Un spécimen rare de baleine va faire la joie des scientifiques australiens

April 14, 2015, 10:50 am

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Sydney, Australie | | mardi 14/04/2015 -Un spécimen rare de rorqual d'Omura s'est échoué sur une plage australienne, à la grande joie des scientifiques qui en savent très peu sur l'espèce, ont annoncé les autorités mardi.

C'est la seconde fois seulement qu'une de ces baleines, dont l'espèce n'a été identifiée qu'au début des années 2000, est aperçue en Australie.

Le spécimen a été retrouvé sur une plage isolée près d'Exmouth, à près de 1.300 km au nord de Perth, après le passage le mois dernier sur la région du cyclone tropical Olwyn.

"Cette découverte est très importante pour les spécialistes des baleines de l'Etat d'Australie-Occidentale et pour les chercheurs du monde entier car le rorqual d'Omura a été si peu observé qu'on ne sait que très peu de choses sur lui", a commenté le ministre de l'Environnement de cet Etat, Albert Jacob.

"Le rorqual d'Omura n'a été décrit dans un journal scientifique pour la première fois qu'en 2003", a-t-il poursuivi, ajoutant que ce cétacé n'évoluait apparemment que dans les eaux tropicales ou subtropicales.

Les rorquals sont des baleines à fanons (par opposition aux baleines à dents), dont la gueule est dotée de lames cornées qui forment une espèce de store suspendu à leur mâchoire supérieure. Grâce à elles, elles "piègent" leurs proies, de petits crustacés, avant de recracher les grandes quantités d'eau avalées en même temps.

La Balaenoptera omurai, ou rorqual d'Omura, présente outre son patrimoine génétique spécifique, des particularités entre autres au niveau du crâne. Elle possède, par rapport aux autres, un plus petit nombre de lames de fanon.

"Les connaissances que nous pourrons tirer de ce spécimen nous aideront à mieux comprendre la distribution régionale de l'espèce", a ajouté le ministre.

D'après l'Union internationale pour la conservation de la nature, seule une poignée de ces cétacés ont été observés, en mer du Japon et en mer des Salomon.

Ce que les scientifiques ne savent pas sur ce rorqual pourrait remplir des bibliothèques: ils ignorent en particulier tout de son mode de reproduction.

La baleine retrouvée en Australie est une femelle juvénile de 5,68 mètres de long. Elle a été identifiée grâce à des tests ADN.

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Vacances studieuses et sportives pour une soixantaine d'enfants de Papeete

April 14, 2015, 11:31 am

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PAPEETE, le 14 avril 2015. (COMMUNIQUE) C’est dans une ambiance chaleureuse que Hinatea Tama-Georges, 5e adjointe au maire de Papeete en charge notamment de la jeunesse, a été accueillie par les jeunes de La Mission et de Titioro en fin de semaine dernière.

Ce sont près de soixante enfants, âgés de 6 à 12 ans, qui ont bénéficié d’un programme d’activités mis en place par la Ville de Papeete et l’association Agir pour l’Insertion, dans le cadre du projet éducatif local de Papeete.

Chaque groupe s’est réjoui de pouvoir entonner les chansons apprises pendant les vacances, des chants en tahitien. En effet, si le sport était au rendez-vous, l’initiation au reo Tahiti restait la thématique dominante puisque le maire de Papeete, Michel Buillard, a souhaité que le tahitien soit au cœur des programmes éducatifs afin que les jeunes puissent s’approprier leur langue. Aussi, plusieurs activités ludiques portaient autour de l’apprentissage du tahitien pendant ces vacances.

Les enfants ont pu partager avec l'adjointe au maire leurs observations quant aux activités qu’ils qualifient de ludiques et d’enrichissantes : une manière d’apprendre tout en s’amusant avec les jeunes de son quartier. L’élue a par ailleurs salué le dévouement et l’implication des animateurs qui encadrent les enfants de Papeete, depuis près de sept ans, pour un grand nombre d’entre eux.

Elle s’est également adressée aux jeunes en les encourageant à bien travailler à l’école afin d'aller aussi loin que possible dans leurs études, rappelant que le savoir, l'éducation, étaient importants dans la vie, et qu'il existe dans le monde des enfants qui n'ont pas la chance d'aller à l'école, avant de leur souhaiter une très bonne rentrée scolaire.

Crédit photos : Ville de Papeete

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Fifo hors les murs : Début des projections dans les archipels

April 14, 2015, 12:00 pm

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PAPEETE, le 14 avril 2015. (COMMUNIQUE) Le Festival International du Film documentaire Océanien se déroule à Papeete en février chaque année. C'est un moment fort en découverte, rencontres et échanges qui se prolonge, depuis maintenant 8 ans, par 6 mois de projections et de partage avec la population de Polynésie.

L’équipe du festival a ainsi le plaisir d’organiser une tournée de projections de films issus de la sélection du FIFO, dans les îles et au delà de nos frontières. Ces projections rassemblent en moyenne chaque année entre 6000 et 8000 spectateurs. Le début de cette grande aventure du FIFO Hors les murs commence dans nos archipels et permet au public polynésien de découvrir, au travers de ces nombreux documentaires, la richesse et la diversité des cultures océaniennes.

Cette année encore, la caravane du FIFO va parcourir de nombreux kilomètres. Au programme au delà de nos îles : la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna et la métropole.

FIFO DANS LES ÎLES

Le FIFO dans les îles c’est avant tout la volonté de partager le festival avec la population des îles, malheureusement, trop souvent oubliée. C’est permettre à notre jeunesse de Polynésie de découvrir les cultures des frères et cousins océaniens. C’est offrir à la population des moments de découverte et d’échanges. Et c’est enfin, faire de la Polynésie ce carrefour d’images océaniennes, où les cultures se découvrent.

Le public scolaire est une priorité pour l’organisation. Pendant le festival, nous avons eu le plaisir d’accueillir 3663 scolaires et pendant cette tournée du FIFO dans les îles, pas loin de 6000 scolaires profiteront des projections.

Ces événements sont aujourd’hui attendus tant par le corps enseignant, par les élèves que par la population.

Le choix de la programmation des films projetés dans les établissements scolaires est laissé à l’appréciation des équipes enseignantes.

La mission du FIFO de faire voyager et de partager les films de la sélection s’étendra cette année sur 6 mois.

Ces événements sont mis en oeuvre grâce au soutien du groupe EDT-GDF Suez, Air Tahiti, des Ministères de la culture et de l’éducation, des établissements scolaires et communes de Polynésie. C’est bien grâce à leur confiance et à leur engagement que les films du FIFO voyagent et se partagent.

DU 14 AVRIL AU 31 MAI, 10 îles et communes et Tahiti accueilleront l’équipe du FIFO pour des projections à destination des scolaires et du grand public :
Îles sous le vent : Raiatea / Tahaa / Huahine / Bora Bora /
Îles du vent : Moorea/ Taravao/
Tuamotu - Gambier : Rangiroa / Hao /Makemo /
Australes : Rurutu

DU 1ER SEPTEMBRE AU 1ER DÉCEMBRE, l’organisation prolongera son opération Hors les murs en Polynésie en se déplaçant aux îles Marquises (Ua Pou, Nuku Hiva et Hiva Oa) et en organisant cette année une tournée dans les collèges et lycées de Tahiti. Une soirée de projection publique sera également proposée à l’ensemble des communes de Tahiti. Les dates de ces événements sont encore à définir.

Notre travail en étroite collaboration avec les différents chefs d’établissements, professeurs, maires des communes et associations va permettre d’offrir plus de 250 séances de projections pour les scolaires et plus de 40 projections gratuites pour le grand public.

Et la caravane du FIFO continuera sa route au delà des frontières de la Polynésie.

LES CARTES BLANCHES DANS LES FESTIVALS OCÉANIENS

Depuis maintenant 2 ans, le FIFO accueille des représentants de festivals de la région et de métropole à l’occasion de la Rencontres des festivals océaniens. L’objectif étant de faciliter, créer et consolider les liens entre festivals, mais également de mettre en commun des réseaux, créer des synergies et initier des projets communs. A l’issue de cette 2nde rencontre des Festivals océaniens, il a été convenu qu’un projet d’Association des festivals océaniens pourrait être mis en place pour l’année 2016.
Les liens tissés entre les festivals de la région permettent d’ores et déjà à chacun d’offrir une fenêtre de programmation aux autres festivals.

NOUVELLE-ZÉLANDE :

Après avoir accueilli le festival du Doc Edge pour un après midi « carte blanche » dédié à leur programmation pendant le FIFO 2015, c’est maintenant à leur tour de nous accueillir au sein de leur festival pour deux soirées « carte Blanche au FIFO », qui se dérouleront à Auckland et à Wellington. Y seront projetés 2 films du palmarès du FIFO 2015, Kumu Hina (2ème prix du jury et prix du public) et Tender (grand prix FIFO France Télévisions)
Auckland : mardi 26 mai 2015
Wellington : mardi 9 juin 2015

D’autres « Carte blanche » avec des festivals de la région sont en cours d’élaboration.

AUTRES ÉVÉNEMENTS HORS LES MURS

FRANCE :

Pour la 6ème édition de la course de pirogue : Vendée Va’a, la commune des Sables d’Olonne organise 4 jours d’animations culturelles autour de la Polynésie. A cette occasion le FIFO proposera 4 projections de films : Tatau, la culture d’un art / Va’a Tahoe / La compagnie des Archipels / Kaimiloa, l’énigme de l’Odyssée Polynésienne

Jeudi 14 mai :
Sables d’Olonne, les Atlantes, Salle Vendée Globe à 16h : Tatau, la culture d’un art
Sables d’Olonne, les Atlantes, Salle Vendée Globe à 20h : Va’a Tahoe

Vendredi 15 mai :
Sable d’Olonne, les Atlantes, Salle Vendée Globe à 16h : La Compagnie des Archipels
Sable d’Olonne, les Atlantes, Salle Vendée Globe à 20h : Kaimiloa, l’énigme de l’Odyssée polynésienne
http://www.vendeevaa.com

WALLIS ET FUTUNA :

En juillet 2015, Wallis et Futuna accueillera pour la deuxième année, le FIFO Hors les Murs à Wallis, organisé en partenariat avec Wallis 1ère et l’Association Café Fale.

Pendant une semaine de nombreuses projections seront proposées aux scolaires et au grand public des différentes îles de Wallis et Futuna. Nous avons eu le plaisir d’accueillir pour le FIFO 2015, Patrick Bonfils, le responsable du FIFO Hors les murs de Wallis, ainsi que trois jeunes de l’association, qui ont pu profiter des projections et des nombreux ateliers pendant le festival. Ils sont ainsi rentrés à Wallis, la tête remplie
d’idées et de projets et avec la programmation pour le Hors les murs qu’ils vont organiser dans leurs îles.

D’autres événements Hors les murs (Paris et Nouvelle-Calédonie) sont en cours d’élaboration.

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Enseignez le développement durable dans votre école

April 14, 2015, 12:18 pm

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PAPEETE, le 14 avril 2015. Éco-École est un label international décerné aux établissements scolaires qui s’engagent vers un fonctionnement éco-responsable et intègrent l’enseignement au développement durable dans les enseignements.

Plus d’une vingtaine d’établissements sont en cours de labellisation au fenua et travaillent sur les thèmes de l'alimentation, de l'eau, de la biodiversité, de l'énergie, de la solidarité ou des déchets. Pour participer au programme pour l’année scolaire 2015-2016, il faut remplir le questionnaire en ligne dans la rubrique « inscription » sur le site www.eco-ecole.org avant le 31 mai prochain. L'inscription et accompagnement sont gratuits.

Ce programme permet de mobiliser tous les acteurs de l’établissement autour d’un projet commun, d’y associer les partenaires locaux et d'investir les élèves d’un rôle moteur dans le changement de pratiques.

Fedescol est le relais local Éco-École. L'association accompagne les établissements inscrits dans la préparation et la mise en œuvre méthodologique de leur projet Eco-Ecole.

Renseignements :

Mail : contact@fedescol.org
Site : www.fedescol.org
Tél. 87 26 96 88

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Des produits Made in fenua à découvrir pendant quatre jours

April 14, 2015, 3:20 pm

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PAPEETE, le 14 avril 2015. Cent neuf exposants seront présents au Salon Made in fenua. Celui-ci ouvre ses portes jeudi matin place To'ata. Jusqu'à dimanche soir, le public pourra découvrir des productions locales de bijouterie, d'artisanat, de textile, d'agroalimentaire et de cosmétique.

Le public pourra participer également à un concours pour désigner les meilleurs produits Made in fenua. Les votants pourront gagner plusieurs lots : le premier prix est un séjour de deux nuits à Raivavae pour deux personnes.
Avec 109 exposants, le salon a atteint sa taille maximum à To'ata. Des artisans n'ont pas pu avoir de place, précise la Chambre de commerce, d'industrie, des services et des métiers (CCISM) qui organise l'événement. Cette année, 30 % des exposants seront nouveaux. « Le but est de donner l'occasion à tous les artisans de se promouvoir sur le salon », met en avant Stéphane Chin Loy, président de la CCISM. Pour eux, le Salon Made in fenua est l'occasion d'avoir une vitrine pour mettre en avant leurs produits. « Ce sont des artisans qui n’ont pas vraiment pignon sur rue », souligne Stéphane Chin Loy. « Ils créent dans leurs ateliers. » L'an dernier, 30 à 40 millions de chiffre d'affaires avait été réalisé sur le salon.
Les meilleurs artisans seront récompensés par des trophées. Entre 20 et 80 000 Fcfp seront attribués aux différents vainqueurs des trophées. Quinze à vingt mille visiteurs sont attendus sur les quatre jours.

Concerts et spectacles

Pendant les quatre jours du Salon Made in fenua, des animations sont aussi prévues. A noter, notamment :
Jeudi :
16 h à 17 h30 : séance dédicace avec la 1re dauphine de Miss Tahiti et Miss Heiva
18 h à 18 h 30 : chanteur Manea Bennett

Vendredi :
18 h à 18h30 : groupe de danse Hei 'ori
19 h à 20 h 30 : démonstration de cross-fit

Samedi :
16 h à 20h30 : Acoustic ukulele, Rocky Gobrait, Maktub Danse show Bollywood.

Dimanche :
13 h à 14h30 : spectacle Tosh le clown
17 h à 18h30 : marathon Tamure Raineari'i

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Rugby – Pirae remporte la finale de la Coupe de Tahiti face à Arue.

April 14, 2015, 4:38 pm

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Pirae, le tenant du titre, s’impose 22 à 8 contre Arue lors de la finale de la Coupe de Tahiti de rugby. Un résultat sans surprise dans un match dominé par l’équipe leader du rugby tahitien.

PIRAE, le 11 avril 2015. Cela faisait 6 ans qu’Arue ne s’était pas retrouvée en finale de la Coupe de Tahiti de Rugby, contrairement à Pirae, l’équipe leader, avec Faa’a, du rugby Tahitien, pour qui c’était la 15ème finale.
 
Le match promettait malgré tout d’être intéressant puisqu’Arue était parvenu à éliminer Manu Ura, une très bonne équipe du TOP 4. Il y avait également des absents du côté du RC Pirae, notamment le capitaine de l’équipe Heimana Ah Min, blessé.
 
A la mi temps, Pirae mène 12 à 8 grâce à des essais de Teiva Jacquelain et Makalea Foliaki, les deux ‘sprinters’ du RC de Pirae. Du côté de Arue, c’est Jean Tautu qui marque l’essai, couplé avec une pénalité transformée qui rapporte 3 points à son équipe.
 
A la reprise RCP poursuit dans sa lancée, après une touche dans les 40 mètres d’Arue, Makalea Foliaki slalome dans la défense et sert Raihau Taurei qui marque le 3^ème essai et permet à Pirae de prendre le large 17 à 8.
 
On peut dire que la domination de Pirae est évidente même si Arue ne démérite pas et fait ce qu’elle peut, dans un bon esprit, pour rester à la hauteur de l’enjeu.
 
C’est John Tangi qui enfonce le clou avec le 4^ème et dernier essai des oranges, le score en restera là, Pirae remporte cette finale 22 à 8 et conserve donc son trophée. La traditionnelle 3^ème mi temps s’est poursuivie tard dans la nuit au Paradise, partenaire du club. SB & RCP

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Challenge Polynésie 2015 – Volley : Une finale d’exception remportée par Bora Bora.

April 14, 2015, 4:44 pm

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Après un match extrêmement serré, l’équipe de Bora Bora parvient à remporter 3 sets à 1 la finale du Challenge Polynésie 2015, face à Pirae. Alors qu’en futsal, une semaine avant, Tahaa avait perdu 8 à 1 contre Punaauia lors de la finale du Challenge Alphonse Greig, les îles ont pris leur revanche sur Tahiti en volley grâce à l’équipe de Bora Bora.

Le 11 avril 2015. Le Challenge Polynésie 2015 opposant les meilleures équipes de volley de Polynésie s’est déroulé du 7 au 11 avril à Tahiti, dans la salle omnisport du complexe sportif Napoléon Spitz de Pirae. Cette compétition s’est déroulée juste après les Festival des Iles qui avait réuni 1700 participants autour du futsal, du foot à 11 et du beachsoccer. La suprématie de Tahiti avait été démontrée par la victoire de Punaauia sur Tahaa 8 à 1.
 
En ce qui concerne le volley, on peut dire que les îles ont pris leur revanche sur Tahiti, grâce à l’équipe de Bora Bora. Les verts du club AS Moana Hee de Bora Bora ont proposé un jeu solide et bien construit. Leurs supporters étaient également un ton au dessus lors de ce match important extrêmement serré, chaque point ayant été âprement disputé.
 
Bora remporte le 1^er set 25 à 19 puis le 2^ème 25 à 17. Dans le 3^ème set Pirae prend d’emblée 4 points d’avance et réussit à garder plus ou moins cette avance tout au long du set, qu’elle remportera 25 à 23. A ce stade tout est encore possible, les deux équipes viennent de faire jeu égal et il est difficile de dire qui va l’emporter.
 
Dans le 4^ème set, Bora montre qu’elle veut vraiment la victoire et gagne 7 points d’affilée pour mener 7-0. A partir de là, les deux équipes se rendent coup sur coup mais grâce à l’avance acquise Bora est en bonne position pour remporter le match, elle mène 24 à 19. Pirae sauve une première balle de match, puis une 2^ème avant de concéder le 4^ème set remporté par Bora 25 à 21.
 
On retrouve donc au classement final Bora Bora puis Pirae, suivie de Faa’a, Rurutu et Nuku Hiva. Chez les femmes, c’est Faa’a qui s’octroie la 1ème place, suivie de Tahaa, Papeete, Ua Pou et Rurutu.

Pascal Temataua, entraineur de Bora :
 
Comment analyses-tu ce match ?
 
« Je peux dire que les deux équipes sont fortes mais on a prouvé qu’on était les meilleurs. Je suis fier de mes joueurs. On a œuvré pendant 5 semaines à l’entrainement et cela a payé. Merci au seigneur qui est avec nous, merci aux joueurs. Respect à l’équipe adverse, Pirae est quand même une grande équipe mais ce soir on a prouvé qu’on est les meilleurs. »
 
Après avoir remporté le 2^ème set, ils ont failli revenir ?
 
« C’est la condition physique qui fait la différence. On a été présent sur ce match là. »
 
Lors du Festival des îles en futsal, les îles n’ont pas réussi à gagner en finale ?
 
« Tout à fait, c’est une revanche pour nous. On avait promis cette revanche à notre équipe de foot qui était revenue sans médaille et aujourd’hui on a prouvé qu’on était bien présent, qu’on pouvait aller jusqu’au bout et que l’on pouvait titiller les grandes équipes. »
 
Les habitants des îles ont la passion pour le volley ?
 
« Tout à fait. A Bora on a la passion pour le volley ball. Avec mes jeunes, cela fait 5 ans que l’on œuvre pour prouver qu’on est capable d’aller au plus haut. 4 fois champions des Raromatai, ce n’est pas rien et on vient de gagner notre 2^ème titre de champion de Polynésie. »
 
Un dernier remerciement ?
 
« Merci au joueurs et à leurs familles, qui ont été parfois quelque peu délaissées pendant les entraînements, merci à la commune par le biais de notre Tavana qui était là ce soir et qui nous a toujours soutenus. » SB

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Solidarité Vanuatu : les six premiers containers de dons sont arrivés à destination

April 14, 2015, 5:22 pm

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PAPEETE, le 14 avril 2015 - La formidable solidarité polynésienne pour l'archipel de Vanuatu, qui a joué à plein en mars, atteint enfin nos voisins du Pacifique. Par communiqué de presse, la présidence de la Polynésie a confirmé que les six containers partis de Papeete le 23 avril à bord du Southern Moana sont arrivés à Port-Vila, la capitale du Vanuatu, ce lundi.

Pour pouvoir envoyer toute l'aide collectée auprès des Polynésiens, sept autres containers ont embarqués samedi dernier pour le même trajet. Ils devraient arriver le 5 mai à destination.

Sur les six containers déjà arrivés, quatre renferment des vivres et de l'eau, et les deux derniers des vêtements, mais aussi des livres, quelques jouets… Ils seront pris en charge sur place par les associations et administrations chargées de gérer la réponse française et la crise humanitaire sur place : le ministère des Affaires étrangères français, la Croix-Rouge Internationale, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies et le Vanuatu National Disaster Management Office.

Un mois après le passage du cyclone Pam, le bilan s'établi à 24 morts et des dégâts matériel considérables. 80 % des bâtiments et habitations sont endommagés, et 90% des cultures ont été perdues. D'où l'urgence d'apporter des vivres. La Nouvelle Calédonie a également envoyé pour 10 millions de francs de semences à croissance rapide pour assurer la relance du secteur agricole.

Selon l'ONU, sur les 30 millions de dollars nécessaires à assurer les besoins des 166 000 sinistrés de l'archipel (sur 270 000 habitants), déjà 10,7 millions de dollars ont été promis par la communauté internationale.

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Les stéréotypes des Français sur l'Outre-mer reculent

April 14, 2015, 5:28 pm

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PAPEETE, le 14 avril 2015. Les Français sont "plus prompts" qu'il y a une quinzaine d'années "à reconnaître les atouts" des outre-mer, battant en brèche les stéréotypes sur des territoires coûteux, met en avant une étude réalisée par l'Ifop.



"La perception faite de clichés s'est très fortement estompée par rapport à 1998", date du précédent sondage, a déclaré samedi Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop, après avoir présenté une étude sur le regard des Français de l'Hexagone sur l'outre-mer à la Journée Outre-mer Développement (JOMD).

Ainsi 53% des Français de l'Hexagone estiment que ces territoires sont en retard sur le plan économique contre 70% en 1998. Et ils sont moins nombreux (53% contre 64%) à penser qu'ils "vivent principalement de subventions et des aides de la métropole".

De plus, l'idée que ces territoires (onze départements ou collectivités) "coûtent cher aux contribuables" reste minoritaire (46% contre 43%) et seule la moitié des Français (49%), et un peu plus d'ultramarins (58%), estiment que ces territoires ne sont "pas assez aidés" ou aidés juste "comme il faut".
"C'est d'autant plus intéressant dans ce contexte de crise qui pourraient exacerber les tendances de 1998 et finalement les Français ont envie d'une 'France en grand'", incarnée par les outre-mer qui apportent "un domaine maritime et un potentiel touristique, un rayonnement dans leurs zones géographiques", a souligné M. Dabi.

Même vision des Ultramarins et des métropolitains


Les deux "surprises" du sondage, selon M. Dabi, résident "d'une part dans le regard homogène sur les outre-mer de deux publics différents (les Français de l'Hexagone et les originaires des outre-mer vivant dans l'Hexagone) ce qui implique une certaine normalisation du regard  sur l'outre-mer" et d'autre part "une indifférence qui progresse un peu et qui témoigne d'un regard dépassionné sur l'outre-mer".
"Les Français sont plus prompts à reconnaître les atouts notamment économiques (tourisme, productions agricoles comme le rhum et la banane, rayonnement, cadre de vie) et en parallèle les images stéréotypales reculent fortement", a ajouté M. Dabi.

D'ailleurs, 61% des ultramarins et 46% des Français de l'hexagone se disent "ouverts à un départ" dans un territoire en cas d'opportunité professionnelle. 
Ce changement de regard se transpose aussi sur la question de l'indépendance: 26% des Français de l'Hexagone souhaitent que les outre-mer prennent leur indépendance contre 32% en 1998. Et les originaires de outre-mer se montrent un peu plus attachés au maintien des Outre-mer dans la République (61%) que les Français de l'Hexagone (57%).

Sondage de l'Ifop | Create infographics

Les Antilles plus attractives que le Pacifique

Dans la perspective de partir dans les 24 prochains mois, 45% des Français de l’Hexagone et 36% des Ultra-marins ont l’intention de se rendre à La Réunion. L'île de l’océan Indien devance l’archipel des Antilles, partagé entre la Martinique (39% de citations parmi les Français de l’Hexagone, 33% auprès des Ultra-marins) et la Guadeloupe (36% et 32%). Dans une moindre mesure, les futurs voyageurs se tournent également vers les territoires de l’Océan Pacifique que sont la Polynésie française (22% et 16%) et la Nouvelle-Calédonie (16%, et 14%). La Guyane s'avère quant à elle davantage prisée des Ultra-marins que des Français de l’Hexagone (15% et 9%).

Investir outre-mer : les pour et les contre

Les sondés ont dû répondre à plusieurs questions notamment : « Pour quelle raison investiriez-vous outre-mer ? Pour quelle raison n'investiriez-vous pas outre-mer ? » A la première question, Ultramarins et métropolitains ont d'abord répondu que « la qualité de l’environnement et du cadre de vie » est le principal facteur qui leur donnerait envie d'investir outre-mer. Viennent ensuite « les incitations fiscales et les autres formes d’aides publiques, la disponibilité et les prix du foncier et de l’immobilier, la possibilité d'accéder à de nouveaux marchés » et enfin « la présence d’une main d’œuvre qualifiée et bon marché. »

L'éloignement, un frein

Ce qui fait freiner les sondés est d'abord «l ’isolement géographique, l’éloignement par rapport à la métropole ». Suivent « les difficultés économiques et sociales de ces territoires, le manque de moyens financiers, le manque de disponibilité et/ou le montant des prix du foncier et de l’immobilier, le manque d’information sur les possibilités et les conditions d’investissement, le surcoût des investissements, les coûts d’exploitation excessifs, l’étroitesse des marchés, le manque de qualification de la main d’œuvre… »

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Le nouveau défi de Francis Gazeau

April 14, 2015, 6:10 pm

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PAPEETE, le 14 avril 2015. Francis Gazeau vient de se lancer un nouveau défi. Cet infatigable greffé du cœur est parti vendredi pour réaliser le tour complet de l'atoll de de Rangiroa à pied.



Francis Gazeau ne s'arrête jamais. Ce greffé du cœur vient de se lancer un nouveau défi. Vendredi dernier, il est parti pour effectuer le tour de l'atoll de Rangiroa. Cela représente pas moins de 240 kilomètres pour ce septuagénaire. « Il va prendre son temps », souligne son voisin Raymond Salerne. Pour Francis Gazeau, il n'est jamais question de compétition ou de record. Comme pour ses aventures passées, il va prendre le temps de rencontrer les habitants, de leur expliquer son parcours et aussi l'importance du don d'organe. C'est ce qui lui a sauvé la vie. En avril 2004, une greffe du cœur lui a offert une nouvelle jeunesse.

Raymond a donné des conseils à Francis Gazeau pour préparer l'engin qui le suit durant son expédition. Un chariot « tout terrain » va l'aider à traverser les motu mais aussi les hoa.

Francis Gazeau y a glissé tout le nécessaire de survie : « un fusil pour pêcher, une perche pour attraper des coco car il n'aura pas de d'eau douce sur les motu », explique Raymond Salerne. « Il a également prix trois kilos de riz mais aussi ses médicaments, un hamac avec une moustiquaire, une bâche pour la pluie et un peu de linge de corps pour se changer ».

Ce n'est pas la première aventure dans laquelle Francis Gazeau se lance. Entre 2009 et 2010, il avait vécu un an sur Tahanea comme un Robinson Crusoé. En 2012, il avait vogué dans les Tuamotu sur une pirogue à voile. Ce périple avait été filmée par les caméras pour le documentaire la Pirogue du cœur. Cette fois, Francis Gazeau a emporté avec lui une petite caméra pour rapporter des images de son expédition. « Bonne marche frère et que l’esprit de nos tupuna t’accompagne et te protège ! », lui lance Raymond.

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La 100e projection pour Cinematamua

April 14, 2015, 6:30 pm

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La 100e projection de Cinematua est prévue ce mercredi 15 avril 2015 à 19h00 au Petit Théâtre. A cette occasion, le film inédit « Tahiti et la Polynésie des années 70 » sera projeté.

Cinematamua, qui a lieu tous les deux mois, est une contraction des deux mots : « cinéma » et « matamua » qui signifie en reo tahiti « autrefois ». Un concept imaginé par Heremoana Maamaatuaiahutapu, ancien directeur de la Maison de la culture, Eric Bourgeois, ancien directeur de l’Institut de la communication audiovisuelle et Marc E. Louvat, qui travaillait à l’époque également à l’ICA.

Cet événement existe depuis 2003 et permet au public de plonger dans les trésors audiovisuels de la Polynésie française.
L'entrée est gratuite.

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Les chaussures Tahiti d'Adidas font leur grand retour

April 14, 2015, 6:42 pm

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PAPEETE, le 14 avril 2015. Le modèle Adidas Tahiti sera réédité pour la prochaine collection été. La marque aux trois bandes réédite son modèle exclusif des années 80 : sa Island Serie !

Trois îles du Pacifique avaient inspiré la marque allemande dans les années 1980. Ceux qui ne les ont pas connus il y a 30 ans vont ainsi découvrir la Hawaii OG, la Samao OG et la Tahiti OG.

Pour sa collection été 2015, Adidas ressort donc la Tahiti OG en respectant parfaitement le modèle d’origine avec plusieurs teintes de bleu appliquées sur un cuir suédé.

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Galère d'internet aujourd'hui pour cause de "maintenance d'urgence" chez Mana

April 14, 2015, 6:57 pm

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PAPEETE, le 14 avril 2015 - Les internautes polynésiens se plaignent depuis hier soir 20h30 de coupures de leur connexion chez Mana. Et effectivement les équipes techniques de l'opérateur confirment des soucis sur la connexion à l'internationale à cause de problèmes techniques sur les serveurs de transit Mana.

Conséquence indirecte de cette panne de l'internet : les appels à l'international étaient presque impossibles aujourd'hui, chez tous les opérateurs. Les utilisateurs constataient déjà des problèmes chez l'opérateur historique depuis plusieurs semaines, mais la direction de Mana assure que le problème actuel n'a aucun rapport.

Car depuis hier soir la galère d'internet est générale à presque tous les abonnés et chez tous les opérateurs (Mana, Vini, Vodafone et Viti). Les abonnés internet sont victimes d'un "bagotage" de leur connexion : des micro-coupures de quelques secondes à quelques minutes, sans interruptions. Les abonnés Vini et Vodafone à l'étranger, eux, étaient totalement coupés du réseau. Les appel vers et depuis l'étranger étaient aussi très difficiles.

Tamatea Berbezy, responsable du service entreprises chez Vodafone, nous raconte l'expérience de l'opérateur : "Nous avons constaté de gros problèmes dès 21 heures hier soir, et nous avons cherché partout sur notre réseau ce qui pouvait les causer. Mais nous n'avons appris que ce matin, avec le communiqué de Mana et l'article dans Tahiti Infos, que le problème venait de l'OPT. Encore une fois, nous sommes pieds et poings liés avec l'OPT, et ce serait bien qu'ils nous préviennent un petit peu à l'avance. Si nous avions su dès hier soir 23h qu'ils avaient des problèmes, nous aurions pu prévenir nos clients et répondre à leurs questions."

Un problème serveur

Les responsables techniques de l'OPT étaient injoignables toute la journée de mardi, occupés à gérer la crise. Sur son blog, Mana a publié un message laconique à 9h : "des dysfonctionnements sur la liaison internationale créent des perturbations sur les connexions Internet vers les sites hébergés hors de Polynésie française. Une liaison de secours permet de maintenir une connexion dégradée en terme de débit et volume."

Il a été suivi par un communiqué de presse à 15h30 confirmant que le problème n'était pas résolu : "L'OPT vous informe que des perturbations des services de télécommunication vers l'international (Internet, Téléphonie fixe et mobile, Data) sont actuellement à prévoir, et pouvant faire apparaître des coupures de service." Il invite le public à contacter le service après-vente de l'opérateur (Tél: 689-444413, Fax: 689-40812718).

Le câble Honotua n'a rien

Une source externe à l'Office mais au courant du dossier nous expliquait ce mardi matin que le câble Honotua n'a rien : "ce sont les équipements au niveau du centre de transit qui sont tombés en panne hier soir. Certaines destinations sont touchées, en particulier les Îles sous le Vent et une partie de l'international."

Les services techniques de plusieurs opérateurs concurrents, mais dépendants de Mana pour l'accès international, confirment aussi avoir reçu mardi matin l'indication - finalement trop optimiste - que tout pourrait être résolu avant midi. Les rapports d'erreurs sur le réseau faisaient aussi apparaître des redémarrages et de nombreuses mises à jour logicielles sur les équipements réseaux de l'OPT toute la journée.

Si la connexion était difficile dès lundi soir 21h, la situation s'est emballée en matinée ce mardi avec plusieurs coupures sur tous les opérateurs. L'OPT a confirmé à ses partenaires, au moment même où il coupait le Net, que cette interruption était due à "une maintenance d'urgence" et pourrait avoir une durée indéterminée. A l'heure du bouclage, les problèmes continuaient...

L'étude sur un nouveau câble sous-marin avant la fin de l'année

Le développement de l’économie numérique on en parle beaucoup au fenua, en mettant en avant le positionnement stratégique de la Polynésie. Quatre ans après le lancement d’un premier plan de développement de l’économie numérique délaissé par les soubresauts politiques, un second doit voir le jour cette année. Mais pour pouvoir développer une économique numérique, il faut un débit Internet à la hauteur.

Les premières offres d’accès à la fibre optique, via le programme Fiber to the home (FTTH), devraient être proposées cette année. Outre cette véritable avancée technologique que représente l’introduction de la fibre optique, l’OPT prépare sa stratégie pour les cinq prochaines années, au travers du programme 'Ambition 2020', mettait en avant Edouard Fritch jeudi dernier lors de son discours à l'assemblée pour l'ouverture de la session administrative.

En tout cas, l'installation d'un nouveau câble paraît incontournable. Le gouvernement le reconnaît. "Il nous apparaît plus que nécessaire que les infrastructures et les équipements de télécommunications adéquats soient mis en place," soulignait jeudi Edouard Fritch. "La mise en œuvre d’un nouveau câble sous-marin vers et à partir de la Polynésie française y contribuera de façon incontournable." Mais avant de se lancer le président du Pays veut « mesurer avec précision l'opportunité et les impacts technico-économiques liés à la mise en œuvre de nouveaux raccordements en Polynésie française ». Les résultats de cette étude devraient être dévoilés au cours du second semestre 2015.

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A Papara, les aménagements de la Taharu'u font débat

April 14, 2015, 7:10 pm

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PAPARA, le 14 avril 2015. Samedi dernier, le 11 avril, le bureau d'étude spécialisé Pae Tai Pae Uta présentait aux associations de défense et aux riverains les conclusions de l'étude d'impact de la réhabilitation de la rivière Taharu'u. Malmenée depuis 40 ans, pillée par des extractions, faites sans tenir compte de la réglementation, pour ses agrégats, la Taharu'u doit être aménagée au cours des six prochaines années, sur 3 km. Protection des berges, reprofilage du cours d'eau, réalisation d'un bassin dégraveur pour piéger les roches à ôter du lit de la rivière. Ces travaux devraient permettre de protéger les propriétés du rivage et de ne plus procéder à ces extractions qui causent tant de mal aux cours d'eau.

Mais le projet du gouvernement de faire de cette rivière un modèle d'une réhabilitation réussie, se heurte à la méfiance. Il faut dire que le démarrage de travaux sur place, alors que le projet n'avait pas encore été présenté aux riverains, est venu anéantir la volonté affichée d'une large concertation! Un déficit de communication que les associations de défense n'ont pas manqué de souligner. "Les projets ne sont jamais bien ficelés, des changements apparaissent par rapport au projet initial. Là, sous prétexte de réhabiliter la rivière on se rend compte qu'il y aura de nouveau des extractions pour servir les grands travaux du Pays" remarque Claudine Tuarau, présidente de Ia Ora Taharu'u, "il faudrait être plus clair et plus honnête vis-à-vis des personnes concernées" a-t-elle poursuivi. La consultation du projet par les habitants s'arrête ce vendredi en mairie de Papara alors que rien n'a été véritablement fait pour dire qu'elle démarrait, il y a un mois. Un déficit de communication qui risque de peser lourd.

Sur le même sujet lire aussi La protection des rivières c'est un budget à 15 milliards de Fcfp, en CLIQUANT ICI

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Mahina met en place la première aire marine éducative de Tahiti

April 14, 2015, 7:24 pm

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MAHINA, le 14 avril 2015. Hotu Ora, le projet d'aire marine de la commune de Mahina arrive petit à petit à son accomplissement. Un arrêté ministériel interdit, dans une zone de 50 hectares, la pêche de toutes espèces sur la partie droite du récif de la Pointe Vénus. Il s'agit avant tout d'une démarche pédagogique.
Dès la fin 2012, un projet de classement du lagon de la Pointe Vénus était envisagé par la municipalité de Mahina. Près de trois ans plus tard, le premier acte réglementaire vient d'être publié, ce début avril au journal officiel du Pays : cet arrêté ministériel pose les limites d'une zone de pêche réglementée (ZPR) sur la moitié droite du lagon de Mahina (*). Cette zone nommée Hotu Ora (les ressources vivantes) est désormais interdite à "toute pêche, de toute espèce". Toutefois la matérialisation de cette ZPR par des bouées de couleur jaune n'est pas encore effective.

Si la pêche est complètement interdite sur la moitié droite du lagon de Mahina (sauf la pêche à la ligne depuis le rivage, à partir du quai), elle reste autorisée à gauche. A terme la comparaison des deux zones, l'une protégée, l'autre pas, permettra de jauger de l'intérêt de cette ZPR sur l'état des ressources. "Il y a eu plusieurs réunions avec les pêcheurs de la commune. La volonté de créer cette aire marine protégée à vocation éducative est née d'un besoin de protéger le récif. On s'est aperçu aussi qu'il y avait un problème de surpêche avec du poisson de moins en moins nombreux et de plus en plus petit" indique Bran Quinquis, 4e adjoint au maire en charge de l'environnement.

Les réunions d'explication en direction des pêcheurs entre 2013 et 2014 ont rassemblé parfois plusieurs dizaines de personnes. "On a beaucoup discuté, surtout après la publication de l'état des lieux du récif réalisé par un cabinet spécialisé. Le constat effectué a montré qu'il y avait bien des raisons de s'inquiéter de la santé du lagon" poursuit Bran Quinquis (voir en encadré ci-dessous). Même si des pêcheurs ont manifesté leur désapprobation à cette interdiction de pêche, l'adjoint en charge de l'environnement à Mahina compte beaucoup sur le suivi scientifique pour leur démontrer, qu'au final, ils y gagnent. "Avec une moitié de lagon protégée les poissons vont pouvoir de nouveau se reproduire. Leur présence renforcée sur la partie droite du lagon aura forcément un impact positif sur la partie gauche où la pêche reste autorisée". Les premiers résultats de ce suivi scientifique seront livrés dans trois ans.

D'ici là, il faudra que la nouvelle réglementation s'applique réellement. Dans un premier temps, la municipalité de Mahina veillera surtout à informer et rappeler les règles pour que ces interdictions entrent dans les mœurs. La municipalité n'a pas les moyens de dresser en direct les éventuels procès verbaux mais une surveillance depuis la terre sera mise en place.

(*) Les limites de la ZPR de Mahina sont celles-ci : point A : 235602 E / 8063830 S ; point B : 235255 E / 8063987 S ; point C : 235153 E / 8064611 S ; point D : 235980 E / 8064322 S. La zone de 50 hectares protège le lagon de la Pointe Vénus, au droit de la route qui y mène.

Hotu Ora deviendra une aire marine éducative

D'abord la ZPR (zone de pêche réglementée) puis l'AME (aire marine éducative). A Mahina, cette zone lagonaire protégée va devenir la première aire marine éducative de Tahiti. Sur la principale île de Polynésie française, il n'existait jusqu'à présent pas réellement de zone protégée, sauf à la Presqu'île où une zone de Rahui (avec protection des ressources halieutiques) a été installée en avril 2014 à Taiarapu Ouest, au Fenua Aihere sur plus de 700 hectares.
Mais pour créer l'AME, il faut d'abord mettre en place, d'ici quelques mois, le comité de gestion d'Hotu Ora avec la participation des écoles, des élus, des responsables de la société civile et des pêcheurs.

Le principe de ces AME est que ce sont les enfants, via leurs écoles, qui deviennent responsables de leur propre aire marine protégée. A Mahina, le petit motu Ana-Ana, situé à 200 mètres des côtes serait affecté aux écoles pour des classes découvertes. Les projets pédagogiques intègreront non seulement des actions sur l'écosystème mais également sur la culture polynésienne. Aux Marquises, où ce label d'aire marine éducative est né en 2013 sur l'île de Tahuata, avec l'école primaire de Vaitahu, pas moins de six AME sont en création.

Une interdiction de pêche qui rapporte aux pêcheurs

Une étude réalisée en 2013 sur l'état des récifs coralliens par le cabinet Progem montrait que "les résultats laissent apparaître une zone relativement dégradée et un faible taux d'habitabilité". Le rapport recommandait une orientation vers une ZPR (zone de pêche réglementée). Avec des résultats positifs attendus pour les pêcheurs eux-mêmes : "l’intérêt des Aires Marines Protégées ou Zone de Pêche Réglementée se situe principalement aux bordures de la zone classée. Dans ce périmètre, ouvert à la pêche, la biomasse des poissons augmente significativement. Des modélisations de l’IRD (Institut de recherche et développement) ont montré un phénomène de migration des poissons qui représente environ 20 % de la biomasse de la zone réglementée, les aires marines protégées ont un impact positif en termes d’activités de pêche et de rendements".

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"La concurrence condamnée à mort" selon Franck Falletta

April 14, 2015, 8:07 pm

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PAPEETE, le 14 avril 2015. Après plus d'un an et demi de procédures et pas moins de huit renvois, le tribunal de commerce a finalement décidé lundi de liquider la majorité des sociétés du groupe Casino, dont le P-dg est Franck Falletta. Une seule société sera vendue.

Lire Le groupe Casino de Falletta en liquidation

Franck Falletta a réagi ce mardi soir par communiqué intitulé "La concurrence condamnée à mort". Selon lui, la liquidation aurait pu être évitée. "Sunpadis et ses quatre filiales (Casino Polynésie) présentaient et soutenaient toutes des plans de continuation devant permettre de sauvegarder les emplois actuels et de rembourser tous les créanciers sur une durée de 10 ans", met-il en avant.


Il ajoute : "l'une (des offres de reprise du site de Arue) maintenait une activité sur le site en reprenant les actifs de la SAS Distribution d'Arue et de la SCI Poeva". "Contre toute attente, le tribunal a non seulement décidé de rejeter les plans de continuation et de liquider les sociétés Sunpadis, Secc Outumaoro, SCI CIPE, SAS Distribution d'Arue, mais il a de surcroit facilité le gel de la concurrence en retenant l'offre de reprise limitée à l'immeuble de la SCI Poeva (Casino Arue)", précise Franck Falletta.

"Par cette décision, le tribunal a (...) pris le risque de priver Tahiti de nouveaux investissements, créateurs de nombreux emplois sur le site de Outumaoro, que le plan de continuation prévoyait de louer en totalité à de nouvelles enseignes. bien entendu, les cinq sociétés vont faire appel de ces cinq jugements et se battront pour faire accepter leurs plans de continuation, afin de préserver les emplois, rembourser les créanciers et notamment leurs fournisseurs locaux, mais aussi lutter contre le monopole dans l'intérêt des consommateurs", regrette Franck Falletta.

Lire le communiqué de presse

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Le schéma d'organisation sanitaire sera présenté en fin d'année

April 14, 2015, 8:13 pm

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PAPEETE, le 14 avril 2015. Le dernier SOS (schéma d'organisation sanitaire) datait de 2008, le prochain devrait être débattu à l'assemblée de Polynésie en septembre prochain. Son élaboration a été confiée à un cabinet métropolitain. L'organisation des soins en Polynésie française a besoin d'être revue. Différentes expertises ont pointé du doigt, au cours des dernières années (rapport Bolliet en 2010, rapport de l'Igas, l'an dernier) les incohérences du système sanitaire local. L'une d'elle, est la survivance de deux organisations hospitalières séparées. D'une part, le CHPF en solo avec des soignants sous le statut de praticien hospitalier ; de l'autre les quatre hôpitaux périphériques rattachés, eux, à la direction de la santé. Le conflit social en cours à l'hôpital de Taravao avec le ras-le-bol des urgentistes, poursuivis au pénal pour de fausses déclarations d'astreinte, est issu de ce mélange des genres.

Le directeur de la santé, François Laudon n'ignore pas ces critiques. "C'est l'un de nos défauts. On vit de notre héritage. Mais aujourd'hui nous savons que la direction de la santé ne peut pas être tout à la fois un organe de contrôle, de planification et de prestations". Depuis novembre dernier, Calia un cabinet de conseil de métropole a entrepris de travailler à l'élaboration du futur SOS (schéma d'organisation sanitaire) : une mission à 35 millions de Fcfp. Un premier tour d'horizon des structures de santé, y compris dans les îles en février dernier, sera complété dans le courant du mois de mai par des ateliers de travail et de réflexion sur les pistes envisageables pour structurer un schéma sanitaire plus cohérent. Moins onéreux probablement aussi : une problématique que Calia Conseil connaît bien puisque le slogan de ce cabinet proclame, en devise, "optimiser l'efficience des politiques publiques".

Quelle sera, à terme, la place des quatre hôpitaux périphériques ? Difficile à dire pour l'instant. Aucun de ces quatre établissements à Nuku Hiva, Moorea, Raiatea ou Taravao ne se ressemble. Aucun des quatre n'effectue actuellement les mêmes missions. A Taravao, il n'y a plus de maternité : le service des urgences, sur place, n'existe que depuis quelques années, mais n'a pas été complété par un Smur. Le seul service médical d'urgence, à Tahiti, est celui qui est rattaché au Centre hospitalier du Taaone. A Taravao, selon François Laudon, une grosse partie des 14 000 passages annuels aux urgences tiendraient plus de la "bobologie" que d'une véritable urgence médicale.
Le futur SOS polynésien devra intégrer toutes ces données, l'éloignement des îles, la montée en puissance du traitement des cancers –de plus en plus nombreux-, la dérive financière du système local de remboursement des soins, le déploiement des dispensaires, de la médecine privée et l'implantation d'une grande clinique à Punaauia. Le schéma devrait être présenté en septembre, au plus tard, à l'Assemblée de Polynésie. Un sujet qui prévoit de belles passes d'arme.

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Fare Ute "en guerre" : la vidéo

April 14, 2015, 8:29 pm

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http://www.tahiti-infos.com/video/

PAPEETE, le 14 avril 2015 - Les passionnés de Air Soft qui avaient donné l’assaut à Fare Ute le 21 février dernier ont publié la vidéo de leurs exploits.

On se souvient que l'association Polynesian Airsoft avait réussi à faire fermer plusieurs rues de Fare Ute à la circulation pour permettre à 70 adeptes de ce jeune sport de se lâcher en mode "urban war". Des joueurs pas si amateurs que ça, puisque la moitié d'entre viennent de la sécurité active, protection civile, DSP, des pompiers, des gendarmes ou des militaires.

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La convention Etat-Pays pour le RST sera signée jeudi

April 15, 2015, 1:12 pm

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PAPEETE, le 15 avril 2015. La convention Etat-Pays prévoyant le retour de la participation de l'Etat au financement du Régime de solidarité territorial (RST) sera signée ce jeudi.

La présidence a précisé dans un communiqué que la convention relative au régime de solidarité de la Polynésie française sera signée, jeudi 16 avril, à 11h (heure de Paris) à Matignon. Elle sera signée en présence du président de la Polynésie française, Edouard Fritch, le premier ministre, Manuel Valls, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, et la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin.



Lire La convention pour le RST adoptée par les représentants, les amendements des pro-Flosse rejetés

RST : l'Etat versera 1,431 milliard de Fcfp de dotation annuelle

Le ministère des Outre-mer annonçait, en décembre dernier, que l'Etat versera "une dotation annuelle de 12 millions d’euros (1,431 milliard de Fcfp) en 2015, 2016 et 2017" au bénéfice du Régime de solidarité territorial (RST). Ce retour de l’État s'accompagne d'une contrepartie qui prend la forme d'une convention.
Pour 2015, un premier versement de 715,98 millions de Fcfp sera effectué à la signature de la convention. Sera versé au plus tard le 15 novembre le reliquat de 715,98 millions de Fcfp après « évaluation de la mise en œuvre par le territoire des engagements prévus ». Le versement se fera sur le même mode opératoire en 2016 et 2017

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Sénatoriales : Gustave Heitaa veut « changer le système »

April 15, 2015, 2:18 pm

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PAPEETE, le 15 avril 2015. Gustave Heitaa a déposé mardi sa candidature aux sénatoriales partielles. L'ancien chroniqueur de Radio Maohi souhaite notamment donner plus de compétences aux communes.



En septembre dernier, Gustave Heitaa avait obtenu une voix aux élections sénatoriales. Mais ce résultat est loin de décourager l'ancien chroniqueur politique de Radio Maohi. Celui qui cumule les candidatures aux différentes élections reste motivé pour « changer le système ».

Gustave Heitaa a axé son programme autour de quatre points. D'abord, il souhaite donner plus de compétences aux communes en matière de travail, d'emploi et de fiscalité. « Il faut que les maires et les conseillers municipaux puissent répondre aux besoins de leurs administrés », souligne-t-il. Il demande ensuite qu'on arrête les expropriations. Pointant du doigt les prochaines expropriations pour la réalisation du Mahana Beach, il souligne « c'est au projet de s'adapter au foncier et pas le contraire ». Gustave Heitaa met également un point d'honneur à mettre en place le non-cumul des mandats électifs pour qu'un « maximum de personnes puissent exercer une fonction élective ». Enfin, il souhaite que le statut des communes associées soit revu. « Aujourd'hui l'union amène à la division », regrette-t-il.

Gustave Heitaa a choisi la jeune Reid Tearere Chavelli comme suppléante.

Le 6 février dernier, le Conseil constitutionnel avait annulé l'élection des deux sénateurs de Polynésie – Teura Iriti et Vincent Dubois – en raison d'une manifestation de soutien le jour du vote « de nature à porter atteinte à la sincérité du scrutin ». Un nouveau scrutin aura donc lieu le 3 mai.

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