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La fiscalité communale risque de créer des tensions entre "grands et petits"

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La fiscalité communale risque de créer des tensions entre
PAPEETE, le 20 septembre 2015.Il n'existe pas -ou peu- pour l'instant en Polynésie française de taxes communales, car la levée d'impôt est une compétence du Pays. Toutefois, certaines communes se verraient bien gérer des taxes pour leurs besoins propres. Attention toutefois aux déséquilibres.

"C'est une matière complexe qui nécessite une vraie concertation de tous les acteurs et qu'il faut aborder sous deux angles. D'abord, la détermination du pourtour de la future fiscalité communale en prenant compte de l'impact sur le FIP (fonds intercommunal de péréquation) et le budget du Pays. Il y a là, forcément, une discussion à avoir. La deuxième approche est l'optimisation de la fiscalité existante via, par exemple la fiabilisation de l'adressage". Dans son discours aux communes, vendredi dernier sous le chapiteau de la présidence de la Polynésie, Edouard Fritch a été pragmatique. Il s'est d'ailleurs exprimé longuement en tahitien pour être certain que les tavana des archipels comprennent bien la démarche exposée. Actuellement par exemple, le Pays verse 3 milliards de Fcfp aux communes via le FIP récoltés à travers les impôts fonciers, un impôt bien recouvré (à 95%). Mais faute d'un cadastre très précis, certains propriétaires fonciers ne paieraient pas actuellement cette taxe. "Avec les communes on pourrait plus facilement arriver à rectifier des déclarations fiscales qui semblent injustes".

L'approche la plus évidente, pour bâtir une fiscalité communale en Polynésie serait de la faire reposer sur l'impôt foncier. Les recettes de l'impôt foncier reviennent, actuellement, pour les deux tiers au Pays et pour un tiers aux communes. Mais pour l'instant cet impôt foncier n'existe pas aux Tuamotu, aux Australes et aux Marquises. Dans ces îles, les contraintes de l'indivision sont telles que prélever un impôt sur des terres dont on ne connait pas tous les propriétaires est impossible. "Si cette fiscalité communale s'appuie uniquement sur le foncier, des communes comme Papeete vont recouvrer cet impôt et disposer d'une manne financière importante, pendant que d'autres n'auront rien. Pour l'instant, les taxes foncières sont redistribuées, via le FIP, à l'ensemble des communes et bénéficient à tout le monde. Il faudra donc trouver un nouveau système de répartition pour que "la solidarité continue d'exister entre grandes communes et petites communes" détaille Edouard Fritch.

CREER DE NOUVEAUX IMPOTS ?


L'autre possibilité est de créer desimpôts nouveaux. "Une loi du Pays sera votée pour laisser aux communes la possibilité de créer des impôts. Certaines, comme Teva i Uta ou Hitia'a O Te Ra qui hébergent des installations hydrauliques vont pouvoir créer un impôt sur l'eau qui alimente ces ouvrages" poursuit Edouard Fritch, qui pointe néanmoins le fait que le prix de l'électricité pourrait augmenter pour compenser cette nouvelle taxe. D'autres réflexions sont en cours : la commune de Moorea qui voit sa population augmenter durant le week-end pourrait envisager de créer une taxe prélevée directement sur le prix du billet de bateau pour les non résidents de l'île sœur ; à Arue le pompage d'une eau de source mise en bouteille sur la commune pourrait là aussi être l'opportunité d'un impôt communal propre à cette ville. Après tout, des communes touristiques comme Bora Bora ou Rangiroa ont déjà été autorisées, par le passé, à prélever un impôt "touristique" via la taxe de séjour.

Ce sont pour l'instant que des pistes de travail et rien n'est définitivement tranché. Car pour le président du Pays il ne suffira pas de faire plaisir à quelques grosses communes qui ont les moyens d'établir une base fiscale chez elles. "Le plus gros problème de la mise en place de cette fiscalité communale c'est la disparité de nos communes. Certaines n'ont rien à taxer. J'attire donc l'attention sur les déséquilibres possibles" indique le président du Pays. Car même si le Fonds intercommunal de péréquation est parfois accusé d'être une cote mal taillée, les critères d'attribution aux communes ont été revus récemment et semblent, pour l'heure, convenir aux tavana. Pas question donc de faire s'écrouler tout un système sans grande prudence. "Je vais y aller mollo" reconnaissait Edouard Fritch qui veut être sûr de pouvoir gagner la confiance des grands maires sans perdre la reconnaissance des tavana des îles.



La fiscalité communale risque de créer des tensions entre
Ernest Teagai, maire de Tatakoto : "créer un impôt ? Impossible chez moi"

Etre tavana de Tatakoto, un atoll situé à 1200 km de Papeete n'est pas une chose facile. Ernest Teagai en est à son 2e mandat de maire, et il fait au mieux pour ses 301 habitants. De nouvelles obligations sont venues alourdir récemment les devoirs des municipalités mais les moyens financiers et humains ne sont pas à la hauteur. "Je vais dire la vérité, nous les tavana des Tuamotu on n'a pas les moyens" explique Ernest Teagai qui est aussi le président du syndicat qui rassemble les 17 communes des Tuamotu/Gambier. "On est obligé d'aller frapper à la porte de l'Etat et du Pays".

A propos d'une fiscalité communale qui pourrait être créée en Polynésie française, Ernest Teagai est catégorique "je n'ai pas l'utilité de cela" affirme-t-il "ce n'est pas possible, carrément pour nous dans les Tuamotu. On ne peut pas".

A Tatakoto, la population a déjà du mal à payer les redevances sur l'électricité et sur l'eau. Au sujet de l'eau, par exemple, alors que la commune a financé une usine de dessalement de l'eau de mer par osmoseur, ouverte depuis 2012, il est impossible pour l'heure de faire payer les 6 francs/litre du prix de la redevance. "De toute manière on ne peut pas faire payer car on n'a pas eu encore la conformité de la potabilité de l'eau par le service d'hygiène" rapporte Ernest Teagai. Pourtant, l'entretien de l'osmoseur coûte, chaque année, au moins un million de Fcfp à la commune dont le budget de 92 millions de Fcfp est millimétré.

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En Nouvelle-Calédonie, le crâne du guerrier Ataï fédère les communautés

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En Nouvelle-Calédonie, le crâne du guerrier Ataï fédère les communautés
Nouméa, France | AFP | lundi 21/09/2015 - Un an après son retour en Nouvelle-Calédonie, le crâne du chef kanak Ataï, insurgé décapité en 1878, a rassemblé ce week-end autorités coutumières, institutions locales et Etat dans le cadre d'une démarche mémorielle et de réconciliation.

"Il (Ataï) évoque désormais un exemple (...), un symbole de la capacité des habitants de la Nouvelle-Calédonie à cheminer ensemble malgré ce qui a pu, par le passé, les opposer", a déclaré Vincent Bouvier, haut-commissaire de la République, lors de cette cérémonie.

Celle-ci s'est déroulée en présence de quelque 250 personnes au Petit Couli, tribu de Bergé Kawa, descendant direct d'Ataï, sur la commune de Sarraméa, à 120 kilomètres au nord-ouest de Nouméa.

Les reliques du grand chef kanak Ataï et de son compagnon "sorcier" Meche, enfermées dans des petits cercueils, reposent dans cette tribu, depuis leur restitution en septembre 2014 par le Museum national d'histoire naturelle (MNHN). Dans la tradition kanak, le deuil est levé au bout d'un an.

Le retour des ossements a donné naissance à un projet culturel, étalé sur trois ans, qui a pour but "d'honorer la mémoire du chef Ataï et de son compagnon, et de permettre de partager et d'assumer une histoire commune".

"Nous ne voulons oublier personne dans ce projet pays", a déclaré Cyprien Kawa, fils de Bergé. Considéré comme le tout premier nationaliste kanak, Ataï avait pris la tête en 1878 d'une vaste rébellion pour protester contre les spoliations foncières de l'administration coloniale. Plus d'un millier de Kanaks et 200 Européens périrent dans cet épisode sanglant.

- 'Libérer le pardon'-

Pour mater les insurgés, l'armée s'était adjointe les services de supplétifs kanak venus de Canala, sur la côte est de l'île. Le 1er septembre 1878, l'un d'eux, dénommé Ségou, tua Ataï, dont la tête fut ensuite tranchée.

Placée dans un bocal d'alcool, elle avait été expédiée en métropole, puis perdue avant que le crâne ne soit retrouvé en 2011 puis restitué en 2014.

Ce week-end, la réconciliation avec les clans kanak de Canala a été amorcée tandis qu'un éleveur de la région, issu d'une famille de colons, a donné une parcelle de 10 hectares aux descendants d'Ataï.

Symboliquement, tous les représentants institutionnels, coutumiers et associatifs ont noué un morceau de tapa (étoffe végétale) autour d'un tronc sculpté, pour illustrer le lien, induit par la parole de chacun.

"Ce moment est un symbole pour ce qui pourra être un exemple pour tout le pays. Libérer le pardon et se reconnaitre, en vue de bâtir notre avenir", a déclaré Raymond Guépy, président de l'association des Pionniers de Nouvelle-Calédonie.

Soutenu par le gouvernement local et le Sénat coutumier, le projet culturel prévoit l'installation des crânes sur un site funéraire en septembre 2016 puis l'inauguration d'un lieu de mémoire l'année suivante, en haut d'une montagne nommée Mee Kouanoui ("Le sommet où on lâche la parole").

En vertu de l'accord de Nouméa (1998), un processus de décolonisation par étapes est en cours en Nouvelle-Calédonie, avant l'organisation d'un référendum d'autodétermination au plus tard en 2018. A l'approche de ce rendez-vous, les tensions se refont jour tant dans les communautés kanak que caldoches.

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El Niño en Papouasie-Nouvelle-Guinée : au moins une dizaine de millions de dollars nécessaires en urgence

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El Niño en Papouasie-Nouvelle-Guinée : au moins une dizaine de millions de dollars nécessaires en urgence
PORT-MORESBY, dimanche 20 septembre 2015 (Flash d’Océanie) – Au moins une dizaine de millions de dollars US serait nécessaire afin de faire face en urgence à la situation de sécheresse causée par les effets du phénomène climatique El Niño en Papouasie-Nouvelle-Guinée, a estimé en fin de semaine l’office national de gestion des catastrophes naturelles de ce pays.

Ce chiffre ne concernerait que les besoins alimentaires d’urgence pour les trois mois à venir, pour les populations de la région des Hauts-Plateaux dont les moyens traditionnels de subsistance (cultures vivrières) ont déjà été gravement compromis par l’effet combiné de la sécheresse et de gelées jamais vues depuis des décennies.

Dans son dernier rapport sur la situation dans les Hauts-Plateaux, le bureau national de gestion des catastrophes naturelles estime qu’au moins cinq provinces se trouvent en situation de disette qui touche au moins un million de personnes.
Selon le gouvernement papou, dans le cadre de l’aide d’urgence, l’équivalent de plus de huit millions de dollars US a été débloqué au cours des dernières semaines, pour permettre aux populations touchées de faire face à la crise dans les Hauts-Plateaux.

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40 ans d’indépendance : la Papouasie-Nouvelle-Guinée, terre de paradoxes

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40 ans d’indépendance : la Papouasie-Nouvelle-Guinée, terre de paradoxes
PORT-MORESBY-, dimanche 20 septembre 2015 (Flash d’Océanie) – La Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui a célébré cette semaine le quarantième anniversaire de son indépendance de l’Australie, oscille toujours entre des perspectives fortes de développement économique, grâce à ses énormes réserves en ressources naturelles, et d’aussi énormes défis de sous-développement, notamment dans les secteurs essentiels (éducation, santé, ordre public, criminalité).

Lors des célébrations de ce quarantième anniversaire, tout au long de la semaine passée, l’accent a été officiellement placé sur les réalisations de ces quatre dernières décennies.
Peter O’Neill, Premier ministre, a notamment rappelé le patrimoine culturel fort de ce peuple papou, riche en histoire, en traditions et en cultures diverses.

Les nombreux projets d’exploitation des ressources naturelles (or, cuivre, nickel, pétrole, gaz naturel), quant à elles, contribuent largement au produit intérieur brut.
Concernant les derniers projets en date, focalisés sur l’exploitation de gaz naturel liquéfié, ils sont portés par le géant Exxon Mobil et, plus récemment, par un partenariat entre la Française Total et la société Oil Search.
Toutefois, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui vient de passer le cap des huit millions d’habitants, « est confrontée à des défis », a admis Peter O’Neill mercredi 16 septembre 2015, dans son discours officiel.

Il a notamment fait référence aux fluctuations des cours mondiaux des matières premières, mais aussi aux derniers événements climatiques, dont le phénomène El Niño, qui touche des milliers d’habitants de ce pays, dont les moyens de subsistance sont gravement touchés par une sécheresse jamais vue depuis des années.

Cette situation de crise, en particulier dans la province des Hauts-Plateaux, a suscité le déclenchement d’une opération de secours humanitaire de la part du gouvernement local, avec l’aide d’organismes et ONG internationaux, qui distribuent depuis début septembre 2015 des rations d’urgence de graines, de nourriture et d’eau potable.

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Nouvelle-Zélande: Début de l'audience d'extradition du fondateur de Megaupload

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Nouvelle-Zélande: Début de l'audience d'extradition du fondateur de Megaupload
Auckland, Nouvelle-Zélande | AFP | lundi 21/09/2015 - Le fondateur de Megaupload.com, Kim Dotcom, a comparu lundi en Nouvelle-Zélande pour répondre d'une demande d'extradition des Etats-Unis, qui l'accusent d'avoir illégalement empoché des dizaines de millions de dollars grâce au piratage.

Lunettes noires, casquette noire et vêtements noirs, l'extravagant homme d'affaires allemand est entré accompagné de deux avocats dans la salle d'audience d'Auckland, où l'affaire devrait être examinée pendant trois semaines.

Il n'a fait aucun commentaire à la presse avant de de prendre place dans un fauteuil en cuir qu'il avait spécialement fait venir en raison de problèmes de dos.

Près de quatre ans après les débuts de cette saga judiciaire - et un spectaculaire raid matinal de la police néo-zélandaise sur son palace -, Kim Dotcom en a cependant appelé à tous les internautes.

"Cette affaire ne concerne pas que moi", a-t-il tweeté avant l'audience. "Elle pose la question l'étendue de l'emprise sur l'internet que nous sommes prêts à abandonner aux entreprises américaines et au gouvernement américain".

Le département américain de la Justice et le FBI accusent cet Allemand de 41 ans - de son vrai nom Kim Schmitz - d'être l'architecte d'un pillage en ligne à grande échelle grâce à Megaupload, son emblématique plateforme de téléchargement direct qui a été fermée par la justice américaine en 2011.

Kim Dotcom et trois anciens de Megaupload - Finn Batato, Mathias Ortmann et Bram van der Kolk - sont accusés d'avoir retiré 175 millions de dollars de profit et entraîné plus d'un demi-milliard de dollars de pertes pour les ayant droits des oeuvres musicales, films et autres produits piratés.

Recherché pour fraude, racket et blanchiment, Kim Dotcom se défend de toute infraction, en se présentant comme un entrepreneur du net.

Il encourt 20 ans de prison en cas d'extradition et de condamnation aux Etats-unis.

Les avocats de Dotcom, qui sont parvenus à obtenir 10 fois le report de cette audience, ont de nouveau sollicité lundi un délai pour préparer leur défense, alors que les débats portaient sur des points de procédure.

Le juge Nevin Dawson rendra jeudi, lors de la prochaine audience, sa décision sur cette requête de la défense.

Celle-ci cherche à convaincre le tribunal de l'énormité des chefs d'inculpation.

A en croire les avocats, même si Dotcom et ses collègues reconnaissaient une infraction à la législation sur les droits d'auteur - ce qui n'est pas le cas - l'affaire relèverait de la justice civile et ne pourrait donner lieu à une extradition.

Et si le tribunal validait des poursuites au pénal contre Dotcom, font-ils valoir, tous les internautes pourraient dès lors craindre le glaive de la justice américaine.

"Les juges de cette affaire peuvent devenir les champions de milliards d'internautes, ou ceux d'une poignée de milliardaires américains", a également tweeté Kim Dotcom.

ns/jac/jh

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Nouvelle-Zélande: changer de drapeau, une "lourde tâche", concède le Premier ministre

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Nouvelle-Zélande: changer de drapeau, une
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | lundi 21/09/2015 - Convaincre les Néo-Zélandais de changer de drapeau est une "lourde tâche", a concédé lundi le Premier ministre John Key, après qu'un sondage eut illustré l'attachement du pays à la bannière actuelle.

Selon une enquête effectuée pour la chaîne TV3, 69% des Néo-Zélandais souhaitent conserver le drapeau actuel, même s'il s'inspire de l'Union Jack, symbole de l'ancien colon britannique.

Seuls 25% se sont dits favorables à un nouveau drapeau tandis que 6% ne se sont pas prononcés, selon cette étude publiée dimanche.

"C'est toujours une lourde tâche de demander par référendum de changer de drapeau", a déclaré sur Radio New Zealand M. Key alors que deux votes doivent intervenir dans les prochains mois sur cette question.

"Il faut impliquer les gens, les amener à réfléchir aux enjeux (...) Personne ne dit que ce n'est pas un grand défi", a-t-il poursuivi.

Le sondage a été conduit deux semaines après la présentation des quatre projets de nouveaux drapeaux

Trois des quatre dessins - qui ont été sélectionnés parmi plus de 10.000 propositions - arborent la fameuse feuille de fougère emblématique des All Blacks. Deux d'entre eux reprennent en outre les quatre étoiles à cinq branches symbolisant la constellation de la Croix-du-Sud, qui figure sur la bannière actuelle.

Après avoir sélectionné par vote d'ici à la fin de l'année l'un des quatre drapeaux dévoilés début septembre, les Néo-Zélandais seront à nouveau appelés aux urnes en mars pour choisir entre le projet arrivé en tête et la bannière actuelle.

L'objectif du changement, selon ses promoteurs, est notamment d'adopter une bannière qui soit clairement identifiable. Nombreux sont ceux qui déplorent que l'actuel drapeau ressemble trop à ceux d'autres ex-colonies britanniques, comme l'Australie.

Les adversaires du changement font valoir que de nombreux Néo-Zélandais ont donné leur vie pour protéger le drapeau actuel -utilisé pour la première fois en 1869 et adopté officiellement en 1902- et qu'en changer déshonorerait leur mémoire.

Certains ont critiqué un projet fondamentalement beaucoup trop coûteux. D'autres n'ont pas caché leur déception face aux quatre projets de drapeaux retenus.

ns/jac/jh

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Australie: le Premier ministre n'est pas le héros de "House of Cards"

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Australie: le Premier ministre n'est pas le héros de
Sydney, Australie | AFP | lundi 21/09/2015 - Le nouveau Premier ministre australien, qui a orchestré un putsch réussi contre l'ex-chef du gouvernement, a affirmé lundi qu'il n'avait cependant rien à voir avec le machiavélique héros de la série "House of Cards", hormis son rameur.

Millionnaire, ancien journaliste, ancien avocat et ancien banquier, Malcolm Turnbull a renversé lundi dernier le Premier ministre Tony Abbott lors d'un vote interne au Parti libéral.

Lundi, lors d'une émission de télévision, la question lui a été posée de savoir si son épouse Lucy, ancienne maire de Sydney et philanthrope, et lui ne pouvaient pas être comparés à Frank et Claire Underwood, le couple impitoyable de "House of Cards."

Cette série américaine raconte l'accession à la présidence des Etats-Unis de Frank Underwood, qui n'hésite pas à tuer pour y arriver, et peut compter sur l'aide de son épouse philanthrope Claire, qui partage l'ambition dévorante de son mari.

"Je n'ai rien à voir avec Frank Underwood, si ce n'est que nous utilisons tous les deux un rameur", a souri M. Turnbull lors de l'émission Sunrise, sur Seven Network. "Mais je n'ai pas le même modèle de rameur."

M. Turnbull, 60 ans, et son épouse de 57 ans se sont mariés en 1980 et ont deux enfants. Ils forment un couple puissant dont le luxueux domicile sur le front de mer de Sydney fait des envieux.

Mme Turnbull a indiqué au journal The Australian qu'elle continuait de vérifier qu'aucun conflit d'intérêt ne puisse lui être reproché.

Ancienne avocate et banquière, elle préside notamment l'entreprise de biotechnologie Prima Biomed et est vice-présidente de Sealink Travel.

Elle est présidente d'honneur de la chambre de commerce australo-allemande et siège aux conseils d'administration de plusieurs sociétés et ONG.

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Australie: 16 ans après, Riz Wakil se sent toujours un réfugié

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Australie: 16 ans après, Riz Wakil se sent toujours un réfugié
Sydney, Australie | AFP | lundi 21/09/2015 -Riz Wakil a débarqué il y a seize ans d'un bateau de fortune en Australie et refait sa vie. Mais cet Afghan qui a tout connu des galères des réfugiés ressent encore aujourd'hui le traumatisme du déracinement.

Aujourd'hui, ce père de deux enfants a "réussi" : à 34 ans, il gère désormais plusieurs affaires dans la région de Sydney et est conscient de ce qu'il doit à son pays d'accueil.

Mais au moment où les télévisions retransmettent en boucle le calvaire de milliers de Syriens et d'Irakiens, Riz Wakil assure que le temps n'efface jamais le sentiment d'être un réfugié.

"Les difficultés du passé, la souffrance de ma famille en Afghanistan, tout cela ne disparaît jamais", a-t-il expliqué à l'AFP à Auburn, une banlieue métissée de l'ouest de Sydney.

"Dès que je vois ou lis quelque chose lié à cela - que cela soit en Afghanistan, au Sri Lanka, en Syrie, en Irak ou dans n'importe quel autre coin du monde où des gens sont obligés de partir et de prendre la décision que mes parents ont prise pour moi -, cela me glace le sang."

Face à l'émotion mondiale suscitée par le sort des migrants du Proche-Orient, l'Australie a annoncé qu'elle accueillerait à titre exceptionnel 12.000 Syriens et Irakiens.

Critiquée pour la violence de sa politique de refoulement des bateaux de migrants, l'Australie est dans le même temps saluée par l'ONU pour son programme très efficace d'accueil et d'intégration des réfugiés acceptés au titre de l'asile.

Riz Wakil était, lui, un clandestin. Il a tout connu des multiples défis auxquels sont confrontés les migrants d'aujourd'hui.

A l'époque, c'est sa famille qui a obligé ce membre de la minorité hazara à partir de la province de Ghazni, dans le centre de l'Afghanistan, déjà à cause des taliban.

Il a posé le pied sur l'île-continent au terme de 11 jours d'une traversée éprouvante sur un bateau qui transportait 76 autres migrants.


- 'Retrouver une stabilité' -



Son premier titre de séjour, il l'a obtenu après huit mois de rétention administrative. Un titre temporaire qui le faisait se sentir comme "un citoyen de second rang".

En plus de devoir de faire le deuil de son pays d'origine, ce rural a dû tout réapprendre, à commencer par appuyer sur le bouton du feu rouge pour traverser la route.

"La priorité pour les gens est de retrouver une forme de stabilité, et trouver un toit est bien sûr essentiel à cet égard", explique à l'AFP Tim O'Connor, du Conseil des réfugiés en Australie (RCOA).

"Mais au-delà, il y a les choses plus délicates", poursuit-il. "L'expérience de la guerre, les traumatismes potentiels associés à des décès dans l'entourage ou plus simplement le choc d'avoir dû renoncer à ce qu'on a bâti en une vie... Tout cela est très dur à digérer."

Au-delà des besoins matériels ou psychologiques, il y a l'apprentissage de la langue du pays d'accueil. En Australie, une bonne maîtrise de l'anglais peut être décisive pour une intégration rapide.

"La plupart des réfugiés qui arrivent sont très talentueux (...) mais n'ont pas nécessairement de papiers ou de diplômes le prouvant et, en raison de leur âge, de la barrière de la langue, peuvent avoir du mal à trouver un emploi dans leur domaine", observe Yamamah Agha, responsable de Settlement Services International, une organisation qui vient chaque année en aide à des milliers de réfugiés dans l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud.

"C'est souvent un des grands défis pour les réfugiés de changer de métier, et souvent une grande frustration de devoir accepter un métier moins qualifié".

Mais pour Riz Wakil, trouver sa place dans la société est aussi une gageure.

Après la foulée des attentats du 11-Septembre, dit-il, certains Afghans préféraient se présenter dans la rue comme des Sud-Américains.

S'il n'a pas été en mesure de faire venir sa famille élargie, qui vit aujourd'hui au Pakistan, Riz Wakil ne regrette pas une seconde d'avoir quitté l'Afghanistan.

"Tous les matins, je dis à ma femme que nous n'avions jamais rêvé en Afghanistan ou au Pakistan de la vie que nos enfants vivent aujourd'hui."

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Rép. tchèque: un caleçon géant au lieu de l'étendard présidentiel

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Rép. tchèque: un caleçon géant au lieu de l'étendard présidentiel
Prague, République Tchèque | AFP | dimanche 20/09/2015 - Trois membres d'un groupe de blagueurs très critiques envers l'action du président tchèque Milos Zeman, sont parvenus samedi à monter sur le toit du palais présidentiel à Prague, pour remplacer l'étendard officiel du chef de l'Etat par un ... caleçon rouge géant.

"L'étendard d'un homme qui n'a honte de rien flotte finalement au-dessus du Château de Prague", a écrit sur son site www.ztohoven.com et sur Facebook le groupe "Ztohoven", connu pour des réalisations et performances transgressives.

Pour ce groupe, la couleur rouge du caleçon symbolise les relations étroites qu'entretient selon eux le chef de l'Etat tchèque avec Moscou et Pékin. Outre son orientation pro-russe et pro-chinoise, les détracteurs de M. Zeman lui reprochent aussi son langage parfois vulgaire.

Les trois hommes âgés de 33 à 41 ans ont pénétré sur le toit du palais samedi après-midi, déguisés en ramoneurs. Ils ont été interpellés peu après et risquent jusqu'à deux ans de prison, selon la police.

De son côté, le porte-parole du président, Jiri Ovcacek, a épinglé sur Twitter ce qui est selon lui une "fascisation du café pragois" qui "ne recule pas devant la profanation des symboles d'Etat".

Par le terme "café pragois", le président Zeman, ex-chef du parti social-démocrate, désigne avec dérision les milieux intellectuels, généralement favorables à son rival Karel Schwarzenberg lors de l'élection présidentielle en janvier 2013.

Le groupe "Ztohoven" a notamment piraté en juin 2007 la télévision publique tchèque en faisant figurer un champignon nucléaire, tiré d'un film documentaire, dans un paysage paisible diffusé pour illustrer un bulletin météorologique matinal.

Il a également remplacé en 2007 sur une cinquantaine de feux de signalisation à Prague les habituels petits personnages rouges et verts par une panoplie de silhouettes comiques, pour "sortir les passants de leur routine quotidienne"

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Deuxième édition pour la course Le mur du son

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Deuxième édition pour la course Le mur du son
PAPEETE, le 21 septembre 2015 - Au-delà de l'aspect sportif, la course organisée par l'association Apa e reo nui est une bonne occasion de mettre en avant la culture sourde, d'intéresser à la question de la surdité et de familiariser le grand public à la langue des signes. Cette deuxième édition aura lieu le 26 septembre.

Le départ de la course Le mur du son est prévu samedi à 17 heures la mairie de Pirae. "C'est une course ouverte à tous, les jeunes et les moins jeunes, les amateurs et les grands sportifs, les sourds, les malentendants et les entendants", annonce Sandrine Lacroix, secrétaire de l'association Apa e reo nui. "Le circuit s'étire sur cinq kilomètres et le trajet est plutôt facile. Il n'y a qu'une petite montée sur 800 mètres dans le quartier Bellevue, derrière le stade Pater. Notre objectif", poursuit Sandrine Lacroix "n'est pas le défi sportif, ni la récolte de fonds, c'est la sensibilisation à la question de la surdité, à la culture sourde, à la lange des signes."

La course est organisée par l'association Apa e reo nui et par Courir en Polynésie. Elle est un moment fort pour la communauté sourde et malentendante en Polynésie. C'est un moment de grande visibilité. Mais ce n'est pas le seul événement de l'année. Apa e reo nui est née le 22 octobre 2011 suite à la fermeture du centre de l’ouïe et de la parole, l'ancienne école pour enfants et adolescents sourds et aveugles (CEDOP). Elle a eu pour but premier de rendre de nouveau "visibles" les sourds et malentendants, de leur permettre de se retrouver, de relayer l’information autrement que par les vecteurs ordinaires (médias audio – télévisuels, journaux…). Elle est aussi un relais entre les jeunes sourds et malentendants et leurs familles, majoritairement entendantes.

Présidée par Vaea Billy, elle organise des café-signes, en général le dernier samedi de chaque mois dans un lieu de passage comme par exemple dans les jardins de Paofai. Les participants sont répertoriés pendant ces journées et s’association s’attache à créer du lien entre Sourds et entendants et assure le partage d’informations. Elle met aussi à disposition des interfaces de communication : aucun interprète n’étant en poste Polynésie, seuls quelques volontaires bénévoles font office d’interface, dans la mesure du possible ils aident à la passation des informations courantes ou urgentes.

L'association s'est mise en veille courant 2014 pour 6 mois. Elle a repris ses activités début 2015. Après l'organisation de la course elle se concentrera sur un nouveau projet : celui de faire passer le permis de conduire à une vingtaine de sourd et malentendants. "Nous venons d'apprendre que Apa e reo nui avait été retenue par Tamari'i ha'uti. Les fonds récoltés lors de cet événement nous permettront d'aider les jeunes à passer le code et le conduite."

Une cause soutenue partout dans le monde

Le 26 septembre n'est pas une date prise au hasard. C'est la journée mondiale des sourds et de la surdité. La fédération mondiale des sourds encourage, tous les derniers samedis du mois de septembre, les associations nationales membres (soit 123 pays) à organiser leur propre journée. Cette mobilisation s'inscrit en France dans l'Histoire des sourds et de la surdité. Histoire qui commence dès le XVIIIe siècle avec l'abbé Charles-Michel de l'Épée (1712-1789). Avocat au Parlement de Paris, l'homme, dévoué, mis au point une langue des signes (sans connaître la langue des signes que pratiquait déjà la communauté des sourds parisiens) en observant des sourds. Il transmit cette langue en créant une école publique et gratuite, accessible à toutes les classes sociales. L'abbé de l'Epée soutenait l'importance des gestes pour l'essor de l'intelligence et l'existence d'une mémoire visuelle suppléant la mémoire auditive. Son action prouva l'éducabilité des sourds dans différents domaines, car ses traités pédagogiques, publiés anonymement en 1776 et 17843, abordaient déjà la lecture sur les lèvres et l'apprentissage de l'articulation chez le petit enfant sourd. Il mettait en garde contre les préjugés tenaces qui assuraient l'indigence des signes gestuels, et la supériorité de la parole comme unique moyen d'enseignement des sourds. L'abbé de l'Epée proposait une méthode ouverte, il invitait tout instituteur à perfectionner la voie qu'il ouvrit. Il forma de nombreux maîtres qui portèrent sa méthode en Espagne, en Autriche, en Italie, en Hollande... Sa langue universelle se constituait de signes naturels assujettis à des signes de son invention, à savoir, les signes méthodiques traduisant les désinences et les flexions verbales, les catégories du discours, les conjonctions... Elle fut pratiquée dans de nombreux pays jusqu'en 1830.

http://www.tahiti-infos.com/video/

2 ème Le Mur du Son 2015 (JMS Polynésie Française) from apa e reo nui on Vimeo.


Pratique

Tarif: 1 500 Fcfp avant la course à Olympians Sport ou 2 000 Fcfp le jour même, sur place.
Facebook : Le mur du son
Facebook : Apa e reo nui
apaereonui@gmail.com
tél : 87 24 35 43 ou par SMS au 87 20 53 70

Deuxième édition pour la course Le mur du son

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L'UtilBus, en route pour des destinations solidaires

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L'UtilBus, en route pour des destinations solidaires
PAPEETE, le 21/09/2015- Le minibus solidaire a été réceptionné par le maire de Papeete, le 21 septembre. Ce bus qui sera utilisé pour les actions de la commune relevant du domaine social.

Le minibus coloré aux étiquettes de 13 sponsors est arrivé dans la cours de la mairie de Papeete ce matin. Ce bus de 9 places a une "vocation sociale", répondant "aux forts besoins en transport des citoyens", explique Nicolas Jamme, de la société Utilcom qui a réalisé le bus.
En effet, beaucoup de demandes de transports proviennent des associations, des clubs sportifs, des personnes à mobilité réduite ou âgées ainsi que des établissements scolaires. Grâce à ce bus, la mairie de Papeete pourra répondre à la demande. Le minibus sera "utilisé exclusivement dans le cadre des actions de la commune dans les domaines de l'éducation, de la vie associative, de l'accompagnement social, de la promotion de la culture et toute autre action rentrant dans le cadre des missions de service public", explique la mairie.
La commune n'a pas investi dans le bus, ce sont les 13 annonceurs "solidaires" (voir encadré) qui ont permis de le mettre en service, la société Utilcom s'est occupé d'acheter le bus et de le faire financer par les annonceurs.
Pendant 4 ans, la mairie dispose ainsi d'un minibus avec un kilométrage illimité, en contrepartie, elle s'engage à circuler régulièrement et à entretenir le véhicule.

"UNE OPERATION EXPERIMENTALE"

L'UtilBus est le premier du genre à être mis en circulation à Tahiti. L'objectif de ce concept solidaire est de se développer dans les autres communes. " Nous sommes en contact avec plusieurs mairies", confirme Nicolas Jamme. " C'est une opération expérimentale", continue Michel Buillard, le maire de Papeete.
L'Utilbus vient compléter l'offre de transport de la commune qui dispose déjà d'un bus de 44 places, de deux bus de 23 places et deux autres bus de 33 places.

L'UtilBus, en route pour des destinations solidaires
13 annonceurs ont permis la première mise en service de l'UtilBus : TSP, TEP, OPH, Renault Sodiva, Gan Assurance, Guilloux, TEVA surfboards, COPY R, BDT-soif de sport, EXSOR Conseil, AXIANS, OPT SOCREDO

L'UtilBus, en route pour des destinations solidaires

L'UtilBus, en route pour des destinations solidaires

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Sofitel Wine Days : le terroir français s'invite à votre table

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Sofitel Wine Days : le terroir français s'invite à votre table
PUNAAUIA, le 21 septembre 2015 - Á l'occasion des Sofitel Wine Days, organisés dans les 120 adresses de la chaîne hôtelière à travers le monde, Sofitel Polynésie française reçoit un invité de marque : Olivier Poulard. Ce maître affineur fromager réputé partagera sa passion du terroir français grâce à plusieurs événements autour des fromages et des vins.


Olivier Poulard est un maître fromagier. Oui, fromagier (un nom déposé), puisqu'il est un grand spécialiste des fromages comme le sont les sommeliers pour les vins. Depuis 20 ans, cet ambassadeur de la culture fromagère réalise des événements autour des fromages (Festival de fromages) aux quatre coins du monde et organise également des découvertes de fromages et vins ou de fromages et bières. Invité par le groupe Sofitel Polynésie française, en partenariat avec Le Coco's, Air France et les espaces Millésime, l'objectif de la chaîne hôtelière est de créer une synergie de luxe avec le restaurant gastronomique de Punaauia. En unissant leurs images de marque, les établissements souhaitent mettre en avant le patrimoine culturel et culinaire du terroir français.

C'est donc avec pas moins de 300 kilos de fromage et une centaine de variétés différentes dans ses bagages qu'Olivier Poulard est venu au fenua pour transmettre son savoir-faire. Qu'ils soient au lait de vache, de chèvre ou de brebis, tous les "trésors" de ce maître affineur, sélectionnés avec rigueur directement chez les producteurs, sont soumis à des contrôles drastiques et estampillés AOC (appellation d'origine contrôlée) ou AOP (appellation d'origine protégée).

ATELIERS ET SOIRÉES D'EXCEPTION

Cet événement Sofitel existe depuis environ vingt ans, mais c'est la première opération qui intègre des "MasterClass" dans ce programme mondial. Pour partager le goût du bon fromage avec les Polynésiens, des ateliers en petits groupes d'une quinzaine de personnes seront en effet organisés à Tahiti, et des soirées d’exception attendent les amateurs des saveurs hexagonales dans les hôtels Sofitel de Moorea et de Bora Bora. Olivier Poulard vous expliquera notamment le rôle du fromage dans la cuisine et vous dévoilera quelques recettes surprenantes, comme les sushis au fromage, le camembert au Calvados ou l'époisses au Chablis.

Ainsi, lors des dîners, vous aurez le privilège de découvrir, par exemple, un précieux Cantal Salers vieux réalisé après 24 mois d'affinage, une pièce de 40 kilos, unique et très rare, mais aussi le fameux brie de Madeleine Dongé, le coulant Saint Félicien Tentation, la délicieuse fourme d'Ambert, ou encore le Roves de Garrigues, un petit fromage de chèvre artisanal de Provence, le tout accompagné de vins et de pain fait maison. Un véritable voyage culinaire attend les palais gourmets dès aujourd'hui. cp[

Sofitel Wine Days : le terroir français s'invite à votre table
Infos pratiques

. Tahiti au restaurant Le Coco's
Mardi 22 septembre, de 9 heures à midi ou de 15 à 18 heures : MasterClass à destination des professionnels du secteur Café-Hôtels. Tarif : 8 000 Fcfp par personne. Informations et réservations au 40 86 66 62
Mercredi 23 septembre, de 9 heures à midi ou de 15 à 18 heures : MasterClass à destination des amateurs. Tarif : 8 000 Fcfp par personne. Informations et réservations au 40 86 66 62
Jeudi 24 septembre : soirée prestige au Coco’s sur invitation uniquement

. Moorea au Sofitel Ia Ora
Vendredi 25 septembre au restaurant K : menu accords mets et vins. Tarif : 35 000 Fcfp par couple. Informations et réservations au 40 55 12 25.
Samedi 26 septembre au restaurant Pure : soirée cuisine interactive sur les routes de France. Tarif : 8 400 Fcfp par personne (hors boissons). Informations et réservations au 40 55 12 25.
Dimanche 27 septembre au restaurant Pure : magnifique brunch de 11 à 15 heures. Tarif : 6 900 Fcfp par personne ou 9 900 Fcfp avec champagne à discrétion. Informations et réservations au 40 55 12 25.

. Bora Bora au Sofitel Private Island et au Sofitel Marara
Mardi 29 septembre au restaurant Manu Tuki : à la conquête des vins et fromages de France à 3 500 Fcfp par personne.
Jeudi 1er octobre au restaurant Manu Tuki : dégustation Fromagière à 9 500 Fcfp par personne.
Vendredi 2 octobre au restaurant Latitude 16° : plateaux de fromages à 3 000 Fcfp par personne.

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La journée de la baleine a enchanté les enfants

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La journée de la baleine a enchanté les enfants
PAPEETE, le 21/09/2015- Les enfants issus des milieux défavorisés ont effectué une sortie baleine à Tahiti et Moorea et ont assisté à la projection d'un film sur le mystère du chant des baleines. Cet événement pédagogique organisé par l'association Mata Tohora a pour but de les sensibiliser aux problématiques liées aux baleines.

Comme chaque année, les baleines à bosse sont de retour dans nos eaux. Beaucoup de personnes vont à leur rencontre lors des sorties baleines. Bien souvent les enfants des milieux défavorisés n'ont pas cette chance. Agnès Benet, docteur en biologie marine, a mis en place la journée des baleines "pour les enfants moins chanceux que les autres" avec l'association Mata Tohora qui protège les mammifères marins de la Polynésie française.

Pour cette troisième édition de la journée des baleines, qui se déroule les 21 et 22 septembre, près de 150 enfants ont pu embarquer à Tahiti et Moorea sur les bateaux des partenaires et visionner le film sur le mystère des chants des baleines au petit théâtre. "La plupart de ces enfants ne sont jamais montés sur un bateau et ne sont jamais allés au théâtre, nous leur donnons cette chance. Dans le même temps, nous les sensibilisons à la protection de ces mammifères marins ", continue Agnès Benet. Et visiblement les enfants étaient enchantés, ils poussaient des "oh" et des "ah" dans la salle du petit théâtre lorsqu'une pectorale de baleine sortait de l'eau. Même à l'écran, ces mammifères sont impressionnants : ils mesurent 13 mètres de long pour 30 tonnes et sont capables de nager en apnée pendant 40 minutes.
Le ministre de la promotion des langues, de la culture, de la communication et de l’environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu était également présent à l'évènement. "Nous avons entamé une grosse campagne de sensibilisation, il faut respecter les baleines", a-t-il commenté.

La journée de la baleine a enchanté les enfants
L'association Mata Tohora sensibilise à la protection des mammifères marins dans l’ensemble de la Polynésie française et essentiellement où" la pression humaine est la plus importante" .Plus d'informations : www.matatohora.com

La journée de la baleine a enchanté les enfants

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50 000 tonnes de production à la ferme aquacole de Hao : ce sont bien les chiffres annoncés

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50 000 tonnes de production à la ferme aquacole de Hao : ce sont bien les chiffres annoncés
PAPEETE, le 21 septembre 2015. Un communiqué des sénateurs polynésiens s'émeut ce lundi après-midi d'une interprétation erronée des productions annoncées dans la future ferme aquacole de Hao. Selon eux l'objectif annoncé de 50 000 tonnes de production annuelle ne concerne pas seulement Hao mais d'autres atolls des Tuamotu.

C'est à l'occasion d'un rapport publié par le Sénat sur la biodiversité des outremers que cette guerre des chiffres au sujet de la ferme aquacole de Hao a surgi. Quelques lignes issues de ce rapport prononcé à l'occasion d'une conférence au Sénat le 11 juin dernier, ont mis le feu aux poudres. "Au-delà des inquiétudes induites par le changement climatique (réchauffement des eaux, acidification des océans, montée du niveau de la mer…), on peut légitimement s’interroger sur l’impact potentiellement négatif de certains grands projets de développement récemment lancés en Polynésie française, comme le projet chinois de ferme aquacole sur l’atoll de Hao aux Tuamotu. La société qui investit prévoit une production annuelle de plus de 50 000 tonnes de poissons d’élevage sur cet atoll. Les conséquences environnementales d’une telle activité risquent d’être assez catastrophiques" annonçait Jean-François Silvain, directeur de recherches à l'IRD (Institut de rechercje pour le développement). Une petite phrase d'un rapport complet de 77 pages relevée par nos confrères de Radio 1.

Dans le communiqué diffusé ce lundi, les sénateurs polynésiens Nuihau Laurey et Lana Tetuanui se veulent rassurants sur la pression exercée sur l'atoll de Hao lorsque la ferme aquacole sera en service. "En effet, si les promoteurs du projet ont bien affiché un objectif de production à terme de 50.000 tonnes de poissons d’élevage, la future ferme aquacole de Hao n’est qu’un maillon de cette production. Les cages d’élevage doivent en effet être réparties sur plusieurs atolls des Tuamotu. Il est évident pour le promoteur, et le gouvernement de la Polynésie française y veille, que le seul lagon de Hao ne pourrait survivre à une production d’une telle ampleur. En tout état de cause, le chiffre de 50.000 tonnes correspond à des besoins identifiés pour le marché chinois, mais à ce jour la société en charge de l’exploitation n’a pas confirmé ses objectifs. Si bien qu’il est pour le moins prématuré de tirer des conclusions polémiques à partir de propos que même le chercheur met au conditionnel".

Pourtant, force est de constater –et de vérifier- que depuis le début de la communication officielle sur ce projet de ferme aquacole en Polynésie française, d'abord à Makemo, puis à Hao, cette production annoncée de 50 000 tonnes est un leitmotiv. Un véritable fil rouge. Que les messages officiels ne sont jamais venus contredire. On le lit ainsi dans le compte-rendu officiel du conseil des ministres du 4 mai 2015 "Le projet envisagé par TNOF (Tahiti Nui Ocean Foods) représente une production annuelle attendue de 50 000 tonnes de poissons lagonaires (Mara, Tonu et Kito) avec en phase d’exploitation environ 2800 cages d’élevage en lagon".

Deux jours plus tard, le 6 mai 2015 alors que les investisseurs chinois sont interrogés directement par les journalistes sur la production attendue de la future ferme aquacole sur le site de Hao, la réponse de Cheng Wang, le P-dg de Tahiti Nui Ocean foods est très claire : Tahiti Nui ocean Foods se fixe 20 000 tonnes par an comme premier objectif, puis 50 000 tonnes et "même à terme 100 000 tonnes en plein exercice en ouvrant d'autres fermes aquacoles dans d'autres lagons. Amanu est sur les rangs et Makemo serait de nouveau en course". Donc, oui, l'objectif de 50 000 tonnes de production à Hao a toujours été annoncé comme tel. Au-delà, et pour viser une production atteignant les 100 000 tonnes, il y aurait alors l'ouverture d'autres sites de production dans les Tuamotu.

Pas question non plus de penser que "le chiffre de 50.000 tonnes correspond à des besoins identifiés pour le marché chinois" comme l'affirme le communiqué des sénateurs polynésiens de ce lundi. Toujours à Hao, le 6 mai 2015, sur les panneaux d'information dévoilés au public rassemblé sur le site on pouvait lire que "le but de Tian Rui est d'atteindre une production annuelle de nourriture océanique de 1 000 000 tonnes" (un million de tonnes !). Quand Tahiti Infos s'était informé au sujet de ce chiffre astronomique affiché, la réponse fournie avait été que cela correspondait effectivement aux besoins réels en "nourriture océanique" du marché chinois que Tian Rui aimerait satisfaire, et non à la capacité de production de la Tahiti Nui Ocean Foods, évaluée à son maximum de potentiel à dix fois moins.


Pour lire le communiqué des sénateurs polynésiens en entier, CLIQUER ICI


Pour lire le rapport complet du Sénat sur la biodiversité en outremer et ses menaces, CLIQUER ICI

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Damas Teuira : "Il ne faut pas que cela recommence"

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Damas Teuira :
PAPEETE, le 21 septembre 2015 - Suite au drame qui s'est déroulé samedi sur la commune de Mahina, Damas Teuira le tavana, a lancé un grand chantier de réflexion sur le suicide. Il a réuni lundi matin ses adjoints, espérant mettre en place des structures d'écoute et d'accueil, nouvelles et innovantes.

"Nous avons tous été ébranlés par la nouvelle et cela m'a personnellement interpellé", indique Damas Teuira le tavana de Mahina à propos du drame qui a eu lieu samedi matin. Une jeune fille s'est donné la mort, "alors que rien ne présageait ce geste. Elle était épanouie, elle avait des projets, j'ai parlé avec l'un de ses enseignants de l'université qui s'interroge lui aussi. Il ne faut pas que cela recommence."

Mais comment agir, comment déceler les gestes qui peuvent alerter, les indices qui peuvent annoncer un geste définitif, comment accompagner les jeunes qui en ont besoin ? "Nous nous posons toutes ces questions", répond Damas Teuira qui a réuni lundi matin ses adjoints en charge du scolaire, de l'éducation, de la jeunesse.

Au sortir de la réunion, plusieurs pistes se sont dessinées. Premier constat : des structures existent déjà comme SOS suicide, mais aussi le personnel et les associations bien implantés dans les quartiers, les églises qui sont au contact de la population. Autant de bases sur lesquelles s'appuyer. "Mais ce n'est que le point de départ", insiste le tavana. "J'ai interrogé des jeunes pour savoir ce qu'ils pensaient de la mise en place d'un numéro d'urgence gratuit. Ils m'ont répondu qu'ils ne l'utiliseraient pas car ils ne savent pas qui est au bout. Ce sont des éléments à prendre en compte. Les jeunes ne vont plus à l'église, ils ont leur façon de voir la vie, une logique à eux, il faut mieux les comprendre et mieux comprendre leur mode de communication et leurs besoins pour agir avant et pendant les problèmes."

Il est aussi question de consacrer une partie du foncier de la commune à une structure de passage et d'accueil pour les jeunes, de relancer le comité de lutte contre la délinquance, de mettre en place une cellule d'accompagnement constituée de jeunes encadrés par des adultes. "Tout cela n'est pas évident pour nous, nous découvrons, nous n'avons pas de formation adaptée mais nous prenons le problème à bras le corps. Toute cette violence est le signe d'un malaise, ce sont des messages d'alerte qu'il nous faut entendre, sans quoi la cocotte-minute va exploser!"

La semaine prochaine, une réunion est prévue avec la direction de la jeunesse et l'Union polynésienne pour la jeunesse (UPJ). "Les communes sont compétentes dans ce domaine mais elles doivent avancer ensemble et avec le Pays. Il nous faut être cohérent pour réussir."

L'enquête "Santé mentale en population générale" en Polynésie

Depuis 1997 le Centre collaborateur de l'Organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale (Lille, France) mène une recherche-action sur la population générale dans le monde entier. Elle est intitulée Santé Mentale en Population Générale : Images et Réalités et vise deux objectifs principaux. D'une part celui de décrire les représentations mentales liées à la "folie", "la maladie mentale", "la dépression" et aux différents modes d'aide et de soins, et estimer la prévalence des principaux troubles psychiques dans la population générale âgée de plus de 18 ans. D'autre part celui de sensibiliser les partenaires sanitaires, sociaux, associatifs et politiques à l'importance des problèmes de santé mentale dans la population générale. Concrètement elle consiste en un questionnaire d'une quarantaine de minutes. Elle a déjà eu lieu sur 86 sites dont 71 en France et 15 à l’international. Elle sera menée en Polynésie du 19 au 30 octobre en partenariat avec l'association SOS suicide. "Quinze équipes de deux personnes, formées par des professionnels venus de métropole, vont sillonner les lieux publics de Tahiti et Moorea comme les supermarchés, les mairies, les plages, les marchés, etc.", indique Germaine David Vanquin de l'association SOS suicide. "Au total, nous devront remplir 900 questionnaires pendant la période de l'enquête."


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Une réunion d'information sur Alzheimer à l'APF

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Une réunion d'information sur Alzheimer à l'APF
PAPEETE, le 21 septembre 2015 - Une réunion d'information sur la maladie d'Alzheimer a été proposée lundi après-midi dans les locaux de l'Assemblée de la Polynésie française. Une vingtaine de fonctionnaire ont répondu présents.

À l'occasion de la journée mondiale de la maladie d'Alzheimer, Armelle Merceron, la présidente de la commission en charge de la santé à l'Assemblée de la Polynésie française et l'Association Polynésie Alzheimer ont organisé une réunion d'information sur la maladie. Heiarii Wong, neuro psychologue au Centre hospitalier du Taaone a parlé de la maladie, de ses stades de développement et leurs symptômes associés, de la prise en charge, etc.

Pour rappel, la maladie d'Alzheimer est une maladie dégénérative qui engendre un déclin progressif des facultés cognitives et de la mémoire. Les cellules nerveuses sont peu à peu détruites dans la région du cerveau liée à la mémoire et au langage.

Puis Teave Chaumette, présidente de Polynésie Alzheimer a présenté l'association, la prise en charge médico-sociale de la maladie sur le territoire et les actions à mettre en œuvre auprès des professionnels et des structures de prise en charge. "L'objectif de cette réunion était de faire connaître la maladie mais aussi d'évoquer les prises en charge et leur nécessaire évolution dans la perspective du nouveau schéma d'organisation sanitaire", a indiqué Armelle Merceron.

Une réunion d'information sur Alzheimer à l'APF

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Ecoparc à la Maroto : un propriétaire foncier monte au créneau

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Ecoparc à la Maroto : un propriétaire foncier monte au créneau
PAPENOO, le 21/09/2015 - Construire des téléphériques, des hôtels ou encore mettre en place des activités culturelles, le projet Ecoparc est loin d'aboutir. Il faut encore trouver les fonds qui serviront à le financer. Mais un autre souci se profile à l'horizon. Un des propriétaires fonciers demande à ce que la terre de ses ancêtres soit rétrocédée à sa famille.

La terre porterait le nom de "Farefenua" et elle s'étend sur plus de 137 hectares dans la vallée de la Maroto. Et, ce serait sur cette terre que le projet Ecoparc devrait voir le jour. Une parcelle qui, selon les textes officiels, appartient au Pays.

En effet, en 1885, Tepano Jaussen, évêque à cette époque-là, achète cette parcelle de terre à Vahinetuanui a Punua, pour 250 Fcfp. Un achat réalisé au profit du Pays, qui a affecté par la suite, la gestion de ces terres à l'association Haururu.

Mais voilà, Amaru Manea, retraité militaire et arrière-petit-fils de Vahinetuanui a Punua, estime que la vente de leur terre est caduc. "Pour moi, mon arrière-grand-mère Punua n'a pas pu vendre la terre Farefenua, car elle était mineure, à l'époque, elle n'avait que 19 ans. J'ai en ma possession un texte de loi qui prouve qu'en France, la majorité civile a été fixée à 18 ans à partir du 5 juillet 1974. Or, la vente a été effectuée en 1885, donc pour moi, la terre Farefenua n'a pas été vendue, c'est impossible".

Amaru Manea veut que la justice fasse son travail. Il appelle, par ailleurs, les héritiers de Moohono Manea à se retrouver afin de discuter des suites à donner dans cette affaire.

Pour lui, sa famille devrait être associée au projet Ecoparc : "Nous sommes des gens de la terre et nous avons besoin de la terre pour cultiver, pour construire. On a une majeure partie de nos enfants qui n'ont pas d'emploi. Je ne suis pas contre le projet du Pays mais on pourrait en faire partie également. En nous donnant un loyer ou des emplois réservés pour chaque souche, et là, chacun pourra écouler ses produits. Cette terre Farefenua doit nous revenir, nous sommes les propriétaires", clame-t-il.

Joint par téléphone, un expert en droit foncier estime que la requête de Manea Amaru est vouée à l'échec. "La vente a été réalisée en 1885, il faut savoir que pour contester un acte de vente, il faut s'y prendre entre 10 et 20 ans après l'achat."

Ecoparc à la Maroto : un propriétaire foncier monte au créneau

Le maire délégué de Papenoo est "contre" le projet Ecoparc

Vetea Avaemai s'oppose au projet Ecoparc. Pour lui, il n'est pas question de mettre en place des téléphériques dans leur vallée, de construire de futurs hôtels ou encore de créer d'un golf, cela nuirait à l'environnement. En revanche, le maire délégué de Papenoo ne serait pas contre le fait d'exploiter les terres en contre-bas du fare Hape au profit d'activités culturelles et environnementales, avec le concours des associations qui y travaillent depuis plusieurs années.


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Assemblée: Marcel Tuihani a reçu la presse

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Assemblée: Marcel Tuihani a reçu la presse
PAPEETE, le 21 septembre 2015- Le Président de l’Assemblée Marcel Tuihani recevait la presse ce lundi 21 septembre à l’occasion d’un déjeuner. Une réunion informelle au cours de laquelle il s’est livré au jeu des questions-réponses d’une manière que l’on pourrait qualifier d ‘assez « ouverte », mais également politique.

Après l’ouverture de la session qui s’est tenue jeudi dernier, le Président de l’Assemblée a souhaité réunir la presse afin de revenir dans le détail sur certains dossiers sur lesquels les élus seront invités à travailler dans les prochaines semaines.

Selon Marcel Tuihani, les conditions ne sont pas réunies pour que les séances budgétaires se déroulent dans le calme. « Vu la tournure de la session budgétaire, j’avoue que l’on n’est pas dans une démarche d’apaisement, il semble difficile de traiter les dossiers dans le cadre de professionnalisme que cela exige » estime-t-il d’entrée de jeu. Le Président du Pays a parfois l’impression d’être « dépossédé » de ses fonctions, dénonçant quelques « dysfonctionnements » selon lui mais aussi un manque de respect de la part du gouvernement à l’égard des élus de l’Assemblée. Ainsi certains textes sont divulgués à la presse avant même d’avoir transité sur son bureau. Il évoque le Schéma directeur du transport insulaire ou encore le Schéma d’Organisation sanitaire. « C’est tout de même au Président de l’institution de transmettre les textes à l’étude dans les différents commissions, et pour cela il faudrait qu’on nous les fasse parvenir. Les seuls textes à partir desquels les commissions législatives ont compétence à intervenir ce sont les textes que le Président de l’Assemblée reçoit, principalement du gouvernement, accessoirement du haut Commissariat. A partir de là, ces textes sont transmis aux commissions législatives compétentes pour les examiner », rappelle-t-il. « On n’est pas dans l’exercice normal des institutions et encore moins dans l’exercice de la transparence» conclut-il sur ce chapitre.

A propos des rumeurs de dissolution « Rassurez-vous on ne parle pas de dissolution en ce moment, nous on parle de motion de défiance, c’est pas pareil, » plaisante-t-il. « La dissolution n’est pas entre nos mains, c’est le Président de la République qui décide la dissolution. »

Interrogé sur le Tahoera’a, il reconnaît que les militants sont assez perturbés par les querelles des têtes dirigeantes, mais s’il convient la fuite de certains cadres, il soutient que nombre d’entre eux sont encore et toujours là, et que le renouveau est bien là.
Quant au nouveau parti d’Edouard Fritch, il constate que « rien n’a été constitué à ce jour, pas même samedi dernier. Il n’y pas pas de création d’un parti politique à l’issue de ce rassemblement. Il y a bien un élément qui les rassemble aujourd’hui…les discours s’adressent à un personnage. Ce qui les rassemble c’est la présence sur la scène politique de Gaston Flosse. Est-ce qu’on peut penser qu’un jour la famille autonomiste se regroupe. Le temps nous le dira… en attendant les choses sont bien claires, on s’oriente vers deux formations autonomistes, et le tavini. »

Interrogé sur d’éventuelles élections anticipées, le Président répond "qu‘il n’y aura pas de blocage des institutions. » Marcel Tuihani estime que l’environnement devient hostile, il évoque l’inquiétude du côté du SDIRAF sur les retraites, et reconnaît être à l’écoute des syndicats, il fait entendre que des tensions apparaissent et pourraient, elles, avoir des conséquences sur la stabilité.

Sur la position du Tahoera’a au sein de l’hémicycle, Marcel Tuihani rappelle que jusqu’à présent « aucun texte n’a été empêché. Il a été demandé des ajustements, des rectifications… ».


A propos de la loi de Pays sur le transport interinsulaire qui sera débattu mardi devant les élus
« Le Président du Pays annonce que 5 amendements seront apportés par le gouvernement lors du prochain examen du texte. Cela veut dire que ce texte n’est pas mature, en présentant ces amendements, même le gouvernement reconnaît que le texte a été précipité. Certes, Air Tahiti a besoin de ces textes au regard de la défiscalisation pour le remplacement de deux aéronefs, on peut comprendre que cela soit urgent, mais il y a le secteur maritime. On parle de 3 milliards de subvention, il faut quand même apprécier l’intervention de la puissance publique dans le secteur maritime, en comparaison avec le risque financier dans le secteur aérien, et de veiller a ce que le texte qui nous est présenté qui met en avant l’intermodalité, c’est à dire, le traitement de la desserte maritime et aérienne sur le même texte et avec le même schéma directeur, doit être apprécié à sa juste valeur. Malheureusement encore aujourd’hui on estime qu’il y a des amendements importants à prévoir au sein de cette même loi de pays. Et ne parlons pas du schéma directeur. Nous estimons que c’est un élément indissociable du Schéma d’aménagement Général, le SAGE. Et le statut est clair sur ce sujet, c’est de la compétence de l’Assemblée. Je vous invite à regarder la délibération créant ce fameux SAGE, il est clairement évoqué la desserte maritime et aérienne. Or on veut retirer de l’Assemblée, non pas ce pouvoir d’adopter, mais la légitimité des élus de l’Assemblée à intervenir sur ces sujets.
Bref, en principe demain, nous devrions voter ce texte »
conclut Marcel Tuihani.



NATHALIE MONTELLE



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Victimes de viol : "ne vous taisez-pas, battez-vous"

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 Victimes de viol :
PAPEETE, le 21 septembre 2015. C'est le message que souhaite passer une jeune femme âgée de 23 ans à peine, et qui a dénoncé, en 2012, avoir subi durant toute son enfance et son adolescence des agressions sexuelles et des viols de la part de son propre père. Face aux graves accusations qu'elle a portées, elle a dû aussi se battre pour faire reconnaître son statut de victime auprès de sa propre famille.

C'est une jeune femme qui dégage aujourd'hui de la force de caractère et du tempérament. Mais son parcours, jusqu'à cette victoire pour elle-même et presque sur elle-même, a été semé d'embûches. Il a fallu faire avec des complications auxquelles elle ne s'attendait certainement pas : la mise à l'écart complète de la part de sa famille. Au début de l'année 2012, alors qu'elle a 19 ans et qu'elle vit avec un concubin, elle dénonce à la gendarmerie des faits de viol commis par son père alors qu'elle était enfant et adolescente. Un lourd secret qu'elle portait en elle depuis de longues années et lui gâchait littéralement la vie. "Je ne voulais plus vivre avec cette sensation de peur permanente, je me sentais salie".

Depuis plusieurs années, elle ruminait ce besoin de parler. "Au collège, des gendarmes étaient venus faire des interventions sur les agressions sexuelles. Je m'étais retrouvée dans certaines histoires, mais je me disais alors comment faire pour dénoncer mon père qui paraît si gentil à tous"? Il lui faut donc encore quelques années et la rencontre avec son premier concubin pour que la maturité soit atteinte. "Il avait compris qu'il y avait quelque chose de bizarre entre mon père et moi. J'étais très perturbée, j'ai raconté en pleurant ce que je pouvais dire des agressions". A cette époque, elle est au plus mal : elle "tombe dans la drogue", buvait, fumait à outrance, a fait plusieurs tentatives de suicide. "Je voulais me mettre dans le noir" déclare-t-elle. La décision de dénoncer son père ne vient véritablement que lorsqu'à l'occasion de visites dans la maison familiale, elle surprend les regards de du père sur d'autres jeunes filles. "Je ne voulais pas qu'il recommence, ça m'a aidé à prendre la décision de tout dire".

Les faits que la jeune femme dénonce sont anciens : impossible bien entendu d'apporter des preuves aux agressions sexuelles et aux viols commis par le père sur sa fille lorsqu'elle était enfant puis adolescente. Toutefois, les expertises psychiatriques confirment les traumatismes subis. Lors du procès aux assises de Papeete du père, en février 2014, l'accusé reconnaît les faits. On situera même le premier viol avec pénétration en 2005 : sa fille avait alors 13 ans. A l'issue de son procès, le père incestueux et violeur de sa fille unique est condamné à huit ans de réclusion criminelle, il est incarcéré à Nuutania depuis janvier 2012.

MENACES ET INTIMIDATION

L'histoire de cette jeune femme était déjà particulièrement éprouvante. Mais le cauchemar ira plus loin quand elle va comprendre que personne dans sa famille ne va lui venir en aide. Ni sa mère, ni ses jeunes tantes à peine plus âgées qu'elles, ni ses oncles. Tous font bloc autour du père, le pilier de la famille. Pour avoir dénoncé son père, elle devient une paria. "Ils étaient tous contre moi, ils croyaient que c'étaient des mensonges. Ils me parlaient méchamment. C'est ce qui m'a fait le plus mal : ils ne m'ont pas crue".

Pire, quelques-jours après l'incarcération du père, les pressions familiales sont au comble. Deux oncles et deux tantes viennent en délégation jusque chez elle pour lui demander de rédiger une lettre de retrait de plainte au procureur de la République. Dans ce courrier, écrit en fait par l'une de ses tantes, qu'elle n'a plus qu'à signer, la jeune femme explique être une menteuse et avoir fait cette dénonciation par désir de vengeance à l'encontre de ses parents qui ne voulaient pas lui donner de l'argent. Le courrier fait tiquer le juge d'instruction en charge de l'affaire et très vite il apparaît qu'elle a été forcée de le signer.

Soutenue par l'association d'aide aux victimes Te Rama Ora, un long travail avec une psychologue commence alors qui permet à la jeune femme d'avancer malgré tout. "Elle met enfin des mots sur les maux" qu'elle a vécues explique l'avocate générale de la cour d'assises. Mais il lui faut faire face "à la famille et aux amis" qui se mêlent de tout. "La violence que sa propre famille lui fait subir est psychologique, plus subtile, plus pernicieuse mais tout aussi destructrice (…) la violence de ceux qui loin de songer à elle, veulent sauver le père pour éviter le scandale" poursuit Brigitte Angibaud. Après ces années de doute, de questionnement mais aussi de lente reconquête de soi-même, le procès en février 2014 du père, et sa reconnaissance de culpabilité, permettent enfin à cette jeune femme de se reconstruire.

Elle obtient aussi la condamnation de ses oncles et tantes pour subornation de témoins : un an de prison avec sursis pour la tante qui avait rédigé la lettre dans laquelle la jeune femme se rétractait des dénonciations au sujet de son père. Six mois avec sursis pour les trois autres. Ce lundi, une 5e personne était jugée pour les mêmes motifs de subornation de témoins et a été condamnée à quatre mois de prison avec sursis, dans ce même dossier. Aujourd'hui 18 mois après la condamnation de son père et alors que le dernier volet judiciaire de cette douloureuse affaire vient de se clore, cette jeune femme veut être un exemple pour d'autres filles victimes de viol. "J'aimerai bien que les filles qui subissent cela ne se cachent pas, même s'il s'agit de votre propre père. N'attendez-pas aussi longtemps que moi, dirigez-vous vers des associations qui pourront vous aider. Ne vous taisez-pas, battez-vous et montrez ce que vous êtes".


 Victimes de viol :
Wendy Otomimi, juriste et directrice adjointe de l'association d'aide aux victimes Te Rama Ora, accompagnait cette jeune femme ce lundi au tribunal.

Cette affaire de viol d'un père sur sa fille accompagnée de menaces de la part de la famille, est-ce un schéma classique aux Assises de Papeete ?

Effectivement, dans la plupart des dossiers qui sont traitées aux assises, les violences sexuelles sont commises dans le cadre familial. C'est une récurrence.

C'est ce contexte familial qui a conduit à ces tentatives de subornation de témoins ?

Des pressions familiales dans ces dossiers il y en a souvent à l'encontre des victimes, parce que comme cela a été dit, lorsque l'accusé est le soutien de la famille, cela pose d'autres problèmes, d'ordre économique notamment. Dans ce dossier, ce qui surprend c'est le nombre de personnes impliquées dans cette subornation de témoins et sur la méthode employée. Ils sont allés jusqu'à rédiger un courrier et l'ont forcée à signer ! Le plus souvent, il ne s'agit que de menaces verbales.

Le parcours de cette jeune femme est-il exemplaire au sens où elle n'a pas lâché prise en dépit des menaces ?

Elle est arrivée jusqu'à l'association Te Rama Ora, via le juge d'instruction car elle n'avait même pas d'avocat au démarrage pour se défendre. Cela lui a permis de se présenter et d'être reconnue comme victime, d'être écoutée avant tout. Après que l'instruction ait démarré, ces pressions à son encontre pour la faire reculer sur sa dénonciation l'ont renforcé encore dans cette position de faire reconnaître son statut de victime. Cette volonté de se battre. En ce sens oui, son parcours est exemplaire. Cela lui a permis d'avancer et de s'en sortir. Aujourd'hui, elle a même renoué des liens avec certains de ses oncles et tantes qui voulaient qu'elle fasse machine arrière en 2012. Il y a eu le procès, la condamnation et certains membres de la famille ont admis ce qui s'était passé.

Pour comprendre le travail et les missions de l'association d'aide aux victimes, CLIQUER ICI

Un procès "disjoint"

L'affaire des agressions sexuelles et des viols commis par le père de cette jeune femme alors qu'elle était enfant puis adolescente a été jugé en février 2014 par la cour d'assises de Papeete. Lors de ce procès le père a été reconnu coupable –et a admis publiquement ses fautes- et a été condamné à huit ans de prison. Au cours du même procès, quatre oncles et tantes de la victime étaient jugés pour subornation de témoins, menaces et intimidations et ont tous été reconnus coupables.

Des peines de six mois à un an de prison avec sursis simple ont été prononcées à leur encontre. Mais une 5e personne impliquée dans cette subornation de témoin, qui avait accompagné les oncles et tantes pour obtenir la signature d'un courrier de rétraction de la victime, n'avait pas pu être jugée en février 2014. Elle était alors enceinte et sur le point d'accoucher. Son procès a donc été disjoint du jugement aux assises.

Ce lundi, cette femme -une proche de la famille- comparaissait donc devant les assises de Papeete, parce qu'il s'agit d'un fait connexe à une affaire relevant des assises. Son avocat plaidait l'acquittement car aucun élément ne vient véritablement étayer cette accusation, "la démonstration de la responsabilité n'est pas apportée" témoignait Me Miguel Grattirola. Pour la partie civile, Me Christophe Rousseau-Wiart a longuement parlé du statut de la victime, très difficile à faire admettre dans une famille où le père violeur est celui fait rentrer l'argent de la famille. On lui dit : "à cause de toi les enfants et les petits-enfants n'auront pas d'argent. Après l'agression physique, elle est encore obligée d'apporter la preuve qu'elle est la victime".

Après une audience qui a duré toute la matinée, l'accusée a été reconnue coupable et condamné à quatre mois de prison avec sursis.

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10,7% de touristes en plus en juin, mais léger recul sur l'année 2015

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10,7% de touristes en plus en juin, mais léger recul sur l'année 2015
PAPEETE, le 21 septembre 2015. L'Institut de la statistique de la Polynésie française a publié ce lundi son étude mensuelle sur le tourisme en juin 2015. Les chiffres augmentent par rapport au même mois en 2014. Mais le cumul depuis le début de l'année 2015 montre une légère baisse des arrivées de visiteurs sur le territoire.

D'abord, il y a le constat positif et brut : en juin 2015 par rapport au mois de juin 2014, le nombre de touristes ayant débarqué à l’aéroport de Tahiti Faa’a augmente de 10,7 %. Cette croissance profite essentiellement aux hébergements marchands. Au total, le nombre de nuitées touristiques progresse de 7,5 %, malgré le raccourcissement de la durée moyenne de séjour. Ils étaient 16 223 touristes à avoir atterri à Tahiti Faa'a en juin dernier. L'autre forte hausse de ce mois de juin 2015, le tourisme en hébergement flottant qui a doublé avec le retour du navire Paul Gauguin qui était absent sur la même période en 2014. Voilà pour la comparaison "mensuelle" de juin 2014 par rapport à juin 2015.

Parce que l'analyse plus poussée des chiffres fournis par l'ISPF et c'est l'institut lui-même qui en fait le rapport : "en cumul depuis janvier, les arrivées de touristes reculent légèrement (- 0,8 %), et leur nombre de nuitées diminue de 3,2 %, avec une réduction de leur durée moyenne de séjour (- 2,4 %)". Bref tout est loin d'être au beau fixe sur le front du tourisme polynésien alors qu'il s'agit de la principale activité économique du territoire. Cause principale de ce tassement du nombre de touristes en 2015, "la légère hausse du nombre de touristes en hébergement terrestre (+ 0,9 %) ne compense pas le recul des effectifs touristiques en hébergement flottant (- 6,4 %) entraîné par l’absence du Pacific Princess qui avait opéré quatre croisières intra-polynésiennes au premier trimestre 2014". Voilà qui prouve à ceux qui avaient besoin d'en être convaincus que la baisse d'offres touristiques sur le territoire entraîne consécutivement, et assez rapidement, une baisse de la fréquentation.


EN CHIFFRES

Le cumul des chiffres publiés par l'ISPF du nombre de visiteurs en Polynésie française de janvier à juin 2015 est de 117 667 personnes. Parmi ceux-ci : 84 775 sont des touristes déclarés comme tels à leur arrivée à Tahiti Faa'a. Sur ces touristes arrivés par avions, 65 544 deviennent des touristes en hébergement terrestre (hôtels, pensions, familles) et 19 231 font des croisières à l'intérieur de la Polynésie et/ou en plaisance. Enfin, 32 892 sont des excursionnistes, c'est-à-dire qu'ils passent en Polynésie via des croisières transpacifiques.

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