Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46456 articles
Browse latest View live

Arrivée à Nouméa du bâtiment multimissions D'Entrecasteaux

$
0
0
Arrivée à Nouméa du bâtiment multimissions D'Entrecasteaux
Nouméa, France | AFP | vendredi 29/07/2016. Le bâtiment multimissions (B2M) D'Entrecasteaux, parti de Brest le 11 mai, est arrivé vendredi en Nouvelle-Calédonie où il effectuera des missions de surveillance des intérêts français et d'assistance aux populations, a-t-on constaté.

Premier d'une série de bâtiments conçus pour l'Outre-mer, le D'Entrecasteaux a été accueilli par une parade nautique et une salve de 17 coups de canon sous un ciel bas et pluvieux, avant d'accoster à la base navale.

"La traversée s'est très bien passée, le bateau a montré une grande capacité d'endurance", a déclaré à l'AFP Benoît Bariller, aux commandes du navire de 66 mètres de long et 14 mètres de large.

A Nouméa, le D'Entrecasteaux, que la Marine nationale qualifie de "couteau suisse", sera chargé d'effectuer toutes les actions de l'Etat en mer telles que la lutte contre la pêche et les trafics illicites, la lutte contre les pollutions et l'assistance aux populations en cas de catastrophes naturelles.

Il sera doté de deux équipages lui permettant d'assurer 200 jours de déploiement en mer.

"La ZEE (Zone économique exclusive) de la Nouvelle-Calédonie s'étend sur 1,3 million de km carrés (deux fois et demi le territoire métropolitain, ndlr) et nous disposions jusqu'alors de deux patrouilleurs, ce qui était un peu juste. Il nous manquait un bateau", a indiqué à l'AFP le commandant de la base navale de Nouméa, Laurent Bechler.

Le D'Entrecasteaux, ainsi que deux autres B2M commandés par la Direction générale de l'armement (DGA) à Kership, la coentreprise créée par le chantier naval breton Piriou et le groupe DCNS, remplaceront progressivement les actuels bâtiments de transport léger Batral, moins polyvalents et autonomes que les nouveaux.

"Ce sont des bateaux conçus pour la géographie de l'outre-mer, très hauturiers et avec une grande capacité logistique. Nous pouvons par exemple embarquer 200 tonnes de frêt solide et autant de frêt liqui
de", a également indiqué le commandant Bariller.

Le deuxième B2M, le Bougainville, est attendu mi-décembre en Polynésie française, le troisième sera livré à La Réunion et le quatrième aux Antilles.

Ces bâtiments constitueront l'épine dorsale des forces navales de souveraineté en Outre-mer. Leur développement, entériné par la loi de programmation militaire de 2013, a été financé par le ministère de la Défense pour un total de 92 millions d'euros,

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Chine : les kidnappeurs d'une héritière vont en prison

$
0
0
Chine : les kidnappeurs d'une héritière vont en prison
Pékin, Chine | AFP | vendredi 29/07/2016 - Un tribunal chinois a condamné vendredi huit ravisseurs qui avaient séquestré une héritière hongkongaise dans une grotte et exigé une rançon de plusieurs millions d'euros à des peines allant jusqu'à 15 ans de prison.

Queenie Rosita Law, 29 ans, petite-fille du défunt magnat du textile Law Ting-pong, fondateur de la marque Bossini, avait été enlevée en avril 2015 à son domicile hongkongais.

Elle avait été retenue durant trois jours dans une grotte d'une montagne de l'ancienne colonie britannique et sa famille avait payé 28 millions de dollars de Hong Kong (3,2 millions d'euros) pour sa libération.

Des membres du gang de ravisseurs s'étaient ensuite enfuis en Chine continentale, où ils avaient été interpellés.

Six accusés ont été reconnus coupables d'enlèvement, les autres étant condamnés pour dissimulation ou recel de biens acquis illégalement, a indiqué à l'AFP un porte-parole du Tribunal populaire intermédiaire de Shenzhen.

Le meneur, You Dunkui, s'est vu infliger 15 ans d'emprisonnement pour kidnapping, ses acolytes étant condamnés à des peines allant de moins de deux ans à 13 ans de prison, selon la même source.

Un autre membre de la bande, Zheng Xingwang, 30 ans, a été condamné à 12 ans de prison en juin par un tribunal hongkongais, après avoir plaidé coupable du chef d'enlèvement.

La victime et son petit ami dormaient à leur domicile hongkongais de Clearwater Bay lorsque les malfaiteurs, des Chinois du continent, avaient fait irruption dans la maison.

Ils avaient ligoté et bâillonné le couple, puis fait main basse sur des bijoux et du liquide -- pour environ 3 millions de dollars hongkongais -- conservés dans deux coffres après avoir forcé l'héritière à leur donner la combinaison.

Ils l'avaient ensuite conduite jusqu'à une grotte à une heure et demie de marche de son domicile.

La police de Hong Kong avait déployé des moyens énormes pour retrouver les ravisseurs: hélicoptères, bâtiments de la marine et barrages routiers.

La quasi-totalité de l'argent a été récupéré, y compris des billets qui avaient été enterrés dans la montagne.

Les enlèvements sont rares à Hong Kong, ville réputée sûre.

Quelques affaires retentissantes de rapt se sont toutefois produites, en particulier celui du fils du magnat Li Ka-shing en 1996, libéré après le versement d'une rançon estimée par les médias à un milliard de dollars hongkongais.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L'alcool, "dopant" de Ma Long, le pongiste chinois N°1 mondial

$
0
0
L'alcool,
Pékin, Chine | AFP | mercredi 27/07/2016 - Le meilleur pongiste mondial, le Chinois Ma Long, a ajouté un insolite "produit dopant" à son régime alimentaire spécial JO-2016: l'alcool, une substance qui l'aide à surmonter le stress récurrent dont il est victime.

Le N.1 chinois domine depuis longtemps la hiérarchie internationale mais n'avait pu se qualifier pour les jeux Olympiques de Londres en 2012.

L'an passé, il a remporté les championnats du monde en individuel au bout de sa cinquième tentative, une victoire tardive qui a soulevé des interrogations sur sa force mentale.

Le musculeux jeune homme de 27 ans originaire de la province du Liaoning (nord-est), doté d'un bagage technique impressionnant, est réputé pour son service fulgurant et ses déroutants effets de balle.

Mais ses difficultés à gérer la pression ont contraint le capitaine de l'équipe de Chine de tennis de table Liu Guoliang à lui trouver des méthodes de relaxation.

"Pour Ma Long, deux choses sont importantes",
détaille-t-il à l'AFP: "La première, c'est d'aller dans un bar pour boire de l'alcool lorsque la pression est trop forte". La deuxième est de bavarder avec lui pour le divertir, ajoute-t-il.

Ma Long consomme avec modération, précise son entraîneur, l'objectif étant uniquement que le joueur, obnubilé par ses performances, "se détende un peu". Car "les contraintes qu'il s'impose d'ordinaire sont très strictes".

- 'M'affranchir de ce fardeau' -

A Rio, Ma Long disputera les tournois individuel et par équipes, aux côtés de son compatriote Zhang Jike, médaillé d'or aux JO de Londres-2012, qu'il compte bien empêcher de devenir le premier pongiste à conserver son titre olympique.

"Je pense que Ma Long est le favori pour la médaille d'or", déclare son coach Liu Guoliang. "Maintenant, on doit juste faire attention à son mental et évacuer son stress."

Pour certains observateurs, Ma Long est le meilleur pongiste de l'histoire, plus puissant et rapide encore que le légendaire Suédois Jan-Ove Waldner.

Un statut qui rajoute de la pression sur les épaules du jeune Chinois, l'or olympique étant maintenant le seul titre majeur manquant à son palmarès.

"Je dois m'affranchir de ce fardeau, explique Ma Long à l'AFP. C'est le seul moyen de décrocher l'or."

Plus d'un milliard de Chinois auront les yeux rivés sur Rio et le joueur, une célébrité dans un pays où le "ping pong" est source de fierté nationale.

Dans le passé, les jeunes sportifs chinois avaient peu d'alternatives au tennis de table, dans un pays pauvre dépourvu d'installations de niveau international.

- Une hégémonie 'dévastatrice' -

Depuis plusieurs décennies, la Chine est une pépinière de talentueux pongistes, et ceux-ci ont remporté 24 médailles d'or en sept Olympiades depuis l'arrivée du sport aux JO, à Séoul en 1988.

"Le tennis de table est vraiment considéré en Chine comme le sport national",
souligne Liu Guoliang: "La clé, c'est la passion et la popularité du ping pong. C'est cet aspect que les autres pays n'arrivent pas à égaler."

Aux JO de Londres en 2012, la Chine a remporté pour la deuxième fois consécutive l'ensemble des quatre titres en tennis de table.

Les quatre meilleurs pongistes mondiaux actuels sont tous chinois, et à Rio le principal concurrent de Ma Long sera probablement... son compatriote Zhang Jike, le tenant du titre.

La domination de la Chine est si outrageuse qu'elle pourrait décourager les autres pays de participer, s'alarment les autorités, un officiel de la Fédération internationale de tennis de table décrivant l'hégémonie chinoise comme "dévastatrice" pour ce sport.

Mais à en croire Ma Long, ni lui ni Zhang Jike ne sont favoris pour l'or olympique, le joueur insistant sur les chances de ses rivaux allemands et japonais.

Les coups de théâtre sont fréquents aux jeux Olympiques, souligne-t-il. "Mais j'espère bien remporter la bataille."

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Hitireva, grandiose au Mini Heiva

$
0
0
Hitireva, grandiose au Mini Heiva
FAA'A, le samedi 30 juillet 2016. Les spectacteurs du Mini Heiva de l'Intercontinental à Faa'a ont eu la chance de voir sur scène Hitireva. La troupe a montré avec beaucoup de talent qu'elle méritait amplement son premier prix en catégorie Hura Tau.


Du ukulele et des danseurs de feu
Le Mini Heiva 2016 de l'Intercontinental Tahiti a démarré jeudi dernier et se terminera le samedi 6 août. Vendredi, le groupe de chant Tamarii Vairao et la troupe Hitireva étaient à l'honneur. Mais avant qu'ils montent sur scène, le public a pu écouter les ukulele de l'école Moana Teao, voir les grimpeurs de cocotiers et admirer l’agilité des danseurs du feu de l'école Tama Ahi.

La légende de Tamarii Vairao
Tamarii Vairao a reçu le premier prix en tarava tahiti et en ute are'are'a et de le 2e prix en himene ruau au Heiva i Tahiti 2016.

L'histoire de la couture par Hitireva
Le groupe de danse Hitireva mené par Kehaulani Chanquy a retracé l'histoire de la couture dans la société polynésienne d'antan. Une activité voire une coutume qui se dégrade petit à petit depuis l'arrivée d'un navire transportant à son bord du tissu ou encore du coton.

Vainqueur cette année du Heiva i Tahiti 2016 en catégorie Hura Tau (professionnel), la troupe Hitireva a dansé sur le thème de "tifai", "c'est le fait de coudre, de lier, de rapiécer" expliquait alors la chef du groupe de danse Kehaulani Chanquy.

Coudre était une pratique courante dans la vie polynésienne, autrefois. Pour se rendre sur une autre terre ou sur une autre île, les ancêtres n'avaient que des pirogues comme moyens de transport. Mais attention, pas n'importe lesquelles puisque les pirogues d'antan étaient complètement confectionnées et solidifiées avec du "nape" (cordelettes fabriquées avec des fibres de bourre de coco), pour pouvoir voguer sur l'océan. D'autres éléments naturels étaient également utilisés comme le "tapa".

Le public a été sous le charme de la troupe qui a montré avec beaucoup de talent qu'elle méritait amplement son premier prix en Hura tau, de meilleur orchestre création et du plus beau grand costume.
La liste des prix pour Hitireva ne s'arrête pas là puisque le groupe a aussi eu le prix du 2e meilleur danseur avec Tehere Tetuaiteroi, de meilleur compositeur et de meileur 'otea !

Le programme des prochaines soirées :
Samedi 30 juillet, Era'i te toa nō Avera entonnera son tārava tūha'a pae et Tahiti ia Ruru-tu Noa dansera sur son thème "Hiro et Tanemanu".

Jeudi 4 août :
Tamarii Mataiea présentera son chant et Toakura sa danse.
Vendredi 5 août : Papara to'u fenua montera sur le motu le lendemain soir pour présenter son chant et en danse, ce sera au tour de Tamarii Vairao. Samedi 6 août : Pupu Tūha'a Pae se présentera en chant et en danse. Cette même soirée aura également lieu la remise des prix de Miss et Tāne Mini Heiva 2016.

Pour chaque soirée du Mini Heiva, l'Intercontinental Tahiti propose un buffet au tarif de 9 950 francs par personne.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Trophée Tahiti Infos : "c'est toujours un tournoi populaire!"

$
0
0
Trophée Tahiti Infos :
PAPARA, le 30 juillet 2016 - Samedi et dimanche à Papara, a lieu le trophée Tahiti Infos, un tournoi de pétanque organisé par la fédération polynésienne de pétanque. Près de 970 joueurs sont venus de toute la Polynésie française.

Le claquement des boules en fer les unes contre les autres était un peu plus fort que d'habitude, en ce samedi matin, à Papara. Non loin de la caserne des pompiers, la fédération polynésienne de pétanque a construit un nouveau boulodrome. C'est le nouveau point d'accueil de la deuxième édition du Trophée Tahiti Infos. Environ 970 joueurs de pétanque ont répondu présents au rendez-vous.

"Nous ne pouvions pas rater le tournoi", lancent en coeur trois amis venus jouer ensemble. Ils arrivent de Bora Bora et même si les frais engagés pour venir pratiquer leur sport favori sont assez élevés, cela ne leur enlève en rien leur sourire. "C'est un plaisir de venir ici, la pétanque, c'est notre passion!" Bora Bora, Raiatea, Huahine, Moorea et même les îles Marquises sont représentées ce week-end à Papara.

COMPÉTITION RIME AVEC PLAISIR
Trophée Tahiti Infos :
Sur le nouveau boulodrome, l'ambiance est bon enfant. Les femmes et les hommes venus s'affronter dans cette compétition échangent poignées de mains et bons conseils avant d'entamer leurs parties.

La plupart ont pris les choses très à cœur. Ils se préparent au trophée depuis des mois. D'autres, un peu plus novices, viennent surtout pour le plaisir. "J'ai commencé à jouer la pétanque il y un an environ. Du coup, avec ma mère, qui joue depuis bien longtemps, nous avons décidé de nous inscrire et de voir ce que l'on pouvait faire!"

Tout près des terrains, homme surveille le bon déroulement du tournoi. Rémy Aumeran, président de la fédération, se réjouit de voir que l'évènement rassemble autant. "C'est toujours un tournoi populaire! Même s'il y a une petite baisse de participation par rapport à l'année dernière, qui est sûrement dû au fait de l'éloignement et de l'autre tournoi qui a lieu à Faa'a, beaucoup de participants ont fait le déplacement !"

Le tournoi accueille 104 doublettes femme et 247 triplettes homme.

La journée de compétition devrait se terminer aujourd'hui vers 20 heures.

Les finales auront lieu demain.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le Te Aito, un événement sportif et familial

$
0
0
Le Te Aito, un événement sportif et familial
MAHINA, le samedi 30 juillet 2016. Près de 3 000 personnes se sont déplacées pour le Te Aito vendredi et samedi. De nombreuses animations étaient prévues. Beaucoup sont venus en famille à la pointe Vénus.

Le Te Aito, un événement sportif et familial

Le Te Aito, un événement sportif et familial

Le Te Aito, un événement sportif et familial

Le Te Aito, un événement sportif et familial

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Problème sur le vol Paris-Tahiti Faa'a : les passagers bloqués en métropole

$
0
0
Problème sur le vol Paris-Tahiti Faa'a : les passagers bloqués en métropole
PARIS, le 30 juillet 2016 - Des passagers censés embarquer à Paris dans un avion pour Papeete samedi à 19h10 (heure de Paris), n'ont pas pu prendre l'avion à cause, à priori, d'un problème technique. Ils sont toujours en métropole.

Selon un passager du vol, il s'agirait d'une fuite d'essence. Il est 19h10 quand les passagers du vol Paris-Los Angeles de la compagnie Air France s'apprêtent à décoller. La plupart d'entre eux ne feront qu'une halte aux Etats-Unis pour reprendre un vol à destination de Papeete.

Au moment du décollage, certains passagers de l'avion remarquent que l'un des réservoirs de l'avion perd du carburant.

Ils avertissent immédiatement le personnel de bord. "Dans ce cas-là, si nous avions décollé, nous aurions sûrement dû atterrir en urgence peu de temps après en espèrant que le carburant n'ait pas touché les moteurs...", rapporte Arnaud, passager et mécanicien dans l'aéronautique à Tahiti. Une information qui n'a pas été confirmée par la compagnie.

"Ce sont les passagers du vol qui ont dû avertir la compagnie de la fuite.."
Problème sur le vol Paris-Tahiti Faa'a : les passagers bloqués en métropole
Quelques minutes plus tard, les passages sont débarqués de l'avion. La compagnie leur explique qu'ils seront replacés sur le vol de 23 heures, à destination de Los Angeles. "Sauf que, une fois que nous étions à l'embarquement, ils nous ont à nouveau fait sortir... Ils nous ont expliqué que les pilotes ne pouvaient plus voler car ils avaient dépassé leur quota d'heures et que, de toute façon, il serait trop tard pour passer les douanes à Los Angeles..."

Résultat : les passagers du vol Paris-Los Angeles-Papeete se retrouvent à nouveau sans avion.
Air France leur assure qu'un nouveau vol sera trouvé demain. En attendant, ils devront passer la nuit à l'hôtel.

"Déjà, on ne nous a pas vraiment tenu au courant de ce qu'il s'est passé. Ensuite, on nous a fait attendre pendant deux heures dans un hall d'aéroport. Il y avait pas mal d'enfant et de femmes enceintes avec nous, c'était long pour eux... Et puis, arrivés à l'hôtel, nous n'avons eu que la collation de l'avion en guise de repas !", souffle Arnaud, avant d'ajouter : "Ce qui est assez dingue, c'est que ce sont les passagers du vol qui ont dû avertir la compagnie de la fuite... Je ne sais pas ce qu'il se serait passé sinon..."

Finalement, les passagers devraient embarquer sur un nouveau vol dimanche à 14h30 (heure de Paris). Si tout se passe comme prévu, ils seront de retour à Tahiti lundi matin vers 5 heures (heure locale).

* A l'heure où nous rédigeons cet article, nous n'avons pas réussi à joindre Air France. Sur le site, il est bien indiqué que les vols de 19h10 et de 23h55 ont été annulés. Cependant, la cause de ces annulations n'est pas précisée.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Un bonhomme de neige au centre Vaima

$
0
0
Un bonhomme de neige au centre Vaima
PAPEETE le 30 juillet 2016 - A compter de lundi, le centre Vaima accueillera un nouveau pensionnaire, jusqu'alors jamais vu en Polynésie française...

Il n'a jamais neigé à Tahiti. Petits et grands n'ont donc jamais eu le plaisir de construire un bonhomme de neige dans leur jardin ou dans les espaces publics, contrairement à leurs voisins néo-zélandais, par exemple.

Ce serait presque de l'histoire ancienne.

Afin de redynamiser le centre commercial Vaima, à Papeete, les commerçants ont eu une idée originale. Ils souhaient installer un véritable bonhomme de neige. Grâce à l'aide d'une entreprise locale, un dispositif a pu être élaboré pour permettre cette naissance, complètement givrée.

Le géant blanc sera installé à côté du magasin Tara Eden, au premier étage, à compter du lundi 1er août.

Finalement, la neige n'est pas si loin que ça de Tahiti... Il suffit juste d'un peu d'imagination.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les mille et une vies de Raymond Bagnis

$
0
0
PAPEETE, le 30 juillet 2016 - Le taote est arrivé en Polynésie français en 1963. Depuis, cet amoureux de la culture polynésienne n'a plus quitté le territoire, jonglant entre une vie de médecin dans les îles et de chercheur sur la ciguatera.

L'ancien médecin a toujours son sourire de jeune homme. Son visage a conservé la marque du temps, ses cheveux ont blanchi avec les années. Mais à l'intérieur, Raymond Bagnis est toujours le même : un homme au service de ses patients, au service de la recherche. "Dans ma tête, j'ai toujours rêvé d'être médecin. J'avais envie de voyager, d'être sur un bateau et d'exercer ce métier", confie l'octogénaire.

Né de parents piémontais, arrivés à Nice dans les années 1930, Raymond Bagnis a vécu de manière modeste. Après son bac, il lui a été impossible de continuer vers médecine. "Mes parents n'avaient pas d'argent. Ma mère était aide ménagère dans un hôtel, mon père était conducteur de bus puis de tramway… Il fallait que je les aide financièrement", commente t-il dans un sourire. A la sortie du lycée, le bachelier enchaîne les petits boulots.

En 1950, il entre au service technique de la mairie de Nice. "Mon premier gros chantier était l'élargissement de la promenade des Anglais", se souvient le taote, non sans émotion suite aux récents événements. Assidu à la tâche, Raymond Bagnis n'abandonne pas pour autant son rêve d'enfant. A l'intérieur de lui boue toujours l'envie de porter la blouse blanche. "Un jour, j'ai rencontré un copain d'école. Il m'a dit qu'il venait d'entrer à Santé navale, à Bordeaux. Je n'avais aucune idée de ce que cela pouvait être… Quand il m'a expliqué, j'ai compris que c'était la seule occasion que j'avais pour faire mes études."

Santé Navale, établissement gratuit, forme des médecins destinés à servir au sein du ministère de la Défense. Après une année de préparation au concours entre Nice et Marseille, Raymond Bagnis intègre l'école en 1954. Cinq ans plus tard, il obtient son diplôme de docteur en médecine. L'aventurier en herbe demande à être envoyé en Mauritanie, chose qu'il obtient. En 1960, c'est le grand départ. A 28 ans, ce fils d'immigrés piémontais pose pour la première fois le pied sur une autre terre que française.

UN TOUR DE MONDE PONCTUÉ D'ÉPIDÉMIES
Les mille et une vies de Raymond Bagnis
"En Mauritanie, j'étais responsable du service hygiène mobile, explique Raymond Bagnis, assis dans la salle de réunion du conseil de l'ordre des médecins à Papeete. Je faisais de la chirurgie de brousse, j'ai travaillé sur la lèpre et de nombreuses maladies tropicales dans des situations parfois rocambolesques. C'était un pays très intéressant." Il y passe trois ans. Trois années riches en expérience et en souvenirs loin d'être oubliées 50 ans plus tard.

Avant de reprendre un poste en Allemagne, Raymond Bagnis se lance dans un tour du monde. Forts de ses expériences en Afrique, il n'a pas peur de grand-chose. Au contraire, il a soif de découvertes. Après un passage par l'Amérique du Sud et Los Angeles aux Etats-Unis, le médecin arrive en Polynésie française. Mais, à la douane, le jeune homme est repéré. "Quelqu'un m'a regardé et m'a dit que j'étais tout jaune. Effectivement, j'étais en train de faire une jaunisse."

Le médecin de l'armée veut le rapatrier en France. L'intrépide refuse et demande à être envoyé vers un de ses confrères à Raiatea. "J'ai passé quelques semaines auprès de lui pour me faire soigner, puis je suis reparti en tour du monde… Je suis allé en Calédonie et dans le sud-est asiatique. En arrivant à Hong-Kong, je suis tombé dans une épidémie de choléra… Mon tour du monde a été émaillé de plein de petite choses comme ça..", rit le médecin.

Après des mois à sillonner les continents, Raymond Bagnis arrive en Allemagne le 30 octobre 1963.

Quelques jours plus tard, il trouve sur son bureau une lettre en provenance de Raiatea. Il lit les quelques lignes: son confrère lui apprend qu'un poste de chirurgien, spécialité du jeune médecin, est vacant à l'hôpital. Sans hésiter, Raymond Bagnis pose sa candidature. Il est de retour à Tahiti le 21 décembre 1963.

"Là, je devais me rendre à Raiatea pour prendre mes fonctions. Sauf que l'on m'apprend qu'en réalité le poste a été donné à quelqu'un d'autre. Finalement, le 25 décembre, je pars sur un bateau pour les Gambier". En route, l'équipage sort de sa trajectoire pour aller vers un atoll des Tuamotu. A Tikehau, deux personnes sont gravement malades après avoir mangé du poisson. "Nous sommes appelés pour les soigner. Mais je n'avais jamais entendu une telle histoire. Pourtant, j'avais vu beaucoup de choses en Mauritanie. Les personnes étaient dans un tel état que j'ai été obligé de les mettre sous perfusion…" , explique le Polynésien d'adoption avec précision.

La maladie, jusqu'alors inconnue, se nomme "ciguatera". Devenu médecin des îles, Raymond Bagnis travaille en parallèle sur le sujet. En avril 1964, trois plongeurs meurent après avoir mangé des bénitiers. Etrange. "Nous pensions alors que c'était la maladie que nous venions de découvrir, la ciguatera. Finalement, il est apparu que non."
Deux chercheurs américains viennent en Polynésie française pour étudier le phénomène. Très vite, il est proposé à Raymond Bagnis de faire partie d'un programme de recherche sur la zone Pacifique. Ce dernier accepte. Sa mission : rapporter les informations recueillies sur le terrain et aider les scientifiques dans la recherche.

"En 1967, ma mission était terminée, j'étais censé quitter la Polynésie. Mais finalement, ça ne s'est pas fait. Je me suis lancé dans la recherche autour de la ciguatera". Un programme d'étude sur les poissons toxiques est mis en place. Une équipe internationale de scientifiques et de médecins prend ses quartiers à l'institut Malardé.
"A l'époque, beaucoup de gens pense que cette maladie a un rapport avec les essais nucléaires." Il n'en est rien. Premier succès scientifique pour Raymond Bagnis est son équipe à cette période : ils découvrent l'origine de la ciguatera. "Le but, alors, était de mettre au point une méthode de soins. Malheureusement, celle-ci n'a pas été encore complètement trouvée. Nous n'avons pas trouvé d'antidote", regrette le médecin chercheur.

Après des années passées au service de la recherche, le Niçois quitte l'institut Malardé en 1990. Il passe un peu de temps à l'université pour transmettre son savoir. Dix ans plus tard, Raymond Bagnis revient à l'essence même de son métier. "Je me suis remis à faire de la médecine libérale. Je suis devenu médecin remplaçant dans les îles, jusqu'en 2012", raconte le nonagénaire, bénévole depuis 2009 au sein du conseil de l'ordre des Médecins.

Raymond Bagnis s'arrête, comme pour se refaire le film de sa vie. Sa main frêle vient se poser sur son visage. L'homme réfléchit. Le temps s'est arrêté dans la salle de réunion du conseil de l'ordre des médecins. Le nonagénaire jette un coup d'œil par la fenêtre puis ajoute : "J'ai eu une vie extraordinaire. J'ai eu de la chance d'être né en France. J'ai eu de la chance de connaître les Tuamotu. J'ai eu l'impression de faire quelque chose d'utile. La vie des gens, c'est important. C'était mon rêve : aider les gens. C'est ce que j'ai essayé de faire. C'est un métier que j'ai toujours aimé…"

A 84 ans, Raymond Bagnis a conservé la foi en son métier qui l'animait plus jeune. Il l'assure : "Si j'avais un métier à refaire, c'est celui-ci que je referai…"

"Nous n'aurons jamais un médecin dans chaque île"
Les mille et une vies de Raymond Bagnis
Raymond Bagnis a exercé en Polynésie française pendant plus de 50 ans. Il a une certaine idée de l'avenir de la médecine sur le territoire :

"Tout a changé depuis que j'ai commencé. Quand j'ai fait mes premières tournées de médecin des îles, il n'y avait d'avions dans les Tuamotu. Aujourd'hui, on peut faire des évasans. La médecine itinérante s'est vraiment très bien développée même si les gens souffrent encore. La Polynésie est unique avec sa dispersion géographique. La prochaine étape pour le territoire c'est la télémédecine. Nous n'aurons jamais un médecin dans chaque île, il faut être réaliste. Ici, la médecine ne sera jamais une médecine banale. Il y a très peu de médecins qui veulent aller dans les îles. Il faut noter tout de même que beaucoup de progrès ont été faits. L'avenir c'est la télémédecine. Mais pour cela, il va falloir former les gens, et bien les former. Il faut vraiment être doué pour faire de la télémédecine. "

Qu'est ce que la ciguatera?
La ciguatera est une intoxication alimentaire qui peut être mortelle. Elle apparaît souvent après la consommation de crustacés ou de poissons des écosystèmes coraliens des zones tropicales ayant accumulé dans leur chair, au cours de leur alimentation, d'importantes toxines. Il y aurait actuellement entre 30 000 et 50 000 cas de ciguatera par an dans le monde.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Va’a V1 – Te Aito 2016 : Kévin Céran-Jérusalemy entre dans l’histoire

$
0
0
La deuxième journée de compétition du Te Aito 2016 s’est déroulée ce samedi à la pointe Vénus. La 29e édition du Te Aito s’est soldée par la 3e victoire consécutive de Kévin Céran Jérusalemy de Shell Va’a, suivi de son partenaire de club Joann Cronsteadt. Le rameur d’Edt Va’a Steeve Teihotaata arrive en 3e position devant Hititua Taerea et Rete Ebb. Hinatea Bernadino s’impose chez les femmes alors que chez les vétérans c’est Rauhiri Varuahi qui obtient la première place.
Va’a V1 – Te Aito 2016 : Kévin Céran-Jérusalemy entre dans l’histoire
La deuxième journée de compétition du Te Aito 2016 a tenu toutes ses promesses avec de l’émotion, du suspense et de très belles performances. La course la plus attendue, celle des hommes, a été remportée pour la troisième année d’affilée par le rameur émérite de Shell Va’a, Kévin Céran Jérusalemy. Kévin faisait partie des favoris mais sa victoire reste un exploit, beaucoup de pronostics donnaient Steeve Teihotaata gagnant.
 
Chez les femmes, Hinatea Bernadino partait grande favorite. Après avoir pris un excellent départ, qui a été donné à 8H40 juste après celui des vétérans, elle a pris la tête de la course qu’elle n’a plus lâchée. Elle remporte sa 8e victoire au Te Aito, après avoir terminé la boucle de 14 km devant Marguerite Temaiana, suivie de la Néozélandaise Rosie King qui fait une belle course également. La Néozélandaise devance Tenaturanui Maono de Huahine et la championne du monde Vaimiti Maoni, qui termine 5e.
 
Du côté des vétérans, grosse participation et grosse concurrence. Les vétérans avaient une boucle de 14 km à faire. Après la descente en « downwind », c’est à dire avec le vent dans le dos, les deux premiers, Rauhiri Varuahi et Teriimana Mapuhi sont arrivés au coude à coude au niveau de la bouée située à l’entrée de la passe du Taaone, à mi-parcours. Roland Teahi était en embuscade pas loin derrière. C’est dans cet ordre qu’ils sont finalement arrivés, après la remontée contre le vent jusqu’à la pointe Vénus.

Va’a V1 – Te Aito 2016 : Kévin Céran-Jérusalemy entre dans l’histoire
Gros suspense pour la course sénior
 
Comme la veille pour les juniors, le départ de la course des hommes a été compliqué. Ils devaient attendre la fin de la musique « toere » puis le « go » du speaker, mais dès la fin de la musique les premiers se sont élancés, et quelques secondes plus tard le « go » a été lancé. Les hommes ont dû faire deux boucles de 14 km, soit 28 km au total, avec deux descentes « downwind » au large et deux remontées dans le lagon puis le long de la côte.
 
Lors de la première descente, Kévin Céran Jérusalemy est dans le « paquet ». Steeve Teihotaata, son rival, est bien placé et profite de ses qualités dans le surf pour bien se positionner. C’est pourtant Damas Ami, le jeune rameur de Rangiroa qui a intégré Shell Va’a, qui a pris la tête de la course lors de la première remontée. Les deux rameurs d’Edt Va’a Rete Ebb et Steeve Teihotaata sont à l’affût.
 
C’est pourtant Kévin Céran Jérusalemy qui va faire forte impression lors de cette première remontée car il va réussir à revenir aux avant-postes en l’espace d’une dizaine de kilomètres de remontée contre le vent. Son coéquipier de Shell Va’a Joann Cronsteadt revient également en force dans cette première remontée. Malgré tout, à l’approche du Tahara’a, c’est à dire presque à la fin de la première boucle, une dizaine de rameurs sont au contact dans le groupe de tête, le suspense à ce stade est total.
 
Au moment du passage devant le public, avant le début de la seconde boucle, on se rend compte que le poste de ravitaillement n’est pas sur la trajectoire des rameurs, les rameurs de tête ne vont pas s’y arrêter, les voici repartis directement pour 14 km d’efforts. Damas Ami, Rete Ebb et Kévin Céran Jérusalemy passent en tête.

Va’a V1 – Te Aito 2016 : Kévin Céran-Jérusalemy entre dans l’histoire
Pas de ravitaillement pour les hommes de tête
 
Lors de la deuxième descente en « downwind », surprise, le gagnant de la course junior de la veille Revi Thon Sing s’empare de la première place, alors que Steeve Teihotaata est à la lutte avec Kévin Céran Jérusalemy. Revi passe le premier à la bouée de la passe du Taaone, suivi de Steeve Teihotaata, puis Kévin Céran Jérusalemy et Rete Ebb, Rete qui, rappelons-le, avait fait le doublé Te Aito-Super Aito en 2013 puis avait remporté le Super Aito en 2014, un sérieux candidat donc.
 
Lors de la deuxième remontée, Kévin Céran Jérusalemy va se montrer à nouveau magistral mais il faudra attendre l’approche du Tahara’a pour voir le junior Revi Thon Sing faiblir. Kévin, Steeve et Joann le dépassent quasiment en même temps. Joann continue son effort et dépasse également « l’extraterrestre » Steeve Teihotaata. Les trois hommes franchissent l’arrivée dans cet ordre : Kévin Céran Jérusalemy, Joann Cronsteadt, Steeve Teihotaata, puis Hititua Taerea, le jeune rameur de Tautira qui fait une course remarquable, et enfin Rete Ebb qui complète ce Top 5.
 
Les 100 premiers du Te Aito s’affronteront lors du Super Aito, prévu le 20 août prochain, pour tenter d’obtenir le titre ultime, celui du Super Aito. Kévin réalisera-t-il le doublé comme en 2015 ? Rien n’est moins sûr, tant chaque course réserve son lot de surprises.

Va’a V1 – Te Aito 2016 : Kévin Céran-Jérusalemy entre dans l’histoire
Le te Aito 2016 a tenu toutes ses promesses
 
Les organisateurs, Charley Maitere du club Ruahatu, Jean Chicou président du comité organisateur des championnats du monde, Reynald Temarii le coordinateur, Rodolphe Apuarii, le président de la fédé de va’a, l’avaient annoncé : la 29e édition du Te Aito était un « test-event » en prévision des championnats du monde de 2017 et 2018. Les départs ont été quelque peu confus, la zone de ravitaillement apparemment peu fonctionnelle pour l’élite, les parkings encore surchargés mais le « plus » apporté par la collaboration COL-Fédé-Ruahatu est indéniable.
 
La coordination des moyens médiatiques a fait un bond en avant qualitatif, avec une première au niveau de la collaboration Tntv-Tahiti Infos-Radio 1. Les animations autour de l’écran géant ont su créer une belle ambiance. Le public de la pointe vénus était au rendez-vous pour cette grande fête de la pirogue, une fête où l’on a pu se rendre compte que les rameurs ont pu mettre de coté les rivalités entre clubs pour s’affronter entre champions qui se respectent.
 
Et les autres ? Eux aussi ont accompli un exploit en bouclant les 14 ou 28 km de leur parcours à la force des bras, faisant ainsi revivre en 2016 la version moderne d’une culture ancestrale : Le va’a, qui passionne tant la Polynésie, une passion contagieuse. SB

Va’a V1 – Te Aito 2016 : Kévin Céran-Jérusalemy entre dans l’histoire

Va’a V1 – Te Aito 2016 : Kévin Céran-Jérusalemy entre dans l’histoire

Va’a V1 – Te Aito 2016 : Kévin Céran-Jérusalemy entre dans l’histoire

Va’a V1 – Te Aito 2016 : Kévin Céran-Jérusalemy entre dans l’histoire

Va’a V1 – Te Aito 2016 : Kévin Céran-Jérusalemy entre dans l’histoire

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Une femme, Yuriko Koike, élue pour la première fois gouverneur de Tokyo

$
0
0
Une femme, Yuriko Koike, élue pour la première fois gouverneur de Tokyo
Tokyo, Japon | AFP | dimanche 31/07/2016 - Pour la première fois, une femme, Yuriko Koike, a été élue dimanche gouverneur de Tokyo, au moment où la ville se prépare à accueillir les jeux Olympiques de 2020.

Cette politicienne expérimentée de 64 ans était opposée à un nombre record de 20 autres candidats après la démission en juin de Yoichi Masuzoe, pris dans un scandale financier.

Avec 62% des bulletins dépouillés tard dans la soirée, elle avait 700.000 voix d'avance sur son rival le plus proche.

Elue pour quatre ans, Mme Koike, ex-ministre de l'Environnement puis de la Défense parlant couramment l'anglais et l'arabe, aura pour principale tâche de superviser la préparation de la manifestation reine du sport mondial, plus de 50 ans après les précédents jeux d'été de Tokyo en 1964.

"Je mènerai la politique de Tokyo d'une manière sans précédent, ce sera le Tokyo que vous n'avez jamais vu", a-t-elle déclaré d'une voix enrouée par deux semaines de campagne. "J'ai appelé à un Tokyo où chacun peut briller, des enfants aux personnes âgées et aux handicapés, afin que la vie de tous devienne meilleure", a-t-elle dit.

Son mandat doit en théorie s'achever juste après l'ouverture des jeux.

- Revoir le budget des JO -

Les préparatifs ont déjà connu plusieurs couacs embarrassants: le choix de la ville de Tokyo est entaché de soupçons de corruption sur lesquels enquête la justice française, le premier projet de stade devenu trop onéreux a été annulé après des semaines de polémique et le logo initial, accusé de plagiat, a été retiré.

Les médias japonais évoquent un possible doublement ou même triplement du coût des JO par rapport à un montant initial de 730 milliards de yens (6,40 milliards d'euros au cours actuel). "Je voudrais revoir les bases du budget, afin que les habitants de Tokyo voient clairement ce qu'ils vont devoir payer", a-t-elle déclaré.

Mme Koike devra aussi gérer une économie de la taille de celle de l'Indonésie, s'attaquer au lancinant problème du manque de crèches et continuer de préparer l'immense agglomération de 13,6 millions d'habitants à un possible tremblement de terre majeur, éventualité plus évoquée encore par ses habitants depuis le séisme et le tsunami de mars 2011.

- Diplômée de l'Université du Caire -

Ancienne présentatrice de télévision, Yuriko Koike a obtenu un diplôme de sociologie de l'Université du Caire en 1976 et a travaillé dans sa jeunesse comme interprète en arabe. En 1978, elle a interviewé le dictateur libyen Mouammar Kadhafi et le chef palestinien Yasser Arafat pour une chaîne de télévision japonaise.

Devenue très connue en tant que présentatrice, Yuriko Koike est entrée en politique en 1992. Ministre de l'Environnement de 2003 à 2006, elle a mené la campagne antiréchauffement climatique baptisée "Cool Biz" qui encourageait fonctionnaires et "salarymen" à retirer la cravate et tomber la veste au lieu de forcer sur la climatisation pendant les étés japonais étouffants et humides.

Communicatrice avisée, elle avait organisé un défilé de mode et parcouru les allées elle-même pour promouvoir cette campagne. Visage rond souriant, cheveux plutôt courts, elle se montre souvent le front ceint d'un bandeau vert.

Mme Koike est devenue, dans un pays largement dominé par les hommes, la première femme ministre de la Défense en 2007 mais avait dû s'éclipser au bout de moins de deux mois, évoquant un scandale auquel elle n'était pas mêlée. Le ministère était alors aux prises avec une affaire de fuites d'informations sensibles sur le destroyer américain Aegis et empêtré dans des luttes intestines.

Elle avait été un temps perçue comme une étoile montante du Parti libéral démocrate, aux commandes dans l'archipel de façon quasi ininterrompue depuis 1955, et comme possible première femme Premier ministre de ce pays. Mais elle n'avait eu qu'un soutien tiède au sein du Parti où beaucoup n'ont pas oublié qu'elle n'y est entrée qu'en 2002, après avoir changé de nombreuses fois de formation politique.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

USA: un musée recrute un historien pour boire des bières

$
0
0
USA: un musée recrute un historien pour boire des bières
Washington, Etats-Unis | AFP | vendredi 29/07/2016 - Avis aux amoureux de la bière, le Musée national d'histoire américaine pourrait avoir le travail de vos rêves: boire de la bière à l'oeil et voyager à travers le pays tous frais payés en touchant un salaire de 64.650 dollars par an.

L'offre d'emploi est très sérieuse. Le musée Smithsonian à Washington est bel et bien à la recherche d'un spécialiste de la bière basé dans la capitale américaine, pour un contrat de trois ans, afin de se documenter sur l'histoire de cette boisson aux Etats-Unis.

L'heureux candidat sélectionné aura pour mission de goûter les différentes bières dans les brasseries des quatre coins du pays. Il devra bien sûr également écrire des articles et effectuer des recherches pour les expositions et les archives du département de l'histoire de la nourriture.

Postée sur le site du musée, l’offre a eu un tel succès qu'elle a fait planter la section "Emplois" du site, rendue inaccessible.

"Des centaines de milliers d'internautes ont regardé l'offre", affirme la directrice du département Susan Evans, très amusée par l'engouement provoqué. "Je pense que l'offre a fait beaucoup de bruit car les gens sont contents qu'on s'intéresse enfin à quelque chose qui les concerne".

Mais trêve de plaisanterie, il s'agit d'un "poste très sérieux”, insiste Evans: "Nous recherchons un candidat très qualifié, qui a à la fois un diplôme en commerce et en histoire".

Les historiens, spécialisés dans l'industrie de la bière de préférence, sont encouragés à postuler.

Financé par la Brewers Association, un groupe national de commerce représentant les brasseurs, le poste a pour objectif d'étayer la documentation concernant le brassage de la bière aux Etats-Unis. "Le mouvement de la bière artisanale fait partie de la culture américaine et nous voulons en savoir plus", a expliqué la curatrice du musée.

Les candidats ont jusqu'au 10 août pour faire leurs preuves, la concurrence sera rude.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Euro-2016 -19 ans: les filles imitent les garçons

$
0
0
Euro-2016 -19 ans: les filles imitent les garçons
Paris, France | AFP | dimanche 31/07/2016 - Bis repetita! Une semaine seulement après le sacre européen des garçons du même âge, les filles ont remporté l'Euro-2016 des moins de 19 ans en dominant l'Espagne 2-1 dimanche à Senec en Slovaquie, le quatrième trophée continental de l'histoire des Bleuettes.

En parfait écho du sacre des Bleuets dimanche dernier, les Bleuettes ont été portées durant la compétition par Marie-Antoinette Katoto, auteure de sa 6e réalisation dimanche pour terminer le tournoi meilleure buteur, exactement comme son homologue du Paris SG Jean-Kévin Augustin (6 buts lui aussi).

Mais contrairement à la démonstration des garçons face à l'Italie (4-0), les filles ont eue la vie dure à Senec. Les conditions de jeu d'abord, qui sont devenues dantesques lorsque des trombes d'eau poussées par des rafales de vent se sont abattues sur Senec en première période, provoquant l'interruption du match à la mi-temps.

Le jeu a finalement repris plus de deux heures plus tard et malgré l'intervention des jardiniers, le terrain est resté à la limite du praticable, totalement gorgé d'eau, rendant chaque passe incertaine et chaque tacle difficile à maîtriser.

Plus encore, ce sont les Espagnoles qui ont causé des difficultés aux Bleuettes, dominées en première période. Mais ce sont les Françaises qui ont pourtant ouvert le score d'un plat du pied de Geyoro, bien lancée dans le dos de la défense par la capitaine Greboval (36).

A la reprise, les flaques d'eau ont permis à Katoto de profiter d'une mésentente entre la gardienne espagnole Pena et sa défense pour filer dans le but vide (66) et doubler la marque.

L'Espagne a su se procurer d'énormes occasions avec notamment ce penalty de Nahikari Garcia détourné par Chavas sur son poteau (53), avant de faire trembler la France en réduisant la marque par Lucia Garcia, qui, après avoir slalomé dans la défense, a glissé la balle sous les jambes de la gardienne (84).

Les Ibères ont même cru égaliser lorsque, dans le temps additionnel (90+2) Nahikari Garcia a raté l'immanquable, seule à 3 mètres du but vide: un incroyable raté de l'attaquante, pas aidée par l'eau qui stagnait devant le but, et qui a offert la victoire aux Bleuettes.

C'est le 4e titre dans cette catégorie d'âge pour la France (après 2003, 2010 et 2013), qui détient en même temps pour la deuxième fois seulement après 2010, les trophées féminins et masculins.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Une balade le nez en l'air

$
0
0
Une balade le nez en l'air
PAPEETE, le 28 juillet 2016. Nous profitons des vacances scolaires pour nous intéresser à des sites que nous voyons très souvent, mais que nous ne connaissons pas toujours bien. Zoom aujourd'hui sur les arbres, fruits et plantes que nous pouvons croiser lors de balades en forêt. Levez les yeux pour les admirer.

Le châtaignier tahitien, le mape
Une balade le nez en l'air
Présent d’Indonésie jusqu’en Polynésie orientale, le châtaignier tahitien ou mape a été introduit lors des migrations polynésiennes. Malheureusement, son habitat a été petit à petit détruit à Tahiti et il est désormais très rare de trouver une forêt de mape aussi belle que celle du jardin botanique de Tahiti.
Le mape, est un grand arbre pouvant atteindre plus de 30 m de hauteur au tronc de 1,50 m de diamètre sur lequel se développent de grands contreforts plats. Il change fréquemment d’aspect au cours de sa croissance. Le jeune tronc très droit dans sa jeunesse se boursoufle en vieillissant de bourrelets et de saillies et devient énorme. Les feuilles, d’abord ambrées, deviennent vert clair puis vert foncé. Ces feuilles servaient à nourrir les chevaux, ce qui a amené la destruction de nombreux arbres à Tahiti. Les petites fleurs blanches, qui apparaissent en août-septembre, ont un parfum très agréable. Le fruit, qui mûrit en novembre, est d’abord vert, puis jaune et enfin mauve contient une amande charnue qui est consommée après cuisson.

Fara, le pandanus de Tahiti
Le pandanus est un arbuste qui peut atteindre 12 mètres de hauteur, et se distingue par ses racines échasses, son tronc épineux et ses feuilles dotées d’épines disposées en spirale de 2 mètres de longueur. Les jeunes racines échasses sont appelées en tahitien « ure fara » (sexe de pandanus) en raison de leur ressemblance avec l’organe sexuel masculin.
Les fleurs mâles sont de couleur blanche et réunies en inflorescences pendantes enveloppées dans des bractées odorantes blanches, appelée “Hinano”.
Le fruit mesurant 25 cm de diamètre est composé de drupes de couleur vert virant au jaune-rouge en mûrissant.
Les feuilles, surtout celles de variétés introduites cultivées sans épines sont utilisées pour la mise en œuvre de toitures traditionnelles mais aussi pour celle de nombreux objets tressés. Les drupes rouges et odorantes sont utilisées dans les couronnes et colliers de fleurs. Celles de certaines variétés étaient sacrées (tapu) et réservées à la confection de colliers pour les seules idoles ou tiki aux îles Marquises. Les fleurs de l’inflorescence mâle, Hinano, sont utilisées pour parfumer les colliers de fleurs et également le monoï. Le bois de pandanus, quoique peu employé, est cependant d’un très bel effet en tabletterie et marqueterie.

Verveine bleue, Itere, la queue de rat bleue
Une balade le nez en l'air
La Verveine bleue est appelée en anglais Blue rat’s-tail (queue de rat bleue) en raison de ses longues tiges qui portent de petites fleurs bleues et Itere à Tahiti en référence à son parfum qui se rapproche de celui de la menthe. C’est une plante à fleurs originaire d’Amérique tropicale qui est arrivée dans les iles du Pacifique vers 1900 et que l’on trouve maintenant dans de nombreuses vallées de Tahiti. La plante attire les papillons et les abeilles mais également les personnes qui l’utilisent pour confectionner des médicaments traditionnels aux Antilles et au Brésil et à Tahiti.

La Verveine bleue, Itere, fait partie de la grande famille des Verbenaceae comme la verveine médicinale et le lantana.
L’Itere est utilisée en médecine traditionnelle tahitienne et depuis fort longtemps par les populations du Brésil et des Antilles. La plante a en effet des propriétés analgésiques (antidouleur), antiacide, anti-anaphylactique (réduit les réactions allergiques), anti-inflammatoire, et anti-oxydante. Elle est tonique, antispasmodique, utile contre la nervosité, la toux. Elle est efficace contre les maux d’estomac et les problèmes du foie, les refroidissements, la grippe et l’asthme.
L’infusion de feuilles soulage la fièvre, la migraine, les douleurs rhumatismales et les troubles digestifs. Le jus des feuilles est communément utilisé pour expulser les vers intestinaux et autres parasites, pour soigner des problèmes urinaires et comme laxatif doux pour traiter la constipation. Les feuilles écrasées sont également utilisées en cataplasme sur les furoncles et les plaies infectées.
Attention, cette plante est à éviter si vous êtes enceinte, allergique à l’aspirine ou si vous avez des problèmes cardiaques.

Le purau de Tahiti
Une balade le nez en l'air
Le purau (Hibiscus tiliaceus), arbre indigène en Polynésie française, est présent dans la quasi-totalité des îles hautes et des atolls de Polynésie française. C’est une espèce caractéristique des formations littorales, de par ses graines flottantes.
Arbre à port dressé, oblique ou couché pouvant atteindre près de 15 mètres de hauteur et plus de 1 mètre de diamètre. L’écorce, fibreuse grise et lisse sur les jeunes pieds devient brune et crevassée sur les pieds plus âgés. Il est en fleurs et en fruits toute l’année. Ses feuilles sont simples et alternes. Ses fleurs, à cinq pétales de couleur jaune à tâche centrale pourpre, s’ouvrent le matin et se ferment l’après-midi en virant au rose-rouge.
Le purau est un des arbres ayant le plus d’utilisations en Polynésie française. Le bois, facile à travailler et résistant servait à la construction des pirogues, la confection de pagaies et également en sculpture pour sa couleur originale.
L’écorce fibreuse, appelée more sert, sous la forme de lanières, à la confection de pagnes et huppes pour les danseurs.
Les feuilles de Purau qui tenaient lieu d’assiettes autrefois, servent à envelopper la nourriture.
Les fleurs étaient traditionnellement utilisées comme colorant végétal.

Page réalisée avec Tahiti Héritage

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Capoiera, des cours pour enfants et adultes à Papeete

$
0
0
Capoiera, des cours pour enfants et adultes à Papeete
PAPEETE, le 31 juillet 2016 - Joan Ponsard a découvert la Capoeira en visionnant le film Only the strong. Passionné d’arts martiaux, de danse, d’acrobatie, il vu dans cet art martial afro-brésilien l’activité parfaite. Il s’est formé à Toulon et, de retour à Tahiti, a ouvert des cours pour les enfants. Des adultes ont réclamé un horaire pour eux.

"Il y a un peu plus d’un mois j’ai commencé à proposer des cours de capoeira pour les enfants. Plusieurs adultes se sont montrés intéressés, c’est pourquoi j’ai ouvert des plages horaires pour eux", explique le capoeiriste Joan Ponsard. À la question pourquoi s’adresser d’abord aux enfants ? Il répond : "Parce que c’est un art que j’ai découvert trop tard, j’avais presque 20 ans. Au Brésil les enfants grandissent en pratiquant la capoeira, cela canalise l’énergie, ça aide à s’extérioriser, ça améliore la concentration, développe le sens de l’observation. C’est une activité complète qui mêle l’artistique aux arts martiaux."

Être capoeiriste c’est chanter, jouer de la musique, se mouvoir, affronter l’autre. "C’est comme un jeu d’échec, un jeu où l’on échange et où l’on pousse l’autre la faute. À chaque fois, à chaque nouvel échange on remet tout à plat et on repart tous avec les mêmes chances. À l’issue de chaque combat, tu n’échoues pas, tu tires des leçons."

On a voyagé en fonction des campagnes

Joan Ponsard est né en Côte d’Ivoire, d’un père antillais et d’une mère tahitienne. "Mon père était militaire, on a voyagé en fonction des campagnes." Il a vécu longtemps en Polynésie, à Raiatea. À 18 ans, il a quitté le cocon familial sur l’île sacrée. "J’ai eu envie d’aller voir le monde. Il était temps que je vole de mes propres ailes. C’est important pour les jeunes de voyager, non ?"

Il touchait déjà depuis longtemps aux arts martiaux : la boxe thaï, le kung fu, le kick-boxing… "Tout ce que les jeunes font ici en Polynésie", résume-t-il. Il aimait la danse, les acrobaties et avait déjà visionné Only the strong. "Un film avec un ancien des forces spéciales américaines stationnées au Brésil où il a appris la capoeira. J’avais trouvé l’activité idéale ! "

À la fin des années 1990, de Raiatea, Joan Ponsard est allé à Toulon, en France pour y faire des études de froid et climatisation. Sur la plage du Morillon, il a rencontré les membres de la fédération de capoeira. "J’allais les retrouver plus souvent que je n’allais en cours." Il a suivi les enseignements, intégré les pas, travaillé les mouvements, répété. "En 2001, j’ai participé à ma première compétition de haut niveau à Bruxelles. En Europe, le niveau des capoeiristes est très bons et, grâce à l’organisation de rencontres internationales, les maîtres brésiliens se retrouvent sur le continent européen."

En 2004, Joan Ponsard a obtenu le grade de professeur. Il a ouvert sa propre structure et commencé à donner des cours dans la région. Certains de ses élèves (près de 150 au total) sont devenus professeurs à leur tour. "J’ai pu leur laisser la structure et revenir à Tahiti." Après avoir lancé des cours pour les enfants, puis pour les adultes sur le territoire, il s’imagine désormais proposer des actions auprès des habitants de quartiers défavorisés. "C’est un bon moyen de canaliser la violence", affirme-t-il. "Je voudrais aussi travailler avec les garderies, faire de l’éveil corporel et musical."

Sa structure est affiliée, en théorie, à la structure du mestre Luizinho Barravento installé en Australie. Il ira en Nouvelle-Calédonie en septembre pour rencontrer ce maître et confirmer son affiliation. "C’est lui qui viendra faire passer les grades des élèves tahitiens." Joan Ponsard espère aussi inscrire ses élèves à la deuxième édition d’une compétition organisée dans tout le pacifique par le mestre Luizinho Barravento. Elle est prévue en 2017.

Capoiera, des cours pour enfants et adultes à Papeete
Retour aux sources

La capoiera viendrait des méthodes de danse et de combat des peuples africains déportés pour devenir esclave au Brésil. La différence avec les arts martiaux dits traditionnels : le côté ludique et acrobatique de la discipline. Il est difficile de dater précisément la naissance de cet art car il se pratiquait dans la clandestinité. Il exprimerait une forme de rébellion : la lutte se cachant sous des mouvements artistiques. Ainsi quand les maîtres approchaient des esclaves en plein exercice, le combat devenait de la danse et du chant. Des cousins de la capoiera existent dans les pays concernés par la traite négrière : le moring à Mayotte, Madagascar ou la réunion, le ladja en Martinique et en Guadeloupe, le pingue à Haïti ou le susa à Suriname.

Contact

Facebook : Xango Capoeira Tahiti
Tél. : 89 29 88 27
xangocapoeiratahiti@gmail.com


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Pêche illégale: l'Indonésie va couler des dizaines de bateaux étrangers confisqués

$
0
0
Pêche illégale: l'Indonésie va couler des dizaines de bateaux étrangers confisqués
Jakarta, Indonésie | AFP | lundi 01/08/2016 - L'Indonésie va couler jusqu'à 71 bateaux étrangers confisqués, a annoncé lundi une ministre, intensifiant ainsi sa campagne de dissuasion contre la pêche illégale dans ses eaux.

L'Indonésie est engagée depuis des mois dans une lutte acharnée contre la pêche illégale. Selon son président, Joko Widodo, elle prive chaque année le plus grand archipel au monde de plusieurs milliards d'euros de recettes.

176 bateaux étrangers pris en train de pêcher illégalement ont été coulés -- après évacuation des équipages -- depuis l'arrivée au pouvoir de M. Widodo en 2014, dont certains ont été explosés de manière spectaculaire en public.

La ministre de la Pêche, Susi Pudjiastuti, qui mène cette campagne, a indiqué que jusqu'à 71 bateaux étrangers confisqués seraient coulés le 17 août, à l'occasion du 71e anniversaire de l'indépendance du pays.

Les bateaux seront coulés dans différents lieux du territoire, a-t-elle ajouté, sans dire de quels pays les bateaux étaient originaires.

Des bateaux de plusieurs pays, dont la Chine, la Thaïlande, le Vietnam, les Philippines et la Malaisie, ont déjà été coulés dans le cadre de cette campagne.

Les bateaux qui seront détruits le 17 août ne seront pas explosés mais coulés, a précisé la ministre. Des groupes de défense de l'environnement s'étaient plaints de l'impact des explosions sur l'environnement.

Cette campagne intervient en pleines tensions maritimes entre Beijing et Jakarta après plusieurs accrochages dans des eaux indonésiennes en mer de Chine méridionale.

En juin, l'Indonésie avait justifié des tirs de sommation en direction de bateaux de pêche chinois en mer de Chine méridionale, qui avaient provoqué la colère de Pékin, en affirmant qu'elle tentait de combattre la pêche illégale dans ses eaux.

sr/ceb/nos/ia

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Les habitants de Tokyo secoués par une fausse alerte de séisme géant

$
0
0
Les habitants de Tokyo secoués par une fausse alerte de séisme géant
Tokyo, Japon | AFP | lundi 01/08/2016 - Une fausse alerte prévenant d'un séisme géant, de magnitude 9,1, qui devait frapper Tokyo dans l'après-midi de lundi a alarmé nombre d'habitants de la capitale japonaise, avant d'être annulée par l'agence météorologique nationale.

Les utilisateurs de l'application Yurekuru, qui les prévient sur leur téléphone portable en cas de danger, ont vu arriver un message disant "Tremblement de terre! Tremblement de terre!", et prévenant qu'un séisme particulièrement puissant, à 9,1 de magnitude, allait frapper Tokyo peu avant 17h00 (08h00 GMT).

"Quand j'ai vu mon écran, je me suis préparé à mourir", raconte un internaute sur Twitter.

Mais le séisme n'est jamais arrivé, et les téléphones ayant d'autres applications similaires n'ont pas sonné.

L'agence météorologique nationale avait envoyé l'alerte par erreur et l'avait immédiatement annulée, mais l'annulation n'a pas atteint tous les opérateurs d'alerte, a précisé un porte-parole de l'agence.

"Nous sommes maintenant en train d'enquêter pour savoir comment cette fausse alerte a été envoyée, a-t-il ajouté.

La fausse alerte a également atteint certains opérateurs de transports, et certaines lignes de métro ou de trains de banlieue ont été brièvement interrompues.

Selon son opérateur, Yurekuru compte cinq millions d'utilisateurs. Ces applications sont devenues très populaires à la suite du séisme sous-marin géant de mars 2011, qui avec sa magnitude 9 avait provoqué un tsunami qui a tué 18.000 personnes et gravement endommagé la centrale nucléaire de Fukushima.

Une journée d'exercices pour réagir en cas de tremblement de terre a lieu chaque année au Japon, pays situé à la jonction de quatre plaques tectoniques et donc particulièrement sujet aux séismes. Ceux-ci font le plus souvent peu de dégâts, la plupart des bâtiments étant construits selon de strictes normes sismiques.

Cette journée d'exercices a lieu le 1er septembre, jour anniversaire du séisme de 1923 qui avait fait plus de 100.000 morts et rasé Tokyo.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Philippines: prisons pleines à craquer sous l'effet de la guerre contre la criminalité

$
0
0
Philippines: prisons pleines à craquer sous l'effet de la guerre contre la criminalité
Manille, Philippines | AFP | dimanche 31/07/2016 - Mario Dimaculangan partage des toilettes avec 130 autres détenus dans l'une des prisons les plus surpeuplées des Philippines. Les conditions de vie carcérales se dégradent à vue d'oeil dans l'archipel d'Asie du Sud-Est, résultat d'une campagne sans précédent contre la criminalité.

En à peine un mois, les forces de sécurité ont abattu des centaines de personnes et arrêté des milliers d'autres sur ordre du nouveau président Rodrigo Duterte, qui a fait de l'éradication de la drogue sa priorité numéro un.

Les détenus doivent se résigner à un long séjour dans un univers carcéral délabré, comme dans la prison de Quezon City, dans la banlieue nord de Manille, la capitale.

A 42 ans, Dimaculangan, -- un pseudonyme car son vrai nom ne peut être publié pour des raisons légales --, y croupit depuis 14 ans.

"Beaucoup de gens deviennent fous. Ils n'arrivent plus à penser. Il y a tellement de monde. Au moindre mouvement minuscule, on se heurte à quelque chose ou à quelqu'un", dit-il à l'AFP dans l'un des couloirs bondés de la prison.

Celle-ci abrite 3.800 détenus pour 800 places, et la lutte pour l'espace est sans fin.

Les détenus dorment chacun leur tour sur le sol fissuré d'une cour de basket extérieure, sur les marches des escaliers, dans des hamacs de fortune, sous les lits.

Le gouvernement consacre quotidiennement à chaque détenu seulement 50 pesos (environ un euro) en nourriture et cinq pesos (environ 10 centimes d'euros) en médicaments. Malgré tout, grâce aux achats en gros, le régime alimentaire -- soupe, légumes et viande -- est correct.

-Conditions impensables-
Des seaux d'eau sont utilisés comme chasse dans les rares WC et l'odeur est aggravée par celle de légumes qui pourrissent dans un canal proche.

Raymund Narag, spécialiste de justice pénale à la Southern Illinois University, aux Etats-Unis, dit que de telles conditions sont impensables en Occident.

"Si cela se passait en Amérique, il y aurait des émeutes chaque jour. Le Congrès déclarerait que ces prisons sont indignes des êtres humains", dit-il à l'AFP.

D'après l'Institut pour la recherche sur les politiques pénales de l'Université de Londres, le système carcéral philippin est le troisième plus surpeuplé au monde.

Il y a en moyenne près de cinq fois plus de détenus que de places, selon les chiffres du gouvernement de l'archipel. Et la situation pourrait s'aggraver rapidement.

Car depuis l'entrée en fonctions de M. Duterte le 30 juin, plus de 4.300 trafiquants ou usagers de drogue présumés ont été arrêtés, selon la police.

-Lenteurs de la justice-
Quezon City accueille des détenus pour la plupart en cours de procès. Depuis la victoire de M. Duterte, il y a 300 détenus supplémentaires.

"S'il n'y a pas de nouvelles prisons, de tribunaux et de procureurs supplémentaires, le système va exploser. Il y aura une crise humanitaire", avertit l'ex-détenu Raymund Narag, 41 ans.

A l'âge de 20 ans, en 1995, il avait été accusé du meurtre d'un étudiant et détenu à Quezon City. Il lui avait fallu attendre sept ans pour être acquitté par la justice, ce qui correspond à la moyenne de la détention provisoire aux Philippines.

Mario Dimaculangan, lui, est le plus ancien détenu de Quezon City. Il a été inculpé du meurtre et du vol d'un membre de la famille d'un homme politique en 2001. L'homme assure avoir la "conscience tranquille" et se dit innocent, mais l'affaire est toujours en cours. Il comparaît en moyenne une fois par an.

Les Philippines sont connues pour leur système judiciaire chaotique, leur manque chronique de juges, d'avocats commis d'office et de salles de tribunal.

Dimaculangan explique qu'au début, il avait de l'espoir quand il était informé d'une date d'audience. Mais de reports en renvois, il a été déçu trop de fois.

"Maintenant, quand ils disent que j'ai une audience, je m'en fiche".

Sans espoir d'être libéré, il compte sur sa foi catholique.

"Mon but c'est d'aider mes camarades détenus. Dieu ne m'a pas envoyé ici parce que je suis un voleur. Mais combien y a-t-il de voleurs dehors et pourquoi ne sont-ils pas en prison?

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

USA: un parachutiste se précipite dans le vide... sans parachute

$
0
0
USA: un parachutiste se précipite dans le vide... sans parachute
Washington, Etats-Unis | AFP | dimanche 31/07/2016 -Le parachutiste et cascadeur américain Luke Aikins s'est jeté dans le vide d'une altitude de 7.600 m sans parachute samedi, mais avec l'assurance qu'un filet de sécurité surdimensionné l'attendait au sol pour le réceptionner à l'issue de cette première spectaculaire.

Lancé à 193 kmh, Luke Aikins n'est resté dans les airs que deux minutes avant d'atterrir en toute sécurité dans l'immense filet blanc en Californie, selon les images retransmises par la chaîne Fox News.

"Je suis presque en lévitation! C'est incroyable ce qui vient de se passer. Je ne peux même pas dire ce que je ressens", a expliqué le casse-cou à son retour sur le plancher des vaches.

Luke Aikins, 42 ans, dirige une école de parachutisme dans l'Etat de Washington (nord-ouest) et a plus de 18.000 sauts à son actif.

mdl/gde/plh

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Radicalisation à Nuutania : "Il faut rester à l'écoute des signaux faibles et être réactif ", explique René Bidal

$
0
0
Radicalisation à Nuutania :
PAPEETE, le 01 août 2016- En métropole, le nombre de personnes converties à l'islam et radicalisées en prison a explosé ces dernières années. A Nuutania, un détenu a récemment tenu des propos laissant penser qu'il serait en voie de radicalisation.

Pas de fichés "S" en Polynésie française, mais une surveillance accrue des profils de personnes qui pourraient se radicaliser. Récemment, un détenu de Nuutania, converti à l'islam, a tenu des propos surprenants en matière de religion. Le haut-commissaire de la République française en Polynésie française se réunit tous les mois avec la cellule radicalisation du territoire pour surveiller le phénomène. "Vous ne pouvez pas empêcher les musulmans de faire du prosélytisme entre les murs de la prison. Ce que je souhaite c'est que l'administration pénitentiaire suive ces cas particuliers qui ne sont pas particulièrement inquiétants par rapport au parcours de radicalisation", explique le représentant de l'État.

Selon les Autorités, la Polynésie reste encore un territoire préservé de toute radicalisation. S'il n'y a pas lieu de s'inquiéter, les forces de l'ordre sont à pied d'œuvre pour prévenir, plutôt que guérir. "Lorsque l'on a connu autre chose ailleurs, on ne s'inquiète pas de ce genre de prosélytisme. Ce qui est par contre important, c'est que le service pénitentiaire surveille tout ça. Ensuite au moment où je réunis la cellule de lutte contre la radicalisation, même si les signaux sont très faibles ici, nous faisons le point pour savoir s'ils ont relevé ce genre de comportement à l'intérieur du bâtiment."


Radicalisation à Nuutania :
PRENDRE LES MESURES QUI S'IMPOSENT

Pour l'heure, le parquet n'a reçu aucun signalement. Malgré les expressions d'un prisonnier, il n'y a pas pour l'heure de phénomène de radicalisation. "Si le parquet appréciait en fonction de ce qui lui est rapporté, qu'il y avait une radicalisation à proprement parlé et un prosélytisme fort à l'intérieur de la prison, bien entendu, il prendrait les mesures qui s'imposent", ajoute René Bidal.

Les autorités du territoire, le personnel de surveillance de la prison sont à l'écoute et restent vigilants. Les personnes qui ont fait un séjour dans une prison en métropole et qui tiendraient, à leur retour, des propos inquiétants, seront placées sous surveillance.
Le haut-commissaire estime : "Je ne pense pas qu'on puisse imaginer qu'il y ait un seul territoire aujourd'hui qui soit épargné par la menace terroriste. Il faut rester à l'écoute des signaux faibles et être réactif dans l'hypothèse où nous aurions une appréciation qui laisse penser que nous sommes dans un parcours de radicalisation. En tout cas, s'agissant des centres de détention de Polynésie française, je n'ai pas de signaux qui sont des signaux d'alerte forts sur un parcours de personnes radicalisées qui prôneraient le terrorisme."



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46456 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>