Quantcast
Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
Viewing all 46351 articles
Browse latest View live

Moorea: 1048 pieds de cannabis sur le plateau des ananas

$
0
0
Moorea: 1048 pieds de cannabis sur le plateau des ananas
Lundi 2 septembre 2013 au cours d'une opération de surveillance, des militaires du DSI informés par la Brigade territoriale de Moorea, se rendent sur la « Route des Ananas » située au PK 9,5 de la commune de PAOPAO et découvrent plusieurs cultures « outdoor » de cannabis.

Suite aux perquisitions domiciliaires menées dans trois propriétés différentes, les gendarmes saisissent et détruisent 1048 pieds de « pakalolo » et 180 graines.

Les responsables des plantations, bien connus des services de la gendarmerie pour des faits similaires, ont été auditionnés par les militaires de la Brigade de Moorea et devront comparaitre devant le tribunal correctionnel au mois de novembre 2013.

Moorea: 1048 pieds de cannabis sur le plateau des ananas

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Avis favorable du CESC au principe de sécurisation des droits de propriété industrielle

$
0
0
Avis favorable du CESC au principe de sécurisation des droits de propriété industrielle
Le Président Jean Tama a réuni les membres du Conseil économique, social et culturel (CESC) en séance plénière ce matin pour rendre l’avis de l’institution sur un projet de « loi du pays » modifiant et complétant certaines dispositions relatives à la propriété industrielle.

Avant d’ouvrir la séance, les membres du CESC présents ont marqué une minute de silence en mémoire de monsieur Maco Tevane, ancien membre de l’institution décédé récemment.

Projet de « loi du pays » modifiant et complétant certaines dispositions relatives à la propriété industrielle

Le projet de « loi du pays » soumis à l’avis du CESC vise à poser le principe de la reconnaissance par la Polynésie française des titres déposés auprès de l'INPI, avant la date d’entrée en vigueur de la loi statutaire de 2004, ceci afin de permettre à leurs titulaires d'être protégés en Polynésie française.

Depuis l’entrée en vigueur de la loi organique n° 192-2004 du 27 février 2004 modifiée, la Polynésie française s’est vue attribuer la compétence en matière de droit de la propriété intellectuelle. Cependant, durant les années qui suivirent, la collectivité n’a pas exercé cette compétence jusqu’à une époque récente.

C’est ainsi que le code de la propriété intellectuelle, et notamment pour la partie consacrée à la propriété industrielle, a fait l’objet de mises à jour partielles au cours du 1er semestre de l’année 2013.

Le Conseil économique, social et culturel observe que le projet de « loi du pays » sur la propriété industrielle étudié en octobre 2012 lui était proposé dans l’urgence en raison de l’organisation de la 7ème coupe du monde de Beach Soccer en Polynésie française. C’est dans le cadre de l’organisation de cet évènement majeur qu’est apparue la nécessité de garantir sur le sol polynésien la protection des droits de propriété industrielle de l’organisateur et de ses partenaires.

Le CESC avait alors affirmé qu’une « loi du pays » visant à protéger les droits de la propriété intellectuelle en Polynésie française ne devait pas être « (...) de pure circonstance. Elle doit être compatible avec les enjeux de développement et offrir des garanties de protection optimales s’inscrivant dans la durée, particulièrement pour les déposants polynésiens désireux de développer et de valoriser leurs innovations ».

Le Conseil observe que le recul de la date limite de la reconnaissance en Polynésie française des titres de propriété industrielle délivrés par l’INPI au 1er janvier 2014 est devenu une nécessité du fait du report de la date d’application du projet de convention d’extension à passer entre la Polynésie française et l’INPI.

Le CESC s’interroge sur le niveau d’expertise en interne du bureau de la propriété industrielle et de sa capacité à assurer les missions de l’INPI en Polynésie française

A partir du 1er janvier 2014, pour déposer une nouvelle marque applicable en Polynésie française, il suffira de remplir le formulaire de l'INPI en cochant la case correspondante, le coût du dépôt de la marque étant alors majoré d'un montant fixé par le Conseil des ministres à 2 680 FCP en Polynésie française.

Pour les marques, le rôle du bureau consistera alors de vérifier que ces dernières ne rentrent pas en opposition avec les dispositions applicables (recherche d’antériorité, une marque ne doit pas être déceptive, injurieuse,…). Il faut noter qu'il sera toujours impossible de déposer une marque applicable en Polynésie française uniquement.

Le CESC s'interroge toujours sur la volonté du bureau à vouloir instaurer un mécanisme permettant notamment les dépôts de marques en Polynésie française uniquement. Au travers des chiffres communiqués, il lui apparaît de plus en plus déraisonnable d'envisager cette activité au regard des coûts engendrés (effectifs supplémentaires, outils informatiques à créer, et les nombreuses formations à envisager face à la très forte technicité de cette spécialité).

Aussi le CESC recommande de ne pas engager cette activité pendant une période probatoire minimum de deux ans durant laquelle une étude d'impact chiffrée et transparente doit être menée par ce même bureau. Cette étude devra révéler :
-la réelle volumétrie des demandes locales par type de dépôt (marques, brevets etc.),
-la capacité à déléguer cette activité à l'INPI ou à un acteur privé.

Si l'analyse de l'étude conclut qu'il est nécessaire de se doter de moyens locaux pour enregistrer des droits applicables qu'au territoire de la Polynésie française, les coûts associés à la création de cette activité devront absolument être encadrés par les recettes générées. Le transfert de cette activité au secteur privé ne devra pas être exclu dans l'hypothèse où un acteur serait intéressé.

Le CESC s’interroge encore sur le niveau d’expertise en interne du bureau de la propriété industrielle qui a été mis en place par la « loi du pays » n° 2013-14 du 06 mai 2013 et de sa capacité à assurer les missions de l’INPI en Polynésie française.

Au cours des auditions menées auprès de personnes ayant eu l’occasion de travailler directement avec l’INPI, il est apparu des analyses divergentes entre celles-ci et les rédacteurs du projet de texte, notamment en matière de recherche d’antériorité.

Un projet de convention d’extension passée avec l’INPI non communiqué

Le CESC regrette que, malgré ses sollicitations, le projet de convention d’extension en cours d’élaboration et de passation entre la Polynésie française et l’INPI ne lui ait pas été communiqué, du moins dans ses principes.

La mise en place de l’enveloppe double « Toopiti »

L’enveloppe « Soleau » constitue un moyen de preuve pour se faire reconnaître un droit de possession antérieure. Contrairement aux brevets enregistrés, elle n’ouvre aucun droit.

Aucune territorialité n’est attachée à ce mode de preuve. Une enveloppe « Soleau » déposée en France apporte donc les mêmes garanties au déposant qu'une enveloppe « Toopiti ». Actuellement elle est vendue par l’INPI et son réseau, au prix de 15 € (euros) comprenant la fourniture et les 5 premières années de conservation, extensible pour une nouvelle période de 5 ans moyennant 15 € supplémentaires.

Compte tenu du nombre peu important de dépôts potentiels de l’enveloppe « Toopiti », le CESC s’interroge sur la rentabilité d’un tel service au regard des investissements à réaliser pour sa mise en œuvre (fabrication des enveloppes, acquisition d’une machine à horodater, espace de stockage et d’archivage sécurisé, personnel et budget à mettre en place, etc.). Aucun élément de coût n’a été fourni à l’appui d’une telle création qui aurait permis d’en apprécier la pertinence.

Avis favorable du CESC adopté par 23 voix pour et 12 abstentions

Le Conseil économique, social et culturel réaffirme les termes de son avis n° 135/CESC du 07 novembre 2012 en ce qu’il considère qu’il est indispensable que la Polynésie française mette à jour et clarifie les règles visant à garantir la protection des droits de la propriété intellectuelle sur son territoire et en particulier les droits de la propriété industrielle.

Le CESC préconise que la Polynésie française passe une convention de délégation la plus large possible avec l’INPI dans un domaine de compétence qu’elle n’est pas raisonnablement en mesure d’assumer, sans un surcoût certain et une insécurité juridique pour les acteurs polynésiens. Cette convention devra prévoir un transfert progressif de compétences et de savoir-faire au profit des agents de la Polynésie française.

L’exercice de la compétence de la Polynésie française en la matière ne saurait en effet justifier une « boulimie administrative » incontrôlée et à outrance.

En conséquence, et sous réserve des observations et recommandations qui précèdent, le CESC émet un avis :
-favorable au principe de sécurisation des droits de propriété industrielle sur le territoire de la Polynésie française, et de la codification partielle de la loi du 06 mai 1919 sur la protection des appellations d’origine ;
-défavorable à l’instauration de l’enveloppe « Toopiti ».

L’avis du CESC a été adopté par 23 voix pour et 12 abstentions.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Affaire Vahinerii : Marere Alvarez condamné à 30 ans de prison

$
0
0
Affaire Vahinerii : Marere Alvarez condamné à 30 ans de prison
PAPEETE, mercredi 4 septembre 2013. Marere Alvarez, 22 ans, qui comparaissait depuis deux jours devant les Assises de Papeete pour le viol et le meurtre de Vahinerii Wong survenu le 20 novembre 2011 sur une plage de Mahina a été condamné ce mercredi à 30 ans de prison. La peine prononcée par les jurés après 1h30 de délibération n’a pas été assortie d’une peine de sûreté de 20 ans comme l’avait requis l’avocat général, qui n’a pas souhaité pour autant réclamer pour l’accusé la peine maximale à savoir la perpétuité. Au mieux, le jeune condamné pourrait donc, sous certaines conditions, et après divers examens et en fonction de son comportement en prison, demander une remise en liberté après avoir purgé au moins la moitié de sa peine. «Dans notre système judiciaire la perpétuité n’existe pas en réalité. Renvoyer un jeune homme de 22 ans pour le reste de ses jours en prison serait un échec» précisait l’avocat général dans ses réquisitions. Il est en effet admis dans la pratique qu’une peine de perpétuité qui serait assortie d’une peine de sûreté sans limite laisse néanmoins réexaminer la situation d’un condamné au bout de 30 années.

Ce mercredi à la barre, Marere Alvarez a réitéré ses aveux. Avec beaucoup de difficultés pour s’exprimer clairement il reconnaît «les actes que j’ai fait à la fille». Il se tourne vers les parents de Vahinerii qui sont dans la salle et présente ses excuses. «Je regrette sincèrement ce qui s’est passé. Je m’adresse à la famille Wong, pardonnez-moi. Je ne sais pas ce qui m’a pris par la tête. S’il vous plaît M. le juge ne soyez pas trop sévère avec moi malgré le mal que j’ai fait». Dans la salle d’audience tous les regards sont tournés vers le box des accusés, où Marere lors de sa confession baisse la tête et s’agrippe littéralement à la barrière.

Les plaidoiries démarrent avec celle de la partie civile. Me Vincent Dubois qui défend les intérêts de la famille Wong tente de décrire l’horreur vécue depuis deux ans par les parents. «Il n’y a rien de pire que de perdre un enfant, surtout lorsque cet enfant a été assassiné dans des conditions aussi terribles. Cette nuit-là Marere a entraîné Vahinerii à l’écart dans un coin de la plage et après l’avoir violée, il l’a étranglée deux fois. Une fois pour l’immobiliser, une fois pour l’achever (…) Ce soir-là Vahinerii qui avait trop bu, qui n’avait plus conscience de ce qu’elle faisait était une proie facile». Pour l’avocat de la défense, les excuses de Marere à l’audience sont «tardives. Ce n’est qu’une tentative de dernière minute pour se montrer sous un meilleur jour».
L’avocat général se préoccupe surtout de la dangerosité de l’accusé «son acharnement sur la victime est très inquiétant. Après l’avoir violée, il l’étrangle et s’y reprend à deux fois. Il va jusqu’à serrer le T-shirt qu’il a enroulé autour du cou de Vahinerii et serre les nœuds avec les dents pour être sûr qu’ils soient assez serrés (…) Mon seul questionnement, c’est de savoir quel est le danger qu’il représente pour la société».

L’avocate de la défense Me Wafa Ayed qui clôt les débats n’a pas la tâche facile. Les faits sont avérés, la culpabilité de l’accusé certaine par les empreintes génétiques et par ses aveux. Elle met néanmoins en avant que Marere a voulu se défendre en admettant la terrible vérité de ses actes «même s’il ne trouve pas les mots pour s’exprimer. Ce n’est pas un monstre abominable, mais un jeune homme, presque un adolescent immature. Alors oui, les excuses viennent un peu tard, mais s’il ne l’avait pas fait cela n’aurait-il pas été pire encore ?». Me Ayed poursuit «il avait beaucoup bu et fumé de paka. Ce drame est le fruit d’une mauvaise rencontre : au mauvais endroit, au mauvais moment (…) Marere a été pris d’une pulsion sexuelle et essuie un refus de la jeune fille. Dans cette logique qui est la sienne, la pulsion de vie devient pulsion de mort et la solution qui s’impose à lui, c’est de tuer la victime pour effacer le problème. Il sait que c’est impardonnable. Il a avoué et il doit payer. Mais quelle que soit la peine de prison qui sera prononcée, cela ne ramènera pas Vahinerii à la vie. Il y a eu une vie de perdue, celle de Vahinerii, et il y a une autre vie, celle de Marere qu’il faut juger (…) Faut-il laisser une chance à Marere d’avoir une autre vie ?» concluait-elle.

Les six jurés se sont accordés à la majorité absolue pour reconnaître la culpabilité de Marere Alvarez, à la fois du viol et du meurtre et ont donc condamné l’accusé à une réclusion criminelle de 30 ans, sans peine de sûreté. Par ailleurs, la partie civile a fait des demandes de dommages et intérêts d’un montant total d’environ 30 millions de Fcfp pour les parents, les deux jeunes frères, les grands parents, les oncles et tantes de la victime. Les montants exacts qui seront accordés par la justice ne seront communiqués, par délibéré, que la semaine prochaine.


Les réactions des parents de Vahinerii

Tahiti Infos : Que ressentez-vous à la fin de ce procès ?

Lionel et Sarah Wong : Nous remercions le tribunal de ses conclusions. Au moins il écope d’une peine importante, c’est ce qu’on attendait. On l’a jugé. Nous espérons qu’il va arriver à se faire soigner en prison et à se remettre sur de bons rails pour qu’il ne fasse plus ça à d’autres filles. C’est la fin du procès mais ce n’est pas la fin pour nous, Vahinerii restera toujours dans nos cœurs.

Tahiti Infos : Vous acceptez donc le jugement qui a été rendu, mais ce n’est visiblement pas le cas des frères de Vahinerii?

Lionel et Sarah Wong : Nos garçons réagissent mal au procès. Le dernier, il aura 19 ans demain, ne comprend pas pourquoi il a fait ça à sa sœur, car ce n’est pas comme ça que lui se comporte avec les filles.

Tahiti Infos : Durant le procès, vous vous êtes exprimés au sujet de Vahinerii avec émotion, néanmoins vous ne manifestez pas de haine envers l’accusé ?

Lionel Wong : J’ai appris qu’il fallait agir avec la loi et laisser faire la justice. Ce n’est pas la peine de s’exciter. Au début j’avais bien plus de colère. J’ai appris à ne pas me laisser envahir…

Affaire Vahinerii : Marere Alvarez condamné à 30 ans de prison

Me Wafa Ayed, avocate de la défense


«C’est une décision proportionnée. Il y a eu une longue réflexion des jurés qui avaient la possibilité de prendre une décision de perpétuité. Ils ont écouté l’avocat général qui réclamait 30 ans de prison, mais sans l’assortir d’une peine de sûreté. Il y a donc un espoir et c’est ce que je retiens. Je ne pense pas que nous ferons appel de cette décision. J’en ai déjà parlé à mon client qui comprend bien qu’il doit payer à la société pour ce qu’il a fait».

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Giratoire de Punaauia: la déviation commencera jeudi matin à 5 heures

$
0
0
Giratoire de Punaauia: la déviation commencera jeudi matin à 5 heures
Le Ministre de l'équipement, de l'urbanisme, des énergies et des transports terrestres et maritimes, informe les automobilistes de la côte Ouest de Tahiti, que suite aux travaux d'aménagement du dénivelé du giratoire de la mairie de Punaauia, sur la commune de Punaauia, la déviation au niveau de la chaussée côté mairie sera mise en place non pas le Vendredi 6 Septembre comme précédemment annoncé mais à partir du Jeudi 5 Septembre 2013 à partir de 5h00 du matin. Cette déviation intervient donc un jour avant la date initialement prévue.

Une attention toute particulière sera requise de la part des automobilistes et usagers pour suivre les indications de circulation qui seront imposées par la nouvelle signalisation routière.

Le Ministre Bruno MARTY tient à rappeler encore une fois que la plus grande prudence est demandée aux usagers de la route pendant cette période aux abords de ces travaux.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Coupe du Monde de beach soccer : ‘Puromu Party’ pour la soirée d’inauguration du vendredi 13 septembre.

$
0
0
Coupe du Monde de beach soccer : ‘Puromu Party’ pour la soirée d’inauguration du vendredi 13 septembre.
Mardi 4 septembre 2013. Le comité organisateur local avait convié les médias à fin de donner des informations sur le déroulement de la soirée d’inauguration de la coupe du monde de beach soccer organisée par la FIFA et le COL, le comité organisateur local. Une soirée qui aura lieu le vendredi 13 septembre 2013.

Au ‘menu’ un spectacle du groupe Hei Tahiti, lauréat du dernier Heiva suivi d’un match amical Tahiti-Australie pour les chanceux qui auront réussi à acheter leur billet. Ensuite une ‘Puromu Party’ (fête sur la route) de 20H à minuit avec un feu d’artifice à mi soirée à 22H30. Quatre scènes musicales seront disposées sur le front de mer pour quatre mini-concerts gratuits. Le front de mer sera fermé pour l’occasion. La consommation d’alcool sera interdite, les vélos, trottinettes, skates, scooters également proscrits pour raisons de sécurité.

Tikahiri, Carole et Florent Atem, Sabrina, Haunui, Trio Infernal, Hambo Brothers, Guitaristyk, Nanovai, Orohena Sons, Pepena, Da roadside boyz se partageront les 4 scènes.

Vairani Davio au micro de Tahiti Infos :

Que souhaitez vous dire au public ?
« Nous voudrions dire au public que nous sommes à J-14, que la ville de Papeete est à nos côtés depuis le début et que nous souhaitons que cette coupe du monde soit accessible à tous et festive. Cette première rencontre des Tiki Toa contre l’Australie va être associée à une des plus grandes fêtes de la ville de Papeete pour marquer véritablement le début de la coupe du monde. »
Il y a encore de l’activité au niveau des travaux, il y a un peu de retard ?
« Je ne pense pas qu’il y ait un peu de retard, le calendrier qui a été validé est tenu. Toutes les équipes sont à pied d’œuvre, je remercie vraiment le Pays et l’IJSPF, Te Fare Tauhiti Nui et toutes les équipes sur place qui font tout pour que le site soit prêt. »
Quelques mots sur la soirée ?
« Ce sera une fête populaire, il y aura plusieurs petits concerts sur le front de mer, la rue sera piétonne ce soir là, tout le monde pourra apprécier la ville de Papeete, avec également un feu d’artifice pour offrir aux Polynésiens, malgré la crise, une occasion de déstresser, de se détendre et d’apprécier notre beau pays. »
Tout va bien du côté des Tiki Toa ?
« La préparation n’est pas terminée tant que la coupe du monde n’a pas commencé. Je trouve qu’ils sont bien affûtés, leur moral est bon, il sont prêts, on verra lors des premières rencontres ce que cela donne mais je pense que les autres équipes n’ont qu’à bien se tenir.(sourire)
Au niveau de la vente de places ?
« Il ne reste pas beaucoup de places, les soirées avec les Tiki Toa sont déjà à guichet fermé, tous les matchs à partir des quarts de finale également. Il reste quelques places pour les autres soirées, on est ravis bien évidemment. Cela ne s’est jamais fait dans une coupe du monde de beach soccer qu’à J-14 on soit à ce niveau de vente. C’est plus que positif pour le comité organisateur. »

Michel Buillard, Maire de Papete :

Vous avez un message pour la population par rapport à cette soirée ?
« C’est avant tout un message de paix déjà, quand les gens font du sport et se rencontrent dans le cadre de manifestations sportives c’est pour se défouler d’abord, ensuite c’est pour se rencontrer et mieux se connaître, en dehors bien sur des performances sportives. Dans la mesure où la Fifa a accepté que l’on puisse coupler cet évènement sportif avec un événement musical, la ‘Puromu Party’, c’est bien. J’espère qu’en quelque sorte nous tirerons un trait sur cette période noire que nous venons de traverser, une crise sévère qui a frappé la Polynésie. De temps en temps il faut savoir se retrouver autour de la musique et du sport. »
C’est la 2ème édition ?
« Oui, on a eu du mal à réunir les fonds nécessaires pour mettre en place cet événement majeur, mais nous avons réussi. Pour offrir ce petit cadeau à nos jeunes. Il y a beaucoup de jeunes qui souffrent, c’est pour eux aussi et surtout pour eux qu’on le fait. Je pense beaucoup à cette jeunesse. C’est pas tout le monde qui peut fréquenter les boîtes de nuit et avoir les moyens de s’amuser, là on le fait de manière gratuite et de manière très très ouverte à tous. »
Cela faisait un moment qu’on avait pas eu de feu d’artifice ?
« Ce n’est pas la Mairie qui le paye (sourire). Je remercie la Fifa pour avoir pensé à mettre en place ce feu d’artifice (…) qui va pouvoir contenter tous les foyers Polynésiens. »
C’est possible de faire la fête sans alcool vous en parliez pendant cette conférence
« Oui, vous avez vu tous les drames qui jalonnent les faits divers aujourd’hui, c’est toujours une consommation excessive d’alcool liée à celle du paka. Nous Polynésiens on peut être très gentils mais très excessifs dans nos comportements (…) avec de surcroît la misère sociale, la crise, ce n’est pas facile mais il faut condamner ces comportements et ne pas reculer. La consommation d’alcool sera interdite sur tout le boulevard.»
La soirée va être variée ?
« Oui, une dominante pop music mais aussi des variétés, du reggae, Tikahiri et son rock plus dur, on a de quoi contenter toutes sortes de publics. »
Nahema Temarii chargée de communication du COL :
« Tntv va diffuser les matchs localement pour ceux qui ne pourront pas venir au stade. La Fifa a déjà envoyé un de ses prestataires pour faire des images générales pour des magasines, des reportages. Cette entité fera des ‘high lights’ et les meilleurs moments de la soirée d’inauguration seront systématiquement diffusés sur les plates formes de la Fifa, youtube, facebook et Fifa media channel qui compte 7 000 journalistes repartis dans le monde entier. »
« Personnellement, je pense que c’est extraordinaire de côtoyer les gens de la Fifa car au niveau professionnalisme c’est vraiment bien cadré, bien organisé. Une fois que le bilan aura été fait, si les retours sont positifs, avec le tourisme en général qui est en baisse, pourquoi ne pas tenter le tourisme sportif, cela pourrait être une solution. Ce qui est sûr c’est que l’ensemble des membres de l’organisation auront bénéficié d’une très très grande expérience, ça c’est garanti. »
SB

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

L‘Association Docteur Souris connecte les enfants hospitalisés en pédiatrie au CHPF du TAAONE

$
0
0
Inauguration du dispositif Docteur Souris au service de pédiatrie du CHPF du TAAONE ce vendredi 6 septembre
L‘Association Docteur Souris connecte les enfants hospitalisés en pédiatrie au CHPF du TAAONE
Grâce au soutien de la Fondation d'Entreprise France Télévisions et de partenaires locaux (Vini, OPT, Douanes, Air France, ASF), l'Association Docteur Souris apporte aux enfants hospitalisés du CHPF du TAAONE 30 ordinateurs portables avec un accès sécurisé à Internet, des accessoires (30 souris, 30 casques, 30 antivols, 2 imprimantes avec consommables et assurera le fonctionnement et la maintenance du système pendant au moins trois ans.

Il s'agit d'un projet de grande complexité de part sa distance et le décalage horaire avec la France Métropolitaine. Il a donc fallu répondre à de nouveaux enjeux, notamment au niveau logistique et technique ainsi que sur la formation et le transfert de compétences aux équipes locales, pour mettre en oeuvre durablement le dispositif Docteur Souris et garantir son bon fonctionnement sur le long terme.

Cette plate-forme web est sécurisée (blocage de certains sites pour les enfants, accès aux radios et TV, sites internet présélectionnés en fonction de l’âge de l’enfant, etc.)

Les enfants hospitalisés pourront ainsi continuer à communiquer avec leurs proches, s'instruire et s'amuser, poursuivre leur scolarité en lien avec leur école grâce à une plate-forme spécialement conçue à leur intention.

« La réussite de ce projet est le fruit de l’implication de nombreuses personnes, d’associations et entreprises dans un grand élan de solidarité comme nous n’en avons rarement vu » s’exprime Roger Abehassera, Président et Fondateur de l’Association Docteur Souris.

« Le matériel a été acheminé par Aviation Sans Frontière et Air France avec la bienveillance des Douanes de Tahiti à l’arrivée. Puis OPT et Vini ont très vite répondu aux besoins techniques de ligne et d’accès Internet. L’orchestration du projet a été mené de mains de maître par Monsieur Christophe Hontang de l’Association Pererau Here o Tama, qui a eu le premier l’idée du projet et a pu bénéficier du soutien du service Informatique de l’Hôpital du Taaone, qui lui était en relation avec notre Directeur Technique Charles Berger qui est venu à Papeete quelques jours pour terminer la mise en oeuvre, former le personnel de l’hôpital et lancer le système ».

« Nous sommes ravis de voir à présent les premiers enfants disposer ainsi d’un ordinateur portable dans leur chambre, avec un accès sécurisé à Internet, le tout gratuitement grâce aux soutiens de nos partenaires, en particulier la Fondation France Télévisions dont c’est le premier projet en dehors de la Métropole. »

Le budget total pour fonctionner sur 3 ans à été dimensionné aux alentours de 35 000€.
Si la Fondation d’Entreprise France Télévision a apporté 19 000€ pour lancer le projet, l’Association Docteur Souris travaille désormais au financement des 16 000€ restant et fait appel à la générosité des entreprises, mécènes et clubs service, locaux et métropolitains.

L’Association Docteur Souris

L’Association Docteur Souris oeuvre depuis 2003 en apportant aux enfants hospitalisés un dispositif informatique afin qu'ils puissent garder le contact avec leur famille et leurs amis. Elle a pour vocation d'améliorer les conditions d’hospitalisation et rompre l’isolement des enfants et adolescents malades ou handicapés par l’accès aux technologies de l’information et de la communication.

Les jeunes patients peuvent ainsi disposer chacun d’un ordinateur portable et d’un accès sécurisé à Internet, qui leur permet de communiquer avec leurs parents et amis, par e-mail, chat ou avec une webcam. Ils peuvent bénéficier des loisirs numériques (musique, vidéo, photo, surfer sur Internet….). Cet outil les aide également pour la poursuite de leur scolarité.
Au-delà de l’ordinateur portable, toute la puissance du dispositif est dans la richesse fonctionnelle de la plate-forme logicielle déployée dans chaque établissement. Le système Docteur Souris utilise les infrastructures systèmes et réseaux de l’hôpital et bénéficie d’un fonctionnement en continu. C’est l’Association Docteur Souris qui maintient l’ensemble de son dispositif et s’engage sur son fonctionnement pendant 3 années par la signature d’une convention avec l’établissement.

L’Association Docteur Souris a déjà équipé cinquante services pédiatriques en France, où elle a déployé 800 ordinateurs portables dont bénéficient près de 10 000 enfants chaque année.

Suite à la demande du service de pédiatrie du CHPF du TAAONE, la réalisation de ce projet a été rendue possible par le soutien de la Fondation d’Entreprise France Télévision qui a apporté le financement et déterminé la faisabilité de ce projet. Ensuite, le déploiement de ce projet a été possible grâce au soutien logistique d’Aviation sans Frontière, d’Air France et des Douanes de Tahiti, qui ont permis et facilité l’acheminement des matériels informatiques depuis la France Métropolitaine. Enfin, la mise en service de la solution Docteur Souris a été rendue possible grâce à Vini (ex-Mana) et l’Office Polynésien des Télécommunications avec la fourniture de l’accès Internet et l’engagement du service informatique du CHPF sur l’intégration dans leurs infrastructures. Ces soutiens ont permis une mise en place entièrement gratuite pour le CHPF et une utilisation gratuite pour les enfants.

Un nouveau logiciel très performant

Le CHPF du TAAONE bénéficie de la nouvelle version de la plate-forme logicielle développée spécialement pour les enfants à l’hôpital, intégrant ainsi ce qui se fait de mieux en matière d’infrastructure : une partie du logiciel est dans l’ordinateur portable de l’enfant, une autre dans les serveurs de l’hôpital et une troisième dans un ‘’nuage’’.
Sécurisation des accès Internet : jusqu’à présent le système Docteur Souris offrait trois niveaux d’accès (Enfant : uniquement des sites internet présélectionnés en fonction de l’âge de l’enfant, Adolescent : équivalent aux sites accessibles dans les collèges, Adultes : sans limitation). Avec la nouvelle version, il sera possible de réduire l’accès si nécessaire, en supprimant notamment l’accès aux réseaux sociaux (Facebook…), aux messageries instantanées (MSN..), aux webmails (Hotmail, Gmail…). Une nouvelle interface est ainsi proposée aux jeunes patients pour leur apporter facilement ce qu’ils souhaitent en regroupant les logiciels ou accès Internet par pôles d’intérêt.

L‘Association Docteur Souris connecte les enfants hospitalisés en pédiatrie au CHPF du TAAONE
A propos de la Pédiatrie du CHPF du TAAONE

Le service de Pédiatrie du Centre Hospitalier de la Polynésie Française accueille les enfants de 1 mois à 15 ans et plus. Les enfants disposent de chambre individuelle avec un lit pour un accompagnant (papa ou maman).

Le service est divisé en 3 unités d’hospitalisation :
-L’hôpital de jour (3 chambres)
-L’hospitalisation de pédiatrie (23 chambres)
-L’unité de Surveillance Continue Pédiatrique (4 chambres)

La durée moyenne de séjour est très variable selon les enfants et peut durer de quelques heures à plusieurs mois.

Une animatrice accueille les enfants tous les jours de la semaine dans la salle de jeux. Pour l’école, une institutrice détachée de l’Education permet de garder le lien avec l’apprentissage et la scolarité de l’enfant. Différentes animations dont la présence d’un clown une fois par semaine permettent à l’enfant de se sentir à l’aise dans un environnement adapté.

A propos de l’Association Docteur Souris

Créée en 2003, l’Association Docteur Souris, à but non lucratif, a vocation à améliorer les conditions d’hospitalisation et le bien-être des enfants et adolescents hospitalisés. Grâce aux dernières technologies en matière de logiciels, d’ordinateurs portables, de réseaux et de sécurisation d’accès à l’Internet, Docteur Souris permet aux enfants et adolescents de se divertir, de rompre l’isolement et de poursuivre leur scolarité. L’association est actuellement présente dans cinquante services pédiatriques où elle a déployé 800 ordinateurs portables qui fonctionnent chaque jour et dont peuvent bénéficier 10 000 enfants chaque année.

Pour plus d’information : www.docteursouris.fr

A propos de l’Association PERERAU HERE O TE TAMA

Créée en 2008, l’association du service de Pédiatrie a pour but l’amélioration des soins apportés aux enfants hospitalisés dans le service de Pédiatrie du Centre Hospitalier de la Polynésie Française. « Les moyens employés peuvent être l’acquisition de matériel, la réalisation de travaux, l’organisation de manifestations, la participation à des formations professionnelles continues, etc… »

Depuis l’arrivée dans le nouvel hôpital, l’Association PERERAU HERE O TE TAMA a permis de réaliser les travaux de décoration du service avec la Fondation PAINT A SMILE et de généreux partenaires, l’aménagement d’un patio pour les plus petits en partenariat avec l’EAD, l’achat de différents mobiliers et jeux pour enfants.

Pour plus d’information : Page Facebook

A propos de la Fondation d’Entreprise France Télévisions

Première Fondation d’un groupe audiovisuel français, la Fondation France Télévisions, créée en 2007, a pour vocation de favoriser l’accès à la culture, aux pratiques artistiques et à l’audiovisuel pour les jeunes qui en sont éloignés en raison de facteurs sociaux, physiques ou intellectuels. Elle mène ses actions au service de la cohésion sociale et de l’égalité des chances. La Fondation prolonge et amplifie les actions menées par les chaînes en matière d’accès à la culture, de pédagogie et de découverte.

Pour plus d’information : www.fondationfrancetelevisions.fr

L‘Association Docteur Souris connecte les enfants hospitalisés en pédiatrie au CHPF du TAAONE

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Le projet de loi du Pays sur la concurrence présenté par le gouvernement

$
0
0
Le projet de loi du Pays sur la concurrence présenté par le gouvernement
PAPEETE, mercredi 4 septembre 2013 – En moins de 10 ans, ce sera la troisième tentative d’adoption d’une loi encadrant les pratiques commerciales et réglementant la concurrence, en Polynésie française.

Nuihau Laurey a annoncé mercredi matin la transmission d’un projet de loi du Pays sur la concurrence simultanément devant le CESC et le Haut Conseil.

Compte tenu des délais nécessaires aux saisines, ce texte devrait au mieux être soumis à l’avis des représentants de l’Assemblée de Polynésie française en novembre prochain et sera toujours susceptible de recours devant le Conseil d’Etat "ce qui reviendrait à une mise en œuvre effective probablement dans le courant de l’année 2014", a pronostiqué le grand argentier du gouvernement Flosse.

L’esprit de ce projet de loi repose sur l’interdiction de certaines pratiques commerciales liées à l’abus de position dominante. "Il y a des secteurs dans lesquels quelques opérateurs ont un poids important", a rappelé Nuihau Laurey pour évoquer le cas polynésien citant : "l’énergie, la grande distribution, les télécommunications, les banques. (...) Ce n’est pas la position dominante qui est problématique en soit mais l’usage qui peut en être fait pour pressuriser les relations commerciales et obtenir des avantages. La position dominante ne constitue pas un trouble si elle s’accompagne de pratiques commerciales claires et transparentes. Là, dans le texte nous définissons clairement ces situations de restriction à la concurrence et d’abus de position dominante".

En contrepartie de cet aménagement réglementaire, le gouvernement prévoit la création d’une autorité administrative indépendante, chargée d’arbitrer les litiges et dotée de la capacité de sanction.

Pour préparer le terrain, le gouvernement engage aussi une démarche d’information et de concertation : "Nous avons souhaité ne pas utiliser la procédure d’urgence, pour faire en sorte que la concertation soit la plus large avec tous les acteurs économiques", a également souligné le vice-président. Un colloque est annoncé courant octobre à l'UPF"pour que les universitaires et les associations puissent s’exprimer. On ne souhaite exclure personne du débat".

La signature d'une convention de partenariat avec l'Autorité nationale de la concurrence est également annoncée.

En octobre 2012, la dernière tentative de présentation devant la représentation territoriale d’un projet de loi du Pays pour la réglementation de la concurrence avait été rejetée par l’Assemblée avec seulement 23 votes favorables. Le texte porté par le gouvernement Temaru avait plié sous les critiques, accusé notamment d’être un "mauvais copié-collé" de la réglementation hexagonale et d’avoir été forgé sans l’expertise de l’autorité nationale de la concurrence.

Cette loi sur la concurrence était présentée début août par Nuihau Laurey comme un élément clé du plan de redressement économique du Pays.

> Lire aussi : Nuihau Laurey : "On est sur le chemin de la croissance"

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Conférence publique: « L’entretien d’aide chez les personnes en crise suicidaire » mardi 10 septembre

$
0
0
« L’entretien d’aide chez les personnes en crise suicidaire » Ou comment concrètement aider la personne en crise suicidaire, en entretien face à face, au téléphone, ou via les nouveaux modes de communication par Brian L. Mishara, professeur de psychologie à l’université du Québec
Conférence publique: « L’entretien d’aide chez les personnes en crise suicidaire » mardi 10 septembre
A l’occasion de la Journée Mondiale de prévention du suicide, ce mardi 10 septembre à 18h15 dans l'amphithéâtre A3 de l'Université de la Polynésie française, une conférence sur les différents moyens de prévention du passage à l’acte suicidaire dans les populations à risque sera proposée au public. Nous rappelons qu’en Polynésie française, les suicides ont augmenté de façon très significative depuis 2008 pour devenir la première cause de mortalité chez les 15-44 ans, dépassant les taux de suicides de métropole. Il est donc urgent de proposer des stratégies de prévention.

Brian L. Mischara

Brian Mishara est le directeur du Centre de recherche et d'intervention sur le suicide et l'euthanasie depuis 1996. Il est professeur au département de psychologie de l'Université du Québec à Montréal depuis 1979.
Chercheur de renommée internationale dans le domaine de la suicidologie, Brian Mishara a écrit plusieurs livres notamment sur les problématiques du vieillissement, de la consommation de médicaments ainsi que sur le suicide et l'euthanasie. Brian Mishara est un des co-fondateurs de l'Association québécoise de suicidologie (devenue depuis l'Association québécoise de prévention du suicide), fut président de l'Association canadienne pour la prévention du suicide et de l'Association internationale pour la prévention du suicide (IASP) de 2005 à 2009. Il est notamment l’auteur de Effects of a comprehensive police suicide
prevention program, Crisis, ou A pilot study of mobile telephone message interventions with suicide attempters in China

Site web : http://www.crise.ca

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Compte-rendu du Conseil des Ministres du 4 septembre 2013

$
0
0
Un Conseil des Ministres s’est tenu ce jour à la Présidence de la Polynésie française. Plusieurs dossiers ont fait l’objet d’une présentation lors du point presse donné par le porte-parole du gouvernement le Ministre Marcel TUIHANI, en présence également du Vice-Président, Nuihau LAUREY, et du Ministre de la Santé, Béatrice CHANSIN.

Subvention accordée à l’IIME de Pirae

Le Conseil des ministres a accordé une subvention à L’Institut d’Insertion Médico-Educatif qui leur sera très utile afin de pourvoir poursuivre les travaux qui ont été engagés en 2012. Ces travaux avaient été rendus nécessaires par un contrôle technique mené par la SOCOTEC et concernent essentiellement des travaux d’aménagement et de réhabilitation (comme l’installation de sanitaires adaptés ou encore la remise aux normes électriques des bâtiments par exemple). Il convient de rappeler que le site de Pirae dénommé « Te Ana Hau » accueille 48 enfants dont certains présentent un handicap lourd ; ces aménagements sont donc nécessaires afin de recevoir dans les meilleures conditions ce public particulier.

Modification des dates de parutions du JOPF

Le Conseil des Ministres de ce jour a décidé de modifier les dates de parutions du Journal Officiel de la Polynésie française. Les nouvelles dates retenues sont le Mardi et le Vendredi de chaque semaine.

Projet INTEGRE

Dans le cadre du 10ème FED, le projet INTEGRE (Initiative des Territoires du Pacifique Sud pour la Gestion Régionale de l’Environnement) a été mis en place. 4 PTOM y participent : la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna et enfin Pitcairn. Son programme poursuit un double objectif :

- Mettre en œuvre des méthodes opérationnelles de gestion intégrée des espaces littoraux transposables à d’autres îles sur des sites pilotes choisis par les PTOM participants pour leurs caractéristiques représentatives
- Contribuer au développement de la gestion intégrée dans le Pacifique par la valorisation des expériences conduites et la dissémination des bonnes pratiques, tout en renforçant l’intégration régionale des PTOM en matière d’environnement par leur participation active aux réseaux régionaux de coopération dans ce domaine.

La gestion intégrée des zones côtières est une démarche et un outil de gouvernance des territoires littoraux visant un développement durable. Le programme dispose d’une enveloppe globale de 12 millions d’euros, soit 1,4 milliard FCF, dont 880 millions FCFP sont réservés aux activités concrètes de mise en œuvre de la gestion intégrée sur 9 sites pilotes répartis sur les quatre PTOM participants : 3 sites en Polynésie française, 3 sites en Nouvelle-Calédonie, 2 sites à Wallis et Futuna et 1 site à Pitcairn. En Polynésie française, les sites sélectionnés sont la baie d’Opunohu (à Moorea), la presqu’île de Tahiti et enfin les îles de Raiatea et Taha’a et leur lagon.

Un comité de pilotage régional garantissant la maîtrise du programme par les PTOM impulsera les orientations générales, validera la programmation technique, assurera le suivi de son avancement, en validera les résultats et facilitera les échanges d’informations sur les projets dans la région.

Projet de loi du pays portant réglementation de la concurrence

Le Vice-Président Nuihau LAUREY a présenté un projet de loi du pays portant réglementation de la concurrence. La mise en place du droit de la concurrence en Polynésie française est différée ou contrecarrée depuis plus dix ans alors que dans le même temps les consommateurs appellent de leurs vœux davantage de liberté et de pluralisme. En outre, à la suite d’émeutes aux Antilles en 2009, des dispositions concurrentielles ont déjà été mises en œuvre et même renforcées dans les départements d’outre-mer avec la loi du 20 novembre 2012 relative à la régulation économique outre-mer, dite « loi Lurel ». Une telle réglementation est donc plus que nécessaire dans le cadre d’une reconversion de l’économie polynésienne.

Le projet de loi du pays prévoit la mise en œuvre d’un véritable droit de la concurrence, qui aura pour objectif de lutter contre les abus de position dominantes, et ce avec notamment davantage de transparence et d’information pour les consommateurs. Le texte prévoit également la création d’une autorité administrative indépendante baptisée « autorité polynésienne de régulation de la concurrence », laquelle aura dans ses missions un volet préventif et un volet répressif. C’est la première fois qu’une telle entité verra le jour dans une collectivité d’outre-mer. Son président – poste non révocable - sera issu de la magistrature. Il sera en poste pendant 6 ans, avec un mandat renouvelable une fois. Cette autorité de la concurrence comportera 4 à 6 membres (poste de 5 ans renouvelables) choisis en fonction de leurs compétences dans certains domaines. Tous les secteurs de l’économie (télécommunications, banques, grande distribution, notamment) seront concernés par l’action de cette structure.

Le Vice-Président doit se rendre fin septembre à Paris pour signer une convention d’assistance technique avec l’autorité nationale de la concurrence, qui existe depuis déjà plus de dix ans, et qui pourra apporter son expertise pour la mise en route de l’« autorité polynésienne de régulation de la concurrence ». Cette assistance technique pourra prendre la forme, par exemple, de formations auprès de responsables de la répression des fraudes en métropole. Le dispositif répressif de la structure pourra aller de simples injonctions à d’importantes sanctions pécuniaires, voire même à des sanctions pénales. Certains dossiers pourraient ainsi être traités devant une chambre de la Cour d’Appel de Paris spécialisée dans les questions de concurrence.

Conformément à la procédure pour un projet de loi du pays, le texte, qui comprend 86 articles, sera soumis au Haut-Conseil, puis au Conseil économique, social et culturel et à la commission des finances de l’Assemblée de Polynésie française avant d’être examiné par les représentants en séance plénière. Le Vice-Président souhaitant la concertation la plus large possible pour cet important dossier, un colloque devrait également être organisé au mois d’octobre, à Tahiti, sur ce thème, en présence d’acteurs économiques, mais aussi d’associations et d’universitaires.

Composition du Comité d’Aménagement du Territoire

Le Ministre du Tourisme a présenté ce matin un projet d’arrêté portant sur la composition du Comité d’Aménagement du Territoire. Ce comité sera évidemment concerné par tous les projets d’aménagement du gouvernement (et notamment le projet du « Mahana Beach »). Sont membres de ce CAT le Ministre de l’aménagement en tant que Président, le Vice-Président, le Ministre de l’équipement, le Ministre des affaires foncières, le Ministre des ressources marines, le Ministre en charge du développement des archipels et enfin plusieurs représentants à l’Assemblée de Polynésie Française.

Situation de l’Aérogare de Moorea

Depuis la fermeture de la compagnie aérienne Air Moorea la fréquentation par voie aérienne entre Tahiti et Moorea a nettement diminué (220 000 passagers contre 69 497 passagers entre les deux îles aujourd'hui). Des projets sont en cours, notamment avec la société Tahiti Air Charter qui souhaite baser son exploitation technique à Moorea. Cette compagnie utilise principalement des hydravions. D’autres sociétés ont fait savoir qu’elles aimeraient également pouvoir implanter leur activité dans l’aérogare de Moorea et le gouvernement s’est montré attentif à ces demandes d’exploitation tout comme il est attentif à sa remise aux normes préalable.

Ouverture d’une session d’examen au brevet de préparateur de vanille

Deux stages de formation au brevet de préparateur de vanille ont été organisés au cours de ces derniers mois par l’EPIC « Vanille de Tahiti ». Les personnes ayant bénéficié de cette formation qui souhaitent passer l’examen afin d’obtenir leur brevet de préparateur de vanille devront s’inscrire avant le 13 Septembre prochain pour pouvoir participer à la prochaine session d’examen, qui sera organisée du lundi 23 au jeudi 26 septembre 2013 à Papeete. Cet examen est organisé par le Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricoles, structure rattachée à l’Établissement Public d’Enseignement et de Formation Professionnelle Agricoles (EPEFPA).
Les candidats doivent adresser une demande d’inscription au Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricoles (BP 1007-98729 Papetoai – Moorea). Ils doivent également justifier au moment de l’inscription d’une expérience (stage, emploi…) dans le séchage et la préparation de la vanille (Vanilla tahitiensis). Un jury d’examen sera chargé d’évaluer les candidats à partir d’une épreuve orale de connaissance de la réglementation sur la vanille ainsi que d’une épreuve pratique de connaissances sur la préparation de la vanille. Le brevet de préparateur de vanille est délivré par le Ministre chargé de l’agriculture, sur proposition du jury d’examen.



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Troisième concert pour la paix Soroptimist

$
0
0
Troisième concert pour la paix Soroptimist
Ce Vendredi 20 septembre 2013 à 19H30, dans la Grande salle de la Mairie de Pirae - Tarif unique 2 000 XPF

CONCERT DE LA PAIX

Un partenariat exemplaire - Le conservatoire artistique de la Polynésie française et le club Soroptimist International de Tahiti unissent leurs forces pour la troisième édition du concert de la Paix. Ce concert se tient la veille de la journée internationale, fixée par l’Organisation des Nations Unies le 21 septembre. La mairie de Pirae accueille, gracieusement, l’événement dans sa grande salle et est partenaire à part entière du concert, tout comme l’association Musique en Polynésie et l’entreprise Musicales de Tahiti. Des remerciements spéciaux pour Florent, auteur de la superbe affiche du concert.
Soutenir l’enfance défavorisée – Ce concert, caritatif, est le premier évènement musical de l’année pour le CAPF. L’entrée est fixée à 2000 XPF. L’intégralité des fonds servira à financer les études musicales et artistiques d’enfants méritants mais défavorisés au conservatoire dans les disciplines traditionnelles et classiques. Tous les musiciens, amateurs ou professionnels, engagés dans ce concert sont volontaires et viennent gracieusement jouer pour les enfants.
Un programme de haut niveau – Le programme proposé au public est volontairement diversifié. La scène de la grande salle de la mairie accueillera, en première partie, neuf élèves de haut niveau du département des arts classiques, qui ont tous été désignés comme lauréats lors des examens de fin d’année, certains jouant en duo avec leurs enseignants et d’autres en formation de musique de chambre.

De la musique pour tous les goûts - Les disciplines présentées sont variées, du chant lyrique aux cordes (violon/violoncelle) en passant par flûte, la clarinette et le piano. La seconde partie du concert a été construite autour d’un grand monsieur de la musique, Andy TUPAIA, dont les doigts d’or occuperont son célèbre clavier et qui accompagnera également Emmanuelle VIDAL, Vaitiare CHARGUERAUD, TeivaLC et Guillaume MATARERE. Le « band » musical accompagnant Andy et ses amis est composé de professionnels de la musique, dont Gino (basse), Fabrice CIMA (saxophone et flûte) et Hans FAATAUIRA (batterie).

Du côté des classiques – Fait exceptionnel, le concert sera ouvert par David ANANIA, élève de la classe de chant lyrique d’Emmanuelle VIDAL, qui a révélé un talent exceptionnel en tant que jeune et brillant ténor lors des examens de juin dernier.
L’organisation a la grande chance d’avoir à l’accompagnement piano Isabelle DEBELLEIX, responsable des classes de piano du CAPF, qui sera présente sur la plupart des pièces de la première partie.

A noter également la grande complicité liant les professeurs et leurs élèves : Au violon David BONNAVENTURE et Ludovic CHAN, jeune violoniste prodige ; Jean- Marie DANTIN, maître de clarinette et son meilleur élève, Maxime WONG, multi lauréat de l’instrument ; Christine GOYARD et Herenui LIU, l’une des jeunes étoiles de la classe de flûte traversière. Joachim VILLEDIEU, élève de Simon PILALRD, est le dernier titulaire du diplôme d’étude musicale (DEM, ancienne médaille d’or des conservatoires nationaux) en violoncelle. Ludovic CHAN et Jonathan CHAN joueront avec André MIHALIC en formation de chambre. Et c’est la voix magnifique de Corinne RICHARD POMET qui clôturera la première partie.
Les amis d’Andy – Très attendus, Andy TUPAIA et ses amis prendront la relève en seconde partie du concert sur un ton soft et jazzie. « La musique est la meilleure alliée de la paix », soulignait Andy lors d’une rencontre avec la presse. Telle est la raison pour laquelle il a été proposé aux chanteurs de choisir, librement, des auteurs en lien avec cette thématique, la Paix, allant jusqu’à l’amour, l’amitié, la passion, la liberté. Chaque chanteur interprétera deux ou trois auteurs, d’Edith PIAF à John LENNON en passant par Ray CHARLES, Charles AZNAVOUR… et Andy TUPAIA.

Les renseignements – Le concert de la Paix : vendredi 20 septembre 2013, grande salle de la mairie de Pirae (300 places) ; de 19H30 à 21H15 avec entracte – Tarif unique 2 000 XPF - Billets en vente au CAPF (de 8H30 à 15H) et le soir du concert, sur place, à partir de 18H


Télécharger le programme ci-dessous






CONCERT DE LA PAIX – LE PROGRAMME
PREMIERE PARTIE (35 ‘)
Accompagnement piano d’Isabelle DEBEILLEIX
1 - CHANT LYRIQUE – David ANANIA (lauréat), soliste dans le registre Ténor et élève d’Emmanuelle VIDAL, interprète « GRANADA », de Augustin LARA.
2 – CLARINETTE DUO - Maxime WONG (lauréat 2013) et son professeur Jean-Marie DANTIN interprètent «le concerto pour deux clarinettes » de Félix Mendelssohn Bartoldy » .
3 – VIOLON DUO – Ludovic CHAN (lauréat 2013) et son professeur David BONNAVENTURE, interprètent « Sonate pour deux violons», de Jean-Marie LECLAIR.
4 – FLUTE TRAVERSIERE DUO – Herenui LIU (lauréate 2013, son professeur Christine GOYARD et Isabelle DEBEILLEIX interprètent « un mouvement du trio sonate BWV 1032 », de J.S. BACH.
5 – CHAMBRE – André MIHALIC (piano), Ludovic CHAN et Jonathan CHAN (violon), élèves de Simon PILLARD interprètent « TRIO DE DMITRI SHOSTAKOVITCH » et « VORSPIEL», de Carl BHOM.
6 – VIOLONCELLE – Joachim VILLEDIEU, élève de Simon PILLARD, interprète « PEZZO CAPRICCIOSO», de Peter TCHAIKOVSKY.
7 – CHANT LYRIQUE - Corinne RICHARD-POMET (lauréate 2013), élève d’Emmanuelle VIDAL, interprète « Mon cœur s’ouvre à ta voix » de l’Opéra Samson et Dalila, de SAINT-SAËNS.






SECONDE PARTIE (50 ‘) ANDY ET SES AMIS
Andy Tupaia, Vaitiare Chargueraud, Teiva LC, Guilaume Matarere et Emmanuelle Vidal
Avec Fabrice CIMA (Saxophone) Hans FAATAUIRA (Batterie) et Gino (basse)

ANDY TUPAIA : “ Ile Vanille”, d’Andy TUPAIA et « What do you want to do for Love ? » par Boby CALDWELL;
ANDY TUPAIA ET EMMANUELLE VIDAL : « Heiura » (Guy et Yves ROCHE) ;
TEIVA LC : « Georgia », de Ray CHARLES et « Change the world », d’Eric CLAPTON;
GUILLAUME MATARERE : « Imagine », de John LENNON et « Ia Vai Hoa te Hau » ;
VAITIARE CHARGUERAUD : «Mourir d’aimer », de Charles AZNAVOUR et « Get Lucky », de DAFT PUNK;
EMMANUELLE VIDAL : « l’Hymne à l’amour » d’Edith PIAF et « Looking to my heart” (Hillsong United)

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Municipales 2014 : Jean-Paul Tuaiva se déclare à Punaauia

$
0
0
Municipales 2014 : Jean-Paul Tuaiva se déclare à Punaauia
PAPEETE, mercredi 4 septembre 2013 – Le député Jean-Paul Tuaiva annonce sa candidature aux municipales de Punaauia, en mars 2014. Il confirme qu’il est officiellement le candidat du parti orange et qu'il mènera une liste d'union. Interview

Etes-vous le candidat officiel du Tahoera’a huira’atira pour les prochaines municipales de Punaauia ?

Jean-Paul Tuaiva : Oui ça y est, je viens d’avoir encore le Président. (mercredi matin, NDLR)

Qui seront vos colistiers ?

Jean-Paul Tuaiva : Nous présentons une liste Tahoera’a, mais ouverte aux différents partis qui souhaitent se joindre à nous. Dans l’état actuel des choses, mis à part le noyau Tahoera’a avec Nuihau Laurey, Michel Leboucher, Sandrine Turquem, Dilma Aro nous avons quelques adjoints de l’équipe municipale actuelle, des présidents d’associations, des personnalités telles que Rexford Brotherson (Porinetia Ora, NDLR), des personnalités de l’équipe de Teva Sylvain, quelques lieutenants du Tavini, mais aussi de l’équipe de Rony et de Teva, que je ne citerai pas. La liste n’est pas encore arrêtée.

Comment observez-vous le positionnement de vos futurs concurrents sur Punaauia, notamment celui Teva Rohfritsch et Rony Tumahai ?

Jean-Paul Tuaiva : Je pense que ce scenario était prévisible étant donné l’appétit politique que montre Teva Rohfritsch. Je ne sais pas quels ont été les accords passés entre eux au départ. Mais il me semblait que Rony avait soutenu Teva pour les Territoriales en contrepartie d’un soutien de Teva à Rony pour les municipales. Mais je ne souhaite pas entrer dans ces considérations. J’ai déjà beaucoup à faire avec ma fédération Tahoera’a et la préparation du projet municipal. (…)

Vous résidez à Paea, ne redoutez-vous pas de prêter le flanc à la critique en étant candidat à Punaauia ?

Jean-Paul Tuaiva : Pas du tout. Je suis natif de Punaauia, j’y ai grandi, j’y ai des terres, j’ai une activité professionnelle sur la commune et j’y paye mes impôts depuis plus de 5 ans. Il y a également une disposition du code électorale qui permet à tout parlementaire de se présenter dans la circonscription où il est élu. Voilà, sur cette question je suis sans complexe. Mais aujourd’hui ce n’est pas l’important. Je pense que la population de Punaauia souhaite avoir une équipe communale qui soit en phase avec le gouvernement actuel. Et surtout l’équipe municipale de Punaauia devra être en phase avec le projet Mahana Beach qui à mon sens est une opportunité pour la commune.

Dans le cadre du projet de loi sur le non cumul des mandats « exécutif local – législatif national » instruite au Parlement, seriez-vous prêt à renoncer à votre mandat de député ?

Jean-Paul Tuaiva : Si la loi ne nous permet plus le cumul, il est clair que je me positionnerai uniquement sur la commune, si je suis élu maire. Le texte est actuellement en deuxième lecture à l’Assemblée nationale et sera probablement applicable en 2017, c'est-à-dire en fin de mandature pour l’actuelle législature.
Aujourd’hui, j’ai l’ambition d’apporter une autre vision du développement pour ma commune. Avec l’expérience de chef d’entreprise que j’ai depuis une quinzaine d’année et la proximité que j’ai acquise sur le terrain en tant que président de la fédération Tahoera’a, je pense pouvoir apporter un plus pour Punaauia.


Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Majuro : rencontres bilatérales entre Tahiti et la Chine, les Emirats Arabes Unis, la Nouvelle Zélande

$
0
0
Majuro : rencontres bilatérales entre Tahiti et la Chine, les Emirats Arabes Unis, la Nouvelle Zélande
MAJURO (îles Marshall), jeudi 5 septembre 2013 (Service de communication de la Présidence) - La délégation polynésienne conduite par Gaston Flosse a réalisé une série de rencontres bilatérales, en marge du 44e Forum des îles du Pacifique.

Des échanges ont eu lieu à plusieurs reprises avec la délégation calédonienne, conduite par Harold Martin et par Rock Wamytan, mais également des contacts informels avec l’ensemble des délégations.

De manière plus formelle, la journée du jeudi est marquée par plusieurs réunions de travail. La première avec la délégation chinoise du service des affaires d’Amérique du nord et d’Océanie, menée par l’ambassadeur Jian Zhao, dans la perspective de la prochaine invitation de Gaston Flosse au sommet Chine-Océanie.

La seconde avec la délégation des Emirats Arabes Unis (UAE) , pour évoquer les possibilités d’investissement de ce riche pays en Polynésie. Les UAE développent progressivement des liens avec les pays du Pacifique et disposent de fonds d’investissement public, qui pourraient être intéressés par les projets hôteliers du gouvernement.

Le Président Flosse a été invité à se rendre à Dubaï et Abu Dhabi, et la Polynésie française à participer gratuitement à l’exposition universelle prévue à Dubaï en 2020.

A peine terminée, cette réunion était suivie par la rencontre avec le ministre néo-zélandais des affaires étrangères, avec lequel Gaston Flosse a discuté du rééquilibrage de la balance commerciale. La Nouvelle Zélande est un grand exportateur vers la Polynésie.

L’accord se fait sur le potentiel que représente le tourisme. La Nouvelle Zélande estime que la destination "Pacifique sud" pourrait être développée par une action conjointe.

Majuro : rencontres bilatérales entre Tahiti et la Chine, les Emirats Arabes Unis, la Nouvelle Zélande

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Elections en Australie: la droite va probablement succéder à une gauche fratricide

$
0
0
Elections en Australie: la droite va probablement succéder à une gauche fratricide
SYDNEY, 5 septembre 2013 (AFP) - L'Australie votera samedi lors d'élections générales qui devraient voir la victoire du parti Libéral (conservateur) aux dépens des Travaillistes, dont les six années au pouvoir ont été marquées par une économie florissante mais aussi par des luttes internes qui ont lassé les Australiens.

Les sondages donnent vainqueur le parti Libéral de Tony Abbott, 55 ans, qui deviendrait ainsi le 29e Premier ministre du pays. Les toutes dernières enquêtes d'opposition créditent son parti de 87 sièges au parlement, contre 60 pour le Labour (parti travailliste) de son rival Kevin Rudd, 55 ans lui aussi et actuel chef du gouvernement.

Le vote --obligatoire-- a lieu samedi mais il a en fait déjà démarré depuis plusieurs jours: l'immensité de cette île-continent dotée de vastes régions faiblement peuplées nécessite la mise en place d'équipes volantes qui vont à la rencontre des communautés les plus isolées.

Une cinquantaine de petits partis font également campagne, avec quelques candidats hauts en couleur, dont les plus connus sont le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, réfugié à l'ambassade d'Equateur à Londres, et le milliardaire Clive Palmer, qui veut lancer sur les flots un paquebot réplique exacte du Titanic.

La campagne, lancée début août, a apporté son lot de petites phrases et de photos des candidats entourés d'enfants ou coiffés de casque de chantier.

Les échanges entre les deux principaux partis n'ont rien de policé, mais leurs politiques ne sont pas radicalement différentes. Les conservateurs se sont rapprochés des travaillistes dans les secteurs de la santé et de l'éducation, tandis que Kevin Rudd s'est efforcé de paraître aussi intransigeant que Tony Abbott à propos des migrants clandestins qui débarquent sur les plages australiennes à bord d'embarcation de fortune.

Le gouvernement de Kevin Rudd a ainsi annoncé en juillet qu'il fermait ses frontières à ces migrants, qui seront expulsés vers la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Le principal argument de campagne du Premier ministre en fonction est l'économie. L'Australie est le seul grand pays occidental à avoir échappé à la récession en 2008, grâce aux matières premières dont ses sous-sols regorgent et à la demande des puissances émergentes, dont l'Inde et la Chine.

Kevin Rudd crédite son parti d'une "bonne gestion" de cette manne.

Mais le ralentissement de l'activité en Chine, principal partenaire commercial du pays, et la baisse des cours des matières premières freinent la croissance australienne depuis plusieurs mois.

Elle n'était plus que de 2,6% au deuxième trimestre 2013 sur un an, un taux toujours honorable mais inférieur aux plus de 3% de ces dernières années. Le chômage, qui oscille actuellement autour des 5,5%, est attendu à la hausse. La fin du boum minier présente le principal défi du pays pour les années à venir.

Le parti travailliste pâtit surtout de la lassitude des électeurs à son égard. Kevin Rudd a été Premier ministre de 2007 à 2010 avant d'être poussé dehors sans ménagement par sa propre formation, fatiguée de son caractère difficile, et remplacé aussi sec par Julia Gillard.

Cette dernière a été à son tour renversée par ses alliés en juin dernier, en raison de sondages catastrophiques, et remplacée par... Kevin Rudd.

"Toute cette histoire a laissé un goût amer auprès de nombreux électeurs", déclare Nick Economou, analyste politique à la Monash University. "Le problème pour les travaillistes est que les électeurs ont pris leur décision il y a pas mal de temps et que (le parti) ne peut plus rien faire pour les récupérer".

Quant à Tony Abbott, réputé pour ses gaffes, il a su polir son image et tenir sa langue, à quelques exceptions près. Il a en outre bénéficié du soutien massif du groupe de presse de Rupert Murdoch, largement dominant en Australie.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Communiqué Banque de Polynésie: Baisse du taux de rémunération du Compte Sur Livret (CSL) à compter du 16 sept 2013

$
0
0
Communiqué Banque de Polynésie: Baisse du taux de rémunération du Compte Sur Livret (CSL) à compter du 16 sept 2013
La Banque de Polynésie informe son aimable clientèle qu’a compter du 16 /09 /2013 le taux de rémunération de son compte sur livret (CSL) sera de 0.75 % l’an.

L’épargne ainsi placée sur un CSL est totalement disponible et le client peut effectuer, à tout moment et gratuitement, des versements sans limite de montant (minimum de dépôt et de retrait : 2 000 F CFP). Le CSL Banque de Polynésie propose une épargne sans contrainte et n'est soumis à aucun engagement de durée ni limite de rémunération dans le temps.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Butterfly Effect-Saga 2013

$
0
0
Butterfly Effect-Saga 2013
Rencontre entre les adolescentes du centre social du Bon Pasteur ayant effectué des séjours à la SAGA et les participantes du Butterfly Effect de Tahiti 2013.


Qu’es ce que la saga :

La Saga est un événement à caractère social incontournable en Polynésie française.
Depuis 21 ans, elle propose, avec le soutien logistique et humain de l’école de voile d’Arue, sa volonté, son savoir-faire, une équipe soudée et passionnée au service des enfants les plus en difficulté.
Grâce au soutien financier/parrainage de nombreuses partenaires, publics et privés, entreprises et particuliers, chaque année, pendant six semaines, de juin à août, la Saga accueille près de 800 enfants défavorisés à Tahiti ou dans les îles et propose de nombreuses activités nautiques autour de la voile.Cette initiative, portée par Henri Cornette de Saint-Cyr, s’adresse en effet à des enfants en souffrance et dévalorisés. Des enfants qui ont besoin de sécurité affective autant que de sécurité matérielle et auxquels la Saga peut proposer une expérience qui leur est en principe d’avance refusée. Pas comme un luxe, pas comme un cadeau, mais comme des retrouvailles, comme une façon de renouer avec la vie, avec l’esprit de navigation des Polynésiens, avec leurs origines.
La vie des îles. La mer, le vent, la poésie.

Qu’es ce qu’un Butterfly Effect (BE):

Waterwoman native de l’île de Maui à Hawaii, Tatiana Howard organise depuis 7 ans déjà ses évènements The Butterfly Effect, l’effet papillon en français, des rendez-vous dont l’objectif est de décomplexer les sports de glisse au féminin et de proposer, le temps d’une journée, un rendez-vous convivial et bon enfant entre passionnées…

Point d’orgue d’un calendrier composée d’une dizaine de dates à travers le monde, c’est à Maui chez Tatiana Howard que se retrouvaient quelques 300 participantes le 27 avril dernier avec pour dénominateur commun, la pratique du SUP (Stand up Paddle) !
Ce n'est pas une compétition mais un moment de rassemblement et de convivialité au féminin, laissant un peu de place aux femmes dans ces activités plutôt masculines.
Le Butterfly Effect vise à l’épanouissement et l'autonomisation des femmes à travers les sports nautiques mais aussi la pratique du yoga, des séances de stretching et tous ce qui touche au bien être.
Chaque événement est conçu pour donner aux participantes plus de confiance en soi, de plaisir et de capacité à pratiquer des sports de glisse.
Les Butterfilles sont principalement des femmes âgées de 18 à 35 ans, ells sont en quête d’aventure, de défi et affirment leur féminité lors d’activités sportives.
Elles affectionnent aussi beaucoup de transmettre leur savoir et leur joie de vivre grâce à la pratique quotidienne de ces sports de pleine nature.
Un Butterfly Effect a eu lieu à Tahiti en 2009.
Ces événements sont normalement organisés sur une journée.
Mais devant l’éloignement de Tahiti, c’est sur une semaine que se déroule le BE Tahiti.
Cette année le BE se déroulera du 5 au 12 octobre 2012.
Elles seront 10 participantes et il se déroulera sous forme d’un “charter” sur un voiliers d’une compagnie locale.
Au programme, découverte principalement axée autour de la pratique du surf à Tahiti, Moorea et Tetiaroa.

L’association du BE est en partenariat avec des fondations americaines tells que:
- Surfer Rider Foundation: http://maui.surfrider.org/
- Women Helping Women: http://www.womenhelpingwomen.org/
- Planned Parenthood: http://www.plannedparenthood.org/
- Hawaii Food Bank: http://www.hawaiifoodbank.org/page1.aspx
- Youth & Cultural center: http://www.pyccmaui.org/index.php

Points forts d’une telle rencontre:

- Valoriser les filles du centre en les rendant actrices d’un évènement tel que le Butterfly Effect Tahiti 2013.
- A cette occasion, lors d’une journée, les jeunes filles seront “le capitaine” des participantes du Butterfly Effect sur les catamarans de l’école de voile de Moorea.
- Rassembler des jeunes filles socialement en difficulté avec les participantes du BE permettrai de (re)donner une vision plus optimiste de ce à quoi elles peuvent aspirer dans leurs projet de vie.
- Mettrent en situation de réussite les filles du centre en accompagnant les “Butterfilles” sur les voiliers de l’école de voile.
- Entrer dans une relation avec le “Butterfilles” permettra de découvrir un nouvel univers et une culture différente de la leur.
- La pratique d’activité physique régulière, et dans notre cas, les sports nautiques, permet d’être mieux dans son corps, de prendre confiance en soi et apprend le respect de soi-même et d’autrui, le partage et bien d’autres valeurs essentiel à l’intégration sociale.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Petite hôtellerie familiale: Cérémonie de remise des labels « IA ORA au cœur des traditions »

$
0
0
Le président du CESC marque son soutien à la petite hôtellerie familiale polynésienne
Petite hôtellerie familiale: Cérémonie de remise des labels  « IA ORA au cœur des traditions »
A l’invitation de l’association des Hôtels de famille de Tahiti et ses îles (AHFTI) et du Gie Tahiti Tourisme, le Président Jean Tama n’a pas manqué de marquer son soutien au secteur de la petite hôtellerie familiale du Fenua en participant à la cérémonie de remise des labels « IA ORA au cœur des traditions » organisé jeudi soir dans les jardins de l’Assemblée.

A l’initiative de l’association AHFTI, un label de qualité a été créé pour faciliter la commercialisation des établissements d’hébergement et améliorer la qualité du produit touristique. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la professionnalisation de ce secteur d’activité qui manque de visibilité et de promotion sur la scène internationale.

Bien qu’un classement administratif par Tiare attribué par le Pays existe déjà, ce label privé s’attache plus particulièrement à classifier les établissements selon des critères qualitatifs prenant en compte notamment l’accueil, l’esthétique, le confort, les services, les commodités, la restauration, et les animations.

Le contrôle et la certification des labels ont été confiés à la Socotec qui base son évaluation sur 4 axes majeurs : l’environnement, l’ambiance et l’aspect esthétique des équipements ; la qualité de l’accueil et du service ; l’hygiène et la sécurité ; le lieu et le service de restauration.

Sur les 150 établissements de la petite hôtellerie familiale que compte la Polynésie française à ce jour, 62 d’entre eux ont obtenus le label « IA ORA au cœur des traditions », dont 8 situés à Tahiti, 9 à Moorea, 3 à Bora Bora, 8 à Huahine, 4 à Maupiti, 4 à Raiatea, 5 à Tahaa, 9 à Fakarava, 11 à Rangiroa, et 1 à Tubuai. D’autres établissements en cours de labellisation viendront rejoindre ce dispositif dans les mois à venir.

Le label « IA ORA au cœur des traditions » se décline en 5 classes allant de 1 à 5 Fare selon la qualité de l’établissement. Pour l’instant, seuls 5 établissements sont classés 4 Fare : Vanira Lodge (Tahiti), Moorea Golf Lodge (Moorea), Moorea Green Lodge (Moorea), Pension Pea Iti (Tahaa), et le Relais de Joséphine (Rangiroa). Aucun établissement n’a encore obtenu le label IA ORA 5 Fare, bien que certains en soient très proches.

La Place Tarahoi accueillera demain vendredi 6 septembre la onzième édition du Salon du Tourisme.



Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Collecte des déchets : Mahina enquête pour économiser

$
0
0
Collecte des déchets : Mahina enquête pour économiser
MAHINA, vendredi 6 septembre 2013 – La commune de Mahina organise un recensement visant à réaliser un panorama de la situation des ordures ménagères collectées sur le territoire municipal, dans le cadre d’une réflexion pour l’optimisation de la collecte des déchets domestiques.

Cette étude est menée sur les mois de septembre et octobre en partenariat avec le bureau Pae Tai – Pae Uta et sera conduite au porte à porte auprès des 3 713 résidences principales de la commune. L’objectif est d’avoir une meilleure connaissance des foyers et de leur composition, de l’état des bacs de collecte et accessoirement de la présence de la fourmi de feu, sur Mahina. Les enquêteurs seront identifiés par un polo et un badge.

Mahina est dans une réflexion visant l’optimisation de la collecte des déchets domestiques afin de réaliser des économies d’échelle.

Le Code général des collectivités territoriales a programmé le transfert progressif des compétences en matière environnementales du Pays vers les communes, conformément au statut d’autonomie de 2004. La responsabilité en matière de traitement des déchets et ordures ménagères est entièrement communale depuis le 1er janvier 2012.

Mahina a collecté 4 600 tonnes de déchets sur son secteur municipal en 2012. En 2013, cette activité est financé sur un budget annexe de 270 millions Fcfp dont 93 millions sont issus de la redevance sur les ordures ménagère et les déchets végétaux.

Collecte des déchets : Mahina enquête pour économiser

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Faa'a : Avis de coupure nocturne d’eau en raison de la sécheresse entre 22h00 et 04h00 du matin

$
0
0
Faa'a : Avis de coupure nocturne d’eau en raison de la sécheresse entre 22h00 et 04h00 du matin
Le Maire de la commune de Faa’a et son conseil municipal informent les habitants des quartiers MAMATUI, TEAI, HOLOZET, L’ECOLE ST-HILAIRE, HOATA, ROSE MOANA, TEHAAPATOA, TEREVA, VAITEA, BARFF, TEURU, HOROI, MAI, TUAIRAU, HIUPAPE, TETIAPURU, BORDES et TEAPIRI qu’en raison de la période de sécheresse, la distribution en eau potable est perturbée pour une durée non déterminée.

Aussi, des fermetures seront effectives entre 22h00 et 04h00 du matin à partir de ce jeudi 5 septembre 2013 afin de remplir au mieux nos réservoirs en eau.

Aussi, il est demandé à tous les usagers de prendre leurs dispositions en prévoyant une réserve d’eau suffisante, et de limiter leur consommation en eau au stricte nécessaire durant toute cette période.

Merci pour votre compréhension.

Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez appeler le 833 533.

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

La Délégation de la Polynésie française, carrefour des associations polynésiennes à Paris

$
0
0
La Délégation de la Polynésie française, carrefour des associations polynésiennes à Paris
PAPEETE, vendredi 6 septembre 2013 (service de communication de la Présidence) - Gérald Huioutu, délégué par intérim de la Délégation de la Polynésie française, et son adjointe, Angelina Bonno, ont accueilli, cette semaine, au 28 boulevard Saint Germain, plusieurs associations culturelles et de danses, des artistes ainsi que le président de l’AEPF (Association des étudiants de Polynésie française) de Paris venus échanger, durant près de quatre heures, sur des sujets aussi divers que le prochain festival de danses polynésiennes à Paris, la tenue d’un Marathon Tamure au jardin du Luxembourg ou de manière plus générale le rôle majeur que doivent tenir les communautés polynésiennes dans la valorisation de l’image du Pays.

Fin juillet dernier, lors de sa mission à Paris, le président Gaston Flosse avait manifesté sa volonté que les communautés polynésiennes de métropole reviennent rapidement au cœur des préoccupations et des actions de la Délégation de la Polynésie française.

Lundi, quelques associations de la région parisienne se sont donc naturellement réunies au 28 boulevard Saint Germain. Désormais, ce lieu aura vocation à accueillir les Polynésiens vivant en France et en Europe et à les soutenir dans leurs projets.

"Je suis prêt à vous accompagner", a d’ailleurs clairement affirmé Gérald Huioutu après avoir relayé le message du président de la Polynésie française. Le délégué par intérim a annoncé que les assises des associations se tiendraient prochainement dans les locaux de la Délégation. Ces assises auront pour but de faciliter les échanges et d’évaluer les besoins de chacune des associations. L’organisation commune, durant l’été 2014, d’un Heiva, sera notamment au centre des débats.

Marathon Tamure organisé par l’AEPF de Paris

Au cours de cette réunion, la participation au carnaval tropical et la « professionnalisation » des prestations lors de la Fête de la musique ont été évoquées, tout comme l’idée d’un recensement des artistes polynésiens en métropole ou encore d’une charte culturelle. En outre certains ont avancé l’idée de créer une fédération des groupes de danse. Tous se sont accordés sur la nécessité de se former pour tendre vers une plus grande professionnalisation.

"En France, il faut des diplômes pour obtenir des formations", a souligné l’un des participants. L’idéal serait ainsi de certifier les professeurs de danses tahitiennes sur Paris.

Kaiva Flosse, président de l’Association des Etudiants de Polynésie française de Paris a, pour sa part, présenté le Marathon Tamure que l’AEPF compte organiser le 12 octobre de 15 à 19h au kiosque à musique du jardin du Luxembourg. Cet événement marquera la rentrée de l’AEPF. Il a sollicité le soutien des autres associations présentes, notamment pour la chorégraphie, et celui de la Délégation de la Polynésie française à Paris.

Selon ses organisateurs, "le tamure marathon rassemblera six associations culturelles polynésiennes et sera l’occasion pour l’AEPF Paris de promouvoir ses activités et la culture polynésienne en profitant de la visibilité exceptionnelle de ce lieu très fréquenté de la capitale".

Par ailleurs, Kaiva Flosse a annoncé la tenue d’un gala, associant culture polynésienne et développement durable, en février 2014. Enfin, il a évoqué le mauvais état du foyer, rue Monsieur le Prince, et les charges annuelles élevées qui obèrent le budget de l’AEPF. Pour faire face à ces difficultés, le bureau de l’AEPF Paris espère pouvoir lever des fonds.

Concours de Ori Tahiti les 25 et 26 octobre

La réunion s’est poursuivie avec la présentation du festival Polynésie Europe qui aura lieu les 25 et 26 octobre prochains à l’espace Reuilly dans le 12è arrondissement de Paris. Ce festival culturel fera la part belle aux danses du Pacifique avec notamment un concours de Ori Tahiti. Plus de vingt associations culturelles de sensibilité polynésienne, venues de toute l’Europe, présenteront leurs meilleurs danseurs et danseuses.
Au total, les organisateurs pensent avoir 70 participants.

Teanuanua Paraurahi, président du festival a annoncé qu’un jury "prestigieux" était en voie de constitution. Son président sera une personnalité culturelle de Tahiti. La réalisation sera confiée à Bruno Mancel, les moyens techniques ceux de l’espace Reuilly et de France O. Quant à la présentation, elle sera assurée par DJ Maohi. Le festival sera diffusé en direct via le web. Tenuanua Paraurahi a assuré au terme de la réunion que "tous les amoureux de la culture polynésienne y trouveraient leur compte".

Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti

Tamu : le plus grand volcan du monde est sous le Pacifique

$
0
0
Tamu : le plus grand volcan du monde est sous le Pacifique
PARIS, 6 septembre 2013 (AFP) - Le plus grand volcan du monde, d'une superficie équivalente aux îles britanniques, serait enfoui depuis 145 millions d'années sous les eaux du Pacifique, à quelque 1500 km à l'est des côtes du Japon, révèle une étude publiée jeudi. «Il s'agit d'un dôme large et arrondi de 450 km sur 650 km», soit une surface comparable à celle de «l'Olympus Mons sur la planète Mars» considéré comme le volcan le plus grand de tout le système solaire, souligne l'étude.

Baptisée Massif Tamu, la bête est tapie au coeur d'une chaîne de montagnes sous-marine, Shatsky Rise, dont le sommet culmine à 3,5 km sous le niveau de la mer et dont les racines plongent à quelque 30 km sous la surface. Et heureusement pour les Terriens, il semble qu'elle soit endormie depuis des millions d'années, indique à l'AFP William Sager, océanographe à l'Université américaine de Houston, qui a dirigé l'étude.

Cette formation volcanique était connue depuis longtemps des géologues mais ceux-ci pensaient jusqu'alors avoir affaire à un simple «mégavolcan» parmi une douzaine d'autres plateaux océaniques déjà identifiés. Ces «mégavolcans», qu'on trouve aussi bien à la surface de la terre qu'immergés au fond des mers, sont si massifs avec leurs millions de kilomètres cubes de lave solidifiée que les scientifiques considèrent généralement qu'il a fallu plusieurs volcans voisins unissant leurs forces et leurs coulées de magma pour leur donner naissance.

C'est le cas par exemple pour l'édifice volcanique de l'île de Hawaï, constitué de cinq volcans boucliers distincts. Il en va de même pour l'Islande, composée de dizaines de volcans différents, certains éteints, d'autres actifs. Mais l'analyse d'échantillons et de la structure du Massif Tamu en «donne une image différente», écrivent William Sager, océanographe à la Texas A&M University, et son équipe. Même si des systèmes associant plusieurs volcans affichent une taille supérieure, «le Massif Tamu est le plus grand volcan isolé connu dans le monde», affirment-ils.

Selon ces experts, qui publient leurs résultats dans la revue britannique Nature Geoscience, il pourrait même s'agir de la «brique élémentaire d'un vaste plateau océanique, issue d'un seul et unique jet» de roches en fusion qui aurait duré quelques millions d'années seulement au tout début du Crétacé. «Le Massif Tamu démontre que les énormes volcans qu'on trouve sur d'autres planètes du système solaire ont des cousins, ici même sur Terre. Mais la variété terrestre de tels volcans est mal comprise car ces monstres ont trouvé un bon endroit où se cacher: sous la mer», relève l'étude.

D'autres géants pourraient donc sommeiller loin sous la mer, échappant à la vue des scientifiques. «Nous n'avons pas les données nécessaires pour voir à l'intérieur et connaître leur structure, mais je ne serais pas surpris qu'on découvre que Tamu n'est pas seul», déclare M. Sager. «En fait, le plus grand plateau océanique est l'Ontong Java, dans le Pacifique équatorial, à l'est des Iles Salomon. Et il est bien plus grand que le Tamu, il fait la taille de la France», soit plus de 500 000 km2, précise le chercheur.





Tahiti-Infos, le site N°1 de l'information à Tahiti
Viewing all 46351 articles
Browse latest View live


<script src="https://jsc.adskeeper.com/r/s/rssing.com.1596347.js" async> </script>