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Canberra donne le feu vert à un second aéroport à Sydney

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Canberra donne le feu vert à un second aéroport à Sydney
Sydney, Australie | AFP | lundi 11/12/2016 - Le gouvernement australien a donné son feu vert lundi à la construction d'un second aéroport international à Sydney, après une dizaine d'années d'hésitations sur cette infrastructure qui accueillera initialement 10 millions de passagers annuels.

Le Premier ministre Malcolm Turnbull a donné son autorisation pour le lancement des travaux sur un site choisi depuis longtemps, celui de Badgerys Creek, dans la banlieue ouest de Sydney.

L'aéroport doit ouvrir ses portes au milieu des années 2020, ce qui soulagera celui de Kingsford Smith, la principale porte d'entrée de l'Australie qui arrive au maximum de ses capacités.

"Le besoin d'avoir un aéroport dans l'ouest de Sydney est cruellement évident depuis de nombreuses années", a déclaré M. Turnbull, ajoutant que cette infrastructure serait un aimant à investissements.

"On va faire le travail et cet aéroport sera construit. Des dizaines de milliers d'emplois seront créés. Cela va transformer les opportunités économiques dans l'ouest de Sydney".

Dans un premier temps, une piste d'atterrissage capable d'accueillir des Airbus A380 sera construite, avec une capacité de 10 millions de passagers annuels. La construction d'une seconde piste sera sans doute nécessaire d'ici 2050.

L'aéroport de Kingsford Smith, situé à huit kilomètres du centre de Sydney, a accueilli 39,7 millions de passagers en 2015, et arrive à saturation. D'après les spécialistes, le nombre de passagers pour Sydney devrait plus que doubler dans les 20 prochaines années.

Badgerys Creek est à environ 45 kilomètres du quartier des affaires de l'ouest de Sydney.

L'endroit avait été désigné comme site potentiel dès 1986. Le gouvernement fédéral y avait acheté environ 1.800 hectares de terrain pour les préserver de la pression immobilière.

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Les rennes rabougrissent, victimes du réchauffement climatique

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Les rennes rabougrissent, victimes du réchauffement climatique
Paris, France | AFP | lundi 11/12/2016 - Même le Père Noël est victime du réchauffement climatique: les rennes qui tirent traditionnellement son traîneau rabougrissent, notamment à cause de la hausse des températures, indique une étude publiée lundi.

"Ces vingt dernières années --une période de réchauffement visible, été comme hiver, dans l'Arctique--", les rennes de l'archipel norvégien du Svalbard "sont devenus plus petits et plus légers", indique la British Ecological Society (BES) dans un communiqué résumant les conclusions d'une étude présentée à Liverpool.

Une équipe de scientifiques de l'Institut James Hutton (un centre de recherches écossais) et de l'Institut norvégien de recherche sur la nature et de l'Université norvégienne des sciences de la vie ont étudié l'évolution des rennes en les mesurant et les pesant depuis 1994. Chaque hiver, ils ont capturé, marqué et mesuré des rennes âgés de dix mois. Ils sont retournés sur place tous les ans pour mesurer et peser ces différentes générations une fois qu'elles étaient parvenues à l'âge adulte.

L'étude montre qu'"en seize ans, le poids des rennes adultes a baissé de 12%, passant de 55 kg pour ceux nés en 1994, a à peine plus de 48 kg pour ceux nés en 2010", selon le communiqué.

"12% peuvent sembler peu, mais étant donné l'importance du poids corporel pour la reproduction et la survie, c'est potentiellement énorme", explique à l'AFP Steve Albon, de l'Institut James Hutton. "Nos travaux précédents ont montré que, lorsque le poids moyen de la population adulte est inférieur à 50 kg en avril, la population diminue", ajoute-t-il. Or les générations récentes "sont juste en dessous de ce seuil".

Pour les chercheurs, ce rabougrissement des rennes du Svalbard est lié au réchauffement climatique.

Des hivers plus chauds signifient d'avantage de pluie. Elle tombe sur la neige, où elle gèle, empêchant les rennes d'accéder au lichen qu'ils ont l'habitude de brouter. Résultat: "les rennes sont affamés, ils perdent leurs petits ou donnent naissance à des jeunes beaucoup plus légers", explique le BES.

Ce rabougrissement des rennes n'a pas encore entraîné de diminution de la population. Au contraire, puisque ces vingt dernières années, le nombre de rennes a doublé. D'où une compétition accrue pour la nourriture en hiver qui pourrait contribuer aussi à expliquer leur plus petite taille.

Selon une étude parue en novembre, le réchauffement climatique menace aussi la survie des rennes en Sibérie, où des pluies glaçantes les privent de nourriture.

En 2015, la température à la surface des terres de l'Arctique "a retrouvé les niveaux enregistrés en 2007 et 2011, soit des records depuis le début des relevés au début du XXe siècle, avec une augmentation de 2,8°C depuis cette époque", selon un rapport international de référence.

mlr-sd/fmi/fm

© 1994-2016 Agence France-Presse

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Nuit de la glisse : vendredi, faites le plein de sensations !

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Nuit de la glisse : vendredi, faites le plein de sensations !
PAPEETE, le 12 décembre 2016 - Après le premier opus de "Don't Crack Under Pressure" en 2015, Thierry Donard et ses riders reviennent encore plus fort avec la saison 2. Découvrez vendredi, à l'occasion de deux séances exceptionnelles au Majestic Tahiti, des images de glisse à couper le souffle, où Le surf local et la Polynésie sont encore à l'honneur !


"Une soirée exceptionnelle pour un max de sensations dans une ambiance de folie. C'est l'événement glisse de la fin de l'année", nous assure 4 Events Pacific, qui organise deux séances cinéma au Majestic Tahiti, vendredi prochain. Dans ses films, Thierry Donard, passionné par les sports extrêmes, a toujours choisi ses athlètes pour leurs valeurs humaines. "Mettre également en lumière le mode de vie écologique qu’ils ont choisi est aussi important, cette dimension humaine responsable est essentielle dans mes films", explique ainsi celui qui a créé le label "Nuit de la glisse" avec une bande d’amis skieurs et surfeurs en 1984.

Pour réaliser cette suite directe de "Don’t Crack Under Pressure", il aura fallu être patient. Les nouvelles technologies de prévision météo ont été décisives pour permettre à ces sportifs de haut niveau de profiter des conditions les plus extrêmes que la nature avait à offrir. Car, le moment venu, face au doute, face au danger, il ne faut jamais hésiter et ne pas craquer sous la pression… Les riders ont, une nouvelle fois, dépassé leurs limites pour trouver les sites les plus exceptionnels et créer des séquences encore plus incroyables et uniques : du kayak dans les Chiapas au Mexique au wingsuit dans les Dolomites, en passant par un ballet en apnée plein d'émotions avec les baleines au fin fond de la Polynésie. Sans oublier le ski, le skate, le snow, le kite… et bien sûr le surf.

Nuit de la glisse : vendredi, faites le plein de sensations !
LE FENUA À L'HONNEUR

En effet, les talents du fenua sont encore à l'honneur, avec de magnifiques séquences réalisées avec Tikanui Smith, Mateia Hiquily, Hira Teriinatoofa et le jeune Matahi Drollet sur nos plus beaux spots. "Notre objectif était de surfer une vague perdue dans le Pacifique au cœur des multiples îles de la Polynésie française, une vague que personne n’avait jamais surfée. Comme toujours, certains des meilleurs surfeurs au monde sont de retour pour prendre part au voyage", confie Thierry Donard.

Enfin, en feu d’artifice, la Nuit de la glisse a réuni plusieurs athlètes de sports différents pour un show exceptionnel sur l'eau et sur la neige dans les fjords de Norvège, véritable éden aux lumières et contrastes exceptionnels. De nombreux cadeaux et surprises vous attendent, avec notamment des billets d'avion et des journées de découverte surf à gagner.

Nuit de la glisse : vendredi, faites le plein de sensations !
Les riders

Ski : Loic Collomb Patton, Karsten Gefle, Wille Lindberg
Snowboard : Matt Annetts
Skateboard : Richie Jackson
Surf : Matahi Drollet, Tikanui Smith, Mateia Hiquily, Hira Teriinatoofa
Wingsuit : Mathias Wyss, Van Monk
KiteSurf : Jesse Richman
Freediving : Davide Carrera
SUP : Zane Kekoa Schweitzer
Kayak : Eric Deguil, Sofi Reinoso

Nuit de la glisse : vendredi, faites le plein de sensations !
Infos pratiques

Vendredi 16 décembre
Deux séances : à 18h30 et à 20h30
Majestic Tahiti
Ticket : 2 000 Fcfp
Renseignements et réservations au Majestic Tahiti

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Noël à Moorea pour les enfants du centre de Papa Nui

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Noël à Moorea pour les enfants du centre de Papa Nui
MOOREA, le 12 décembre 2016. Les enfants du centre de Papa Nui ont fêté Noël au Tiki Village de Moorea. Ce sont les membres de l’Amicale des gens du Nord qui avaient organisé cette journée.

L’Amicale des Gens du Nord a organisé mercredi dernier une sortie de Noël à Moorea pour les enfants du Centre Papa Nui de Papeete. Pour cette sortie, 28 enfants, atteints notamment de déficience intellectuelle, ont passé une journée récréative au Tiki Village à Haapiti.
Au programme : baignade en mer et danses offertes par les danseurs du Tiki Village. Les enfants ont même pu montrer leur qualité de danseur au rythme des to'ere des musiciens de Moorea.
A la fin de la journée, le père Noel en personne est arrivé en pirogue pour offrir un cadeau à chaque enfant. « On a voulu offrir une journée de rêve pour ces enfants car Noël c’est la fête du cœur », explique Jean-Claude Mensier, président de l’Amicale des gens du Nord, qui avait revêtu pour l'occasion l'habit de père Noël.

Noël à Moorea pour les enfants du centre de Papa Nui

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Les stagiaires du Sefi en visite

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Les stagiaires du Sefi en visite
MOOREA, le 12 décvembre 2016. Des stagiaires du Sefi ont visité la société Polynésienne des eaux de Moorea, située à Teavaro. L’objectif pour ces demandeurs d’emploi était de découvrir les différents métiers de l’eau et de connaitre le système de gestion de l’eau et de l’assainissement des eaux usées dans l’ile sœur.

Jeudi matin, dix stagiaires du Sefi, originaires de l’ile sœur, ont visité la Polynésienne des eaux. Ces stagiaires sont en formation PIOP (Préparation à l’Insertion et à l’Orientation Professionnelle), organisée par le Sefi. Cette formation permet à des jeunes demandeurs d’emploi de se remettre à niveau et de se réinsérer dans le milieu du travail.
Au programme de cette visite : des explications sur le service de l’assainissement des eaux usées ainsi que sur la gestion technique, administrative et financière de l’eau sur l’ensemble de l’ile, avec une attention particulière sur les différentes étapes de traitement de l’eau potable à Moorea.

Les stagiaires se sont aussi intéressés aux différents métiers de l’eau.
« Les stagiaires ont eu une très belle présentation de l’entreprise. Cela leur a permis de mieux connaitre le rôle de la Polynésienne des eaux et de découvrir de nouveaux métiers. L’eau est primordiale en Polynésie française et occupe une place importante dans l’économie », explique Franceline Maquignon, formatrice de la PIOP à Moorea.
« Ce genre de visite nous permet de leur faire découvrir les métiers existant au sein de notre société et éventuellement de prendre des contacts pour des stages. De plus, on sait que ces jeunes sont nos clients de demain. On essaie de leur expliquer quels sont les différents services impliqués pour que l’eau arrive dans de bonnes conditions dans leur robinet, une fois celui-ci ouvert. Ils se rendent compte ainsi de tous les efforts fournis pour que leur eau soit potable », explique Mehiata Riaria, chargé de communication de la SPEA.
Apres cette matinée très enrichissante, les stagiaires, dans le cadre de leur programme de formation, prévoient de visiter d’autres sociétés évoluant dans des domaines différents, toujours dans l’optique de découvrir de nouveaux métiers.



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Android : nos entreprises face à un mur

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Android : nos entreprises face à un mur
PAPEETE, le 5 décembre 2016 - Les geeks polynésiens connaissent bien ce problème : sur Android il est impossible d'installer des applications payantes ou des applications proposant des achats intégrés. Ça embête les mobinautes, mais surtout les développeurs locaux…

Les trois-quarts des polynésiens n'ont pas accès aux services numériques les plus innovants. Et pour une fois, ce n'est pas à cause de la qualité de la connexion : c'est qu'il est impossible d'acheter et de vendre des applications mobiles sur la plate-forme Android de Google. Android équipe presque tous les téléphones et tablettes concurrents de l'iPhone et de l'iPad, par exemple les téléphones et tablettes de Samsung ou HTC.

Or, pour Google, une application payante est à la fois une application vendue quelques euros, mais aussi une application qui propose des achats intégrés. Le jeu Pokemon Go est la parfaite illustration du problème que cela cause : totalement gratuit, le jeu permet aux joueurs d'acheter certains objets virtuels… Du coup il n'est pas possible de le télécharger sur Google Play. Sortie encore plus récemment, l'application Tahiti Kiosque proposée par Fenua Communication est confrontée au même problème.

Bizarrement, le grand concurrent de Google, Apple, n'a aucun état d'âme avec les internautes des îles et accepte notre argent sans sourciller...

UN PROBLÈME TECHNIQUE ET ÉCONOMIQUE

Le chef de la direction générale de l’Économie numérique (DGAE), Karl Tefaatau, nous explique que le souci vient "d'un problème d'adressage des plages IP. C'était arrivé avec d'autres fournisseurs, comme Netflix. Jusqu'à présent nos opérateurs (NDR : Vini, Vodafone et Viti) devaient prendre attache avec les fournisseurs de service (NDA : Netflix, Google, Facebook...) pour leur communiquer notre adressage des plages IP. Ils ont pris contact avec Google Play il y a trois ans, qui n'a pas donné suite ! Pour accélérer le processus, nous avons remonté cette procédure au niveau du Pays et nous allons recontacter Google directement."

Un expert réseau travaillant pour l'un de nos opérateurs explique que "l'adressage des plages IP, c'est une toute petite partie du problème, même si c'est sans doute la base. Mais il faut surtout que Google mette en place les entités qui créeront l'identité du shop polynésien, pour permettre le paiement, le support technique, etc. L'adressage IP leur permettra juste d'être certains de s'adresser à des internautes Polynésiens." En effet, pour l'instant la Polynésie est rangée par Google Play dans la catégorie "reste du monde", avec accès aux seules applications gratuites.

Justement, Google a répondu à nos demandes d'explications et invite notre ministère du Numérique à le contacter : "notre équipe travaille dur pour étendre Google Play à de nouveaux pays et régions, mais malheureusement nous n'avons pas encore de date pour une ouverture du service en Polynésie. Votre ministre des Nouvelles Technologies peut toujours contacter Google pour rendre la Polynésie disponible…"

GROS HANDICAP POUR NOS ENTREPRISES INNOVANTES

Une intervention politique est sans doute la meilleure solution, car notre problème c'est surtout que nous sommes trop peu nombreux pour que le géant du web nous consacre son attention. Parmi les petits pays du Pacifique, seules les îles Fiji ont un accès partiel au service et peuvent acheter des applications payantes.

Pour une entreprise locale qui cherche à innover dans le numérique, c'est une énorme barrière : la publicité mobile ne rapporte que sur des millions d'installations, alors que le marché local se compte en dizaines de milliers. Le modèle des achats intégrés ou des applications payantes est donc la seule solution… Mais comme les trois-quarts des Polynésiens sont équipés avec Android, ce sont autant de clients potentiels en moins.

Et au niveau technique, rien que mettre l'application en ligne est difficile pour des Polynésiens. Il faut passer par un tiers en métropole pour mettre l'application en ligne, facturer les clients et récupérer le chiffre d'affaires. C'est compliqué pour une entreprise établie, donc imaginez un étudiant en train de créer la prochaine révolution numérique dans son garage... Et le résultat est là : aucune application payante n'a été créée en Polynésie, alors que c'est le marché qui a eu la plus forte croissance dans le monde ces dernières années. Une occasion ratée...

SELON LE MINISTRE, "C'EST GÊNANT"

Pourtant la Polynésie semble compter sur le numérique pour développer son économie. Les initiatives publiques et privées foisonnent dans ce domaine. Citons l'ouverture il y a 18 mois d'une école de création de jeux vidéo ; de l'arrivée des tablettes dans les écoles primaires ; de l'ouverture d'un incubateur de start-up dès l'année prochaine ; ou encore du premier concours de création et de développement des entreprises qui a fait la part belle au numérique.

Mais dans le monde de l'économie numérique, les applications mobiles sont devenues reines. Elles devraient générer un chiffre d'affaires mondial de 76 milliards de dollars en 2017 (chiffres Gartner) et transforment des pans entiers de l'économie traditionnelle. Pensez Uber, Netflix ou AirBnB…

À ce rythme, le prochain Pokemon Go ou Instagram n'est pas près de naître à Tahiti. Le ministre du Numérique, Teva Rohfritsch, l'a reconnu quand nous lui avons posé la question : "c'est un peu gênant, il faut que nous leur écrivions" a-t-il commenté.



Android : nos entreprises face à un mur
Les solutions pour contourner le blocage de Google

Si vous n'êtes pas un vrai "geek", la solution la plus simple est d'aller voir le premier joueur de Pokemon Go ou de Clash of Clans que vous connaissez utilisant Android. Car ces jeux gratuits très populaires sont bloqués par Google en Polynésie, et pourtant des milliers de personnes y jouent quand même sans aucun problème… Ils sauront vous aider !

Leurs techniques (de la plus simple à la plus complexe) :
- Installer un magasin d'applications indépendant : si Google Play vous bloque, utilisez l'un de ses nombreux concurrents. À Tahiti, c'est Aptoide (à trouver sur m.aptoide.com) qui fait l'unanimité puisqu'on y trouve la plupart des applications populaires bloquées par Google.
- Télécharger les APK directement : sur Android, un fichier APK contient l'app en entier et peut être installé facilement sur votre appareil. Certains éditeurs permettent ainsi de télécharger leurs applications directement sur leur site. Les geeks polynésiens sont également adeptes des sites de piratages permettant de récupérer les APK d'applications normalement payantes...
- Configurer un VPN : cette solution permet de faire croire que vous accéder au Net depuis un autre pays. Faites-vous passer pour un américain par exemple, et vous aurez accès au magasin en entier, dont toutes les applications payantes. De nombreux tutoriels existent sur internet pour configurer un VPN sur un appareil mobile. N'oubliez pas de vider le cache de Google Play. Cette technique est également utile pour accéder à des contenus bloqués par région, par exemple sur Netflix, Hulu, la BBC...


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Il brutalise ses beaux-parents : 4 mois ferme

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Il brutalise ses beaux-parents : 4 mois ferme
PAPEETE, le 12 décembre 2016 - L'homme, âgé de 34 ans, était en détention provisoire depuis son interpellation après les faits, le 23 novembre dernier à Punaauia. Il était jugé ce lundi après-midi en comparution immédiate différée.

Le tribunal correctionnel a condamné ce lundi à 8 mois de prison dont 4 mois ferme avec maintien en détention un homme de 34 ans interpellé le 23 novembre dernier et placé depuis en détention provisoire pour des violences commises sur son beau-père et sa belle-mère. Ces derniers s'étaient présentés à son portail, ce jour-là, pour offrir un vélo à leur petit-fils, âgé de 2 ans. Mais leur gendre ne les avaient même pas laissé entrer, les aspergeant d'eau avec un tuyau d'arrosage avant de les brutaliser. Le beau-père, qui a reçu des coups de poing après lui avoir retiré le tuyau des mains, s'est tout de même vu délivrer 21 jours d'incapacité totale de travail. La belle-mère, elle, s'est retrouvée à terre après s'être fait tirer les cheveux. Elle a été plus légèrement blessée.

En récidive légale

Cette double agression était intervenue dans un contexte tendu entre les deux familles. Décrit comme quelqu'un d'impulsif et violent, limite paranoïaque, le jeune homme en situation conflictuelle avec ses beaux-parents semble avoir vécu leur visite chez lui comme une provocation. Sa compagne, et fille des deux victimes, a déjà déposé plainte à plusieurs reprises contre lui pour des violences conjugales, plaintes qui lui ont valu une récente condamnation devant ce même tribunal qui le jugeait aujourd'hui. Le tribunal a assorti cette nouvelle condamnation d'une interdiction d'entrer en contact avec les victimes. Son avocate a assuré au tribunal que son client avait cette fois compris qu'il était allé trop loin : "Son séjour à Nuutania depuis les faits l'a fait réfléchir".

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Grève à Air Archipels : 211 enfants privés de vols

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Grève à Air Archipels : 211 enfants privés de vols
PAPEETE, le 12 décembre 2016 - Effective depuis mercredi, la grève à Air Archipels a semé la zizanie dans l'organisation des transports scolaires dans les îles. 211 enfants n'ont pas pu rentrer chez eux vendredi. Ce lundi, tout devrait rentrer dans l'ordre.

Rosalie Orbeck, maire déléguée de la commune de Apataki, aux Tuamotu, est soulagée. Après des heures d'attente, les élèves en classe à Tahiti ont finalement pu rejoindre leur île dimanche soir. Comme l'a annoncé la ministre de l'Education dans un communiqué, 20 élèves étaient concernés.

"Les enfants sont restés bloqués à Tahiti. Finalement, Air Tahiti leur a permis de prendre un avion le samedi vers Rangiroa. Là-bas, ils ont pu dormir à l'internat avec les autres élèves et sont finalement repartis vers Apataki en bateau le dimanche à 14 heures", détaille la maire déléguée. Cinq heures de bateau plus tard, les enfants de l'île ont retrouvé leurs familles. "Ramener nos enfants à bon port était pour nous une priorité, c'est une bonne chose que ce soit fait."

Même problème du côté de Hao. Les élèves de Fangatau scolarisés sur l'île n'ont pas pu rentrer chez eux dans les temps prévus. Ils sont restés une nuit de plus à l'internat avant qu'une solution soit trouvée le samedi.

PILOTES MALADES ET AVION EN PANNE
Grève à Air Archipels : 211 enfants privés de vols
En tout, 211 enfants ont été touchés par la grève du personnel de Air Archipels. Dans certaines îles, seuls les Beechcraft, des petits avions peuvent se poser, faute d'une piste d'atterrissage assez grande.

La grève paralysant la compagnie, le nombre d'appareils et de pilotes disponibles n'ont pas été suffisants pour assurer le retour des enfants dans leurs foyers. "Dès le départ, nous avons travaillé avec Air Tahiti pour que les vols soient reprogrammés, mais il y a eu d'autres désagréments : des pilotes malades, un avion en panne…, résume Lizzie Avaemai, chef du service transport au ministère de l'Éducation. Nous avons finalement réussi à trouver des solutions et tout devrait rentrer dans l'ordre aujourd'hui."

Dans l'après-midi, 11 élèves devaient encore rejoindre leur île.

Une étude de faisabilité pour recevoir un ATR
Si les 20 élèves de Apataki ont pu rejoindre leur île, ce n'est pas le cas des administrés. De nombreuses personnes sont bloquées à Tahiti depuis vendredi. "J'ai pu reporter mon billet d'avion à mercredi. Je prendrai l'avion pour Arutua et de là-bas, je prendrai le bateau, explique Rosalie Orbeck, la maire déléguée de Apataki. Mais il y a d'autres administrés qui sont coincés ici. Ils ne peuvent pas changer leur billet d'avion car ils sont en évasan."

La maire déléguée a lancé cette année un grand projet : créer une piste pouvant recevoir un ATR. "Nous avons souvent des problèmes pour rentrer chez nous car les avions sont toujours en panne. Il me semble important que notre île puisse accueillir un ATR pour son développement économique mais aussi pour le bien des administrés." Une étude faisabilité a été réalisée sur l'île cette année. Affaire à suivre.

Les négociations toujours en cours
Selon les syndicalistes, les négociations de ce lundi n'ont rien donné. La grève continue jusqu'à nouvel ordre.

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Réforme de la perliculture : Teva Rohfritsch répond à l'Autorité de la concurrence

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Réforme de la perliculture : Teva Rohfritsch répond à l'Autorité de la concurrence
PAPEETE, le 12 décembre 2016. Teva Rohfritsch a répondu dans un communiqué à l'avis de l'Autorité polynésienne de la concurrence sur la réforme de la perliculture, qui doit être examiné ce mardi à l'APF.

L'Autorité de la concurrence a rendu ce vendredi un avis sur le projet du Pays modifiant le secteur de la perliculture. "Plusieurs dispositions du projet sont de nature à introduire de distorsions de concurrence", souligne l'Autorité, qui a donc fait une série de recommandations.

Le ministre répond point par point aux remarques de l'Autorité.

Voici le communiqué de Teva Rohfritsch dans son intégralité
Perliculure : le Gouvernement réaffirme sa volonté de réformer le secteur et répond à l’Autorité polynésienne de la concurrence


Par communiqué de presse diffusé en début de soirée, le vendredi 9 décembre, l’APC (Autorité polynésienne de la concurrence) a exprimé un avis plutôt mitigé sur le projet de loi du Pays réglementant le secteur de la perliculture en Polynésie française, en soulevant notamment des délais courts de consultation et des dispositions réglementaires de nature à introduire des distorsions de concurrence.

Sur les délais de consultation, le Gouvernement a estimé plus opportun et judicieux de solliciter l’avis de l’APC sur un projet de loi le plus abouti possible. Il est rappelé que l’enjeu pour le Pays consistait à obtenir le plus large consensus des professionnels du secteur, et ensuite, celui des élus du Conseil économique, social et culturel, et des membres de la commission des ressources marines de l’Assemblée de la Polynésie française, qui se sont prononcés le 22 novembre dernier. Par ailleurs, du fait de la clôture de la session budgétaire de l’Assemblée de la Polynésie française, prévue le 13 décembre, il était primordial d’inscrire l’examen de ce texte au plus tard à la dernière séance plénière de l’APF, soit le 13 décembre. Certes les délais étaient courts, comme cela a pu l’être pour les élus de l’APF. Le Gouvernement se félicite que l’APC ait pu transmettre son avis dans les délais courts également.

Sur l’analyse concurrentielle, l’autorité s’interroge sur des dispositions de la loi du Pays, qui, selon elle, restreignent ou introduisent des distorsions de concurrence. Le Gouvernement souhaite réaffirmer que ses objectifs visent à maitriser le processus de production et de valorisation de la perle de Tahiti, dans une logique de développement durable et de préservation des lagons. Il rappelle que la réglementation actuellement en vigueur n’a pas permis de redresser le cours de la perle dont la valeur a été divisée par 10 en 25 ans, et que dans le même temps, la production a été multipliée par 25. Il faut par ailleurs constater que près d’un tiers des fermes perlicoles ont fermé sur les 8 dernières années et que les lagons polynésiens montrent des signes de détérioration avérés (cas du lagon de Takapoto).

L’approche de l’APC concernant la délivrance des autorisations administratives d’occupation temporaire du domaine public maritime est erronée. La nouvelle réglementation vient préciser les conditions de délivrance de ces autorisations et les procédures d’instruction, dans le but de replacer l’enjeu écologique de préservation durable des lagons et de la ressource au cœur des dispositions réglementaires.

L’encadrement des différents métiers de la perliculture ne vise pas, comme semble le penser l’autorité, à un contrôle approfondi des opérations et des transactions commerciales, mais à la promotion d’une professionnalisation du secteur avec des acteurs clairement identifiés, et à la mise en œuvre de la traçabilité des produits perliers. Il n’est en effet pas question pour le Pays de connaitre le détail des transactions commerciales qui relève du secret des affaires, toutefois, la déclaration des volumes de perle et leur origine est primordiale à la connaissance des flux. L’APC l’a d’ailleurs bien noté : aucune donnée sur les volumes de perles échangées localement n’est disponible.

Enfin, la proposition de l’APC de substituer le système d’autorisation à un système déclaratif pour alléger les procédures a bien été envisagé, mais elle ne permet pas d’aller jusqu’au retrait, même temporaire, du droit d’exercer des acteurs en situation d’infraction grave, ou de récidive.

Sur l’instauration des quotas de production, l’APC relève le manque de communication sur les règles de fixation des quotas de production. Il est regrettable que ce point n’ait pas été évoqué lors de l’audition des techniciens du Pays, par manque de temps semble-t-il. En effet, les techniciens n’ont pas été en mesure d’expliquer la formule mathématique retenue par les professionnels pour le calcul des quotas, lesquels sont proportionnels aux surfaces occupés. Ainsi, quel que soit la taille de l’exploitation, la règle s’appliquera équitablement à tous.

Sur la révision des règles de qualité des perles de culture, le projet de loi du Pays précise bien les espèces de nacre présentes en Polynésie française, et en son article LP 3. la définition de la « perle de culture de Tahiti », ainsi qu’aux articles LP 20 à 22 les critères généraux et additionnels de classification de la perle de culture de Tahiti. Il renvoie simplement le détail de la classification à un arrêté d’application pour éviter d’avoir à modifier la loi selon l’approche des marchés.

Il existe aujourd’hui plusieurs critères de classification qui diffèrent selon les acheteurs et les types de marché. En Polynésie française, la règlementation actuelle prévoit une classification selon les catégories Top Gem, A, B, C, D distinctes des perles non commercialisables considérées comme rebuts. A Hong Kong ou au Japon par exemple, on trouve une classification en triple A, ailleurs certains utilisent la classification des 5 S. Les producteurs locaux, lors des ventes aux enchères vont même jusqu’à affiner la classification locale en ajoutant des sous-critères, en indiquant une catégorie D1, D2 ou D- ou D+ par exemple. Il semble donc judicieux, et en réponse à la demande des professionnels, de ne pas figer la classification au niveau de la loi du Pays plus contraignante à modifier qu’un arrêté d’application, sachant qu’une éventuelle modification de la classification serait à l’initiative de ces mêmes professionnels.

Il semble utile, par ailleurs, de préciser que le projet de loi du Pays ouvre désormais la voie à la labellisation des produits perliers. Il peut être envisagé plusieurs labels : « la perle de Rikitea », avec pour critère principal une épaisseur nacrière supérieure à 0.8 mm, voire 1 mm, ou encore « la perle de Takume » notamment reconnue pour sa couleur particulière.

L’APC recommande que les pouvoirs publics maintiennent un contrôle de qualité strict. Ce positionnement est surprenant tant il parait réducteur en matière d’ouverture du secteur à la concurrence. Le Pays le réaffirme : le contrôle d’épaisseur nacrière reste ouvert à tous les producteurs qui en font la demande, et à titre gracieux, comme c’est le cas actuellement. Ensuite, il appartient au marché, et notamment aux acheteurs, de déterminer leur niveau d’exigence. L’expérience acquise par les marchés en matière d’évaluation de la qualité des produits est aujourd’hui incontestable.

Enfin, concernant la nouvelle gouvernance, la composition des comités de gestion, du conseil de la perliculture et du conseil de discipline, prévoit une large représentativité de tous les acteurs publics et privés du secteur, de manière à obtenir des propositions et recommandations objectives, équitables et transparentes. Il est rappelé le rôle consultatif et non décisionnaire de ces organes, à charge à l’autorité compétente de prendre ses responsabilités et fixer ses choix selon les propositions faites. S’il est prévu que le quota de production annuel puisse être fixé au moins un an à l’avance, c’est pour tenir compte du délai de production des produits perliers qui nécessite au minimum 12 à 18 mois pour que la perle soit formée, permettant ainsi aux producteurs d’organiser leurs récoltes. Le rôle du Conseil de la perliculture sera de proposer au Pays ce quota, qui sera fixé par un arrêté du Conseil des ministres. Les membres de ces organes consultatifs devront agir dans le sens de l’intérêt général et en toute objectivité et équité.

En conclusion, il semble que l’esprit du texte de loi ait échappé à l’autorité. Il n’est pas dans les intentions du Pays de renforcer inutilement la réglementation, mais bien de prendre en compte les nouveaux défis qui s’imposent à la collectivité en matière de gestion durable de ses ressources. Il est par ailleurs essentiel de rétablir la communication entre les différents acteurs du secteur. C’est dans cette perspective qu’il est proposé de mettre en place les instances locales et le conseil de la perliculture. Le développement de la filière perlicole est l’affaire de tous, professionnels et élus. Il est donc nécessaire pour le gouvernement d’entendre toutes les parties afin de lui permettre de prendre ses décisions en toute responsabilité.

Enfin, le Gouvernement a bien noté l’empressement de l’APC à publier son avis, ce qui réduit considérablement le temps de réaction du Pays. Il convient de rappeler que le Gouvernement est légitimement compétent pour proposer les réformes qu’il estime nécessaire à l’intérêt général. Il estime par ailleurs que l’autorité polynésienne de la concurrence est sortie de son cadre d’intervention en se positionnant sur les questions de commerce international ou en matière de démarche qualité de la perle, ces dispositions n’entrant pas dans le cadre de ses missions.





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Un chirurgien interpellé par la DSP à la clinique Paofai

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Un chirurgien interpellé par la DSP à la clinique Paofai
PAPEETE, le 12 décembre 2016 - Le praticien a été placé en garde à vue ce lundi dans la matinée dans le cadre d'une enquête ouverte après une bagarre l'ayant opposé à un anesthésiste, en octobre dernier, en pleine opération.


Le personnel de la clinique Paofai a eu la surprise de voir débarquer les policiers de la direction de la Sécurité publique (DSP), ce matin dans l'établissement du front de mer de Papeete, accompagné du chien spécialisé dans la recherche de produits stupéfiants. Selon nos informations, aucune drogue illicite n'aurait été trouvée, les fonctionnaires de police étant en réalité venus chercher un chirurgien plasticien impliqué dans une violente bagarre avec l'un de ses collègues de travail, en octobre dernier, en marge d'une opération au bloc de la clinique Cardella. Le médecin a été placé en garde à vue nous a confirmé une source judiciaire.

Bagarre au bloc

Selon nos confrères de TNTV, qui avaient relaté l'agression à l'époque, le chirurgien décrit comme "accro" aux médicaments souhaitait prendre des médicaments alors qu'il opérait et en était venu aux mains avec son anesthésiste, qui s'y était opposé. Le ton était monté entre les deux hommes qui en étaient venus aux mains. Il avait fallu l'intervention des policiers pour les séparer. Envisagé à l'époque, le placement en garde à vue du plasticien avait été impossible, l'examen médical préalable avait conclu à un état de santé incompatible avec cette mesure privative de liberté. Une enquête pour violences volontaires avait été ouverte.



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Petiot sort un nouvel album dédié à ses fans

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Petiot sort un nouvel album dédié à ses fans
PAPEETE, le 12/12/2016 - Petiot a célébré samedi dernier ses 76 ans. L'occasion pour cet artiste au grand cœur de proposer un nouvel album qui sortira mercredi à Wong Tac, au prix de 2 950 francs. Un album qui a été demandé par ses fans. Des chansons kaina qui faisaient vibrer les soirées polynésiennes à l'époque. Aujourd'hui, les mœurs ont bien évolué, ce que regrette notamment l'artiste.

On ne le présente même plus. À 76 ans, Petiot a plus de 60 ans de carrière derrière lui. Il a commencé à jouer d'un instrument de musique à 5 ans "et à 8 ans, j'animais en soirée le cinéma Bambou à côté du Mandarin, c'était au temps du papa de Gilles Hollande, qui était aussi un ami de mon père", raconte-t-il.

Mais ce qui fera de lui un artiste très prisé, c'est le "tā'iri pa'umotu", une frappe kaina rapide à jouer avec sa guitare. "À 12 ans, j'ai commencé à donner des cours à des personnes du palais de justice."

Son parcours musical l'emmènera un peu partout dans le Pacifique et aux États-Unis, "c'est ça qui me faisait vivre". Là-bas, "les personnes essayaient à chaque fois de me copier, mais ils n'arrivaient pas. Même un chef d'orchestre d'Amérique que j'ai rencontré à Honolulu m'a demandé de l'accompagner dans une tournée tout autour de l'Amérique, je lui ai dit non, j'ai préféré rentrer chez moi. Alors, il m'a demandé de faire le "tā'iri pa'umotu" et il allait écrire les notes. Et quand il me demandait de refaire, je ne pouvais pas parce que ça venait comme ça. Je ne peux jamais reproduire ce que je fais, tout vient du cœur."

"TOUT LE MONDE FAIT DES COPIES"


Aujourd'hui, les mœurs ont évolué et même les styles de musique locale. Beaucoup de groupes se sont formés, "et je n'aime pas, parce qu'à l'heure actuelle, tout le monde joue du synthé, ils appuient simplement sur des boutons, et ça fait tout. Maintenant, tu veux transposer en do, en fa ou en sol, tu presses sur le bouton. Mais, quand tu leur demandes de jouer le vrai fa dièse, ils ne peuvent pas le faire. Pour moi, aujourd'hui, les musiciens sont des électroniciens de musique. Quand tu écoutes les morceaux kaina, c'est rapide, mais quand tu prends la guitare, tu ne peux pas faire du "tā'iri pa'umotu" parce que c'est trop rapide."

"Dernièrement, dans une boite de nuit, j'ai rigolé. À un moment, on faisait du tāmūrē, celui qui jouait au synthé a réglé sur tāmūrē, il a appuyé sur le bouton, il est allé faire ses besoins et il est revenu pour arrêter. Tu peux jouer longtemps en appuyant simplement sur des boutons et c'est pour cela que les musiciens ne sont pas fatigués. Quand tu joues à la guitare, eh bien tu as mal aux doigts", explique l'artiste de 76 ans.

Petiot regrette aussi qu'il n'y ait plus de créations : "Tout le monde fait des copies. Aujourd'hui, j'ai envoyé un CD chez le commerçant, demain, tu auras 100 copies de mes chansons. À un moment donné, il y avait plein d'orchestres sur le front de mer et un soir, je me retrouve en face du Royal de Papeete. Là, il y avait un jeune qui présentait son CD qui n'était pas encore sorti. Devant moi, il y avait un couple avec un bébé. Le monsieur qui dit : "Hey c'est trop tard, je l'ai déjà dans ma clé USB." Personnellement, je ne créé plus, à quoi ça sert ?"

Même les jeunes préfèrent la musique d'aujourd'hui. "Quand je vois sur les réseaux sociaux des messages du style : "Fiu de ta musique de vieux", je trouve cela dommage. Plus tard, ils vont regretter. Tous les élèves à qui je donnais des cours, je leur disais toujours de ne pas oublier le kaina. Mais ils sont libres de faire ce qu'ils veulent, du jazz, du classique… mais il ne faut pas oublier le kaina. Je le sais par expérience".

UN NOUVEL ALBUM DANS LES BACS MERCREDI

À la demande de ses fans, Petiot a sorti un nouvel album. "C'est le 74e. Ce sera du 100 % guitare, avec un peu de synthé pour changer, un peu d'accordéon. Je l'ai préparé en six mois."

Un album composé de chansons qui faisaient fureur à l'époque, qui sera en vente uniquement à Wong Tac, dès mercredi, au prix de 2 950 francs.

À 76 ans, Petiot est toujours en bonne santé, il lance d'ailleurs un message au public polynésien. "Il faudrait que l'on revienne comme avant et qu'on mette en valeur notre culture. Aujourd'hui, il n'y a plus de boîte de nuit où on peut danser. S'il y avait toujours mes barefoot boys, j'aurais continué mais tout le monde est mort, à part Gabilou, Esther et Loma. Si on pouvait se retrouver ensemble sur scène, ce serait génial. Mais aujourd'hui, tout est une question d'argent, c'est dommage. L'amour pour la chanson n'est plus mis en avant".

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"Rocky World Tour" : le King polynésien on the road again !

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PAPEETE, le 12 décembre 2016 - De fin janvier à fin mai 2017, Rocky Gobrait, alias le King polynésien, sera de nouveau sur les routes, celle de Memphis évidemment, et bien d'autres encore, dans le cadre d'une grande tournée qui durera quatre mois. À l'occasion des 40 ans de la mort d'Elvis Presley, le chanteur polynésien a déjà plus de cinquante dates confirmées.

"Assurer une tournée internationale pendant quatre mois, c'est la première fois que cela m'arrive, je n'ai jamais fait ça !" s'enthousiasme Rocky Gobrait. Dans la peau d'Elvis Presley, voilà plusieurs décennies que le Polynésien fait vivre la légende du rock'n'roll, ici et ailleurs, au travers de shows à l'américaine bien rodés. Après le "Rocky Tour" en 2016, place au "Rocky World Tour" en 2017. Une année d'autant plus spéciale que ce sera l'anniversaire des 40 ans de la mort du "King". Né le 8 janvier 1935 à Tupelo, dans le Mississippi, le chanteur et acteur américain culte s'est en effet éteint le 16 août 1977 dans sa demeure Graceland, à Memphis, dans le Tennessee. "Il avait 42 ans, comme moi aujourd'hui", précise Rocky Gobrait, qui confie par ailleurs : "Je suis sollicité de toute part, on me contacte dans le monde entier pour me demander d'être présent lors des soirées qui seront organisées en son honneur. J'ai déjà 52 dates confirmées pour l'instant : à Tahiti, Moorea, Huahine, Bora Bora, Auckland, Las Vegas, San Diego..."

Afin d'assurer cette série de concerts qui démarrera le 26 janvier, il a formé un technicien, Tahaki, qui sera "chargé de la sono et de la vente des articles Elvis Presley (CD, tee-shirts, tasses, etc.)". Pour ce grand événement, l'artiste a commandé en outre six nouveaux costumes, "des copies conformes des chemises et des vestes" de Presley. Une couturière locale va par ailleurs lui confectionner des tenues "avec des fleurs, pour la touche tahitienne". Dans son répertoire, il interprétera "les plus grands tubes d'Elvis", ainsi que "des chansons moins connues mais qui sont appréciées de tous", " notamment celles des années 1960 et 1970". Pour l'occasion, il sortira très prochainement un nouvel album de douze titres. Il a aussi reconstitué à l'identique l'affiche géante du film "'68 Comeback Special", devant laquelle on voit le King chanter. "J'aimerais également mettre en place un vol charter à destination de Memphis en septembre prochain avec un groupe de fans du fenua", rapporte-t-il encore.

"JE VIS AVEC ELVIS, C'EST MA PASSION"

Le "Rocky World Tour" s'achèvera en beauté à la Maison de la culture avec un grand concert hommage, porté par le Conservatoire artistique. Les 18, 19 et 20 mai 2017, une cinquantaine de musiciens de l'orchestre symphonique accompagneront sur scène des artistes locaux tels Teiva LC, Guillaume Matarere, Andy Tupaia, Mimifé et, bien sûr, Rocky Gobrait. Infatigable, ce dernier voue une passion sans borne au King : "Papa était un fan d'Elvis, on écoutait ses chansons tous les matins pendant le petit-déjeuner. Nous sommes également une famille de boxeurs, mais j'ai dû faire un choix." Rocky a participé à une quinzaine de concours à Las Vegas et à deux championnats du monde à Memphis (13e en 2005). Il a remporté le prix du Meilleur costume en Australie et a été sacré 2e meilleur imitateur en Australie en 2015.

Pour être en forme, il suit un entraînement particulier : "Je pratique régulièrement le vélo, le jogging et d'autres activités sportives. Je fais également beaucoup de vocalises pour bien préparer mes cordes vocales. C'est super, je me sens très en forme ! C'est un événement qui me tient vraiment à cœur et j'aime énormément jouer avec le public, être en interaction avec lui. Cela fait plus de 20 ans que je représente Elvis, je suis le seul Polynésien à le faire, et j'en suis fier, je me considère comme chanceux. Je vis avec Elvis, c'est ma passion."


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Une fillette de 6 ans meurt percutée par une voiture aux Tuamotu

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Une fillette de 6 ans meurt percutée par une voiture aux Tuamotu
HIKUERU, le 12 décembre 2016 - L'enquête est en cours pour déterminer précisément les circonstances du drame.

L'accident s'est produit ce lundi matin peu avant 8 h, sur une portion de route ouverte à la circulation sur ce petit atoll des Tuamotu. La petite victime était sur son vélo quand elle s'est fait percuter par un véhicule au volant duquel se trouvait son grand-père, selon des informations de nos confrères de Polynésie première.

Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie, en liaison avec le seul mutoi présent sur l'atoll, pour déterminer plus précisément les circonstances encore floues de ce drame qui porte à 24 le nombre de tués sur les routes de Polynésie française depuis le début de l'année.

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Socrédo : Nuihau Laurey explique le remplacement de James Estall

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Socrédo : Nuihau Laurey explique le remplacement de James Estall
PAPEETE, le 12 décembre 2016. La vice-présidence a expliqué dans un communiqué les raisons du prochain remplacement du directeur général de la Socrédo James Estall.

Le vice-président Nuihau Laurey a expliqué les raisons du remplacement du directeur général de la Socrédo James Estall par son directeur délégué en charge du pôle commercial, Matahi Brothers. "C'est la troisième fois que la succession à la tête de la direction de l'établissement bancaire est assurée par le directeur général adjoint, témoignant de la continuité dans laquelle s'inscrit cette démarche, puisque M. Eric Pommier avait succédé en 1990 à M. Jean Vernaudon, et que M. Estall lui-même avait succédé à M. Pommier en 2006", indique le communiqué de la vice-présidence adressé lundi soir aux médias. "La volonté de changement manifestée par le Pays, après en avoir informé les deux autres actionnaires, l'AFD et la BRED, ne constitue nullement une sanction comme certains médias ont pu le laisser entendre." Nuihau Laurey ajoute : "Elle est motivée par l'importance de donner une nouvelle impulsion à l'établissement dans un contexte de reprise économique qu'il convient d'accompagner, notamment dans le logement et le développement touristique, secteurs clés de l'économie polynésienne dans lesquels la Socrédo possède une solide expérience."

La SEM Socrédo a été créée pour être un soutien au développement économique du Pays et pour favoriser la construction de logements sociaux. Le gouvernement souhaite que la Socrédo joue pleinement son rôle dans ces deux directions. Le gouvernement attend également que la Socrédo, qui a acquis à un faible prix le golf de Moorea, propose un projet pour développer le site afin de dynamiser à nouveau le tourisme sur l'île sœur.

Le remplacement de James Estall devrait être acté lors du prochain conseil d'administration.




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Une famille de sinistrés attend toujours une nouvelle maison

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Une famille de sinistrés attend toujours une nouvelle maison
PAPEETE, le 12/12/2016 - Un an après les intempéries du 12 décembre 2015, nous sommes allés à la rencontre des familles qui avaient tout perdu lors de ces violentes pluies. Si tout le monde a bien reçu ses bons d'aides en matériaux et leurs nouveaux fare OPH, une famille à Tiarei attend encore d'avoir son foyer. Un an après, frères, sœurs, maris, femmes, neveux et nièces sont toujours dans la salle de la paroisse protestante à Huuau. Désespérés et se sentant abandonnés, ils ne savent plus quoi faire.

"On se sent abandonnés" dit Lanie*, les larmes aux yeux. Il y a un an, tout comme 70 autres familles, Lanie et ses proches ont perdu leur maison. En attendant les nombreuses aides du Pays en termes de logement, les sinistrés de Tiarei ont été rassemblés dans les salles paroissiales de la commune. Lanie et sa famille se sont retrouvées à Huuau.

Petit à petit, la salle s'est vidée de ses occupants. Mais Lanie et les siens sont toujours sur place, et le plus dur pour cette famille a été la perte récemment de leur mère. "Ma maman est tombée gravement malade, elle a eu un cancer. Dans sa tête, ça travaillait beaucoup par rapport à la maison et cela a aggravé la maladie. Aujourd'hui, on a enterré notre maman et on est toujours là. Ça fait un an qu'on attend. On se sent abandonnés. Comment faire sans notre maman ? Pour éviter d'être tristes et seuls, nous avons demandé aux frères et sœurs de venir avec nous. Nous ne savons plus quoi faire", raconte Lanie.

Désespérée et remontée, Lanie est perdue. "On a fait les démarches comme tous les sinistrés, on a fait les dossiers de demandes de fare OPH et on nous a promis que ce serait bon. On a eu beaucoup d'étapes et l'OPH ne nous a pas dit que les maisons n'allaient pas sortir, alors qu'ils étaient déjà au courant. Nous avions reçu, trois mois après, le courrier, parce qu'ils se sont trompés sur les noms de famille. Quand on a eu les documents c'était déjà trop tard. Après, nous sommes allés voir les affaires sociales, nous avions eu, là-aussi, des promesses et aujourd'hui nous n'avons toujours rien et on attend. On nous a dit qu'il fallait attendre que cela passe en commission. Les commissions sont passées, il faut attendre les signatures des ministres. Au niveau de la commune, la plupart des sinistrés ont eu leurs aides sauf nous."

"Le problème pour cette famille est dû au foncier, je leur ai demandé de nous confirmer le lieu où on pourra construire leur future maison. Ils savent que le Pays et la commune sont là pour les accompagner et les aider à avoir leur maison", explique Dauphin Domingo, maire de Hitiaa o te ra.

Cependant, "on ne voulait pas de maisons OPH, mais l'OPH voulait vraiment que l'on aille dans une nouvelle maison. Mais sur le terrain, où nous sommes, il y a plusieurs familles. Ça fait presque 30 ans que l'on habite dessus et on n'avait jamais eu de problèmes. Mais après les intempéries, toutes les familles voulaient aller dessus parce que c'est propre. Tout d'un coup, tout le monde est propriétaire de ce terrain", regrette Lanie.

Selon le ministère du logement, Lanie et sa famille bénéficieront d'une nouvelle maison sur le terrain de l'OPH à Onohea. "Ils sont toujours dans cette salle parce qu'ils n'ont pas souhaité aller dans une maison à louer, en attendant", explique-t-on au ministère.

En effet, pour répondre aux attentes des familles, le Pays leur avait proposé de se rendre dans des maisons à louer, avec l'aide de l'Agence immobilière sociale de Polynésie française (AISPF), dans l'attente de l'obtention de leurs nouvelles maisons. Le Pays prend en charge 2/3 du loyer et 1/3 est supporté par les familles. Donc, quatre familles ont accepté cette proposition, dont "une maman qui était sous appareil respiratoire".

90 % DES MAISONS SONT TERMINÉES

Sur Hitiaa o te ra, on compte près de 70 familles victimes des fortes intempéries, l'an dernier, dont un décès.

Un an plus tard, le maire estime à 90 % les maisons reconstruites. Plusieurs familles ont reçu des bons d'aides en matériaux, tandis que d'autres auront une nouvelle maison. Si certaines pourront reconstruire sur leur terrain, sept à huit familles sont encore dans l'attente de leur logement. "Ces familles, dont une de Papenoo, iront sur un terrain qui appartient à l'OPH et qui se trouve dans la vallée d'Onohea à Tiarei. Pour l'heure, les équipes de l'OPH nettoient le terrain", déclare le tāvana de Tiarei.

Ce terrain sera départagé en huit parcelles de 600 m², il sera en location-vente "pour que ces familles puissent être propriétaires au final. Mais, leur loyer ne sera pas trop élevé", assure-t-on du côté du ministère du logement.

En ce qui concerne les rivières sur Tiarei et Papenoo, le bilan est assez mitigé. "L'enrochement est un peu lent", assure Dauphin Domingo. "Parmi ces rivières, on retrouve celle d'Onohea ainsi que d'autres dont personne ne se souciait. Donc, on est encore dans l'attente, alors qu'une équipe de l’Équipement est venue dans notre commune, bien avant que les intempéries ne surviennent. Il y a un dépôt d'eau avant la mairie au PK 27, ce n'est pas encore fini, alors qu'il y a des maisons aux alentours qui ont été inondées. Je ne sais pas pourquoi c'est lent, même un an après", poursuit-il.

Aujourd'hui, le tāvana de Hitiaa o te ra appelle sa population à rester vigilante en cas de fortes pluies, "aussi bien celles et ceux qui résident en bord de mer qu'en bord de rivière, ou près d'une montagne. Il ne faut pas attendre qu'il y ait des annonces de dépressions pour aller couper les arbres en montagne parce que c'est à cause de cela que les rivières débordent. Il faut faire attention à vos enfants, ne construisez pas vos maisons en bord de rivière", conclut-il.



(*) Prénom d'emprunt




À Mahina, tout le monde a repris ses marques

Une vingtaine de familles s'est aussi retrouvée en difficulté l'année dernière. Leurs maisons ont, pour la plupart, été inondées. Deux secteurs avaient bien été touchés, il s'agit des quartiers de Ahonu et de Orofara.

"Nous avons eu un peu plus de 8 ou 9 millions de francs d'aides en matériel pour les vingt familles qui ont été touchées. Il n'y a eu qu'une seule construction de fare OPH, c'était une demande qui a déjà été établie par le passé, et elle a reçu son aide, il y a six mois où elle a eu les clés de sa maison", explique Damas Teuira, maire de Mahina.

"Après, il y a eu aussi les aides de l’État, au travers du fonds de secours d'urgence du ministère de l'outre-mer. Il me semble que l'enveloppe était à plus de 10 millions de francs, et là c'était plus du matériel qui était destiné au centre d'incendie et de secours, comme des citernes d'eau ou encore le matériel d'urgence qui a été pris en charge par ce fonds. L’État a participé aussi à la construction d'une passerelle à Ahonu", poursuit-il.

Les travaux d'enrochements de la rivière sont toujours en cours.

Antoinette avait tout perdu lors de ces intempéries de décembre 2015. En février dernier, elle a reçu un bon d'aide en matériaux de plus d'un million de francs. "Nous avions eu tout ce qu'il faut pour une maison. Bon, il y a encore des petits travaux à faire, mais par manque d'argent, nous les avons arrêtés", explique-t-elle.

Avec la rivière à proximité de sa maison, Antoinette et sa famille restent vigilants. "On a commencé à enrocher, mais ils ne sont pas encore devant chez nous. Et, j'espère qu'il n'y aura plus de problème avec la rivière. Si celle-ci venait encore à déborder, nous allons mettre nos affaires en hauteur, c'est tout ce que nous pourrons faire pour le moment".

Du côté du village d'Orofara, "c'est le Pays qui prendra en charge la reconstruction du pont. Il me semble que le Pays a d'autres projets de reconstruction sur les hauteurs d'Orofara, pour permettre à ces gens de transiter en attendant de renouveler tout le village d'Orofara. Je n'ai pas de date précise sur la réalisation de ce projet, mais c'est vrai que la reconstruction du pont devient une urgence aujourd'hui", déclare le maire de Mahina.

Les chiffres clés

Pour ces opérations de relogement, le Pays a mis en place deux dispositifs :
- le premier concerne les aides en matériaux, où 154 millions de francs ont été investis pour aider 179 familles à retaper leurs maisons. Aujourd'hui 173 foyers ont reçu leurs bons, il en reste encore six, qui sont en cours de finalisation. D'après le ministère du logement, ces bons en matériaux leur seront attribués avant la fin de l'année.
- le second dispositif est la construction de Fare OPH. Pour cette partie, 41 familles sont concernées ce qui représente un investissement de 393 millions de francs pour le Pays. Quinze foyers ont eu leurs nouvelles maisons, six sont en cours de construction, quatre en attente de l'obtention d'un permis de construire, et enfin, les trois derniers dossiers sont en cours d'instruction technique suite à quelques difficultés liées au foncier, parmi lesquelles, on retrouve l'éternel problème d'indivision…

Une famille de sinistrés attend toujours une nouvelle maison

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Une famille de sinistrés attend toujours une nouvelle maison

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Sciences : Les langues ont les mêmes sons pour des objets ou des concepts courants

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Sciences : Les langues ont les mêmes sons pour des objets ou des concepts courants
PAPEETE, le 12 décembre 2016. Le macaque a-t-il de l'esprit? Pourra-t-on soigner bientôt la mucoviscidose grâce à des étoiles de mer? Voici quelques-unes des questions auxquelles nous répondrons chaque mardi dans notre rubrique Sciences. Aujourd'hui, une étude a montré que près des deux tiers des quelque 6 000 langues parlées sur la planète utilisent des sons similaires pour décrire les concepts et les objets les plus courants, a révélé une recherche linguistique internationale.

Des chercheurs viennent de mettre en évidence que près des deux tiers des quelque 6 000 langues parlées sur la planète utilisent des sons similaires pour décrire les concepts et les objets les plus courants. Cette découverte remet en question l'un des concepts les plus fondamentaux de la linguistique, selon lequel le lien entre le son d'un mot et sa signification est purement arbitraire, notent les chercheurs.

Cette étude établit en effet de solides liens statistiques entre certains concepts de base comme les parties du corps, les liens de parenté et des objets et phénomènes de la nature avec les sons humains pour les décrire partout dans le monde, précisent ces travaux parus dans les Comptes rendus de l'académie américaine des sciences (PNAS).

"Ces sons sont entendus sur l'ensemble de la planète indépendamment de la répartition géographique des populations et des différentes langues", explique Morten Christiansen, professeur de psychologie à l'Université Cornell (Etat de New York, nord-est), l'un des principaux co-auteurs de cette étude.

"Il semblerait y avoir quelque chose chez tous les humains qui serait à l'origine de ces sons universels mais on ignore encore de quoi il s'agit", ajoute-t-il.

A titre d'exemple, dans la plupart des langues le mot "nez" comprend les sons "né" ou "ou". Le mot pour "langue" contient le plus souvent le "l".

Les chercheurs citent également le mot "sable" qui a le son "s" dans de nombreuses langues tout comme le "r" dans "rouge" et "rond".

Ces analogies sonores sont particulièrement fortes pour les termes décrivant des parties du corps, soulignent les chercheurs.

"Nous avons été surpris de ces résultats",
pointe le professeur Christiansen.

QUESTION FONDAMENTALE

La recherche a aussi révélé que certains mots ne contenaient pas certaines sonorités quasi identiques dans la plus grande partie des langues.

Cette observation est particulièrement vraie pour les pronoms comme le "je" qui, le plus souvent, évite les sons "ou", "p", "b", "t", "s", "r" et "l".

Une équipe de physiciens, linguistes et informaticiens a analysé cent mots de base dans le vocabulaire de 62% des quelque 6.000 langues actuellement parlées dans le monde, ainsi que 85% des liens et similarités linguistiques.

Les mots comprenaient des pronoms, des parties du corps humain, des adjectifs comme petit, grand, plein et vide ainsi que des verbes de mouvements, des termes décrivant des objets de la nature, telles que les étoiles, et des animaux comme le poisson.

Les scientifiques ont constaté qu'une proportion très élevée de ces cent mots de base avaient de fortes similarités dans les sons dans une très grande partie des langues.

Avant cette nouvelle recherche, des linguistes avaient détecté, pendant ces vingt dernières années, des indices qui suggéraient que le son des mots n'était pas nécessairement arbitraire.

De précédentes études avaient montré que les termes décrivant de petits objets dans différentes langues contenaient fréquemment des sons aigus.

Ces chercheurs ne savent pas pourquoi les humains ont tendance à utiliser les mêmes sons pour décrire les choses et idées les plus communes dans de nombreuses langues, comme le montre pour la première fois à grande échelle cette étude.

Selon le professeur Christiansen, "il est probable qu'il existe un lien entre ce phénomène et la manière dont fonctionne l'esprit et le cerveau humain pour acquérir les sons et le langage".

Pour lui, "c'est une question fondamentale à laquelle devront répondre les futures recherches".

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Nouvel accident mortel à la presqu'île

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Nouvel accident mortel à la presqu'île
Papeete, le 12 décembre 2016 - c'est une sinistre journée, ce lundi la route à fait une deuxième victime à la presqu'île, cette fois.

Lundi, vers 17h 45min, à la presqu'île dans le sens Taravao Teahupoo, une 106 est entrée en collision avec un pick-up. Le conducteur de la 106 est décédé pendant son transfert à l'hôpital du Taaone.

La 106 se serait déportée sur la voie de gauche percutant de plein fouet le pick-up qui arrivait en face. Les passagers du pick-up, deux adultes et un enfant, n'ont pas été blessés.
La brigade de Taravao est intervenue sur les lieux de l'accident, une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame.

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Jeux des Marquises : Ua Huka en tête

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Jeux des Marquises : Ua Huka en tête
ATUONA, le 12 décembre 2016. Avec trois médailles d'or en va'a, Ua Hula est pour le moment sur le haut du podium en nombre de médailles. Retrouvez ci-dessous les résultats de la journée de lundi et le programme de ce mardi.

Téléchargez les résultats complets de ce lundi

Le tableau des médailles
Jeux des Marquises : Ua Huka en tête

Programme de ce mardi
Jeux des Marquises : Ua Huka en tête

Jeux des Marquises : Ua Huka en tête

Jeux des Marquises : Ua Huka en tête

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Le projet de loi Egalité réelle arrive au Sénat

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Le projet de loi Egalité réelle arrive au Sénat
PAPEETE, le 13 décembre 2016- Le projet de loi égalité réelle pour les Outre-mer poursuit son parcours législatif. Ce mardi matin, la commission des Lois du Sénat a examiné ce texte, déjà adopté par l’Assemblée nationale.

La ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts, a rappelé qu’il s’agissait de combler les retards de développement avec le niveau de vie dans l’Hexagone en mettant en place un plan de convergence dans chaque territoire d’une durée de 10 à 20 ans. Pour elle, les Outre-mer doivent « porter un nouveau modèle de développement » qui soit « respectueux de chacun et ambitieux pour tous ».

Au cours de cette heure et demi de discussions, il n’aura été que très peu question de la Polynésie française, celle-ci étant une collectivité autonome. Aucun des deux sénateurs polynésiens n’était d’ailleurs présent.

Ce projet de loi compte aussi s’attaquer à la vie chère « en renforçant la péréquation républicaine en matière de tarifs postaux ». Il supprime les surcoûts entre l’Hexagone et les Outre-mer pour l’envoi de lettres entre 20 et 100 grammes. « Désormais, « près des 9/10ème des envois de courriers seront régis par un prix unique », s’est félicitée Ericka Bareigts. Les seuls territoires exclus de la mesure sont la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie. Mais la ministre propose d’ « aller plus loin » en l’étendant à ces deux territoires : « Je sais qu’une réflexion est menée sur ce sujet, j’encourage les parlementaires à la poursuivre. »

Enfin en matière culturelle, Ericka Bareigts a souligné positivement le travail mené par la députée Maina Sage « très engagée sur la question, qui a souhaité affirmer le principe d'une continuité culturelle Hexagone/Outre-mer, Outre-mer/Hexagone et bien entendu entre les Outre-mer eux-mêmes. »


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Australie : un python gobe un wallaby sur un parcours de golf

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Australie : un python gobe un wallaby sur un parcours de golf
Sydney, Australie | AFP | mardi 12/12/2016 - Des golfeurs ont assisté estomaqués à un spectacle incongru lors d'une partie de routine en Australie: celui d'un python géant en train d'avaler un wallaby.

Robert Willemse en était au 17ème trou du parcours de Paradise Palms à Cairns, localité touristique du nord-est de l'Australie samedi, lorsqu'il a vu le python améthyste de quatre mètres faire subir un sort funeste au marsupial.

"Le serpent avait coincé le wallaby comme dans un étau et il était en train de l'avaler", a raconté à l'AFP M. Willemse, un habitué du parcours.

Il a pris quelques photographies avant de reprendre son club.

"J'ai entendu plus tard, comme d'autres golfeurs et des membres du personnel sont venus le voir, que le python avait effectivement réussi à l'engloutir tout entier, puis il a glissé jusque vers le bush, probablement pour digérer son repas plutôt copieux".

"Il y a beaucoup d'animaux sauvages" dans cette région tropicale, a-t-il ajouté, expliquant que les wallabies, des marsupiaux semblables à des petits kangourous, étaient fréquents sur les fairways, à la différence des serpents.

Pour lui, le python, un serpent qui mesurer jusqu'à huit mètres, s'est vraisemblablement jeté sur sa proie alors qu'il se trouvait dans un arbre. "Le serpent n'aurait jamais pu attraper le wallaby en terrain découvert".

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