Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46534 articles
Browse latest View live

La voix de la Polynésie française à la Conférence des dirigeants des îles du Pacifique

$
0
0
La voix de la Polynésie française à la Conférence des dirigeants des îles du Pacifique
HAWAII, le 31 août 2016. Le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a participé, mercredi, aux travaux de la 10e Conférence des dirigeants des îles du Pacifique, organisée par l’East-West Center sur le campus de l’Université de Hawaii.

Réunis pendant plusieurs heures, sous la présidence du Premier ministre de la Papouasie-Nouvelle- Guinée, Peter O’Neill, les dirigeants des Etats et territoires du Pacifique ont échangé sur les principaux points à relayer auprès du président américain Barack Obama, attendu quelques heures plus tard à cette même réunion.

Les thèmes qui rassemblent tous les dirigeants du Pacifique, à savoir la lutte contre le réchauffement climatique et le développement durable ont été évoqués, la Polynésie française apportant son expérience sur le sujet dans le prolongement de la COP 21, en décembre 2015, à Paris, a indiqué le président Fritch.

Les Etats et territoires du Pacifique ont aussi insisté sur l’une de leurs préoccupations majeures, la surveillance maritime de leur zone économique exclusive, mais aussi sur l’aide d’urgence que les Etats-Unis peuvent fournir, notamment dans le Pacifique Nord, en cas de catastrophe naturelle.

En plus de ces sujets récurrents, le président Fritch a souhaité faire partager l’expertise de la Polynésie française sur deux thèmes majeurs, la recherche sur le zika et la construction d’abris para-cycloniques, lesquels sont particulièrement adaptés pour les atolls.

La voix de la Polynésie française à la Conférence des dirigeants des îles du Pacifique
Les Etats et territoires du Pacifique souhaitent également un soutien accru des Etats-Unis dans les secteurs de la santé et de l’éducation, notamment pour l’octroi de bourses pour les étudiants des îles du Pacifique. Les dirigeants des îles du Pacifique se réjouissent du regain d’intérêt des Etats-Unis pour la région Pacifique, qui se concrétise, ces derniers jours, par la venue du président américain en personne pour cette réunion régionale et aussi par son annonce, la semaine dernière, de l’extension de la réserve marine située à Hawaii.

Les initiatives du Président Fritch sur les thèmes de la recherche scientifique et médicale et sur la réalisation d’abris para-cycloniques ont également été saluées. « Nous nous félicitons de l’initiative de la Polynésie française concernant la recherche sur le zika. Nous souhaitons que cette expertise puisse en effet être partagée avec les communautés du Pacifique », a ainsi indiqué le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle- Guinée, qui a présidé cette réunion régionale.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La mortalité repart à la hausse sur les routes du fenua, et pourtant moins d'accidents

$
0
0
La mortalité repart à la hausse sur les routes du fenua, et pourtant moins d'accidents
PAPEETE, le 31 août 2016 - L'accident mortel survenu à Raiatea le week-end dernier porte à 18 le nombre de tués sur les routes du fenua depuis le début de l'année. 2014 et 2015, les deux années "record" avec "seulement" 17 décès à déplorer, sont déjà dans le rétroviseur. La vitesse et l'alcool au volant sont toujours les deux éternels fléaux, responsables d'un accident mortel sur deux. Les usagers de la route doivent s'attendre à encore plus de contrôles. Etat des lieux avec le capitaine Olivier Faure, officier adjoint en charge de la sécurité routière pour la gendarmerie en Polynésie française.


Au 1er septembre, le nombre de tués sur les routes a d'ores et déjà dépassé le total de l'année dernière, quel constat dressez-vous ?

"La mortalité est en hausse cette année par rapport à l'année dernière, c'est un fait. Mais si l'on regarde sur les cinq dernières années, nous sommes sur une constante favorable. Nous en étions à 32 morts en 2012, et nous restons sur deux années constantes, en 2014 et 2015, avec 17 morts. Nous avons réussi à faire baisser le nombre de morts sur la route. Au vu de ce constat, le haut-commissaire a demandé aux forces de police un renforcement des contrôles. Nous sommes plus présents, et en particulier le soir et en fin de semaine".

Quelles sont les causes de cette première hausse de la mortalité depuis deux ans ?

"Toujours, l'alcool ou les stupéfiants, présents dans 50 % des accidents mortels. Nous remarquons aussi que la moitié des accidents mortels cette année sont imputables à des personnes qui se sont tuées seules. Ce n'est pas obligatoirement un choc avec quelqu'un d'autre. Nous constatons aussi, dans 40 % de ces accidents mortels, le non port de la ceinture ou du casque de sécurité. 1800 défauts de ceinture et 450 défauts de casque ont fait l'objet d'une verbalisation depuis le début de l'année. Le défaut d'éclairage des deux-roues et le manque de visibilité de leur conducteurs est aussi et encore un facteur important d'accident. Nous continuons sur ce point à préconiser le port du gilet réfléchissant jaune ou de vêtements clairs de jour comme de nuit".

Quels sont les moyens de lutte à mettre en place ?

"Ce qu'il faut à tout prix, c'est combattre les infractions génératrices d'accidents. Nous avons effectué 1000 dépistages d'alcoolémie positifs depuis le début de l'année. C'est beaucoup et c'est aussi la preuve que la gendarmerie est toujours sur la route et poursuit ses efforts. Nous devons faire baisser les addictions à l'alcool. C'est un problème qui est aussi un problème de santé publique. On le voit dans d'autres domaines liés à la délinquance, mais cela se traduit aussi sur la route. Nous poursuivons aussi les dépistages de consommation de stupéfiants mis en place en 2014 sur le territoire. Il faut renforcer les contrôles sur la consommation d'alcool et de stups. Je rappelle aussi la mise en place récente par la gendarmerie des sabots de Denver, une mesure phare qui permet, à l'initiative du parquet, d'immobiliser les véhicules des auteurs d'infractions graves, en récidive, jusqu'à leur jugement définitif par la justice. C'est une bonne méthode de prévention et d'éducation, sans déposséder le contrevenant de son véhicule.
Mais la répression seule ne résout pas tout. Il faut aussi accentuer la prévention. Nous avons mis en place cette année avec nos partenaires l'opération d'échange des casques obsolètes ou non homologués. Nous allons la renouveler au cours du dernier trimestre de cette année en remettant 130 casques ainsi que des gilets de visibilité. Nous allons aussi poursuivre l'opération sécurité routière dans les îles, sous l'égide du haut-commissariat, le permis piéton, et la 12e édition des stages Halte à la prise de risques sur les routes. Il y aura quelques nouveautés proposées lors de ces huit sessions avec un simulateur réaliste de conduite à deux roues et les lunettes de simulation de conduite en état d'ivresse, en complément de la voiture-tonneau et de la voiture-choc".

Les chiffres sont-là et sont à la hausse, les causes sont identifiées et les efforts engagés pour y remédier. Mais n'y a-t-il pas une part d'impondérable dans le total des tués sur les routes polynésiennes ? Les gens font la fête le week-end mais la Polynésie recense finalement peu d'accidents mortels type sortie de boîte de nuit, tels qu'on peut en voir en métropole…

"Non, mais cela pourrait. Mais les gens sont réceptifs. Et notre présence et les contrôles mis en place permettent de stabiliser la situation. Je crois qu'on est encore dans une bonne tendance. Certes en augmentation par rapport à l'année dernière. Mais par rapport à la multiplication des immatriculations, et donc du nombre des véhicules sur les routes, nous ne sommes pas si mal. On a réduit le nombre d'accident. Mais les conséquences ont été plus graves. Les chocs plus durs. Parce que les gens ont roulé trop vite, ou parce qu'il ne portait pas les dispositifs de sécurité. Sur ces 18 accidents mortels, nous en avons aussi trois atypiques ou ne pouvons pas réagir : un malaise à Huahine, un automobiliste éblouie par le soleil qui a malheureusement percuté un piéton à Arue et un accident de motocross dans les hauteurs à la Papenoo".

-Des réflexions sont-elles en cours sur de nouvelles campagnes à mener pour sensibiliser encore plus le public ?

"On pourrait imaginer mettre en place un système d'affichage public, sur panneau, ou sous forme de spots télévisés, pour faire passer les messages. Nous allons aussi faire plus d'actions de prévention au sein même des entreprises, qui sont très demandeuses, ou encore dans les mairies. Au sein du comité de sécurité routière (qui réunit les services de l'Etat, du Pays et de la justice, Ndlr), nous essayons de continuer à faire évoluer le code de la route polynésien. Nous avons mis en place en 2014 la détection de la consommation de stupéfiants, l'interdiction des vitres teintées, depuis janvier 2016 le défaut de permis de conduire est devenu délictuel et le brevet de sécurité routière (BSR) est devenu obligatoire pour les jeunes. La capacité de conduite pour les archipels (permis de conduire simplifié, Ndlr) est toujours en projet à l'initiative du territoire. Dans le cadre de l'évolution du code de la route local, on pourrait aussi réfléchir à étendre la rétention immédiate du permis de conduire, qui existe déjà pour les stups et l'alcoolémie, aux dépassements de vitesse de plus de 40 km/h. Actuellement, au lieu de payer son amende, on peut effectuer un stage de sensibilisation pour les excès de vitesse jusqu'à 49 km/h et les petites alcoolémies contraventionnelles. C'est très bien pour l'éducation des gens mais au niveau de l'alcoolémie, je pense que nous avons atteint les limites. La vitesse et l'alcool étant les facteurs principaux d'accidents, on pourrait réfléchir à suspendre ces stages, ou à redéfinir leur contour, et revenir au paiement des amendes. C'est une piste de réflexion que l'on pourrait avoir au sein du comité".


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La dette nucléaire augmentée à 10,8 milliards Fcfp dès 2017

$
0
0
La dette nucléaire augmentée à 10,8 milliards Fcfp dès 2017
PAPEETE, 31 août 2016 - Dans un communiqué intitulé "Dotation globale d’autonomie augmentée et sanctuarisée" que signe René Bidal, mercredi soir, le haut-commissaire annonce avoir été informé par Paris d'une possible augmentation à 10,8 milliards Fcfp de la DGA "à compter de 2017".

Dans une lettre diffusée mercredi soir, le haut-commissaire annonce avoir reçu "aujourd’hui, des services du Premier Ministre, le projet d’article qui sera transcrit dans la loi de finances pour 2017 et qui concerne la contribution financière de l’Etat au titre de la Dotation globale d’autonomie".

Le représentant de l'Etat en Polynésie française indique que les termes choisis dans ce projet de loi "évoluent" par rapport à la rédaction de l'année dernière : "pour l’année 2016, les mots employés étaient « 80 547 668 € (plus de 9,6 milliards de FCFP) » désormais le projet de loi indique : « 90 552 000 € (plus de 10,8 milliards de FCFP) à compter de 2017 »", note-t-il en relevant un projet d'augmentation de la Dotation globale d'autonomie de 1,2 milliard Fcfp "à compter" de 2017.

René Bidal voit dans cette formulation "le prolongement de l’engagement qu’avait pris le Président de la République lors de sa venue, le 22 février dernier" et n'hésite pas à évoquer, sur cette base, une DGA "sanctuarisée".

Sanctuarisée ?

Le président de la République avait promis en ces termes, lors de son discours devant les élus polynésiens : "La dotation globale d’autonomie, celle qui est souvent présentée comme la dette nucléaire, cette dotation globale d’autonomie sera sanctuarisée dans le statut de la Polynésie française et son niveau sera, dès 2017, rétabli à plus de quatre-vingt-dix millions d’euros".

L'annonce de l'inscription dans le marbre de la DGA avait satisfait le gouvernement puisque depuis 2013, cette dotation a fait chaque année l’objet de coupes systématiques, passant de 90,7 millions d’euros à 87,7 millions d’euros en 2014, puis à 84,5 millions d’euros en 2015 pour être annoncée fin 2015 avec un nouveau coup de rabot de 4 millions d’euros. Après des échanges musclés entre les parlementaires polynésiens et la ministre des Outre-mer, le Premier ministre avait finalement assuré en janvier que la Dotation globale d’autonomie serait portée à 10 milliards Fcfp en 2016 en dépit de la baisse de près de 500 millions Fcfp inscrite au budget de l’Etat.

Il demeure que le caractère "sanctuarisé" de cette dette nucléaire a surtout été présenté, par François Hollande lors de sa visite à Tahiti en février 2016, comme la résultante de son inscription dans le statut d'autonomie. Et pour l'instant il n'en est encore rien. Cette inscription pourrait être faite à la faveur du "toilettage" sur la loi organique, promis en juin dernier pour fin 2016.

En attendant, et comme le prévoit l'actuelle loi statutaire de la collectivité, le haut-commissaire indique avoir saisi "le Président de l’Assemblée de la Polynésie française lequel, selon la procédure d’urgence", afin de recueillir "l’avis de l’Assemblée dans un délai de quinze jours", sur ce projet d'article concernant la DGA. Un projet qui doit encore être examiné par le Parlement lors des débats sur la loi de finances 2017, à l'automne.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Edouard Fritch rencontre Barack Obama à Hawaii

$
0
0
Edouard Fritch rencontre Barack Obama à Hawaii
HONOLULU (Hawaii), 31 août 2016 - Dans le cadre de la 10ème Conférence des dirigeants des îles du Pacifique, à Hawaii, le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a rencontré le président des Etats-Unis, Barack Obama.
Le président Fritch l'a invité à venir en Polynésie française.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La Calédonie, territoire "le plus cher de la République", veut faire baisser les prix

$
0
0
La Calédonie, territoire
Nouméa, France | AFP | jeudi 01/09/2016 - A l'issue d'une journée de grève générale et de manifestation, le Congrès de Nouvelle-Calédonie a adopté jeudi une importante réforme économique et fiscale, qui devrait conduire à une baisse des prix dans ce territoire, "le plus cher de la République".

Pour faire pression sur les élus, une intersyndicale "vie chère", qui craignait un "détricotage" de la réforme fondée sur deux lois de pays, a organisé jeudi une grève générale ainsi qu'une manifestation devant le Congrès qui a rassemblé entre 2.000 et 5.000 personnes, selon les estimations.

"Un équilibre a été trouvé. Il ne faut pas dénaturer ces deux textes. Ca fait dix ans qu'on mène ce combat et on ira jusqu'au bout", a déclaré Didier Guénant-Jeanson, ténor de l'intersyndicale qui regroupe cinq organisations.

Malgré les nombreux rapports d'expertise recommandant une réforme de l'économie calédonienne à la fiscalité "opaque et archaïque", aucun texte n'a en effet abouti au cours de la décennie écoulée.

En août 2014, un agenda partagé avait toutefois été signé entre les groupes politiques du Congrès, les organisations patronales et de salariés et le haut-commissaire pour baliser le chemin des réformes.

"Avec ce texte, nous avons rendez-vous avec l'Histoire. Nous sommes en présence d'un projet de loi de pays majeur, fondateur d'une nouvelle fiscalité indirecte et d'un nouveau modèle économique", a déclaré Martine Lagneau, rapporteure du projet et élue du parti de centre-droit, Calédonie ensemble.

Voté à l'unanimité des 54 élus du Congrès, le premier volet de la réforme concerne la création d'une Taxe Générale à la Consommation (TGC) aux taux variant de 0 à 22%, calquée sur le modèle de la TVA. La TGC entrera en vigueur le 1er juillet 2018, à l'issue d'une période de transition de 18 mois.

Cette taxe se substituera à un maquis de sept droits et taxes à l'importation, avec un rendement équivalent de l'ordre de 51 milliards Fcfp (425 millions d'euros).

Chef du groupe Les Républicains, Sonia Backès a rappelé que sa formation avait toujours été favorable à l'instauration d'une TVA, tandis que l'indépendantiste Louis Mapou a souligné "un moment important", qui pose "les jalons pour des réformes".

Les marges en débat

En revanche, le second volet de la réforme centré sur la compétitivité a suscité plus de polémiques.

Afin de contrer les effets inflationnistes liés à l'instauration de la TGC, Philippe Germain (CE), président du gouvernement collégial, a souhaité instaurer des garde-fous pour "garantir que les taxes supprimées ne seront pas captées pour être transformées en marge".

Selon le rapport de présentation du texte, plusieurs études ont classé la Nouvelle-Calédonie en tête des territoires les plus chers de la République, avec par exemple un panier alimentaire 89% plus onéreux qu'en Métropole. La forte progression des marges, au cours de la décennie de croissance qu'a connue la Nouvelle-Calédonie jusqu'en 2012, a également été pointée par ces études.

Aussi, la loi prévoit un encadrement des marges pendant 18 mois pour les entreprises qui ne seraient pas parvenues à conclure un accord interprofessionnel de compétitivité au 1er juillet 2018.

Sous le contrôle du Congrès, le gouvernement aura en outre la possibilité d'intervenir pour réglementer les prix en cas de dérapage.

Ces dispositions ont suscité la colère du Medef, qui a "dénoncé une politique dirigiste et dangereuse, qui amène les entreprises dans le couloir de la mort".

En séance, les dix élus Les Républicains ont dénoncé "la manière violente et arbitraire du gouvernement de baisser les revenus des entreprises", faisant peser "un risque important sur l'emploi". Ils ont voté contre le texte, à l'instar des trois élus de l'Union pour la Calédonie dans la France.

Aux côtés de Calédonie ensemble, les deux groupes indépendantistes - UC-FLNKS et UNI- se sont en revanche prononcé en sa faveur. Le groupe UC-FLNKS a exprimé des réserves, mais l'adoption jeudi de plusieurs de ses amendements l'a convaincu de voter le texte.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Nouvelle-Zélande : alerte au tsunami après un fort tremblement de terre

$
0
0
Nouvelle-Zélande : alerte au tsunami après un fort tremblement de terre
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | jeudi 01/09/2016 - Les autorités néo-zélandaises ont émis une alerte au tsunami et évacué des populations côtières vendredi à la suite d'un fort séisme, d'une magnitude de 7,1, au large de la partie orientale de la Nouvelle-Zélande.

Les autorités avaient d'abord mis en garde contre un danger "potentiel" de raz-de-marée dans les zones côtières de l'île du Nord et de la partie septentrionale de celle du Sud, qui constituent à elles seules l'essentiel du territoire néo-zélandais.

Mais une alerte au tsunami a été déclenchée à la suite de l'arrivée d'une vague de 30 cm de haut dans la région peu peuplée d'East Cape, environ 90 minutes après le tremblement de terre, qui est survenu à 4h37 (jeudi 16h37 GMT) et a été ressenti dans la majeure partie du pays.

"La première activité de tsunami a commencé. Elle se poursuivra pendant plusieurs heures", a averti dans un communiqué la Défense civile.

Aucune victime ni aucun dégât n'a été signalé, mais les autorités ont appelé à l'évacuation de la population des zones côtières de la région d'East Cape, a annoncé Radio New Zealand.

L'épicentre du séisme était situé en mer, à un peu plus de 30 km de profondeur, à 167 km de Gisborne, une ville de 45.000 habitants de la côte nord-est de l'île du Nord, a précisé l'institut géologique américain USGS.

La Nouvelle-Zélande se trouve à la limite des plaques tectoniques de l'Australie et du Pacifique, zone qui fait partie de la "ceinture de feu" du Pacifique, où jusqu'à 15.000 tremblements de terre par an sont enregistrés.

Nouvelle-Zélande : alerte au tsunami après un fort tremblement de terre

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Basket – Une formation rémunérée : Grande première en Polynésie

$
0
0
Les médias étaient conviés ce jeudi matin à l’IJSPF pour la présentation des 12 candidats retenus pour la formation au brevet polynésien professionnel. Ce type de formation rémunérée est une première. C’est Georgy Adams qui a été l’initiateur de cette opération, riche de l’expérience acquise lors des longues années passées en métropole.
Basket – Une formation rémunérée : Grande première en Polynésie
Georgy Adams est un bel exemple de persévérance dans le milieu sportif polynésien. Il a évolué dans les plus grands clubs de basket de métropole avant de poursuivre avec une carrière d’entraineur. Il est ensuite revenu au fenua avec pour objectif d’œuvrer pour le développement du basket polynésien. Il a su convaincre différents organismes pour que cette formation rémunérée puisse voir le jour, en bénéficiant d’une « carte blanche » de la part de la fédération tahitienne de basket.
 
12 candidats originaires de Tahiti, Raiatea ou encore des Marquises ont été sélectionnés, ils suivront six mois de formation et auront ensuite six autres mois pour « se vendre », tout en étant rémunérés grâce au dispositif CAE mis en place avec le SEFI. Cette formation a été préparée pendant deux ans avec le concours de la fédération française de basketball, le Ministère des sports et de l’éducation, la Mission d’aide et d’assistance technique (MAAT), le service de la jeunesse et des sports, le ministère du travail et la fédération tahitienne de basketball.
 
Diverses personnalités étaient présentes, la Ministre des sports Nicole Sanquer-Fareata, Mae Lhopital la directrice de l’IJSPF, Faana Taputu le président de la fédération tahitienne de basket, Olivier Drentel pour la MAAT, Tania Tehei chef de subdivision du SEFI ou encore Robert Tanseau PDG de Nike Shop Tahiti, partenaire de cette formation. Cette formation, qui a été financée à 100% par le Pays, a été le fruit de la collaboration entre diverses entités du Pays et de l’Etat.
 
Georgy Adams, malgré son retour en Polynésie, continue d’entretenir des relations étroites avec la fédération française de basketball et son président Jean Pierre Siutat. Il continue d’ailleurs à se former en métropole à travers une formation continue d’un an et demi de « executive master en chef de projet sport. Son initiative de mise en place de formation professionnelle rémunérée pourrait donner des idées à d’autres fédérations. 

Basket – Une formation rémunérée : Grande première en Polynésie
Georgy Adams, directeur technique :
 
C’est une fierté d’avoir pu mettre en place ce projet pilote ?
 
« C’est un soulagement puisque c’est un projet de longue haleine. Il a fallu aller voir la MAAT, l’Etat, le Pays…C’était une volonté de notre fédération de mettre en place des formations dans le domaine de l’éducation. On ne va pas former des entraineurs mais des éducateurs sportifs de qualité, cela sous entend des interventions dans le domaine scolaire, dans les quartiers, dans les clubs, ils auront toute une panoplie de compétences à mettre en exergue lors des années à venir. »
 
Rémunérer une formation cela apporte un vrai plus ?
 
« Complètement. Aujourd’hui les instances du Pays prennent conscience que nous avons des forces vives et que le sport est un possible vecteur de réussite sociale. Cela rentre en compte dans les mœurs. Nos politiques commencent à se rendre compte de cette dynamique dans le domaine sportif. D’autres fédérations vont faire exactement la même chose. Il s’agit d’un brevet polynésien professionnel qui leur permettra d’entrer dans le marché du travail. »

Basket – Une formation rémunérée : Grande première en Polynésie
Toriki Kavera originaire de Faa’a, 22 ans :
 
Satisfait d’avoir été sélectionné ?
 
« Oui, et surtout reconnaissant car c’est la première fois que nous avons cela. Content de recevoir cette formation par des personnes diplômées, compétentes. J’ai encadré des jeunes déjà, cela m’avait procuré beaucoup d’émotions, de l’adrénaline, de l’amour, de la paix, du bien être…Il y a la santé du corps et celle de l’esprit. Il y a aussi le fait de partager, de créer du relationnel. Le fait aussi de grandir et de progresser ensemble. »
 
Le fait d’être rémunéré cela change tout ?
 
« Oui, quand même. C’est une aide qui est sacrée, sur laquelle tu peux t’appuyer. C’est important pour nous. Cela me responsabilise, cela me donne un peu d’autonomie et cela me change que d’être aidé par mes parents. »
 
C’est une chance d’avoir Georgy Adams en Polynésie ?
 
« Georgy on le respecte beaucoup, c’est le plus diplômé des basketteurs du fenua. Merci à toutes les personnes qui ont travaillé pour mettre en place cette formation, de la Ministre à la plus petite personne qui a fait le moindre geste. » Propos recueillis par SB

Basket – Une formation rémunérée : Grande première en Polynésie

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un nouveau typhon menace le sud-ouest du Japon

$
0
0
Un nouveau typhon menace le sud-ouest du Japon
Tokyo, Japon | AFP | jeudi 01/09/2016 - Un nouveau typhon, Namtheun, le 12e de la saison en Asie, menace le sud-ouest du Japon et pourrait atteindre l'île de Kyushu déjà en partie secouée ces derniers jours par une série de séismes, selon l'Agence de météorologie nationale.

Ce cyclone tropical, dont les pointes de vent peuvent atteindre 162 km/heure, se trouvait vendredi matin au sud de Kyushu, au nord-est de l'archipel d'Okinawa, et devrait ensuite continuer sa progression vers Kyushu dans les jours à venir.

Il risque de provoquer d'abondantes précipitations cette fin de semaine sur les petites îles du sud-ouest et plus au nord par la suite.

Les autorités mettent en garde contre les vents violents, hautes vagues en bord de mer et risques d'inondations et glissements de terrain.

Ce typhon arrive alors qu'un autre, le 10e, Lionrock, a tué au moins onze personnes dans le nord-est de l'archipel en début de semaine.

Qui plus est, l'île de Kyushu, particulièrement la préfecture de Kumamoto, est touchée ces derniers jours par une série de secousses sismiques qui n'ont pas provoqué d'importants dégâts mais ont quand même poussé plusieurs entreprises (Sony, Renesas) à suspendre la production dans des usines de semi-conducteurs dont les équipements, en très grande partie automatisés, sont extrêmement fragiles.

Kumamoto avait déjà subi de violents tremblements de terre au printemps qui ont fait une cinquantaine de morts et entraîné une douzaine de décès supplémentaires du fait de la dégradation des conditions de vie des personnes évacuées.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Mata Tohora, la bonne fée des cétacés

$
0
0
Mata Tohora, la bonne fée des cétacés
PAPEETE, le 1er septembre 2016 - L’association pour la protection des mammifères marins de Polynésie, Mata Tohora, est sur l’eau les week-ends, jours fériés et une fois par semaine de façon aléatoire. Elle est autorisée à faire des signalements à destination du procureur, mais ses membres préfèrent jouer la carte de la sensibilisation. Ce que les observateurs comprennent, la plupart du temps.

Dimanche, 9 heures à la marina Taina de Punaauia, Agnès Benet vérifie une dernière fois le contenu de son sac. Appareil photo, téléphone, hydrophone et crème solaire. "On ne nous a pas encore appelés", annonce-t-elle. "Cela signifie qu’aucune baleine n’a encore été repérée ce matin. Allons d’abord vers la passe de Taapuna, elles y étaient hier."

Une activité bénévole


Tous les week-ends à la saison des baleines, les jours fériés ainsi qu’un jour en semaine pris au hasard, Agnès Benet, directrice et fondatrice de Mata Tohora et Clément Bais Pierre, sensibilisateur et chargé de communication de l’association sont sur l’eau. Ils vont à la rencontre des professionnels et plaisanciers qui eux-mêmes vont à la rencontre des baleines. Leur activité est bénévole. Elle est rendue possible grâce à la mise à disposition du bateau personnel de la directrice, un petit zodiaque, maniable et réactif.

Cette activité prend du temps qu’Agnès Benet et Clément Bais Pierre donnent sans compter. "Les baleines viennent pour mettre bas au fenua. Elles restent en Polynésie le temps que leur petit grandisse assez pour rentrer en Antarctique, leur lieu de résidence. Pendant leur séjour polynésien, les femelles ne se nourrissent pas, elles doivent protéger leur petit. En plus elles ont à subir la pression des mâles qui veulent s’accoupler et, depuis peu, elles doivent faire avec la présence de l’homme."

Selon une étude* réalisée par Agnès Benet, biologiste marin, le nombre de bateaux de professionnels de whale/dolphin-watching, répartis entre Tahiti, Moorea, Bora Bora et Rurutu a été multiplié par qautre entre 2008 et 2015, principalement à Moorea et Tahiti. Le nombre de passagers à bord a doublé, ce qui augmente considérablement le nombre de nageurs autour des cétacés. "À cela, il faut ajouter les bateaux et les jets-skis des plaisanciers de loisir qui naviguent parfois uniquement pour observer les baleines et les dauphins, lesquels sont très près des côtes, dans les baies ou dans les passes pour se protéger des prédateurs, se reposer ou se sociabiliser."

Les femelles s'affaiblissent, les baleineaux ne grossissent pas comme ils devraient


Si l’homme est trop présent, les baleines s’affaiblissent plus que prévu. Leur petit ne grossit pas comme il devrait. "Les baleineaux sont curieux, ils vont au contact de l’homme. Pendant qu’ils jouent ils ne mangent pas. Alors qu’ils devraient téter souvent, peu à chaque fois, mais régulièrement."

Des règles d’approches sont inscrites dans le Code de l’environnement depuis 2002. Jusqu’à ce que Mata Tohora se mette à surveiller les côtes, en 2012, personne n’était chargé de les faire respecter.

Arrivé près de la passe de Taapuna le téléphone n’a toujours pas sonné. "Nous sommes en étroite relation avec des relais, les professionnels, des pêcheurs, des membres de l’association pour localiser les mammifères et les observateurs", explique Agnès Benet. Ce matin l’activité est calme. Le temps passe, sans caudale, ni souffle à l’horizon. La mer est calme, le soleil donne à peine voilé. La luminosité gagne en intensité tandis que le moteur emplit la zone de bruit. "Il est pratique ce bateau mais tellement bruyant", note Agnès Benet.

Après deux heures de navigation, le vini se manifeste pour une "bonne" nouvelle. Cette fois c’est bon, des souffles ont été repérés près du phare de Papeete. Des bateaux sont déjà sur place. "Accroche-toi, on va accélérer", lance la pilote. Sur place, en ralentissant, Agnès Benet explique : "On reste au loin pour observer la scène, regarder le comportement des bateaux mais aussi des baleines. Ensuite on va au contact des gens, d’abord vers ceux qui ne respectent pas les règles, puis les autres. Ce qu’on veut c’est sensibiliser, ce n’est pas sanctionner."

Jusqu'à 1 million de Fcfp d'amende

En cas d’erreurs répétées, et après plusieurs rappels à loi, souvent en fin de saison, les membres de l’association font des signalements qui sont envoyés au procureur. À lui ensuite de décider. La sanction prévue est une amende entre 100 000 et 1 million de Fcfp. Une somme qui peut doubler en cas de récidive, le matériel peut être confisqué. "Cela n’est encore jamais arrivé, même si l’an passé nous ne sommes pas passés loin."

Depuis 2012, les membres de l’association Mata Tohora notent une évolution. "Nous partons toujours du principe que les observateurs ne connaissent pas les règles. Ce qui est vrai la plupart du temps. Tout cela change, les règles sont de mieux en mieux connues. Nous sommes bien accueillis." Quelques réfractaires font de la résistance, ce sont des cas isolés. Les efforts payent. Et heureusement, sans quoi l’association aurait certainement baissé les bras. Après leurs journées en mer qui ne sont parfois même pas coupées par une pause déjeuner, la fatigue est grande. Sachant que les autres jours de la semaine le temps passe en observations et études.

Un label pour les professionnels

Pour ceux qui font appel à des professionnels, sachez qu’un label est désormais attribué. "L’objectif est de valoriser cette activité écotouristique", précise Agnès Benet qui affirme être souvent sollicitée par les curieux. "Ils nous appellent pour connaître les sociétés de whale watching qui respectent le plus les cétacés." Pour obtenir le label, qui n’est pas obligatoire, le whale watcher doit impérativement être en règle avec les formalités du Pays et respecter les obligations dictées par le Code de l’environnement. Il s’engage dans une démarche écoresponsable qui va au-delà des règles obligatoires, il suit une charte qu’il signe. "Son engagement est moral et répond à une éthique." En cas de non-respect de la charte, le label est retiré. "Attention", souligne Mata Tohora, "ce label ne peut en aucun cas se substituer au Code de l’environnement, ni aux autorisations obligatoires pour exercer cette activité à but commercial".
Au même titre que cette démarche ne peut faire l’objet d’une priorité autour des mammifères marins". Une dizaine de whale watchers ont obtenu le label sur Tahiti et Moorea. La liste est disponible sur le site de l’association.

http://www.matatohora.com


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Pascal Ramounet, directeur de l'Institut Malardé : "On ne peut pas continuer à fonctionner de cette manière"

$
0
0
Pascal Ramounet, directeur de l'Institut Malardé :
PAPEETE, le 1er septembre 2016. Le conseil des ministres a annoncé la semaine dernière la mise en place d’un dispositif de départs volontaires anticipés à la retraite à l'Institut Louis Malardé (ILM). Six personnes sont concernées. Le gouvernement a attribué à l'Epic une subvention exceptionnelle de 53 millions pour financer ces départs. En 2015, le déficit de l'établissement a atteint 45 millions de Fcfp. " Il faut trouver un mode de financement qui nous permette d'avoir de la visibilité sur plusieurs années", indique Pascal Ramounet, directeur général de l'Institut Louis Malardé.

Dans quel contexte la décision d'un plan de départs à la retraite a-t-elle été prise ?
"L'équilibre financier de l'Institut Louis Malardé est toujours difficile à trouver. En dehors des périodes d'épidémie, puisqu'on réalise la plupart des analyses dites spécialisées comme pour le chikugunya et le zika, on est déficitaire depuis quelques années.
Un des objectifs de développement c'est de faire des économies. Le plus gros poste de dépenses à l'ILM c'est les ressources humaines. C'est normal puisqu'on est un organisme de recherche : la part de la matière grise est importante.
Depuis 2009, une politique de diminution des effectifs a été engagée. En améliorant les dispositifs de fonctionnement, on pouvait faire l'économie d'un certain nombre de personnels. En 2009, il y avait 102 agents permanents. A l'issue de ce dispositif, on arrivera à 72 personnes. C'est assez remarquable en termes de productivité. On a modifié les modes de fonctionnement en rendant les agents davantage polyvalents qu'ils ne l'étaient.
Un certain nombre d'agents sont partis. On en a recruté d'autres. Cela nous a permis aussi de recruter des jeunes Polynésiens."

Combien de personnes seront concernées par ce plan de départs volontaires ?
"Six agents. Cela nous fera une économie substantielle dès 2017, de l'ordre de 24 millions. Pour comparaison, le déficit a été de 45 millions en 2015."

Est-ce réaliste qu'un établissement comme l'ILM soit à l'équilibre ?
"C'est la bonne question. Nous sommes un établissement public -certes industriel et commercial- mais un établissement public. Notre première mission est de rendre des missions de service public. Il faut trouver un juste équilibre entre le financement de ces missions de service public. Une part est financée par des prestations et une autre part est financée par la puissance publique. Tout le débat est de savoir où doit se situer le curseur. (…) La question qui se pose donc est : est-ce que la puissance publique doit donner plus d'argent ? Est-ce que nos missions doivent être modifiées ?.. Le débat est là."

Mais vous qu'en pensez-vous ?
"Il est évident qu'on ne peut pas continuer à fonctionner de cette manière. C'est trop aléatoire. On n'a pas de visibilité, cela nous entrave dans nos projets d'avenir. Il faut trouver un mode de financement qui nous permette d'avoir de la visibilité sur plusieurs années. Il y a plusieurs options, moi je propose des solutions mais c'est au gouvernement de trancher."

Quelles pourraient être ces options ?
"Je ne peux pas rentrer plus dans le détail tant que ce n'est pas validé par le gouvernement. Mais il y a deux voies possibles : une modification des missions ou un abondement de la subvention. Au niveau de la maitrise des dépenses, je pense qu'on a fait pratiquement tout le chemin, on peut toujours s'améliorer mais ce sera à la marge. Après, on peut jouer au niveau des recettes avec un soutien accru de la puissance publique ou en modifiant les activités de Malardé.
Si au niveau de la collectivité on veut optimiser les dépenses publiques, on doit réfléchir à mon sens sur les missions de chacun pour éviter les chevauchements et faire en sorte que ce soit le bon organisme qui réalise les bonnes missions.
Il faut donner les missions à ceux qui sont experts dans le domaine donné. Il y a différents acteurs en matière de santé : le CHPF, la Direction de la santé, l'ILM… Il y a une recherche de cohérence à faire déjà là. Au niveau de la recherche, il faut concentrer la matière grise et les équipements en un seul lieu. On est dans une situation qui appelle des décisions."

Une série de mesures depuis 2009
Le conseil des ministres a approuvé le 24 août l’attribution d’une subvention exceptionnelle en faveur de l’Institut Louis Malardé d’un montant de 53 millions Fcfp pour le financement d’un dispositif de départs volontaires anticipés à la retraite.
"Engagé depuis 2009 dans une politique de maîtrise des dépenses, l’Institut Louis Malardé a mis en œuvre diverses mesures de nature à maîtriser ses charges de personnel", indiquait la semaine dernière la présidence. "On retiendra notamment une baisse de l’effectif permanent de 24% depuis 2009 (de 99 à 75 agents), le passage aux 35 heures de 2012 à 2014, le gel des bonifications d’avancement, la suspension des congés administratifs ou encore la suppression des primes d’encadrement et d’ordonnancement." L’économie engendrée par la mise en œuvre de ce nouveau dispositif devrait s’élever en 2017 à 24 millions Fcfp. Le déficit de l'institut a été de 45 millions en 2015.



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Papeari : le quartier Rapa enfin connecté au réseau hydraulique communal

$
0
0
Papeari : le quartier Rapa enfin connecté au réseau hydraulique communal
PAPEARI, le 01/09/2016 - Les habitants du quartier Rapa à Papeari étaient alimentés par l'eau de la rivière, jusqu'à présent. Mais il y a quelques mois, la municipalité a entrepris des travaux pour changer la donne et permettre à ces familles de bénéficier de l'eau propre. Ils seront désormais connectés sur le réseau hydraulique communal. Le coût de l'opération s'élève à 1,5 million de Fcfp.

Les habitants du quartier Rapa à Papeari pourront désormais avoir de l'eau propre dans leurs foyers. Un projet qui vient soulager ces familles qui attendaient cela depuis plusieurs années. À son arrivée aux commandes de la commune de Papeari, le maire délégué Alain Sangue s'est promis de réaliser ce projet.

L'an dernier, l'équipe municipale s'est donc penchée sur le sujet, en mettant en place plusieurs études. Les travaux ont ensuite été entrepris ces derniers mois pour relier l'ensemble des foyers au réseau hydraulique communal. Jusqu'à ce jour, ces familles étaient alimentées par l'eau de la rivière.

Durant plusieurs semaines, les équipes communales ont travaillé d'arrache-pied pour réaliser ce projet. Dans un premier temps, il a fallu prolonger le réseau et installer de nouvelles canalisations. Un suppresseur, une cuve et un compteur électrique ont également été mis en place. Ce qui représente un coût global d'un million et demi de francs.

Maintenant que le matériel est installé, il faut que les familles se rendent à la mairie pour se brancher au réseau. Le maire délégué de Papeari est donc allé à leur rencontre mardi dernier pour leur informer des démarches à suivre.

Pour se brancher sur le réseau hydraulique communal, chaque foyer devra débourser plus de 13 000 Fcfp. La taxe annuelle pour l'eau s'élève à 7 500 Fcfp.

Cependant, les maisons les plus reculées du quartier devront encore patienter pour se raccorder au réseau hydraulique communal. Selon Alain Sangue, une autre cuve avec un suppresseur et un compteur seront installés l'année prochaine. Dans le quartier Rapa, on compte plus de 200 personnes.

Concernant la potabilité de l'eau à Papeari, le processus est dans sa phase de finalisation assure le maire délégué. Une action que chaque commune en Polynésie française devra assurer avant 2025, comme le prévoit le Code général des collectivités territoriales (CGCT).

Papeari : le quartier Rapa enfin connecté au réseau hydraulique communal

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Oscar Temaru et François Hollande, en tête à tête

$
0
0
Oscar Temaru et François Hollande, en tête à tête
PARIS, 1er septembre 2016 - Oscar Temaru a été reçu ce jeudi en fin de journée à l’Elysée par François Hollande, comme suite à la promesse que lui avait faite le président de la République lors de son passage à Tahiti, en février. Une rencontre amicale mais surtout très politique. Le président du Tavini achève ainsi un déplacement en France organisé afin de glaner des soutiens pour sa candidature à la présidentielle.

Vous venez d’être reçu par le président de la République François Hollande à l’Elysée. Etait-ce une rencontre amicale ou une rencontre politique ?

Oscar Temaru : On a beaucoup parlé de politique. Je lui ai rappelé que De Gaulle a été pour les Africains l’homme de la décolonisation et pour nous, De Gaulle c’est l’homme de la néo-colonisation puisque c’est lui qui a décidé d’utiliser nos atolls pour les essais nucléaires pendant une trentaine d’années. Aujourd’hui, les conséquences sont dramatiques. Il l’a très bien compris. Je lui ai aussi dit que les Etats autour de nous ont 100 fois moins d’atouts que nous et que nous sommes tout à fait en mesure d’être un Etat souverain.

Est-ce que vous vous êtes expliqué sur le partenariat entre le Parti socialiste (PS) et le Tavini, qu’il a oublié en cours de route ?

Oscar Temaru : Je lui ai rappelé certaines choses qu’il a très bien comprises. Maintenant, comme il l’a dit, il faut avoir le soutien de la population chez nous. Je lui ai dit que l’Eglise protestante a pris une décision historique et que cela peut aller très vite, maintenant.

Avez-vous parlé de votre candidature à l’élection présidentielle ?

Oscar Temaru : On en a parlé. Je n’ai pas changé d’un iota. C’est l’objet de notre discussion depuis 15 ans que l’on s’est rencontrés. Il l’a très bien compris. Maintenant, c’est à nous de faire le boulot. Ce que je souhaite, je lui ai dit, c’est que l’on gagne ces élections à Tahiti au premier tour et qu’il soit réélu président de la République pour que l’on puisse mieux discuter avec lui.


Et si la droite gagne la présidentielle l’an prochain, vous combat sera encore plus compliqué ?

Oscar Temaru : Ah ça, c’est sûr.

Vous gardez votre amitié pour Francois Hollande malgré vos désaccords ?

Oscar Temaru : Je lui ai dit qu’il était très populaire sur le plan international et je ne comprends pas pourquoi les Français ne l’apprécient pas. C’est énorme, ce qu’il a fait. Sans parler des problèmes de sécurité qu’il y a ici en France. Je ne sais pas ce que veulent les Français…

Ericka Bareigts a remplacé George Pau-Langevin au poste de ministre des Outre-Mer. Est-ce que cela change quelque chose pour vous ?

Oscar Temaru : Cela ne change rien du tout. J’ai eu une discussion avec elle il y a quelques temps de cela. L‘an dernier, Ericka Bareigts était secrétaire nationale du PS en charge de l’Outre-mer. Elle connait les départements d’outre-mer mais elle ne connait pas du tout la Polynésie. Je l’ai souvent dit, avec un statut d’autonomie on devrait être sous la coupe de Matignon et non pas du ministère des Outre-mer.

Edouard Fritch sera à New York, début octobre, pour la première fois, pour s’exprimer devant le comité de décolonisation de l’ONU. Pourriez-vous vous entendre avec lui pour parler d’une même voix ?

Oscar Temaru : J’aimerais bien. Lorsque nous avons reçu la dernière résolution adoptée par le comité de décolonisation, fin juin, nous sommes allés le voir. Je lui ai dit que j’aimerais bien que nous nous soyons ensemble face à tous ces problèmes. Ce serait l’idéal. Nous sommes allés voir Flosse, aussi. Mais Gaston, lui, ne souhaite pas qu’on aille à New York. Il veut que l’on aille tous à Paris. Il m’a même dit : tu vois ton fils Edouard, tu dis à Edouard de ne pas aller à New York et qu’on aille tous ensemble à Paris. Je lui ai dit : ce n’est pas mon fils, c’est ton fils ! Mais il m’a répondu : il ne m’écoute plus et je sais qu’il t’écoute…

À l’inverse, craignez-vous qu’Edouard Fritch joue le rôle de porte-parole de la France devant l’ONU ?

Oscar Temaru : Il sera cornaqué par l’ambassadeur de France à New York. Cela risque d’être ça. Ce serait dommage.

275 promesses de parrainage

A la veille de repartir à Tahiti, Moetai Brotherson fait les comptes. Avant de partir en France, Oscar Temaru avait 217 promesses de parrainage pour se présenter à l’élection présidentielle de 2017. Trente autres promesses sont parvenues de la Guadeloupe. De plus, le passage en Corse de la délégation indépendantiste a permis d’en récolter "à peu près 28". Pour Oscar Temaru, "il faut ratisser large, à droite et à gauche". D’ailleurs, il affirme qu’un élu du parti Les Républicains est prêt à soutenir sa démarche. "On a rencontré un maire de Corse, il a fait la tournée des vallées", raconte aussi Moetai Brotherson. Réunir 500 signatures de grands électeurs serait un exploit. "Ce sont des promesses, on verra bien", constate Oscar Temaru. Pour l’heure, ils constituent une base de données avec les soutiens potentiels, qu’ils recontacteront au moment de la collecte des signatures de parrains. "On est toujours aussi prudents qu’au départ mais on est toujours aussi déterminés qu’au début. Le plus dur, ce sera la répartition des parrainages sur 30 départements. C’est un vrai challenge. On peut imaginer une situation où on arrive à avoir les 500 signatures mais sans la diversité géographique nécessaire".

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Bientôt un boulodrome et un terrain multi-sports à Papeari

$
0
0
Bientôt un boulodrome et un terrain multi-sports à Papeari
PAPEARI, le 01/09/2016 - Afin d'encourager la politique sportive de la commune, le conseil municipal prévoit d'aménager un boulodrome homologué et un plateau sportif couvert.

Un projet qui se mettra en place sur un terrain communal de 8 000 m², situé en face du CJA et du terrain de football.

Dans un premier temps, les équipes communales défrichent le terrain, ce qui devrait prendre encore deux ou trois semaines. Pour cette opération, la municipalité a déboursé 700 000 Fcfp.

Ensuite, il faudra aménager le lieu, avec remblayage, etc., près de 4 millions de francs seront donc nécessaires pour cette seconde étape.

La dernière phase consistera à la construction de la salle couverte et l'aménagement du boulodrome. Pour l'heure, la commune n'a pas encore chiffré le coût de cet investissement. Elle devra tout d'abord trouver les financements, au travers notamment de subventions.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le conservatoire réitère son partenariat avec la commune de Pirae

$
0
0
Le conservatoire réitère son partenariat avec la commune de Pirae
PIRAE, le 01/09/2016 - Une convention a été signée mercredi entre Yvette LICHTLE, 1ère adjointe au maire de Pirae et Fabien DINARD, Directeur du Conservatoire Artistique de Polynésie française. Un partenariat qui permettra au CAPF d'occuper les locaux de l’école Fautaua Val Maternelle tous les mercredis et vendredis après-midi de l’année scolaire 2016-2017.

L'objectif principal de ce partenariat est d’offrir à la population de Pirae et de la côte est, l’opportunité de se divertir et de recevoir un enseignement de bonne qualité dans le domaine des arts traditionnels polynésiens.

La section de Pirae proposera avec Erena Uura, professeur de 'ori tahiti, une initiation à la danse traditionnelle pour les jeunes débutants et une pratique de la danse traditionnelle pour les enfants et adolescents jusqu'à 14 ans et plus.

Les cours, d'une heure, se déroulent dans les espaces de l'école maternelle Val Fautaua de Pirae, ils seront accompagnés d'un orchestre de quatre musiciens dirigé par Roger Taae.

Parallèlement à l’apprentissage de la danse traditionnelle, les élèves ont rendez-vous, chaque vendredi, avec le professeur de Himene, Mama Iopa, afin d’approfondir cette discipline essentielle à la connaissance et la pratique des chants traditionnels.

Enfin, quelques semaines avant les galas de décembre dans les jardins du Musée de Tahiti et ses îles, et de juin place To’ata, les élèves de l’antenne de Pirae rejoindront leurs camarades de Tipaerui afin de travailler ensemble sur les chorégraphies des spectacles.

Pour plus d'informations, contacter Erena Uura au 87 78 22 73 ou le conservatoire au 40 50 14 14.

INFOS PRATIQUES

Horaires des cours les mercredis et vendredis :

- de 13 heures à 14 heures pour les enfants de 4 à 7 ans ;
- 14 heures à 15 heures pour les enfants de 8 à 10 ans ;
- 15 heures à 16 heures pour les enfants de 11 à 13 ans ;
- 16 heures à 17 heures pour les enfants de 14 ans et plus.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La Tohive'a Va'a Race, une nouvelle course en V1 samedi à Moorea

$
0
0
La Tohive'a Va'a Race, une nouvelle course en V1 samedi à Moorea
MOOREA, le 01/09/2016 - Organisée par l'association "Tohive'a section va'a" d'Afareaitu, cette première édition de course en va'a hō'ē en haute mer prévoit deux parcours, un pour les hommes et un pour les femmes et les cadets. Un challenge de taille à relever pour le nouveau bureau de cette section, qui attend au moins 150 participants. Pour ce baptême, les organisateurs ont fait appel aux champions du va'a, tel que Steeve Teihotaata et bien d'autres. Le premier départ sera donné pour les hommes à partir de 9 heures.

À deux jours du lancement de la première édition de la Tohive'a Va'a Race, les organisateurs peaufinent les derniers détails. Cette course a été mise en place par les nouveaux membres du bureau de l'association Tohive'a section Va'a, afin de réaliser le souhait de leur président d'honneur. Avec sa nouvelle équipe, le nouveau président, Conrad Van Bastolaer, ancien Super Aito en 1995, compte faire de cette course, un événement important dans le calendrier sportif polynésien.

Ils attendent donc, ce samedi, au moins 150 rameurs toutes catégories confondues. Cette course en va'a hō'ē se fera en haute mer, avec un départ à 9 heures pour les hommes (juniors, séniors, vétérans), ils auront 23,6 km à parcourir à la force des bras, entre Afareaitu et Mareto.

Pour les cadets et les femmes, le départ sera donné à 13 heures. Ils auront 16 km à parcourir entre Mareto – Paopao – Maharepa et retour à Mareto.

Des équipes de santé et de sécurité seront également mobilisées durant cet événement.

Cette course est ouverte uniquement aux licenciés. Les inscriptions se feront sur le site en face de l'hôpital d'Afareaitu à partir de 7 heures. Une participation de 3 500 francs sera demandée à chaque compétiteur. Chacun aura droit à un tee-shirt, une collation, une boisson et un ticket pour le tirage au sort prévu à la fin de la journée. Les trois meilleurs de chaque catégorie repartiront avec des prix en numéraires ou des cadeaux.

"En plus il y aura le salon du tourisme, donc Aremiti pourra faire bénéficier des billets de bateau à des prix attractifs", souligne Vaite Moeino, secrétaire de l'association Tohive'a section Va'a.

Pour de plus amples informations, trois numéros de téléphone sont à votre disposition, le 87 28 35 52, le 87 71 62 73 ou le 87 28 06 69.

La Tohive'a Va'a Race, une nouvelle course en V1 samedi à Moorea

La Tohive'a Va'a Race, une nouvelle course en V1 samedi à Moorea

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le Salon du tourisme pour encourager les voyages inter-îles

$
0
0
Le Salon du tourisme pour encourager les voyages inter-îles
PAPEETE, le 01 septembre 2016 - Le 17e salon du tourisme, avec son lot de promotions et réductions intéressantes, ouvre ses portes vendredi jusqu’à dimanche, salle Aorai Tini Hau à Pirae. Comme à chaque rendez-vous, l’objectif est de faire découvrir ou redécouvrir les cinq archipels aux résidents et aux locaux afin de doper l'activité du tourisme local.

Du 2 au 4 septembre, la 17e édition du salon du tourisme permettra de bénéficier d’offres et de réductions pour voyager dans les îles à moindre coût.

Si la demande à l'international représente le gros du marché du tourisme en Polynésie française, le tourisme local n’est pas à négliger avec 13,3 % des nuitées consommées en 2015.

C’est d’ailleurs pour contrer la tendance des Polynésiens et des résidents à passer leurs vacances à l’étranger qu’est né le salon du tourisme et ses réductions défiant toute concurrence. "L’objectif de la 17e édition du salon du tourisme reste le même qu’à sa création. Il faut développer le tourisme intérieur " indique Gina Bunton, directrice des opérations internationales chez Tahiti tourisme. "Nos cibles sont clairement les résidents et les locaux ", ajoute-t-elle.

Le salon du tourisme est devenu un rendez-vous incontournable pour ceux qui souhaitent découvrir la Polynésie et ses archipels. " Le second objectif de salon est de remplir les hébergements pendant les saisons creuses s’il reste des disponibilités", c’est peut-être là que le bât blesse, des disponibilités il y en a de moins en moins, cette année. Le ministre du Tourisme n’a eu de cesse de le répéter, avec un taux de remplissage moyen de presque 70 % à Tahiti, voire plus pour certaines îles des Iles sous le Vent, les hébergements touristiques sont remplis d’ici la fin de l’année. Ainsi, les hôtels et pensions de famille sont plus nombreux que les années précédentes à ne pas avoir fait le déplacement.

Cette année, il y aura 29 hôtels classés et 92 pensions de famille. Ainsi, on peut se demander si les places seront plus vite écoulées lors de cette édition, "si les partenaires locaux ont répondu présents, c’est qu’ils ont une offre à présenter aux clients. Mais le salon permet aussi de montrer le choix, les possibilités et le potentiel de découverte des îles et archipels de Polynésie. Le salon du Tourisme joue également un rôle d’information. C’est d’ailleurs la particularité du salon de septembre, les gens viennent se renseigner et prospecter avant d’acheter au salon de février". L’objectif de ce salon du tourisme est de faire mieux que les années précédentes, "l’idéal serait de faire plus de visiteurs que la dernière édition."

Par ailleurs, lors de la 16e édition, beaucoup s’étaient plaints du manque d’efforts des hôteliers et du fait que les offres étaient moins intéressantes que les saisons précédentes. "Nous ne maîtrisons pas les offres proposées. Les offres et les tarifs se font par rapport au contexte en général. Dans tous les cas les offres proposées au Salon sont plus intéressantes qu’en temps normal. Nous ne faisons que mettre en relation les professionnels du tourisme et la clientèle locale", se défend la représentante de Tahiti Tourisme. Par ailleurs dans le cahier des charges lors de l'inscription, il est demandé aux exposants de proposer des offres intéressantes au niveau tarifaire. C'est un moyen de garder l'essence du Salon, c'est à dire permettre aux locaux de visiter les îles à moindre coût.

Armez-vous de patience pour les longues files d'attentes qui vous attendent, car un séjour dans les îles à moindre coût en vaut certainement la peine.

La 15e édition du Salon du Tourisme en quelques chiffres :
Le Salon du tourisme pour encourager les voyages inter-îles
En septembre derniers, lors du 15e salon du tourisme, les avaient été plutôt encourageants. Tahiti Tourisme espère faire mieux cette année :
237 exposants présents ;
187 stands ;
101 pensions de famille venues des cinq archipels ;
34 hôtels classés ;
38 compagnies de croisières et prestataires d’activités nautiques ;
12 prestataires d’activités bien-être et terrestres ;
21 prestataires d’autres activités (artisans, restaurants) ;
12 500 visiteurs sur les trois journées ;
2076 billets vendus ;
69,1 % des séjours vendus comportent un hébergement en pension de famille ;
20,9 % des séjours vendus comportent un hébergement en hôtel ;
6 757 nuitées vendues au total.

Informations pratiques
Salle Aorai Tini Hau
Tere Ai’a, du 2 au 4 septembre, de 8 à 18 heures (sauf dimanche à 16 heures). Entrée gratuite.
Plus d’infos sur www.salondutourisme.pf et sur les pages Facebook Salon du Tourisme Tahiti et ses îles et Tahiti Tourisme.

La clientèle résidente se remet à voyager dans les îles
Le Salon du tourisme pour encourager les voyages inter-îles
En 2015, la fréquentation hôtelière de la clientèle résidente s’améliore par rapport à 2014 avec une hausse de 1,5 % enregistrée par l’ISPF. Ce regain limite l’impact de la baisse de la fréquentation hôtelière. En effet, l’année 2015 enregistre une diminution de 0,6 % de la fréquentation de la clientèle étrangère qui remplit 87 % des chambres louées en Polynésie française.

Les Résidents qui représentent 13,3 % en des nuitées consommées se sont rendus plus fréquemment dans les hôtels de Bora Bora et de Huahine.

Par ailleurs, la clientèle résidente fréquente plus la petite hôtellerie, c’est à dire les pensions de famille que l’hôtellerie classée. On constate cela dans les chiffres du salon du Tourisme. En effet, lors de l’édition de septembre 2015, 69 % des séjours vendus comportaient un hébergement en pension de famille, en février 2016, ils étaient 75,56 % à avoir choisi ce type d’hébergement. Les pensions de famille sont en effet plus accessibles financièrement pour les bourses locales.

À noter également que beaucoup de ceux qui voyagent dans les îles rentrent dans leurs familles ou bien vont chez des amis, ainsi ils dépensent en billet d’avion ou bateau, mais moins dans l’hébergement.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Développement durable : "à certains acteurs de devenir initiateurs"

$
0
0
Développement durable :
PAPEETE, le 1er septembre 2016 - Côté développement durable, la Polynésie française est à la traîne. Dans le tissu économique du territoire, quelques entreprises s'attellent au problème de manière plus sérieuse.

Le développement durable, une idée qui semble à des Années-lumière des préoccupations en Polynésie française. Pourtant, quelques habitants, associations et entrepreneurs en ont fait leur cheval de bataille. "L'environnement est un atout majeur pour la Polynésie! Que ferons-nous si nous n'en prenons pas soin vis-à-vis de ses habitants et des touristes qui viennent chaque année?", interroge Olivier Touboul, du laboratoire de cosmétologie du Pacifique Sud et président du club des entreprises polynésiennes éco-responsables (club EPER).

Ce dernier et les autres membres du club, eux aussi issus du tissu économique local, tentent de sensibiliser leurs salariés à la problématique du développement durable : pollution, matériaux utilisés dont il est difficile de se débarrasser, installation de panneaux solaires… Selon le président, de plus en plus d'entreprises se mettent à l'heure environnementale. "Cela ne fait pas longtemps que l'on entend parler de développement durable. Par exemple, cette semaine avec le Forum des métiers du tourisme, je lis "métier durable, entreprise responsable", c'est une bonne chose. Dans notre petit tissu économique qu'est la Polynésie française, je trouve qu'il y a quand même pas mal d'acteurs qui font des efforts."

MANQUE DE MOYENS
La tendance commence à germer et, à se développer. Le responsable en charge du développement durable de la Chambre de commerce, d'industrie, des services et des métiers (CCISM), Brice Meunier, le confirme : "Aujourd'hui, il n'est plus question de prise de conscience, je crois que cela, tout le monde l'a. En revanche, s'il y a encore beaucoup d'efforts à faire, c'est qu'il s'agit d'un problème de moyens et de connaissances…."

Brice Meunier le voit tous les jours. Dans les entreprises qu’il accompagne, de nombreuses structures, petites ou grandes, voudraient se lancer. Sauf que les moyens pour le faire ne sont pas toujours au rendez-vous. "Il est vrai que les entreprises, dans le contexte actuel, pensent surtout à la manière de payer leurs employés et leurs factures, plutôt que d'investir dans des matériaux éco-responsables. Nous sommes là pour les aider et l'ADEME (NDLR: Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) pour leur apporter un soutien financier."

Aux côtés des grandes entreprises du fenua, comme Total ou Air Tahiti Nui, les petites structures se sont faites leur place dans le club. "La pension de la plage à Punaauia fait partie du club par exemple. Beaucoup de structures, même les plus petites, me demandent souvent comment travailler mieux vis-à-vis de l'environnement, c'est encourageant…", commente Brice Meunier.

DES RENCONTRES AVEC LE GOUVERNEMENT
Développement durable :
Afin d'accompagner les entreprises dans ses démarches de développement durable, le club organise des événements de sensibilisation et des formations (lire ci-dessous). Le président espère aussi aller plus loin dès ce mois de septembre, en rencontrant le gouvernement. "Nous aimerions nous entretenir avec les élus du fenua car il y a un problème. Lorsqu'une loi de Pays est votée et qu'elle concerne le développement durable, certes il y en a peu, les textes n'ont pas de base. Tout simplement parce que le Pays n'a pas défini ce qu'est le développement durable en Polynésie française", analyse Olivier Touboul.

Si les choses se mettent en marche petit à petit, Olivier Touboul et Brice Meunier le reconnaissent : "Il y a encore beaucoup à faire." "Malheureusement, aujourd'hui, la notion d'environnement est restreinte en Polynésie française. C'est à certains acteurs de devenir initiateurs dans ce domaine", commente Olivier Touboul. "En vivant dans un si beau pays, il faut avoir une certaine intelligence. On ne peut pas se comporter comme si on vivait dans une méga-zone industrielle!"

Qu'est-ce que le club EPER?
Le Club des Entreprises polynésiennes éco-responsables (Club EPER) est un réseau d’entreprises né en janvier 2016 sous l'impulsion de la CCISM, de l'ADEME et du service énergie du gouvernement. Le club regroupe une quinzaine d’entreprises de Tahiti. Ses ambitions sont de fédérer, de promouvoir les actions exemplaires, de favoriser les échanges de bonnes pratiques et d"être force de proposition. Toutes les entreprises peuvent y adhérer à condition d'avoir mis en place un minimum d'actions de développement durable dans leur structure.
Contact : Brice Meunier, chargé de développement durable à la CCISM :
40 47 27 31 - brice@ccism.pf

Lire aussi : Eco-responsable : les avantages pour les entreprises

Conférence et formation la semaine prochaine
Développement durable :
Pour la première fois en Polynésie, le Club des entreprises polynésiennes éco-responsables (Club EPER) organise la venue d’un consultant spécialisé en RSE, Responsabilité sociétale de l’entreprise, pour une conférence publique et gratuite et une formation professionnelle certifiante.

- Mardi 6 septembre à 17h30 (auditorium de la CCISM) : conférence publique et gratuite sur la RSE et la norme ISO 26000.

- Lundi 5 et mercredi 7 septembre : formation à la rédaction de rapport de développement durable à destination des entreprises locales, selon les lignes du GRI ou Global Reporting Initiative.

Renseignements et inscriptions : Brice Meunier - CCISM : 40 47 27 31 - brice@ccism.pf / Mareva Burns - ATN : 40 46 02 41 - Mareva.BURNS@airtahitinui.pf

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Obama fait escale à Midway, au milieu du Pacifique

$
0
0
Obama fait escale à Midway, au milieu du Pacifique
Midway Island, Etats-Unis | AFP | vendredi 01/09/2016 - Barack Obama a effectué jeudi une escale peu commune au beau milieu de l'océan Pacifique, au coeur de la plus grande réserve marine du monde dont il a pu découvrir les richesses avec masque et tuba.

Le président américain a rejoint, à bord de l'avion présidentiel Air Force One, le minuscule atoll de Midway, à l'extrême nord-ouest de l'archipel de Hawaï, à trois heures de vol de Honolulu où il est né.

Ces îlots sont situés au coeur d'une immense réserve naturelle marine, connue sous le nom de Papahanaumokuakea.

A quelques mois de son départ de la Maison Blanche, M. Obama vient d'annoncer le quadruplement de la superficie de cette aire protégée, créée en 2006 par George W. Bush.

"Cette zone sera une ressource précieuse pour les générations à venir", a-t-il déclaré devant la "Turtle Beach".

La totalité de la quarantaine d'habitants de l'île étaient là pour l'accueillir.

Ces îlots perdus sont restés gravés dans l'histoire militaire américaine: durant la Seconde Guerre mondiale, la bataille de Midway fut un tournant majeur dans l'affrontement face au Japon.

Evoquant cet épisode, M. Obama a salué "le courage et la persévérance" des jeunes soldats américaines qui s'y sont battus, infligeant un cinglant revers aux forces nippones.

Mais le président américaine a surtout insisté sur cet "écosytème spectaculaire", qui abrite quelque 7.000 espèces marines, parmi lesquelles baleines bleues, albatros à queue courte, ou encore des phoques moines endémiques de Hawaï.

"Mieux comprendre les océans"

La protection de cet immense espace, devenu un symbole fort pour les défenseurs de l'environnement et de la biodiversité, doit permettre, a-t-il souligné, "de faire des recherches et de mieux comprendre les océans".

"Il est aussi crucial pour nous d'examiner les effets du changement climatique dans l'océan Pacifique", a-t-il ajouté.

Loin du regard des journalistes, le président devait ensuite effectuer une plongée avec tuba "avec des amis", selon les termes de la Maison Blanche.

Depuis son arrivée au pouvoir en 2009, ce dernier a davantage protégé d'espaces qu'aucun de ses prédécesseurs, en ayant recours à l'Antiquities Act, une loi signée en 1906 par Theodore Roosevelt, ardent défenseur de la protection des ressources naturelles.

M. Obama, qui a érigé la climat au rang de priorité de ses deux mandats, entend profiter de ce déplacement soigneusement chorégraphié pour réaffirmer l'urgence d'agir face au réchauffement de la planète.

"La hausse des températures et la montée du niveau des mers représentent une menace existentielle pour vos pays", a-t-il lancé mercredi à Honolulu devant les représentants des petites îles du Pacifique, ironisant sur le fait que "certains élus du Congrès américain ont toujours l'air de s'interroger sur la réalité du changement climatique".

Après son étape à Hawaï, le président américain doit rejoindre la Chine pour un sommet du G20 en marge duquel il pourrait annoncer, conjointement avec son homologue Xi Jinping, la ratification de l'accord de Paris sur le climat dont il fut l'un des principaux architectes.

Au moins 55 pays représentant 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), responsables du réchauffement planétaire, doivent ratifier cet accord pour qu'il entre en vigueur comme prévu à compter de 2020.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Fritch veut faire de la Polynésie la plus grande aire marine gérée du monde

$
0
0
Fritch veut faire de la Polynésie la plus grande aire marine gérée du monde
HAWAII, le 1er septembre 2016. Lors du Sommet de l'Océan Pacifique à Hawaii, Edouard Fritch a annoncé ce jeudi qu'il souhaitait faire de la Polynésie la plus grande aire marine gérée du monde d'ici 2020. Son nom serait Tainui-Atea.

"En préservant une zone maritime aussi vaste que l’Europe, en interdisant des techniques de pêche irresponsables et en protégeant le trésor de biodiversité qu’elle contient, la Polynésie française est déjà une aire marine gérée géante", a mis en avant Edouard Fritch ce jeudi lors du Sommet de l'Océan Pacifique à Hawaii.

Le président du Pays a annoncé qu'il souhaitait aller plus loin. "Nous voulons désormais consolider nos efforts de conservation en classant officiellement la Polynésie française comme étant la plus grande aire marine gérée dans le monde, à l’horizon 2020. Son nom sera : Tainui-Atea." Pour Edouard Fritch, le concept d’aire marine gérée est particulièrement adapté, car il permet à la fois la gestion des ressources par et pour la population, a précisé le président.

Pour justifier les efforts de la Polynésie, il a évoqué la réserve de la biosphère de Fakarava, l'aire marine éducative des Marquises, le sanctuaire pour la protection et la sauvegarde des baleines et des autres mammifères marins…
Edouard Fritch a précisé également qu'il va "poursuivre et même accélérer la protection de nos écosystèmes exceptionnels et de tous les services qu’ils procurent à nos populations. Par exemple, au début de l’année, il y avait 32 sites classés. Il y en aura 50 en janvier 2017, aussi bien terrestres que marins."

Ce Sommet est organisé par l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), la principale organisation non-gouvernementale consacrée à la conservation de la nature.
Le discours d'Edouard Fritch s'inscrit dans la continuité des thématiques évoquées à Paris dans le cadre de la COP 21, en décembre 2015, et de la déclaration sur l’Océan signée avec les membres du PLG (Polynesian leaders group, groupe des dirigeants polynésiens), le 28 juin à Papeete.

Les représentants des Etats et territoires membres du groupe des dirigeants polynésiens avaient signé une déclaration commune sur la protection de l’Océan (Te Moana o Hiva). "Le climat est en train de changer. La situation est grave. Il est maintenant temps d'agir", soulignaient les signataires dans cette déclaration.

Cette déclaration d'Edouard Fritch fait écho à celle du président des Etats-Unis la semaine dernière. Barack Obama a annoncé la création de la plus grande réserve naturelle marine du monde, dans son archipel natal de Hawaii, le président américain s'efforçant de conforter son image de défenseur de l'environnement avant de quitter la Maison Blanche.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un détenu polynésien radicalisé "inquiétant" à Nuutania

$
0
0
Un détenu polynésien radicalisé
PAPEETE, le 1er septembre 2016 - Un détenu de 26 ans était jugé ce jeudi après-midi pour des violences à répétition sur le personnel de la prison. Mais c'est surtout son profil psychologique qui a fait débat au tribunal.

Radicalisé par un autre détenu polynésien "longue peine" à son retour de détention en métropole, il a appris l'arabe, abandonné sa confession adventiste pour l'islam, cautionne les attentats de Nice, et appelle à "tuer les mécréants qui ne croient pas".

La radicalisation islamiste à Nuutania, c'est possible malgré la distance géographique et culturelle qui sépare la Polynésie française de la métropole. Un jeune Polynésien de 26 ans était jugé ce jeudi après-midi en comparution immédiate pour des agressions violentes et répétées commises depuis le début du mois d'août sur le personnel de la prison. Décrit comme très violent, il avait aussi mis le feu à sa cellule. Condamné à 2 ans de prison ferme supplémentaires pour ces faits, c'est surtout son profil psychologique et ses motivations qui ont retenu toute l'attention du tribunal. Jusqu'aux "renseignements généraux", qui se sont déplacés pour assister aux débats. Quatre gendarmes cagoulés surveillaient aussi étroitement ce détenu d'un genre nouveau, barbe naissante, dans le box des prévenus.

Des propos assumés

Déjà condamné à 15 reprises, le jeune homme est retourné en prison l'année dernière pour d'énièmes violences en récidive. Et son attitude a changé à ce moment-là selon son avocate, Me Ayoun : "Il est rentré en délinquant normal, j'allais dire, aujourd'hui il est différent, perturbé. Il a rencontré à Nuutania un détenu, Polynésien lui-même, sensibilisé à l'islam radical lors de longs séjours dans des prisons métropolitaines. Il lui a retourné le cerveau, en un an. Il m'a parlé tout à l'heure dans un arabe parfait".

Selon l'avocat des fonctionnaires de l'administration pénitentiaire agressés (lire ci-dessous), "ce n'est pas juste quelqu'un d'énervé" : "Quand les gendarmes l'ont interrogé en garde à vue sur ce qui l'attirait dans l'islam, il a répondu que cette religion était la seule, la pure vérité ; que, de ce qu'il avait lu dans le Coran, il fallait tuer les gens qui ne croient pas, les traîtres, les mécréants. Quand on l'a interrogé sur ce qu'il pensait de l'attentat de Nice, s'il foncerait lui-aussi sur un groupe de personnes avec des enfants, il a répondu "oui, sans hésitation". Interrogé pour savoir si les français étaient des mécréants, il a aussi répondu "oui, sauf les djihadistes". C'est quelqu'un de violent depuis l'enfance qui veut mettre sa violence au service de l'islam".

"On a un problème" estime son avocate, Me Ayoun

Solitaire, élevé puis enlevé à des parents alcooliques qui l'ont toujours rejeté, le jeune homme n'est pas dans la fantaisie d'un doux dingue. Se sentant abandonné selon les experts qui évoquent une "dynamique psychotique" et soulignent sa "violence", il ne commente ni ne conteste aucun de ses propos dans le box. Calme, il s'exprime clairement, toise tout le monde du regard. Inquiétant, il tient des propos racistes envers les farani qu'il met en perspective avec sa nouvelle croyance.

"Il y a une sorte d'assimilation de ses propos d'un combat qui pourrait ressembler à l'islamisme dans l'esprit, mais au profit du peuple maohi", souligne très sérieusement le président du tribunal après lecture des rapports d'expertises. Le jeune homme, lui, avait expliqué sa violence en prison par son désir d'être placé à l'isolement pour avoir la télé et regarder des reportages sur Daech.

De sources judiciaires, le profil psychologique et les propos réitérés et assumés du jeune homme lui vaudraient de faire l'objet d'une fiche "S" de signalement.

"On a un problème", résume tout aussi sérieusement son avocate à l'adresse du tribunal. Le jeune homme a été reconduit à Nuutania sous bonne garde. Le haut-commissariat a de son côté confirmé l'existence de trois cas de détenus particulièrement surveillés dans l'heure suivant la publication de notre article.

Me Dominique Bourion, avocat représentant l'administration pénitentiaire : "Il compare le combat islamiste avec le combat pour l'indépendance"
Un détenu polynésien radicalisé
-Un jeune détenu polynésien vient d'être condamné ce jeudi pour des violences, outrages et dégradations à Nuutania. Mais plus que cela, c'est son profil qui a retenu toute l'attention du tribunal…

"Oui, ce qui est inquiétant chez ce monsieur, c'est ce qui sous-tend ses actes de violences, où à chaque fois il crie "Allah Akbar", compare le combat islamiste avec le combat pour l'indépendance en se référant à l'organisation Daesh. Il cautionne les récents attentats de Nice, répond que s'il avait été dans cette situation il aurait fait la même chose. C'est quand même assez terrible. C'est quelqu'un de radicalisé, assez profondément, et qui a même appris l'arabe".

-Ce sont des propos qu'il a tenus lors de sa garde à vue devant les gendarmes ?

"Oui, tout à fait. Il les a insultés, il a insulté les gardiens de prison, il a essayé de les blesser avec des ciseaux et une pointe métallique. C'est quelqu'un de très, très violent, qui a bien expliqué que son combat c'était de lutter contre les mécréants et de les exécuter, y compris des juges".

-Comment ce discours islamiste est-il arrivé jusqu'aux oreilles de ce Polynésien au sein même de Nuutania ?

"Il a malheureusement croisé à Nuutania un autre détenu polynésien qui rentrait de France, où il était incarcéré. Ce détenu était lui-même déjà radicalisé et il a réussi à lui en parler. Et comme c'est quelqu'un de fragile psychologiquement, comme beaucoup de ces gens-là d'ailleurs, il avait un terrain idéal pour le convaincre. Il a commencé à lire le Coran et à se laisser endoctriner. L'établissement pénitentiaire a vite repéré la situation et y a mis fin rapidement. Mais c'est quelqu'un de fragile qui n'a ni le recul, ni l'intelligence, ni l'équilibre pour se dire qu'il a été endoctriné.

-Ce détenu polynésien qui l'a endoctriné est toujours à Nuutania ?

"Oui".

-Comment est-il encadré ?

"Il est dans un service différent, où il est quasiment seul toute la journée. Il ne croise certains détenus que le soir, des détenus qui vont travailler dans la journée et qui sont plutôt dans un état d'esprit de réhabilitation et de sortie que de l'écouter. Il est très étroitement surveillé".

-On est dans le folklore ? Ou y a-t-il une réelle raison de s'inquiéter, selon vous, avec ce genre de cas de radicalisation au fenua ?

"Je pense que lui, est inquiétant. Car c'est maintenant enraciné assez profond chez lui. Il se laisse pousser la barbe, il a réitéré tous ses projets, à chaque fois qu'il agresse quelqu'un verbalement ou physiquement c'est pour dire qu'il mène un combat contre les mécréants. Il est très persuadé de cela. Il était adventiste avant et il ne l'est plus. Il est aujourd'hui avec le Coran".

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46534 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>