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Hawaiki Nui Va'a : des retombées économiques importantes dans les îles

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Hawaiki Nui Va'a : des retombées économiques importantes dans les îles
BORA BORA, 4 novembre 2016 - L’événement sportif Hawaiki Nui Va'a rassemble beaucoup de monde sur plus d’une semaine. L’activité économique des différentes îles étapes : Huahine, Raiatea, Taha’a et Borabora n’en est que ravivée.

La Hawaiki Nui rythme la vie des habitants des îles pendant plusieurs jours et avec ça, leur forme économique. Quelques jours avant le départ de la course, la fête a déjà commencé à Huahine. Les touristes, habitants des autres îles et sportifs commencent à arriver. Dans la ville de Fare, les stands s’installent. Fruits, mono’i, poissons et produits artisanaux abondent. "Je vends des beignets de crabe, du poulet et du coco frais. J’installe mon stand ici tous les ans pour la Hawaiki Nui de vendredi à mercredi. Je fais environ 50 000 francs, c’est beaucoup pour moi", se félicite une commerçante de l’île. A ses côtés, une amie vend les poissons de son mari. Pure coïncidence ou fait exprès, la pêche est toujours bonne ces derniers jours. "En ce moment, je vends environ 120 gros poissons par jour. Tout part très vite. On travaille avec des touristes et des locaux. Nous avons de la chance que le départ se fasse ici car on peut commencer à bien vendre dès le jeudi. Par contre, dès que la course est partie, Huahine redevient très calme".

Les deux femmes vendent bien mais constatent tout de même que le nombre de rameurs a baissé cette année. "Je pense que certaines équipes n’ont plus les moyens de venir", suppose l’une d’entre elle, en encaissant la monnaie d'un coco à boire.

Du côté des agriculteurs, la baisse de fréquentation n’est pas ressentie. L’étal de fruits, mangues, papayes, bananes et citrons, est abondant. Sa propriétaire ne s’en inquiète pas, elle le sait : d’ici la fin de journée, tout sera vidé. "C’est important de venir ici pour nous, pour la Hawaiki Nui. Cela permet de liquider nos fruits. Nous sommes là tous les jours avant et après le départ, et nous réalisons un très bon chiffre", explique Aloma, dont le mari s’occupe de la cueillette, chaque jour. Aidée par sa fille et sa sœur, cette habitante de Huahine se réjouit des retombées économiques d’une telle manifestation. Comme ses voisins de stand, venus vendre du mono’i et autres fabrications artisanales.

Cédric expose lui aussi. Aux côtés des gâteaux et sucreries confectionnées par sa mère et sa tante, l’artisan met à la vente plusieurs de ses créations : des rames de paddle et des ukulele. "La Hawaiki Nui est un bon moyen de me faire connaître et de faire connaître mes produits. En général, je réalise un bon chiffre d'affaires pendant cette période. Ce ne sont pas des gens qui achètent tout de suite mais ils passent des commandes. C’est très bien. Pendant la Hawaiki Nui, il n’y a pas que des gens de Polynésie française…", se réjouit le quadragénaire.

"Tout le monde en profite"

A l’arrivée de la deuxième étape, à Uturoa sur l’île de Raiatea, l’ambiance est sensiblement la même. Près du grand chapiteau monté pour l’occasion, les locaux ont aussi installé différents stands. "La Hawaiki Nui nous amène du monde. Cela a un impact économique dans chaque île. Tout le monde est content. Tout le monde en profite", s’exclame Mirella, qui tient un snack dans la petite commune de Fetuna le reste de l’année, à plusieurs kilomètres de Uturoa. Si l’organisation s’avère complexe et le transport du matériel onéreux, Mirella estime que le jeu en vaut la chandelle. Etre présente à la course pendant deux jours permet de redonner du souffle à son activité. Le reste de l’année est très calme. Cette analyse est partagée par bon nombre de commerçants et de patrons de snacks présents ce jour-là. Rosemonde, elle, vient à la Hawaiki Nui depuis six ans. En deux jours, avec ses plats salés et sucrés, la commerçante réalise à quelque chose près les recettes d’un mois. "Aujourd’hui, je suis très contente. A midi, il ne me restait plus rien", lâche-t-elle en désignant sa petite vitrine vide.

En face de Raiatea, Taha’a, arrivée de la deuxième étape, bénéficie à son tour du passage des rameurs, de leurs familles et supporters sur l’île. Les roulottes et snacks se sont installés en bord de plage près de l’arrivée. Pour la pause-déjeuner, elles font le plein de grandes tablées. Sous le grand chapiteau où se déroule la remise des prix, plusieurs artisans vendent leurs produits. Ils profitent de cette arrivée de population en masse pour faire gonfler leurs chiffres d’affaires. "Je créé des bijoux. Etre ici est très important pour moi car sinon, il n’y a pas de travail à Taha’a. L’année est très calme", commente Frida, originaire de l’île. "Nous sommes venus ici pour la communication, montrer aux gens ce que nous créons avec la canne à sucre que nous plantons dans nos champs", explique Olivier, agriculteur sur l’île et ambassadeur de la marque de rhum Mana’o.

Les pensions de famille et les hôtels ne sont pas en reste non plus. A l’occasion de la Hawaiki Nui, chaque établissement fait le plein. A Bora Bora, par exemple, impossible de trouver de la place pour se loger quelques semaines avant la course. "Ici, tout le monde est gagnant. Les hôtels sont toujours pleins. La petite hôtellerie profite bien aussi. Les dates de la Hawaiki Nui correspondent avec les dates de la fin de la haute-saison et c’est une bonne chose", détaille Rainui Besineau, président du comité du tourisme de Bora Bora.

Tous les secteurs et toutes les îles profitent du passage des pirogues de la Hawaiki Nui et ce, depuis le premier jour. L’événement offre un rebond exceptionnel à la vie économique des Raromatai.

Au marché de Uturoa, "c’était mieux avant"

Le marché de Uturoa, situé au centre de la commune, est excentré par rapport à l’arrivée de la course. Les vendeurs installés à l'année ne ressentent pas aussi bien les effets sur leur activité commerciale, que leurs concurrents ayant des stands à proximité du point d'arrivée. "Je pense que c’était mieux avant. Il y avait plus de monde et plus de rameurs, les gens venaient jusqu’ici. Mais depuis quelques années, nous ne ressentons pas aussi bien les bienfaits de la course sur nos ventes", regrette une mamie qui vend des fleurs et des fruits au marché. "L’arrivée a été décalée et de ce fait, nous sommes assez loin de la fête", déplore une autre commerçante. A quelques pas du marché, un hôtel du centre-ville profite, le temps d'une nuit du passage de la Hawaiki Nui.

Les associations tirent aussi leur épingle du jeu

Aux côtés des stands des commerçants, de nombreuses associations ont aussi confectionnés plusieurs plats salés et sucrés pour faire grossir leurs caisses. A Uturoa, le Tapu rugby club, présidé par Laurent Guillain, a mobilisé joueurs et parents pendant eux jours. "Nous sommes venus ici pour récolter des fonds pour le club car, à la fin du mois de novembre. Nous allons envoyer deux catégories de joueurs à Tahiti pour des tournois. Je veux qu’ils se confrontent à de meilleures équipes qu’eux. Je veux les faire progresser. Mais pour cela, ça coûte des sous…", constate le président. Cette première expérience se révèle être une très bonne idée. Comme pour d’autres associations dans les îles. Elles devraient être encore plus nombreuses à la Hawaiki Nui prochain.

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Rugby : La Nouvelle-Zélande pour étendre son empire au nord

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Rugby : La Nouvelle-Zélande pour étendre son empire au nord
Paris, France | AFP | vendredi 04/11/2016 - Auréolée d'un nouveau titre de gloire, celui du record de victoires consécutives, établi à 18 en octobre, la Nouvelle-Zélande double championne du monde cherchera à le porter à 22 lors de la tournée d'automne dans l'hémisphère nord, qui débute pour elle samedi face à l'Irlande à Chicago.

L'affiche, délocalisée pour promouvoir le rugby aux Etats-Unis, a de l'allure: dans un stade de 61.500 places qui accueille d'habitude les rencontres de l'équipe locale de football américain, l'Irlande cherchera à briser l'hégémonie néo-zélandaise, soutenue par des milliers d'Américains originaires de l'île d'émeraude.

Si elle y parvient, l'exploit sera double: l'équipe menée par le Néo-Zélandais Joe Schmidt mettra fin à plus d'un an d'invincibilité des All Blacks, et surtout gagnera pour la première fois de son histoire contre la nation phare du rugby mondial.

La victoire lui avait échappé d'un souffle lors de sa dernière tentative, en novembre 2013, avec un final dramatique: menant 19-0, le XV du Trèfle s'était incliné à la dernière seconde à Dublin (22-24), dans un Lansdowne Road dépité.

Une enceinte verte que les hommes en noir retrouveront le 19 novembre, pour le second acte d'une revanche savoureuse mais toujours aussi déséquilibrée.

Si les Irlandais doivent se servir de leur premier triomphe en Afrique du Sud (26-20) en juin pour rêver, les hommes de Steve Hansen marchent eux sur l'eau et le reste du monde: au cours de leurs 18 succès d'affilée depuis août 2015, ils ont conquis une seconde couronne mondiale consécutive, performance inédite, et dominé le Rugby Championship cet été avec une insolente moyenne de 30 points d'écart.

- L'Angleterre sur sa lancée ? -

On pourrait s'interroger sur ce qui motive encore les troupes de Kieran Read, qui se rendront également en Italie et en France. Peut-être un autre de leurs records à battre: celui du nombre de rencontres sans défaite, que leurs prédécesseurs avaient porté à 23, avec 22 victoires et un nul, entre 1987 et 1990.

Un de leurs cadres n'aura pas de problème de motivation: le demi de mêlée Aaron Smith, de retour après son passage très remarqué avec une femme dans les toilettes d'un aéroport, qui lui a valu d'être brièvement écarté de la sélection.

La seule équipe qui semble en mesure de battre les Néo-Zélandais en ce moment ne croisera pas leur route: c'est l'Angleterre, même décimée en troisième ligne. Elle reste en effet sur dix victoires de suite depuis son humiliante élimination par l'Australie (13-33) au premier tour de la Coupe du monde, il y a un an à domicile.

Pour le XV de la Rose, tout est prêt pour une belle revanche face à ces mêmes Wallabies, le 3 décembre à Twickenham, après une historique série de trois succès en Australie au mois de juin. Mais si l'équipe d'Eddie Jones veut garder son statut d'équipe à battre, elle devra d'abord terrasser l'Afrique du Sud, les Fidji et l'Argentine.

- Les Springboks dans le dur -

Son voisin gallois retrouvera son arrière Leigh Halfpenny, qui avait manqué le Mondial-2015 en raison d'une blessure contractée quelques jours avant, et ses cadres absents en partie ou en totalité de la tournée d'été en Nouvelle-Zélande. Cela tombe bien, son programme est costaud: Australie dès samedi, Argentine, Japon et Afrique du Sud.

Les Français, qui peaufinent leur projet de jeu cher au sélectionneur Guy Novès, doivent convaincre après un Tournoi décevant (2 victoires, 3 défaites) et une double confrontation plus convaincante en juin contre l'Argentine.

L'Ecosse entame sa dernière saison de l'ère Vern Cotter, qui n'a pas réussi de miracle depuis sa prise de poste en 2014. Elle accueillera l'Australie, l'Argentine et la Géorgie sans repères ni certitudes, tout comme l'Italie, dont le public va découvrir le nouveau sélectionneur, l'Irlandais Conor O'Shea, qui a débuté en juin par une défaite honorable en Argentine (30-24).

Côté sud, Australiens et Sud-Africains vont tenter d'exister dans l'ombre des Blacks. Les Springboks sont les plus en difficulté après un Rugby Championship raté (2 victoires, 4 défaites), dont une dernière claque monumentale face aux champions du monde (15-57).

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Le chinois Wanda rachète la société productrice des Golden Globes

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Le chinois Wanda rachète la société productrice des Golden Globes
Le chinois Wanda rachète la société productrice des Golden Globes
Papier Général télévision | médias | Chine | USA | cérémonie | acquisition associé avec x

Pékin, Chine | AFP | vendredi 03/11/2016 - 22:42 UTC-10 | 593 mots

par Sebastien BERGER

Le géant chinois Wanda, en pleine frénésie d'acquisitions à Hollywood, a annoncé vendredi le rachat de la société productrice des Golden Globes, les prestigieuses récompenses de cinéma et de télévision américaines, confirmant son virage vers le divertissement.

La société américaine Dick Clark Productions (DCP) passe sous contrôle de Wanda "pour environ un milliard de dollars" (900 millions d'euros), a indiqué le groupe chinois dans un communiqué.

Ce rachat marque "une étape majeure dans l'expansion de l'empreinte Wanda dans le secteur du divertissement", a expliqué le conglomérat chinois, qui avait mis la main sur le studio hollywoodien Legendary Entertainment (Jurassic World, Batman, Godzilla) en janvier pour 3,5 milliards de dollars.

Cette acquisition marque l'entrée de Wanda dans le secteur de la production audiovisuelle. Outre les Golden Globes, DCP est impliquée dans des cérémonies en vue comme les American Music Awards ou Miss America.

"L'obtention de droits de production télévisée apporte de la complémentarité et un développement coordonné pour les orientations actuelles de Wanda vers le cinéma, le tourisme et l'industrie sportive", a indiqué le groupe chinois. Celui-ci promet de "fortes hausses" du chiffre d'affaires et du bénéfice de DCP.

La firme américaine conservera ses dirigeants actuellement en place, a souligné Wanda.

- L'immobilier face à une 'bulle' -

Le géant chinois appartient à Wang Jianlin, l'un des hommes les plus riches de Chine. Le groupe est parti de l'immobilier et s'est beaucoup diversifié ces dernières années, en particulier dans le cinéma, où il possède un vaste réseau de salles en Chine.

En 2012, il avait racheté la chaîne américaine de cinémas AMC pour 2,6 milliards de dollars.

Cette année, il a mis la main sur le studio hollywoodien Legendary, puis sur le groupe londonien de cinémas Odeon & UCI pour 1,2 milliard de dollars. En septembre, il a signé un "partenariat stratégique" avec Sony Pictures pour investir dans des films où Wanda "s'efforcera d'insister sur l'élément chinois".

Le géant chinois se présente désormais comme le plus grand opérateur de salles de cinéma et la plus grosse entreprise de sport au monde.

L'élargissement de sa palette de produits dans le divertissement est une priorité face aux incertitudes du marché immobilier, souligne Li Jiachao, du cabinet DealGlobe.

L'immobilier a alimenté le formidable décollage économique chinois, mais l'envolée des prix inquiète les observateurs, le patron de Wanda lui-même jugeant la Chine face à "la plus grande bulle de l'histoire".

- Priorité à la culture et aux médias -

"Wanda, comme beaucoup d'autres investisseurs chinois, a réalisé que la culture et les médias étaient la nouvelle tendance", souligne M. Li. "Les Chinois font plus d'argent et sont plus enclins à la dépense pour le sport et le divertissement."

En 2016, Wanda Sports a dépensé 45 millions d'euros pour acquérir 20% de l'Atletico Madrid, club de football espagnol. La firme a également déboursé 1,05 milliard d'euros pour racheter l'agence de marketing sportif Infront, chargée de la commercialisation de droits de retransmission de la Coupe du monde de football.

Infront est dirigé par Philippe Blatter, le neveu de l'ex-patron déchu de la Fifa Sepp Blatter.

Wang Jianlin, 62 ans, possède une fortune estimée à 31,6 milliards de dollars (28,5 milliards d'euros) selon le dernier classement Bloomberg, faisant de lui le 2e homme le plus riche de Chine derrière Jack Ma, le patron du géant du e-commerce Alibaba.

Wanda affichait l'an passé un chiffre d'affaires de 44,6 milliards de dollars (40,2 milliards d'euros) et des avoirs pour 97,6 milliards de dollars, a indiqué le groupe dans son communiqué. Il a ajouté vouloir doubler ces deux chiffres en l'espace de quatre ans.

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Hawaiki Nui Va'a 2016 – Troisième victoire d'affilée pour Edt Va'a. Résumé & photos.

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La troisième et dernière étape de la grande course annuelle Hawaiki Nui Va'a s'est déroulée ce vendredi matin entre Taha'a et Bora Bora. Après une portion dans le lagon de Taha'a, la centaine de pirogues a pris la direction de Bora Bora afin de boucler les 58 km du parcours. C'est finalement Edt Va'a qui a remporté cette troisième étape devant Paddling Connection et Shell Va'a. Au classement général, Edt Va'a remporte ainsi cette 25e édition d'Hawaiki Nui Va'a, devant Team Opt A, Team Opt B, Shell Va'a A et Paddling Connection. Un événement en partenariat avec Tahiti Infos.
Hawaiki Nui Va'a 2016 – Troisième victoire d'affilée pour Edt Va'a. Résumé & photos.

Une dernière étape intense

 

La 25e édition d'Hawaiki Nui Va'a aura rempli toutes ses promesses. Pendant trois jours, la Polynésie aura vécu au rythme de cette course devenue un événement incontournable en Polynésie, au niveau sportif comme au niveau culturel. Dans toute compétition il faut un gagnant, le lauréat de l'édition 2016 est Edt Va'a, qui remporte cette Hawaiki Nui Va'a pour la troisième année consécutive devant les deux pirogues de Team Opt A et B, Shell Va'a B et Paddling Connection.

 

La troisième étape d'Hawaiki Nui Va'a a démarré ce vendredi matin à 7H30 non loin du village de Patio. Après les habituelles difficultés pour s'aligner derrière la ligne d'eau de départ, la centaine de pirogues s'est élancée pour parcourir les 58 km séparant Taha'a de Bora Bora. Après une vingtaine de minutes de course à l'intérieur du lagon de Taha'a, c'est la pirogue de Paddling Connection qui s'est positionnée en tête, suivie de près par Team Opt A, Edt, Team Opt B et Shell A. Les pirogues ont progressé rapidement, aidées par un vent arrière. Rappelons que Paddling Connection possède dans son effectif Tupuria King, le n°1 néozélandais, situé en n°4 comme « moteur », juste derrière le capitaine.

 

Les équipages n'ont rien lâché, tentant de sortir de la passe les mieux placés possible. Alfred Mata, le directeur de course, a tenté tant bien que mal de faire respecter un couloir de course interdit à la navigation, pour que les pirogues ne soient pas gênées. Au moment de contourner la bouée située dans la passe, c'est Team Opt A qui était en tête avec à son côté Edt Va'a, moins de dix mètres derrière on retrouvait Paddling Connection et Shell Va'a A. A ce stade, les pirogues allaient devoir choisir quel cap prendre pour la traversée.

 


Hawaiki Nui Va'a 2016 – Troisième victoire d'affilée pour Edt Va'a. Résumé & photos.

Un cap à droite pour éviter le courant

 

Les équipages ont dû choisir chacun leur cap dans ce vaste océan. Team Opt a accéléré, prenant quelques mètres d'avance sur Edt Va'a placé à sa gauche, et Paddling Connection à sa droite. Quelques dizaines de mètres plus loin on retrouvait Shell Va'a et Team Opt B. Alors qu'Opt A était toujours en tête suivie sur la même ligne par Edt et Shell A, Shell B se détachait du trio de tête pour prendre un cap à gauche. Un peu plus à l'arrière, on retrouvait Team Opt B et Air Tahiti, tentant de rester au contact des leaders.

 

Alors que lors de la première étape, le cap gagnant d'Edt Va'a avait été un cap à gauche, cette fois ci la tête de course semble prendre un cap vers la droite. On se rendra finalement compte qu'un courant contraire sévissait sur le cap de gauche, le trio de tête a pris la direction du récif de Bora pour ensuite le longer, à l'abri de ce courant passant à l'ouest au large de Bora Bora. Le vent était toujours favorable, tout comme la houle qui était relativement faible mais bien orientée.

 

Les rameurs ont souffert mais ils se font fait plaisir en surfant les vagues, le soleil était au beau fixe alors que l'île de Bora Bora se faisait de plus en plus proche. Opt A était toujours en tête, avec à sa gauche Edt, Shell A et Paddling est à sa droite. Alexandre Wohler, chargé du pointage des pirogues, donna le classement à ce moment là : Opt A, Paddling, Edt et Shell A puis Shell B, situé toujours à gauche. Le cortège de bateaux était impressionnant, avec notamment de nombreux voiliers de location, plus nombreux que lors des éditions précédentes.


Hawaiki Nui Va'a 2016 – Troisième victoire d'affilée pour Edt Va'a. Résumé & photos.

Une arrivée à Bora Bora magique

 

A l'approche de Bora Bora, Edt a accéléré, s'emparant de la tête de la course. 100-150 mètres derrière, Team Opt A et Shell B étaient au contact, suivis de Paddling Connection. Plus l'île s'approchait et plus l'écart se creusait, Edt voulant sans doute être sûr de s'imposer. Première au général après deux étapes, une nouvelle victoire serait synonyme de victoire au classement général pour l'équipe, une victoire sans bavures. Après plus de 3H30 de course, les pirogues se sont approchées de la passe de Bora Bora, l'île se dressant avec toute sa majesté.

 

Personne ne pourra rattraper Edt Va'a, malgré le vent de face sévissant dans le lagon de Bora Bora. Une foule dense était en attente à la pointe Matira, prête à féliciter les rameurs désormais proches de l'arrivée. Le président du Pays était présent, ainsi que le haut commissaire, accompagnés des nombreux officiels de la fédération tahitienne de va'a. Edt Va'a a franchi finalement la ligne d'arrivée en premier en 4H16'52 devant la foule en liesse. Heiva Paie s'est dressé à l'avant de la pirogue pour fêter la victoire. C'est finalement l'équipage Paddling Connection qui s'est emparé de la deuxième place en 4H17'34, suivi de Shell B en 4H17'52, Opt A en 4H18'18 et Shell A en 4H22'17 .

 

Au classement général non officiel, Edt Va'a s'impose et remporte la 25e édition d'Hawaiki Nui Va'a. Edt a remporté la course en 2012, 2014, 2015 et 2016. On retrouve Team Opt A et B en 2e et 3e place au classement général. Shell A obtient une quatrième place, après sa deuxième place de 2015. Cette 25e édition aura été de toute beauté, notamment grâce à une participation en hausse. L'ambiance aura été fidèle ce qu'Hawaiki Nui Va'a a l'habitude de proposer, une fête du va'a unique en son genre (résultats non officiels). SB

Ordre d'arrivée

Classement général


Hawaiki Nui Va'a 2016 – Troisième victoire d'affilée pour Edt Va'a. Résumé & photos.

Hawaiki Nui Va'a 2016 – Troisième victoire d'affilée pour Edt Va'a. Résumé & photos.

Hawaiki Nui Va'a 2016 – Troisième victoire d'affilée pour Edt Va'a. Résumé & photos.

Hawaiki Nui Va'a 2016 – Troisième victoire d'affilée pour Edt Va'a. Résumé & photos.

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Miss Vahine-Tane : les candidates en "strass et paillettes" pour le 20e anniversaire

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Miss Vahine-Tane : les candidates en
MOOREA, le 4 novembre 2016 - Les plus beaux travestis de Tahiti et des îles vous donnent rendez-vous samedi 12 novembre, au Club Bali Hai de Moorea, pour l'élection de Miss Vahine-Tane 2016. Six candidates défileront au cours d’une grande soirée spectacle, placée sous le signe des "strass et paillettes, à l’occasion du 20e anniversaire.


Elles viennent des quatre coins du Pacifique et sont fières de représenter leur île. Six candidates, originaires de Tahiti, Moorea, Bora Bora, Makatea, des îles Cook et des Marquises, sont en lice pour l'élection de Miss Vahine-Tane. Pour l'édition 2016, qui marque le 20e anniversaire de ce concours très populaire, l'organisateur Jean-Claude Mensier a préparé une grande soirée sur le thème "Strass et paillettes".

Les plus jolis travestis de Tahiti et des îles défileront au cours de trois passages : d'abord en tenue sexy (maillot de bain style Victoria's Secret), puis en costume traditionnel avec une prestation de danse et enfin en robe de soirée. Des animations sont par ailleurs prévues, avec notamment la participation d'artistes locaux.

L'heureuse élue sera qualifiée d'office pour représenter la Polynésie à l'élection "Miss International Queen", le plus prestigieux concours de beauté transgenre, qui se tiendra l'année prochaine en Thaïlande.

Miss Vahine-Tane : les candidates en
Candidate N°1
NAEA Tea


Âge : 31 ans
Île représentée : Bora Bora
Sans profession

Tes qualités ? Ma grâce, mon regard et mon sourire, ma détermination, mon élégance et mon aisance, ma culture, ma répartie…
Tes loisirs et passions : la coiffure, le make-up, la nature, la culture…
Ta devise :"Ne demande pas ce que les autres peuvent faire pour toi, mais ce que toi tu peux faire pour les autres"

Miss Vahine-Tane : les candidates en
Candidate N°2
RUMELDI Amédia


Âge : 20 ans
Île représentée : Tahiti
Sans profession

Tes qualités ? Toujours à l'écoute des personnes qui m'entourent, ma sociabilité est l'une de mes plus grandes qualités.
Tes loisirs et passions : passionnée par la mode, j'aime tout ce qui concerne le make-up ; j'entretiens mon corps en pratiquant le volley-ball, mon sport favori.
Ta devise : "Vis ta vie au jour le jour, sans te soucier du lendemain"

Miss Vahine-Tane : les candidates en
Candidate N°3
TEIKITEEPUPUNI Tepoea


Âge : 21 ans
Île représentée : Ua Huka, aux Marquises
Sans profession

Tes qualités ? Ma détermination, mon ouverture d'esprit, ma gentillesse, ma simplicité, ma culture, mon respect des autres…
Tes loisirs et passions : j'adore passer du temps avec mes amis, les voyages et les études
Ta devise : "Carpe Diem"

Miss Vahine-Tane : les candidates en
Candidate N°4
VIRITUA Reretini


Âge : 26 ans
Île représentée : Makatea
Sans profession

Tes qualités ? Mon sourire, mon aisance sur scène…
Tes loisirs et passions : la danse et la musique surtout
Ta devise : "La beauté plaît aux yeux, la douceur charme l'âme"

Miss Vahine-Tane : les candidates en
Candidate N°5
OTI Norah

Âge : 30 ans
Île représentée : les îles Cook
Profession : serveuse

Tes qualités ? Mon naturel, mon sourire, ma spontanéité, ma détermination, mon sens relationnel…
Tes loisirs et passions : j'aime nager, chanter, faire du shopping ; je suis aussi membre de l'association musicale et culturelle de Polynésie.
Ta devise : "Chaque personne possède une lueur de beauté en elle"

Miss Vahine-Tane : les candidates en
Candidate N°6
CHAVEZ Teani


Âge : 25 ans
Île représentée : Moorea
Profession : auxiliaire de vie

Tes qualités ? Mon sérieux, ma sociabilité, ma simplicité, ma féminité à temps complet…
Tes loisirs et passions : les voyages, la plage, la randonnée…
Ta devise : "Qui ne tente rien n'a rien"

Infos pratiques

Samedi 12 novembre
Club Bali Hai, Moorea
Tarifs : 5 000 Fcfp (dîner et spectacle) ; 2 000 Fcfp (non dîneurs)
Entrée des dîneurs : à partir de 18 heures – Non dîneurs : à 21h15 – Spectacle : à 21h30
Renseignements et réservations : 87 77 21 90

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Une édition spéciale de Tahiti Infos ce samedi pour la Hawaiki Nui Va'a

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Une édition spéciale de Tahiti Infos ce samedi pour la Hawaiki Nui Va'a
Une nouvelle fois, la Hawaiki Nui a été un événement sportif rempli d'émotions et d'exploits sportifs. Ce samedi, vous pourrez exceptionnellement retrouver Tahiti Infos dans les points de distribution habituels.

Vous pourrez y lire les résultats, les réactions des sportifs et des officiels et aussi des reportages de nos journalistes sur place.

A ne pas manquer :
- notre journaliste sportif revient sur la dernière étape, remportée par EDT Va'a. L'équipe remporte ainsi pour la troisième fois d'affilée cette compétition.
- les réactions du président du Pays, du haut-commissaire, du maire de Bora Bora...
- l'article où une de nos journalistes, peu habituée aux embarcations, a testé pour la première fois le V6. Tamatoa Perez, président du club de va'a de Arue et coach lors de la séance d'initiation au va'a, en rigole encore !
- les réactions des habitants des Raromatai. Maruae, Maiana, Antonio, Ariimihi, Hitirai, Hirohiti... donnent leur vision de la Hawaiki Nui
- les commerçants racontent aussi comment la Hawaiki Nui dynamise leurs activités.
- nous avons aussi rencontré Julien Rio, médiateur à Raiatea. Son rôle est important pendant la Hawaiki Nui Va’a...

Bonne lecture !

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Seconde édition du Heiva Tarava Raromatai aujourd'hui

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Seconde édition du Heiva Tarava Raromatai aujourd'hui
PAPEETE, le 5 novembre 2016. Te Fare Tauhiti Nui - Maison de la Culture organise ce samedi 5 novembre à 15h00 dans les jardins de Paofai la 2e édition du Heiva Tarava Raromatai.

Cette seconde édition met à l’honneur les chants traditionnels polyphoniques des îles Sous-le-Vent au travers d’ateliers ouverts à tous et d’un concert qui clôturera cette après-midi.

Afin de faire découvrir au public toutes les subtilités de la pratique du Tärava Raromatai, des ateliers gratuits seront organisés de 15h à 17h30 dans les Jardins de Paofai. Que vous soyez passionné, curieux ou déjà chanteur dans un pupu himene, n’hésitez pas !

Le concert de Tarava Raromatai débutera à 18h30, le temps de clôturer les ateliers et que les groupes se mettent en place. Chaque groupe interprétera un chant de son répertoire, ainsi qu’un chant ancien parmi ceux sélectionnés par le Service de la Culture et du Patrimoine.

Tous se réuniront ensuite pour finir le concert sur un himene ‘amui, recréant pour la seconde fois l’un des plus grands chœurs de chants traditionnels au monde.

Programme
Les ateliers - de 15h à 17h30

De 15h00 à 15h30 : les costumes, l’écriture d’un chant et le rôle du Ra’atira

De 15h30 à 16h30 : les différentes voix du Tärava Raromatai

De 16h30 à 17h30 : apprentissage du hïmene ‘ämui



Le concert - de 18h30 à 21h

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Cérémonie à l’aéroport de Tahiti-Faa’a mercredi

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Cérémonie à l’aéroport de Tahiti-Faa’a mercredi
FAA'A, le 5 novembre 2016. Comme chaque année, une cérémonie a lieu en hommage au travail de Paul Bernard, président-fondateur de la compagnie des Transports Aériens Intercontinentaux (TAI).

Paul Bernard. Pour bon nombre de Polynésiens, ce nom n’évoque pas grand chose. Pourtant, c’est grâce à l’action de ce visionnaire, parmi d’autres, que la Polynésie fut désenclavée à la fin des années 50 avec l’ouverture de la piste de Tahiti-Faa’a. Président-fondateur de la compagnie des Transports Aériens Intercontinentaux (TAI), il n’a eu de cesse dès la fin de la guerre de souhaiter poursuivre la ligne aérienne Paris-Saïgon jusqu’à Tahiti. Une première étape fut franchie avec l’obtention des droits de trafic vers l’Australie, en 1956 à l’occasion des Jeux Olympiques de Melbourne mais pour accéder à la Polynésie encore fallait-il poursuivre cette ligne jusqu’à Tahiti où il n’existait pas de pista d’atterrissage pour les gros porteurs de cette époque.

C’est grâce à la ténacité et à la persévérance de Paul Bernard que cela fut possible en octobre 1960.
Afin de commémorer cet évènement et afin de rendre hommage à Paul Bernard, chaque année, les “anciens” de la TAI, du RAI (Réseau Aérien Interinsulaire) et de l’Aviation civile se réunissent auprès le la stèle érigée à l’entrée de l’aéroport de Tahiti-Faa’a, près des comptoirs d’enregistrement et couronnent symboliquement cette stèle avant de déjeuner ensemble afin d’évoquer quelques souvenirs de cette époque pas si lointaine où la Polynésie ne recevait qu’un avion ou deux par semaine!

Cette réunion annuelle aura lieu cette année ce mercredi 9 novembre à 10h30. Que les personnes intéressées et qui n’auraient pas été informées de cette manifestation prennent note de cette date. Elles seront les bienvenues.


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Manifestation mardi de Tamarii Ma'ohi no Papara sur le site Petit mousse

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Manifestation mardi de Tamarii Ma'ohi no Papara sur le site Petit mousse
PAPARA, le 5 novembre 2016. L'association de protection de l'environnement Tamarii Ma'ohi no Papara, présidée par David Tuhiri, organise ce mardi 8 novembre une "manifestation statique de dénonciation". Cette manifestation aura lieu de 8 à 11 heures sur le site Petit mousse, situé près du restaurant Nuutere. à Papara.

Il y a six mois le service de la pêche a mis en place un panneau interdisant la consommation d'alcool, les nuisances sonores et l'abondance de déchets sur le site. Selon David Tuhiri, ce règlement n'est pas respecté. Il détaillera mardi matin les raisons de sa colère.

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Fritch rencontre le vice-président de la Banque européenne d’investissement

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Fritch rencontre le vice-président de la Banque européenne d’investissement
PAPEETE, le 5 novembre 2016. Le président Edouard Fritch a reçu, vendredi après-midi, le vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), Ambroise Fayolle, lequel était accompagné du directeur pour la région Pacifique de la BEI, Adam Bruun.

La Banque européenne d’investissement coopère déjà avec la Banque Socredo pour le financement de micro-projets dans le domaine du développement du secteur primaire.

La BEI vient ainsi à nouveau d’accorder une ligne de crédit de près de 1 milliard Fcfp à la Socredo pour le financement de projets dans ce secteur.

De même, la BEI va financer le futur système SWAC de l’hôpital du Taaone. Ambroise Fayolle a indiqué au président Fritch que les thèmes du changement climatique et celui du numérique font partie des priorités dans les financements de la BEI.

Une rencontre entre la BEI et l’Office des Postes et Télécommunications aura d’ailleurs lieu la semaine prochaine afin d’examiner les opportunités de financement possibles des différents projets de câbles sous-marins par cette banque d’investissement.

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Une voiture sur le toit au niveau de Puurai

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Une voiture sur le toit au niveau de Puurai
Faa'a, le 5 novembre 2016. Un automobiliste a perdu le contrôle de sa voiture sur la RDO dans le sens Punaauia-Papeete en fin de matinée ce samedi. Le véhicule a fini sa course sur le toit au niveau de la sortie de Puurai. Le conducteur du véhicule a pu s'extirper seul de la petite citadine avant l'arrivée des secours.

Cet accident a provoqué des ralentissements et des embouteillages.

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Antoine écrit de nouveau son amour pour le fenua

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Antoine écrit de nouveau son amour pour le fenua
PAPEETE, le 5 novembre 2016. Antoine vient de sortir un nouveau livre sur la Polynésie. A travers 224 pages, il raconte la Polynésie à travers de nombreuses photos. L'occasion aussi pour le chanteur et le navigateur d'exprimer une nouvelle fois son amour pour la Polynésie française.

Le livre Escales en Polynésie vient de sortir aux Editions Gallimard. Le chanteur et navigateur Antoine raconte à travers 224 pages son amour pour la Polynésie française. "Du jour où j'ai atteint l'océan Pacifique en solitaire sur mon premier voilier, ma vie n'a plus été la même. Nous rêvons tous de découvrir un jour le lieu qui satisferait nos aspirations les plus profondes : je l'ai trouvé dans les îles lointaines de Polynésie", raconte-t-il. "Depuis, j'ai navigué 40 années autour du monde et visité de très nombreux pays pour y réaliser des documentaires. Mais c'est en Polynésie que j'ai toujours choisi de revenir et que j'ai passé le plus lumineux de mon temps, sillonnant en tous sens les îles de la Société, les Tuamotu, les Marquises, les Australes et les Gambier."
Dans cet ouvrage, il fait des propositions d'itinéraires pour les voyageurs à travers de nombreuses photos légendées.

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Tuki Tissot, à 17 ans il se fait remarquer aux Pacific Paddle Game en Californie

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Tuki Tissot, à 17 ans il se fait remarquer aux Pacific Paddle Game en Californie
PAPEETE, le 5 novembre 2016 - C’est une victoire de plus qui s’ajoute à un palmarès déjà coquet. Tuki Tissot, un lycéen de 17 ans, a participé à la plus importante compétition de stand up paddle race au monde : les Pacific Paddle Game qui ont eu lieu en Californie fin septembre. Il est rentré avec deux victoires dans sa catégorie. Tous les espoirs sont permis.

Ses victoires sont passées inaperçues. "Nous ne sommes pas partis avec la sélection officielle", explique Freddy Tissot, père et coach du jeune athlète. "C’est pour ça qu’on n’en a pas trop parlé. On est allés par nos propres moyens." Pourtant, ses victoires sont remarquables. À la "Technical Race", Tuki Tissot est arrivé 1er chez les juniors (moins de 18 ans) et 2ème sur 170 inscrits toutes catégories confondues. Il a remporté la "Long Distance" dans sa catégorie (junior) et est arrivé 5ème au classement général sur 200 participants. C’était sa première course internationale.

Seulement deux années d'entraînement

Mais ce n’est pas la première fois qu’il se fait remarquer dans le petit milieu du stand up paddle, le "SUP" pour les intimes. Il a participé à la course Air France organisée sur le territoire. En 2015, il est arrivé 3ème chez les juniors et 21ème au général, en 2016, il était 1er chez les juniors et 11ème au général. Il a terminé 2ème chez les juniors à la classique Arii hoe no Papeete en février dernier. La progression est notable, sachant qu’il a commencé le SUP au cours de l’année 2014.

"Je fais du sport depuis longtemps", confie le lycéen. "J’ai commencé par faire du taekwondo, mais cela ne me ressemblait pas". Ce qui ne l’a pas empêché de remporter le titre de champion de Polynésie dans sa catégorie en 2013. Il avait alors 13 ans. "Je suis plus à l’aise sur l’eau", indique Tuki Tissot. "Je faisais du surf pour le plaisir depuis l’âge de 12 ans, en 2015 j’ai demandé à mon père de m’acheter une planche de paddle, pour essayer."

Freddy Tissot, ancien rameur de haut niveau, a accepté sans hésiter. "Tout ce que l’on vit aujourd’hui est un peu une continuité de mon propre rêve. Je n’ai pas pu m’accomplir complètement à cause d’un accident", se rappelle-t-il. "Je me suis toujours dit que si j’avais un garçon, je l’emmènerais aussi loin que possible." Pour atteindre cet objectif, le duo donne. Les bons résultats ne tombent pas sans efforts.

Un emploi du temps chargé

Deux fois par semaine, le mardi et le jeudi, Tuki Tissot file sur la plage du Radisson après les cours. Il est actuellement en terminal science technologie industrielle et développement durable au lycée Pomare. "Je fais trois tours complets de la plage puis je termine avec du sprint. Quand il pleut on est en salle, on travaille une heure à une heure et demi." Resté en bon terme avec son association de Taekwondo, il suit les entraînements de son équipe pour rester en forme. "On s’est aperçu que ce sport était un bon complément pour les entraînements paddle, ça muscle les jambes", précise le père. "Et puis je gagne en équilibre", ajoute le fils.

Le lundi et le vendredi, le lycéen monte sur sa planche de SUP au Parc Paofai à la sortie de l’école et rejoint la mairie de Punaauia par les eaux, soit neuf kilomètres à la force des bras et des jambes. À l’arrivée, il travaille des séries, insiste sur les départs, les tours de bouées… Le mercredi et le samedi il est avec les rameurs d’EDT. "Avec eux, en plus, il faisait de la musculation en salle le matin à 4 heures, mais ça c’est terminé", rapporte Freddy Tissot. "Il n’a que 17 ans, je ne veux pas qu’il porte de charges trop lourdes." Son fils précise "qu’en plus ça devenait compliqué pour moi de suivre les cours à l’école ainsi que des entrainements, le matin et le soir." Le dimanche enfin, pour le plaisir, Tuki surf sur sa planche de paddle à Papenoo. "Il y a souvent beaucoup de vagues dans les courses, il faut s’y préparer !" Le coach résume : "On travaille, dur, mais dans notre coin. On va dans des endroits tranquilles pour rester concentrés, en plus on n’aime pas se montrer."

Le duo ira à la Carolina Cup fin avril en Californie. "C’est aussi une course dite six étoiles, comme les Pacific Paddle Game. Les étoiles sont fonctions du niveau notamment et pour prétendre à un titre de champion du monde, ce sont celles-là qu’il faut privilégier." Car Tuki Tissot vise ce titre dans sa catégorie. Il lui reste quelques mois pour y arriver. "Cela passera par des sacrifices que je suis prêt à faire", promet l’athlète. Pour autant, il n’arrêtera pas ses études. Il envisage de s’inscrire dans un BTS électronique au Taaone.

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L'organologue Frédéric de la Grandville signe la Polynésie française sous le règne de Louis-Philippe

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L'organologue Frédéric de la Grandville signe la Polynésie française sous le règne de Louis-Philippe
PAPEETE, le 5 novembre 2016 - Voici le titre d’un ouvrage de Frédéric de la Grandville, organologue, maître de conférences à l’université de Reims Champagne-Ardennes. Paru aux éditions L’Harmattan, le livre donne une description des faits politiques, économiques et factuels des débuts de la guerre d’indépendance menée par une partie des Tahitiens.

Maître de conférences à l’université de Reims Champagne-Ardennes, organologue (lorganologie est la science des instruments de musique), Frédéric de La Grandville publie sur internet un catalogue de 3 800 instruments de musique conservés dans les musées de France. Parmi ceux-ci, une dizaine d’instruments de la collection océanienne d’Edmond de Ginoux au musée de Cannes lui ont donné l’occasion de publier en 2001 chez L’Harmattan une biographie de ce collectionneur. La Polynésie française sous le règne de Louis-Philippe est, en quelque sorte, "la suite politique".

Tahiti Infos : Pouvez-vous nous de quelle "histoire" parle votre ouvrage?
Frédéric de la Grandville : "Il s’agit de l’histoire de la Polynésie pas encore française, dans les confuses démêlées de la diplomatie de Paris entre annexion et protectorat de 1838 à 1848. L’ouvrage donne dans ces dates une description des faits politiques, économiques et simplement factuels quant aux débuts de la guerre d’indépendance menée par une partie des Tahitiens, avec l’aide discrète des anglais tant officiers de marine que missionnaires. Toutefois, cette diplomatie hésitante sous le règne de Louis-Philippe doit être replacée dans le cadre plus général de l’Entente Cordiale. Si l’Angleterre peut se désintéresser de Tahiti et laisser les mains libres aux français, c’est qu’elle s’active sur un autre théâtre plus en vue de ses intérêts propres, la Nouvelle-Zélande. L’autre personnage important de cette saga est le Gouverneur Armand Bruat, que Ginoux a bien connu."

Qui est Ginoux ?

"Edmond Ginoux de La Coche, âgé de 32 ans, est un rentier, libéral, républicain même, qui a séjourné deux ans et cinq mois en Polynésie. Il a vécu à Tahiti une période dramatique de conflits entre civils et militaires, anglais et français, catholiques et protestants. Ca a été aussi pour lui une intense période de labeur personnel : il a été à la fois homme de loi, procureur du roi à Papeete et journaliste fondateur du premier journal à Tahiti : "L’Océanie française". Fin observateur, d’une mémoire prodigieuse, aidé d’informateurs multiples, il nous a transmis un témoignage différent des auteurs déjà connus comme Moerenhout ou Radiguet. Offusqué par l’arrogance des officiers français, par la brutalité des baleiniers, par les prévarications des marchands, il a milité pour le respect des tahitiens et l’exercice d’une justice honorable. Son indépendance matérielle et sa liberté de penser lui ont permis de prendre une distance très étonnante pour l’époque."

Quelle période votre ouvrage couvre-t-il précisément ?

"La période allant de 1842-1850. La justification de ces dates est fondée sur la biographie de Ginoux, en ses rapports avec l’histoire de la Polynésie française : Ginoux est arrivé à Tahiti en novembre 1843 mais son "Mémoire" rappelle les événements précédents, à partir de l’intervention de l’amiral Dupetit-Thouars le 4 septembre 1838 jusqu’à son dernier voyage qui se clôt le 2 octobre 1848."

Comment avez-vous travaillé, sur quoi vous êtes-vous appuyé?
"Le premier appui est le livre "Edmond de Ginoux, un ethnologue en Polynésie française" aux éditions L’Harmattan paru en 2001. Il donne la première biographie sérieuse sur Ginoux de La Coche, resté jusque-là un parfait inconnu. Ce livre explique pourquoi. Le second livre en est comme la suite, dans une meilleure connaissance de ce personnage multiforme. J’ai ensuite travaillé longuement aux Archives du ministère des Affaires étrangères à Paris, qui conserve le manuscrit original intitulé "Histoire des événements politiques". Ceci afin de restituer le texte de Ginoux, comme il est indiqué sur la couverture. Vous remarquerez aussi que le drapeau de Tahiti qui figure sur la 4e de couverture n’est pas le drapeau actuel, mais celui de l’époque de la reine Pomare, à trois bandes égales et sans armoiries."

Pourquoi un tel ouvrage?
"Parce que la personnalité de Ginoux de La Coche est intéressante et atypique ; il exprime ses conviction avec ouverture et franchise, d’ailleurs cela lui a coûté très cher dans sa carrière. Mes détracteurs avancent que les livres de Moerenhout et de Radiguet ont une bien plus grande valeur. Ces reproches sont exagérés ; le beau travail de Paul de Decker (Au vent des îles, 1997) défend Moerenhout avec honnêteté en sachant faire la part des choses ; toutefois il connait très mal Ginoux. Radiguet a rencontré Ginoux, dans des conditions restées confuses et en tous cas il publie bien après lui, en 1882 (Les derniers sauvages… Calmann-Lévy). Un dernier livre est passé sous silence par plusieurs chercheurs parce qu’il est demeuré confidentiel : c’est "O-Taïti, histoire et enquête" du pasteur Henri Lutteroth, pourtant publié à Paris (Paulin) dès 1843. Il se trouve à la Bibliothèque Nationale de France. Les prochaines expositions relatives à l’histoire de la Polynésie française devraient bien reprendre l’ensemble de ces connaissances plus récentes qui renouvellent l’interrogation sur ces thèmes historiques."

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Le maire de Rikitea renonce à utiliser les graviers de Hao

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Le maire de Rikitea renonce à utiliser les graviers de Hao
RIKITEA, le 5 novembre 2016. Le tavana de Rikitea Vai Gooding annonce dans un communiqué qu’il renonce à l’utilisation des graviers de Hao, suite «à des « insultes sur (sa) personne et des calomnies mensongères sur (sa) vie privée ».

Jeudi, le président du Pays, Edouard Fritch, appelait les habitants des Gambier à la raison alors que la section locale de l’association 193 continuait d'exiger du maire de Rikitea l’évacuation de Rikitea des 122 mètres cubes de graviers débarqués la semaine précédente en provenance de Hao.
Le maire de Rikitea a finalement renoncé à utiliser le gravier de Hao. Dans un communiqué d’une page, il explique ce samedi les raisons de sa décision : « Certaines personnes sont désormais venues à propager des insultes sur ma personne et des calomnies mensongères sur ma vie privée. Cette dérive outrancière expose directement ma famille et mes proches d’une attaque de moralité qui ne les concerne pas. Leur comportement irrationnel et irraisonné fait désormais courir de graves dangers à des personnes de Mangareva ».

Comme solution, le maire indique que la commune avait déjà « entrepris les démarches pour l’acquisition d’un concasseur avant que cette affaire n’arrive, et que stratégiquement, le concasseur permettra à la commune, la population, les entreprises privées et les collectivités, de disposer de concassé de l’île pour leurs travaux divers ».

La polémique, qui a pris de l’ampleur cette semaine, est liée à la rénovation d’une portion d’un kilomètre de route, à 4 kilomètres du village principal, dans la baie de Gatavake à Mangareva. La voie est actuellement dans un état "calamiteux" selon le maire de l’archipel, avec "des trous partout". Empruntée quotidiennement par les transports scolaires, cette section routière dessert aussi la plupart des fermes perlières de l’île. Le chantier de rénovation de cette voie, décidée par le Pays en janvier dernier à la demande de la commune, prévoit son bétonnage après des travaux de remblai. Un apport de 1300 mètres cubes de gravier est nécessaire pour les travaux.

Les matériaux prélevés sur l’atoll de Hao sont issus du concassage des gravats de démolition de l’ancienne base militaire de l’île, base arrière du Centre d'expérimentation du Pacifique (CEP) pendant 30 ans. L’association 193 y redoute la présence de polluants d’origine industrielle de type polychlorobiphényles (PCB), hydrocarbures aromatiques polycycliques et métaux lourds et s’oppose à son transfert. Une crainte jugée sans fondement par la présidence : "Ces polluants sont dans les sols, pas dans les murs".

Les graviers ont néanmoins été livrés à Rikitea. Ils ont été bloqués sur le quai par les membres de l’association 193. Reste maintenant à savoir ce que vont devenir ces sacs pleins de graviers.

Communiqué du maire de Rikitea
"Désirant mettre ma famille et mes proches à l’abri des insultes et de la calomnie gratuites, j’ai décidé de demander au gouvernement de ne plus utiliser les gravats et donc de suspendre le chantier de bétonnage de la roue de ceinture de Rikitea.
Je tenais à préciser également, que la commune a déjà entrepris les démarches pour l’acquisition d’un concasseur avant que cette affaire n’arrive, et que stratégiquement, le concasseur permettra à la commune, la population, les entreprises privées et les collectivités, de disposer de concassé de l’île pour leurs travaux divers, évitant ainsi, à commander sur Tahiti (coût du fret élevé)
Afin de ne pas trop retarder le chantier de rénovation de la route principale de Rikitea et de répondre au réel besoin de concassés pour le bétonnage de la route et pour tous les ouvrages privés ou public, la commune de Mangareva fournira du concassé dès réception du concasseur sur notre île.
En tant que maire de Mangareva, je ne peux que profondément regretter l’outrance dans laquelle se sont enfermées ces personnes.
Vu l’ampleur et les conséquences des décisions qui seront prises dans cette affaires, mes pensées vont aux 12 jeunes mangaréviens, recrutés par le Pays, pour les travaux de bétonnage, qui risquent de perdre leur emploi, lorsque le Pays décidera de suspendre les travaux.
En bon père de famille, il m’est inconcevable, que ces jeunes perdent leur emploi, à cause de cette affaire, donc je m’engage à les recruter sur des futurs chantiers communaux."

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Inédit à Tahiti : Russell Soaba, le premier écrivain Papou

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Inédit à Tahiti : Russell Soaba, le premier écrivain Papou
PAPEETE, le 6 novembre 2016 - Pour la première fois au Salon du livre de Tahiti, le public et les lecteurs vont pouvoir rencontrer un écrivain papou et découvrir le premier texte autochtone à être traduit en français. Rencontre avec cet OVNI littéraire.

Originaire du village Tototo, au Sud de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Russell Soaba est empreint d’humilité et une forme de sagesse émane de sa personne. Pétri de traditions et de coutumes propres à sa culture natale, il se fait pourtant remarquer pour ses talents d’écrivain dès l’âge de 16 ans, notamment auprès des critiques et du lectorat australiens. Depuis, il n’a cessé de produire des textes en différents dialectes autochtones (il en maîtrise au moins six — sur plus de 800 dialectes papous) et en anglais, langue dans laquelle il publie quantité d’ouvrages, en Amérique et en Australie.

Écrire pour créer du sens et des liens


Une aventure littéraire qui dure depuis plus de cinquante ans, pendant lesquels il a arpenté de nombreux continents, d’Océanie en Amérique Latine, en passant par l’Afrique. "Mais pour la première fois, en Polynésie, témoigne l’auteur, enthousiaste. Tout cela grâce à la traduction en français de Maiba par mon éditeur, qui est basé à Tahiti et qui prend le pari audacieux de s’intéresser à la littérature papoue. Et c’est une magnifique expérience : que mon texte soit inséré dans une collection de littérature du Pacifique, d’abord ; de prendre part à cette manifestation culturelle, ensuite, mais surtout, de pouvoir découvrir cette culture polynésienne et m’imprégner de ses singularités, en toute simplicité, au hasard des rencontres et des expériences qui m’attendent. Et dans quelques mois, j’aurai la chance de voyager pour la première fois en Europe, en France exactement, pour participer au Salon du livre de Paris puis au Festival Rochefort Pacifique en mars 2017."
Découvrez le portrait de l’auteur

Donner la voix aux jeunes générations

Profondément littéraire, Russell Soaba a pourtant encore du mal à se considérer comme un véritable écrivain. Un artiste peut-être, un passeur de savoirs, certainement, car il estime que "les écrivains sont les médiateurs non officiels de leur pays". S’il est un auteur particulièrement prolifique, à l’aise dans plusieurs langues et genres (poète, essayiste, dramaturge et romancier), il se dédie au quotidien à enseigner la littérature à l’Université de Papouasie-Nouvelle-Guinée. "Une passion avant tout", un art qu’il partage en toute authenticité et qu’il communique avec enthousiasme aux jeunes. Et par extension, aux lecteurs de ses ouvrages. "Ce qui rend la tâche excitante dans l’acte d’enseigner et de partager avec des jeunes, c’est qu’on leur ouvre la voie vers la culture, aussi bien la leur lorsqu’ils la méconnaissent, comme celles étrangères, lorsqu’ils les découvrent au travers de voyages littéraires."

Maiba, reflet d’une Papouasie déchirée


Écrit en 1979 et traduit en 2016 par Mireille Vignol, cette pépite littéraire se savoure comme un bonbon, avec sa couverture rose framboise, pleine de fraîcheur et de délicatesse, mais au coeur acidulé, tendrement amer. Moins de deux cents pages qui immergent le lecteur en pleine désuétude contemporaine d’une jeune femme papoue en proie à la perte identitaire de sa communauté. Alors que la stabilité séculaire de sa société s’effrite, Maiba prend conscience des faiblesses de sa communauté et réussit à enrayer la violence qui la menace.À travers ses souffrances, c’est toute la complexité d’un pays confronté à un monde diamétralement opposé à ses traditions qu’expose la plume poétique et métaphorique de Russell Soaba. Pour autant, la trame du récit est authentique, rude et violente, encore plus d’actualité aujourd’hui qu’il y a trente cinq ans, à l’image de la réalité moderne du pays et des tumultes qu’il traverse aujourd’hui. "Tout commence par un individu, et s’étend ensuite à deux personnes, trois, puis la communauté entière. Les personnages que je crée sont des individus de Papouasie-Nouvelle-Guinée, ce qui veut dire qu’en m’intéressant à l’individuel, je ne travaille jamais seul. En réalité, je parle au nom de la population entière.Chacun de ces individus naît, hurle pour se faire entendre. J’exprime leurs peurs, leurs difficultés, leurs idylles, leurs tragédies et tout ce que nous partageons de plus humain."


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Plus d’informations

Venez rencontrer l’auteur et découvrir son ouvrage Maiba pendant le 16e Salon du livre à la Maison de la Culture, le jeudi 10 novembre à 17h20 sur le paepae a Hiro. L’auteur papou participera à une conférence "Vision du monde et mondialisation" le dimanche 13 novembre à 15h15, accompagné de l’ethnologue Eric Waddell, animée par Tamatoa Bambridge. Il sera en dédicaces sur le stand Au vent des îles vendredi 11 de 9 heures à 12 heures et le samedi 12 de 14 heures à 17 heures.

Découvrez un extrait de Maiba
Blog de Russell Soaba

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Jeux concours : Et pour toi, lire c’est… ?

1. Réalise une vidéo fun qui répond à la question "Lire, c’est…?" en un mot, une expression ou une courte phrase
2. Like la page Facebook Lire en Polynésie
3. Poste ta vidéo sur cette page ou envoie-la par MP
4. Gagne des cadeaux
Les trois vidéos ayant reçu le plus de like seront désignées gagnantes
La fin des votes est à 16 heures le 12 novembre 2016 !

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Hawaiki Nui 2016 – ITW Steeve Teihotaata « Merci à tous et vive le va’a »

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Le rideau est tombé sur la 25e édition d’Hawaiki Nui Va’a. L’édition 2016 a été plutôt réussie grâce à une organisation bien rôdée et des conditions climatiques favorables. Edt Va’a sort grand vainqueur, suivi de Team Opt A, Team Opt B, Shell A, Paddling Connection et Shell B. Le va’a en général sort également grand vainqueur de cette 25e édition qui marquera les mémoires grâce, entre autres, à une forte participation. Un événement en partenariat avec Tahiti Infos.
Hawaiki Nui 2016 – ITW Steeve Teihotaata « Merci à tous et vive le va’a »
La 25e édition d’Hawaiki Nui Va’a a été une réussite grâce à une synergie entre différentes entités qui ont uni leurs forces et leurs expériences. Le comité organisateur présidé par Elise « Tutu » Maamaatua a travaillé main dans la main avec les bénévoles de la fédération tahitienne de va’a et son président Roldolphe « Dito » Apuarii. Alfred Mata, le directeur de course, a su imposer son autorité tout en gardant un sourire bienveillant.
 
Bien d’autres personnes ont été impliquées, les services du Pays, de l’Etat, les communes et les populations des îles de Huahine, Raiatea, Taha’a et Bora Bora, la fédération polynésienne de secourisme, les nombreux partenaires privés, bien sûr tous les clubs participants et enfin les rameurs et leur familles qui font des sacrifices importants tout au long de l’année et grâce à qui le va’a reste une valeur culturelle centrale en Polynésie.
 
Les départs des trois étapes auront été comme chaque année laborieux, spécialement cette année avec la forte participation. Une réflexion a été entamée par les organisateurs autour de l’éventualité de constituer à l’avenir deux lignes, une première ligne avec le Top 50 et une deuxième avec les autres 50 pirogues, ce afin de favoriser un alignement plus facile à gérer.

Hawaiki Nui 2016 – ITW Steeve Teihotaata « Merci à tous et vive le va’a »
Presque 100 pirogues participantes
 
Au niveau sportif, on a eu du suspense jusqu’au bout. Après une année plus contrastée qu’en 2014 ou 2015, Edt Va’a a su trouver les ressources pour s’imposer dans une des deux grandes courses de l’année, - que sont Moloka’i et Hawaiki Nui -, en remportant la 1e et la 3e étape. Le bilan est tout aussi positif pour Team Opt qui place ses deux pirogues dans le Top 3. Au vu de la saison, ce résultat est amplement mérité pour Team Opt, avec comme cerise sur le gâteau une belle victoire lors de la 2e étape.
 
Shell Va’a, après avoir remporté la Moloka’i Hoe à Hawai’i début octobre, termine à la 4e et 6e place. Albert Moux figure emblématique et patron du clan Shell a déclaré : « Je reste confiant pour l’avenir, je sais ce qui n’a pas fonctionné et je sais comment y remédier. » La saison reste globalement positive pour Shell Va’a avec plusieurs victoires cette année, dont le Défi Va’a News et le Faati Moorea. Le team reste à l’heure actuelle le club le plus titré.
 
Les autres équipages n’ont pas démérité, notamment Paddling Connection qui termine 5e avec à son bord le n°1 Néozélandais Tupuria King. Paddling obtient aussi une belle 2e place lors de la dernière étape menant à Bora Bora. Air Tahiti, 7e, fait une bonne Hawaiki Nui Va’a 2016 alors qu’elle a perdu Kyle Taraufau, le rameur émérite de Tautira, au profit de Team Opt. Team Tupuai, la première pirogue des îles, a fait une course héroïque et s’offre une belle 8e place, suivie d’Enviropol 9e. Les premiers étrangers Hawaiiens du team Red Bull sont 10e et Hinaraurea, une équipe habituée du top 10 voire mieux, arrive 11e. Mou’a Tamaiti s’est à nouveau illustré en junior et la pirogue de Teva s’est imposée chez les femmes.
 
Le premier équipage vétéran est Tohivea, de Moorea qui arrive 21e, une excellente performance puisque le deuxième vétéran Team Opt n’est « que » 42e, le 3e vétéran est Mata Are Va’a 45e et le 4e vétéran est Fare Ara de Huahine, 47e. Beau résultat pour le team de métropole « La Méduse », vainqueur du Vendée Va’a, qui arrive 40e sur presque 100 pirogues. Les Japonais sont 87e et le team Guyane est 95e, cela reste un exploit après les 30 heures de voyage nécessaires pour arriver jusqu’à Huahine. Pas moins de 97 pirogues figurent au classement général de cette belle Hawaiki Nui Va’a 2016. SB

Hawaiki Nui 2016 – ITW Steeve Teihotaata « Merci à tous et vive le va’a »
Parole à Steeve Teihotaata :
 
Ton analyse de cette dernière étape ?
 
« Par rapport aux deux premières étapes où on avait pris un mauvais départ, sur la troisième on a pris un excellent départ, dès les premières minutes on était aux côtés des deux pirogues leader d'Opt. On a donc bien pu poser notre coup de rame. On savait qu'au large peu de pirogues auraient pu nous tenir. On a peiné dans les première dix minutes de la traversée car on a eu du mal à trouver notre rythme après la première heure en lagon, mais après on a fait ce qu'il fallait pour gagner cette Hawaiki Nui 2016. »
 
Vous avez pris un cap plutôt à droite cette année ?
 
« On a pris le cap que notre équipe B avait pris en 2014 et, si on se souvient bien, ils étaient tout seuls à Turi Roa (ndlr balise à Bora), ils nous avaient mis plus d'un kilomètre, nous avions pris un cap plus au milieu. C'est pour cela qu'on avait prévu de prendre ce cap aujourd'hui et cela a très bien marché. Dès le début on s'est placés, les autres nous ont suivis un moment, puis ils ont douté et se sont écartés vers la gauche, nous on est restés confiants, cela a payé. »
 
Trois victoires d'affilée, c'est une sacrée performance ?
 
« Trois victoires d'affilée il faut le faire, je pense qu'il n'y a qu'une seule équipe à l'avoir fait c'est Shell, on peut dire qu'on a écrit un peu de l'histoire d'Hawaiki Nui. Ce fut une très belle édition, je remercie tous les « boyz », le staff, tous les rameurs participants, vivement l'édition prochaine, vive le sport. »

Hawaiki Nui 2016 – ITW Steeve Teihotaata « Merci à tous et vive le va’a »
Quelques mots pour vos concurrents ?
 
« Ce matin, on savait que nos adversaires allaient être Team Opt car Shell avait plus de 5 minutes de retard, c'est un peu dur de rattraper 5 minutes sur Hawaiki Nui. On a décidé de changer notre tactique, dès le départ on a choisi de se placer à côté d'eux. Ces deux derniers jours on a joué le cap, avec le peu de secondes d'avance qu'on avait, on a décidé de jouer le « mano à mano » et voir lequel allait exploser en premier. Heureusement, cela n'a pas été nous. On travaille à l'Edt, on sait ce que c'est qu'un fusible résistant ! On a de gros fusibles pour tenir le choc. »
 
« Désolé pour les collègues de l'Opt et de Shell. Ils se sont peut être plus entrainés que nous cette année, ils ont été plus sérieux mais dans le va'a il n'y a pas que le physique, il n'y a pas que l'entrainement, il y a la technique et il y a surtout l'union. On est une vraie famille, on se voit en dehors de nos entrainements. On a gagné trois fois avec cette équipe, on se connait donc très bien. »
 
Vous avez choisi d'aligner une seule équipe cette année ?
 
« On a misé sur une équipe cette année car quelques uns avaient des objectifs individuels comme Rete et moi. J'avoue qu'on était pas trop présents cette année, on s'est focalisés sur nos V1 et nos stand up paddle. Donc on est arrivés plus deuxièmes que premiers cette saison mais pour la dernière de l'année on s’est dit qu’on allait se serrer les coudes pour montrer à tout le monde qu'on est la meilleure équipe au monde. Merci seigneur, merci à tous et vive le va’a. » Propos recueillis par SB

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Un marin chinois évacué d'urgence aux Marquises

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Un marin chinois évacué d'urgence aux Marquises
HIVA OA, le 06/11/2016 - Le mercredi 2 novembre, dans l’après-midi, la station FEPSM de Hiva Oa est informée par le JRCC Tahiti de l’arrivée vendredi 4 novembre au port de Tahauku d’un palangrier chinois devant débarquer un marin blessé. Il est demandé aux Sauveteurs en Mer de Polynésie d’assister le navire de pêche pour son arrivée depuis le sémaphore d’Atuona et éventuellement à l’aide de leur vedette de sauvetage en mer.

A 15h10, ce vendredi, les bénévoles de la FEPSM entrent en contact par VHF depuis le sémaphore avec le capitaine du navire chinois situé à une dizaine de nautiques dans le sud-est de Hiva Oa. La communication est délicate car le capitaine ne parle ni français ni anglais. Les sauveteurs en mer de Hiva Oa arment alors la vedette « Tahiva », la vedette de sauvetage, et appareillent pour assister le navire de pêche et secourir le marin blessé.

Le navire chinois se positionne à l’entrée de la baie de Tahauku, tandis que la vedette de la FEPSM se charge d’amener une équipe de pompiers dans un premier temps puis une équipe médicale dans un second temps à bord du bateau de pêche. Les blessures du marin rendent l’évacuation médicale délicate, mais la coordination entre les différentes équipes d’intervention s’opère parfaitement. C’est à la tombée de la nuit que le blessé chinois est transbordé à bord du bateau des sauveteurs en mer pour être ensuite acheminé au ponton du port de Tahauku et évacué vers la structure médicale de Hiva Oa.

Une fois de plus cette opération d’aide médicale en mer démontre au combien les bénévoles de la FEPSM font partis intégrantes du dispositif d’alerte et de sécurité maritime coordonné par le JRCC Papeete dans les iles et atolls les plus éloignés de Polynésie Français.

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Attention travaux sur la RDO

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Attention travaux sur la RDO
FAAA, le 06/11/2016 - Deux voies de la route de déviation ouest (RDO) seront fermées de part et d’autre du terre-plein central à compter de 20 heures jusqu’à 2 heures du matin, du lundi 7 au jeudi 10 novembre afin de permettre au Service des Parcs et Jardins et de la Propreté d’entretenir les plantations du terre-plein central.

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Musée de l'Erotisme: la vente aux enchères atteint 450.000 euros

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Musée de l'Erotisme: la vente aux enchères atteint 450.000 euros
La vente aux enchères des collections du Musée de l'Erotisme, qui a fermé ses portes dimanche matin, a atteint un montant total de 450.000 euros, "soit près de trois fois l'estimation", a annoncé la maison de vente Cornette de Saint Cyr.
Plus de 2.000 objets (meubles, sculptures, statuettes, photos, peintures et dessins du monde entier) à caractère érotique et pornographique ont été dispersés.
Le clou de la vente, une imposante sculpture moderne en acier patiné de Rudolfo Buccacio représentant une femme en plein coït avec un robot, a été adjugée pour 38.160 euros. L'objet était estimé entre 7.000 et 8.000 euros.
"De nombreuses personnes se sont déplacées dans l'espoir d'acquérir un souvenir de ce musée inoubliable", s'est réjoui Bertrand Cornette de Saint Cyr, commissaire-priseur de la vente, cité dans un communiqué de la maison.
Plus de 500 personnes étaient présentes dans la salle, tandis que 500 autres ont suivi les enchères par internet.
Une oeuvre de Salvador Dali, version en bas-relief de 1977 de sa toile de 1954 au titre évocateur de "Jeune Vierge autosodomisée par les cornes de sa propre chasteté", a été adjugée 20.608 euros, pour une estimation initiale de 2.000 à 3.000 euros.
Le tableau d'Alex Varenne "Les seins de Mona Lisa", qui figure une Joconde dénudée, est parti pour 13.524 euros, soit 9 à 13 fois la fourchette d'estimation.
Plusieurs dessins coquins ou provocateurs signés Wolinski, estimés entre 1.200 et 1.500 euros, ont trouvé preneur à des prix allant des 3.666 à 11.592 euros, ce dernier montant représentant un "record mondial" pour un dessin de l'artiste assassiné lors de l'attentat à Charlie-Hebdo. 
Ouvert en 1998 boulevard de Clichy, au coeur du quartier parisien de Pigalle par deux amis, Jo Khalifa et Alain Plumey, ancien acteur porno, tous deux fascinés par l'érotisme et ses représentations artistiques, le Musée de l'Erotisme accueillait chaque année quelques dizaines de milliers de curieux.
Le propriétaire de l'immeuble a décidé de ne pas renouveler le bail et aucune solution viable ne s'est présentée pour réinstaller ailleurs cette institution muséale entièrement privée.
"Je suis très ému par le succès de cette vente et me réjouis que chacune des oeuvres que nous avons exposées pendant près de 20 ans continuent leur vie dans de nouvelles collections", a dit Jo Khalifa à l'issue de la vente aux enchères, remerciant "l'ensemble des artistes".

avec AFP

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