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Nouvelle-Calédonie: toujours pas de président pour le gouvernement

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Nouvelle-Calédonie: toujours pas de président pour le gouvernement
Nouméa, France | AFP | mercredi 07/01/2015 - Une semaine après son élection, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie n'a toujours pas de président, en raison de dissensions dans la famille non-indépendantiste, cantonné dans l' expédition des affaires courantes, a constaté mercredi l'AFP.

"Cette situation ne peut perdurer car elle est contraire à l'intérêt général du pays", a déclaré à la presse Philippe Dunoyer, porte-parole de Calédonie Ensemble (CE, centre droit).

Le 31 décembre, un nouveau gouvernement collégial a été élu à la proportionnelle par les 54 membres du Congrès de ce territoire, où un processus de décolonisation par étapes est en cours.

Tant en termes de composition que d'équilibre politique - six "ministres" de droite et cinq indépendantistes - la nouvelle équipe est strictement identique à la précédente.

Mais faute d'entente entre les formations non-indépendantistes, la désignation d'un président s'est avérée impossible, confinant l'exécutif à l'exécution des affaires courantes.

Cette tâche incombe notamment à Cynthia Ligeard, du Front pour l'Unité (FPU, proche de l'UMP), qui est la présidente sortante mais dont le poste est aujourd'hui revendiqué par Calédonie Ensemble, principale formation loyaliste.

"Il est hors de question que nous cédions. Ils ont tenté un coup, ça n'a pas marché. En attendant, techniquement, le gouvernement fonctionne et peut fonctionner longtemps comme ça", a déclaré à l'AFP Cynthia Ligeard.

Le 16 décembre, les trois "ministres" de CE avaient démissionné en bloc et fait chuter le gouvernement, en rétorsion au refus du FPU de voter une série de nouveaux impôts destinés à renflouer les caisses de l'archipel.

Ce conflit a enterré le Contrat de gouvernance solidaire (CGS), signé dans la douleur entre les frères ennemis non-indépendantistes, au lendemain des élections provinciales de mai 2014, pour garantir la stabilité des institutions.

Pour que les onze membres du gouvernement tentent à nouveau d'élire un président, ils doivent être convoqués par le haut-commissaire de la République.

cw/bpa/ed

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Un CRS condamné pour des PV imaginaires dressés à un rival amoureux

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Un CRS condamné pour des PV imaginaires dressés à un rival amoureux
Marseille, France | AFP | mardi 06/01/2015 - Un CRS marseillais qui avait dressé trois contraventions imaginaires au nouveau compagnon de son ex-épouse a été condamné mardi à six mois de prison avec sursis et 2.000 euros d'amende.

Jugé le 25 novembre pour détournement à caractère personnel de la finalité de fichiers informatisés, faux et usage en écriture publique, ce sous-brigadier âgé de 41 ans avait reconnu la consultation, avec ses propres codes d'accès, du Système de traitement des infractions constatées (Stic) et du registre des immatriculations de véhicules dans le but de "se venger bêtement" de son rival.

Le tribunal n'a pas prononcé l'interdiction définitive d'exercer la fonction de policier qui avait été requise. Estimant que ce fonctionnaire n'avait "plus sa place dans la police", le procureur, Benoît Vandermaesen, avait dénoncé un comportement "ravageur pour l'institution".

Le président du tribunal, Fabrice Castoldi, a cependant indiqué qu"'il appartenait à l'autorité administrative d'apprécier si ces agissements devaient être sanctionnés administrativement". Le magistrat a souligné la gravité des faits qui "portent atteinte à l'état de droit: accéder à des données protégées et abuser de sa fonction, c'est aussi jeter l'opprobre sur l'ensemble des fonctionnaires de police", a pointé M. Castoldi.

Policier mal noté par sa hiérarchie, muté d'office à la CRS autoroutière Provence de Septèmes-les-Vallons, le sous-brigadier a reconnu avoir voulu "faire du mal à (s)on ex et à (s)on copain. Je sais que j'ai fait une grosse erreur mais je voulais savoir qui vivait sous mon toit, si cette personne était connue de nos services".

Les verbalisations imaginaires portaient la mention "refus de signer" et sanctionnaient un feu rouge grillé, un défaut de port de ceinture de sécurité et l'usage du téléphone au volant.

L'enquête avait débuté par un signalement à la plateforme internet de l'Inspection Générale de la Police Nationale fait par l'ex-compagne du policier. Le sous-brigadier avait demandé à un adjoint de sécurité, en patrouille avec lui le jour des fausses verbalisations, de mentir aux enquêteurs de l'IGPN.

Le prévenu avait déjà été interdit de voie publique et avait été désarmé par sa hiérarchie. "N'en faites pas un paria", avait plaidé son avocate Myriam Gréco, évoquant la "douleur" de son client : "Il était insupportable pour lui que ce jeune amant habite la maison du bonheur qui lui appartient".

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"Charlie Hebdo" : un rassemblement à 17h30 à Papeete ce soir

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PAPEETE, le 7 janvier 2015. Un rassemblement silencieux en hommage à l'attentat contre Charlie Hebdo est organisé ce soir à partir de 17h30, place Tarahoi.

Une page Facebook a été créée ce matin appeler à un "rassemblement silencieux en hommage à l'attentat contre Charlie Hebdo". Le rendez-vous est donné à partir de 17h30, place Tarahoi, à Papeete.

"Comme en métropole, l'émotion est nationale après le massacre dans les locaux de Charlie Hebdo. Venons nous recueillir silencieusement avec des affichettes ou des pancartes "Je suis Charlie" pour que Papeete, comme les autres villes du pays, montre sa solidarité et son unité contre la barbarie, l'atteinte à la liberté d'expression et la démocratie... Merci de partager et venir nombreux !"
, peut-on lire sur cette page Facebook.

Deux hommes armés ont attaqué mercredi le journal satirique Charlie Hebdo, aux cris de "Allah akbar", tuant douze personnes dont les dessinateurs Cabu et Wolinski, dans le plus grave attentat en France depuis plus d'un demi-siècle.

"La France est aujourd'hui devant un choc", le choc "d'un attentat terroriste", a déclaré François Hollande, qui s'est adressé hier aux Français, après s'être rendu auprès des rescapés pris en charge à l'Hôtel-Dieu.

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Attentat contre Charlie Hebdo : le Pays condamne un acte odieux

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Attentat contre Charlie Hebdo : le Pays condamne un acte odieux
PAPEETE, 7 janvier 2015 - (COMMUNIQUE) Le président de la Polynésie française et l’ensemble du gouvernement expriment toute leur compassion à l’égard des douze victimes de l’attentat contre Charlie Hebdo et condamnent cet acte odieux.

Ces meurtres de journalistes et de policiers constituent des attaques au fondement même de la liberté et de la démocratie, comme le sont tous les attentats commis au nom du sectarisme.

Ils doivent nous inciter, tous, à rester vigilants et fermes dans la défense de nos valeurs républicaines.

Le gouvernement de la Polynésie française souscrit pleinement à l’appel d’unité nationale lancé par le président de la République et exprime toute sa solidarité et son soutien à l’Etat dans sa lutte déterminée contre les fanatismes et le terrorisme, sur le territoire national, comme sur la scène internationale.

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Mise en berne des drapeaux sur les édifices publics en Polynésie

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Mise en berne des drapeaux sur les édifices publics en Polynésie
PAPEETE, le 7 janvier 2015. Suite à l’attentat qui vient de survenir à Paris à l’encontre de l’hebdomadaire Charlie hebdo, le haut-commissaire de la République a demandé que les drapeaux soient mis en berne, sur les édifices publics en Polynésie française, comme c’est le cas sur l’ensemble du territoire national.


Les drapeaux de toutes les collectivités locales en berne jeudi
L'ensemble des collectivités locales françaises mettront leur drapeau en berne jeudi, après la tuerie qui a fait douze morts au siège de Charlie Hebdo mercredi matin, selon un communiqué commun des associations qui les représentent.

"Les élus locaux de France (...) sont profondément choqués et indignés par l’attentat dont le siège de Charlie Hebdo a été la cible", écrivent l'Association des maires de France, l'Assemblée des départements de France, l'Association des régions de France, l'Association des communauté urbaines de France, l'Association des maires ruraux de France, l'Association des Maires de grandes villes de France, l'Assemblée des communautés de France et l'Association des petites villes de France.

Faisant part de leur "soutien et de leur solidarité" envers les familles des victimes, les élus "rappellent leur attachement à la liberté de la presse et saluent le travail indispensable mené par les journalistes", qui "font vivre la démocratie"

"Alors que notre société connait une crise économique et sociale durable, les repères qui assurent la stabilité et la continuité de notre République doivent plus que jamais être affirmés et défendus. Le combat pour la liberté d’expression est celui de tous. En hommage aux victimes, les élus locaux appellent l’ensemble des Françaises et des Français à se rassembler en soutien à ces valeurs", ajoutent-ils.
AFP

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Formation continue à l'université : les inscriptions sont ouvertes

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Formation continue à l'université : les inscriptions sont ouvertes
PAPEETE, le 7 janvier 2015 (communiqué de l'UPF) - Le service de la formation continue universitaire propose début 2015 de nouvelles formations continues.

Elles consistent en :
- un CU (certificat universitaire) "Optimiser la communication en entreprise": en convention avec l'IFOMENE de l'Institut catholique de Paris
- une formation au logiciel de dessin assisté par ordinateur AutoCAD (une formation innovante sur le fenua)
- une initiation au français (ouverte bien entendu à toutes les personnes d'origine étrangère en moyen ou long séjour en Polynésie)
- une initiation à l'italien (un plus pour les acteurs du tourisme qui accueillent une clientèle italienne qui affectionne la Polynésie)

Les inscriptions ont lieu pendant tout le mois de janvier au service de la formation continue de l'Université de Polynésie française (40.80.38.77).

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Visite du représentant du groupe Tian Rui au port de pêche de Papeete

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Visite du représentant du groupe Tian Rui au port de pêche de Papeete
PAPEETE, le 07 janvier 2015. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) Deux représentants du ministère du Développement des activités du secteur primaire de Frédéric Riveta, ainsi que le directeur du port de pêche, ont accompagné, mardi, au port de pêche de Papeete, Zuliang Zhang, dit Fisher, un représentant du groupe chinois Tian Rui, en charge de la mise en place et du suivi du projet aquacole de Hao. La délégation a assisté à la criée pour les thons et espèces associées mis aux enchères.

Zuliang Zhang a notamment visité deux thoniers palangriers à quai et deux ateliers de mareyage. Ces ateliers receptionnent les poissons au lever du jour. Dès le déchargement des bateaux et, suite à la criée, ils sont transformés pour approvisionner le marché local ou pour l’export.

Certains mareyeurs réalisent également des plats préparés, à partir des thons débarqués,lesquels sont ensuite destinés à la vente.

La Chine étant en demande croissante de poissons, la visite du représentant de Tian Rui devrait permettre l’ouverture de nouveaux marchés internationaux pour les professionnels de la pêche polynésiens.



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Mana répond à la pétition des internautes

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Mana répond à la pétition des internautes
PAPEETE, le 7 janvier 2014 - Le fournisseur d'accès à Internet Mana a répondu aux critiques adressées par des internautes polynésiens sur la qualité de ses services et sa grille tarifaire.

Cette critique a pris la forme d'une pétition sur le site avaaz.org, signée aujourd'hui par plus de 1500 personnes, que l'on imagine clients de Mana.

La réponse du FAI a été postée sur sa page Facebook dès lundi soir :

"Comme mentionné dans notre réponse du 20 janvier 2014 nous avons procédé à une baisse tarifaire sur l'accès au 2 Mb, au travers de l'offre Vini Connect. Quelques milliers de clients ont d'ailleurs choisi cette offre. Nous tenons à vous assurer que nous poursuivons la refonte de nos offres Internet sur 2015.

Notre service clients reste à votre disposition. Hotline Mana :40 47 99 99 / Fax : 40 50 88 89 / courrier@mana.pf
L'équipe Mana
"

Mais le créateur anonyme de la pétition, qui se fait nommer "Les Pigeons Fiu X.", ne semble pas appaisé par cette réponse : "Mana ne respecte pas ses promesses et nous prend visiblement pour des idiots" a-t-il ajouté au texte de la pétition.

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Club de la presse de Tahiti : « La liberté de la presse a subi une attaque sans précédent »

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Club de la presse de Tahiti : « La liberté de la presse a subi une attaque sans précédent »
PAPEETE, le 7 janvier 2015. Le Club de la presse de Tahiti (photo ci-dessus) a rendu hommage ce mercredi aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo, qui « endeuille toute une profession, tout un pays et des millions de personnes dans le monde entier ».

« La liberté de la presse, fondement de la démocratie, a subi hier une attaque sans précédent », ont souligné ce mercredi les membres du bureau du Club de la presse. « Le dessin de presse est l'une des formes les plus anciennes et les plus fortes de cette liberté. La tuerie de Charlie Hebdo rappelle à tous l'importance d'un débat public sans entraves, et donne la mesure du danger que court le pluralisme de l'information. »


Club de la presse de Tahiti : « La liberté de la presse a subi une attaque sans précédent »
Les journalistes des médias polynésiens ont également tenu à montrer leur solidarité envers leurs confrères de Charlie Hebdo et les familles des victimes en postant chacun sur leur site une photo de leur rédaction respective. Sur ces photos, les journalistes tiennent une feuille sur laquelle est inscrite : « Je suis Charlie »

Club de la presse de Tahiti : « La liberté de la presse a subi une attaque sans précédent »

Club de la presse de Tahiti : « La liberté de la presse a subi une attaque sans précédent »

Club de la presse de Tahiti : « La liberté de la presse a subi une attaque sans précédent »

Club de la presse de Tahiti : « La liberté de la presse a subi une attaque sans précédent »

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La Polynésie comptait 502 bateaux de pêche en 2013

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La Polynésie comptait 502 bateaux de pêche en 2013
PAPEETE, le 7 janvier 2014 - L'Institut de la statistique de la Polynésie française a publié son bilan de la pêche en Polynésie française en 2013. Les chiffres montrent que cette année-là notre flottille comptait 65 thoniers de haute mer et 437 bateaux côtiers.

Si 2014 a été une année presque miraculeuse pour la pêche Polynésienne (voir encadré), 2013 n'avait pas été si mauvaise. L'ISPF vient de publier les chiffres officiels pour cette période, et il apparait qu'avec 8 927 tonnes de poissons pêchées, la production était presque à égalité avec 2012, alors une année record. La production restait largement au-dessus de la moyenne des 10 dernières années (8 100 tonnes).

L'Institut fait aussi le compte de tous les bateaux de pêche actifs en 2013. Pour l'activité hauturière, la Polynésie disposait d'une petite flottille de thoniers palangriers répartis entre 36 thoniers de pêche fraîche et 29 thoniers-congélateurs. C'était un bateau de plus qu'en 2012.

Pour l'activité côtière, familiale et artisanale, notre territoire disposait de 390 poti marara en bois ou en fibre de verre allant de 6 à 8 mètres, et de 47 bonitiers en bois mesurant de 10 à 13 mètres. Cette flottille était en hausse de 10 navires.

Mais si le nombre de bateaux pratiquant la pêche a augmenté, le rendement était en baisse, à cause d'une baisse du nombre d'hameçons posés. Les exportations aussi étaient à un niveau très élevé, mais en baisse de 31%, représentant 1,1 milliard Fcfp. Il faut dire que là encore 2012 explosait tous les records.

Les poissons les plus pêchés dans nos eaux étaient le thon blanc (64% du volume total), le thon jaune (8%), le thon obèse (8%) et le marlin bleu (5%).

2014 sera aussi une excellente année pour la pêche
S'il n'y a pas encore de chiffres officiels sur les captures, la baisse de 15% du prix du poisson sur le marché local entre mai et aout suite à une pêche décrite par les professionnels comme miraculeuse pendant plusieurs mois et l'explosion des exportations (en hausse de 11% par rapport à 2013) annoncent encore une année excellente pour 2014 dans le secteur.

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Mise en berne des drapeaux sur les édifices publics après l'attentat contre Charlie Hebdo

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PAPEETE, 7 janvier 2015 - Suite à l’attentat qui vient de survenir à Paris à l’encontre de l’hebdomadaire Charlie hebdo, le haut-commissaire de la République a demandé que les drapeaux soient mis en berne, sur les édifices publics en Polynésie française, comme c’est le cas sur l’ensemble du territoire national.

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"Charlie Hebdo" : manifestation pour la liberté à Nouméa

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Nouméa, France | AFP | jeudi 08/01/2015 - Un millier de personnes se sont rassemblées jeudi à Nouméa pour exprimer leur indignation et leur compassion après l'attentat qui a visé l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, a constaté l'AFP.

Sur le kiosque à musique de la place des Cocotiers, au centre de la capitale de Nouvelle-Calédonie, une banderole "Au nom de la liberté, debout nous sommes, debout nous resterons" avait été déroulée.

"Je suis extrêmement choquée en tant que journaliste et en tant que citoyen. C'est une telle atteinte à la liberté d'expression et à la liberté tout court", a déclaré à l'AFP Charlotte, journaliste indépendante qui a déclenché la manifestation en postant un appel sur les réseaux sociaux.

Sous un soleil de plomb, la plupart des manifestants tenaient des affichettes "Je suis Charlie" tandis que d'autres levaient un stylo.

"La Nouvelle-Calédonie doit évidemment exprimer sa compassion à ceux qui ont été touchés par cet acte ignoble",
a lancé devant la foule Elie Poigoune, président de la Ligue des droits de l'Homme de l'archipel.

"Je suis triste, en colère et je me sens orpheline car ces gens, bourrés de talents qui ont toujours su traiter les sujets difficiles avec beaucoup d'humour, m'ont tellement donné envie de dessiner", a déclaré Ice Tea, dessinatrice de presse et auteur de BD.

Les drapeaux étaient en berne sur tous les bâtiments publics tandis que le gouvernement local avait officiellement autorisé les fonctionnaires territoriaux à se rendre à ce rassemblement.

"Partout, on doit résister au nom de la liberté et de l'insolence", a indiqué Peggy, fonctionnaire, se disant "sous le choc".



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Trois samedis pour rendre la commune de Faa'a belle et propre

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Trois samedis pour rendre la commune de Faa'a belle et propre
FAA'A, le 7 janvier 2015. En prévision des festivités du 50e anniversaire de la création de la commune, une opération "Keep Faa'a Clean" est organisée durant les trois prochains samedis. Tous les volontaires sont engagés pour faire de Faa'a "une belle commune".
Habitants de Faa'a, prenez date : les samedis 10,17 et 24 janvier devraient permettre à toute la population de participer à l'embellissement de sa commune en vue des festivités qui viendront célébrer le 50e anniversaire de la fondation de la municipalité qui se dérouleront du 26 au 31 janvier prochain.

Le principe de ce grand nettoyage participatif, ouvert à tous est tout simple : les associations, les services communaux, les confessions religieuses et les administrés volontaires sont invités à participer à cette initiative. Ils procèderont non seulement au nettoyage de la commune, mais aussi à la plantation d'arbustes et de fleurs dans le but d'embellir la ville dans l'ensemble de ses quartiers.

Cette action s'inscrit en plus du concours "J'embellis ma commune" organisé par le ministère du tourisme. Pour ce concours particulier, l'amicale No Oe Au Faa'a et l'association d'insertion Te Ui Rau participent à ce challenge d'embellissement. Cinq zones ont été retenues : Entrée/Sortie Ouest, Entrée/Sortie Est, Outuaraea et l'aéroport. Sur ces cinq zones prédéfinies, les autorités communales et les riverains de ces quartiers sont incités à embellir les limites de propriétés, le long des voies publiques afin de rendre plus agréable les différents quartiers. Faa'a est la commune d'entrée et de sortie en Polynésie de tous les touristes et habitants du territoire. A ce titre elle est la première et la dernière image que l'on garde en tête du Pays : plus l'image est belle, meilleur le souvenir sera et la promotion que l'on saura en faire.





INFOS PRATIQUES

Les opérations de nettoyage se tiendront selon le programme suivant :

Samedi 10 janvier : Vaitea (Saint-Hilaire, Mont Marau)
Samedi 17 janvier : Puurai-Oremu
Samedi 24 janvier : Pamatai

Le nettoyage commence à 7h00 et se termine à 12h00. Le point de rendez-vous est donné dans l'enceinte de la mairie de Faa'a à partir de 6h30. Un casse-croûte sera offert à la fin de chaque opération.

Inscriptions et renseignements auprès de Stéphanie Boué au 40 80 09 60 (poste 640) ou par mail à : sboue@mairiefaaa.pf

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"Charlie Hebdo" : à Tahiti, l’indignation après le choc

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PAPEETE, 7 janvier 2015 – Une profonde indignation s’est exprimée dès mercredi matin à Tahiti pour dénoncer l’attentat meurtrier contre la rédaction de Charlie Hebdo. Une manifestation populaire organisée dans la journée a réuni près de 500 personnes, place Tarahoi en fin d'après-midi.

"Triste", résume simplement un des multiples commentaires postés sur le mur Facebook de Tahiti infos. C’est probablement la pire attaque terroriste que doit subir la France depuis 1961 : l’assaut meurtrier des locaux du journal satirique Charlie Hebdo, mercredi matin en plein cœur de Paris, provoque une grande émotion dans notre collectivité. Sur les réseaux sociaux, dans la société civile, dans le monde politique, après le choc l’indignation s’exprime de façon unanime à Tahiti.

En milieu de matinée, via le réseau Facebook, un appel au rassemblement est lancé pour le soir même, 17h30 place Tarahoi : "venons nous recueillir silencieusement avec des affichettes ou des pancartes JE SUIS CHARLIE pour que Papeete, comme les autres villes du pays, montre sa solidarité et son unité contre la barbarie, l'atteinte à la liberté d'expression et à la démocratie...". Et, de suite, les promesses de participation vont abonder pour atteindre plus d’un millier en milieu d’après midi. Le soir vers 18 heures près de 500 personnes ont manifesté en silence, à Tarahoi.

Vers 10 heures, nous avons pu joindre le Président de la Polynésie française à Tubuai, peu avant son embarquement pour Rapa, aux îles Australes, où l’exécutif polynésien effectue une tournée gouvernementale d’une semaine à compter de mercredi. Edouard Fritch s’est déclaré "profondément atteint" par cet "acte de barbarie et exprime de la compassion envers les victimes et leurs proches" : "C’est attristant de voir des choses pareilles", nous a-t-il dit en qualifiant cet attentat de "règlement de compte ignoble" de "contestation grave de la liberté de la presse". Il affirme "aux autorités de l’Etat toute notre solidarité dans la lutte contre cette forme de terrorisme".

Egalement joint dans la matinée, le président de l’Assemblée de Polynésie française affirme qu'il "condamne l’immense disproportion entre d’une part des gens qui utilisent des caricatures pour exprimer un point de vue et de l’autre des terroristes qui les expriment avec des armes". Mais Marcel Tuihani lance un message citoyen invitant à "rester prudent" : "Il ne faut pas pointer du doigt la communauté musulmane : il s’agit-là d’un acte terroriste".

Le leader souverainiste Oscar Temaru "condamne cet attentat" également, en affirmant avec force mercredi matin un principe humaniste : "personne n’a le droit de retirer la vie à qui que ce soit !".

Teva Rohfritsch, le président du groupe autonomiste d’opposition A Ti’a Porinetia, exprime quant à lui une grande "stupéfaction" devant un acte qu’il juge "inqualifiable" : "On ne peut pas tuer des gens pour leurs idées", s’indigne le leader d’ATP. "La République doit réagir avec fermeté et punir ceux qui tuent au nom de la religion". Il estime en outre qu’ "en Polynésie cela doit nous inciter à réfléchir au modèle de société que nous souhaitons pour l’avenir".

Avec sobriété républicaine, mercredi matin, le Haut-commissariat a ordonné le l’observation en Polynésie française d’une consigne nationale appelant à la mise en berne du drapeau tricolore sur les édifices publics.

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Statut d'autonomie de la Polynésie française : le dépoussiérage va commencer

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Statut d'autonomie de la Polynésie française : le dépoussiérage va commencer
PAPEETE, le 7 janvier 2015. Jean-Jacques Urvoas, député socialiste du Finistère et président de la commission des lois de l'Assemblée nationale sera en visite officielle en Polynésie française à compter du 20 février prochain. Son séjour durera dix jours et permettra d'aborder dans le détail les discussions avec les élus du Pays sur un dépoussiérage du statut d'autonomie de la Polynésie 30 ans après sa mise en place. "Il y a du toilettage à faire sur ce statut, il faut discuter de son évolution" déclarait mardi e président polynésien, Edouard Fritch.

Pas question néanmoins de bouleverser considérablement la forme institutionnelle du Pays, mais "le statut présente des faiblesses certaines" poursuivait mardi à l'occasion de la conférence de presse sur les 100 premiers jours de son gouvernement le président polynésien insistant notamment sur de nouvelles compétences du Pays, acquises en 2004, mais qui n'ont pas encore été mises en place faute d'un transfert des moyens financiers.

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Le Royal Papeete et l'hôpital de Mamao seront détruits en 2015

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PAPEETE, le 7 janvier 2015. L'ex hôtel Royal Papeete situé en face de la gare maritime sera détruit, de même que l'ancien hôpital de Mamao. C'est l'un des chantiers du ministère de l'Equipement lancé durant les 100 premiers jours du gouvernement Fritch. Le programme de ces "déconstructions", selon la formulation officielle du gouvernement polynésien, a été confié à TNAD (Tahiti Nui Aménagement et Développement). On ne sait pas encore à quoi servira l'espace ainsi dégagé en lieu et place de l'ancien hôtel.

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La Sagep engloutit 150 millions de Fcfp d'argent public

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La Sagep engloutit 150 millions de Fcfp d'argent public
PAPEETE, le 7 janvier 2015. Au cours des six derniers mois, la Sagep, cette société d'économie mixte mise en liquidation depuis plusieurs années, vient d'absorber autant d'argent public que son capital social initial.
Au rayon des sociétés d'économie mixte qui plombent les finances du Pays, la Sagep (société d'aménagement et de gestion de Polynésie française) est une structure particulièrement budgétivore. Alors que le démantèlement de cette société est en cours depuis 2011 - le rapport Bolliet de l'Inspection générale des finances avait prescrit au Pays un régime minceur sur ses satellites -, son existence à allure réduite, requiert toujours d'importantes liquidités. Au cours de l'année 2014, 150 millions de Fcfp ont été versés du budget général du Pays à cette SEM. Le 27 juin 2014, par un arrêté en conseil des ministres est approuvée "l'attribution d'une subvention exceptionnelle de 50 millions de Fcfp à la Sagep pour financer, au titre de l'exercice 2014 avec ses autres recettes, ses charges de fonctionnement".

Six mois plus tard, la Sagep fait de nouveau appel aux bourses de son actionnaire principal. Le 20 novembre 2014, le conseil d'administration de la société fait le constat de ses difficultés financières et lance un appel au Pays. Celui-ci est relayé, en urgence, dès le 12 décembre par le président de l'assemblée de Polynésie, et, la commission de contrôle budgétaire et financier (CCBF) statue le 18 décembre. Le 5 janvier 2015, un arrêté ministériel approuve "l'attribution au profit de la Sagep d'une avance en compte courant d'un montant de 100 millions de Fcfp".
La convention signée dans la foulée prévoit que "la Sagep remboursera à la Polynésie française le principal de l'avance au plus tard à la date limite des deux ans suivant le déblocage des fonds" (avec un taux annuel de 4,18%). Cette avance doit permettre à la Sagep de "régulariser sa situation vis-à-vis de ses créanciers pour un montant de 100 millions de Fcfp dans le cadre de ses affaires contentieuses jugées ; ses dettes fiscales et sociales ; sa dette envers la SCI Jardins de Paea".

La convention signée réclame à la Sagep de fournir à la CCBF "les comptes annuels et les rapports des commissaires aux comptes relatifs à la société pour les années 2011, 2012 et 2013". Documents qui, selon la loi, doivent pourtant être communiqués à cette commission et au Haut-commissariat dans les 15 jours suivant l'accord sur une aide financière. Il semble donc que la Sagep ne soit pas complètement transparente vis-à-vis de son actionnaire majoritaire et bailleur de fonds principal. Pourtant, ces 150 millions de Fcfp accordés en 2014 correspondent peu ou prou aux 156 millions de Fcfp du capital social de la Sagep à sa création. Le 25 août 2014, lors d'une séance plénière à l'Assemblée de Polynésie, Jean-Christophe Bouissou qui n'était pas encore ministre de l'économie du Pays avait livré cette analyse sur cette société d'économie mixte dont il avait été l'un des artisans en 2001 souhaitant, alors, que cette société devienne un véritable outil d'aménagement et de développement : "la Sagep a été contrainte à devoir mettre la clé sous le paillasson, dans le sens où le rapport Bolliet avait conclu sur le démantèlement de cet organisme qui commençait à coûter plus d’argent que ça ne pouvait en rapporter".


Pourquoi la Sagep est-elle encore en activité ?

En janvier 2011, le plan de redressement des finances publiques de la Polynésie française était adopté. Dans ce plan, figurait la fermeture de certains satellites du Pays, dont la Sagep dont l'activité d'aménagement et de gestion immobilière n'a jamais été rentable. Les pertes d'exploitation ont varié de quelques 3 millions de Fcfp à plusieurs dizaines de millions de Fcfp chaque année, selon le rapport d'observations définitives de la Chambre territoriale des comptes publié en 2009. Des pertes d'exploitation lourdes car la Sagep s'est vue déposséder quelques mois après sa création de l'activité –plus rentable- des grands chantiers du Pays pour se concentrer sur des actions de gestion ou de promotion immobilière plus hasardeuses.

Parmi elles, la construction du lotissement des Jardins de Paea. En raison des opérations de défiscalisation obtenues –partiellement- pour ce programme immobilier de 78 maisons au cœur de Paea, la fermeture de la Sagep n'a pu être définitive jusqu'ici. Aussi, cette SEM est toujours en veille avec des activités extrêmement réduites, lesquelles en raison des dettes accumulées et des contentieux judiciaires entamés par divers créanciers, nécessitent néanmoins des finances importantes.

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Les agents de circulation philippins priés de porter des couches pour la visite papale

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Les agents de circulation philippins priés de porter des couches pour la visite papale
Manille, Philippines | AFP | jeudi 08/01/2015 - Les agents de circulation et les personnels chargés de contrôler les mouvements de foule seront priés de porter des couches pour être sûrs de rester fidèles au poste pendant la visite du pape François aux Philippines la semaine prochaine.

Avec ces couches pour adultes, les autorités veulent s'assurer que les agents n'auront pas besoin de se rendre aux toilettes en cas d'envie pressante, a expliqué à l'AFP Emerson Carlos, de l'Autorité du développement de Manille, précisant qu'un millier de personnes étaient concernées par la mesure.

Le pape est attendu aux Philippines du 15 au 19 janvier pour une visite qui devrait attirer des millions d'habitants dans ce pays de catholiques fervents.

Ces couches seront testées par les agents de la circulation lors d'une procession traditionnelle vendredi, au cours de laquelle sera brandie comme chaque année un portrait en bois de Jésus Christ.

"Nous allons leur donner des couches parce que nous ne savons pas quand les foules vont se précipiter", a ajouté M. Carlos.

Les autorités philippines s'attendent à des foules immenses, en particulier à l'occasion d'une messe vespérale le 18 janvier à Manille.

Le responsable a balayé d'un revers de la main les moqueries et quolibets de la presse locale. Comme on lui demandait s'il n'y avait pas eu de récriminations de la part des intéressés, le responsable a assuré que personne ne s'était "plaint".

De son côté, un porte-parole de la police nationale a déclaré que les 25.000 policiers chargés de la protection du pape ne seraient pas contraints à imiter leurs collègues de la circulation. "Nous sommes entraînés à ce type de situation", a-t-il dit.

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Attentats: comment expliquer l'innommable aux enfants?

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Attentats: comment expliquer l'innommable aux enfants?
Paris, France | AFP | jeudi 08/01/2015 - L'une a emmené sa fille de 5 ans au rassemblement place de la République à Paris mercredi. Un autre comptait ne pas en parler du tout. Après la tuerie de Charlie-Hebdo, les parents sont démunis: comment expliquer l'innommable aux enfants?

"J'ai pensé qu'au milieu de la foule rassemblée, ma fille verrait qu'on est plus nombreux à condamner qu'à approuver ce qui s'était passé", raconte Guillemette, confrontée aux questions anxieuses de sa fille de 5 ans.

Dans l'Est parisien jeudi matin, à 300 mètres du siège endeuillé de Charlie Hebdo, des enfants croisés sur le chemin de l'école interrogent le parent qui les escorte: "Est-ce qu'ils ont été arrêtés?". "Ils", "les méchants".

Chacun tâtonne, mais impossible d'échapper aux images qui tournent en boucle sur les chaines info et se décalquent à la une des journaux, ou aux commentaires qui rebondissent de smartphones en passants.

"Il faut expliquer ce qui s'est passé, on leur dit qu'il y a des méchants qui ont fait du mal et que la police va les arrêter", indique Hervé Roch, père de deux enfants de neuf et quatre ans. Rose et Inès, deux collégiennes de 13 ans, avouent leur "peur de passer près de là", lorsqu'elles arrivent à hauteur de la rue Nicolas Appert, qui abrite le siège meurtri de Charlie Hebdo.

Sarah partage cette angoisse au point que sa mère l'a exceptionnellement accompagnée au collège qu'elle voulait sécher. "C'est important qu'elle y aille... Si on se met à avoir peur, on leur donne raison", justifie-t-elle.

Dans le quartier, parce que des enfants ou des ados ont pu être directement confrontés à l'extrême violence de la situation, l’Éducation nationale a pris l'initiative d'une cellule psychologique pour conseiller les enseignants: Anne-Laure Roserat, une institutrice qui s'avoue encore incrédule face au drame, s'apprête à la rejoindre: "Ça va nous aider à en parler, les enfants ont peut-être vu, ou entendu des choses", glisse-t-elle.

- 'Normal que les enfants soient choqués' -

Dans le 20e arrondissement de Paris, la maîtresse de CM2 a évoqué l'attentat au début de la classe jeudi, puis les élèves ont "étudié et recopié la déclaration des droits de l'Homme", raconte Pauline. "Elle a expliqué que des gens ont fait des révolutions et qu'ils sont morts pour obtenir ces droits, notamment la liberté d'expression. Et qu'il ne faut pas revenir en arrière".

Mais tous les adultes ne sont pas demandeurs de cette explication de texte, tentés parfois par le silence: "Je pensais épargner cette histoire à mes enfants. La minute de silence à l'école m'emmerde", rage sur le réseau Twitter une mère blogueuse qui ajoute "Est-on obligé de tout dire?"

Mauvaise piste, juge François Dufour, rédacteur en chef du groupe de presse Playbac qui publie Le petit quotidien (pour les 6-9 ans), Mon Quotidien (10-14 ans) et L'Actu (14-18 ans), et a aussitôt sorti des numéros spéciaux (en accès libre jeudi sur internet).

"Parents et enseignants doivent être bien conscients que les enfants ne peuvent pas passer à côté de l'information, que ce soit à la radio dans la voiture, ou lors du dîner devant le 20 heures. Inutile de se dire qu'on va les protéger et tenter de peindre la réalité en rose", prévient-il. "Ils doivent aussi comprendre qu'il est normal que leurs enfants soient choqués, puisque la réalité est choquante".

Son conseil numéro 1, "faire parler les enfants: il faut prendre le temps de les laisser poser leurs questions", insiste-t-il en bouclant un nouveau numéro spécial de ses publications en forme de Questions/Réponses.

"Ensuite, il faut se mettre dans la peau de l'enfant et veiller à des réponses compréhensibles à 6 ou 8 ans. Si un mot bloque, s'arrêter pour le regarder ensemble dans le dictionnaire. Ne pas évoquer les +terroristes+ sans expliquer le sens du mot - sans parler des +islamistes radicaux+", poursuit-il.

L'étape supérieure, c'est pour lui l'occasion d'expliquer la différence entre les faits et les opinions: "Les enfants confondent souvent les deux. Et évidemment, le fait numéro 1 est qu'on a le droit d'avoir des opinions en France." C'était d'ailleurs l'angle choisi jeudi par Le Petit Quotidien: "Quand la liberté de la presse n'est pas respectée".

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Attentat contre Charlie Hebdo : la Polynésie mobilisée

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Attentat contre Charlie Hebdo : la Polynésie mobilisée
PAPEETE, le 9 janvier 2014. Les habitants de Moorea et de Raiatea se sont rassemblés hier pour rendre hommage aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo. Une minute de silence a eu lieu jeudi midi dans les services de l’État et à la présidence.


Les habitants de Raiatea se sont mobilisés ce jeudi matin devant le marché de Uturoa pour marquer leur soutien aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo. Ils étaient environ une cinquantaine vers 8 heures à porter une pancarte sur laquelle était inscrite « Je suis Charlie ».

Les habitants de Moorea doivent se rassembler ce jeudi soir, à 17 heures, sur la plage Mareto, à Pihaena. Les organisateurs ont appelé les participants à venir habillés en noir. En fin de journée, ils étaient plus de soixante-dix à annoncer qu'ils participeraient.

Mercredi soir, plusieurs centaines de personnes se sont réunies place Tarahoi. «Merci à vous tous qui vous étiez présents pour cet hommage aux victimes du massacre de Charlie Hebdo qui touche aussi, ne l'oublions pas, des policiers et des anonymes », indiquait mercredi soir Laurent Lachiver, chroniqueur à Polynésie 1ère et à l'origine de la page Facebook qui invitait au rassemblement. « On m'a parlé de mille personnes... Peu importe les chiffres, on était vachement beaucoup. L'important était qu'il y ait une réaction d'indignation et de recueillement à Papeete aussi, comme ailleurs. »


Minute de silence

En symbole de deuil, les drapeaux des édifices publics de la Polynésie sont en berne depuis mercredi, comme c’est le cas sur l’ensemble du territoire national.


Attentat contre Charlie Hebdo : la Polynésie mobilisée

Attentat contre Charlie Hebdo : la Polynésie mobilisée

Attentat contre Charlie Hebdo : la Polynésie mobilisée
Une minute de silence a également été organisée ce jeudi 8 janvier, à midi, dans l’ensemble des services de l'Etat. Le président de la République avait décrété ce jeudi, jour de deuil national afin de rendre hommage aux victimes de l’attentat commis mercredi.

Gilles Cantal, secrétaire général du haut-commissariat, Nuihau Laurey, vice-président du Pays, Marcel Tuihani, président de l'Assemblée de la Polynésie française, accompagnés de quelques représentants à l'Assemblée, Jonas Tahuaitu, député de la Polynésie française, du colonel Thierry Dapsens, représentant le contre-amiral du Comsup, et des employés des services de l’État, se sont réunis devant le haussariat ce jeudi pour cette minute de silence.


Attentat contre Charlie Hebdo : la Polynésie mobilisée
Au même moment, une minute de silence a aussi été observée par le personnel de la présidence.
Dans la matinée, jeudi, le député Jean-Paul Tuaiva a adressé sur son compte Twitter "aux familles, aux proches des morts de Charlie Hebdo, à ceux des policiers abattus en faisant leur devoir, (ses) plus vives condoléances."

En Calédonie, le député Philippe Gomès a adressé un communiqué après l'attentat de Charlie Hebdo. « Avec la tuerie perpétrée à Charlie Hebdo, la barbarie a franchi un nouveau stade : la liberté d’expression doit être mise à mort et l’humour décapité », écrit-il. "Aujourd’hui, nous sommes tous orphelins de Wolinski, Cabu, Charb et Tignous." La députée-maire de Nouméa, Sonia Lagarde, a déposé une gerbe devant le kiosque à musique de Nouméa où un livre de condoléance a également été laissé. Un millier de personnes se sont réunies sur la place des Cocotiers jeudi pour exprimer leur indignation et rendre hommage aux victimes de l’attentat.

L'attentat mercredi contre Charlie Hebdo a fait 12 morts et 11 blessés.

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