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"Je n'ai aucun rêve, je veux juste trouver un petit travail"

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PAPEETE, le 28/07/2016 - Né en 1994, David (1) erre dans les rues de Papeete depuis plus de dix ans. Nous l'avons rencontré mercredi soir sur le site de Vai'ete, un lieu qui lui est familier puisqu'il y dort chaque nuit. Mendier quelques petites pièces pour se payer à manger, c'est le quotidien de ce jeune homme de 22 ans, meurtri par les dures épreuves de la vie. Portrait.

Nos regards se sont croisés mercredi soir à Vai'ete, où mon attention a été attirée par ce jeune homme en casquette, qui portait une capuche sale et qui demandait des pièces aux passants.

Intriguée par son jeune âge, je me suis dirigée vers lui pour tenter de comprendre comment il en était arrivé à mendier.

Un parcours presque chaotique pour ce jeune homme qui ne demande qu'à s'en sortir, mais "je n'ai pas de papiers", m'a-t-il lancé.

Durant notre longue conversation, une complicité et une confiance se sont installées entre nous. Il m'a raconté son histoire.

Originaire de Moorea, tout allait pour le mieux dans sa vie jusqu'à ses 8 ans, lorsqu’il a perdu ses parents dans un accident de scooter. Enfant unique, il s'est retrouvé seul. "Je suis allé vivre chez ma tatie et ma grand-mère", confie-t-il.

Les nombreuses disputes le pousseront à quitter le domicile familial, pour se rendre à Papeete. Avec l'aide d'une de ses amies, il part à la conquête de la capitale à l'âge de 13 ans.

Depuis neuf ans, il dort au quai de Papeete avec un "collègue" plus âgé, son "protecteur", le surnomme-t-il. Les nuits dans les rues de Papeete ne sont pas de tout repos. "C'est dangereux et ça fait peur aussi. Des fois, il y a des agressions". D'ailleurs, sur le dos de sa main, il présente plusieurs blessures pas vraiment cicatrisées.

Malgré sa situation, David essaye de garder la tête haute, même s'il lui faut mendier pour vivre. "Ça fait honte de demander des sous aux gens, mais je n'ai pas le choix, sinon je ne mange pas. Parfois, il y a des gens qui m'offrent leur repas".

À 22 ans, ce grand gaillard aspire à une vie meilleure. Mais sans diplôme en poche, il ne se fait pas d'illusions : "Je n'ai aucun rêve, je veux juste trouver un petit travail. Peu importe lequel, j'ai juste envie de m'en sortir".

Et trouver un emploi sans aucune expérience professionnelle ou encore sans diplôme n'est pas facile. David en est conscient. Suivre des formations pourrait aussi l'aider, mais encore faut-il qu'il trouve la motivation de le faire. "J'aimerais bien qu'on s'intéresse aussi à nous, qu'on nous guide pour qu'on puisse s'en sortir", souffle-t-il.

Avant de se quitter, il a souhaité lancer un message aux Polynésiens : "Fa’a’ito’ito dans votre vie, malgré les difficultés."

En Polynésie, plusieurs aides sont mises à la disposition des sans domiciles fixes, telles que les repas qui leur sont offerts par le Père Christophe ou l'Ordre de Malte, ainsi que les différents refuges installés dans l'agglomération de Papeete.

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La course Te Aito démarre aujourd'hui

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La course Te Aito démarre aujourd'hui
MAHINA- le 29 juillet 2016- Plus de 3 000 visiteurs sont attendus entre aujourd'hui et demain sur la plage de la pointe Vénus à Mahina pour soutenir plus de 1 000 rameurs dont certains venus des quatre coins du monde. Sous l'impulsion de Reynald Temarii et Charley Matere du Comité Organisateur Local, et grâce à de puissants partenaires comme Powerade, Vini, EDT, OPT, Ford ou encore Air tahiti Nui, la Te Aito a pris cette année une dimension digne des plus grands événements sportifs mondiaux. Sur place un dispositif impressionnant a été mis en place pour accueillir le public avec une Fan Zone pourvue d' un grand écran 5,5M X 3M et une sonorisation exceptionnelle - Posi Electric- qui couvre cet espace dédié aux visiteurs et la plage sur plus d’1 kilomètre linéaire.
Des animations vont être assurées tout au long de ces deux journées festives, dont certaines très originales, comme cette pasta party Barilla qui clôturera la première journée. La CPS assurera une animation ludique pour les jeunes sur la plage;
Coté sécurité tout a été pensé, dans le moindre détail.
Côté course, plus de 25 bateaux suivront la course pour assurer la meilleure logistique.

Une couverture media OPTIMUM

Afin de partager cet évènement avec le plus grand nombre , trois médias majeurs se sont réunis pour offrir une couverture inédite, complémentaire et optimale: rendez-vous II pour découvrir ce dispositif et retrouver toutes les informations nécessaires
TNTV pour la télévision, radio 1 pour la radio, et Tahiti Infos pour le web et la presse écrite. Aujourd'hui, vous y retrouverez les moments forts de la journée, mais le clou du spectacle aura lieu demain, samedi. Dès 10h30 Tahiti Infos vous propose un Live blog pour vivre en direct chaque instant de la course la course des aito et saisir l'ambiance sur place, des photos en direct, des réactions, des résultats que vous pouvez trrouver à tout moment en timeline. A partir de 11 heures, la grande course des aito sera à suivre sur TNTV, et Rado 1 vous fera vivre ces grands moment tout au long de ces deux jours avec des flash, des directs, des réactions, des interviews....

Assez parlé, bonne course, Faito Ito, que le meilleur gagne!

La course Te Aito démarre aujourd'hui

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Un petit dinosaure révèle son anatomie cachée grâce aux rayons X

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Un petit dinosaure révèle son anatomie cachée grâce aux rayons X
Grenoble, France | AFP | vendredi 29/07/2016 - C'est un petit dinosaure venu d'Afrique du Sud. Pendant cinq jours et cinq nuits, ce fossile a été soumis à des rayons X très brillants qui ont révélé l'ensemble de son squelette en dépit de la gangue de roche argileuse qui l'enveloppe en grande partie.

"C'est fantastique!", s'exclame le paléontologue sud-africain Jonah Choinière, en découvrant les images du crâne de cet Heterodontosaurus sur les écrans d'un des laboratoires du synchrotron européen de Grenoble.

Cette vaste installation internationale produit des rayons X 100 milliards de fois plus brillants que ceux utilisés à l'hôpital.

Dans le cas de ce jeune dinosaure, dont on possède le squelette complet, cela permet de le "déterrer virtuellement", souligne l'ESRF (European Synchrotron Radiation Facility).

Les contours des os se révèlent à l'image en dépit du fait que la composition de l'os fossilisé soit "quasiment la même" que celle des sédiments, souligne Vincent Fernandez, paléontologue à l'ESRF. Un scanner de base, lui, n'y verrait goutte.

Soudain Jonah Choinière de l'Université de Witwatersrand à Johannesbourg, et les deux étudiantes qui l'assistent éclatent de rire. La trace de la scie utilisée pour dégager le fossile du terrain où il a été découvert est parfaitement repérable sur l'une des images du crâne.

L'Heterodontosaurus, dont le nom signifie "lézard aux dents diverses", vivait il y a 200 millions d'années. Cet herbivore, qui mesurait environ 1 m de la tête à la queue, avait plusieurs sortes de dents dont de solides canines dont on se demande à quoi elles lui servaient.

Un paléontologue sud-africain, Billy de Klerk, a trouvé Heterodontosaurus tucki il y a plusieurs années dans le lit d'une rivière près du Lesotho.

- Voyage en mallettes noires -
Pour extraire le fossile, il l'a découpé en plusieurs morceaux. Six ont fait le voyage jusqu'en France dans trois mallettes noires.

"Une chance pour nous qu'il ait été coupé à l'époque. Sinon nous n'aurions pas pu le scanner", estime Vincent Fernandez.

Dans ce laboratoire affecté à la paléontologie, le faisceau n'est pas en mesure de balayer des objets de plus de 30 centimètres.

"Nous sommes venus en France avec plein de questions", dit Jonah Choinière. "Nous voulons essayer de mieux comprendre comment ce dinosaure respirait, comment il mangeait, comment il se déplaçait".

"La question scientifique principale est de savoir à quoi lui servaient les petites plaques osseuses qu'il a entre les côtes", indique Vincent Fernandez. Présentes chez les oiseaux, ce type de côtes aide à la respiration. "Mais l'Heterodontosaurus n'a rien à voir avec la branche qui a donné les oiseaux", ajoute-t'il. "C'est donc étrange".

Autre interrogation: quel rôle jouaient les petites côtes qui recouvraient son abdomen?

"En cinq jours, nous avons réalisé 321 scans et accumulé 4.000 gigaoctets de données", calcule Vincent Fernandez.

"La partie facile, c'était de scanner. La partie difficile vient après", constate en riant Kimberly Chapelle, jeune doctorante qui va à présent décrypter ces images avec l'équipe.

Il faudra encore du temps pour qu'Heterodontosaurus tucki livre ses secrets. Jonah Choinière pense qu'il aura besoin d'environ deux ans avant de pouvoir sortir une publication scientifique sur le fossile.

L'imagerie par rayons X est de plus en plus utilisée pour l'étude des fossiles. L'ESRF, qui est leader dans ce domaine, a déjà étudié le crâne du primate Toumaï, découvert au Tchad en 2001, et plus récemment le crâne de l'hominidé Sediba, trouvé en 2008 en Afrique du Sud.

Inauguré en 1994, l'ESRF compte 21 pays partenaires dont l'Afrique du Sud.

La lumière synchrotron est produite lorsque des électrons de haute énergie circulant dans un anneau de stockage sont déviés par des champs magnétiques. A Grenoble, cet anneau mesure 844 mètres de circonférence.

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Indonésie: exécutions de condamnés dans un "chaos total"

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Indonésie: exécutions de condamnés dans un
Cilacap, Indonésie | AFP | jeudi 28/07/2016 - L'Indonésie a exécuté vendredi quatre condamnés à mort pour trafic de drogue mais dix autres qui devaient être fusillés ont apparemment obtenu un sursis lors d'un processus confus de bout en bout et qualifié par un avocat de "chaos total".

Les exécutions au complexe pénitentiaire de Nusakambangan (sud), "l'Alcatraz indonésien", ont eu lieu en dépit des vives protestations d'ONG de défense des droits de l'Homme, du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, et de l'Union européenne qui avaient appelé Jakarta à y renoncer.

Quatre détenus - trois Nigérians et un Indonésien - ont été abattus par arme à feu peu après minuit. L'un des prisonnier nigérian a été incinéré quelques heures plus tard, tandis que les corps des trois autres étaient préparés pour l'inhumation.

- Epargnés à la dernière minute -
Mais des questions ont fusé quant au déroulement des opérations sous une pluie battante avec de violents orages. Dix autres condamnés, incluant des ressortissants d'Inde, du Pakistan et du Zimbabwe, devaient passer devant le peloton d'exécution dans une clairière dans la jungle, avant d'être finalement épargnés à la dernière minute sans explication.

Le procureur général d'Indonésie, Muhammad Prasetyo, chargé des exécutions, a indiqué vendredi que ces condamnés avaient regagné leur cellule, suggérant que leur exécution n'était pas imminente.

"Nous allons décider plus tard du sort des 10 condamnés (non exécutés). Nous verrons quand ce sera le bon moment", a-t-il déclaré.

"Mais une chose est sûre: nous n'allons jamais cesser les exécutions de détenus dans le couloir de la mort", a-t-il martelé.

Le directeur local des prisons, M. Molyanto (un seul nom, NDLR), a indiqué que les mesures importantes de sécurité déployées ces derniers jours autour de l'île avaient été réduites. Il a estimé peu probable que de nouvelles exécutions aient lieu dans un proche avenir.

Les avocats des condamnés ont été maintenus dans le flou complet, sans savoir pourquoi les exécutions prévues n'avaient pas eu lieu, a déploré l'avocat Ricky Gunawan, qui défendait le Nigérian Humphrey Jefferson Ejike Eleweke, parmi ceux qui ont été ligotés à un poteau et fusillés.

"Les exécutions ce matin étaient un chaos total. Aucune information claire ne nous a été donnée sur le déroulement des exécutions, sur la raison pour laquelle seulement quatre (ont été exécutés) et sur ce qui se passe pour les 10 autres", a déclaré à l'AFP M. Gunawan depuis Cilacap, ville face à la petite île abritant "l'Alcatraz indonésien", où avocats et familles étaient rassemblés dans la nuit.

Des membres de familles de condamnés étaient déjà sous le choc jeudi matin quand ils ont appris que l'exécution de leurs proches avait été avancée d'une journée par rapport à ce qui était prévu initialement. Ils s'étaient précipités à Nusakambangan pour faire leurs adieux aux condamnés, dont certains ont finalement regagné leur cellule.

- 'Procédure pas respectée' -
Le président indonésien Joko Widodo défend le recours à la peine de mort pour combattre le trafic de drogue en répétant que son pays mène une guerre contre les produits stupéfiants et que les trafiquants doivent être sévèrement sanctionnés.

Les exécutions de vendredi sont la troisième série depuis l'arrivée au pouvoir en octobre 2014 de Joko Widodo. La précédente remonte à avril 2015, avec l'exécution de huit hommes -- deux Australiens, un Brésilien, quatre Nigérians et un Indonésien -- condamnés pour trafic de drogue dans des affaires distinctes. Cela avait provoqué de vives critiques internationales, l'Australie allant jusqu'à rappeler temporairement son ambassadeur.

Parmi les autres étrangers dans le couloir de la mort figurent le Français Serge Atlaoui et la Philippine Mary Jane Veloso, condamnés pour trafic de drogue et tous deux retirés de la liste d'exécutions l'an passé.

Le second avocat du Nigérian Eleweke, Afif Abdul Qoyim, a déclaré à l'AFP que son client n'aurait pas dû être exécuté dans la mesure où il avait déposé un recours en justice plus tôt dans la semaine.

"Quand cette procédure n'est pas respectée, cela signifie que ce n'est plus un pays qui respecte la loi ni les droits de l'Homme", a-t-il dit.

Amnesty International a de son côté dénoncé des "lacunes systémiques" dans les procès de plusieurs condamnés dans le couloir de la mort et avait appelé l'Indonésie à stopper les exécutions.

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Les aborigènes de Taïwan espèrent une aube nouvelle

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Les aborigènes de Taïwan espèrent une aube nouvelle
Taitung City, Taïwan | AFP | vendredi 29/07/2016 - Pour Tama Talum, un aborigène Bunun de Taïwan, la chasse est un mode de vie, inhérent à sa tribu montagnarde. Mais, arrêté pour avoir tué des cerfs près de son village, il craint la mort prochaine de ses traditions.

Son cas n'est pas isolé à Taïwan où coutumes indigènes et dispositions légales s'entrechoquent, faisant dire à certains que les aborigènes sont victimes de discriminations.

La nouvelle présidente Tsai Ing-wen, premier chef d'Etat taïwanais à avoir du sang aborigène, tentera d'apaiser les tensions le 1er août en présentant les premières excuses jamais adressées aux peuples indigènes pour les injustices subies au fil des siècles.

"Des excuses ne vont pas régler tous les problèmes mais cela montre symboliquement que Mme Tsai est prête à affronter le problème", souligne Kolas Yotaka, parlementaire du Parti démocratique progressiste (PDP) au pouvoir et membre de la tribu Amis, la plus importante. "Cela nous donne de l'espoir".

Tama Talum, 57 ans, juge que le mal est fait. S'il est libre dans l'attente d'un appel devant la Cour suprême, sa condamnation à trois ans et demi de prison --pour possession illégale d'une arme et chasse d'une espèce protégée de cerfs et de chèvres-- avait suscité l'indignation de la communauté aborigène.

Les chasseurs aborigènes ne sont autorisés à utiliser que des armes à feu de fabrication maison, ce qui, disent-ils, est dangereux. Ils ne peuvent chasser que les jours fériés, restriction très mal tolérée.

Selon Tama Talum, son arrestation décourage de nombreux jeunes de chasser. "Certains ont peur depuis que j'ai été emmené. Ils ne veulent pas apprendre", dit-il à l'AFP. "J'étais de nature optimiste mais c'est dur d'avoir de l'espoir".

D'après les anthropologues, les aborigènes de Taïwan -aujourd'hui 2% de la population- ont migré de Malaisie ou d'Indonésie.

- Le combat pour la terre -
Le sentiment d'être des laissés-pour-compte remonte à la perte de leurs droits ancestraux sur la terre, déjà menacés par l'arrivée d'immigrants chinois il y a 400 ans.

Ces terres sont aujourd'hui en grande partie classées parc naturel, ce qui provoque des disputes sur la chasse et la pêche.

"Il y a tant de choses que l'on n'a pas le droit de faire...", souligne Talum, qui vit à Tastas -"Cascade" en langue Bunun--, un village de 250 habitants entouré de champs de maïs et de rizières. "On ne vole personne, et on ne chasse pas tous les jours !".

Talum était parti à la ville pour trouver du travail mais il est revenu au village pour s'occuper de sa mère.

Le chômage est plus élevé chez les aborigènes et leurs salaires sont inférieurs de 40% à la moyenne nationale, selon le Conseil des peuples indigènes, un organisme public.

Ils ont par ailleurs du mal à gagner leur vie avec la terre, ce qui explique en partie leur vulnérabilité à des problèmes sociétaux comme l'alcoolisme, explique Scott Simon, professeur à l'Université d'Ottawa, spécialiste des droits des indigènes de Taïwan.

- Retour à la montagne -
Malgré les difficultés, certains jeunes aborigènes tentent de renouer avec leurs racines.

"Ce que nous voulons est simple : rendez-nous ce qui était à nous", déclare Kelun Katadrepan, 30 ans, qui travaille pour une chaîne de télévision indigène.

Kelum Katadrepan, membre de la tribu Puyuma, a organisé un mouvement de jeunes des professions libérales et milite pour que les aborigènes s'impliquent dans la vie politique.

Outre la restitution de la terre, il exige une refonte du système éducatif pour préserver ce qui reste des langues tribales, dont cinq sont considérées comme "en danger grave" par l'Unesco.

Ses parents n'avaient pas voulu lui apprendre leur langue, estimant que le chinois lui assurerait un meilleur avenir. "Nous ne sommes pas chinois mais nous sommes obligés d'apprendre le chinois depuis tout petits. Ce n'est pas notre culture", dit-il.

Petit à petit, les choses commencent néanmoins à évoluer. Certaines écoles proposent ainsi l'enseignement de langues tribales en option et il est possible de trouver, dans certaines universités, des cours sur les coutumes et les savoirs aborigènes.

Avec l'arrivée du PDP au pouvoir, Kolas Yotaka espère que les textes règlementaires vont être modifiés pour se conformer à la loi fondamentale sur les aborigènes, adoptée en 2005 pour protéger leurs droits.

Cela mettrait fin à certaines contradictions. Par exemple la chasse est illégale sauf pendant les fêtes alors que la loi de 2005 protège le droit des aborigènes à tuer des animaux pour leur consommation personnelle.

Tama Talum ne va plus guère à la chasse mais espère que son fils, qui vit à la ville, apprendra un jour les coutumes ancestrales. "Le moment venu, il songera à aller dans les montagnes avec son père".

my/lm/ev/alc

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Tamarii Vairao offrira un spectacle à ses matahiapo dimanche

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Tamarii Vairao offrira un spectacle à ses matahiapo dimanche
VAIRAO, le 29/07/2016 - Après ses nombreuses victoires au Heiva i Tahiti 2016, les groupes de chants et danses des Tamarii Vairao feront des prestations gratuites en faveur des matahiapo de sa commune, la population y est cordialement invitée également.

La soirée se fera ce dimanche 31 juillet à la salle omnisports de Vairao, à partir de 18 heures.

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Le Pays signe un nouvel emprunt d'un milliard

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Le Pays signe un nouvel emprunt d'un milliard
PAPEETE, le 29 juillet 2016. Le Pays emprunte un milliard de Fcfp à la banque Socredo, pour compléter son plan de financement de l’exercice 2016. Cette somme servira à financer principalement le logement social.

Le vice-président en charge du budget et des finances, Nuihau Laurey, et le directeur général de la Banque Socredo, James Estall, ont signé, vendredi matin, un contrat d’emprunt, pour un montant total d’un milliard de Fcfp. Le prêt a été convenu sur 10 ans au taux fixe de 2,3 %.
Le vice-président et le représentant de la Socredo se sont félicités de ce retour de la banque locale, pour la deuxième année consécutive, au financement des investissements de la Polynésie française.
Comme depuis 2014, les offres de financement sur l’année 2016 couvrent la totalité des besoins du Pays. Au 1er août 2016, l’encours de la dette totale du Pays s’établira à 89,696 milliards de Fcfp, avant de s’établir à 89,1 milliards Fcfp au 31 décembre 2016. La dette déjà contractée auprès de la Banque Socredo, s’établit à 5,311 milliards Fcfp, soit 5,81 % de la dette de la Polynésie française.

"On sort de sept années de déclin économique. La machine économique reprend son activité
", a commenté Nuihau Laurey. "Vu le contexte mondiale, on reste prudent mais la politique économique mise en place, avec le plan d'investissement massif notamment, commence à porter ses fruits".

"Les investissements publics et privés ont retrouvé leur niveau d'avant la crise de 2008. C'est le résultat d'une politique publique assez vertueuse", avait commenté jeudi, Thierry Paulais, le directeur de l'Agence française de développement, bailleurs de fonds de la Polynésie, lors de la présentation de la situation économique de 2015 par le Cérom (Comptes économiques rapides de l'Outre-mer). "La capacité d'emprunt s'est améliorée en raison notamment des efforts de gestion et d'assainissement des comptes du Pays. J'ai l'impression que ce sera encore meilleur en 2016."

Le Pays est satisfait du taux d'intérêt obtenu par le Pays. "La situation est plus favorable que les années précédentes pour négocier les taux d'intérêt", décrit Nuihau Laurey."Il y a trois ans quand j'allais négocier à Paris avec les financements obligataires, ce sont des taux d'intérêt à plus de 4% qui nous étaient proposés. Le contexte a changé depuis".

En avril dernier, le Pays a signé un protocole d’adhésion au capital de l’Agence France Locale (AFL), banque française créée et pilotée par des collectivités territoriales afin de disposer d’un accès sécurisé à la liquidité financière. Ce nouveau partenaire financier est venu compléter le nombre de prêteurs comme l’Agence française de développement (AFD), la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ou de banques privées telles que la BPCE, la Socredo ou la Banque de Polynésie.



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Neuf familles reçoivent les clés de leur fare

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Neuf familles reçoivent les clés de leur fare
PAPEETE, le 29 juillet 2016. Neuf familles de Punaauia, Paea, Pirae, Papeari, Afaahiti, Vairao et Toahotu ont reçu vendredi les clés de leur fare OPH.

Le ministre du Logement, Tearii Alpha, a procédé, vendredi, dans les locaux de son ministère, à une remise de clés de fare de l’OPH (Office polynésien de l’habitat). Neuf familles de Punaauia, Paea, Pirae, Papeari, Afaahiti, Vairao et Toahotu ont reçu leurs clés des mains du ministre.
Le ministre a rappelé la volonté du gouvernement de livrer près de 400 fare pour la seule année 2016. Il a ainsi encouragé les attributaires n’ayant pas encore soldé leur participation financière à se manifester auprès des services de l’OPH. En effet, l’accord formalisé par un arrêté portant attribution d’une aide en logement en habitat dispersé de type fare bois ne permet pas la construction immédiate du fare OPH. La condition sine qua non permettant le démarrage de la construction est le paiement de la totalité de la part du bénéficiaire.

Neuf familles reçoivent les clés de leur fare

Les opérateurs privés du logement social ont un cadre règlementaire
La loi du Pays encadrant l'activité des opérateurs privés de logement social est parue au Journal officiel le 18 juillet. L'objectif est de répondre rapidement aux besoins importants d'habitations à moindres coûts.
Le cadre réglementaire est désormais plus adapté pour les opérateurs privés.
Deux critères seront pris en considération pour les obtenir un logement social : le revenu mensuel moyen du ménage et sa composition. Un arrêté pris en conseil des ministres fixera les modalités d'application du plafond concerné (de l'ordre de quatre fois le SMIG) en considération de la composition des ménages. Afin de satisfaire un objectif de mixité sociale, plusieurs catégories de ménages éligibles pourront être distinguées en fonction de leurs revenus.
Les demandeurs auront des dossiers à remplir auprès des organismes privés de logements sociaux. Au sein de chaque organisme, il y aura une commission d’attribution. Celle-ci sera composée de membres de l'organisme de logement social, de membres de la Polynésie et de représentants des communes où sont situés les logements ayant vocation à être attribués.
L'opérateur privé prendra ensuite sa décision à condition que la commission ait donné un avis favorable.



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Taha'a : une femme retrouvée en pleine nuit sur un motu six heures après s'être jetée à l'eau

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Taha'a : une femme retrouvée en pleine nuit sur un motu six heures après s'être jetée à l'eau
TAHA'A, le 29 juillet 2016 - Le MRCC informe ce vendredi de la fin heureuse des recherches lancées hier soir après la disparition d'une femme qui s'était mise à l'eau vers 20 h, à proximité du motu de Tautau, dans le lagon de Taha'a.


La vahine, selon nos informations, s'était jetée à l'eau depuis une pirogue au mouillage à la suite d'une dispute avec son compagnon avant d'être perdue de vue. Les premières recherches entreprises par des embarcations présentes sur place n'avaient donné aucun résultat.

Le MRCC, alerté à 21 h 30, a ensuite engagé l'hélicoptère Dauphin pour élargir les recherches aux motu, au récif, à la côte et au lagon.

Mais c'est l'une des embarcations naviguant dans la zone qui a finalement localisé la malheureuse vers 2 h 30 vendredi matin, saine et sauve, sur un motu où elle avait trouvé refuge.

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Taapuna Girl : Silvio Cicero nous dévoile son tout premier EP

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Taapuna Girl : Silvio Cicero nous dévoile son tout premier EP
PAPEETE, le 29 juillet 2016 - Le jeune artiste Silvio Cicero continue de tracer son chemin dans la musique. Il sort cet été son tout premier single enregistré dans un studio professionnel, à Hawaii. C'est le premier titre d'un EP de six chansons qui nous seront dévoilées une par une.

Silvio Cicero n'a que 23 ans, mais sa carrière de musicien, chanteur, auteur et compositeur a commencé il y a plus d'une décennie. Il a appris la guitare à 12 ans, et est devenu connu quand il avait 16 ans, à l'occasion du Tahiti Festival Guitare 2008.

Taapuna Girl : Silvio Cicero nous dévoile son tout premier EP
Et c'est aujourd'hui, en 2016, qu'il sort son premier EP, un petit album de six titres qu'il a enregistré à Hawaii. Les fans du jeune artiste peuvent déjà entendre le premier single issu de cet EP diffusé à la radio, "Taapuna Girl", une chanson en anglais et en Tahitien en style "Jahwaiian". Les autres titres suivront peu à peu, car l'artiste ne veut pas bruler toutes ses cartes en même temps.

La chanson est disponible sur Youtube avec un "lyrics video", c’est-à-dire une vidéo avec la chanson et ses paroles. Un clip est attendu pour les mois à venir et le single est aussi disponible sur toutes les plateformes de distribution numérique : iTunes, Amazon, Google Play, Spotify, Deezer… Une fois tous les singles sortis, l'EP sera proposé en entier.

Pour les fans les plus curieux, le chanteur tourne beaucoup sur les scènes tahitiennes et pourra dévoiler ses nouveaux titres "selon le public. Il n'y a pas de soucis. Je joue seul en acoustique, donc c'est très intime" nous explique le chanteur. Il se produit au Pink Coconut tous les mardi soirs, sinon toute l'actualité de l'artiste est sur sa page Facebook.


Parole à : Silvio Cicero
Taapuna Girl : Silvio Cicero nous dévoile son tout premier EP
De quoi parle ta chanson Taapuna Girl ?
Alors elle est en Ré majeur… Non je rigole ! Elle veut juste rendre un petit peu hommage aux filles de Taapuna ! Il faut savoir que j'ai co-écris cette chanson il y a trois ans avec Chachaman, le chanteur leader du groupe Pélé Boys, un des premiers groupes polynésiens dans l'esprit Jahwaiian, ce style de musique un peu "reggae love" à la mode en ce moment ici. Et c'est aussi l'esprit de Taapuna Girl, une chanson légère, sans soucis.

Et l'EP, de quoi parle-t-il ? D'Identité, d'Amour ?
(Rires) Alors ça va être simple, ça ne va pas aussi loin. Ça parle de filles, d'amour. Ce n'est pas de la grande poésie, mais c'est honnête. C'est une vue de l'amour traditionnel, respectueux envers la femme. Ce n'est pas du "bouge tes fesses"…

C'est ton premier EP, comment ça s'est passé ?
Alors les chansons que j'ai enregistrées à Hawaii, je les ai composées il y a deux ou trois ans. Mais une fois que tu as la composition, ce n'est que le début, tu n'as effectué que 20% de la manœuvre… Après il faut financer le projet et l'enregistrer. Vu que je suis artiste indépendant, je dois financer tout ce que je fais, je n'ai pas Warner pour s'en occuper, rien de ce genre. C'est le processus lent et sûr… J'ai tout payé de ma poche pour aller à Hawaii.

Tout l'EP est dans ce style "Jahwaiian" ? On sait que ce que tu chantes d'habitude est très diversifié.
Exactement, et là on va découvrir une autre facette de ma musique. C'est de la musique qui me touche, que j'aime bien. C'est un style très à la mode, accessible au grand public et j'y apporte des influences jazz, j'essaye d'être créatif.

Quand je les ai composées, j'étais en mode, "island", en mode Tahiti. L'environnement c'est important quand tu écris une chanson, ça l'influence beaucoup. Même si quand j'écris, je m'enferme dans ma chambre ! Mon inspiration vient de mon expérience, celle des autres, ou alors j'imagine. Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas uniquement autobiographique.

Tu comptes continuer dans ce style ?
Pas forcément. Après, si cet EP est un succès dans le monde du Jahwaiian, pourquoi pas ! Il est en anglais aussi, donc il pourrait toucher les autres îles du Pacifique. Je suis super confiant pour cet album, j'y ai mis beaucoup de cœur, d'énergie et d'argent, et j'espère que ça va plaire ! Moi le jahwaiian, le reggae love, c'est une musique qui me parle. C'est ce côté "island", ce côté sans soucis, qui représente bien l'esprit polynésien, et qui est très écouté ici.

Mais je travaille aussi sur d'autres choses. Mes deux premiers succès, c'était du zouk love, et en ce moment je bosse sur un zouk love avec un producteur antillais à Paris.

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Les bains de soleil : secret de survie pour escargots tahitiens

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Les bains de soleil : secret de survie pour escargots tahitiens
PAPEETE, le 29 juillet 2016 - Il y a 60 ans, la Polynésie était un paradis pour gastéropodes. Nos îles comptaient un très grand nombre d'escargots endémiques... Mais la plupart ont été exterminés en quelques années après l'arrivée d'espèces invasives, et les survivants sont mal en point. Avec une exception, un petit escargot blanc qui semble avoir trouvé la parade pour survivre : se mettre au soleil.

Chez les humains, beaucoup sont prêts à se battre pour une place au soleil. Chez les escargots par contre, c'est l'inverse : les places de choix sont à l'ombre et bien humides. Sauf qu'un monstre cannibale rode dans les coins sombres des forêts tahitiennes… Sa belle coquille rose cache un véritable tueur à sang froid, nommé Euglandina rosea.

Les bains de soleil : secret de survie pour escargots tahitiens
Cet escargot carnivore venant de Floride a été introduit au fenua dans les années 60, contre l'avis des experts, pour chasser l'escargot géant africain. Cet escargot géant, celui que l'on voit désormais le plus communément dans les jardins, a été importé en 1967 par un entrepreneur pas très visionnaire. Face à l'échec de leur commercialisation, il les avait relâchés dans la nature… Et l'escargot géant africain avait rapidement commencé à dévaster les cultures, d'où l'introduction du prédateur américain. Il va sans dire que le plan "escargot de Floride" a, lui aussi, été un échec désastreux.

LE MASSACRE DES ESCARGOTS POLYNÉSIENS

Car au lieu de s'attaquer à une proie deux fois plus grosse que lui, Euglandina rosea a fait un festin des tout petits escargots endémiques, principalement les différentes espèces de Partula nommés globalement "areho" en tahitien. Une équipe de trois généticiens qui étudiait les huit espèces endémiques de Moorea les a toutes vus disparaitre (dans la nature) en seulement un an. Heureusement, ils ont eu le temps de sauver 5 espèces en les envoyant dans des zoos à travers le monde.

A Raiatea les escargots ont été décimés et sur les 33 espèces que comptait l'île on n'en observe plus que 3 aujourd'hui. Les gastéropodes de Huahine en ont moins bavé, puisqu'une seule espèce endémique a disparu. Il en reste deux… Enfin, à Tahiti, sur les 8 espèces pré-invasion, 4 survivent dans la nature mais sont très rares. Trois autres sont encore en vie dans des zoos.

LES RÉFUGIÉS SOLAIRES DE TAHITI

Une des espèces tahitiennes a pourtant beaucoup mieux résisté que les autres : Partula hyalina, à la belle carapace toute blanche. Avant l'invasion de Rosea, les hyalina ne représentaient que 5% des escargots endémiques de Tahiti. Ils sont maintenant les areho les plus facilement observés à Tahiti, d'autant qu'ils habitent dans les débuts de vallées.

Les scientifiques ne savent pas pourquoi Partula hyalina s'en sort mieux que ses congénères face à l'invasion, d'autant que l'espèce semblait jusqu'alors plus faible que ses concurrentes. Mais ils ont une hypothèse : ce sont des réfugiés solaires.

Cette "Solar refugee hypothesis" a été avancée par les équipes du professeur Diarmaid Ò Foighil, de l'université du Michigan. Elle part du constat que Partula hyalina habite des endroits plus ensoleillés et plus secs que ceux habituellement préférés des escargots. Une niche environnementale plus rude que celle occupée par ses confrères, mais qui pourrait aussi la mettre à l'abri du terrible prédateur rose qui a causé l'extinction de masse des gastéropodes polynésiens…

Les bains de soleil : secret de survie pour escargots tahitiens
Comme tous bons scientifiques, ils doivent tester leur hypothèse. C'est pour cette raison qu'une doctorante de l'université du Michigan, Cindy Bick, va venir à Tahiti dans un mois pour poser des capteurs miniatures sur les carapaces de 45 gastéropodes. Ces détecteurs ultra high-tech enregistreront l'intensité de l'exposition lumineuse et la durée d'exposition de trois espèces d'escargots : les Euglandina rosea (carnivores), les Partula hyalina (nos réfugiés solaires) et les Partula clara (une espèce endémique qui était traditionnellement utilisée pour faire des colliers, mais qui est aujourd'hui mal en point).

LES PARTULA SE CACHENT

Le coordinateur local de l'opération est le docteur Trevor Coote, un généticien anglais venu en Polynésie en 1995 pour faire sa thèse. "À l'époque j'avais trouvé une situation catastrophique" explique-t-il. C'est ce qui l'a poussé à revenir régulièrement en Polynésie et à mener les opérations de préservation de nos escargots endémiques.

Aujourd'hui, il est mandaté par la Diren et le Zoo de Londres pour mener la recherche sur les escargots polynésiens, les efforts de protection des dernières espèces endémiques et la réintroduction des espèces qui ont été sauvées de l'extinction grâce à différents zoo.


Les bains de soleil : secret de survie pour escargots tahitiens
Il explique que l'expérience que veut mener Cindy Bick a tout son soutien, mais est pour l'instant bloquée par un problème très pratique : "En ce moment c'est très difficile de trouver des Partula. Hier j'étais à Tiarei, et la vallée est complètement détruite à cause des intempéries de décembre. La falaise s'est effondrée dans la vallée, je n'avais jamais vu ça. C'est comme ça dans toutes les vallées, depuis les orages de Noël, je n'arrive plus à trouver les Partula comme avant. C'est possible qu'ils aient été dispersés, emportés par le vent, ou soient montés dans les arbres… Depuis 13 ans, j'ai exploré 84 vallées, et c'est la première fois qu'ils sont aussi difficiles à trouver !"

Heureusement pour nos petits areho, le scientifique explique que s'il était arrivé malheur à ses mollusques, il aurait retrouvé leurs (minuscules) carapaces vides. Donc pour l'instant, il soupçonne que les Partula se cachent… Mais s'ils aiment le soleil autant qu'on le pense, nul doute que Hyalina pointera rapidement le bout de ses tentacules.

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Clés, vini, kite surf… cherchent leur(s) propriétaire(s)

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Clés, vini, kite surf… cherchent leur(s) propriétaire(s)
PAPEETE, le 29 juillet 2016 - En février dernier Aremiti a créé un album photos sur son compte Facebook intitulé : Objets trouvés à bord des navires Aremiti. Tous les objets laissés dans les bateaux et retrouvés par des passagers ou bien par le personnel de la société sont enregistrés, stockés et leur photo glissée dans l’album. Le centième objet vient d’être immortalisé.

Manutea Teharuru, attaché commercial chez Aremiti rapporte : "On trouve des objets tous les jours dans les navires, des objets du quotidien comme des produits de valeur. Des vini, des clés, des doudous d’enfants, un extincteur, une glaciaire, mais aussi des sacoches d’appareil photos, des cartes de crédit. Le plus étonnant que l’on ait récupéré c’est un kite surf".

Ces objets sont ramassés par le personnel de la société ou bien par les passagers. Avant février, date de création de l’album Objets trouvés à bord des navires Aremiti, tout était laissé au guichet en attente d’un propriétaire. Maintenant les biens abandonnés sont soigneusement pris en charge et stockés dans les bureaux de la société à Fare Ute.

Garder une trace de l’échange

"On les prend en photo, on note la date, l’heure, le bateau, le lieu précis dans le bateau ou il a été trouvé", explique Manutea Teharuu. "Lorsqu’un particulier se présente comme le propriétaire d’un objet qu’il a vu en photo, on lui demande de le décrire précisément puis on l’interroge sur la date du trajet et sur le nom du bateau dans lequel il pense avoir perdu son objet. C’est une garantie."

S’il s’agit d’un vini, le téléphone est éteint et le réclamant doit composer le secret pour allumer l’appareil devant les agents Aremiti. Avant de repartir avec sa carte de crédit, son téléphone ou son doudou, le propriétaire laisse une copie de sa pièce d’identité et signe un document pour conserver une trace de la transaction.

Trois mois de stockage


Les objets sont conservés pendant trois mois. S’ils ne retrouvent pas leur(s) propriétaire(s) ils sont donnés à des œuvres caritatives, dans la mesure du possible, ou bien ils sont jetés. Depuis février une petite centaine d’objets ont été trouvés. Une vingtaine a été récupérée.


Contact

Facebook : Aremity Ferry and Aremity 5 Tahiti – Moorea
Album : Objets trouvés à bord des navires Aremiti
Tél. : 40 50 57 57
www.aremiti.pf

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Il écope de 2 ans de prison avec sursis pour avoir rendu un ami aveugle

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Il écope de 2 ans de prison avec sursis pour avoir rendu un ami aveugle
PAPEETE, le 29 juillet 2016 - Jeudi soir un jeune homme de 21 ans était présenté en comparution immédiate pour avoir aveuglé d'un œil un jeune homme de 24 ans, lors d'une bagarre de rue en février dernier.

Le 27 février dernier, un jeune homme perdait son œil lors d'une bagarre de rue en face de la mairie de Papeete. L'auteur des faits était jugé en comparution immédiate jeudi après-midi. Les faits se déroulent dans la nuit du 27 au 28 février, le prévenu, un jeune homme de 21 ans est de sortie avec des amis, ils sont passablement ivres. Il en va de même pour la victime. Ils sont dans un bar dansant en face de la mairie de Papeete. Quand le prévenu voit une bagarre, dans laquelle plusieurs jeunes passent à tabac un de ses amis, il décide d'intervenir. Selon son avocate le but est d'extraire l'ami en détresse et de partir. Cependant, comme souvent dans les bagarres entre gens saouls, rien ne se passe comme prévu. La victime aurait provoqué le prévenu à plusieurs reprises, jusqu'à ce que ce dernier cède.

C'est le point de non-retour, le prévenu dit avoir esquivé trois coups de la victime puis "j'ai saisi sa tête avec mes mains et je l'ai projeté au sol, je suis tombé avec lui, je me suis retrouvé sur lui et je lui ai porté des coups au visage". Le point de non-retour est atteint, la victime perd l'usage de son œil, selon l'expert la victime de 24 ans ne recouvrera jamais la vue de cet œil.

C'est la fin du rêve pour la victime qui après une licence d'écogestion s'était inscrit au concours d'entrée de la Police Nationale. Handicapé à vie, il ne pourra jamais intégrer les forces de l'ordre. De l'autre côté, le prévenu a trouvé le chemin de la rédemption en intégrant le RSMA, il souhaiterait aujourd'hui intégrer l'armée, cependant un casier judiciaire l'en empêcherait.

Malgré une condamnation à 3 mois de prison avec sursis pour une affaire de stupéfiant, les juges ont estimé qu'il aurait plus de chance de s'en sortir à l'armée qu'à Nuutania. C'est pourquoi le jeune homme a été condamné par le tribunal correctionnel à deux ans de prison avec sursis et un an de mise à l'épreuve avec obligation de soin, mais également d'indemniser la victime.

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Les bateaux de Tahiti Nui Rava'ai aux enchères

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Les bateaux de Tahiti Nui Rava'ai aux enchères
PAPEETE, le 29 juillet 2016. Les bateaux et le matériel de la société Tahiti Nui Rava'ai seront mis aux enchères le samedi 6 août.

En novembre dernier, la société Tahiti Nui Rava'ai était liquidée. Les bateaux et le matériel seront mis en vente aux enchères le samedi 6 août à 8 heures, au port de pêche de Papeete. Les visites sont prévues la veille, le vendredi 5 août de 8 heures à 12 heures sur place,
Samedi, de 8 h à 8 h 30, les véhicules (voiture et deux-roues) seront mis en vente. Puis, un containeur et son contenu serotn msi aux enchères avant la vente des bateaux à 9 h 30. A partir de 10 heures, c'est le mobilier et les accessoires de bureaux qui seront mis en vente.


La société d'économie mixte Tahiti Nui Rava'ai avait été créée en 2010. L'objectif était alors pour le Pays de développer le potentiel de la pêche et d'atteindre un chiffre d'affaires de 3 milliards de Fcfp en 2005. Mais Tahiti Nui Rava'ai est devenue un échec. La chambre territoriale des comptes (CTC) avait analysé l'an dernier les raisons de ce raté.

La première raison selon la chambre est "l'inadéquation entre les bateaux proposés et les demandes des armateurs". La chambre rappelle "qu'aucun étude préalable n'a été conduite auprès de ces derniers afin de s'assurer du placement ultérieur des thoniers fabriqués". Cela aurait pourtant pu changer le destin de la SEM puisque les armateurs étaient demandeurs de thoniers conçus pour la pêche fraîche et non de thoniers conçus pour des campagnes plus longues en pêche congelée. "En d'autres termes, les objectifs poursuivis par TNR et la politique publique relative au secteur de la pêche étaient en contradiction avec les besoins et les souhaits des professionnels du secteur, alors même qu'il s'agissait d'aider au développement d'une flottille privée", analyse la CTC.

"La deuxième raison de l'échec",
selon la chambre territoriale des comptes, réside dans un "rythme trop rapide de commandes des bateaux". Ainsi, de 2001 à 2004, 43 bateaux ont été commandés, soit un quasi doublement de la capacité de pêche des thoniers en Polynésie française.

Les bateaux étant finalement exploités. Une filiale à 100 % de TNR dédiée à l'exploitation des navires la SAS Avai'a aété créée en 2005. Mais, le Pays s'était retrouvé à "verser à la SEM TNR entre 200 millions de Fcfp et 300 millions de Fcfp de subvention annuelle pour combler les déficits d'exploitation", indiquait la CTC, qui qualifiait cette opération de "sauvetage ruineux".


Comment se déroule une vente aux enchères ?
Les ventes aux enchères dirigées par le commissaire-priseur sont publiques et ouvertes à tous. Un programme détaillé précise les horaires prévus pour la vente des différents biens. Cela vous permet de venir uniquement au moment opportun. Le jour de la vente aux enchères, les objets sont montrés rapidement. Ce sont d'abord les véhicules qui sont mis en vente.
Une vente aux enchères se passe comme celle que vous avez pu voir dans les films. Le commissaire-priseur joue alors le rôle d'un chef d'orchestre. Pour participer, faites un geste de la main pour signifier au commissaire-priseur que vous souhaitez porter une enchère supérieure. Pour les petits objets, il faut au moins proposer une enchère supérieure de 1 000 Fcfp et de 10 000 Fcfp pour les voitures.
Si vous ne pouvez pas vous déplacer, vous pouvez malgré tout participer aux enchères, c'est le commissaire-priseur qui se fera alors le messager de vos enchères. Il suffit que vous laissiez un chèque en dépôt du montant maximal de l'enchère que vous autoriserez.
Une fois que vous avez remporté les enchères, vous repartez avec le bien sauf s'il est très volumineux, vous devrez alors le retirer dans les jours qui suivent.
N'oubliez pas en plus du montant de l'objet, vous devrez vous acquitter de frais d'enregistrement à hauteur de 5% pour les ventes sur saisie et 1.30 % pour les liquidations. Ajoutez à cela 9% pour les montants allant jusqu'à 150 000 Fcfp et 6 % pour les montants supérieurs à 150 000 Fcfp pour régler les honoraires du commissaire-priseur.

Comment paye-t-on ?
Quand on remporte une vente aux enchères, il faut régler tout de suite le montant. Il faut donc être solvable et avoir, bien sûr, un moyen de paiement.

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Les nouveaux prix des emballages et des prêt à poster de l'OPT

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Les nouveaux prix des emballages et des prêt à poster de l'OPT
PAPEETE, le 29 juillet 2016. L'OPT a revu son catalogue des emballages et des prêts à poster. Les nouvelles offres seront mises en place à partir du 1er août.

"Dans un souci d’amélioration des services et produits proposés à ses clients, et en s’appuyant sur les conclusions d’une étude de marché", l’OPT simplifie à partir du 1er août sa gamme d’emballages via une diminution de celle-ci, tout en rafraîchissant ses visuels et modernisant son design, simplifier sa gamme de prêts à poster en supprimant les lots de 10 et 100, et commercialiser les colis prêts à poster par l’ajout de vignettes autocollantes sur les emballages et commercialiser une enveloppe sécurisée pour valeur déclarée destinée aux clients qui souhaitent envoyer des objets et documents de valeur, en disposant d’une fermeture par adhésif de haute sécurité spécifique de La Poste française.

Cette refonte du catalogue des emballages et des prêts à poster entrera en vigueur à compter du lundi 1er août 2016.

Le détail des nouveaux tarifs est paru au Journal officiel ce vendredi.

Les nouveaux prix des emballages et des prêt à poster de l'OPT

Les nouveaux prix des emballages et des prêt à poster de l'OPT

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Les aides pour la rentrée scolaire des enfants du Régime de solidarité

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Les aides pour la rentrée scolaire des enfants du Régime de solidarité
PAPEETE, le 29 juillet 2016 - Depuis vendredi les enfants scolarisés du Régime de Solidarité peuvent bénéficier d'aides exceptionnelles pour la rentrée scolaire 2016-2017. Ces enfants pourront bénéficier de l'aide à l'achat de fournitures scolaires, de la prise en charge automatique de l'assurance scolaire et extrascolaire ainsi que la participation du Pays aux frais de cantine.

Dans le cadre de la rentrée scolaire 2016-2017 une aide exceptionnelle aux enfants scolarisés issus de familles relevant du Régime de Solidarité (RSPF) est versée depuis vendredi. "L'an dernier au regard des difficultés de cette population un peu particulière qui est souvent précaire et dans une situation de difficulté économique grandissante, les ressortissants du RSPF rencontraient des difficultés que ce soit pour payer la cantine de leurs enfants, pour payer les charges comme l'électricité pour pouvoir se nourrir au quotidien et bon nombre de demandes étaient formulées soit à la CPS soit aux affaires sociales donc devant multiplication des demandes et cette dégradation du tissu social le président Fritch a souhaité abonder le fonds d'action sociale et du régime de solidarité de Polynésie française de 1 milliard de francs pacifiques"; indique Jean-Michel Garrigues, le directeur du fonds d'affaires sociales.

Cette aide concerne 19 665 enfants qui pourront bénéficier de l'aide à l'achat de fournitures scolaires et du trousseau vestimentaire, de la prise en charge automatique de l'Assurance scolaire et extrascolaire, mais aussi de l'aide relative à la participation du pays aux frais de cantine.

L'aide aux fournitures scolaires et du trousseau vestimentaire

Pour l'année scolaire 2016-2017, chaque enfant scolarisé du RSPF bénéficiera d'une aide forfaitaire déterminée par l'âge de l'enfant. Cette aide aux fournitures scolaires varie entre 5 000 francs pour les enfants de moins de 6 ans et 16 000 francs pour les enfants âgés entre 16 et 21 ans. Ces enfants bénéficient également d'une aide pour les frais de tenue vestimentaire de l'enfant qui varient entre 5 000 francs pour les enfants scolarisés de moins de 6 ans à 8 000 francs pour les enfants jusqu'à 21 ans.

La prise en charge de l'assurance scolaire et extrascolaire

"Nous nous sommes aperçus que bon nombre des enfants du RSPF n'avaient pas d'assurance scolaire. Une consultation a été faite auprès des assureurs locaux, nous avons retenu la MAE. Ainsi dès la rentrée scolaire, tous les enfants dépendants du régime de solidarité de Polynésie française seront automatiquement assurés sur le plan scolaire et extrascolaire. Cette enveloppe correspond grosso modo à une quarantaine de millions de francs", précise le directeur du fonds de solidarité. Cette aide est versée directement sur le compte en banque de 'l'ouvrant droit, les familles n'ont donc pas à avancer les frais. Elle vise à couvrir pendant 12 mois à compter de la rentrée scolaire, tous les enfants scolarisés de moins de 21 ans relevant du Régime de Solidarité.

L'aide aux frais de cantine

"Nous nous sommes aperçus qu'un certain nombre d'enfants ne mangeaient pas à la cantine, s'ils ne mangeaient pas à la cantine c'est surement parce que les parents n'avaient pas les moyens de pouvoir leur payer cette cantine. Donc on a mis en place une aide qui a permis au plus grand nombre d'enfants des ressortissants du RST de manger à la cantine", indique le directeur du fonds des affaires sociales. Le RSPF versait jusque-là une aide de 85 francs à Tahiti et de 95 francs dans les îles par jour et par repas aux enfants allocataire du RSPF et scolarisés dans un établissement. Cette aide se fait au travers du fond d'action sociale du RSPF. Cette aide a été complétée sur la base des tarifs de cantine d'août 2015, d'une aide complémentaire qui avait été mise en place à compter de la rentrée scolaire du 11 janvier 2016, et jusqu'au 24 juin 2016. Elle a finalement été prolongée du 16 août 2016 au 09 décembre 2016. "On réussit quand même mieux ses études le ventre plein que le ventre vide", déclare Jean-Michel Garrigues, le directeur du fonds d'affaires sociales. L'aide consiste à prendre en charge la partie résiduelle des frais de repas en complément de cette que verse déjà le FAS à concurrence de 500 francs par enfant, par repas, par jour. Ainsi pour un repas dont le tarif est fixé à 500 francs par jour le FAS prend en charge la totalité du repas. Au-delà de 500 francs, le surplus sera à la charge des parents. Aujourd'hui, le coût moyen de la cantine est de l'ordre de 350 francs. Cette mesure devrait coûter environ 800 millions de francs à la fin de l'année.

Le budget relatif aux cantines scolaires pour 2016 s'élevait à 1 milliard de francs pour un effectif de 20 000 enfants.

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Va’a V1 – Te Aito Junior : Revi Thon Sing devant Hotuiterai Poroi

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La première des deux journées de compétition du Te Aito, dédiée aux jeunes, s’est déroulée aujourd’hui à la pointe Vénus. C’est Revi Thon Sing qui s’est imposé devant Hotuiterai Porai dans la course principale de la journée, celle des juniors. Les conditions météo se sont montrées clémentes, les courses ont pu se dérouler dans de bonnes conditions.
Va’a V1 – Te Aito Junior : Revi Thon Sing devant Hotuiterai Poroi
C’est sans surprise que le favori Revi Thong Sing s’est imposé dans la course des juniors (1H05’21), devant Hotuiterai Poroi (1H05’41). Le départ de ce Te Aito Taurea, organisé par le club Ruahatu et son président Charley Maitere, a été donné à 13H, 85 rameurs étaient au départ, sur la plage de la pointe Vénus. A l’instar de la course sénior, prévue samedi, la course des juniors était aussi « la course de l’année » de la catégorie.
 
Après un faux départ, un deuxième départ a pu être donné. Les rameurs sont partis en courant de la plage avant de s’élancer dans l’eau avec leur embarcation pour réaliser le parcours, une boucle de 14 km. A l’aller, les concurrents ont pu être aidés par un vent relativement fort. A partir de la deuxième moitié de la « descente en downwind », quatre rameurs ont pu se retrouver en tête de course : Sly Ly Sao, Tutearii Hoatua puis Hotuiterai Poroi et Revi Thon Sing.
 
Au moment de rentrer dans la passe de Taunoa, Sly Ly Sao et Tutearii Hoatua sont au coude à coude, Hotuiterai Poroi et Revi Thon Sing arrivent quelques mètres plus tard, eux aussi au coude à coude. Dans la première partie de la remontée contre le vent, c’est Hotuiterai qui va réussir à prendre la tête de course.
 
Mais progressivement, le jeune Revi Thon Sing va réussir à prendre le dessus, il lance son attaque au niveau de la plage Lafayette, Hotuiterai Poroi n’arrivera pas à le rattraper. C’est finalement donc Revi Thon Sing qui remporte ce te Aito Taurea, suivi de Hotuiterai Poroi, Sly Ly Sao et Tutearii Hoatua, les quatre premiers creusant un bel écart avec leurs 80 poursuivants. SB

Va’a V1 – Te Aito Junior : Revi Thon Sing devant Hotuiterai Poroi
Hotuiterai Poroi, du club Mou’a Tamaiti no Papara :
 
Quelques mots sur ta course :
 
« J’ai fait une très bonne course aujourd’hui. J’ai pris un mauvais départ, je suis tombé en courant sur la plage, mais après je suis bien revenu dans le surf, j’ai même mené, mais Revi a été le plus fort dans la remontée. Je le félicite. »
 
Quand tu étais en tête, tu as pensé pouvoir tenir ?
 
« De temps en temps, je jetais des petits coup d’œil derrière, je voyais qu’il était juste derrière moi, je savais que cela allait être dur jusqu’à la fin et cela a été le cas ! J’étais au maximum, j’ai fait tout ce que j’ai pu. Je suis arrivé deux fois 3e les deux années précédentes, je suis satisfait quand même car c’est ma meilleure performance sur le Te Aito Taurea, même si au fond je voulais gagner ! »
 
Tu aimerais intégrer une équipe sénior du top 3 ?
 
« Pour l’instant, je reste dans mon club de Mou’a Tamaiti no Papara, je ne vais pas courir derrière les grandes écuries, si je les intéresse ils viendront me chercher. Pour l’instant, dans le club, on a une super ambiance avec les copains, on s’entend super bien. Il y a une très bonne cohésion dans notre club, je pense qu’on entendra parler de Mou’a longtemps encore. Rendez-vous à Hawaiki Nui pour ma dernière année en junior, on va essayer de gagner une troisième fois, pour étoffer notre palmarès. »
 
Un dernier mot ?
 
« J’ai pas de sponsors, donc je remercie toute ma famille, merci aussi à tous ceux qui nous soutiennent. » Propos recueillis par SB

Va’a V1 – Te Aito Junior : Revi Thon Sing devant Hotuiterai Poroi

Va’a V1 – Te Aito Junior : Revi Thon Sing devant Hotuiterai Poroi

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Va’a V1 – Te Aito Junior : Revi Thon Sing devant Hotuiterai Poroi

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On a testé pour vous : le casting du film Gauguin

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On a testé pour vous : le casting du film Gauguin
PAPEETE, le 29 juillet 2016 - Un millier de Polynésiens ont participé aux castings organisés pour le film Gauguin. À Tahiti Infos aussi nous aimerions être des stars, donc nous avons testé notre chance. Petite plongée dans les coulisses du casting d'un long-métrage.

Le rôle qui lancera ma carrière de star de Hollywood sera-t-il "Marin numéro 2" ? C'est en tout cas pour celui-là que j'ai auditionné en ce mois de juillet 2016. Et tout y était comme on imagine un casting : caméra, scénario avec des répliques à apprendre, plusieurs prises pour tester différentes émotions… Et une réponse dans 8 semaines.

Je n'étais pas le seul à chercher mon étoile. Près d'un millier de Polynésiens ont répondu à l'appel passé sur Facebook et dans les mairies par la production du film "Gauguin". C'est aussi bien que nous soyons nombreux puisque 15 petits rôles et 600 figurants seront nécessaires pour le tournage de ce long-métrage sur la vie de Paul Gauguin, le célèbre peintre postimpressioniste. Et pour refléter la diversité de notre population, tous les physiques sont demandés : tane ma'ohi bien musclé ; vahine aux cheveux longs ; famille popa'a ou tahitienne ; tinito de 70 ans ; kaina bien typé ou physique d'aventurier européen… Du coup, tout le monde avait une chance de décrocher un sésame pour ses 15 minutes de célébrité !

UN MILLIER DE CANDIDATS POUR 600 PLACES DE FIGURANTS

On a testé pour vous : le casting du film Gauguin
Pour les seconds rôles, les acteurs et figurants potentiels étaient d'abord convoqués entre le 8 et le 13 juillet pour une première rencontre avec l'équipe du casting dans quatre mairies de Tahiti et Moorea. Dans la foule qui était présente à chaque fois, toujours les mêmes explications : "je viens juste pour essayer, pour le fun ! J'ai le temps justement. J'ai entendu parler du casting par Facebook, et pour moi c'est tout nouveau. Je ne veux pas forcément un rôle, juste passer derrière les acteurs ça m'ira !" nous explique Virginia lors du casting à Mahina. Derrière elle, une longue file d'attente rassemble une foule bigarrée, avec par exemple la famille Tehopu qui cherche "un petit rôle tous ensemble, et je pense qu'on a une chance vu ce qu'ils demandent. On veut juste s'amuser, découvrir comment ça se passe et vivre une nouvelle expérience". Taloo, elle, garde une place pour son fils qui fait du skate… "Mais je le fais pour moi aussi, pour l'expérience. Je me suis dit que ce serait marrant de voir le film et pouvoir dire 'ah ha ! C'est moi !', mais je ne me mets pas la pression."

Lors de cette première journée, il s'agissait juste de prendre une photo et laisser nos coordonnées. Pour les simples figurants, ce sera tout jusqu'en aout. Pour ceux qui pourraient remplir un petit rôle, une deuxième séance est prévue. Justement, on me rappelle deux jours plus tard pour me proposer de passer à Mamao aux bureaux d'Archipel Prod, la boite locale qui assiste les réalisateurs métropolitains.

Là, l'ambiance est plus sereine, avec un pro à un bureau en train de monter un documentaire, le script posé sur une table et des acteurs potentiels en train d'apprendre les quelques lignes qu'ils liront peut-être dans le film… Pour moi on a pensé au rôle d'un marin qui achète une sculpture à Gauguin (en la négociant à vil prix). Il faut croire que je ne suis pas un acteur très doué puisqu'au bout de quatre prises la directrice de casting ne semble pas plus impressionnée que ça. Mais elle prend mes mensurations pour le costume et promet d'appeler fin aout pour me dire si j'ai décroché mon premier rôle…

LES ACTEURS PRINCIPAUX TROUVÉS PAR CASTING SAUVAGE


On a testé pour vous : le casting du film Gauguin
C'est aussi l'occasion de l'interviewer pour savoir comment c'est passé le reste du casting. Si vous ne le savez pas encore, ce long-métrage à gros budget sera largement tourné à Tahiti et Moorea. C'est la star Vincent Cassel qui interprétera le rôle de Paul Gauguin en 1890, alors qu'il découvre la Polynésie et peint ses tableaux les plus emblématiques. Des acteurs locaux interpréteront les personnes importantes de sa vie en Polynésie, en particulier sa compagne Tehura et son jeune assistant Iotefa. La partie polynésienne du tournage aura lieu du 12 septembre à fin octobre, principalement à la Presqu'Île (avec la recréation du port de Papeete de 1890) et à Moorea, en plus de quelques scènes à Mahina.

Julie Navarro, qui s'occupe donc du casting du film en Polynésie, nous explique que trouver des figurants n'est pas si simple : "toutes les personnes qui se sont présentées ne correspondent pas forcément, selon les looks. Les femmes à l'époque avaient de longs cheveux, donc si on a les cheveux courts on ne correspond pas forcément au Tahiti d'antan, en tout cas celui que Gauguin a pu peindre. Pour ceux qui jouent les villageois, il faut aussi qu'ils parlent tahitien puisque dans les villages que l'on va recréer les gens parlent tahitiens. Mais aujourd'hui les jeunes ne le parlent pas forcément… Il y a beaucoup de choses à vérifier, mais la population s'est vraiment prise au jeu et c'est très agréable, je ne pensais pas avoir cette réponse."

Mais le plus difficile, selon elle, a été de trouver les deux acteurs qui pourraient jouer les rôles principaux aux côtés de Vincent Cassel. "J'ai trouvé des gens qui savent jouer, mais ces deux jeunes on les a trouvés avec du casting sauvage, ils n'ont jamais tourné de leur vie. J'ai fait beaucoup de sorties de lycées, de cours de danse, du casting dans la rue ou dans les marchés, et c'est comme ça qu'on les a trouvés. Ce sont des talents naturels, et ce sont de vrais talents. Là ils viennent avec moi en métropole pour rencontrer Vincent Cassel, faire les essais maquillage, du coaching, préparer le tournage… Ils rentrent dans une phase de préparation."

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Dans les entrailles de Nuutania

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Dans les entrailles de Nuutania
PAPEETE, le 29 juillet 2016 - Ce vendredi le haut-commissaire, René Bidal, s'est rendu à la prison de Tahiti. L'occasion de faire une visite de ce lieu, parfois fantasmé, très souvent décrié.

Au fond de la vallée de verdoyante de Nuutania s'élève un colosse de pierre et de barbelés, qui semble dénué de toute humanité. La vallée a prêté son nom à cette prison. Ses murs sont le témoin des années passées. Au barreau des fenêtres, de minces fils de fer sont accrochés. Bleu, rouge, vert, le linge des détenus y pend et ajoute un peu de couleurs au bâtiment qui ne respire guère la vie.

9 heures tapantes. Le haut-commissaire, René Bidal, descend de sa voiture. Il est accueilli par le personnel du pénitentiaire. Le représentant de l'État salue chacun d'eux avant d'aller déposer une gerbe de fleurs devant la stèle en mémoire de Pau, ancien surveillant mort de façon tragique à la prison dans les années 1980. Après le recueillement, les portes lourdes et grinçantes s'ouvrent. Le portillon de sécurité entonne son alarme criarde. Le sas est composé de quelques cellules où attendent les détenus avant le parloir.

Quelques marches plus haut, une autre porte aux barreaux défraîchis laisse place aux espaces de vie des prisonniers : de petites cellules équipées de lits, de quelques meubles, parfois d'une télé et d'une douche. Certains détenus viennent d'arriver, d'autres sont ici depuis plusieurs années et ont su s'accommoder du peu d'espace. Au courant de la visite du haut-commissaire, nombreux sont ceux qui se sont appliqués au rangement et nettoyage de leur cellule. "Bonjour! Ia ora na!", s'exclament-ils avec le sourire au passage de René Bidal et son équipe. Au fond du couloir, deux locataires des lieux sont assis en tailleur. Ils jouent aux dames. "C'est ici que j'ai appris", commente l'un d'entre eux. Leurs voisins de cellule les observent et lancent des blagues de temps en temps. En prison, la vie des détenus ne se passe pas qu'en cellule.

DES PRISONNIERS AU TRAVAIL
Dans les entrailles de Nuutania
A l'étage, les surveillants du pénitencier dévoilent les salles d'activité. Lecture, informatique, peinture, les détenus de Nuutania ont plusieurs options pour occuper leurs journées. Les murs ont perdu de leur morosité. Des fresques de couleurs racontent certaines légendes de Polynésie. L'atmosphère devient un peu moins lourde. A quelques pas de là, une grande salle climatisée accueille les fidèles qui souhaitent pratiquer leur culte.

A l'étage du dessous, place aux cuisines.

Il est presque 10 heures, l'heure du repas approche. De grandes marmites en fonte sont sur le feu. Les chefs de Nuutania s'affairent à la tâche. L'équipe est composée de civils et de détenus. " Ça fait neuf ans que je travaille dans cette cuisine, explique un pensionnaire de Nuutania. A l'extérieur, j'étais déjà chef dans un hôtel. En faisant partie de cette équipe, cela me permet de ne pas trop perdre la main…" Et de préparer sa sortie. Dans un an, l'homme aux cheveux grisonnants sera à nouveau dehors. Il compte retourner derrière les fourneaux.

Quelques couloirs plus loin, une infirmerie a été installée. Des équipes de l'hôpital se relaient ici par tranche de 12 heures. Un détenu est allongé sur une banquette, il attend de se faire soigner. "Je travaille ici depuis environ un an, explique l'infirmière en poste ce jour-là. J'ai souhaité venir ici pour exercer mon métier…", ajoute-t-elle, sans pour autant expliquer ses motivations. Il est temps de déserter les lieux, deux personnes attendent de passer entre les mains de cette dernière. La visite du haut-commissaire touche à sa fin. Mais avant de retrouver ses quartiers, l'homme d'Etat passe par une annexe de la prison.

UN CENTRE DES PEINES AMÉNAGÉES
Un autre bâtiment surplombe Nuutania. Il s'agit du centre des peines aménagées. "Ce bâtiment peut accueillir 15 personnes maximum, expose un des surveillants, qui fait le guide pour cette visite. A l'heure actuelle, il y a huit personnes. Certains travaillent à la mairie de Faa'a, un autre au centre agricole. Quand ils ont fini leurs journées, ils reviennent ici le soir."

Ce cadre a été mis en place pour les détenus qui ont écopé d'une courte peine ou qui sont en fin de séjour à la prison. Le but principal est de favoriser leur réinsertion. Les cellules y sont un peu plus grandes que dans l'autre bâtiment mais les douches sont communes. Sur les blocs qui les ferment, deux verrous sont installés. "Il y en a un pour nous, les surveillants. Et il y en a un autre pour lequel les détenus disposent de la clé. Comme ça, s'ils veulent s'enfermer ils le peuvent ou quand ils rentrent du travail, ils ouvrent leur cellule eux-mêmes." L'annexe possède ses propres cuisines et son propre espace en plein air.

Terrain de basket et table de ping-pong sont à la disposition des prisonniers, eux aussi, tout sourire à l'arrivée du haut-commissaire.

Ils saluent chacun leur tour René Bidal. A Nuutania, il semblerait que les détenus soient la preuve qu'il y a bien un peu d'humanité entre les murs.

René Bidal, haut-commissaire de la République française en Polynésie : "Nous ne sous-estimons pas les nécessités de continuer à améliorer les conditions de détention à Nuutania"
Dans les entrailles de Nuutania
"Je suis heureux de ma première fois dans l'établissement. On sent qu'il y a un grand respect des institutions de la part des détenus. Il n'y a aucune intention de la part de ces derniers de compliquer la vie ici ni l'exécution de leur peine. La visitant, j'ai bien sûr à l'esprit la prochaine ouverture de Papeari qui va changer la manière de concevoir le métier mais également les conditions de détention. Mais nous ne sous-estimons pas la nécessité de continuer à améliorer les conditions de détention à Nuutania. Sur la seule année 2016, nous aurons environ 600 000 euros (74 millions de francs Pacifique) d'investissement. L'idée est de faire de Papeari, dont l'ouverture devrait avoir lieu au deuxième trimestre 2017, un centre de détention des longues peines. Il s'agira aussi de restructurer Nuutania qui sera destiné à accueillir les courtes peines. Je pense que la Polynésie peut être déjà très heureuse d'avoir Papeari qui va ouvrir en 2017. C'est un bâtiment qui sera remarquable. Tout a été fait pour permettre des conditions de détention les plus modernes possibles, ce qui va beaucoup nous changer d'ici. Cela va aussi permettre d'améliorer les conditions de travail du personnel pénitentiaire."


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Suivez le Te Aito en direct

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Suivez ce samedi matin en direct le Te Aito. Après la journée de vendredi consacrée aux kids et aux Juniors, ce sont les hommes et femmes qui vont s'affronter ce matin. Suivez la course hommes en direct ce matin.

Le ‘Te Aito’ est le grand rendez-vous annuel de la pirogue V1 à Tahiti. C'est la course la plus importante en terme de participants. Cette course est qualificative pour le ‘Super Aito’ qui se déroulera ensuite fin août avec les 100 meilleurs rameurs.

Le Te Aito a été créé en 1988 avec 88 participants. Cette année, il y a 1 000 participants !

13 pays participent cette année. Des concurrents sont venus de Nouvelle-Zélande, d'Australie, du Japon et du Brésil !

La présidente de la fédération internationale de va'a est à Tahiti cette semaine. L'objectif est de mettre en place un "Te Aito Pacific" et un "Te Aito World"

Deux associations des quartiers Hitimahana et Orofara travaillent pendant ces deux jours d'épreuve pour assurer les repas et le nettoyage du site. Une très belle initiative.



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