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Tahitian Voice 2015 remporté par Kurahei

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Tahitian Voice 2015 remporté par Kurahei
PAPEETE, le 4 juillet 2015 - La deuxième édition du concours de chant Tahitian Voice a sacré Kurahei, une étudiante en économie et gestion de 25 ans, comme la plus belle voix parmi les 20 finalistes qui se sont affrontés vendredi soir au Royal Tahitien.

C'est avec la chanson Christine, du groupe éponyme Christine and the Queens, qu'elle a pu séduire le public et le jury, comme le relatent nos confrères de Radio1, organisateurs du concours. Le jury était le même que celui de la première édition : Sabrina Laughlin, Teiva LC, Aldo de Manahune et Aldo du Code 98.

Elle gagne un enregistrement et un clip pour une de ses chansons, et pourra participer à la tournée. Si elle ressemble à celle de l'année dernière, où les lauréat, le gagnant et le jury ont enflammé de nombreuses scènes à travers la Polynésie, ça devrait valoir la peine.

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Les requins polynésiens sont-ils pacifiques ?

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Les requins polynésiens sont-ils pacifiques ?
PAPEETE, le 4 juillet 2015 - Ailleurs, et notamment autour de l'Australie ou de l’île de la Réunion, les attaques de requins sont légion. En Polynésie elles sont rares, voire inexistantes. Nicolas Buray, spécialiste de l’animal, privilégie même le terme de "morsure". Pour lui, la situation serait avant tout une histoire d’espèces.

Deux nouvelles attaques de requins sont survenues dans les eaux australiennes jeudi dernier. Les 11 et 14 juin une attaque était observée dans une station balnéaire de Caroline du nord. Trois adolescents étaient retrouvés blessés en l’espace de quelques jours à quelques kilomètres de distance. Début mai, un homme d’une cinquantaine d’année mourrait des suites d’une attaque de squale près de l’îlot Kouaré en Nouvelle-Calédonie. Á la Réunion, les squales font parler d’eux tous les mois ou presque. Depuis 2011, ce département de l’Océan Indien a recensé 17 attaques de requins dont 7 mortelles. Les "pro" et les "anti" se font la guerre. Les uns réclament la tête des bêtes, d’autres les acceptent arguant que les mers ne sont pas la propriété de l’Homme.

En Polynésie en revanche, les attaques sont rares, voire inexistantes à en croire Nicolas Buray, spécialiste des requins, diplômé de l’École pratique des hautes études et créateur de l’observatoire des requins de Polynésie (ORP). "Je crois qu’il faut bien faire la différence entre morsure et attaque. Les morsures sont provoquées directement ou indirectement par l’homme, c’est par exemple un chasseur sous-marin qui garde son poisson près de lui ou un pêcheur qui vide son poisson les pieds dans l’eau. C’est ce qui arrive en Polynésie. Les attaques surviennent lorsque le requin a faim, qu’il considère l’homme comme sa proie, ou bien lorsqu’il défend son territoire." Il n’y a pas disons de "provocation" par l’homme. À l’Île de la Réunion, les requins attaquent. En Polynésie lorsque les requins font parler d'eux, ils "mordent".

ESPÈCES ET TERRITOIRE

L’Île de la Réunion et la Polynésie française sont quasiment sur la même latitude. En revanche, ils ne sont pas sur la même longitude. Pas moins de 15 000 kilomètres les séparent. Difficile donc de les comparer. Pour autant, certaines hypothèses permettraient d’expliquer les différences observées entre les deux territoires. "D’abord ce ne sont pas les mêmes espèces," avance Nicolas Buray. "À la Réunion, il y a des requins Bouledogues, les C. leucas. Cette espèce est coupable avec les grands blancs et, dans une moindre mesure, les requins tigres, de 3/4 des attaques mortelles dans le monde."

Le requin Bouledogue est une espèce qui vit dans des milieux variés. Surnommé aussi le requin du Gange ou le requin du Zambèze, il se sent à l’aise dans les eaux peu salées, voire douce, dans les eaux turbides, etc. Il a pris ses marques autour de l’Île de la Réunion où l’eau n’est pas très claire à cause des rejets des nombreuses ravines et donc où l’espace était relativement libre. En Polynésie, les eaux sont très claires, de nombreuses espèces de requins y sont installées. Mais cela ne suffit pas à expliquer les attaques.

D’autres hypothèses, propres au département français de l’Océan indien, sont avancées pour expliquer les attaques : la surpêche de la région qui pousserait les squales à chercher leur nourriture plus près des côtés, la pollution et l’urbanisation, la présence d’une réserve naturelle marine (créée en 2007) devenue un véritable garde-manger pour les requins. Des hypothèses auxquelles n’adhère pas Nicolas Burray. À ce propos, il rappelle "qu’en Polynésie les requins sont protégés depuis 2006, ce qui n’a pas eu d’influence sur le nombre d’attaques".

EAUX TROUBLES ET ÉTAT D’ESPRIT

La présence du requin Bouledogue est anecdotique en Polynésie française, le requin blanc ne s’aventure pas dans nos eaux. Le requin tigre en revanche s’y plaît. Du moins revient-il au fenua ces dernières années. "Le tigre migre sans que l’on sache vraiment où, ni quand. Ce qui est sûr c’est qu’il s’est fait rare de 2000 à 2010", explique Nicolas Buray. Pourquoi n’attaque-t-il pas ? Peut-être grâce à la visibilité des eaux polynésiennes. Lorsqu’il remonte en surface pour chasser, qu’il suit une proie, le requin a plus de risque de confondre un poisson et un surfeur par exemple quand les eaux sont troubles.

Enfin, dernier point, ce qui distingue l’Île de la Réunion et la Polynésie, c’est l’esprit. Avec tout le respect que l’on doit aux familles et aux proches des disparus, "les Réunionnais, à l’image des occidentaux, cherchent à tout prix et en n’importe quelle circonstance un responsable", avance Nicolas Buray. Pour lui, "chercher les coupables en cas d’attaque de requin, c’est comme chercher un responsable lorsqu’une avalanche cause la mort de skieurs hors piste !"

www.requinsdepolynesie.com

Repérer les "attaques" de requins

Sous l’eau les requins adoptent des postures significatives avant d’attaquer. Les plongeurs et chasseurs sous-marins qui en ont l’habitude le savent bien. Toutes les espèces vont baisser leurs nageoires pectorales. Le requin gris, quand il considère que l’homme a pénétré son territoire, va entreprendre une "nage d’exhibition" caractéristique : "il contorsionne son corps", précise Nicolas Buray qui ajoute que "chaque individu ensuite a un comportement et une façon de réagir bien à lui. À Rangiroa en mai, l’accident eu lieu avec un requin bien connu des pêcheurs".

Les requins polynésiens sont-ils pacifiques ?
Historique des accidents en Polynésie

Le 25 mai un jeune pêcheur a été mordu au bras à Rangiroa par un requin gris alors qu’il pêchait dans la passe Avatoru.

Le 16 mars un enfant a été mordu par un requin pointe noire à Bora bora lors d’une excursion lagonaire. Il s’est mis à l’eau avec un morceau de poisson dans la main.

Le 9 mars un enfant de 18 mois a été mordu à la jambe par un requin Pointe noire sur l’atoll de Hikueru alors que sa mère vidait des poissons à ses côtés.

Le 11 septembre 2014, une touriste américaine a été mordue par un requin Pointe noire à Moorea alors qu’elle s’était mise à l’eau avec un morceau de poisson sur le banc de sable du lagon Tiahura.

Le 9 février 2013, un plongeur s’est fait mordre la main par un requin citron à Bora bora, un comportement inhabituel selon les spécialistes

Les requins polynésiens sont-ils pacifiques ?

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Santé : L'État verse les premiers 715 millions Fcfp de son aide au RST

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Santé : L'État verse les premiers 715 millions Fcfp de son aide au RST
PAPEETE, le 4 juillet 2015 - Le dernier Journal Officiel apporte avec lui le versement des premiers 715 millions de francs d'aide de l'Etat au régime de solidarité territorial (RST). Une deuxième tranche du même montant devrait être versée avant la fin de l'année.

La publication d'un arrêté du Haut-commissariat au Journal Officiel aura rarement été tant attendue que celle-ci. Car c'est officiel, depuis la publication du JOPF du 3 juillet, l'État a versé 715 990 453 Fcfp au Régime de solidarité, le RST (anciennement le RSPF), qui en avait grandement besoin.

Ce chiffre correspond à 6 million d'euros. Une deuxième tranche d'exactement le même montant devrait être versée avant le 15 novembre, après "évaluation de la mise en œuvre par le territoire des engagements prévus". Plus de 1,4 milliard de francs donc, pour un régime qui avait terminé l'année 2014 avec un déficit de 2,3 milliards Fcfp, et prévoyait 3 milliards de pertes en 2015.

L'État a également annulé la dette de la CSP envers les hôpitaux publics parisiens, ce qui ajoute 700 millions Fcfp à l'aide de 12 millions d'euros, et a aligné le tarif de facturation pour les malades evasanés ou les touristes polynésiens en France, sur les tarifs des patients métropolitains. De quoi alléger les charges de la CPS.

L'aide en numéraire sera reconduite chaque année au moins jusqu'en 2017, tant que le Pays poursuit les réformes du système de santé déjà engagées, en plus de nouvelles obligations. Selon la convention signée, le Pays devait ainsi présenter son schéma d’organisation sanitaire 2015-2019 avant la fin du premier semestre. Ce qui a été fait, et l'Assemblée l'examinera en septembre,. Il faudra aussi créer une fiscalité sur les bénéfices des professions pour remplacer l'impôt sur les transactions (BNC, BIC et BA).

Les engagements signés de l'État et du Pays
L'État s'engage à :

• Verser en 2015, 2016 et 2017 une dotation annuelle de 12 millions d'euros (1,4 milliard de Fcfp) destinée au financement du Régime de Solidarité Territorial de la Polynésie française.
• A annuler la dette de la Polynésie française envers les établissements publics de santé relevant de l'Assistance Publique Hôpitaux de Paris établie à la date du 31 décembre 2014.
• A aligner le tarif de soins appliqué aux assurés sociaux de Polynésie française hospitalisés dans des établissements de santé métropolitains, sur le tarif appliqué aux assurés sociaux métropolitains.

La Polynésie française s'engage à :

• Poursuivre l'élaboration du schéma d'organisation sanitaire
• S'assurer de la mise en application de la loi du Pays du 25 février 2015 sur les nouvelles conditions d'admission au RST
• Engager une réforme de la protection sociale généralisée
• Actualiser et harmoniser les listes des affectations de longue durée pour tous les régimes
• Faire de l'abondement du Fades (fonds pour l'amortissement du déficit social) une dépense obligatoire
• Adapter les modes de rémunération des professionnels de santé afin de les faire coïncider avec les enveloppes de dépenses annuelles préalablement définies par le Pays
• Revoir les modes de fixation des prix des médicaments
• Passer le financement du CHPF et des cliniques privées à la tarification à l'activité
• Constituer une dotation d'amortissement annuelle du CHPF pour les grosses réparations et le renouvellement des équipements
• Établir des textes permettant de réglementer les pratiques mises en œuvre par la CPS pour fixer la dotation globale de fonctionnement des établissements de santé

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PACS : Marcel Tuihani autorisé à saisir le Conseil Constitutionnel

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PACS : Marcel Tuihani autorisé à saisir le Conseil Constitutionnel
PAPEETE, le 4 juillet 2015 - Le Pays avance un petit peu plus vers une application locale du PACS, le Pacte civil de solidarité, alors que le mariage pour tous est déjà une réalité sur le Territoire.

Le 15 juin dernier, la commission des finances de l'assemblée (les trois groupes autonomistes avaient voté pour tandis que l'UPLD s'abstenait) avait donné son feu vert pour permettre l'application du PACS au fenua, 16 ans après qu'il soit devenu une réalité en France. Mais l'extension du Pacte civil de solidarité à la Polynésie n'est pas si simple en raison d'un problème de compétence lié à l'application de notre statut d'autonomie.

"L’entrée en application du PACS se fera en deux étapes : la première étape consiste à déclasser les dispositions actuelles du code civil qui empiètent sur les compétences de la Polynésie française", expliquait un communiqué de l'Assemblée. "La seconde étape consiste à adopter une loi du Pays étendant à la Polynésie française les dispositions du PACS, applicables en métropole".

C'est la première partie de la première étape qui est lancée. Une publication dans le JOPF du 3 juillet autorise ainsi le président de l'APF à saisir le Conseil constitutionnel "aux fins de faire constater que les dispositions de l'article 40-11 de la loi n° 2006-728 du 23 juin 2006 portant réforme des successions et des libéralités, en tant qu'elles ont étendu en Polynésie française les articles 515-3 à 515-7 du code civil relatifs au pacte civil de solidarité, sont intervenues dans une matière ressortissant à la compétence de la Polynésie française." En langage plus compréhensible : libérez la voie, qu'on avance.

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Le barrage de la Vaiiha : c'est parti

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Le barrage de la Vaiiha : c'est parti
PAPEETE, le 4 juillet 2015 - La convention de financement du barrage de la Vaiiha a été signée, elle est publiée et le Pays a maintenant 6 mois pour commencer les acquisitions foncières et préciser le projet.

Les deux premières phases du projet de barrage de Vaiiha sont financées, à hauteur de 3,16 milliards. L'État s'engage à en payer 667 millions Fcfp, le reste étant à la charge du Pays. La convention signée et publiée au JOPF de vendredi dernier prévoit que les subventions métropolitaines ne seront versées qu'à condition que la définition du projet et les achats de foncier soient entamés dans les 6 mois, et les travaux du barrage dans l'année.

Malgré tout, la date la plus proche pour la mise en marche de l'ouvrage est 2018. Et la convention se laisse un délai pouvant aller jusqu'à 3 ans juste pour la deuxième phase, qui concerne les routes d'accès, les captages d'eau et les conduites forcées.

La troisième et dernière tranche du projet, avec en particulier les bassins de stockage d'eau et la centrale hydroélectrique elle-même, devrait coûter 1,4 milliard Fcfp, et l'État pourrait à nouveau mettre la main au porte-monnaie pour aider au financement.

24 MILLIONS DE KWH ET 7 PLANTES ENDÉMIQUES

La rivière Vaiiha coule dans la vallée de Papeiha, à Faaone. Considérée comme le 4ème plus grand bassin versant de Tahiti, et le plus grand de la côte Est. Le gouvernement estime que plus de 24 millions de kWh pourraient être produits chaque année. Pour comparaison, environ 28 millions de kWh sont produits dans la vallée de la Papenoo et en 2012 la population de Tahiti a consommé environ 500 millions kWh. L'objectif du gouvernement est de produire 50% de notre électricité à partir d'énergies renouvelables d'ici 2020, et l'hydroélectrique semble être la principale voie choisie pour y parvenir.

Les riverains et propriétaires fonciers de la Papeiha ont déjà signifié leur accord pour le projet… À condition qu'il respecte "scrupuleusement" les recommandations en matière de préservation environnementale. Et c'est effectivement à ce niveau qu'il risque d'y avoir le plus d'efforts à faire. En 2007, dans le cadre de l'étude, la délégation à la recherche avait effectué la première "évaluation écologique de la vallée de la Vaiiha (Papeiha)".

Ils n'ont pas été déçus puisqu'ils ont trouvé de nombreuses traces archéologiques et surtout "un site de conservation important en Polynésie française, au même titre que les sites environnants du mont Mauru et du plateau de Viriviriterai" avec :
- sept espèces végétales endémiques, menacées et protégées. Notamment l’orchidée terrestre Moerenhoutia plantaginea, ou encore de petits arbres endémiques Lepenia tahitiensis ;
- une faune originale, comme un escargot arboricole protégé, le Partula hyalina, et de "nombreuses populations de fauvettes ou de rousserolles à long bec" ;
- le bas de la vallée serait enfin un site de nidification pour le canard à sourcil "mo’ora", le seul canard endémique de la Polynésie.

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Trois bachelières de Tahiti intègrent Sciences Po

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Trois bachelières de Tahiti intègrent Sciences Po
PAPEETE, le 4 juillet 2015 - Zoë, Camille et Sarah viennent d'avoir leurs bacs, et en même temps de réussir le concours d'entrée à Sciences Po. Elles vont y rejoindre Lucie, qui finit sa première année. Portrait d'étudiantes brillantes.

Elles ont en commun d'être brillantes et de n'avoir qu'une vague idée de ce qu'elles souhaitent devenir plus tard. Du coup, intégrer Sciences Po pour cinq ans leur semble un choix idéal : des études d'excellence mais pluridisciplinaires, qui peuvent mener à la direction d'une entreprise, dans les ministères, au journalisme…

Victor Lau, président de l'association des anciens élèves de Sciences Po en Polynésie française, a invité au petit déjeuner deux des trois nouvelles étudiantes de Sciences Po qui vont rejoindre la petite dizaine d'étudiants polynésiens dans le cursus. "Sciences Po aide les jeunes polynésiens à élever leur niveau d'ambition au lieu de constamment s'autocensurer en se disant 'ce n'est pas fait pour moi'."

Parmi la trentaine d'anciens élèves de Sciences Po, on en retrouve "certains à de hautes responsabilités. Beaucoup peuplent les ministères, l'un est directeur de cabinet adjoint à la vice-présidence, un autre était conseiller spécial d'un ancien président… Et dans le privé, un a été P-dg de EDT, moi-même j'ai été chef d'entreprise, j'avais la concession BMW, Chevrolet, etc, avant de prendre ma retraite" assure Victor Lau.


Trois bachelières de Tahiti intègrent Sciences Po
FORMER LES FUTURS CADRES DU PAYS

Toutes ces nouvelles étudiantes sont passées par la prépa Sciences Po polynésienne, qui était cette année à La Mennais, avec trois pôles de préparation : Papeete, Papara/Taravao, et Uturoa. Elle sera l'année prochaine au lycée Gauguin. C'est une prépa en deux ans, où la charge de travail est importante avec, en plus, deux heures de cours tous les mercredis après-midi. En première, une centaine de lycéens s'inscrivent. L'année dernière, seuls 11 ont tenté le concours (trois l'ont eu), et cette année ils étaient 19 (trois réussites encore une fois). Victor Lau insiste sur les bons effets de cette prépa sur les résultats scolaires : sur les 19 "survivants" de cette année, 11 ont eu la mention Très Bien, 3 la mention Bien et 3 la mention Assez Bien.



Trois bachelières de Tahiti intègrent Sciences Po
Zoë Cerruti et Camille Mulot viennent de réussir le concours, après avoir eu la mention Très Bien au bac

Zoë : "A Sciences Po Toulouse je m'attends à beaucoup de travail, mais ça donne envie, c'est excitant, c'est une nouvelle aventure et j'ai hâte de la commencer. Ca fait huit ans que j'habite en Polynésie, et c'est sûr qu'à Toulouse le lagon et les paysages vont me manquer… Mais je compte revenir un jour. Si j'ai fait le concours, ce n'est pas forcément avec une idée de l'école. C'est le prestige, c'était pour essayer le concours… Et aussi la spécialisation très tardive, on peut vraiment tout faire après. Quand on ne sait pas trop ce qu'on veut faire, c'est rassurant. Mais c'est le journalisme qui m'intéresse le plus."

Camille : "Moi je suis née ici, je parts à Sciences Po Aix pour 5 ans, mais mes parents restent ici donc je reviendrai ! A Sciences Po il y a un peu tout ce qui m'intéresse : l'histoire, la politique, la culture… C'est très vaste, donc on peut choisir. Ce qui m'intéresse le plus c'est l'international. J'attends avec impatience l'année à l'étranger !
Là c'était assez dur de travailler le bac et le concours en même temps. Mais la prépa a aidé. Par exemple en histoire on a eu le même sujet au bac, du coup j'ai eu 20 ! Pour la rédaction aussi, rien que la philo on apprend à faire des compositions, ça aide pour le reste."

Trois bachelières de Tahiti intègrent Sciences Po
Lucie Tetahiotupa vient de terminer sa première année à Sciences Po Toulouse

"Je n'attendais rien du concours, je n'avais pas prévu de le passer. J'ai fait la prépa parce que les cours semblaient intéressants, mais ma mère m'a inscrite, du coup j'ai révisé quelques jours avant, je l'ai passé, je l'ai eu… Et le grand intérêt est que ça m'a permis de repousser mon choix de spécialisation.

Je suis la seule Tahitienne dans l'école pour l'instant. Ça va, on s'adapte, on se fait au rythme parce que forcément tout le monde travaille, donc il faut s'y mettre aussi. On est pas mal occupé, donc on ne pense pas trop au Fenua."

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PNG 2015 « Foot » : Tahiti bat le Vanuatu et se qualifie pour la phase finale

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PNG 2015 « Foot » : Tahiti bat le Vanuatu et se qualifie pour la phase finale
Jeux du Pacifique « PNG 2015″ – Ce dimanche 4 Juillet, les tahitiens étaient opposés pour leur deuxième match de poule au Vanuatu de Bryan Kaltak au Bisini stadium. Le Vanuatu ayant fait match nul face au Fiji lors de leur premier match, une victoire des hommes de Patrice Flaccadori allait les propulser pour la phase finale. Et c’est ce que les coéquipiers du capitaine Rainui Aroita ont réussi en remportant le match sur le score de 2 à 1.

Après une entame de match difficile, quelque peu dominée par les Vanuatais, les tahitiens prirent le jeu à leurs compte sans toutefois réussir à concrétiser leurs occasions. Le jeu était équilibré surtout dans l’entre jeu où il fallait être costaud comme l’a fait Louis Petigas. Aucune équipe n’allait réussir à prendre l’avantage en première période. A la mi-temps, le score est de 0 à 0.

Au retour des citrons, le jeu s’accélère. Michel Maihi sort à la 50′ à la suite d’un choc en 1ère mi temps. Mais à la 54ème minute, le Vanuatu ouvre le score sur un penalty transformé par Bryan Kaltak, 1 à 0. Il fallait attendre la 70ème minute, moment choisi par le « géant marquisien », Fred Tissot pour revenir à la marque à la suite d’un corner, 1 à 1.

Les tahitiens posent le jeu et son plus consistant au milieu du terrain. A la suite d’une magnifique phase de jeu avec au départ Yohan Tihoni qui lance Fred Tissot dans la profondeur celui-ci remet en une touche au centre sur Manuarii Hauata qui place une frappe à ras de terre qui va tromper le gardien vanutais, 2 à 1 pour Tahiti.

Malgré une fin de match favorable au mélanésien, Tahiti restait solide et n’allait pas encaisser de buts. Score final, 2 à 1 pour les rouges.

PNG 2015 « Foot » : Tahiti bat le Vanuatu et se qualifie pour la phase finale
Manuarii Hauata, auteur du deuxième but : « C’était vraiment un match très dur en première mi temps surtout les 15 premières minutes. On a beaucoup poussé, pressé… Après en deuxième mi-temps, avec le vent défavorable, on a un peu baissé. On revient au score sur corner car on a travaillé les coups de pied arrêté et aujourd’hui, çà a payé. Je suis content d’avoir marqué le but vainqueur comme tout le monde lorsque tu marques un but. Et en plus, on gagne ! Maintenant, on va bien se reposer et attendre notre prochain adversaire pour j’espère gagner pour continuer l’aventure. »

Le prochain de Tahiti se jouera lundi 5 Juillet (à Tahiti) où ils seront opposés à Fiji.

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Va’a – Faati Moorea 2015 : Edt gagne après avoir traversé l’enfer !

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C’est une course historique qui s’est déroulée samedi. Historique pour les conditions cataclysmiques rencontrées et historique pour la victoire d’Edt sur cette course qui était la chasse gardée de Shell Va’a depuis près d’une décennie. L’océan déchaîné a brouillé les cartes et c’est Edt Va’a qui a tiré son épingle du jeu.
Va’a – Faati Moorea 2015 : Edt gagne après avoir traversé l’enfer !
PIRAE, le 4 juillet 2015. Le ‘Faati Moorea’ est un des grands rendez vous du calendrier de va’a V6 proposé par la fédération tahitienne. Les courses majeures sont la Hawaiki Nui Va’a, la Moloka’i Hoe à Hawai’i, la Tahiti Nui Va’a un an sur deux, le Marathon Polynésie 1ère, depuis cette année le Défi Va’a News et enfin le Faati Moorea, qui consiste de partir de Tahiti pour faire le tour de Moorea avant de revenir.
 
Parmi les courses les plus longues, il y a la première étape de la Tahiti Nui Va’a longue de 70 km, le Défi Va’a News avec ses 71 km et enfin le Faati Moorea avec ses 92 km, une course lors de laquelle les changements de 6 rameurs sont autorisés. C’est finalement Edt Va’a qui s’impose après 7H50 de course devant Team Opt en 7H57 et Shell Va’a en 8H20. Sur 41 pirogues au départ, 22 sont arrivées à bon port et 19 ont abandonné.
 
La journée avait pourtant commencé sur une mer d’huile, dans la tranquillité des eaux de la baie du Taaone, à Pirae. C’est la pirogue de Shell Va’a qui prend le meilleur départ et qui arrive la première à la balise verte de la passe de Taunoa, suivie de Paddling Connection, de Team Opt, des juniors de Mou’a Tamaiti et de Edt Va’a.
 
Shell va ensuite prendre de l’avance, d’abord 50 puis 100 mètres, sur Team Opt et Edt, qui est revenue sur Paddling Connection, le team de Raiatea. La traversée du chenal entre Tahiti et Moorea est relativement calme et Shell parvient à augmenter son avance. Au niveau de la pointe Temae, Shell a 150 mètres d’avance sur Team Opt. Edt est toujours en 3e position avec 300 mètres de retard sur Opt et donc 450 mètres sur Shell Va’a.

Va’a – Faati Moorea 2015 : Edt gagne après avoir traversé l’enfer !
C’EST A HAAPITI QUE LA SITUATION SE DEGRADE

Sur un plan d’eau calme, les pirogues vont contourner Moorea en passant devant la magnifique baie de Cook et devant le mont Rotui. Edt va alors continuer sur un train soutenu alors que Shell et Team Opt semblent baisser légèrement leur rythme. Au niveau de la baie d’Opunohu, Edt passe devant team Opt et continue sa progression vers la tête de la course. Au niveau du motu Tiahura, le motu en face de l’ex Club Med, Edt se rapproche de Shell Va’a, qui finira par céder.
 
C’est au niveau de Haapiti que la situation climatique s’est totalement dégradée. Les pirogues, mais également les bateaux suiveurs, les bateaux officiels et les bateaux médias, se retrouvent dans un océan ‘Pacifique’ en furie. Pirogues et bateaux progressent très difficilement, avec un fort vent de face et des rafales à 90 km/h, associées à une houle de 3M50 à 4M générant des creux impressionnants.
 
On sort du cadre d’une course ‘normale’ pour passer en mode ‘survie’, les prises de vues photo deviennent périlleuses et la priorité devient de revenir à bon port ! Presque la moitié des pirogues abandonneront. Dans ces conditions extrêmes, Edt Va’a sort son épingle du jeu en augmentant encore son avance.
 
Après quasiment 8 heures d’efforts, la pirogue Edt menée par Heiva Amo Paie et ses coéquipiers-stars que sont Rete Ebb, Steeve Teihotaata, Taaroa Dubois, Lono Teururai, Manatea Bopp-Dupont et les autres, franchit la ligne d’arrivée. Team Opt accuse 7 minutes et 22 secondes de retard, Shell Va’a, invaincue sur cette course depuis presque une décennie, arrive avec 23 minutes de retard sur Team Opt.

Va’a – Faati Moorea 2015 : Edt gagne après avoir traversé l’enfer !
ILS SONT ACCUEILLIS COMME DES HEROS

On retrouve sur les pirogues de Shell là aussi les stars de la rame ; Yohan Cronsteadt, Moana Mairau, Roland Tere, Hiromana Florès, Damas Ami, Kévin Céran-Jérusalémy ou encore David Tepava et les autres qui sont accueillis à la baie du Taaone comme de véritables héros. Dans ce genre de situation le mot ‘aito’ prend tout son sens.
 
Dans le Top 10 de cette course de tous les dangers, on retrouve Air Tahiti, Arue Va’a, Pirae Va’a, Hinaraurea, Team Opt B, Tohivea et Shell B. La 2e pirogue Edt Va’a fait partie des 19 pirogues qui ont abandonné, comme Paddling Connection, les deux pirogues d’Air Tahiti Nui, Ruahatu, Beachcomber Va’a, les deux pirogues Mou’a Tamaiti ou encore la pirogue Banque de Tahiti.
 
La dernière pirogue, Moana Va’a, est arrivée de nuit après 10H20 de course. Il avait été question d’annuler la course le matin, au vu des conditions météo annoncées, mais c’est finalement la décision de lancer la course qui avait prévalu. Une course qui restera dans les mémoires et qui est avant tout historique pour Edt Va’a, qui complète ainsi son palmarès.

Va’a – Faati Moorea 2015 : Edt gagne après avoir traversé l’enfer !
LA SEULE COURSE QU’IL MANQUAIT AU PALMARES D’EDT

Cette course était la seule course majeure qu’Edt n’avait pas encore gagnée. Rappelons qu’Edt Va’a a remporté la dernière Moloka’i Hoe en octobre 2014, puis ensuite la Hawaiki Nui Va’a en novembre 2014. En 2015, c’est le team Opt qui remporte le Défi Va’a News devant Shell, Edt étant hors course pour un problème administratif. Edt a ensuite remporté la Tahiti Nui Va’a 2015 même si Shell en a remporté la dernière étape.
 
Le prochain rendez vous important en V6 sera la Moloka’i Hoe 2015. Est-ce qu’Edt parviendra à faire le doublé ? Est-ce que Shell réussira à reprendre la main sur cette course qu’elle a gagnée 8 fois ? Le suspense est total.
 
Pour l’heure, la saison V6 baisse d’un cran pour laisser la place à la pirogue individuelle V1. La course V1 la plus importante de l’année est prévue les 24 et 25 juillet à partir de la pointe Vénus : Le Te Aito 2015. Kévin Céran Jérusalémy de Shell Va’a devra y défendre son titre acquis en 2014 face à Rete Ebb, entre autres. Là aussi, le combat risque fort d’être passionnant.

Va’a – Faati Moorea 2015 : Edt gagne après avoir traversé l’enfer !

Va’a – Faati Moorea 2015 : Edt gagne après avoir traversé l’enfer !

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Etats-Unis, Australie et Japon lancent des exercices militaires aux portes du Pacifique

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Etats-Unis, Australie et Japon lancent des exercices militaires aux portes du Pacifique
Sydney, Australie | AFP | dimanche 05/07/2015 -Les Etats-Unis et l'Australie, associés pour la première fois au Japon, ont lancé dimanche de vastes exercices militaires aux portes du Pacifique, sur fond de tensions avec la Chine.

Deux semaines durant, 30.000 militaires participeront à ces manoeuvres aériennes, maritimes et terrestres dans les Etats australiens du Territoire du Nord et du Queensland.

Une quarantaine de militaires japonais et 500 néo-zélandais ont également été mobilisés pour l'opération Talisman Sabre, organisée tous les deux ans.

Sur le pont de l'USS Blue Ridge, le navire amiral de la 7e Flotte du Pacifique, le Premier ministre australien, Tony Abbott, a rappelé vendredi "l'alliance très importante" de son pays avec les Etats-Unis: "C'est une relation cruciale alors que nous sommes confrontés à de grands défis dans de nombreuses régions du monde, en particulier au Moyen-Orient".

Tony Abbott n'a pas cité la Chine, premier partenaire commercial de l'Australie avec qui Canberra vient de signer un traité de libre-échange, mais pour John Lee, professeur à l'université de Sydney, le message est univoque. "L'Amérique et ses principaux alliés coopèrent très étroitement en grande partie pour contrer la Chine", a-t-il dit. Ceci est "en rapport avec l'idée que la Chine est de plus en plus revendicative et qu'elle semble investir militairement pour soutenir ses revendications, surtout en mer de Chine".

La Chine revendique ses droits sur la quasi-totalité de cette mer où elle mène d'énormes opérations de remblaiement et transforme des récifs coralliens en ports et en infrastructures diverses.

Washington et les pays de la région redoutent un coup de force du géant chinois qui lui donnerait le contrôle, à partir de l'archipel des Spratleys, sur l'une des routes maritimes les plus stratégiques du globe.

La mer de Chine constitue en effet une artère stratégique vitale pour la navigation marchande et a déjà été le théâtre de manœuvres frisant l'incident: en 2013, le croiseur lance-missiles américain Cowpens avait ainsi dû virer de bord en catastrophe pour éviter un navire de guerre chinois qui lui avait brusquement coupé la route, selon le Pentagone.

Pékin dispute en outre à Tokyo le contrôle d'îles inhabitées en mer de Chine orientale, appelées Senkaku par le Japon qui les administre et Diaoyu par la Chine.

De leur côté les Etats-Unis ont érigé l'Asie au rang de région-phare de leur politique étrangère - ce que diplomates et experts ont baptisé le "pivot" de l'Amérique vers l'Asie-Pacifique.

Avec ses 10 porte-avions, contre un seul pour la Chine, l'US Navy est encore loin devant la flotte chinoise pour ce qui est de la puissance de feu.

Mais la Chine s'offre depuis des années un budget militaire en croissance à deux chiffres et le président Xi Jinping s'est engagé à bâtir une "flotte puissante", capable de "combattre et de gagner des batailles".

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George Tupou VI couronné roi de Tonga

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George Tupou VI couronné roi de Tonga
NUKU’ALOFA, dimanche 5 juillet 2015 (Flash d’Océanie) – Le nouveau roi de Tonga George Tupou VI, a été officiellement couronné samedi dans la capitale Nuku’alofa, au terme d’une douzaine de jours de célébrations marquées par de nombreuses cérémonies coutumières et religieuses et en présence d’un grand nombre de représentants d’États et de gouvernements des pays et territoires de la région.

Point culminant de ces célébrations : la cérémonie officielle de couronnement du roi et de la Reine Nanasipau'u, dans le domaine royal de la capitale tongienne.
Peu avant, les grands chefs coutumiers du royaume, ainsi que les familles royales, avaient elles aussi rendu hommage et montré allégeance au monarque.

Tupou George VI, 55 ans, est déjà entré en fonctions depuis plusieurs mois, succédant ainsi à son frère aîné, Tupou George V, décédé en mars 2012 à Hong Kong à 63 ans des complications de maladies cardiovasculaires après un règne relativement court (six ans).
Au cours des jours ayant précédé ce couronnement, des milliers d’écoliers des établissements du royaume ont aussi défilé au stade national Teu Faiva pour rendre hommage au nouveau monarque et entonner ensemble « Longue vie au Roi ».

Les deux monarques, largement vêtus d’hermine et de tissu aux teintes pourpres, ont dû être couronnés par un prêtre méthodiste australien, venu spécialement pour l’occasion, car seule une personne extérieure au royaume pouvait toucher la tête des souverains.
La Nouvelle-Zélande avait envoyé sur place pas moins de six représentants, parmi lesquels le Gouverneur Général (représentant officiel de la Reine d’Angleterre dans ce pays du Commonwealth) Sir Jerry Mateparae, la ministre chargée des affaires des peuples océaniens, Peseta Sam Lotu-Iiga, le Roi Maori Tuheitia Paki, ainsi que les représentants des partis politiques Maori, travailliste et New Zealand First.

Côté français, une importante représentation avait été dépêchée depuis Nouméa (Nouvelle-Calédonie).
Tous ces dignitaires, et en particulier les chefs de missions diplomatiques accréditées à Tonga et pour nombre d’entre elles basées à Suva (Fidji) ont ainsi revêtu le traditionnel habit caractérisé, pour les hommes, par le haut de forme et de la veste queue de pie.
Selon un rituel plus que millénaire, accompagné de tout le faste royal, le monarque a été oint d’une huile sacrée, a reçu le sceptre et le sceau royal, en présence d’un parterre de tête couronnées, venues, notamment du Japon (Prince héritier Naruhito et la Princesse Masako) ou représentants de maisons européennes (le Prince Georg de Habsbourg venue de Hongrie et la Princesse Marie-Thérèse von Hohenberg d’Autriche).


George Tupou VI couronné roi de Tonga
Monarchie à la Britannique

Ces fastes royaux, qui auraient d’ordinaire suscité l’ire du dirigeant pro-démocratie et désormais Premier ministre Akilisi Pohiva, ont pourtant été qualifiés d’ « historiques » et la figure monarchique tongienne d’ « importante ».
Confirmant la tangibilité d’une transition douce vers une monarchie constitutionnelle à la Britannique, et le fait que le couple royal ait pris la peine de faire suivre son couronnement par un bain de foule, le chef de l’exécutif tongien a pour sa part confié que même de son point de vue, le peuple tongien « aime son roi ».
« Nous continuerons donc à maintenir la monarchie, maintenant et à l’avenir », a-t-il souligné.
Ce couronnement intervient quelques mois seulement après la tenue des dernières élections législatives à Tonga, fin 2014, qui ont vu l’arrivée au pouvoir d’un militant pro-démocratie de longue, en la personne d’Akilisi Pohiva, nouveau Premier ministre.
Le système politique tongien a connu, ces dernières années, une transition progressive en vue d’une monarchie constitutionnelle et plus représentative du scrutin populaire.
Le précédent système accordait, au sein du Parlement, une part plus large de représentation aux aristocrates.
Tupou V, décédé 18 mars 2012, outre quelques excentricités dont celle de se déplacer en taxi londonien, a de son vivant été reconnu comme ayant joué un rôle de premier plan dans la poursuite du processus de démocratisation.
George Tupou V, né le 4 mai 1948, avait prêté serment en tant que roi le 11 septembre 2006, mais il n’a été officiellement couronné que le 2 août 2008, succédant ainsi à son père, Taufa'ahau Tupou IV, décédé en 2006 à l’âge de 88 ans et après une durée record de 41 ans.

Les retombées touristiques de cet événement régional sont aussi attendues, du côté du ministère tongien du tourisme : outre les invités de marque, des centaines de membres de la communauté tongienne expatriée soit en Nouvelle-Zélande, soit en Australie, soit aux États-Unis, avaient aussi saisi cette occasion pour faire le déplacement et ainsi profiter de leur séjour pour rendre visite à leur famille.
Au plan économique, ce couronnement a aussi été l’occasion pour l’État tongien de mettre en circulation une nouvelle série de pièces et billets de banque (pièces de 5, 10, 20 et 50 centimes de pa’anga et création de la pièce de 1 Pa’anga qui était auparavant un billet, et des billets de 2, 5, 10, 20, 50 et 100 Pa’anga) à l’effigie du nouveau monarque.

Le coût total de ces festivités pourrait approcher les deux millions de dollars US, selon les estimations officieuses.
À cette occasion, le gouvernement chinois fait don de trente véhicules (10 limousines, 15 4x4 et 5 bus) pour venir en aide au système logistique lié à cet événement d’envergure internationale.
Les membres des familles les plus prééminentes de ce royaume de quelque 110.000 habitants ont, pour leur part, dû rivaliser de générosité en faisant don au couple royal de présents coûteux, comme par exemple de nombreux cochons, selon la tradition ancestrale polynésienne.

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Ambiance survoltée pour Indepence Day à Mahina

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Ambiance survoltée pour Indepence Day à Mahina
MAHINA, 5 juillet 2015 - La fête nationale des Américains a été célébrée à Mahina, samedi. Plusieurs animations ont été mises place à la Pointe Vénus et le public s’est déplacé en masse. Expositions de voitures et de motos, tour en Harley-Davidson… Le bilan est plus que positif pour la commune.

La commune de Mahina était aux couleurs américaines ce samedi à la Pointe Vénus pour Independence Day. Plusieurs activités étaient au programme avec une exposition de voitures sur le terre-plein du site. Dans les jardins, des animations étaient proposées avec des danses ou encore des Karaokés. Sur la plage, le public a pu apprécier des démonstrations de football américain. Mais le plus impressionnant restait tout de même le tour de la commune en Harley-Davidson réalisé par les Tahiti Harley Riders. Ils étaient plusieurs centaines d’enfants à savourer ce parcours atypique de leur commune, "d’abord nous sommes allés au rond-point du Taharaa après nous sommes allés à Orofara. J’ai beaucoup aimé et c’est la première fois que je monte sur une Harley-Davidson. Je n’ai pas eu peur, j’aimerai en refaire. Plus tard, j’aimerais bien avoir une Harley aussi", raconte Omui.

L’association Tahiti Harley Riders organise souvent des tours pour les enfants issus de quartiers défavorisées, "c’est une joie de voir les enfants sourire. Cela nous fait vraiment plaisir de les emmener se promener à bord de nos Harleys. Peut-être que cela suscitera des vocations ? Et qu’ils voudront être des bikers comme nous" explique Ralph Taruoura, biker depuis deux ans dans le club.

Un autre club de Harleys était également présent, il s’agit des Templiers MC Tahiti, une association qui n’a rien à voir avec les Tahiti Harley Riders, "nous faisons de la prévention routière, nous faisons attention à rouler aux limites autorisées sans alcool bien sûr, c’est ce que nous revendiquons. Nous ne prenons pas les enfants comme les Tahiti Harley Riders. C’est quand même assez délicat d’emmener des enfants derrière soi quand on ne sait pas si on est bien assuré pour ce genre de manifestation", estime de son côté le président du club, Didier Honoré. Les Templiers MC Tahiti ont exposé leurs bolides près du phare de la Pointe Vénus.

Le public venu nombreux assister à ce premier événement américain à Mahina en gardera un bon souvenir comme Vaihere, haitante de Punaauia "je trouve que c’est bien de réaliser des journées comme celle-là. Il y a de tout. Franchement, je ne regrette pas d’être venue c’est vraiment bien et le cadre est idyllique".

Des touristes américains ont également fait le déplacement et ont d’ailleurs beaucoup apprécié que leur fête nationale soit célébrée à Tahiti "c’est un bout de chez nous ici dans un cadre paradisiaque. Nous sommes vraiment heureux de voir que les Polynésiens s’intéressent à notre pays. Nous avons pris beaucoup de photos que nous montrerons à nos familles à notre retour" racontent Steeve et son épouse Jena.

Pour la commune, l’objectif a été atteint, un autre événement est déjà dans les bacs "le prochain projet de la commune est d’organiser une soirée pour le 14 juillet. Cela se passera dans la salle près du cimetière catholique. Nous aurons des défilés de mode, etc. Nous espérons que le public sera aussi nombreux", confie Hinoi Fritch, le conseiller de Mahina en charge du Tourisme.


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Appel à témoins: disparition inquiétante de Teani, 15 ans

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Appel à témoins: disparition inquiétante de Teani, 15 ans
PAPEETE, le 5 juillet 2015- Sur directives du magistrat en charge de l'affaire, le commandement de la gendarmerie pour la Polynésie française lance un appel à témoins dans le cadre de la recherche d'une mineure dont la disparition est inquiétante.

Il s'agit de la jeune Teani Ratia, âgée de 15 ans, qui a disparu depuis le 24 juin 2015 dans le courant de l'après-midi alors qu'elle vendait des gâteaux artisanaux avec sa mère et sa tante sur le parking du magasin Carrefour d'Arue. Elle n'est pas réapparue depuis.
La famille, inquiète, a ainsi signalé la disparition à la gendarmerie dont les premières recherches sont restées vaines.

La personne disparue est une fille de type polynésien, de corpulence forte, cheveux châtain mi-long, yeux marron. Elle était vêtue d'un haut rose uni et d'un collant long de couleur marron. Pas de signes particuliers. Elle bénéficie d'un traitement tous les quinze du mois pour le RAA.

Les personnes ayant des informations peuvent contacter la brigade de gendarmerie la plus proche, ou par téléphone, composer le n°17.

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Les papis emmurés : L'entrepreneur se défend

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Les papis emmurés : L'entrepreneur se défend
PAPEETE, le 5 juillet 2015 - Il y a un mois, l'affaire de papi et mamie Lee emmurés chez eux dans un quartier de la Mission avait défrayé la chronique. Celui qui avait fait construire le mur tant décrié est rentré à Tahiti la semaine dernière, et il tient aujourd'hui à donner sa propre version des faits.
Après plusieurs mois en Asie "en voyage d'affaires et pour des projets humanitaires que je suis depuis des années", Christian Petit est rentré au Fenua la semaine dernière… Pour être immédiatement interpellé et placé 24 heures en garde-à-vue. C'est que ce voyageur n'est nul autre que le fameux Christian P., dont la construction d'un mur de clôture sur son terrain avait conduit à enfermer deux personnes âgées dans leur propre maison à la Mission, une affaire dont nous avons largement parlé.

>>> Papi et mamie Lee emmurés chez eux
>>> Le procureur à la rescousse de Papi et Mamie Lee
>>> Papi et Mamie Lee enfin libérés

Suite à cette couverture médiatique et à la vive réaction du grand public, la vie de M. Petit a pris un tournant très difficile : "aujourd'hui je suis dans une merde pas possible. J'ai reçu de nombreuses menaces, quand je suis rentré il y avait une brouette de parpaings devant chez moi. Je sors de garde-à-vue parce que le procureur m'accuse d'avoir fait un faux sur les plans d'architecte, mais si ils sont certes un peu confus, il n'y a pas d'impasse là il pense qu'il y en a une, il suffit de regarder les plans. Là je suis tout retourné, je n'ai pas dormi depuis deux jours."

Sa vie professionnelle est aussi affectée : "c'est petit Tahiti, mon entreprise de plomberie en prend un coup. Je pourrais être obligé de fermer… Et pour mon terrain, j'ai fait des millions de travaux et je pourrais ne même plus être propriétaire. Aujourd'hui, je ne demande qu'une chose c'est de partir du quartier. Si je trouve un acheteur je m'en vais tout de suite."

Quatre jugements gagnés

Christian Petit nous a donc reçus chez lui pour pouvoir s'expliquer auprès du public. D'emblée, nous comprenons qu'il nous manquait quelques détails, comme le fait que Christian Petit est en fait le voisin de la famille Lee, et que le terrain qu'il bâti est donc le prolongement de sa propre maison.

Surtout, il semble qu'il y ait une profonde inimitié entre les deux voisins. Christian Petit parle d'agressions, de menaces, qui remontent à plusieurs années… Des affaires classées sans-suite pour "torts partagés". Difficile de démêler les deux versions.

Christian Petit insiste surtout sur le fait qu'il a gagné les quatre procès qui l'ont opposé aux Lee et au Camica dans cette affaire de mur et de servitude, et assure ne pas comprendre l'acharnement dont il serait victime. Car si les Lee étaient effectivement emmurés, il est aussi vrai que le cadastre leur prévoit un accès par l'arrière, qui est toujours disponible à condition de faire tomber un autre mur que celui de Christian Petit.

Il avance surtout le même argument que les Lee : que l'accord qu'il avait avec le Camica depuis des années soit respecté.

La parole à Christian Petit
Vous assurez que les Lee se sont emmurés seuls. Quel est le raisonnement ?

Oui, parce qu'ils sont au courant depuis des mois, des mois, des mois, voire des années. Par des procédures qu'on a gagnées et regagnées au tribunal, par des injonctions qu'ils ont reçues de libérer le garage parce que j'allais construire le mur de clôture de mon terrain… Donc ils étaient au courant. Mais ils font de la résistance, tout simplement. Après, moi j'ai commencé à faire ce mur. Ils continuaient à passer par le côté, malgré les injonctions qu'ils ont reçues. Or, à cette époque-là, il aurait dû démonter son mur à l'arrière pour passer par là-bas.

Pourquoi avoir tant attendu avant d'ouvrir un trou dans le mur ?

Quand j'ai commencé ce mur il y avait encore un passage par le côté. Après je suis parti en Asie, je pensais que les Lee feraient ouvrir leur servitude à l'arrière comme le demande la justice, et les ouvriers ont terminé le mur. Je n'ai pas été au courant de toute l'affaire médiatique. Quand j'en ai eu vent, j'ai fait ouvrir le mur.

Mais il faut comprendre que Ki Sang Lee a continué à faire de la résistance, il a refusé de tomber son mur et il a pris le risque de passer par un escabeau pour rentrer dans ma propriété pour aller au magasin qui est en bas. Mais ça, c'est lui qui a pris ce risque.


Il assure avoir un arrangement avec le Camica...

Moi je ne sais pas, je suis arrivé, j'ai acheté un lot. Après le voisin est venu me voir et il m'a dit "le lot que tu as acheté, il est à moi". Il me l'a dit presque comme ça. Donc voilà…

Maintenant le Camica, malheuresement, je crois qu'ils ont commis pas mal d'erreurs, parce que des engagements ils en avaient avec moi. Monseigneur Michel Coppenrath m'a donné sa parole, comme Frère Claude Simon… Il y a une promesse de vente depuis 1985, le compromis de vente, il y a tout.

Quand j'ai dû me retourner contre le Camica, j'ai flippé. Parce que je rentrais en procès contre l'église, et je suis chrétien, catholique, et me sentais incapable de faire ça. Et puis par chance j'ai des hommes d'église qui m'ont soutenu et m'ont expliqué que l'Église, c'est l'Église, et le Camica c'est quelque chose de bien différent. Donc je me suis défendu, et j'ai gagné le procès.


L'économe de l'Évêché assure qu'il y a eu un changement de notaire au dernier moment qui a changé les conditions de la vente…

Alors ça n'a jamais été mentionné. Comme j'ai dit, Monseigneur Michel Coppenrath m'a laissé ce terrain en me disant que c'était trop dangereux pour une famille, qu'il y avait d'énormes frais. J'ai engendré des frais, pour 8 millions à cette époque-là. C'est là qu'on m'a signé un compromis de vente en me disant vas-y investis, de toute façon tu seras propriétaire. Après ça a trainé parce que soi-disant il n'y avait pas de cahier des charges… Et ça ne s'est jamais fait.

Mais il n'y a pas eu de changement de notaire et l'acte n'a pas été changé. Quand j'ai appris par hasard en 2009 que la loi avait changé et que la vente pouvait se faire, j'ai pris l'acte de vente, on m'a conseillé un notaire irréprochable, je suis allé le voir avec le dossier et la vente s'est faite en 15 jours.


Dans tous les accords avec le Camica, il n'a jamais été question d'une servitude sur votre terrain pour la famille Lee ?

Non, moi au départ, le premier rapport que j'ai eu avec Michel Coppenrath quand j'ai pris la location en 1985, avant d'investir de l'argent pour réparer le chemin, c'est que c'était un chemin privé. Lee est venu me voir, j'étais en train de couper les acacias et il pensait que j'allais faire ma maison là-bas. Il m'a dit "je vais m'en aller, je te laisse la place" – parce qu'il savait très bien que son accès était de l'autre côté – et moi je lui ai répondu, bêtement car je regrette aujourd'hui, "non non, continue de passer par là, ma maison je vais la faire sur le côté donc ça ne me dérange pas que tu passes."

Vous dites avoir eu beaucoup de problèmes avec votre voisin à l'époque. Aujourd'hui il est âgé, mais vous l'avez tout de même enfermé chez lui. C'est par vengeance ?

Non, pas du tout, absolument pas. C'est parce que je suis propriétaire, parce que tous les jugements ont été gagnés, et c'est à partir de là que j'ai commencé les travaux, et j'ai délimité ma propriété par une clôture avec ce fameux mur.

Et j'ai fait une porte, humainement elle a été faite. Mais il faut comprendre que son accès est de l'autre côté, et est beaucoup plus praticable que le mien. Par chez moi, une ambulance ne pourrait pas passer, le Camica l'a même fait fermer en 1998. C'est lui qui a fait un mur sur sa servitude, et il est certainement beaucoup plus facile à enlever que le mien.


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Responsabilité parentale : un stage comme alternative à des poursuites pénales

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Responsabilité parentale : un stage comme alternative à des poursuites pénales
PAPEETE, 5 juillet 2015 - Les parents auteurs d'infraction pénale pourront prochainement suivre un stage de "responsabilité parentale". L'association polyvalente d'actions judiciaires de Polynésie française (APAJ) s'occupe de l'organisation de cette journée qui a pour objectif de responsabiliser ces parents.

Dès octobre-novembre prochains, un stage de citoyenneté à visée "responsabilité parentale" sera mis en place par l'Association polyvalente d'actions judiciaires de Polynésie française (APAJ). Ce stage s'inscrit dans le cadre d'alternatives aux poursuites pénales (au titre de l'article 41-2 du code de procédure pénale). Il a été instauré par la loi du 5 mars 2007 sur l'enfance délinquante.

Concrètement, lorsqu’une plainte est présentée au Procureur de la République, celui-ci peut décider de mettre en œuvre des mesures dites d'alternatives aux poursuites, évitant ainsi la comparution au tribunal.

Ce stage s'adresse aux parents auteurs de "violences légères" sur des mineurs comme ceux qui ne payent pas leur pension, ceux qui ne remettent pas leurs enfants à leur ex-conjoint suite à une garde, etc. Ces parents restent tout de même auteurs d'une infraction pénale telle que l'abandon de famille, la non-représentation de l'enfant, les défauts de soin et les violences sans incapacité temporaire totale (ITT) ou ayant entrainé une ITT inférieure à 8 jours.

Cette journée de stage est organisée avec des éducateurs spécialisés, le substitut du procureur chargé du contentieux relatif aux mineurs, des psychologues, des médecins et travailleurs sociaux. Ainsi, familles et professionnels sont réunis afin que les parents prennent conscience de l'ampleur de leurs responsabilités.

Les modules proposés sur la journée permettront de discuter par exemple de la définition légale du rôle de parent, des droits et obligations des parents et enfants ou encore de l'hygiène et des soins nécessaires au bon développement de l'enfant, du décrochage scolaire et ses conséquences, etc.
Pour que le stage ait lieu, il faut qu'un minimum de parents délinquants soient présents. Actuellement, 5 dossiers ont été déposés sur le bureau de l'APAJ, il en faudrait 15 pour que le stage d'une journée puisse s'ouvrir, c'est pourquoi il est prévu que la première session se fasse en octobre ou novembre. L'auteur des faits devra verser 20 000 Fcfp pour s'inscrire à son stage. "C'est une forme de responsabilisation" des actes, commente Cécile Moreau, la directrice de l'APAJ.

L'APAJ organise également des stages de sensibilisation pour les auteurs de violence conjugale et des stages de sensibilisation aux dangers liés à la consommation de produits stupéfiants, toujours en lien avec le tribunal. "Ces stages ont pour objectif d'être un outil de lutte contre la récidive. En revanche, ils n'ont pas vocation thérapeutique, même s'ils peuvent favoriser l'ouverture sur cette dimension", est-il écrit sur le site de l'Apaj.

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PNG 2015 : la sélection féminine de basket démarre fort

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PNG 2015 : la sélection féminine de basket démarre fort
En Papouasie Nouvelle Guinée, la salle du BSP Arena était comble ce dimanche et pour cause les papous étaient présents en masse pour supporter leur équipe locale qui faisait face à nos représentantes tahitiennes.

L’ambiance du premier quart temps était enflammée lors de ce match intense et tendu. Les papous ont mené un jeu rugueux qui a donné du fil à retordre à nos basketteuses.

Mais le talent de nos tahitiennes n’a pas tardé à prendre le dessus sur le match. Peu à peu, les joueuses de Tahiti nous ont offert un match de qualité grâce à une cohésion d’équipe parfaite. Chacune a donné le meilleur d’elle-même. Tahiti réussit à mener le premier quart temps sur le score de 21 à 15.

Dans le deuxième quart temps les co-équipières de Maea Lextreyt commencent à prendre le large sur le score avec 45 à 25 à la mi-temps.

Dans la deuxième partie du match, nos filles ne se sont pas désunies et nous ont proposé un festival de contre et d’une défense en zone de qualité. Les tahitiennes ont su faire face à la pression de leurs rivales qui avaient un jeu agressif sur le porteur du ballon mais aussi face au public qui continuait à mettre une ambiance d’enfer. Au terme du match, Tahiti sort vainqueur sur le score de 90 à 57.

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PNG 2015 : Salomé De Barthez et Benjamin Zorgnotti, premières médailles tahitiennes au jeux

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PNG 2015 : Salomé De Barthez et Benjamin Zorgnotti, premières médailles tahitiennes au jeux
Ce dimanche lors de l'épreuve du triathlon sur un parcours de 750m de Natation, 20km de vélo et 5 km de course à pied en circuit à Sir Hubert Murray, Tahiti était en lice et avait pour objectif de décrocher au moins une médaille d’or comme en Nouvelle Calédonie. Mission accomplie.

Les femmes étaient les premières à s’élancer en Natation où Salomé De Barthez, Poerava Van Bastolaer et Kari Lee Armour Lazzari ont pris le départ d’une course qui allait être quelque peu tronquée… En effet, alors que le parcours en Natation s’est bien déroulé. Le vélo était ponctué par une crevaison dans les 800 derniers mètres pour Salomé. Et cela n’allait pas s’arrêter là, puisqu’alors que Salomé revenait sur sa rivale calédonienne, Charlotte Robin, un bénévole orientait mal les coureuses vers la ligne d’arrivée qui était franchie en premier par la calédonienne puis par Salomé De Barthez qui récolte donc la première médaille pour Tahiti. Une médaille d’argent qui avait un goût amer pour notre championne. Poerava VanBastolaer quant à elle prend la 6ème place et Kari Lee Armour Lazzari la 7ème place.

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Le Pays envisage de se séparer du directeur de l’hôpital de Taaone

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Le Pays envisage de se séparer du directeur de l’hôpital de Taaone
PAPEETE, 5 juillet 2015 - Lassé par les conflits à répétition et la gestion du dialogue social, le Pays est en passe d’engager une procédure de licenciement à l’encontre de Christophe Bouriat. Le directeur du CHPF était en poste depuis onze mois.

Arrivé au mois d’août 2014, Christophe Bouriat n’aura pas tenu un an à la direction de l’hôpital de Taaone. Selon nos informations, le directeur du CHPF va être convoqué au ministère de la Santé dans les jours qui viennent pour un entretien préalable à un licenciement.

Depuis sa nomination, le climat social de l’hôpital n’a jamais été aussi chaud. Entre janvier et juin les mouvements de grève se sont multipliés. Si certains ne sont évidemment pas du fait de la gestion du directeur (notamment le conflit sur la baisse de la dotation globale du Pays au CHPF) il lui a souvent été reproché par les syndicats son manque d’implication et de disponibilité.
En juin, par exemple, alors que les syndicats et le Pays tombent d’accord sur une partie des revendications, impossible de valider le protocole : Bouriat est introuvable, même le ministre de la Santé n’arrive pas à le joindre.

Surtout, à peine la grève sur les "congés rayons" des radiologues et manipulateurs radio terminée, c’est au tour de l’entourage même du directeur d’être sur la sellette. En juin, une enquête administrative a été diligentée "pour connaître les conditions exactes du recrutement de l’épouse de Christophe Bouriat au CHPF".

Galenon dénonce une "gestion par affinité"

Selon la CSTP – FO, cette dernière continue de travailler à Taaone "sans aucun contrat de travail ni mission précise validée par les instances dirigeantes". Patrick Galenon dénonce une "gestion par affinité (…) en faisant fi de la préférence à l’emploi local". Sûr de son bon droit, Christophe Bouriat assure que tout a été fait "dans les règles de l’art" et que l’emploi qu’occupe sa femme "ne peut être fait par quelqu’un d’autre".

Sauf que le 8 juin, a été rendue publique une convention (révélée par nos confrères de Radio 1) entre le centre hospitalier d’Orthez (précédent poste de Bouriat) et celui de Polynésie française. L’accord garantit l’emploi de son épouse et le règlement de sa rémunération.

Des éléments que découvre à peine Patrick Howell, ministre de la Santé. Et pour cause : le choix de Christophe Bouriat a été validé sous le gouvernement Flosse par la ministre de l’époque, Béatrice Chansin.

Aujourd’hui le Pays est obligé de constater une erreur de casting et a donc décidé de se séparer de cet homme qui "a mis le feu aux syndicats" selon un proche du dossier. Une sortie par la petite porte pour celui qui avait déjà quitté Orthez "dans un climat tendu", selon le journal Sud-Ouest.

La direction de l’hôpital de Taaone va donc être confiée à un intérimaire, comme ce fut le cas avant l’arrivée de Bouriat, et le Pays va lancer un appel à candidature pour trouver un successeur.

Après l’annonce par Patrick Howell dans nos colonnes du remplacement de Patrick Cojan, à la tête de l’hôpital de Taravao, ce nouvel épisode montre que le chantier de la Santé en Polynésie est en pleine ébullition. Le prochain SOS (schéma d’organisation sanitaire) doit être finalisé ces jours-ci pour présentation à l’Assemblée en septembre.

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Vigilance météo pour forte houle aux Gambier et aux Tuamotu Sud et Est

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Vigilance météo pour forte houle aux Gambier et aux Tuamotu Sud et Est
PAPEETE, 5 juillet 2015 - Météo France place en vigilance météorologique, pour forte houle, les archipels des Gambier et le Sud et l'Est des Tuamotu.

Les forts trains de houle qui touchent ces secteurs de la Polynésie française ont conduit dimanche l'observatoire de Météo France à placer la zone des Gambier en vigilance orange tandis que les Tuamotu de l'Est et du Sud sont sous vigilance jaune.

Cette forte houle provoquera une élévation importante du niveau de la mer dans les lagons exposés et de forts courants aux abords des passes.

Le reste des prévisions météorologiques valables jusqu'au mardi 7 au soir :

ILES SOUS LE VENT :
Le ciel reste nuageux à très nuageux avec quelques averses, en particulier lundi et surtout sur les versants Est des îles hautes.
Vent de secteur Est modéré lundi et mardi avec des pointes à 60 kilomètres/heure.
Mer forte devenant agitée. Houle longue de secteur Sud s'amortissant lundi à 1 mètre 50/2 mètres, puis 1 mètre/1 mètre 50 mardi.

TAHITI ET MOOREA :
Lundi, le soleil devient majoritaire, sauf éventuellement sur les hauteurs et la côte Est ou il fait plus ou moins jeu égal avec les nuages. Mardi, le soleil assoit encore un peu plus sa domination. Températures extrêmes prévues : 21 et 29 degrés Celsius.
Vent d'Est modéré lundi avec des accélérations côtières à 60 kilomètres/heure. Il faiblit mardi.
Mer agitée à forte encore dimanche soir, devenant peu agitée à agitée d'ici mardi. Houle longue de secteur Sud s'amortissant lundi à 1 mètre 50/2 mètres, puis 1 mètre/1 mètre 50 mardi.

MARQUISES :
Temps ensoleillé perdurant pour ce début de semaine.
Vent de secteur Est modéré.
Mer peu agitée à agitée. Houle longue de secteur Sud d'1 mètre à 1 mètre 50.

TUAMOTU ET GAMBIER :
Temps frais et ciel généralement peu nuageux sur une large moitié Sud les deux jours. Ciel nuageux à très nuageux avec quelques averses sur le Nord lundi, se dégageant partiellement mardi.
Lundi, vent d'Est à Sud-Est généralement modéré avec des pointes à 50/60 kilomètres/heure. Mardi, vent de secteur Est, modéré au Nord et faible à modéré au Sud.
Mer agitée à forte encore dimanche soir, devenant peu agitée à agitée d'ici mardi. Houle longue de Sud Sud-Ouest de 2 mètres à 2 mètres 50 en général, mais atteignant plus de 3 mètres dans l'Est dimanche soir, et même un pic à 4 mètres/4 mètres 50 vers Rikitea. Cette houle s'amortit rapidement lundi et mardi.

AUSTRALES :
Temps frais et sec avec un ciel peu à passagèrement nuageux lundi. Arrivée mardi d'une petite perturbation à l'origine de quelques gouttes en soirée.
Au Nord, vent d'Est faible à modéré venant au Nord-Est lundi, puis Nord-Ouest mardi. A Rapa, vent de Sud-Est faible à modéré venant au secteur Est faible lundi, puis au secteur Nord modéré mardi.
Mer peu agitée à agitée. Houle longue de Sud Sud-Ouest de 2 mètres 50 à 3 mètres dimanche, s'amortissant lundi à environ 1 mètre 50.

COMPLEMENT POUR LA PECHE ET LA NAVIGATION DE PLAISANCE DANS LE TRIANGLE TAHITI-MAUPITI-MANIHI :
Il n'y a pas d'avis de vents forts en cours ni prévu. Vent d'Est à Est Sud-Est 17/22 noeuds dimanche faiblissant à 12/17 noeuds lundi. Pointes à 30 noeuds. Mer agitée à forte dimanche, agitée lundi. Houle longue de Sud Sud-Ouest s'amortissant lundi à 1 mètre 50/2 mètres.

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Comment un homonyme escroc peut vous "pourrir la vie"

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Comment un homonyme escroc peut vous
Metz, France | AFP | vendredi 03/07/2015 - Alain Garni, un artisan de Metz, n'est pas vraiment verni: depuis des années, un escroc lui "pourrit la vie" parce qu'il est son parfait homonyme, a-t-il raconté vendredi à l'AFP, après avoir fait part de ses mésaventures au Républicain Lorrain.

Un jour lors d'un banal contrôle routier, un policier, "la main déjà sur le pétard", lui annonce qu'il y a un mandat d'arrêt contre lui: le quinquagénaire évite de finir au poste grâce à sa date de naissance, heureusement non identique à celle de son gênant homonyme, âgé d'une vingtaine d'années.

Des gendarmes ont aussi débarqué chez lui un jour, en pensant trouver "l'autre". Ou bien dans une station-service, la caissière ne veut pas accepter son chèque, pensant avoir affaire à l'arnaqueur: "Il avait la même banque que moi en plus!" s'énerve M. Garni.

Son homonyme étant également originaire de Metz, certaines de ses victimes -ayant payé des objets qu'elles n'avaient jamais reçus- appelaient chez l'artisan pour réclamer leur dû: "A un moment j'avais 5 à 6 appels par jour, il y avait des gens qui étaient virulents", se souvient M. Garni.

Cependant, pas question pour lui de se mettre sur liste rouge. "Je n'ai pas à me cacher, et puis j'ai mon bureau à mon domicile", explique-t-il.

Il connaît aussi des ennuis sur internet, où il est pris pour l'escroc dont le nom circule sur un site populaire de petites annonces...

"Un jour, j'ai porté plainte pour mon préjudice, mais ça a été classé sans suite", regrette M. Garni.

Son encombrant homonyme, arrêté à Madagascar puis extradé vers la France, a été condamné à un an de prison ferme fin juin à Metz. Mais entre les mois déjà purgés dans l'attente du jugement et une éventuelle remise de peine, l'artisan craint sa libération rapide: "Et il recommencera, ça c'est sûr."

etb/jlc/nm

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Thierry Humbert nouveau chef de la subdivision administrative des îles Marquises

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Thierry Humbert nouveau chef de la subdivision administrative des îles Marquises
Papeete, le 6 juillet 2015 - Le haut-commissariat de la République en Polynésie a présenté le 3 juillet, Thierry Humbert, le nouveau chef de la subdivision administrative des îles Marquises. Il succède à Guyslaine CHARIER, affectée dans la préfecture du Cantal.
Thierry Humbert, 51 ans, est originaire de Franche-Comté. Auparavant, il a notamment exercé les fonctions de directeur des Services du cabinet à la préfecture du Jura (août 2012-juin 2015), de secrétaire général de la sous-préfecture de Mulhouse (mars 2009-août 2012) et de chef du service des ressources et de la modernisation à la préfecture du Territoire de Belfort (août 2003-février 2009). Il a également longtemps travaillé à La Poste où il a démarré sa carrière comme contrôleur au bureau de poste de Morteau, puis comme chef d'établissement à Montreuil et comme encadrant de l'exploitation au bureau de poste d'Héricourt.

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