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La pédagogie par le sport : apprendre et bouger au lycée Paul Gauguin

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La pédagogie par le sport : apprendre et bouger au lycée Paul Gauguin
PAPEETE, le 30 aout 2016 - Au lycée Paul Gauguin, les élèves de la classe de Seconde-12 ont chaque semaine un cours très spécial : il faut courir et enchaîner les pompes pour faire ses exercices. Il s'agit d'un exercice de pédagogie très original porté par leur professeur principal.

Au Lycée Paul Gauguin, les élèves de la classe de seconde 12 ont pris l'habitude de cumuler exercices sportifs et scolaires. Car toutes les semaines, une de leurs classes se transforme en "cours sportif". Ça peut être de l'Anglais ou des Math, ou, comme ce mardi 30 aout, de l'Histoire-Géo. Ça tombe bien puisque c'est justement leur professeur d'Histoire-Géo – également leur professeur principal – qui a eu l'idée de cette pédagogie originale. Il a d'ailleurs facilement emporté l'adhésion de ses collègues : les élèves raffolent de cette distraction et ils retiennent les informations apprises lors de ces jeux.

La pédagogie par le sport : apprendre et bouger au lycée Paul Gauguin
Le déroulé est toujours le même, et assez simple. Les élèves se répartissent en équipes pour faire un certain nombre d'exercices, mais les éléments dont ils auront besoin pour les résoudre doivent être collectés à plusieurs "stations" tenues par les élèves excusés de sport ou leurs professeurs. Il faut courir jusqu'à la station, mais aussi exécuter une séance de 10 pompes ou de 10 flexions pour obtenir ce qu'ils cherchent… Entre la compétition amicale entre les équipes et le plaisir de se dégourdir les jambes au lieu de rester assis, les élèves participent avec enthousiasme.

Le fameux professeur principal de la seconde 12 s'appelle Jérôme Schmitt, professeur d'Histoire-Géographie et de Cinéma-Audiovisuel au Lycée Gauguin. Il nous explique comment est née cette idée : "Nous sommes partis sur un projet qui s'appelle Éducation à l'hygiène alimentaire et sportive, qui comporte trois volets. Le premier est la production audiovisuelle d'un documentaire (voir encadré). Le second volet est ce que vous voyez actuellement : avec la classe dont je suis professeur principal, la seconde 12, et l'équipe pédagogique, nous avons décidé de fusionner une partie de nos cours pour justement sensibiliser les élèves au niveau des problématiques de l'alimentation et du sport. Tous les collègues font un cours sportif, comme celui de ce matin une fois par semaine. Une fois en Math, une fois en SPC, une fois en Français, une fois en Anglais, etc."

NUTRITION, COURS SPORTIFS, RANDONNÉES ET SURF


Voilà pour le sport. L'aspect alimentation est traité de façon plus traditionnelle, en classe : "En SVT ils vont étudier le métabolisme, la composition des aliments pour arriver à des recettes idéales. En Géographie il y a un cours qui s'appelle "Nourrir les Hommes" que nous pourrons approfondir. En éducation morale et civique, il y a aussi un exercice où je ramène une dizaine de boites de conserves, et on étudie les étiquettes. Je l'ai fait l'année dernière et ça marche très bien. Il s'agit de faire comprendre aux élèves qu'en fait, manger sain, ce n'est pas forcément que manger bio. Dans les boites de conserves, certaines sont saines. Si on prend une boite de thon normale, c'est du thon, de l'eau et du sel, c'est tout. Par contre dès que l'on prend cette boite de thon et que l'on rajoute des choses plus élaborées dedans, par exemple du maïs, alors apparaissent des émulsifiants, des stabilisants ou des conservateurs, les fameux E1234, et cætera. Donc à travers cette étude pragmatique, on va aussi se poser des questions sur les additifs…"

En plus du cours sportif hebdomadaire, la classe partira aussi en randonnées. "On va commencer par la Fachoda, puisqu'il y a l'aspect sportif, mais aussi culturel avec le fort et les marae, et une dimension biologique avec la biodiversité qui est exceptionnelle dans cet endroit, avec même des panneaux qui indiquent des plantes. Et pour finaliser, en fin d'année, on essaiera de faire une sortie surf." Tout un programme, pour une classe qui aura pris un bon départ pour une vie saine !


La pédagogie par le sport : apprendre et bouger au lycée Paul Gauguin
Une équipe d'élèves de la 2nde 12
"Certaines choses que l'on a vues pendant ces cours sportifs sont gravés dans ma mémoire !"
"On fait ça une fois par semaine, toutes les semaines. Ça va, ce n'est pas trop fatiguant. En plus on rate des cours et c'est agréable de changer d'air. Faire du sport au lieu d'être assis en classe ça change ! Mais des fois, faire des flexions, y en a assez, ça serait bien de changer d'exercice !

Mais c'est aussi un cours. Honnêtement, les exercices ne sont pas si faciles. Il y a des questions qu'on ne comprend pas trop, mais heureusement, quand on va voir le prof il nous aide et nous donne certaines réponses… Et on retient bien. En tous cas il y a des choses que l'on a vues pendant ces cours, c’est gravé dans ma mémoire ! Surtout quand on a passé du temps dessus. Et l'esprit de compétition, ça nous motives même s'il n'y a aucun prix à la fin !"


Un documentaire sur le changement de vie d'un élève

Dans le cadre du projet Hygiène alimentaire et sportive, un film documentaire va être réalisé sur un élève qui s'est engagé à perdre du poids sur un an. Il est suivi par un médecin généraliste, une nutritionniste et un coach. Il a des cours de sport intensif tous les soirs, en plus de 10 séances de surf. "Le but est de sensibiliser au surpoids et aux moyens de combattre le surpoids. Le mieux est d'utiliser la culture polynésienne pour y arriver, et le surf est avant tout polynésien" explique Jérôme Schmitt.

La production audiovisuelle sera double : un court métrage plus romancé de 10 à 15 minutes plutôt destiné aux jeunes, sur le combat du jeune homme dans sa quête de perte de poids ; et un documentaire qui inclura des entretiens plus longs avec les médecins ou les nutritionnistes, et un passage à Raiatea à la rencontre du grand-père du jeune sujet.



La pédagogie par le sport : apprendre et bouger au lycée Paul Gauguin
Les cinq tibétains tous les matins

Le troisième volet du projet Hygiène alimentaire et sportive est de proposer à tous les élèves volontaires du Lycée Gauguin une séance d'étirement, relaxation et respiration tous les matins à 6h30 à 6h50. "Les cinq tibétains ce sont cinq gestes simples qui ont deux fonctions. D'abord physique, donc le réveil du corps, renforcement musculaire, libération des articulations, étirement des muscles postérieurs et antérieurs ; le deuxième volet est psychique, puisque au bout de deux à trois semaines, ça régule les pics des glandes endocrines, et ça permet d'avoir moins de pics d'angoisses et de stress" nous explique le professeur Schmitt.

Ce dernier aspect du projet vient de la rencontre entre le prof et le ministre de la Santé, alors qu'il lui présentait le court métrage. "C'est lors de cette rencontre qui a duré plus de deux heures que le ministre m'a parlé de cet exercice, que j'ai testé et que j'ai eu envie de diffuser aux élèves puisque j'en ai ressenti moi les effets positifs."

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Loi Morin : Edouard Fritch propose d'aller plus loin

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Loi Morin : Edouard Fritch propose d'aller plus loin
PAPEETE, le 30 août 2016. Dans un courrier à la ministre de la Santé Marisol Touraine, Edouard Fritch fait une série de propositions pour modifier le décret d'application de la loi Morin. Il souhaite notamment que le risque négligeable concernant les enfants ayant séjourné aux Gambier et à Tureia entre 1966 et 1974 soit supprimé.

"J'apprécie l'effort entamé par le gouvernement (…) pour mettre fin aux graves anomalies qui affectent le processus d'indemnisation des victimes des essais nucléaires",
souligne Edouard Fritch dans un courrier adressé à la ministre de la Santé Marisol Touraine. Dans cette lettre adressée au début du mois d'août, le président du Pays donne son avis sur les modifications annoncées sur le décret d'application de la loi Morin. Le président du Pays précise que "le risque attribuable aux essais nucléaires ne peut être regardé comme négligeable lorsque, au regard des conditions concrètes d'exposition de la victime, des mesures de surveillance auraient été nécessaires" mais qu'elles n'ont pas été mises en place.

Edouard Fritch demande aussi que la situation des enfants fasse l'objet d'une attention particulière. Il demande que le risque négligeable ne s'applique pas pour les "enfants mineurs ayant séjourné aux Gambier et à Tureia entre 1966 et 1974". Il fait cette même demande pour les "personnes ayant séjourné plus de trois mois à Moruroa et Fangataufa pendant la même période".
Le président du Pays demande également que les dossiers qui ont été rejetés puissent être revus après l'application du nouveau décret.

UNE AIDE FINANCIERE DEMANDEE POUR LES ASSOCIATIONS
Le président du Pays encourage le gouvernement à aller plus loin que la modification du décret : "si je comprends que la seule voie envisageable pour améliorer la situation des victimes et de leurs ayants droit dans un délai acceptable relève du processus règlementaire, il me semble, au vu des éléments recueillis lors de la réunion du 6 juillet 2016, que la réflexion sur la modification du dispositif législatif doit également se poursuivre".

Constatant que "les demandes d'indemnisation des Polynésiens sont" "peu nombreuses", Edouard Fritch adresse donc une série de demandes à l'Etat et au Comité d'indemnisation des victimes des essais nucléaires : "prise en charge des recherches systématiques dans les archives de la défense des informations sur la présence des victimes sur sites notamment au profit d'anciens salariés d'entreprises sous-traitantes qui ont aujourd'hui disparu, aides financières aux associations de soutien aux victimes, mise en place d'une campagne de communication, prise en charge des frais de transport pour les victimes ou les ayants-droits résidant dans les îles éloignées de Tahiti…"

Fin février, François Hollande, en visite à Tahiti, avait promis de revoir les critères d’indemnisation des victimes des essais nucléaires pour « faire accéder à l’indemnisation de nouvelles victimes ». Actuellement, une centaine de Polynésiens ont déposé un dossier et seuls sept d’entre eux ont été indemnisés. Quatre mois après, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait présenté au Coscen (Conseil d'orientation sur le suivi des conséquences des essais nucléaires) en juillet, son projet de nouveau décret d’application de la loi Morin.
La mouture finale du décret modifié devrait être prochainement présentée.





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Nominations Puchon / Caillet : la CCBF reporte d'une semaine son avis

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Nominations Puchon / Caillet : la CCBF reporte d'une semaine son avis
PAPEETE, le 30/08/2016 - Pe'ape'a sur les nominations de Georges Puchon et René Caillet à la tête du Port autonome et du Centre hospitalier de Polynésie française. Les membres de la commission de contrôle budgétaire et financier (CCBF) à l'assemblée demandent des informations complémentaires sur ces deux candidatures. Réunis ce mardi matin, ils ont décidé de reporter l'examen à la semaine prochaine. Son président de séance déplore également la façon de faire du gouvernement.

La commission de contrôle budgétaire et financier (CCBF) donnera son avis la semaine prochaine, sur les nominations de René Caillet, à la tête du centre hospitalier de Polynésie française, et de Georges Puchon, à la direction du Port autonome.

Une décision qui a été mise au vote par le vice-président John Toromona - (Dylma Aro, la présidente étant en mission aux Marquises).

Joint par téléphone, John Toromona confirme les propos tenus auprès de la rédaction de TNTV, où il explique sa déception quant à la tournure que prennent ces nominations. "Dans le journal de Tahiti Infos, on peut lire que [l'avis de la CCBF n'est qu'une simple formalité avant la nomination officielle. Pourquoi le gouvernement nous demande de nous pencher là-dessus s'il a déjà décidé de son côté ?", s'étonne John Toromona. Et de poursuivre, "On a l'impression que nous ne sommes qu'une chambre d'enregistrement. Nous ne sommes pas d'accord ! J'ai donc proposé de reporter la séance à la semaine prochaine, ce qui a été accepté par l'ensemble des membres de la commission".

L'idéal selon le vice-président serait que le gouvernement "nous implique d'avantage pour que nous discutions ensemble".

Un problème se pose également concernant la nomination de René Caillet, le candidat soutenu par le ministre de la santé, Patrick Howell : "Pourquoi nous propose-t-il ce candidat ?", s'interroge John Toromona, "il n'y a pas de Polynésiens qui pourraient prendre ce poste ?"

Si pour la tête du centre hospitalier, les avis divergent. Au port autonome, la candidature de Georges Puchon ne fait pas l'unanimité non plus.

Selon nos informations, des membres de l'opposition ont transmis des renseignements au sujet de l'ancien ministre de l'économie et des finances. Ces indications qui demandent à être vérifiées et ces vérifications devront être menées dans les jours qui viennent.

La CCBF se réunira mardi prochain pour donner son avis sur ces nominations. Elles devront ensuite faire l’objet d’un arrêté en Conseil des ministres, mi-septembre au plus tôt, avant de pouvoir être rendues officielles et applicables.


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Remise des diplômes pour les élèves de la CCISM

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Remise des diplômes pour les élèves de la CCISM
PAPEETE, le 30 aout 2016 - Les étudiants de quatre filières du Pôle formation de la CCISM ont reçu ce mardi leurs diplômes de fin d'étude : l'Ecole de Commerce de Tahiti, la licence professionnelle, Attaché commercial en apprentissage et CAP cuisine en apprentissage. Une Graduation day à l'américaine hébergée par la Présidence.

Ils étaient 35, fiers comme des sous neufs dans leurs robes académiques, mortiers et simarres arborés crânement. Tous sont montés un par un sur l'estrade récupérer leurs diplômes (ou attestations, en attendant l'arrivée du précieux document de métropole) des mains des officiels présents, dont le président de la CCISM et le ministre de la Relance. L'occasion d'une photo-souvenir et d'un grand lancer de chapeau – pardon, de mortier – en guise d'adieu au monde étudiant.

Ils n'étaient que deux à ne pas avoir pu se présenter, bloqués en Métropole par la rentrée. En tous, ils sont donc 37 diplômés issus de quatre formations de la CCISM. 10 élèves de l'Ecole de Commerce de Tahiti, 10 étudiants de la Licence Droit-Eco-Gestion, 8 diplômés de la filière Attaché commercial en alternance et 9 élèves du CAP Cuisine en alternance. Un cru très féminin avec 28 filles pour 9 garçons. Marko Gabou, responsable des études à l'ECT, nous explique que "il y a au moins 65% de filles dans ces diplômés. Je n'ai pas vraiment d'explication, les filles sont peut-être un peu plus inquiètes de leur avenir que les garçons, elles sont peut-être aussi un petit peu plus matures… je ne sais pas."

"CA FAIT TRÈS PLAISIR AUX ÉTUDIANTS ET À LEURS FAMILLES"

Cette cérémonie, au départ imaginée pour les élèves de l'ECT, rassemble donc de plus en plus de filières de la nouvellement créée Université des métiers, puisque les deux formations d'un an en alternance se sont jointes aux festivités, après l'ajout de la licence l'année dernière. Il ne manque plus que les BTS qui ont leur propre cérémonie en juillet.

"Nous souhaitons élargir cette cérémonie le plus possible, parce que cela permet de créer une cohésion globale autour du centre de formation. C'est toujours l'ECT qui l'organise, mais ça permet de fédérer tout le monde, et ça fait très plaisir aux étudiants et à leurs familles" nous assure Marko Gabou. Et pour l'année prochaine, "il n'y aura pas beaucoup de changements, mais nous avons un gros recrutement pour l'ECT cette année avec 28 nouveau élèves qui entrent en première année, donc en soit c'est un gros challenge."



Remise des diplômes pour les élèves de la CCISM
Amélie Chune, major de promo à l'ECT

"Je me suis beaucoup investie dans mes stages, or ce sont les stages qui rapportent le plus de points, c'est comme ça que je suis major de promo aujourd'hui ! Et une entreprise dans laquelle j'ai été accueillie lors de mes derniers stages m'a fait une proposition d'embauche, et je démarre en CDI dès septembre dans un grossiste-exportateur de perles, Orau Pearls. Travailler dans le marketing du luxe c'est ce que je voulais faire dès le départ, et c'est une bonne opportunité puisque ça me permettra de voyager à Hong Kong, de faire beaucoup l'Asie puisque nous faisons des salons de bijouterie internationaux. Je pense vraiment que c'est grâce à l'ECT que j'ai trouvé cette opportunité, une école de commerce en métropole ne m'aurait pas permis de rencontrer aussi facilement les entreprises locales. C'est pour les stages que j'avais choisi l'ECT, parce que sur les trois ans de formation il y a un an et demi de stages."

Remise des diplômes pour les élèves de la CCISM
Tokahi Faatuarai, élève de l'ECT

"Alors je pars dès septembre pour Lyon, pour un Master en Finance. C'est plutôt rare dans cette promotion, mais j'aime les maths, les chiffres. Avec un master en finance, spécialisé en gestion de patrimoine, mon projet ce serait d'ouvrir un cabinet de gestion de patrimoine à Tahiti. Mais d'abord je voudrais travailler en France pendant environ cinq ans pour acquérir plus d'expérience. En tout cas je ne m'en fais pas pour mon niveau, je pense avoir un bon niveau grâce à l'école de commerce de Tahiti et aux nombreux stages qu'on a pu effectuer. J'ai fait un stage dans une banque et un stage à l'Assemblée de la Polynésie française dans un service financier."

Remise des diplômes pour les élèves de la CCISM
Ritia Tehio (accompagnée de Djeryna Tetopata et de Ioane Tumahai), formation en alternance d'Attaché commercial

"Cette formation a duré un an, et là nous recevons le diplôme, qui nous donne un Bac+2. Là on nous a enseigné le métier de la vente, et principalement tout ce qui est à l'extérieur, donc la vente sur le terrain. La formation était à moitié pratique et à moitié théorique, donc une semaine d'école pour trois semaines en entreprise. En un an nous n'avons pas eu de vacances ! Ça a été beaucoup de travail.

On ne s'attendait pas à avoir une cérémonie comme celle-là, mais ça fait plaisir. On est mis en valeur ! Dans la promotion, certains ont déjà trouvé des postes fixes, d'autres cherchent et certains veulent approfondir encore leur formation."



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Décès du gérant de la pension Maupiti Village

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Décès du gérant de la pension Maupiti Village
Raiatea, 31 août 2016 - Alain Colomes, gérant de la pension Maupiti Village est décédé dimanche.

Le week-end promettait pourtant d’être festif à Maupiti. Alain et Audine Colomes, gérants de la Pension Maupiti Village, fêtaient leur anniversaire de mariage et renouvelaient solennellement leurs vœux devant Père Auguste. Le prêtre avait fait le déplacement depuis Tahiti. De nombreux amis et clients les avaient rejoints de Tahiti, ou de Raiatea. En effet, le Maupiti Village est réputé depuis très longtemps pour son ambiance simple et chaleureuse et sa table extraordinaire. Sur le sable blanc du motu Tiapa’a, dans la grande salle à manger de la pension, des tables fleuries étaient dressées pour accueillir les invités, les mariés rayonnaient. Une journée parfaite, tout simplement bénie … Mais Alain Colomes a sans doute voulu rester sur ce moment de bonheur et dans la nuit, victime d’un arrêt cardiaque, il a discrètement quitté ses invités.

Le Maupiti Express a ramené lundi la dépouille mortelle d’Alain sur Raiatea. Woullingson Raufauore, le maire de Maupiti avait tenu à accompagner la famille et les invités sous le choc. Alain Colomes a été enterré mardi matin sur les terres familiales à Avéra sous un ciel pluvieux.

A son épouse effondrée, à ses enfants et mootua, nous présentons nos plus sincères condoléances.

En dépit d'une participation programmée, la pension Maupiti Village ne pourra pas être représentée au Salon du Tourisme, du 2 au 4 septembre à Papeete. Mais on peut la joindre en cas de besoin au 40 67 80 08 (tél.).

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Gala de boxe, samedi à Papenoo

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L'As Papenoo Boxing Club organise, sous l'égide de la Fédération Polynésienne de boxe, son gala de boxe le samedi 3 septembre 2016 à la salle PITO HITI de Papenoo, à partir de 19 heures.

De la boxe éducative et de la boxe amateur sont programmées durant cette soirée.
L’entrée est à 500 Fcfp pour les spectateurs âgés de 12 ans et plus, et gratuite pour les autres.

Le public de Papenoo pourra voir ses protégés et natifs de la commine à savoir Teahu Faufau (Central Olympic) qui sera opposé à Iafeta Teinaore (Avia Club) ou encore Heiki Marotau (Ah-Min BC) qui sera opposé à Heiki Faatau (Papenoo BC)

La pesée se fera à la salle Faataua, le mercredi 31 août à partir de 16 heures.

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Le plus grand congrès sur la protection de la nature s'ouvre jeudi à Hawaii

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Le plus grand congrès sur la protection de la nature s'ouvre jeudi à Hawaii
Miami, Etats-Unis | AFP | mercredi 31/08/2016 - La montée des eaux provoquée par le changement climatique sera le thème central de la plus grande instance oeuvrant pour la protection de l'environnement et des espèces menacées, qui tient sa conférence quadriennale à Hawaï à compter de jeudi.

Plus de 8.300 responsables et représentants gouvernementaux et de groupes environnementalistes se retrouvent pour cette grand messe de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) jusqu'au 10 septembre.

Le président américain Barack Obama viendra s'adresser aux délégués des 184 pays attendus à ce symposium, organisé pour la première fois aux Etats-Unis depuis sa création en 1948.

Le thème central de la conférence, "la planète à la croisée des chemins", portera sur la situation désespérée des petites nations insulaires qui risquent de disparaître au cours des prochaines décennies avec la montée du niveau des océans résultant du réchauffement climatique.

Parmi les autres sujets chauds figurent notamment le trafic d'ivoire, qui menace d'extinction les éléphants africains, ou encore la question de savoir comment nourrir une population mondiale grandissante sans épuiser les ressources naturelles de la planète.

La venue du président Obama intervient après l'annonce de sa décision la semaine dernière d'étendre le parc national marin de Papahanaumokuakea aux îles hawaïennes du nord-est, pour en faire la plus grande réserve marine protégée au monde.

Le président doit parler mercredi soir à Honolulu devant des leaders des îles du Pacifique et des délégués du congrès avant de se rendre le lendemain aux îles Midway, un atoll de 6,2 km2 dans le Pacifique nord.

Conservation et changement climatique

"Le président discutera du rôle que jouent les îles isolées dans le contexte du climat mais aussi de l'importance du lien entre conservation et changement climatique", a expliqué Brian Deese, un conseiller de M. Obama.

Pour Ben Rhodes, conseiller adjoint pour la sécurité nationale à la Maison Blanche, cette conférence représente "une occasion importante de rassembler non seulement les responsables des îles du Pacifique, motivés par la mise en œuvre d'actions urgentes contre le changement climatique, mais aussi des défenseurs de l'environnement de partout dans le monde".

Plusieurs documents jugés importants seront publiés durant la conférence, parmi lesquels la mise à jour de la liste rouge de l'UICN des espèces menacées et en danger d'extinction.

Les organisateurs ont aussi mentionné une publication des initiatives visant à trouver un équilibre entre les activités d'exploration gazière et pétrolière en mer et la protection des baleines, ainsi que sur l'établissement de zones de préservation de la biodiversité.

En deuxième partie de conférence, du 6 au 10 septembre, les délégués débattront du trafic des espèces sauvages et de l'exploitation forestière.

Le congrès de l'UICN est vu comme une occasion de trouver un terrain d'entente sur des décisions difficiles et pour jeter les bases des futures conférences, dont la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), qui doit se tenir mi-septembre à Johannesburg en Afrique du Sud.

Toute motion adoptée à la conférence de l'UICN "devient une résolution avec un poids considérable" à la convention de la CITES "qui est dotée d'une autorité légale", a expliqué John Robinson, un responsable de l'ONG Wildlife Conservation Society.

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Le fameux trompettiste Pierre Badel ouvre une académie en ligne

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Le fameux trompettiste Pierre Badel ouvre une académie en ligne
PAPEETE, le 31 août 2016 - L’artiste est de passage au fenua. Il vient tous les ans en Polynésie voir de la famille. Cette année, il a profité de son passage pour annoncer l’ouverture d’une académie en ligne. Il y parlera de la méthode qu’il enseigne, y postera des vidéos de master class et y invitera des amis trompettistes de sa trempe à partager leur savoir.

"Pierre Thibaud, un trompettiste de renom, a été l’un de mes professeurs. Il avait une méthode particulière pour enseigner. Il suivait la célèbre méthode Arban de A à Z. Ce que j’ai repris." Le fait est suffisamment rare pour être mentionné. "La plupart du temps on s’appuie sur quelques exercices de la méthode Arban pour apprendre et enseigner car elle est difficile." D’où l’intérêt affiché pour les cours de Pierre Badel d’élèves du monde entier. "Je vois arriver des jeunes d’Allemagne, aux USA en passant par la Chine, le Chili ou le Venezuela."

Il arrive que certains d’entre eux, dévorés par leur passion, rejoignent Pierre Badel sans moyens ou presque. "Je me rappelle avoir reçu un jeune venu d’Amérique du sud qui avait réussi à se payer un billet d’avion pour gagner Paris mais qui n’avait plus de quoi se payer les cours ni même ses repas. Nous n’avons pas pu refuser sa demande, c’est souvent un moyen de s’en sortir que d’apprendre la musique. L’académie en ligne s’adresse en particulier à ceux qui vivent loin, dans des zones reculées et qui n’ont pas les moyens de se déplacer ou pour qui se déplacer demande un très gros effort financier."

L’académie sera en ligne début 2017. Pierre Badel y présentera des cours, des exercices "de chauffe" à pratiquer tous les jours, il postera des vidéos de ses master class, invitera des amis trompettistes du monde entier. Connu aussi pour ses "cours cliniques", Pierre Badel s’adressera via son site aux amateurs ou professionnels "en panne", ceux qui n’arrivent plus ou moins bien à jouer de leur instrument.

L’artiste joue depuis qu’il a 5 ans. "C’est mon grand-père qui m’a appris mes premières notes." Il a suivi les cours de musique du conservatoire de sa ville, Saint-Etienne (France). "Ensuite c’est un histoire de rencontres !" Il est resté au conservatoire jusqu’à l’âge de 20 ans. Depuis il joue dans les plus grands orchestres, auprès des plus grands artistes, dans les plus grandes salles. Il dirige des master class sur tous les continents.

En 2013, avec sa compagne Solenne Brougiroux, architecte, il a fondé une association pour promouvoir l’art en général et la trompette en particulier. "Nous mettons à disposition des bourses d’études, organisons des master class gratuites, des festivals, nous avons récemment aidé un jeune à réaliser sa bande-dessiné."

Le couple est actuellement au fenua, en vacances. Toutefois Pierre Badel se dit prêt à rencontrer les passionnés qui le souhaitent. Ensuite, il se rendra aux États-Unis pour donner des cours à la Juilliard School de New York et à l’université d’Illinois at Urbana Champaign. "Finalement, je ne suis plus très souvent en France. L’académie en ligne sera un moyen de pouvoir donner des cours à qui le demande, où que je sois."

Le fameux trompettiste Pierre Badel ouvre une académie en ligne
Contact

L’association Handling Creativity and High Performance (HCHP): www.hchp.fr
Facebook : Pierre Badel Trumpet (officiel)
Site web de la Pierre Badel Academy: pbadelacademy.com
Mail : pbadeltrumpet@gmail.com



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Des Canadiens arrêtés en Australie pour trafic de drogue après leur passage à Tahiti

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Des Canadiens arrêtés en Australie pour trafic de drogue après leur passage à Tahiti
PAPEETE, le 31 août 2016 - La presse canadienne a révélé ce matin que trois ressortissants québécois ont été arrêtés à Sydney pour contrebande de drogue. Ils voyageaient à bord du Sea Princess et ont fait escale à Tahiti, le 17 août dernier.

Le 17 août dernier, le Sea Princess, un paquebot de croisière avec plus de 1900 personnes à son bord, faisait escale dans le port de Papeete. Parmi les croisiéristes se trouvaient trois passagers québécois. Ces derniers, deux femmes et un homme, ont été arrêtés ce lundi à Sydney, avec plus de 95 kilos de cocaïne dans leurs valises, nous apprend la presse canadienne.

Évaluée à 30,5 millions de dollars, la cargaison constitue la plus importante saisie de drogue transportée sur un bateau de croisière ou dans un avion à avoir été réalisée en Australie, a révélé le commandant des forces frontalières australiennes, Tim Fitzgerald, à radio Canada.

D'après le site d'information, la police tente de savoir si les deux femmes, âgées de 28 et 22 ans, et l'homme, âgé de 60 ans, suspectés de trafic de drogue ont apporté la marchandise avec eux depuis l'embarquement, au Royaume-Uni, ou s'ils l'ont récupérée au cours des nombreuses escales.

Avant d'arriver en Australie, le paquebot est passé par les Etats-Unis, l'Amérique du Sud, la Polynésie française et la Nouvelle-Zélande.

Les suspects sont convoqués devant la justice australienne le 26 octobre prochain.

En attendant leur procès, les trois canadiens ont été placés en détention. Ils risquent la prison à vie.

Des Canadiens arrêtés en Australie pour trafic de drogue après leur passage à Tahiti

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La nouvelle ministre des Outre-mer veut "que la France se regarde" dans sa diversité

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La nouvelle ministre des Outre-mer veut
Paris, France | AFP | mercredi 31/08/2016 - La nouvelle ministre des Outre-mer Ericka Bareigts a assuré mercredi vouloir "travailler à ce que la France se regarde, forte de toute sa diversité", lors de la cérémonie de passation de pouvoir au ministère avec la ministre démissionnaire George Pau-Langevin.

Dans la cour de l'Hôtel de Montmorin (VIIe arrondissement de Paris), elle a salué "l'engagement" de George Pau-Langevin qui a "largement contribué à défendre une certaine idée des Outre-mer dans notre République", et a rappelé le travail qu'elles ont mené en commun pour porter le projet de loi Egalité réelle Outre-mer, qui sera examiné en séance publique par les députés le 4 octobre.

"Nous avons posé les bases d'un plan ambitieux pour l'égalité réelle en Outre-mer"
, a-t-elle déclaré, estimant que "ces combats pour l'égalité sont inscrits dans nos veines".

Les défis sont "encore nombreux", a-t-elle souligné, citant les PIB des cinq départements d'Outre-mer, en retard de 41% par rapport à la moyenne nationale, ou le chômage des jeunes ultramarins, plus important qu'en métropole.

"Nous allons continué à écrire l'histoire des Outre-mer",
a-t-elle assuré, promettant de "travailler à ce que la France se regarde telle qu'elle est, forte de toute sa diversité, forte de cette richesse intrinsèque sur laquelle elle doit s'appuyer".

Auparavant, Mme Pau-Langevin, très émue, a dit avoir le sentiment d'avoir accompli "un travail tout à fait significatif pour les Outre-mer", citant l'accompagnement du processus des accords de Nouméa en Nouvelle-Calédonie, "dans des conditions apaisées", le plan Guyane mis sur pied, ou les efforts engagés à Mayotte, qui "connaît une crise considérable".

Mme Pau-Langevin a cependant glissé à la presse qu'elle "aurait aimé pouvoir poser la première pierre de la Cité des Outre-mer", promesse de campagne de François Hollande, dont le lieu devrait être annoncé prochainement.

Mais, a-t-elle expliqué, "quand on est politique et élu, c'est le terrain qui vous donne la légitimité. Après quatre années au gouvernement (comme ministre délégué à la Réussite éducative et ensuite comme ministre des Outre-mer), aujourd'hui le temps est venu de discuter, de s'expliquer avec les citoyens".

La ministre, qui a quitté à pied le ministère, a démissionné mardi dans la foulée du ministre de l'Economie Emmanuel Macron, pour récupérer son poste de député de la 15e circonscription de Paris (XXe arrondissement) et se lancer dans la bataille des législatives.

Dans un communiqué, l'ancien ministre des Outre-mer Victorin Lurel, prédécesseur de Mme Pau-Langevin, a salué son "engagement total au service des Outre-mer (qui) aura permis de poursuivre la politique de lutte contre la vie chère et de réduction des inégalités initiée dès 2012".

M. Lurel estime qu'"à huit mois des échéances présidentielles, nous pouvons collectivement être fiers de son bilan, fiers d'avoir réalisé la quasi-totalité des 30 engagements pris par François Hollande en 2012".

Pour lui, la nomination d'Ericka Bareigts "témoigne de la volonté (...) de voir aboutir le grand texte d'égalité réelle outre-mer pour lequel la ministre s'est pleinement mobilisée".

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Le Pays alloue 400 millions à la Sofidep pour le Prêt d’aide et à la création d’entreprise (PACE)

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Le Pays alloue 400 millions à la Sofidep pour le Prêt d’aide et à la création d’entreprise (PACE)
PAPEETE, 31 août 2016 - Le ministre de la Relance économique a signé, mercredi matin, la convention pour l'octroi de 400 millions Fcfp en faveur de la Sofidep.

Avec cette nouvelle subvention d’investissement de 400 millions Fcfp, la Société de financement du développement de la Polynésie française (Sofidep) doit pouvoir développer davantage encore ses interventions auprès des petites et très petites entreprises, principalement dans leur phase de création, période durant laquelle les financements classiques sont plus difficiles à obtenir.

A ce titre, le Prêt d'aide à la création d'entreprise (PACE) finance jusqu’à 5 millions Fcfp, la trésorerie de départ et les aléas du démarrage ainsi que les matériels et équipements. Il s’adresse aux entreprises en création ou créées depuis moins de 5 ans dont le projet d’investissement est inférieur à 10 millions Fcfp. 49 PACE pour un total de 140 millions Fcfp ont été accordés par la Sofidep en 2016.

La convention signée mercredi matin s’inscrit dans le cadre d’un plan global de relance de l’économie polynésienne et de soutien aux entreprises qui voit également la mise en place d’aides complémentaires attribuées aux petites entreprises pour leur équipement et aménagement ainsi que pour la revitalisation des commerces de proximité et des restaurants. Ces autres mesures étant cumulables avec le PACE.

En 2009, le Pays avait doté la Sofidep d’une subvention de 400 millions Fcfp au titre du Prêt à la Création d’Entreprise (PCE), dynamisé en 2015 en devenant le Prêt d’Aide et à la Création d’Entreprise (PACE). "Ce dispositif végétait un peu puisque nous étions autour de 10 dossiers par an", explique Nicolas Fourreau à propos du PCE. "Avec le gouvernement nous avons décidé de le faire évoluer pour le rendre plus accessible et permettre vraiment aux entreprises de se lancer dans de nouvelles activités. On observe aujourd’hui, que la création d’emplois passe beaucoup par l’intermédiaire de la création d’entreprises mono-emploi. L’espoir étant que celles-ci se développent et soient à l’origine de créations d’emplois nouveaux".

Alors que 34 dossiers avaient été traités en quatre ans sous l'égide du PCE, 142 l'ont été depuis 2015, avec près de 320 millions Fcfp prêtés à 144 entreprises : 79% pour un projet de création et 21% pour le développement de leur outil de production, avec à la clé, la création de 189 emplois et le maintien de 73 emplois. "Il y avait urgence à pouvoir doter la Sofidep, dans la mesure où il y a une véritable demande sur ce produit qui correspond bien au besoin des créateurs d’entreprise", souligne Teva Rohfritsch.

Créée en 1999, la Sofidep assure une mission publique de développement économique au service des très petites, petites et moyennes entreprises polynésiennes. Cette société d’économie mixte détenue à 85 % par le Pays aide les acteurs du secteur privé de Polynésie française à réaliser leurs projets en améliorant leurs conditions de financement, en particulier au cours des phases les plus risquées : l’investissement, l’innovation, la création, la reprise, et le développement d’entreprises. Pour ce faire, la Sofidep propose aux entreprises deux types d’outils de financement, sans garantie, avec en fonction des montants d’investissements, un complément de financement bancaire : des prêts participatifs et des produits de capital investissement (fonds propres).

La Sofidep en déplacement dans les archipels

La Sofidep se déplace à la rencontre des porteurs de projet dans les archipels et sera notamment en septembre à Maupiti et aux Australes :

- Le 2 septembre de 9 heures à 15 heures à la mairie de Maupiti ;
- Le 13 septembre à partir de 9 heures à la mairie de Rurutu ;
- Le 15 septembre à partir de 9 heures à la mairie de Tubuai.

Teva Rohfritsch : "nous souhaitons qu’il y ait un partenariat gagnant-gagnant"

Le PACE s'inscrit dans la stratégie visant à relancer l’activité et l’emploi via la dynamisation du tissu entrepreneurial.

L’objectif est en effet d’aider à la création d’entreprises et de soutenir tous ces porteurs de projet qui n’ont pas forcément les moyens financiers de se lancer. On y contribue au travers d’un prêt relativement souple. A travers le PACE la Sofidep intervient en direct jusqu’à 5 millions Fcfp, pour des projets de financement qui peuvent aller jusqu’à 10 millions. Elle demande peu de garantie, si ce n’est que le porteur de projet soit sérieux et que son projet soit viable.
C’est un souhait fort du gouvernement d’accompagner la création de ces petites entreprises ; la création de son propre emploi : faire en sorte que nous puissions continuer à accompagner les petites entreprises dans le secteur privé, et non pas par le biais du secteur public comme cela s'est fait au cours des 30 dernières années.


Ce type de dispositifs vous semble-t-il plus performant ?

Il s’agit d’une forme de responsabilisation des porteurs de projets, parce qu’il s’agit de prêts, c’est-à-dire de sommes qui doivent être remboursées. Néanmoins, il s’agit d’un système qui permet de mettre le pied à l’étrier. Par rapport à la subvention – et nous avons quelques aides complémentaires à ces prêts qui seront débloquées pour, notamment, l’équipement des petites entreprises, par le biais de la DGAE –, nous souhaitons au travers de la Sofidep qu’il y ait un partenariat gagnant-gagnant : pour le porteur de projet qui ne pourrait sans cela accéder à ces financements au travers des banques classiques ; et gagnant pour le Pays, parce qu’on l’aide à créer son emploi et peut-être même d’autres emplois par la suite. C’est un pari. Un pari mesuré puisque plus de 90 dossiers ont été traités en 2015 contre moins d’une dizaine par an auparavant. Et nous sommes à près d’une cinquantaine depuis le début de l’année. (…)

La Sofidep faisait figure de belle endormie jusqu’en 2015. Le Pays a-t-il des ambitions particulières pour cette société d’économie mixte ?

Je ne sais pas si elle s’était endormie. Nous avons en tous cas aujourd’hui des dirigeants qui poussent beaucoup et un conseil d’administration très exigeant pour que les performances de cet établissement soient sans cesse améliorées. C’est le Pays qui l’exige. Et on voit bien aussi qu’il y a des porteurs de projet pour qui ce maillon de financement manquait. La Sofidep propose un panel d’autres produits, mais encore une fois, avec le PACE nous intervenons sur le démarrage des petites entreprises.


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All In One, vainqueur du Upa Nui, rêve de monter sur une scène nationale

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All In One, vainqueur du Upa Nui, rêve de monter sur une scène nationale
PAPEETE, le 31 août 2016 - Les huit danseurs du groupe All in One ont vu leurs efforts récompensés vendredi dernier. Ils ont remporté le premier prix du Upa Nui en catégorie moderne. Depuis, ils apprécient la reconnaissance du jury et de leur public. Ils ont gagné en motivation et sont prêts à franchir tous les obstacles qui se dresseront sur leur route pour grimper sur des scènes nationales.

C’est la première fois que le groupe All in One remporte le Upa Nui. "Nous nous sommes présentés à plusieurs reprises, avec différentes formations mais nous n’étions encore jamais montés sur la première place du podium. C’est une consécration", rapportent Ateliana Ruiz et Manava Akau, danseurs. "Le Upa Nui c’est un peu notre Heiva à nous, danseurs modernes, alors oui nous sommes heureux et fiers." Ce résultat confirme le choix du jury de l’élection de Miss Dragon qui avait reconnu en 2015 et 2016 les performances d’All in One.

Pour le groupe le prix vient reconnaître les efforts individuels et collectifs, la qualité de leur travail et l’engagement de chacun. "Tout le monde y a mis du sien, nous avons sollicité un grand nombre de proches pour les costumes et éléments de décor. Cousins, tantes, amis comme Patrick Juventin et la Lymace qui ont fait la machine à sous comptent beaucoup." Les danseurs eux aussi n’ont pas compté ni leur temps ni leur moyen. "Il y a des étudiants dans le groupe. Ils n’ont pas d’argent, pas de moyens de locomotion. Nous vivons tous répartis entre Papenoo et Papara, les répétitions ont été compliquées à organiser."

La troupe qui a commencé les répétitions il y a trois mois s’est retrouvée pour un séminaire de deux semaines à Papenoo, jonglant avec les horaires de bus pour rejoindre leurs établissements scolaires respectifs et avec les possibilités de convoyage des familles de chacun. Le groupe, uni dans la difficulté, est plus solidaire que jamais. Les danseurs se voient désormais tous les week-ends.

"Si eux ont réussi, pourquoi pas moi, nous?"

All in One c’est un groupe mixte de trois danseuses et cinq danseurs qui s’exprime à travers le new style, le ragga, le dance hall mais aussi la danse traditionnelle. Manava Akau qui signe les chorégraphies explique : "Avant je regardais beaucoup de spectacles de groupes internationaux, j’ai arrêté. Je me suis dit, si eux ont réussi, pourquoi pas moi, nous? Maintenant je puise dans ma seule imagination et quand je suis bloqué les autres danseurs me donnent un coup de main."

À l’origine de All in One se trouvent les danseurs de Arii heiva rau, un groupe de Moorea. "Ils se sont présentés au Upa Nui de 2014. Ce sont de bons amis, avec qui j’ai dansé, mais les répétitions étaient devenues impossibles à cause de la difficulté de transport. All in One a vu le jour. Ses danseurs ont changé depuis 2014." La formation 2016 est toute nouvelle. Les artistes qui la composent sont danseurs api. "Ce sont des jeunes qui dansaient un peu avant d’intégrer le groupe, certains ne dansaient pas du tout, ce qui a permis les progrès rapides ce sont la motivation et l’assiduité."

Les huit membres de All in One n’ont pas l’intention de se reposer sur leurs lauriers. "On aimerait aller en France pour participer au Hip Hop International France ou bien nous présenter au concours The Dance Oscars. Pour ça, la vente de plats ne suffira pas, nous cherchons des sponsors. Ce ne sont pas les mêmes moyens à déployer pour concrétiser un tel projet ! " Le groupe ne vise pas la première place de ces concours, mais espère tout de même monter sur le podium. "Quoi qu’il arrive et quels que soient les résultats, on gagnera en expérience et on évoluera. Ce qui compte c’est d’aller ailleurs et nous confronter à d’autres." À terme, Ateliana Ruiz et Manava Akau, envisagent de fonder une école de danse.

Rendez-vous

All in One sera sur scène ce week-end. Vendredi au Petit théâtre de la Maison de la culture pour le spectacle With Love Show, à partir de 19h30. Ils participent à l’événement bénévolement dans le cadre du projet Handidanse. Samedi ils seront à la mairie de Papeete pour le bal de la Team Arupa.

Contact

Facebook du groupe : All-in On-tahiti
Tél.: 87 32 17 46 ou 87 29 11 65

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Rugby – « Guerre des fédérations » : La fédération Polynésienne obtient la délégation

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La fédération polynésienne de rugby présidée par Apolosi Foliaki a finalement obtenu la délégation de service public. Après six mois de flottement, les compétitions officielles vont pouvoir reprendre. Cette délégation permettra à la fédération de décerner les titres de champions et de préparer des sélections pour les compétitions internationales. Elle lui permettra également d’obtenir des subventions.
Rugby – « Guerre des fédérations » : La fédération Polynésienne obtient la délégation
La décision du gouvernement de la Polynésie française est finalement tombée, c’est la fédération polynésienne de rugby qui a obtenu la délégation de service public pour quatre ans. Elle est présidée par Apolosi Foliaki, le président du rugby club de Pirae. Les compétitions officielles vont donc pouvoir reprendre et les titres de champions 2016 pourront être décernés.
 
Une fédération sportive regroupe plusieurs clubs, les clubs étant des associations à but non lucratif de type loi 1901. Une seule fédération par discipline peut obtenir la délégation de service public. Tous les quatre ans, en général dans les mois qui suivent les Jeux du Pacifique, le bureau de chaque fédération est renouvelé ou non. En novembre 2015, au moment du vote de renouvellement du bureau de la fédération tahitienne de rugby présidée alors par Charles Tauziet, un désaccord important était survenu.

Rugby – « Guerre des fédérations » : La fédération Polynésienne obtient la délégation
Deux fédérations de rugby à Tahiti !
 
En effet, le bureau en place avait jugé irrecevable la liste menée par Apolosi Foliaki au terme d’une assemblée houleuse, Charles Tauziet avait donc été reconduit dans ses fonctions pour quatre années. La liste écartée n’en était pas restée là, dénonçant « Une démocratie confisquée à la fédération tahitienne de rugby, une manipulation des chiffres, des clubs fantômes, un refus de transmettre les documents et de communiquer et au final, une parodie d’élection. »
 
C’est à la suite de cette assemblée houleuse que la fédération polynésienne de rugby est née autour des deux clubs leaders des derniers championnats, le RC de Faa’a et le RC Pirae. En début 2016, la jeune fédération avait enchainé les manifestations sportives avec les journées de Coupe de Tahiti, entre autres, alors que la fédération tahitienne était restée plus discrète, en attente du verdict du gouvernement.
 
Il y a quelques semaines, une commission avait été créée avec des personnalités des deux camps, pour que le rugby polynésien puisse fonctionner en attendant une meilleure solution.

Rugby – « Guerre des fédérations » : La fédération Polynésienne obtient la délégation
Plusieurs clubs étaient en attente
 
Plusieurs clubs étaient en attente de la décision finale, comme par exemple Manu Ura de Paea ou encore le récent Papeete Rugby Club, la nouvelle fédération ne faisant pas non plus l’unanimité. Le refus du renouvellement de certaines délégations par le gouvernement (rugby, dragon boat, boxe…) avait été jugé comme « politique », visant le président du comité olympique de Polynésie française Tauhiti Nena lui même, ce dernier étant président de la fédération de boxe et de dragon boat, ou ses proches, comme Charles Tauziet.
 
La fédération polynésienne de rugby, depuis sa création, a fait preuve de volontarisme, mettant en avant également le rugby « jeunes ». Elle aura donc eu finalement gain de cause et pourra œuvrer pour les prochaines quatre années, en espérant que la situation puisse enfin s’apaiser et en espérant que l’on puisse voir des tournois de rugby qui réunissent l’ensemble des clubs polynésiens.
 
Il suffit de considérer l’exemple de Teiva Jacquelain qui a pu intégrer récemment le pôle espoir du rugby club de Toulon, pour se rendre compte du potentiel polynésien en terme de rugby. L’apparition spectaculaire du rugby à 7 aux Jeux Olympiques pourrait également en motiver certains, on ne peut qu’espérer que le rugby polynésien se fasse sa place, confronté à des voisins du Pacifique talentueux, dont les îles Fidji, les premiers champions olympiques de rugby à 7 de l’histoire. SB

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Le profil du surendetté : 46 ans et sans travail

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Le profil du surendetté : 46 ans et sans travail
PAPEETE, le 31 août 2016. Le surendettement touche principalement des personnes vivant en couple, sans travail et locataires de leur logement. Telle est la conclusion d'une enquête réalisée par l'Institut d'émission d'outre-mer. Cette étude a été réalisée à partir des dossiers examinés par la commission de surendettement en 2014.

Divorce, maladie, perte d'emploi… Chacun de nous peut être confronté à ces accidents de la vie, qui sont les premières causes du surendettement. "Le ralentissement de la croissance, puis la récession à partir de 2009 ont fragilisé le tissu social et plus d’un quart des actifs sont touchés par le chômage", rappelle l'Institut d'émission d'outre-mer (IEOM). "En raison de la faiblesse des amortisseurs sociaux, en particulier l’absence d’allocation chômage, la perte d’emploi ou toute autre cause de baisse soudaine des ressources (séparation, veuvage, retraite) peut faire basculer les personnes les plus vulnérables dans une situation de surendettement."

Le profil des surendettés n'est pas le même qu'en France. Au fenua, la population des foyers surendettés se caractérise par la prédominance (deux tiers) de personnes vivant en couple et ayant au moins une personne à charge (74%) avec deux à trois personnes à charge en moyenne, indique l'Institut d'émission d'outre-mer. L'IEOM a publié ce mercredi une étude à partir des dossiers examinés par la commission de surendettement en 2014 en Polynésie française.
En Polynésie française, près des deux tiers des personnes surendettées vivent en couple, un taux supérieur à celui de l’hexagone.

LES JEUNES MOINS TOUCHES
La part des surendettés ayant au moins une personne à charge est aussi plus importante (74 %, contre 50 % en métropole et dans les DOM), avec deux à trois personnes à charge en moyenne. Les ménages surendettés comportant 3 personnes à charge ou plus représentent 29 % du total en Polynésie française contre 13 % en métropole.
Les Polynésiens surendettés sont relativement plus âgés qu’en métropole : ils ont majoritairement entre 45 et 54 ans, comme dans les DOM. Les jeunes paraissent moins exposés au surendettement grâce au soutien familial et intergénérationnel : les moins de 35 ans ne représentent que 14 % des surendettés. Le chômage est le principal facteur d’explication de leur surendettement et concerne 60 % d’entre eux.

"En Polynésie française, 71 % des surendettés n’ont aucun revenu (activité, allocation, patrimoine, etc.)"
, indique l'IEOM. "L’écart par rapport aux DOM (moins de 20 %) s’explique principalement par la part des surendettés au chômage (48 %) conjuguée à l’absence d’assurance chômage. Seul un tiers des surendettés ont un emploi et 14 % sont retraités."


LE POIDS DE L'ENDETTEMENT IMMOBILIER
Au fenua, plus de 70 % des Polynésiens sont propriétaires de leur logement, moins d'un tiers des surendettés le sont ! "La plupart sont locataires (38%), ce qui explique leur faible capacité de remboursement lorsque leurs ressources baissent", analyse l'IEOM.

Les Polynésiens surendettés cumulent en moyenne cinq dettes (hors dettes pénales et professionnelles). L’encours moyen par débiteur (7,9 millions de Fcfp) est bien supérieur à celui des DOM et de la métropole (4,9 millions de Fcfp), en raison du poids important des crédits immobiliers.

Les dettes immobilières représentent près de la moitié du montant d'endettement global des surendettés. "Les dettes bancaires issues des crédits à la consommation concernent 63% des surendettés", indique l'IEOM.

Des arriérés de charges courantes (loyer, électricité, téléphonie, dettes de santé, dettes scolaires, dettes fiscales, etc.) et des crédits alimentaires sont recensés dans 54 % des cas de surendettement. "Ils ne représentent toutefois que 8 % du montant d’endettement global, pour un encours moyen de 1,2 million de Fcfp par personne surendettée et de 0,6 million de Fcfp par dette", indique l'IEOM. "Les plus récurrents sont les créances vis-à-vis du Trésor public, les arriérés de loyers et charges locatives ainsi que les dettes aux opérateurs téléphoniques."

Un dispositif pour traiter le surendettement
Le profil du surendetté : 46 ans et sans travail
Une Commission de surendettement a été mise en place en Polynésie française en 2012. Elle s’adresse aux particuliers dans l’incapacité de faire face à leurs dettes bancaires et non bancaires.
Elle a pour objectif de traiter et d’empêcher l’aggravation des situations d’impasse dans lesquelles se trouvent les personnes surendettées venant la consulter.
Pour que leur demande soit recevable, les surendettés doivent être de bonne foi et dans l’impossibilité de rembourser leurs dettes, qui doivent être de nature non professionnelle. En Polynésie française, le taux de recevabilité des dossiers déposés auprès de la Commission est élevé (98 % en 2014, contre 89 % en métropole, et 81 % dans les DOM).
En Polynésie française, 66 % des dossiers orientés en procédure classique aboutissent à un accord. À l’inverse, en métropole, la majorité des dossiers orientés en procédure classique doit faire l’objet de mesures imposées aux créanciers (58 %). Le recours à la procédure classique est moins important en Polynésie française (47 % des dossiers) qu’en métropole (62 %) et dans les DOM (73 %), et il tend à diminuer au profit des procédures non conventionnelles de rétablissement personnel.



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Pirogue à voile – Championnat de Polynésie : Kua Nalu a été la plus rapide en 2016

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La première édition du championnat de Polynésie de pirogue à voile s’est achevé le week end dernier par la 5e régate reliant Teahupo’o à Taapuna. C’est l’équipage de Kua Nalu qui s’impose au classement général. Pour la première fois, le raid annuel « Channel Crossing » reliant Tahiti à Bora Bora se fera en fin d’année sous forme de compétition.
Pirogue à voile – Championnat de Polynésie : Kua Nalu a été la plus rapide en 2016
C’était la première édition du championnat de Polynésie de pirogue à voile qui a pu se faire sous la houlette de la fédération de sports et jeux traditionnels présidé par Enoch Laughlin. Cela fait des années que Stéphan Lambert valorise la pirogue à voile en parallèle du Waterman Tahiti Tour (WTT), pour lui c’est la « discipline ultime du waterman ».
 
La compagnie Air Tahiti Nui a offert divers billets aux gagnants, la discipline ayant une portée culturelle, sportive et touristique. L’embarcation utilisée est une pirogue à deux balanciers appelée aussi « Holopuni » sur laquelle embarquent trois personnes. La pirogue avance grâce à la force du vent, mais il est possible également de ramer.
 
Kua Nalu s’impose au terme des cinq régates avec 3 victoires et 2 deuxièmes places devant Manu Iva et Terematai. Seuls les quatre meilleurs résultats ont été retenus. L’équipage de Kua Nalu est composé de Teiva Véronique, Thierry Tching, Damien Girault, Cedric Molina et Teva Le Calvic.

Pirogue à voile – Championnat de Polynésie : Kua Nalu a été la plus rapide en 2016
Stéphan Lambert, organisateur :
 
La pirogue à voile attire de plus en plus ?
 
« C’est intéressant d’avoir une communauté qui vient du va’a et qui voit dans la pirogue à voile un moyen d’évoluer. On a eu Steeve Teihotaata, Georges Cronsteadt qui s’y est mis également, on a eu Rete Ebb également sur le parcours de samedi, c’est sûr que faire de la pirogue à voile cela leur donne des sensations extraordinaires, grâce à la vitesse et au surf que l’on peut avoir dans de grosses conditions. »
 
Comment allez vous accompagner cet essor ?
 
« Avec l’association va’a tai’e tautoru, on veut faire perdurer ce championnat. Des Hawaiiens sont venus, des Californiens, des Canadiens, on a même un team de Seattle qui a acheté une pirogue, une pirogue qu’ils vont laisser sur le fenua qu’ils retrouveront pour faire chaque course. On va continuer à faire de belles images, continuer à attirer des rameurs dans la discipline. »
 
« Au départ nous faisions des « raids », ce n’étais pas compétitif. Là, nous sommes obligés de faire évoluer ce championnat vers de vraies courses. Cela donne du piment aussi, les teams s’organisent, cela ne peut que faire évoluer la discipline dans un bon sens. »
 
« Cette année, ce sera la 8e édition du « Channel Crossing » pour le Ironmana, cela a toujours été fait en mode « raid », cette année ce sera la première fois que cela va se faire en mode « course ». 5 îles, 5 jours, 3 personnes par équipe sans changement, je pense que nous serons 8 pirogues. Cela va être humainement intéressant et sportivement très difficile. Cela va donner une vitrine qui va permettre de développer encore plus l’intérêt suscité par le championnat 2017. »
 
De plus en plus de gens voudraient participer ?
 
« Aujourd’hui une pirogue c’est  2,8 Mcp. Si c’est pour dormir dans un garage et sortir une fois dans l’année, c’est cher. Cela peut être financé par des entreprises car la pirogue à voile est un support de communication magnifique qui permet de se démarquer des autres. Cela peu être financé par un groupe de copains. La mienne elle a 20 ans. Sur l’amortissement, cela ne coute pas si cher. C’est une passion, c’est sûr. »
 
Un dernier mot ?
 
« Merci à tous les équipages qui ont participé à ce championnat. Merci à la fédération de sports traditionnels qui a bien voulu prendre la pirogue à voile sous sa houlette. Merci à l’association Va’a Tai’e Tautoru présidée par Kavika Knight qui fait un super travail et bien entendu merci à Air Tahiti Nui qui nous suit sur de nombreux projets et qui a été généreux sur les gains concernant la pirogue à voile. » SB

Pirogue à voile – Championnat de Polynésie : Kua Nalu a été la plus rapide en 2016

Pirogue à voile – Championnat de Polynésie : Kua Nalu a été la plus rapide en 2016

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Te mau Fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau, mahana toru 31 ‘atete

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Fa’anaho fa’ahoura’a i te Piha Rautea

Ua vauvahuhia’tu te hō’ē parau ha’amaramaramara’a i mua i te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau no ni’a i te fa’aineinera’a i te ‘ōpuara’a no te fa’aotira’a mana no te fa’anaho fa’ahoura’a i te Piha Rautea e no te Rava’aira’a Tairoto (PRRT=CAPL). Te fā no te reforomatiora’a i te papature e ravehia nei no te Piha Rautea e no te Rava’aira’a Tairoto (PRRT=CAPL) o te horo’ara’a ia ia’na ra i te mana tī’ā’aura’a mau.

Te tareni metua a te Piha o te riro mai i mua nei ei Piha Rautea no Porinetia farani o te tī’āra’a ia no te feia fa’a’apu no te ha’apapu i to rātou ō-papu-ra’a’tu i roto i te ha’amaura’a e te fa’a’ōhipara’a i te mau porotita e te mau tapura ‘ōhipa no te fa’ahotura’a fa’a’apu.

Te fa’aotira’a i taua tareni ra e arato ato’a mai ia i te fa’aoti ato’ara’a e rave rahi mau ti’ara’a, e teie i muri nei te mau ti’ara’a rarahi roa a’e : te ti’ara’a no te fāfāra’a, te ti’ara’a no te ha’amaramaramara’a e no te ha’apiipiira’a i te feia fa’a’apu e te ti’ara’a no te paturura’a fa’ata’ahia no te feia fa’a’apu.

E ha’apapu ato’a teie papature ‘api i to’na ti’ara’a mataara paruru, te tumu ia e titauhia te Piha Rautea ia fa’atura i teie mau titaura’a i muri nei :
- Te ti’ara’a toro’a : o te feia fa’ahotu fa’a’apu ana’e e aore ra o te piri mai te mau tareni, mai te feia fa’a’amu ‘animara, te mau tino tama e fa’ahotu i te mau ‘aru, etv, o te nehenehe e nā’nā e ti’a mai ;
- Te ti’ara’a no te ta’ato’ara’a, ‘ionaha, e nehenehe te huru ta’ata ora ato’a e morare o te pahono i te mau titaura’a i ha’amauhia na roto i tō’na tapa’ora’ahia i roto i te puta tamau no te fa’a’apura’a e riro mai i reira noara’a ra ei mero no te Piha Rautea ;
- E te hope’a roa, te ‘otonomi, ‘ōia ho’i, te ti’amara’a no te mā’iti, na roto i te Piha Rautea, i tā’na mau fā no te fa’ahotura’a e tā’na mau tapura ‘ōhipa e no te tī’ā’aura’a i tā’na mau punavai faufa’a tumu ma te ‘ore e fa’ahepohia mai na rapae’au.

Te tī’ā’aura’a i te puta no te fa’a’apura’a, tareni mana haunui, e horo’ahia’tu ia i roto i te piha tī’ā’au i te fa’a’apura’a tei reira tā’na tareni titauhia. Na te fa’aterera’a o te mau punavai faufa’a moana e no roto i te fenua e fa’atere i te tī’ā’aura’a i te puta no te feia rava’ai tairoto, o te ‘ore mai teie atu nei, e ti’a fa’ahouhia mai e te Piha Rautea.

Ei fa’ahopera’a, e o teie ture i roto i te tareni rahi no te fa’a’āpira’a i te piha a te hau no te fa’a’apura’a hina’arohia e te Peretiteni no Porinetia farani, o te mape’ehia’tu e te ‘ōpuara’a no te fa’anaho fa’ahoura’a i te piha no te fa’ahotura’a fa’a’apu o te mana i te ‘ōmuara’a no te matahiti i mua nei.


‘Ōpuara’a no te fa’aaura’a i rotopu ia Porinetia farani e te Haunui no te paturu faufa’a monira’a i te tapura ‘ōhipa no te fa’ahotu i te fariira’a ratere

No te fa’atae roa i te hope’a i te hō’ē tauto’ora’a pautuutu e te itoito a na To’ofa e piti no Porinetia farani i roto i te Putuputura’a tapura ‘ōhipa mana a te ‘Āpo’ora’a Huito’ofa i roto i te ha’amanara’a i te Ture no te mau Faufa’a moni 2016, ua vauvau mai te Mono-Peretiteni, o Nuihau Laurey, i mua i te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te hō’ē ‘ōpuara’a no te fa’aaura’a i rotopu ia Porinetia farani e te Haunui, o te titau ra, ia au i te fafaura’a o tei ravehia na e te Fa’aterehaunui vahine no te mau Aramoana, ia ha’amaita’ihia te topara’a no te faito ta’ato’a o te tauturu o tei tapa’ohia i roto i te ture no te mau faufa’a moni 2016.

Teie ‘ōpuara’a fa’aaura’a, ua ha’amauhia ia ia nehenehe, i ni’a i aua ihoa faito ra no e 4 mirioni tara ‘ēuro, te paturura’a faufa’a moni a te Haunui no te tapura ‘ōhipa no te fa’ahotu i te fariira’a ratere a Porinetia farani.

Te fa’ata’a ra taua fa’aaura’a ra i te fa’aotira’a a te Haunui no te horo’a mai i te faufa’a moni i ni’a i te faito e 477 326 969 toata farane (4 000 000 €) ‘ōia ho’i, te hō’ē faito tauturura’a mai i ni’a i te 80% no te faito faufa’a ta’ato’a e hina’arohia no te mau tapura ‘ōhipa e hina’arohia ra, matutuhia i ni’a i te faito e 596 658 711 (5 000 000 €), toata farane, ‘āita ia e tute to roto. Ua fa’aotihia e hō’ē ana’e iho taime no te ‘aufaura’a mai, i te taime e tu’urimahia.

Na roto i te fa’a’ōhipara’a i te mau ‘irava 169 et 170-1 no te ture ‘avei’a no te papature ‘Ōtonomi a Porinetia farani, e titau teie ‘ōpuara’a o te fa’aaura’a i te ha’amanara’a a te ‘Āpo’ora’arahi no Porinetia farani, i reira ‘ōia e haponohia’tu ai.


« Mana’o no ni’a i te ‘ōpuara’a no te fa’aotira’a mana no te fa’ataui i te Ture no te mau Utara’a e no ni’a i te vai tamaura’a o te fenua »

Ua horo’a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te hō’ē mana’o fa’ati’a i te ‘ōpuara’a no te fa’aotira’a mana no te fa’ataui i te Ture no te mau Utara’a no te horo’a i taua fa’anahora’a i te vai tamaura’a o te fenua i rotopu i te mau fenua no te Aramoana e te fenua farani, i te mau fa’atiti’aifarora’a no te ha’amaita’i i te amora’a i te mau uta’a natihia i ni’a i te revara’a, i te pae no te « Parau ti’ara’a ta’ata no te ara no te fa’atupu paturu i te fa’aineinera’a toro’a», ‘ōia ho’i, no te tauturu e horo’ahia na te mau ta’ata i roto i te fa’aineinera’a toro’a no te tapi i teie fā no te fa’aora’a pu’etau e ti’a i te vaira’a i ni’a i te ti’ara’a ‘ohipa.
Ua tu’u ato’ahia’tu te hō’ē hina’aro ia riro taua fa’anahora’a ra ei mauha’a rave’a no te vai tamaura’a o te fenua no te amo i te revara’a mai te motu nohora’a e tae roa’tu i te vahi no te fa’aineinera’a toro’a no te ha’afaufa’a i te mau tafifi iho hiro’a fenua ta’a-è no Porinetia farani (te mau uta’a no te mau terera’a na roto i te mau motu i roto i te fenua nohora’a).


‘Iritira’a i te ‘ōhira’a Rori i te mau motu no Vahitahi, Faaite, Tahanea, Motutunga e Aratika

E mea fa’aturehia te ‘ōhira’a i te mau Rori i Porinetia farani nei, mai te matahiti 2013 maira, e te tupu noa’tura i te rahi tō’na hotu fa’arava’ira’a faufa’a. ‘Ōia mau, te faufa’a CAF o tei fa’a’itehia i roto i te pu ‘oti’a fenua i te taime haponora’a na te ara, tei ni’a ia i te 2015 ra i te rahira’a e 45,7 mirioni toata farane, no te hō’ē teimahara’a e 4 735 kiro, ‘ōia ho’i, no te hō’ē faito faufa’a tamau, e 9 651 toata farane i te kiro no te faito e 6 538 toata farane i te kiro i te 2014. E fa’atupuhia te mau ‘ohira’a i te matahiti e mai te mea, e ‘ēre to rātou mau matarara’a i te mea pinepine, ua fa’aotihia e piri to rātou mau ‘ohira’a i te 31 no ‘ātopa.

No te matahiti 2016, 15 rahira’a motu o tei ‘iritihia na te ‘ohira’a rori. E mea hi’opo’ahia te mau ‘ohira’a rori e te mau tomite no te ti’a’aura’a, o te mataara ia fa’aturahia te mau faito rarahi fa’aturehia, te mau faito rahira(‘a rori e fa’ati’ahia e ‘ohi, i te maita’ira’a no te tara’ira’a e te hi’opo’ara’a i te mau tapiho’ora’a na te ara.

Na motu hope’a e 5 o te fa’ati’ahia e ‘ohi i te rori i teie matahiti 2016, o te motu ia no Vahitahi no te ‘oire no Nukutavake, te mau motu no Faaite, Tahanea e Motutunga no te ‘oire no Anaa e te motu no Aratika no te ‘oire no Fakarava. Te ‘iritira’a i te ’ohira’a rori i roto i taua mau motu ra, na te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau ia i horo’a iho nei i te parau fa’ati’a, o te mana ra i muri a’e i te tu’ura’arima no taua fa’aaura’a ra a te Tomite no te Ti’ā’au e te Fa’aterera’a no te mau Punavai faufa’a moana e no roto i te fenua.


Ture ha’amana i te utu’a fare tape’ara’a no te ho’ora’a mai i te mau metara ho’o rahi

Te fa’ata’a ra te Ture ‘Ai’a n°2016-28 no te 11 no ‘atete 2016 no ni’a i te parurura’a i te mau ‘aimamau, i roto i ta’na ‘irava LP 52, i te hō’ē utu’a fare tape’ara’a ia ‘ore noa’tu e aurarohia te mau fa’aturera’a o te pū’ohu ra i te fa’aotira’a hope’a no te mau fa’aaura’a no te ho’ora’a mai i te mau metara ho’o rahi.
No te nehenehera’a e fa’a’ōhipa i taua fa’aturera’a ra, ua fa’atae te ‘Āpo’ora’ahau i tā’na anira’a no te reira parau, i te Haunui.


‘Ōpuara’a ‘Ōhipa Maita’i no te ‘Āfata teata

Te vai nei ta te Totaiete Ta’amotu Haruharura’a, no teie matahiti, hō’ē ‘ōpuara’a ‘āfata teata, no te ha’afaufa’a i te ta’ato’ara’a, piihia « ‘Ōhipa Maita’i ». Taua ‘ōpuara’a ‘āfata teata ra, no ni’a ia i te ha’utira’a no ni’a i te fa’atupura’a i te taiete ‘ōhipa o te tapi ra no te ha’afaufa’a i te hoho’a o te fatu taiete ’ōhipa. E fa’aterehia te reira no te roara’a e 8 hepetoma, no te hō’ē fa’anahora’a e 40 minuti te roa i te hepetoma.

E 20 mau tino o te ma’itihia mai no te pu’eparau tata’itahi, ia au i te faufa’a e te huru hi’ora’a tumu no ta rātou ‘ōpuara’a no te fa’atupu i te taiete ‘ōhipa. No te mā’itira’a i te mau ‘ōpuara’a, to rātou huru ‘apira’a, e tae noa’tu i te fa’aora’ahia i roto te parau no te fa’ahotura’a e ti’a i te vaira’a i roto i te fa’anahora’a, o te mau niura’a mana’o faufa’a rahi ia no te mā’itira’a. Te ti’ara’a no te nu’ura’a e no te tupu maura’a o te mau ‘ōpuara’a na te reira e fa’atupu e ia mā’itihia ihoa rātou ia hope te tuha’a matamua no te ha’utira’a : te tau’aparaura’a e te tomite hi’opo’a.

I roto i te mau tuha’a hoho’a, e hi’opo’a maite mauhia te mara’ara’a o te mau ti’a tata’u. Te mau fe’ara’a, te mau manuira’a, te mau paoara’a o te tahi o rātou, e tavirihia te reira i roto i te hoho’a i te mau mahana tata’itahi. E taviri ato’ahia to rātou hoho’a e to rātou ta’ata fa’aineine, e i ni’a i te tahua ‘arora’a no te mau tata’ura’a e titauhia ia rātou ia fa’atupu. E uiuihia to rātou mau mana’o e to rātou mau mana’o roto o te fa’aro’o noahia e te feia mata’ita’i i roto i te mau fa’ira’a parau o ta rātou e horo’a i roto i te mau tata’ura’a.
E rē o tei fa’ata’ahia na na tino matamua e 4 o te haru mai i te rē, tae roa i ni’a i te 1 mirioni toata farane no te rē matamua, o te horo’a ia rātou i te rave’a no te ha’amata i ta rātou ‘ōpuara’a e i te hō’ē « Taviri no te Taiete ‘ōhipa », ‘āu’a nana’ohia i roto i te ra’au, o te fa’aiho maira i to rātou nehenehera’a e fa’ahotu i ta rātou taiete ‘ōhipa. No teie matahiti, ua ha’amana te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau e horo’a hō’ē tauturu moni no te faito e 5 mirioni toata farane no te reira ‘ōpuara’a.


Fa’atanotanora’a i te mau fa’aturera’a e titauhia no te farii i te ti’ara’a e hoa fa’aipoipo ‘orehia ia fana’o i te parurura’a ma’i a te feia rave ‘ōhipa tamoni e a te feia ‘aufau ‘orehia

Ua ha’amana te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te hō’ē fa’aotira’a mana no te fa’atanotano i te mau fa’aturera’a e titauhia no te farii i te ti’ara’a e hoa fa’aipoipo ‘orehia ia fana’o i te parurura’a ma’i a te feia rave ‘ōhipa tamoni e a te feia ‘aufau ‘orehia.

E horo’a na ‘āfata parurura’a totiare porinetia e toru (te ‘āfata a te mau rave ‘ōhipa tamoni, te ‘āfata a te feia ‘aufau ‘orehia, e te ‘āfata no te Autahira’a no Porinetia farani) i te hō’ē tauturu totiare ma te titau ‘ore i te hō’ē huihuira’a hau atu i te mau ta’ata e fana’o na roto i te mau tino no roto i taua mau ‘āfata ra (te mau hoa fa’aipoipo ‘orehia, te mau tamarii, te mau hoa fa’aea ‘utuafare, etv…), i te pae ihoa ra no te fana’ora’a i te mau tauturu i te pae no te parurura’a ma’i (te fa’aho’ira’a i te mau ha’amau’ara’a no te rapa’aura’a, te amora’a i te mau ha’amau’ara’a no te tape’ara’ahia i roto i te fare utuutura’a ma’i, etc…).

Te fana’ora’a i te mau tauturu na te mau hoa here, e roa’a ia mai te mea e ha’apapuhia mai te roara’a no to raua fa’aea ‘āmuira’a ia au i te titaura’a e te hō’ē pū ti’ā’au.

Ua fa’aiti mai te Ture ‘Āi’a n° 2015-3 no te 25 no fepuare 2015 no ni’a i te mau titaura’a e fariihia ai i roto i te ‘Āfata no te Āutahira’a e no te hi’opo’ara’a i to rātou fa’aturara’ahia, i te roara’a ha’iha’i roa no te hō’ē fa’aea ‘āmuira’a mai te piti matahiti i raro i te hō’ē matahiti.

No te paruru ia ‘aifaito maoti mau te parau no te fana’ora’a i te mau tauturu totiare no te ta’ato’ara’a o te mau ‘āfata tauturu totiare, ua fa’atopa ato’a te Ture ‘Āi’a n° 2016-16 no te 11 no me 2016 no ni’a i te fa’atanotanora’a i te mau fa’aturera’a ato’a no te pae no te parurura’a totiare, i te faito roara’a no te fa’aea ‘āmuira’a i raro i te hō’ē matahiti no te mau tino no roto i te ‘afata a te feia rave ‘ōhipa tamoni e no roto i te ‘āfata a te feia ‘aufau ‘orehia.

No te fa’a’ōhipa i taua ture ‘āi’a hope’a ra, te parau ra te fa’aotira’a mana o tei ha’amanahia e te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau e ha’apapuhia te ora ‘āmuira’a fa’aipoipo ‘orehia na te hō’ē parau fafau fa’i parau mauhia, o te tu’urima ‘āpipitihia e na ti’a to’opiti o te ora ‘āmui ra ‘ore noa’tu raua i fa’aipoipohia i ni’a i te hō’ē pu’eparau mana na te ‘Afta Turu Uta’a (CPS) e o te tu’uhia’tu na roto i te mau rave’a ato’a i roto i te pū no te ti’a’aura’a e ‘aore ra i te Fa’aterera’a no te mau ‘Ōhipa Totiare.

No te fariira’ahia i ni’a i te ti’ara’a mana e o i roto i taua mau ‘āfata tauturu ra :
- E fa’arirohia e fa’aeara’a tai’ata ‘ore, te fa’aeara’a fa’aipoipo ‘ore i rotopu e piti tau ta’ata o tei ‘ore i fa’aipoipohia, o tei i ta’amuhia na roto i te hō’ē parau fa’aau tivira no te autahira’a, e ‘ere ato’a na roto i te fa’aea fa’aipoipo ‘ore noara’a e te ho’e ta’ata è è ;
-Mai te mea e ‘āita e hua’ai ta raua, i fanau mai e ‘aore ra o te fanau mai, e te ta’ata o tei paruruhia, e o tei ora ‘āmui mai na ma te mutumutu ‘ore hō’ē a’e matahiti te maorora’a.
Te e aore ia te mau tino fa’aipoipo ‘ore, autaipe no te hō’ē fa’aaura’a tivira no te autahira’a e aore ia no te mau tino fa’aipoipo ‘orehia, e fa’aara ia i te pu no te ti’a’aura’a ia taui noa’tu te ti’ara’a o na tino to’opiti, i roto noa hō’ē ‘āva’e te pu’etau hope’a roa, mai te taime atu a ta’a ai raua, i ni’a i te hō’ē parau mana na te pū no te ti’ā’aura’a.
Taua pu’eparau ra o te ‘apitihia’tu, ia titauhia noahia mai, i te mau pu’eparau o te tatara ra i te tumu n te ta’ara’a, e tu’uhia atu ia na roto i te mau rave’a ato’a i roto i te pū no te ti’a’aura’a.
Ei rave’a e nehenehe ai i te mau tino o te hina’aro ra e fa’ao i roto i taua mau fa’aturera’a ‘āpi ra, ua fa’anahohia e te mau ha’apapura’a o tei hamanihia na roto i te mau fa’aturera’a na mua atu, e niu ia i te ti’ara’a mana e fana’o ai e tae noa’tu i te 1 no ‘atopa 2016.


Fa’atauira’a e rave rahi mau fa’anahora’a no te Ture ‘Ōhipa

Ua ha’amana te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau, hou a’e te reira a tu’uhia’tu ai i roto i te ‘Āpo’ora’a Matutu Ti’arau Matau’i, hō’ē ‘ōpuara’a Ture ‘Āi’a, no te fa’ataui i te mau tuha’a e rave rahi no te Ture no te ‘Ōhipa (mau tuha’a I e tae i te IV e te VI e tae i te VIII).
‘Ēita te tahi mau fa’atauira’a o tei tu’uhia mai e fa’ataui i te hohonura’a e haere noa maira rātou e fa’atiti’aifaro i te tahi mau haperii na’ina’i noa.
Na te tahi mau arata’ira’a e haere mai e fa’atano roa i te fa’aturera’a, mai teie i muri nei :

• I roto i te Parau Ha’apapura’a no te Ravera’a ‘Ōhipa (‘irava Lp. 1224-8), ua ha’apapuhia’tu te tahi mau arata’i hau atu ia nehenehe i te mau huru rave ‘ōhipa ato’a ia turu’i i ni’a iho i teie pu’eparau no te ha’afaufa’a i to rātou mau ti’ara’a mana no te fa’atuha’ara’a i roto i te ‘Āfata Turu Uta’a (A.T.U.=C.P.S.). Ua fa’ata’ahia te tahi fa’autu’ara’a mai te mea noa’tu te hō’ē fatu ‘ōhipa o te ha’apa’ari, ‘ēita e horo’a i teie pu’eparau titauhia (‘irava Lp. 1226-2) ;

• No ni’a i te mau fa’aturera’a no ni’a i te hape no te fa’atura ‘orera’a (te mau ‘irava Lp. 2452-1, Lp. 2452-2, Lp. 4727-2), te mau fa’atauira’a no te fa’a’ore i te mau utu’a fare tape’ara’a, e mea faufa’a ia, ia fa’aturahia ia au i te fa’aturera’a no Farani o tei fa’atauiuihia ra te mau ‘irava tu’ati’ati atu e te ture n° 2015-990 no te 6 no ‘atete 2015. Ua tata’ipitihia te faito utu’a moni.
‘Ōia mau, te fa’ahepo maira te mau ‘irava 20 e 21 no te papature no te 27 no fepuare 2004 e te mau fa’autu’ara’a no te pae o te ture (utu’a fare tape’ara’a e utu’a moni) e fa’atura ia i te fa’ature haunui no te reira mau huru hape.

• No te fa’ahepora’a e hamani i te hoho’a no te araira’a (‘irava Lp. 4511-1) : no te arai i te papitira’a te fa’ahepora’a i te pae no te fa’aara araira’a, te tatarara’a i te fa’ahepora’a i reira, e te fa’atu’atira’a i te mau tapura ’ōhipa e ravehia i roto i te pae no te patura’a fare e no te mau tapura ‘ōhipa rarahi a te hau, ua fa’ata’ahia i roto i te hoho’a rahi no te araira’a e aore ra i roto i te hoho’a ta’a-è no te parurura’a i te ‘ea ;
• No ni’a i te fa’a’itera’a i te matarara’a o te tahua ‘ōhipara’a (te mau ‘irava Lp. 4531-3 e Lp. 4726-4) : fa’anu’ura’a i te fa’ahepora’a no te fa’atae i te pu’eparau no ni’a i te fa’aterera’a ‘ōhipa, ia ‘ere noa’tu i te fa’atere tareni e no te reira, te fa’autu’ara’a a te hau, e nehenehe ia e horo’ahia i ni’a i te fa’aterera’a ‘ōhipa ;

• No te horora’a i te ‘aivana’a ra, na roto i te fa’aotira’a a te Tomite no te Mapuru a ‘ea, no te Parurura’a e no te mau Huru ti’ara’a o te ravera’a ‘Ōhipa (TMPHO=CHSCT) o te fa’ata’ahia ra i te ‘irava Lp. 4614-10 : te fa’atauira’a i taua ’irava ra na roto i te fa’aotira’a a te Tomite ‘Iriti Ture Teitei no te ravera’a i te mau fa’aotira’a mana ia au i te Ture ‘Ōhipa no Farani (L.4614-13, tuha’a 1 e 2) na roto i te fa’aotira’a QPC n° 2015-500 no te 27 no novema 2015, na roto i te ha’apa’o ‘orera’ahia te ti’ara’a mana no te horora’a ture e te ti’ara’a mana fatu ‘ōhipa o te fatu ‘ōhipa ;

• No ni’a i te mau fa’autu’ara’a ture i te pae no te mau ‘ati no te vaitaha’ara’a i mua i te « amiante » (‘irava Lp. 4725-1) : te fa’a’ōhipara’a i te mau fa’autu’ara’a e fa’ata’ahia maira e teie ‘irava, e ta’ōti’ahia no te mau hape natihia i ni’a i te fa’atura ‘orera’a i te mau fa’aturera’a i fa’ata’ahia mai e te ture ‘ai’a. Te fa’atauira’a e nehenehe ‘oia e fa’a’a’ano atu a i te mau fa’autu’ara’a i ni’a i te mau fa’autu’ara’a e fa’ata’ahia ra e te mau fa’aotira’a mana no te fa’a’ōhipara’a ;

• No ni’a i te mau rave ‘ōhipa no te ara mai (‘irava Lp. 5323-1) : Fa’a’a’anohia te hi’opo’ara’a o te mau fa’aturera’a no ni’a i te mau rave ‘ōhipa no te ara mai ia au i te mau rave ‘ohipa ha’afafauhia e te Fa’aterera’a no te ‘Ōhipa ;

• No ni’a i te parau fa’aau no te ravera’a ‘ōhipa no te ha’apiipiira’a i te hō’ē toro’a : te fa’a’ōhipara’a i te mau ‘irava Lp. 6211-2, Lp. 6221-1, Lp. 6222-9, Lp. 6223-2, Lp. 6223-8, Lp. 6223-11, Lp. 6232-1 et Lp. 6232-4 ia nehenehe i te mau pu a te hau e fa’aoti e horo’a i te parau fa’aau no te ha’apiipiira’a toro’a ‘ōhipa mai te mea e te mau ta’ata e haere maira e ha’apiipii i te hō’ē toro’a no roto mai rātou i te arata’ira’a ture a te unuma, ma te ‘ore ra e fa’afana’o atu ia rātou i te tauturu a te Haufenua no te mea, ‘āita rātou e ‘aufau ra i te mau tute no te mau ha’apiipiira’a toro’a (‘irava Lp. 6242-1) ;

• No ni’a i te mau i te mau fa’aturera’a paruru i te ta’ata toro’a papa’i ve’a (te mau ‘irava Lp. 7311-5 e tae atu i te Lp. 7311-8) : e titau te ‘ōpuara’a ture ‘Āi’a ia fa’aōhia te mau fa’aturera’a ta’a-è no te paruru i te ta’ata toro’a papa’i ve’a ia mutu noa’tu tā’na parau fa’aau ravera’a ‘ōhipa, mai te fa’aturera’a no te hopera’a ‘ōhipa e te fa’aturera’a no te iho mana’o (‘irava Lp. 7311-8), no te paruru ia ‘ōhipa ti’ama noa te ta’ata toro’a papa’i ve’a i roto i te fa’a’ōhipara’a i tō’na toro’a e te parurura’a ia vai rau noa te ha’amaramaramara’a e te fa’a’itera’a parau ‘āpi o te mau mana’o e o te mau hi’ora’a ;

• No ni’a i te mau mana o te mau muto’i no te hi’opo’a i te Fa’aterera’a no te ‘Ōhipa (‘irava Lp. 8111-2) : na roto i te mana’o fa’ati’a o te ‘Āpo’ora’arahi no Porinetia farani no te ‘atete ra 2015 no ni’a i te ‘ōpuara’a no te farii e ha’amana i te fa’aaura’a no ni’a i te fa’aaura’a n° 29 no te ‘ohipa fa’ahepo, ua fa’a’a’ano ato’ahia te mau mana o taua mau muto’i ra i ni’a i te reira tuha’a ;

• No ni’a i te fa’ahepora’a i te fa’atere ‘ōhipa e ia fa’aoti i tā’na i fafau na (te mau ‘irava Lp. 8134-10-1 e Lp. 8134-10-2) : e nehenehe ta te Fa’atere ‘Ōhipa e fa’ahepo i te hō’ē fatu ‘ōhipa ia rave i te mau fa’anahora’a no te tata’i i te hō’ē ti’ara’a fifi. E tareni hau te reira na ni’a mai i ta te mau muto’i hi’opo’a, mai te mea noa’tu e ‘āita to rātou e mana ti’a no te fa’aora’a atu i roto.

Ua anihia’tu te mau mana’o te mau pu toro’a ‘ōhipa ti’a no te mau fatu ‘ōhipa e no te mau rave ‘ōhipa, no ni’a i te ‘ōpuara’a ture na roto i na fafara’a mana’o rarahi ti’atoru i fa’atupuhia na i te 5 e te 12 no ‘ēperera 2016.


Mau tauturu moni no te terera’a ‘ōhipa roto na e toru mau pū fare ha’apiira’a na Porinetia farani

Ua ha’amana te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau i teie iho nei mahana, e horo’a i te mau tauturu moni no te terera’a ‘ōhipa roto na e toru mau Fare ha’apiira’a tuarua no Porinetia farani farani. Te pū fare ha’apiira’a matamua o te tauturuhia o te Fare ha’apiira’a tuarua Paul Gauguin ia. Te tauturu moni e horo’ahia’tu e fa’a’ōhipahia ia no te paturu faufa’a monira’a i te ha’apiira’a no te parau tū’ite Pereve no te toro’a pairati manureva e no te fa’a’apira’a i te materia no te rave’a teata rorouira.

Te Fare Ha’apiira’a Tuarua Paul Gauguin, na roto i ta raua autaipera’a e te Pū Porinetia no te Ha’apiipiira’a i te Pairatira’a i te Manureva, e fa’atupu ia ‘ōia i te hō’ē ha’apiira’a no te parau tū’ite Pereve no te Toro’a Pairati Manureva no tā’na mau piha 2 e piha 3 no te Fare Ha’apiira’a Piri Tuarua no Tipaeru’i. Na roto i te reira ha’apiipiira’a, e nehenehe ta rātou e ‘ite atu i te tahi è atu a mau tuha’a o te arata’i atu ia rātou i ni’a i te toro’a pairatira’a manureva. Te faito no taua tauturu moni ra, tei ni’a ia i te 300 000 toata farane.

Ta’a-è noa’tu i te reira, e fa’a’āpi ato’a taua Pū Fare Ha’apiira’a ra i tā’na mau materia ‘ihi ha’apiira’a no ni’a i te tuha’a no te hoho’a teata na roto i te rorouira no te paturu utuutu maita’ira’a’tu i te haru titaura’a i te Pakarorea no te mau piahi no te Piha hope’a. Te faito no te tauturu moni, tei ni’a ia i te 151 940 toata farane. No reira, ua horo’a ia te Haufenua i te ho’e tauturu moni ta’ato’a i ni’a i te faito e 451 940 toata farane na taua Pū Fare Ha’apiira’a ra.

Te Fare Ha’apiira’a Tuarua Ha’apiira’a Toro’a no Uturoa, nō’na o tei fana’o i te hō’ē tauturu moni i ni’a i te faito 1 678 050 toata farane. I roto i te mau ua ‘ū’ana no te ‘āva’e ‘ēperera no teie iho nei matahiti, e rave rahi mau piha ha’apiira’a, mau puro no te fa’aterera’a e mau piha ‘ōhipara’a o tei tomohia e te pape, o tei fa’a’ino e rave rahi mau materia. No reira, e fa’atere te Pū Ha’apiira’a i te tima patu pa’arira’a i te mau tumu o te mau patu ha’a’ati, no te arai ‘ēiaha ia tomo fa’ahouhia e te pape.

E te hope’a, te Fare Ha’apiira’a Pirituarua no Hao, no te mea, te putura’a pape viivii o te fare tunura’a ma’a, ua pe roa. Na roto i te reira, ua tafifi rahi noa mai te pae no te tunura’a i te ma’a na te fare tama’ara’a a te Fare ha’apiira’a. Te tauturu moni o tei horo’ahia’tu, tei ni’a ia i te faito e 790 775 toata farane, no te fa’a’apira’a i te mau reni no te mau pape viivii, o te titauhia ia rave, no te fa’aho’i fa’ahoura’a i ni’a i te tere maita’i fa’ahoura’a o te mau tapura ‘ōhipa, ia au i te mau titaura’a a te ture no te tere aumaite maita’ira’a te tunura’a e te tama’ara’a a te mau piahi.


Horo’ara’a i te ho’e tauturu moni no te terera’a ‘ōhipa roto na te Tomite no te mau Tū’aro Nui no Porinetia farani.

Ua ani mai te Tomite no te mau Tū’aro Nui no Porinetia farani (TTPF=COPF), i te Haufenua, i te hō’ē tauturu moni no te terera’a ‘ōhipa roto no te faito e 24 625 618 toata farane, no te paturu faufa’a monira’a i te tapa’ora’a, no teie matahiti 2016, i roto i te fa’aaura’a ‘āmui no te parurura’a no te paruru i te mau mero ato’a no te mau ‘Āmuitahira’a ato’a a te piha a te hau. No te paturu i taua ‘ōpuara’a ra, ua ani mai te Fa’aterehau ti’a’au i te Feia ‘Āpi e no te mau Tū’aro, i te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau, ia horo’a i te hō’ē tauturu moni no taua faito ra, ‘ōia ho’i, te hō’ē paturura’a faufa’a moni i ni’a i te faito 100% no te anira’a o tei tu’uhia mai.

I te mau matahiti ato’a, te tu’urima nei te TTPF (COPF), e te reira, mai te matahiti 2001 maira, i te hō’ē fa’aaura’a ‘āmui no te parurura’a o te pū’ohu i te ta’ato’ara’a no te mau tapura ‘ōhipa ato’a no te tū’aro porinetia no te pu’etau mai te 1 no tenuare e tae atu i te 31 no titema no te matahiti e ‘ōhipahia’tura, ‘ōia ho’i, tera mau ‘āmuitahira’a e 39 o tei ‘āmuihia i roto i te Tomite no te Tū’aro Nui no Porinetia farani. Taua fa’aaura’a ra o tei piihia « fa’aaura’a no te mau ‘ati rau » o te paruru i mua i te mau huru tino ato’a (‘ati tino tata’itahi) e te mau aveave no te hopoi’a tivira a te feia paruruhia.

Te ‘āmui nei te Tomite Tū’aro Nui no Porinetia farani i te mau ‘āmuitahira’a ato’a no Porinetia farani no roto i te mau tareni fa’aeta’etara’a tino e tū’aro, o tei tapa’ohia na roto i te fa’anahora’a no te ture no te 1 no tiurai 1901, e o te ti’a no te tū’aro porinetia no te mau huru tuha’a ato’a no te ro’o maita’i i mua i te mau mana hau e te mau pū mana, te Tomite ihoa no te mau Ha’utira’a no Patitifa, te ‘Āmuitahira’a no Patitifa, ta’a-è noa’tu te mau ‘āmuitahira’a no te ao e te mau pū natihia’tu i ni’a i te reira. Tō’na ana’e te mana no te arai vavaora’a’tu ia tātou i ni’a i te Tomite Haunui Tū’aro Nui e tū’aro no Farani.

I roto i ta’na ‘apo’ora’a no te 26 no tiurai 2016 iho nei, ua horo’a ato’a mai te Tomite Hi’opo’a i te ‘Āfata terera’a faufa’a e Faufa’a moni a te ‘Āpo’ora’arahi i tō’na mana’o farii, ma te rahira’a reo o te ta’ato’ara’a o te mau mero o tei tae atu, na roto i te anira’a a te Fa’aterera’ahau no te horo’a i taua tauturu moni ra.


Terera’a pere’o’o na ni’a i te poromu : e fa’atupu te mau Muto’i farani i te hi’opo’ara’a no te nehenehera’a e fa’ahoro i te pere’o’o na roto i te mau motu

I roto i ta’na putuputura’a i te 31 no ‘ātete 2016, ua rave te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te hō’ē fa’aotira’a mana no te ani i te ‘Āpo’ora’arahi no Porinetia farani ia ha’amana mai i te ‘ōpuara’a fa’aotira’a mana no ni’a i te ha’amanara’a i te ‘ōpuara’a no te fa’aaura’a no ni’a i te horo’ara’a i te mana i te ‘Āua Muto’i farani.

Te fā no taua fa’aaura’a ra o te fa’aotira’a ia i te mau titaura’a na roto i te reira te ‘Āua Muto’i Farani e fa’a’ōhipa atu ai na ni’a i te i’oa o te Haufenua, i te tareni no te ta’ata hi’opo’a no te nehenehera’a e fa’ahoro i te pere’o’o i roto i te mau pū hi’opo’ara’a no te mau Ta’amotu no Matuita ma, no Tuha’apae, no Tuamotu e no Ma’areva.

E farii mai te mau Muto’i farani no te ‘Āua Muto’i Farani Haunui, i raro a’e i te mana fa’atere o tō’na Tomana, i te mau anira’a no te tapa’o i te i’oa, e na rātou e ha’amau atu i te mau parau tumu no te mau hi’opo’ara’a e no te fa’ahorora’a no taua fa’anahora’a fa’ahorora’a fa’a’ohie ra, na roto i te reira e nehenehe ato’a ai i te mau huira’atira o te mau motu e fa’ahoro ti’ama i to rātou mau faura’o.

E mata hi’opo’a maita’i te Fa’aterera’a no te mau utara’a na ni’a i te fenua, ia fa’a’ōhipa maita’ihia te mau fa’aturera’a e ia ha’apapu maita’ihia te mau ti’ara’a ia manuia mai i te hi’opo’ara’a.

Teie fa’aaura’a o tei fa’a’apihia mai a toru taime i teie nei, te fa’a’ite maira ia i te rotahi maura’a i rotopu i te Haufenua e te Haunui i roto i te mau tareni a te hau.


Ha’amaura’a i te tapura no te mau hotu e te mau tavinira’a e fa’aho’ihia te pau

Te fa’ata’a maira te ‘irava LP 30 no te Ture ‘Āi’a n° 2013-1 no te 14 no tenuare 2013 e na te ‘Āpo’ora’ahau e fa’aoti mana i te tapura no te mau hotu e te mau tavinira’a e fa’aho’i monihia. E fa’a’āpihia ‘ōia i te mau matahiti ato’a.
No te reira, ua ha’amana te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te hō’ē fa’a’āpira’a i te tapura no te mau hotu e no te mau tavinira’a e fa’aho’i monihia. Ua nehenehe ‘ōia e ravehia, ‘au a’e te tuatapapara’a o tei ravehia mai e te Fa’aterera’a no te ‘Ea, ma te autaipera’a a te mau Piha a te ‘Āfata Turu Uta’a e o te tapa’ohia i roto i te fa’anahora’a no te ‘epitetore fa’anahora’a no ni’a i te mau fa’a’ōhipara’a o te ‘Āfata terera’a faufa’a 2016 a te ATU (CPS)..
Ua fariihia mai ‘ōia e te mau Tomite Fa’atere no na ‘Āfata e 3 no te parurura’a totiare.
Te mau fa’atauira’a, o tei tape’ahia mai ia au i to ratou faufa’ara’a no te ‘ea e no te taranira’a i te faufa’a moni a te ATU (CPS), no ni’a i te ‘āpapara’a i te mau rapa’aura’a, no te fa’atiani ia ‘aitarahuhia te mau ro’i rapa’aura’a ma’i no te mau Motu Ni’a Mata’i e no te mau Motu Raro Mata’i, e tae noa’tu i te hi’o fa’ahoura’a i te mau tarifa no te paremora’a i roto i te ta’oto e te mau natira’a ma’i ‘iri.


Horo’ara’a i te hō’ē tauturu moni no te terera’a ‘ōhipa roto na te ta’atira’a «Kamave»

Ua ani mai te ta’atira’a « Kamave » i te hō’ē tauturu moni i te Haufenua no te hō’ē tere ha’a’ati ‘upa’upa a te pupu Takanini i Farani.

E ti’a taua ta’atira’a ra no te pupu no ‘Enana « Takanini ». No te motu no Nuku-Hiva ‘oia, e fa’ahiti mai te mau pehe ato’a o te fa’a’otohia mai e taua pupu ra I te orara’a no te mahana tata’itahi o to Matuita ma, ma te nati maita’ihia i ni’a i te ta’ere matuita fa’aoraorahia na te ho’e pe’epe’era’a ‘upa’upa piri i te “reggae”.

Ua roa’a mai i taua pupu ra te hō’ē pea na roto i to’na nehenehera’a e ‘apa no te taime matamua roa, na roto i tā’na himenera’a i fa’atupuhia na i te motu no Ua Pou i te matahiti 2010 ra e te hani ‘oa’oara’a te huira’atira i ta ratou huru fa’aotora’a pehe, o tei tura’i roa mai ia ratou e haruharu hō’ē ripene no te rahira’a pehe 11, o tei matara mai nei i te matahiti 2011 ra.

Mai reira mai, ua rave mai te pupu « Takanini » i tō’na haere’a e ua fa’atupu i te mau himenera’a na Matuita, na Tahiti, na te mau Motu Raro Mata’i. I te ‘āva’e no mati i mā’iri a’e nei, ua tere atu na taua pupu ra na Farani no te roara’a 1 ‘āva’e ua ha’uti atu na ‘oia i Bordeaux, i te motu Croix, i te Fare Anavaharau no te uahu no Branly i Paris, i muri mai i te pae Apato’a no Farani, i Toulon e i Argelès-sur-mer. Ua iti mai tō’na mau ta’ata ha’uti no teie tere i ni’a e 8 feia ha’uti e fa’aoto ‘upa’upa, o tei anihia mai ia tae atu i roto i te Ta’urua Nui no te Hoho’a e no te Ritera « fa’anahora’a ta’a-è no Matuita » i Rochefort, e i muri mai i roto i te Ta’urua Nui no te Ao no te Hoho’a o Groix.

No te paturu i taua tere ‘upa’upa ra, e te huru fa’a’otora’a ‘upa’upa porinetia, ua ani mai te Tomite Horo’a i te Tauturu Moni e ia horo’ahia te hō’ē tauturu moni i ni’a i te faito e 440 194 toata farane na te ta’atira’a « Kamave ».

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Compte rendu du Conseil des ministres du 31 août

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Projet de convention entre la Polynésie française et l’Etat pour le financement d’un programme en faveur du développement touristique

Faisant suite à une intervention vigoureuse et volontaire des Sénateurs polynésiens en séance plénière au Sénat lors de l’adoption de la Loi de Finances 2016, le Vice-président, Nuihau Laurey, a présenté au Conseil des ministres un projet de convention entre la Polynésie française et l’Etat visant, conformément à l’engagement pris alors par la ministre des Outre-Mer, à compenser la diminution du montant de la dotation globale d’autonomie inscrite dans la loi de finances pour l’année 2016.

Le présent projet de convention a ainsi été établi pour permettre, à hauteur du même montant de 4 millions d’euros (4.000.000 €), le financement par l’Etat d’un programme d’actions en faveur du développement touristique de la Polynésie française.

Cette convention prévoit ainsi un engagement financier de l’Etat à hauteur de 477 326 969 XPF (4 000 000 €) représentant un taux de participation de 80% du montant global des actions envisagées, évalué à 596 658 711 XPF H.T. (5 000 000 €). Un unique versement est prévu, dès sa signature.

En application des articles 169 et 170-1 de la loi organique portant statut d’autonomie de la Polynésie française, le présent projet de convention requiert l’approbation préalable de l’Assemblée de la Polynésie française, à laquelle il sera transmis.


«Avis sur le projet de décret modifiant le code des transports et relatif à la continuité territoriale»

Le Conseil des ministres a émis un avis favorable à un projet de décret qui modifie le code des transports pour apporter au dispositif de continuité territoriale entre les collectivités territoriales d’outre-mer et le territoire métropolitain, des ajustements améliorant la prise en charge de frais liés au déplacement, au titre du « passeport pour la mobilité de la formation professionnelle », c'est-à-dire de l’aide accordée aux personnes en formation professionnelle ayant pour objectif une insertion durable dans l'emploi.

Un vœu a également été émis afin que le dispositif de la continuité territoriale couvre le déplacement de l’île de résidence jusqu’au lieu effectif de la formation afin de prendre en compte les contraintes géographiques spécifiques à la Polynésie française (frais de déplacement interinsulaires au sein de la collectivité de résidence).


Ouverture de la pêche aux holothuries (rori) sur les îles de Vahitahi, Faaite, Tahanea, Motutunga et Aratika

La pêche aux holothuries (rori) est réglementée en Polynésie depuis 2013 et son intérêt économique est grandissant. En effet, la valeur CAF déclarée en douane à l’export s’élevait en 2015 à 45,7 millions FCFP pour un poids final total de 4 735 kg, soit une moyenne de 9 651 FCFP/kg contre 6 538 FCFP/kg en 2014. Les campagnes de pêche sont organisées annuellement et si leurs ouvertures ne sont pas toutes simultanées, la clôture des pêches est prévue le 31 octobre.

Pour l’année 2016, 15 îles ont été ouvertes à la pêche des holothuries. Les pêches sont contrôlées localement par des comités de gestion, qui sont en charge de veiller au respect des tailles minimales imposées, au respect des quotas, à la qualité du séchage et au contrôle des exports hors de l’île.

Les 5 dernières îles à être concernées par cette pêche pour l’année 2016 sont l’île de Vahitahi de la commune de Nukutavake, les îles de Faaite, Tahanea et Motutunga de la commune d’Anaa et l’île de Aratika de la commune de Fakarava. L’ouverture de la pêche dans ces îles vient d’être autorisée par le Conseil des ministres et ne sera effective qu’après signature d’une convention entre le comité de gestion et la Direction des ressources marines et minières.


Loi d’homologation de la peine d’emprisonnement prévue dans le cadre du rachat de métaux précieux

La loi du pays n°2016-28 du 11 août 2016 relative à la protection des consommateurs, prévoit, en son article LP 52, une peine d’emprisonnement en cas de non respect des dispositions encadrant la conclusion des contrats d’achat de métaux précieux.

Afin de rendre cette disposition applicable, le Conseil des ministres a émis un vœu du Gouvernement à cet effet, auprès de l’État.


Projet Ohipa Matai pour la télévision

La Société Archipel Production a, pour cette année, un projet télévisé, à but non lucratif, dénommé « Ohipa Maitai ». Ce projet télévisuel consiste en un jeu portant sur la création d’entreprise qui a pour but de valoriser l’image de l’entrepreneur. Celui-ci s’étalera sur 8 semaines à raison d’une émission de 40mn hebdomadaire.

Vingt candidats sont présélectionnés sur dossier, en fonction de la qualité et de l’originalité de leur projet de création d’entreprise. Pour la sélection des projets, leur caractère innovant, ainsi que l’intégration de la notion de développement durable dans le concept, seront des critères de choix importants. L’état d’avancement et de faisabilité des projets leur permettront d’être sélectionnés à l’issue de la première étape du jeu : l’entretien avec le jury.

Au fil des épisodes, l’évolution des candidats sera suivie de très près. Les doutes, les réussites, les échecs de chacun d’entre eux seront filmés au quotidien. Ils seront aussi filmés avec leurs coachs, et sur le terrain lors des épreuves à accomplir. Leurs sensations et leurs émotions seront recueillies en aparté lors de confidences qu’ils livreront à chaud au rythme des épreuves.

Les quatre gagnants recevront chacun un prix, allant jusqu’à 1 million Fcfp pour le premier, leur permettant de démarrer leur projet et une « Clef de l’entreprise », trophée en bois sculpté, symbolisant leur capacité à développer leur projet de création d’entreprise. Pour cette année, le Conseil des ministres a validé l’octroi d’une subvention d’un montant de cinq millions Fcfp à ce projet.


Harmonisation des formalités requises pour la reconnaissance de la qualité de concubin ouvrant droit au bénéfice de l’assurance maladie des salariés et des non-salariés


Le Conseil des ministres a adopté un arrêté visant à harmoniser les formalités requises pour la reconnaissance de la qualité de concubin ouvrant droit au bénéfice de l’assurance maladie des salariés et des non-salariés.

Les trois régimes de protection sociale polynésiens (régime des salariés, régime des non-salariés et régime de solidarité de la Polynésie française) offrent une couverture sociale sans contribution supplémentaire aux personnes ayants droits des affiliés (conjoint, enfants, concubins, etc…), notamment pour le bénéfice des prestations en nature de l’assurance maladie (frais de remboursement de soins, prise en charge des frais d’hospitalisation, etc…).

Le bénéfice des prestations au profit du concubin est octroyé sous réserve d’une durée de vie commune minimale qui doit être certifiée auprès de l’organisme de gestion.

La loi du pays n° 2015-3 du 25 février 2015 relative aux conditions d’admission au régime de solidarité et au contrôle de leur respect a réduit la durée de minimale de vie commune de deux à une année.

Afin de garantir une stricte égalité en matière d’accès aux droits sociaux pour l’ensemble des régimes, la loi du pays n° 2016-16 du 11 mai 2016 portant harmonisation de divers textes applicables en matière de protection sociale a également ramené à un an la durée de vie minimale de vie en concubinage pour les ressortissants ayant droits du régime des salariés et régime des non-salariés.

Pris en application de cette dernière loi du pays, l’arrêté adopté par le Conseil des ministres stipule que le concubinage est certifié par une déclaration sur l’honneur dûment remplie, signée conjointement par les concubins sur un formulaire de la Caisse de prévoyance sociale et transmis par tous moyens à l’organisme de gestion ou à la direction des affaires sociales.

Pour la reconnaissance de la qualité d’ayant droit :
- Est considéré comme non adultérin le concubinage entre deux personnes qui ne sont ni mariées, ni liées par un pacte civil de solidarité, ni en situation de concubinage avec un tiers ;
-En absence d’enfant commun, né ou à naître, avec l’assuré, une durée de vie commune ininterrompue d’au moins un an est requise.
Le ou les conjoints, partenaires d’un pacte civil de solidarité ou concubins, informent l’organisme de gestion de tout changement affectant la vie de couple dans le délai d’un mois à compter de la rupture sur un formulaire de l’organisme de gestion.

Ce document accompagné, le cas échéant, des pièces corroborant la rupture, est transmis par tous moyens à l’organisme de gestion.

Afin de permettre aux intéressés de se conformer aux nouvelles formalités, il est prévu que les certifications établies sous l’emprise de la réglementation antérieure, fondent la qualité d’ayant droit jusqu’au 1er octobre 2016.


Modification de diverses dispositions du code du travail

Le Conseil des ministres a approuvé, préalablement à sa transmission au Conseil économique, social et culturel de la Polynésie française un projet de loi du pays visant à modifier ou compléter les différentes parties du code du travail (parties I à IV et VI à VIII). Certaines modifications proposées ne changent pas le fond et viennent apporter des corrections mineures.

D’autres dispositions viennent compléter la réglementation, ainsi qu’il suit :
• Dans le certificat de travail (article Lp. 1224-8), des mentions complémentaires sont précisées afin de permettre à tout salarié de s’appuyer sur ce document pour faire valoir ses droits à la retraite auprès de la Caisse de prévoyance sociale. Une amende administrative est prévue lorsque l’employeur récalcitrant ne délivre pas le document (article Lp. 1226-2) ;

• Sur les dispositions relatives au délit d’entrave (articles Lp. 2452-1, Lp. 2452-2, Lp. 4727-2), les modifications consistant à supprimer les peines d’emprisonnement sont nécessaires pour se conformer à la réglementation métropolitaine dont les articles équivalents ont été modifiés par la loi n° 2015-990 du 6 août 2015. Le montant de l’amende pénale est par ailleurs doublé.

En effet, les articles 20 et 21 de la loi statutaire du 27 février 2004 imposent que les sanctions en matière pénale (peine d’emprisonnement et amendes pénales) respectent la réglementation nationale pour des infractions de même nature.

• Sur l’obligation d’établir un plan de prévention (article Lp. 4511-1) : pour éviter une double contrainte dans le domaine de la prévention, exclusion de l’obligation dès lors que la coordination des travaux à réaliser dans le bâtiment et travaux publics est prévue dans le plan général de coordination ou dans le plan particulier de sécurité et protection de la santé ;

• Sur la déclaration d’ouverture du chantier (articles Lp. 4531-3 et Lp. 4726-4) : report de l’obligation d’adresser le document qui pèse sur le maître d’ouvrage, en l’absence de maître d’œuvre et subséquemment, la sanction administrative peut être délivrée à l’encontre du maître d’ouvrage ;

• Sur le recours à un expert par décision du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) prévu à l’article Lp. 4614-10 : la modification de cet article fait suite à la décision du Conseil Constitutionnel de déclarer inconstitutionnelles les dispositions équivalentes du code du travail métropolitain (L.4614-13, al. 1 et 2) par décision QPC n° 2015-500 du 27 novembre 2015, en raison de la méconnaissance du droit à un recours juridictionnel effectif et du droit de propriété de l’employeur ;

• Sur les sanctions pénales en matière de risques d’exposition à l’amiante (article Lp. 4725-1) : l’application des sanctions prévues par cet article n’est limitée qu’aux cas d’infractions liées au non-respect des prescriptions prévues par loi du pays. La modification va permettre d’étendre les sanctions à celles prévues par les arrêtés d’application ;

• Sur les travailleurs étrangers (article Lp. 5323-1) : extension du contrôle des dispositions relatives aux travailleurs étrangers aux agents assermentés de la direction du travail ;

• Sur le contrat d’apprentissage : adaptation des articles Lp. 6211-2, Lp. 6221-1, Lp. 6222-9, Lp. 6223-2, Lp. 6223-8, Lp. 6223-11, Lp. 6232-1 et Lp. 6232-4 pour permettre aux entités publiques de conclure un contrat d’apprentissage dès lors que l’apprenti relève d’un statut de droit privé, sans pour autant les faire bénéficier de l'aide du pays du fait qu’elles ne versent pas de taxe d'apprentissage (article Lp. 6242-1) ;

• Sur les clauses protectrices du journaliste (articles Lp. 7311-5 à Lp. 7311-8) : le projet de loi du pays vise notamment à introduire des clauses protectrices du journaliste en cas de rupture de son contrat de travail, telles que la clause de cession et la clause de conscience (article Lp. 7311-8), dans le but d’assurer l’indépendance du journaliste dans l’exercice de sa profession et de garantir les principes constitutionnels de pluralisme de l’information et de la libre communication des pensées et des opinions ;

• Sur les pouvoirs des agents de contrôle de la direction du travail (article Lp. 8111-2) : à la suite de l’avis favorable de l’Assemblée de Polynésie française en août 2015 au projet de loi autorisant la ratification du protocole relatif à la convention n° 29 sur le travail forcé, les pouvoirs de ces agents sont étendus dans ce domaine ;

• Sur la mise en demeure du directeur du travail (articles Lp. 8134-10-1 et Lp. 8134-10-2) : possibilité pour le directeur du travail de mettre en demeure l'employeur de prendre des mesures pour remédier à une situation dangereuse. Il s'agit d'une action complémentaire à celle des agents de contrôle, lorsque ces derniers ne disposent pas de fondement légal pour intervenir.

Les organisations professionnelles représentatives d’employeurs et de salariés ont été consultées sur le projet de texte lors de deux concertations globales tripartites organisées les 5 et 12 avril 2016.


Subventions de fonctionnement en faveur de trois établissements scolaires de Polynésie française

Le conseil des ministres a approuvé ce jour, l’attribution de subventions de fonctionnement en faveur de trois lycées de Polynésie française. Le premier établissement concerné est le Lycée Paul Gauguin. La subvention octroyée servira à financer la formation du brevet d’initiation à l’aéronautique et le renouvellement du matériel pour l’option cinéma audiovisuel.

Le Lycée Paul Gauguin, en partenariat avec le centre polynésien de perfectionnement au pilotage, organise une formation au brevet d’initiation à l’aéronautique pour ses classes de seconde et les classes de troisième du Collège de Tipaerui. Cette formation leur permet de découvrir les filières menant aux carrières de l’aéronautique. Le montant de la subvention s’élève à 300 000 F CFP.

Par ailleurs, l’établissement procèdera au renouvellement du matériel pédagogique concernant l’option cinéma audiovisuel afin de garantir de bonnes conditions de passage du baccalauréat pour les élèves de terminale. Le montant de la subvention s’élève à 151 940 F CFP. Le Pays octroie donc une participation financière globale de 451 940 F CFP pour cet établissement.

Le Lycée professionnel de Uturoa bénéficie quant à lui d’une subvention d’un montant de 1 678 050 F CFP. Lors des grosses pluies du mois d’avril de cette année, plusieurs salles de classe, les bureaux de l’administration et l’atelier mécanique ont été inondés, créant d’importants dégâts matériels. L’établissement entreprendra la réalisation de soubassements de clôture en béton permettant ainsi d’éviter de nouvelles inondations.

Enfin, au Collège de Hao, le système de collecte des eaux usées de la cuisine est hors d’usage. Cela a entrainé des difficultés dans le fonctionnement de la cantine scolaire. La subvention de 790 775 F CFP octroyée ce jour servira aux travaux de rénovation du réseau des eaux usées, qui sont nécessaires en vue de retrouver une activité conforme aux normes règlementaires exigées pour une restauration collective.


Attribution d’une subvention de fonctionnement en faveur du Comité Olympique de Polynésie française

Le Comité Olympique de Polynésie française, a sollicité auprès du Pays, une subvention de fonctionnement de 24 625 618 F CFP, pour financer la souscription, au titre de l’année 2016, du contrat collectif d’assurance couvrant les licenciés de toutes les fédérations de service public. Pour soutenir ce projet, le ministère chargé de la jeunesse et des sports a proposé au Conseil des ministres, qui l’a approuvée, l’attribution d’une subvention de cette somme, soit une contribution financière représentant 100 % de la demande présentée.

Chaque année, le COPF souscrit, et ce, depuis 2001, un contrat collectif d’assurance qui couvre l’ensemble des activités du mouvement sportif polynésien pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre de l’année en cours, soit les trente-neuf fédérations affiliées au Comité Olympique de Polynésie française. Ce contrat appelé « contrat multi périls » couvre tous les accidents corporels (individuel accident) et les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile des assurés.

Le Comité Olympique de Polynésie française regroupe tous les organismes de Polynésie française régissant les activités physiques ou sportives, régulièrement déclarés sous le régime de la loi du 1er juillet 1901, et représente le sport polynésien pour toutes les questions d’intérêt général auprès des pouvoirs publics et des organismes officiels, notamment le Conseil de Jeux du Pacifique, la Communauté du Pacifique, à l’exclusion des fédérations internationales et organisations en dépendant. Il est le seul habilité à assurer la liaison avec le Comité National Olympique et sportif Français.

En séance du 26 juillet 2016, la Commission de contrôle budgétaire et financier de l’Assemblée de la Polynésie française avait également émis un avis favorable à l’unanimité des 9 membres présents, sur la proposition du ministère d’octroyer cette subvention.


Circulation routière : la Gendarmerie nationale fera passer les examens de la capacité de conduire dans les îles

Dans sa séance du 31 août 2016, le conseil des ministres a pris un arrêté soumettant à l’Assemblée de la Polynésie française un projet de délibération portant approbation du projet de convention relative à la mise à disposition de la Polynésie française de la Gendarmerie nationale.

Cette convention a pour objet de définir les conditions dans lesquelles la Gendarmerie nationale exercera pour le compte du Pays, la mission d’examinateur de la capacité de conduire dans les centres d’examen des archipels des Marquises, Australes, Tuamotu et Gambier.

Le personnel de la Gendarmerie nationale, sous l’autorité de son Commandant, recevra les demandes d’inscription et procèdera à l’évaluation des épreuves théorique et pratique de ce nouveau titre de circulation simplifié qui permettra aux habitants des îles de conduire en toute légalité dans leur île ou leur archipel. La direction des transports terrestres veillera à la stricte application des procédures en vigueur et à l’établissement des titres après réussite à l’examen.

Cette convention, renouvelée pour la troisième fois, illustre la parfaite collaboration du Pays et de l’Etat dans le cadre de la continuité des missions de service public.


Mise à jour de la liste des produits et prestations remboursables

L’article LP 30 de la loi du pays n° 2013-1 du 14 janvier 2013 prévoit que le Conseil des ministres arrête la liste des produits et prestations remboursables. Il est procédé à une mise à jour annuelle.

A cet effet le Conseil des ministres a adopté une nouvelle mise à jour de la liste des produits et prestations remboursables .Celle-ci fait suite à une étude menée par la Direction de la santé, en collaboration avec les services de la Caisse de prévoyance sociale et s’inscrit dans le cadre de la lettre de cadrage concernant les orientations budgétaires 2016 de la CPS.

Elle a fait l’objet d’un avis favorable des conseils d’administration de chacun des trois régimes de protection sociale.

Les modifications, retenues selon leur intérêt pour la santé et dans le cadre d’un objectif d’économie pour la Caisse de prévoyance sociale, concernent essentiellement la mise en place de la nouvelle classification des pansements, une incitation à la mise en place de la location des lits médicalisés pour les îles du vent et les îles sous le vent, ainsi que la révision des tarifs de l’apnée du sommeil et des bandelettes de glycémie.


Attribution d’une subvention de fonctionnement en faveur de l’association «Kamave»

L’association « Kamave »a sollicité l’aide financière du Pays pour une tournée musicale du groupe Takanini en France.

L’association représente le groupe marquisien « Takanini ». Issu de l’île de Nuku-Hiva, les compositions interprétées par le groupe relatent la vie quotidienne des Marquises, avec un attachement profond à la culture marquisienne animée par un style de musique comparable au reggae.

Le groupe a eu la chance de s’exprimer pour la première fois, à l’occasion d’un concert organisé sur l'île de Ua Pou en 2010 et l’engouement du public pour leur musique a suscité la réalisation d’un premier album CD de onze morceaux inédits, sorti en 2011.

Depuis, le groupe « Takanini » a fait son chemin et a réalisé des tournées musicales, aux Marquises, à Tahiti, et aux Iles sous-le-vent. Au mois de mars dernier, le groupe a mené une tournée en France, d’une durée d’un mois et s’est produit à Bordeaux, sur l’île de Groix, au musée du quai Branly à Paris, puis dans le sud de la France, à Toulon et à Argelès-sur-mer. La formation, réduite pour le déplacement à huit interprètes et musiciens, a été invitée au Festival de l’image et de la littérature « spécial Marquises » à Rochefort, puis au Festival international du film insulaire de Groix.

Afin de soutenir cette tournée musicale, et l’expression musicale polynésienne, le Comité d’attribution des subventions en matière de culture et de patrimoine de la Polynésie française a proposé l’octroi d’une subvention d’un montant de quatre cent quarante mille cent quatre-vingt-quatorze francs (440 194 F CFP) en faveur de l’association « Kamave ».

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Le Dr Jon Skinner répare le cœur des enfants malades

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Le Dr Jon Skinner répare le cœur des enfants malades
PAPEETE, le 31 août 2016. Le docteur Jon Skinner est en mission cette semaine à l'hôpital de Taaone. Le cardiopédiatre, venu de Nouvelle-Zélande, consulte les enfants qui doivent être bientôt évasanés. Une semaine assez angoissante pour les tout-petits et leurs parents. Le service a donc été redécoré et pris des airs féériques pour cette semaine.

Sur sa carte d'identité, il est écrit que Tautua est née à Auckland. Les médecins avaient repéré lors des échographies qu'elle avait une malformation. Sa maman a donc été évasanée pour mettre Tautua au monde dans les meilleures conditions. Elle est donc née au pays du long nuage blanc et y a déjà été opérée Aujourd'hui, elle a trois ans. Elle doit subir une nouvelle opération prochainement. Ce sera encore un nouveau voyage en Nouvelle-Zélande.
Ce mercredi matin, elle est venue avec sa petite sœur et sa grand-mère, Sandra, à l'hôpital de Taaone. Elle a rendez-vous avec le docteur Jon Skinner, ce cardiopédiatre est venu d'Auckland pour une mission d'une semaine à Tahiti.
Au total, il rencontrera près d'une quarantaine d'enfants et quelques adultes. "Il déterminera quels enfants ont besoin ou non d'évasans. Ceux qui seront évasanés devront être préparés pour ne pas rester trop longtemps en Nouvelle-Zélande", explique Bruno Pagis, cardiopédiatre au Taaone.

UN ACCUEIL FEERIQUE
Pour cette semaine de mission, tout le personnel du service s'est plié en quatre pour les enfants. Un décor féérique a été mis en place dans une partie du service grâce à l'aide de différents sponsors. A l'accueil Soraya a enfilé la robe de "Marraine, la bonne fée", du dernier Cendrillon de Disney. Sa robe est plus que majestueuse avec sa crinoline et son tulle pailleté. Tautua la regarde d'un air intrigué et impressionnée. "Les yeux des enfants s'illuminent quand ils me voient", confie Soraya. "Ce décor féérique permet d'égayer un peu alors que ce ne sont pas toujours des bonnes nouvelles qui sont annoncées ici. C'est une semaine importante pour les parents et les enfants avec beaucoup de stress." Les médecins sont eux coiffés d'une couronne pour l'occasion.

16 ANS DE MISSIONS
Le docteur Skinner est venu pour la première fois à Tahiti effectuer des consultations il y a 16 ans. A cette époque, le service cardiologie était froid, sans décoration particulière. "Les enfants étaient assez angoissés", rappelle Bruno Pagis."Au fur et à mesure, les équipes se sont investies à chacune de ses venues et ont amené quelque peluches, des décorations..."
L'an dernier, Soraya a décidé de voir les choses en grand et de mettre en place toute une série de décorations. "Pendant toute l'année, les enfants sont beaucoup plus calmes. Ils ne rentrent pas dans cette pièce en ayant peur. Dès qu'ils y rentrent et qu'ils voient un jouet, ils sont tout de suite beaucoup plus calme et se laissent plus faire", complète Bruno Pagis.
Les enfants qui ont des malformations cardiaques ne peuvent pas être soignés en Polynésie française. "Quand les enfants ont des malformations au cœur, du nouveau-né aux adolescents, le traitement se fait par chirurgie, on doit le transférer dans le centre compétent le plus proche. C'est l'hôpital d'Auckland en Nouvelle-Zélande", explique Bruno Ulmer, cardiopédiatre au Taaone. "Pour qu'un chirurgien cardiaque pédiatrique soit bon, il faut qu'il puisse rayonner sur un bassin de population de 4 millions d'habitants. On ne pourra jamais en avoir en Polynésie française."

Chaque année, une trentaine d'enfants est évasanée en Nouvelle-Zélande. Leur séjour dure d'un mois à un mois et demi. Tandis que l'hospitalisation s'étale en moyenne sur une semaine.

Soraya est "Marraine la bonne fée"
Le Dr Jon Skinner répare le cœur des enfants malades
C'est Frédérique Mouchet qui a confectionné la robe de "Marraine la bonne fée" du dernier film Cendrillon de Disney. Soraya, secrétaire au service cardiologie de l'hôpital du Taaone, l'a enfilée depuis lundi pour accueillir les enfants qui rencontrent en consultations un cardiopédiatre de Nouvelle-Zélande.
Frédérique n'avait pas hésité à participer à ce projet pour réaliser cette robe. D'abord pour "faire plaisir aux enfants" mais aussi pour réaliser le challenge de réaliser une robe féérique. La coutière est d'abord allée sur internet pour regarder sous toutes les coutures la robe créée par Disney dans le dernier Cendrillon. Le premier défi à relever a été de trouver les matériaux nécessaires. Plusieurs jours de travail ont été nécessaires à Frédérique, qui a même mis à contribution son mari et ses deux filles. De son côté, Soraya a passé de nombreuses heures a préparé les ailes qu'elle porte.



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Carrefours Mahina : la mise en marche des feux ne se fera pas de sitôt

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Carrefours Mahina : la mise en marche des feux ne se fera pas de sitôt
MAHINA, le 31/08/2016 - Les embouteillages du côté de Mahina ne s'améliorent pas, malgré le passage des feux à l'orange durant les heures de pointe. Pour l'heure, une étude est en cours pour évaluer le nombre de véhicules qui circulent sur le tronçon Papenoo – Papeete, le matin, et dans le sens contraire, en fin de journée. Le résultat de cette enquête devrait être connu fin septembre. En attendant, ce sont les policiers municipaux qui gèrent la circulation, au grand dam des habitants.

Les feux tricolores à Mahina restent à l'orange durant les heures de pointe et cette situation devrait durer encore quelque temps. Actuellement une étude est en cours pour évaluer le nombre de véhicules qui circulent entre le pont de la Tuauru et Supermahina durant les heures de pointe. Une étude qui est entre les mains de la société française "Transmobilité". Le résultat sera connu vers la fin du mois de septembre.

Un premier constat a cependant été remarqué. "La circulation a été modifiée. On remarque que les voitures passent au même moment, une heure avant. C'est-à-dire que déjà vers 5h30 - 6 heures, l'embouteillage se fait sentir. Alors qu'auparavant, les bouchons démarraient vers 7 heures au niveau du carrefour giratoire de la pointe Vénus. On ne comprend pas pourquoi", explique Bruno Gérard, directeur adjoint technique à la Direction de l'équipement.

Dans l'attente des résultats de cette enquête, ce sont les policiers municipaux de Mahina qui gèrent la circulation. "Je mets quelqu'un au niveau de la Tuauru, c'est surtout là le problème", confie Jacques Teaotea, chef de la brigade de police municipale. Selon lui, la circulation est plus dense le matin, "l'après-midi on n'a pas besoin de mettre un mūto'i puisque les personnes ne terminent pas leur travail en même temps."

Après l'enquête, place à la phase de séquençage. Il s'agira pour les ingénieurs de régler les temps de passage des feux, au vert et au rouge. "Cela va nous amener soit à mettre en marche les feux aux heures de pointe, soit à rester à l'orange", précise Bruno Gérard.

En attendant que tout se régule, les habitants crient leur ras-le-bol. Du côté de la Tuauru, beaucoup se disent déçus de la nouvelle configuration routière. La sécurité à l'entrée de la servitude reste la priorité des riverains et des entreprises travaillant dans la vallée de la Tuauru. On dénombre, par exemple, huit allers-retours par jour des camions de livraison de la SIPAC.

Les riverains devront cependant prendre leur mal en patience. Après cette phase de séquençage, un autre chantier verra le jour. "On fera une passerelle côté mer au niveau du pont de la Tuauru. Les travaux devraient démarrer début octobre et représentent entre 10 à 15 millions de Fcfp", confie Bruno Gérard.

"L'élargissement du pont de la Tuauru, pour passer à trois voies, est également dans les tuyaux", assure le directeur adjoint technique à la Direction de l'équipement. Aucune précision, par contre, sur le début du lancement de ce projet.

Sur Mahina, ce sont plus de 200 millions de Fcfp qui ont été injectés dans l'aménagement des carrefours aux feux tricolores.

Carrefours Mahina : la mise en marche des feux ne se fera pas de sitôt

Carrefours Mahina : la mise en marche des feux ne se fera pas de sitôt

LA PAROLE AUX HABITANTS DE LA TUAURU

Teiki 27 ans

"Ils ont gaspillé de l'argent pour rien"

"Ce carrefour ne va rien améliorer, ils ont plutôt diminué la route. Le feu à la sortie de la Tuauru est carrément à l'intérieur, il y a une marge de quelques mètres avant d'arriver à la route de ceinture. Quand les camions de la SIPAC entrent dans la vallée eh bien, ils vont sur le trottoir aussi, c'est mal fait. Quand les voitures tournent eh bien, seule une voiture peut passer, tu es obligé de ralentir ou d'aller sur le trottoir. Pour moi, rien n'a changé. En fait, ils ont gaspillé de l'argent pour rien. Je pense qu'il devrait plutôt créer des emplois au lieu de détruire les terrains des autres."

Tama 26 ans
Commerçant


"Ils ont diminué l'espace pour le parking de notre magasin"


"Les travaux sont mal faits parce qu'ils ont pris du temps à remettre les passages piétons. Ensuite, je trouve qu'ils ont mis pleins de feux qui ne sont même pas encore en marche. Du coup, je ne sais pas si ça sert vraiment. Ils ont diminué l'espace pour le parking de notre magasin, ils ont mis aussi un trottoir devant, et ce n'est pas pratique pour venir chez nous. Je ne sais pas ce qu'ils vont faire pour permettre l'accès à notre magasin."

Rura Richmond 76 ans


"Il faut respecter ce que le Pays a décidé"

"Que veux-tu que je fasse, on n'a pas d'autre choix que d'accepter ce qui a été fait. Il faut respecter ce que le Pays a décidé. Même s'il y a des erreurs, je ne peux rien faire. Beaucoup de personnes se plaignent de la circulation le matin et en fin de journée. Moi, je ne vais pas m'attarder dessus. Il y a plus important que cela dans la vie."

Thierry Gabet
Directeur de SIPAC

"Je pense qu'il y a urgence à mettre en marche les feux tricolores"


"Ça devrait améliorer les entrées et sorties dans la vallée, mais pour l'instant ce n'est pas le cas parce que le feu est toujours en provisoire depuis un moment. Je pense qu'il y a urgence à mettre en marche les feux tricolores pour la sécurité des riverains. Nous, on pratique cette servitude tous les jours et c'est infernal. Quand tu sors de la vallée, tu n'as pas une vision très claire de ceux qui vont tourner dans la servitude et ceux qui continuent. Parfois, tu t'engages parce qu'il y en a un qui tourne, sauf que derrière, il y a un autre qui double pour continuer son chemin, et c'est hyper dangereux. Des fois, j'ai dû mettre 15 à 20 minutes pour sortir de la servitude en prenant des risques en plus. Je pense qu'il est vraiment temps que ça se termine. Et maintenant ils ont tellement attendu qu'il y a un arbre qui a grandi et qui est en train de cacher le feu. Donc, il faudra couper l'arbre maintenant. Dans le futur, je ne sais pas si cela va améliorer la fluidité, mais ça va améliorer la sécurité. Je pense que le travail est bien fait et c'était nécessaire, il y a un marquage au sol, des feux, ils ont agrandi le virage pour faciliter l'accès des camions qui viennent chez nous. Maintenant on attend quoi pour que ça se mette en route."

Jonathan

"C'est devenu chiant pour moi"


"Pour moi, c'est de l'argent gaspillé. Il y a encore plus d'embouteillage par rapport à avant et je ne suis pas le seul à penser cela. Avant quand je récupérais ma femme qui travaille à la pharmacie à Champion, je mettais une à deux minutes entre Champion et le collège. Depuis les travaux, je mets plus de temps et c'est devenu chiant pour moi parce qu'il faut aussi aller récupérer ma fille à l'école."


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Code du travail : ce qui pourrait changer

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Code du travail : ce qui pourrait changer
PAPEETE, le 31 août 2016 - Ce mercredi, le Conseil des ministres a approuvé un projet de loi du pays visant à modifier ou compléter les différentes parties du code du travail. Si certaines ne sont que mineures, d'autres, en revanche, apportent un net complément.

"Avec ce projet de loi, nous allons dans le bon sens! Ce texte va être beaucoup discuté dans les semaines qui viennent", s'est réjouit Jean-Christophe Bouissou, porte-parole du gouvernement, lors du point presse post conseil des ministres. Ce mercredi, les ministres ont présenté un projet de loi dont le but est de modifier ou compléter différentes parties du code du travail. La Polynésie française a les pleines compétences en matière de droit du travail depuis 2004. Avant, les décisions venaient de l'Etat.

SUR LES DROITS À LA RETRAITE
L'une des premières modifications concerne le certificat de travail. Le projet de loi prévoit que des mentions complémentaires y soient précisées afin de permettre à tout salarié de s’appuyer sur ce document pour faire valoir ses droits à la retraite auprès de la Caisse de prévoyance sociale. Une amende administrative est prévue lorsque l’employeur récalcitrant ne délivre pas le document.

SUR LE DÉLIT D'ENTRAVE
En ce qui concerne le délit d'entrave, fait de porter atteinte à la mise en place et au bon déroulement de la mission des représentants du personnel, le Pays a souhaité modifier les peines encourus par l'employeur. "Les peines d'emprisonnement sont supprimées afin de se conformer à la réglementation métropolitaine dont les articles équivalents ont été modifiés par la loi du 6 août 2015", a précisé le porte-parole. Le montant de l'amende pénale est doublé.

SUR LES RISQUES D'EXPOSITION À L'AMIANTE
Au sujet des sanctions pénales en matière de risques d'exposition à l'amiante, le Pays souhaite apporter une modification. A l'heure actuelle, l'application des sanctions prévues par l'article (article Lp. 4725-1) n’est limitée qu’aux cas d’infractions liées au non-respect des prescriptions prévues par loi du pays. La modification va permettre d’étendre les sanctions à celles prévues par les arrêtés d’application. "Tout ce qui est ici n'est pas anodin", a souligné Jean-Christophe Bouissou.

SUR LE CONTRAT D'APPRENTISSAGE
Le projet de loi apporte prévoit aussi de modifier les dispositions du code du travail concernant le contrat d'apprentissage. Certains articles vont être adaptés pour permettre aux entités publiques de conclure un contrat d’apprentissage dès lors que l’apprenti relève d’un statut de droit privé, sans pour autant les faire bénéficier de l'aide du pays du fait qu’elles ne versent pas de taxe d'apprentissage.

SUR LA PROFESSION DE JOURNALISTE
Du côté de la presse, il pourrait aussi y avoir des modifications. Le projet de loi du pays vise à introduire des clauses protectrices du journaliste en cas de rupture de son contrat de travail, telles que la clause de cession et la clause de conscience (article Lp. 7311-8). "Ceci permettra d'assurer l'indépendance du journaliste dans sa profession et de garantir les principes du pluralisme de l'information."

SUR LA DIRECTION DU TRAVAIL
Dans ce projet de loi, il est prévu d'apporter des modifications aux articles du code du travail qui concernent la direction du travail même.
En août 2015, l'assemblée de la Polynésie française a donné un avis favorable sur le projet de loi autorisant la ratification du protocole relatif à la convention du travail forcé. Le projet de loi présenté en conseil des ministres pourrait étendre les pouvoirs des agents de contrôle de la direction du travail dans ce domaine.
Dans cette optique, il serait possible pour le directeur du travail de mettre en demeure l'employeur de prendre des mesures pour remédier à une situation dangereuse. Il s'agit d'une action complémentaire à celle des agents de contrôle, lorsque ces derniers ne disposent pas de fondement légal pour intervenir.
Les organisations professionnelles représentatives d’employeurs et de salariés ont été consultées sur le projet de texte lors de deux concertations globales tripartites organisées les 5 et 12 avril 2016.

Avant d'être voté, le projet de loi sera présenté au Centre économique, social et culturel de Polynésie française (CESC) qui émettra un avis. Le texte reviendra ensuite au conseil des ministres; qui tiendra compte, ou pas, de l'avis émis par le CESC. Ce sera au tour de l'assemblée de Polynésie française de l'examiner en séance.

D'autres dispositions
• Sur l’obligation d’établir un plan de prévention (article Lp. 4511-1) : pour éviter une double contrainte dans le domaine de la prévention, exclusion de l’obligation dès lors que la coordination des travaux à réaliser dans le bâtiment et travaux publics est prévue dans le plan général de coordination ou dans le plan particulier de sécurité et protection de la santé ;

• Sur la déclaration d’ouverture du chantier (articles Lp. 4531-3 et Lp. 4726-4) : report de l’obligation d’adresser le document qui pèse sur le maître d’ouvrage, en l’absence de maître d’œuvre et subséquemment, la sanction administrative peut être délivrée à l’encontre du maître d’ouvrage ;

• Sur le recours à un expert par décision du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) prévu à l’article Lp. 4614-10 : la modification de cet article fait suite à la décision du Conseil Constitutionnel de déclarer inconstitutionnelles les dispositions équivalentes du code du travail métropolitain (L.4614-13, al. 1 et 2) par décision QPC n° 2015-500 du 27 novembre 2015, en raison de la méconnaissance du droit à un recours juridictionnel effectif et du droit de propriété de l’employeur ;

• Sur les travailleurs étrangers (article Lp. 5323-1) : extension du contrôle des dispositions relatives aux travailleurs étrangers aux agents assermentés de la direction du travail ;

En bref
• Subvention de 5 millions à la société Archipel Production

La Société Archipel Production a, pour cette année, un projet télévisé, à but non lucratif, dénommé « Ohipa Maitai ». Ce projet télévisuel consiste en un jeu portant sur la création d’entreprise qui a pour but de valoriser l’image de l’entrepreneur. Celui-ci s’étalera sur 8 semaines à raison d’une émission de 40mn hebdomadaire. Les quatre gagnants recevront chacun un prix, allant jusqu’à 1 million Fcfp pour le premier, leur permettant de démarrer leur projet et une « Clef de l’entreprise », trophée en bois sculpté, symbolisant leur capacité à développer leur projet de création d’entreprise. Pour cette année, le Conseil des ministres a validé l’octroi d’une subvention d’un montant de cinq millions Fcfp à ce projet.

• Loi d’homologation de la peine d’emprisonnement prévue dans le cadre du rachat de métaux précieux

La loi du pays du 11 août 2016 relative à la protection des consommateurs, prévoit, en son article LP 52, une peine d’emprisonnement en cas de non respect des dispositions encadrant la conclusion des contrats d’achat de métaux précieux. Afin de rendre cette disposition applicable, le conseil des ministres a émis un vœu du gouvernement à cet effet, auprès de l’État.

• Projet de convention entre la Polynésie française et l’Etat pour le financement d’un programme en faveur du développement touristique

Le vice-président, Nuihau Laurey, a présenté un projet de convention entre la Polynésie française et l’Etat visant, conformément à l’engagement pris alors par la ministre des Outre-Mer, à compenser la diminution du montant de la dotation globale d’autonomie inscrite dans la loi de finances pour l’année 2016. Le présent projet de convention a ainsi été établi pour permettre, à hauteur du même montant de 4 millions d’euros (4.000.000 €), le financement par l’Etat d’un programme d’actions en faveur du développement touristique de la Polynésie française.

• Avis sur le projet de décret modifiant le code des transports et relatif à la continuité territoriale

Le conseil des ministres a émis un avis favorable à un projet de décret qui modifie le code des transports pour apporter au dispositif de continuité territoriale des ajustements améliorant la prise en charge de frais liés au déplacement, au titre du « passeport pour la mobilité de la formation professionnelle », c'est-à-dire l’aide accordée aux personnes en formation professionnelle ayant pour objectif une insertion durable dans l'emploi. Un vœu a également été émis afin que le dispositif couvre le déplacement de l’île de résidence jusqu’au lieu effectif de la formation afin de prendre en compte les contraintes géographiques spécifiques à la Polynésie française (frais de déplacement interinsulaires au sein de la collectivité de résidence).

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