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Dengue 1 : 49 hospitalisations en deux mois, 60% concernent des enfants

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Dengue 1 : 49 hospitalisations en deux mois, 60% concernent des enfants
PAPEETE, le 2 février 2016. L’épidémie de dengue de type 1 continue à se renforcer, après trois ans de circulation ininterrompue en Polynésie française. Le dernier bulletin publié ce mardi par le Bureau de veille sanitaire fait état d'une multiplication des cas dans les zones urbaines et d'hospitalisations pour des cas graves.

Les personnes les plus touchées car non immunisées sont : les enfants de moins de 15 ans et surtout de moins de 10 ans (plus de 50% des cas), ainsi que les jeunes adultes, surtout touristes ou arrivés récemment sur le territoire. Au cours de la 3e semaine de janvier (ce sont les derniers chiffres consolidés), 82 cas ont été confirmés. 11 d'entre eux ont été hospitalisés dont trois pour des formes graves de la maladie. La recrudescence de la dengue est particulièrement sensible sur les îles de la Société, où 55% des cas concernent des enfant de -de 15 ans.

Pour la sixième semaine consécutive maintenant, les cas suspects rapportés par le réseau sentinelle et les services d’urgence ainsi que les cas confirmés augmentent régulièrement, avec 157 cas confirmés en décembre et 220 en janvier à ce jour. Le sérotypage a été réalisé dans environ un tiers des cas et le sérotype 1 est constamment retrouvé.

Le nombre et le pourcentage d’hospitalisations a également augmenté durant ces deux derniers mois, avec un total de 49 hospitalisations (13 % des cas confirmés), dont 25 % de formes avec signes d’alerte ou graves. Les enfants de moins de 10 ans représentent près de 60 % des hospitalisations mais aussi des formes sévères de la maladie.

Les formes sévères peuvent être liées à des manifestations neurologiques ou cardiaques, un état de choc ou rarement à des hémorragies. Elles peuvent conduire au décès dans de rares cas. En 2015, 2 décès avaient été rapportés chez des enfants de 6 et 4 ans en mai et en décembre.

Toutes les Iles du Vents et les Iles sous le Vent sont concernées dans leur ensemble, plus particulièrement dans lez zones urbaines. Récemment, des cas très probables ont également été signalés à Ua Uka et Hiva Oa, aux Marquises.

En cas de fièvre élevée avec céphalées et douleurs, il est conseillé de à la population de consulter un médecin pour confirmer le diagnostic et vérifier l’absence de signes de gravité. Si les douleurs s’aggravent ou si des troubles de la conscience ou difficultés respiratoires apparaissent, il est nécessaire de contacter un médecin ou d’appeler le 15.

Face à cette maladie, la lutte contre les moustiques doit être la priorité, en recherchant et détruisant les gîtes de développement des larves, qui sont plus nombreux lors de la saison pluvieuse. Il est également essentiel de se protéger des piqûres par des répulsifs appliqués au minimum matin et soir sur le corps, et en particulier les enfants.


La direction de la santé a publié une liste de répulsifs cutanés recommandés, CLIQUER ICI

Dengue 1 : 49 hospitalisations en deux mois, 60% concernent des enfants

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FIFO: "Jaiyah, la voix des athlètes transsexuels"

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FIFO:
PAPEETE, le 2 Février 2015- Jaiyah Saelua est fa'afafine, nom pour désigner les transsexuels aux Samoa Américaines. Jaiyah joue au football dans l’équipe nationale des Samoa Américaines. Aujourd’hui, Jaiyah est le premier joueur de football transsexuel à s’être qualifié pour la Coupe du monde. Le parcours de cet attachant personnage est raconté dans une Equipe de rêve, un documentaire sur la « pire équipe de la Coupe du monde ». En 2001, cette équipe d’Océanie s’est fait connaître en subissant la plus large défaite de l’histoire des qualifications à la Coupe du Monde, 31-0, face à l’Australie. Jaiyah n’y était pas mais elle a participé à la première victoire de son équipe lors des qualifications pour la Coupe du monde 2014. Jaiyah est au FIFO pour défendre ce film parmi les dix autres en compétition. Rencontre

En Polynésie française, les fa'afafine sont appelés raerae ou mahu. Le saviez-vous avant de venir ?

Oui. Mais je ne savais pas grand-chose, alors je me suis renseignée sur la question et la situation avant de venir. Aux Samoa, c’est différent. Le transsexuel est connu et respecté. Selon les pays du Pacifique, cela change car le rapport au transsexuel dépend de la manière dont ils ont été colonisés. A Tahiti, les transsexuels sont limités dans les propositions d’emploi. On les cantonne à des boulots d’accueil, de service etc. Aux Samoa, ce n’est pas du tout le cas. Notre culture fait que l’être humain est respecté quels que soient ses goûts ou préférences sexuelles. Moi, je voulais devenir joueur de football, je le suis devenu.

Le football a t-il toujours été une passion ?

Non. Avant 11 ans, j’étais plutôt girly. Lorsque la fédération samoane a décidé de développer le sport, elle a commencé par les écoles, j’ai alors connu le football, et j’ai trouvé ça fun. Puis, mon équipe a gagné la Coupe des Îles, et j’étais reconnue comme le meilleur joueur de l’équipe. Ca m’a motivée, j’ai continué.

Lorsque vous avez intégré l’équipe nationale, les joueurs vous ont-ils rapidement acceptée ou cela a-t-il été difficile ?

Je n’ai pas eu de problème avec eux. Ils ne m’ont pas fait de cadeau au niveau physique, j’ai dû faire mes preuves comme joueur, c’est normal. Je suis dans cette équipe parce que je suis un bon joueur et non parce que je suis un fa'afafine. Pour le reste, ils m’ont toujours considérée comme leur sœur. Le plus difficile finalement pour moi est de ne pas pouvoir faire mon opération. Tant que je jouerai au football en équipe nationale avec les hommes, je ne le ferai pas. Et, comme je ne veux pas jouer avec les filles, les garçons c’est plus compétitif, j’attends !

Dans le documentaire, un entraineur hollandais intègre l’équipe pour la relancer. Quelle a été sa réaction lorsqu’il vous a rencontrée ?

Cela a été très facile avec lui. Il m’a tout de suite respectée et acceptée. Il m’a traitée exactement de la même manière que les autres. Il m’a d’ailleurs dit que les Hollandais étaient les plus ouverts d’Europe. En effet, la plupart des entraineurs précédents n’ont pas réagi de la même manière, certains avaient tendance à me laisser sur la touche. Finalement, il a été le seul à croire en moi.

Au-delà de votre qualité sportive, vous semblez avoir un rôle important dans l’équipe. Vous semblez être le lien entre tous les joueurs…

Dans notre communauté, les fa'afafine ont des rôles de cohésion, d’unité. Nous sommes là pour aider les uns, les autres. Lorsque nous avons recruté des joueurs du Continent et des îles, il y a eu quelques tensions, mon rôle était justement d’apporter une certaine cohésion au groupe. Donc, oui, en quelque sorte, j’ai un peu ce rôle.

Etes-vous fière de ce que vous avez accompli, fière de ce titre de premier joueur transsexuel ?

J’ai eu la chance de pouvoir faire ce que je veux, j’ai donc toujours essayé de le faire du mieux possible. Je ne tentais pas d’accomplir quelque chose, mais simplement de faire ce que j’aime. Je n’ai pas cherché à être la première transsexuelle au monde à aller en qualification de la Coupe du monde, je ne l’ai pas revendiqué. C’est Sepp Blatter, l’ex président de la FIFA, qui m’a donné ce titre. A partir de ce moment-là, j’ai dû en assumer la responsabilité.

Vous êtes donc un exemple aujourd’hui pour les transsexuels?

Oui, je crois. Je suis devenue en quelque sorte la voix des transgenres dans le sport. Aujourd’hui, on me demande d’intervenir dans des conférences et lors de festival aux Etats-Unis, Japon, Australie, Londres, France… J’essaie ainsi de faire mieux comprendre la position des athlètes transsexuels dans le milieu du sport

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Affaire Honotua : un "dossier vide", "procès d'intention", la défense se rebiffe

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Affaire Honotua : un
PAPEETE, le 2 février 2016 - Le procès en favoritisme et recel de favoritisme autour de l'attribution du marché du câble Honotua entre 2005 et 2008 à Alcatel Submarine Networks (ASN) s'est poursuivi ce mardi avec, notamment, les auditions des anciens cadres d'Alcatel qui avaient élaboré, pour le compte de l'OPT, le cahier des charges préalable à l'appel d'offre remporté par ASN.


Et si l'un des deux contractuels concerné a admis que sa position d'ancien de la maison Alcatel avait pu le "gêner" à l'époque, les deux métropolitains, des professionnels reconnus des réseaux et de l'exploitation de câbles sous-marins à travers le monde, ont continué à assurer n'avoir fait que leur travail dans la finalisation du projet Honotua pour le compte de l'OPT, et sans consignes ni interférence de la maison mère dont un ancien était pourtant aussi à l'origine de leur recrutement pour cette mission à l'office des postes et télécommunications en Polynésie.

Comme au premier jour d'audience dans cette affaire jugée sur cinq jours, il est aussi apparu que les présidents successifs du conseil d'administration de l'OPT sur la période visée, qu'il s'agisse de Jean-Alain Frébault, Jean-Paul Barral ou encore d'Alphonse Teriierooiterai, naviguaient à vue entre leur incompétence légitime sur ce dossier ultra technique au montage complexe, l'instabilité politique du moment, la pression du gouvernement et en particulier du ministre des Postes et télécommunications Emile Vernaudon, bien qu'il s'en défende, de boucler le plus rapidement possible le lancement de ce projet qui allait ouvrir la Polynésie française à l'ère de l'internet moderne.

Un cahier des charges taillé pour Alcatel ?

Aucune trace de pot de vin ou d'enrichissement personnel n'est apparue au dossier, si ce n'est des niveaux de rémunération particulièrement attractifs pour les ex-Alcatel mais qui seraient néanmoins conformes à leur "haute technicité dans le secteur" ont-ils fait remarquer à l'audience.

L'accusation reproche aux anciens collaborateurs d'Alcatel, qui rebondissaient en Polynésie française après avoir tous les deux fait l'objet de licenciements économiques, d'avoir élaboré en 2006 un cahier des charges tel que seul leur ancien employeur, géant du secteur, était capable de tenir. La société américaine Tyco, autre candidat à ce marché de 8,9 milliards de Fcfp avec le japonais Nec, avait jeté l'éponge avant même la commission de dépouillement des appels d'offre, estimant n'avoir aucune chance de l'emporter dans ces conditions.

"Localement", l'accusation reproche aux différents responsables de l'OPT d'avoir couvert en toute connaissance de cause ce mélange des genres, au détriment du code d'attribution des marchés publics.

La défense évoque "un dossier vide", "un procès d'intention" a lâché l'un des deux anciens collaborateurs d'Alcatel en mission pour l'OPT. Le procès s'achève vendredi.


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Le magazine FenuaTV se refait une beauté

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Le magazine FenuaTV se refait une beauté
PAPEETE, le 2 Février 2015- Depuis dix ans, FenuaTV occupe une place incontestable dans le paysage médiatique local. Discret mais terriblement efficace, il est adoré par ses lecteurs, et depuis toujours plébiscité par les annonceurs qui louent sans conteste les retombées des publicités qu’ils y investissent. Une aubaine indispensable pour ce support qui ne vit que de ses recettes publicitaires. Aujourd'hui Fenuatv sort son N°500 entièrement relooké.

Il y a dix ans, en mai 2006, sortait le tout premier exemplaire du magazine FenuaTV. Avec lui, la presse gratuite faisait ses premiers pas en Polynésie française. Un modèle qui a très vite conquis les lecteurs, tout d‘abord, puis, bien sûr, les annonceurs. Aujourd’hui, FenuaTV sort son 500e numéro et s’offre à ses lecteurs sous une maquette modernisée, épurée, rajeunie. Le contenu du journal s’enrichit quant à lui de nombreuses rubriques qui feront, n’en doutons pas, le bonheur des lecteurs.

L’identité du titre est elle aussi redessinée, le logo s’inspirant de notre familière télécommande, invitant le lecteur à appuyer sur la touche "play":

"Play" pour un tour d’horizon des programmes avec une grille complètement rénovée ;
"Play" pour des articles sur les moments forts de la télévision ;
"Play" pour des voyages dans les archipels ;
"Play" pour découvrir des recettes et des fiches botaniques pour mieux connaître et tirer profit des richesses de notre fenua ;
"Play" pour des jeux, des mots croisés, des sudoku, des horoscopes ;
"Play", comme le divertissement, le loisir, dans un environnement qui est le nôtre, celui qui nous entoure, notre fenua, votre FenuaTV…



Le magazine FenuaTV se refait une beauté
INTERVIEW ALAIN BARBAROUX, DIRECTEUR D’EXPLOITATION
"Avec les annonceurs, c’est un rapport gagnant-gagnant"

Vous dirigez FenuaTV depuis 8 ans, qu’est-ce qui fait selon vous le succès de ce magazine ?
"C’est un magazine gratuit et complet, dans lequel le lecteur trouve les programmes de l’ensemble des chaînes disponibles localement. Il est régulier, constant depuis dix ans, et bénéficie aujourd’hui de cette longévité. Enfin, il est largement distribué, accessible dans 160 points de distribution."

Sur quel modèle économique fonctionne-t-il ?
"Le magazine se finance exclusivement par le biais des recettes publicitaires."

Cela tombe bien, on le voit, FenuaTV est très suivi par les annonceurs, qui restent fidèles depuis des années, et n’hésitent pas chaque année à augmenter leurs budgets. Qu’est-ce qui leur plaît tout particulièrement ?
"Le magazine est distribué chaque semaine à 22 000 exemplaires. Comme c’est un programme télé, il est repris en main quasi quotidiennement pendant une semaine par plusieurs membres de la famille. Tous ces éléments permettent aux annonceurs de toucher le plus grand nombre et de bénéficier de très bonnes retombées. De plus, depuis de nombreuses années, l’équipe de FenuaTV est stable, ce qui a permis d’instaurer un véritable climat de confiance entre les annonceurs et FenuaTV. Entre eux et nous c’est un rapport "gagnant-gagnant", ils nous confient leurs budgets publicitaires, nous leur assurons des délais respectés, une qualité, une distribution, une régularité, des retombées."

Pensez-vous que cette "rénovation" de la maquette était nécessaire ?
"Cela devenait indispensable. Au bout de dix ans, la maquette devenait vieillissante. Nous avons concentré nos efforts sur les nombreux produits développés par le groupe en 2015 (Tahiti Infos, Tahiti Pacifique, Hine magazine), aujourd’hui il fallait que FenuaTV se refasse une beauté. Nous avons voulu améliorer le confort de lecture en épurant, la nouvelle charte graphique offre plus de clarté, elle est beaucoup plus sobre ce qui permet de mieux mettre en valeur les publicités."

Combien d’exemplaires paraissent chaque semaine ? Comment est-il distribué?
"Le magazine est distribué en version papier chaque semaine à 22 000 exemplaires, à Tahiti, Moorea, et dans les îles Sous-le-Vent. La version numérique, disponible sur le site internet de Tahiti Infos, est accessible de partout dans le monde bien sûr, mais surtout, précisément, dans les archipels éloignés."

Quel est votre choix éditorial, quels vont être les nouveaux contenus, les nouvelles rubriques ?
"Nous avons souhaité augmenter l’intérêt de lecture du magazine tout en restant dans un contexte polynésien. Le magazine a été enrichi de pages à thème axées sur la vie locale : voyages dans les îles, culture et patrimoine polynésiens, botanique, cuisine, tout en gardant son aspect ludique avec des jeux, des horoscopes et des suppléments liés aux événements."

Et sur web, des projets ?
"Des projets, oui, un site internet devrait voir le jour très prochainement."



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Un SDF agresse deux femmes à Punaauia et confie aux gendarmes avoir voulu les violer

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Un SDF agresse deux femmes à Punaauia et confie aux gendarmes avoir voulu les violer
PUNAAUIA, le 2 février 2016 - Un sans domicile fixe d'une trentaine d'années a été placé en détention provisoire ce mardi par le juge des libertés et de la détention. Il avait été interpellé, samedi, pour deux agressions commises coup sur coup en milieu de semaine dernière à Punaauia. La première sur une femme qu'il avait surprise à son domicile avant de la tabasser et la seconde sur une joggeuse le long de la RDP.


Dix jours d'incapacité de travail (ITT) pour la première, et la frayeur de sa vie pour la seconde. Deux femmes ont vécu la douloureuse expérience d'avoir croisé la route, mercredi dernier, d'un sans domicile fixe aux allures de prédateur sexuel. Agé d'une trentaine d'années, ce dernier s'est présenté de lui-même trois jours plus tard à la gendarmerie de Punaauia pour se constituer prisonnier. Il se savait recherché. Placé en garde à vue samedi, il a été déféré ce mardi au parquet qui a requis son placement en détention provisoire en attendant l'audience de jugement. Des réquisitions suivies par le juge des libertés et de la détention.

Il cherchait des femmes tel un chasseur

La première agression s'est produite au domicile de la victime, une femme d'une cinquantaine d'années, aux environs du PK 15 à Punaauia. "Il l'a épiée alors qu'elle rentrait chez elle, vers midi", précise une source judiciaire. "L'observation a duré un certain temps puisque la victime a eu le temps d'aller faire une sieste. C'est à son réveil qu'elle s'est retrouvée nez à nez avec cet homme, chez elle".

La malheureuse ne s'est pas laissée faire mais a reçu de nombreux coups dans la bagarre avant que son agresseur ne se décide à prendre la fuite, volant au passage son iPad. Il est poursuivi pour vol avec violences dans cette première partie du dossier.

La seconde agression s'est produite le même jour du côté de la contre-allée le long de la RDP, appréciée des coureurs à pied. Cette fois, le sans domicile fixe traînait à vélo quand il a sauté sur une joggeuse pour lui toucher les parties intimes. Là encore, l'agresseur sera mis en fuite avant d'aller plus loin. Il est poursuivi pour agression sexuelle dans le cadre de cette seconde affaire qu'il a de lui-même révélé aux gendarmes lors de sa garde à vue. Ce sans domicile fixe avait déjà été condamné pour des faits identiques en 2006, et deux fois pour des vols aggravés en 2011.

Lors de sa garde à vue comme devant le procureur, le trentenaire a précisé spontanément qu'il s'était mis en quête de femmes ce jour-là pour les violer. Il sera jugé demain jeudi en comparution immédiate.

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Le Tahoera’a vote à l'unanimité le soutien à Alain Juppé

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Le Tahoera’a vote à l'unanimité le soutien à Alain Juppé
PAPEETE, 2 février 2016 - Le conseil politique du Tahoera’a Huiraatira a voté à l'unanimité le soutien du parti à Alain Juppé lors de la primaire à droite, alors que le référent local officiel du maire de Bordeaux est Tearii Alpha.

Vendredi Tearii Alpha a annoncé officiellement la fondation du comité polynésien du "Cap AJ pour la France" en soutien à Alain Juppé candidat à droite à la candidature pour les élections présidentielles de 2017. Le maire de Teva i Uta, ministre du Logement du gouvernement Fritch, est officiellement missionné pour cela par le maire de Bordeaux. Alain Juppé, figure chiraquienne historique, est favori dans les sondages sur les intentions de vote pour la primaire à droite qui devrait avoir lieu en novembre prochain.

Entre-temps, l’ambition affichée par Tearii Alpha est de fédérer les leaders d’opinion politiques polynésiens, pour mobiliser un électorat historiquement à droite. Mais l’annonce publique faite par le tavana de Teva i Uta vendredi, a aussi révélé en creux l’échec des démarches entreprises depuis plusieurs mois par le parti orange pour prendre en charge cette mission localement. Ce luxe de communication peut sans doute avoir agacé quelque peu le Vieux Lion, s'il considère que Tearii Alpha était en possession de sa lettre d’investiture depuis le 21 novembre dernier.

Sous la bannière de Tearii Alpha ?

Une entrevue entre Marcel Tuihani et Tearii Alpha, s’est donc tenue samedi matin à Papeete sans donner l’opportunité au parti orange de tirer son épingle du jeu. L’idée était d’instituer un siège de coprésident du comité de soutien à Alain Juppé confié au président délégué du Tahoera’a et ainsi permettre aux orange de s’investir pleinement dans la campagne en soutien au maire de Bordeaux, pour les primaires à droite.

La question de ce soutien a été posée aux membres du conseil politique du parti de Gaston Flosse, mardi soir à Erima. Un des points de l’ordre de jour était "Elections présidentielles, proposition de la candidature de Alain Juppé". Le débat a été introduit par Gaston Flosse. Le point suivant, "Préparation des primaires", a également été présenté par le président du parti orange.

L'instance dirigeante a validé à l'unanimité le soutien à Alain Juppé pour les primaires à droite, qui devraient se tenir en novembre prochain, ainsi que pour les présidentielles de 2017, s'il franchit cette sélection à droite.

Depuis plusieurs mois, dans toutes ses interventions publiques le président du Tahoera’a déclare son soutien au candidat de la vieille garde chiraquienne, comme lui. Lors du congrès du Tahoera’a, le 28 novembre dernier, le Vieux Lion avançait sans détour : "Pour l’élection présidentielle, nous attendons de connaître le candidat des Républicains. Si c’est Alain Juppé nous lui apporterons notre soutien total. Il est hors de question de soutenir Nicolas Sarkozy à qui la Polynésie doit une grande partie de ses problèmes".

Un cadre du Tahoera’a, interrogé mardi matin, déclare même : "Ce qui compte aujourd’hui, c’est l’organisation de la campagne (pour les primaires, ndlr) et je vous le demande : qui sont les véritables soutiens à Alain Juppé ?", sous-entendu "c’est nous !". "Sur ce sujet, la ligne du Tahoera’a n’a jamais changé".

Il n’en reste pas moins que les soutiens locaux à Alain Juppé vont devoir, s’ils veulent travailler dans l’harmonie et dans l’intérêt de leur champion, ranger provisoirement leurs points de discorde et avancer en montrant un visage d’unité, sous la bannière de Tearii Alpha. Ce ne sera pas aisé, mais dans cette affaire Paris ne souhaite probablement pas avoir à gérer des interférences locales pour une élection nationale.

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Football Ligue 2 : Les favoris s’imposent, la course à la montée se poursuit

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La 2ème journée de la phase 3 (20ème journée) du championnat de Ligue 2 de football s’est disputée ce week-end sur les terrains de Tahiti. Les quatre premiers du classement général ont tous gagné à l’extérieur et pour la montée en Ligue 1, Arue et l’OM sont au coude à coude.
Football Ligue 2 : Les favoris s’imposent, la course à la montée se poursuit
Tefana B n’a pas fait dans la dentelle en mettant une « manita » à Taiarapu B sur le terrain de la commune de Vairao. 5-0 : les jaunes et verts restent leaders devant l’OM. L’Olympique Mahina justement n’a pas flanché à Papenoo et s’est aussi imposé sur le score de 4-0. A Punaruu, Arue ne devait donc pas laisser échapper les leaders et c’est ce que le club de la côte ouest a fait en gagnant 6-1. La bonne opération a été réalisée par JT qui a remporté un match peut-être décisif face au TAC, 2-1. Une victoire qui lui permet de chiper la 4ème place à son adversaire du jour. La bataille pour la montée se jouera jusqu’au bout de la saison…

Classement Général :
1 : Tefana B : 59 pts
2 : OM : 55 pts
3 : Arue : 55 pts
4 : JT : 50 pts
5 : TAC : 46 pts
6 : Papenoo : 38 pts
7 : Punaruu : 34 pts
8 : Taiarapu B : 28 pts
9 : Excelsior : 27 its
Maruki Dury

La Prochaine journée :

Football Ligue 2 : Les favoris s’imposent, la course à la montée se poursuit

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Arue : et la voiture "boum boum" s'est enfin tue

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Arue : et la voiture
ARUE, le 2 février 2016 - Le 30 janvier vers 22 heures, la police municipale de Arue a été amenée à intervenir pour faire cesser des nuisances sonores émanant d'une voiture "boum boum" qui enquiquinait le monde aux quatre coins de la commune. Bilan : matériel saisi, détruit, et convocation au tribunal.

Les policiers ont fait cesser le trouble une première fois. Une demi heure plus tard les policiers, étaient de nouveau appelés à intervenir pour les mêmes faits mais à un autre endroit, cette fois près de l'école d'Erima. Il s'agit du même amateur de grosses basses, avec la même voiture. Les policiers demandent l'intervention d'une patrouille de la gendarmerie d'Arue.

En raison de leur réitération, les faits sont maintenant qualifiés de délit et passibles de poursuite devant le tribunal correctionnel. En conséquence, les gendarmes établissent une procédure judiciaire et procèdent au démontage et à la saisie aux fins de destruction du matériel sono installé dans la voiture.

Le mise en cause, un homme de 26 ans, s'est vu remettre une convocation en mars devant le tribunal correctionnel.

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Meurtre du Polynésien Angélo Opuu en France : un suspect en garde à vue

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Meurtre du Polynésien Angélo Opuu en France : un suspect en garde à vue
PAPEETE, le 2 février 2016 - Un suspect a été interpellé ce mardi matin en métropole dans le cadre de l'enquête ouverte après le meurtre du Polynésien Angélo Opuu, fin décembre 2015, tué au couteau à la sortie d'un bar dans une rue mal fréquentée de la ville du Mans dans la Sarthe.

L'homme est actuellement entendu, comme suspect, par le service régional de police judiciaire (SRPJ) d'Angers, selon nos confrères métropolitains de La Maine Libre qui suivent les développements de l'enquête.

C'est la première interpellation depuis le meurtre d'Angélo Opuu, ancien militaire du 2e RIMa, il y a un peu plus d'un mois.

Le mardi 29 décembre un peu avant minuit, ce polynésien de 34 ans installé au Mans avec femme et enfant avait été tué d'un coup de couteau en plein centre-ville, rue Docteur-Leroy au Mans.

Plusieurs éléments - dont l'exploitation de la vidéosurveillance et de l'ADN retrouvé sur une bouteille de whisky - ont notamment pu permettre de faire avancer l'enquête.

Cette information n'a pas été confirmée par le parquet, précisent toutefois nos confrères.

Le 16 janvier dernier, sa famille à Tahiti avait organisé à Papeari une émouvante veillée d'hommage à leur proche tragiquement disparu. Dernier d'une fratrie de quatorze enfants, scolarisé à Papeari puis Taravao, il s'était engagé dans l'armée à 18 ans. Père d'un petit Poea, 6 ans, il a été inhumé au Mans en métropole ou il avait élu domicile à la demande de sa femme et mère de son fils et contre l'avis de sa famille polynésienne.


Meurtre du Polynésien Angélo Opuu en France : un suspect en garde à vue

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Los Angeles, l'icône cool d'un nouveau chic dans la mode masculine

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Los Angeles, l'icône cool d'un nouveau chic dans la mode masculine
New York, Etats-Unis | AFP | mercredi 03/02/2016 - Longtemps raillée pour son élégance tape-à-l’œil ou ses délavés grunge, Los Angeles et une nouvelle génération de créateurs attirent les regards dans la mode masculine aux Etats-Unis. N'en déplaise à son aînée new-yorkaise, une nouvelle icône du chic est née.

La Fashion Week de New York pour homme, qui bat son plein depuis lundi et se termine jeudi, n'en est qu'à sa deuxième édition. Mais déjà la fière capitale de la mode américaine doit se rendre à l'évidence: l'avant-garde et l'innovation qui éclairent ses podiums et alimentent les conversations viennent souvent de l'Ouest.

De la réinvention haut-de-gamme des mondes du surf ou du punk-ska des années 1990 par les petites marques CWST ou Chapter, jusqu'au streetwear raffiné du précurseur Stampd -- avec qui Kanye West ou Justin Bieber ont signé des collaborations -- d'un John Elliott, en passant par le chic décontracté d'un Simon Miller ou encore de Second/Layer, tous présents cette semaine, le "made in LA" a la cote.

"Los Angeles marche très fort en ce moment. Il y a dans son aisance, sa légèreté, sa décontraction, quelque chose de très attirant", explique Noah Zagor, propriétaire d'une boutique pour homme, Meyvn, à Chicago.

- Une élégance désinvolte -

Ces qualités, associées à une palette de tons discrets, ocre, pierre ou sable, collent très bien à l'air du temps, dans un marché du vestiaire masculin en plein bouleversement. L'uniforme costume/cravate, très siècle dernier, se cherche un successeur à sa mesure, qui sache marier l'élégance au confort et une certaine désinvolture. Un défi que la cité californienne tente de relever en prônant une superposition intuitive et originale de matières brutes ou plus nobles.

"Les gens craignent par exemple de se mettre en short l'hiver", note Jordan Boothe, qui tient le blog de mode ambitiouscommanders.com.com . Mais si "tu le portes avec une veste, une paire de leggings et des mocassins, tu peux très bien avoir l'air professionnel (...) et casser une allure plus conventionnelle", insiste-t-il.

Ces expérimentations vestimentaires doivent beaucoup à la douceur du climat local, selon les observateurs, mais aussi à un art de vivre, un "cool" californien qui correspondrait aux attentes d'une clientèle d'hommes toujours exigeante mais plus curieuse.

- Un effet Hedi Slimane? -

"Au cours des trois, quatre dernières années, on a vu un vrai élan naître dans la mode masculine", confie à l'AFP Chris Stamp, directeur artistique de Stampd, qu'il a fondé en 2011.

"Et il semble qu'actuellement on soit en plein épicentre de ce mouvement, avec l'arrivée de défilés majeurs à Los Angeles et l'installation de grands créateurs dans la région comme Hedi Slimane", de Saint-Laurent, ajoute l'un des meilleurs designers masculins de 2015 selon la bible du vêtement masculin, le magazine GQ.

Des shows londoniens Burberry et Tom Ford en 2015 aux parisiens Louis Vuitton (collection croisière 2016) ou Saint-Laurent mercredi prochain au Hollywood Palladium, quelques jours avant les trophées musicaux des Grammy Awards, nombreux sont ceux qui ont fait la traversée.

Un boom qui doit autant, selon les experts, à la concentration de célébrités et de musiciens stars --aujourd'hui essentiels à une bonne couverture des défilés sur les réseaux sociaux -- qu'à un réseau textile et créatif dense sur place.

"De plus en plus d'artistes et de designers, obligés d'aller toujours plus loin à Brooklyn (New York) pour trouver un loyer décent choisissent de s'installer à Los Angeles, où la vie est moins chère, et cela favorise un véritable bouillonnement" artistique, note Michael Stember, restaurateur qui partage son temps entre les deux côtes américaines.

Et, bien sûr, comme souvent dans le monde de la mode, le neuf attire. Paris, New York, ou Tokyo -- une "scène" très suivie en matière d'innovation vestimentaire masculine -- restent des points d'ancrage essentiels, mais ils ne suffisent plus.

"+L.A.+, c'est neuf, excitant. C'est un peu le petit frère qui a grandi. Moderne, facile, cette ville est baignée depuis toujours dans une culture du skate et du surf qui tout naturellement l'amène vers le +streetwear+", résume Noah Zagor. Or, de Londres à Milan, Paris ou New York, emmené dans la fièvre du style Yeezy de Kanye West, "le streetwear est aujourd'hui partout". Une belle occasion pour la cité des anges de briller.

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Une Chinoise se retrouve l'unique passagère d'un avion, en pleine ruée du Nouvel an

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Une Chinoise se retrouve l'unique passagère d'un avion, en pleine ruée du Nouvel an
Pékin, Chine | AFP | mercredi 03/02/2016 - Une Chinoise rentrant chez elle pour les fêtes du Nouvel an lunaire a eu l'incroyable surprise d'être l'unique passagère d'un avion commercial, déclenchant les commentaires envieux de ses compatriotes en pleine période de ruée dans les transports.

Lundi, près de 100.000 voyageurs étaient bloqués dans les gares de Canton (sud) en raison de la météo, mais le même jour, la chanceuse passagère, Mme Zhang, postait sur un réseau social des photos de son étonnant vol en solo vers cette même ville.

Les clichés postés sur son compte Sina Weibo montrent la jeune femme prenant une pose amusée au milieu des rangées de sièges vides à bord du vol Wuhan-Canton, de la compagnie China Southern.

Son avion accusait 10 heures de retard, et les autres passagers étaient partis sur des vols précédents, laissant Zhang profiter seule des soins forcément attentionnés du personnel de bord.

L'expérience fut "tuhao", a-t-elle indiqué sur internet, en référence à un populaire et ironique terme d'argot chinois décrivant les nouveaux riches et leurs modes de vie parfois luxueux et "bling-bling".

Les plans de vol de China Southern indiquent que la liaison aérienne Wuhan-Canton est généralement effectuée avec un Boeing 737-700, qui peut accueillir en principe 137 passagers.

Le retour des Chinois dans leurs familles pour les fêtes du Nouvel an lunaire -- qui débutera le 8 février cette année -- est souvent décrit comme la plus grande transhumance humaine du monde, et remplit de voyageurs pressés les gares, aéroports et routes du pays.

Sur les réseaux sociaux, la plupart des internautes enviaient ainsi la surprenante expérience de Mme Zhang, qui lui a permis d'éviter les foules.

"C'est juste tellement bon!", s'exclamaient de nombreux Chinois sur Weibo.

"Tu sais que t'es une célébrité, désormais?", demandait un internaute à l'adresse de l'heureuse passagère, dont l'histoire a été abondamment couverte mercredi par les médias chinois mais qui n'en demandait peut-être pas tant.

Un autre commentateur semblait, lui, voir le verre à moitié vide: "Même dans ces conditions, ils ne t'ont pas surclassée ?"

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Australie: mobilisation des agriculteurs pour défendre les visas vacances travail

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Australie: mobilisation des agriculteurs pour défendre les visas vacances travail
Sydney, Australie | AFP | mercredi 03/02/2016 - La fédération australienne des agriculteurs a lancé mercredi une campagne afin de protester contre une taxe qui doit être imposée à de jeunes travailleurs étrangers en visa vacances travail, expliquant qu'il s'agit d'une main d'oeuvre "indispensable" pour leur secteur.

Ce visa permet à des jeunes de 18 à 30 ans, provenant d'une vingtaine de pays dont la France, de rester un an en Australie, en alternant vacances et travail. Le visa peut être reconduit une année à certaines conditions.

Selon la National Farmers' Federation (NFF), qui représente les agriculteurs, environ 40.000 titulaires de ce visa travaillent chaque année dans des fermes. Ils gagnent en moyenne 15.000 dollars (9.725 euros) pendant leur séjour, selon la NFF.

Leurs revenus sont actuellement taxés à partir de 18.200 dollars australiens (11.800 euros), à 19%, mais à partir du 1er juillet, leurs revenus doivent être imposés à 32,5% dès le premier dollar.

La NFF a lancé une pétition et une campagne sur les réseaux sociaux avec le mot clé #backpackertax afin de protester contre cette mesure. La Fédération estime que les agriculteurs vont avoir du mal à recruter à cause de cette taxe.

"Travailler dans l'agriculture ne sera pas rentable", critique Charlie Armstrong, en charge de l'emploi à la NFF. "Nous avons déjà observé que la taxe de 32,5% fait peur aux visas vacances travail", affirme-t-il dans un communiqué. "Au Canada ou en Nouvelle-Zélande, ils pourront travailler dans des fermes en étant moins taxés", poursuit-il.

"Le secteur agricole dépend des (visas vacances travail, NDLR) pour combler de graves manques de main d'oeuvre ( ), notamment au moment des récoltes ou quand la production de lait est au sommet", explique Charlie Armstrong.

La NFF, qui juge les visas vacances travail "indispensables" à leur secteur, suggère au gouvernement de plutôt imposer une taxe à 19% dès le premier dollar gagné.

L'Australie accueille environ 150.000 visas vacances travail par an. Près de 23.500 Français ont séjourné dans le pays en 2015 dans ce cadre.

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En Australie, sportifs et sportives devront voyager sur un pied d'égalité

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En Australie, sportifs et sportives devront voyager sur un pied d'égalité
Sydney, Australie | AFP | mercredi 03/02/2016 - Est-il normal que les sportives voyagent en classe éco quand les sportifs voyagent en business ? Non, fulmine le gouvernement australien qui exhorte ses fédérations à traiter championnes et champions sur un pied d'égalité.

La ministre des Sports Sussan Ley et le président de la commission des sports australiens (ASC) John Wylie ont écrit à 30 organisations sportives en les menaçant de réduire leurs subventions s'ils ne le font pas.

"Nous ne voyons aucun argument recevable pour justifier qu'en 2016, sportives et sportifs devraient voyager dans des classes différentes et loger dans des hôtels de standing différent lors des grandes compétitions internationales", estiment-ils dans la lettre.

La fédération australienne de basket avait été la cible de toutes les critiques dans les médias lorsqu'il était apparu que la sélection masculine avait voyagé en business à Londres pour les Jeux de 2012, quand la sélection féminine avait fait le voyage en classe économique.

D'autant que les femmes avaient fait un plus beau parcours dans le tournoi olympique.

"L'ASC propose désormais de faire de la mise en oeuvre d'une politique non sexiste en matière de voyage lors des grandes compétitions une condition de son investissement dans tel ou tel sport", poursuit la lettre.

L'enveloppe annuelle de l'ASC pour le sport est de l'ordre de 134 millions de dollars australiens (86 millions d'euros).

"Cette lettre au langage musclé a pour but de rappeler aux organisations sportives qu'il peut y avoir des conditions aux sommes importantes que leur versent les contribuables", a déclaré Mme Ley à l'Australian Broadcasting Corporation.

"Franchement, j'ai été estomaquée de découvrir que garçons et filles ne voyageaient pas toujours avec le même niveau de confort."

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Confessions bidons et mariages factices, itinéraire d'un faux prêtre californien

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Confessions bidons et mariages factices, itinéraire d'un faux prêtre californien
Los Angeles, Etats-Unis | AFP | jeudi 04/02/2016 - Après avoir donné de fausses messes, orchestré des mariages bidons en Californie et singé des guérisons miracles, un faux prêtre a été arrêté cette semaine dans la Cité des Anges.

Erwin Mena, 59 ans, s'est fait prendre après avoir vendu des tickets à des fidèles pour aller voir le pape François lors de sa visite aux Etats-Unis l'été dernier.

Les réservations n'ont jamais été faites, le voyage n'a jamais eu lieu. L'ensemble de ses escroqueries est évalué à 53.000 dollars.

C'est l'archevêché de Los Angeles qui a dénoncé le faux prêtre à la police de la mégalopole le 4 juin.

Erwin Mena fait l'objet de 30 chefs d'accusation, notamment pour vol, parjure (il a signé des documents de mariage en prétendant être habilité à le faire). Il est aussi accusé de pratique de médecine illégale, en ayant prétendu être capable de guérir les malades.

Erwin "Mena s'est fait passer pour un prêtre catholique à partir d'octobre 2014 dans deux églises de Los Angeles où il a donné donné des messes, reçu des confessions et officié lors de mariages", selon un communiqué du bureau du procureur de Los Angeles.

"Il avait sollicité des donations de la part des églises mais gardait l'argent pour lui", ajoute un communiqué de la police de Los Angeles (LAPD).

L'imposteur a été arrêté par la police dans un quartier de Los Angeles proche de ceux où il tenait paroisse, et mis en détention. Il risque aujourd'hui jusqu'à 21 ans derrière les barreaux.

D'après des représentants de l'église entendus par la police et cités par la presse locale, M. Mena se faisait appeler "Padre" et se serait fait passer pour un prêtre dès le milieu des années 90.

A chaque fois qu'il était démasqué, il parvenait à disparaître sans laisser de traces.

Il aurait aussi vendu des faux CD de prêches, des livres de "Confessions d'un prêtre renégat".

"Nous sommes reconnaissants à la police de Los Angeles d'avoir travaillé pour s'assurer qu'Erwin Mena serait mené en Justice. Nos prières vont aux victimes de cette escroquerie", a commenté l'archevêché dans un communiqué reçu mercredi par l'AFP.

"L'archevêché de Los Angeles s'engage à fournir des soins pastoraux et un soutien en termes de sacrements" aux fidèles en pleine crise de foi.

ved/faa

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Rigolothérapie, marche et abeilles au Fare Metua à Faa’a

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Rigolothérapie, marche et abeilles au Fare Metua à Faa’a
PAPEETE, le 3 février 2016 - L’association a tenu son assemblée générale jeudi dernier. Une vingtaine de personnes étaient réunie pour l’occasion. Ils sont accordés sur le bilan de l’année 2015 et sur les nouveautés de l’année 2016. Des activités comme la rigolothérapie, la marche, l’environnement et les abeilles sont au programme.

La rigolothérapie compte parmi les nouveaux ateliers du Fare Metua de Faa’a. Il vise à "prendre conscience de l’extraordinaire pouvoir du rire, à fuir la grise mine". Il sera animé Martine Beovardi, tandis que Wanda Lagarde, apicultrice, sera chargée des ateliers environnement/abeilles.

"Il sera question de l’abeille dans son environnement, de l’impact de l’homme sur les abeilles, de leur mode de vie, de leur sensibilité, d’apiculture aussi…Pour cela j’animerai deux sessions théoriques, nous visionnerons un film et nous irons visiter un rucher. Mais attention", prévient l’apicultrice, "tout cela ne sera pas suffisant pour devenir soi-même apiculteur ! Les stagiaires auront des notions par toutes les compétences et connaissances requises."

Le Fare Metua propose aussi depuis cette année 2016 des ateliers chant, cuisine, marche ou bien encore zumba. Il organisera régulièrement des conférences sur des thèmes variés. "Nous allons par exemple faire venir Sos Suicides, Vivre sans drogue", annonce Isabelle Sachet, président de Fare Metua à Faa’a. Fondé en 2001, cette association vise à "promouvoir et mener une politique d’éducation des personnes, des familles et de la jeunesse, amenez les personnes à une paternité et une maternité responsable, former des artisans de paix".

Depuis sa création, le Fare Metua de Faa’a a travaillé sur le développement personnel à travers un accompagnement en groupe des entretiens individuels. "Répondre aux besoins de chaque personne est essentiel, cela amène chacun à s’interroger sur sa propre nature : qui suis-je en tant que personne ? et à trouver des pistes pour mieux vivre dans son environnement de vie, dans une famille et un fare aux caractéristiques propres. Nous nous adressons à tous et travaillons sur la relation avec l’autre."

D’après Isabelle Sachet, "nous avons le souci de la parentalité. Nous nous attachons à apprendre aux jeunes à devenir des parents engagés. Comme le dit l’expression on devient parent, ça s’apprend. " Aujourd’hui une trentaine de personnes sont membres de l’association. Jeudi dernier, à l’assemblée générale, ils étaient près de deux tiers. Tous ont un accès libre aux conférences.

Programme

Rendez-vous au Fare Metua no Faa’a dans l’ancienne école Oremu dans les hauteurs de Puurai.

Mercredi 3 février : réflexothérapie de 16 heures à 19 heures.
Jeudi 4 février : marche de 16 heures à 17 heures et zumba à partir de 17 h 30.
Lundi 8 février : écoute, partage – finances de 16h30 à 20h30.
Mardi 9 février : environnement de 16h30 à 18h30 et chant de 18h30 à 20 heures.
Jeudi 11 février : marche à 16 heures et zumba à 17h30.
Lundi 5 février : écoute, partage – finances de 16h30 à 20h30.
Mardi 16 février : environnement de 16h30 à 18h30 et chant de 18h30 à 20 heures.
Mercredi 17 février : Réflexothérapie de 16 heures à 19 heures.
Jeudi 18 février : marche à 16 heures et zuma à 17h30.
Lundi 29 février : cuisine de 16 heures à 18 heures et défis de la parentalité de 18 heures à 20 heures.

Pratique

Tél. 87 28 80 01
faremetuafaaa@gmail.com


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Affaire Arafenua : le juge prononce le non-lieu pour les douaniers

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Affaire Arafenua : le juge prononce le non-lieu pour les douaniers
PAPEETE, le 3 février 2016 - Après plus trois ans d'instruction, le juge en charge de ce dossier a constaté vendredi l'absence d'éléments matériels contre les huit fonctionnaires des douanes qui avaient été mis en examen pour viol et non-assistance à personne en danger, sur la seule dénonciation d'une de leur collègue en juillet 2012.


L'affaire avait éclaté en juillet 2012 après que les accusations graves d'une jeune douanière, Elodie Aubin, soient revenues jusqu'aux oreilles des policiers de la direction de la sécurité publique (DSP) qui avaient décidé de l'ouverture d'une enquête. La jeune femme prétendaient que ses collègues, lors d'une mission aux Marquises sur la vedette des douanes Arafenua, avait fait irruption dans sa cabine pour la violer et lui infliger divers sévices sexuels. Plus de trois ans après les faits, le juge d'instruction chargé du dossier a finalement prononcé vendredi dernier un non-lieu faute d'éléments matériels et de témoignages probants ont révélé hier nos confrères de Radio 1 et La Dépêche. L'accusatrice, qui a quitté le fenua peu de temps après les faits, est aujourd'hui introuvable.

Une forte tendance à l'affabulation

Les accusations de la jeune femme avait été sujettes à caution dès le début de l'enquête. Elle avait notamment expliqué avoir quitté la Polynésie peu de temps après les viols qu'elle dénonçait pour se rendre au chevet de sa sœur gravement malade et décédée à son arrivée en France. Une information démentie par son propre père interrogé par les enquêteurs, et une forte tendance à l'affabulation percée à jour par les expertises psychiatriques durant l'enquête.
La vedette Arafenua avait été passée au crible lors des investigations pour y retrouver d'éventuelles traces ADN pouvant accréditer ses accusations. En vain. Une centaine de témoins avaient été interrogés. La vie des douaniers mis en cause avait également fait l'objet d'investigations approfondies sans que la justice ne trouve jamais trace d'aucun élément de preuve tendant à valider les faits dénoncés par leur accusatrice. Cette dernière à dix jours pour faire appel de la décision du juge d'instruction.

Sujettes à caution depuis le début de l'affaire, les accusations de la douanière contre ses collègues se sont totalement dégonflées avec cette décision du juge d'instruction.

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Défusion Hitiaa o te ra : L'aventure continue

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Défusion Hitiaa o te ra : L'aventure continue
HITIAA, le 03/02/2016 - Le maire délégué de Hitiaa a convié la presse ce matin pour réagir suite à l'arrêté pris par le Haut-commissaire, le 28 janvier dernier, concernant l'ouverture de l'enquête publique qui se tiendra durant deux mois à compter du 7 mars prochain ; et la nomination du commissaire enquêteur. Pour Jacqui Drollet, la route vers la liberté est encore longue mais l'espoir fait vivre.

On pourrait résumer l'humeur du maire délégué de Hitia'a en un seul mot : "Enfin." L'arrêté tant attendu a vu le jour la semaine dernière. Un texte pris par le haut-commissaire pour l'ouverture de l'enquête publique relative au projet de défusion, qui démarrera à compter du 7 mars jusqu'au 9 mai 2016.
"Le haut-commissaire s'y était engagé lors de sa visite dans la commune de Hitia'a o te Ra, le 30 septembre dernier. Il lui aura fallu quatre mois pour rédiger son arrêté", précise Jacqui Drollet. Mais après une lecture attentive de ce texte, le maire délégué se rend compte que "la route vers la liberté est encore longue". Cependant, il garde l'espoir que le processus prendra fin d'ici 2018.


LE PARCOURS DU COMBATTANT POUR OBTENIR LA LIBERTÉ
Durant sa conférence de presse, Jacqui Drollet a préparé un dossier de presse résumant les différentes opérations du processus de défusion, selon le haut-commissaire.

La première étape concerne les deux délibérations municipales qui ont été validées à un an d'intervalle (juillet 2014 et août 2015). Le conseil municipal a voté par deux fois ces délibérations à l'unanimité, soit 29 élus sur 29. Le 30 septembre 2015, lors de sa visite dans la commune de Hitia'a o te Ra, le Haut-commissaire s'était engagé à prendre un arrêté pour l'ouverture de l'enquête publique, un texte qui est finalement sorti le 28 janvier 2016. "Maintenant que l'arrêté est pris, on va faire en sorte de le mettre en application", souligne Jacqui Drollet.

L'enquête publique durera deux mois à compter du 7 mars jusqu'au 9 mai 2016 et elle sera menée par Jean-Pierre Voisin, retraité de Punaauia. "Chacun viendra avec ou sans lui, puisque les livres seront ouverts du lundi au vendredi de 8 heures à midi, dans toutes les mairies annexes de Hitia'a o te Ra."

Une fois cette étape terminée, une commission sera mise en place, "sûrement dans le second semestre 2016", pour rendre un avis sur le projet de défusion. Les membres de cette commission seront nommés par les électeurs de la commune, mais le nombre des membres sera fixé par le haut-commissaire. "Il n'y aura pas de prise de candidature, pas de propagande et pas de remboursement de frais. En fait ce sera un conseil municipal bis. Pourquoi faire plus simple, quand on peut faire compliqué", s'exclame le maire délégué de Hitia'a.

Parallèlement, le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur seront soumis au conseil municipal, "qui se prononcera pour la troisième fois sur le sujet" et au conseil des ministres. On devrait atteindre le second semestre 2017, selon Jacqui Drollet. Si ces deux conseils émettent un avis favorable, l'assemblée sera saisie sur "le principe de création/suppression de communes, et le haut-commissaire actera la défusion". Et là, une délégation spéciale sera mise en place dans chacune des nouvelles communes jusqu'à l'élection des nouveaux conseillers municipaux.

Des élections municipales seront organisées dans un délai de trois mois à compter de la décision de défusion, soit dans le courant du premier semestre 2018, note le communiqué de presse. "Si tout se passe bien, on devrait respecter ce calendrier", assure Jacqui Drollet. Pour l'heure, les élus sillonneront les quartiers pour expliquer aux populations en quoi consistera l'enquête publique qui verra le jour dans un mois.

Défusion Hitiaa o te ra : L'aventure continue
Jacqui Drollet
Maire délégué de Hitia'a

"Nous ferons en sorte que cette enquête publique soit la plus large qu'il soit"


Quel est votre sentiment aujourd'hui ?

"Nous étions en attente de cet arrêté du haut-commissaire depuis le mois d'août 2015. Maintenant que l'arrêté est pris, on va faire en sorte de le mettre en application, tel que prévu par les termes du haut-commissaire. Sur la procédure, nous allons faire en sorte d'aider le commissaire enquêteur et nous ferons en sorte que cette enquête publique soit la plus large qu'il soit. Nous allons à nouveau sillonner les quartiers de Hitia'a o te Ra pour expliquer aux gens ce dont il s'agit et pour leur demander de venir dans leur mairie annexe ou à la mairie centrale de Tiarei pour mettre leur point de vue sur le cahier qui sera prévu à cet effet."

Et vous pensez que la majorité de la population est pour cette procédure ?

"Pour l'instant, nous sommes sur une vague qui porte ce sentiment d'indépendance car nous sommes quand même pratiquement 10 000 habitants et si on considère que Hitia'a a plus de 2 000 habitants, il est normal qu'une commune telle que celle-là puisse devenir indépendante. Je sais que certains n'ont pas le même sentiment que nous, mais nous appliquons la loi et nous voulons que les gens la respectent."

Quelle sera la mission du commissaire enquêteur ?

"Récupérer les avis des uns et des autres, c'est une enquête publique. Chacun viendra avec ou sans lui, puisque les livres seront ouverts du lundi au vendredi de 8 heures à midi, dans toutes les mairies annexes de Hitia'a o te Ra. Lui, viendra quelques jours, je vous rappelle que toutes ces opérations
sont à la charge de la commune et ça va nous coûter 500 000 francs déjà prévus au budget.
"

C'est le parcours du combattant pour les communes de défusionner ?

"Je ne sais pas si les législateurs qui ont voté ces textes à l'Assemblée nationale et au Sénat ont voulu freiner ces opérations de défusion, car on voit souvent les responsables de l’État parler de communauté de communes. Lorsque l'administrateur des îles du vent est venu nous voir, il y a quelques
temps, il souhaitait que Hitia'a o te Ra, Taiarapu Est, Taiarapu Ouest et Teva i Uta ne fasse qu'une seule commune. Je lui ai répondu pourquoi pas tout l'île de Tahiti, pendant qu'on y est. Pourquoi mettre les quatre communes du sud et pas le reste. Il faut aussi mettre Pirae avec Faa'a et on aura une nouvelle réunion de communes.
"

Quel est votre sentiment par rapport au procédé mis en place par le comité 808 ?

"i[Ils sont courageux parce qu'ils ont choisi une voie difficile, la voie du référendum local. Ils ont obtenu un certain nombre de voix. Ils sont tenus par le CGCT [Code général des collectivités territoriales, ndlr] de refaire un nouveau référendum local et d'atteindre ou dépasser le chiffre du premier référendum, et ensuite ils transmettront tout cela au haut-commissaire qui prendra là un arrêté pour lancer une enquête publique sur toute la commune de Taiarapu Est. Je leur ai simplement dit qu'au bout du fil, il y a l'avis du conseil municipal, donc qu'ils avaient intérêt à rencontrer les élus des différentes sections de commune pour leur parler de leur projet et maintenant de déplacer ce débat au sein du conseil municipal, ce qui est différent de Hitia'a o te Ra.]i"


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Jean-Christophe Bouissou reçoit le consul général d’Australie à Nouméa

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Jean-Christophe Bouissou reçoit le consul général d’Australie à Nouméa
PAPEETE, 2 février 2016 - Le ministre du Tourisme, Jean-Christophe Bouissou, a reçu mardi le consul général d’Australie, Paul Wilson, à l’occasion de sa première visite officielle en Polynésie française depuis sa nomination à Nouméa en juillet dernier. M. Wilson était accompagné du consul honoraire d’Australie à Papeete Marc Siu.

Paul Wilson, qui avait déjà été reçu par le Président Edouard Fritch la semaine dernière, a ainsi pu échanger avec Jean-Christophe Bouissou, sur l’intérêt de l’Australie pour la Polynésie française. En effet, la destination bénéficie d’une image très positive auprès des touristes australiens, qui sont de plus en plus nombreux à choisir de venir visiter nos îles. Le ministre a rappelé que la Polynésie française avait axé une partie de sa stratégie de développement touristique sur les marchés porteurs tels que l’Australie, géographiquement plus proche.

Jean-Christophe Bouissou, également en ministre en charge des transports aériens internationaux, a ainsi expliqué qu’une attention particulière était actuellement portée à l’amélioration et l’optimisation de l’offre de transport, en cohérence avec le développement des offres que la Polynésie française souhaite proposer à ses voisins du Pacifique.

Enfin, le ministre a rappelé au consul général que la Polynésie française considérait l’Australie comme un partenaire d’avenir, pas uniquement pour son développement touristique, et que le gouvernement souhaitait aussi multiplier les échanges dans les domaines de l’énergie, des mines ou encore de la formation.

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Elle traverse subitement en courant, une fillette de 8 ans renversée à Papara

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Elle traverse subitement en courant, une fillette de 8 ans renversée à Papara
PAPEETE, le 3 février 2015: Il était un peu plus de 16 heures mardi lorsqu'une petite fille de 8 ans qui se trouvait sur le bord de la route côté montagne à Papara a traversé brusquement la route en courant . La conductrice du pick-up qui roulait dans le sens Taravao/Papeete s'est laissée surprendre et n'a pu éviter l'enfant et l'a percutée. Le fillette a été gravement blessée. Fort heureusement, ses jours ne sont pas en danger. Elle a été transportée au Centre hospitalier du Taaone.
Aucune trace d'alcool ni de stupéfiant n'a été dépistée sur la conductrice



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Les travaux dans les hôtels à Bora Bora inquiètent Tahiti Tourisme

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Les travaux dans les hôtels à Bora Bora inquiètent Tahiti Tourisme
PAPEETE, le 3 février 2016. Des grands travaux sont prévus dans trois hôtels de Bora Bora cette année. Il y aura donc moins de chambres disponibles pour les touristes. Cette nouvelle inquiète Tahiti Tourisme.

Les derniers chiffres de l'Institut de la statistique de la Polynésie française montrent qu'entre janvier et novembre dernier, 169 686 touristes sont venus en Polynésie française. Cela représente une hausse de la fréquentation touristique de 2.6 % par rapport à la même période en 2014. Si ces chiffres sont plutôt positifs, ils pourraient être plus négatifs pour l'année 2016. Du côté de Tahiti Tourisme, on s'inquiète en effet de l'impact des travaux dans plusieurs hôtels de Bora Bora. "C'est quelque chose que nous regardons de près", explique Gina Bunton, directrice des opérations internationales à Tahiti Tourisme. "Forcément cela va impacter la capacité hôtelière. On risque très vite d'atteindre un stade où il n'y aura plus de disponibilités surtout pendant la haute saison. Les touristes qui veulent venir à Bora Bora devront trouver d'autres options, soit dans d'autres hôtels de Bora Bora ou éventuellement dans les autres îles. La question est de savoir s'ils seront prêts à changer de catégorie d'hébergement ou de changer d'île." Avec 42.9 % de part de marché, l'Amérique du Nord reste notre principal marché et est très attaché à cette île.
"Aujourd'hui nos visiteurs ont le rêve de venir à Bora Bora. Ce n'est pas évident de leur proposer une autre île", souligne Gina Bunton.

DE GROS TRAVAUX DE RÉNOVATION
Pour attirer de nouveaux clients, des complexes hôteliers de la Perle du Pacifique ont choisi de miser sur la qualité de leurs services et de leurs hébergements en lançant une série de travaux de rénovation.
Le Hilton Bora Bora Nui est en travaux jusqu'à fin novembre. L’investissement consenti par son propriétaire, Louis Wane, d'un montant de 1,6 milliard de Fcfp, permettra de hisser cet hôtel vers une catégorie supérieure, sous la marque commerciale Conrad, une enseigne de luxe du groupe Hilton.
Sont ainsi prévus au programme « la construction d'un club enfants, la transformation du bâtiment chambres avec la création de chambres 'day use' », peut-on lire dans l'arrêté portant agrément du conseil des ministres pour réaliser ce projet. Une partie de l'hôtel est fermée pendant ces travaux.
Autres gros travaux prévus à Bora Bora, c'est cette fois au St Régis, également propriété du groupe Wane, qui compte actuellement une centaine de chambres. Une nouvelle aile de bungalows de grand luxe sur pilotis doit être construite. L’investissement serait de l’ordre de 2,5 milliards Fcfp, précisait la présidence dans un communiqué en juillet dernier.

Des travaux de rénovation et d’extension de sa capacité, pour garder son attractivité commerciale, sont également au programme pour Le Méridien Bora Bora, propriété du groupe EDT-Suez. Cet hôtel se dotera d’un spa qui le positionnera complètement sur son image resort. L’investissement s’élève à plus de 1,5 milliard de Fcfp, indiquait la présidence dans ce même communiqué. Contactées ce mercredi, les directions des hôtels n'ont pas donné suite à nos demandes d'entretien.

L'année 2016 s'annonce difficile en termes de fréquentation avec cette réduction de capacité hôtelière ajoutée au départ du Pacific Princess. "On sait qu'on démarre l'année avec un potentiel de diminution de touristes dû à ce manque d'hébergements que nous avons atteints", analyse Gina Bunton, directrice des opérations internationales à Tahiti Tourisme. "Nos stratégies et nos actions sont réorientées pour essayer de disperser les touristes vers les autres îles. On sait qu'on aura moins de touristes en 2016. On fera au mieux pour diminuer les pertes et maintenir au mieux les chiffres."
Cette année, Tahiti Tourisme lance sa nouvelle campagne de promotion. Après des années de publicité centrée sur ses plages et ses lagons, les supports promotionnels font la part belle à la population, la culture polynésienne et au tourisme vert.





Salon du tourisme : trois jours de bons plans
Le salon du tourisme débute ce vendredi et se tiendra à la salle Aorai Tini Hau à Pirae jusqu'à dimanche soir. Les packages billets d'avion et hébergement sont très prisés pour préparer ses prochaines vacances.
Les tarifs proposés peuvent aller jusqu'à 50 % de réduction, mais pour en bénéficier, il faut absolument combiner un hébergement avec un billet d'avion.
Le salon du tourisme c'est aussi l'occasion de bénéficier de promotions pour des activités de loisirs, de détente ou sportives. Il y a même des bons plans pour les amoureux de la gastronomie.
Horaires ?
Le salon ouvre à 8 heures. Sa fermeture est prévue à 18 heures ce vendredi et ce samedi et à 16 heures dimanche.
Plus d'infos sur le site http://www.salondutourisme.pf/


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