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Course à pied - Color Fun Run : 2 000 personnes sont venues pour le fun

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Course à pied - Color Fun Run : 2 000 personnes sont venues pour le fun
FARE UTE, le 20 mars 2016. Environ 2 000 personnes ont répondu présent à l’appel de l’association Tahitian Running Team. Suivant un concept américain, les membres de cette association ont voulu organiser une course ‘pour le fun’ accessible au plus grand nombre, sans classement d’arrivée.
 
Les coureurs sont arrivés vers 15H par groupes entiers, entre amis, en famille, pour participer. Un concert a été proposé suivi d’un échauffement de type ‘fitness’. Les concurrents ont pu ensuite courir ou marcher le long du parcours, traversant des points de passage pour se recevoir les poudres de couleur.
 
Rappelons que ces pigments colorés sont hypoallergéniques et qu’ils sont sans danger pour la peau, il faut bien évidemment éviter d’en recevoir dans les yeux ou de les ingurgiter. Les bénéfices de l’événement seront reversés aux œuvres caritatives du collège La Mennais venant, entre autres, au secours des personnes sans ressources. SB


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Tennis – Tournoi des Lycées d’Auckland : le tennisman de Moorea Heve Kelley s'impose

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Hevey Kelley vient de remporter un tournoi opposant les meilleurs joueurs de tous les lycées d’Auckland. C’est un résultat qui devrait ravir ses sponsors ATN et Vodafone, sa famille et surtout son père, son principal soutien. Heve rêve d’être le premier joueur tahitien à obtenir des points à l’ATP pour devenir joueur professionnel.
Tennis – Tournoi des Lycées d’Auckland : le tennisman de Moorea Heve Kelley s'impose
AUCKLAND, le 20 mars 2016. Heve kelley est originaire de Moorea. Il est le fils de Hiro Kelley cet américano-marquisien champion de tennis des années 90 bien connu dans le milieu du tourisme de Moorea. Hiro a transmis sa passion pour le tennis à ses enfants, notamment à Heve qu’il soutient financièrement pour lui permettre de s’exprimer dans sa passion pour le tennis.
 
Après son titre de champion de Polynésie 2015, Heve a pu intégrer un sport études en Nouvelle Zélande où il a pu vivre à fond sa passion pour le tennis. Le but avoué étant de tenter ensuite de partir aux Etats Unis et espérer être le premier Tahitien à obtenir des points à l’ATP, l’association qui régit le tennis professionnel.

Tennis – Tournoi des Lycées d’Auckland : le tennisman de Moorea Heve Kelley s'impose
En attendant, il participait le week end dernier à un tournoi sous les couleurs de son lycée, le lycée Saint Kentigern. Après un parcours exemplaire, il parvient à arracher la victoire en administrant un 6-4 dans le premier set puis un cinglant 6-1 dans le deuxième set à son adversaire Tim Heslin.
 
Heve remporte également le double de ce tournoi opposant tous les lycées d’Auckland. Ce bon résultat est de bon augure pour la suite. Rappelons qu’Heve Kelley a fait partie de la liste des nominés au concours Tahiti Infos ATN Challenge 2016. Il est également sponsorisé par la compagnie Air Tahiti Nui ou encore Vodafone.
 
Sa mère s’est également montrée très fière ‘C’est un tournoi dans lequel ne sont pris que les deux meilleurs joueurs de chaque lycée d’Auckland. Nous sommes super contents pour lui. Mon fils est actuellement le meilleur joueur de la catégorie sénior 17-18 ans d’Auckland.’ SB

Tennis – Tournoi des Lycées d’Auckland : le tennisman de Moorea Heve Kelley s'impose

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Décolonisation : le Tavini fait son lobbying à New York

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Décolonisation : le Tavini fait son lobbying à New York
PAPEETE, 20 mars 2016 - Le représentant souverainiste Richard Tuheiava, et Moetai Brotherson, conseiller spécial aux affaires internationales du Tavini, se sont envolés dimanche matin pour une mission d’une semaine à New York.

Comme nous l’annoncions fin février, Moetai Brotherson et Richard Tuheiava se sont envolés dimanche pour New York où ils doivent effectuer une mission d’une semaine à l’ONU. Sur place, 57 entretiens sont programmés avec les représentants d'Etats qui ont soutenu la procédure initiée en 2013 avec la réinscription de la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes à décoloniser. Il s’agira notamment de faire le point avec ceux-ci au sujet de la visite officielle du chef de l’Etat en Polynésie, fin février. De même que les émissaires du Tavini devront clarifier la démarche jugée ambiguë par laquelle Oscar Temaru présente sa candidature à l’élection présidentielle de 2017.

Une "class action" régionale est également en préparation afin de permettre le dépôt cette année d'une plainte pour crime contre l’humanité visant la France devant la justice internationale, suite aux 193 essais nucléaires menés à Moruroa et Fangataufa jusqu'en 1996. Celle-ci pourrait être déposée avant octobre prochain.

A New York, le calendrier de la quatrième commission chargée de la décolonisation prévoit notamment une réunion préparatoire en juin prochain avant la séance plénière, mi-octobre, où devra être validé le projet de résolution présenté cette année en décembre devant l’assemblée générale des Nations Unies.

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Le lycée Taaone, champion 2016 du tournoi inter-établissements d'échecs

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Le lycée Taaone, champion 2016 du tournoi inter-établissements d'échecs
PAPEETE, 20 mars 2016 - Le lycée Taaone est sacré champion de Polynésie d'échecs à l'issue du 9e tournoi territorial inter-établissements organisé par l'association Peremana, la semaine dernière.

L’association Peremana organisait jeudi 17 mars le 9e tournoi territorial inter-établissements de jeu d’échecs dans la grande salle paroissiale du Sacré Cœur d’Arue.

Réunissant lycées, collèges et CJA, cette compétition par équipe de 15 joueurs a vu un peu plus de deux cents étudiants s’affronter pendant cinq rondes pour le titre tant convoité de champion de Polynésie. Les ténors des années précédentes étaient bien sûr très vite aux premières loges avec le lycée Taaone, le lycée collège Lamennais et le LEP de Faa’a . Les habitués des podium toujours présents avec le collège Pomare et le collège d’Hitiaa.

Des nouveaux, comme le lycée Aorai et le CJA de Papeari étaient comme le collège AMJ à l’affût des bonnes affaires.

Finalement, après des parties âprement disputées sous l’arbitrage principal du chargé de mission de la Fédération française des échecs (FFE), Jean-Pierre Cayrou, et de ses acolytes de l’association Peremana, c’est le lycée du Taoone qui l’emporte de justesse devant le lycée La Mennais (comme la précédente édition !!). A la troisième place et premier collège se classe le collège de Taaone juste devant le LEP de FAA’A , solide quatrième et le collège POMARE.

Le collège AM Javouhey sixième, remporte le prix Vini de la combativité, le CJA de Papeari celui de premier CJA .

Le rendez vous est donné pour la dixième édition en 2017 avec on l’espère, le retour de quelques établissements vedettes (collège de Taunoa, LEP Atima , collège de Rurutu entre autres…) et l’arrivée annoncée d’un collège de Huahine.

Le lycée Taaone, champion 2016 du tournoi inter-établissements d'échecs

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Noyade d’un pêcheur sous-marin à Moorea

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Noyade d’un pêcheur sous-marin à Moorea
PAPEETE, 20 mars 2016 - Un homme de 37 ans est mort noyé au cours d’une sortie de pêche sous-marine, samedi à Maharepa (Moorea).

Un homme de 37 ans a été retrouvé mort noyé samedi après-midi à Moorea, Maharepa, selon une information diffusée dimanche dans la journée, par nos confrères de Radio 1. Il aurait trouvé la mort lors d'une sortie de pêche sous-marine. Sa dépouille a été découverte en début d’après-midi par un baigneur à proximité du rivage. Le médecin a conclu à une noyade accidentelle et la famille a pu récupérer le corps du défunt.

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La Journée mondiale de l’eau célébrée à Tahiti

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La Journée mondiale de l’eau célébrée à Tahiti
PAPEETE, 20 mars 2016 - Le ministre en charge de l’Environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a inauguré, dimanche matin, le village de l’eau dans les Jardins de Paofai. Pour la deuxième année consécutive, la Direction de l’environnement a en effet organisé une journée de sensibilisation et d’animations à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau.

Instaurée par les Nations Unies, cette journée internationale a été célébrée pour la première fois le 22 mars 1993. Son objectif est d’attirer l’attention de tous sur l’importance de la conservation de l’eau et du développement des ressources en eau. En Polynésie française, cette journée est célébrée depuis l’année dernière.

Afin de sensibiliser un très large public, plusieurs stands d’animations étaient proposés durant toute la journée, accueillant des associations et des entreprises, tous acteurs de la gestion maîtrisée de la ressource en eau. La jeunesse étant la cible privilégiée de ce type de manifestation, des contes et des spectacles de marionnettes étaient prévus tout au long de la journée pour sensibiliser à ces problématiques. Plusieurs jeux étaient également proposés, en permettant ainsi au public de faire le tour de tous les stands proposés.

Dans son intervention, le ministre a salué cette initiative de la direction de l’environnement, qui permet véritablement d’aller à la rencontre du public, à travers des animations à la fois ludiques et pédagogiques, et a souhaité que ce type d’initiative soit renouvelé pour d’autres thématiques. L’année dernière, plus de 2 000 personnes avaient participé à cette journée. Le ministre s’est félicité de cette fréquentation importante et s’est dit convaincu que cette journée permettra de mieux sensibiliser la jeunesse à cette problématique essentielle.

La Journée mondiale de l’eau célébrée à Tahiti

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Pas de registre officiel pour les produits agro-alimentaires

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Pas de registre officiel pour les produits agro-alimentaires
PAPEETE, le 20 mars 2016 - Les 4/5 des produits agroalimentaires présents sur le territoire sont importés. Aussi, il n'est pas aberrant de vouloir avoir plus d'information sur ces produits qui viennent d'ailleurs. Cependant, aucun registre officiel réunissant ces informations n'est accessible au public.

La Polynésie française importe environ 82 % des produits agro-alimentaires présent sur le territoire polynésien. En 2014, les produits importés représentaient 183.000 tonnes pour une valeur de 42.583 milliards de Francs. Des chiffres globaux, mais qui varient selon les sources. Cependant, si l'on veut rentrer un peu plus dans le détail et savoir quels sont les produits réellement présents sur le territoire, ou bien, si le consommateur souhaite connaitre les caractéristiques exactes des produits disponibles en Polynésie française, il lui sera extrêmement difficile d'obtenir une réponse.
Le parti Union pour la Démocratie (UPLD) par le biais d'Eliane Tevahitua pose une question écrite au gouvernement en ce sens "Quelles sont les dispositions prises par le ministère de l'Agriculture pour contrôler la sécurité sanitaire des produits agro-alimentaires importés en provenance de Chine ou d'autres pays ? Des systèmes de traçabilité ont-ils été mis en place ? Existe-t-il une traçabilité des aliments importés et destinés aux animaux d'élevage produits et consommés localement ? "
Interrogée à ce sujet, la conseillère technique pour l'agriculture auprès de la présidence, Sabine Bazile répond "nous sommes en train de réunir tous les éléments nécessaires pour apporter une réponse à cette question. Nous avons un mois pour y répondre et devons taper à la porte de la DGAE, les douanes, de l'hygiène, le SDR pour cela. "

Un échange de données embryonnaire

Chaque service se renvoie la balle. En effet, aucun registre informatique officiel des produits présents sur le territoire n'existe, les seules données existantes s'apparentant à cela ne permettent pas une réelle traçabilité des produits, à savoir si les produits contiennent des OGM ou non, s'ils sont bio…
Le SDR reconnaît avoir une base de données remplie par chacun de ses services, mais c'est une base interne inaccessible au public. "Nous publions tous les ans un bulletin statistique avec les données générales et les quantités importées" explique Sabine Bazile, conseillère technique pour l'agriculture auprès de la présidence, elle ajoute " chaque entité administrative doit faire sa propre base de données, nous n'avons pas accès aux données des autres administrations, à moins de faire une demande expresse."
Il en va de même pour la DGAE qui indique "nous faisons nos propres statistiques, mais elles ne sont pas publiques." William Vanizette ajoute, "il est vrai que l'échange de données entre administrations reste un peu embryonnaire, il admet par ailleurs, il n'y a pas de registre statistique pour l'ensemble de l'administration à proprement parler en ce qui concerne les produits importés. Chaque service fait ses statistiques en fonction de ses besoins et de ses prérogatives." Les deux services administratifs reconnaissent devoir faire de A à Z l'ensemble de leurs registres avec les archives des douanes.
Les seules données accessibles et permettant de répondre de façon imparfaite à ce questionnement se trouvent sur le site de l'ISPF. En effet, l'institut statistiques délivre un tableau avec les quantités, les types de produits et leur origine, mais là encore, aucun moyen de savoir ce que contiennent les produits et de savoir si les produits comprennent des OGM ou non, ou encore quels produits phytosanitaires sont présents sur le territoire.

Haro sur les douanes

À la question "Qui peut me donner ces informations ?" Tous se tournent vers le service des douanes. Ces derniers, quant à eux, mettent les choses au clair immédiatement : le service de douanes ne fait pas le registre des produits sur le territoire, ils sont là pour faire respecter la réglementation du Pays en ne faisant passer que les produits autorisés.
Là encore, l'absence de centralisation des données et l'inexistence d'un registre informatique officiel des produits présents sur le territoire se font ressentir. Or cette fois-ci ce n'est pas le droit à l'information du consommateur qu'il affecte, mais bel et bien, le bon fonctionnement de l'administration.
À Eliane Tevahitua de conclure, "il y a plusieurs guichets d'information et malheureusement, chacun travaille dans son coin. Il faudrait parvenir un réunir toutes les informations des différents services auprès d'un seul guichet qui les mettrait à la disposition du public et des services qui en auraient besoin."

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Clinique Paofai : avis défavorable de la commission de sécurité

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Clinique Paofai : avis défavorable de la commission de sécurité
PAPEETE, le 20 mars 2016. La commission de sécurité de Papeete a émis vendredi un "avis défavorable" à l'ouverture de la clinique Paofai. Elle a donné "15 jours" à l'établissement pour prendre les mesures nécessaires après la panne d'électricité survenue jeudi soir. La directrice de la clinique assure avoir déjà répondu à ces demandes.

La commission de sécurité de Papeete s'est réunie vendredi après-midi quelques heures après la panne d'électricité qui a touché la clinique Paofai. "La commission a donné un avis défavorable", annonce Bruno Marty, adjoint au maire de Papeete en charge des questions d'urbanisme. Elle a donné un délai de "15 jours" à l'établissement pour que les "réparations nécessaires soient effectuées", précise le conseiller municipal. La direction de la clinique devra fournir le rapport d'un bureau de contrôle pour prouver que les mesures demandées ont été prises.
La commission de sécurité, placée sous la tutelle du ministre de l’Equipement, est composée de représentants de la Polynésie, de l'État et de la commune de Papeete, spécialistes de la sécurité civile et publique.

Contactée ce week-end, la directrice de la clinique Paofai, Geneviève Cazes, assure avoir « pris les mesures demandées » par la commission de sécurité. « Nous avons renforcé l'équipe de sécurité de jour et de nuit », explique-t-elle. Autre décision : « Un groupe électrogène, loué à Cegelec, sera installé lundi pour trois mois. Dans la foulée, nous allons acheter un groupe électrogène qui devrait être livré d'ici trois mois. »
Selon la directrice, un délai de trois jours est nécessaire pour installer le groupe électrogène. La clinique a donc décidé qu'il n'y aurait pas d'intervention jusqu'à jeudi.

Des patients évacués dans la nuit
Jeudi soir, vers 22 heures, la clinique Paofai s'est retrouvée sans électricité. Le groupe électrogène censé prendre le relais en pareille situation a commencé à surchauffer et un dégagement anormal de fumée a provoqué l'intervention des pompiers. « C'est un problème de groupe. Il est vieux et devait être changé", souligne Bruno Marty. « Il a quand même tenu cinq heures », souligne Geneviève Cazes. Ce week-end, un groupe électrogène d'EDT était présent devant la clinique pour prendre le relais au cas où une nouvelle panne d'électricité intervenait. Il va céder sa place en début de semaine au groupe électrogène loué à Cegelec.

Quatre patients avaient été conduits dans la nuit de jeudi à vendredi vers le centre hospitalier du Taaone. Trois d'entre eux sont revenus samedi à la clinique. Le quatrième a pu rentrer chez lui.

Cet incident qui aurait pu avoir des conséquences plus importantes a conduit le parquet de Papeete a ouvrir une enquête confiée ce vendredi aux policiers de la direction de la sécurité publique (DSP). Le travail des enquêteurs consistera notamment à vérifier si la maintenance du groupe électrogène a été correctement effectuée. Dans le cas contraire des poursuites pour mise en danger de la vie d'autrui pourraient être engagées. La direction de la clinique a été entendue ce week-end pour de simples auditions au commissariat de police.
Bruno Marty se voulait rassurant ce week-end pour les personnes hospitalisées à la clinique. "Il n'y a pas de souci de sécurité", a-t-il assuré. "Nous faisons confiance à l'équipe dirigeante pour que les mesures soient prises." « A partir de l'installation du groupe électrogène, les conditions de sécurité seront normales », met en avant Geneviève Cazes.
D'ici 15 jours, la commission de sécurité examinera de nouveau le dossier de la clinique. Mais l'avis de cette commission n'est que consultatif. C'est le maire qui aura le dernier mot. Le tavana reste en effet libre de sa décision de laisser ouvert ou de fermer un établissement qui aurait eu un avis défavorable de la commission de sécurité.


Clinique Paofai : avis défavorable de la commission de sécurité

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Va’a : Tuatini Makiroto, « après l’or aux Jeux du Pacifique, je veux être champion du monde »

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Aujourd'hui, Sportstahiti.com vous invite à faire la connaissance de Tuatini Makiroto. Il a remporté les sélectives de la Fédération tahitienne de Va'a pour les championnats du monde de V1 500m, la semaine passée.
Va’a : Tuatini Makiroto, « après l’or aux Jeux du Pacifique, je veux être champion du monde »
Médaillé d'or lors des derniers Jeux du Pacifique en Papouasie Nouvelle Guinée en 2015, Tuatini fait partie de cette génération qui donne du sens au fait de participer pour la sélection de Tahiti, son pays, aux échéances internationales. Fin prêt pour la compétition qui se déroulera en mai prochain en Australie, le rameur répond à nos questions.

Va’a : Tuatini Makiroto, « après l’or aux Jeux du Pacifique, je veux être champion du monde »
Tu es d’où ? Ça fait longtemps que tu fais du Va’a ?

Je suis de Paea, mais en ce moment j’habite chez mes beaux parents à la presqu’ile. à Vairao. Je crois que j’ai commencé à l’âge de 12 ou 13 ans. J’ai du arrêter pour passer mon bac et mon BTS (Brevet de Technicien Supérieur). J’ai recommencé à ramer en début 2013 et je n’ai plus arrêté depuis.

Qu’est-ce qui t’a poussé à te lancer dans le monde du Va’a ?

J’ai débuté le va’a parce que mon grand frère en faisait. On va dire que lui il a tracé le chemin et que moi je l’ai suivi. Il a déjà gagné la Hawaiki Nui et d’autres compétitions. Je n’ai fait qu’écouter ses conseils et voilà où j’en suis. On peut dire que ça marche !

Comment sens-tu la compétition en Australie ?

Pour l’Australie, tous les finalistes ont leurs chances. C’est bien de gagner, cela donne un avantage psychologique. C’est important surtout dans les courses de vitesse où il ne faut pas vraiment stresser. Il faut rester concentré. Moehau C

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Eddie Platt, l'Anglais qui voulait nettoyer Marseille

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Eddie Platt, l'Anglais qui voulait nettoyer Marseille

Coup de gueule puis coup de génie, l'Anglais Eddie Platt est devenu, en un selfie sur Facebook, l'un des chouchous des réseaux sociaux, réussissant le tour de force de faire aimer (liker) le ramassage des ordures aux Marseillais.

Casquette de baseball, barbe poivre et sel, un T-shirt où l'on peut lire +made in Leeds+, sa ville d'origine, Eddie promène depuis octobre sa longue silhouette (pas loin de 1,90 m) de journaux en plateaux télé pour parler de son initiative : avec une page Facebook publiée en septembre -"1 Déchet par Jour / 1 Piece of Rubbish"- il souhaite inciter à ramasser canettes et papiers gras pour nettoyer les rues.

Son idée est simple : poster un selfie sur les réseaux sociaux lorsqu'on ramasse un déchet pour le mettre à la poubelle. "A Marseille c'est admis de jeter, c'est mal de ramasser", a coutume de dire Eddie.

Si aujourd'hui le succès est là -plus de 5.000 fans sur les réseaux sociaux, des adeptes dans le monde entier de Buenos aires à New York et déjà plus de 10 tonnes de détritus récoltés-, sa démarche a d'abord été personnelle.

"Je suis retourné l'été dernier à Leeds et j'ai réalisé que ma ville était sale, que la saleté ce n'était pas qu'à Marseille. Dire que depuis quatre ans je disais +en Angleterre on est plus propre+".

La différence entre Eddie et la majorité des gens, c'est qu'il refuse le fatalisme et agit. Il  poste mi août un premier selfie sur Facebook depuis Roundhay Park, un grand parc de Leeds où il ramasse un déchet. La démarche fait des émules, l'histoire est en marche.

Eddie est ensuite passé au ramassage de groupe : fin janvier, il a réussi le tour de force de faire lever quelque 350 Marseillais un dimanche matin pour débarrasser la colline de la Bonne Mère des détritus. Quelques semaines plus tard, il a récidivé sur le Vieux-Port.

 

-'Ramasser ça devient sexy'-

 

L'Anglais fonctionne au feeling et prend souvent des virages à 180°. Après avoir été manager dans la restauration - "une dizaine d'années à faire du pognon, j'ai même servi une fois la reine d'Angleterre" -  puis commercial, ce célibataire décide de devenir professeur d'anglais à l'étranger. 

"Je suis parti enseigner en Pologne, et j'ai perdu 90% de mes revenus", explique-t-il. "Je n'étais plus motivé par l'argent, j'avais envie d'aider les gens à enrichir leur vie."

Il y a cinq ans, une amie lui propose de venir enseigner à Naples. Mais lors de sa migration vers le Sud en stop, il fait escale à Marseille et c'est le coup de foudre : "C'est une ville innovante, c'est pauvre, des gens galèrent mais il y a une bonne énergie", dit-il. 

Il s'y installe comme coach d'anglais, "a f***cking English teacher", précise sa carte de visite.

"Eddie, c'est un gars qui a une énergie folle. Son idée, il en parle tout le temps, c'est vraiment un homme de réseaux sociaux", dit son ami Georges-Edouard Legrè.

Il faut dire qu'Eddie a le sourire de Hugh Grant, parle un français approximatif et charmant comme Jane Birkin et possède un sens de la dérision digne des Monty Python. "J'étais dans une soirée chiante chez un notaire, je me suis mis à poil, j'ai sauté dans la piscine et en quelques minutes tout le monde était à poil", raconte le néo Marseillais.

Georges-Edouard, le "100% Marseillais", est sous le charme :"Je lui ai dit +si tu arrives à transformer les habitudes des Marseillais, tu es mon dieu". Spécialiste du "marketing viral", il a aidé Eddie à monter une page communautaire , puis un site et un compte Twitter.

Romain Jouanaud, un jeune directeur artistique qui travaille dans le même espace de coworking qu'Eddie, a rejoint l'association de bienfaiteurs 2.0 : "Je lui ai dit +laisse-moi faire un logo pour mettre en avant l'idée autrement que par des mots+".

Eddie et ses potes sont maintenant à la recherche de fonds pour développer d'autres actions. "Ramasser, ça devient sexy", affirme l'Anglo-Marseillais, "on ne va pas s'arrêter là".

Avec AFP


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Six policiers papous arrêtés pour attaque à main armée

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Six policiers papous arrêtés pour attaque à main armée
PORT-MORESBY, dimanche 20 mars 2016 (Flash d’Océanie) – Six policiers papous ont été traduits en justice en fin de semaine dernière d’une attaque à main armée, rapporte vendredi 18 mars 2016 le quotidien Post Courier.

Cette attaque, survenue dimanche 13 mars 2016 dans la soirée, avait été filmée par les caméras de sécurité d’un établissement de location de voitures.

L’enregistrement avait clairement montré les six agents, tenant en ligne de mire le gérant de cette succursale avec leurs armes de service, avant de prendre la fuite avec un butin estimé à 45.000 Kina (l’équivalent de quelque 15.000 dollars US) en liquide, ainsi qu’un smartphone et une douzaine de cartons de cartouches de cigarettes.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les six accusés semblaient en état d’ébriété au moment des faits et se déplaçaient à bord d’un véhicule de la police. Ils appartiennent tous à une brigade mobile rattachée à Port-Moresby, a confirmé le Superintendant Benjamin Turi, chef de la police de la capitale papoue. Après leur première comparution, ils ont tous été maintenus en détention préventive.

Par ailleurs, l’ancien chef de la police de Port-Moresby, Andy Bawa, a lui aussi été arrêté en début de semaine dernière dans le cadre d’une affaire de vol et d’abus de pouvoir.

Cette enquête se concentrait sur l’utilisation de fonds alloués à la police dans le cadre du maintien de l’ordre pendant les derniers Jeux du Pacifique, qui se sont déroulés en juillet 2015 en Papouasie-Nouvelle-Guinée. En attendant sa prochaine comparution, M. Bawa a bénéficié d’une remise en liberté sous caution.

pad

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Coup de torchon à la radiotélévision publique de Vanuatu

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Coup de torchon à la radiotélévision publique de Vanuatu
PORT-VILA, dimanche 20 mars 2016 (Flash d’Océanie) – Le gouvernement de Vanuatu a annoncé mi-mars 2016 un remaniement profond au sein de sa société publique nationale audiovisuelle, la SRTV (Société de Radiodiffusion et de Télévision), dont le conseil d’administration a été entièrement renouvelé.

À la tête de cette entité, c’est désormais un proche du nouveau pouvoir, élu à la suite des récentes législatives du 22 janvier 2016, qui prend les commandes. Il s’agit de Johnety Jeredy, ancien haut-fonctionnaire au ministère des affaires étrangères, mais aussi ancien journaliste à Radio Vanuatu pendant les années 1990.

D’autres anciens journalistes de la SRTV et de médias locaux ont aussi été nommés en tant que membres de ce conseil d’administration, comme Gratien Tiona, Aristide Meltecoin ou encore Wilson Toa.

Motif avancé par le nouveau pouvoir pour justifier ce nettoyage : l’incurie du précédent conseil dans le dossier de la couverture par la radio nationale des îles les plus éloignées de cet archipel (qui en compte plus de 80).

De nombreux émetteurs en ondes courtes et moyennes, censés servir les îles les plus éloignées, étaient depuis longtemps inopérants, posant ainsi un problème de sécurité publique, notamment pour la diffusion d’alertes lors de passages de cyclones. Sur ce dossier, la SRTV a tout récemment signé, fin 2015, un accord officialisant une aide de la Chine pour rénover le matériel existant, jugé obsolète. Ce projet vise à mettre en place une diffusion du signale radio et télévision sur de longues distances et en numérique.

Les changements au sein du conseil d’administration de la SRTV ont systématiquement accompagné les évolutions politiques de Vanuatu.

pad

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Course aux croisiéristes : nouveaux incidents sur le quai de Port-Vila

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Course aux croisiéristes : nouveaux incidents sur le quai de Port-Vila
PORT-VILA, dimanche 20 mars 2016 (Flash d’Océanie) – Malgré les efforts des associations et syndicats de mieux réguler la réception des passagers des bateaux de croisière sur le quai de la capitale, les incidents se multiplient entre opérateurs locaux de transports, taxis ou minibus.

Dernier incident en date : une agression particulièrement violente dont a été victime une jeune femme, Florence Lengkon, kidnappée et passée à tabac dimanche 13 mars 2016, par des individus présumés appartenir au syndicat local des transporteurs terrestres (Vanuatu Land Transport Association, VLTA).

Les agresseurs, après l’avoir kidnappée, l’auraient emmenée puis menacée, puis frappée pour la convaincre de présenter ses excuses. Bilan : d’importantes contusions pour la jeune femme.

Elle aurait été prise pour cible après s’être exprimée en termes critiques sur un forum du réseau social Facebook, concernant la façon dont les touristes étrangers étaient sollicités par plusieurs transporteurs concurrents, dès leur arrivée à quai.

En réaction, l’ancien Premier ministre Joe Natuman, désormais ministre de tutelle du tourisme, et par ailleurs Vice-premier ministre au sein du gouvernement conduit par le francophone Charlot Salwaï, a estimé en fin de semaine dernière que ces derniers incidents étaient la goutte qui faisait déborder le vase. « Trop, c’est trop », a-t-il lâché au cours d’une interview à la presse locale.
Conséquence directe : en milieu de semaine dernière, sept hommes (dont le Président de la VLTA) ont été interpellés dans le cadre de cette affaire.

Ils devraient rapidement être accusés de faits allant du kidnapping à l’agression en réunion. Leur prochaine comparution est prévue pour le 31 mars 2016.

Cet incident faisait suite à une scène de caillassage d’un minibus de tour-opérateur, toujours sur le quai de la capitale, fin février 2016. Les touristes se trouvaient à bord de ce véhicule au moment des faits, alors que le bus était pris d’assaut par des conducteurs de véhicules appartenant à des sociétés concurrentes.

Depuis, les différents acteurs du transport des passagers des paquebots de croisière faisant escale régulièrement à Port-Vila ont tenu plusieurs réunions afin de tenter de faire baisser la tension.

Les associations de défense des droits des femmes prévoient de manifester mercredi 23 mars 2016 en soutien à la jeune femme et pour protester de manière générale contre les violences dont sont régulièrement victimes les femmes de cet archipel.

Fin octobre 2013, à la suite d’incidents similaires entre opérateurs concurrents, la chambre de commerce de Port-Vila exhortait le gouvernement vanuatuan à intervenir afin de mettre fin à des scènes qualifiées de « dérangeantes », voire « intimidantes », pour les croisiéristes, dès leur débarquement dans la capitale vanuatuane.

Ces incidents résultent de la concurrence exacerbée, et souvent physique, entre chauffeurs de taxis et de minibus, qui veulent embarquer ces touristes lors de leurs escales, le plus souvent pour la journée.

Selon la chambre de commerce, ce genre de comportement projette une image négative de la destination Vanuatu et en finale dissuade les touristes de revenir pour un second séjour.

Quelques mois auparavant, un dispositif policier avait même dû être mis en place au wharf de Port-Vila, les jours d’arrivée de paquebots, afin de surveiller de près le comportement des transporteurs locaux. Premier objectif de ce dispositif : empêcher les chauffeurs d’accéder au petit marché à la descente du paquebot, afin de permettre aux touristes de s’y promener sans avoir à être harcelés et ainsi ne pas ternir l’image mise en avant de « pays le plus heureux au monde ».

« C’est quand même dommage que (les transporteurs) ne se rendent pas compte que se comportant de la sorte, ils mettent en danger l’avenir de leurs propres familles et de tous ceux qui vivent de ce secteur », avait alors déploré Brian Death, porte-parole de la Chambre de Commerce.

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Indonésie: le calvaire de malades mentaux enchaînés

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Indonésie: le calvaire de malades mentaux enchaînés

Dans un centre de soins psychiatriques d'une région rurale d'Indonésie, Sulaiman se débat sur son lit en bois, attaché avec une chaîne au pied. Comme lui, des milliers de malades mentaux à travers le pays sont enchaînés, relève un rapport publié lundi par HRW.

Enchaîner des patients atteints de handicaps mentaux est pourtant illégal en Indonésie depuis près de 40 ans, mais cette pratique reste répandue dans ce pays d'Asie du Sud-Est, en particulier dans les zones rurales où les centres de soins sont limités et où les familles croient les malades possédés par des esprits maléfiques, observe l'ONG Human Rights Watch (HRW).

"Personne ne devrait être enchaîné en Indonésie en 2016. Des gens nous ont répété encore et encore que cela revenait à vivre en enfer", a déclaré à l'AFP l'auteure du rapport, Kriti Sharma.

Nombre d'autres abus tels des violences sexuelles, électrochocs et entraves sont constatés dans des centres de soins pour malades mentaux souvent insalubres et surpeuplés de l'archipel, souligne le rapport.

L'Indonésie compte seulement 48 hôpitaux psychiatriques répartis à travers ce pays de 250 millions d'habitants à majorité musulmane, principalement dans des zones urbaines. Pour des millions de personnes vivant dans des régions rurales, les offres de soins adaptés sont rares. Des familles désespérées se tournent ainsi vers des guérisseurs, dont certains ont recours à l'enchaînement de patients.

La situation de Sulaiman, un patient enchaîné depuis deux ans et émacié, est courante. Sa famille, qui ne savait plus quoi faire quand il a commencé à jeter des cailloux contre les vitres de la maison du voisin, l'a emmené dans un centre de soins psychiatriques près de la ville de Brebes, dans le centre de l'île de Java.

L'homme y passe ses journées enchaîné à un lit en bois, soit dans le couloir délabré et puant, soit dans une chambre sombre avec des murs en béton nu.

"Je suis un homme stupide", a-t-il lancé lors d'une récente visite de l'AFP, en se tortillant sur un banc.

Non loin de lui, un autre homme enchaîné urinait depuis l'endroit où il se trouvait, ne pouvant atteindre les deux toilettes proches et sans portes, d'où se dégageaient des odeurs nauséabondes.

Dans une autre chambre sombre aux allures de cellule, Awan raconte qu'il est souvent enchaîné à son lit "24 heures sur 24".

- Soignés avec des herbes et des prières -

 

L'un des responsable du centre, Sholeh Mushadad, indique que les familles amènent les malades en disant simplement qu'ils ne sont "pas normaux". Les patients ne bénéficient d'aucun traitement médical. Ils sont soignés avec des herbes et des prières, dit-il.

"Nous n'avons pas d'autre choix dans cette institution. Leurs pieds sont enchaînés pour raisons de sécurité", explique le responsable.

En Indonésie, près de 19.000 personnes vivent enchaînées ou enfermées dans un espace réduit, observe HRW, après avoir interrogé pour son rapport quelque 150 personnes -- professionnels de santé et malades mentaux.

Au moins 14 millions de personnes âgées de plus de 15 ans en Indonésie souffriraient d'une forme de déficience mentale, selon des données du ministère de la Santé.

L'enchaînement de malades mentaux existe ailleurs en Asie, mais ce phénomène est particulièrement commun en Indonésie, en raison de l'insuffisance de services sanitaires dans les zones rurales et du manque de traitements adaptés.

"Pour de nombreux Indonésiens, il est aujourd'hui très difficile d'avoir accès même aux soins de base, et aux services dont ils ont besoin", explique Mme Sharma.

C'est le cas de Waspiah, une femme de 25 ans atteinte de troubles mentaux, qui vit enfermée dans une étable pour chèvres, près de Brebes.

"Je veux juste m'assurer qu'elle ne s'enfuira pas à nouveau", explique son père, Fatoni.

Le chef du département des handicapés au ministère des Affaires sociales a reconnu que l'enchaînement de patients était un sérieux problème en Indonésie, mais qu'il faudrait du temps pour le régler.

"La peur est le principal problème. Peur de ce qui pourrait arriver si la personne enchaînée était libérée" de son entrave, a-t-il dit.

Avec AFP


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L’assemblée convoquée mardi en urgence pour une session extraordinaire

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L’assemblée convoquée mardi en urgence pour une session extraordinaire
PAPEETE, 21 mars 2016 - Les représentants de l’assemblée sont convoqués à la hâte mardi pour une session extraordinaire en vue de l’examen de quatre projets de loi du pays dont l’urgence laisse songeur.

Projet de loi du pays relatif à l’outrage public au drapeau ; projet de loi du pays portant harmonisation de divers textes applicables en matière de protection sociale ; projet de loi du pays concernant des sanctions applicables à certaines réglementations des transports terrestres ; et un texte modifiant un article du statut général de la fonction publique territoriale : de prime abord, on se demande lequel de ces projets de loi est tellement urgent qu’il faille réunir dans l’urgence une session extraordinaire de l’assemblée. D’autant que l’ouverture de la session administrative est prévue pour le 14 avril, deuxième jeudi du mois, c’est-à-dire dans moins d’un mois.

A l’initiative du président Fritch, les 57 élus de Tarahoi ont pourtant été convoqués à la hâte pour cette session qui se tiendra finalement mardi 22 mars et qui ne devrait prendre qu’une séance. En effet, les quatre textes à l’ordre du jour, des projets de loi du pays, ne peuvent être examinés qu’en séance plénière.

Une séance de la commission permanente (formation allégée de 21 élus) a même dû être avancée à lundi pour libérer l’hémicycle et les représentants à cette fin. Initialement la session extraordinaire devait avoir lieu jeudi 24 mars, veille de long week-end. Mais la date a été avancée à mardi pour épargner semble-t-il aux élus d’avoir à siéger une veille de week-end de Pâques.

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Indonésie: une septuagénaire accusée de sorcellerie battue à mort à la machette

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Indonésie: une septuagénaire accusée de sorcellerie battue à mort à la machette

Une femme de 70 ans a été battue à mort par trois hommes armés de machettes dans une région isolée de l'est de l'Indonésie, ses agresseurs l'accusant de sorcellerie, a indiqué lundi la police locale.

La victime, Nuryan Umanahu, a été attaquée dimanche matin dans le village de Buya, sur l'archipel des Sula, l'un des assaillants soupçonnant la septuagénaire d'avoir jeté un sort sur sa femme.

"Pendant qu'elle était malade, la femme s'est sentie possédée et disait que la vieille dame avait jeté un sort sur elle", a déclaré à l'AFP un respsonsable de la police, Arifin La Ode Buri.

"Son mari y croyait et a fait appel à ses amis pour rechercher la vielle dame", a-t-il ajouté.

L'homme était accompagné par une foule de villageois jusqu'à la maison de la septuagénaire, mais seuls les trois hommes ont pénétré à l'intérieur et commis l'homicide, selon la même source.

Les trois ont été arrêtés pour soupçons de meurtre, selon le policier.

Nombre de gens croient à la magie noire en Indonésie, pays d'Asie du Sud-Est à majorité musulmane composé de multiples groupes ethniques.

Avec AFP


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Australie: le Premier ministre menace le Sénat d'élections anticipées

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Australie: le Premier ministre menace le Sénat d'élections anticipées

Le Premier ministre australien Malcolm Turnbull a brandi lundi la menace d'élections anticipées en juillet, où sa coalition conservatrice serait favorite, pour forcer la main d'un Sénat réticent à voter ses réformes.

Le chef du gouvernement est coutumier de la manière forte: Il avait renversé en septembre son prédecesseur Tony Abbott dans un "putsch" interne à leur parti libéral.

Il s'était engagé à une meilleure gouvernance économique, mais il n'est à ce stade pas parvenu à mener des réformes clés dans le domaine fiscal et dans celui des relations entre les partenaires sociaux.

Dans une manoeuvre politique, M. Turnbull a annoncé lundi que des élections seraient organisées le 2 juillet si la Chambre haute -où l'équilibre du pouvoir dépend des groupes minoritaires- se refuse à voter un texte sur les syndicats.

Le Sénat a d'ores et déjà rejeté le texte, et certains des élus minoritaires susceptibles de s'aligner sur la majorité pour faire adopter la loi ont affirmé vendredi qu'ils ne changeraient pas d'opinion, laissant planer le spectre d'une dissolution des deux chambres du Parlement.

"Nous sommes favorables à une double dissolution parce que nous devons avoir le soutien (...) des Australiens pour mener d'importantes réformes économiques", a déclaré M. Turnbull, laissant entendre qu'il ne s'attendait pas à ce que ses menaces fassent bouger le Parlement.

Sa réforme des syndicats vise à restaurer la Commission australienne du bâtiment (ABCC), un organisme de surveillance qui était détesté par les responsables syndicaux et avait été supprimé par les travaillistes.

"Ces réformes vont introduire davantage de responsabilité, de transparence dans la gestion des syndicats", a déclaré M. Turnbull.

Une commission gouvernementale avait déploré en décembre de profonds manquements dans la gestion des syndicats. L'opposition était alors montée au créneau pour dénoncer une chasse aux sorcières.

"Si le Sénat ne vote pas ces lois, je conseillerai au gouverneur général (NDLR: le représentant de la reine Elizabeth II) de dissoudre les deux Chambres et d'ordonner des élections", a déclaré le Premier ministre.

Le Parlement doit de nouveau examiner le texte à compter du 18 avril. S'il n'est pas voté, les deux chambres devront être dissoutes avant le 11 mai pour permettre un scrutin en juillet.

"Fini de jouer", a lâché le Premier ministre dans un défi.

Bien qu'il serait favori en cas d'élections, M. Turnbull a vu sa popularité s'éroder faute d'avoir concrétisé l'ensemble de ses promesses de septembre.

"Nous sommes prêts pour l'élection", a répliqué le chef de l'opposition travailliste Bill Shorten.

L'Australie a changé cinq fois de Premier ministre en cinq ans. Des élections doivent légalement être organisées avant janvier 2017. Elles étaient jusqu'alors attendues entre août et octobre.

Avec AFP


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Australie: Les ONG s'alarment du blanchissement des coraux de la Grande barrière

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Australie: Les ONG s'alarment du blanchissement des coraux de la Grande barrière

Plusieurs organisations environnementales australiennes ont exhorté lundi les autorités à agir plus fortement contre le réchauffement du climat après une alerte au blanchissement des coraux de la Grande barrière.

Dimanche, le gouvernement australien a indiqué que les coraux étaient devenus blancs ou gris dans certains endroits du parc marin inscrit par l'Unesco au patrimoine mondial, le phénomène étant particulièrement "grave" dans le nord de la zone.

Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), de larges zones coralliennes à proximité de l'île Lizard ont perdu toute couleur et luttent pour rester vivantes.   

"Le récif peut se régénérer mais nous devons accélérer notre transition vers des énergies plus propres et renouvelables et réduire les pollutions issues de l'agriculture et de la déforestation", a déclaré Richard Leck, porte-parole du WWF.

Les coraux blanchissent sous l'effet de conditions environnementales anormales, comme la hausse de la température de l'eau, qui entraîne l'expulsion des algues symbiotiques, à l'origine de la couleur de ces animaux marins.       

Les coraux peuvent reprendre leur éclat si la température de l'eau baisse et que les algues les colonisent à nouveau.             

"Les images que nous voyons du nord de la Grande barrière sont un désastre. Le gouvernement de l'Etat du Queensland et le gouvernement fédéral doivent les considérer comme une alerte rouge et agir en conséquence", a déclaré Shani Tager, porte-parole de Greenpeace Australie Pacifique.

Elle a demandé aux autorités de réviser leur politique minière concernant le charbon, soulignant que le combustible "jouait un rôle majeur dans le changement du climat, la hausse de la température de nos eaux et la destruction de la vie et des couleurs de notre récif".        

Le ministre de l'Environnement, Greg Hunt, qui a survolé cette zone maritime dimanche, a indiqué que les trois quarts du récif étaient frappés par des phénomènes de blanchissement "faibles à modérés".

En Nouvelle-Calédonie, située à 1.500 kilomètres à l'est de l'Australie, un épisode massif de blanchissement des coraux a également été récemment observé par les scientifiques.       

Deuxième plus vaste ensemble corallien au monde après la Grande barrière australienne, le récif de Nouvelle-Calédonie est également inscrit au patrimoine mondial.  

Avec AFP


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La Communauté du Pacifique prête son concours aux Fidji dans la réalisation d’évaluations post-catastrophe

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La Communauté du Pacifique prête son concours aux Fidji dans la réalisation d’évaluations post-catastrophe
Suva (Fidji) – Deux équipes pluridisciplinaires dépêchées par la Communauté du Pacifique (CPS) et composées d’océanographes et de spécialistes de l’évaluation des dégâts embarquent aujourd’hui pour une semaine consacrée à l’évaluation des effets du cyclone tropical Winston sur l’île d’Ovalau et sur la côte sud-est de l’île de Vanua Levu.

Financés par la Banque mondiale et organisés en collaboration avec le bureau national de gestion des catastrophes des Fidji et la Direction fidjienne des ressources minérales, les relevés que réalisera la Division géosciences de la CPS permettront d’évaluer les dégâts causés aux bâtiments, l’état des services d’eau et d’assainissement, et l’étendue des inondations côtières constatées dans ces zones suite au passage dévastateur du cyclone de catégorie 5.

« Les relevés de ce type sont essentiels dans la mesure où ils permettent de prendre des décisions à court comme à long terme », explique Michael Petterson, Directeur de la Division géosciences de la CPS.

« À court terme, nous pouvons aider les pouvoirs publics à déterminer ce qui nécessite d’être remplacé et à estimer le coût de la reconstruction. »

« À plus long terme, ces études nous permettent de mieux comprendre les conséquences d’événements de ce type, d’aider les communautés locales à reconstruire des installations plus sûres et solides, et d’améliorer la planification des futurs aménagements en zones côtières pour limiter ces impacts », poursuit M. Petterson.

Les conclusions de ces relevés seront directement exploitées dans le cadre des réflexions menées par les pouvoirs publics fidjiens et lors de l’élaboration de plans de relève, de reconstruction et de réhabilitation des zones sinistrées.

Les responsables des relevés couvriront le couloir sud de Vanua Levu allant de Nabouwalu à Loa, ainsi que la côte de l’île d’Ovalau située dans l’archipel des Lomaiviti. Ces sites ont été sélectionnés sur la base des premiers clichés post-catastrophe qui montrent l’important impact de la marée de tempête, responsable de la submersion des zones côtières et de nombreux dégâts causés aux infrastructures.

Une fois que le flux d’aide humanitaire aura ralenti, des études du même type devraient pouvoir être menées dans d’autres zones ayant été durement touchées par les inondations, telles que les îles de Koro et de Vanua Balavu. Par ailleurs, les chargés d’étude des services fidjiens sont en ce moment même occupés à la réalisation d’évaluations similaires dans le nord-est de la zone côtière de Viti Levu.

En parallèle, la CPS organisera une formation à l’évaluation des besoins post-catastrophe à l’intention des membres du bureau national de gestion des catastrophes des Fidji, ainsi que du personnel de la CPS, l’objectif étant de leur permettre de mettre à niveau leurs connaissances en vue de la réalisation prochaine d’une évaluation de terrain à l’échelon national.

Communiqué

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Taekwondo : Résultats de la compétition Kyorugi

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Taekwondo : Résultats de la compétition Kyorugi
PAPEETE, le 21 mars 2016. (COMMUNIQUE) Ce samedi 19 Mars 2016 a eu lieu la compétition KYORUGI organisé par le club TE UI API no PAPEETE TAEKWONDO CLUB.

Pas moins de 120 compétiteurs issus des 10 clubs de la LIGUE REGIONALE de TAEKWONDO étaient présent, de la catégorie poussin 5 ans jusqu'aux vétérans +30 ans.

Remerciement à la Mairie de PPT, et les 10 clubs de la LIGUE pour leurs participation et les divers donateurs pour leurs générosités.

Voici les résultats:

- Classements des athlètes, cliquez ici
-Classements des clubs, cliquez ici


Taekwondo : Résultats de la compétition Kyorugi


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