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Municipales Papara : dépôt des candidatures jusqu'au 1er octobre à 18h

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Municipales Papara : dépôt des candidatures jusqu'au 1er octobre à 18h
PAPARA, le 21/09/2015 - Les électeurs de Papara passeront aux urnes le 18 octobre prochain pour élire les 33 membres du futur conseil municipal. Le scrutin se tiendra de 8 heures à 18 heures. Les candidats ont jusqu'au 1er octobre pour déposer leurs candidatures au Haut-commissariat.

Plus que trois semaines et demie avant le premier tour des élections municipales sur Papara. Quatre candidats se sont déjà fait connaître :
- Béatrice Legayic conduira la liste orange "Papara to'u fenua"
- Christelle Lehartel se présentera avec sa liste "Papara Ai'a no te Hau"
- Michel Snow conduira la liste bleue ciel "Tapura Amui no Papara"
- La liste "A Here ia Papara" sera conduite par Putai Taae, et soutenue par Edouard Fritch

Les candidats ont jusqu'au 1er octobre à 18 heures pour déposer leurs listes.

En cas de second tour, les déclarations de candidatures devront être déposées à partir du 19 octobre jusqu'au 20 octobre à 18 heures. Le second tour se tiendra le 25 octobre prochain, de 8 heures à 18 heures.

Les candidatures sont à déposer au Haut-commissariat aux heures d'ouverture. Une permanence sera assurée le jeudi 1er octobre, jusqu'à 18 heures.

RETROSPECTIVES ANNULATION ELECTION PAPARA
Depuis l'annulation des élections municipales sur Papara, le poste est provisoirement occupé par Christelle Lehartel, ancienne 1ère adjointe au maire de Bruno Sandras. Un poste qu'elle occupe depuis le 12 septembre 2014, suite à la peine de trois ans d'inéligibilité qui a été imposée à Bruno Sandras, dans l'affaire des "emplois fictifs". S'il ne peut se présenter à ces municipales, rien n'empêchera Bruno Sandras de courir aux municipales de 2020.

Autre candidat inéligible : Clément Legayic. L'ancien leader de la liste "Papara To'u Fenua" a été déclaré inéligible en octobre 2014, pour ne pas avoir fait valider ses comptes de campagne par un expert-comptable. Il est inéligible jusqu'à fin juillet 2016.

Le 18 octobre prochain, plus de 8 100 électeurs sont attendus aux urnes dans la commune de Papara.

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Municipales Papara : "Taui Taui Roa" est le slogan de la liste orange

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Municipales Papara :
PAPARA, le 21/09/2015 - "Papara To'u Fenua", la liste soutenue par le Tahoera'a Huira'atira sera conduite par Béatrice Legayic, l'épouse de Clément Legayic. Une liste commune avec Stellio Salmon et qui prône un changement dans la gestion de la commune, avec leur slogan "Taui Taui Roa".

La liste orange a été présentée à la presse samedi dernier. Conduite par Béatrice Legayic, la liste "Papara To'u Fenua" veut du changement. Selon la tête de liste, "cela fait 14 ans que la commune est dirigée par un groupe de personnes qui ont mis en faillite notre belle commune".

Premier constat : près de la moitié des élèves en primaire ne mangent pas à la cantine. Pour la candidate orange, ce n'est pas normal. "Malgré la convention entre la commune et la société Newrest de fixer à 796 Fcfp chaque repas. La commune prend en charge 296 Fcfp et 500 Fcfp pour les familles, ce qui n'est pas évident pour elles. Il faut trouver une solution pour y remédier".

Autre souci relevé par cette équipe : l'éclairage public. Depuis quelques années, la commune de Papara vit dans le noir. Une situation que ne peut plus accepter Béatrice Legayic. "La population paie une taxe communale, mais le souci est que le premier magistrat de la commune n'est pas obligé de reverser cette taxe pour l'éclairage. Il peut faire ce qu'il veut avec cette taxe. Si nous remportons cette élection, nous reverserons l'argent généré par cette taxe à l'éclairage public, par respect pour la population". Selon Béatrice Legayic, la taxe que perçoit la commune à travers l'électricité s'élève à 30-40 millions Fcfp par an

Autre problème que relève l'équipe de "Papara To'u Fenua", les finances de la commune qui connaît un déficit de 228 millions Fcfp. Selon la tête de liste, la raison est simple : "il y a eu trop d'embauches suite notamment aux promesses électorales. Dans la commune, nous avons neuf cadres en catégorie A, ce qui coûte 4 millions Fcfp par mois à la collectivité". Pour Béatrice Legayic, il faudrait revoir l'organigramme, "il n'est pas question de licencier qui que ce soit. Par contre, il va falloir mettre en place des services à Papara. Comme un service pour la jeunesse, pour l'éducation, pour l'emploi, etc., et redéployer ce personnel dans ces services, enfin s'ils acceptent bien entendu".

La candidate orange mise aussi sur le sport, "il faut rénover nos structures sportives". Des structures qui aideront à l'épanouissement de la jeunesse de la commune. "Nos jeunes n'ont rien, pas d'espaces où ils peuvent évoluer", regrette Béatrice Legayic.

La tête de liste de "Papara To'u Fenua" reste confiante quant au prochain scrutin. Elle déposera officiellement sa liste au Haut-commissariat, d'ici quelques jours, le temps de rassembler tous les papiers nécessaires.

Municipales Papara :

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Les deux-roues, dans la ligne de mire des autorités.

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Les deux-roues, dans la ligne de mire des autorités.
PAPEETE, le 21/09/2015 - Le comité de sécurité routière s'est tenu ce lundi après-midi à la Présidence. Ce comité réunit tous les acteurs du Pays et de l'Etat, l'objectif est de définir la règlementation sur les routes en Polynésie Française. Sur le territoire, dans la majorité des accidents mortels, on retrouve les deux-roues. Le Pays envisage de mettre en place des formations pour que tout le monde connaisse ses droits.

Ce comité de sécurité routière était très attendu. Présidé par le ministre de l'équipement, il réunit les différents acteurs du Pays et de l'Etat. L'idée est de dresser un bilan des évènements passés en termes de sécurité routière, afin de définir l'évolution de la règlementation.
"Nous donnons les chiffres, nous donnons aussi nos constats et la règlementation évolue en fonction de cela", confie le Haut-commissaire, Lionel Beffre. Le Pays quant à lui met en place les différents dispositifs de la règlementation.

Aujourd'hui, le bilan des accidents de la route est sans appel : "Nous avons un grand nombre d'accidents mortels qui concernent les jeunes et plus particulièrement les deux-roues", souligne Lionel Beffre.

Même si les chiffres restent corrects par rapport à l'an dernier, avec deux accidents et deux blessés de moins. Par contre, pour les tués, on en compte un de plus, cette année. Le Haut-commissaire ne note pas de progression pour 2015. "Nous avions baissé de 37 % en nombre de tués, en 2014. La difficulté maintenant est d'arriver, en fin d'année, avec un nombre de tués qui soit, si possible, inférieur à l'année dernière et en tout cas qui ne dérive pas".

Les accidents mortels concernent donc, dans la plupart des cas, les deux-roues et le Pays veut mettre les bouchées doubles pour "sauver des vies".

"La règlementation évolue vers une formation obligatoire, c'est-à-dire, qu'ils sont obligés d'avoir trois à cinq heures de formation générale, pour savoir au moins ce qu'est un stop, une priorité, comment on se comporte sur un passage piétons… Des éléments de base, ce n'est pas un permis très compliqué et très chère, mais, c'est d'être sûr que tout le monde soit bien formé", explique Albert Solia, ministre de l'équipement.

Outre l'aspect technique, des aménagements routiers seront également mis en place, avec l'installation de plusieurs carrefours dans les communes. À Mahina, par exemple, des travaux verront le jour, avant la fin de l'année. Cela devrait réguler la circulation et diminuer le nombre d'accidents.

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Tahiti Infos, version papier: deja le numéro 500 !

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Tahiti Infos, version papier: deja le numéro 500 !
PAPEETE, le 22 septembre 2015: On ne le dira jamais assez, le temps passe vite! Aujourd’hui est sorti le 500ème numéro de TAHITI INFOS, souvenez vous…

6 novembre 2012
Le 6 novembre 2012, alors que le site TAHITI INFOS lancé en mars 2010 a fait sa place sur la toile et que le lectorat se montre de plus en plus enthousiaste, que les annonceurs font preuve de fidélité et de satisfaction, sous l’impulsion de son nouvel actionnaire Albert Moux, Tahiti Infos passe en version papier.
Le 6 novembre 2012, donc, le premier journal d’information gratuit 100% couleur fait son entrée dans le paysage médiatique du fenua.
Au début, le journal sort en 16 pages, trois fois par semaine…


Tahiti Infos, version papier: deja le numéro 500 !
01 avril 2014
Ne pouvant que constater le succès rencontré auprès du public, la direction décide de passer le journal en quotidien. A partir de 2014 , chaque jour du lundi au vendredi, le journal est donc distribué gratuitement sur toute l’île de Tahiti.
Les journaux télévisés des deux chaînes du fenua jouent le jeu et diffusent chaque soir, à la fin de leurs éditions, la UNE du journal du lendemain.
La notoriété de Tahiti Infos se renforce.


Tahiti Infos, version papier: deja le numéro 500 !
Puis c’est l’entrée dans la cour des grands…

En 2015, Albert Moux investit à Papara dans un puissant outil industriel, une imprimerie qui ouvre à sa société Fenuacommunication de puissantes perspectives de développement. L’imprimerie Pacific press est inaugurée de le 25 juin, ce soir là, devant tous les convives, la toute nouvelle version de Tahiti Infos voit le jour

Plus gros, plus beau et plus d’infos

26 juin 2015

Tahiti Infos passe à 40 pages, au format tabloïd, un format qui est celui que la quasi totalité des titres de presse dans le monde a adopté, comme récemment le journal « l’Equipe ». Dans la foulée c’est aussi le tirage qui est augmenté ainsi que la zone de diffusion.
Tahiti Infos passe à 19 000 exemplaires quotidiens, qui tous partent très vite, dès qu’ils sont déposés dans les bacs. Il est distribué à Moorea, à Raiatea, Huahine, Tahaa, Bora Bora.

En terme de contenu, le journal s’enrichit de plusieurs pages d’actualités locales, mais également de nombreuses pages de types "magazine" pour une actualité positive et culturelle, de petites annonces et de pages pratiques, de jeux et de loisirs.
L’équipe des journalistes se renforce et se spécialise dans le traitement des faits divers, du judiciaire, de la politique, de l’actualité économique ou sociétale, de l’information de proximité, de la culture, ou encore du sport.

Tahiti Infos, version papier: deja le numéro 500 !
Sur le web, le site garde son leadership en proposant une offre de contenu enrichi, près de 20 000 abonnés reçoivent la news letter chaque matin. Sur Facebook, Tahiti Infos compte plus de 42 000 amis. L’application mobile est téléchargée par plus de 35 000 personnes qui la consultent plusieurs fois par jour.

Et ce n’est pas fini…
Le 1er octobre de nouvelles surprises, qu’on vous laissera découvrir.
Aujourd’hui nous fêtons avec vous, chers lecteurs et chers annonceurs, notre N°500 merci à tous !

Pour retrouver les 500 exemplaires de Tahiti infos en version feuilletable et téléchargeable: http://www.tahiti-infos.com/Archives_r139.html

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Le CESC croule sous les dossiers et demande au gouvernement de lever le pied

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Le CESC croule sous les dossiers et demande au gouvernement de lever le pied
PAPEETE, 21 septembre 2015 – Le Conseil économique social et culturel (CESC) demande au gouvernement Fritch d’interrompre provisoirement ses saisines afin de pouvoir traiter les dossiers déjà en cours.

La "doléance" est exceptionnelle. Edouard Fritch s’en est emparé opportunément jeudi dernier, lors de son allocution devant la représentation polynésienne à la séance d’ouverture de la session budgétaire. Il s'agissait de donner la réplique "à ceux qui accusent" le gouvernement "d’immobilisme". (Entendre le Tahoera’a et plus particulièrement Gaston Flosse). Cette "doléance" est "celle des membres du CESC (…) qui viennent de nous informer de leur difficulté à suivre le rythme que nous leur imposons en raison du plan de charge des saisines", a déclaré Edouard Fritch aux élus de l'assemblée. "Dans toute ma carrière politique je n’ai entendu que le CESC ait été débordé par l’affluence de textes".

Il se trouve en effet que, par courrier adressé au Président Fritch le 10 septembre dernier, la 4e institution du Pays fait l’inventaire des neuf propositions ou projets de loi du Pays dont elle est déjà saisie pour avis et demande au gouvernement de mettre en attente les prochaines saisines.

Plusieurs mois de stock à l'assemblée

"Il a été porté à la connaissance du CESC que deux projets de loi du Pays, l’une portant sur la reconnaissance des professions artistiques, l’autre relative aux travailleurs handicapés, vont être soumises à sa consultation", pose ce courrier avant de développer : "Tous en reconnaissant le travail et l’activité intense du gouvernement, j’ai le regret de vous informer que compte tenu du plan de charge extrêmement serré du CESC, notre institution n’est pas en mesure de traiter simultanément 10 sujets", assure la missive en demandant à l’exécutif de "différer les deux dernières saisines et celles éventuellement à venir, à court terme". "Cette situation est tout à fait exceptionnelle", termine le courrier.

La loi statutaire stipule en effet qu’une fois saisi, le CESC dispose d’un délai d’un mois, ramené à 15 jours en cas d’urgence déclarée, pour rendre son avis sur les projets de texte qui lui sont soumis.

"Ce sont des socio-professionnels, ils exercent un emploi par ailleurs, ils ne peuvent pas être là toute la journée", nous rappelle au sujet des conseillers de l’institution un membre de l’administration du Conseil économique et social.

En temps normal, le CESC gère en moyenne 17 saisines par an depuis 2004. Cette année, au 31 août, l’institution a déjà eu à traiter 16 saisines alors qu’elle se penche actuellement sur neuf projets de texte supplémentaires, dont trois avec caractère d’urgence et qu’au moins deux projets de loi sont encore sur le point de lui être transmis.

Une fois l’avis rendu, les textes sont transmis au gouvernement qui se charge de les communiquer à l’Assemblée de la Polynésie française pour examen, d’abord en commission législative avant d’être soumis au vote des élus.

De son côté, l’APF fait face à un stock de plusieurs mois alors que s’ouvre une session budgétaire particulièrement délicate cette année. Il s’agit de 19 projets de textes à mettre à l’ordre du jour des débats de l’assemblée et de 20 qui doivent encore être inscrits au programme des commissions législatives.

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Dialogue stratégique et économique USA-Inde, avec la Chine en ligne de mire

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Dialogue stratégique et économique USA-Inde, avec la Chine en ligne de mire
Washington, Etats-Unis | AFP | mardi 22/09/2015 - Les Etats-Unis et l'Inde, qui se présentent comme "les deux plus grandes démocraties du monde", discutaient mardi de sécurité régionale, de commerce et de changement climatique, dans le cadre de leur "dialogue stratégique et commercial" avec, en ligne de mire, le rival chinois.

Les chefs de la diplomatie des deux géants John Kerry et Sushma Swaraj, flanqués des deux ministres du Commerce Penny Pritzker et Nirmala Sitharaman, parlent toute la journée d'antiterrorisme, sécurité maritime dans l'océan Indien et en mer de Chine méridionale, défis en Asie du sud, non prolifération nucléaire et changement climatique", a égrainé M. Kerry en lançant le "dialogue stratégique et commercial Etats-Unis/Inde".

Les deux gouvernements tiennent depuis des années un forum "stratégique" annuel mais Barack Obama et le Premier ministre Narendra Modi avaient décidé d'y ajouter une dimension économique, lors de la visite à New Delhi en janvier dernier du président américain.

John Kerry a réaffirmé que les deux partenaires avaient "pour objectif 500 milliards de dollars d'échanges économiques" annuels, soit cinq fois plus que le volume actuel de 100 milliards de dollars et, surtout, avec l'ambition de se hisser au niveau des échanges commerciaux entre les Etats-Unis et la Chine.

De fait, qu'il s'agisse d'économie ou de diplomatie, Pékin, voisine et rivale de New Delhi en Asie, apparaît en permanence en toile de fond du dialogue américano-indien, même si la Chine n'est jamais mentionnée explicitement par les ministres des deux pays.

John Kerry a cependant fait clairement référence à la mer de Chine méridionale, théâtre maritime de fortes tensions entre Pékin et ses voisins asiatiques. Le vice-président Joe Biden avait réaffirmé lundi, lors d'un dîner entre les gouvernements américain et indien, l'attachement de Washington à "la liberté de navigation".

- 'Valeurs communes' -

Aux yeux de M. Kerry, l'Inde est "l'un de nos plus importants partenaires au monde, la plus grande démocratie du monde et ensemble (nous sommes) les plus vieilles" démocraties de la planète.

Le secrétaire d'Etat a estimé aussi que les deux régimes partageaient des "valeurs communes", citant "la liberté des peuples, la créativité individuelle, le respect des droits de l'homme et la liberté entrepreneuriale".

Son homologue indienne, Mme Swaraj, a renchéri en se félicitant des "piliers fondamentaux de notre partenariat stratégique: valeurs communes de démocratie, liberté d'expression et Etat de droit".

Les relations n'ont pourtant pas toujours été au beau fixe.

Washington et New Delhi se sont longtemps méfiés l'un de l'autre durant la Guerre froide, lorsque l'Inde, non alignée, penchait vers l'URSS et que les Etats-Unis étaient alliés du Pakistan. L'administration américaine avait aussi été en première ligne pour sanctionner l'Inde lors de ses essais nucléaires en 1998, la projetant au rang de puissance atomique militaire.

Mais les deux pays se sont spectaculairement rapprochés au cours des années 2000, sous la présidence du républicain George W. Bush (2001-2009), à la faveur d'un accord bilatéral sur le nucléaire civil, lequel reste cependant encore lettre morte.

En outre M. Obama, qui a déjà reçu M. Modi à la Maison Blanche l'an passé, a affiché avec le dirigeant indien une certaine proximité.

Et lors de sa visite à New Delhi en janvier, le président des Etats-Unis avait appelé l'Inde à s'engager pleinement dans la lutte contre le changement climatique, dans la perspective de la conférence de Paris à la fin de l'année.

M. Modi est attendu en fin de semaine à New York pour l'Assemblée générale des Nations unies, où il pourrait revoir le président Obama, a encore confirmé John Kerry.

Le chef du gouvernement indien doit se rendre ensuite en Californie pour voir des dirigeants d'entreprises américaines de la Silicon Valley, comme Google, Facebook ou Cisco.

nrv-dc/bdx

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La France veut entretenir la "dynamique" de ses relations avec l'Australie

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La France veut entretenir la
Paris, France | AFP | mardi 22/09/2015 - François Hollande a félicité mardi le nouveau Premier ministre australien Michael Turnbull et indiqué qu'il souhaitait entretenir la "dynamique" des relations franco-australiennes, a indiqué l'Elysée dans un communiqué.

Le président de la République "a souligné la grande qualité des relations franco-australiennes et exprimé son souhait que la nouvelle dynamique engagée lors de la visite d’Etat de novembre 2014 (...) soit poursuivie".

Les deux chefs d'Etat ont notamment échangé sur la participation de l'Australie à la COP 21 en décembre à Paris.

L’Australie et la France font également partie de la coalition arabo-occidentale qui lutte contre le groupe Etat Islamique en Irak et en Syrie.

L'ancien banquier et avocat multi-millionnaire Michael Turnbull a été investi Premier ministre de l'Australie le 15 septembre après avoir réussi un putsch contre l'ex-chef du gouvernement Tony Abbott, les deux appartenant au Parti libéral, principale formation de la coalition conservatrice au pouvoir.

rg/mat/pad

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Des incendies pour la culture d'huile de palme: l'Indonésie s'attaque à des sociétés suspectes

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Des incendies pour la culture d'huile de palme: l'Indonésie s'attaque à des sociétés suspectes
Jakarta, Indonésie | AFP | mardi 22/09/2015 - Les autorités indonésiennes ont indiqué mardi avoir révoqué ou suspendu les licences de quatre sociétés soupçonnées d'avoir provoqué des incendies pour étendre la culture d'huile de palme, la plus consommée au monde.

L'Indonésie est ravagée depuis plusieurs semaines par des incendies de forêts et de terres agricoles provoqués par la culture sur brûlis, une technique primitive illégale utilisée comme moyen de défrichement et de fertilisation pour laisser place à diverses cultures, principalement des palmiers à huile et plantations destinées à produire de la pâte à papier.

Les feux qui se concentrent sur les îles de Sumatra et Kalimantan provoquent d'importants dégagements de fumée jusqu'en Malaisie et à Singapour -- deux pays situés en face de Sumatra de l'autre côté du détroit de Malacca -- et sont à l'origine d'infections respiratoires pour des dizaines de milliers d'habitants.

Le ministère indonésien de l'environnement a décidé lundi de révoquer la licence du fournisseur de bois indonésien Hutani Sola Lestari, basé à Sumatra (ouest), qui est au centre du déclenchement de la fumée d'incendies, a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère, Eka W.Sugiri.

Les licences de trois petites sociétés indonésiennes opérant dans des plantations d'huile de palme à Sumatra ont également été suspendues jusqu'à la fin des enquêtes ouvertes contre elles, a ajouté la porte-parole.

"Nos équipes ont rapporté que des incendies ont été repérés dans les concessions de ces sociétés et que celles-ci avaient contribué à la catastrophe de la fumée", selon la même source.

Outre les nuisances respiratoires, des nombreux vols sont annulés ou retardés en raison de la faible visibilité.

Aucune réaction des entreprises concernées n'a pu être obtenu dans l'immédiat par l'AFP.

Des enquêtes ont été ouvertes contre d'autres sociétés, et des cadres ont été interpellés, tandis que plus de 170 particuliers soupçonnés eux aussi d'être à l'origine d'incendies font l'objet d'investigations.

L'huile de palme, dont l'Indonésie est le premier producteur mondial, est un produit aux multiples usages (cosmétiques, alimentaires, bio-carburants), dont l'exploitation est controversée. L'extension de palmeraies se fait souvent aux dépens de forêts tropicales qui abritent une faune et une flore riches mais menacées.

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En 2015, les selfies ont fait plus de morts que les attaques de requin

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En 2015, les selfies ont fait plus de morts que les attaques de requin
INSOLITE – Les selfies ont été plus meurtriers que les attaques de requin depuis le début de l'année, selon les calculs du site Mashable. Douze personnes sont mortes à cause des selfies depuis début 2015.

Le viseur d'un appareil photo s'avère plus fatal que la mâchoire acérée d'un prédateur des mers. C'est la conclusion tirée par Mashable, qui s'est basé sur le nombre de décès causés par des selfies et des attaques de requin depuis le début de l'année.

Douze personnes sont mortes en tentant de prendre une photo d'elles-même, contre huit nageurs malchanceux. La dernière en date, une touriste japonaise décédée en tombant dans les escaliers, après avoir tenté d'immortaliser sa personne devant le Taj Mahal, en Inde. Les chutes ont été responsables d'un tiers des victimes depuis le mois de janvier. Le train a également endossé le rôle de grande faucheuse, les inconscients se photographiant sur les rails ou trop proches du convoi.

Des erreurs d’inattention fatales qui impliquent des mesures radicales. Fin août, un parc américain a fermé ses portes pour la sécurité des visiteurs, multipliant les selfies avec les ours sauvages. Un mois plus tôt déjà, le ministère de l’Intérieur russe mettait en garde les citoyens contre les dangers des selfies, encouragé par un mouvement public. Celui-ci avait même suggéré des cours de "selfie sécurisé" réduire le nombre d'accidents causés par cette nouvelle lubie.

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Assemblée : Joëlle Frébault sort du rang mais "reste" à l’UPLD

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Assemblée : Joëlle Frébault sort du rang mais
PAPEETE, 22 septembre 2015 - Joëlle Frébault, représentante UPLD élue dans la section des îles Marquises, a voté en faveur de la loi sur les transports interinsulaires en dépit d’une consigne de groupe prônant l’abstention.

Avant même que ne s’ouvrent les débats, mardi matin, il était à peu près certain que le projet de loi sur les transports interinsulaires serait adopté par une majorité composée des 22 représentants du groupe Tahoera’a et des 24 du rassemblement Tapura-ATP.

L’UPLD entendait s’abstenir pour signifier son opposition au principe d’une activité de transporteur relevant du secteur concurrentiel bien qu’encadrée par des obligations de service public. Les élus souverainistes auraient souhaité que les transports interinsulaires soient encadrés par des délégations de service public. Et ce n’est pas du tout l’esprit de la loi votée mardi. D’où cette consigne d’abstention qui ne pouvait avoir aucune incidence sur le résultat du vote.

Ils ont été dix à la respecter. Joëlle Frébault s’en est dispensée. La même Joëlle Frébault dont certaines rumeurs prêtent depuis quelques semaines la velléité de cheminer vers le bloc des autonomistes du centre de l’hémicycle.

Elle nie toute considération de cet ordre, à l’origine de ce vote : "J’ai voté uniquement en faveur des habitants des archipels, c’est tout. N’allez pas voir dans ce vote un quelconque changement", a-t-elle assuré à l’issue de la séance de mardi. "Je reste dans mon groupe UPLD".

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Transports interinsulaires : l'UPLD aurait souhaité une DSP

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Transports interinsulaires : l'UPLD aurait souhaité une DSP
PAPEETE, 22 septembre 2015 - Le groupe des représentants souverainistes s'est abstenu de voter la loi sur les transports interinsulaires, mardi. L'UPLD aurait souhaité que l'activité de transporteur soit clairement encadrée par une délégation de service public et non livrée au secteur concurrentiel avec obligation de service public comme le prévoit la loi. Antony Géros s'explique.

En matière de transport interinsulaire vous auriez souhaité que le Pays raisonne sur des délégations de service public plutôt que sur un secteur concurrentiel soumis à des obligations de service public. Que redoutez-vous ?

Antony Géros : A plusieurs reprises nous avons interpellé le gouvernement en matière de protection du marché local. Nous n’avons pas eu de réponse claire. Ensuite, lorsqu’on se place dans un cadre de concurrence libre, il n’existe pas d’élément permettant de restreindre les possibilités pour des compagnies extérieures de s’implanter sur les lignes de desserte. Soit on est dans la concurrence ; soit on est dans le cadre d’une desserte réglementée. Le meilleur texte qui puisse encadrer une activité réglementée, c’est la délégation de service public.

Certains disent que vous faites de la démagogie. Les compagnies étrangères ont déjà la possibilité de s’implanter dans le secteur polynésien des transports maritimes ou aériens. Elles ne le font pas.

Antony Géros : Dans le cadre d'une délégation de service public, la collectivité à l’initiative pour organiser l’appel à concurrence. Dans le cadre d’une libre concurrence, la question ne se pose même pas. Il suffit que l’opérateur ait les moyens de s’installer sur la ligne pour exercer l’activité. C’est toute la différence entre ce que nous proposons et le texte que l’on vient d’adopter. Mais je pense qu’il ne vous a pas échappé qu’au fil des amendements adoptés aujourd’hui on ouvre la porte à toutes les occurrences possibles. Ils vont ouvrir à la libre concurrence et lorsqu’ils constateront que la liberté est trop large, ils reviendront à la délégation de service public.

Vous reprochez l'esprit de ce texte, pourquoi n’avez-vous pas introduit un projet de loi plus conforme à votre point de vue lorsque vous étiez aux affaires ?

Antony Géros : Nous avons essayé mais personne ne nous en a laissé le temps. Le premier accueil que l’on nous a fait le 1er avril 2011, c’est un collectif qui a manifesté dans les rues pour demander une baisse des taxes. Mais lorsqu’on a détaillé les 32 milliards Fcfp d’aides accordées par le Pays et que l’on a demandé laquelle nous devions supprimer pour permettre un allègement de la pression fiscale, on entendait les mouches voler dans l’assemblée. C’est pour vous dire l’état d’esprit.

N’est-ce pas mieux que rien, pourtant d'avoir légiféré là ou avant il n'y avait aucun cadre précis ?

Antony Géros : Ce que nous attendons d’un gouvernement, ce sont des positions pérennes. Au départ, ce texte était dans une position trop étriquée et trop contrainte pour s’illustrer dans la durabilité. Or, on s’est bien rendu compte que les amendements ont assoupli la démarche pour permettre de jouer sur les deux tableaux : d’un côté on a un pied sur les œufs et de l’autre, sur les charbons ardents. Il faut savoir ce que l’on veut.

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La foire agricole ouvre ses portes jeudi

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La foire agricole ouvre ses portes jeudi
FAA'A, 22/09/2015- Depuis 30 ans, la foire agricole accueille le grand public. Cette année encore, elle se déroulera à Vaitupa (Faa'a) du 24 septembre au 4 octobre avec pour thème : l'agriculture est notre futur.

La foire agricole 2015 s'ouvre jeudi matin à Motu Ovini, plus communément appelé Vaitupa (Faa'a). Cette année, elle fêtera ses 30 ans. Ce sera l'occasion de découvrir les fruits et les légumes de Tahiti et ses îles, la pêche lagonaire, l'élevage de volailles, de chèvres ou encore l'horticulture avec les plantes d'intérieur, ornementales ou bien les palmiers. Près de 400 exposants sont attendus : les agriculteurs des îles éloignées comme les Marquises, les Iles sous le vent et les australes-Rimatara seront présents au côté des agriculteurs de Tahiti.

L'AGRICULTURE NOTRE FUTUR

Le thème sera : l'agriculture est notre futur. Pour cette année, le site sera configuré différemment avec trois chapiteaux d'animation. Le premier présentera l'évolution des pratiques culturales depuis trois décennies, le second abritera le concours horticole avec la mise en place de 7 jardins et enfin, le chapiteau "se souvenir" retracera les mandatures des présidents du salon qui se sont succédé ces 30 dernières années.
Pour 2015, le comité organisateur du salon est mené par Yvette Temauri, la présidente de la Chambre d'agriculture et des représentants des filières de production. Le ministère de l'Agriculture, la fédération horticole Hei Tini Rau et la chambre d'agriculture et de la pêche lagonaire sont partenaires de cet événement.

Infos pratiques
La foire agricole ouvre ses portes jeudi
Du 24 septembre au 4 octobre à Vaitupa
Heure d'ouverture : 9h à 18h, à l’exception du 24 septembre, ouverture à 10h.

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Transports : " Je crois que cette loi va améliorer les conditions de desserte" (Fritch)

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Transports :
PAPEETE, 22 septembre 2015 - Le Président Edouard Fritch revient sur l'ambition de la loi du Pays adoptée mardi pour encadrer l'activité du transport interinsulaire, en Polynésie française.

Ce projet de loi a finalement trouvé un consensus.

Edouard Fritch : Je suis optimiste. Le débat se déplace sur le plan technique : faut-il une délégation ou une obligation de service public ? Nous avons tenté deux fois avec la délégation de service public et nous avons bien vu que ça n’a pas marché. Les caractéristiques de la desserte chez nous sont assez particulières. La loi prévoit un mixte des deux dans certains cas : lorsque l’obligation n’est pas assumée, on prévoit une délégation de service public. Il nous faut nous adapter à la situation particulière de nos îles.
Je note pour l’instant que l’on n’a pas beaucoup entendu les utilisateurs. Ils rouspètent. Je crois que cette loi va améliorer les conditions de desserte en posant des obligations de toucher. Un armateur ne peut pas desservir une destination que lorsque son intérêt est bon. Il n’est pas normal que des bateaux laissent des îles de côté sur leur trajet (…). Compte tenu de l’intervention forte des pouvoirs publics et de l’argent public dans le cadre de ces transports, j’estime qu’aujourd’hui il faut que l’on mette un petit peu d’ordre.
L’intérêt commun de tous les partis, y compris de l’UPLD, était que l’on vote ce texte et que l’on réorganise la desserte de nos îles
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L’UPLD estime qu’en livrant ce secteur à la concurrence n’importe qui pourrait s’y implanter au risque de porter préjudice à des entreprises locales. Qu’en pensez-vous ?

Edouard Fritch : Il y a une contradiction dans le comportement des élus, aujourd’hui. Je l’ai rappelé : tout le temps les populations de nos îles se plaignent de la cherté du fret dans les archipels. Nous avons réorganisé la desserte en confiant les lignes à un ou deux armateurs. Les conditions de la concurrence sont remplies lorsque les armateurs ne s’entendent pas. Mais bien souvent, nous savons que les choses sont bien différentes. La concurrence ce n’est pas d’appeler des compagnies extérieures pour concurrencer des entreprises locales. Nos armateurs font du bon boulot. Et ce sont les seuls qui connaissent nos îles. Je ne pense pas que des compagnies chinoises, coréennes ou européennes viennent perturber cela.
(…) Je crois que les armateurs arrivent à se débrouiller mais je ne pense pas qu’ils deviennent riches avec cela. J’estime que nos armateurs doivent être accompagnés et que l’on doit s’organiser
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Le ministre de l’Agriculture rencontre les tavana des Tuamotu

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Le ministre de l’Agriculture rencontre les tavana des Tuamotu
PAPEETE, le 22-09-2015 - Frédéric Riveta, a rencontré, ce matin, à Papeete, certains maires des Tuamotu pour s’entretenir avec eux de trois programmes de développement agricole en complément du programme de régénération de la cocoteraie.

Le ministre de l'agriculture et les tavana des Tuamotu ont discuté de l’agriculture naturelle hors-sol, de l’apiculture et de la production d’huile de coco vierge lors d'une rencontre à Papeete ce matin. "La mise en place, dans chaque île, de potagers familiaux a pour but de diversifier l’approvisionnement alimentaire et de favoriser la consommation de produits frais et de bonne qualité nutritionnelle" est-il indiqué dans le communiqué du ministère de l'Agriculture. De plus, un plan de formation concernant 9 îles a été adopté.

APICULTURE ET HUILE DE COCO VIERGE

Concernant l’apiculture, 2 formateurs épauleront le Centre de formation agricole (CFPPA) d’Opunohu à Moorea mais aussi aux Marquises et aux Tuamotu. "L’objectif étant, par le soutien apporté aux apiculteurs déjà installés et aux porteurs de projet, de contribuer à l’auto-suffisance de cette production, voire d’envisager une niche d’exportation pour le miel de Tahiti labélisé (IGP)", continue le communiqué.
Enfin, le ministre et les tavana ont échangé sur les possibilités de déployer aux Tuamotu des unités familiales de production d’huile de coco vierge. "Les dispositifs de financement, par la Polynésie, des kits de matériels pourront être mobilisés aux côté des participations des communes et des groupements agricoles."

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La loi sur les plans de prévention des risques naturels actualisée

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La loi sur les plans de prévention des risques naturels actualisée
PAPEETE, 22 septembre 2015 - Le projet de loi du Pays visant à réviser la procédure d’actualisation des plans de prévention des risques naturels a été adopté mardi par 46 voix, lors de la première séance de travail de la session budgétaire de l’assemblée.

Ce projet de loi du pays modifie la rédaction de l’article relatif à l’actualisation d’un plan de prévision des risques, dans le code polynésien de l’aménagement.

Le 13 février dernier, le Conseil d’État le 13 février dernier, reconnaissant l’illégalité de cet article au motif qu’il ne prévoyait aucune modalité de participation du public.

Désormais, le nouvel article précise que le projet d'actualisation du P.P.R. doit faire l’objet d’une consultation du public, durant un mois.

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UB40 à Tahiti : concert de reggae le 6 décembre !

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UB40 à Tahiti : concert de reggae le 6 décembre !
PAPEETE, le 22 septembre 2015 - Avis aux amateurs de reggae et de bonne musique : UB40, le groupe britannique mythique, débarque à Tahiti ! Dans le cadre de leur tournée "South Pacific Tour", onze artistes de talent seront sur scène et vont secouer la place To'ata, dimanche 6 décembre.


Est-il encore besoin de présenter UB40, le groupe de musique britannique fondé en 1978 à Birmingham, en Angleterre ? En bientôt 40 ans de carrière, nous avons tous entendu au moins une fois leurs tubes : entre autres, “Red Red Wine”, “Kingston Town”, “Higher Ground”, “Can’t Help Falling In Love”, “Baby Come Back”, “I Got You Babe”… Le nom UB40 fait référence à un formulaire britannique de demande des droits au chômage (Unemployment Benefits). Dès leurs débuts, leur style musical est unique et, dans les années 80, c’est l’un des groupes de reggae ayant reçu la plus grande diversité d’influences. Preuve de leur notoriété, UB40 a vendu plus de 70 millions de disques à ce jour.

Après être venus en 2003 et en 2006, nous aurons encore la chance de les revoir le 6 décembre prochain. Pour information, si le concert est prévu un dimanche, ce sont pour des raisons de disponibilité de l'aire de To'ata, mais aussi du groupe, qui a entamé une tournée internationale et enchaîne des centaines de représentations. D'ailleurs, UB40 devrait se produire au fenua en octobre, mais le succès est tel en Australie que la formation a dû programmer de nouvelles dates au pays des kangourous. Le groupe emblématique posera ensuite ses bagages chez nos frères calédoniens avant de venir en Polynésie, puis repartira sur l'Angleterre. C'est dire l'engouement que suscitent ces musiciens de talent aux quatre coins du monde.

Pas moins de 19 personnes vont débarquer à Tahiti avec, dans leurs valises, tout le matos nécessaire pour offrir un concert de qualité, qui sera assuré par onze artistes de renom. Dépêchez-vous de réserver vos places, Jérôme Loisel le manager de 4Events, la société organisatrice de l'événement, a vendu plus de 600 billets la première semaine et sa publication sur Facebook a été vue plus de 70 000 fois, avec 8 000 interactions, en seulement une journée et demie, le tout sans faire de pub. Rendez-vous le 6 décembre pour un show de folie au cours duquel les aficionados verront leurs morceaux préférés être interprétés en "live".


UB40 à Tahiti : concert de reggae le 6 décembre !
Infos pratiques

Place To'ata
Dimanche 6 décembre, à 18 heures
Billets en vente en ligne sur : http://4events-pacific.com/billetterie-concert-ub40-a-tahiti/://
Ou dans les points de vente suivants : Bose (Centre Vaima) / Istore (Pacific Plaza) / Kelly Surf (Carrefour Punaauia)
Tarifs des places : 4 500 Fcfp (fosse debout) ; 5 500 Fcfp (gradins sur les côtés) ; 6 500 Fcfp (en face dans la tribune officielle en bas) ; 7 500 Fcfp (en face dans la tribune officielle en haut)
Tarifs CE disponibles sur demande
Site : www.4events-pacific.com://
Facebook : 4 Events Pacific
Renseignements au 87 78 66 17
cp[

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Ils proposaient des permis de conduire à acheter pour 30 000 Fcfp

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Ils proposaient des permis de conduire à acheter pour 30 000 Fcfp
PAPEETE, le 22 septembre 2015. Dans l'incapacité de décrocher leur permis de conduire par la voie normale de l'examen, des personnes ont cru pouvoir acheter leur permis. Mais bien entendu contre leur paiement, ils n'ont jamais bien reçu.

Les deux prévenus sont des "experts" de l'escroquerie. Leurs casiers judiciaires regorgent depuis plusieurs années de condamnations diverses pour abus de confiance, contrefaçons, escroquerie. Tous deux comparaissent d'ailleurs comme détenus dans de précédentes affaires. Entre septembre 2013 et janvier 2014 malgré des ennuis judiciaires accumulés au cours des ans, l'un deux au chômage croit trouver la bonne idée. En se faisant passer pour un chef de service de la direction des transports terrestres il se fait fort de monnayer des permis de conduire en bonne et due forme pour environ 30 000 Fcfp pièce. Habile, il n'entre jamais en contact direct avec ses "pigeons" mais passe par l'intermédiaire d'une tierce personne. "J'avais vu d'autres faire la même chose alors j'ai fait pareil" déclare Jojo à la barre, reconnaissant les faits sans difficulté devant le tribunal. La participation du second se limitera à être un porteur d'enveloppe, en l'occurrence 150 000 Fcfp pour le paiement des dossiers de quelques-unes des victimes. "Quand j'ai compris de quoi il s'agissait j'ai eu peur. J'avais déjà pas mal à faire avec mes propres affaires. Je me suis arrêté là".

Au total ce trafic de permis à acheter aurait concerné une vingtaine de victimes et la somme globale de cette escroquerie est évaluée à 575 000 Fcfp. Ce qui fait dire à l'avocat de l'un des prévenus, Me Aureille : "c'est une escroquerie ordinaire, on n'est pas dans un trafic organisé". Les deux prévenus font, devant le tribunal, amende honorable et déclarent avoir compris la leçon, "La détention m'a beaucoup appris. Je suis à Nuutania depuis 12 mois. Nuutania c'est un bon endroit pour les gens comme moi qui ont fait plein d'infractions" déclare Jojo.

A la barre, deux victimes viennent témoigner de leurs déboires. "A cette époque j'essayais de passer la conduite. J'avais fait un effort pour avoir le code et j'ai déposé 30 000 Fcfp pour avoir le permis". Mais ce jeune homme n'obtient rien. Une fois que l'escroquerie est déclarée il a réussi néanmoins à se faire rembourser la somme versée auprès de l'intermédiaire. "Je regrette d'être rentré dans ce système" conclut-il sa déclaration devant le tribunal, avouant qu'il n'a toujours pas passé son permis de conduire dans les conditions normales. Une autre victime avait, elle, remis la somme de 50 000 Fcfp pour son permis et celui de son époux. Ne voyant pas les permis arriver, elle relance plusieurs fois celui qui se fait passer pour un cadre de la direction des transports terrestres, sans succès. Au tribunal elle réclame le remboursement de ses 50 000 Fcfp plus 10 000 Fcfp comme dommages et intérêts. Le remboursement lui sera accordé dans le jugement rendu, mais le tribunal lui refuse les dommages et intérêts pour avoir tenté d'acheter les permis de conduire.

Les deux prévenus ont été déclarés coupables par le tribunal correctionnel et écopent, l'un de six mois ferme, le second de trois mois en raison de son implication plus discrète dans cette affaire. Tous deux sont donc retournés dans leurs cellules de Nuutania à l'issue de leur procès. Le second qui était, avant cette affaire, libérable au 19 novembre prochain pourrait donc voir son séjour en prison se prolonger en raison de cette nouvelle condamnation.

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Equipement : Plusieurs grands chantiers, en préparation

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Equipement : Plusieurs grands chantiers, en préparation
PAPEETE, le 22/09/2015 - Le front de mer de Papeete sera complètement rénové entre le rond-point du Pacifique et la piscine de Tipaerui. Du côté de l'Uranie, un carrefour sera installé, tandis qu'à Tipaerui, un grand aménagement sera réalisé. Autre grand chantier très attendu par le ministre, celui de Mahina avec cinq futurs carrefours entre le giratoire de la Pointe Vénus et Supermahina.

Les grands chantiers sont en cours de traitement. La semaine dernière, le ministre de l'équipement, Albert Solia dévoilait à la presse les futurs aménagements sur le front de mer avec la disparition du rond-point du Pacifique pour laisser place à un nouveau carrefour à feux tricolores, des travaux qui devraient démarrer d'ici quinze jours. Une passerelle pourrait également faire partie du paysage, "elle se fera en face de l'accueil des croisiéristes, qui sera réalisé par le port autonome. Le chantier devrait démarrer en 2016", précise Albert Solia.

Entre le giratoire du Pacifique et la piscine de Tipaerui, plusieurs travaux seront réalisés avec le trottoir, la chaussée, les bordures ou encore l'assainissement.

Du côté du centre-ville, entre le rond-point du Pacifique et le rond-point Chirac, la population pourra retrouver des trottoirs et des aménagements paysagers. Des travaux qui devraient démarrer en début d'année prochaine. "On rend aux piétons, une grande surface et ça va donner une autre image de Papeete. Celle que nous avons aujourd'hui, n'est pas la meilleure avec les immeubles et la partie un peu sale", explique le ministre de l'équipement.

Albert Solia réfléchit également à l'aménagement d'une route en direction de Arue qui partira depuis Araka, à Pirae, en passant par le COMSUP. "Pour le moment ça reste une idée car plus tard, il se pourrait que le COMSUP nous cède une partie de ses terres à l'arrière. L'idée serait de mettre en place une autre voie côté mer".

UN NOUVEAU CARREFOUR À L'URANIE
Si le ministre souhaite redorer le blason de la capitale, le plus important pour lui est de fluidifier la circulation.

Le prochain chantier qui devrait répondre à ses attentes est celui de l'Uranie, où 150 à 200 millions Fcfp seront investi pour la réalisation d'un carrefour avec des feux. "Les véhicules, venant de Faaa pourront tourner à gauche et passeront à l'arrière de l'école de Tipaerui. Les voies qui descendent de l'Uranie seront réaménagées, l'accès au cimetière aussi sera différent", précise Albert Solia. "Tout cela va être organisé pour que cette zone ne soit plus dangereuse. Car à cet endroit, les gens coupent dans tous les sens, on s'occupera des piétons aussi, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui". Le chantier démarrera en début 2016, selon le ministre.

Des aménagements sont également prévus pour agrandir le carrefour de Tipaerui, mais "là on a des problèmes fonciers à régler". Pas question cependant, pour Albert Solia d'en faire un giratoire. "Ça va être des feux avec des tournants à droite, par exemple. De manière à avoir une meilleure fluidité".

En ce qui concerne, cette fois-ci, les nombreuses réactions pour la mise en place de tunnel ou de ponts, Albert Solia estime que cela sera trop coûteux pour le Pays. "Aujourd'hui, l'aménagement général de la ville n'est pas encore bien défini, donc on fait les meilleurs aménagements possibles au meilleur coût, c'est ça qu'il faut retenir".

CINQ CARREFOURS SERONT REALISES À MAHINA
Sur la côte Est, de gros travaux démarreront avant la fin de l'année entre le giratoire de la Pointe Vénus et la descente de Supermahina, avec la création d'une troisième voie "qui va aller juste après le pont de la Tuauru. Le pont sera élargi et réaménagé".

Et pour fluidifier au mieux la circulation dans cette partie de l'île, cinq carrefours feront partie du paysage. "On en retrouvera un à Tuauru, deux au collège, un à la descente de Mahinarama et un en bas de Supermahina", nous confie Albert Solia. "Je compte beaucoup là-dessus pour garder une meilleure circulation et surtout une sécurité pour les piétons et les gens qui descendent des lotissements".

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Hei Tahiti souffle ses 11 bougies

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Hei Tahiti souffle ses 11 bougies
PAPEETE, le 22 septembre 2015 - Créé le 5 juillet 2004, le groupe Hei Tahiti fête ses onze années d'existence. Pour célébrer l'événement, la troupe de danse organise une soirée le 26 septembre, au Grand Théâtre de la Maison de la Culture. L'occasion aussi pour Tiare Trompette de présenter son nouveau spectacle et d'acter sa participation au Heiva i Tahiti 2016.


Hei Tahiti compte parmi les groupes de danse qui font partie intégrante du paysage culturel polynésien. Créée lors de l’inauguration de l’hôtel Radisson en 2004, la troupe dirigée par Tiare Trompette participait également, cette année-là, à la première édition du Hura Tapairu et montait sur la 2e marche du podium. Depuis, Hei Tahiti a récolté prix sur prix lors des principaux concours que sont le Hura Tapairu et le Heiva i Tahiti, s'imposant naturellement comme une référence dans l'évolution du 'ori Tahiti au fenua.
Pour fêter les onze ans de la formation, Tiare Trompette a souhaité "réunir toutes les personnes qui ont contribué à cette réussite. Cela ne repose pas uniquement sur une seule personne mais bien sur tous les acteurs de cette association composée de danseurs, danseuses, musiciens, choristes, couturières, auteur, compositeurs et tous les membres des familles aidant à la réalisation des nombreux projets culturels ainsi que les entités institutionnelles." Et de préciser, ce qui a maintenu la flamme, "c’est surtout une passion commune qui nous réunit : notre culture aussi vivante qu’elle soit !"

Une soirée articulée en deux volets

Samedi 26 septembre, une soirée prestigieuse accueillera près de 800 personnes, à partir de 18h30, à la Maison de la Culture, sur l’espace d’accueil, au Grand Théâtre et dans le jardin près du “paepae a Hiro”. L'événement se déroulera en deux temps avec, en premier lieu, une rétrospective de 2004 à aujourd’hui s'appuyant sur une projection illustrative des plus grands moments culturels vécus par Hei Tahiti. La deuxième partie de la soirée sera axée sur une présentation du nouveau spectacle “Ta’u mateono, matepohe” ("Mon amour, mon malheur"), destiné à la soirée merveilleuse de l’hôtel InterContinental Tahiti Resort and Spa, dès le 2 octobre. Inspiré de la célèbre légende allemande et du ballet russe "Le lac des cygnes", et porté par une musique de Piotr Llitch Tchaïkovski, ce spectacle a été lauréat du grand prix Hura Tapairu 2012.
Ces festivités seront par ailleurs l'occasion de lancer officiellement le groupe dans le concours de danses traditionnelles du Heiva i Tahiti 2016. La récolte des fonds de la soirée sera destinée à l’achat de matériaux pour la confection des instruments traditionnels et des costumes, ainsi qu’au financement d’un atelier.

Hei Tahiti souffle ses 11 bougies
Infos pratiques

Samedi 26 septembre, à la Maison de la Culture
Billets en vente à Carrefour Arue et Punaauia, Radio 1 Fare Ute et en ligne sur www.radio1.pf
Tarifs : à partir de 2 500 Fcfp
cp[

Hei Tahiti souffle ses 11 bougies
Le programme du spectacle

17 heures : ouverture des portes
Accueil musical du public
Séances photos avec le public devant un paravent de logos

18h30 : première partie du spectacle, rétrospective de 2004 à aujourd’hui
2004 : Mehura E hina – Otea Matavai
2005 : projection des prestations des vainqueurs du concours au Heiva i Tahiti 2005
2006 : projection de la prestation du Heiva i Tahiti 2006 pour le prix du meilleur costume végétal et du prix du meilleur orchestre traditionnel
2007 : Aparima vahine “a inu te vai”
2008 : Aparima vahine “te tama pehepehe” – Aparima tane “e papa’i”
2009 : projection des prestations du Heiva i Tahiti 2009
2011 : Mehura Aratika
2012 : prix du ori tahito tane Teroiatea Honuarii
2013 : Otea vahine tahiri vahine
2015 : présentation du centre de formation du groupe Hei Tahiti

19h30 : entracte de 30 minutes avec tirage au sort de nombreux lots (billets d'avion Air Tahiti Nui, nuitées à l'InterContinental, bons d'achat…)

20 heures : deuxième partie du spectacle, présentation du spectacle lauréat du prix Hura Tapairu 2012 “Ta’u mateono, matepohe”
“Mon amour, mon malheur”, inspiré de la célèbre légende allemande et du ballet russe
“Le lac des cygnes” sur une musique de Piotr Llitch Tchaïkotski

20h45 : fin du spectacle
Les clients V.I.P. se dirigent vers l’espace destiné au cocktail et à l’exposition des costumes traditionnels

La soirée V.I.P.
21 heures : accueil musical - Ouverture du cocktail
21h30 : ouverture de l’exposition
22 heures : défilé de mode traditionnelle
22h30 : projection de reportages amateurs et concert de Pepena
Minuit : fin de la soirée

L’association Groupe Hei Tahiti

Le Groupe Hei Tahiti est composé de 47 artistes :
• 21 danseuses
• 15 danseurs
• 6 musiciens
• 3 choristes
• 1 'orero (orateur)
• 1 responsable de la régie et du staff

L’auteur des écrits des spectacles est Goënda Reea
Date de création : 5 juillet 2004
Date de la première parution au J.O.P.F. : 4 août 2004
Le Groupe Hei Tahiti est constitué en association loi 1901

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La nourrice dont le pitbull avait attaqué un enfant condamnée à trois mois de prison avec sursis

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La nourrice dont le pitbull avait attaqué un enfant condamnée à trois mois de prison avec sursis
PAPEETE, le 22 septembre 2015. En décembre 2014, un enfant de trois ans, gardé au domicile de sa nourrice, avait été férocement mordu à la tête par le chien de sa nounou à Paea. Elle a été condamnée à trois mois de prison avec sursis.

"Pour nous c'est un accident. Notre fils va bien. Il ne fait pas de cauchemar et n'a pas peur des chiens". A la barre du tribunal, les parents de l'enfant sévèrement mordu à l'arrière de la tête par le pitbull de la nounou ne se portent pas partie civile. Ils n'en veulent pas à la celle qui a gardé leurs jumeaux jusqu'à ce qu'ils aient quatre ans, c'est-à-dire même après les faits. Ce matin de décembre 2014, les jumeaux sont dans le jardin avec les deux enfants de la nourrice, âgés de 5 et 8 ans. Ils jouent dans la cour dans laquelle évolue également le chien pitbull de la maison que l'on vient de nourrir. Il n'a pas été remis dans son enclos.

Puis surviennent les cris, le chien a attrapé un des enfants à la tête, au-dessus de l'oreille droite et ne lâche pas prise. Il faudra le frapper pour qu'il finisse par laisser libérer l'enfant de ses crocs. Le pitbull âgé de 8 ans et qui n'avait jamais fait montre d'agressivité jusque-là est euthanasié le jour même dans une clinique vétérinaire. L'expertise médicale de l'enfant fait état de "blessures de gravité modérées", la plaie est toutefois longue de 14 cm et dans l'épaisseur, la boîte crânienne de l'enfant est visible. Neuf mois plus tard, la cicatrice n'est pas encore "consolidée".

A l'audience, la nounou éponge ses larmes dans un pareo en répondant aux questions de la présidente du tribunal. Elle n'a pas vu ce qui s'était passé : elle était sur la terrasse à une dizaine de mètres lorsque le chien a attaqué l'enfant. Y-a-t-il eu des coups de pieds comme le suggère son avocat ? Nul ne le sait et la question n'est pas vraiment là.

Le problème, c'est qu'en étant propriétaire d'un chien dangereux de catégorie 1, la nounou n'a respecté aucune des dispositions de la réglementation. Le pitbull n'était pas déclaré, n'avait pas de vaccination à jour, n'était pas stérilisé. "Ce n'est pas ce que l'on peut appeler un accident malheureux. Ce n'est pas un pot de fleurs qui est tombé sur la tête de l'enfant. Ces chiens sont dangereux, c'est bien pour cela qu'on doit les stériliser, qu'on a fixé des règles. On vise l'anéantissement de la race. Il faudrait que cela pénètre enfin les consciences" expose le procureur de la République. Même si ce pitbull était considéré comme un membre de la famille, même s'il n'a pas été élevé pour agresser, il reste un chien d'attaque avec des réflexes parfois incontrôlables.

"Elle a été imprudente" reconnaît Me Aureille, l'avocat de la défense. Négligente aussi de ses obligations parce que "les soins vétérinaires c'est cher". La leçon a été bien comprise depuis. La prévenue n'a plus de chien et n'exerce plus son activité de nourrice familiale. Le tribunal l'a condamné à trois mois de prison avec sursis et d'une amende de 20 000 Fcfp. Elle a également l'obligation de rembourser à la CPS les soins avancés pour les frais chirurgicaux de l'enfant. Soit un total de 1,2 million de Fcfp.

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