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Culture : un séminaire pour évoquer les dossiers prioritaires

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Culture : un séminaire pour évoquer les dossiers prioritaires
Les locaux du CAPF (Conservatoire artistique de Polynésie française) accueillent, depuis lundi, un séminaire organisé par le ministère du Tourisme, de l’Ecologie et de la Culture, qui doit permettre d’évoquer plusieurs dossiers prioritaires dans le secteur de la culture.

Outre les différents responsables de services et d’établissements publics de ce secteur, Elise HUFFER, conseillère en charge de la culture à la Communauté du Pacifique, participe également à cette grande réflexion collective sur les priorités intéressant la Polynésie française.

A l’initiative des membres du Conseil des Arts et de la Culture, le Secrétariat général de la Communauté du Pacifique a en effet été chargé de mettre en œuvre le premier objectif de la Stratégie régionale culturelle pour 2010-2020 qui est l’élaboration d’une politique publique culturelle. Le projet a été financé pour la Polynésie française, par le Fonds pacifique, en supplément des fonds européens. La mise en œuvre de ce projet a débuté l’année dernière : un rapport de synthèse a été rédigé à l’issue du 1er volet de la mission culturelle et un état des lieux de la culture en Polynésie française a été fait.

Weniko IHAGE, directeur de l’académie kanak, en Nouvelle-Calédonie, et Jean Brice HERENSMITH, chef du projet classement à l’UNESCO du marae de Taputapuatea, participent également à ce séminaire de réflexion qui doit se dérouler tout au long de la semaine. Les principaux thèmes retenus sont le projet de loi du pays sur la protection du patrimoine polynésien, le classement du ori tahiti, les classements à l’UNESCO (Marquises et Taputapuatea), le patrimoine linguistique polynésien ou encore le « pouvoir économique de la culture sur l’économie du pays ».

A la fin de cette semaine de travail, un rapport sera édité et permettra d’inscrire la Polynésie française dans la Stratégie régionale culturelle 2010-2020 de la Communauté du Pacifique. Lors de la dernière journée du séminaire, vendredi, les différents intervenants doivent également participer aux Journées du patrimoine.

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CESC: Nouvelle saisine sur un projet de « loi du pays » portant règlementation de la concurrence

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Le Conseil économique, social et culturel (CESC) vient d’être saisi d’un projet de « loi du pays » portant règlementation de la concurrence.

L’étude de ce projet de texte est confiée à la commission « Économie » présidée par madame Alice PRATX-SCHOEN. Les rapporteurs désignés en commission ce matin sont messieurs Tony ADAMS et Joël CARILLO.

L’avis du CESC sur ce projet de « loi du pays » sera rendu lors de la séance plénière programmée le jeudi 3 octobre 2013 à 08h30.

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Communauté des Marquises : Joseph Kaiha prône l’unité

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Communauté des Marquises : Joseph Kaiha prône l’unité
La CODIM (Communauté des Îles Marquises), présidée par le maire de l’île de Ua Pou Joseph Kaiha, s’est réunie la semaine dernière place Tō’atā. Etaient également invités le GIE Tahiti Tourisme et des tour-opérator venus du monde entier, pour débattre et échanger des idées sur le développement touristique de l’archipel de la Terre des Hommes.

« Benoît Kautai (maire de l’île de Nuku Hiva) et moi-même avons mis deux ans pour finaliser la construction de la case marquisienne ! » expliquait Joseph Kaiha, au micro de Tahiti-Infos. Il faisait, ici, allusion à la mise en place de la communauté des îles Marquises. Le fait de faire la comparaison avec la création des îles marquises par le dieu Oatea, pour son épouse Atanua, donnait une dimension culturelle à cette réunion.

Pour Joseph Kaiha, maire de l’île de Ua Pou, reformer l’unité marquisienne au travers de la légende de la création des îles marquises est un moyen de proposer un véritable projet de développement pour les 60 prochaines années. « Nous sommes partis sur ce principe de la construction de la case marquisienne qui est, en soi, une légende, pour constituer la communauté des communes marquisienne. » Pour le maire de l’île aux piliers, l’importance est d’œuvrer à partir de la culture et non l’inverse.

La rencontre avec les professionnels du tourisme, notamment par la présence de Anne Sophie Lesur, la directrice du GIE Tahiti Tourisme, a permis de mettre en exergue les problématiques du tourisme aux marquises. « J’ai eu l’occasion de me rendre dans ce superbe archipel. J’ai beaucoup discuté, notamment avec un prestataire de service. Et c’est là que j’ai vu qu’il était primordial de mettre en place un système d’accompagnement et de suivi, car ils avaient de grandes difficultés. Notre rôle sera de mettre en place un plan de redynamisation de la destination via notre réseau réparti dans le monde. Avec le maire Joseph Kaiha, nous avons décidé de tout nous dire, même les choses qui fâchent. L’objectif est, avant tout, de faire mieux et d’explorer des pistes pour faciliter les échanges et les idées. » insistait-elle, complétant ainsi les propos du maire.

Bien que n’étant pas prévue, cette réunion qualifiée de « rencontre » par les divers acteurs du secteur touristique présents ce soir-là, a permis de mieux appréhender les possibilités futures à envisager sur du moyen et long terme. Kaòha nui tō te henua ènana !

TP



Communauté des Marquises : Joseph Kaiha prône l’unité
Contruction de l’archipel des îles marquises, ce que dit la légende…

Pour résumer l’éxistence de la CODIM, il s’agirait de constituer un groupe de réflexion autour de plusieurs thèmes de développement de l’archipel, ce que d’ailleurs Joseph Kaiha nomme « le schéma de développement ». Chaque élément réfléchi et qui aboutirait à une action ou un projet contribuerait quelque part à l’édification de la société marquisienne de demain. Par extrapolation, chaque action serait un des éléments constitutifs de la case marquisienne, et donc, de l’utilité de cette fameuse communauté des communes marquisiennes.

La légende la plus répandue aux îles marquises, veut qu’un jour, à l’époque des temps immémoriaux, un couple du panthéon polynésien commençait à se lasser d’errer ici et là, dans les cieux. Comme les mortels, ils voulaient construire un foyer. La femme, Atanua, pria instamment son époux de construire une case à un endroit qu’elle choisit.

C’est ainsi que Oatea implora l’aide du « mana » (force reconnue et respectée de tous les polynésiens). De là, il planta deux poteaux dans les nuages. L’on entendait alors sa voix puissante s’écrier : « e tahi pou…e Ua Pou » ( et voici un pilier, puis un second) Ainsi naquit l’île de Ua Pou. De par ce premier geste symbolique, Oatea marquera l’esprit de toutes les générations marquisiennes. Aujourd’hui, tous s’accordent à dire que l’île de Ua pou est le fondement de la création des îles marquises.

Vint ensuite la poutre faitière (Hiva Oa) posée au dessus des poteaux en question, de la charpente (Nuku Hiva) puis de la couverture en palmes de cocotiers (Fatu Iva). C’est là le nom réel de cette petite île située au sud de l’archipel marquisien. Oatea aurait utilisé 9 palmes de cocotiers pour confectionner la couverture du toit, d’où l’utilisation du nom « iva » qui désigne le chiffre 9, plutôt que « Hiva » qui signifie poûtre.

Mais au fur et à mesure que la maison se dressait, le jour se levait. Atanua prévint son mari que le soleil commençait son ascension. Elle dit alors « Voici que le soleil apparait ! » (« ‘Eia te ata e tahu ana ») d’où naquit l’île de Tahuata. Oatea accelérait les finitions, en ramassant les débris qui gisaient un peu partout. Il fit un trou dans lequel il jeta ces derniers, ‘Ua Huka fut donc créée (Ua Huka se traduit littéralement Ua – Trou et Huka – débris ou saletés ou rejet, mais cela n’enlève en rien le charme de cette île également nommée « l’Île aux chevaux").

Le ciel devint clair, c’était le signe que le jour se levait rapidement. Oatea s’écria à trois reprises : « ça y est, le jour se lève ( dans le sens où il est en train de se lever)il se lève, il se lève ! » (« Ua ao, ‘ua ao, ‘ua ao te henua ènana ! » ainsi apparut l’île de ‘Eiao.

En dernier lieu, le couple entendit des oiseaux qui survolaient la case toute neuve. Oatea s’écria : « Voici que j’entends le Moho chanter ! » (« ‘Eia te Moho e tani ana ! »). La dernière île fut donc Mohotani, située face de l’île de Hiva Oa. Cette îlot difficile d'accès est pourtant très fréquenté par les chasseurs du Sud de l’archipel, car il abrite une colonie de moutons.

(NB : cette version a été simplifiée pour une meilleure compréhension et ne représente qu’une des 24 versions recensées dans l’archipel marquisien.)

TP

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CCISM : pas de modification du "processus électoral", tranche Nuihau Laurey

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CCISM : pas de modification du
PAPEETE, mardi 10 septembre 2013 – Les élections pour le renouvellement de l’Assemblée générale de la CCISM auront lieu le 5 décembre prochain et il n’y aura pas de dépôt de nouvelles listes de candidatures.

Cela a été confirmé catégoriquement par le ministère de tutelle, en dépit du souhait formulé par la liste dite des "Entrepreneurs Yau, Lo Siou, Lehartel Wong" conduite par Gilles Yau et dont trois des quatre collèges de candidats ont été disqualifiés par la commission électorale du 20 août, pour irrégularité.

A 86 jours du scrutin la balle était dans le camp du ministère de tutelle, l’Economie dont le portefeuille incombe au vice-président Nuihau Laurey. Mais interrogé au sujet d’un possible report de la date limite de dépôt des candidatures, celui-ci est catégorique : "La vice-présidence assure la tutelle, mais n’a pas à interférer dans le processus électoral. La date limite de dépôt des listes a été fixée au 17 juin, la commission électorale s’est déjà prononcée à l’unanimité. Elle a invalidé un certain nombre de listes. Son procès verbal a été signé par le président du Tribunal mixte de Commerce. La date des élections est fixée au 5 décembre. Nous sommes dans un processus électoral. Je sais que M. Gilles Yau a fait un recours en appel, attendons que la justice se prononce. Pour l’heure la tutelle n’a pas à interférer, ce n’est pas notre rôle".

Gilles Yau avait fait un recours devant le Tribunal administratif de Polynésie française, pour annuler la décision de la commission électorale de la CCISM du 20 août, invalidant 3 des 4 listes de son groupe pour irrégularité. Le tribunal s'est prononcé en urgence et a rejeté sa demande, lundi 2 septembre. L'intéressé a fait appel de ce jugement. La procédure n'est pas suspensive.

Le 5 décembre, le scrutin pour le renouvellement de l’Assemblée générale de la CCISM se déroulera dans les mairies polynésiennes en un tour au suffrage majoritaire de liste sans panachage. Il définira le visage de l’organe décisionnel de la Chambre jusqu’en 2017.

Gilles Yau et les quatre cinquièmes des colistiers de son groupe sont assurés de ne plus pouvoir y siéger pour les quatre prochaines années. Sur les douze listes présentées par les trois groupes en lice pour le renouvellement de l’Assemblée générale de la Chambre consulaire pour la mandature 2013-2017, quatre sont disqualifiées dont trois pour le seul groupe "Yau, Lo Siu, Lehartel et Wong", de facto hors-jeu pour ces élections.
Dans ce groupe, sur 36 candidats répartis en quatre collèges, seuls les 7 de l’Industrie se présenteront devant les électeurs.

Une situation très favorable à la réélection du groupe conduit par Jules Changues et Stéphane Chin Loy, celui des "Entrepreneurs Réunis". Le groupe demeure le seul à avoir franchi l’arbitrage de la commission du 20 août en conservant son intégrité. Un sérieux gage de pérennité pour l’actuel président de la CCISM ou son prédécesseur, Jules Changues.

Le troisième groupe constitué, "Rima Ora" est condamné à se présenter devant les urnes sans candidat pour le collège des Métiers. Le groupe est conduit par Ricky Flores, gérant de l’antenne locale d’un réseau d’entreprises de communication, l’Aspac.

La CCISM compte en 2013, 15 573 entreprises dont les intérêts sont défendus par une assemblée générale 36 représentants répartis en quatre collèges d’activité, les collèges du Commerce (4 315 entreprises, 12 membres), de l’Industrie (669 entreprises, 7 sièges), des Services (4 556 entreprises, 10 sièges) et des Métiers (6 033 entreprises, 7 sièges).

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Opération Equipement Jeunes du Centre des Jeunes Adolescents de Punaauia, ce jeudi 12 septembre

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Opération Equipement Jeunes du Centre des Jeunes Adolescents de Punaauia, ce jeudi 12 septembre
Dans le cadre des diverses actions sociales de la Ville de PUNAAUIA, une remise d’équipement sera organisée en faveur des élèves du Centre des Jeunes Adolescents (C.J.A.) de PUNAAUIA, ce JEUDI 12 SEPTEMBRE 2013 à partir de 09H00 à l’étage de l’hôtel de Ville.

Cette action permet ainsi d’aider les enfants des familles les plus démunies de poursuivre leur formation professionnelle.

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Surveillance géo-mécanique de Moruroa : bientôt de nouveaux équipements

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Surveillance géo-mécanique de Moruroa : bientôt de nouveaux équipements
PAPEETE, mardi 10 septembre 2013. En début d’année 2013, le commandement supérieur des forces armées en Polynésie française (Com Sup) l’annonçait : le système de surveillance géo-mécanique mis en place sur l’atoll de Moruroa depuis 1980 avait besoin d’être modernisé. Cet équipement de capteurs en surface et en profondeur, baptisé TELSITE avait été installé après un incident survenu en 1979 sur l’atoll lors d’un tir d’essai nucléaire. Les vibrations générées par le tir souterrain avaient provoqué la chute d’un bloc de falaise corallienne (de l’ordre de plusieurs dizaines de millions de m3). Même si les tirs nucléaires ont cessé depuis 1996, la surveillance géo-mécanique est restée en place sur l’atoll car «sous l’effet naturel de la gravité, la plupart des atolls de Polynésie française montrent des fractures bordières créées sur la pente externe du récif» et que, de plus «à Moruroa, en particulier en zone nord, ces fractures ont pu être réactivées par les sollicitations mécaniques générées par les vibrations engendrées par les essais nucléaires souterrains».

En surveillant l’éventuel glissement de blocs de falaise corallienne, c’est le risque de tsunami que les scientifiques cherchent depuis à mesurer dans ce secteur. Il en va de la protection des militaires qui continuent de surveiller l’ancien site des essais nucléaires (ils sont encore une trentaine) et des populations qui vivent sur l’atoll de Tureia, à plus de 100 km au nord de Moruroa.
Car deux hypothèses existent : le glissement de blocs, relativement limité en volume et dont le risque est jugé très faible par les scientifiques depuis la cessation des tirs, pourrait créer une vague de 5 mètres à Moruroa avec une inondation de l’ordre de 1 m sur la piste d’aviation, un peu moins en zone de vie. Les capteurs et système d’alerte TELSITE permettaient de prévenir immédiatement les militaires qui disposeraient alors d’une minute pour se placer sur un point haut.

L’autre hypothèse envisagée par les spécialistes -mais dont le niveau de risque est qualifié de nul depuis la fin des essais- est infiniment plus grave : il s’agirait alors d’un effondrement massif (des loupes) avec des volumes dépassant cette fois les 700 millions de m3. Au nord-est de Moruroa trois zones contiguës sont ainsi sous surveillance depuis le début des années 1980 en raison «d’un mouvement lent des masses de calcaires –les loupes- vers l’océan». Si le risque est jugé nul, il reste néanmoins sous la surveillance constante des équipements du système TELSITE.

Car, l’effondrement de ces loupes pourrait générer une vague pouvant atteindre les 20 mètres sur l’atoll de Moruroa, avec 2 à 5 mètres d’eau dans les zones de vie. Enfin, la zone sud de l’atoll de Tureia serait atteinte 10 minutes plus tard d’un train de houles dont les vagues pourraient atteindre, au maximum entre 1,5 et 2 mètres. Heureusement, selon les spécialistes, avant que l’effondrement des loupes ne se produise, des mouvements de terrain précurseurs seraient détectés par le système TELSITE mesurant en autres l’activité micro-sismique de la zone «quelques jours à plusieurs semaines avant l’évènement». Les indicateurs des instruments de mesure, traduits en niveau de risque sur une échelle de 0 à 4, «permettant de définir un délai de préavis en cas de déstabilisation de grande ampleur». Une évacuation des militaires serait alors organisée et les populations de Tureai prévenues bien en amont.

On comprend mieux avec ces hypothèses de risques –même si elles sont jugées faibles ou nulles-, la nécessité de maintenir les équipements du système TELSITE en bon état de marche. La maintenance technique des dispositifs installés depuis les années 1980 est assurée par des spécialistes du CEA (Centre d’énergie atomique) qui sont basés en Polynésie et en métropole. «La modernisation du système TELSITE est ainsi aujourd’hui nécessaire afin d’assurer un niveau de vigilance optimal et pérenne (…) Il s’agira d’un chantier long et complexe. Il va nécessiter des moyens importants et c’est l’État qui assurera son financement. Il est encore dans sa phase de définition. Toutes les modalités techniques et calendaires ne sont pas encore arrêtées : les montants engagés, la répartition des responsabilités ainsi que le nombre d’entreprises et de personnes concernées seront évalués précisément quand les contractants auront été choisis» précise le communiqué de presse de ce mardi publié par le Com Sup. Un appel d’offres a été publié le 5 juin 2013 au Bulletin officiel des annonces des marchés publics.


Pour lire le communiqué complet du Commandement supérieur des forces armées, cliquer ici

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Mini jeux du Pacifique :un match de rugby Tonga-Samoa dégénère en pugilat

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http://www.tahiti-infos.com/video/
10 septembre 2013. Les mini-jeux du Pacifique se déroulent actuellement à Wallis. Le match de rugby Tonga-Samoa était diffusé en direct sur Polynésie Première ce mardi matin, dans le cadre de la première phase du tournoi de rugby à 7. Samoa mène au score 15 à 0. Juste avant la mi-temps les choses s’accélèrent et le match tourne à l’affrontement entre une équipe et l’autre.
Les commentateurs sont ébahis par la situation qui durera environ une bonne quarantaine de secondes. L’arbitre semble totalement débordé par cette bagarre violente et rapide entre des joueurs de fort gabarit puis quelques instants plus tard, c’est l’accolade. Un des joueurs prendra un carton rouge. Le jeu reprend puis la mi-temps est sifflée. Les entraineurs dans un premier temps refusent de s’exprimer.
Le commentateur obtient finalement une interview d’un des entraîneurs qui s’exprime de manière à peine audible et qui sera traduit de l’anglais approximativement :
« Le coach explique que ces bagarres entre Samoa et Tonga arrivent malheureusement souvent, qu’il met cela sur le compte de la famille, c’est quelque chose qui remonte à plus loin, cela a toujours été une ambiance comme celle là. Quand les tongiens et les samoans se rencontrent quelque part cela passe d’un extrême à l’autre, de la chaleur fraternelle cela peut vite aller jusqu’à l’autre extrême. Il est confiant pour la fin du match, il a briefé son équipe. Je pense qu’il n’y pas à dire plus que cela. »
Suite aux accrochages les tongiens marquent deux essais coup sur coup pour revenir à 10 à 15 mais finalement Samoa l’emporte 20 à 10. SB

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Exposition de peinture GOTZ à la Galerie des Tropiques

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Exposition de peinture GOTZ à la Galerie des Tropiques
« NUS » sera le titre de cette exposition où Gotz revient au corps humain pour sujet.

Il nous proposera plus d’une vingtaine de toiles dans le style bien connu de l’artiste, toutes en matière et couleurs ainsi qu’une grande variété de travaux sur papiers marouflés où il mixe dessin et peinture.

« Je poursuis mes recherches et mes expériences avec les papiers « chinois », nous dit Gotz, ces papiers fabriqués à la main, très fins offrent des possibilités multiples par leur texture et leur transparence, collés, ils deviennent presque transparents. Je les détourne de leur vocation première qui est l’encre pour dessiner dessus avec des pastels ou imprimer des motifs, je les superpose ensuite sur de grands cartons que je repeins parfois. »

Des corps d’hommes et de femmes, qui parlent d’âme et d’émotions, de beauté, de présence.

Un voyage entre dessin et peinture à visiter à la galerie des Tropiques du 20 sept au 2 oct. 2013
Vernissage le vendredi 20 septembre à partir de 18 heures.

Les cours de peinture acrylique animés par GOTZ :
Le vendredi 13 septembre
Atelier du matin de 9h à 12h
Atelier de l’après-midi de 14h à 17h

Galerie des Tropiques
Fermé tous les lundis
Ouvert du mardi au vendredi de: 9h à 12h et de 14h à 18h
Le samedi de: 9h à 12h.
Tél/Fax 689 410500
galeriedestropiques@mail.pf
gdt@mail.pf de peinture GOTZ à la Galerie des Tropiques

Exposition de peinture GOTZ à la Galerie des Tropiques

Exposition de peinture GOTZ à la Galerie des Tropiques

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L'EJJP invite Larbi Benboudaoud, entraîneur des équipes de France de judo

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L'EJJP invite Larbi Benboudaoud, entraîneur des équipes de France de judo
Larbi Benboudaoud est arrivé dimanche soir, pour une huitaine de jours sur le territoire, à l'invitation de l'Ecole de Judo et Ju Jitsu de Polynésie. Durant sa présence sur le territoire il entrainera les judokas de l'EJJP. Afin de rassembler un maximum de participants l'EJJP à mis en place des tatamis dans la salle de l'école philanthropique Chinoise à Papeete. Comme chaque année ce club très dynamique fait venir des membres de l'équipe de France de judo, les adhérents apprécient de pouvoir s'entraîner avec ces champions. Larbi Benboudaoud a été vice champion olympique à Sydney, mais aussi champion du monde, plusieurs fois champion d'Europe et lauréat de nombreuses compétitions internationales, dont la fameuse coupe Kano au Japon. Il est actuellement entraineur de l'équipe de France de judo. Nos judokas ont, dès lundi, apprécié les conseils de ce champion et ont été impressionné par la gentillesse et la disponibilité de ce judoka exceptionnel. Samedi Larbi se rendra à Moorea pour y donner un cours. L'EJJP organise vendredi prochain, une repas au restaurant La Casa Mahina, afin que les judokas et leurs familles puissent approcher ce champion et échanger avec lui. Pour tout renseignement contactez Arnaud au 75 98 68, Cyril au 75 70 59, Kelly au 31 29 17.

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Françoise Saint-Chabaud dédicacera son thriller

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Françoise Saint-Chabaud dédicacera son thriller
Diplômée de la Sorbonne, titulaire d’un Doctorat de littérature australienne, Françoise Saint- Chabaud a vécu une vingtaine d’années dans le Pacifique Sud où elle a enseigné à l’université de Nouvelle-Galles du Sud à Sydney puis dirigé le Creipac de Nouméa. Elle a ainsi, au fil de ses voyages et de ses rencontres, collecté de nombreuses notes, images et émotions qui sont autant de sources d’inspiration. Auteure de plusieurs nouvelles et d’un roman à suspense, Sous l’emprise du Tiki, Bora Bora Blues est son second roman. Elle vit depuis 2002 en Polynésie française, où elle s’est occupée d’une galerie d’art à Papeete. Depuis 2010, elle se consacre entièrement à l’écriture.

Bora Bora Blues raconte l'histoire d'un enfant disparu, une femme prête à tout pour le retrouver. Une rumeur insidieuse, un lieu paradisiaque. Et peut-être un tueur en embuscade ? Lorsque Fabienne débarque à Bora Bora, après deux ans d’absence, elle vient régler des problèmes familiaux et se réconcilier avec son passé. Elle ne se doute pas qu’elle revient en enfer. Ce roman à l’intrigue resserrée tient le lecteur en haleine au fil des pages et le plonge dans une réalité angoissante jusqu’au chaos final.

Françoise Saint-Chabaud dédicacera son thriller le samedi 14 septembre 2013 de 9h à 12h à la librairie Odyssey.



Éditions des Mers australeswww.editions-mers-australes.com
www.editions-mers-australes.com://

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Kia, Partenaire officiel du Beach Soccer, confie 32 véhicules à la FIFA

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Kia, Partenaire officiel du Beach Soccer, confie 32 véhicules à la FIFA
Mardi 10 septembre 2013. Joan Cusco le général manager de la FIFA beach soccer s’est vu remettre les clés des véhicules officiels Kia qui sont mis à disposition des membres de la FIFA, des équipes, des arbitres et des VIP par la société Sopadep Tahiti : 32 véhicules ont été mis à disposition ce mardi : 3 Kia Rio, 9 Kia Sportage et 20 Kia Sorento

Kia fait partie du club fermé des partenaires officiels de la FIFA avec Adidas, Coca Cola, Visa, Emirates, Visa et Sony.Joseph BLATTER, Président de la FIFA, à la signature du partenariat en 2005, disait de KIA, que la marque partageait « une passion profonde pour le football et la volonté de développer ce sport dans le monde entier ».

Alexandre Boitier, directeur marketing Kia Tahiti :
« Kia est une marque qui est auprès de la FIFA depuis 2002, depuis la coupe du monde Corée du sud-Japon. Petit à petit Kia s’est impliqué de plus en plus dans les événements de la Fifa pour devenir un des partenaires officiels. »
« Nous sommes particulièrement contents pour la marque Kia à Tahiti parce que c’est un gros événement pour un petit pays. C’est pour nous l’occasion de mettre en avant nos produits associés à un événement qui est jeune, dynamique, fun, plein d’enthousiasme. Il suffit d’aller voir un match pour se rendre compte que l’on passe vraiment de bons moments. Ce sont des échanges très rapides, il y a peu de temps morts, beaucoup d’engagement physique, c’est très spectaculaire. »
« C’est un gros investissement de la part de Kia International, c’est un gros investissement aussi pour nous au niveau local. C’est non seulement la fourniture des véhicules mais également un investissement que l’on fait sur la ‘fan zone’. »
« On pourra mesurer sa force en tapant dans un ‘kicker’, on pourra faire un tournoi de baby-foot, il y aura six postes de tv avec un tournoi de playstation sur FIFA 13. Il y aura également une voiture remplie de ballons de la Coupe du Monde. En comptant ces ballons et en devinant le nombre on pourra gagner des places pour la finale, les demies finales et les quarts de finales. C’est vraiment un espace de jeu qui sera dédié, l’ensemble des partenaires seront présents, petits et grands viendront ici pour s’amuser, juste à côté de l’enceinte du stadium. »

Vairani Davio, présidente du comité organisateur local :
« La FIFA donne cette opportunité au comité organisateur d’être soutenue ce qui permet à des partenaires locaux de s’afficher également à travers un événement médiatique d’une ampleur mondiale. »
« Il était important à dix jours du début de la Coupe du Monde que l’ensemble des officiels nous rejoigne, nous sommes dans une phase où tous les détails comptent. Leur assistance à nos côtés, leur collaboration est très importante de manière à ce que tous les standards de la FIFA, qui sont déclinés dans un cahier des charges assez important, soient respectés. »
« Je pense qu’ils ont été surpris par l’accueil que nous leur avons réservé avec cette petite touche polynésienne à laquelle nous tenons vraiment beaucoup. La pression de toute façon va monter, il faut qu’elle monte pour que nous restions motivés et focalisés sur les objectifs que nous devons atteindre. La pression nous fait du bien. (sourire) » SB

Kia, Partenaire officiel du Beach Soccer, confie 32 véhicules à la FIFA

Jouez au Ball Count!
Kia, Partenaire officiel du Beach Soccer, confie 32 véhicules à la FIFA
KIA mettra également en jeu de nombreux billets pour le grand public ! Pour participer, il suffira de se rendre sur le stand KIA et de tenter de deviner le nombre de ballons de Beach Soccer placés dans la KIA PICANTO exposée sur ce stand. Chaque jour, un tirage au sort aura lieu parmi les bonnes réponses.

Kia, Partenaire officiel du Beach Soccer, confie 32 véhicules à la FIFA

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Le point sur l’utilisation des pesticides en Polynésie française

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Le point sur l’utilisation des pesticides en Polynésie française
A 15h ce Mardi 10 Septembre, le Ministre de l’Agriculture Thomas MOUTAME tenait une conférence de presse sur le sujet des pesticides en Polynésie française. En effet, le Ministre a tenu à faire le point sur leur utilisation et leur régulation suite aux informations parues dans la presse le mois dernier faisant étant d’un bilan qu’il a qualifié de « volontairement alarmiste et mal intentionné ».

Il a donc pu préciser plusieurs éléments :

1) La Polynésie française est autonome en matière de commerce et d’utilisation des pesticides et la règlementation ad hoc a récemment évolué (Loi du pays n° 2011-19 - juillet 2011 et Arrêté n°1065 CM du 25 juillet 2011 fixant la liste des substances actives et préparations commerciales de pesticides autorisées en Polynésie française)

En conséquence elle actualise, de manière dynamique et en fonction de ses spécificités climatiques et agronomiques d’une part et de ses sources d’approvisionnement régionales d’autre part, la liste des substances autorisées, après avis de la commission des pesticides - commission à laquelle participent les principaux acteurs publics (service du développement rural, direction de la santé, direction de l’environnement, direction générale des affaires économiques) mais aussi des associations concernées par ces questions.
La prochaine commission des pesticides sera convoquée au titre du deuxième semestre 2013 et comme prévu par les textes, le vendredi 20 septembre 2013. Le Ministre proposera à cette commission une méthodologie pour le retrait des substances actives. Si elle est validée, toute la liste des substances actives de pesticides autorisée en Polynésie française sera alors révisée selon les critères retenus. A noter que les éventuelles propositions de retrait feront l’objet de réunions de travail préalables entre services administratifs et professionnels concernés en amont de la présentation en commission.

2) Il y a plus de matières autorisées que de matière utilisées car il est fondamental d’offrir un choix aux utilisateurs afin d’éviter le développement de phénomènes de résistance : En Polynésie Française, 479 substances actives sont autorisées règlementairement (Arrêté n°1065 CM du 25 juillet 2011), 120 ont été importées en 2012 (120 000 litres – quantité stable hors évènement exceptionnel ; épidémie dengue 2011).

On note également que les importations des pesticides utilisables en agriculture biologique (huiles + préparation à base de cuivre) progressent et représentent 7% des importations totales en 2012

3) Les substances actives importées en Polynésie française, sont adaptées au bassin Pacifique

Cette autonomie décisionnelle réglementairement affirmée est techniquement et économiquement pertinente. En effet, la Polynésie française, au sein de la région Pacifique, bénéficie d’un climat subtropical humide. Cela engendre une pression parasitaire beaucoup plus importante que sous les climats tempérés ou continentaux européens : pas de « trêve » hivernale, les cycles de reproduction des ravageurs sont continus, ce qui impose aux agriculteurs polynésiens une vigilance phytosanitaire de tous les instants, notamment pour les cultures maraîchères.
Tout logiquement, les principaux fournisseurs de pesticides en Polynésie française sont des Pays qui connaissent ce climat subtropical humide et ses problématiques et qui sont relativement proches, à savoir : La Nouvelle-Zélande et l’Australie (environ 40% des quantités importées annuellement), la zone Asie (25% / Chine, Taiwan, Malaisie) et les USA (10%). L’Europe ne représente que 25% des importations de pesticides en Polynésie française. Aussi, nos références phytosanitaires (techniques et/ou réglementaires) ne sont-elles pas automatiquement ni obligatoirement européennes.

4) Les produits végétaux destinés à l’alimentation humaine sont contrôlés par le Pays

L’arrêté n° 231 CM du 6 février 2009 portant fixation des limites maximales en résidus (LMR) de pesticides de certains produits végétaux destinés à l’alimentation humaine pose le cadre réglementaire de ce contrôle.
Concernant les produits importés, le Ministre va prochainement solliciter le Vice-Président, qui a la tutelle de la Direction générale des affaires économiques en responsabilité également sur ce sujet, afin d’intensifier les contrôles en la matière. De manière complémentaire et pour ce qui concerne les produits locaux, une démarche partenariale entre le Service du développement rural et de nombreux agriculteurs est menée depuis 2012.

Ainsi depuis l’année dernière, un accompagnement technique des agriculteurs volontaires a été mis en place à travers la réalisation de 3 campagnes d’analyse des résidus de pesticides sur les fruits et légumes. L’objectif est, si besoin, de les aider à améliorer leurs pratiques phytosanitaires.

La dernière campagne menée en juin-juillet 2013 sur 144 échantillons locaux couvre statistiquement la quasi-totalité de la production maraîchère (90%) en tomate, salade, choux et concombre.

Sur ces 144 échantillons testés (fruits et légumes), 100 % sont conformes, c'est-à-dire sans résidus (55%) ou avec des traces inférieures aux limites maximales autorisées par la règlementation.

Nos échantillons locaux de tomates, de salades, de choux, d’ananas, d’agrumes sont donc tous conformes à la règlementation.

Enfin, Thomas MOUTAME a expliqué qu’avec le soutien du gouvernement, il souhaitait renforcer ces autocontrôles et les mettre en perspective des produits importés de même nature. Il a enfin rappelé que les agriculteurs polynésiens sont des personnes qui ont pleinement conscience de leur responsabilité en la matière et qu’il était tout à fait injuste d’être plus exigeant à leur égard qu’envers les plus grands pays agricoles exportateurs du monde.

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Coupe du monde de Beach Soccer: Joan Cusco ( FIFA) attribue un 10 sur 10 à l'organisation ( Vidéo)

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Joan Cusco, General Manager de la Fifa Beach Soccer répond aux questions de Tahiti Infos sur ce que représente le championnat du monde de Beach soccer à Tahiti pour la Fifa. Il s'exprime sur le dopage, l'organisation et donne son avis sur les Tiki Toa

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Papouasie-Nouvelle-Guinée: l'attaque de touristes à la machette fait deux morts

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Papouasie-Nouvelle-Guinée: l'attaque de touristes à la machette fait deux morts
SYDNEY, 11 septembre 2013 (AFP) - Des touristes australiens et néo-zélandais ont été attaqués et blessés à la lance et à la machette en Papouasie-Nouvelle-Guinée par des assaillants qui ont tué deux de leurs guides, a-t-on appris mercredi de source officielle.

L'incident au mobile probablement crapuleux s'est produit mardi à la tombée de la nuit après que le groupe eut monté des tentes sur la populaire piste du "Black Cat" (chat noir) dans la province septentrionale de Morobe.

"L'attaque a fait deux morts, des porteurs papouasiens-néo-guinéens", a indiqué le ministère australien des Affaires étrangères.

"D'autres membres du groupe, y compris huit Australiens, un Néo-Zélandais et des Papouasiens-Néo-Guinéens, ont été blessés dans l'attaque, mais leur vie ne sont pas en danger", a-t-on ajouté de même source.

Selon le porte-parole de la police locale, Dominic Kakas, les porteurs ont été tués à la machette. Quatre touristes ont été violemment agressés, dont l'un a été blessé par un jet de lance à la jambe gauche.

D'autres porteurs ont été plus sérieusement atteints.

Les assaillants, au nombre de six, munis d'armes blanches et d'armes à feu, se sont échappés.

Le Premier ministre de Papouasie-Nouvelle-Guinée, Peter O'Neill, a déploré "un évident coup dur" pour son pays rongé par la pauvreté et qui s'efforce de promouvoir le tourisme, précieuse source de devises.

La criminalité est endémique en Papouasie, nation du Pacifique qui reste largement sous-développée malgré ses importantes ressources naturelles. En juin, quatre Chinois ont été tués à l'arme blanche dans la capitale Port Moresby. L'un aurait été décapité et les autres démembrés.

Le "Black Cat Track" entre Wau et Salamaua serpente à travers une jungle infestée de sangsues et de serpents.

La région fut le théâtre de féroces combats entre les armées australiennes et américaines d'un côté, les forces japonaises de l'autre, en 1943.

Le guide touristique Lonely Planet la conseille uniquement pour les "masochistes et les parachutistes israéliens".

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Cybèle Plichart, le nouveau visage de l’info sur Polynésie 1ère

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« Le JT, c’est un peu comme une partition de musique »
Cybèle Plichart, le nouveau visage de l’info sur Polynésie 1ère
Vous la voyez sur l’antenne télévision de Polynésie 1ère depuis plusieurs années, et encore plus depuis le 9 septembre : Cybèle Plichart est en effet devenue le nouveau visage de la Grande messe de l’info et c’est avec plaisir que nous la retrouvons du lundi au jeudi à 19h pour nous présenter le journal télévisé. Vous avez envie de la connaître davantage ? Voici, en exclusivité pour Tahiti Infos, une interview de cette jeune femme aussi sympathique dans votre petit écran… qu’en dehors.

Qu’est-ce que cela représente pour toi de présenter le Journal Télévisé ?
Cela fait déjà plusieurs années que je suis à l’antenne du JT les week-ends, en alternance avec Lucile Guichet et Caroline Farhi. Lorsque l’on m’a proposé de devenir la présentatrice « fixe », j’ai pensé que c’était le moment de me lancer. C’est une nouvelle étape de ma carrière, un vrai challenge mais aussi une grosse responsabilité au quotidien.

Ce n’est pas trop stressant d’être tous les soirs en direct ?
Il y a une certaine pression, mais c’est un rythme à prendre, un peu comme une partition de musique. Mes années d’études au Conservatoire de Tipaerui m’ont d’ailleurs bien aidé dans l’exercice de ce métier ! Il s’agit d’être à l’écoute, de rester calme et concentrée malgré le flux d’informations avec lequel il faut composer – l’oreillette, le prompteur, les coulisses, les reportages, le chroniqueur et les invités….

A quoi ressemble une journée de présentatrice du JT ?
Le matin à 8h30, nous commençons par une conférence de rédaction avec les rédacteurs en chef Stella Taaroamea et Oliver Gelin ainsi que toute l’équipe de journalistes, pour décider des sujets à traiter et des personnalités à inviter. L'angle du JT est une décision collégiale, un véritable travail d’équipe. Tous les matins, je décortique la presse locale et internationale pour me tenir au courant de tout. Lorsque j’ai confirmation des invités, je prépare mes interviews et je les appelle pour avoir un premier échange avec eux. L’après-midi, je me concentre sur le conducteur, c’est-à-dire l’écriture des lancements des reportages qui seront diffusés et les « Off » (les images) à commenter. Tout l’art de la présentation du JT consiste à lier les sujets, à donner une logique à l’ensemble.

Quelle est la particularité, la tonalité du JT Polynésie 1ère selon toi ?
Sa force tient avant tout aux reportages des journalistes de Polynésie 1ère qui font de l’excellent travail. Professionnalisme, rigueur, proximité et indépendance sont selon moi les termes qui qualifient notre JT au mieux – valeurs ayant fait sa réputation auprès des téléspectateurs depuis toutes ces années.


Son parcours
Née au Maroc, Cybèle Plichart a grandi au gré des flots et des pays abordés en bateau avec sa famille. Nous sommes en 1981 et elle a 6 ans lorsque qu’avec ses parents, ils accostent à Tahiti. Cybèle fait sa scolarité entre Mahina, Taravao et Papeete avant de partir aux Etats-unis et en France poursuivre ses études. Passionnée par la région océanienne dans laquelle elle a passé l’essentiel de sa vie, Cybèle souhaite la découvrir autrement, par le prisme des études. A Paris, elle obtient un diplôme d’études cinématographique et le « DULCO », diplôme de l’INALCO*, qui lui donne l’occasion notamment d’apprendre le reo ma’ohi et le drehu, la langue de Lifou (Nouvelle-Calédonie).

Si à ce stade Cybèle n’a pas encore précisément d’idée quant au métier qu’elle veut faire, elle sait cependant que ce sera lié à l’audiovisuel. Univers qu’elle appréhende rapidement, car parallèlement à son cursus scolaire, Cybèle travaille pour la société de production bien connue « Gédéon », où elle s’occupe de l’inscription de leurs programmes aux festivals audiovisuels. L’appel des îles se fait rapidement ressentir et en 1997, elle revient en Polynésie pour s’installer à Bora Bora. Là-bas, elle monte sa société de production et collabore avec les réalisateurs de passage. « Une expérience qui m’a permis de mettre à profit mes études tout en me ressourçant », avoue-t-elle. En 2002, elle devient, toujours depuis Bora Bora, correspondante pour ce qui était à l’époque RFO. « C’est à partir de là que la grande aventure a commencé », sourit la présentatrice.

D’interviews en reportages sur Bora puis sur Tahiti, Cybèle se voit proposer un poste de journaliste titulaire à Polynésie 1ère en janvier 2007. « Je dois beaucoup aux rédacteurs en chef Alain Rodaix, Maurice Nagou et Stéphane Bijoux, qui m’ont fait confiance et permis de progresser dans ce métier ». Présentatrice télé ? Cybèle n’y songeait pas vraiment, mais la journaliste a le goût des défis ! « J’ai eu une première expérience avec Fare Ma’ohi, que j’ai présenté un temps, puis avec le Journal Télévisé que je présentais jusqu’il y a peu certains week-end. J’ai pris goût à cet aspect du métier ! »
Côté vie privée, Cybèle est maman de trois enfants, une fille de 12 ans et deux petits garçons de 5 et 2 ans. Un emploi du temps chargé pour la présentatrice qui a eu le coup de foudre pour son mari, Teva Plichart, au cours d’un reportage sur ce navigateur de haut niveau, skipper de l’équipe de Tahiti et ses îles lors de leur seconde place au tour de France à la voile en 2007.



* L’INALCO, l’Institut national des langues et civilisations orientales est plus connu sous le nom de « Langues O' ». Le « DULCO » est le Diplôme Unilingue de Langue et Civilisation Orientales.

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Faa'a: Coupure d’eau sur TAVARARO ce mercredi 11 septembre

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Faa'a: Coupure d’eau sur TAVARARO ce mercredi 11 septembre
En raison des travaux de la 3° tranche de l’adduction en Eau Potable,
Une casse est survenue ce jour, MERCREDI 11 SEPTEMBRE 2013 à 11h30 sur le réseau de refoulement et d’alimentation en eau potable dans le secteur de TAVARARO.

Ainsi, le Maire de la commune de Faa’a et son conseil municipal informent la population de TAVARARO qu’elle subira une coupure d’eau potable imprévue effective ce : MERCREDI 11 SEPTEMBRE 2013 dès 11h50

L’alimentation en eau sera rétablie dès la fin des travaux de réparation.

Merci de votre compréhension, et pour tout renseignement supplémentaire, veuillez contacter le service EAU de la commune au 83.35.33.

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Le gouvernement Flosse fait le bilan des "100 premiers jours"

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Le gouvernement Flosse fait le bilan des
PAPEETE, mercredi 11 septembre 2013 – Le gouvernement Flosse a présenté le bilan de l’action des "100 premiers jours" de l’exécutif, en milieu de matinée au cours d’un point presse offert à la Présidence. Une conférence au cours de laquelle l’idée a été d’insister de manière ostensible sur le principe du changement de gouvernance et des nouvelles méthodes de gestion du Pays.

Ce bilan a été présenté sous l'angle des "100 premiers jours du changement". Le vocable sert de titre à la brochure éditée spécialement pour l'occasion et qui reprend par le menu le détail des actions engagées par le gouvernement autonomiste depuis le 17 mai dernier.

> Brochure en téléchargement ICI

"Je note, non sans malice, que les responsables de la majorité sortante ont déjà adressé un réquisitoire de notre action durant ces dernier mois, pour mieux cacher les cuisants échecs de leur politique, où la seule ligne d’action qui prévalait – pour ne pas dire la seule obsession affichée – était indépendance, indépendance, indépendance. Pour reprendre une formule célèbre que l’on prête au Général De Gaulle", a ironisé d’emblé Gaston Flosse se prêtant à l’exercice de promotion que lui offrait l’instant.

Et d’insister, pour renforçer l’effet de constraste : "aujourd’hui, force est de constater que nous aurions aimé aller beaucoup plus loin dans les mesures adoptées, mais avant de reconstruire et de développer le Fenua, il fallait s’attaquer sans délai à l’assainissement d’une situation financière catastrophique laissée à notre arrivée, le 5 mai dernier. Et Dieu sait si la situation est difficile. Et vraiment… : je n’ai jamais vu ça dans notre pays !".

Après une telle introduction chaque ministre a eu le loisir de détailler par le menu l’action engagée depuis le 17 mai.

Edouard Fritch a clôturé ce tour d’horizon des ministères en concluant: "Quand l’Assemblée va, le gouvernement va bien".

A la faveur d’une majorité stable de 38 représentants à l’Assemblée de Polynésie française, le groupe Tahoera’a Huira’atira a fait office de relai législatif pour mettre en forme plusieurs décisions clés du gouvernement Flosse au cours des quatre derniers mois : collectif budgétaire, réforme fiscale, loi du Pays sur les Partenariats public-privé, contrat d’accès et de soutien à l’Emploi, loi du Pays sur le don d’organes, etc. "Au total plus d'une cinquantaine de textes ont été voté par l'hémicycle", a souligné Edouard Fritch.

Depuis juin dernier l’APF s’est réunie à 9 reprises dont deux lors de sessions extraordinaires, sous la présidence d’un Edouard Fritch confiant dans l’avenir : "Le temps des errances et de l’approximation est révolu dans l’hémicycle".

Gaston Flosse a quant à lui promis la tenue d’un tel bilan d'étape de l’action de son gouvernement, à raison d'un par semestre : l'opportunité de communication est visiblement appréciée.

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J-P Laflaquière à Air Tahiti : entre "fausse information" et enthousiasme présidentiel

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J-P Laflaquière à Air Tahiti : entre
PAPEETE, mercredi 11 septembre 2013. A la fin du mois d’août dernier, la rumeur d’un possible recrutement de l’ex haut commissaire Jean-Pierre Laflaquière à la direction de la compagnie aérienne locale Air Tahiti avait fait grand bruit. Même si quelques jours plus tard, le porte-parole du gouvernement Marcel Tuihani essayait d’éteindre cet incendie médiatique en déclarant qu’aucune décision définitive n’était prise, cette envie «présidentielle» de recrutement de l’ancien haut fonctionnaire d’Etat en avait choqué plus d’un. On croyait, depuis, l’affaire close, remisée aux oubliettes.

Interrogé ce mercredi à ce sujet en conférence de presse sur les 100 jours du gouvernement, le ministre du tourisme Geffry Salmon a d’ailleurs, de nouveau, balayé ce dossier comme un épiphénomène médiatique. «C’était une fausse information donnée au détour d’une conversation des ministres. Les choses ne sont pas telles que vous les avez annoncées» a répondu le ministre du tourisme à la presse.

Mais aussitôt après cette déclaration que l’on pensait finale sur ce dossier, le président Gaston Flosse a repris la parole et a tenu un tout autre langage. «A propos de M. Laflaquière, s’il était candidat comme P-dg d’Air Tahiti, moi je voterais des deux mains car les choses ne marchent pas bien dans cette compagnie (…) Cette maison a besoin d’un bon chef d’entreprise et M. Laflaquière, je le vois bien à la tête d’Air Tahiti. Et même s’il revenait, je lui aurais proposé de prendre la direction d’Air Tahiti Nui. Nous en avons discuté ensemble, mais il ne peut pas diriger une société d’économie mixte dans laquelle le territoire a des parts majoritaires, et puis il ne veut pas gêner son successeur (…) M. Laflaquière comme haut-commissaire, il a été un de ceux que j’ai beaucoup, beaucoup apprécié et il a travaillé pour notre pays».

Quelques minutes plus tard, le président Gaston Flosse explique que les différentes propositions faites jusqu’ici au sujet de la direction d’Air Tahiti ont toutes «été rejetées par le Conseil d’administration (…) Je ne peux pas imposer la candidature de M. Laflaquière puisque nous ne représentons que 13,5 % de l’actionnariat d’Air Tahiti. Nous avions fait des propositions au moment où Christian Vernaudon quittait la direction d’Air Tahiti mais Geffry Salmon a été renvoyé dans ses 18 mètres. Nous n’avons aucun moyen d’imposer tel ou tel» finit-il par admettre.

A la différence de la compagnie Air Tahiti Nui qui est une société d’économie mixte détenue majoritairement par le Pays, Air Tahiti est une société anonyme privée au sein de laquelle le territoire ne dispose que d’une partie minoritaire du capital (même si elle assure une mission de service public).

Pourtant Gaston Flosse persiste et signe «nous pouvons dire que le choix de M. Laflaquière serait un excellent choix» rappelant que la compagnie aérienne domestique est une grosse entreprise du territoire qui fait vivre «plus d’un millier de familles».

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A Ti'a porinetia interpelle le Pays sur le projet d'élargissement de l'Avenue Georges Clémenceau

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A Ti'a porinetia interpelle le Pays  sur le projet d'élargissement de l'Avenue Georges Clémenceau
Informés par des riverains de l’avenue Georges Clémenceau d’un projet du Pays d’élargissement
à 4 voies du réseau routier depuis le Pont de l’Est à Papeete jusqu’au Camp d’Arue, les représentants de A T’i’a Porinetia souhaitent obtenir des informations du ministre de l’équipement.

Alors que les travaux devaient démarrer le lundi 9 septembre pour être finalement reportés d’un mois, ATP s’étonne que les municipalités concernées ne soient pas consultées et appelées à se prononcer sur un projet aussi important pour la vie des concitoyens de ces quartiers. ATP s’étonne également de l’absence la plus totale de consultation voir d’information de la principale intéressée, la population de ces quartiers dont on réaménage l’environnement routier pour en faire une véritable autoroute urbaine.

Sur le plan de la sécurité routière, cette 2 fois 2 voies va rendre, pour les résidents, les traversées encore plus accidentogènes ; cet aménagement risquant d’entrainer une augmentation sensible de la vitesse des véhicules. Les « échanges » entre les quartiers de la zone seront plus difficiles et exposeront les piétons et les 2 roues à des risques d’accident importants.

Sur le plan économique, l’activité des commerces installés de long de l’avenue sera également touchée car l’aménagement diminuera les espaces de parkings d’un certain nombre d’entre eux et réduira également la visibilité pour les véhicules utilisant les stationnements situés en devanture de nombreux commerces. Les petits commerces de proximité pâtiront durement de ce projet auto-routier dont nous ne connaissons ni la durée, ni la date réelle de démarrage.

Afin de répondre aux interrogations et préoccupations légitimes des riverains des communes concernées, A Ti’a Porinetia souhaite connaître les motivations et les objectifs d’un tel aménagement et appelle le gouvernement à produire une véritable solution de transport routier de la grande agglomération de Papeete plutôt que de venir poser des pansements sur une jambe de bois.

A Ti'a Porinetia


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Edouard Fritch, adoubé "fils spirituel" par Gaston Flosse

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Edouard Fritch, adoubé
PAPEETE, mercredi 11 septembre 2013 – Gaston Flosse a qualifié le président délégué du Tahoera’a Huira’atira Edouard Fritch, actuel président de l’Assemblée de Polynésie française, de "successeur" et de "fils spirituel", au cours de la conférence de presse donnée en guise de bilan d’étape des 100 jours du gouvernement.

"Edouard, c’est mon successeur et - c’est la première fois que je le dis - c’est mon fils spirituel", a déclaré Gaston Flosse avant de poser un baiser paternel sur le front de l’intéressé, dans un geste spectaculaire et visiblement ému. Assis immédiatement à sa droite, le président de l’APF a paru surpris par ce subit élan d'affection.

"Je n’ai jamais cessé de dire que c’est l’homme en qui j’ai confiance", s'est justifié Gaston Flosse, interrogé à propos de cette déclaration. "Aujourd’hui, c’est le seul qui est capable de prendre ma succession. Je l’ai déjà déclaré à plusieurs reprises. Et puis également, la façon avec laquelle il dirige l’Assemblée et réalise les projets du gouvernement. (…) Jusqu’à présent, il n’y a jamais eu un accroc. Il y a eu des modifications, des bonifications des projets du gouvernement. C’est tout à fait normal. Tout se passe bien (…) dans la bonne entente : c’est un homme qui travaille vraiment dans l’intérêt du Pays".

Question à Edouard Fritch : Vous semblez ne pas apprécier que Gaston Flosse vous présente comme son successeur désigné, son fils spirituel. C’est quelque chose qui vous gêne ou bien c’est l’émotion ?

Edouard Fritch : (... silence ...) Non c’est l’émotion. Rien d’autre. Et puis parce que les choses se feront naturellement. Il y a entre nous une confiance inébranlable fondée sur 30 ans de travail en commun, que ni lui ni moi ne remettons jamais en doute. Quelque part c’est beaucoup d’émotion.

Menacé par une peine de trois ans d'inéligibilité en appel dans l'affaire dite des emplois fictif, Gaston Flosse annonce depuis plusieurs mois qu'il souhaite qu'Edouard Fritch le remplace à la Présidence du Pays, en cas de rejet de son pourvoi en cassation et de déchéance de ses mandats électifs, en février 2014.

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