaire à sa mère.

La jeune femme qui redoutait les défilés en maillot de bain s'est tirée avec brio et sans accrocs de cette épreuve. Par ailleurs le clou du spectacle a été le défilé en robe traditionnelle. Notre miss est apparue dans une magnifique tenue bleue lagon, imaginée et confectionnée par Nels Labbeyi.




Miss France : Vaea Ferrand élue deuxième dauphine
Enfin le comité miss Tahiti n'a pas manqué de féliciter officiellement sa miss sur les réseaux sociaux, "un grand bravo à notre Miss Tahiti, nous sommes très fières de ton parcours!!! Également un grand Mauruuru à tous les polynésiens, votre soutiens inconditionnel nous va droit au cœur."

Miss France : Vaea Ferrand élue deuxième dauphine
Par ailleurs, Edouard Fritch, le président du Pays s'est empressé de feliciter notre miss dans un communiqué "le Président et le Gouvernement tiennent à féliciter chaleureusement Miss Tahiti, Vaea Ferrand, qui a obtenu, ce samedi, à Montpellier, le titre de deuxième dauphine de Miss France. Notre Miss Tahiti a fait honneur à son titre en faisant partie des cinq finalistes de ce prestigieux concours et en donnant à l’ensemble des téléspectateurs en France et dans l’Outre-mer une très belle image de notre Polynésie. Année après année, nos représentantes figurent parmi les candidates les plus appréciées du public et montrent ainsi au plus grand nombre la beauté, mais aussi l’authenticité et la générosité de nos îles."

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Un voleur de voiture arrêté à Punaauia

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Un voleur de voiture arrêté à Punaauia
PAPEETE, le 17 décembre 2016 – Samedi en début d'après-midi la brigade de gendarmerie de Punaauia a interpellé un voleur de voiture. L'homme a avoué avoir volé deux véhicules.

Samedi en début d'après-midi, les gendarmes de Punaauia voient circuler une voiture correspondant au signalement d'une voiture volée. Ils procèdent au contrôle des papiers du conducteur et du véhicule. Les papiers ne sont pas en règle, et le véhicule est bien la voiture qui avait été volée.

Pris en flagrant délit, le conducteur avoue avoir volé le véhicule. Placé en garde à vue, il a par la suite avoué avoir également volé un deuxième véhicule. Ainsi l'homme a été placé en détention provisoire, en attendant de comparaître devant les autorités compétentes.

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Séisme au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée: fin de l'alerte au tsunami

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Séisme au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée: fin de l'alerte au tsunami
Sydney, Australie | AFP | samedi 17/12/2016 - Un séisme de magnitude de 7,9 samedi au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans l'ouest du Pacifique, a entraîné une alerte au tsunami qui a été rapidement levée, a indiqué le Centre d'alerte au tsunami dans le Pacifique (PTWC).

Le séisme est survenu en mer à 10H51 GMT, à 60 km à l'est de Taron, une commune de l'Ile de la Nouvelle-Irlande, à 75 km de profondeur. Sa magnitude, évaluée dans un premier temps à 8, a été peu après révisée à 7,9 par l'institut d'études géologiques américain USGS. L'alerte au tsunami a été levée deux heures après le séisme.

Le ministère de la Défense civile de Nouvelle-Zélande avait lui aussi émis une alerte au tsunami pour toute la bande côtière du pays, mais l'a rapidement levée après avoir analysé des informations supplémentaires.

Les séismes sont fréquents en Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui se situe le long de la ceinture de feu du Pacifique, un alignement de volcans le long de plaques tectoniques.

La semaine dernière, deux importants séismes ont été enregistrés dans cette région, au large des îles Salomon, sans faire de dégâts majeurs.

En 2013, l'archipel des Salomon, qui compte une douzaine d'îles et près de 500.000 habitants, avait été frappé par un séisme de magnitude 8 et un tsunami qui avaient fait au moins 10 morts et des milliers de sans abris.

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Bodybuilding – Tahiti Body Contest : Stéphane Matke remporte la catégorie reine

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La soirée bodybuilding organisée par Xtrem Gym et Gym Zone a été un franc succès, environ 600 personnes y ont assisté. C’est Stéphane Matke qui s’est imposé dans la catégorie reine, il succède ainsi à Tauhiro Yip, le tenant du titre 2015. Kuaoleni Mercier, Jean Baptiste Cipriani et Bryan Gobrait s’imposent dans la catégorie Men’s Physique alors que Juliana Garreau remportait la catégorie bikini fitness.
Bodybuilding – Tahiti Body Contest : Stéphane Matke remporte la catégorie reine
La salle Matisse du Méridien était comble samedi soir. Selon Dany Gérard, co- organisateur avec Manu Buchin de Gymzone, 600 personnes ont assisté au spectacle. C’est finalement Stéphane Matke qui a remporté la catégorie reine « bodybuilding », celle qui était dotée d’un prize money de 150 000 xpf. Stéphane s’impose devant Cédric Wong Chou et Mataira Teriipaia.
 
Les organisateurs ont essayé d’innover, avec un rythme soutenu pour les passages ainsi qu’un horaire de fin anticipé par rapport à ce qui se fait d’habitude. Clou du spectacle, les neuf bodybuildeurs sont descendus de l’estrade pour s’exhiber en session libre, sous les cris du public en liesse. L’ambiance était au rendez-vous, pour cette discipline de plus en plus populaire.
 
Dans la catégorie Men’s Physique, c’est Kuaoleni Mercier qui s’est imposé en + d’1,80m, Jean Baptiste Cipriani gagne dans la catégorie – de 1,80m et Bryan Gobrait s’impose dans la catégorie – de 1,70m. Yannis Céran-Jérusalémy s’impose en vétéran Men’s Physique, le judoka Yvan Shan-Phileas gagne en junior. En bikini vétéran, c’est Karine Siau qui s’impose, enfin c’est Juliana Garreau qui gagne dans la catégorie Miss Bikini – de 1,70m.
 
Dans la catégorie open, c’est Stéphane Matke qui s’impose en bodybuilding et gagne 150 000 xpf, Kuaoleni Mercier en Men’s Physique gagne 50 000 xpf et Juliana Garreau en bikini fitness gagne elle aussi 50 000 xpf. 

Bodybuilding – Tahiti Body Contest : Stéphane Matke remporte la catégorie reine
Parole à Dany Gérard
 
Satisfait de la soirée ?
 
« Je crois qu’on était plus de 600 ce soir. On essayera de trouver une salle plus grande l’an prochain. On a eu beaucoup de participation dans la catégorie Men’s Physique mais ce qui est encore mieux, pour nous, cela a été d’avoir neuf candidats en bodybuilding. On a essayé de mettre un « prize money » attractif et cela a fonctionné. »
 
Comment expliquer un tel succès ? Le prize money ?
 
« Si ce n’était que cela, ce serait tant mieux. On essayera en tous cas de faire mieux l’année prochaine. Il y a eu une tendance ces dernières années à voir la participation de bodybuilders baisser au profit de la catégorie Men’s Physique. C’est vrai que la catégorie Men’s Physique est plus abordable, plus accessible. On a été vraiment surpris de cette belle participation en bodybuilding. »
 
Qu’est ce qui te pousse à organiser de tels évènements ?
 
« Je suis gérant de Xtrem Gym, donc voilà, il faut participer à ce milieu là en organisant des compétitions. Il y a plusieurs fédérations qui organisent des compétitions. Avec Manu Buchin de Gym Zone, on a essayé de faire une compétition plus fun, moins formelle, on a essayé de faire un show. »
 
Tu vis la musculation comme un complément ?
 
« Pour moi, cela a toujours été un complément du jiu jitsu et rien d’autre. C’est vrai que la muscu pour le jiu jitsu et la musculation pour le bodybuilding, c’est différent. C’est bien en tous cas de voir ce secteur se développer de plus en plus. Cela serait bien qu’on arrive à faire venir un athlète international l’année prochaine. Merci à tous. »

Bodybuilding – Tahiti Body Contest : Stéphane Matke remporte la catégorie reine
Parole à Juliana Garreau
 
Contente d’avoir gagné ?
 
« Je ne m’y attendais pas du tout. C’est la première fois que je fais une compétition, c’est mon chéri qui m’a motivée à participer. Pour une première, je suis très fière de mon parcours. La préparation a été longue. J’ai fait six mois de préparation physique, un an et demi de musculation et trois mois de diète. »
 
Quelques mots sur ta préparation ?
 
« J’essaye toujours de faire mieux à la séance suivante, de me dépasser avec une heure et demi d’entrainement tous les jours, même le dimanche parfois. Côté nutrition, cela a été mais on a quand même hâte de reprendre une alimentation normale. Tout cela fait désormais partie de mon quotidien. Je suis prof d’anglais, je vais à la salle après le boulot, cela me permet de décompresser. Je ne vis pas ça comme une contrainte mais plutôt comme une manière de me défouler. »
 
Tu as des objectifs pour 2017 ?
 
« Pour l’instant non, vu que je ne m’attendais pas à remporter le concours. Tout ce que je sais, c’est que je vais me remettre à manger, pour le reste on verra. Merci à tous ceux qui étaient là pour m’encourager pendant la soirée, sur facebook…cela me touche vraiment. Merci à mes parents, mon chéri, mes amis. Un grand merci à tout le monde et surtout à Roberto Gym où je m’entraine. » Propos recueillis par SB

Bodybuilding – Tahiti Body Contest : Stéphane Matke remporte la catégorie reine

Bodybuilding – Tahiti Body Contest : Stéphane Matke remporte la catégorie reine

Bodybuilding – Tahiti Body Contest : Stéphane Matke remporte la catégorie reine

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Surf Pro – Billabong Pipeline Masters : Michel Bourez continue ses exploits

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La 11e et dernière étape du championnat du monde de surf organisé par la world Surf League se déroule actuellement à Hawai’i. Après avoir remporté sa série du round 1, Michel Bourez a pu continuer sur sa lancée pour remporter également sa série du round 3. Ce résultat lui permet de terminer la saison en beauté avec vraisemblablement au moins une 11e place au classement général 2016, beaucoup mieux que sa 21e position du championnat 2015.
Surf Pro – Billabong Pipeline Masters : Michel Bourez continue ses exploits
Le championnat du monde de surf se termine chaque année par l’étape hawaiienne du world tour : le Billabong Pipeline Pro. Avant cette 11e et dernière compétition du championnat, Michel Bourez était 13e au classement général 2016. Il avait terminé l’année 2014 à la 5e place, son meilleur résultat, en 2015, suite à plusieurs blessures, il avait terminé à la 21e place.
 
Certains surfeurs jouent gros sur cette dernière étape, car seuls les 22 premiers au classement général se qualifient pour le championnat suivant. Ce n’est pas le cas pour Michel Bourez. Après une année 2015 compliquée, il a su revenir au plus haut niveau mondial en 2016, faisant preuve d’une belle régularité dans ses résultats, ce qui lui assure aujourd’hui une place aux environs du Top 10.

Surf Pro – Billabong Pipeline Masters : Michel Bourez continue ses exploits
Hawai’i réussit bien à Michel Bourez
 
Le surf à Hawai’i lui réussit habituellement plutôt bien. Il a démarré la compétition en remportant sa série du round 1, ce qui l’a propulsé directement vers le round 3. Il était confronté au round 3 à Italo Fereira, juste derrière lui au classement général. Michel Bourez a surfé avec sang-froid, il a pu s’extraire de justesse d’une section tubulaire ultra-rapide. Michel Bourez surfe face à la vague en droite à Pipeline, un spot que l’on appelle également « backdoor ».
 
Les juges ont apprécié et lui ont attribué une note de 6.83. Il s’impose finalement avec un total de 12.16 contre 10.34 pour Italo Fereira qui n’a pas démérité. Ce dernier a réalisé un air-reverse parfaitement maîtrisé, obtenant un 7.17 en fin de série, la meilleure note sur une seule vague, un exploit sur un spot de récif tel que Pipeline. Michel Bourez réalise ainsi une belle opération en sortant victorieux du round 3, un round éliminatoire en un contre un.
 
Avant la compétition, Adrian Buchan (12e), Sebastian Zietz (11e) et Italo Fereira (14e) sont très proches de Michel Bourez (13e) au niveau de leurs points. La victoire de Michel au round 3, couplée avec la défaite de Buchan au round 2 et celle de Zietz au round 3, permet à Michel Bourez de remonter d’au moins deux places à l’issue du championnat du monde 2016. Il est également à l’abri de Fereira, juste derrière lui au classement.

Surf Pro – Billabong Pipeline Masters : Michel Bourez continue ses exploits
Qualifié pour le championnat 2017
 
Michel Bourez peut d’ores et déjà être satisfait de sa saison 2016 puisqu’il a progressé d’environ 10 places par rapport à 2015. Cette place lui permet de se qualifier automatiquement pour le championnat 2017, pour une 9e année consécutive avec l’élite. Rappelons que le parcours de Michel Bourez est historique pour le surf tahitien. Chaque année supplémentaire avec l’élite est une nouvelle page d’histoire écrite pour Tahiti.
 
Michel Bourez pourrait ainsi espérer faire 10 ans de « world tour », ce qui serait exceptionnel. Au vu de sa forme actuelle, il peut aussi espérer une bonne année 2017 avec pourquoi pas un retour dans le Top 5 à l’issue du championnat 2017, comme en 2014. SB

Surf Pro – Billabong Pipeline Masters : Michel Bourez continue ses exploits
Un rappel de ses classements :
 
2009 = 21e
2010 = 11e
2011 = 6e
2012 = 15e
2013 = 12e
2014 = 5e
2015 = 21e
2016 = 11e ?
 
Les gains en compétition de 2016 : 120 000 US $

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Une vingtaine de secousses telluriques en Equateur, un mort et de nombreux dégâts

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Une vingtaine de secousses telluriques en Equateur, un mort et de nombreux dégâts
Quito, Equateur | AFP | lundi 19/12/2016 - Une vingtaine de secousses telluriques d'une magnitude allant jusqu'à 5,8 ont secoué la côte de l'Equateur lundi à l'aube, causant indirectement un décès, ainsi que des dégâts matériels "considérables" dans des hôtels et des maisons, ont annoncé les autorités.

"Une dame de 75 ans est morte d'un infarctus en raison du séisme", a indiqué Gabriel Rivera, gouverneur de la province d'Esmeraldas (nord-ouest), épicentre de ces secousses, déjà frappée en avril par un tremblement de terre qui a fait 673 morts.

Ces nouveaux séismes ont causé "des dégâts considérables à l'infrastructure hôtelière" dans les stations balnéaires d'Atacames et de Tonsupa, sur la côte Pacifique, a-t-il ajouté, évoquant des hôtels et maisons "effondrés" dans cette zone.

Le séisme le plus puissant, d'une magnitude de 5,8, s'est produit dans l'océan Pacifique, face à Atacames, à 02H11 (07H11 GMT). Puis 25 répliques ont été enregistrées, d'une magnitude allant jusqu'à 4,2, selon le dernier bulletin de l'Institut géophysique de Quito.

Les secousses ont entraîné des coupures d'électricité et le président Rafael Correa a annoncé la suspension des activités scolaires dans cette zone.

Le séisme du 16 avril sur la côte équatorienne, d'une magnitude de 7,8, avait fait officiellement 673 morts, 6.274 blessés, près de 29.000 sans-abris et plus de 3,3 milliards de dollars de dégâts.

pld/ka/pg

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Le bureau de veille sanitaire retrouve enfin un responsable

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Le bureau de veille sanitaire retrouve enfin un responsable
PAPEETE, le 18 décembre 2016 - Marine Giard est la nouvelle responsable du bureau de veille sanitaire. Médecin de santé publique, épidémiologiste elle succède au Dr Henri Pierre Mallet. En poste depuis le 1er novembre, elle récupère un bureau de veille sanitaire qui a tourné sans chef pendant près de quatre mois.


Comment comptez-vous appréhender ce poste ?
Pour moi la veille sanitaire, se devrait d’être une plateforme d’échange et de recueil de l’information de nombreux partenaires. Il faut que l’on puisse avoir le maximum de sources d’informations, il faut que l’on puisse avoir des antennes de partout pour recueillir des informations sur n’importe quel type d’événement sanitaire qui pourrait représenter une menace ou une alerte de santé publique.
Cela implique de réussir à bien travailler avec tout le monde. Avoir des relations professionnelles cordiales avec tout le monde, ce qui est peut-être un challenge, mais c’est un de mes objectifs.

Avez-vous eu l’occasion de rencontrer tous vos interlocuteurs principaux ?
Je suis en train de rencontrer les partenaires. J’ai rencontré presque l’ensemble des partenaires de la direction de la santé, mais j’ai rencontré également les quatre laboratoires, l’ILM, Cardella et Paofai qui sont des structures partenaires de proximité. Je n’ai pas du tout rencontré l’ensemble des médecins sentinelles qui participent à la surveillance syndromique parce qu’ils sont éparpillés sur l’ensemble du territoire, mais j’aimerai bien petit à petit les rencontrer. J’ai rencontré le service de médecine scolaire, j’ai rencontré les interlocuteurs de ‘l’aéroport de Tahiti et de l’aviation civile, il faut que je rencontre ceux du port autonome de Papeete, j’essaie de prendre des contacts de partout parce que ce sont des personnes avec qui le bureau de veille sanitaire travaille.

Depuis que vous êtes arrivée avez-vous constaté des spécificités médicales pour la Polynésie ?
Pour l’instant c’est calme, tant mieux ça me laisse le temps d’arriver. Du fait que c’est un pays tropical, il va de soi que ce ne sont pas les mêmes pathologies qu’en métropole qui sont prises en charge. Ce n’est pas la même organisation qu’en métropole non plus, notamment à cause de l’insularité et de l’étendue géographique. L’organisation actuelle est adaptée.
En dehors des pathologies tropicales type dengue qui n’existe pas en France. Ce à quoi nous sommes vigilant ici, c’est la tuberculose, ça occupe un de nos infirmiers plus de la moitié de son temps. Il y a un nombre non négligeable de TIAC (toxi-infection alimentaire collective). On travaille dessus avec le centre d’hygiène et de salubrité publique. Il y a eu quelques cas de gastro-entérites. Ce ne sont pas des pathologies graves, mais elles sont en surveillance.

Quelles les missions qui vous ont été confiées à la prise de poste ? Sont-elles exactement les mêmes que votre prédécesseur ?
Ce sont les mêmes bien sûr. C’est la continuité de ce qui était fait, il n’y pas un tournant de l’activité de veille sanitaire. Il y a la poursuite de ce qui a été débuté, donc la mise en oeuvre du règlement sanitaire internationale, puisque le bureau de veille sanitaire est le point focal délégué pour l’OMS (visant à prévenir les événements de santé publique à l’échelle mondiale, un règlement signé par les pays partenaire de l’OMS. C’est le seul règlement qui puisse être contraignant d’un point de vue de la santé à l’international.), Henri Pierre Mallet avait beaucoup œuvré pour sa mise en œuvre.
Il y a une convention entre l’État et le Pays qui a été signée en septembre qu’il va falloir mettre en œuvre. C’est sur ce dossier-là que nous travaillons avec l’aéroport et le port notamment puisque ce sont les points d’entrée du territoire qui constituent des points d’entrée potentiels de pathologies en provenance de l’étranger.

Après quatre mois sans chef, dans quel état avez-vous récupéré le bureau de veille sanitaire ?
Il y a eu quatre mois de flottements oui et non. Un intérim a été assuré par Laure Yen Kai Sun, épidémiologiste au bureau de veille sanitaire. La représentation médicale était assurée par le Dr Laudon. Laure m’a beaucoup accompagné sur le relais. En l’absence de médecin physiquement présent au bureau de veilla sanitaire étaient assurés le quotidien et les urgences, mais pas les travaux de fonds comme la mise en place du règlement sanitaire international ou l’avancement sur la loi des maladies à déclaration obligatoire qui est à l’étude. Le quotidien était assuré, les travaux de fonds sont à reprendre.

Qu’est ce que vous aimeriez mettre en place pendant votre mission ?
Tout d’abord, je dois faire fonctionner le réseau des professionnels en essayant de bien m’entendre avec tout le monde. Professionnellement il faut que l’on puisse travailler ensemble en bonne entente pour avoir une bonne transmission de l’information.

Je souhaiterai créer une journée ou une soirée de veille sanitaire, afin que les partenariales puissent se rencontrer et échanger, pour animer ces réseaux de partenaires sachant que l’éparpillement géographique peut être un obstacle. Je dois mettre en œuvre le règlement de veille sanitaire international c’est un gros morceau pour moi. Nous aimerions créer une prise en charge de la tuberculose dédiée et il faut également, faire passer une loi sur les maladies à déclaration obligatoire actuellement ce sont mes objectifs.

Au-delà si on y arrive on aimerait bien, ça avait été initié par le Dr Henri Pierre Mallet, je ne sais pas à le reprendre de la manière dont il avait commencé, mais si on pouvait réussir à mettre en œuvre une déclaration en ligne des pathologies de la surveillance syndromique et peut-être des laboratoires ça faciliterait la communication. Pour l’instant c’est une surveillance papier que nous recevons par mail, mais si ça pouvait se faire en ligne ça faciliterait l’information.

À ce jour, quelles sont les principales difficultés que vous avez pu cerner ?
Comme partout, il y a des difficultés budgétaires, pour la tuberculose ce ne sera pas facile. Au niveau du personnel nous pourrions être plus nombreux, il y aurait du travail pour tout le monde.
Je n’ai pas terminé de rencontrer les différents partenaires, il y en a qui sont géographiquement loin et je ne vais pas les rencontrer tout de suite, je dois m’approprier les noms, les espaces géographiques.
Le challenge c’est de nous préparer au mieux pour faire face comme il se doit en cas d’épidémie notamment.

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N-Calédonie: un des meneurs de St Louis tué lors d'une fusillade (parquet)

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N-Calédonie: un des meneurs de St Louis tué lors d'une fusillade (parquet)
Nouméa, France | AFP | lundi 19/12/2016 - Un homme considéré comme un meneur des exactions commises depuis fin octobre à la tribu de St Louis, en périphérie de Nouméa, a été tué par balles lundi dans une fusillade opposant deux groupes d'habitants rivaux, a annoncé le parquet.

Ramon Noraro, 34 ans, a été tué dans une fusillade lundi, a annoncé le procureur, Alexis Bouroz, faisant état d'un "contexte de tension très important entre deux groupes d'individus".

Un homme de 32 ans, connu pour des faits de violences aggravées, a par ailleurs été blessé aux jambes.

Selon le parquet, la fusillade est intervenue après l'admission à l'hôpital au milieu de la nuit de dimanche à lundi d'un mineur de 15 ans, activement recherché, "grièvement blessé au visage par une gerbe de plombs faisant redouter une cécité définitive".

De source proche de l'enquête, le mineur blessé est le neveu de Ramon Noraro.

Les gendarmes qui se sont rendus sur place ont été victimes de tirs dont l'un a pénétré l'habitacle d'un véhicule blindé, sans faire de blessé.

L'homme soupçonné d'avoir tué Ramon Noraro "s'est livré après négociations", a précisé le parquet. "Il s'agit d'un homme de 27 ans également connu de la justice et en état d'évasion depuis le 20 mai 2015", a indiqué M. Bouroz.

De nombreuses auditions étaient en cours pour tenter de reconstituer le déroulement des faits.

La semaine dernière, la gendarmerie avait lancé un appel à témoin pour retrouver Ramon Noraro, considéré comme "dangereux", soupçonné de vouloir "tuer un gendarme" et d'être l'un des meneurs des troubles, qui se multiplient depuis fin octobre aux abords de cette communauté kanak de 1.400 habitants.

"C'est un nouvel épisode dramatique d'une série d'exactions (...)", a déclaré Jean-Jacques Urvoas, ministre de la Justice, en marge d'une visite de cinq jours en Nouvelle-Calédonie qu'il a achevée lundi.

Indiquant que l'appel à témoins de la gendarmerie au sujet de Ramon Noraro n'avait suscité aucun signalement, il a pointé "une passivité de la population qui n'est pas acceptable pour que la justice puisse travailler".

La poussée de fièvre à St Louis a démarré le 29 octobre lorsqu'un gendarme a tué un jeune prisonnier en fuite alors qu'il fonçait sur un barrage au volant d'une camionnette.

Le parquet a indiqué que le militaire "aurait agi en état de légitime défense" et une enquête préliminaire est en cours.

Au cours des incidents qui éclatent depuis régulièrement aux abords de St Louis, une dizaine de gendarmes ont été blessés.

Les forces de l'ordre sont systématiquement la cible de tirs, parfois de gros calibre, lors des interventions.

Dans le cadre des enquêtes en cours, cinq personnes ont été incarcérées dont 2 mineurs et six autres ont été placées sous contrôle judiciaire.

cw/ff/fm

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Australie et France signeront mardi leur mégacontrat pour 12 sous-marins

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Australie et France signeront mardi leur mégacontrat pour 12 sous-marins
Sydney, Australie | AFP | lundi 18/12/2016 - La France et l'Australie signeront mardi l'accord scellant un mégacontrat estimé au total à 34 milliards d'euros pour la livraison de 12 sous-marins d'attaque à la marine australienne.

L'accord sera paraphé par le Premier ministre australien Malcolm Turnbull et le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian à Adélaïde, la ville portuaire du sud où seront construits ces sous-marins de dernière génération.

Il s'agit du "plus gros contrat de défense de l'histoire australienne", a rappelé lundi lors d'une conférence de presse à Sydney la ministre australienne de la Défense, Marise Payne, en présence de M. Le Drian.

Cet accord met en place "le cadre légal qui gouvernera pendant les décennies à venir le partenariat entre l'Australie et la France sur les sous-marins", a-t-elle ajouté.

Le constructeur naval DCNS, détenu à 62% par l'Etat français, avait été choisi en avril pour la partie design, fabrication, maintenance et formation des personnels.

Les 12 sous-marins Shortfin Barracuda commandés seront dérivés de la nouvelle génération de sous-marins nucléaires d'attaque Barracuda (99 mètres de long, 4.650 tonnes en surface), dont le premier exemplaire sera livré en 2019 à la Marine française.

A la différence de leur "cousin" français, les Shortfin Barracuda australiens -dont le premier doit être mis à l'eau en 2030- seront toutefois dotés d'une propulsion conventionnelle et équipés de systèmes de combat américains, fournis par Lockheed Martin.

Ces systèmes représentent environ 30% du total (soit environ 10 milliards d'euros), précise-t-on dans l'entourage de M. Le Drian.

- flotte 'supérieure' -
La part du contrat revenant directement à DCNS, qui n'a pas été communiquée officiellement, est de l'ordre de 10 milliards d'euros, selon le syndicat français CGT.

Ces bâtiments sont destinés à remplacer les sous-marins australiens conventionnels (à propulsion diesel ou électrique) de la classe Collins, qui sont censés ne plus être utilisés à partir de 2026. L'objectif, selon Mme Payne, est de doter l'Australie d'une flotte "supérieure au plan régional".

"La France comme l’Australie considèrent que la sécurité de la zone indo-pacifique revêt une importance toute particulière", a déclaré M. Le Drian.

"La France est la seule puissance européenne dont la marine croise chaque année dans cette partie du monde, y compris en mer de Chine méridionale", a-t-il ajouté en référence à cette zone de vives tensions liées aux contentieux territoriaux entre Pékin et les capitales régionales.

Les premiers travaux sur la partie design viennent de commencer chez DCNS à Cherbourg, dans l'ouest de la France, où une cinquantaine d'Australiens seront basés.

Mme Payne a affirmé que le contrat mobiliserait 2.800 emplois en Australie.

M. Le Drian doit inaugurer à Adelaïde un bâtiment de DCNS Australia où 250 à 300 ingénieurs superviseront à terme la construction des sous-marins.

En France, le contrat, qui nécessitera quatre millions d'heures de travail pour DCNS et ses sous-traitants, va permettre de pérenniser 3.000 à 4.000 emplois.

La France et l'Australie ont aussi signé le 8 décembre un accord qui "va permettre de fluidifier l'échange d'informations classifiées" sur les futurs sous-marins, a-t-on noté de source française.

"C'est un accord classique pour un programme sensible", a-t-on ajouté de même source, en excluant tout lien avec la récente fuite massive dans la presse australienne de données techniques relatives à un programme de sous-marins français pour l'Inde.

DCNS avait été choisi en avril aux dépens de l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et d'un consortium japonais emmené par Mitsubishi Heavy Industries et soutenu par le gouvernement japonais.

Le processus d'appel d'offres avait été politiquement sensible en Australie, avec en toile de fond les craintes pour l'avenir de l'industrie navale locale.

Canberra cherchait à obtenir des assurances qu'une grande partie du processus de fabrication serait réalisée en Australie de façon à maximiser la participation et l'emploi de l'industrie australienne.

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Australie: un serpent-tigre dans le sapin

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Australie: un serpent-tigre dans le sapin
Melbourne, Australie | AFP | lundi 18/12/2016 - Un serpent a tenté de se déguiser en guirlande en Australie sans tromper la vigilance d'une maîtresse de maison qui a reconnu dans son sapin de Noël un serpent-tigre, reptile des plus venimeux.

L'hôte indésirable était enroulé dans le sapin lorsqu'il a été repéré par Cheryl dimanche. Elle ne s'est pas démontée et s'est fait une tasse de thé en attendant l'arrivée d'un chasseur de serpents professionnel.

"C'était un serpent-tigre. Ils sont mortels mais seulement si on leur fait mal", a déclaré à l'AFP Barry Goldsmith, qui a réussi à attraper l'animal.

"Il est probablement rentré par une porte ouverte mais Cheryl a fait preuve de bon sens. Elle n'a pas paniqué, elle a juste pris une photo et l'a envoyé au chasseur de serpents, moi, et 20 minutes plus tard j'avais le petit salopiaud dans mon sac".

Vingt espèces de serpents parmi les 25 espèces les plus venimeuses au monde vivent en Australie. Le serpent-tigre peut mesurer jusqu'à près de trois mètres et est souvent rayé.

mp/pb/ev/jac

© 1994-2016 Agence France-Presse

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Jeux des Marquises : "Tout le monde était très content!"

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Jeux des Marquises :
PAPEETE, le 19 décembre 2016 - La 5ème édition des jeux inter-îles de l'archipel des Marquises s'est clôturée samedi. Organisateurs, responsables et athlètes sont ravis de cette semaine placée sous le signe du sport et de la fête.

Fatigués mais satisfaits. Quelques jours après la fin des jeux, les corps sont encore un peu courbaturés et les mines creusées, mais les sourires n'ont pas disparu des visages des sportifs. La 5ème édition des jeux de l'archipel des Marquises s'est terminée vendredi dernier. Elle a rassemblée plus de 800 personnes.

Pendant plus d'une semaine, les délégations des différentes îles se sont affrontées dans des épreuves sportives : va'a, surf, futsal, pétanque, volley-ball et bien d'autres. Les sportifs ont tout donné pour remporter la compétition et faire briller leur île. Si Ua Huka a mené pendant plusieurs jours, c'est finalement la délégation de Hiva Oa qui a remporté ces jeux. "Il me semble que l'on peut dire que c'est un succès, se félicite Gérald Huioutu, directeur des jeux. Tout le monde était très content ! Mis à part la grève de Air Archipels qui a entraîné le retard de certaines délégations, tout s'est bien passé."

Malgré la grève, tous les athlètes sont arrivés à Hiva Oa. Quelques matchs ont dû être décalés dans le temps mais l'incidence du mouvement social sur l'événement sportif a été limitée. "Tout le monde a bien profité des jeux, les athlètes comme les locaux."

LES JEUX DE TAHITI NUI EN 2018
Jeux des Marquises :
Le directeur des jeux espère que d'autres archipels suivront l'exemple marquisien.

Cette année, les Tuamotu Est et les Australes pourraient organiser leurs propres jeux. Pour Gérald Huioutu, c'est une bonne nouvelle : "Je pense que l'expérience des Marquises et le bilan positif que nous en faisons en a motivé plus d'un. Beaucoup d'îles ont vu qu'il était possible d'organiser de tels jeux même si parfois, il n'est pas évident d'avoir les infrastructures nécessaires."

L'objectif est aussi de pouvoir organiser en 2018 les jeux de Tahiti Nui, une compétition sportive qui regrouperait des délégations venues de tous les archipels.

Il reste encore un peu de chemin pour en arriver là, mais l'exemple marquisien a montré que rien n'était impossible.

Le détail des médailles
- Hiva Oa : 11 médailles d'or, 15 d'argent et 14 de bronze
- Nuku Hiva : 9 médailles d'or, 12 d'argent et 8 de bronze
- Ua Pou : 6 médailles d'or, 4 d'argent et 5 de bronze
- Ua Huka : 5 médailles d'or, 3 d'argent et 6 de bronze
- Tahuata : 1 médaille d'or, 1 d'argent et 2 de bronze
- Fatu Hiva : trois médailles d'or

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Bagarre mortelle à Maharepa, un mineur en garde à vue

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Bagarre mortelle à Maharepa, un mineur en garde à vue
MOOREA, le 19 décembre 2016 - Un adolescent de 13 ans est décédé dimanche soir à l'issue d'une violente bagarre à Maharepa. Un suspect de son âge a été placé en garde à vue. Une enquête est ouverte.

Une bagarre mortelle mettant en scène un groupe de jeunes adolescents s'est produite dimanche soir vers 23 h à Maharepa, a-t-on appris ce lundi matin de sources judiciaires. La victime, âgée de seulement 13 ans, a succombé à ses blessures vers minuit malgré l'intervention des secours qui ne sont pas parvenus à le ranimer.

Une enquête criminelle pour coups mortels a été ouverte, a indiqué ce matin une source judiciaire. Selon nos informations, un jeune garçon âgé de 13 ans lui aussi, suspect, a été placé en garde à vue à la gendarmerie.

Inconnus des forces de l'ordre

Les circonstances et les mobiles de l'altercation demandent encore à être précisés. Plusieurs individus présents dans le groupe seraient intervenus pour tenter de séparer la victime de son, ou ses agresseurs.

Le drame est actuellement largement relayé sur les réseaux sociaux où les messages de condoléances affluent à destination de la famille du malheureux, un enfant du quartier.

La victime et le principal suspect, pour l'heure, de ce triste fait divers, n'étaient pas connus des forces de l'ordre. Une autopsie doit avoir lieu.


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Tourisme : Maina Sage interpelle l'Etat

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Tourisme : Maina Sage interpelle l'Etat
PARIS, le 19 décembre 2016. La députée Maina Sage a interpellé la semaine dernière à l'Assemblée nationale l’État sur la question des visas dits de long séjour pour les professionnels et investisseurs" et "le soutien massif aux investissements attendus dans le domaine de l'hôtellerie et du transport aérien".

Un an et demi après les 27 recommandations en faveur du développement du tourisme outre-mer rédigée par le ministère du Tourisme à Paris, la députée Maina Sage a interpellé la semaine dernière en séance publique à l'Assemblée nationale Matthias Fekl, secrétaire d’État chargé de la promotion du tourisme sur " deux points majeurs pour la Polynésie française". "Le premier concerne la facilitation des visas pour les investisseurs", a indiqué Maina Sage. "Nous avons constaté des avancées pour les professionnels, mais en ce qui concerne les investisseurs, nous souhaiterions véritablement pouvoir disposer de visas spécifiques long séjour, ce qui permettrait de développer l’investissement dans nos territoires, notamment via des offres hôtelières de type time-sharing ou villas de long séjour."
Sur ce point, le secrétaire d'Etat lui a répondu que "nous avons instauré une dispense de visa pour les ressortissants étrangers titulaires d’un visa Schengen à entrées multiples, et nous l’avons étendu à onze pays. Ce travail sera poursuivi l’an prochain."

Le deuxième point soulevé par Maina Sage "concerne le soutien massif à l’investissement dans des secteurs clés du tourisme tels que l’hôtellerie, mais aussi les transports aériens et maritimes". "Plusieurs dossiers concernant les aides à la défiscalisation sont en cours d’instruction dont ceux d’Air Tahiti, la compagnie domestique qui est le poumon touristique de la Polynésie, et de sa grande sœur, Air Tahiti Nui, qui assure le trafic international", a-t-elle rappelé.
Le secrétaire d'Etat lui a répondu : "Nous avons à cœur de construire des multi-destinations qui permettront tant aux outre-mer qu’à ces pays de mener un travail intégré. Le programme d’investissement d’avenir et le fonds mis en place à la Caisse des dépôts et consignations pour le développement de projet touristiques sont tous deux ouverts aux destinations ultramarines."
La semaine dernière, la ministre des Outre-mer a aussi annoncé un accord de principe à la défiscalisation d’un avion de type ATR 72-600 pour la compagnie Air Tahiti, pour un montant de 1,108 milliard Fcfp. La compagnie Air Caraïbes, spécialiste des Antilles et de la Guyane, a aussi obtenu le feu vert de Bercy.


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Artifices Polynésie : faire rêver en toute sécurité

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Artifices Polynésie : faire rêver en toute sécurité
PAPEETE, le 19 décembre 2016 - C’est la haute saison pour les artificiers professionnels Bastien et Jacques. À la veille des fêtes, ils sont sollicités à Tahiti et dans les îles pour tirer des feux. Mais ce n’est pas tout, ils participent aussi à la vente encadré de feux d’artifices. Lesquels ne sont plus remis librement, mais en échange de conseils et de message de prévention. Rencontre avec deux professionnels, passionnés, qui lèvent le voile sur une partie de leur monde.

Bastien est à table, derrière un café. Il a accepté l’interview, mais il n’est pas encore tout à fait rentré. Il est "dans son feu de la veille". Il précise : "On vient de revenir à Tahiti, on était à Raiatea pour le Noël des enfants". Ce passionné repense à l’histoire qu’il a racontée mais aussi au moment de stress qu’il a vécu.

Un chef d’orchestre

Le jour J, quand la fête commence, il dirige son équipe à l’image d’un chef d’orchestre, précis, à l’affût des moindres couacs, enjoué, absorbé et concentré. "Rien n’est laissé au hasard, tout doit s’agencer et se dérouler comme prévu".

"Pendant le feu, surtout quand c’est un gros événement, il ne faut plus me parler. Je le sais, je suis chiant et maniaque, mais je n’ai pas le droit à l’erreur." Il y a tellement d’enjeux. Les professionnels doivent garantir une sécurité sans faille, pour eux et pour les spectateurs, tout en faisant rêver leur public sans limite. Si ce n’est celle du budget qu’il a été imposé.

3 jours de préparation, 8 heures d’installation

Artifices Polynésie est né il y a cinq ans. La société compte deux professionnels formés, Bastien et Jacques. Ils sont épaulés par une dizaine d’amateurs, diplômés eux aussi mais qui œuvrent sur leur temps libre. Car le binôme a besoin de soutien, les quelques minutes de tableaux lumineux éphémères, réclament plusieurs heures d’efforts en amont.

Pour un feu de 12 minutes, comptez : une demi-journée d’écriture, trois jours de préparation en atelier, huit heures d’installation à cinq ou six passionnés. Ajoutez trois voyages à trois camions pour transporter le matériel et la couverture d’un espace de 10 mètres carrés au sol seulement pour le bouquet final.

Bastien se charge de l’écriture. "Quand on prend de la bouteille le côté intéressant c’est faire rêver les gens. Même si ça me fait toujours plaisir de tirer un très gros feu, mais de manière générale, l’aspect technique passe au second plan."

Quand un client, professionnel ou particulier le contacte, il s’enquiert du budget, du thème et se rend sur les lieux. "Il y a deux situations, soit je donne la vie au feu et le client ajoute sa musique, soit je créé ce qu’on appelle un pyrothème, le feu et la musique sont calés ensemble. Ensuite, dans 95% des cas, j’ai carte blanche", se réjouit l’auteur qui pense déjà à ses prochaines créations. Il propose des feux clés en main que le client active lui-même ou assure le lancement. Tout est possible.

Les feux c’est la bringue

Artifices Polynésie fait venir chaque année un container de produits dont un certain nombre de nouveautés. "Il y a une évolution notable tant dans la compostions chimique que dans l’utilisation de matériel électronique adapté. Ce qui nous permet d’aller toujours plus loin."

Les produits importés illuminent le ciel de toute la Polynésie à l’occasion de grands rendez-vous comme la coupe du monde beach soccer, ou d’événements plus intimes comme des anniversaires ou des mariages. "Les feux c’est du bruit et de la lumière, ça réveille les gamins qu’on a tous en nous. C’est pour réunir du monde, annoncer quelque chose, c’est la bringue", résume Bastien visiblement heureux.

Artifices Polynésie : faire rêver en toute sécurité
À savoir avant de se lancer

Vous pouvez tirer vos propres feux d’artifices. En magasin, le personnel doit vous sensibiliser. Il vous présentera les essentiels pour que vous puissiez vous amuser en toute sécurité.
Des règles simples de bon sens sont à appliquer :
-Lisez tous les modes d’emploi figurant sur les artifices avant toute manipulation.
-Placez les spectateurs dos au vent, loin du lieu de tir.
-Respectez les distances de sécurité indiquées sur l’artifice.
- En cas de sècheresse ou de grand vent, ne tirez pas l’artifice.
-Fixez les compacts sur le sol afin d’éviter tout risque de basculement pendant le tir.
-Posez l’article à plat sur le sol lisse et horizontal.
-Allumez l’extrémité de la mèche, bras tendu, genoux fléchis.
-Lorsqu’un artifice ne fonctionne pas, ne vous approchez pas, n’essayez pas d’allumer.
- Respectez l’environnement, ne laissez aucun détritus à l’endroit du tir.
La réglementation, mise en place il y a 7 ans à l’initiative des professionnels d’Artifices Polynésie, a permis une diminution des accidents dus aux feux d’artifices sur le territoire.

Artifices Polynésie : faire rêver en toute sécurité
Contact

Facebook : Artifices Polynesie
Tél. : 89 50 23 26
Pour les particuliers et les professionnels.
À partir de 80 000 Fcfp assurance comprise.

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L’immeuble Tua Rata sort de terre à Faa’a

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L’immeuble Tua Rata sort de terre à Faa’a
FAAA, 19 décembre 2016 - L’immeuble Tua Rata accueillera à partir de juillet 2018 le nouveau centre de tri postal et la direction de l’OPT ainsi que le siège social de la compagnie aérienne Air Tahiti Nui. Le chantier a reçu la visite lundi du président Edouard Fritch et du maire de Faa’a, Oscar Temaru.

La SCI Fare Rata montée par l’Office des postes et télécommunication gère le dossier depuis 2013, grâce à une collaboration avec IP2 en qualité de conducteur d’opération, et un contrat avec le groupe de maîtrise d’œuvre Beaudet-Regaud, architectes. Initié par l’OPT en juillet 2012, ce projet bénéficie de la participation d’Air Tahiti Nui depuis juillet 2014.

Dans un an et demi, l'immeuble Tua Rata sera le siège social de la compagnie Air Tahiti Nui et le navire amiral de l’OPT. La livraison est attendue en juillet 2018, après 31 mois de travaux de construction à la périphérie de la zone aéroportuaire de Tahiti-Faa’a.

Le chantier a débuté il y a un peu plus d’un an, le 16 novembre 2015. Initialement prévue pour le quatrième trimestre 2017, la date de livraison a dû être repoussée de 7 mois, en raison de retards accumulés durant la phase d’excavation des soubassements de l’immeuble. Le creusement des trois niveaux souterrains a été compliqué par la présence d’une roche plus dure que ne le prévoyaient les analyses géologiques préalables.

Une visite officielle sur site était organisée lundi en fin de matinée à la demande du président Edouard Fritch et à laquelle a notamment participé le maire de Faa’a, Oscar Temaru. "Nous avons souhaité, avec le maire de la commune, faire le point sur l’avancement de ces travaux", a déclaré le chef du gouvernement. "Cela fait maintenant un an que les travaux ont commencé. Nous sommes venus faire le point. Nous organiserons, je pense, une autre visite l’année prochaine lorsque les bâtiments seront sortis de terre".

À terme, plus de 14000 mètres carrés de plancher seront disponibles, répartis sur huit niveaux. L’immeuble Tua Rata comprendra un parc de stationnement en sous-sol sur deux niveaux totalisant 166 places de stationnement. Il accueillera sur les 7200 mètres carrés de niveaux supérieurs, le nouveau centre de tri du courrier de l’OPT, la direction de la Poste polynésienne et le nouveau siège social d’Air Tahiti Nui (ATN). Aussi, à partir du second semestre 2018, 325 personnels œuvreront quotidiennement sur site (110 collaborateurs de la Poste polynésienne, et 215 agents d’Air Tahiti Nui).

Le chantier de l’immeuble Tua Rata représente un investissement total de 3,5 milliards Fcfp dont 2,9 milliards pour le gros œuvre. L’OPT a formulé une demande de défiscalisation portant sur un montant de 1,143 milliard Fcfp de crédits d’impôts. Le dossier a été examiné par la commission d’agrément mi-décembre dernier et doit être présenté en Conseil des ministres, prochainement. L’Office prévoit en outre de s’affranchir d’une partie de l’investissement grâce à la vente à ATN de 4100 mètres carrés de bureaux. Un choix stratégique pour Michel Monvoisin. Il s’agit pour le P-dg de la compagnie aérienne d’avoir "tout le monde regroupé sur un même site". Alors que "pour l’instant, les administratifs sont à Papeete tandis que les activités liées à l’exploitation sont déjà basée à Faa’a, répartis un peu partout sur l’aéroport : notre compagnie aérienne a tout à gagner à avoir son siège social à proximité de la plateforme aéroportuaire". Une fois le siège social déplacé à Faa'a, Air Tahiti Nui ne conservera plus qu'une agence commerciale à Papeete.

Outre la perspective d'installer sa direction dans un bâtiment neuf à partir de fin 2018, l’OPT voit surtout l'opportunité de fusionner son activité de tri postal, avec des gains de productivité importants à la clé. La Poste polynésienne gère annuellement un trafic de trois millions de lettres et près de 160 000 colis, soit 420 tonnes (chiffres 2014), dont l’essentiel transite par l’aéroport, à l’arrivée ou au départ vers les îles ou l’étranger. "Nous avons déjà une partie de nos activités de tri postal installée à l’aéroport, dans des locaux très vétustes", constate Jean-François Martin, P-dg de l’Office. "Un second site est basé au centre de messagerie postale de Motu Uta. Ce dispositif n’est pas pratique pour organiser les tournées. L’avantage de ce nouveau bâtiment est qu’il nous permettra à terme de rassembler nos activités de tri postal dans un centre unique sur la plateforme aéroportuaire, avec à terme la possibilité d’installer des équipements industriels pour automatiser l’activité de tri".

L’immeuble Tua Rata sort de terre à Faa’a

L’immeuble Tua Rata sort de terre à Faa’a

L’immeuble Tua Rata sort de terre à Faa’a

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Surf Pro : Michel Bourez, magistral, remporte le Pipeline Master

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La dernière étape du championnat du monde de surf s’est terminée ce lundi, à Hawai’i. Après un parcours sans faute, Michel Bourez a remporté le Pipeline Masters, un résultat historique pour le surf tahitien. Il termine ainsi l’année à la 6e place du classement général et se qualifie pour une 9e année consécutive avec l’élite Top 32.
Surf Pro : Michel Bourez, magistral, remporte le Pipeline Master
Le championnat du monde de surf se termine chaque année par l’étape hawaiienne du world tour : le Billabong Pipeline Pro. Avant cette 11e et dernière compétition du championnat, Michel Bourez était 13e au classement général 2016. Il avait terminé l’année 2014 à la 5e place, son meilleur résultat, alors qu’en 2015, suite à plusieurs blessures, il avait terminé à la 21e place.
 
Certains surfeurs jouaient gros sur cette dernière étape, car seuls les 22 premiers au classement général se qualifiaient pour le championnat suivant. Ce n’était pas le cas pour Michel Bourez. Après une année 2015 compliquée, il a su revenir au plus haut niveau mondial en 2016, faisant preuve d’une belle régularité dans ses résultats, ce qui lui assure aujourd’hui une qualification confortable pour le championnat 2017.
 
Hawai’i réussit bien à Michel Bourez
 
Le surf à Hawai’i lui réussit habituellement plutôt bien. Le spot de Pipeline déroule habituellement en gauche mais il fonctionne également en droite, appelé alors « backdoor ». La houle qui frappe actuellement Oahu favorise le fonctionnement de la droite, qui est particulièrement tubulaire et radicale. Michel Bourez surfe backdoor face à la vague, contrairement à Teahupo’o qu’il surfe dos à la vague. Cela lui a apparemment très bien réussi.
 
Michel Bourez aura réussi un parcours idéal. Il remporte sa première série avec un total de 14.24 sur 20 face à Adrian Buchan et Davey Cathels. Propulsé directement au round 3, il remporte son duel contre Italo Fereira grâce à un total de 12.16, Fereira (14e) est un de ses concurrents directs au classement général. Adrian Buchan (12e) sorti au round 2 et Sebastian Zietz (11e) au round 3, Michel est passé à ce stade de la 13e à la 11e place au classement général final du championnat 2016.
 
Au round 4, il termine 2e de sa série avec un total de 9.17 derrière John John Florence et Joel Parkinson mais dans le round de repêchages, il fera beaucoup mieux. Il élimine ainsi Filipe Toledo avec 16.80, en obtenant notamment une note de 9.57 sur 10 sur une vague, un excellent score. La porte des quarts de finale est ouverte et Michel Bourez va pouvoir prendre sa revanche contre John John Florence.

Surf Pro : Michel Bourez, magistral, remporte le Pipeline Master
Une fin de compétition d’anthologie
 
Son quart de finale contre le Hawaiien John John Florence restera dans l’histoire. En dehors d’être un habitué du spot, John John Florence est l’actuel n°1, il est également assuré de remporter le titre de champion 2016. Le combat est rude, les deux hommes ont pris chacun une vague notée environ 7.00 en début de série mais Michel va prendre une deuxième vague notée 8.77 puis une autre notée 8.43, le Hawaiien est « combo », éliminé par Michel Bourez.
 
Il se retrouve ainsi en demi finale contre l’Américain Kolohe Andino, le n°5 mondial. En milieu de série, Andino prend une super vague tubulaire et rapide, il obtient un 8.60 prenant une sérieuse option sur la qualification pour la finale.  Michel Bourez réplique avec une note quasi similaire, un 8.57 qu’il couple avec une vague notée 6.80, mieux que la première vague d’Andino : Michel Bourez s’offre ainsi une place en finale face à Kanoa Igarashi.
 
Kanoa Igarashi, dont c’est la première année avec l’élite Top 32, a réussi à sortir Kelly Slater en demi finale. C’est Michel Bourez qui va prendre le premier tube qui va lui rapporter 5.00. Peu de vagues se présentent et à 8 minutes de la fin Kanoa Igarashi n’a pris aucune vague. Michel Bourez s’impose finalement grâce à une ultime vague prise quelques secondes avant la fin, 7.53 contre 6.17 pour Igarashi.
 
Michel Bourez peut être satisfait de sa saison 2016 puisqu’il a pu réintégrer le Top 10. Cette 6e place lui permet de se qualifier automatiquement pour le championnat 2017, pour une 9e année consécutive avec l’élite. Rappelons que le parcours de Michel Bourez est historique pour le surf tahitien. Chaque année supplémentaire avec l’élite est une nouvelle page d’histoire écrite pour Tahiti. SB
 
Un rappel de ses classements :
 
2009 = 21e
2010 = 11e
2011 = 6e
2012 = 15e
2013 = 12e
2014 = 5e
2015 = 21e
2016 = 6e

Surf Pro : Michel Bourez, magistral, remporte le Pipeline Master

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Quel aménagement pour la pointe Tata'a à Faa'a ?

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Quel aménagement pour la pointe Tata'a à Faa'a ?
FAA'A, le 19 décembre 2016. Dick Bailey a déposé une demande de permis de construire pour une résidence hôtelière sur le terrain de la pointe Tata'a. Le gouvernement a entamé des discussions avec lui pour "sauvegarder le site dans son état naturel". Mais "il faudra bien trouver un moyen de substituer ce terrain par un autre terrain qui permettrait la réalisation du projet", souligne Jean-Christophe Bouissou. L'association Rohutu Noanoa a réuni une dizaine d'associations culturelles pour signer une lettre demandant le classement du site.

Selon les croyances polynésiennes, l’âme du défunt s’envole de Tahiti du haut de la colline Tata’a vers le mont Rotui, à Moorea. Elle y reste quelques temps avant de se diriger vers le mont Temehani sur l'île de Raiatea, où serait l'entrée du paradis et de l'enfer. Le lieu est sacré mais aussi un terrain idéalement placé pour un projet touristique. Tahiti Beachcomber SA le possède depuis une cinquantaine d'années et a déposé une demande de permis de construire pour une résidence hôtelière. La mairie de Faa'a a donné un avis défavorable tandis que la mairie de Punaauia a donné un avis favorable sous réserve que le ministre de la Culture donne un avis favorable à ce permis de construire. C'est le ministère en charge de l'urbanisme, portefeuille détenu par Albert Solia, qui donnera ou non son feu vert après avoir consulté l'avis des maires et du chef de service de l’urbanisme. Du côté de Tahiti Beachcomber SA, on souligne que le "projet ne concerne pas la pointe mais plutôt la colline". "Nous souhaitons sauvegarder le site dans son état naturel. Si on se dirige vers cette direction il faudra bien trouver un moyen de substituer ce terrain par un autre terrain qui permettrait la réalisation du projet", indique Jean-Christophe Bouissou, porte-parole du gouvernement. "Le permis de construire est suspendu aux conclusions des discussions que l'on tient avec M. Dick Bailey."

LES ASSOCIATIONS MOBILISEES
L'association Rohutu Noanoa, qui se mobilise depuis plusieurs années pour préserver le site de la pointe Tata'a, s'est réunie samedi avec des représentants de différentes associations culturelles (Tamarii Fanatea, Fareana, Haururu, Tehivarereata, O Tahiti e, Tamarii Oparo no Tahiti, Puna reo (Moorea), Vahine no Manotahi, Te vai ara o Teahupoo, Rupe no Makatea, Ruhutu Noanoa et Aitaaranui…). Ces associations vont toutes signer un courrier adressé au président du Pays demandant le classement du site de la pointe Tata'a.

Quel aménagement pour la pointe Tata'a à Faa'a ?
L'association Rohutu Noanoa s'oppose à la construction de la résidence hôtelière et souhaiterait classer ce site. "Il ne s'agit pas d'être contre un développement touristique quelconque", souligne Moeata Galenon, trésorière de Rohutu Noanoa. "Il ne s'agit pas de laisser le site comme cela sans le valoriser."

L'association propose que "le gouvernement puisse l'acquérir pour le valoriser. Cela permettrait de conscientiser la population sur ce patrimoine et d'être en harmonie avec la politique de Tahiti Tourisme qui met en avant le 'mana'. Un aménagement pourrait se faire en accord avec l'esprit du lieu, c’est à dire avec beaucoup de respect". Moeata Galenon précise : "Le site est réservé pour les âmes et ne laisse pas de place à l'homme mais pourquoi ne pas réaliser un aménagement tout autour pour valoriser le lieu ? Ce site a une importance capitale dans la préservation de la culture et de l'identité ma'ohi."

L'association Rohutu Noanoa demande donc le classement du site de la pointe Tata'a par le gouvernement. Jusqu'à aujourd'hui les sites classés sont des biens mobiliers ou immobiliers comme les marae, les fortins de la vallée de la Punaruu ou le lac Vaihiria. Mais un classement de site ne se fait pas non plus sans indemnité au propriétaire "s'il y a un préjudice matériel et certain" suite à ce classement. Pour le gouvernement, il s'agit donc de ne pas prendre une décision "unilatérale par les pouvoirs publics". "On n'a quand même pas affaire à quelqu'un qui n'aime pas la Polynésie et qui n'a pas investi dans le Pays. S'il y a bien un hôtelier qui a investi c'est lui", souligne-t-on au gouvernement. "On veut que tout le monde soit gagnant-gagnant dans cette affaire."

"Le permis de construire est suspendu aux conclusions des discussions"
Quelle est la position du gouvernement sur le projet de résidence hôtelière à la pointe Tata'a ?
"Nous sommes très sensibles au devenir de la pointe Tata'a au niveau culturel. C'est un site qui appartient au propriétaire de l'hôtel Intercontinental, qui a la volonté de développer ses activités. Nous avons des rencontres pour trouver des solutions. Nous souhaitons sauvegarder le site dans son état naturel. Si on se dirige vers cette direction il faudra bien trouver un moyen de substituer ce terrain par un autre terrain qui permettrait la réalisation du projet.
Le permis de construire est suspendu aux conclusions des discussions que l'on tient avec M. Dick Bailey."

Trouver un terrain similaire, ce sera compliqué, non ?
Oui bien sûr. La pointe Tata'a est aussi une ressource au plan touristique. L'aspect culturel est un élément fondamental dans notre stratégie touristique. Nous sommes en train de discuter sur la manière dont on pourrait substituer à l'emprise foncière une autre emprise foncière.

Cela pourrait-il être un terrain qui était prévu pour la Mahana Beach ?
"On peut voir. Le terrain de la pointe Tata'a est quand même assez grand. La partie sud du terrain pourrait-elle être utilisée éventuellement avec une partie du domaine du Mahana Beach ? Il faut évoquer toutes ces question rien n'est arrêté pour le moment. C'est la communication qui nous permettra de trouver une solution."

Que pensez-vous de la proposition de Rohutu Noanoa de mettre en valeur ce site ?
"Je pense que tout le monde est d'accord y compris Dick Bailey. Sa volonté est d'aménager le site en question mais, aujourd'hui, ce qu'il nous dit c'est qu'il y a des gens qui viennent et jettent leurs détritus sur le site. Personne ne s'en occupe. Il a l'impression que dès lors qu'il y a un projet, les associations se manifestent et que le site est laissé à l'abandon. Il faut aménager quelque chose sur place. Rien n'est arrêté."




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Prison ferme pour le voleur des voitures de la DAS

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Prison ferme pour le voleur des voitures de la DAS
PAPEETE, le 19 décembre 2016 - Le jeune voleur des voitures de la direction des Affaires sociales de Punaaia interpellé ce week-end a été condamné ce lundi en comparution immédiate.

Jugé ce lundi après-midi en comparution immédiate, ce jeune sans domicile fixe de 20 ans a écopé de 6 mois de prison ferme. Un mandat de dépôt a en outre été prononcé contre lui. L'homme avait été interpellé par la gendarmerie samedi du côté de Taravao, au volant d'une Renault Twingo volée dans la nuit du 15 au 16 décembre sur le parking de la direction des Affaires sociales (DAS) de Punaauia. Placé en garde à vue, il reconnaîtra le vol et celui d'un premier véhicule, une Citroën Saxo, dans la nuit du 13 décembre et toujours sur le parking de la DAS de Punaauia.

A la barre, le jeune homme a indiqué avoir ciblé les affaires sociales car il connaissait bien les lieux pour y avoir été lui-même suivi. Aucune effraction n'a d'ailleurs été constatée, le voleur s'est introduit par une fenêtre qu'il savait accessible pour s'emparer des clés de contact dans un bureau. Le voleur avait enfilé des chaussettes sur ses mains pour ne pas laisser d'empreintes. Il a précisé qu'il avait dérobé les deux véhicules dans le but de les revendre "pour se faire un peu d'argent". Selon ses déclarations, la Saxo aurait été échangée contre cinq branches de pakalolo à un receleur. L'enquête de gendarmerie n'a pas eu le temps de vérifier ce point.

Depuis 2015, ce jeune à la dérive adopté à la naissance et ballotté entre la rue et les foyers d'accueil, addict au paka, cumule pas moins de huit condamnations, dont des peines de prison ferme, pour des vols et des violences. Il n'avait en revanche jamais encore été incarcéré.
C'est une automobiliste qui avait mis les gendarmes sur la piste du jeune homme, samedi, après avoir dénoncé et signalé un accident évité de peu avec le conducteur d'une Twingo bleu roulant à plus de 120 km/h du côté de Papeari.

"Il vole là où il trouve pourtant secours, aide et assistance, pour se venger, dit-il, d'un refus d'une aide alimentaire demandée il y a un mois : c'est un peu léger" a pour sa part estimé le procureur de la République, requérant en complément d'une peine de "6 à 10 mois de prison" la révocation d'une peine de 6 mois avec sursis prononcée en 2015. "La DAS indique que ce dernier ne faisait en réalité que quémander mais ne montrait aucune volonté et ne faisait aucun effort pour s'insérer et s'en sortir par lui-même. C’est déplorable".

Si la Twingo a été restituée en bon état aux Affaires sociales, la Saxo a été retrouvée ce matin par la gendarmerie dans un état bon pour la casse.

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