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Un tavana en visite tous les 20 ans à Hereheretue !

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Un tavana en visite tous les 20 ans à Hereheretue !
HEREHERTUE, le 25 juin 2015. Théodore Tuahine, le maire de Hao est allé, lundi dernier, à la rencontre de ses administrés de Hereheretue. Les habitants de l'atoll n'avaient plus vu un tavana chez eux depuis 1995.

Voilà un exemple qui illustre parfaitement la difficulté des communes associées des Tuamotu. Avec leur éloignement les unes des autres, sur des îles différentes et très distantes, il n'est pas toujours facile ne serait-ce que se déplacer sur l'ensemble de sa circonscription. En fin de semaine dernière, le tavana de Hao, Théodore Tuahine a ainsi profité du passage d'une délégation des autorités de l'Etat et d'un bateau de la marine nationale, l'Arago à destination de Tematangi (commune associée de Tureia), pour se rendre jusque sur Hereheretue, située à 450 km au sud-ouest de Hao. 20 ans déjà que l'atoll n'avait pas reçu de visite officielle du tavana en exercice ! Il faut dire que les liaisons entre Hao et Hereheretue sont rares, assurées par la goélette tous les deux mois seulement.

Si la visite du tavana était donc largement attendue par la soixantaine d'habitants que compte l'atoll, elle était aussi une découverte complète pour Théodore Tuahine. "J'ai compris aussi la difficulté qu'avait les enfants qui sont scolarisés au collège à Hao ou au lycée à Tahiti. Quand la mer est mauvaise, il faut monter sur le récif, prendre des risques pour embarquer". Or, ces enfants subissent déjà l'obligation de la séparation de leur famille, de leur environnement habituel. Cet isolement est aussi particulièrement sensible quand il s'agit d'organiser des évacuations sanitaires. L'autre découverte pour le maire de circonscription, le fait que les jeunes de l'île ne sont pas principalement à la recherche de boulot (ils travaillent tous dans la coprahculture), mais que chez les moins de 25 ans de Hereheretue, il n'y a que des garçons !

Sur place, le tavana accompagné de son 3e adjoint, Maniaro Takamoana ont visité les bâtiments communaux : l'abri cyclonique de l'île regroupe une petite mairie annexe avec quatre agents communaux, le centre de santé et la poste : un embryon d'administration et de services utile aux habitants de l'atoll. Au menu des travaux prévus en 2015 : la reconstruction de l'école et de son préau pour lesquels des financements ont été obtenus et un hangar pour le dépôt de carburant. De même l'étude en vue de la construction d'un nouveau débarcadère sera effectuée cette année.


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Projet Va’a Motu : la pirogue se met à l’eau

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Projet Va’a Motu : la pirogue se met à l’eau
PAPEETE, le 25 juin - L’association Va’a Motu, lancé par Julien Girardot et Ato Lissant il y a trois ans, s’apprête à vivre un grand moment. EIle a permis la construction d’une pirogue traditionnelle qui sera mise à l’eau mi-juillet. Retour sur une aventure humaine, locale et durable.

Lorsque Julien Girardot pose ses voiles en Polynésie française pour la première fois, il s’étonne. "J’ai été très surpris de ne pas voir de pirogues traditionnelles dans les lagons, en particulier aux Tuamotu où ce type d’embarcation est pourtant idéal." À Fakarava, il rencontre Ato Lissant, propriétaire d’une pension sur cet atoll qui l’a vu naître. Les deux se lient d’amitié. Ils mettent en forme un projet, portée par l’association Va’a Motu. Un projet qui vise à redonner vie aux pirogues traditionnelles. "Les embarcations à voile ont totalement disparu des lagons polynésiens voici plus d’un demi-siècle au profit du moteur et de l’essence", précisent les membres du projet sur leur page Facebook. "Par bien des aspects le renouveau de la voile traditionnelle s’annonce comme un projet à multiple facettes dynamiques : science, pédagogie, tourisme, culture…". Aujourd’hui le bureau de l’association compte quatre membres : AtoLissand, le président, Julien Girardot le vice-président, Gahina Bordes la trésorière et Vaiete Bodin, la secrétaire. Elle est soutenue par 29 partenaires.

TROIS ANS POUR TROUVER LES FONDS

L’idée de construire une pirogue traditionnelle est née en 2012, en janvier. Le chantier de construction a commencé en avril 2015. "Il nous a fallu très longtemps pour rassembler les fonds, il nous a fallu aussi du temps pour rassembler savoir et savoir-faire", explique Julien Girardot. Les membres de l’association Va’a Motu sont allés à la rencontre des anciens de l’île pour savoir comment étaient construites les pirogues d’antan. Des réunions ont été organisées en présence notamment de Manuel Varas, le doyen de l’atoll, ou bien d’Axel Tokoragi, alias papi Miel. Les échanges ont abouti à l’élaboration, sur papier, d’une pirogue traditionnelle "évoluée". "Pour obtenir tous les agréments, nous ne pouvions pas construire de pirogue à l’ancienne en allant tailler dans le tronc d’un cocotier avec des herminettes. L’architecte naval qui a conçu les plans a tenu compte de toutes les contraintes." Depuis début avril, les éléments sont assemblés à bon rythme. L’époxy, le contreplaqué marine, le bois de cocotier et de kaori se marient à la fibre de verre. Les constructeurs taillent, ajustent, stratifient, peignent, appliquent du primeur.

ÉLÈVES ET CHERCHEURS MOBILISÉS

Le chantier de la pirogue Va’a Motu se trouve dans le village de Rotoava, à Fakarava. Il est dirigé par Alexandre Genton, constructeur de pirogue depuis dix ans. Il a été le chef de chantier de O’Tahiti Nui Freedom, la pirogue qui rallia Shanghai à Tahiti en 2010. Cette étape de construction est l’occasion de former trois jeunes paumotu : Hugo, James et Toko. Elle est aussi l’occasion d’échanges avec les classes de l’île qui se déplacent sur le chantier à tour de rôle, une fois par semaine. À chaque visite les élèves préparent une série de questions sur l’embarcation et son utilité : "Comment dirige-t-on une pirogue à voile ? Comment se sert-on du vent ? Pourquoi les pirogues traditionnelles ont-elles disparu de nos lagons ? Est-ce qu’on peut pêcher avec ? À quoi vont-elles servir ?" Pour les membres de l’association ces échanges font partie intégrante du projet.

La mise à l’eau est prévue mi-juillet. Te Maru O Havaiki (nom donné à la pirogue par l’association) mesurera au final 30 pieds, soit environ dix mètres de long et cinq mètres de large. Elle portera un mât d’environ dix mètres de haut. Elle sera utilisée dans le cadre de sorties écotouristiques sur les eaux de Fakarava. "Nous pourrons embarquer six personnes", indique Julien Girardot qui en profite pour passer une annonce : "Pour ce faire nous sommes à la recherche d’un capitaine 200 voiles". La pirogue sera aussi utilisée par des scientifiques en mission aux Tuamotu tout au long du mois d’août. Six chercheurs venus de Dublin, de Hawaii et Roscoff (en France) équiperont l’embarcation de caméras pour établir notamment une cartographie en 3 D du lagon.

Les scientifiques attendus dans le lagon de Fakarava ont promis de partager leur mission avec les habitants. Concrètement, ils présenteront le ou les thèmes de recherche, les résultats obtenus et les matériaux utilisés. Des réunions seront organisées sur la place du village, ouvertes et accessibles à tous. Les interventions seront traduites en tahitien et en paumotu pour plus de transparence. Les scientifiques espèrent aussi pouvoir former des habitants de l’atoll à l’utilisation de leur matériel de façon à poursuivre la récolte de données. En résumé, l’association Va’a Motu fait revivre le passé pour construire l’avenir. Tout un programme.

Facebook : Association Va’a Motu / Projet Va’a Motu

Défi sur le lagon

Julien Girardot est "cuistographe" (cuisinier et photographe) sur la goélette scientifique Tara lorsqu’il découvre la Polynésie française. Il profite de son voyage pour découvrir les Tuamotu. Il veut réaliser un reportage photographique sur les pêcheurs à la voile. Il rejoint Fakarava, hébergé par l’ami d’un ami. La pension d’Ato Lissant et de sa femme est à deux pas crabes de ses hôtes. Avec Ato, Julien naviguent sur le lagon. À la question : "Où sont les pirogues à voile traditionnelle ?" de Julien Girardot. Ato Lissant répond en souriant : "Tu arrives un peu tard, elles ont disparu des lagons depuis plus d’un demi-siècle !" Le cuistographe reste songeur. Son reportage tombe à l’eau. Mais une graine est plantée. "On en construit une ? " lance-t-il au Paumotu qui finit par le prendre au mot.


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Lola : être femme et marin ce n’est pas si facile

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Lola : être femme et marin ce n’est pas si facile
PAPEETE, le 25 juin 2015. La semaine dernière, samedi après-midi le Prairial, une frégate de surveillance de la marine nationale française est revenue à son port d’attache à Papeete après trois mois de mission dans le Pacifique. Sur les 95 marins qui composent l’équipage, dix sont des femmes. Rencontre avec l’une d’elles.

Les femmes dans la marine nationale française ? C’est de l’histoire ancienne, elles peuvent porter l’uniforme depuis un siècle. Mais on est bien loin encore de la parité homme/femme. Les femmes sont d’abord affectées, pendant la première guerre mondiale, au service de santé des armées. Elles occupent ensuite essentiellement des postes administratifs durant plusieurs décennies. La première expérimentation d’embarquement de femmes volontaires se déroule entre 1983 et 1987.
De fait, il faut attendre 1992 avec l’ouverture aux femmes du concours d’entrée à l’école navale pour que l’on puisse considérer que la féminisation de la marine a fait son chemin. Et encore, tout n’est pas autorisé aux filles. Elles sont soumises à des quotas d’entrée (pas plus de 10% des effectifs) et certaines spécialités leur sont encore refusées (sous-marins, fusiliers commandos et équipages d’avions embarqués). Même si l’espace confiné d’un sous-marin nucléaire sera ouvert à trois femmes à partir de 2017.

Mais qu’est-ce qui pousse des jeunes femmes à choisir la filière de la marine nationale, avec sa promiscuité de la vie à bord dans des espaces restreints ? A vrai dire, leurs réponses sont assez identiques à celles que l’on entend de la part des garçons. Lola, second maître à bord du Prairial répond sans détours à cette interrogation : "la mer". Comme si c’était une évidence. Entrée dans la marine nationale depuis 2002, sur les conseils de sa mère qui aurait voulu être pilote, Lola a aujourd’hui 34 ans et a atteint le premier grade de sous-officier. Elle "n’embarque" que depuis 2008, mais c’est là véritablement qu’elle a trouvé sa raison d’être dans la marine. Même si ses fonctions à bord n’ont rien ni de naval, ni de militaire : elle est affectée au secrétariat du capitaine de frégate.

UN REVE DE PETITE FILLE

Aujourd’hui, avec une dizaine de missions au long cours derrière elle, "une expérience exceptionnelle", et presque trois ans en Polynésie "un rêve de petite fille", Lola semble pourtant avoir fait le tour de la question. A son retour ce samedi, à peine débarquée du Prairial elle retient essentiellement de la mission, tous "les imprévus" qui ont alourdi l’atmosphère de ces trois mois à bord. Des pannes notamment, des problèmes lors de certaines escales. Et puis, ce parcours dans le Pacifique jusqu’aux rivages de l’Amérique du Sud, elle l’avait déjà fait ! Une façon peut-être de ne pas nourrir de regrets, alors que son départ de la Polynésie approche à grand pas.

Dans quelques semaines seulement, elle va rejoindre la Fremm Languedoc dont le port d’attache sera à Toulon. Mise à l’eau l’an dernier cette frégate multimissions de nouvelle génération doit être capable d’assurer des missions polyvalentes de défense anti-aérienne mais aussi de lutte anti-surface et anti-sous-marine. La Fremm Languedoc prendra la mer, au mieux, en septembre prochain avec Lola à son bord pour son voyage inaugural.

UNE VIE DE FEMME TRONQUEE

A l’arrivée, samedi à Papeete du Prairial, Lola est surtout un peu amère au sujet de sa condition de femme dans la marine nationale. Elle voit sur les quais les familles qui attendent, les épouses qui enlacent les maris après trois mois de séparation, des enfants qui serrent les mains des papas si longtemps partis. Tous ont des sourires radieux, un étonnement franc à redécouvrir l’autre. Mais personne n’est là pour l’attendre. Ni elle, ni visiblement aucune des dix jeunes femmes à bord. Comme le prix à payer de son rêve d’enfant. "Je suis parvenue à mes fins : être dans la marine, mais je n’ai pas de vie de famille. Les hommes, eux, peuvent faire les deux à la fois : être marin et avoir une famille. Nous, les femmes, on ne peut pas, ça ne marche pas. Nous toutes qui sommes à bord, nous passons à côté de toute cette vie familiale".

C’est sans doute pour ça que pour Lola n’embarquera certainement pas aussi souvent dans l’avenir. Elle pense même qu’elle arrêtera bientôt "les missions à l’extérieur". Le besoin d’une autre vie après sept ans de ses jeunes années, parmi les plus riches, où elle a passé la moitié de son temps en mer. Même si elle a vu des pays lointains, des îles paradisiaques et des océans turquoise. Même si elle a vécu des expériences extraordinaires, Lola est comme Ulysse qui "a fait un beau voyage" mais qui à l’âge de raison doit enfin se poser quelque part.



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Les raisons de "l'échec" de Tahiti Nui Rava'ai

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Les raisons de
PAPEETE, le 25 juin 2015. Le rapport de la chambre territoriale des comptes (CTC) sur la gestion de la SEM Tahiti Nui Rava'ai était au programme des représentants à l'assemblée ce jeudi. Pour la CTC, les bateaux proposés par la SEM ne correspondaient pas aux demandes des armateurs, ce qui explique principalement "l'échec" de TNR.




Ce n'est pas la première fois que la chambre territoriale des comptes (CTC) examine la gestion de la société d'économie mixte Tahiti Nui Rava'ai (TNR). Déjà en 2007, la CTC avait épluché ses comptes de 2000 à 2006. "Les raisons de son échec ont été identifiées avec une pertinence que sept années supplémentaires de recul n'ont fait que confirmer", commente sans détour la chambre territoriale des comptes.

Les représentants à l'assemblée avaient ce jeudi ce rapport à l'ordre du jour de la séance. Pour la CTC, Tahiti Nui Rava'ai est un "échec" qui s'explique par "plusieurs raisons cumulatives".


Pas adapté aux demandes des armateurs

Pour expliquer les déboires de TNR, la première raison selon la CTC est "l'inadéquation entre les bateaux proposés et les demandes des armateurs". La chambre rappelle "qu'aucun étude préalable n'a été conduite auprès de ces derniers afin de s'assurer du placement ultérieur des thoniers fabriqués". Cela aurait pourtant pu changer le destin de la SEM puisque les les armateurs étaient demandeurs de thoniers conçus pour la pêche fraîche et non de thoniers conçus pour des campagnes plus longues en pêche congelée. "En d'autres termes, les objectifs poursuivis par TNR et la politique publique relative au secteur de la pêche étaient en contradiction avec les besoins et les souhaits des professionnels du secteur, alors même qu'il s'agissait d'aider au développement d'une flottille privée", analyse la CTC.


Des malfaçons

"La deuxième raison de l'échec", selon la chambre territoriale des comptes, réside dans un "rythme trop rapide de commandes des bateaux". Ainsi, de 2001 à 2004, 43 bateaux ont été commandés, soit un quasi doublement de la capacité de pêche des thoniers en Polynésie française. Ajouter à cela les malfaçons en pagaille des bateaux construits dans les chantiers navals chinois ont été une épine de plus dans le pied de Tahiti Nui Rava'ai. "Les avaries et malfaçons constatées dès leur convoyage ont nécessité des frais de réparation d'environ 3 millions de Fcfp par thonier", a constaté la CTC.


De nombreux bateaux à quai

Puisque les bateaux commandés ne correspondaient pas aux demandes des professionnels, beaucoup de thoniers sont restés à quai. "Dix-sept thoniers étaient inexploités à la fin de l'exercice 2006, soit la totalité des thoniers congélateurs construits en Corée ou en Chine à l'exception d'un seul navire de type exploité par un armateur", a ainsi calculé la CTC.
Cette inactivité a surtout entraîné une absence de revenus pour la SEM. TNR a donc "dû supporter le remboursement des annuités aux banques sans pouvoir bénéficier des ressources financières qui auraient normalement dû être apportées par les loyers versés par les armateurs", note la CTC. "En outre, les bateaux étant inexploités, ils ne remplissaient plus les conditions nécessaires pour bénéficier de la défiscalisation qui oblige à les maintenir en exploitation en Polynésie française pendant au moins cinq ans."
C'est pourquoi "faute de trouver des relais parmi les acteurs privés, il a été décidé de créer en 2005 une filiale à 100 % de TNR dédiée à l'exploitation des navires la SAS Avai'a".
La chambre territoriale des comptes recommande de "cesser au plus tôt l'activité de TNR et de sa filiale Avai'a afin d'éviter que chaque année le Pays soit dans l'obligation de verser à la SEM TNR entre 200 millions de Fcfp et 300 millions de Fcfp de subvention annuelle pour combler les déficits d'exploitation". Pour la CTC, le Pays s'est engagé dans un "sauvetage ruineux" de la SEM.

Une société créée il y a 15 ans
En 2000, la société d'économie mixte TNR a été créée. L'objectif était alors pour le Pays de développer le potentiel de la pêche. Pour atteindre les objectifs d'un chiffre d'affaires de 3 milliards de Fcfp en 2005, le Pays décidait alors de "passer à la vitesse supérieure et de créer (…) une nouvelle structure juridique chargée de rechercher et de coordonner les financements nécessaires pour la réalisation d'un ambitieux programme d'armement à la pêche."
Au final, TNR a mis en exploitation 15 thoniers pour la pêche fraîche de 14,7 m, de deux thoniers pour la pêche fraîche de 16,20 m, de huit thoniers de 21 m dits mixtes et de 17 navires destinés à la pêche congelée.
En 2005, faute de relais parmi les acteurs privés ; la SAS Avai'a, filiale à 100 % de TNR, est créée. Celle-ci a alors pour mission d'exploiter 16 thoniers congélateurs.

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Disparition de Laurent Bourgnon : réactions des navigateurs Desjoyaux et Kersauson

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Résultats du bac : entre rires et larmes…

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Résultats du bac : entre rires et larmes…
Des cris, des larmes et des accolades. Les élèves de terminale attendaient hier matin avec grande impatience les résultats du bac. A 10 h 00, les tableaux d’affichage ont mis fin au suspense. Réactions au lycée Paul Gauguin…

Maima*, terminale S : « J’ai eu 20/20 en maths ! »
« Je suis très contente. J’avais peur de ne pas avoir la mention très bien, mais je l’ai obtenue. Quand j’ai découvert mes notes, j’ai constaté que j’ai eu 20/20 en maths ! Je visais 16/20 et là, j’ai 4 points de plus, je suis vraiment satisfaite car c’est ma spécialité. Je vais désormais intégrer une école d’ingénieurs en Métropole, où j’ai de la famille qui pourra me soutenir. J’espère ensuite voyager et travailler un peu partout. »

Rainui*, terminale ES : « J’ai gagné mon pari »
« C’est un énorme soulagement. Pour moi, c’était l’épreuve la plus difficile du bac : essayer de voir son nom sur le tableau d’affichage… Je suis heureux puisque j’ai gagné mon pari et au passage 35 000 Fcfp ! C’est un challenge que j’ai relevé avec ma famille, qui doutait que j’ai mon diplôme. Ce soir, on va tout faire péter. C’est l’aboutissement de sept ans de vie. »

Hiro*, terminale S : « Je m’attendais un peu au repêchage »
« J’ai malheureusement appris que je n’ai pas eu mon bac du premier coup. Honnêtement, je m’attendais un peu à être au repêchage. Il va falloir maintenant que je mette les bouchées doubles. Mes notes ne sont pas suffisantes, donc je vais miser sur mes points forts et tenter de combler au mieux mes carences. Ce qui est sûr, c’est que je le veux ce bac et je vais tout faire pour ! »

PROPOS RECUEILLIS PAR DS

* Prénoms d’emprunt

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Une voiture 100 % électrique commercialisée sur le fenua

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Une voiture 100 % électrique commercialisée sur le fenua
PAPEETE, le 25/06/2015 - Ce petit bijou se recharge aussi bien sur le courant électrique qu'avec des panneaux solaires. Vendue à un prix assez élevé, il va falloir en plus, s'équiper en panneaux photovoltaïques si le public veut respecter totalement cette idée d'énergies renouvelables.

Elle est agréable à conduire, et est présentée comme une petite merveille pour ses revendeurs. Elle représente également une grande avancée en termes de protection de l'environnement. Baptisée E6, ce petit SUV a vu le jour en Chine. Un nouveau business pour la société de Teva Sylvain : "nos activités qui, autrefois, étaient dans l'édition et la photographie, ont petit à petit migré vers les énergies renouvelables. En 2007, on a sérieusement changé de cap et on s'est lancé dans le photovoltaïque. On a donc commencé un nouveau marché celui des voitures électriques 100 %."

UNE VOITURE RECHARGEABLE
Une voiture 100 % électrique commercialisée sur le fenua
Cette voiture pourra parcourir 80 km par jour grâce au seul soleil du Fenua si vous la recharger tous les soirs. " Sinon vous pourrez également agrandir l'option de stockage et vous pouvez monter jusqu'à 130 km si vous mettez 5 kwc de puissance photovoltaïque." Explique Teva Sylvain, directeur de Pacific Promotion Tahiti.

La recharge peut aussi bien se faire sur le courant électrique que sur l'électricité produite par les panneaux solaires : "Nous voulons montrer aux Polynésiens qu'avec le soleil, au moyen d'un garage solaire équipé d'une douzaine de panneaux, on produit tous les jours de quoi fonctionner sur la route pour rouler sur 80 km." Ce qui entrainera bien entendu de nouveaux aménagements dans l'architecture de vos maisons, si vous ne possédez pas de panneaux photovoltaïques. Une recharge complète, sur le courant, lui garantirait selon le revendeur 300 km d'autonomie…

PLUS CHÈRE MAIS ÉCONOMIQUE
Commercialisée à 6 790 000 Fcfp, son prix pourrait en faire hésiter plus d'un. "Mais il faut regarder le coût au niveau de l'exploitation. Comme on sait déjà que le coût de l'électricité est moindre par rapport à une voiture thermique, on peut dire que cela est très bénéfique", assure Teva Sylvain.

Une voiture 100 % électrique commercialisée sur le fenua
Teva SYLVAIN, directeur de Pacific Promotion Tahiti

Combien d'heures d'autonomie représente cette voiture ?
Un exemple : si vous vivez à Taravao et que vous venez tous les jours en ville et faites plus de 100 km, il vous faudra un garage équipé de panneaux photovoltaïques avec 5000 watt en crête. Là, vous aurez une production électrique qui va vous permettre de parcourir 130 km par jour.

Comment cela se passe pour les personnes qui n'ont pas de panneaux solaires ?
Et bien ces familles pourront recharger sur leur courant électrique qu'ils ont à la maison. (…) Ce qu'il faut savoir c'est qu'elle consomme moins en termes d'argent. Aux 100 km cela représente 900 francs alors que pour une voiture thermique, on compte environ 2400 francs si elle fait 15,1 litres.

Quels sont les modèles que vous commercialiserez ?
Alors la E6 est la première voiture et sort des usines de BYD, une usine qui est en Chine. D'autres modèles de voitures devraient encore sortir, comme les bus, les fourgonnettes utilitaires, etc.



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Mahana Beach : les associations rencontrent le maire de Punaauia

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Mahana Beach : les associations rencontrent le maire de Punaauia
PAPEETE, le 25 juin 2015 - Les associations qui ont le plus de doléances concernant le Mahana Beach avaient rencontré le Président du Pays, et cette fois c'est le maire de Punaauia qui a écouté leurs demandes. Ils sont satisfaits de l'avancée des négociations.

Les débats semblent s'apaiser sur le projet Mahana Beach, les centaines de personnes menacées d'expulsions ou d'expropriation ayant trouvé des interlocuteurs pour négocier leurs relogements. Après avoir rencontré le président Fritch, les associations de défense de l'environnement, celles représentant les futurs expulsés de Outumaoro, et celles des propriétaires expropriés regroupées dans l'organisation Fenua Maohi ont rencontré le maire de Punaauia, Ronald Tumahai.

Ils sont sortis très satisfaits de l'entrevue. "On a voulu dire au maire que ceux de Outumaoro, les expropriés, les expulsés, les 102 familles, il ne faut pas les oublier. On n'acceptera pas ça. On propose, pour les reloger, le lotissement Aloha à Papara. Le permis de construire est prêt, il suffit de le construire et les gens iront" propose Monil Tetuanui, membre de l'Association des droits des peuples autochtones.

Mais le logement ne suffira pas : "il faut aussi donner aux gens du travail, pour qu'ils puissent payer leurs loyers en location-vente sur 25 ans, comme ça ils deviendront propriétaires à la fin. Et pour ça on les forme. Dans deux semaines, les habitants de Outumaoro commenceront une formation en langue anglaise pour leur donner une meilleure chance d'avoir un bon poste au Mahana Beach." Et en attendant que le Mahana Beach et ses milliers d'emplois espérés soit prêt, M. Tetuanui assure que "justement, on va demander au Territoire. S'ils veulent nous mettre dehors maintenant, il faudra qu'ils nous trouvent quelque chose. Autrement on ne s'en ira pas… Jusqu'au jour où on sera digne d'être là et de payer nos loyer." Sinon, "on utilisera tous les moyens légaux pour nous défendre. On a des chances de faire durer jusqu'à 10 ans…"

LA QUESTION DE L'ENVIRONNEMENT

Il y avait aussi de nombreuses associations écologistes, et elles ont trouvé avec Ronald Tumahai une oreille attentive, car il "pleure encore la rivière Punaru'u" selon les associations. Si les associations ne s'opposent pas frontalement au projet de remblais, elles y mettent leurs conditions. Denis Helme, du syndicat No te aru tai mareva, s'inquiète pour "l'écosystème de nos vallées. Parce qu'un projet comme celui-là va forcément toucher à nos vallées. Pour l'aéroport de Faa'a, la Punaru'u a été détruite, et là ils vont toucher à mes vallées à Mahina, ou à la Taharu'u, ils vont prendre des caillous et les agrégats vont aller là. Faire de gros projets comme celui-là… On voit l'aéroport, ils ont bousillé la Punaru'u. Maintenant est-ce qu'ils vont supprimer la Taharu'u pour le Mahana Beach… On va se battre contre, c'est clair."

Mahana Beach : les associations rencontrent le maire de Punaauia
Le maire Ronald Tumahai confirme que l'intention des associations est de participer, avec lui, au prochain comité de suivi avec les politiques et les entreprises. "Ils sont très attachés à la protection de l'environnement, et ils veulent venir soutenir la commune de Punaauia sur notre vision pour les prochains aménagements de Outumaoro. Je les ai rassurés sur le remblai, il ne se fera pas cette année, parce qu'il faut d'abord modifier le plan de prévention des risques de la commune, et ça ne se fera pas du jour au lendemain."

Et concernant la demande de relogement, le maire "soutient leur démarche. Ce sont des familles qui viennent des îles, certaines n'ont aucune ressource financière, donc je ne vois pas comment ils peuvent trouver un logement, payer les charges, les loyers. C'est un peu le dilemme."

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Compte-rendu du conseil des ministres

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Perliculture : réouverture des autorisations pour le collectage

En 2013, l’ensemble de la filière et les pouvoirs publics avaient reconnu le besoin de mettre en place un statu quo sur la production par le biais de la suspension provisoire d’une durée de deux ans des attributions de superficies supplémentaires d’élevage et de greffe mais aussi des stations de collectage.

Afin de pouvoir continuer à collecter des données essentielles aux fins de statuer sur les meilleures règles à mettre en place prochainement, le conseil des ministres a décidé de prolonger de trois mois la suspension de la délivrance des autorisations d’occupation temporaire du domaine public maritime à des fins d’exploitation perlicole, soit jusqu’au 30 septembre prochain.

Ce délai supplémentaire va permettre de déterminer, en accord avec les maires et les professionnels, les plafonds de superficie à autoriser dans chaque île concernée. Cette période permettra une consultation large des professionnels de cette filière afin de connaître leurs attentes.

Toutefois, durant ces deux dernières années, les perliculteurs ont eu d’énormes difficultés à s’approvisionner en naissains de nacres, du fait d’une pénurie due en grande partie à l’effondrement de la qualité environnementale du lagon de Takaroa, qui était l’un des principaux pourvoyeurs de nacres des Tuamotu. Afin de ne pas entraver les possibilités d’approvisionnement des perliculteurs en nacres, l’ouverturepour des activités de collectage de nacres est autorisée uniquement pour les 15 lagons suivants : Apataki, Aratika, Arutua, Gambier, Katiu, Kauehi, Hikueru, Manihi, Marutea Nord, Mopelia, Motutunga, Raroia, Tahanea, Takapoto et Tuanaki.

Soutien à la création numérique

Dans sa séance de ce jour, le conseil des ministres a choisi de réserver une suite favorable à la demande de soutien à la création numérique déposée par l’EURL Vittoria Conseil pour son projet « Les matinées de l’e-business » et par la SARL AeroTech pour son projet « Web VHF ».

Les matinées de l’Ebusiness sont un évènement qui a pour objectif de sensibiliser, informer et former les entreprises polynésiennes sur les matières du eBusiness en organisant des conférences d’experts. Cet évènement entend également permettre aux entreprises polynésiennes de se rapprocher des marchés plus dynamiques et à jour des dernières technologies ou actions digitales. Le concept repose sur des conférences gratuites à tous et pour tous. Le projet se verra soutenu à hauteur de 1 000 000 Fcfp.

Le projet « Web VHF » consiste, quant à lui, à développer un système électronique embarqué par avion ou par bateau, capable de retransmettre en ligne, par l’intermédiaire d’un satellite, des communications VHF. Il s’agit de développer un système intermédiaire capable de servir d’interface entre un opérateur à terre et une embarcation au-delà de sa portée VHF. Le projet sera soutenu à hauteur de 750 000 Fcfp.

Subvention de fonctionnement en faveur de l’association Agence immobilière sociale de Polynésie française pour l’exercice 2015


Pour l’année 2015, le Pays apporte à nouveau son soutien à l’association « Agence immobilière sociale de Polynésie française (A.I.S.P.F) » qui intervient en complément des actions de l’Office Polynésien de l’Habitat en louant des logements du parc de propriétaires privés à des familles modestes connues des services sociaux et répondant aux critères d’éligibilité, moyennant une participation financière de leur part. Le complément est pris en charge par l’association.

L’objectif vise à ce que dans un délai maximum de 2 ans, les familles parviennent à atteindre leur autonomie.Ainsi, durant cette période transitoire, l’A.I.S.P.F accompagne activement les familles en les orientant vers les dispositifs d’insertion professionnelle existant afin d’améliorer leurs sources de revenus, et les dispositifs de formation professionnelle pour faciliter leurs recherches d’emploi.
Depuis 2009, le dispositif d’aide au logement proposé par l’A.I.S.P.F a permis le relogement dans des logements décents à 70 familles en moyenne par année.Actuellement, l’A.I.S.P.F dispose d’un parc locatif de 65 logements, tous occupés par des familles recensées par les services sociaux.

Pour cette année 2015, l’attribution d’une subvention de fonctionnement d’un montant de 74 000 000 Fcfp permettra la poursuite du dispositif d’aide au bénéfice d’environ 75 à 80 familles.

Attribution de lots agricoles

Le conseil des ministres a validé, outre le cahier des charges du lotissement agricole de Vaihuti-Vaiau à Tumaraa, la proposition de la commission d’attribution des lots agricoles (CALLA) en autorisant la location de deux lots à vocation agricole situés dans ce lotissement.

Ces lots, d’une superficie de 2,93 hectares et 10 hectares, sont loués à des professionnels du secteur agricole uniquement à des fins agricoles. Le plus grand doit accueillir un projet agro-touristique.

L’autorisation d’occupation donnée par le conseil des ministres ne deviendra effective qu’après la signature d’une convention de location entre la Polynésie française et les professionnels concernés destinée à établir les droits et obligations de chacune des parties.

Point sur les centres de vacances et de loisirs

Le ministre de la Jeunesse et des sports, René Temeharo, a présenté en Conseil des ministres une communication portant sur les 87 centres de vacances et de loisirs (CVL) de la période de juillet - août 2015, pour laquelle près de 6 500 jeunes mineurs sont actuellement recensés.

Il a souligné le rôle essentiel des associations organisatrices de ces séjours collectifs et d’une manière plus générale, l’importance des savoirs, savoir être et savoir faire, transmis durant les temps péri et extra scolaires par l’encadrement et les responsables du secteur associatif de jeunesse.
Sur la base des données qualitatives et quantitatives de la direction de la jeunesse et des sports, il a indiqué que la plupart des jeunes qui fréquentent ces centres sont en majorité issus des quartiers de l’agglomération urbaine.

On constate que :

- la tranche d’âge des 6-12 ans est celle qui fréquentera le plus les CVL avec 3455 mineurs, soit 53% du total des enfants déclarés à ce jour,
- celle des 13-17 ans figure au second rang avec 1798 jeunes, soit 28% du total ;
- et, enfin, celle des 3-5 ans, avec 1250 enfants, représente 19% du total

On observe aussi deux types de centres de vacances :

- 40 centres de vacances avec hébergement (CVH),
- et 38 centres de loisirs sans hébergement (CLSH).

Concernant les structures d’accueil, on dénombre :

- 29 établissements scolaires,
- 26 salles paroissiales,
- 7 sites du domaine public,
- 7 terrains privés,
- et 1 structure sportive publique.

S’agissant des financements, les jeunes, eu égard à leur situation sociale, bénéficient d’une prise en charge de leurs frais de séjour, soit par la Caisse de prévoyance sociale (CPS), soit par la Direction des affaires sociales (DAS).

Ces centres sont essentiels pour que ces jeunes puissent, le temps des vacances, découvrir et partager des activités variées, dans un cadre éducatif et sécurisant.

Sur la base d’un coût moyen par enfant de 21 000 Fcfp par séjour, un total de 137 millions Fcfp est injecté dans l’économie du Pays en indemnisation d’animateurs, en transport (maritime et aérien), en denrées alimentaires, en matériels pédagogiques, pharmaceutiques ou en locations diverses.

Enfin, les organisateurs sont désormais tenus de conclure une convention d’engagement éducatif (CEE) avec chaque personnel pédagogique indemnisé et de le déclarer à la CPS. A l’issue de cette campagne, un bilan avec les associations organisatrices permettra de mesurer l’impact de ce nouveau dispositif sur le développement des CVL.

Convention entre État et la Polynésie française relative à la mission d’aide et d’assistance technique jeunesse, sports et vie associative

Le conseil des ministres a approuvé la transmission à l’Assemblée de la Polynésie française d’un projet de délibération portant approbation de la nouvelle convention entre l’État et la Polynésie française relative à la mission d’aide et d’assistance technique, jeunesse, sports et vie associative.

Le nouveau projet de convention d’une durée de cinq ans, prévoit le concours de État sous forme du maintien d’une mission d’assistance technique composée de 5 cadres de l’État, de financements de l’État et du Centre National pour le Développement du Sport au mouvement sportif et de jeunesse polynésien, de soutien financier à la construction d’équipements sportifs, de missions ponctuelles d’experts et de formateurs, d’actions de conseil et d’assistance technique sur des programmes financés par l’État (service civique, contrat de ville, service militaire adapté, vie associative…).

De même, l’éligibilité de la Polynésie française au fonds de développement à la vie associative (FDVA) est précisée, en parallèle à son éligibilité au fonds d’expérimentation pour la jeunesse (FEJ -appels à projets pour l’Outre-mer).

Enlèvement des épaves et navires abandonnés : cas du Tehoro II à Faaite

Le gouvernement s’est engagé dans une politique d’enlèvement des épaves et navires abandonnés dans les eaux intérieures portant atteinte à la sécurité de la navigation dans les eaux intérieures, à l’intégrité du domaine public maritime et à l’environnement à raison d’une opération annuelle en fonction des disponibilités budgétaires allouées.

Dans cette perspective, cinq épaves représentant de telles caractéristiques ont été identifiées avant d’être rangées suivant un ordre de priorisation d’enlèvement. À cet égard et suivant la réglementation en vigueur, le Pays a entrepris la première opération de retrait d’office d’épave en ciblant le navire « Tehoro II » qui s’était échoué sur le récif de Faaite en 1993, ceci, après avoir constaté l’inaction du propriétaire au terme d’une procédure infructueuse de mise en demeure de procéder à l’enlèvement ou à la destruction de cette épave.

Les travaux (acheminement des moyens d’intervention découpe, évacuation, dépollution du navire et du site, transport et recyclage des déchets), conduits par la société Ti Ai Moana, se sont déroulés durant la période du 3 au 28 mars derniers et ont permis le retrait du navire du récif à la satisfaction du maire et de la population de l’île.

Les déchets provenant de cette épave représentent globalement un volume de 153 m3 d’acier qui ont été réceptionnés, puis recyclés, par l’entreprise Recypol à Motu Uta.

Avenants pour le financement d’abris anticycloniques dans 5 îles des Tuamotu

Cinq projets d’avenant aux conventions de financement par le Contrat de projets des abris anticyloniques des îles de Napuka, Taenga, Amanu, Pukarua et Raroia, à soumettre à l’approbation de l’Assemblée de la Polynésie française, ont été examinés par le Conseil des ministres.

Les trois premiers prolongent les délais de réalisation des constructions à la suite des nouvelles procédures d’attribution des travaux après défaillance des entreprises chargées de les exécuter.Les deux derniers prolongent les délais d’exécution des conventions pour permettre l’équipement photovoltaïque des abris.

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Fare Hau Arii : une fermeture liée à sa gestion selon Howell

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Fare Hau Arii : une fermeture liée à sa gestion selon Howell
PAPEETE, le 25 juin 2015. "L'action sociale est et demeurera une priorité de notre gouvernement", a assuré le ministre de la Santé répondant à une question de la représentante Teura Iriti lors de la séance à l'assemblée ce jeudi. Patrick Howell a tenu à donner ses explications à la fermeture du Fare Hau Arii, qui accueille des enfants handicapés.


"Créée fin 2008, cette structure se prévalait d'une capacité d'accueil de 20 places. Ses charges de fonctionnement ont été financées par le Fonds d'action sociale du régime de solidarité sur cette base jusqu'à ce jour",
a rappelé Patrick Howell.
Selon le ministre de la Santé, pour expliquer la fermeture de l'établissement, il faut remonter à la "décision prise par l'association en 2010 de restreindre le profil du public accueilli et de limiter sa capacité d'accueil à 12 places, qui aura empêché son intégration au dispositif des établissements médico-sociaux de notre pays. Malgré le délai supplémentaire accordé, à sa demande, à l'association, pour régulariser sa situation, les dysfonctionnements constatés ont perduré".

Le ministre n'hésite donc pas à remettre en cause les choix réalisés par la structure. "Aussi bien l'affaiblissement de l'activité du centre (absence de projet thérapeutique, de projet défini par un médecin coordonnateur, la sous-occupation permanente de la structure qui accueille au maximum cinq enfants), le coût de prise en charge exorbitant en résultant, commandent inéluctablement l'orientation des enfants concernés vers des structures médico-sociales performantes, où ils pourront bénéficier d'une meilleure prise en charge".
Patrick Howell souligne donc que la responsabilité de la fermeture de cette structure de type associatif "n'est en aucune façon à imputer au pays. C'est bien une décision qui incombe au seul bureau de l'association gestionnaire du centre".

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UNESCO : les Marquises ont un "fort potentiel" pour devenir patrimoine mondial

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UNESCO : les Marquises ont un
PAPEETE, le 25 juin 2015 (Communiqué de la présidence) - Lors d'une réunion à la Délégation parisienne de la Polynésie, Heremoana Maamaatuaiahutapu a fait le point sur le dossier de candidature des Marquises pour être inscrites au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO. Des experts du Conseil international des monuments et des sites (L’ICOMOS), de l'Union internationale pour la conservation de la nature (l’IUCN) et de différent ministères métropolitains étaient présents.

Le ministre de la Culture a eu la confirmation que pour les membres du comité national des Biens français, les Marquises présentent indéniablement un fort potentiel pour une inscription future sur la liste du patrimoine mondial au regard des critères naturels et culturels de l’UNESCO.

Selon les experts, l’archipel dispose d’un écosystème naturel exceptionnel, riche d’une biodiversité terrestre et marine remarquable liée à son isolement. Auxquels s’ajoutent des paysages naturels et culturels d’une incontestable valeur esthétique. D'ores et déjà les Marquises répondent à six critères de la convention du patrimoine mondial. Trois pour le volet culturel et trois autres pour le volet naturel.

Une inscription dans les 3 à 5 ans

L’ICOMOS et l’IUCN, dans deux rapports récents, ont formulé des recommandations dans le but d’accroître les chances de réussite de la candidature des îles Marquises.

Il a ainsi été rappelé que le périmètre du bien proposé à l’inscription devait être clairement défini et intégrer une partie du domaine maritime. De même qu’un important travail de sélection devait être opéré au regard de la Valeur Universelle Exceptionnelle (VUE) retenue. Ou bien encore, il a été recommandé de poursuivre l’acquisition de connaissances (recensement de paysages, biodiversité, etc…). La complexité de ce dossier tient, entre autre, dans le nombre de sites.

Pour autant, son potentiel est tel que le ministre et les experts ont convenu que ses chances de succès étaient réelles. L’inscription ne devrait pas intervenir avant 3 à 5 ans. Bien des étapes se succèderont d’ici là. A commencer par un travail technique et scientifique. Il conviendra de relever une succession de caractéristiques et de chercher dans ce bien ce qui le rend à la fois spécifique et universel.

Au terme de ces échanges, le ministre de la culture a souhaité que des spécialistes de métropole viennent rapidement renforcer l’équipe en charge de ce dossier. Il a convenu, avec les experts présents, de la tenue d’une réunion bilan avec le comité restreint en février 2016.

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Urgences de Taravao : la création d'un 5e poste "n'est pas simple"

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Urgences de Taravao : la création d'un 5e poste
PAPEETE, le 25 juin 2015. Une première ambulance est de nouveau opérationnelle depuis le 13 juin auc urgences de Taravao a précisé ce jeudi Patrick Howell, le ministre de la Santé, à l'assemblée. La deuxième a pu être récupérée auprès du garagiste le lundi 16 juin. Patrick Howell confirme l'acquisition d'une nouvelle ambulance

"Pour maintenir en fonction un médecin urgentiste 24 heures sur 24 tous les jours de l'année, il nous faut disposer de cinq professionnels. Aujourd'hui, ce sont quatre postes d'urgentistes qui existent, le cinquième équivalent temps plein étant assuré par des gardes de médecins généralistes."
Patrick Howell ajoute : "Nous améliorerons la situation si nous obtenons les moyens qui nous permettraient de créer un cinquième poste de médecin urgentiste. Mais "Vous savez tous qu'une création de poste dans le contexte économique actuel n'est pas simple", a-t-il aussitôt précisé. Ce à quoi le représentant UPLD Oscar Temaru a rappelé sa volonté de faire appel à des médecins cubains "rémunérés trois fois moins cher".
Patrick Howell lui attend les conclusions du schéma d’organisation sanitaire




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Championnats du Monde de va’a 2018 à Pirae : ‘C’est notre Mahana Beach à nous’.

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La 18e édition des championnats du monde se déroulera à Pirae du 24 juin au 7 juillet 2018. Un projet ambitieux a été présenté par la ville de Pirae, associée au ministère des sports et à la fédération tahitienne de va’a. Au ‘menu’, mettre en avant la culture et tout faire pour que les visiteurs puissent réduire leurs charges financières, le tout en étant accueillis dans un environnement réhabilité, notamment au niveau de la qualité des eaux de baignade.
Championnats du Monde de va’a 2018 à Pirae  : ‘C’est notre Mahana Beach à nous’.
PIRAE, le 25 juin 2015. C’est à la mairie de Pirae que s’est déroulée ce matin une conférence de presse au sujet des championnats du monde qui seront organisés dans la commune en 2018. La conférence a suivi l’élection de M. Jean Chicou à la présidence du comité organisateur. Il y avait également Doris hart, la présidente de la fédération tahitienne de va’a.
 
Rappelons que ces championnats du monde seront chapeautés par la fédération internationale de va’a (FIV). Suite au ‘putsch’ ayant écarté Charles Villierme, l’actuelle présidente par intérim est la Néozélandaise Lara Collins, que Tahiti Infos avait interviewé en Nouvelle Zélande en mars dernier. L’élection du nouveau bureau de la FIV aura lieu en mai 2016, Doris Hart étant la vice présidente de la FIV.
 
Le bureau de la fédération tahitienne de va’a sera soumis au vote le 8 août, deux listes devraient être proposées aux votants. Les présidents de clubs voteront par rapport aux nombre de leurs licenciés en 2014.
 
Un film de présentation a été projeté. Reynald Temarii était également présent, il aura un rôle, encore à définir, dans l’organisation de cet événement important. Divers chiffres ont été avancés : 2000 visiteurs espérés, 8 entreprises ‘sponsors’ recrutées, 500 millions de budget, 400 à 500 millions fcp de retombées économiques. Près de 300 courses seront organisées sur 7 jours. Les 3 acteurs principaux sont la commune de Pirae, la fédération tahitienne de va’a et le ministère des sports.

Championnats du Monde de va’a 2018 à Pirae  : ‘C’est notre Mahana Beach à nous’.
1000 jeunes résidents de 73 quartiers définis comme prioritaires bénéficieront de ‘programmes citoyens’, 1000 jeunes des îles seront également associés aux activités de la fédération tahitienne de va’a, notamment aux Australes et aux Marquises qui ont un taux de chômage de 30% environ, contre 20% à Tahiti. 1000 autres jeunes inscrits dans les programmes scolaires CJA, MFR et Cetad seront également associés.
 
L’aspect culturel est également important, l’événement prévu du 24 juin au 7 juillet devrait être associé au Heiva 2018. L’environnement est également un aspect central du projet avec au programme la réhabilitation de la zone littorale de Aorai Tini Hau, en résolvant le problème de la mauvaise qualité des eaux de baignade en mettant aux normes les stations d’épuration et en sensibilisant les riverains des trois rivières de la commune.

Championnats du Monde de va’a 2018 à Pirae  : ‘C’est notre Mahana Beach à nous’.
Doris Hart, présidente de la fédération tahitienne de va’a :
 
Quelles sont les grandes lignes de ce projet ?
 
« Notre vision touche plusieurs domaines. Il y a la partie sportive, la partie culturelle avec en plus toute la partie accueil. Je pense que ce sera la première fois qu’un championnat du monde se présentera aux pays visiteurs en disant : ‘Nous avons les structures qu’il faut, nous avons les transports, des tarifs préférentiels intéressants. A l’étranger, il faut se débrouiller et bien là, on proposera beaucoup mieux. »
 
« La dimension culturelle, identitaire sera importante. C’est un travail d’équipe. Un comité a été mis en place aujourd’hui mais tout le monde a sa place dans la réussite de cet événement. Certains trouveront illogique que la fédération n’ait pas la présidence de ce comité mais chacun a son rôle. Toute la partie sportive, règlementaire et tout ce qui concernera le va’a en lui même, sera de la compétence de la fédération de Va’a. »
 
La Polynésie peut proposer mieux que le Brésil ?
 
« J’ai vécu les championnats du monde en Australie, à Calgary, au Brésil. On est à la hauteur en terme d’organisation. Avec toutes ces personnes qui apporteront leur savoir faire, on ne peut que réussir. Je pense que le comité et que la Polynésie saura faire face à ce défi. Nous voudrions faire venir 2000 participants, plus que les 700 personnes présentes à Rio. »
 
« La Polynésie fait toujours rêver. Ces championnats reviennent dans la ‘Mecque’ du va’a. A la présentation du dossier, les 19 pays présents ont confirmé leur venue. On pourra compléter la liste à travers les rencontres que nous feront lors des Jeux du Pacifique et avec ceux apportés par les contacts de la fédération internationale de Va’a. »

Championnats du Monde de va’a 2018 à Pirae  : ‘C’est notre Mahana Beach à nous’.
 Jean Chicou, Président du comité organisateur, conseiller municipal :
 
Quelle est la ligne directrice de ce projet ?
 
« Le va’a ce n’est pas qu’un sport, c’est l’identité culturelle de Tahiti. C’est un événement de prestige qui va se coupler avec toute l’identité polynésienne. C’est cette identité là qui va être remise au goût du jour. Il faut qu’on la mette en place, qu’on la développe, qu’on ‘l’internationalise’, pour dire au monde que la Polynésie existe, qu’elle est intéressante, magnifique, et qu’il faut participer à cet événement. »
 
Le côté ‘peri-urbain’ de Pirae est à la fois un avantage et un inconvénient ?
 
« Pirae est le berceau de la pirogue. L’Histoire, la légende dit que les premières pirogues sont arrivées dans la baie du Taaone. Le mot ‘Taaone’ aurait pour signification ‘pirogue double qui arrive sur la plage’. C’est un lieu mythique pour la pirogue. Effectivement, on est une zone urbaine alors pourquoi ce choix plutôt que les districts ? »
 
« Il faut savoir que les athlètes sont au départ à leur charge, pas à celle de leur fédération, ils payent leur engagement, donc tout ce qu’on peut faire pour réduire leurs charges au niveau hébergement, nourriture, déplacements, il faut qu’on leur propose. Si c’est trop cher, ils ne viendront pas. »
 
Il y a aussi l’enjeu de la réhabilitation de la zone d’Aorai Tini hau ?
 
« C’est un projet d’envergure, qui date de la campagne électorale qu’on a faite pour être élus, c’est un projet communal avant tout. Nous voulions redonner l’accès à la mer à la population de Pirae. C’est parti de là, car aujourd’hui avoir un petit chemin d’1M50 de large pour accéder à la plage, ce n’est pas possible. C’est donc pour les quartiers, pour les vallées, pour que la population puisse se réapproprier cette zone là. »
 
« On s’est tourné vers cette zone car les aménagements serviront aussi bien pour les championnats que pour la population.  La réflexion communale s’est portée également vers tout le réaménagement du centre de Pirae. Nous sommes en train de faire des études pour en faire un vrai centre ville, avec des infrastructures pour pouvoir loger des animations, des commerces, c’est un peu notre ‘Mahana Beach’ à nous ! »
 
Un Mahana beach mais sans remblai ?
 
Nous, c’est l’inverse. Ma théorie, c’est de démolir ce qu’il y aura à démolir pour redonner de l’espace à la plage naturelle, c’est à dire plus d’enrochement, plus rien, cela retrouvera ses couleurs naturelles, il y aura plus d’espace de plage, plus d’espace de jeu, c’est là dessus qu’on va travailler. »
 
Et la mauvaise qualité des eaux de baignade dans la baie du Taaone ?
 
« Oui, il y a trois rivières qui se déversent dans cette baie. La pollution est apparue au fur et à mesure des années. Il y a 25 ans, tout le monde venait à la plage du Taaone. Cela s’est dégradé. C’est un axe très important. C’est là dessus que l’on va faire notre travail sur le social, on va associer les écoles, les jeunes, autour de la protection de la nature, des vallées, du littoral. On sera très vigilants sur ce point là. A Rio, le lac où se déroulaient les compétitions était un dépotoir scandaleux, on ne veut pas que cela se répète. » SB

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Perquisition chez Training Sandra Network : 3,5 millions Fcfp saisis

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Perquisition chez Training Sandra Network : 3,5 millions Fcfp saisis
PAPEETE, le 25 juin 2015 - Hier et aujourd'hui, les agents de la brigade financière de la sureté urbaine ont perquisitionné les locaux de la SARL Training Sandra Network. Plus de 30 plaintes ont déjà été déposées contre l'entreprise, ce qui a justifié l'opération lors de laquelle ont été saisis des liasses de documents, 20 ordinateurs et 3,5 millions Fpcp en espèces.

on se souvient que la police avait débuté une enquête en février sur l'organisation, qui promet à ses "clients" un peu trop naïfs de devenir multi-millionaires grâce à une simple formation coûtant de 15 000 Fcfp à... un million de francs. "L'entreprise proposait de verser des rentes à ses stagiaires après un an, mais personne n'a jamais rien touché" explique le commandant Hanuse, de la DSP.

Jusqu'à 6000 victimes potentielles

Il assure que l'enquête a déjà permis d'établir que 6000 personnes auraient reçu une formation de l'entreprise, dont le business model s'apparente, selon le commandant de la police, à de l'escroquerie, voire même à une "vente à la boule de neige". "Il pourrait y avoir des centaines d'autres victimes dans cette affaire. Nous les invitons à se rendre à la DSP, la police de Papeete, pour se faire connaitre" précise le commandant.

L'enquête continue et les forces de l'ordre espèrent bien que les documents saisis conforteront leur dossier déjà épais contre TSN. L'étape suivante : entendre les dirigeants de l'entreprise, en particulier la fameuse Sandra, fondatrice charismatique du réseau.

Les formations de Training Sandra Network avaient lieu dans les grands hôtels de la place, avec des coûts de plusieurs centaines de milliers de francs à chaque fois. Malgré tout, ces dernières semaines, le produit "formation" de TSN semblait battre de l'aile. Mais jamais à court d'idée, TSN proposait désormais des programmes d'investissement et la vente de cartes de crédit Mastercard luxueuses aux futurs "millionnaires" de son réseau.

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L’ex-gouverneur des Marianne du Nord condamné à un an de prison

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L’ex-gouverneur des Marianne du Nord condamné à un an de prison
SAIPAN, jeudi 25 juin 2015 (Flash d’Océanie) – Benigno Fitial, ancien Gouverneur du territoire américain des Marianne du Nord et figure politique locale, a été condamné en milieu de semaine à une peine d’un an de prison, après avoir été reconnu coupable de malversations dans l’exercice de ses anciens mandats, rapporte le quotidien Marianas Variety.
David A. Wiseman, le juge qui entendait l’affaire, en rendant sa sentence, a insisté sur le fait que la conduite passée cet ancien dirigeant, désormais âgé de 69 ans, dans le cadre d’un mandat électif, ne pouvait être tolérée.
M. Fitial a exercé deux mandats de Gouverneur des Marianne du Nord, avant de démissionner de ces fonctions en février 2013.
La chambre locale des représentants venait de le sanctionner sur la foi d’accusations de corruption et de négligence.
Le 11 février 2013, le vote de la Chambre des Représentants a penché en faveur de l’empêchement (impeachment) par 16 voix, 4 contre, concernant douze des treize chefs d’accusation portés à l’encontre du dirigeant.

Massages à domicile

Parmi ces accusations : l’octroi de plusieurs marchés dans des secteurs clés de l’économie locale (électricité, contrat de 190 millions de dollars US pour une centrale au diesel attribué à une société américaine du Delaware), jugés en violation des procédures établies en la matière, mais aussi une affaire d’autorisation spéciale du Gouverneur de relâcher une détenue du centre pénitentiaire, afin qu’elle se rendre à sa résidence pour lui donner un massage.
Les faits s’étaient produits en janvier 2010, aux aurores.
M. Fitial a aussi assumé les hautes fonctions de Président de l’assemblée locale au cours de trois législatures.
Il devra commencer à purger sa peine à partir du 6 juillet 2015, a précisé le magistrat.
Depuis sa retraite forcée, M. Fitial a multiplié les déplacements aux Philippines, où il suit un traitement pour un diabète avancé.

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Pacific Press : une imprimerie sort de terre en quelques mois

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Pacific Press : une imprimerie sort de terre en quelques mois
PAPARA, le 26 juin 2015. Depuis deux mois dans un hangar de la petite zone industrielle de Papara, une grosse machine est en train de grandir. Cette rotative arrivée en kit par bateau "roulera" désormais un quotidien, deux hebdomadaires, un mensuel…

Quand on passe le seuil du hangar, ça "sent" enfin l'imprimerie : depuis le début de la semaine la rotative de Pacific Press est en phase de tests et de réglages et produit du papier imprimé ! Pour Hugues Lemaître, le directeur de production de Pacific Press qui est "tombé dedans" depuis 30 ans, rien de tel qu'une bonne odeur de papier fraîchement imprimé pour se mettre en jambes.

Après des mois de mise en route, de mécano géant pour assembler les milliers de pièces cette énorme machine, la voilà en train de fonctionner réellement, de graisser ses rouages, de colorer du papier… "L'adaptation de la machine consiste à mettre en place le bon mélange eau et encre pour le meilleur rendu possible" détaille Hugues Lemaître qui subit, en cette journée de test final, un imprévu de taille avec une coupure d'eau inopinée en raison d'une casse sur le réseau municipal d'alimentation en eau. Mais face à l'adversité, personne ne baisse les bras, au contraire.

Devant la machine, enfin repartie à sa tâche, le démonstrateur de la "machine" (une Goss Community) n'en revient pas. Il a fallu qu'il vienne ici, à Tahiti, ce paradis tropical réputé langoureux, pour voir se mettre en route avec une telle rapidité une rotative à peine livrée et montée.

DE L'EAU ET DES ENCRES

Aux pupitres, on suit à la loupe les réglages de la machine : les couleurs primaires, imprimées une à une, doivent être parfaitement alignées pour que la résolution des photos soit parfaite. L'imprimerie est une industrie de précision, de doigté et de savants mélanges. "Le principe de l'offset c'est de l'eau, des encres grasses et des plaques révélées" explique, un brin mystérieux, Gérard Lorenzi, démonstrateur de chez Goss en mission à Tahiti depuis plus d'un mois.

Au cours des deux derniers mois écoulés, cette rotative flambant neuve a eu jusqu'à 19 personnes autour d'elle pour mettre en ordre de marche tous ses rouleaux, tapis, blanchets encreurs et autres spécificités. Hasard des métiers très ciblés de l'imprimerie et de ce bout du monde qu'est Tahiti, le montage s'est effectué dans une ambiance particulièrement cosmopolite. Australiens, Anglais, Belges et Français se sont succédé aux manettes pour des réglages de spécialistes : ici pour le mouillage du papier (par pulvérisation), là pour le séchage par exemple.

Mais désormais, on nous l'assure, Pacific Press est en ordre de marche, cette rotative "deux-en-un" est capable de produire à la fois un journal quotidien, mais aussi des magazines hebdomadaires et mensuels et encore des catalogues et autres supports publicitaires. Et une fois qu'elle est lancée, on ne l'arrête plus.
La rotative va produire quotidiennement le journal Tahiti Infos à raison de 16 000 exemplaires, tirés en quatre heures maximum. Mais aussi le magazine télé Fenua TV de 56 pages par semaine, l'hebdomadaire d'informations Tahiti Pacifique, un mensuel féminin.

Pacific Press : une imprimerie sort de terre en quelques mois
Une imprimerie écologique

La machine a été choisie pour ses performances techniques mais aussi pour son très faible impact environnemental. Si la technique de l'imprimerie offset est désormais ancienne (plus de cinquante ans), elle n'a eu de cesse d'évoluer au cours des années pour correspondre aux exigences de plus en plus pointues en matière de protection de l'environnement. "La machine a été choisie car elle produit un minimum de déchets ce qui était un impératif de la direction" explique Hugues Lemaître. Plus de produits chimiques pour produire les plaques offset, désormais c'est une couche photosensible avec "une gomme miscible à l'eau qui permet de développer la plaque".

Même souci pour le traitement en sortie d'atelier, lors du séchage : les encres étant fabriquées à partir de solvants, "on récupère les fumées, on les brûle afin d'éliminer les solvants. Aussi nos rejets dans l'atmosphère sont exempts de toute toxicité". Pas d'inquiétude enfin pour l'eau : le mélange eau/encre se fait ici par pulvérisation –et non par lessivage- pour éviter le gaspillage et les retours d'eau souillée dans les réseaux d'assainissement, "nous n'avons aucun rejet à l'égout".

Pacific Press : une imprimerie sort de terre en quelques mois
Une rotative "comme un couteau suisse"

28 mètres de long, 9 mètres de hauteur et 5 mètres de large. La Goss Community SSC est une "classique du genre" parfaitement adaptée aux missions pour lesquelles elle a été acquise. Des rotatives du même genre on en retrouve dans les quotidiens régionaux français mais aussi dans le monde entier, car depuis 170 ans que le groupe Goss -fondé aux Etats-Unis- existe, ses machines ont fait plusieurs fois le tour du monde. Typiquement employée pour des impressions de journaux de presse quotidienne à tirages moyens, comme des magazines, c'est un véritable "couteau suisse".
Pour la faire fonctionner à Papara chez Pacific Press, une équipe de sept personnes travaille aux côtés d'Hugues Lemaître : Vaiana en pré-presse (pour transformer les fichiers numériques en plaques d'offset) mais aussi Sébastien, Stanley, Vetea et enfin, deux jeunes recrues Noharii et Ivanhoe, qui ne connaissaient pas le métier d'imprimeur, ont été embauchés et formés par la "maison".

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ONU : la Polynésie au comité de décolonisation

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ONU : la Polynésie au comité de décolonisation
NEW YORK, le 26 juin 2015. La question de la Polynésie française sera examinée ce vendredi devant le comité de décolonisation de l'ONU. Richard Tuheiava prendra la parole.

Le Comité spécial de la décolonisation de l'ONU a entamé le 15 juin dernier sa reprise de session de l'année 2015 en adoptant l'ordre du jour de ses travaux "stipulant que le comité se penchera cette année sur la situation de quatre des 17 territoires non autonomes inscrits sur sa liste, à savoir la Nouvelle-Calédonie, Porto Rico, Gibraltar et le Sahara occidental". Le cas de la Polynésie française sera néanmoins évoqué ce vendredi 26 juin lors de la dernière séance de travaux de ce comité spécial avec le rapport du comité spécial sur l'adoption des recommandations.

A l'occasion de cette journée, des pétitionnaires venus des territoires concernés peuvent obtenir de s'exprimer directement devant les membres du comité. Pour la Polynésie française, Richard Tuheiava, représentant de l'assemblée de la Polynésie a prévu de faire à New York, ce vendredi un exposé sur la situation locale. Si l'ancien sénateur français est resté discret sur le propos de sa présentation, il devrait toutefois évoquer les dissemblances qui existent dans la gestion par la France (la puissance administrante) de ses relations avec les deux territoires non autonomes du Pacifique : la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française.

La Polynésie française a été réinscrite par l'ONU sur la liste des pays à décoloniser le 17 mai 2013. Depuis, l'assemblée générale de l'organisation des nations unies a adopté des résolutions invitant à l'ouverture du dialogue entre la France et les partisans de l'indépendance.


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A Moruroa la base de vie Maeva sera inaugurée ce samedi

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A Moruroa la base de vie Maeva sera inaugurée ce samedi
MORUROA, le 26 juin 2015. Représentants de l'Etat et du Pays seront sur l'atoll de Moruroa demain. Le nouveau "village" qui hébergera durant trois ans les travailleurs de Telsite 2 pendant trois ans est ouvert.

Plus de 120 personnes dont 25 militaires vont vivre sur place dans la base de vie baptisée Maeva pour ces travaux de rénovation du système Telsite durant les trois prochaines années. Les agents des entreprises civiles employés sur place alterneront trois semaines de travail sur place avec une semaine de repos. Pour satisfaire le besoin de transport de ces personnels civils Air Tahiti s'est vue confier une liaison hebdomadaire entre Tahiti Faa'a et Moruroa.

Après la phase d'installation -depuis le mois d'avril dernier- de la base Maeva, construite à partir de conteneurs aménagés et totalement équipés pour la vie quotidienne, ce sont désormais les gros chantiers qui démarrent sur l'atoll. Le système Telsite 2 qui prendra le relais de l'ancien système de surveillance nécessite de procéder à de nouveaux forages pour la mise en place de nouveaux équipements.

Ce samedi, les autorités de l'Etat et du Pays seront présents pour cette inauguration qui marque le début réel d'un énorme chantier. On y verra non seulement Lionel Beffre, le haut commissaire mais aussi Jean-Christophe Bouissou, le porte-parole du gouvernement, Marcel Tuihani le président de l'assemblée et aussi la tavana de Tureia, l'atoll voisin le plus proche géographiquement de Moruroa. Les invités à cette inauguration font le voyage aller-retour dans la journée.

Ces travaux de rénovation du système de surveillance géomécanique de Moruroa avaient été décidés en 2013 à la suite de pannes observées sur le dispositif précédent : il en coûtera au total près de 6 milliards de Fcfp à l'Etat. Telsite 2 permettra de suivre, à partir de 2018, les éventuels mouvements de sol de l'atoll, base d'action de l'ancien Centre d'expérimentation du Pacifique où 137 essais nucléaires souterrains ont été effectués de 1976 à 1995. La crainte est notamment celle d'un effondrement massif de roches qui pourrait entraîner un tsunami (d'ampleur plus ou moins forte) pouvant atteindre l'île de Tureia située à une centaine de kilomètres de là.



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La "bande des roulottes" de Vaiete interpellée

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PAPEETE, le 26 juin 2015. Ils boivent, interpellent les dîneurs et les passants, piquent dans les assiettes, mettent parfois la main aux fesses des filles. Depuis quelques semaines une bande de jeunes avait réussi à ternir la réputation de convivialité de la place Vaiete. Sept jeunes ont été arrêtés ce mercredi par les policiers de la DSP. L'un considéré comme l'auteur principal passera en jugement le 3 septembre prochain au tribunal correctionnel.


Depuis quelques semaines une bande de jeunes âgés de 18 à 20 ans aux comportements plus que douteux créait une mauvaise ambiance du côté des roulottes de la place Vaiete. Alcoolisés, certains d'entre eux n'ont pas hésité à se servir directement dans les assiettes des touristes attablés ou à exiger les restes des repas. Le dérapage de ces jeunes, le plus souvent SDF, est parfois monté d'un cran envers les jeunes femmes. Interpellation verbale et quelques mains baladeuses.

Certaines personnes ont dénoncé ces agissements sur leur page Facebook se plaignant d'une absence des forces de l'ordre alors qu'il aurait été plus utile d'alerter la police directement au moment des faits (voir en encadré). Ce mercredi, sept de ces jeunes identifiés par différentes victimes ont été interpellés. L'un d'entre eux, un jeune SDF de 18 ans à peine est resté en garde à vue 24 heures dans les locaux de la police avant de ressortir avec une convocation judiciaire pour le 3 septembre prochain. Car au-delà des incivilités commises aux roulottes, il s'en est pris à une jeune femme en pleine journée et a dégradé d'un grand coup de pied une voiture en stationnement. Pour ces deux derniers faits, les victimes ont porté plainte immédiatement, ce qui a permis à la police de le cueillir dans les minutes qui ont suivi.



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TROIS QUESTIONS AU COMMANDANT JEAN-LOÏC HANUSE, DIRECTEUR ADJOINT DE LA DSP

Quels sont les moyens mis à disposition par la police dans le centre-ville ?

Nous avons en moyenne 11 à 12 patrouilles chaque jour, en voiture ou pédestre, sur le secteur le plus criminogène qui va de Tipaerui à la base marine et jusqu'à Mamao et aux heures les plus porteuses. A savoir la fin d'après-midi et la soirée. En fin de semaine, nous avons aussi des équipes de nuit pour le contrôle des débits de boisson.

Que conseillez-vous aux personnes qui sont victimes de ces atteintes ?

En priorité, il faut contacter la DSP par le 17. Le temps moyen d'intervention est de cinq minutes. L'avantage c'est que nous pouvons travailler en flagrant délit. On peut recueillir très vite les témoignages, le signalement des personnes impliquées. Souvent ils sont toujours dans le secteur et on peut les arrêter rapidement.

Les actes de violence sont-ils en augmentation à Papeete ?

On sent actuellement, au sein de la population, un sentiment d'insécurité. Il y a effectivement des incivilités commises, particulièrement du côté des roulottes avec des jeunes qui se comportent mal et sur lesquelles nous intervenons. Mais, il ne s'agit pas de véritables faits de délinquance. Sur les premiers mois de l'année 2015, dans la zone de la DSP, les vols avec violence sont en baisse de 20%.

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Indonésie: méfiez-vous des petits amis étrangers, dit le chef antidrogue

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Indonésie: méfiez-vous des petits amis étrangers, dit le chef antidrogue
Jakarta, Indonésie | AFP | vendredi 26/06/2015 - Le chef de l'agence de lutte contre la drogue en Indonésie a recommandé vendredi aux femmes de ce pays d'Asie de Sud-Est de se méfier des petits amis étrangers, suggérant qu'elles pourraient être utilisées comme "mules" par des trafiquants de drogue.

De nombreuses indonésiennes sont en prison à l'étranger pour avoir été "piégées dans un trafic de drogue", a déclaré Anang Iskandar.

"Ne soyez pas imprudentes dans des relations avec des étrangers", a-t-il mis en garde à l'occasion de la Journée internationale contre l'abus et le trafic de drogues, dans des propos focalisés sur les hommes étrangers.

"Ils offrent des billets d'avion, vous venez de faire leur connaissance et d'entamer une relation. La tentation est facile, vous devez être prudentes", a recommandé le chef de l'agence antidrogue aux femmes de son pays.

Ces déclarations interviennent un peu plus d'un mois après l'exécution en Indonésie de huit trafiquants de drogue, parmi lesquels sept étrangers, ce qui a provoqué de vives critiques internationales.

L'Indonésie a également été montrée du doigt pour son attention particulière accordée au rôle des étrangers dans les affaires de stupéfiants, et critiquée pour sa lutte insuffisante contre les responsables complices de trafics de drogue.

Cependant, le président indonésien, Joko Widodo, a appelé vendredi les autorités à se concentrer davantage sur les responsables de la sécurité impliqués dans des affaires de drogue, et dans les prisons où des criminels continuent de gérer leurs trafics.

Des dizaines de détenus condamnés à la peine capitale pour trafic de drogue sont dans le couloir de la mort en Indonésie. Parmi eux, le Français Serge Atlaoui devait être initialement exécuté fin avril, mais a été retiré au dernier moment de la liste en raison d'un recours en justice contre son exécution, qui a entretemps été refusé.

Aucune nouvelle exécution n'est prévue dans l'immédiat.

str-olr-sr/bfi/ia

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