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Taekwondo – Raihau Chin : Le bilan de sa participation aux JO de Rio

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Raihau Chin a fait fort cette année puisqu’il a obtenu le titre de champion de France 2016 dans la catégorie Elite en – de 74 kg, après avoir connu les affres des blessures à répétition. En 2010, Raihau Chin a rejoint Anne-Caroline Graffe au pôle France de l’INSEP, il a eu ainsi l’opportunité de faire partie de l’aventure olympique de Rio avec l’équipe de France en tant que préparateur.
Taekwondo – Raihau Chin : Le bilan de sa participation aux JO de Rio
Raihau Chin, 22 ans, a eu un parcours difficile puisqu’il a enchainé les blessures avant de parvenir à décrocher le titre de champion de France Elite 2016 dans la catégorie – de 74 kg. Il a pu se rétablir tout juste pour obtenir le titre mais pas assez tôt pour pouvoir faire partie des sélectionnés, qui se préparent bien avant l’échéance des Jeux Olympiques. Il a tout de même pu faire partie de l’aventure en tant que préparateur.
 
Les Jeux Olympiques de Rio se sont déroulés du 5 au 21 août, le bilan de l’équipe de France de taekwondo a été mitigé avec une seule médaille d’argent obtenue par Haby Niaré contre les deux médailles obtenues à Londres en 2012 par Marlène Harnois et Anne Caroline Graffe. La Tahitienne n’a pas combattu cette fois-ci puisque la titulaire Gladys Epangue était présente. SB

Taekwondo – Raihau Chin : Le bilan de sa participation aux JO de Rio
Raihau Chin, 22 ans, en interview exclusive :
 
Comment as-tu pu faire partie de l’aventure ?
 
« Avant mes blessures de 2014, je faisais déjà partie du collectif olympique car moi aussi j’avais mes chances pour RIO. J’étais bien lancé, mais les blessures m’ont définitivement stoppé dans ma course à la qualification. En janvier, j’ai fait mon retour sur les tatamis, avec quelques lacunes mais j’ai très vite retrouvé mon niveau, gagné les championnats de France et j’ai pu être sélectionné pour les championnats d’Europe dans la foulée. »
 
« Mon panel technique étant quasi complet, je fus un candidat idéal pour la préparation des sélectionnés olympiques car je pouvais à la fois travailler avec la plus légère comme avec le plus lourd et j’avais une certaine facilité à mimer les potentiels adversaires qu’ils allaient rencontrer à Rio. »
 
Comment s’est passé le quotidien ?
 
« Le quotidien pendant les JO n’a pas été facile car en tant que partenaire, il faut être capable d’accepter de prendre des coups sans pouvoir vraiment en rendre mais surtout il faut gérer la frustration de se sentir si proche du rêve olympique, sans pouvoir réellement avoir l’opportunité de le concrétiser. J’ai tout de même beaucoup appris car en simulant le jeu des adversaires, j’appliquais l’ensemble de leurs points forts/faibles ; je pouvais donc m’en inspirer et compléter le mien. »
 
Représenter Tahiti à travers la France et l’Insep ?
 
« Représenter toute une nation, y compris nos îles, est quelque chose de grandiose. C’est une grande fierté pour moi de porter les couleurs de la France et aussi celles du Fenua lors de chaque compétition auxquelles je participe. Mon rêve serait de faire le tour de l’aire de combat à Tokyo en 2020 avec le drapeau tahitien et le drapeau français, après ma victoire en finale. »
 
Le bilan de la délégation française de taekwondo ?

« Nous sommes quand même déçus du résultat car on s’est durement préparés et nous visions tous l’Or Olympique qui manque encore au taekwondo français. Nos ambitions étaient de revenir avec quatre médailles d’or, nous revenons aujourd’hui avec une d’argent. Ce n’est pas ce que l’on espérait mais cela reste une très belle médaille olympique. Félicitations à Haby Niaré, à nos trois sélectionnés, mais aussi à tous les athlètes français qui nous ont fait vibrer pendant ces Jeux. »
 
Partager l’aventure Olympique avec Anne Caroline a été enrichissant ?
 
« Anne Caroline m’avait beaucoup parlé de son expérience à Londres mais c’est en voyant de mes propres yeux les enjeux de l’événement que j’ai réellement réalisé l’impact de cette compétition dans l’esprit d’un athlète. Même si je n’ai pas eu la chance d’y participer, je suis très fier d’avoir pu m’y rendre. Cela me donne encore plus l’envie d’y retourner et de ramener cette médaille d’or tant convoitée. »
 
Quelques mots pour les lecteurs de Tahiti Infos ?
 
« Je donne rendez-vous à tous les Tahitiens en 2020 à Tokyo en espérant que je puisse me qualifier. Je voudrais remercier mon premier entraineur Joe Kiihapaa et son frère Jean qui m’ont permis d’être à ce niveau aujourd’hui, sans oublier mes parents qui ont toujours cru en moi, la fédération française de Taekwondo et mes coéquipiers d’entraînements. Un grand merci à Air Tahiti Nui qui m’offre la possibilité de rentrer au Fenua refaire le plein d’énergie. » Propos recueillis par SB

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Des concours pour stimuler les projets innovants

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Des concours pour stimuler les projets innovants
PAPEETE, le 8 septembre 2016 - Ce jeudi matin, le ministère de la Relance économique et ses partenaires ont lancé des concours de création et développement économique des entreprises dans trois domaines : l'agroalimentaire, l'économie circulaire et le numérique.

"Développer ces graines d'innovation pour faire pousser tout un réseau d'entreprise", telle est la mission que se sont lancés le gouvernement et ses partenaires, ce jeudi matin.

Dans le cadre de son plan d'action économique, la Polynésie française, par le biais du ministre de la Relance économique Teva Rohfritsch, organise trois concours de création et développement économique des entreprises.

Ces concours concernent trois domaines particuliers : l'agroalimentaire, l'économie circulaire et le numérique. "Ce sont des secteurs prioritaires dans notre économie", note Didier Chomer, président de du pôle d'innovation Tahiti Fa'ahotu.

SORTIR LA TÊTE DU "GUIDON"
Des concours pour stimuler les projets innovants
Les projets des candidats doivent viser des retombées économiques directes sous forme de produits, procédés, services et technologies. Ils doivent aussi avoir pour but des retombées indirectes en termes de structuration durable des filières et en particulier pour les petites et moyennes entreprises.

Les membres du jury attendent de ces dossiers de l'innovation et de l'envie. Ces concours ont pour objet d'aider à la création d'entreprises ou d'accompagner les projets dormants de certaines. "Il y a bon nombre de patrons qui n'ont pas le temps de mettre en place certaines idées pour leurs entreprises. Ils ont trop la tête dans le guidon!, s'exclame le président du Medef, Olivier Kressmann. Il y a beaucoup de jeunes polynésiens qui ont besoin d'avoir du soutien ou, de l'autre côté, des entreprises déjà installées qui n'ont pas le temps de se lancer dans ce type de projets!"

Les candidatures sont attendues jusqu'au mercredi 26 octobre. Les organisateurs espèrent que leur appel sera entendu. "Les dossiers doivent être clairs et structurés. Il doit y avoir un véritable projet réalisable derrière, qui pourra apporter une valeur ajoutée au territoire. Il ne faut pas se faire éblouir par des projets qui ne seraient pas réels", commente le président de Tahiti Fa'ahotu.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du plan d'action économique pour lequel des mesures ont déjà été annoncées. Les plus récentes sont celles qui concernent la mise en place d'un dispositif d'aide pour la revitalisation des commerces de proximité et des restaurants et à l’équipement des petites entreprises. "Tous ces dispositifs sont cumulables", souligne le ministre.

Cette première vague de concours ne devrait pas être la dernière. Le ministre souhaite reconduire l'opération l'année prochaine. Reste à voir ce qu'aura fait pousser cette première édition.

"Tout le monde sera gagnant!"
Des concours pour stimuler les projets innovants
Trois questions à… Ronald Blaise, membre de la CGPME.

Vous faîtes partie du jury de ces concours. Que pensez-vous de cette initiative?

Il était temps que cela se fasse en Polynésie française! Cela va permettre le développement économique du territoire, c'est une bonne nouvelle!

Pourquoi?

Il y a des entreprises qui ont pignon sur rue alors que d'autres aimeraient se développer. Aujourd'hui, il y a des entreprises qui ferment et des gens qui perdent leur emploi. Ce genre d'initiative va permettre de donner une nouvelle impulsion à l'économie.

Combien de dossiers espérez-vous voir?


Je pense que nous aurons au moins 30 dossiers entre les mains. Il n'y aura pas de perdant! Tout le monde sera gagnant! Cela va permettre aux autres sociétés de pouvoir se saisir de projets innovants et de mettre en relation les gens pour qu'ils fassent aboutir leurs projets!

Trois concours, trois domaines
Les trois concours se divisent en trois catégories:

- l'agroalimentaire : stimuler la mise sur le marché de projets économiques et la réalisation d'investissements structurants dans le secteur agroalimentaire tout en soutenant une alimentation sûre, saine et durable,
- l'économie circulaire : stimuler les méthodes de réduction de la consommation de matières premières et d'énergies en améliorant leur utilisation et en promouvant une consommation responsable,
- le numérique : développer de nouveaux produits ou services disruptifs par leur contenu, leur procédé de réalisation, leur modèle économique ou leur expérience proposée.

Le montant total des prix attribués de 13,5 millions de Francs CFP par thématique est réparti sur les six meilleurs projets. Le 1er lauréat se voit remettre la somme de 5 millions de Francs CFp, le 2ème de 4 millions de Francs CFP, le troisième de 3 millions de Francs CFP et les autres reçoivent la comme de 500 000 Francs CFP.

Inscriptions auprès du pôle d'innovation Tahiti Faahotu par mail : info@tahitifaahotu.pf ou par courrier : BP 118 98713 PAPEETE.
Les dossiers de candidature sont disponibles sur les sites : ww.tahitifaahotu.pf , ww.presidence.pf ; ww.dgae.gov.pf ; ww.dgen.pf

Les dates clés du concours
- Mercredi 26 octobre, 12 heures : clôture du dépôt des dossiers de candidature.
- Du jeudi 27 octobre au jeudi 3 novembre : les dossiers reçus seront analysés par un comité d'expertise.
- 4 novembre : présélection et le classement des six projets nominés.
- 15 novembre : audition des trois meilleurs porteurs de projets et classement des lauréats.
- 18 novembre : remise des prix.

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Festival Polynesia : une préparation sur les chapeaux de roues

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Festival Polynesia : une préparation sur les chapeaux de roues
PAPEETE, le 8 septembre 2016 - Le Festival Polynésia débute le 12 septembre avec une première soirée, et se termine le samedi 17 septembre. A quelques jours de l’ouverture des festivités, retour sur la préparation de cet événement…


Préparer un festival n’est pas une tâché aisée. De la naissance du projet à son organisation, jusqu’à la décoration de l’événement, il y a mille et une choses auxquelles il faut penser, repenser, puis mettre en place. Le festival Polynesia, qui se déroulera du 12 au 17 septembre, est né d’une idée originale de l’actuel ministre de la culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu. A l’époque, il est directeur de la Maison de la Culture. Parmi ses nombreuses idées pour défendre et promouvoir la culture locale : un festival du triangle polynésien. Mais pris par le temps, il ne pourra pas concrétiser ce projet. L’homme de culture laissera finalement son « bébé » dormir dans le carton « idée de projets ». C’est son successeur, Hinatea Ahnne, qui va décider de ressortir des cartons ce projet inachevé. « Ce festival est important. Malgré nos moyens de communication modernes, nous n'arrivons pas à communiquer avec nos cousins polynésiens. Nos ancêtres le faisaient mieux que nous ! Nous avons perdu cet échange », explique la directrice de TFTN.

Réunir la famille

Il semblait donc primordial de renouer ce lien entre les Polynésiens, car si le peuple de ce triangle a connu un éclatement physique, il existe néanmoins un socle commun. « Aujourd’hui, il faut transmettre notre culture, notre richesse commune. C’est le but de ce festival : réunir la famille polynésienne, montrer son unité et ses différences », confie Hinatea Ahnne. Et, pour que la génération d'aujourd'hui puisse se réapproprier le savoir de nos anciens, savoirs qui fondent cette richesse polynésienne, le festival propose un programme riche en activités : ateliers, conférences, master class, démonstrations… Des activités destinées au public mais aussi aux artistes polynésiens qui pourront par ailleurs exposer leurs œuvres au village. Et là encore, le festival innove. Les stands du village ne seront pas organisés par délégation mais par type d’art. « Notre objectif est de mélanger les artistes polynésiens et ainsi de recréer le lien qui a plus ou moins disparu ». Mais pour arriver à un tel objectif et une telle organisation, le travail en amont est titanesque. La préparation du festival a duré un an. Une préparation de longue haleine, pour laquelle la patience est de mise.

Une organisation complexe

La Maison de la Culture a fait appel à un coordinateur pour travailler avec son équipe : Billy Vaitoare. En plus de la conception des activités du festival, l’homme a été en charge de contacter les artistes des trois délégations : Nouvelle-Zélande, Hawaii, Île de Pâques. Une tâche complexe. «Malgré internet, cela a été difficile à cause des distances géographiques, de la langue, et de la disponibilité des personnes, explique Billy Vaitoare, Il est difficile d’avoir une unité au sein d’une même délégation. » Et pour cause : si les artistes habitent le même pays, ils sont souvent dispersés dans les îles et parfois ne se connaissent pas. Malgré tout, les délégations, qui ont contribué financièrement à leur participation, ont joué le jeu et se sont très bien débrouillées. Chacune d’entre elles est arrivée à réunir entre 15 et 30 artistes. « Chaque délégation a dû fournir un gros travail pour rassembler tout le monde, confie le coordinateur de Polynesia, Comme nous avons misé sur la qualité plutôt que la quantité, c’était plus difficile de trouver des artistes reconnus et disponibles pour cette période ! ». Mais les trois délégations ont fourni l’effort nécessaire pour y arriver. « Tout le monde a répondu présent. Le concept du festival a plu, car il ne s’agit pas seulement d’un festival spectacle mais d’un événement avec une visée plus profonde, pertinente, et novatrice », admet Billy Vaitoare, qui comme TFTN, souhaiterait que le festival se pérennise. L’idée serait de l’organiser tous les trois ans, et pour la deuxième édition, il s’agirait d’inviter également des pays comme les Samoa, ou les îles Cook…

Une décoration végétale

L’hébergement, les repas, les déplacements, le programme sur site et ailleurs ont demandé des trésors d’organisation, jusque dans le détail. Car pour accueillir les délégations comme il se doit, la Maison de la Culture a aussi misé sur la décoration. Un point important dont Elma Manate est en charge. Une dizaine de jours avant le début des festivités, les équipes sont déjà au pied levé sur le lieu du festival, la Maison de la Culture. Nettoyer, ranger, préparer… Mais aussi et surtout, aller chercher les quelques 300 ni’au qui vont décorer les stands, les chapiteaux, les couloirs de TFTN, la tribune, ou encore To’ata. Sans compter les bambous et les palmiers, mais aussi les fleurs comme les oiseaux du paradis. Une végétation que les équipes de TFTN doivent aller chercher dans les vallées de notre fenua. « C’est un gros travail, admet Elma Manate, car nous ne sommes pas en saison des verdures, il faut faire du porte à porte, demander à tout le monde ». Elma a tenu également à ce que la végétation disposée pour cet événement soit représentative de notre Polynésie. « J’essaye aussi d’aller chercher du bois mort et des cocos. C’est important de montrer tout cela à nos cousins ». Car, finalement, l’échange de nos cultures se fait et commence, aussi, par le visuel…

Suliane Favennec


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En Chine, des espions anti-divorce "éloignent" les maîtresses pour 60.000 euros

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En Chine, des espions anti-divorce
Pékin, Chine | AFP | jeudi 07/09/2016 - Lorsque madame Wang, 37 ans, a découvert effarée que son mari la trompait depuis plusieurs années, elle a fait appel à un escadron d'agents secrets, ultime recours en Chine pour sauver les mariages: les "éloigneurs de maîtresses".

Plutôt que de demander le divorce, ce qui lui aurait fait perdre son statut social et financier, elle a recruté une aguerrie quadragénaire, chargée en toute discrétion de gagner la confiance de l'intruse grâce à la ruse, puis de la persuader de quitter l'époux volage.

En deux mois, la longue relation adultérine volait en éclats.

Mme Wang, qui se décrit comme "simple employée", dit avoir payé "entre 400.000 et 500.000 yuans" (54.000-67.000 euros) pour cette prestation, soit au minimum 70 fois le salaire mensuel moyen dans la province du Guangdong (sud), où elle réside.

"Je pense que ça en valait la peine. Je suis satisfaite", assure-t-elle à l'AFP.

A tel point qu'elle envisage désormais de devenir elle-même éloigneuse de maîtresses. "De cette manière, je pourrai aider d'autres femmes à protéger leur famille et leurs droits", dit-elle.

Dans une Chine où divorces et adultères explosent, le marché est porteur.

L'entreprise utilisée par Mme Wang, Weiqing ("Protection des sentiments" en français), possède 59 filiales à travers le pays, proposant également conférences et conseils juridiques gratuits.

Son fondateur, Shu Xin, 48 ans, dit avoir 300 agents sous ses ordres.

"Mon objectif est d'empêcher les divorces", assure M. Shu à l'AFP dans la résidence huppée accueillant ses bureaux pékinois. "Chaque année, nous sauvons ainsi 5.000 couples", affirme-t-il fièrement.

Diplômés de psychologie, de sociologie ou de droit, ces Sherlock Holmes du coeur doivent avoir trois ans d'expérience dans le conseil avant d'être envoyés "sur le terrain", où ils se font passer pour des voisins, des concierges, voire des baby-sitters.

- 50% des couples infidèles -

L'une d'elle, Ming Li, 47 ans, a trois ans de métier. "En général, je suis plus âgée que la cible, donc elle m'écoute", explique-t-elle à l'AFP.

"Quand elle va dans un parc, au supermarché ou au travail, je vais à sa rencontre. Et même si elle est casanière, je peux prétexter une fuite d'eau dans mon appartement et lui demander son aide". "On trouve toujours un moyen de rentrer en contact", souligne Ming Li.

"Une fois, j'ai joué le rôle d'une diseuse de bonne aventure. Intriguée, la maîtresse m'a demandé de l'analyser. Evidemment, je savais déjà tout d'elle via l'épouse trompée. Donc je n'ai eu aucun mal à l'ébahir et lui faire quitter le mari. C'était l'un des cas les plus rapidement résolus", sourit-elle.

Le taux de divorce en Chine a progressé de près de 70% au cours de la dernière décennie, selon les chiffres officiels, et est désormais plus élevé que la moyenne de l'Union européenne. Et à Pékin, 73.000 couples ont divorcé en 2015, soit trois fois plus qu'en 2006.

"Les raisons? La libéralisation des mœurs, les tensions liées aux différences de revenus mari-épouse, l'incompatibilité d'humeur, mais aussi la volonté, plus affirmée qu'avant chez certains conjoints, de poursuivre des rêves personnels", détaille Zhu Ruilei, avocat du cabinet pékinois Yingke et spécialiste des divorces.

Selon une étude du site de rencontre chinois Baihe.com, la moitié des couples chinois sont confrontés à l'adultère lors du premier mariage: l'époux a une maîtresse (21,5% des couples), ou la femme un amant (20%), et parfois la tromperie est mutuelle (8,7%).

"Aujourd'hui, être infidèle est facile, notamment avec internet", souligne Pan Xingzhi, patronne d'une entreprise de conseils sentimentaux, en référence notamment à Tantan, une application chinoise de rencontres par géolocalisation, similaire à Tinder.

- 'Pas illégal' -

Mais les maîtresses restent mal considérées en Chine, où elles sont appelées des "xiaosan", un terme péjoratif signifiant "tierce personne de rang inférieur (à l'épouse)", et elles font parfois l'objet de violentes représailles.

Fin juin, une vidéo publiée sur internet - la énième du genre - montrait une fille dévêtue de force et tabassée en pleine rue par un groupe de femmes la soupçonnant d'être la maîtresse du mari de l'une d'elles.

"Les maîtresses, c'est mondial. En Chine, la spécificité, c'est qu'elles sont entretenues: le mari, souvent riche, leur paie appartement de standing, voiture, produits de luxe", détaille le patron de Weiqing.

Evoquant son entreprise "d'éloignement de maîtresses", il souligne: "On gagne beaucoup. Mais on perd beaucoup aussi, car en cas d'échec, l'intégralité de la somme est remboursée".

Weiqing engage des frais coûteux pour l'opération: salaire des détectives, loyer de l'appartement servant de couverture, cadeaux onéreux (bijoux, vêtements) pour la maîtresse ou même voyages pour développer l'amitié...

"Pour l'instant, la loi chinoise ne considère pas ces activités comme illégales", précise Zhu Ruilei, l'avocat. "Ces services, s'ils sont bien réalisés, ont une utilité. Mais les problèmes sont nombreux: violation de la vie privée, relation enquêteur-maîtresse basée sur la duperie..."

"Et puis il y a aussi le risque de blesser les sentiments des gens", ajoute-t-il.

Mais Ming Li, l'éloigneuse, a une solution. "Parfois j'aide la maîtresse à retrouver un petit ami", explique-t-elle. "C'est ma manière de lui apporter, à elle aussi, le bonheur."

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Le cadavre retrouvé à Takapoto pourrait être celui d'un escroc américain

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Le cadavre retrouvé à Takapoto pourrait être celui d'un escroc américain
PAPEETE, le 8 septembre 2016 - Le cadavre qui avait été découvert sur un voilier à Takapoto avant de disparaître en juillet dernier serait celui d'un escroc américain condamné par la justice pour fraude a révélé la Dépêche de Tahiti. Le mystère plane toujours sur sa mort.

Le dimanche 10 juillet, le MRCC annonçait la découverte du corps d'un skipper américain sur un voilier échoué au nord de Takapoto. La Dépêche de Tahiti a révélé jeudi qu'il pourrait s'agir de Louis Schooler, un ancien promoteur immobilier américain condamné par la justice américaine pour fraude.

Des rumeurs folles qui rappellent les thrillers américains fusent dans la presse nord-américaine.
Début mai, Louis Schooler arrive à Nuku Hiva où il signale aux autorités son arrivée sur le territoire. Son passeport est contrôlé, il est bien au nom de Louis Schooler, retraité américain.

Le 5 juillet, un message de détresse serait arrivé à la radio maritime de Taupo, à Wellington en Nouvelle-Zélande indiquant la position du bateau dans les Tuamotu avec la mention "vaisseau échoué". Le message est relayé au MRCC qui lance des recherches aériennes et trouve le bateau. Selon la presse américaine le vaisseau n'est pas échoué, mais sous voile. Par ailleurs, les secours auraient vu le voilier changer de cap, mais ils ne seraient pas arrivés à entrer en contact avec le Skipper.

LE CORPS A DISPARU DU VOILIER
Le cadavre retrouvé à Takapoto pourrait être celui d'un escroc américain
Le 10 juillet, son bateau est retrouvé échoué au nord de Takapoto. C'est un mutoi, le mari de la maire déléguée de Takapoto qui arrive le premier sur le voilier et constate la présence d'un cadavre à son bord. Il lance l'alerte, appelle directement le MRCC et signale la présence d'un corps en décomposition à son bord.

Les conditions météo étant mauvaises, une forte houle et du vent empêchent de sécuriser le corps. Deux jours plus tard, le 12 juillet, le MRCC organise une opération et la gendarmerie arrive enfin à monter à bord du voilier. Seulement, le corps n'est plus sur le voilier. Quelques effets personnels du skipper ont été retrouvés sur le récif. La dépouille n'a à ce jour pas été récupérée.

Aujourd'hui, faute de corps, aucun certificat de décès n'a encore été délivré. Ainsi, Louis Schooler est encore officiellement porté disparu. Si on suppose qu'il y 99% de chances que le cadavre soit Louis Schooler, le doute plane.

Si le parquet et la presse américaine se posent la question, c'est parce que Louis Schooler était un des dirigeants de l'entreprise Western Financial Planning et WFP securities. L'entreprise émettait des titres financiers et immobiliers. Cependant en 2011, des investisseurs privés accusent la société de les avoir escroqués. Il est condamné par la justice à verser 147,6 millions de dollars et d'autres procédures sont en cours.

Louis Schooler est soupçonné par la presse américaine d'avoir mis en scène sa mort pour pouvoir échapper à la justice, cette mort hors du commun et la mystérieuse disparition du cadavre n'ont rien fait pour calmer les esprits.

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Le comité polynésien de soutien à Bruno Le Maire se dévoile

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Le comité polynésien de soutien à Bruno Le Maire se dévoile
PAPEETE, le 08 septembre 2016 - Jeudi matin, le comité polynésien de soutien à Bruno Le Maire s'est réuni afin de dévoiler la liste de ses membres et de commencer la campagne locale du candidat pour la primaire à droite.

Cindy Gelas, la présidente du comité polynésien de soutien à Bruno Le Maire et Jérôme Poullet-Osier ont présenté jeudi matin le comité polynésien de soutien à Bruno Le Maire. "Le projet présidentiel de Bruno Le Maire est un projet ambitieux, refondateur et réformateur de la vie politique en France et en Polynésie. C'est une réponse aux attentes fortes des Polynésiens pour un changement profond de la société polynésienne que Bruno Le Maire et notre comité voulons accomplir ", a indiqué Cindy Gelas.

Bruno Le Maire s’est porté candidat à la primaire des 19 et 26 novembre prochains. C’est à l’issue de ce scrutin que sera connu le candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle d’avril 2017. La Polynésie française pourra participer à ce suffrage.

"La conviction que nous avons, c'est que la Polynésie est à la croisée des chemins et on trouvera avec Bruno Le Maire un nouveau départ. Pour répondre à une perte de confiance, à la perte des repères notamment la perte identitaire, c'est une situation qui impose des réponses concrètes et courageuses pour changer l'ordre des choses", ajoute la présidente de l'association.

Selon le comité, "Bruno Le Maire, est le seul candidat à prôner réellement le renouveau politique. C'est une rupture avec le système et les pratiques politiques actuelles. Une modernisation de la vie politique incontournable, il y a un message fort que Bruno Le Maire souhaite communiquer à tous les Polynésiens, c'est de ne pas nous résigner."



Le comité polynésien de soutien à Bruno Le Maire se dévoile
Cette équipe qui a souhaité être " la plus représentative de la société polynésienne est un comité marqué par sa diversité, sa jeunesse, les expériences professionnelles de chacun qui en font toute sa richesse ", indique la présidente du comité.

Des réunions publiques dont le calendrier sera prochainement communiqué sur la page Facebook seront animées par le comité. Une visioconférence est également prévue, elle permettra aux personnes présentes d'échanger directement avec le candidat avec Bruno Le Maire.

Ses objectifs sont de "faire de la politique autrement, dynamiser le secteur privé et l'entreprenariat, restaurer l'autorité de l'État, retrouver une France fière et conquérante, redonner à la culture toute sa place." Un autre rendez-vous pour parler plus concrètement du contenu du programme de Bruno Le Maire sera également fixé. "Nous rappelons aux Polynésiens d'aller voter les 19 et 26 novembre prochain pour les primaires du parti Les Républicains. "

" Il s'est engagé sur le principe pour une réparation intégrale de toutes les victimes des essais nucléaires. Sur le principe, c'est ce qu'il nous a dit. Mais avant même de réellement avoir un engagement ferme sur cette question, il souhaite prendre toute la mesure du problème", indique le référent politique Jérôme Poullet-Osier

Composition du Comité Polynésien pour le Renouveau
Le comité polynésien de soutien à Bruno Le Maire se dévoile
Le comité polynésien de soutien à Bruno Le Maire est composé de dix personnes
Présidente : Cindy Gelas
Référent Politique : Jérôme Poullet-Osier
Vice-présidente : Maguy Tokoragi
Référent Environnement et culture : Shona Roche
Référent secteur privé et agricole : Nickolas Solari
Référent Archipels : Maria Teano
Référent Histoire et administration : Bernard Gille
Référent Jeunesse et écologie : David Proia et Jonhattan Kaiser
Référent Web : Moana Houdoux


Comment voter pour la primaire de la droite ?
Qu'est-ce qu'une primaire ?
C'est une élection interne qui permet la désignation du candidat qui représentera son parti lors de l'élection présidentielle. Ce sont les adhérents ou sympathisants du parti qui votent pour leur candidat.

Qui peut voter pour la primaire ?
La primaire est ouverte à tous les Polynésiens munis d'une carte d'électeur. Il suffit d'adhérer aux valeurs du parti en signant la charte des valeurs droite républicaines et du centre et en s'acquittant d'un paiement de 200F.

Quand voter ?
Les 19 et 26 novembre 2016

Où voter ?
La liste des bureaux de vote sera communiquée dans les jours à venir.



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Rapa Nui, l'écotourisme s'est imposé de lui-même

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Rapa Nui, l'écotourisme s'est imposé de lui-même
PAPEETE, le 08 septembre 2016 - Si le tourisme à Rapa Nui n'est pas un tourisme de masse à proprement parler, mais ce tourisme quand même extrêmement soutenu pour la taille de l'île et la population locale, pose plusieurs questions.

Le tourisme est l'activité économique principale de Rapa Nui. Elle représente 80 % de l'économie locale. «La principale activité économique de l’île de Pâques est le tourisme, et malgré le désordre que celui-ci engendre, il est vital pour la croissance économique de la zone et pour son maintien.» Indiquait un rapport sur l'état de l'île publié par la Revue interaméricaine d'environnement et de tourisme en 2012. "Le développement du tourisme de l'île de Pâques est particulier, le nombre de touristes s'est multiplié de façon exponentielle sans aucun type de plan stratégique de développement" indique Julio Lagos Huke, responsable des relations publiques de MahinaTur à Rapa Nui.

L'île de Pâques compte 6 000 habitants pour environ 100 000 visiteurs par an en moyenne et près de 40 hôtels, sans compter les auberges, pensions de famille et maisons d'hôtes.

Faute de politiques publiques, le développement du tourisme sur l'île s'est fait de façon anarchique et par initiatives privées. Si ce sont des petits hôtels pas trop exubérants, plutôt que des resorts et des casinos qui se sont implantés sur le territoire c'est surtout du fait du profil des touristes qui se rendent à Rapa Nui.

Une clientèle fortunée et éclairée

Finalement, Rapa Nui a la "chance" d'attirer un public instruit et fortuné, qui apprécie et respecte les sites archéologiques. En effet, Le prix du billet, la desserte rare et la distance de la destination sont des freins majeurs pour le grand public. "On ne va pas à Rapa Nui par erreur ou par hasard. Nos touristes ont entendu parler des moaï. Ils sont généralement âgés et férus de tourisme culturel. Le profil des touristes de Rapa Nui n'a pas changé depuis les années 1970" indique Julio Lagos Huke.

Ainsi, les promoteurs et le secteur de l'hôtellerie ont dû s'adapter à leur clientèle, c’est-à-dire à un profil d'aventuriers éclairés, qui ont une conscience de l'importance du patrimoine archéologique et culturel. Cela a permis d'à peu près épargner les statues compte tenu du flux de touristes. Néanmoins, certaines statues ont quand même été dégradées.

L'afflux massif de touriste pose aussi les problèmes de traitements de déchets, des eaux usées et de respect de l'environnement. Les autres questions qui se posent sont celles de l'acceptation du tourisme par la population et celle de la gestion du flux par rapport à un terrain limité. Des problématiques que la Polynésie rencontre aussi de façon récurrente du fait de l'insularité.

Trois questions à Julio Lagos Huke responsable des relations publiques de MahinaTur à Rapa Nui
Rapa Nui, l'écotourisme s'est imposé de lui-même
Les touristes de Rapa Nui et ceux de la Polynésie sont-ils comparables ?
Même si ce sont deux destinations Polynésiennes, la Polynésie et l’île de Pâques sont des marchés très différents.
S'il est vrai que nous travaillons avec les même marchés émetteurs c’est-à-dire, l'Amérique du Nord, l'Europe et l'Amérique latine, l'Asie, le type du de touristes que nous recevons sont très différents.
Le touriste qui va à Rapa Nui cherche une destination culturelle. Il est en quête de sites archéologiques, d'aventure. A Tahiti, même si elle tend à changer, la cible est plutôt celle des honey-mooners, qui viennent chercher une lune de miel de rêve au paradis. On remarque cette différence surtout dans l'âge des touristes.

Comment fonctionne le tourisme à l’île de Pâques ?
Le tourisme s'est accru de façon exponentielle, dû à la renommée internationale des sites archéologiques. Les offres des lignes aérienne, les croisières tour du monde et les packages des tours opérateurs donnent de la visibilité à l'île. L'île n'a pas besoin de plan de communication, elle était déjà mondialement connue avant les plans de communication de Latam (Lan Chile) et du gouvernement chilien.

L'île de Pâques a huit mois de haute saison et quatre mois de saison basse. Le touriste reste en moyenne quatre jours sur l'île. En général, ils ont deux jours programmés, et deux jours libres.

Le problème c'est que certains produits ne répondent pas aux attentes des clients, notamment par le manque de professionnalisme et de sérieux de certains prestataires.

Quelle est la stratégie de développement touristique mise en place à Rapa Nui ?
Il n'y a pas de stratégie à proprement parler, elle s'est imposée d'elle-même. Le plan de développement créé par le gouvernement ne fonctionne pas comme il le devrait. La promotion de la destination menée par les acteurs privés a été plus efficace.

Aujourd'hui, c'est très à la mode de parler d'écotourisme, d'écologie nous devons suivre ce modèle notamment pour la cible des touristes que nous visons. L'île s'est orientée vers ce type de tourisme. C'est un parc archéologique à l'air libre, un resort ou un casino ne marcheraient jamais sur ce site. On essaie de construire des hébergements qui correspondent à la demande de nos touristes.


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Il avait fauché un groupe d'enfants à Punaauia, le chauffard reste en prison

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Il avait fauché un groupe d'enfants à Punaauia, le chauffard reste en prison
PAPEETE, le 8 août 2016 - L'automobiliste de 43 ans qui a envoyé deux adolescents de 14 ans à l'hôpital, dimanche, a été jugé et condamné à 1 an ferme avec mandat de dépôt ce jeudi en comparution immédiate. Il s'était endormi au volant alors qu'il rentrait chez lui complètement ivre après avoir passé le week-end passé à boire.


Il avait pris la route avec près de 2 grammes d'alcool dans le sang. Il avait passé son week-end à boire en bringue avec famille et amis. Et il s'était surtout enfuit après l'accident, laissant derrière lui trois adolescents blessés sur la chaussée, dont l'un très grièvement, à côté des restes leurs vélos broyés par la voiture folle.

Jugé ce jeudi après-midi en comparution immédiate, cet homme de 43 ans a été condamné à 2 ans de prison dont 1 an ferme. Le parquet avait requis le maintien en détention pour la partie ferme de la peine, une demande suivie par le tribunal. Le chauffard est retourné à la maison d'arrêt de Nuutania à l'issue de l'audience.
Il était aux alentours de 12 h 30 dimanche quand le drame, qui n'a miraculeusement pas fait de morts a souligné le président du tribunal à l'audience, s'est produit à hauteur du PK 13,8 à Punaauia. Un groupe de quatre copains discute en bord de route, leurs vélos à la main, ils attendent les retardataires pour partir en balade. Mais c'est un pick-up qui les surprend à toute vitesse.

L'un des quatre adolescents à tout juste le temps de crier "Poussez-vous !" à ses amis. Trop tard pour deux d'entre eux. L'un s'en tire avec une sévère blessure à un pied, l'autre à la jambe broyée. Une incapacité temporaire de travail (ITT) de 90 jours lui a été délivrée, il est encore hospitalisé, et la question d'une amputation de sa jambe a dans un premier temps été posée.

"Ce que j'ai fait est inadmissible"

"Vous ne vous êtes pas arrêté, vous avez continué sans vous soucier de ce qui venait de leur arriver, votre conduite est totalement irresponsable" sermonne le président. Depuis le box des prévenus, le chauffard, jamais condamné, n'a pourtant pas le profil du délinquant routier habituel, dit qu'il regrette : "Ce que j'ai fait est inadmissible". "Votre comportement, c'est le contre-exemple pour ces quelques personnes qui pensent que ça ne peut pas leur arriver, qui ne sont pas conscientes des risques qu'elles prennent et qu'elles font prendre aux autres quand elle prennent la route après avoir bu", assène le procureur de la République. "Et vous n'avez pas eu le courage d'affronter vos responsabilités".

Après le choc, et alors qu'il n'était plus qu'à 300 mètres de chez lui, le chauffard avait poursuivi sa route puis fait le tour par la RDO pour regagner son domicile sans risquer de repasser devant la scène de l'accident ni de croiser les gendarmes. Manque de chance, une vendeuse de uru, témoin de la scène, a eu la présence d'esprit de relever sa plaque d'immatriculation tout en donnant une description précise du conducteur. Interpellé à son domicile par les gendarmes, l'homme avait commencé à nettoyer les dégâts provoqué par le choc sur sa voiture, démonté un clignotant droit qui pendait. Des bouteilles de bière vides jonchaient les tapis de sol.

Outre la peine de prison ferme, l'annulation de son permis de conduire a été prononcée avec interdiction de le repasser avant 1 an. L'automobiliste était assuré mais l'assurance ne prendra pas en charge la réparation des dégâts en raison de son alcoolisation. L'avocat de la petite victime la plus grièvement blessée a d'ores et déjà sollicité une provision de 2 millions de francs pour son client et la CPS demandera le remboursement des frais médicaux engagés et qui s'annoncent très lourds.

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L'opposition boycotte la commission d'enquête de la majorité

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L'opposition boycotte la commission d'enquête de la majorité
PAPEETE, le 08/09/2016 - Les membres de la commission permanente se sont réunis ce jeudi en séance, afin de discuter de plusieurs dossiers dont les mises en place des deux commissions d'enquête demandées, aussi bien par l'opposition que par la majorité. Celle de la majorité a été validée avec 12 voix pour et 9 voix contre. Et pas question pour les membres de l'UPLD et du Tahoeraa de faire partie de cette commission.

Les travaux sur la nouvelle commission d'enquête devraient démarrer d'ici quelques jours, une fois que la publication sera faite au Journal officiel. Les membres de la commission permanente à l'assemblée se sont réunis ce jeudi pour débattre de plusieurs dossiers, dont la mise en place des deux commissions proposées, aussi bien par la majorité, que par l'opposition.

Avec 12 élus, le rassemblement pour une majorité autonomiste (RMA) a fait valider sa commission d'enquête au grand dam des 9 membres de l'opposition. "Nous ne pouvons pas accepter de participer à ces travaux. C'est la raison pour laquelle, lors de la présentation de l'article 3 qui prévoit la composition de la commission, madame Tina Cross est intervenue pour marquer sa décision de refuser de participer à cette commission", souligne Antony Géros, président du groupe de l'UPLD à l'assemblée. Un choix que rejoignent les élus orange.

La raison de la non-participation aux travaux de cette commission est unanime pour les élus de l'opposition : "On voit bien que cette commission d'enquête n'a pas le même objectif. Et pire, la révision tarifaire de l'électricité ne figure pas du tout dans les missions et objectifs de leur commission d'enquête. Donc on n'a rien à y faire", clame Gilda Faatoa Vaiho, élue Tahoeraa Huiraatira.

"Nous avons, lors de nos interventions, exprimé notre volonté de trouver un consensus pour la dernière fois. Afin de modifier les missions de la commission proposée par la majorité, dans la mesure, où l'objectif qui attrait à la baisse de la tarification de l'électricité ne figure pas dans leur commission d'enquête. Donc, on leur a demandé, si on pouvait se mettre d'accord pour amender favorablement leur proposition de délibération. Ils ont refusé", rajoute Antony Géros.

Des propos que ne réfute pas le président de cette commission d'enquête, Antonio Perez : "C'est vrai que ce n'est pas écrit, mais je me suis exprimé sur notre souhait à aboutir à cet objectif. Aujourd'hui, les gens en ont assez des promesses, ils veulent des actions. Nous allons réunir tous les éléments nécessaires pour réussir notre transition énergétique. La baisse de la tarification de l'électricité se fera tout naturellement, par la suite."

"Notre vision est de répondre à une attente et un besoin immédiat et urgent", rétorque Gilda Faatoa Vaiho. "Comment baisser le prix de l'électricité ? On a essayé de répondre à cela, en demandant la création d'une commission d'enquête. Elle a été rejetée par la majorité. Leur seul objectif est de faire le bilan des gouvernances passées. Donc si je comprends bien, ils regardent derrière. Quand on passe son temps à regarder dans le rétroviseur, on oublie le grand parebrise qui est devant."

La mission de cette commission d'enquête est de faire le bilan, tant sur l'évolution du secteur énergétique au cours de ces dernières années, que sur son organisation et son fonctionnement actuel.

Elle devrait réunir neuf élus, dont 5 du RMA, 3 du Tahoeraa et 1 de l'UPLD. En attendant la publication officielle, le président de cette commission réunira ses membres pour élaborer ensemble un budget prévisionnel, qui ne pourra excéder les 3,5 millions de francs. Ces fonds serviront à financer les différentes missions qui seront mises en place durant les six mois d'investigations.

Antony Geros
Président du groupe UPLD à l'assemblée


L'UPLD a parlé de perquisitions ?

"L'UPLD a déjà déposé une plainte pour favoritisme et recel de favoritisme. Quand elle aboutira à une investigation, qui sera menée par les moyens judiciaires, elle va aboutir sur un certain nombre d'investigations qui vont se traduire notamment par des perquisitions. C'est à ce titre que nous avons évoqué le fait qu’aujourd’hui on n' a pas d'autres solutions que de laisser le pouvoir judiciaire faire son travail avec ses moyens. Les enquêteurs qui sont chargés de mener les travaux d'investigations, procéderont certainement à des auditions ou même peut être à des mises en examen, en tout cas il y aura des perquisitions."

Comment expliquez-vous le silence du pays sur les rapports de la SP 2000 et de la CRE (Commission de régulation de l'énergie), vous pensez qu'il y a des choses à cacher ?


"Certainement, c'est du moins ce que nous fait dire le comportement actuel du gouvernement. J'ai moi-même au cours d'une séance interpellé le vice-président sur la nécessité de nous transmettre ce rapport de la SP 2000. J'ai même écrit une lettre en tant que président du groupe UPLD pour interpeller le vice-président pour qu'il me donne ce rapport. Sur un rapport d'une centaine de pages, je n'ai eu que trois pages. Cela m'interpelle. Je ne peux pas comprendre comment une autorité aussi importante que le Pays s'adonne à des cachotteries de ce genre. Soit on est transparent, soit on ne l'est pas du tout."

Antonio Perez n'a pas été très clair pendant la lecture de son rapport, vous avez l'impression qu'il le faisait à contre-coeur ?

"C'est l'impression qu'il nous a donné par le timbre de sa voix, qui était presque inaudible. J'en ai fait d'ailleurs la remarque au président de la commission permanente, cela nous fait dire qu'on a eu en face de nous des représentants de la majorité qui ont présenté un dossier contre leur gré. D'ailleurs des personnes très loquaces d'habitude seraient intervenante plusieurs fois dans d'autres dossiers. Or là, vous avez vu qu'il n'y a eu aucune critique, il y a eu deux interventions de la majorité pour répondre à l'opposition mais sans plus.
Antonio Perez, avec toute sa force de corde vocale, ne s'est pas démené comme il fallait. Il a essayé de faire entendre lors de sa lecture le point de vue de la majorité mais j'émets des doutes sur sa sincérité sur ce point. Je pense qu'il n’était pas lui-même déjà convaincu.
"


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6 mois de prison supplémentaires pour l'un des fichés "S"

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6 mois de prison supplémentaires pour l'un des fichés
PAPEETE, le 8 août 2016 - Le jeune détenu suspecté de radicalisation était à nouveau jugé ce jeudi pour un coup de poing porté au visage d'un surveillant de prison lundi dernier.

Il a laissé une meilleure impression que lors de son premier passage en comparution immédiate, le 1er septembre dernier. Le jeune détenu de 26 ans surveillé pour ses propos islamisant a néanmoins écopé ce jeudi de 6 mois de prison supplémentaires pour avoir asséné un coup de poing à un maton lors d'une fouille au corps.

L'incident s'était produit lundi dernier, quatre jours seulement après sa condamnation à 2 ans de prison ferme pour, déjà, toute une série d'agressions et de menaces sur fond de références islamistes, commises courant août à l'encontre d'une dizaine de personnels de l'administration pénitentiaire.

Cette fois, c'est affublé d'un tricot floqué du nom de Jésus que le détenu s'est présenté à la barre entre quatre gendarmes du GIGN. Selon son avocate, il aurait compris qu'il "s'engageait dans une voie dangereuse pour lui avec l'islamisme" et se serait donc retourné vers la Bible. L'avocat de l'administration pénitentiaire a de son côté indiqué au tribunal qu'il ne croyait pas du tout dans cette soudaine "résilience", destinée "à endormir notre méfiance à son sujet".

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Les Territoires français du Pacifique veulent s’impliquer dans la politique régionale

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Les Territoires français du Pacifique veulent s’impliquer dans la politique régionale
Palikir, Micronésie | AFP | vendredi 09/09/2016 - Polynésie française et Nouvelle-Calédonie, qui veulent s'impliquer dans la politique océanienne, ont annoncé vouloir intégrer le Forum des Îles du Pacifique, constitué de 16 Etats indépendants et réuni cette semaine à Palikir, en Micronésie.

"La nuit dernière, j’ai fait un rêve, et j’ai vu tous ces visages familiers du Pacifique me faire signe, me dire de venir, et soudain je me suis réveillé, et une voix a murmuré à mes oreilles : il est temps, on peut le faire", a déclaré le président polynésien Edouard Fritch devant le Forum.

Polynésie française et Nouvelle-Calédonie ne sont que membres associés du Forum et demandent depuis plusieurs années leur intégration en tant que membres à part entière.

"On est l’exécutif du pays, les seules matières où on n’a pas la compétence pleine et entière, c’est la défense et la monnaie. Mais quel pays ou petit territoire de la région exerce vraiment ces compétences régaliennes ? Quasiment aucun", a souligné auprès de l’AFP le Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie Philippe Germain.

Malgré leur réticence à accueillir des îles non indépendantes, les Etats océaniens ont confirmé les signes d’ouverture délivrés l’année précédente à Port Moresby, en Papouasie Nouvelle-Guinée.

Ils devraient annoncer leur décision samedi soir à Palikir.

Il faut un consensus des 16 Etats pour accueillir un nouveau membre. Aucun n’a ouvertement exprimé son opposition, mais les îles mélanésiennes sont à l’écoute des kanaks, dont certains sont opposés à l’intégration de la Nouvelle-Calédonie avant le référendum prévu dans cette collectivité en 2018.

L’indépendantiste kanak Roch Wamytan a même écrit au Forum un courrier, dans lequel il s’oppose à cette intégration.

Oscar Temaru, le leader indépendantiste polynésien, milite également contre cette intégration, du moins tant que la Polynésie restera un Territoire autonome dans la République française.

Les deux collectivités ont en revanche reçu vendredi le soutien de la Nouvelle-Zélande, l’un des deux pays les plus influents du Pacifique, avec l’Australie. "J’ai constaté qu’il y avait de vrais atouts pour que la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française deviennent membres à part entière du Forum", a déclaré à l’AFP le Premier ministre néo-zélandais John Key.

Le Président des Etats Fédérés de Micronésie Peter Christian, qui mène les débats en tant que Président du pays hôte, a aussi exprimé son soutien.

Les Etats insulaires du Pacifique ont longtemps craint l’entrisme de la France dans les affaires du Pacifique, par l’intermédiaire de ses collectivités. Mais les relations entre l’Océanie et la France, longtemps ternies par les essais nucléaires en Polynésie française, se sont réchauffées ces dernières années.

Les Etats du Pacifique souhaitent assouplir les conditions d’intégration au Forum, pour ne plus les réserver aux Etats indépendants.

ml/ff/kp

© 1994-2016 Agence France-Presse

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Australie: les aborigènes ont construit des maisons de pierre il y a 9.000 ans

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Australie: les aborigènes ont construit des maisons de pierre il y a 9.000 ans
Sydney, Australie | AFP | vendredi 09/09/2016 - Des archéologues ont découvert les plus vieilles maisons d'Australie: des fondations en pierre circulaires dans l'ouest du pays seraient les restes de foyers aborigènes datant de plus de 9.000 ans, a affirmé vendredi un chercheur.

Des archéologues de l'université de Western Australia avaient découvert il y a quelques années des séries de cercles de pierre à hauteur de genou sur l'île de Rosemary, dans l'archipel de Dampier, une région riche en art aborigène rupestre.

Mais la datation récente a permis d'établir qu'il s'agissait là des plus vieilles maisons du pays.

"Les fouilles sur l'île de Rosemary ont permis de mettre au jour l'un des plus vieux ensembles d'Australie datant de 8.000 à 9.000 ans", a déclaré Jo McDonald cette semaine dans un communiqué.

"C'est une découverte stupéfiante qui revêt une importance énorme pour la science mais aussi pour les aborigènes de cette région car elle va leur permettre d'améliorer leur connaissance de leur passé lointain et de leur héritage culturel".

Ces maisons devaient probablement être surmontées d'un toit de peaux ou de végétaux, a précisé M. McDonald, directeur de l'université "Centre for Rock Art Research and Management".

Ces chercheurs ont permis d'établir que les aborigènes avaient habité cette île avant et pendant l'âge de glace. Après la montée des océans, ils avaient été contraints de se regrouper et de migrer des plaines côtières vers des points plus élevés.

"Le fait que des peuples aient été capables de penser la question de la gestion de l'espace va à l'encontre des idées que l'on peut avoir sur les chasseurs-cueilleurs", a-t-il dit à l'AFP.

L'archipel de Dampier, où se trouve aujourd'hui un important port d'import-export de fer - possède la plus grande concentration de pétroglyphes d'Australie. Il a abrité des aborigènes issus de cinq groupes de langages différents.

mfc/rap/cr

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Un adolescent arrêté devant l'opéra de Sydney pour avoir proféré des menaces extrémistes

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Un adolescent arrêté devant l'opéra de Sydney pour avoir proféré des menaces extrémistes
Sydney, Australie | AFP | vendredi 08/09/2016 - Un jeune homme de 18 ans a été arrêté et accusé vendredi d'avoir proféré des menaces extrémistes devant l'opéra de Sydney, l'un des sites australiens que le groupe Etat islamique, il y a quelques jours, a demandé à ses partisans de viser particulièrement.

Selon la police, le jeune homme a été repéré alors qu'il agissait de façon suspecte dans l'avant-cour de l'opéra, et aurait selon des témoins proféré des menaces extrémistes.

Il a été accusé officiellement "d'avoir menacé de détruire ou d'endommager un bâtiment", et devrait être présenté à un tribunal plus tard dans la journée, selon la police, qui n'a pas donné plus de précisions sur ces menaces.

La police a également perquisitionné chez lui, et confisqué "un certain nombre d'objets pour les examiner", a-t-elle ajouté, précisant toutefois qu'il n'y avait actuellement "aucun danger particulier en lien avec cette arrestation".

Il y a quelques jours, un magazine de langue anglaise proche de l'EI appelait les partisans du groupe jihadiste à viser plusieurs endroits publics d'Australie et à y tuer des gens.

"Tuez-les au stade de cricket de Melbourne, à celui de Sydney, à l'opéra de Sydney, et même dans leurs jardins", disait l'article.

Le Premier Ministre Malcolm Turnbull avait déclaré mardi que la menace terroriste en Australie était "réelle". Selon les autorités, dix tentatives d'attentat ont été déjouées ces deux dernières années.

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Le Raid Rotui Painapo 2016 aura lieu le samedi 17 septembre

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Le Raid Rotui Painapo 2016 aura lieu le samedi 17 septembre
MOOREA, le 09/09/2016 - Organisé par l'association "Te Moorea Club", cette course en montagne est la plus ancienne de Polynésie. Cette année, ce sera la 15ème édition, l'objectif retenu est la découverte des sites naturels de l'île sœur à travers un événement sportif. Deux courses seront au programme : l'une pour les plus aguerris et la seconde pour un large public, dont les scolaires. Les arrivées se feront sur la plage de Temae.

C'est le plus grand événement sportif pédestre de Moorea. L'occasion pour les participants de découvrir les sites naturels de l'île sœur. Pour cette 15ème édition, les organisateurs attendent au moins 1 600 coureurs.

Deux parcours sont prévus au programme :


- La course "Toa" (Guerrier), qui s'étend sur environ 15 kms avec un départ au quai de Vaiare, est la plus longue. Une course dédiée aux plus aguerris. Les coureurs devront traverser les montagnes de Teavaro.

- La course "'Ārearea" (Fun) est réservée à un public plus large. Elle s'étend sur 7 kms, avec un départ de Temae. Mise en place depuis 2012, cette course permet aux amateurs de faire du sport dans une ambiance plus détendue. Selon les organisateurs, plus de 300 scolaires sont également attendus pour cette course. (Plus de détails sur ces deux courses dans l'encadré ci-dessous)

Le Raid Rotui Painapo 2016 se fera ce samedi 17 septembre, avec une étape unique. Les arrivées se feront sur la plage de Temae.

L'an dernier, 1 428 personnes étaient sur la ligne de départ.

Actuellement, on compte 600 inscrits, ce qui reste dans les tendances, à une semaine de la course. Les inscriptions sur Papeete continueront jusqu'à demain, samedi midi, au magasin Aito Sport. Pour les habitants de Moorea, les inscriptions se clôtureront mercredi à 15h30, à l'antenne du service de la jeunesse et des sports, à Paopao. Des inscriptions en ligne sont également disponibles sur le site klikego.

Le Raid Rotui Painapo a pour vocation de promouvoir la course en montagne ainsi que la destination de Moorea.

Le Raid Rotui Painapo 2016 aura lieu le samedi 17 septembre

Le Raid Rotui Painapo 2016 aura lieu le samedi 17 septembre

Le programme prévisionnel :

- 6 heures : convocation des athlètes au quai de Papeete avec leurs dossards
- 6h20 : briefing de course
- 6h30 : embarquement Aremiti Ferry
- 7 heures : départ Aremiti Ferry – Emargement à bord
- 7h45 : arrivée Aremiti Ferry au quai de Vaiare et convocation des athlètes de Moorea aux lieux de départ - Emargement
- 8 heures : départ bus groupe AREAREA pour la ligne de départ à Temae
- 8h30 : départ des deux courses
- 11 heures : ouverture des stands de repas
- 11h30 : temps limite au point de contrôle mi-parcours pour la course TOA (pointe élevée de Temae)
- 12h30 : remise de prix (à revoir selon les arrivées)
- 13 heures : animations
- 15 heures : départ des bus vers le quai de Vaiaire
- 15h30 : départ Aremiti Ferry
- 16h15 : arrivée à Papeete


Tarifs :

- 8 000 Fcfp par binôme
- Tarif majoré pour les inscriptions tardives du 08/09 au 10/09 (Tahiti) et du 10/09 au 13/09 (Moorea) à 3 000 Fcfp/athlète

Pour les scolaires, veuillez-vous contacter Thibault CATTIAU (tibo@mail.pf)

Le Raid Rotui Painapo 2016 aura lieu le samedi 17 septembre

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Les secrets du tiki révélés dans une exposition au Musée de Tahiti et des îles

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Les secrets du tiki révélés dans une exposition au Musée de Tahiti et des îles
PUNAAUIA, le 9 septembre 2016 - Du 15 septembre au 19 mars prochain, le Musée de Tahiti et des îles dévoilera l'exposition "Tiki", qui présentera une centaine de pièces d'art liées à cette icône sacrée de la culture marquisienne. Des historiens, anthropologues, linguistes et autres spécialistes ont tenté de remonter aux origines de cet objet emblématique et de nous éclairer sur son rapport avec le héros mythologique, créateur de l'Humanité.


Le Musée de Tahiti et des îles (MTI), sous l'égide du ministère de la Culture, présentera son nouvel événement intitulé "Tiki" dans la salle d'expositions temporaires, du 15 septembre 2016 au 19 mars 2017. L'établissement culturel se propose de mettre en lumière un objet phare de l'archipel des Marquises : le tiki. Les commissaires de l'exposition, Tara Hiquily et Christel Vieille-Ramseyer, respectivement chargé des collections ethnographiques et consultante en valorisation du patrimoine, se sont entourés d'experts afin de redonner un sens à cette figure emblématique.

Chercheurs, spécialistes, universitaires et acteurs locaux de la culture marquisienne se sont penchés sur une question à la fois simple et complexe : qu’est-ce que tiki ? Le mot désigne à la fois la statue anthropomorphe, le motif dérivé généralement de la figure humaine, et dans un contexte ésotérique, le phallus rejoignant une autre dimension, mythologique cette fois, celle du premier homme, personnification du sexe masculin et de la force procréatrice : Tiki.

Les secrets du tiki révélés dans une exposition au Musée de Tahiti et des îles
TRADITION ORALE, MOTIF ET STATUE ANTHROPOMORPHE

L'exposition et l'ouvrage qui l'accompagne (coédité par le MTI et Au Vent des îles) vont explorer les différentes acceptions du mot tiki en les déclinant autour de trois axes : tradition orale, motif et statue anthropomorphe. L’ethnologie, la linguistique, la sociologie, l’archéologie et bien d'autres disciplines sont tour à tour convoquées pour tenter de redonner du sens au tiki et apporter un éclairage sur les liens qui l’unissent à Tiki. Ainsi, une centaine d’objets issus notamment des collections du MTI seront exposés dans un contexte qui en proposera une lecture différente.

Une journée d'échanges est par ailleurs prévue le 15 septembre, à la salle Matisse de l'hôtel Méridien Tahiti, puis des conférences se tiendront tous les mois sur un thème lié à l'exposition. Pendant l'événement, les visiteurs pourront en outre assister en direct à des performances d'artistes locaux. Venez à la rencontre de l'icône sacrée de la Terre des Hommes, inspirez-vous de son mana et partez à la (re)découverte de la culture polynésienne.

Les secrets du tiki révélés dans une exposition au Musée de Tahiti et des îles
Théano Jaillet, directrice du Musée de Tahiti et des îles
"Le thème du tiki est bien complet et plus complexe que ce nous pensions au début"


Quelle est la genèse de ce projet d'exposition ?
Après l'exposition "Mata Hoata - Arts et société aux îles Marquises", qui a eu lieu l'année dernière au Musée du Quai Branly (du 12 avril au 24 juillet 2015, ndlr) et dont nous étions au courant trois ans auparavant, puis le Festival des arts des Marquises (qui s'est tenu à Hiva Oa, du 15 au 19 décembre 2015, ndlr), nous souhaitions faire un lien, créer un pont entre ces deux événements. C'est pour cette raison que j'ai demandé à Tara Hiquily, l'un des deux commissaires de l'exposition "Tiki, d'en réaliser une nouvelle, sur le thème de son choix, mais toujours lié aux Marquises. Finalement, il a opté pour travailler sur le ti'i ou tiki, car c'est un sujet qui le passionne et pour lequel il a consacré beaucoup de recherches. Pour des questions de calendrier, nous n'avons pas pu tenir la date entre les deux autres événements comme nous le voulions. Nous avons donc préféré attendre que les 19 objets d'art issus de nos collections et prêtés à Paris reviennent afin de préparer tranquillement notre projet, bien qu'il mûrisse donc depuis fort longtemps. Les Marquises ont le vent en poupe, alors nous profitons de cette mise en lumière pour surfer sur la vague et montrer ce que nous avons de plus beau. Le thème du tiki qu'a choisi Tara Hiquily est bien complet et il s'est même avéré plus complexe que ce nous pensions au début. En effet, le tiki est absolument partout dans l'art marquisien et il a fallu faire une sélection.

D'où proviennent justement la centaine d’objets ?
La majorité des pièces présentées proviennent des collections du Musée de Tahiti et des îles ; certaines se trouvaient dans nos réserves et n'ont même jamais été dévoilées au grand public, d'autres seulement quelque fois à l'occasion d'expositions temporaires. Nous avons retenu les objets les plus caractéristiques par rapport aux thèmes développés dans les différentes sections de l'exposition. Un collectionneur privé nous a prêté aussi quelques objets, ainsi que la commune de Ua Huka, dans l'archipel des Marquises.

Sur quels critères ont été sélectionnés les objets présentés ?
Tara Hiquily a choisi ceux qui correspondent le mieux au discours développé. Il y a ceux qui sont très beaux et qui ont une histoire, c'est toujours intéressant d'avoir des objets bien documentés ; et il y a en outre ce qui sont remarquables de par leurs motifs, leur aspect ancien, etc.

Quelles sont les tiki qui ont la plus grande valeur ?
Le fameux grand et rare tiki en bois (2,29 mètres, ndlr) a une très grande valeur patrimoniale, car il apparaît sur des photos des débuts de la Société des études océaniennes (la SEO a été fondée en 1917, ndlr) et qu'il n'a jamais été vu dans la salle d'expositions temporaires tellement c'est compliqué de le déplacer. Nous avons aussi plein de petits objets qui sont très beaux, mais dont la valeur est estimée uniquement pour les assurances, mais dont ne saurions dire combien ils sont vraiment précieux. Il y a également le tambour (pahu, ndlr) qui est parti au Musée du Quai Branly ; il vient tout juste d'être restauré et son fût sculpté est magnifique. D'autres ne sont pas forcément très anciens, mais possèdent déjà une facture très belle et ont une belle histoire… En fin de compte, nous avons plein d'œuvres qui auraient une valeur inestimable sur le marché de l'art, mais la question ne se pose pas car ce sont des collections de musée qui ne seront jamais revendues.

"L'intérêt de cette exposition est d'offrir la synthèse des sources et des ouvrages relatifs au tiki"

Combien d'experts ont planché sur le sujet ?
Il y a environ une vingtaine de personnes qui ont travaillé de concert pour l'exposition et le catalogue, dont une quinzaine de spécialistes. Ce sont des archéologues, des anthropologues, des historiens, des linguistes, d'origine polynésienne bien sûr, mais aussi de métropole et des États-Unis. Certains experts ont déjà étudié le tiki et d'autres non, ce qui a le mérite d'apporter un autre regard, différent.

Qu'ont-ils appris de leurs recherches ?
Ce que j'ai retenu pour ma part, c'est qu'il y a pas mal d'idées reçues, parfois reprises d'ouvrage en ouvrage. Or, lorsqu'on remonte aux sources, on s'aperçoit parfois que ce qui a été rapporté ou véhiculé par certains auteurs depuis longue date n'est pas juste, ou qu'il faut y apporter des nuances. Par exemple, on disait souvent que le gros ornement d'oreille (haakai ou hakakai, ndlr) était destiné aux hommes, mais un explorateur a rapporté le contraire lors de son arrivée aux îles Marquises ; mixte, il se porterait aussi bien par la gent masculine que par les femmes… Nous ne sommes jamais sûrs de ce qui s'est passé avant l'arrivée des Européens, certaines traditions orales ayant disparu. L'intérêt de cette exposition est justement d'offrir la synthèse des sources et des ouvrages relatifs au tiki pour pouvoir faire des comparaisons et recouper les informations.

Un ouvrage éponyme sera également en vente prochainement ?
Le tiki apparaissait souvent sur des catalogues lors de nos expositions ponctuelles. Là, c'est la première fois qu'il y a une exposition consacrée à la statue anthropomorphe marquisienne et son utilisation en tant que motif, c'est pourquoi nous avons un livre en préparation, coédité par le Musée de Tahiti et des îles (MTI) et Au Vent des îles. Il sera disponible en décembre à la vente au MTI, aux éditions Au Vent des îles et dans les librairies, et vous pouvez d'ores et déjà le commander au MTI par souscription.

L'exposition voyagera-t-elle dans les îles ou en métropole ?
Nous avons d'ores et déjà en cours le site dématérialisé de l'exposition, afin d'offrir un portail aux personnes qui n'ont pas eu la chance d'être à Tahiti et de découvrir les objets sur la Toile. Ils pourront ainsi consulter le cartel des œuvres (le panonceau ou la petite étiquette sur laquelle apparaît la légende, ndlr) et le site sera enrichi au fur et à mesure. Par ailleurs, la présence de spécialistes de divers horizons sur cette exposition permettra probablement une ouverture sur d'autres manifestations et des échanges comme nous le faisons de notre côté. Nous pourrions prêter quelques-unes de nos œuvres aux musées qui le souhaitent afin de compléter leurs expositions en s'adaptant aux objets présentés.

Journée d'échanges et conférences

Jeudi 15 septembre, une journée d'échanges se tiendra à la salle Matisse de l'hôtel Méridien Tahiti. Par ailleurs, tous les mois jusqu'en mars 2017, une conférence animée par des spécialistes sera organisée autour d'un thème lié à l'exposition.

9 heures : accueil marquisien par le groupe Toa Huhina
9h15 : mot de Bienvenue
Stéphane Martin, directeur du Musée du Quai Branly - Jacques Chirac
Heremoana Maamaatuaiahutapu, ministre de la Culture
9h25 : présentation de la journée
Théano Jaillet, directrice du Musée de Tahiti et des îles - Te Fare Manaha
9h30 : Stéphane Martin - Retour sur l'exposition Mata Hoata
9h45 : Nestor Ohu, maire de Ua Huka - Musée Te Tumu de Ua Huka
10 heures : Georges Teikiehuupoko - Académie marquisienne
10h15 : questions
10h30 : pause
10h45 : Hélène Guiot - Tiki et Maui
11 heures : Bruno Saura - Ti'i ou Tiki, premier humain dans les mythes polynésiens
11h15 : Edgar Tetahiotupa - Tiki, membre viril - Donnée ou évidence cachée, ou encore évidence révélée ?
11h30 : Michael J. Koch - Femmes, Tiki et le mythe de l'inceste
11h45 : questions
Midi : pause déjeuner
14 heures : Pierre et Marie-Noëlle Ottino-Garanger - Les tiki de Iipona - La diversité des positions et aspects des tiki dans l’art marquisien
14h30 : Teiki Huukena - La lecture du tiki dans le pétroglyphe, la sculpture et le tatouage
14h45 : questions
15 heures : pause
15h15 : Carol Ivory - Marquises : le contact et les changements qui en ont résulté sur l’objet Tiki
15h30 : Tara Hiquily - Origine du tiki ?
15h45 : débat et questions
16h30 : clôture

Les secrets du tiki révélés dans une exposition au Musée de Tahiti et des îles
Infos pratiques

Du 15 septembre 2016 au 19 mars 2017
Musée de Tahiti et des îles, Punaauia
Ouvert tous les jours (sauf le lundi), de 9 à 17 heures
Entrée libre pour les étudiants et les moins de 18 ans
Tarifs : 800 Fcfp/pers. pour l'exposition "Tiki" ; 1 000 Fcfp pour l'entrée "all access" (exposition "Tiki" + collections du Musée de Tahiti et des îles)
Groupes à partir de dix personnes : 700 Fcfp/pers. ; 900 Fcfp pour l'entrée "all access"
Contact : 40 54 84 35
Site : www.museetahiti.pf
Facebook : Musée de Tahiti et des îles – Te Fare Manaha

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7,9 % de touristes en plus sur les six premiers mois par rapport à l'an dernier

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7,9 % de touristes en plus sur les six premiers mois par rapport à l'an dernier
PAPEETE, le 09/09/2016 - L'Institut de la statistique de Polynésie française (ISPF) publie les résultats de son enquête concernant la fréquentation touristique au fenua, au mois de juin 2016. Et ils sont assez satisfaisants, puisque l'institut note une progression de 3,3 % par rapport à juin 2015. Sur le premier semestre 2016, la Polynésie française a accueilli 91 490 touristes, soit une progression de 7,9 % par rapport à l’année précédente.

Dans sa dernière publication, l'Institut de la statistique de Polynésie française (ISPF) dresse un bilan plutôt rassurant pour le secteur touristique, sur le premier semestre 2016, en termes de fréquentation touristique.

Selon l'institut, la Polynésie française a accueilli 91 490 touristes de janvier à juin 2016, ce qui représente une hausse de 7,9 % par rapport à l’année précédente.

Au mois de juin, l'ISPF note une progression de 3,3 % par rapport à juin 2015. "Cette hausse résulte de la croissance du nombre de touristes en hébergement flottant (+ 10 %) conjuguée à la hausse de 2,1 % du nombre de touristes en hébergement terrestre. Ces résultats bénéficient à l’hébergement marchand dont les effectifs touristiques augmentent de 3,8 %."

Les américains et les français représentent 60,3 % des effectifs. "Ainsi, le nombre de nuitées touristiques augmente de 4,5 %, en lien avec un léger allongement de la durée moyenne de séjour."


FRÉQUENTATION HÔTELIÈRE
En ce qui concerne la fréquentation hôtelière, là aussi les chiffres sont satisfaisants sur le premier semestre 2016, avec une augmentation de 6,2 % par rapport aux six premiers mois de 2015. "Cette hausse s’explique par la hausse générale du nombre de chambres louées, exceptée vers le marché Japonais qui se contracte de 8 %.", note l'ISPF.

Sur le premier semestre, l'institut indique une hausse de 7,1 % de chambres à louées.

"Les indicateurs de gestion sont toujours bien orientés. Le coefficient moyen de remplissage (CMR) s’établit à 66,5 % en augmentation de 4 points, le revenu moyen par chambre louée (RMC) atteint 38 400 Fcfp et le revenu moyen par chambre disponible (RevPar) s’établit à 25 500 Fcfp."

Par contre, la fréquentation de la clientèle locale se stabilise.

Enfin, le nombre de visiteurs au fenua, au mois de juin 2016, est pratiquement le même que celui du mois de juin 2015, avec seulement 43 visiteurs en moins. Fort heureusement, la hausse du nombre de touristes compense "l’absence d’excursionnistes et de navires internationaux en croisières transpacifique."

Sur le premier semestre, l'institut indique une baisse de 4 points pour les visiteurs à la journée.

Retrouvez le détail de cette publication sur le site de l'ISPF.

7,9 % de touristes en plus sur les six premiers mois par rapport à l'an dernier

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Retard prévu pour l'arrivée du vol d'Air Tahiti Nui vendredi soir

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Retard prévu pour l'arrivée du vol d'Air Tahiti Nui vendredi soir
PAPEETE, le 9 septembre 2016. Air Tahiti Nui informe ses clients du retard du vol TN07 Paris - Los Angeles – Papeete pour raison technique. Originellement prévu au départ de Paris vendredi 09 septembre à 11h30, le vol est finalement parti à 14h30 le même jour. Son arrivée à Los Angeles est programmée à 17h20 heure locale d’où il repartira à 19h40. Son arrivée à Papeete est prévue à 00h45 le samedi 10 septembre (dans la nuit de vendredi à samedi).

En conséquence, le vol TN08 Papeete – Los Angeles – Paris est également retardé. Originellement prévu au départ de Papeete ce vendredi 09 septembre à 23h59, ce vol partira à 02h20. Son arrivée à Los Angeles se fera à 13h30 heure locale d’où il repartira à 15h20. Son arrivée à Paris est prévue à 11h20 le dimanche 11 septembre.

Air Tahiti Nui invite ses clients à consulter son site internet www.airtahitinui.pf ou à contacter l'Aéroport de Tahiti au 40 86 60 61 pour toute information sur ses horaires.


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Paea : un nouveau bureau pour l’antenne mobile de la CPS

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Paea : un nouveau bureau pour l’antenne mobile de la CPS
PAPEETE, 9 septembre 2016 - L’antenne mobile Te Hono de la Caisse de prévoyance sociale (CPS) recevra les usagers de Paea dans un bureau mis à disposition par la mairie, à compter d’octobre.

Outre son siège, à Mamao, la CPS dispose de sept antennes locales à Tahiti et d'une mobile, le bus Te Hono qui va à la rencontre des usagers dans les communes. A Paea, le bus CPS passe tous les mardis et mercredis, et doit gérer une activité en constante augmentation.

Aussi, afin d’offrir plus de confort à ses administrés, Jacqui Graffe, a-t-il sollicité de la Caisse l’installation du réceptif dans des locaux mis à disposition par la mairie, à l’arrière du bâtiment principal à côté de la caserne des pompiers.

Ce nouveau bureau ouvrira début octobre. Il a été présenté à René Bidal, le haut-commissaire, lors de la visite officielle organisée à Paea, jeudi dernier.

Depuis la mise en place de la PSG et de façon progressive, l’implantation des antennes a permis d’assurer les missions et activités dévolues au siège social et de répondre aux besoins et aux attentes de la population couverte répartie sur l’ensemble du territoire.

Aujourd’hui, avec 14 antennes, 3 bureaux annexes répartis sur les archipels de la Polynésie française et 2 agences internationales (pour gérer les malades évacués en France et en Nouvelle Zélande), la CPS dispose d’un réseau s’inscrivant dans une dynamique d’offre de services de proximité. Ce dispositif est complété par une antenne mobile (le bus CPS) se déplaçant dans les communes de Tahiti et initialement sur Moorea.

Face à l’accroissement des demandes venant des assurés, il a été convenu de poursuivre l’expansion du réseau CPS avec des priorités de polyvalences sur l’ensemble des activités.

Créée en 1956 pour gérer les prestations familiales des seuls salariés, elle protège en 2013 tous les ressortissants polynésiens contre les risques de la vie (maladie, accidents professionnels, vieillesse, décès), et assure une redistribution des ressources en faveur de la famille et des plus démunis (prestations et actions sociales).

L’évolution de son champ de compétence s’est faite au fur et à mesure de l’extension de la couverture sociale en Polynésie française : la mise en place d’un régime de retraite tranche A des salariés en 1968 puis tranche B en 1995 ; l’instauration d’une assurance maladie des salariés en 1974 ; la création du régime de protection social en milieu rural (RPSMR) pour les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs (1979).

Depuis le 1er janvier 1995, avec l'instauration de la Protection Sociale Généralisée (PSG) au bénéfice des 152 000 Polynésiens, et la création de deux nouveaux régimes (celui des non-salariés et le régime de solidarité) la Caisse de protection sociale est également le gestionnaire des différents accords de coordination: Sécurité sociale, ENIM et CAFAT.

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Compte rendu du Conseil des ministres du 7 septembre

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Dispositif d’aide pour la revitalisation des commerces de proximité et des restaurants

Dans le cadre du plan de relance et de dynamisation de l’économie locale, un dispositif d’aide pour la revitalisation des commerces de proximité et des restaurants est mis en œuvre par le gouvernement de la Polynésie française. Cette mesure a pour but d’accompagner les commerçants et les restaurateurs dans leur projet de rénovation, d’aménagement et d’amélioration de l’attractivité de leur point de vente ou de restauration en Polynésie française.

Les dépenses éligibles portent sur des travaux d’aménagement et de rénovation du local ayant une surface de vente ou de restauration accessible à la clientèle inférieure à 150 m². Ces dépenses peuvent comprendre : la signalétique et la mise en valeur des enseignes commerciales et publicitaires, les façades extérieures du point de vente ou de restauration, la réalisation ou rénovation des vitrines, les aménagements extérieures visant à facilitier l’accès des consommateurs, les aménagements intérieurs, les équipements et mobiliers d’exposition.

Le montant de l’aide ne peut pas excéder 70 % du montant total hors TVA des dépenses éligibles dans la limite de 5 millions Fcfp.

La gestion de ce dispositif d’aide est assurée par la Direction générale des affaires économiques. Elle est en charge de l’instruction et du suivi des dossiers de demande d’aide pour la revitalisation des commerces de proximité et des restaurants.


Dispositif d’aide à l’équipement des petites entreprises


Dans le cadre du plan de relance et de dynamisation de l’économie locale, un dispositif d’aide à l’équipement des petites entreprises est mis en œuvre par le gouvernement de la Polynésie française. Cette mesure a pour but d’accompagner les entreprises dans l’aménagement des locaux et l’acquisition d’équipements neufs, spécifiquement dédiés à leur activité.

Les dépenses éligibles portent sur l’acquisition d’équipements neufs et la réalisation de travaux d’aménagement des locaux, spécifiquement dédiés à l’activité de l’entreprise.

Le montant de l’aide sera plafonné à 50 % du montant total hors TVA des dépenses éligibles dans la limite de 3 millions Fcfp.

La gestion de ce dispositif d’aide est assurée par la Direction générale des affaires économiques. Elle est en charge de l’instruction et du suivi des dossiers de demande d’aide à l’équipement des petites entreprises.


Mise sur le marché des produits en provenance du Japon

Suite à l’accident survenu le 11 mars 2011 dans la centrale nucléaire de Fukushima au Japon, des mesures ont été prises pour assurer la sécurité du consommateur polynésien. Depuis lors, les denrées alimentaires et les aliments pour animaux, originaire du Japon, doivent justifier de teneurs en radionucléides ne dépassant pas les valeurs strictes appliquées dans ce pays pour son marché intérieur.

Les différents prélèvements de contrôle effectués depuis 5 ans sur le marché local n’ont pas mis en évidence de cas de non-conformité.

Ces mesures reconduites chaque année sont désormais pérennisées. Les produits les plus sensibles tels que le riz, les champignons, certaines plantes sauvages ou certains produits de la mer et leurs dérivés sont, par ailleurs, soumis à des échantillonnages de contrôles complémentaires.


Organisation de trois concours de Création et Développement Economique des Entreprises

Le gouvernement de la Polynésie française, dans le cadre de ses actions en faveur de la Relance économique, souhaite renforcer son soutien à la création et au développement d’entreprises dans des secteurs particulièrement favorables au développement économique. La volonté publique est de définir un cadre permettant de stimuler le développement de projets s’inscrivant en soutien au développement durable du Pays.

Dans ce contexte, le Conseil des ministres a décidé de lancer trois concours de Création et Développement Economique des Entreprises dans les domaines suivants :

1. L’agroalimentaire : stimuler la création, le développement et la mise sur le marché de projets économiques et/ou la réalisation d’investissements structurants dans le secteur agroalimentaire tout en soutenant une alimentation sûre, saine et durable ;
2. L’économie circulaire : stimuler les méthodes de réduction de la consommation de matières premières et d’énergies en améliorant leur utilisation et en promouvant une consommation responsable ;
3. Le numérique : stimuler la création, le développement et la mise sur le marché de projets numériques innovants ou d’intégration originale au contexte de la Polynésie française.
Le lancement des concours aura lieu, le jeudi 8 septembre, à 9 heures, au ministère de la Relance économique. Le jury, placé sous la présidence du ministère en charge de la Relance économique et du numérique, sera composé de représentants de l’administration, de représentants des professionnels de l’entreprise (MEDEF, CGPME, CCISM, SOFIDEP) et de Tahiti Fa’ahotu. A l’issue de chaque concours, 6 lauréats se verront décerner des prix d’un montant s’élevant entre 500 000 cfp et 5 000 000 Fcfp.

Les dossiers de candidature et les règlements des concours sont disponibles sur demande par mail à Tahiti Fa’ahotu : info@tahitifaahotu.pf ou sur les sites www.tahitifaahotu.pf / www.presidence.pf / www.dgae.gov.pf / www.dgen.pf.


Projet de convention entre la CPS et Air Archipels dans le cadre des évasans inter-îles


La ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine, Tea Frogier, a présenté en Conseil des ministres, deux projets d’arrêtés portant approbation d’une convention entre la CPS (CA RGS et RNS) et la Cie Air Archipel relative aux évasans inter-îles.

Les évacuations sanitaires par voie aérienne (programmées ou urgentes) vers les plateaux techniques hospitaliers (Hôpital de Taaone) sont confiées à des prestataires privés (en l’espèce la Cie Air Archipels).

La nature et la tarification de ces prestations sont actuellement fixées par conventions entre la CPS (pour le compte de chaque régime) et la Cie Air Archipels. Cette dernière, en raison du caractère limité de sa flotte et de ses équipages, a régulièrement recours aux forces armées pour assurer les évasans urgentes. Or, les évasans assurées par l’armée ont un coût très important.

Une nouvelle convention quinquennale a donc été proposée afin de mieux encadrer les prix et les conditions d'intervention. Air Archipels s’engage à se doter d'un équipage supplémentaire afin de limiter le recours aux forces armées. Cette mesure génère une économie d’environ 10 millions Fcfp par an sur l'enveloppe globale des évasans inter-îles.


Approbation des comptes de l’exercice 2015 du régime de solidarité de la Polynésie française (R.S.P.F.)

Le Conseil des ministres a rendu exécutoire une délibération du Comité de Gestion du régime de solidarité de Polynésie française portant approbation des comptes 2015 dudit régime et donnant quitus à l’agent-comptable de la CPS.

Le résultat 2015 affiche un déficit de 250,7 millions Fcfp en raison :
- d’une hausse des dépenses de 4 %, soit + 11 % de dépenses de santé (épidémie du chikungunya) et d’une hausse de 5 % des prestations servies au profit des personnes handicapées. - d’une baisse des recettes de 5%.
Trois branches représentent 83, 5 % des dépenses (21, 498 milliards Fcfp).


Assurance maladie : (2014) 12 806 MF ; (2015) 11 536 MF ; (évolution) 1 270 MF soit + 11, 5 %
Personnes âgées (vieillesse, RPSMR) : (2014) 3 853 MF ; (2015) 3 928 MF ; (évolution) - 75 MF, soit - 1,9 %
Personnes handicapées : (2014) 4 839 MF ; (2015) 4 614 MF ; (évolution) 225 MF, soit + 4,9 %
Total : (2014) 21 498 MF ; (2015) 20 078 MF ; (évolution) +7 %
(MF = millions Fcfp)

Le déficit cumulé des résultats antérieurs s’établit à hauteur de 1.858 milliard Fcfp.

S’agissant des recettes, deux éléments ont impacté le résultat 2015 :
- le retour - après 7 ans d’absence – du financement de l’Etat au RSPF pour un montant de 1, 4 milliard Fcfp ;
- une baisse de 10 % de la dotation du FELP : 24, 23 milliards Fcfp (au lieu de 26, 87 milliards en 2014 en raison d’un complément exceptionnel de 3.5 milliards).

Ces chiffres sont révélateurs de la nécessité d’une refondation du régime de solidarité, garante d’une fiabilisation des contrôles et d’une efficience accrue des procédures administratives (les retards dans l’instruction des demandes, après avoir dépassé 5 ans entre 2000 et 2005, ont été ramenés à 20 mois en 2007, sans jamais passer sous le seuil d’un an).

L’adoption par l’assemblée de la Polynésie française, le 13 juillet 2014, de la loi du Pays relative aux conditions d'admission au Régime de Solidarité et au contrôle de leur respect, souscrit globalement à cet objectif, quand bien même sa mise en application, à compter du 1er janvier 2016, aurait mis en exergue un certain nombre de situations iniques et incohérentes, dès lors qu’elle a eu pour effet de générer des refus d’admission pour des personnes privées de toute ressources, du fait notamment de la perte de leur emploi. Le gouvernement s’est rapidement attaché à restaurer l’équité sociale en présentant à l’Assemblée de Polynésie française, dès juillet 2016, un projet de loi du pays ayant pour visée de corriger les incohérences relevées à la faveur de la mise en application de cette loi du pays.


Approbation des comptes de l’exercice 2015 du régime des non-salariés (R.N.S.)

Le Conseil des ministres a rendu exécutoire une délibération du Conseil d’administration du régime des non-salariés portant approbation des comptes 2015 dudit régime et donnant quitus à l’agent comptable de la CPS.

Les comptes 2015 du régime présentent un résultat net de 68 millions Fcfp contre 161 millions en 2014. Le déficit cumulé s’établit à 607,7 millions Fcfp tandis que les produits, contribution du Pays pour les prestations familiales incluses (300 millions Fcfp), s’élèvent à 3,254 milliards Fcfp contre 3,237 milliards Fcfp en 2014. Malgré la baisse de 1,3 % des revenus déclarés, ils sont en augmentation de 1 % par rapport à 2014 du fait de la hausse du nombre des ressortissants au R.N.S. (+ 2,1%).

Les charges s’établissent à hauteur de 2,715 milliards Fcfp dont 2,464 milliards Fcfp (2,447 milliards Fcfp en 2014). Le retour à un résultat positif depuis 3 ans permet d’espérer un apurement sur le long terme du passif cumulé.


Soutien au « Challenge Polynésie 2016 » de volley-ball

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention de fonctionnement de 3 millions Fcfp à la Fédération tahitienne de volley-ball. Celle-ci avait sollicité le Pays pour le financement du « Challenge Polynésie 2016 », lequel s’est déroulé à Mataiea au cours du deuxième trimestre de cette année.
Le Challenge Polynésie 2016 est une compétition sportive de grande envergure qui rassemble les champions de chaque Challenge des Archipels, en catégorie cadet et sénior, féminin et masculin. Plus de 200 athlètes se sont affrontés lors de cet évènement qui a mobilisé 20 entraîneurs, cinq arbitres des îles, douze conseillers de la fédération, douze arbitres de Tahiti, dix bénévoles et deux salariés de la fédération.

Fondée en 1972, la fédération tahitienne de volley-ball est une association à but non-lucratif. Elle dispose d’un agrément du Pays et d’une délégation de service public garantissant la gestion administrative, technique et réglementaire des disciplines sportives. La délégation de service public lui a été accordée par arrêté en mai 2016 pour le volley-ball et beach-volley. Au 31 décembre 2015, cette structure fédérale était composée de 2651 licenciés répartis dans 104 clubs. Les disciplines de volley-ball et de beach-volley sont pratiquées dans toutes les îles de la Polynésie française.


Subvention pour le comité des sports de Tubuai

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention de fonctionnement de 300 000 Fcfp en faveur de l’association sportive « Comité des sports de Tubuai ». Cette association a sollicité du Pays une subvention pour financer son activité générale au titre de l’année 2016.

Cette activité porte notamment sur l’organisation d’un Tournoi de fùtsal, sur le lancement de courses de kite-surf, sur la relance du Volley-ball, l’organisation du semi-marathon ou encore l’organisation de courses de va’a. Créée en novembre 2009, l’association « Comité des sports de tubuai » est une association à but non lucratif. L’association compte 600 adhérents et a une équipe de trois permanents.


Soutien aux projets associatifs


Le Pays alloue, chaque année, des aides financières, sous forme de subventions de fonctionnement ou d’investissement, afin de soutenir les projets associatifs. Néanmoins, le circuit d’attribution des subventions est long et complexe, et le bénéficiaire perçoit souvent tardivement la somme sensée financer ses projets de l’année. Ces retards fragilisent donc la mise en œuvre des actions et découragent leurs porteurs, qui, le plus souvent, sont bénévoles. Ce dysfonctionnement a également des conséquences graves sur le financement des emplois des personnels administratifs et des cadres techniques fédéraux, régulièrement confrontés au retard de paiement de leurs salaires, rendant ainsi leur emploi des plus précaires.

Face à cette problématique, le ministère de l’Education et de l’enseignement propose d’attribuer aux associations sportives et de jeunesse les plus importantes, partenaires indispensables de la mise en œuvre de la politique du Pays dans les domaines jeunesse et sport, des subventions sans condition.

L’attribution d’une telle subvention à ces fédérations peut pleinement se justifier au regard de la délégation de service public qui leur est accordée, puisque celle-ci permet l’exercice de prérogatives de puissance publique. Cela signifie que les fédérations délégataires mettent en œuvre, par délégation de la Polynésie française, un service public qui est celui de l’organisation des compétitions sportives dans leur discipline. Cette compétence exclusive confère un monopole légal aux fédérations qui en sont bénéficiaires.

Le montant de la subvention « sans condition » pourrait permettre de couvrir les dépenses courantes relatives au fonctionnement administratif de chaque fédération ainsi que les emplois, en particulier ceux des cadres techniques fédéraux qui sont les véritables relais de la mise en œuvre de l’action publique au sein des fédérations sportives. Le financement des projets, quant à lui, continuerait à faire l’objet d’un dossier de demande de subvention traité via la commission du Centre national pour le développement du sport en Polynésie (C.N.D.S.) et instruit selon la procédure réservée à ce type de subvention.

S’agissant du secteur de la jeunesse, en l’absence de délégation de service public, le choix des associations bénéficiant d’une subvention « sans condition » reposerait sur :
- leur engagement reconnu de longue date et leur ancrage durable au service de la jeunesse polynésienne ;
- leur capacité d’adaptation et de réponse aux problématiques actuelles, et, notamment, à mettre en œuvre des projets répondant aux orientations ministérielles fixées pour la jeunesse ;
- leur périmètre d’actions diversifié ;
- leur rayonnement sur la Polynésie française ;
- leur habilitation à former les cadres du secteur de la jeunesse et de l’éducation populaire, et notamment les animateurs et directeurs de centres de vacances et de loisirs ;
- la reconnaissance de la qualité de leur action par le Comité technique des subventions de Jeunesse et d’Education Populaire (CTJEP) et par d’autres institutions ;
- la présence d’au moins un salarié au sein de leur structure ;
- la capacité de ces associations à exercer leurs activités sur un territoire étendu.

L’éducation populaire et le sport jouent un rôle de première importance en Polynésie Française. Le sport contribue à maintenir la cohésion et la paix sociale. Il favorise l’éducation à la citoyenneté, la socialisation et la mixité sociale en permettant d’accueillir quotidiennement des milliers d’enfants et adolescents dans les clubs sportifs. Par ses bienfaits, il est au cœur des politiques publiques en matière de santé dans une approche préventive.

Ce rôle majeur du sport, le Pays aspire à ce qu’il soit renforcé. C’est pourquoi il soumettra cette proposition forte, lors du vote du budget 2017, en accord avec la place qu’il souhaite donner au sport en Polynésie.


Soutien aux associations culturelles


Le ministre de la Culture a présenté au Conseil des ministres six dossiers ayant reçu un avis favorable lors du dernier comité d’attribution des subventions en matière de culture et de patrimoine de la Polynésie française. Le Pays apporte ainsi son soutien au travers d’une aide financière aux projets suivants :

- l’association « Orama Studio » a créé son collectif d’artistes pour présenter sa première exposition d’art contemporain qui a eu lieu au Musée de Tahiti et des îles du 17 juin au 31 juillet dernier. Composé de personnes connues dans le monde de la culture, l’association a voulu par ce biais faire connaître une facette de l’art contemporain en faisant travailler des artistes polynésiens sur un thème commun. L’exposition adressée à un public large avait pour objectif de développer un langage nouveau et contemporain dans le domaine de la création plastique, à travers divers médias tels que la sculpture, la peinture, la vidéo, les installations, etc.

-l’association « Raiatea nui », invitée par le C.I.O.F.F (Conseil international des organisations de festivals de folklore et d’arts traditionnels), et dirigée artistiquement par Murielle Sham Koua, laquelle a conduit une délégation composée de 30 danseurs, chanteurs, musiciens et chorégraphes qui ont représenté la Polynésie française et sa culture durant une tournée estivale d’une durée de plus de 55 jours environ, en Europe et en Guadeloupe.

-l’association « Comité Eo himene », qui organise la 2ème édition du festival Eo himene. La première édition du festival Eo himene a eu lieu en 2014 à Nuku Hiva, sur le paepae Temehea, au centre du village de Taiohae. Programmé sur 2 jours, cet évènement musical a remporté un vif succès, auprès du public venu nombreux pour découvrir les artistes des îles avoisinantes et de Tahiti, interpréter des styles de musiques divers et modernes. La 2ème édition du festival est programmée pour le mois de novembre prochain.

-l’association « Takurua », souhaite réaliser l’enregistrement d’un CD de chants et de musiques mangaréviens. Créée en 2005, l’association organise chaque année des activités culturelles, artisanales ou autres dans le but de promouvoir et de préserver la culture de l’île de Mangareva. L’association a décidé d’immortaliser une partie du patrimoine mangarévien à travers l’enregistrement d’un CD de chants et de musiques traditionnels.
-l’association « Comité du tourisme de Rangiroa », organise la 6ème édition du « Farerei Haga – La rencontre ». Les organisateurs ambitionnent, avec l’appui de la commune de Rangiroa, de rassembler autant de participants et de spectateurs venant des Tuamotu du nord que de touristes. En marge des fêtes du Tiurai, cet évènement consiste à maintenir une activité culturelle sur l’île et à faire rencontrer la population, les artisans, les sportifs, les scolaires et les touristes autour de la culture Pa’umotu. Le Farerei Haga se déroulera du 19 au 24 septembre prochain, avec la participation de plusieurs autres délégations.

-l’association « Faa Ruperupe », a pour but de favoriser la lecture publique et de donner l’accès aux moyens modernes de communication et d’information afin de lutter contre l’illettrisme. Depuis sa création en 2005, l’association a ouvert l’unique bibliothèque de l’île de Moorea, mettant ainsi, à la disposition du public, de nombreux ouvrages. Elle a mis en place une bibliothèque itinérante à Moorea et propose des animations à thèmes autour du livre. Pour développer son lectorat, l’association « Faa Ruperupe » a créé de nouveaux évènements axés sur la diffusion de films documentaires, les conférences, une lecture publique à la plage, etc.


Collaboration entre l'Etat et la Polynésie française dans le cadre d'actions en matière d'écologie

En application des articles 169 et 170-1 de la loi organique portant statut d’autonomie de la Polynésie française, le ministre de l’Environnement a présenté au Conseil des ministres un projet de convention devant être soumis à l’approbation préalable de l’Assemblée de la Polynésie française.

Cette convention a pour objet de définir les conditions d’octroi et de mise en œuvre d’une subvention de l’Etat à la Polynésie française d’un montant de 11 933 174 Fcfp, correspondant à sa participation financière à des opérations en faveur de la biodiversité. Il s'agit spécifiquement d'appuyer la mise en place d'un schéma directeur de la rivière Fautaua, une des plus grandes rivières de Tahiti, d'étudier les populations de l'escargot terrestre largement répandu sur l'atoll de Niau, le "Pupu Niau", et de poursuivre les efforts de contrôles et de lutte contre la petite fourmi de feu à Tahiti.


Exposition « Tiki » au Musée de Tahiti et des Îles et journée d’échanges autour du tiki

Le Musée de Tahiti et des Îles présentera au public l’exposition de prestige « Tiki » à compter du vendredi 15 septembre et jusqu’au 19 mars 2017. L’exposition tiki a été conçue par Tara Hiquily, chargé des collections ethnographiques du musée, et Christel Vieille-Ramseyer, consultante en valorisation du patrimoine, tous deux commissaires de l’exposition ; ils ont fait appel à des chercheurs, spécialistes, universitaires et acteurs locaux de la culture marquisienne pour répondre à une question à la fois simple et complexe : Qu’est-ce que tiki ?

L'exposition va explorer les différentes acceptions du mot tiki en les déclinant autour de trois axes – tradition orale, motif, statue anthropomorphe – L’ethnologie, la linguistique, la sociologie, l’archéologie sont tour à tour convoquées pour tenter de redonner du sens au tiki et apporter un éclairage sur les liens qui l’unissent à Tiki ; c’est l'occasion de poser un regard interdisciplinaire sur cette figure emblématique des îles Marquises. Ainsi, une centaine d’objets issus des collections du Musée de Tahiti et des Îles, de collections privées et d’une collectivité des îles Marquises, seront exposés.

En marge de cette exposition une journée d’échanges est organisée par le musée le jeudi 15 septembre au Méridien Tahiti autour du tiki. Parmi les intervenants qui ont confirmé leur participation, figureront notamment les auteurs qui ont contribué à l’ouvrage « Tiki » coédité par le musée et l’éditeur Au vent des Îles, mais également des personnalités comme Stéphane Martin, Président du Musée du Quai Branly – Jacques Chirac.

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Le collège Tinomana Ebb sera officiellement inauguré lundi

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Le collège Tinomana Ebb sera officiellement inauguré lundi
TEVA I UTA, le 09/09/2016 - Il est ouvert depuis la rentrée scolaire 2016-2017. Le nouveau collège de Teva i Uta accueille plus de 520 élèves et s'étend sur 6 000 m². Ce nouvel établissement scolaire sera officiellement inauguré ce lundi matin à partir de 9h30. Les parents, les classes de CM1/CM2 de la commune et tous les anciens conseillers municipaux de Teva i Uta sont conviés à cette cérémonie. Deux bus seront mis à la disposition du public.

Ce grand événement devrait rassembler la population de Teva i Uta. Ce collège, ils l'attendaient depuis plusieurs années. L'inauguration officielle se fera ce lundi matin à partir de 9h30, et bien sûr tout le monde est invité.

Pour celles et ceux qui n'ont pas de moyens de transport, deux bus de Willy Chung Sao seront mis à votre disposition. "Le premier partira de Papeari et le second depuis Mataiea. Donc soyez en bord de route vers 8h30. Tenue locale exigée", précise la municipalité. Le transport des scolaires sera assuré par les bus communaux.

Actuellement, le collège Tinomana Ebb, qui est dirigé par Christine Guillot, accueille plus de 520 élèves, une trentaine de professeurs ainsi que le personnel.

Il répond notamment aux nouvelles normes environnementales, en ce qui concerne la ventilation et les énergies.

Une vingtaine de salles, dont quatre salles de science, une salle d'informatique, deux salles de technologie polyvalente et une quinzaine de salles de classes, composent ce collège.

Autre particularité de ce nouvel établissement scolaire : le complexe sportif qui est entièrement couvert.

Deux logements de fonction ont été construits pour la principale du collège, Christine Guillot et le gestionnaire, Golaz Kautai.

Son budget de fonctionnement s'élève à 11 millions de francs.

Le collège Tinomana Ebb a été construit en 18 mois, les travaux ont été financés à 100 % par le Pays, à hauteur d'1,6 milliard de francs.

Le collège Tinomana Ebb sera officiellement inauguré lundi

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