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Hawaiki Nui Va'a: ils ont joué et gagné avec Polynésie 1ère

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Hawaiki Nui Va'a: ils ont joué et gagné avec Polynésie 1ère
PAPEETE, le 16 novembre 2016- Sympathique moment ce mercredi matin à Polynésie 1ère, Gérald Prufer, le nouveau directeur régional de la station, a eu le plaisir de remettre les prix aux gagnants des jeux organisés à l’occasion de la course Hawaiki Nui Va’a sur les antennes radio, télé et internet.

« Quand on s’appelle Polynésie 1ère et que l’on est partenaire d’une prestigieuse course de va’a comme Hawaiki Nui Va’a, on ne peut que se réjouir d’offrir au public des cadeaux comme une pirogue et des rames », a déclaré le directeur régional. « Nous perpétuons ainsi 6 000 ans de traditions et de culture, car les grandes migrations polynésiennes ont démarré il y a 6 000 ans. »

Ces jeux ont connus un franc succès puisque près de 9 000 participants ont tenté leur chance. Il faut dire que les lots proposés étaient attractifs : une pirogue V1 et 2 rames carbones personnalisables.

Pour le jeu télévisé, c’est la superbe pirogue V1, fabriquée par Va’a Factory, qui a été remporté par Eugénie Wong. La jeune maman, qui habite bord de mer, compte bien profiter de cette opportunité pour se mettre au va’a avec son mari.

Les 2 rames, conçues par Monboovaa et personnalisées par l’artiste Rival, ont quant à elles été gagnées grâce aux jeux mis en place en radio et sur internet : Stéphane Temataua, fervent adepte de la rame, était ravi, tout comme Hiomai Teriihaunui, qui pratique également le va’a.

Un grand bravo à eux et rendez-vous l'année prochaine sur les 3 antennes de Polynésie 1ère pour la 26ème édition de Hawaiki Nui Va'a.

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Le paquebot Astor attendu vendredi à Papeete

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Le paquebot Astor attendu vendredi à Papeete
PAPEETE, 16 novembre 2016 - Le paquebot Astor sera fait escale à Papeete ce vendredi.

Le navire affréter par la compagnie Cruise and Maritime Voyages est attendu à 8 heures, vendredi matin 18 novembre avec 650 passagers et 300 membres d’équipages à son bord. L'Astor quittera Tahiti le samedi 19 novembre à 5 heures.

Son itinéraire en Polynésie française prévoit une escale à Moorea, samedi 19 de 8 heures à 19 heures. Le navire arrive des îles Marquises où il a fait escale à Nuku Hiva mardi 15 novembre.

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Beaucoup de perturbations lundi matin dans les agences de la Socrédo

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Beaucoup de perturbations lundi matin dans les agences de la Socrédo
PAPEETE, le 17/11/2016 - Plus de deux heures à patienter dans les files d'attente, plusieurs clients de la banque Socredo n'ont pas caché leur frustration lundi matin. D'autres ont fait part de leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Mais que se passait-il ? La banque a effectué une mise à jour de son système d'information, ce qui a entraîné quelques perturbations. Une étape importante selon l'entreprise, afin d'améliorer la qualité de ses services.

"Dépêchez-vous !" Plusieurs clients de la banque Socredo se sont plaints, lundi matin, de la lenteur des services aux nombreux guichets de l'entreprise. Certains parlent de plus de deux heures d'attente, tandis que d'autres ne comprenaient pas pourquoi il était affiché "solde indisponible", lorsqu'ils consultaient leur compte en ligne.

Que s'est-il passé ? Selon Evelyne Brichet, fondée de pouvoir à la direction générale, la mise à jour de leur système d'information a entraîné quelques perturbations : "Nous disposons d'un système d'information qui gère toutes les opérations courantes de la clientèle et qui est l'outil de travail de nos équipes de tous les jours", explique-t-elle.

"Cette mise à jour va nous permettre d'améliorer la qualité de service, c'est le socle de base de la future banque digitale. C'était un prérequis technique de faire ce changement de système pour, demain, avoir de nouveaux outils de connexion à distance, qui permettront à la clientèle d'être beaucoup plus autonome. Aujourd'hui, on sait que les habitudes de consommation changent, il y a un mouvement digital qui s'enclenche et on le voit partout ailleurs. Il était nécessaire que la banque entre dans ce mouvement. L'étape que l'on a franchie ce week-end nous permettra d'intégrer de nouveaux applicatifs clients", poursuit-elle.

Donc, depuis lundi, les agents travaillent sur de nouveaux modes opératoires. "Leur formation a commencé il y a plus de six mois donc aujourd'hui les équipes sont en train de prendre en main ce nouvel outil", prévient Evelyne Brichet. Et c'est ce qui expliquerait les ralentissements de lundi. Cela dit, Evelyne Brichet assure qu'aucune autre perturbation ne sera constatée durant la semaine.

Beaucoup de perturbations lundi matin dans les agences de la Socrédo
Evelyne Brichet
Fondée de pouvoir à la direction générale


"Pour un client qui se présentera au guichet, ça ne change rien. Pour l'heure, le changement concerne nos employés puisque ce sont des nouveaux modes opératoires à suivre, des nouveaux processus. Nous avons démarré lundi matin avec ce nouvel outil, nous avons eu quelques ralentissements, Mais globalement, les équipes s'en sont bien sorties. Ces changements concernaient toutes nos agences. Nous allons offrir à nos clients une nouvelle application mobile avec des outils de gestion, comme procéder à des virements, faire de commandes de chéquier… Je pense que cela va satisfaire nos clients. Nous en sommes en pleine transformation."


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Les castings pour l'élection de Miss Marquises ont démarré

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Les castings pour l'élection de Miss Marquises ont démarré
PAPEETE, le 17/11/2016 - Le comité organisateur vogue sur l'ensemble de l'archipel à bord de l'Aranui 5 pour sélectionner les candidates qui se présenteront à l'élection le 17 février 2017 à la mairie de Pirae. Une seule candidate sera retenue par île. Si les castings se sont terminés aux Marquises hier, ils continueront en revanche sur Papeete, le 25 novembre prochain de 14 heures à 17 heures, toujours à bord de l'Aranui 5.

La dernière élection de Miss Marquises s'était tenue en 2011. Cinq ans plus tard, la communauté de commune des îles Marquises (Codim) relance cet événement. Une élection qui se tiendra désormais tous les ans, c'est en tous cas le souhait de la Codim.

Pour cette nouvelle édition, la grande soirée se tiendra le 17 février prochain, dans les jardins de la mairie de Pirae. Les candidates défileront dans trois tenues différentes : tenue végétale, maillot de bain et tenue de soirée. Pour l'heure, le thème n'a pas encore été défini, mais le comité organisateur promet que cette élection tiendra toutes ses promesses.

À trois mois du grand soir, plusieurs castings ont été mis en place sur l'ensemble de l'archipel. "Nous retiendrons une candidate par île", confie Vanessa Temataru-Emery, de l’agence Pacific Event Management.

Les castings aux Marquises se sont terminés lundi à Nuku Hiva. Ils reprendront le 25 novembre prochain à Tahiti, de 14 heures à 17 heures, à bord de l'Aranui 5.

"On recherche dix candidates pour cet événement", explique Vanessa Temataru-Emery.

À l'issue de ces castings, les candidates sélectionnées se retrouveront au mois de décembre à Tahiti, pour une semaine de préparation. Les tickets et les tables pour assister à ce grand événement seront mis en vente à partir de décembre.

La future Miss Marquises sera couronnée le 17 février 2017, elle participera d'office à l'élection de Miss Tahiti, prévue fin juin.

Les castings pour l'élection de Miss Marquises ont démarré

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85 artisans marquisiens à découvrir à Aorai Tini Hau

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85 artisans marquisiens à découvrir à Aorai Tini Hau
PAPEETE, le 17 novembre 2016. Le Salon des Marquises démarre ce samedi 19 novembre. Jusqu'au 4 décembre, 85 artisans seront présents.

La fédération Te Tuhuka o te Henua Enana, présidée par Stéphane Tuohe, organise le Salon des Marquises du 19 novembre au 4 décembre sur le site d'aorai Tini Hau. Ce salon est soutenu par le Pays et le service de l’artisanat traditionnel.

A cette occasion, 29 associations, composées de 85 artisans, ont fait le déplacement depuis Fatu Hiva, Hiva Oa, Tahuata, Nuku Hiva, Ua Pou et Ua Huka en apportant avec eux, leurs plus belles créations, fruits de plusieurs mois de travail.

Cette manifestation artisanale, désormais incontournable, accueillera 51 stands occupés par des artisans faisant preuve d’originalité lorsqu’il s’agit de travailler les matières premières. Les créations exposées, issues d’une sélection rigoureuse des meilleurs produits des îles Marquises, démontrent toute l’habileté de ces artisans à créer des parures en os et en graines, à transformer des écorces d’arbre à pain, de banian ou de mûrier, en tapa. Le bois et la pierre, notamment la pierre fleurie qu’on trouve uniquement sur l’île de Ua Pou, avec ses reflets verts et jaunes, prennent vie au contact de leurs mains expertes, sous forme de sculptures, de pendentifs ou de umete.

Cette année, une artiste plasticienne, créatrice de textile en cocons de vers à soie et d’araignée, Isabelle Arciero Mahier, venue du Puy de Dôme (région Auvergne-Rhône Alpes), animera des ateliers de partage de matériaux bruts ainsi que des ateliers d’échanges mêlant textiles de vers à soie et tapa traditionnel. Une présentation des œuvres réalisées par croisement des différents matériaux aura lieu, le vendredi 2 décembre, à partir de 11h30. En outre, des démonstrations de tatouage, de sculptures sur bois, de fabrication et de teinture sur tapa et de confection de colliers en graines, sont prévues tout au long de ce salon.

Vous trouverez peut-être des idées de cadeaux de Noël au salon des Marquises.



A noter
L’inauguration officielle aura lieu le samedi 19 novembre à 10 heures, sur le site d’Aorai Tini Hau, à Pirae.
Deux dates sont également à retenir : le samedi 26 novembre et le samedi 3 décembre, à partir de 9 heures. Ces deux journées, reprendront toutes les démonstrations faites au cours de la semaine et seront aussi consacrées à la préparation et à la dégustation de plats typiques des îles Marquises. Les prestations de danses marquisiennes seront assurées par les groupes, Te Toa vii fenua enana et Kaipeka. Les heures d’ouverture sont de 8 h à 19 h.

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Musculation – Oleg Leontieff : « Je veux reprendre le flambeau de mon père »

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Oleg Leontieff, 30 ans, est « tombé dans la marmite du bodybuilding » quand il était petit. Fils de l’illustre champion Igor « The Machine » Léontieff, c’est grâce à lui qu’Oleg s’est lancé sérieusement dans la musculation. Il s’entraine depuis deux ans à la salle de Roberto Gym. A force de volonté et de travail, il a remporté en début de mois la médaille d’argent lors de l’IFBB Tahiti Nui Cup.
Musculation – Oleg Leontieff : « Je veux reprendre le flambeau de mon père »
Parole à Oleg Léontieff
 
Qu’est ce que tu aimes dans la musculation ?
 
« C’est de sans cesse repousser les limites de notre corps, que ce soit en terme de nutrition et d’entrainement. De voir jusqu’où mon corps peut m’amener, et tout ce que je peux développer. »
 
Qu’est ce que tu trouve le plus dur ?
 
« C’est l’intensité des entrainements, qui augmente de plus en plus à chaque fois que tu as une dead line, une compétition… Par exemple pour la IFBB Tahiti Nui Cup 2016 , qui vient de s’achever début novembre, je me suis préparé depuis le mois d’avril côté nutrition. »
 
Est ce que tu peux nous parler de tes entrainements ?
 
« Je suis coaché par le grand athlète qu’est Tauhiro Yip. Je travaille tous les jours, deux fois par jour, du lundi au dimanche, sans jours de repos. J’ai un jour de cardio et tous le reste que de la musculation. On se focalise surtout sur la technique et le travail de contraction. »
 
Au niveau nutrition ?
 
« Contrairement à la plupart des gens, ce n’est pas la partie que je trouve la plus difficile de gérer sa nourriture. Bon sauf les 4-5 derniers jours avant la compétition, là c’était quand même hot, parce que je n’ai quasiment rien mangé et rien bu. »
 

Musculation – Oleg Leontieff : « Je veux reprendre le flambeau de mon père »
Tes efforts ont payé ?
 
« Oui, je finis médaillé d’argent en musculation à la IFBB Tahiti Nui Cup 2016. C’était ma première compétition et je suis très content du résultat. Je finis derrière Anthony Bac, je savais qu’il remporterait la médaille d’or parce qu’il a une meilleure plastique, avec une maturité de muscles que je n’ai pas encore. Mais je suis très content et je ne compte pas m’arrêter là. »
 
Quels sont tes prochains objectifs ?
 
« Mon prochain objectif, ce sont les Jeux du Pacifique en 2019. Avant, je participerai peut être à une autre compétition IFBB, mais pour l’instant je vais faire une prise de masse ces prochains mois » (sourire)
 
La musculation t’apporte quoi dans ta vie quotidienne?
 
« La musculation, c’est un but, c’est ma passion. Je veux devenir le numéro 1 de la discipline, reprendre le flambeau de mon père, suivre ses traces. Bon, je ne pourrais jamais avoir son palmarès, mais je vais tout faire pour l’égaler. »
 
Un conseil pour les lecteurs ?
 
« Peux importe comment vous êtes, vous pouvez devenir qui vous voulez. Rien est impossible, il faut juste le vouloir et se donner les moyens d’atteindre ses objectifs. N’importe qui peut devenir le premier Men’s Physique, ou le premier Bodybuilder, il faut juste la volonté. J’en profite pour remercier mon père pour m’avoir transmis sa passion, et aussi sa génétique (rires) ! »
 
« Merci à ma famille et à mon coach Tauhiro Yip, il m’a poussé au delà de mes limites. Je pense aussi à Roberto, merci de nous fournir une salle aussi performante. Et enfin un remerciement spécial à ma femme, qui m’a suivi, soutenu, supporté, qui a fait mon ma’a… Pour gagner une compétition il faut être deux, et si je suis là, c’est grâce à elle. » Propos recueillis par TM/Sport Tahiti 

Musculation – Oleg Leontieff : « Je veux reprendre le flambeau de mon père »

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Téléthon 2016 : les bénévoles dans les starting-blocks

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Téléthon 2016 : les bénévoles dans les starting-blocks
PAPEETE, le 17 novembre 2016 - Mercredi matin, des enfants malades ont pu s'immerger quelques heures dans le lagon. Cette opération a été organisée par l'AFM Téléthon de Polynésie, en coopération avec un club de plongée local et la Fraternité Chrétienne des Handicapés (FRAT). Elle marque le coup d'envoi du Téléthon 2016.

Le compte à rebours à commencer. Dans moins de deux semaines aura lieu le Téléthon. Ventes de t-shirts, sports et autres animations vont animer la vie locale pour la bonne cause : récolter des fonds destinés à financer la recherche sur des maladies génétiques rares qui tuent muscles après muscles.

Difficile de savoir le nombre exact d'enfants atteints d'une de ces maladies, à l'heure actuelle, en Polynésie française. "Nous ne pouvons faire que des estimations, avance Serge Le Naour, coordinateur local du Téléthon. Nous pensons qu'il y a entre 150 et 200 cas de myopathie sur le territoire." Pour autant, chaque année, comme en métropole, de nombreuses personnes se mobilisent à l'occasion du Téléthon.

A moins de deux semaines du week-end du Téléthon, les actions ont déjà commencé à Tahiti. Mercredi matin, une dizaine d'enfants malades ont effectué leur premier baptême de plongée dans le lagon, près de Faa'a. Accompagnés de moniteurs de plongée, des équipes de la fraternité et de médecins et de kinés, les enfants ont pu apprécier pendant quelques heures les merveilles du monde sous-marin. "Nous avions déjà fait un baptême avec les enfants malades il y a quatre ans qui avait beaucoup plu. Cette année, nous avons décidé de refaire cette opération. C'est un réel moment de plaisir pour eux. Cette opération permet aussi de lancer le Téléthon qui se déroulera les 2 et 3 décembre prochains."

L'antenne locale de l'AFM Téléthon se mobilise chaque année. De nombreuses animations son organisées un peu partout en Polynésie en compagnie des associations, des institutions, des écoles et des entreprises privées. "Notre rôle est de coordonner toute cette énergie le moment venu. Nous nous assurons aussi que les dons faits ici arrivent bien dans les caisses du Téléthon et pas ailleurs", assure le coordinateur. En tout, plus d'une quarantaine de manifestations auront lieu à travers le territoire. Celles-ci permettront de sensibiliser les gens aux diverses maladies et aux conditions de vie des malades, et surtout, de récolter des fonds pour permettre de faire avancer la recherche.

L'année dernière, plus de 12 millions de francs ont été promis au Téléthon par les Polynésiens. Un record qui n'a jamais été égalé jusque là. Le coordinateur local espère que l'année 2016 sera tout aussi bonne, voire meilleure.

Pour faire un don
Téléthon 2016 : les bénévoles dans les starting-blocks
Pour avoir plus d'informations sur le Téléthon en Polynésie, il faut se rendre sur la page facebook : Téléthon Polynésie

Les ventes de T-shirt seront organisées un peu partout sur le territoire les week-ends du 26 et 27 novembre et du 2 et 3 décembre. Les T-shirts seront vendus 1000 francs et les stickers 500 francs.

Il est aussi possible de faire un don par téléphone au 443637 (appel gratuit).

Le Téléthon recrute !
"L'édition du Téléthon 2016 arrive à grand pas ...
Nous recherchons une, un ou des bénévoles prêt à s'impliquer afin de couvrir les différentes manifestations en images ou/et vidéos.
Il serait préférable d'avoir un bon appareil photo et un véhicule.
Les images et vidéos seront publiés sur cette page et nous permettront de préparer la prochaine édition."

Pour rejoindre l'équipe : Téléthon Polynésie

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Quatre mois avec sursis pour avoir violé l'interdiction d'approcher le domicile de son ex-femme

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Quatre mois avec sursis pour avoir violé l'interdiction d'approcher le domicile de son ex-femme
PAPEETE, le 17 novembre 2016 - Un homme de 49 ans a été présenté aujourd'hui à la justice pour ne pas avoir respecté une ordonnance qui lui interdisait d'approcher le domicile de son ex-femme.

A la barre, le prévenu, libre, peine à former ses phrases et à comprendre ce que lui dit le juge. Jeudi, un homme de 49 ans, handicapé mental, comparaissait devant le tribunal de Papeete. Le quinquagénaire n'a pas respecté l'ordonnance lui interdisant de s'approcher à plus de 200 mètres du domicile de son ex-femme. "Vous avez violé cette interdiction pendant environ un mois. Madame a été obligée de partir vivre chez ses parents à Tautira", indique le président.
C'est cette dernière, avec qui il a quatre enfants, qui a porté plainte contre lui. Constituée partie civile, elle réclame 1 franc symbolique pour son préjudice.

L'avocate de la défense avance : "Mon client a fait beaucoup d'efforts depuis la plainte. D'ailleurs, tout se passe bien depuis et il respecte la décision de justice. C'est un pauvre malheureux que vous avez devant vous…"

Le tribunal a reconnu le quinquagénaire coupable des faits qui lui sont reprochés et l'a condamné à une peine de prison de quatre mois avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans. Il a aussi reçu l'obligation de se faire soigner et l'interdiction de s'approcher du domicile de son ex compagne. La partie civile a été jugée recevable.

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Carnet de voyage - Horatio Gordon Robley, morbide chasseur de têtes maories

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Carnet de voyage - Horatio Gordon Robley, morbide chasseur de têtes maories
NOUVELLE-ZELANDE, le 17 novembre 2016. C’est une histoire singulière, mais finalement très caractéristique de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle que nous allons vous conter aujourd’hui, celle d’un militaire britannique exemplaire, efficace dans tous ses postes outre-mer, qui plus est fin lettré, cultivé, passionné même, et qui se constitua, avec la conscience parfaitement tranquille, la plus macabre des collections, celle de têtes momifiées de guerriers maoris.

Qui était réellement Horatio Gordon Robley ? Un militaire sincère et dévoué, piqué d’ethnologie et passionné par la Nouvelle-Zélande ou un monstrueux collectionneur de trophées macabres ?
Il est clair que de nos jours, il serait classé dans la seconde catégorie ; mais à l’époque, étudier les tatouages faciaux des Maoris, les moko, et collectionner les têtes n’avait rien de choquant. Bien au contraire, la collection de têtes était prise comme un prolongement scientifique très respectable de l’étude des coutumes indigènes.

Le comble de l’exotisme

Depuis plusieurs années, de nombreux crânes de Maoris ont été rendus à la Nouvelle-Zélande, pour que les tribus puissent offrir une sépulture décente à leurs morts, qui avaient terminé par dizaines dans les musées d’Europe et d’Amérique, leur seul tort étant de porter des tatouages faciaux. Le comble de l’exotisme pour les Occidentaux d’alors, qui ne considéraient plus celui qui les portait comme un être humain, mais comme un objet de curiosité. Objet qu’il fallait à tout prix acquérir.

C’est ce que fit Horatio Gordon Robley à la fin de sa vie, après une carrière exemplaire, qu’il termina avec le rang de major général de l’armée britannique. Il cessa de servir sous les drapeaux du Royaume Uni en 1897 et profita de sa retraite, l’âme en paix, jusqu’en 1930 (il décéda à l’âge de 90 ans !).

Militaire et artiste

Le petit Horacio vit le jour à Funchal (Madère) le 28 juin 1840. Il était le fils du capitaine John Horatio Robley et d’Augusta June Penfold.

Comme son père, au gré des déplacements de ce dernier, le jeune garçon fit des études très classiques afin de suivre les traces de papa dans l’armée. Il hérita, en plus, des talents artistiques de sa mère et se révéla vite un très bon dessinateur et un aquarelliste non moins doué. En 1858, après un entraînement en Irlande, il partit pour la Birmanie où il resta en poste cinq années. Loin d’être un militaire borné, il prit contact avec la population, dessinant des croquis de tout ce qu’il voyait et profitant de ses moments de liberté pour visiter le plus possible le pays. Il devint ainsi l’ami de moines bouddhistes dont il “croquait” les temples et il se fit même tatouer en rouge, sur le bras droit, un Bouddha. Premier tatouage et premier pas à la découverte d’un art qui finira par l’obséder plus encore que le passionner. De ces dessins birmans, l’éditeur Cassells & Co tira des clichés pour son livre “Races of Manking”.

Malade, Robley rentra en Angleterre en 1860 et en profita pour devenir un tireur d’élite (on dirait aujourd’hui un sniper). Il rejoignit ensuite son régiment pour participer au siège de Delhi et assumer le commandement de la garde de Mughal Bahadur Shah II, exilé à Rangoon.

Sur le front en Nouvelle-Zélande

Le véritable tournant dans la vie de Robley se situe en 1863. Le 68e régiment est envoyé en Nouvelle-Zélande, à Auckland, pour mater les guerres d’alors. Robley débarqua le 8 janvier 1864, bien décidé à servir, certes, mais aussi à apprendre le Maori, et à dénicher tous les dictionnaires et autres ouvrages qu’il pourra trouver.

En avril, il était envoyé sur le front à Tauranga pour attaquer Pukehinahina, appelé aussi Gate Pa. Ses talents de dessinateur permirent aux troupes anglaises de comprendre la géographie du site grâce à ses croquis et de surprendre sur leur flanc les troupes ennemies.

Il resta 19 mois à Tauranga, en plein pays maori, et jusqu’en 1866, il continua à dessiner tout ce qu’il voyait. Bien vite, il comprit que le tatouage était un art à part entière chez les Maoris ; il s’empressa d’en étudier les motifs et de les dessiner sur les guerriers morts ou blessés au combat. Entre 1864 et 1867, la revue “Illustrated London” publia certains de ses dessins, à la fois de guerre et d’ethnologie.

Un fils avec une Maorie

Combattant les rebelles Maoris, Robley n’en était pas moins amoureux de leur culture, à tel point qu’il se lia avec la jeune Herete Mauao, avec laquelle il eut un fils, prénommé Hamiora Tu Ropere.

Début 1866, son régiment fit voile, à partir d’Auckland, vers la Grande-Bretagne où Robley arriva le 28 juin 1866. En 1870, il acheta (car on pouvait acheter ses fonctions) un poste de capitaine et il fut transféré le 4 février 1871 au régiment Argyll and Sutherland Highlanders (Princess Louise's). En 1880, il fut nommé major et envoyé à l’île Maurice. Suivi un poste en Afrique du Sud, au Cap, au Natal et dans le Zoulouland. Puis une mutation à Ceylan, où il fut promu lieutenant-colonel, responsable d’un régiment en 1882 (il en profita pour rédiger l’historique de son régiment).

En 1887, après trois décennies de carrière, il prit enfin sa retraite et s’installa à Londres. C’est là que sa passion pour la Nouvelle-Zélande l’amena à rouvrir ses vieilles malles et à en retirer toute sa documentation et tous les dessins, innombrables, qu’il avait conservés.

Deux livres et 35 têtes

De ses travaux, il rédigea deux ouvrages de référence, “Moko and Maori Tattooing” publié en 1896 et “Pounamu : Notes on New Zealand Greenstone”, puisqu’il était également passionné par le jade néo-zélandais (de la néphrite venant de l’île du Sud).

Dans son premier livre sur les moko, il décrivit avec minutie le tatouage maori et rédigea même quelques chapitres consacrés au séchage des têtes maories coupées, les toi moko et mokomokai.

C’est à cette époque, à la fin du XIXe, qu’il décida d’acquérir toutes les têtes de Maoris qu’il trouverait sur le marché, un travail long et “passionnant” pour lui, qui réussit à réunir pas moins de 35 têtes coupées, un (triste) record.

En 1908, il offrit sa collection au gouvernement néo-zélandais en échange de 1000 livres, mais son offre fut refusée.
Plus tard, il conserva cinq têtes, mais vendit les autres à l’American Museum of Natural History pour 1 250 livres. Il avait aussi réuni une magnifique collection d’antiquités néo-zélandaises, qui fut acquise par le collectionneur William Ockerford Oldman, dont les pièces furent rachetées en 1848 par le gouvernement néo-zélandais.

Daniel Pardon

Carnet de voyage - Horatio Gordon Robley, morbide chasseur de têtes maories

L'ami des Maoris

A la lecture de ces quelques lignes sur la vie bien remplie d’Horacio Robley, n’allez pas croire qu’il était un ennemi et un pourfendeur des Maoris. Bien au contraire. A sa retraite, c’est vers la Nouvelle-Zélande qu’il se tourna, depuis Londres, pour entretenir une correspondance avec de nombreux Néo-Zélandais passionnés, comme lui, par la culture maorie. Il entretint des relations toujours très proches avec la New Zealand House à Londres, en quelque sorte la représentation diplomatique de ce pays dans la capitale britannique. Ses travaux étaient toujours très appréciés et il ne serait venu à l’esprit de personne de critiquer Robley pour ses écrits ou sa collection de têtes, activité tout à fait honorable et “scientifique” à cette époque. Horacio Robley décéda en 1930, le 29 octobre, à Londres.

500 têtes à récupérer

En 1992, le musée national néo-zélandais Te Papa Tongarewa, faisant suite à la demande des tribus maories du pays, décida d’entamer une action internationale pour récupérer les dépouilles ou parties de dépouilles de Maoris dispersées dans le monde. L’inventaire fait auprès des musées mit en évidence la présence, dans ceux-ci, de 500 têtes humaines, dont un peu plus de vingt en France. En 2012, après bien des procédures judiciaires complexes (les collections publiques étaient considérées comme inaliénables, donc impossibles à restituer), 322 têtes avaient été rendues à la Nouvelle-Zélande pou y être dignement inhumées. Il en reste encore plus de 200 dans la nature, car outre les musées publics, certains collectionneurs privés en possèdent. Dans les collections publiques, celle de l’American Museum of Natural History, riche des pièces rachetées à Robley, en contient encore 39…

Ces têtes momifiées ont des statuts et des appellations différentes, selon leur origine : elles sont appelées upuko tuhi ou toi moko (moko signifiant tatouage) quand elles proviennent d’hommes libres et mokomokai lorsqu'il s'agit de têtes d'esclaves ayant été tatoués de force. Car les Maoris, lorsqu’ils virent l’engouement des Pakeha (les Blancs) pour les têtes tatouées, comprirent vite qu’ils pouvaient tirer profit de ce commerce ; les esclaves, prisonniers de guerre ou victimes enlevées dans d’autres clans, étaient maintenus en vie et tatoués, pour ensuite être décapités, momifiés et cédés aux Anglais, contre des armes essentiellement.

Carnet de voyage - Horatio Gordon Robley, morbide chasseur de têtes maories

Carnet de voyage - Horatio Gordon Robley, morbide chasseur de têtes maories

Carnet de voyage - Horatio Gordon Robley, morbide chasseur de têtes maories

Une chronologie précise

Le Journal de la Société des Océanistes a publié une chronologie de l’histoire des têtes maories dont nous reproduisons les premiers éléments. On le constatera, le premier Blanc à avoir ramené des têtes momifiées de Nouvelle-Zélande n’est autre que le capitaine Cook lui-même.
*1768-1771 : Premières têtes momifiées collectées lors du voyage de James Cook. Joseph Banks, à Queen Charlotte Sound, échange une tête le 20 janvier 1770 contre une “pair of white linen drawers”. Quelques jours plus tard un Māori revient sur l’Endeavour et propose quatre têtes supplémentaires.
*1800-1831 : Les nombreux conflits entre iwi (tribus) maori entraînent des échanges extensifs de têtes contre des armes. Le pic de ces échanges se situerait entre 1820 et 1831. Ils se concentraient dans les régions de la Bay of Islands, Kapiti Island, Foveaux Strait, Otago et Murihiku.
*1831 : Le gouverneur Darling, à Sydney, interdit le trafic des têtes māori sur les bateaux (Sydney Act) (La Nouvelle-Zélande est à cette époque administrée par l’État du New South Wales). Une amende de £40 peut être appliquée aux capitaines contrevenants. Le commerce des têtes continue cependant en Nouvelle-Zélande.
*Petit à petit la pratique du tatouage disparaît dans la société māori. Elle connaîtra une courte renaissance dans les années 1860 lors des Māori Wars et les dernières têtes produites le sont probablement dans ces années.
*1896 : Le Major-General Horatio Gordon Robley publie Moko or Maori Tattoing à Londres chez Chapman et Hall. Ce livre qui sert toujours de référence, contient de nombreux dessins de moko mokai effectués lors du séjour de l’auteur en Nouvelle-Zélande entre 1863 et 1866.

Extrait du Journal de la Société des Océanistes, N° 134, 1er semestre 2012

Carnet de voyage - Horatio Gordon Robley, morbide chasseur de têtes maories

Carnet de voyage - Horatio Gordon Robley, morbide chasseur de têtes maories

Carnet de voyage - Horatio Gordon Robley, morbide chasseur de têtes maories

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Rugby – International : Le RC Pirae en déplacement au Chili

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Le Champion de Tahiti en titre, le Rugby Club de Pirae, s’est rendu au Chili en début de mois. Tous les deux ans, le bureau du club s’efforce d’offrir ce genre de déplacement aux joueurs du club afin de permettre au groupe d’élever son niveau de jeu.
Rugby – International : Le RC Pirae en déplacement au Chili
Il aura fallu 6 heures de bus pour rejoindre la ville de Conception, située à 500Km de Santiago, afin d’y affronter le club local de « Los Troncos », le vice champion du Chili 2016. Au cours de ce match, la différence de niveau fut flagrante, la majorité des joueurs de ce club étant professionnels ou semi-pro. Malgré la défaite, les joueurs tahitiens ont su monter leur niveau de jeu pour montrer quelques beaux mouvements, notamment par l’intermédiaire de la jeune paire Christopher Guilain / Makalea Foliaki.

De retour sur Santiago, l’équipe affronta deux jours plus tard, le club « Universidad Catolica », un des plus grands clubs du Chili. La visite du domaine sportif du club, constitué de plusieurs hectares et regroupant 16 disciplines (rugby, football, athlétisme, basketball, hockey sur gazon…) permit de prendre conscience des moyens importants mis à disposition de ce club chilien. De nouveau le club allait s’incliner. A noter que le club « Universidad Catolica » est entrainé par Sebastian Gajardo, entraineur de la sélection nationale du Chili, avec qui le staff du club a pu s’entretenir à l’issue du match.

Malgré les deux défaites, cette tournée a été extrêmement enrichissante pour les coéquipiers du capitaine Heimana Ah Min. Deux joueurs du club ont même été sollicités pour signer des contrats professionnels. Les concernés vont maintenant prendre le temps de réfléchir aux propositions. Nul doute que cette expérience à XV tombe à point nommé avant le début des phases finales du Championnat de Tahiti, prévues les 3 et 10 décembre 2016.

Le Président du club, Apolosi Foliaki, a tenu à remercier les joueurs qui se sont investis dans ce projet, le bureau du RC Pirae, la Mairie de Pirae et le Service de la Jeunesse et des Sports. En fin d’année, deux dirigeants du RC Pirae se rendront au club de Toulon dans le cadre de la convention qui lie les deux clubs depuis juin 2015. Ce sera l’occasion pour eux de revoir Teiva Jacquelain, jeune joueur du RC Pirae, qui est aujourd’hui titulaire chez les espoirs de Toulon et qui s’entraine régulièrement avec l’équipe première. TD

Rugby – International : Le RC Pirae en déplacement au Chili
Parole à Teiki Dubois, manager du RC Pirae :
« Le Championnat tahitien est assez étroit. Nous affrontons continuellement les mêmes équipes. Afin de pouvoir garder une dynamique sportive, mais aussi pousser nos joueurs à monter leur niveau, il est impératif de pouvoir leurs proposer ce genre de challenge. Cette double confrontation a été la meilleure préparation possible en vue des phases finales qui se profilent. A chaque tournée, nous permettons à certains joueurs de sortir de la Polynésie pour la première fois. »

« Nous participons, à notre manière, à la cohésion sociale, en leurs offrant des opportunités de s’ouvrir l’esprit au monde et aux autres cultures. Malgré les deux défaites, cette tournée a été une aventure exceptionnelle pour le groupe. Comme je l’ai dit aux joueurs, des défaites et des victoires, nous en connaitrons toujours, mais ce qui compte le plus, c’est le côté humain. J’insiste toujours sur les valeurs humaines telles que la solidarité, le respect, la discipline. Nous ne formons pas uniquement des joueurs, mais des hommes. »

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The Honeymen bientôt en concert : "Nous jouons un blues plutôt roots"

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The Honeymen bientôt en concert :
PUNAAUIA, le 17 novembre 2016 - Face au succès de la première édition, le Collectif Tahiti Rock réitère, en partenariat avec Artnow, les soirées "Blues Hôtel" au Méridien Tahiti, les 25 et 26 novembre prochains. Le groupe local Rom MC & the MC'S partagera l'affiche avec les stars Gaëlle Buswel et The Honeymen pour ces concerts en lunettes noires et chapeau. Elmor et Jimmy Jazz, les deux frères bretons, se confient avant leur arrivée au fenua.


Présentez-vous en quelques mots…
Bonjour, nous sommes The Honeymen, avec Jimmy Jazz (guitare, chant et percussions) et Elmor Jazz (harmonica, chant et maracas). Nous jouons sous la formule d’un "Two Man Blues Band", un blues plutôt "roots". Nous sommes originaires de Quimper, dans le Finistère, en Bretagne.

Comment est née votre passion pour la musique ?
- Jimmy : Depuis notre enfance, bien que nous n’ayons ni l’un ni l’autre reçu une éducation musicale, nous avons toujours écouté beaucoup de musique. Ensuite, comme c'est souvent le cas, c’est une question de rencontres, on commence par monter des groupes de rock à l’adolescence avec des potes pour s’amuser et on se retrouve 30 ans après à jouer à Tahiti !
- Elmor : Quand j’étais gamin, vers 7-8 ans, je montais sur les tables à la terrasse des cafés et je chantais pour les touristes pour ramasser quelques pièces !

Pourquoi avoir choisi le blues en particulier ?
- Jimmy : Quand j’étais ado un des premiers 33 tours que j’ai acheté était un disque de Chuck Berry, ensuite j’ai découvert Bo Diddley, Jimmy Reed et Muddy Waters. Puis dans les années 80, a commencé à émerger toute la scène blues qui venait d’Austin Texas, The Fabulous Thunderbirds, Stevie Ray Vaughan, Anson Funderburgh, etc. et puis il y avait aussi Benoit Blue Boy en France qui avait déjà bien défriché le terrain. C’était génial ! C’est de là qu’est né le déclic de monter un groupe de blues.
Elmor : j’ai commencé à jouer de l’harmonica en écoutant Slim Harpo.

Comment définiriez-vous votre style ?
- Jimmy : Le style de blues que nous pratiquons avec The Honeymen s’inspire du Chicago Blues et du Memphis Blues début des années 50, ainsi que du Swamp Blues de Louisiane. Bien que nous jouions en duo, notre musique n’est pas à proprement parlé du "Country Blues", nous sommes plus proche d’un "Juke Joint Blues" à la Frank Frost (Jelly Roll Kings) ou du style "Maxwell Street" à la Big John Wrencher.
- Elmor : C’est une forme de blues sans fioritures, qui va à l’essentiel ; sur scène, nous privilégions les morceaux qui se prêtent à danser.


"Retrouver la convivialité et la joie de vivre des Tahitiens"


C'est aussi votre medium d'expression ? Quel message souhaitez-vous passer à travers vos chansons ?
- Elmor : Nous n’avons pas de message particulier à faire passer à travers nos chansons, notre seule ambition est que le public passe un bon moment.

Vous avez décroché le prix Cognac Passions de la Révélation française 2010, c'est une consécration ?
- Jimmy : Pour nous la plus grande des consécrations, c’est d’être toujours présent sur la scène blues hexagonale et ceci depuis près de 30 ans. Nous sommes très reconnaissants envers notre public qui continue à nous suivre et à nous soutenir, c’est grâce à lui si nous sommes toujours là.
- Elmor : Mais c’est aussi avec un grand plaisir et une immense fierté que nous avons reçu le prix Cognac Passions 2010. Une reconnaissance de notre parcours artistique !

C'est la première fois que vous venez aussi loin vous produire ?
- Jimmy : Non, cela sera la deuxième fois que nous nous produirons à Tahiti. Nous avions déjà fait une tournée d’une quinzaine de jours à Papeete et Bora Bora en 1999 à l’invitation des hôtels Méridien.
- Elmor : Nous nous sommes aussi produits au Festival international de jazz de Montréal en 2001, ainsi qu’à travers toute l’Europe de l’Ouest.

Qu'attendez-vous de votre séjour à Tahiti ?
- Elmor : Retrouver la convivialité et la joie de vivre des Tahitiens, partager à nouveau avec eux cet amour qui leur semble être inné pour la musique !
- Jimmy : Et bien sûr, se refondre dans l’infinie beauté des lagons et des paysages de Polynésie.

Un message pour les mélomanes polynésiens ?
- 'Āraua'e (à tout à l'heure) !

The Honeymen bientôt en concert :
La passion de deux frères bretons pour le blues

Non, le duo ne fait pas du miel, mais bien du blues. Ce nom de scène est en réalité un clin d'œil au chanteur-harmoniciste Slim Harpo. Les deux frangins quimpérois ont, à l'instar de Gaëlle Buswel en 2016, remporté le prestigieux prix Cognac Passions en 2010. Une récompense saluant une carrière entamée au début des années 90 au sein du groupe Doo The Doo, créé avec deux autres copains. Un tournant s'opère lorsque la formation se produit au Cricketers, club mythique de Bordeaux, partageant l'affiche avec les plus grands noms du blues français, voire mondial. Dès lors, Doo The Doo est programmé en France, Suisse, Allemagne, Hollande, Belgique… jusqu'au Canada. Leurs albums "It Stands to Reason" et "Hex" sont notamment salués par la critique. Mais, bien qu'élu meilleur groupe de blues français en 1999 et de blues européen l'année suivante, le quartet se dissout en 2002 et laisse place aux Honeymen.
Elmor et Jimmy Jazz enregistrent alors "Joint Juke Box" (2004), "Du blues dans mon quartier" (2006), puis "High Rise Fever" (2009). Les deux hommes, qui parlent aujourd'hui d'une seule et même voix, composent à quatre mains ; ils se sont produits lors de 2 000 concerts et ont vendu plus de 35 000 albums.

The Honeymen bientôt en concert :
Infos pratiques

Vendredi 25 et samedi 26 novembre
18h30 : The Honeymen
20h30 : Gaëlle Buswel
Méridien Tahiti
Tarif : 3 000 Fcfp (avec conso)
Billets en vente à Carrefour, Radio1 et sur www.radio1.pf
Contact : 87 73 50 55

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"Pas facile de se faire accepter", les confidences de Miss Vahine Tane 2016

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MOOREA, le 17/11/2016 - Tepoea Teikiteepupuni a été élue Miss Vahine Tane 2016 samedi dernier à Moorea. D’origine marquisienne, la reine des travestis du fenua nous raconte brièvement sa vie, son parcours scolaire et son ressenti face aux critiques d'une partie de notre société à l’égard des transgenres.

Quelques jours après sa victoire à l’élection de Miss Vahine Tane 2016, Tepoea Teikiteepupuni a accepté de se confier à Tahiti Infos. Elle nous raconte sa vie, son parcours scolaire, ses ambitions et surtout ses sentiments face aux critiques, parfois virulentes, à l’égard des "raerae".

Tepoea est née le 30 mars 1995 à Nuku Hiva. Petite, elle a suivi sa scolarité à l’école maternelle et primaire d'Ua Huka. Par la suite, elle s’installe à Tahiti afin de poursuivre sa scolarité au Collège d'Arue, puis au Lycée Samuel Raapoto, où elle décroche son baccalauréat STGCGRH (Communication et Gestion des Ressources Humaines) en 2013.

Après une année à l’Université Française du Pacifique en Licence d’histoire-géographie, Tepoea décide de mettre ses études, entre parenthèses, pour travailler, en tant que professeur des écoles mobile à Ua Huka.

Après s’être présentée à l’élection de Miss Vahine Tane aux deux dernières éditions, Tepoea a décidé de retenter sa chance cette année, et heureusement pour elle, puisqu'elle a remporté le titre du plus beau travesti du fenua.

Être un transgenre n'est pas tout le temps évident, puisqu'il faut faire face aux critiques, et surtout se faire accepter par sa propre famille. "Quand j’étais toute petite, je savais que j’allais devenir transgenre. Pour moi, c’était naturel. C’était difficile pour mon père d’accepter car cela a touché à sa réputation. Mais, je n’ai jamais reçu de coup de sa part. Quant à ma mère, elle me disait que la priorité était de décrocher le bac. Après, je pouvais faire ce que je voulais", se rappelle Tepoea.

Toutefois, assumer sa féminité et se faire accepter par les autres a été beaucoup plus difficile. "À partir de la seconde, j’avais décidé de m’assumer en portant des robes. Mes amis proches ont accepté. Malheureusement, les autres n’avaient pas compris. Plus tu t’assumes en tant que raerae, plus tu perds des amis. Ce sont surtout les garçons qui me rejetaient", explique-t-elle.

Tepoea reconnait aussi que les transgenres sont très mal acceptés en Polynésie, à cause notamment de la religion. "Dieu est amour, il aime toutes les personnes sans distinction", clame-t-elle.

Des critiques virulentes, Tepoea et amies y sont habituées. "Qu'ils balayent d'abord devant leur porte avant de regarder les autres".

Malgré cela, Tepoea ne baisse pas les bras. La belle préfère tout miser sur son avenir. Elle prévoit, notamment, de partir le mois prochain en Nouvelle-Zélande, pour suivre des études d’anglais. Tepoea souhaiterait devenir professeur d’anglais ou travailler dans le tourisme.

Côté cœur, la miss sort d’une rupture amoureuse. "Cela m’a fait très mal. Je préfère rester seule pour le moment. Mais, j’espère vraiment me marier un jour", confie-t-elle.

En attendant, Tepoea promet de porter haut les couleurs du fenua à l’élection de Miss International Queen qui se déroulera en Thaïlande, l’année prochaine.

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Opération paka et descente de police au quartier Vaitavatava

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Opération paka et descente de police au quartier Vaitavatava
PAPEETE, le 17 novembre 2016 - Une opération ciblée de lutte contre la revente de produits stupéfiants vient de s'achever ce jeudi matin dans le quartier Vaitavatava, l'un des spots les plus connu des dealers et de leurs clients.

Les policiers se rendent régulièrement sur ce site bien connu mais c'était une première pour le chien Gipsy de la brigade canine, créée en juillet dernier. L'animal spécialisé dans la recherche de produits stupéfiants n'a pas mis longtemps à démontrer son efficacité, flairant en quelques minutes plusieurs caches où du pakalolo avait été dissimulé par les dealers.

Les policiers de la direction de la sécurité publique (DSP) ont ainsi pu mettre la main sur un sac plastique rempli de feuilles séchées, et surtout cinq boîtiers de cassettes vidéo contenant chacune l'équivalent d'une dizaine de boîtes d'allumettes de pakalolo. Les boîtiers étaient pour la plupart cachés dans des voitures épaves stationnées dans ce quartier modeste.

La valeur de toute cette marchandise conditionnée pour la revente est estimée autour de 250 000 francs. Les propriétaires de la drogue, qui sera détruite à la DSP, n'ont en revanche pas été identifiés. La section d'intervention, la sûreté urbaine et la brigade canine ont participé à cette opération qui a mobilisé une vingtaine de fonctionnaires de police.

A l'issue de l'intervention, le commissaire divisionnaire François Perrault s'est félicité de "la performance" du chien stups soulignant "l'intérêt d'avoir mis en place une brigade canine (...) ces saisies sont un gros manque à gagner pour les trafiquants". Le commandant de la DSP qui a affiché son intention "de renouveler assez souvent ce genre d'opération" : "Il faut qu'on arrive à casser le trafic dans ce quartier clairement identifié des acheteurs et des revendeurs. Il y a aussi d'autres quartiers qui sont des zones de fixation de ces trafics et dans lesquels nous interviendrons. Il y a aussi des gens qui vivent dans ces quartiers et qui sont perturbés par ce genre de trafic, les allées et venues des clients et des vendeurs".

Opération paka et descente de police au quartier Vaitavatava

"Il y a aussi d'autres quartiers qui sont des zones de fixation de ces trafics et dans lesquels nous interviendrons"
Opération paka et descente de police au quartier Vaitavatava

Opération paka et descente de police au quartier Vaitavatava

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Une journée festive pour les droits de l'enfant dimanche

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Une journée festive pour les droits de l'enfant dimanche
PAPEETE, le 17 novembre 2016. Depuis 12 ans, le Fare Tama Hau organise chaque année un évènement autour de la Journée mondiale des droits de l'enfant (JMDE). Cette année, il aura lieu à Fare Ute autour des locaux du Fare Tama Hau ce dimanche 20 novembre. La route sera entièrement piétonne pour l'occasion.

Des animations seront organisées pour les enfants polynésiens et leurs parents. Au programme: concerts et spectacles de danse (Nonahere, All in one, Vaiteaini & Luc, Ori Atea...), toboggans, des jeux pour enfants (jeux de mémoire, parcours de motricité, conte, maquilleuse professionnelle…), des jeux pour adolescents (billard, ping-pong, air-hockey, quizz, toboggan…), jeu de piste pour les jeunes, stands de prévention, ateliers ludiques en famille... Un grand jeu de piste pour les plus de 12 ans et les adultes est prévu au Fare Tama Hau à Fare Ute à 10h30 et 14h. Les inscriptions se font sur place à partir de 9 heures
De nombreux lots sont aussi à gagner. L'entrée et les activités sont gratuites.

LES DROITS DES ENFANTS
La convention internationale des droits de l'enfant adoptée en 1989 compte 54 articles. Elle énonce 45 droits. Mais il en existe dix fondamentaux qui sont repris partout. Ils disent qu'un enfant a droit à l'amour et au respect, à une identité, à un nom et une nationalité, au contact avec sa mère et son père, à l'éducation, à la protection contre toute forme de violence, à la liberté d'expression et à l'expression de son opinion. Un enfant a aussi droit d'aller à l'école, de rire, jouer et rêver, à l'égalité des filles et des garçons, à la protection contre l'exploitation et, enfin, de mener une vie décente, même s'il est handicapé.

Plein d'activités gratuites sont prévues.




Contact Fare Tama Hau
Tél.: 40 48 80 80
direction@faretamahau.pf
Facebook : Fare Tama Hau

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Lutte contre le diabète et l'obésité : dépistage gratuit à Punaauia le 19 novembre

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Lutte contre le diabète et l'obésité : dépistage gratuit à Punaauia le 19 novembre
PUNAAUIA, le 17 novembre 2016. (COMMUNIQUE) Dans le cadre de la lutte contre le diabète et l'obésité, l'ADOPF en collaboration avec le Rotary Club de Papeete, va pratiquer un dépistage gratuit à la Mairie de Punaauia le samedi 19 novembre 2016 de 7h00 à 15h00.

Venez nombreux aux séances d'information et de sensibilisations sur le diabète, l'hypertension artérielle et l'obésité.

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Le "malaise" des fonctionnaires du Pays

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Le
PAPEETE, le 17 novembre 2016. Le syndicat Force revendicatrice des agents de l’administration du pays (Fraap) dénonce le "malaise croissant au sein de l'administration du Pays". En cause : "l'absence de dialogue social", un "immobilisme trop fréquent" et "l'immixtion des politiques". Philippe Couraud, secrétaire général du Fraap, détaille l'origine de ce malaise.

Vos ateliers de travail ont fait ressortir le "malaise des agents au sein de l'administration du Pays". D'où vient ce malaise ?
Philippe Couraud : "Le malaise des fonctionnaires vient essentiellement du manque de dialogue à tous les niveaux. C'est quelque chose qui s'est aggravé ces deux-trois dernières années. Chaque fois qu'un nouveau gouvernement, qui est aussi notre employeur, arrive, on a des attentes en tant que citoyen mais aussi en tant que salarié. Ce gouvernement était porteur d'espoir. On attendait qu'il agisse sur un certain nombre de choses. Des engagements, notamment sur le dialogue social, ont été pris lors de notre première rencontre. C'était des belles paroles. En réalité, il n'y a pas eu de dialogue social.
Au quotidien, au niveau des services, on constate aussi une immixtion des politiques dans le fonctionnement des services, un manque de confiance. Le gouvernement ne mise pas sur son administration pour faire avancer le pays. Les démissions successives et fréquentes de chefs de service sont révélatrices de la situation. Ce n'est pas du tout normal. Ces démissions de chefs de service, dans la quasi-totalité des cas, ont été déposées car les chefs de service n'ont plus la confiance de leur ministre. Ils n'ont pas les moyens de travailler et finalement ils jettent l'éponge.
Au bout d'un moment, il y a un vrai malaise dans l'administration on ne peut plus discuter, échanger et exposer les problèmes. Cela pose tout un tas de difficultés.

Comment se concrétise ce malaise : par des arrêts maladie, des burn-out ?
Vous avez le bore-out aussi, les gens qu'on laisse dans des placards à rien faire ou des pans entiers de l'administration qui ne fonctionnent plus car les directions de service ne sont plus à la hauteur. Quand vous avez des services qui dysfonctionnent, c'est de l'argent qui est foutu en l'air, c’est aussi une préoccupation. Le gouvernement nous dit : "Vous êtes des nantis, vous coûtez cher". Mais d'un autre côté, il ne fait rien pour que notre travail devienne productif. (…)
A un moment, il faut quand même respecter les compétences minimum pour diriger des services avec 250-300 personnes qui coûtent en frais de personnel plus d'un milliard. Il y a des minimums."

Cela signifie qu'on met à la tête des services des gens qui ne sont pas compétents ?
"Parfois ça arrange le politique. Heureusement ce n'est pas toujours vrai. Mais on est bien obligés, nous techniciens, de constater ce genre de choses et de le dire.
Je comprends bien que le citoyen lambda, surtout celui qui n'a pas d'emploi, dise " les fonctionnaires vous êtes des nantis et vous coûtez cher". C'est vrai on a du travail et on coûte cher mais nous on aimerait être plus productif et rendre service à la population.

Six axes prioritaires
Le
Le syndicat Force revendicatrice des agents de l’administration du pays (Fraap), affilié à la CSTP-FO, a organisé un congrès sur le thème « Quelle administration pour demain ? ».
La synthèse des ateliers a été présentée ce jeudi et un cahier de revendications a été rédigé. "Les différents ateliers de travail auxquels ont participé une cinquantaine de représentants des personnels de l'administration se sont fait l'écho d'un malaise croissant au sein de l'administration du Pays provoqué notamment par l'absence de dialogue social, de profonds dysfonctionnements au sein des services et un immobilisme trop fréquent qui compromet de plus en plus les perspectives d'une relance économique et la mise en œuvre de certaines missions essentielles du service public au bénéfice de la population", explique le secrétaire général Philippe Couraud. Les participants au congrès ont retenu six axes "prioritaires" pour mettre fin à ce malaise : "rétablir le dialogue social au sein de l'administration ; améliorer le management des services ; préparer des projets de service, avec plans de développement et schéma d'aménagement sur 5-10-20 ans pour orienter l'action des services de l'administration et mobiliser son personnel ; démarrer la réforme des statuts des personnels de santé et faciliter les recrutements ; garantir le droit à la formation et à la formation professionnelle des agents publics pour au long de leur carrière ; valoriser les compétences individuelles" et "garantir le bien-être au travail".

Une cinquantaine d'agents du Pays étaient présents ce jeudi matin. L'un d'entre eux raconte ce "malaise". "Nous ne recevons pas de consignes claires et il y a de plus en plus d'interférences de politiques dans la gestion des services au détriment des agents, regrette cet agent de plus de 30 ans d'ancienneté dans l'administration. On ne laisse pas le chef de service gérer son service comme il l'entend".

Le Fraap a été créé il y a un an. Lors des dernières élections, au comité technique paritaire, le Fraap a recueilli 51 % des voix des votants.
Une cinquantaine d'agents était réunie hier.

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Primaire à droite : Flosse crie au "scandale" et annonce un recours

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Primaire à droite : Flosse crie au
PAPEETE, 17 novembre 2016 - A deux jours du premier tour de la primaire de la droite, le Tahoera’a Huiraatira a tenu une conférence de presse, jeudi matin, pour contester les conditions d’organisation de ce scrutin en Polynésie française, où il n’y aura que 13 bureaux de vote.

Jeudi, comme lors de chacun de ses derniers rendez-vous avec la presse, les propos liminaires ont amplement été consacrés par Gaston Flosse à une critique en règle du bilan de gouvernance de son ancien "fils spirituel", Edouard Fritch.

C’est aussi à lui qu’il prête aujourd'hui le souhait de n’avoir obtenu que 13 bureaux de vote sur l’ensemble du territoire de la Polynésie française. L’information est démentie catégoriquement par la Présidence. Mais le premier tour du scrutin de la primaire à droite n’a pas encore eu lieu que déjà Gaston Flosse crie à la "magouille" au "scandale", parle de "déni de démocratie" et annonce un possible recours engagé en vue d’une contestation de l’élection, au plan local.

La liste des bureaux de vote polynésiens a pourtant été arrêtée à Paris par la Haute Autorité, en charge de l’organisation et du contrôle de la régularité de l’élection primaire de la droite et du centre. Pour Gaston Flosse, l’instance "nous impose 13 bureaux sur proposition du président de la Polynésie française".

Lors d’une conférence de presse organisée au siège du Tahoera’a Huiraatira à Papeete, en présence de 8 élus de l’assemblée, le vieux lion a estimé jeudi que, pour nombre d’électeurs potentiels, l’éloignement des bureaux de vote serait un obstacle insurmontable, notamment aux Marquises où il n’y en a qu’un, aux Tuamotu-Gambier avec deux bureaux à Hao et Rangiroa, ou aux Australes où seul Rurutu dispose d’un lieu de vote. "Pourquoi Rurutu ? Parce que Frédéric Riveta qui est Tapura Huiraatira, alors que l’île principale c’est Tubuai, mais le maire est Tahoera’a Huiraatira", a-t-il glissé en faisant le même constat pour Nuku Hiva avec Benoît Kautai. "Les dirigeants du parti Les Républicains sont déjà avertis de la situation actuelle, a-t-il dit. Je pense qu’aujourd’hui il est trop tard pour corriger toutes ces magouilles-là, voulues et proposées par le président Fritch. Pourrons-nous déposer un recours ensuite ? Je ne peux pas le dire".

Pas moins de 27 bureaux selon la Charte

L’organisation, le déroulement et les enjeux de l’élection sont précisés dans la Charte de la primaire. L’article 6 de ce document de référence est clair : "Le nombre de bureaux de vote par circonscription législative est au moins égal à neuf (9)". La Polynésie française compte trois circonscriptions législatives, et devrait en principe accueillir au moins 27 bureaux. En comparaison, la Nouvelle-Calédonie disposera de 41 bureaux de vote alors que cette collectivité est partagée en deux circonscriptions pour une population semblable à celle du fenua où l'éparpillement géographique présente déjà de sérieuses contraintes.

Une bizarrerie de l'organisation que ne conteste pas Cyril Tetuanui. Le président du comité d’organisation de la primaire en Polynésie l’affirme : "J’ai fait des propositions. C’est moi qui ai demandé l’installation de 88 bureaux de vote en Polynésie. La Haute Autorité n’en a retenu que 13. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? C’est à eux qu’il faut poser la question".

La localisation de ces 13 bureaux, en revanche, a bien été décidée localement par le comité d’organisation de l’élection. "Nous avons concentré nos efforts sur Tahiti. Ensuite, il nous a fallu placer un bureau dans chaque archipel. On a appelé les maires et ça c’est décidé comme ça", indique Cyril Tetuanui.

Malgré tout, Gaston Flosse a affirmé jeudi que le vote Sarkozy arriverait en tête, à l’appel de son parti politique en Polynésie française où la Haute Autorité n’a pour l'instant mis à disposition que 26 000 bulletins de vote pour les deux tours de cette élection primaire.

Informations pratiques

L’élection primaire de la droite et du centre est programmée en Polynésie française les samedis 19 et 26 novembre, entre 8 heures et 19 heures.
Seuls peuvent voter les électeurs inscrits sur une liste électorale au 31 décembre 2015. Chaque électeur devra s’acquitter d’une contribution de 200 Fcfp par tour de scrutin. Le vote par procuration ne sera pas possible.

Où voter ?

Electeurs de Papeete et Faa’a
Bureau à la mairie de Papeete

Electeurs de Pirae, Arue
Bureau à la mairie de Pirae

Electeurs de Mahina et Hitia’a o te Ra
Bureau à la mairie de Mahina

Electeurs de Punaauia et Paea
Bureau à la mairie de Punaauia

Electeurs de Papara, Teva i Uta et de la Presqu’île
Bureau à l’école primaire Nuutafaratea à Mataiea

Electeurs de Moorea-Maiao
Bureau à l’école primaire d’Afareaitu à Moorea

Electeurs de Bora Bora et Maupiti
Bureau à la mairie de Nunue, Bora Bora

Electeurs de Raiatea et Taha’a
Bureau à la mairie d’Uturoa

Electeurs de Huahine
Bureau à la mairie de Fare

Electeurs des Australes
Bureau à la mairie de Moerai (Rurutu)

Electeurs des Marquises
Bureau à la mairie de Taiohae (Nuku Hiva)

Electeurs des Tuamotu du nord
Mairie d’Avatoru à Rangiroa

Electeurs des Tuamotu du centre, de l’est et des Gambier
Mairie d’Otepa à Hao

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Gérald Prufer, nouveau directeur de Polynésie 1ère

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Gérald Prufer, nouveau directeur de Polynésie 1ère
PAPEETE, le 17 novembre 2016- Polynésie 1ère a accueilli samedi dernier son nouveau directeur, Gerald Prufer. Il arrive de Guyane après avoir jalonné l’ensemble des outremer, conciliant depuis plus de trente ans de carrière au sein du groupe France TV, sa passion des voyages et sa vie professionnelle.

Gérald Prufer se réserve une période d’écoute et de découverte avant de définir les axes de stratégie de l’entreprise Polynésie 1ère dont il a pris la direction le 14 novembre. Il se définit comme un homme de cohésion et de partage pratiquant un management participatif et collaboratif plutôt que patriarcal. Rencontre

Vous venez d’arriver en Polynésie, que connaissez-vous de la région ?
Je suis venu en Polynésie en 2005 - Walles Kotra (actuel directeur de Outremer 1ère- ndlr) était directeur de la station et moi-même j’étais directeur de la station de Nouvelle-Calédonie, à l’occasion d’un séminaire qui n’a duré qu’une semaine. C’est court, mais cela m’a donné l’occasion de faire une sortie en va’a, c’est une discipline que j’avais découvert lorsque j’étais directeur de la station de Wallis-et-Futuna.

Parlez-nous votre connaissance des outre-mer ?
Je suis né en Martinique d’une maman Martiniquaise et d’un papa Français, à Saint-Pierre, la ville où, en 1848, l’acte de l’abolition de l’esclavage a été proclamé, où l’on a donc un passé de lutte…j’ai toujours voulu voyager, et je suis entré dans une société qui est installée dans le monde entier. Ma carrière chez France Télévision est donc pour moi l’aboutissement d’un rêve d’enfant, je fais le tour du monde avec des escales prolongées qui permettent de voir le pays, de le comprendre, et de rayonner tout autour.

En 1981, j’ai commencé comme pigiste chez France Télévision en Martinique, puis j’ai rejoint la métropole, ou j’ai travaillé à Nancy pour France 3 Lorraine. Je suis ensuite parti à la Réunion en tant que rédacteur en chef adjoint du journal puis à Wallis-et-Futuna en tant que rédacteur en chef où j‘ai vécu une très belle expérience professionnelle, à savoir la création d’un journal. Puis de retour au siège, à Paris en 92, comme je revenais du Pacifique, je me suis occupé des éditions de Calédonie, de Polynésie, et de Wallis. Retour en Martinique, où j’ai pris un peu de distance par rapport à l’entreprise, et j’ai exercé un mandat politique pendant 5 ans comme conseiller général et conseiller municipal. C’était passionnant mais ce n’était pas pour moi. Jean-Marie Cavada est venu un jour dans mon bureau en me disant que le groupe avait besoin de moi et il m’a nommé directeur de station à Mayotte (98/99). Fin 99 j’ai été rappelé en Martinique comme rédacteur en chef avec une grande dame qui était alors directrice, mais également chanteuse, Marie-José Alie. Là, j’ai créé le journal en Créole (édition de 13 heures), car je suis adepte des langues régionales.
En 2001, je repars à Wallis-et-Futuna en tant que Directeur, puis en Nouvelle-Calédonie, Paris, la Guadeloupe, la Guyane, puis aujourd’hui la Polynésie.

Pensez-vous que pour chaque région outremer on retrouve les mêmes approches, ou qu’au contraire il faille s’adapter pour chaque territoire à ses spécificités ?
D’abord, c’est moi qui m’adapte, ce n’est pas moi qui vais changer le pays, c’est le pays qui me change. Chaque histoire est différente. Chaque approche est différente. Vous avez des territoires qui sont issus de la colonisation, de l’esclavage, comme la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique ou la Réunion, Mayotte qui sont des terres de conquête coloniale. Et puis vous avez des pays qui ont demandé leur rattachement comme la Polynésie ou Wallis. La Calédonie c’est encore une autre histoire. Dans chacun de ces pays la situation des peuples n’est pas la même, les histoires sont différentes.


Gérald Prufer, nouveau directeur de Polynésie 1ère
Vous venez de prendre vos fonctions à la direction de Polynésie 1ère, quelles sont vos objectifs ? vos stratégies ? vos priorités ?
Aujourd’hui l’entreprise a pris le virage du numérique et entend y développer ses trois supports, télé, radio, et Internet. Le virage ici est déjà largement amorcé, maintenant il faut l’amplifier et le développer. Je n’ai pas de projet tout fait, tout construit. Il y a déjà une phase de rencontre et de compréhension et je ne présenterai pas d’axe stratégique avant janvier–février. Il y a des productions qui existent, qui sont biens, d’autres qu’il faut réajuster, d’autres qu’il faut créer.

Votre prédécesseur avait entamé la convergence des médias. Vous inscrivez-vous dans la même optique ?
Jean-Philippe et moi nous avons grandi ensemble. Nous avons la même vision de la convergence, qui est aussi le choix de l’entreprise.

On l’a vu cela s’est traduit en France par une plateforme commune qui est France info. Pensez vous que France info va devenir tentaculaire qu’il y aura des déclinaisons locales de France info ?
Non je ne crois pas, nous sommes présents sur France info, il faut que nous soyons encore plus présents, surtout pour les événements, mais notre priorité c’est la reconquête de nous-mêmes c’est à dire de France Ô, en priorité. Il faut que France Ô soit une vraie chaîne de diffusion des cultures outre-mer. D’ailleurs le 18 décembre nous faisons une journée spécifique de la Polynésie sur France Ô
L’objectif est de renforcer la chaîne par l’apport des stations pour qu’il y ait plus de visibilité des outre-mer sur la scène nationale.

Envisagez vous une modifications des grilles de programmes ?
Non, pas les nôtres. Nous avons toujours le schéma habituel d’une station outremer, à savoir de maîtriser son antenne, de développer ses propres productions et d’assurer l’info, notre première mission. 365 jours par an, nous devons assurer l’info, c’est notre priorité, en radio, en télé et en Internet, donc je vais me pencher sur l’organisation de l’information et sur la façon dont c’est fait. Il faut que les trois médias avancent en même temps. A un moment donné, nous avons vécu une concurrence mortelle au sein même de l’entreprise. Les gens de la radio lorsqu’ils avaient une info ne la donnaient pas à la télé et vice versa. La station de Polynésie est la première à avoir basculé aussi fort dans la rédaction unique de production pour les trois médias.

Quelle est pour vous la place de la production locale ?
Elle est importante, ainsi que la co-production. On va s’appuyer sur la production locale, notamment pour des magazines de découvertes, tant que l’on maîtrise l’éditorial.

Gérald Prufer, nouveau directeur de Polynésie 1ère
Votre position sur les grands événements aux cotés desquels Polynésie est déjà partenaire ?
Nous souhaitons développer renforcer, ces partenariats. Nous restons partenaires des événements sur lesquels nous sommes déjà positionnés. Evidemment l’Hawaiki Nui parce que la réputation de cette course va largement au-delà de la Polynésie. J’ai même fait participer une équipe au départ de Guyane, cette année. Il y a des courses de pirogue amérindienne en Guyane, et j’ai obtenu une subvention pour qu’une équipe de Guyane viennent participer à l’Hawaiki Nui Va’a. C’est du partage, de l’échange. C’est quelque chose que j’aimerais développer. On a des grilles de programmes qui ne se nourrissent pas assez des productions des pays voisins. Dans le bassin du Pacifique on peut échanger les informations, et faire un vrai maillage. (…)

Connaissez vous votre principal "concurrent", TNTV ?
Déjà, peut-on parler de concurrence ? Concurrence ou continuité ? Mon état d’esprit n’est pas l’affrontement direct. La course aux armements, ça ne sert à rien. Ca sert à épuiser deux médias. Une saine cohabitation, voire même un partage pourrait être une bonne façon d’utiliser les deniers publics d’un coté comme de l’autre. J’ai vécu une expérience. En 2006, à la réunion il y avait une épidémie de chikungunya. Il y avait une concurrence privée qui faisait 3% d'audience et qui faisait une émission médicale. Je faisais aussi une émission médicale. J’ai appelé mon homologue et lui ai proposé d’en faire une ensemble. Nous avons unis nos moyens car il y avait une obligation de service public, de santé publique, donc on a fait une émission en commun.
Je ne suis pas opposé à une discussion, un échange. Je crois que d’un coté comme de l’autre il y a des gens qui sont de bonne volonté, qui connaissent les médias, qui connaissent le pays. Il y a une culture commune à véhiculer. Je pense qu’il y a de la place pour deux.
Je suis pour le partage, pour pouvoir toucher 100% des téléspectateurs.

Juste avant votre arrivée il y a eu une petite grogne dans vos équipes au sujet de la politique d’embauche du personnel qu’en est-il aujourd’hui?
Si vous demandez à un Martiniquais si il est pour l’emploi local, il vous dira qu’il défend l’emploi local. Maintenant, nous sommes dans une société multiple qui a des accords d’entreprise négociés avec son corps social. Il faut les appliquer ces accords. Si on prend le temps de se parler de s’écouter ; si les salariés ne découvrent pas les choses, qu’on anticipe, qu’on explique, qu’on discute : cela peut désamorcer beaucoup de crises. Je n’ai rien à cacher. Aujourd’hui l’information est partout et parfois dans notre entreprise les organisations syndicales ont des informations que l’on n’a pas.

Quelle est votre politique managériale ?
Aujourd’hui le directeur tout puissant qui décidait et arbitrait, c’est fini. Avant même que j’arrive ici, je pense qu’il y avait beaucoup de gens qui avaient appelé d’autres stations pour me connaître. On n’a rien à cacher. Aujourd’hui le fonctionnement, les budgets de la station, les suppressions d’emploi envisagées : tout est sur la table, on y va ensemble. Je défends le travail collaboratif, en interne mais aussi avec le reste du groupe. Nous sommes cinq chaînes, avec des accords d’entreprise : oui, il faut défendre l’emploi local ; mais il ne faut pas empêcher les uns et les autres d’aller d’un territoire à l’autre.

Aujourd’hui au sein du groupe France télévision, les outre-mer représentent un poids financier important. Y a-t-il un risque qu’il y ait des coupes franches dans les moyens qui sont attribués aux outre-mer ?
Ce n’est pas un risque c’est une réalité. On nous a supprimé 400 millions d’euros en supprimant la pub. On est passé par un plan social, on a purgé une partie des effectifs, et on a survécu… Et on va survivre… je l’ai dit aux salariés : ce que tu n’as pas dans la main gauche va le chercher avec ta main droite. Il y a beaucoup de choses localement que l’on peut améliorer.
Il y a des dispositifs qui existent sur la formation, des programmes européens, il faut aller les chercher. Et quand on ne peut pas, on ne peut pas. Il faut savoir dire non.
Là, il me faut donc le temps de la découverte, aller rencontrer les institutions locales, politiques, civiles religieuses, professionnelles, ensuite j’irai présenter ma stratégie aux équipes.

On n’est pas là pour écraser qui que ce soit, ni dedans, ni dehors.

Pour conclure, vous êtes heureux d’arriver en Polynésie ?

Je vais vous répondre que cela fait longtemps que je l'attends. Au-delà des raisons professionnelles, je suis un grand adepte des arts premiers et de Paul Gauguin.

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Le parquet contre Marcelin Lisan en appel

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Le parquet contre Marcelin Lisan en appel
PAPEETE, le 17 novembre 2016 - La cour d'appel de Papeete s'est penché ce jeudi , en seconde instance, sur le dossier de détournement de fonds publics présumé visant le maire de Huahine, Marcelin Lisan. C'est le parquet avait fait appel du jugement du tribunal correctionnel, très clément par rapport à ses réquisitions.

L'élu avait écopé d'une peine d'amende de 1 million de francs devant le tribunal correctionnel en première instance, en janvier 2015, provoquant l'appel du parquet qui avait requis beaucoup plus sévèrement deux mois plus tôt contre cet ancien représentant du Tahoeraa Huiraatira : 1 an de prison avec sursis, 100 000 Fcfp d’amende et surtout 5 ans d’inéligibilité. Le procureur général a sans surprise renouvelé ces réquisitions ce matin en appel, la cour a mis sa décision en délibéré au 26 janvier 2017.

Marcelin Lisan est poursuivi pour détournement, complicité de détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts dans cette affaire qui remonte à sa première mandature à Huahine, entre 2005 et 2008. Une enquête avait été ouverte suite à une rafale d’accusations portée contre le tavana par l’un de ses opposants politiques.

La justice lui reprochait en effet toute une série de délits présumés pour lesquels l'élu avait été partiellement relaxé en première instance. Le premier d’entre eux, celui pour lequel il avait été condamné, étant d'avoir privilégié le supermarché Fare Nui, dont il était co-gérant, comme fournisseur de la mairie à l'occasion des réceptions et autres cérémonies organisées par la municipalité.

La vie des îles...

Marcelin Lisan avait également eu à répondre de l'embauche d'une vahine, avec laquelle il entretenait une liaison, comme collaboratrice à l’assemblée de la Polynésie française alors même qu’elle n’avait aucune compétence pour le poste, d'avoir fait acheter par la mairie deux véhicules de fonction à deux de ses adjoints qui les utilisaient comme leurs véhicules de tous les jours, et enfin d’avoir favorisé la petite entreprise de pompes funèbres du compagnon de sa première adjointe qui utilisait des véhicules de la commune et les services des mutoi pour s’occuper du transport des cercueils et des défunts, prestation qu’il facturait à son crédit. Egalement poursuivis, les autres protagonistes du dossier avaient tous été relaxés en première instance.

Me Quinquis, avocat de Marcelin Lisan, s’était attaché à rappeler le contexte particulier du fonctionnement de ces îles "loin de tout" ou se côtoient quelques milliers de personnes pour les plus peuplées et "où tout le monde est feti et à un intérêt dans l’épicerie du coin". "La justice a été instrumentalisée dans le cadre d’un règlement de compte politique ou un opposant avait livré une liste de 16 ou 17 infractions supposées à la justice en se disant qu’il en resterait bien quelque chose", avait ajouté l’avocat en première instance. Il a de nouveau plaidé ce jeudi la relaxe intégrale de son client.


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Opération "Éco Warrior" : la Brigade verte ramasse 2,3 tonnes de déchets à Faa'a

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Opération
FAA'A, le 17 novembre 2016 - Lancée en début de semaine, l'opération de grand nettoyage de notre fenua s'est achevée aujourd'hui, dans le quartier Hotuarea de Faa'a, où plus de deux tonnes de déchets ont été collectées. En quatre jours, la Brigade verte a ainsi ramassé près de quinze tonnes de détritus, sans compter les nombreux encombrants.



La campagne de grand nettoyage de notre littoral et de nos quartiers s'est poursuivie ce matin à Hotuarea, dans la commune de Faa'a, à proximité de la maison associative de Hotuarea Nui. La Brigade verte, emmenée par Ludovic Bardoux, fervent protecteur de notre fenua, avait pour mission cette fois de collecter les déchets dans une zone comprise entre le magasin "Toa Faa'a" et la mairie de Faa'a. "Une trentaine de jeunes et de membres de l'association Hotuarea Nui étaient présents pour cette quatrième étape, ainsi que 24 éco-citoyens qui ont répondu à l'appel. Par ailleurs, plusieurs agents de la mairie de Faa'a se sont impliqués à nos côtés ; la municipalité nous a même offert le repas. Plus de deux tonnes de détritus ont été ramassées", rapporte Ludovic Bardoux.

Opération
L'opération "Éco Warrior", totalement financée par le ministère de l'Environnement, s'est déroulée sur quatre jours. Après avoir ratissé Papeete (plus de 6,5 tonnes), Pirae (1,680 tonne), Mahina (3,80 tonnes) et Faa'a (2,3 tonnes), ce sont donc près de 15 tonnes de déchets qui ont été ramassées. Des chiffres qui sont bien réels, puisque la pesée est effectuée par la société Tahitienne de secteur public (TSP), qui bouleverse par ailleurs son programme habituel afin de prêter main forte à tous ces bénévoles. D'ailleurs, si le tonnage est important, les nombreux encombrants, comme les dangereux troncs d'arbres récupérés mercredi sur la plage Hitimahana de Mahina, ne sont pas comptabilisés. Aussi, l'énorme volume généré par les multiples bouteilles et autres canettes est d'autant plus impressionnant…

Opération
Ludovic Bardoux se montre "plutôt satisfait" de cette opération et remercie les différentes mairies d'avoir "joué le jeu", et bien évidemment toutes les personnes qui se sont mobilisées gracieusement. Sans pour autant dresser un bilan positif, car "beaucoup reste à faire", il espère vivement que "ces actions aient une suite" et que "la prise de conscience soit collective pour l'avenir des futures générations". Après l'effort, le réconfort ; c'est pourquoi une projection gratuite sur écran géant du film d'animation "Rango" sera offerte à tous, samedi à 17h45, dans les jardins de Paofai. Faatura te Natura !

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