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Le corps du jeune Matariki retrouvé sans vie

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Le corps du jeune Matariki retrouvé sans vie
PAEA, le 5 mai 2016- Le corps sans vie du jeune Matariki a été retrouvé ce jeudi 5 mai au matin, accroché au récif dans la passe de Avahiti, où il avait été vu pour la dernière fois mardi 3 mai dernier.
Les efforts déployés et la forte mobilisation n'auront pas suffi, malheureusement à sauver le jeune adepte de paddle board qui était parti exercer son loisir préféré avec son copain mardi après midi à Paea. Les amis s'étaient laissé surprendre par les mauvaises conditions météorologiques et un fort courant sortant, mardi après-midi, dans la passe Tevahi . "La mer est très agitée" nous avait-on indiqué sur place, tandis Météo France faisait état d'une vigilance jaune pour forte houle.

L'un des deux sportifs était parvenu tant bien que mal peu après 15 heures à regagner le rivage en passant par-dessus le récif. Il avait prévenu dès 16 heures le Centre de secours et de sauvetage en mer (MRCC) des difficultés qu'éprouvait son jeune copain, Matariki, 16 ans, à en faire de même.

L'hélicoptère inter-administration Dauphin avait été mobilisé et avait survolé la zone des recherches dès l'alerte donnée dans l'espoir de le retrouver, jusque tard dans la nuit de mardi, entre Paea et la pointe des pêcheurs à Punaauia. Les recherches avaient repris le lendemain depuis le lever du jour avec des moyens nautiques des pompiers, de la gendarmerie, de la FEPSM ainsi que de nombreux volontaires. L’avion CASA de l’armée de l’air effectuant quant à lui des recherches entre Tahiti et Moorea.

Alertées par les réseaux sociaux, de nombreuses personnes s'étaient jointes à la famille pour "ne rien laisser au hasard", l'émotion était forte sur Facebook, où les informations se partageaient pendant que l'inquiétude s'installait.

Mais ce jeudi matin, c'est la famille de Matariki qui est retournée plonger dans les environs immédiats de la passe et a découvert le corps sans vie du jeune homme de 16 ans accroché au récif.

Sur les réseaux et dans les cœurs, l'espoir a laissé place à une immense tristesse que nous partageons avec la familles et les proches, à qui nous présentons nos plus sincères condoléances.

Dans un communiqué de presse adressé ce jeudi aux rédactions, le gouvernement indique avoir "appris avec une grande tristesse la mort tragique de Matariki Henriou, disparu si jeune en pratiquant sa passion. Cet accident doit nous rappeler que la mer n’est jamais sans dangers". En ces instants douloureux, le gouvernement polynésien tient à apporter toute sa compassion et son soutien à ses parents, à sa famille et à ses proches.

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Un concert exceptionnel et des confidences touchantes : Johnny Hallyday a toujours la flamme !

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Un concert exceptionnel et des confidences touchantes : Johnny Hallyday a toujours la flamme !
PAPEETE, le 5 mai 2016 - Devant un public de fans survoltés, la rock star a offert un concert enflammé mercredi, place To'atā, après que le groupe local Tikahiri ait livré une prestation explosive en première partie de soirée ! Retour sur l'événement musical de l'année et les confidences de Johnny Hallyday, une heure avant de monter sur scène.

Grosse ambiance mercredi soir pour le concert unique de Johnny Hallyday, qui a offert une performance à la hauteur des attentes des fans polynésiens. L'aire de spectacle de To'atā a littéralement vibré rock 'n' roll, provoquant la liesse des 5 000 personnes présentes pour l'événement. Le groupe local Tikahiri, emmené par les chanteurs et guitaristes Aroma et Mano Salmon, a ouvert les festivités et su séduire une foule survoltée. La formation, composée également de Stéphane Rossoni (batteur), Christian Chebret (guitariste solo) et Mato Chebret (claviste) a profité de ce moment important dans sa carrière pour montrer tout leur talent au cours d'un "live" épique qui restera gravé dans les mémoires. De quoi chauffer le public à blanc !

Pendant ce temps-là, Johnny Hallyday est escorté par les bikers du fenua et leurs Harley Davidson, depuis son hôtel de la côte ouest. Lorsque la légende vivante monte enfin sur scène, elle chante "Rester vivant", le titre phare de son 49e album studio, qui a donné son nom à cette 183e tournée qui passe par Tahiti. À ses côtés, 17 musiciens et choristes envoient du gros son, tandis que les projecteurs multicolores et leurs jeux de lumières plongent les spectateurs dans une ambiance électrique. Son épouse Laeticia est aux premières loges.

Un concert exceptionnel et des confidences touchantes : Johnny Hallyday a toujours la flamme !
"CE SOIR, ON EST LÀ POUR S'AMUSER"

Furieux solos de guitare, basse impeccable, batterie en furie, cuivres envoûtants, un harmoniciste virtuose et des chœurs millimétrés, le show est assuré pendant plus de deux heures euphorisantes. Entre deux morceaux, Johnny s'adresse à son public : "Cela fait longtemps, plus de 40 ans, que je n'ai pas de fait de concert ici, ça fait trop longtemps… Ce soir, on est là pour s'amuser, on est là pour faire du rock 'n' roll, pour taper dans les mains, pour chanter, pour crier ! Vous voulez chanter avec moi ?"

Les chansons cultes s'enchaînent : "Noir c’est noir", "Quelque chose de Tenessee" composée par son "ami" Michel Berger, "Ma gueule", "Allumer le feu", "Le pénitencier", "Je te promets", sans oublier "Gabrielle", "Que je t'aime", "Ma jolie Sarah", etc. Du charisme, une voix chaude et grave, une énergie folle… Alors qu'il aura 73 ans en juin, Johnny assure encore ! Et puis, durant le dernier quart d'heure de concert, lui et ses musiciens enfilent un collier de fleurs, en signe de reconnaissance pour l'accueil local et son amour pour le fenua. Il est rentré hier à Los Angeles. Merci l'artiste !

Un concert exceptionnel et des confidences touchantes : Johnny Hallyday a toujours la flamme !
Johnny : "Je vais revenir à Tahiti pour me faire tatouer"

Qu’est-ce qui vous a donné envie de revenir en Polynésie ?
"D’abord parce que j’adore la Polynésie, j’adore Tahiti. Je suis venu souvent en vacances à l’époque avec Joe Dassin, qui était mon ami. J’aime beaucoup, la mer est chaude, ce n’est pas comme en Bretagne." (Rires)

Pourquoi ne pas être revenu faire de concert depuis tant d'années ?
"Tout simplement parce que je n’en ai pas eu l’occasion. On ne m’a pas non plus demandé de venir et j'ai eu la chance de tomber sur une bonne productrice (Sonia Aline, ndlr). Mon rêve était de revenir chanter à Tahiti, et c’est fait. Je suis très heureux."

Quels souvenirs gardez-vous de vos prestations ici ?
"Le peu que je m’en rappelle, c’était super! Ce n'est pas tous les jours qu'on vient dans des endroits paradisiaques comme ça. C’est toujours mieux de venir chanter dans des endroits magiques comme Tahiti qu’à Maubeuge. C’est enchanteur."


"J'ai failli mourir…"


Pour vous, "rester vivant", qu’est-ce que cela signifie ?
"C’est venu au départ d’une chanson de Yarol Poupaud (multi-instrumentiste, c'est aussi le directeur musical, ndlr). Et puis après tous les ennuis de santé qui me sont arrivés il y a quelques années, on a baptisé cette tournée ainsi. J’ai failli mourir… Je m’en suis sorti. Je n’ai pas du tout envie de partir. De l’autre côté ça m’a pas plu, alors je suis revenu !"

Depuis vos débuts depuis les années 60, tout ce que vous avez fait, vous le referiez ?
"Oh oui. Il y a des moments qui sont moins joyeux que d’autres, mais en grande partie, il y a des moments tellement formidables. Si je n’avais pas fait ce métier, je ne les aurais pas connus. Quand je suis à Paris et que je passe devant le Golf-Drouot (la première discothèque rock de Paris créée en 1961, ndlr), ça me fait mal au cœur, c’est devenu un fast-food…"

Comment faites-vous pour rester toujours au top ?
"Je fais avant tout la musique que j’aime, et je choisis des paroliers par rapport au temps qu’on vit. Avec mes musiciens, qui forment l'une des meilleures formations que j'ai eue dans ma carrière, nous sommes un groupe Je ne fais pas un travail de chanteur avec des musiciens derrière ; ma façon de travailler, c’est un groupe sur scène. C’est important, et c’est comme ça que je conçois le rock 'n' roll."

Vous avez des tatouages, vous allez vous en faire un ici ?
"Malheureusement, on s’en va demain (jeudi, ndlr). Mon rêve, c’est de me faire un tatouage de là à là (il montre toute son épaule gauche jusqu'au pectoral) avec des motifs polynésiens. On m’a indiqué un bon tatoueur, mais il m’a dit que ça prendrait huit heures (rires). Je vais revenir en vacances pour le faire."

Le groupe Tikahiri qui fait votre première partie sont tatoués et tatoueurs…
"Ah oui ? Ils vont peut-être me tatouer en coulisses."

Quelle est la suite après votre concert ?
"Je retourne chez moi à Los Angeles pour travailler sur un nouvel album. On va entrer en studio pour écrire des chansons et en fin d’année, on ira dans un studio plus grand pour les enregistrer. Et puis, notre tournée se poursuit jusqu'en juillet."

Comment était votre séjour ?
Nous sommes allés à Bora Bora, c'était formidable, et aussi à Tetiaroa, l’île de Brando. J’étais fou d’impatience d’y aller parce Marlon Brando était mon idole. J’avais rencontré sa femme en 1972 et là on s’est promené en bateau avec sa petite-fille (Tumi), très jolie d’ailleurs. C’est le paradis ici !"

Vous auriez pu rester ?
"Il y a longtemps, je voulais acheter un atoll. J’étais en pourparlers pour acheter l’atoll de Paul-Émile Victor (le motu Tane de Bora Bora, ndlr). À l’époque, je vivais à Paris et ça fait quand même loin. Maintenant que j’habite Los Angeles, c’est plus près. J’y repense. Ce n'est pas impossible…"

Un concert exceptionnel et des confidences touchantes : Johnny Hallyday a toujours la flamme !
Aroma Salmon : "C'est une chance pour Tikahiri"

"Nous sommes très contents d'avoir eu l'opportunité de jouer en première partie de Johnny, c'est une chance pour Tikahiri. Nous nous étions bien préparés et avions beaucoup répété nos sets pour être à l'unisson. C'est le début d'un tournant, nous avons créé des contacts avec la production pour peut-être réitérer ce genre d'événement à l'avenir. Nous remercions Sonia Aline pour sa confiance, ainsi que le public. Nous avons eu un retour positif !"

Un concert exceptionnel et des confidences touchantes : Johnny Hallyday a toujours la flamme !

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L’exposition Tiki Pop du Quai Branly bientôt à Tahiti

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L’exposition Tiki Pop du Quai Branly bientôt à Tahiti
PAPEETE, le 5 mai 2016. Le Musée de Tahiti et des îles bénéficie d’un accord de partenariat avec celui du quai Branly afin de permettre la tenue à Tahiti de toutes les expositions organisées au musée des arts premiers. L’exposition "Tiki Pop : l’Amérique rêve son paradis polynésien" doit être présentée bientôt à Tahiti dans ce cadre.

En marge de l’exposition Matahoata, Arts et Société aux îles Marquises qui se tient actuellement au musée du Quai Branly à Paris jusqu'au 24 juillet prochain, un accord a été conclu entre le ministre polynésien de la Culture et Stéphane Martinet, président du Musée du Quai Branly afin de permettre l’exposition au musée de Tahiti et des îles de toutes les manifestations organisées au Quai Branly. Le musée de Tahiti prendra à sa charge le transport des expositions grâce à son partenariat avec Air Tahiti Nui.

Deux projets ont d’ores et déjà été validés. L’exposition "Un Artiste flottant" de Paul Jacoulet, qui présente une sélection de 160 dessins, croquis, aquarelles et estampes majoritairement exécutés en Micronésie mais aussi en Corée (avant le partage entre Nord et Sud) et au Japon entre les années 1920 et 1950. Toutes ces œuvres sont issues de la très généreuse donation de Mme Thérèse Jacoulet, fille adoptive de l’artiste, au MQB. Ainsi que l’exposition "Tiki Pop : l’Amérique rêve son paradis polynésien". Emblématique de la culture populaire américaine des années 50/60, le style Tiki décline une image onirique des mers du sud. Le style Tiki influence dès les années 30, l’architecture, la décoration des bars et restaurants américains. Près de 450 œuvres, photos, films, enregistrements musicaux et documents d’archives, témoignent de cet engouement devenu un art de vivre. Une sélection d’objets étonnants – qu’ils soient usuels (verres, boîtes d’allumettes, cendriers…), accessoires POP (flacons de parfum, bouteilles de ketchup…), éléments de décoration d’intérieur – est présentée aux côtés d’œuvres océaniennes authentiques.

Lors de cette rencontre entre Heremoana Maamaatuaiahutapu et Stéphane Martinet, le 10 avril dernier, il a aussi été question de bénéficier des épreuves numériques du tirage du catalogue Matahoata afin de le réimprimer localement, au besoin et d’une convention de coopération muséographique et de la formation des personnels, que doit préparer par le musée de Tahiti et des îles dans le cadre d’une collaboration avec le Quai Branly.

Un projet d’inventaire des objets polynésiens a notamment été évoqué, également, ainsi que la possibilité de récupérer les premières données recueillies par Véronique Mu dans le cadre de la préparation de l’exposition Matahoata. Le partenariat du Musée du quai Branly dans ce projet est essentiel pour faciliter l’accès aux collections des autres musées français, le Pays souhaitant pouvoir disposer d’une copie des objets faisant partie de ces collections.

L’exposition Tiki Pop sera présentée au Musée de Tahiti et des îles, grâce à un accord passé en le musée du Quai Branly et le Pays.

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Une 7e édition des Floralies du 26 mai au 5 juin

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Une 7e édition des Floralies du 26 mai au 5 juin
PAPEETE, le 5 mai 2016. La 7e édition des Floralies se tiendra du 26 mai au 5 juin prochains sur le site de Vaitupa à Motu Ovini, Faa’a.

Pour l’édition 2016, le thème retenu est : "L’environnement et ses merveilles – Te ‘una rau o te Arutaimareva" du 26 mai au 5 juin.

Pour la 7ème année consécutive, les Floralies vont être organisées. Il s’agit d’un véritable moment de fête pour les professionnels de la filière horticole. Sous le haut patronage de la Présidence de la Polynésie française, son organisation est confiée à la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire en partenariat étroit avec le Service du développement rural et la fédération horticole Hei Tini Rau de Polynésie française.

Cette année, près de 115 professionnels sont attendus, dont plus de 100 horticulteurs, cinq agriculteurs, deux pêcheurs, deux éleveurs, deux artisans, un transformateur de produits agricoles, un commerce spécialisé en agriculture et un stand de restauration. Les professionnels exposeront le fruit d’une année de travail en partageant leurs nouvelles collections, leur savoir-faire et leur passion de l’horticulture.

Cette opération revêt un rôle majeur pour la promotion et la valorisation de nos ressources propres et participe de ce fait à marquer une plus grande présence de l’agriculture au cœur de la Polynésie française.

Le recensement général de l’agriculture a répertorié, pour l’année 2012, 701 exploitations pour un total de 156,4 hectares de cultures florales sur l’ensemble de la Polynésie française. Ces cultures représentent une niche d’emplois de 3 000 personnes.

La production florale est principalement concentrée aux îles du Vent et aux îles Sous-le-vent pour une surface agricole utilisée respective de 94 hectares et 31 hectares. Les fleurs exotiques, notamment les alpinias ainsi que le tiare tahiti, sont les principales cultures exploitées en Polynésie française, liées en partie à son climat tropical. La culture florale est également orientée vers la fourniture de feuillages et de fleurs coupées, de plantes en pots et de fleurs destinées aux événements.

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Le mono'i un petit marché aux grandes ambitions

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Le mono'i un petit marché aux grandes ambitions
PAPEETE, le 5 mai 2016. Le mono’i de Tahiti fait rêver dans le monde entier, il fait penser aux vacances, à l’été au soleil. Ce produit connu de Rio à Paris en passant la New York n’en est en fait qu’à ses débuts et à bien l’intention de faire parler de lui pendant encore longtemps. C’est un petit marché qui a bien l’intention de devenir grand.

Un petit produit présent dans le monde entier, le mono'i monte discrètement et bien que fortement installé localement, peu à peu il se fait une place à l’international et gagne des parts de marché.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes, les exportations de l’huile sont en constante augmentation. En effet les exportations de mono'i ont enregistré une hausse de 55,10 % entre 2013 et 2015. Par ailleurs entre 2013 et 2014 le mono'i était le poste à l’export qui enregistrait la plus forte hausse avec une variation de 19,2 %, entre 2014 et 2015 le monoi enregistrait la deuxième plus forte hausse des produits exportés. Enfin entre le premier trimestre 2015 et le premier trimestre 2016 les exportations du produit connaissent une progression de 22,8 % se positionnant ainsi juste après les produits perliers.

Cependant si les exportations de mono'i augmentent et que ce dernier gagne des parts de marché à l’international, la part du mono'i dans les exportations reste toute petite. L’huile parfumée représente en valeur 1,80 % des exportations en 2013, 2,71 % en 2014 et 1,99 % en 2015. Ainsi les producteurs de mono'i bien que dynamiques restent encore très petits.

La filière s’est rapidement organisée avec la création de l’Institut du Monoï (Groupement interprofessionnel du Monoï de Tahiti — GIMT) et la mise en place de l’appellation d’origine et la marque Monoï de Tahiti accompagnée d’un cahier des charges. "Afin de pouvoir bénéficier du label Monoï de Tahiti, il faut que l’huile réponde au critère suivant ; la noix de coco doit provenir d’un sol corallien, les fleurs macérées doivent être à l’état de bouton et être utilisées dans les 24 h suivant la cueillette, elles doivent macérer pendant au moins dix jours dans l’huile de coprah raffinée, il faut par ailleurs au moins 10 fleurs de tiaré pour un litre d’huile", explique Eric Vaxelaire, directeur de l’institut du Monoï

Aujourd’hui, huit producteurs font partie du GIMT, leur nombre a doublé de puis sa création en 1992. Le groupement accomplit trois missions : la recherche et développement, la promotion sur les marchés domestique et international et la partie légale. Jusque là, l’institut du Monoï a permis de lancer des études que les producteurs n’auraient jamais pu lancer individuellement, mais également de protéger le nom monoï de Tahiti à l’international. "L’appellation d’origine permet aux producteurs d’asseoir leur crédibilité en tant que produit cosmétique à l’international, raconte Eric Vaxelaire, par ailleurs le potentiellement de développement du marché pour les producteurs du groupement est essentiellement à l’international, à l’export, le marché local qui fait toujours le plus gros chiffre d’affaires est presque saturé et les locaux achètent essentiellement du mono’i artisanal".

Le but à l’export et dans la cosmétologie est, selon les producteurs de mono’i de sortir le produit de sa saisonnalité. "Le gros de notre chiffre d’affaires à l‘international se joue l’été. L’Europe et les États Unis commencent à nous passer les commandes en octobre novembre, pour une livraison fin mai début juin et une saison de juillet à septembre. Il est clair que nous n’avons pas intérêt à nous louper pour cette période" , déclare Jérémy Biot de la marque Tevi Tahiti, le petit nouveau du GIMT. L’objectif pour les producteurs de mono’i est de prouver et convaincre la cosmétologie (pour l’exportation en vrac), mais aussi les clients (pour les produits finis) que le mono’i est aussi efficace l’été que l’hiver. Par ailleurs, le plus gros défi et de sortir le mono’i du cliché de produit de l’été qui rappelle les vacances.

DES DISSENSIONS INTERNES

Mais aujourd’hui le groupement est en proie à des divisions internes, et pourrait même être amené à disparaître du fait de dissensions entre les producteurs. L’institut du monoï est alimenté par des fonds qui proviennent d’une taxe à l’export qui ne concerne que la filière du mono’i. Certains producteurs souhaiteraient la voir supprimée, tandis que d’autres indiquent « si nous supprimons la taxe à l’export qui finance le GIMT, beaucoup d’entre nous ne pourront plus financer l’institut du monoï, notamment les plus petites entreprises, or le groupement nous est très utile et nous aide à nous développer à l’international, et surtout nous permet de protéger le nom Monoï de Tahiti. Individuellement nous n’aurions jamais les moyens en temps et en argent pour défendre la marque », estime Philippe Maunier, actuel président de la filière à l’export de la CCISM et propriétaire de la savonnerie de Tahiti et de la marque Heiva. Le budget de la partie réglementation a, en effet, été multiplié par trois depuis 2012. 3cette rigueur est un argument pour les marques cosmétiques, mais c’est aussi notre devoir de protéger le nom de Tahiti et défendre le consommateur sur l’origine du produit. »

Le mono'i un petit marché aux grandes ambitions
LE MARCHE LOCAL

Si le GIMT œuvre pour encourager les exportations et le développement de la filière à l’international, il s’est également donné pour mission de promouvoir le mono’i localement. L’huile parfumée est un produit traditionnel, une huile sacrée qui dans un premier temps était réservée aux nobles et aux cérémonies religieuses avant de faire office d’onguent médicinal. « Nous devons certes développer la filière industrielle et l’export, mais il ne faut pas oublier le marché interne et la fabrication artisanale qui sont l’origine même du produit », rappelle Eric Vaxelaire. C’est pourquoi localement, le GIMT a créé la semaine du monoï, mais aussi la route du monoï « il faut revaloriser le produit en Polynésie, d’autant que la filière se sert du savoir-faire ancestral pour continuer de s’améliorer. Les deux filières ne sont pas concurrentes, mais plutôt complémentaires, car les cibles ne sont pas les mêmes » ajoute le directeur de l’institut du Monoï.

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Tarifs de l'électricité : Tina Cross lâche ses sources

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Tarifs de l'électricité : Tina Cross lâche ses sources
TEVA I UTA, le 5 mai 2016. La représentante UPLD très remontée, depuis plusieurs semaines, contre EDT Engie et le ministre en charge des énergies Nuihau Laurey précise sa position. Dans un courrier adressé à notre rédaction, l'élue cite le nom de Teriivaea Vallaux qui avait obtenu de la justice, en juillet 2013, de mettre fin à l'ancienne formule tarifaire.

La tension n'est décidément pas retombée entre Tina Cross et le ministre des énergies avec en toile de fond le renouvellement de la concession de distribution de l'électricité du syndicat pour l'électrification du sud de Tahiti (Secosud). Quelques semaines après les différents coups d'éclat de l'élue UPLD : lettre ouverte aux élus des quatre communes membres de Secosud, lettre ouverte au vice-président du Pays et diverses interventions audiovisuelles, Tina Cross reprend sa plume pour répondre aux déclarations de Nuihau Laurey dans son interview à Tahiti Infos publiée le 21 avril dernier.

"Pour en finir avec les allusions perfides (…) cette 'main invisible', qui m'a éclairée sur la formule tarifaire, d'une opacité telle, que seuls des initiés peuvent déchiffrer (…) se nomme Teriivaeaa Vallaux. Cette personne a eu le courage de dénoncer les surprofits de EDT pris sur le dos des usagers. Comme moi à Secosud, M. Teriivaea Vallaux s'est attaqué tout seul à l'avenant 16 de la concession Tahiti Nord, et a aussi gagné ses procès contre EDT. Depuis, il n'a pas pu accepter que la nouvelle formule applicable depuis le 1er mars, ne tenait absolument pas compte des décisions de justice ayant annulé l'essentiel des dispositions tarifaires, aux lourds motifs que celles-ci étaient basées sur des clauses 'non objectives, non rationnelles et non transparentes', et assuraient ainsi au gestionnaire du service (EDT) 'une marge allant au-delà de la marge raisonnable à laquelle il pourrait prétendre'". Dans ce courrier, Tina Cross poursuit : "d'autres mains invisibles se sont manifestées auprès de moi ; mais ces personnes m'ont demandé de ne pas dévoiler leurs noms par crainte de perdre leur emploi. Quant à M. Dominique Auroy, il est er restera mon ami : notre relation n'est ni d'ordre politique, ni d'affaires, elle est une relation d'amitié qui date depuis 37 ans et a commencé lorsque mon père Tinomana Ebb était tout jeune tavana de Teva i Uta".

LA BAISSE INSUFFISANTE


Tina Cross qui est aussi conseillère municipale d'opposition à Teva i Uta et s'intéresse donc à l'avenir du renouvellement de la concession de Secosud, livre de nouveau ses arguments quant à la baisse plutôt limitée des nouveaux tarifs de l'électricité, au regard du recul plus net des prix des hydrocarbures. Elle indique ainsi que les tarifs de l'électricité ont baissé de 3,28 francs par kWh "soit une baisse de 9% du prix du kWh ou 26% du prix des hydrocarbures. Quant à la différence, c'est-à-dire les 2,55 francs représentant 7% de la baisse du prix du kWh ou 20% de la baisse des prix des hydrocarbures, EDT ne les a pas répercutés sur la facture d'électricité, lui permettant ainsi de faire un profit sur le des usagers de plus de 1,5 milliard de francs". Elle conclut sa mise au point ainsi : "je n'ai jamais parlé de prix du baril de pétrole mais de prix des hydrocarbures, ni que la baisse des hydrocarbures (46%) devait être répercutée d'autant sur le prix du kWh".



Polémique Secosud/EDT : si vous avez raté le début…

Depuis de plus de deux ans, le syndicat intercommunal Secosud en charge de l'électrification des quatre communes du sud de Tahiti, doit choisir un nouveau délégataire de service public pour la fourniture et la distribution de l'électricité. Plusieurs appels d'offres ont été lancés déjà, mais déclarés infructueux les uns après les autres.

24 mars 2016 : dans une lettre ouverte, adressée aux administrateurs du syndicat intercommunal Secosud (dont les quatre maires de Teva i Uta, Hitia'a O Te Ra, Taiaraou Est et Ouest), l'ancienne tavana de Teva i Uta s'insurge de la main mise du Pays sur cette entité communale regroupant le sud de Tahiti pour la fourniture d'électricité. Valentina Cross estime que les règles du jeu ont été manipulées pour permettre au groupe EDT Engie de remporter la mise.

12 avril 2016 : Anthony Jamet, tavana de Taiarapu Est et président du syndicat Secosud fait son entrée au sein de la société d'économie mixte TEP (transport d'énergie électrique) comme l'un des huit représentants du Pays au sein du conseil d'administration de cette entreprise. Une nomination par arrêté ministériel à la demande du vice-président du Pays.

20 avril 2016 : nouvelle lettre ouverte de Tina Cross, expédiée cette fois au vice-président, ministerr en charge des énergies Nuihau Laurey. L'ex tavana de Teva i Uta renouvelle ses accusations d'ingérence du Pays dans les affaires du Secosud expliquant que le Pays force la main au syndicat pour qu'il s'approvisionne auprès d'EDT alors qu'il pourrait se servir directement chez Marama Nui et payer de jusqu'à 10 francs moins cher le kWh d'électricité. Elle dénonce là aussi la faiblesse de la répercussion de la baisse du prix des hydrocarbures sur les nouveaux tarifs de l'électricité.

21 avril 2016 : le vice-président répond dans une interview à Tahiti Infos aux accusations de Tina Cross. Il sous-entend que l'élue est manipulée : "Je ne sais pas au nom de quoi Tina Cross s'exprime car elle n'est plus maire de Teva i Uta. Alors qui lui écrit ses interventions ? Moi, j'ai une petite idée : il y a une main invisible derrière qui a aussi des intérêts dans ces domaines-là et qui souhaite faire passer des messages".

Après ces échanges "à distance", Nuihau Laurey et Tina Cross se sont retrouvés en face à face dans des débats audiovisuels plutôt musclés et agressifs sur le plateau de Polynésie 1re (le 25 avril) puis dans les studios de Radio 1 (le 26 avril).

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Teva I Uta : la jeunesse et les sports ont leur propre structure communale

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Teva I Uta :  la jeunesse et les sports ont leur propre structure communale
TEVA I UTA, le 5 mai 2016. C'est une première pour une commune polynésienne. La commune de Teva i Uta a créé son office municipal de la jeunesse et des sports. Cet outil encouragera les activités sportives et l'organisation de manifestations sur la commune.

Cette structure indépendante est une association dite de la loi 1901 : elle regroupe des élus du conseil municipal et des personnalités du monde sportif et associatif de l'ensemble de la commune de Teva I Uta. C'est du donnant-donnant entre les associations, les clubs et la municipalité qui travaillent sur le même public à la fois pour l'animation, l'encadrement des jeunes issus de la commune mais aussi pour permettre à la commune de rayonner vers l'extérieur par l'organisation d'événements, de compétitions ouvertes à un plus grand nombre.

L'initiative de la création de cet office municipal de la jeunesse et des sports revient au conseiller municipal en charge des sports, Teva Zaveroni, lui-même un sportif accompli dans plusieurs disciplines. La création de l'office a été entérinée le mercredi 27 avril en présence des représentants des associations sportives de la commune. Après une présentation du dispositif, les membres présents ont approuvés les statuts de cet office municipal de la jeunesse et des sports avant d'en élire le bureau (voir en encadré).

L’OMJS de Teva i Uta a pour vocation de soutenir, encourager, développer ou organiser différentes activités sportives, toutes disciplines confondues et permet de faciliter la coordination entre la Commune, ses services, les associations et clubs sportifs et les établissements scolaires. C'est le lieu privilégié de coordination et de concertation entre les élus et les divers groupements sportifs. Il a pour mission de contribuer à l’élaboration de la politique sportive de la commune, d’aider à sa mise en œuvre, de favoriser la bonne entente entre les divers organismes sportifs et de soumettre aux autorités municipales toutes propositions utiles permettant le développement du sport à Teva i Uta.


Avec la création de cet OMJS, le tavana Tearii Alpha et son conseil municipal souhaitent faire de la commune un pilier sportif et encourager le dynamisme de la jeunesse.


Composition du bureau

Président : Teva Zaveroni
Vice-Président : Jena-Louis Elies
Vice-Présidente : Maire Ateo
Secrétaire : Alady Tauraatua
Secrétaire adjointe : Christian Alexandre
Trésorier : Thierry Lerambert
Trésorière adjointe : Vaiana Deane

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Une Polynésienne dans une comédie musicale en France

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Une Polynésienne dans une comédie musicale en France
BREST, le 5 mai 2016. Reva vit à Brest depuis 2012, après avoir évolué dans le monde de la chanson en Polynésie. Elle a décidé de quitter son Pays natal pour rejoindre l'Hexagone pour vivre de sa passion : la chanson. En plus de chanter dans des restaurants, elle a rejoint une équipe d'une comédie musicale inspirée du conte des frères Grimm. La belle vit aujourd'hui un conte de fées, elle envisage d'ailleurs de sortir prochainement son premier album.

N'importe quel artiste avec du talent peut un jour réaliser ses rêves les plus fous. C'est en tout cas, ce qui est arrivé à Reva, une jeune femme polynésienne qui a quitté son Pays natal pour la métropole, en 2012. À un peu plus de 20 ans, Reva vit aujourd'hui à Brest. Chanteuse reconnue sur le fenua, elle continue à partager cet amour de la chanson dans l'Hexagone. "Quand je suis arrivée en France, j'ai participé à quelques "Scènes ouvertes", c'est lors de ces scènes ouvertes que j'ai rencontré le producteur de la comédie musicale, Halim Corto, qui m'a proposé d'intégrer le spectacle. J'ai par la suite rencontré mon manager, qui travaille également sur le spectacle. Je fais plusieurs spectacles dans toute la France que ce soit dans les restaurants avec des ambiances Jazz/Soul ou dans différentes soirées privées", explique-t-elle.

Alors qu'elle est au summum de sa carrière artistique, cette jeune polynésienne a intégré une comédie musicale inspirée du conte des frères Grimm. "C'est une vraie chance pour moi de faire partie de ce spectacle, j'y incarne différents rôles qui me permettent d'évoluer et de m'épanouir sur scène et d'aller à la rencontre d'un nouveau public. De plus je me fais chouchouter en coulisse par les maquilleuses, les coiffeurs et les stylistes." Et de poursuivre, "dans la comédie musicale j'interprète plusieurs rôles : Mère Gothel, La reine (mère de Raiponce), Pocahontas et Jasmine. Ces rôles sont différents les uns des autres, ce qui me permet de mettre en pratique mes différentes compétences que ce soit dans le chant ou dans la comédie."

Pour être au top durant leurs représentations, Reva avoue ne pas dormir sur ses lauriers. Les répétitions sont longues, mais cette expérience est vraiment enrichissante pour la jeune femme. "Nous avons eu beaucoup de séances photos avec différents photographes, nous avons également enregistré un album en studio avec les chansons du spectacle."

Faire de la chanson son métier a toujours été le rêve de Reva. Aujourd'hui, elle prépare son premier album. "Ce sera un travail à long terme car je voudrais faire un bel album avec les bons choix de chansons. Un album qui me ressemble et qui reflète mon identité et ma culture." Une nouvelle route se dessine également pour elle, "prochainement j'intègrerai une nouvelle comédie musicale, "ELFIRA" où j'incarnerai un nouveau rôle qui me permettra de montrer une nouvelle facette de ce que je peux faire."

Reva sait qu'elle devra se battre pour toujours rester au top, mais elle croit en sa bonne étoile. Elle n'oublie pas sa famille, ses amis et son Pays. "Mon message pour les Polynésiens c'est de toujours croire en ses rêves. Notre culture est une richesse unique donc peu importe les épreuves qu'on doit traverser il faut se battre pour aller au bout de ce qu'on veut accomplir."


Une Polynésienne dans une comédie musicale en France

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Chili: les pêcheurs de l'île de Chiloé maintiennent leurs barrages

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Chili: les pêcheurs de l'île de Chiloé maintiennent leurs barrages
Santiago du Chili, Chili | AFP | vendredi 06/05/2016 - Les pêcheurs de l'île chilienne de Chiloé, privés de travail par la présence d'une "marée rouge", prolifération d'algues toxiques sans doute liée au réchauffement de l'océan, maintenaient jeudi leurs barrages, provoquant des débuts de pénurie.

Pour le quatrième jour consécutif, les accès à l'île, située à environ 1.000 km au sud de Santiago, restaient bloqués par les pêcheurs, qui réclament une plus grande aide de l'Etat que le bon de 100.000 pesos (150 dollars) offert par le gouvernement en compensation de l'interdiction d'extraire des fruits de mer dans la région.

Répartis sur plusieurs points de l'île, qui compte 170.000 habitants et s'étend du nord au sud sur pratiquement 180 km, des milliers de manifestants bloquaient avec des barrages enflammés les routes d'accès aux points d'embarquement, empêchant ainsi le transport d'aliments vers et depuis le continent.

Des marches de soutien aux pêcheurs se sont également déroulées à Puerto Montt, capitale régionale, et à Santiago. La manifestation d'environ 200 personnes dans la capitale chilienne a entraîné l'intervention des forces de l'ordre, qui ont mis fin au rassemblement à l'aide de canons à eau.

Les blocages ont engendré un début de pénurie de certains produits de base et des carburants sur Chiloé, qui vit de la pêche et du tourisme.

"Les stations-service sont toutes fermées, parce qu'il ne reste plus de carburant", a indiqué à l'AFP Julio Candia, président de la chambre de commerce de Castro, la capitale de l'île.

Dans les pharmacies, certains médicaments de base tendent à se faire rare, et les stocks des petits commerces commenceront à s'épuiser à partir de vendredi, a-t-il prévenu.

La pénurie des produits de la mer de Chiloé se faisait aussi sentir sur le continent: le marché d'Angelmo, à Puerto Mott, est resté fermé jeudi.

Cette crise sanitaire entraîne également des pertes estimées à neuf millions de dollars par jour pour l'industrie locale du saumon, Chiloé concentrant les deux tiers des sites de production, qui ne peuvent plus exporter. Le Chili est deuxième producteur mondial, derrière la Norvège.

Le gouvernement, en la personne du ministre de l'Economie Felipe Cespede, s'est rendu sur place afin de négocier avec les pêcheurs, qui exigent une aide de 600 dollars.

pa-gfe/af/tm/fj/pyv/plh

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Un phasme découvert en Chine déclaré plus long insecte au monde

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Un phasme découvert en Chine déclaré plus long insecte au monde
Pékin, Chine | AFP | vendredi 06/05/2016 - L'insecte le plus long du monde est un phasme de plus de 50 cm de long, découvert il y a deux ans dans le sud de la Chine, a annoncé le Musée des Insectes de la Chine de l'Ouest cité jeudi par l'agence de presse Chine nouvelle.

Mesurant 62,4 centimètres de long, cet insecte découvert dans la province de Guangxi (sud) bat ainsi le record de longueur des 807,625 insectes répertoriés dans le monde.

Le record était détenu jusqu'à présent par un phasme malaisien de 56,7 centimètres de long découvert en 2008 et exposé aujourd'hui au Musée d'histoire naturelle à Londres.

L'insecte a été capturé par un scientifique, Zhao Li, alerté par des villageois sur la présence d'une bestiole gigantesque gros comme un index humain. Il lui a fallu six ans pour le trouver.

"J'étais en train d'attraper des insectes sur une montagne de 1.200 mètres d'altitude à Liuzhou dans la province de Guangxi, dans la nuit du 16 août 2014, quand j'ai vu une ombre qui ressemblait à une brindille", a raconté M. Zhao, cité par Chine nouvelle.

"Quand je me suis approché, j'ai été saisi de voir que les pattes de ce gigantesque insecte étaient aussi longues que son corps", a-t-il ajouté.

L'insecte a été baptisé Phryganistria chinensis Zhao en l'honneur de son découvreur.

Plus de 3.000 variétés de phasmes ont été découvertes jusqu'à présent, a précisé l'agence.

rld/eb/abk/cls

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Un Australien de l'Etat islamique tué dans un bombardement américain en Irak

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Un Australien de l'Etat islamique tué dans un bombardement américain en Irak
Sydney, Australie | AFP | jeudi 05/05/2016 - Un Australien qui s'était enrôlé dans l'organisation Etat islamique et était lié à plusieurs attentats commis en Australie a été tué dans un bombardement américain en Irak, a annoncé jeudi Canberra.

La mort de cet Australien, Neil Prakash, est considérée comme un succès notable par les autorités australiennes et américaines en raison du rôle influent qu'il avait comme recruteur pour le groupe jihadiste.

"Neil Prakash était un membre important de l'Etat islamique et un terroriste, recruteur et planificateur d'attentats expérimenté", ont expliqué les ministres australiens de la Justice George Brandis et de la Défense Marise Payne, dans un communiqué commun.

Washington a fait savoir que Neil Prakash avait été tué le 29 avril à Mossoul, deuxième ville d'Irak, précise le communiqué.

Neil Prakash "était impliqué dans plusieurs projets d'attentats en Australie et dans des appels à des attentats individuels contre les Etats-Unis", rappelle le texte. "Il est considéré comme le recruteur le plus important de l'EI en Australie".

L'Australien, qui avait quitté son pays en 2013 et était connu sous le nom d'Abou Khaled al-Cambodi, a été cité dans la préparation présumée d'un attentat pour l'Anzac Day en 2015, journée nationale rendant hommage aux soldats australiens morts au combat.

Il était aussi apparu dans des vidéos de propagande de l'EI, dont une où il appelait à attaquer l'Australie.

"Sa mort perturbe et diminue la capacité de l'EI à recruter des personnes vulnérables dans notre communauté pour perpétrer des actes terroristes", ajoutent les ministres australiens.

Les Etats-Unis ont également annoncé qu'une Australienne et son mari soudanais, considérés comme des recruteurs de l'EI, avaient été tués dans un raid aérien le 22 avril près de la ville d'Al Bab, dans le nord-ouest syrien.

Cette Australienne, Shadi Jabar Khalil Mohammad, était la soeur de Farhad Jabar, un adolescent de 15 ans qui avait abattu un agent administratif de la police en octobre à Sydney, un meurtre qualifié d'acte terroriste par Canberra. L'adolescent avait été tué dans un échange de coups de feu peu de temps après.

A Washington, le porte-parole du Pentagone Peter Cook a précisé que Shadi Jabar Khalil Mohammad et son mari Abu Sa'ad al-Sudani avaient participé à la préparation d'attentats contre les Etats-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne.

"Ils travaillaient à recruter des combattants étrangers" pour "provoquer des attaques contre des intérêts occidentaux", a-t-il indiqué.

L'Australie est depuis plusieurs années préoccupée par la montée de l'extrémisme islamiste sur son sol et a relevé en septembre 2014 son niveau d'alerte à la menace terroriste.

Au moins six attentats ont été déjoués sur le territoire australien au cours des 18 derniers mois, selon le gouvernement.

burs-mp-lby/sha

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Nickel: la Nouvelle-Calédonie accepte avec prudence le prêt de l'Etat

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Nickel: la Nouvelle-Calédonie accepte avec prudence le prêt de l'Etat
Nouméa, France | AFP | jeudi 05/05/2016 - Les trois provinces de Nouvelle-Calédonie ont accepté la proposition de prêt de l'Etat pour renflouer la Société Le Nickel (SLN), mais elles souhaitent en limiter le montant à leur niveau de participation (34%) dans la société, ont-elles indiqué.

A Nouméa la semaine dernière, le Premier ministre Manuel Valls a proposé que l'Etat prête jusqu'à 200 millions d'euros à la STCPI (entité qui porte les parts des provinces) afin qu'elles soient "en situation d'assumer pleinement (leurs) devoirs d'actionnaires pour couvrir les besoins en financement jusqu'en 2018 et passer la crise".

Premier employeur privé du Caillou, la SLN - filiale du groupe Eramet dont l'Etat détient 26% - est touché de plein fouet par la chute des cours du nickel et perd actuellement 20 millions d'euros par mois.

Réunie en assemblée générale mercredi soir, la STCPI a validé la principe du prêt, tout en émettant des réserves.

"Oui à l'emprunt, mais dans une limite qui est celle de notre responsabilité. Quant aux modalités, il faut les discuter parce qu'en l'état actuel des choses, la négociation n'a pas eu lieu", a déclaré à la presse le député Philippe Gomés, président délégué de la STCPI.

Précisant le périmètre de la responsabilité des provinces calédoniennes, il a tâclé les erreurs de gestion du groupe Eramet.

"Il y a une part du désastre contre laquelle on ne peut rien, c'est l'effondrement des cours. Et il y a une autre part du désastre qui est liée à la stratégie qui a été celle d'Eramet et qui a été erratique", a déclaré M.Gomes, également administrateur d'Eramet au nom de la STCPI.

Il a notamment mis en cause "la distribution de 100 milliards CFP (800 millions d'euros) de dividendes" à l'orée de la crise et le report depuis "une décennie" de la construction d'une nouvelle centrale électrique, indispensable à la réduction des coûts de production.

D'après les calculs de la STCPI, sa contribution au sauvetage de la SLN d'ici fin 2018 s'élèverait à 127 millions d'euros. Le montant exact et les modalités du prêt doivent désormais faire l'objet de discussions avec l'Etat, en vue du conseil d'administration d'Eramet, le 9 mai.

En outre, la STCPI souhaite vivement que le Japonais Nisshin Steel, qui possède 10% du capital de la SLN, mette lui aussi au pot.

"Il serait inacceptable que les Japonais n'investissent pas", a déclaré André Dang, président de la STCPI.

cw/sma

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Les dirigeants calédoniens cogitent sur les valeurs de leur éventuel futur pays

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Les dirigeants calédoniens cogitent sur les valeurs de leur éventuel futur pays
Nouméa, France | AFP | jeudi 05/05/2016 - Les non-indépendantistes et les indépendantistes de Nouvelle-Calédonie ont entamé avec l'appui d'une mission d'experts une réflexion sur leurs valeurs communes, en vue du référendum d'autodétermination prévu au plus tard en 2018.

En visite dans l'archipel la semaine dernière, le Premier ministre, Manuel Valls, avait exhorté les dirigeants locaux "à hâter le pas", affirmant que "la consultation sur l'accession à la pleine souveraineté (...) ne construira pas un consensus miraculeux".

Sous la houlette d'une mission d'experts désignée par l'Etat, non-indépendantistes et indépendantistes sont invités à cerner leurs "convergences" et leurs "divergences" sur des thèmes cardinaux de l'avenir politique: gouvernance, compétences régaliennes, nationalité et citoyenneté.

Des échanges se sont aussi engagés à propos des valeurs "sur lesquelles se fonderaient l'ensemble de la société calédonienne".

"Personne n'a contesté les valeurs de la République mais personne ne conteste non plus que des valeurs océaniennes sont susceptibles d'être partagées par tous, pas seulement pas les Kanak", a déclaré à la presse Alain Christnacht, haut-fonctionnaire de la mission d'experts, à l'issue d'une réunion plénière avec les élus locaux.

Il faisait par exemple allusion à l'humilité, l'hospitalité, le lien à la terre ou encore le respect des anciens, fortement ancrés dans la coutume kanak, qui régit l'organisation de cette société ancestrale.

"Pour les non-indépendantistes (droite, ndlr), ces valeurs fonderont la Nouvelle-Calédonie de demain dans la France et pour ceux qui sont partisans de l'indépendance, ce seront les valeurs du futur Etat. Il n'est pas question de résoudre la question fondamentale du rapport à la France, mais de l'enrichir", a souligné François Garde, haut fonctionnaire.

L'ensemble des travaux conduits par la mission d'experts doit déboucher sur un document de synthèse, qui sera examiné en octobre prochain lors d'une réunion à Matignon du comité des signataires de l'Accord de Nouméa (1998).

A Nouméa, Manuel Valls a plusieurs fois exprimé la semaine dernière sa "volonté de réussir" sur le dossier de la Nouvelle-Calédonie, où un processus de décolonisation progressif est en cours.

cw/caz/pad

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Quatre semaines à la dérive après une tempête dans le Pacifique

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Quatre semaines à la dérive après une tempête dans le Pacifique
Majuro, Iles Marshall | AFP | jeudi 05/05/2016 - Quatre hommes ont été retrouvés sains et saufs après avoir passé près d'un mois à la dérive dans le Pacifique, sur leur bateau de pêche qu'une tempête avait repoussé trop au large, a-t-on appris jeudi auprès de responsables officiels.

Ces pêcheurs, qui ont survécu en se nourrissant de poissons, ont été déposés mercredi à Majuro, capitale des Îles Marshall, par le chalutier qui avait découvert leur petit bateau de bois à des centaines de kilomètres plus au sud, selon la compagnie propriétaire du chalutier.

Tatika Ukenio, Boiti Tetinauiko, Bonibai Akau et Moamoa Kamwea ont affirmé aux autorités des Îles Marshall vivre à Kiribati, une nation insulaire à plus de 650 kilomètres à l'est. Ils ont expliqué être partis pêcher le 23 mars.

Les détails de leur aventure demeurent incomplets, mais ils affirment avoir été repoussés trop au large par une tempête et ont décidé d'éteindre leur unique moteur hors-bord et de se laisser dériver pour conserver un peu de carburant.

Ils ont survécu en se nourrissant de leur pêche, avant d'apercevoir le 18 avril le "Koo's 102", un chalutier taïwanais battant pavillon des Marshall.

Ils ont alors rallumé leur moteur pour s'approcher au plus près du navire et attirer l'attention de son équipage.

Orlando Paul, représentant de la compagnie de pêche Koo, a affirmé que les quatre hommes "se portaient bien" au moment de leur sauvetage, et que le chalutier avait donc terminé sa campagne de pêche avec les naufragés à bord, avant de rentrer mercredi à Majuro.

Ils ont néanmoins été hospitalisés dans la capitale des Marshall, où les médecins les ont également trouvés en bonne santé. Ils devraient être rapatriés dimanche dans leur pays d'origine.

Les fortunes de mer et survies extraordinaires arrivent épisodiquement dans un océan où des centaines, voire des milliers de kilomètres séparent chaque îlot.

Un chalutier de Koo avait ainsi secouru en 2006 trois Mexicains qui dérivaient depuis neuf mois.

En janvier 2014, José Salvador Alvarenga, un pêcheur originaire du Salvador, parti du Mexique, avait été retrouvé dans le Pacifique sud après 13 mois perdu en mer en raison d'une avarie de moteur.

Il était réapparu aux Îles Marshall, à 12.500 km de son point de départ, en haillons, amaigri, barbu et les cheveux longs, les genoux éraflés, affirmant aux médias locaux avoir survécu en se nourrissant d'oiseaux, de poissons et en buvant du sang de tortue.

str/ns/jac/ev/jpa

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Légende : Moea, la femme endormie dans le jardin de fleurs

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Légende : Moea, la femme endormie dans le jardin de fleurs
PAEA, le 6 mai 2016. Il y a très longtemps, vivait à Paea un couple fort amoureux.
Comme les dieux étaient contre leur union, ils avaient décidé que ce couple n’aurait qu’un seul enfant, et que celui-ci à l’âge de six ans, serait enlevé à l’affection des siens. Te vahine mit au monde une fille si belle qu’elle décida de l’appeler Te vahine moea i te’ô pua rau, ce qui veut dire « la femme endormie dans le jardin de fleurs variées ».

Naturellement, ni la mère, ni le père de l’enfant ne connaissaient le sort que les dieux avaient réservé à leur fille.
Te vahine et Taaroa passaient leur vie à faire du bien autour d’eux, toujours prêts à aider les plus démunis. Quand leur fille atteignit l’âge de six ans, elle disparut sans que les parents ne sachent vraiment ce qui lui était arrivé. Ils allèrent consulter un tahu’a (prêtre) qui leur apprit la vérité : leur enfant avait été transformé en une fleur très belle et très rare. Te vahine et Taaroa étaient des personnes si bonnes que le tahu’a leur dit : « Un jour, un homme ira la délivrer de ce sortilège, mais il faudra qu’il possède une qualité rare : la patience ».

Quatorze années passèrent ainsi sans que quiconque ne puisse libérer la malheureuse.

Te vahine et Taaroa ne désespéraient pas de revoir un jour leur fille et ils en parlaient à tous les jeunes du village. Ainsi, plusieurs jeunes se mirent à la recherche de cette fleur unique. Elle était unique par sa couleur, par sa forme, par son odeur, c’était une fleur verte. A chaque fois qu’un jeune homme partait dans la vallée de Hopa à Aoua (Paea) tout le village attendait son retour.

Plusieurs jeunes hommes se lancèrent tour à tour à la recherche de la belle, mais jamais aucun ne revint ! Un jeune homme nommé Taaroa ha’iha’i te rouru tarere (l’homme aux cheveux longs) décida un jour de tenter sa chance à son tour. Mais avant, il alla rendre visite au tahu’a afin de recueillir plus d’informations sur ce sortilège. Le grand prêtre lui donna un renseignement : « Maintenant, tu trouveras facilement cette fleur unique, puisque tous les jeunes hommes partis à sa recherche ont été transformés en fougère, tu n’auras aucun mal à les trouver mais il faudra être patient ». Taaroa ha’iha’i te rouru tarere partit donc à la recherche de cette fleur, et comme le tahu’a lui avait annoncé, il la trouva facilement en comptant les fougères une par une.

Il se mit debout bien en face d’elles et resta ainsi cinq jours et cinq nuits sans dormir ni manger. La sixième nuit, une fumée sortit de la fleur. Taaroa ha’iha’i te rouru tarere sentit un parfum très fort se répandre, et enfin il vit la jeune fille sortir de la fleur. Elle était encore plus belle qu’il ne l’imaginait. Il s’avança vers elle, l’enlaça et tombèrent amoureux. Tous deux rentrèrent au village où une grande fête fut organisée en leur honneur, ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

Depuis cette époque les prénoms de Taaroa et Tevahine portent bonheur et on ne retrouva plus jamais une fleur semblable dans la vallée de Hopa.

Légende : Moea, la femme endormie dans le jardin de fleurs
Vahine no te tiare. Paul Gauguin, Tahiti 1891

« Pour bien m'initier à ce caractère d'un visage tahitien, à tout ce charme d'un sourire maorie, je désirais depuis longtemps faire un portrait d'une voisine de vraie race tahitienne. Je le demandais un jour qu'elle s'était enhardie à venir regarder dans ma case des images photographiques de tableaux [...] j'essayais d'esquisser quelques-uns de ses traits, ce sourire surtout si énigmatique. Je lui demandais à faire son portrait. Elle fit une moue désagréable. [...] puis elle se sauva.

Une heure après, elle revint dans une belle robe. Etait-ce une lutte intérieure, ou un caprice (très maorie) ou bien encore un mouvement de coquetterie qui ne veut se livrer qu'après résistance ? J'eus conscience que dans mon examen de peinture, il y avait comme une demande tacite de se livrer, se livrer pour toujours sans pouvoir se reprendre, une fouille perspicace de ce qui était au-dedans. Peu jolie, en somme, comme règle européenne : belle pourtant, tous ses traits avaient une harmonie raphaélique, dans la rencontre des courbes, la bouche modelée par un sculpteur parlant toutes les langues du langage et du baiser, de la joie et de la souffrance : cette mélancolie de l'amertume mêlée au plaisir, de la passivité résidant dans la domination. Toute une peur de l'inconnu.

Je travaillais vite, avec passion. Ce fut un portrait ressemblant à ce que mes yeux voilés par mon coeur ont aperçu. Je crois surtout qu'il fut ressemblant à l'intérieur. Ce feu robuste d'une force contenue. Elle avait une fleur à l'oreille qu'écoutait son parfum. Et son front, dans sa majesté, par des lignes surélevées, rappelait cette phrase de Poe : "Il n'y a pas de beauté parfaite sans une certaine singularité dans les proportions." Paul Gauguin.

Retrouvez d’autres légendes sur le site Tahiti Heritage http://www.tahitiheritage.pf
ou sur la page Facebook de Tahiti Heritage https://www.facebook.com/tahitiheritage2

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Voile : la Tahiti Pearl Regatta, un rêve tropical qui profite à l'économie

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Voile : la Tahiti Pearl Regatta, un rêve tropical qui profite à l'économie
Papeete, France | AFP | vendredi 06/05/2016 - Trente-deux voiliers ont pris jeudi le départ de l'une des plus belles courses du monde, autour des îles de Raiatea, Bora Bora et Tahaa, en Polynésie française. Ces îles de rêve profitent des retombées économiques de la course et attirent tout au long de l'année les plaisanciers.

Jusqu'au 7 mai, les bateaux s'affronteront chaque jour sur un parcours technique, dans les éblouissants lagons des Îles Sous-le-Vent, puis sur une course au large. Treize autres voiliers suivent la course sans la disputer.

Avec son fleuron touristique, Bora Bora, l'archipel des Îles Sous-le-Vent draine une bonne partie des touristes qui visitent la Polynésie (183.000 l'an passé). Mais pour atteindre 500.000 touristes en 2020, il faudra augmenter la capacité d'hébergement et développer le tourisme de niche.

La voile en fait partie. Au sud de l'océan Pacifique, cette collectivité française est parvenue à attirer 675 navires dans ses eaux en 2015, selon la gendarmerie. 2.631 amoureux de la mer, parfois partis pour un tour du monde, ont largué les amarres en Polynésie. Un chiffre qui augmente peu, et qui représente 1,5% du nombre total de touristes en Polynésie cette année-là.

Les plaisanciers dépensent moins au quotidien qu'un touriste traditionnel, mais ils restent beaucoup plus longtemps : en 2015, 53% des voiliers de passage sont restés plus de 90 jours en Polynésie, selon une étude de Tahiti Tourisme. Toujours selon cette étude, chaque navire dépense en moyenne 8.400 euros en Polynésie.

- Yachts luxueux -

Seize sociétés proposent aussi des vacances à bord d'un voilier, avec ou sans skipper. Les yachts les plus luxueux mettent à disposition les services de cuisiniers, d'hôtesses, et même de moniteurs de surf et de plongée, pour près de 4.000 euros par jour.

Si l'on additionne les retombées économiques de toutes les formes de tourisme liées à la voile, elles représentent "près de 25 millions d'euros (2,9 milliards de Fcfp) en Polynésie par an", assure à l'AFP Stéphane Renard, coordinateur de la Tahiti Pearl Regatta. Selon lui, "en dehors de la perle, le tourisme nautique dans son ensemble rapporte 5 à 10 fois plus que chacune de nos filières à l'export".

En quatre jours, la Tahiti Pearl Regatta rapporte à elle seule chaque année plus de 250.000 euros (29 millions de Fcfp) aux Îles Sous-le-Vent.

Les organisateurs de la TPR rêvent maintenant d'une course transpacifique, d'Est en Ouest ou des Etats-Unis vers Tahiti, voire jusqu'à la Nouvelle-Zélande. En attendant, ils ont loué les services d'ASO, société de production spécialisée dans les grands événement sportifs, comme le Tour de France ou le Dakar. Grâce au soutien financier du ministère du tourisme local, les images seront mises à disposition des télévisions du monde entier.

De grands noms de la voile se sont installés en Polynésie. Olivier de Kersauson vit une partie de l'année à Moorea. Laurent Bourgnon, disparu l'an dernier lors d'une plongée dans l'archipel voisin des Tuamotu, était jusqu'ici le parrain de la Tahiti Pearl Regatta. Le nouveau parrain est l'enfant du pays Billy Besson, quadruple champion du monde de Nacra 17, un catamaran de sport. Il est, avec sa partenaire Marie Riou, la principale chance de médaille pour un Polynésien aux Jeux Olympiques de Rio.

mk/vm/it

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Carnet de voyage - Les tiki joyaux de Ua Huka

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Carnet de voyage - Les tiki joyaux de Ua Huka
Marquises, le 6 mai 2016. - Il y a ceux que vous verrez dans la forêt, et ceux que vous verrez au musée. Ua Huka réserve, aux amoureux de l'Océanie, quelques petites merveilles en matière de tiki. Éléphant, Moke, à oreilles décollées… Suivez le guide.

Ua Huka est une île à part dans le vaste archipel marquisien. D'abord parce qu'elle offre aux touristes, pour relier ses trois villages, une très belle route goudronnée qui rend, de suite, tout ou presque accessible à tous. Ensuite, parce qu'elle est d'une grande richesse historique et botanique et qu'il est relativement facile d'en découvrir les secrets et merveilles. Parmi eux, cinq tiki très mystérieux tiennent une place à part.

Trompeur tiki éléphant

À tout seigneur, tout honneur, le plus célèbre tiki de Ua Huka (et peut-être des Marquises) est le fameux tiki éléphant, découvert dans la forêt, au-dessus de Hokatu en 1982. Un pur hasard. Deux Marquisiens en balade, une pierre différente des autres… Le tiki éléphant était mis au jour.

Avec, comme toujours, un début d'histoire un peu confus, avant qu'il ne finisse au musée archéologique de l'île, trônant dans l'une des vitrines les plus admirées, on s'en doute. Éléphantesque, le petit bonhomme ne l'est pas vraiment par sa taille, 18 centimètres de hauteur. Mais par son faciès, pas de doute, il est hors normes, comparé à tout le reste de la statuaire marquisienne. Pour autant, il n'est pas unique, puisqu'on retrouve sa “trompe” étrange sur des échasses, des os gravés et autres sculptures marquisiennes.
La seule chose dont on soit sûr à son propos est qu'on ne sait diablement rien de certain ni sur lui, ni sur sa trompe de Babar océanien. On dit que, jadis, les pêcheurs se tournaient toujours vers lui, une fois au large, pour s'assurer de belles prises. Rien de plus…C'est un peu maigre comme savoir, mais la population des Marquises est passée si près de l'extinction au XIXe siècle qu'il n'est guère étonnant que des connaissances aussi basiques se soient perdues corps et biens. Certains avancent qu'il ressemblerait à un dugong ou un lamantin. Ou à Ganesh, le dieu hindou. Why not ?

Un tiki “agricole”

Le tiki Moke (du nom de son découvreur) est encore plus énigmatique, même si sa forme est déjà plus classique. Il a le crâne en forme d'obus, un trou au bas de la nuque (comme s'il pouvait être porté en collier, ou accroché) et ne mesure que 17 cm de haut.

Découvert en 1919 au fond de la vallée de Hokatu, l'original a malheureusement disparu. Il n'a pas été perdu pour tout le monde, rassurez-vous, un “amateur d'art” ayant sans doute fait main basse sur cette pièce d'une extraordinaire beauté. Vous n'en verrez donc qu'un moulage (le premier avait été réalisé en 1963). Il était destiné, dit-on, à des usages agricoles ; c'est lui qui avait en charge le sort des récoltes, ce qui en ferait, en quelque sorte, le pendant terrestre du tiki éléphant, dédié aux pêcheurs. Il était, semble-t-il, taillé dans une lave noire au grain très fin, beaucoup plus que la lave du tiki éléphant assez rugueuse.

À ce propos, certains assurent que le tiki éléphant qui est exposé au musée de Vaipaee ne serait pas l'original, et qu'une reproduction aurait remplacée le vrai…
En tous les cas, si quelqu'un a une information sur le tiki Moke volé, qu'il n'hésite pas à nous en faire part, nous transmettrons à ceux qui le recherchent depuis tant d'années.

Un autre tiki Moke (contemporain) se trouve au British Museum de Londres, en bois de miro (hauteur : 33 cm)

Les tiki des bois…

Enfin, trois autres tiki tiennent le haut du pavé dans le panthéon de Ua Huka, ceux du site de Meaiaute, en pleine forêt, au-dessus de Hane. N'allez pas imaginer qu'il vous faut vous équiper comme pour une aventure façon Indiana Jones. Ces tiki sont très facile d'accès et ne demandent qu'une petite demi-heure de marche, au terme d'une légère montée, depuis un parking ombragé. En revanche, ils sont gardés sévèrement par des nuées de moustiques, qui rendent la visite difficile aux peaux peu habituées aux dards. Il est donc plus que conseillé de se rendre sur place en ayant soin de se badigeonner de répulsif anti-moustiques. Et au besoin, n'hésitez pas à en remettre une couche une fois sur place, au cas où les voraces se montrent trop entreprenants.

Le site a été débroussaillé une première fois en 1920 (il y aurait eu alors, sur place, cinq tiki), puis restauré officiellement en 1963. Les statues sont en tuf rouge, très proches sur le plan du style, mesurant entre 1 m et 1,20 m, avec une bizarrerie : leurs oreilles sont décollées (à la manière des “oreilles de bois” portées à l’époque).
Ces trois tiki de belle taille sont situés dans une zone boisée, donc victimes de l'humidité ambiante. Ne vous avisez pas, pour leur redonner une seconde jeunesse, de les frotter ou de les brosser pour en enlever mousses et lichens, vous ne feriez que hâter le vieillissement de ces sculptures exceptionnelles.

Vous aimez vous plonger dans l'histoire ancienne du fenua ? Fermez votre Tahiti Infos et mettez le cap sur Ua Huka, dont la terre renferme encore bien des secrets…

Textes et photos : Daniel Pardon

Carnet de voyage - Les tiki joyaux de Ua Huka

Carnet de voyage - Les tiki joyaux de Ua Huka

Carnet de voyage - Les tiki joyaux de Ua Huka

Les bonnes adresses Séjours dans les îles

Pension Maurice et Delphine
À l'entrée du village de Hokatu, la pension de Maurice et Delphine se niche sur la falaise, face à l’océan. Cinq bungalows construits en bois et en bambou offrent une vue imprenable sur le pittoresque rocher de Hane, qui émerge fièrement de la mer. Un petit sentier mène aux piscines naturelles en bord de mer.
Séjour Vol + 2 nuits à partir de 64 802 Fcfp / pers., avec demi-pension

Le Rêve Marquisien
C'est le rêve d'un couple de retraités polynésiens. Taro, dont la mère est originaire de Ua Huka, a implanté sa pension de famille sur la terre de ses ancêtres, à proximité d'une rivière, en plein cœur de l’île. Le paradis pour se ressourcer dans un univers de verdure, au calme.
Séjour vol + 2 nuits à partir de 69 802 Fcfp / pers., avec demi-pension

Pension Mana Tupuna Village
Situé sur les hauteurs du village de Vaipaee, Mana Tupuna est une pension tenue par la famille Taiaapu, sculpteurs marquisiens de père en fils. Trois bungalows pouvant accueillir 2 à 4 personnes et un bungalow familial avec mezzanine pour 7 personnes maximum, surplombent la vallée.
Séjour vol + 2 nuits à partir de 65 302 Fcfp / pers., avec demi-pension

Bon à savoir

Pour y aller
3 vols par semaine Papeete Nuku-Hiva (en ATR), connexion en Twin Otter.
10 kg de bagages / pers.

Ne pas oublier
On est aux Marquises ; emportez des piles, du répulsif anti-moustiques (pour les balades en forêt), des sandales en plastiques tout terrain. Emmenez votre shampoing, votre crème à bronzer et toutes vos petites affaires.

Que rapporter ?
Trois centres d’artisanat et d’exposition, à Vaipaee, Hane et Hokatu. Les artisans travaillent très bien la pierre et le bois (attention aux excédents de bagages au retour).

Carnet de voyage - Les tiki joyaux de Ua Huka

Carnet de voyage - Les tiki joyaux de Ua Huka

Carnet de voyage - Les tiki joyaux de Ua Huka

Carnet de voyage - Les tiki joyaux de Ua Huka

Carnet de voyage - Les tiki joyaux de Ua Huka

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Hiro'a - Parution du N° 104

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Hiro'a - Parution du N° 104
PAPEETE, le 6 mai 2016. (COMMUNIQUE) Voici un 104ème numéro qui promet son lot de plaisirs, et tout d’abord celui de découvrir un événement rare, qui unit cultures et arts sur une même scène. Tämau ou la permanence, porté par le Conservatoire Artistique, met en effet en scène musiques et danses modernes et traditionnelles. Un spectacle unique réalisé sur une trame de John Mairai – qui le présente également en tahitien dans notre nouvelle rubrique « E re’o to’u » -, à vous tous qui aimez notre culture et sa grande capacité à s’ouvrir, voici une rencontre à ne pas manquer.

Les autres sujets n’en sont pas moins développés avec amour, comme toujours, et comment faire autrement face à tant de beaux événements ? Ainsi la Maison de la Culture vous invite à découvrir le 22ème Heiva des écoles de danse et musiques traditionnelles ; en partenariat avec le Conservatoire l’établissement entame d’ailleurs le mois avec le 1er concours de ta’iri pa’umotu, un moment festif parmi tous ! Le Musée des îles ouvre grand ses portes au public pour la Nuit européenne des Musées, et revient dans une belle exposition sur l’épopée méconnue des Poilus tahitiens de la Grand Guerre.

Le Service de l’Artisanat, entre autres expositions, nous parle du tifaifai et de la façon de réaliser un chemin de table fleuri avec cette technique. Le Service de la Culture et du Patrimoine, pour sa part, nous emmène il y a bien longtemps, au Bain de la reine, et nous raconte l’histoire de ce lieu profondément symbolique et peu connu. Autre sujet, celui du dessin archéologique, une spécialité indispensable et minutieuse de nos quêtes historiques et culturelles. Quant au Service du patrimoine Archivistique et Audiovisuel, il dévoile à l’occasion du 126ème anniversaire de la ville de Papeete ses trésors en images. Photos et films se conjuguent ainsi pour mieux nous rappeler d’où nous venons, comment - et pourquoi - notre capitale s’est bâtie ainsi.

Enfin, le Centre des Métiers d’Art manie comme toujours en expert la tradition et la modernité, l’expression culturelle et les arts numériques pour une exposition qui ravira comme toujours ses fidèles. Voici en effet la traditionnelle exposition annuelle des enseignants qui s’ouvre… à la hauteur de l’ouverture d’esprits de ces artistes dans l’âme ! Notre « 10 questions à » est d’ailleurs consacré à Viri Taimana, directeur du Centre, qui revient sur les objectifs de cette école unique en son genre, ses grands projets, et bien d’autres sujets sur lesquels nous ne manquerons pas de revenir.

Si vous ne lisez qu’un magazine en mai, lisez le Hiro’a !

Premier journal culturel mensuel gratuit de Polynésie française, Hiro'a est l’expression de la synergie entre 7 établissements et services devenus partenaires sous la tutelle du Ministère de la Culture. Né en septembre 2007 et tiré à 5 000 exemplaires en quadrichromie, retrouvez-le dans les grandes surfaces, hyper et supermarchés, librairies, hôtels, mairies etc., ou téléchargez-le, comme près de 2 000 internautes chaque mois, sur les sites suivants : www.conservatoire.pf, www.museetahiti.pf, www.culture-patrimoine.pf, www.cma.pf, www.maisondelaculture.pf et www.artisanat.pf
Découvrez vite ce nouveau numéro sur www.hiroa.pf !

Au sommaire ce mois ci :

10 questions à Viri Taimana, Directeur du centre des Métiers d’Art
La culture bouge 22ème Heiva des écoles : un taux de participation record
Concours de ta’iri pa’umotu : la grande première !
Cette nuit, le Musée vous appartient !
L’épopée méconnue des Poilus tahitiens de la Grande Guerre
Dossier : « Tämau ou la permanence » : danse des cultures
E re’o to’u : Tämau ‘eiaha ia mou
Le saviez-vous ? Il était une fois… Papeete
Le Bain de la reine, lieu historique et symbolique
Nahea ra ? Comment fait-on ? : Un chemin de table fleuri façon tifaifai
L’œuvre du mois : Expérience hologramme
Trésor de Polynésie : Le dessin archéologique au service de l’histoire et de la culture
Retour sur : 13ème FIFO : quel beau palmarès !
Sous le signe du partage
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Programme

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Très bon premier trimestre pour les entreprises polynésiennes

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Très bon premier trimestre pour les entreprises polynésiennes
PAPEETE, le 6 mai 2016 - Les dernières publications économiques sont très encourageantes. Au premier trimestre 2016, la majorité des entreprises a vu son chiffre d'affaires et sa trésorerie s'améliorer, même dans le commerce. Du coup les sociétés ont investi et se prépareraient à embaucher.

Les chiffres économiques du premier trimestre commencent à tomber, et ils sont très positifs. Ainsi, dans sa note "Premières tendances" (à paraitre ce lundi), l'Institut d'émission d'Outre-mer (IEOM, notre banque centrale) révèle que "l’activité s’est à nouveau améliorée au premier trimestre 2016, en particulier dans les secteurs du commerce, des services et du tourisme, ce dernier bénéficiant depuis plusieurs mois d’une fréquentation accrue et d’indicateurs de gestion en hausse."

Du coup le climat des affaires, qui résume le moral des patrons, a encore augmenté, pour frôler les 110 points. Une bonne humeur toujours liée à la prolongation de la défiscalisation métropolitaine, à laquelle s'est ajoutée les annonces du gouvernement Fritch pour soutenir l'économie locale. Les chefs d'entreprise sont en particulier très optimistes concernant leur volume d'activité et leur trésorerie pour les mois à venir. Du coup leurs prévisions d'investissement et de recrutement à un an sont très élevées.

LES CHIFFRES CONFIRMENT CET OPTIMISME

Outre les réponses des chefs d'entreprise aux enquêtes de l'IEOM, des publications de l'Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF) viennent confirmer la bonne tenue de l'économie. Ainsi, les chiffres du commerce extérieur affichent une hausse importante de l'importation de biens d'équipement (+26,6% sur le premier trimestre), montrant que les entreprises investissent bel et bien. La très forte hausse des exportations de perles (+68%), avec une valeur qui a doublé lors des dernières ventes aux enchères, est également très encourageante.

Sur le front de l'emploi, l'ISPF a déjà publié des chiffres positifs pour janvier (+0,4%) et neutres pour février (0% de changement, principalement à cause d'une chute de 0,9% des emplois salariés dans la construction, probablement liée à la mauvaise météo).

Enfin, en se plongeant dans les publications purement bancaires, l'IEOM nous apprend que les crédits de trésorerie et les créances douteuses ont baissé entre janvier et février, et que les crédits d'équipement et les crédits à l'habitat ont augmenté sur la même période. Encore des signes positifs.

Malgré tout, une tendance positive en début d'année n'est pas forcément annonciatrice du retour de la croissance économique. Souvenez-vous, en 2015, un très bon premier trimestre n'avait pas réussi à se concrétiser le reste de l'année…

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Gendarmerie : neuf nouveaux officiers de police judiciaire reçoivent leurs insignes

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Gendarmerie : neuf nouveaux officiers de police judiciaire reçoivent leurs insignes
PAPEETE, le 6 mai 2016 - Ils sont affectés à Faa'a, Papara, Tiarei, Arue, Paea ou encore Rurutu, ces gendarmes ont réussi leur formation et accèdent ainsi à de nouvelles prérogatives.


La gendarmerie en Polynésie française compte désormais quatorze nouveaux officiers de police judiciaire (OPJ) dans ses rangs, dont neuf ayant directement réussi l'examen sanctionnant leur formation 2014-2015. Le commandement pour la gendarmerie en Polynésie française compte à ce jour 183 officiers de police judiciaire sur environ 300 personnels déployés dans toutes ses unités, à Tahiti et dans les archipels.
Les lauréats de cette promotion ont fièrement reçu leurs insignes des mains du colonel Pierre Caudrelier, ce vendredi matin à la caserne Bruat de Papeete.

Ils pourront désormais mener de façon autonome des enquêtes de flagrance, participer aux enquêtes préliminaires ou encore agir sur délégation d'un juge d'instruction ou sur commission rogatoire. La police judiciaire a en effet pour rôle de constater les infractions à la loi pénale, d'en rassembler les preuves et d'en rechercher les auteurs, puis de les traduire devant les juridictions répressives.

14 mois de formation

La formation est dispensée sur une période de 14 mois, au cours de laquelle les candidats alternent enseignement à distance, stages, cours de droit pénal et de procédure pénale. Diverses interventions de magistrats viennent ponctuer la formation théorique ainsi que des déplacements au tribunal correctionnel, à la cour d'assises ou encore au centre de détention de Nuutania. C'est le procureur général qui valide in fine leur habilitation en qualité d'OPJ.

Outre les neufs candidats ayant directement réussi l'examen, cinq gendarmes méritants mais ayant échoué de peu ont aussi reçu leurs insignes dans le cadre de l'avancement par voie professionnelle. L'obtention de la qualité d'OPJ est un passage obligé pour accéder au grade de maréchal des logis chef et prétendre par la suite à des carrières de gradé d'encadrement ainsi qu'à des fonctions de commandement.


"Maintenant nous sommes autonomes sur les enquêtes"
Gendarmerie : neuf nouveaux officiers de police judiciaire reçoivent leurs insignes
Cindy Afou, 35 ans, affectée à la brigade de Arue :

A quand remonte ton engagement dans la gendarmerie ?
"Je suis rentrée en 2004 comme gendarme adjoint volontaire puis j'ai passé le concours des sous-officiers en 2006. Puis j'ai été affecté à Bora Bora, ma première brigade. Aujourd'hui je suis à Arue".

Que représente pour toi la réussite à l'examen d'OPJ ?
"C'est très bien. C'est une qualification qui ouvre les portes pour accéder un jour, pourquoi pas, à un poste de commandant de brigade. C'est un objectif".

Quelles seront désormais tes missions au quotidien ?
"Beaucoup de judiciaire, de la police route, des enquêtes, des auditions, des mises en cause. Etre OPJ permet d'accéder au grade de chef. Et dans le travail lui-même, on a les astreintes, c'est nous qui décidons de ce qu'il faut faire sur le moment, quand il se produit un événement. On est chef de la patrouille, on décide de ce qu'il faut faire et de qui doit le faire".


Valentin Lanteires, 34 ans, enquêteur à la brigade de Tiarei

"Je suis entré en gendarmerie en 2011 puis j'ai passé un an à l'école à Châteaulin (Finistère) avant d'intégrer la brigade de Tiarei en 2012 en tant qu'enquêteur. La réussite à l'examen va m'ouvrir les portes du commandement et, au quotidien, c'est une opportunité pour nous d'être plus à même d'exercer notre métier en tant qu'enquêteur. On peut diriger nos enquêtes. Avant, en tant qu'adjoint de police judiciaire, on devait travailler constamment sous le contrôle de l'officier de police judiciaire justement. Maintenant nous sommes autonomes. On a fait un et demi de formation pour arriver là, ça n'a pas été évident mais le résultat est là".

Des OPJ de Tahiti à Rurutu
Gendarmerie : neuf nouveaux officiers de police judiciaire reçoivent leurs insignes
La gendarme Ihorai, de la brigade de Rurutu, qui n'a malheureusement pas pu faire le déplacement à Tahiti ce vendredi matin pour recevoir ses insignes mais à laquelle tous ses collègues se sont associés par la pensée.

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