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Appel à candidatures pour un stage de 6 mois à Bruxelles en 2015

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Appel à candidatures pour un stage de 6 mois à Bruxelles en 2015
PAPEETE, 5 janvier 2015 - Le recrutement de deux stagiaires, un étudiant et un agent de l'administration des РТОМ, est lancé pour la période de mars 2015 à août 2015, soit une période de six mois.

Depuis 2012, dans la perspective de renforcer au sein des Pays et territoires d’outre-mer la connaissance des politiques et du fonctionnement des institutions européennes, l’Octa (acronyme Anglais pour l’association des Pays et Territoires d’Outre-mer) propose d’accueillir pour 6 mois des stagiaires des PTOM à Bruxelles.

Les candidatures devront être recueillies au plus tard d’ici le vendredi 16 janvier 2015, délai impératif, à la Délégation des Affaires Internationales, Européennes et du Pacifique, à la Présidence.
Les PTOM sont invités à présenter jusqu'à deux candidatures d'ici le mardi 20 janvier 2015. Il convient pour l’heure de consulter les services et organismes privés pour identifier les agents susceptibles de participer au programme de stage de l'Octa et de vérifier notamment les possibilités de soutenir financièrement les candidats.

Ce dispositif n’a jusqu’à présent jamais bénéficié à des Polynésiens.

Les candidats doivent répondre à trois conditions préalables, à savoir :

1. être au moins titulaire d'un diplôme supérieur de type BAC+3 (licence)
a. ou d'une expérience professionnelle équivalente
b. ou avoir la responsabilité directe de dossiers liés aux relations avec l'Union européenne ;

2. avoir une bonne maîtrise de l'anglais ;

3. être soutenu financièrement par le РТОМ qui présentera leur candidature pendant la durée du stage (prise en charge des frais de voyage et d'une assurance maladie ; versement du salaire et des primes éventuelles).



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Régime des salariés à la CPS : le budget des aides sociales augmente de 5,7 % en 2015

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Régime des salariés à la CPS : le budget des aides sociales augmente de 5,7 % en 2015
PAPEETE, le 5 janvier 2015. Pour faire face à « l'augmentation de la précarité des familles et l'intégration des contrats d'accès à l'emploi pour 12 mois au lieu de 6 mois », la Caisse de prévoyance sociale a décidé d'augmenter de 5,7 % le budget 2015 du Fonds d'action sanitaire, social et familial du Régime des salariés par rapport à 2014. L'enveloppe atteindra donc 1,668 milliard de Fcfp.


« Le phénomène de précarité déjà observé depuis 2009 s'est accentué d'année en année. De plus en plus de familles rencontrent de grosses difficultés liées à leur emploi : perte de revenus suite à un licenciement, salaires non payés ou payés en décalé par les employeurs suite à des tensions de trésorerie, baisse de salaire suite à des aménagements à la réduction des horaires de travail », explique la Caisse de prévoyance sociale (CPS) dans son programme d'action sanitaire, sociale et familiale pour l'exercice 2015 publiée mercredi au Journal officiel.

« Afin de tenir compte de l'augmentation de la précarité des familles et de l'intégration des contrats d'accès à l'emploi (CAE) pour 12 mois au lieu de 6 mois », le budget 2015 du Fonds d'action sanitaire, social et familial (FASS) du Régime des salariés est en hausse de 5,7 % par rapport à 2014. Le budget en 2015 est ainsi prévu à 1,668 milliard de Fcfp contre 1,573 milliard de Fcfp soit une augmentation de 95 millions de Fcfp.


Principaux besoins : alimentation, le logement et le vestimentaire

Lorsque les familles se manifestent auprès du service social, leurs besoins portent essentiellement sur l'alimentation, le logement et le vestimentaire. Le budget des aides générées par le service social s'élève à 240 millions de Fcfp pour 2015.
Vingt-cinq millions de Fcfp sont ainsi consacrés aux aides vestimentaires, 30 millions de Fcfp pour les dépenses liées au port de lunettes, prothèses dentaires, prothèses auditives… et 30 autres millions de Fcfp interviennent sous forme de bons alimentaires en faveur des familles en situation difficiles.
Il existe également une aide au logement : 20 millions de Fcfp y sont budgétés en 2015. Cette aide s'adresse à des familles qui s'installent en location ou qui sont déjà dans des logements privés.


L'enveloppe du complément familial en hausse de 5 %

Le travail principal du FASS réside dans les aides gérées par le service des prestations familiales. Celles-ci regroupent le complément familial, l'allocation de rentrée scolaire, les bourses de vacances et la participation aux programmes de loisirs éducatifs en internat. Le FASS verse aussi une participation financière pour les cantines scolaires en faveur de tous les enfants scolarisés relevant du régime des salariés déjeunant à la cantine scolaire, sans condition de ressources.
L'enveloppe pour le complément familial atteindra 635 millions de Fcfp en 2015 contre 605 en 2014, soit une hausse de 5 %. La CPS a décidé cette hausse pour tenir compte de l'augmentation prévisionnelle du nombre de bénéficiaires.
Autre poste important : la participation aux cantines scolaires. Pour 2015, le nombre d'enfants déjeunant à la cantine scolaire serait de 38 100 a estimé la Caisse de prévoyance sociale. Celle-ci prévoit donc pour les cantines scolaires un budget de 480 millions de Fcfp en 2015.


Contact : Service des prestations familiales
Tél. 40 41 68 16 ou 40 41 68 17. Fax : 40 41 68 45
Site internet : www.cps.pf. Mail : info@cps.pf

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Concours d’embellissement des communes : Teva i uta, terre des sources se prépare

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Concours d’embellissement des communes : Teva i uta, terre des sources se prépare
TEVA I UTA, le 05 janvier 2015 - Le ministère du tourisme organise cette année encore le concours de la plus belle commune des îles de la société, grâce à l’opération « j’embellis ma commune ». Teva i uta qui regroupe Mataiea et Papeari s’est inscrite et compte bien se démarquer grâce à son patrimoine culturel et sa végétation luxuriante unique à Tahiti.

Le concours qui devait normalement avoir lieu en novembre dernier va finalement se concrétiser en ce début d’année. Ce dernier s’intitule « Le challenge des communes : j’embellis ma commune » et est ouvert à toutes les communes des îles de la société, c’est-à-dire aux 13 commmunes des îles-du-vent. Il vise à inciter les autorités municipales et la population en général à embellir les voies publiques.

Pour les élus de Teva i uta, ce sera la première fois qu’elle participera à ce genre de concours. Malgré tout, elle n’est pas démunie puisque la commune est déjà dotée d’une nature généreuse à proximité de la route car c’est là où tout se jouera. Le règlement du concours impose aux communes participantes de mettre en valeur les abords de la route de ceinture, par « les plantes et les fleurs ».

D’autre part, les associations propres à chaque « mata’eina’a » ont été sollicitées, du moins celles oeuvrant dans le milieu culturel et environnemental. Pour la « terre des sources », c’est « Te Reva Nui no Mataiea » qui a été choisie pour le moment car il se pourrait bien que d’autres associations (au maximum de quatre) se joignent également au concours. Leur rôle ? Coordonner et mettre en place l’opération sur l’ensemble de la commune. Une subvention leur sera attribuée pour un montant maximum de 400 000 fcp.

Concours d’embellissement des communes : Teva i uta, terre des sources se prépare
Une ambassadrice de charme

Pour cette grande manifestation, le ministère du tourisme a fait appel à la charmante Hinarere Taputu, Miss Tahiti et également 1ère dauphine à Miss France. On peut d’ailleurs l’apercevoir dans la vidéo de présentation à l’adresse suivante : https://www.youtube.com/watch?v=HLOfJx0LIJg. Le concours s’inscrit, d’une manière plus large, dans le programme de promotion touristique intitulée : « J’aime ma Polynésie. »

Loana Loquet, élue à Mataiea en charge de la culture et de l’environnement souhaite la mobilisation de toute la population : « L’objectif est que les visiteurs soient attirés par le charme qu’offre la commune. (…) nous allons évidemment mettre en valeurs les sites tels que la source du Vaimā ou encore le jardin de Vaipahī, mais vous savez Teva i uta, c’est l’histoire et des légendes. J’appelle donc la population à se mobiliser pour faire en sorte que notre devise « Teva i uta, terre des sources » et notre logo puissent marquer les esprits. »

Un jury fera le tour de l’île pour noter chaque particularité qui fera ou pas la différence. Le 16 février, un spécial « Truck Tour » aura lieu, ce qui permettra aux chanceux d’admirer chaque mise en place, en attendant l’annonce de la commune gagnante le 26 février prochain. De quoi mettre une petite note « fleurie » dans le cœur des polynésiens. Fa’aitoito !

TP

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La moitié de la population polynésienne atteinte par le chikungunya

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La moitié de la population polynésienne atteinte par le chikungunya
PAPEETE, le 5 janvier 2015. Après la phase aiguë de la maladie qui aurait atteint près de 130 000 personnes en trois mois, 50% des personnes infectées vont consulter à nouveau leur médecin traitant quelques semaines plus tard pour des douleurs récurrentes, parfois même accompagnées de légère fièvre. Il ne s'agit pas d'une rechute mais des effets persistants de la maladie. A Tahiti, où l'épidémie a démarré mi octobre, le nombre des consultations "secondaires" en raison de ces effets récurrents du chikungunya sont en progression constante.

Les connaissances sur le chikungunya se sont considérablement enrichies au cours des dernières années après les épidémies de La Réunion et plus récemment dans les Caraïbes, où le virus continue encore de circuler un an après son apparition aux Antilles françaises. Les médecins et les autorités de santé du Pays savent ainsi que la phase aiguë de la maladie durant laquelle les patients sont atteints de fièvre élevée et de douleurs articulaires invalidantes, est suivie d'un effet de récidive. "Dans les trois mois qui suivent l'infection initiale par le virus, on sait que la moitié des malades au moins seront atteints par ce que l'on appelle une phase post-aiguë avec de nouveau des douleurs articulaires intenses récidivantes qui provoquent de nouvelles consultations auprès des médecins traitants. Parfois, cette phase post-aiguë peut même provoquer un épisode de fièvre, moins élevée que la première fois toutefois" explique le docteur Henri-Pierre Mallet.

Pourtant on ne peut pas parler de "rechute" de la maladie ou d'une nouvelle infection par le virus : ce sont seulement des signes cliniques qui persistent et finiront par disparaître totalement. "On le voit effectivement dans les consultations dans les cabinets médicaux avec des gens qui se plaignent de nouveau de douleurs, de gonflements, d'œdème, ce sont des effets récurrents du chikungunya mais ce ne sont pas des cas de réinfection" assure le docteur Henri-Pierre Mallet. Chez certains malades, les douleurs de la phase post-aiguë s'avèrent plus invalidantes, plus insupportables qu'elles ne l'avaient été lors de l'infection.
Certaines personnes, les moins chanceuses, pourront même "au-delà des trois mois de phase post-aiguë développer une forme chronique des effets persistants du chikungunya avec des douleurs articulaires provoquant des rhumatismes" et nécessitant des traitements spécifiques et parfois assez lourds détaille encore Henri-Pierre Mallet. Estimer le nombre des patients polynésiens qui seront atteints par les effets au long cours du chikungunya s'avère difficile, mais selon une étude menée en 2012 par l'Institut Pasteur, l'atteinte articulaire en mode chronique "concernerait 10% des patients, trois à cinq ans après une infection aiguë au virus chikungunya".

Ces effets persistants –au-delà des trois mois- concerneraient prioritairement les patients les plus âgés. Quant aux explications médicales sur ces "résurgences", elles font l'objet d'études médicales en cours. Il semble néanmoins établi qu'après avoir contracté le chikungunya le virus peut persister dans les cellules des tissus articulaires et stimuler une réaction antiflammatoire. "La fièvre que l'on peut constater alors est un effet de cette inflammation et non d'une réaction du corps à une attaque virale" précise le docteur Henri-Pierre Mallet.



Plusieurs dizaines de morts attendus


La cellule de coordination de l'épidémie de chikungunya doit se réunir ce mardi après-midi. Elle établira le dernier bilan du nombre estimé de patients atteints par le virus en Polynésie française et le nombre de décès officiellement reconnus par les autorités de santé. Plusieurs décès suspects, notamment celui d'une enfant d'une dizaine d'années, étaient en cours d'investigation par les services de santé du Pays.

Le tout dernier bilan publié par le Bureau de veille sanitaire juste avant Noël faisait état de 51 131 le "nombre total des cas ayant consulté pour une phase aiguë de chikungunya" depuis l'apparition de la maladie mais aussi une progression continue du nombre de consultations secondaires pour des effets persistants ou récurrents de la maladie et de neuf décès directement liés à une infection par le virus (six hommes, deux femmes de plus de 70 ans et un nouveau-né).

Mais selon le docteur Henri-Pierre Mallet, du Bureau de veille sanitaire, d'autres décès seront effectivement confirmés en lien avec le virus au cours des prochaines semaines et tant que durera l'épidémie sur le territoire. "Il faut s'attendre encore à des morts. Si l'on compare au taux de mortalité constaté aux Antilles, il y aura, au total en Polynésie française plusieurs dizaines de morts". Aux Antilles françaises, le taux de mortalité de l'épidémie de chikungunya est d'environ 1 décès pour 4000 cas estimés.

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Ivre, il laisse un pourboire de 99.000 dollars à la serveuse

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Ivre, il laisse un pourboire de 99.000 dollars à la serveuse
Montréal, Canada | AFP | lundi 05/01/2015 - Rendu généreux par l'alcool, un Canadien de 35 ans a laissé dimanche soir un pourboire de 99.000 dollars pour un simple sandwich, avant de se faire arrêter, sa carte de crédit ayant rejeté la lourde transaction.

La police de Barrie a raconté lundi avoir été appelée peu avant minuit la veille, dans un bar du centre-ville de cette localité située à une centaine de kilomètres au nord de Toronto, en raison un "d'homme ivre (qui) avait du mal à régler sa note".

Après avoir commandé un sandwich à 7 dollars, il a "laissé à la serveuse un pourboire de 98.932 dollars (70.485 euros)", a raconté la police.

Or, l'addition ayant été réglée avec une carte de crédit, elle a aussitôt été rejetée. "Malheureusement pour la serveuse (...) aucun pourboire n'a été finalement versé", ont remarqué les forces de l'ordre.

L'homme a fini la soirée dans une cellule de dégrisement de la police locale qui a déposé des accusations contre lui, après avoir constaté qu'il était sous le coup d'une décision judiciaire lui interdisant de consommer de l'alcool.

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Australie: les feux de forêts ont lieu après une année historiquement chaude

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Australie: les feux de forêts ont lieu après une année historiquement chaude
Sydney, Australie | AFP | mardi 06/01/2015 - L'Australie a connu en 2014 sa troisième année la plus chaude enregistrée depuis un siècle, favorisant le démarrage précoce de la saison des incendies de forêt, ont indiqué mardi des scientifiques alors que des feux font rage dans trois Etats du pays.

L'incendie le plus important est situé en Australie-Méridionale dans les Mount Lofty Ranges, une chaîne de montagne à l'est d'Adélaïde, où les pompiers tentent de contenir les flammes qui ont déja détruit 26 habitations.

Dans les Etats du Victoria (sud) et d'Australie-Occidentale, des feux sont également en cours tandis que le Bureau de la Météorologie a indiqué mardi que 2014 était une des années les plus chaudes jamais observées dans le pays.

"2014 est au troisième rang des années les plus chaudes connues par l'Australie depuis les premiers relevés des températures nationales en 1910", a indiqué le Bureau.

Sur l'année 2014, la moyenne des températures a été supérieure de 0,9 degré à la moyenne annuelle observée entre 1961 et 1990.

Membre du Centre de recherche sur le changement climatique de l'université de Nouvelle-Galles du Sud, Sarah Perkins a indiqué que l'Australie avait connu en 2014 des vagues de chaleur extrêmes et prolongées, ainsi qu'un printemps historiquement chaud.

"Ces conditions chaudes, notamment au printemps, ont contribué au démarrage précoce de la saison des incendies de forêts. Les récentes vagues de chaleur ont aussi aggravé le risque de feu et les conditions d'intervention des pompiers en Australie-Méridionale", a-t-elle déclaré.

L'incendie dans les collines d'Adélaïde a déja ravagé plus de 13.000 hectares, et les services de secours s'attendent à une hausse des températures et du vent mercredi.

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AirAsia: une famille en deuil hantée par le dernier voeu d'anniversaire d'une victime

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AirAsia: une famille en deuil hantée par le dernier voeu d'anniversaire d'une victime
Surabaya, Indonésie | AFP | mardi 06/01/2015 -Quand Meiji Thejakusuma a dit au revoir à ses proches avant d'embarquer à bord du vol QZ8501 d'AirAsia, elle leur a fait part de son désir de "passer du temps seule en mer" pour fêter ses 45 ans lors d'une croisière de Nouvel An.

Mais peu de temps après, l'avion qui s'était envolé de la ville indonésienne de Surabaya pour Singapour s'est abîmé en mer de Java, en Indonésie, où son corps a été repêché.

Le 3 janvier, jour où Meiji aurait eu 45 ans qu'elle espérait fêter pendant cette croisière qui devait l'emmener en Malaisie et en Thaïlande, son corps a été remis à sa famille à Surabaya, sa ville.

Son neveu, Eric Edi Santo, propriétaire d'un café, a répété les derniers mots de Meiji qui hantent toujours la famille, lors d'une veillée de prières dans une petite salle funéraire où s'étaient rassemblés une centaine de proches et amis.

"Nous lui avions demandé comment vas-tu célébrer ton anniversaire. Elle avait dit en plaisantant: +Je vais passer du temps seule en mer+", raconte M. Santo.

"Peut-être que Dieu a essayé d'être gentil avec elle et ne voulait pas qu'elle passe son anniversaire seule en mer, c'est pourquoi il l'a ramenée", a-t-il dit.

Meiji avait pris l'avion le 28 décembre à Surabaya, avec six autres passagers de la famille: son mari, la mère de celui-ci, trois enfants et un futur gendre.

Ils s'étaient envolés pour Singapour pour faire une croisière en bateau, mais 40 minutes plus tard, l'avion d'AirAsia s'est abîmé en mer.

Les corps de la famille Thejakusuma et leur fille de 10 ans, Stevie, sont parmi les 37 cadavres repêchés jusqu'ici en mer de Java, au large de Bornéo où les recherches se poursuivent pour retrouver les corps des 125 autres personnes à bord de l'avion, pour l'essentiel des Indonésiens.

- "Espérons qu'il y aura un survivant" -

Parmi les autres victimes de la famille figurent le mari de Meiji, Jie Charly Gunawan, 48 ans, sa mère Jo Indri, 82 ans, et les deux autres enfants, Steven, 19 ans, et Stéphanie, 28 ans.

Le fiancé de Stéphanie, Christanto Leoma Hutama, était aussi avec eux: "Nous espérons qu'il y aura un survivant... au moins l'un d'eux", a encore dit M. Santo.

"Autrement, nous espérons que tous les corps seront au moins ici, nous voulons pas qu'il y en ait un qui manque. Ils sont morts de manière si tragique. Je voudrais au moins qu'ils aient une inhumation en bonne et due forme", a-t-il dit.

Meiji était propriétaire du magasin de mode "Planet One" à Surabaya. Fervente bouddhiste, elle soutenait financièrement des orphelinats, et était toujours prête à aider des membres de sa famille, raconte un neveu, Agus Panjaya

M. Panjaya se souvient des promenades le weekend avec son oncle et sa tante alors qu'il était au lycée et vivait dans une résidence universitaire à Malang (est de Java), et évoque le "profond sentiment de perte" ressenti par tout le monde.

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Nouvelle-Zélande: les parachutistes quittent in extremis leur avion tombé du ciel

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Nouvelle-Zélande: les parachutistes quittent in extremis leur avion tombé du ciel
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mercredi 07/01/2015 - Les treize passagers d'un avion appartenant à une société de chute libre se sont fait une grosse frayeur mercredi en Nouvelle-Zélande: ils se sont jetés dans le vide et ont déployé leur parachute peu avant le crash de l'appareil.

L'avion transportait six clients et leurs moniteurs de parachutisme, ainsi que le pilote, pour un saut en tandem au-dessus du lac Taupo, sur l'Ile du Nord néo-zélandaise.

L'avion a connu une panne de moteur peu après le décollage et a rapidement piqué du nez à un peu plus de 1.000 mètres d'altitude, selon les autorités locales.

"Tous les parachutistes, ainsi que le pilote, ont pu quitter l'avion et se sont posés sains et saufs", a déclaré dans un communiqué Roy Clements, le patron de la société Skydive Taupo.

L'avion s'est abîmé dans le lac, à une faible profondeur, selon des images de la télévision néo-zélandaise.

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I te matahiti ‘āpī: les voeux des archipels en 5 langues

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I te matahiti ‘āpī: les voeux des archipels en 5 langues
C’est avec un immense plaisir que nous entamons cette nouvelle année avec vous chers lecteurs, chers annonceurs, chers partenaires.

Cette année, Tahiti Infos, dans sa version web, aura 5 ans et fêtera ses 3 ans en version papier. Une aventure que nous vivons au quotidien en traçant aussi bien que possible les histoires qui sont les vôtres, l’histoire qui est la nôtre, à toutes et à tous, la vie de la Polynésie française, avec ses réussites mais aussi ses défaites, avec ses atouts mais aussi ses difficultés, avec ses joies mais aussi ses drames.

Nous vous offrons chaque jour un regard sur l’actualité en décrivant les choses de façon purement factuelle, sans jugement de valeur, sans opinion, sans orientation quelconque. Vos idées, vos avis, vos opinions, vous appartiennent, vous les exprimez parfois dans les commentaires du site, en toute liberté, dans le respect des règles de bonne conduite.

En espérant que vous avez autant de plaisir à nous lire que nous en avons à vous écrire, nous vous souhaitons la meilleure des années, celle que la Polynésie espère, celle que la Polynésie mérite.


RARO ‘E NI’A MATA’I – TAHITI ‘E MO’OREA
I te matahiti ‘āpī: les voeux des archipels en 5 langues
« E hoa here mā,
Tē ‘oa’oa nei te Fare Vāna’a, no te mea teie ‘ohipa ha’api’ira’a i tō tātou reo na roto i te mau fare ha’api’ira’a, na te reira e fa’aavehī ra i tō taua nūna’a, te mau tamari’I ihoa ra. Tā’u poro’I nō teie matahiti ‘āpī, ‘ia tauto’o fa’ahou atu ā hia i te reira ‘ohipa, nō te mea nā taua ato’a te nūna’a teie tuha’a ‘ia rave hia ‘e a muri noa atu.”

John Taaroa Doom – Upo’o fa’atere o te Fare Vāna’a rahi


TUĀMOTU – ANAA
I te matahiti ‘āpī: les voeux des archipels en 5 langues
« Kura ora,
Kia koa tātou ki teie Noere e ki teie matahiti api 2015

Kia maitaki koutou e te haga tamariki, e te haga uki api, kia noho hau noa ki roto ki tō koutou haga gutuafare ka tāvai maitaki to tāteu haga makui e to tāteu haga koromatua. »

Joana Hauata – Fare Vāna’a Pa’umotu



MANGAREVA – RIKITEA
I te matahiti ‘āpī: les voeux des archipels en 5 langues
« Kia ora tātou
Ia kokoa tātou i ‘a Noere nei ei ‘ano porotu mo tātou i a’ano ‘ou nei.
Ia ‘aka’ere’ere tātou kia tātou e te tamatama ‘ou, ia noo taaga tātou I roto i te hau ‘e te tura. Maro’i.”

Monique Richeton – Mero o te ‘āpo’ora’a ‘oire nō Rikitea


HENUA ENANA – UA POU
I te matahiti ‘āpī: les voeux des archipels en 5 langues
« Kaòha nui tatou paotu,
No tenei tekao à èhua hou me i òto mai io au nei, me i oto mai i te piika tahi o te henua ènana, ne te haa tumu, no te papua i te ao atakuà, Te mea taetae o tenei èhua hou e tihe mai nei, ia hakapaihi tenei tau poì e too nei te tau haa tumu o te henua ènana, ma oto i te hakapakaihi atu i te hoa mete hoa. A hakapaihi i ta àtou tau taetae tupuna i vaiìa mai. Ùmoì e too pu.Àua e too pu te haatumu to teà ati, to teà ati, to teà ati.

Toti Teikiehuupuko – ti’a fa’atere o te Fare Vāna’a o te henua Enana.


TUHAA PAE – RIMATARA
I te matahiti ‘āpī: les voeux des archipels en 5 langues
« ‘Ia ora,
Na te hu’ira’atira e vai i Rimatara ana. ‘Ia mata’i ‘outou ‘e ‘ia ‘ i te oa’oa i teie Noere ‘e te matahiti ‘āpī e ha’atata mai nei. ‘Ia riro teie matahiti ‘ei matahiti ‘auhune nō tō tātou henua, na roto i te ha’aitoito, i te ha’ara’a i ni’a i te ‘ohipa e ti’a ‘ia t£atou ‘ia rave, i reira tātou e manuia ai, ‘ia ora »

Georges Hatitio – tāvana nō Rimatara





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Le Hongrois Adrian Pataki libéré alors que la justice est saisie d'un mandat d'arrêt européen

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Le Hongrois Adrian Pataki libéré alors que la justice est saisie d'un mandat d'arrêt européen
PAPEETE, 6 janvier 2015 – La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Papeete ordonne la libération du Hongrois Adrian Pataki, et son placement sous contrôle judiciaire en attendant de statuer la semaine prochaine sur l’exécution du mandat d’arrêt européen émis à son encontre par la justice hongroise.

"Nous avons remporté une première bataille : celle de la liberté", s’est en attendant félicité mardi matin Me Jourdaine, l’avocat de Adrian Pataki, après que la chambre de l’instruction ait ordonné la levée de la détention provisoire de son client au bénéfice d’un placement sous contrôle judiciaire.

Le Hongrois de 34 ans et sa compagne panaméenne bénéficient d'un hébergement au centre La Samaritaine de Papeete. Adrian Pataki a l'obligation de se présenter chaque matin à 8 heures à la justice. Son passeport demeure confisqué et il a interdiction de quitter l'île de Tahiti.

Interpellé sur son voilier à Huahine le 16 décembre dernier, sous le coup d’un mandat d’arrêt européen émis par la justice de son pays d’origine, le Hongrois était gardé en détention provisoire à Nuutania depuis le 23 décembre et avait de suite fait appel de cette mesure restrictive de liberté.

La justice hongroise demande son rapatriement d’urgence à Budapest pour qu’il y exécute une peine de 5 ans d’incarcération prononcée en 2006.

Et c’est dans le cadre de la coopération judiciaire européenne que le parquet de Papeete est aujourd’hui invité à organiser le transfert de Adrian Pataki vers la Hongrie.

Vol de 15000 euros en espèces

Mais la chambre de l’instruction de la cour d'appel de Papeete, saisie d'un recours fin décembre, doit faire des vérifications avant de pouvoir ordonner l’exécution du mandat d’arrêt européen. Une audience est prévue mardi 13 janvier pour statuer à ce sujet. La cour a requis plusieurs documents auprès de la justice hongroise, notamment la traduction française et certifiée conforme de plusieurs pièces dont le jugement de Adrian Pataki, en 2006.

Les éléments dont elle dispose pour l’instant "ne sont pas suffisants", explique Me Jourdaine, sur ce second volet de l’affaire. "Le mandat d’arrêt européen n’a pour l’instant été communiqué qu’en langue hongroise (…). On ne sait pas s’il s’agit d’un jugement en matière criminelle ou pénale. Et il y a des points à vérifier : mon client a-t-il été régulièrement convoqué devant la justice hongroise ? A-t-il valablement été représenté lors de son procès ? Mon client m’indique qu’il a découvert cette condamnation récemment lors de son interpellation. Il a des choses à expliquer devant la justice hongroise et conteste les faits qui lui sont reprochés".

Adrian Pataki a été reconnu coupable par la justice de son pays d’avoir, le 8 janvier 2004, organisé l’escroquerie d’un de ses clients et le vol de 15000 euros d’espèces (1,79 million Fcfp), lors de la transaction commerciale inaboutie d'un lot de microprocesseurs. Mais il nie les faits et affirme avoir lui-même été roulé par son employé, chargé de réaliser la vente. Il affirme avoir ensuite été jugé par défaut, pour vol avec violence en bande organisée, alors qu’il résidait depuis plusieurs mois aux Etats-Unis, à Houston.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Papeete doit statuer mardi prochain sur l'exécution du mandat d'arrêt européen émis à son encontre. Les pièces dont elle attendait encore mardi la communication de Budapest seront décisives pour l'avenir judiciaire du navigateur hongrois.

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Les 100 jours d'Edouard Fritch : "je ne suis pas au pouvoir pour être président. Je suis au pouvoir pour servir d'abord"

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Les 100 jours d'Edouard Fritch :
PAPEETE, le 6 janvier 2015. Ce mardi matin, le gouvernement polynésien quasi au complet –il manquait René Temeharo, le ministre de la jeunesse et des sports- tenait une conférence de presse pour tirer le bilan de ses 100 premiers jours à la tête de l'exécutif du Pays. Le président a répondu en direct à quelques questions de la presse. Interview.

Vous avez demandé à la presse si elle avait le sentiment que votre gouvernement avait travaillé durant ces 100 jours, c'est parce que vous n'en êtes pas convaincu vous-même ?

Non, j'ai lu comme d'autres certaines critiques que j'ai du mal à comprendre. Je pense effectivement que nous avons fait beaucoup d'efforts : ces trois premiers mois, ça n'a pas été facile. J'ai repris des gros dossiers qui étaient en instance et qui méritaient d'être avancés. Si j'ai perdu du temps, c'est sur ma remise à niveau par rapport aux dossiers existants.

Au Tahoera'a il y a des échéances prévues cette année, normalement, vous les envisagez comment en tant que président délégué du parti ?

Pour le moment je suis aux fonctions du Pays. Je suis président de la Polynésie française, je ne sais pas pour combien de temps, mais dans l'immédiat, je m'y consacrerai entièrement.

Vous n'êtes pas certain d'aller au bout du mandat ?

Qui vivra, verra… Non mais, un mouvement politique a besoin de ses présidents, de ses membres du bureau, d'entretenir ses sections, il faut être sur le terrain en permanence. Aujourd'hui, je ne me sens pas la capacité de relancer l'économie de ce pays, de me déplacer dans les îles pour voir comment les choses se passent et en même temps être utile et gérer mon parti avec mon président comme il se doit. C'est la raison pour laquelle je suis en réflexion, mais l'avenir le dira.

Vous avez rappelé que le programme du gouvernement était celui du Tahoera'a, vous pensez que le parti vous a aidé pendant ces 100 jours ?

En tous les cas, le parti nous a beaucoup aidés pour la grande partie de ce qui a été réalisé depuis les élections. Parce que je m'inscris totalement dans la continuité, je ne réinvente pas le programme du Tahoera'a Huira'atira, je n'ai pas d'autre vision, contrairement à ce qui a été dit (…)
Maintenant, si vous voulez parler de mes relations avec le groupe à l'Assemblée, bien sûr qu'aux yeux du public il y a des problèmes. Je ne peux pas dire que les choses vont bien, je serai un menteur ! Mais j'estime que ce sont des accidents de parcours qu'il faut régler. Il faut que je fasse mieux que ce qui a été fait jusqu'à présent quant aux relations qu'un gouvernement a avec sa majorité à l'Assemblée, il faut qu'il y ait plus de contacts.


Allocution d'Edouard Fritch à la presse, mardi 6 janvier 2015 lors de la conférence pour le Bilan des 100 jours du gouvernement


Le gouvernement que je préside a été composé le 16 septembre et la fameuse période des 100 jours arrivait donc à échéance le 25 décembre. Pour ne pas vous mobiliser en ce jour de Noël, nous avons préféré passer les fêtes avant de présenter le bilan du gouvernement.
C’est un exercice un peu particulier puisque ces traditionnels « 100 jours » s’inscrivent généralement dans un bilan de début de mandature.
Or, comme vous le savez, moi-même et les ministres qui composent le gouvernement, nous inscrivons dans la continuité des actions du gouvernement précédent présidé par Gaston Flosse.
Dans ce bilan, il y a donc des points qui n’ont fait que trouver leur concrétisation sous le gouvernement actuel alors qu’ils avaient été engagés précédemment. Ce bilan est indissociablement lié aux actions précédentes, même si, bien sûr, il y a quand même beaucoup de choses à porter à notre crédit.
Nous n’avons pas fait que de couper des rubans comme j’ai pu le lire sous une plume acerbe
Il faut aussi noter que ce bilan s’inscrit également dans le cadre des actions présentées dans le programme du Tahoeraa Huiraatira.

En préambule, je dirais que le bilan de ce gouvernement, en premier lieu, c’est aussi sa méthode de gouvernance.
Ma méthode de gouvernance, c’est avant tout la transparence dans les actes, le dialogue, la recherche du consensus le plus large.
Alors, c’est vrai, certains pourront me reprocher de ne pas aller assez vite. Mais il ne faut pas confondre vitesse et précipitation ; ne pas confondre précipitation des annonces pour se retrouver bloqué par la suite, parce que les choses ne se sont pas faites dans les formes.
En second lieu, je voudrais évoquer le renforcement du dialogue avec l’Etat. Certes, ce dialogue avait été renoué depuis 2012 avec l’élection de 3 députés du Tahoeraa et il a perduré depuis le changement de majorité en 2013. Mais je pense qu’il a pris de nouvelles formes depuis 3 mois. Au plus haut sommet de l’Etat, je pense qu’il y a une volonté de travailler ensemble, de manière constructive et sans faux-semblant.
En troisième lieu, je dois dire aussi que le gouvernement et moi-même avons dû prendre le temps de nous informer des dossiers laissés par l’ancien gouvernement. Certes, il y avait des dossiers dont nous avions entendu parler à l’Assemblée, mais ce n’est pas pour autant que nous en avions une connaissance précise.
Je pense notamment à tous les dossiers concernant les investisseurs chinois. J’y reviendrais.
Donc, au cours de ces 100 jours, nous nous sommes attelés à imprimer une nouvelle forme de gouvernance, à conforter nos relations avec notre partenaire naturel qu’est l’Etat, mais aussi avec les communes, et à reprendre les dossiers laissés par l’ancien gouvernement.
Mais bien sûr, nous avons eu nos propres actions.

Pour cette conférence de presse, j’ai demandé à chaque ministre de me faire son propre bilan d’actions. Et quand tout a été rassemblé, cela représentait près de 100 pages.
Alors rassurez-vous, je ne vais pas demander à chacun des ministres de vous faire état de l’intégralité de son bilan.
Nous allons vous présenter un bilan assez synthétique et par grandes thématiques. Ce n’est pas un bilan exhaustif puisque nous n’avons pas retenu un grand nombre d’actions sectorielles, effectuées par chaque ministère. Mais il fallait bien faire un choix pour rester dans le domaine généraliste et suffisamment court dans la présentation.
Si vous souhaitiez aller plus avant, je pense que chacun des ministres pourra ultérieurement vous présenter le détail de ses actions.

Ce qui a principalement guidé le gouvernement dans ses actions, c’est la relance de l’emploi. Je l’ai déjà dit, les mesures telles que le CAE, pour lesquelles nous avons rajouté, 150 millions au dernier collectif budgétaire pour atteindre 3000 contrats, puis 500 millions de plus aux 3,250 milliards affectés à la politique de l’emploi aidé au budget primitif 2015, ne constituent pas une fin en soi et restent des palliatifs pour répondre à une situation d’urgence.
Ce qui nous guide, c’est l’emploi durable. C’est pourquoi la ministre en charge de l’emploi s’est attelée à la dynamisation des offres et à une politique de formation professionnelle plus performante.
Et c’est aussi pour cette raison que nous agissons au travers de la commande publique, qu’elle vienne du Pays, des communes, ou encore de l’Etat, et principalement en ce qui concerne le BTP.
Pour le Pays, 37,5 milliards de crédits de paiement seront ainsi alloués aux opérations d’investissement l’an prochain, avec une perspective plancher de réalisation de 25 milliards de F (taux de liquidation prévisionnel de 65 %) représentant une augmentation de +25 % par rapport à 2014.

Nous agissons aussi au soutien de l’activité privée, et je pense notamment aux grands projets étrangers, mais aussi aux projets portés par nos investisseurs locaux qui restent très nombreux et marquent la confiance dans l’avenir de notre pays.

Pour cette conférence de presse, nous allons donc vous présenter un power-point qui retrace les actions du gouvernement par grande thématique et, au besoin, chaque ministre pourra intervenir pour préciser les actions présentées dans ce document.

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Bonnes résolutions : comment les tenir sans se ruiner

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Bonnes résolutions : comment les tenir sans se ruiner
PAPEETE, le 6 janvier 2014 - Avec le mois de janvier arrive l'heure des bonnes résolutions. Il est difficile de toutes les tenir, mais pour vous aider, nous avons réuni un certain nombre de conseils gratuits pour au moins trouver par où commencer.

Chaque année les bonnes résolutions reviennent et se ressemblent. Arrêter de fumer, perdre du poids, faire du sport, passer plus de temps avec ses proches, faire plus de rencontres… Avec aussi en ces années de crise le récurrent "trouver un travail".

Mais rien de tout cela ne peut se faire en un mois. Pour les tenir, il ne suffira pas d'investir dans un abonnement à une salle de sport, une cigarette électronique ou un site de rencontre. Il faut généralement un changement de son mode de vie sur la durée, et si ce n'est pas si facile. La bonne nouvelle, c'est que ça peut être gratuit ou presque !

Faire du sport

Pour arrêter de fumer, se sentir bien dans sa peau et développer ses muscles, le sport est une bonne solution. En plus, sortir et rencontrer du monde permettra à ceux qui le cherche de trouver l'amour, voire même un travail !

À Tahiti, la mode est aux salles de sport, surtout pour tous ceux qui travaillent en ville. Mais pour faire du sport, rien ne sert de payer : de nombreuses communes ont installé des agrès, les stades sont ouverts au public et les jardins de Paofai à Papeete se sont transformés en vraie salle de sport publique !

Mais pour tenir dans la durée, le secret c'est de faire un sport qui vous plaît, et surtout de le faire à plusieurs. Si vous n'arrivez pas à convaincre votre femme de venir courir au stade Pater ou votre petit ami de monter le Tahara'a avec vous, rassurez-vous. De nombreux particuliers se sont rassemblés pour faire ensemble toutes les semaines quelques heures de fitness, de jogging, ou de sports plus originaux comme du frisbee ou du roller… Ils se sont organisés sur Facebook ou en association, et son ravis d'accueillir des petits nouveaux. C'est gratuit ou avec des cotisations de quelques milliers de francs par an, et il y a de tout : du sport en plein air, en piscine (comme le sport 100% tahitien Bload Bowl), en salle ou sur le lagon.

Perdre du poids

Une étude scientifique américaine de 2011 nommée "Quantification of the effect of energy imbalance on bodyweight" a profondément modifié notre compréhension de la perte de poids. Ces recherches ont créé un modèle mathématique très complet sur l'évolution du poids en fonction de la masse corporelle, l'alimentation et de l'activité physique.


Bonnes résolutions : comment les tenir sans se ruiner
Un calculateur (en anglais) est disponible sur internet pour ceux qui veulent vraiment prendre une approche scientifique pour leur perte de poids. Il en ressort que pour chaque niveau d'alimentation et d'exercice, il y a un poids d'équilibre. Un régime temporaire ne sert à rien si on reprend ses habitudes dès qu'on l'a fini. Mais il suffira de modifier – souvent très peu – son mode de vie pour voir un résultat remarquable avant la fin de l'année.

Ainsi, un homme de 30 ans qui pèserait 90 kilos et ferait du jardinage en guise qu'activité physique pourrait descendre à 83 kilos en six mois seulement, avec très peu d'efforts. Il lui suffit d'enlever 200 calories de ses repas (c'est-à-dire une saucisse industrielle, un petit paquet de M&M's ou un verre de lait) et d'augmenter son activité physique de 20% (comme marcher 30 minutes par semaine). Pour garder sa ligne svelte après ces six mois "d'efforts", il lui suffira de renoncer à cette fameuse saucisse pour toujours… ou de continuer son surplus d'activité physique.

Arrêter de fumer

Les chiffres sont clairs : seulement 3 à 5 % des fumeurs qui ont essayé d'arrêter de fumer sans aucune aide ont réussi à passer le cap des 12 mois. Donc les conseils sont simples : allez voir votre médecin ou votre pharmacien pour obtenir des substituts nicotiniques adaptés, et n'hésitez pas à mobiliser votre entourage pour vous motiver !

Des méthodes et des coachs gratuits sont également disponibles, en particulier un programme européen nommé iCoach – Les ex-fumeurs rien ne les arrête ! Il offre un site internet et une application mobile pour suivre ses progrès, et est bourré de conseils pour se débarrasser de la dépendance psychologique à la cigarette et arrêter complètement le tabac au moment où ce sera le plus efficace.

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"L'homme qui voulut être roi" : nouveau renvoi du procès

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PAPEETE, 6 janvier 2015 - La justice ordonne un nouveau renvoi du procès en diffamation des journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme.

Renvoyé une première fois en octobre dernier, l’instruction en correctionnelle du procès en diffamation de Gérard Davet et Fabrice Lhomme fait l’objet d’un nouveau renvoi au 17 mars prochain, à la demande de l’éditrice des deux journalistes du Monde pour le livre "L’homme qui voulut être roi".

La procédure avait été engagée par Gaston Flosse, en 2013, après la parution de l’ouvrage peu avant le premier tour des territoriales. La plainte déposée par le leader autonomiste polynésien dénonçait des "allégations et imputations de faits portant atteinte à l’honneur et à la considération".

L’ouvrage d’investigation "L’homme qui voulut être roi" était sorti en librairie le 20 mars 2013, en pleine campagne pour les élections territoriales polynésiennes. Gaston Flosse, objet de ce livre de 200 pages, y est notamment présenté comme relié indirectement à la disparition du journaliste Jean-Pascal Couraud, en décembre 1997. Une "allégation que dénonce la plainte en diffamation.

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La messagerie de Vini rétablie

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Le service de messagerie vocale du réseau Vini (753 ou 87391753) a été rétabli ce mardi matin après quatre jours d'interruption. Le matériel endommagé à l’origine de la panne a pu être remplacé par les équipes techniques de l'opérateur qui prie ses abonnés de bien vouloir l'excuser pour les désagréments causés.

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Un concours national pour les entreprises innovantes

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Un concours national pour les entreprises innovantes
PAPEETE, le 6 janvier 2015 - Les jeunes entrepreneurs et porteurs de projets doivent se mobiliser maintenant : le 17ème Concours national d'aide à la création d'entreprises de technologies innovantes est lancé. Plus de 200 lauréats vont repartir avec des dizaines de milliers d'euros pour financer leurs projets, et de nombreux Polynésiens l'ont déjà obtenu. Serez-vous le suivant ?

Au cours des ans, ce concours est devenu le premier financeur de jeunes entreprises innovantes en France. En 2014, ce ne sont pas moins de 221 lauréats qui ont empoché chacun des dizaines de milliers d'euros qui leur permettent de donner vie à leurs projets.

Et c'est maintenant parti pour l'édition 2015 du Concours national d'aide à la création d'entreprises de technologies innovantes, organisé par le ministère de la recherche et Bpifrance. Plusieurs Polynésiens l'ont déjà obtenu par le passé dans ses différentes catégories, dont Fanny Rossi l'année dernière. Cette doctorante à l'UPF présentait un projet d'industrialisation d'un remède traditionnel contre la ciguatera. Elle a obtenu 40 000 euros d'aide.

Deux types de projets de création d'entreprises peuvent être présentés :
- les projets "en émergence", qui viennent soutenir une avancée technologique ou technique qui peut donner lieu à une création d'entreprise après une maturation technique, économique ou juridique. Un prix pouvant aller jusqu'à 45 000 euros pourra être attribué à chaque lauréat pour établir la faisabilité de l'entreprise
- les projets "création-développement", qui peuvent donner lieu, à court terme, à une création d'entreprise. La subvention pourra atteindre 450 000 euros, pour financer le programme d'innovation de l'entreprise afin de finaliser le produit, procédé ou service technologique innovant.

50 prix supplémentaires allant de 5 à 10 000 euros seront attribués à des jeunes diplômés de moins de 30 ans, et 5 prix spéciaux avec une dotation plus importante seront sélectionnés par le jury.

En Polynésie, le partenaire du ministère est Tahiti Fa'ahotu. Le pôle d'innovation accompagne tous les ans plusieurs porteurs de projets "pour leur donner toutes leurs chances en remplissant les dossiers" explique le directeur de l'organisme, Bernard Costa. Deux porteurs de projets se sont déjà signalés. D'autre peuvent toujours contacter la structure par mail sur bcosta@tahitifaahotu.pf.

Les inscriptions au concours se font par mail. Il faut envoyer un dossier (qui sera disponible dès le 12 janvier sur les sites du ministère de la Recherche et celui de Bpifrance Financement) à la Délégation régionale à la recherche et à la technologie (drrt.polynesie-fr@recherche.gouv.fr). Date limite pour envoyer le dossier : le 2 mars 2015.

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2015 : une année de transition

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2015 : une année de transition
PAPEETE, le 6 janvier 2015. Le gouvernement Fritch a fait ce mardi le bilan de ses 100 premiers jours, fêtés le 25 décembre. Le président du Pays a insisté sur sa méthode de gouvernance (« transparence », « dialogue »…), le « renforcement du dialogue avec l'Etat » et ses actions en faveur de la relance de l'emploi. Mais les premiers effets en matière de création d’emplois sont plus à attendre au second semestre. Les premières pierres des grands projets hôteliers ne seront pas posées avant la fin de l'année, a insisté Edouard Fritch.




Projet d'algoculture à Tubuai

Frédéric Riveta, ministre du Développement des activités du secteur primaire, a lancé un projet d'algoculture à Tubuai. « Là-bas, on peut trouver des algues vertes, qui sont très prisées par les gens de Tubuai et par l'ensemble de la population des Australes. Ces algues sont aussi très demandées par la Chine et, surtout, le Japon », explique Frédéric Riveta. « Nous avons envoyé quelqu’un à la Communauté du Pacifique pour qu'il soit formé. Nous allons l'affecter à Tubuai pour qu'il mette en place des parcelles d'élevage d’algues. Ce sera réalisé cette année. Si cela marche à Tubuai, on pourrait étendre cet élevage aux autres îles des Australes, commercialiser ces algues sur Papeete et pourquoi pas les exporter ailleurs. »

Relance : « Ne pas miser que sur le béton »
Avec la relance de la commande publique par le passé, «les emplois ont été maintenus », a constaté Edouard Fritch. Mais pour ce dernier, pour créer de l'emploi, « il faut diversifier les investissements et ne pas miser que le béton ou sur le noir (le bitume, NDLR) ». C'est pourquoi le gouvernement a insisté sur sa politique de création de logements sociaux et sur les grands chantiers du privé. Le président a ainsi énuméré l'attribution de 82 marchés pour un montant de 3,3 milliard de Fcfp, le lacement des travaux des lotissements Labbé (1,9 milliard) et Teroma (1,2 milliard), d'un programme de 118 fare en habitat dispersé et de 42 logements Papeora.
Pour les grands chantiers du privé, c'est-à-dire le Mahana Beach et le projet hôtelier de la société chinoise Hainan, à Atimaono, les premières pierres ne seront pas posées tout de suite, reconnaît Edouard Fritch. « On ne verra pas le début de grands chantiers avant la fin de l'année », admet-il.
Exception pour le projet aquacole ; le gouvernement espère que la première pierre du complexe sera posée au mois de juin.

État : «Une volonté de travailler ensemble »
Fort du retour de la participation de l’État au financement du Régime de solidarité territorial (RST) et de la négociation du 2e contrat de projets 2015-2019, le président Edouard Fritch s'est félicité du « renforcement du dialogue avec l'Etat ». Reconnaissant que « ce dialogue avait été renoué depuis 2012 avec l'élection de trois députés du Tahoeraa Huiraatira et qu'il a perduré depuis le changement de majorité en 2013 », le président a ajouté que ce dialogue « a pris de nouvelles formes depuis trois mois. Au plus haut sommet de l'Etat, je pense qu'il y a une volonté de travailler ensemble, de manière constructive et sans faux-semblant. »

Discussions avec Hainan Airlines : 500 chambres à Atimaono, un casino et un bateau de croisière
Les discussions entre le Pays et Hainan se poursuivent. Le groupe chinois est une grande entreprise dont le secteur d'activité principal est le transport aérien. Il s'est diversifié dans d'autres secteurs tels que le tourisme et les services, la gestion aéroportuaire, la logistique, l'hôtellerie, la grande distribution, la finance et d'autres secteurs s'y rapportant.
Le projet à Atimaono doit engager l’investisseur sur l’aménagement d’une partie du domaine, soit un quart de ce grand domaine propriété du Pays.
D'ici le 15 janvier, le Pays doit faire parvenir au groupe Hainan ses propositions sur la configuration de ce projet. Le Pays donnera également sa position favorable à la desserte entre la Chine et la Polynésie. Selon Jean-Christophe Bouissou, ministre du Tourisme, les premiers charters de la compagnie aux couleurs rouge et jaune devraient venir en Polynésie dès 2015. Le Pays, propriétaire du terrain à Atimaono, demandera « la construction d'une structure de 500 chambres minimum ».

Quant au projet de Hainan d'acheter un hôtel ou de participer au capital de groupes hôteliers existants, Jean-Christophe Bouissou précise que « nous n'avons pas en ce qui nous concerne à donner de préférence, ce sont des négociations privées ». En revanche, le Pays donnera son accord de principe de voir baser en Polynésie un bateau de croisière. « Ce sera un bon moyen aussi pour Hainan de rentabiliser la venue de ses avions », souligne le ministre du Tourisme. Enfin, le Pays devra également se prononcer sur un certain nombre de demandes du groupe Hainan : l'ouverture de magasins duty-free, mais aussi l'ouverture d'un casino. Sur ce point, Jean-Christophe Bouissou précise que « Nous connaissons la configuration de la clientèle chinoise et il faudra circonscrire l'accès à ces types d'établissements à des gens qui sont des visiteurs venus de l'extérieur. »

« Dans la continuité »
Pour débuter la présentation de son bilan, le président Edouard Fritch a commencé par rappeler que le gouvernement s'inscrit « dans la continuité des actions du gouvernement précédent présidé par Gaston Flosse. Dans ce bilan, il y a donc des points qui n'ont fait que trouver leur concrétisation sous le gouvernement actuel alors qu'ils avaient été engagés précédemment. Ce bilan est indissociablement lié aux actions précédentes, même si, bien sûr, il y a quand même beaucoup de choses à porter à notre crédit.(…) Il faut aussi noter que ce bilan s'inscrit dans le cadre des actions présentées dans le programme du Tahoeraa Huiraatira ».

Contrats d'accès à l'emploi
Pour Edouard Fritch, « les mesures telles que le Contrat d'accès à l'emploi (…) ne constituent pas une fin en soi et restent des palliatifs pour répondre à une situation d'urgence ».

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Deux ados américains pillent le bar et la boutique du Hilton

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Deux ados américains pillent le bar et la boutique du Hilton
BORA BORA, le 6 janvier 2015. Dans la nuit du 3 au 4 janvier 2015, deux vols par effraction sont commis dans l'enceinte de l'hôtel Hilton à Bora Bora. Le premier est commis dans une boutique de la petite galerie commerciale de l'hôtel : quelques bijoux fantaisie et des cigarettes sont dérobés. Le second vol a été commis dans le bar de la piscine de l'hôtel : plusieurs bouteilles d'alcool sont emportées par les voleurs.

Les deux auteurs de ces vols par effraction sont des mineurs en l'occurrence de jeunes touristes américains. Identifiés et entendus par les gendarmes de Bora Bora, ces deux frères, de nationalité américaine étaient en vacances à l'hôtel avec leurs parents. Le préjudice subi par l'hôtel Hilton est évalué à environ de 95 000 Fcfp liées aux dégradations commises pour les effractions et aux articles dérobés. Le préjudice a été entièrement indemnisé par les parents des deux jeunes touristes.

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Faa'a doit payer ses cotisations au Centre de formation et de gestion

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Faa'a doit payer ses cotisations au Centre de formation et de gestion
FAA'A, le 6 janvier 2015. Depuis la fin de l'année 2011, toutes les communes de Polynésie ont été obligées d'adhérer au CFG (Centre de formation et de gestion) et de régler leurs cotisations à cet établissement public local. La commune de Faa'a a tenté de faire de la résistance mais vient de se faire rattraper par le Haut commissariat.
C'est l'une des conséquences de l'extension de l'application du Code général des collectivités territoriales (CGCT) à la Polynésie depuis 2011. Pour rationnaliser les emplois communaux, assurer leur gestion et leur formation des 4500 agents communaux recensés en Polynésie française, le CFG (Centre de formation et de gestion) était créé le 29 novembre 2011. Avec obligation pour les 48 communes polynésiennes d'y adhérer et de payer des cotisations à cet organisme public calculées au pro rata du nombre d'agents communaux employés dans chaque municipalité.

Pour la mairie de Faa'a, cette dépense obligatoire a entraîné une multiplication par trois de sa ligne budgétaire consacrée à la formation de ses agents "de 10 millions de Fcfp à 36 millions de Fcfp au moment du passage au CFG" assure-t-on auprès de la direction générale des services de la municipalité. Or cette "perte d'autonomie" ne s'est pas traduite selon la municipalité de Faa'a par des services rendus à la hauteur de la pression financière exercée, loin s'en faut.

Aussi, la commune de Faa'a a refusé à plusieurs reprises d'assurer le paiement de cette "dépense obligatoire". Elle vient néanmoins d'être rattrapée par deux arrêtés du Haut commissariat signés par le Haut commissaire mi décembre 2014, et publiés récemment au Journal Officiel "portant mandatement d'office d'une dépense obligatoire sur les budgets 2014 de la commune de Faa'a". Au total, la commune de Faa'a devra inscrire sur son budget 2014 la coquette somme de 40,3 millions de Fcfp dus à cet organisme public pour ses cotisations obligatoires pour les mois de novembre 2012 à juillet 2013, puis d'août à décembre 2013. Une dépense qui sera imputée à la section de fonctionnement du budget municipal. Selon le Haut commissariat, la commune de Faa'a a néanmoins obtenu un échelonnement de cette dette afin de pas amputer son budget annuel d'environ 5 milliards de Fcfp.
Il reste éventuellement à la mairie de Faa'a la possibilité de faire des recours au tribunal administratif contre ces mandatements d'office dans les trois prochains mois. Ou de se soumettre définitivement à cette organisation des obligations communales, contrôlées directement par l'Etat, comme autorité de tutelle.

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Météo : Il fait chaud et c'est vrai !

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Météo : Il fait chaud et c'est vrai !
PAPEETE, le 6 janvier 2015. La Polynésie française est en pleine saison chaude et celle-ci s'avère effectivement d'une tendance plus élevée que les normales saisonnières, au moins dans les îles de la Société. Selon les prévisions de Météo France, janvier, février et mars devraient continuer sur cette même tendance. Pas une journée ne se passe, sans qu'à un moment ou un autre, on ne se mette à râler sur la chaleur qui nous accable. Les maximales constatées ou prévues pour toute la semaine à Tahiti affichent effectivement un 31°C à 14 heures (peut-être même 32°C dimanche prochain) et des minima au petit matin qui ne descendent guère en-dessous des 25°C. Bref il fait chaud : après tout nous sommes dans la saison chaude et c'est normal. Toutefois, cette chaleur ressentie depuis quelques semaines à Tahiti est effectivement un petit peu plus marquée que la normale. Dès le mois d'octobre dernier au moment d'établir ses prévisions pour la saison chaude 2014-2015, Météo France prévenait de la présence d'un phénomène El Niño modéré jusqu'en novembre 2015 et prévoyait notamment déjà des températures chaudes de la mer dans notre secteur au moins jusqu'à fin mars 2015.

On est loin encore toutefois d'avoir dépassé certains records de chaleur enregistrés sur l'archipel de la Société, particulièrement. Dans ses données climatiques générales, les bureaux de Météo France en Polynésie indiquent notamment un record à 37,5°C enregistré à Tetiaroa le 20 janvier 2001 ou un 34,5 °C à Faa'a le 2 mars 1994. Mais ce qui est notable depuis quelques semaines et qui éprouve les sens des habitants, ce sont les journées cumulées de fortes températures au-delà des 31°C. Cette impression que la chaleur ne s'estompe jamais !

Risque cyclonique accru ? Au-delà des conditions de vie qui s'alourdissent par ces fortes chaleurs, les températures élevées inquiètent également sur les risques cycloniques de cette saison chaude et humide. Sur le bassin polynésien, on le sait, "c'est au mois de février, période où les conditions océaniques et atmosphériques sont optimales pour la formation des dépressions et cyclones, que l'on comptabilise la plus forte activité".
D'autant qu'en Polynésie française, cette activité cyclonique est plus intense en phase El Niño. "En phase El Niño faible, on constate, que c’est au mois de janvier et février que le risque est le plus élevé. Les archipels de la Société et des Australes sont les plus concernés". Au point que Météo France donnait une probabilité de voir évoluer un cyclone dans les eaux polynésiennes de 43%. La naissance d'un cyclone requiert certaines conditions et la chaleur n'est pas la seule à prendre en compte : il faut non seulement une température de la mer supérieure à 26°C sur une profondeur d'au moins 60 mètres, un air suffisamment humide et surtout l'existence d'une dépression initiale. Des conditions qui n'ont pas encore été rassemblées depuis le début de la saison chaude. Mais il reste encore quelques mois à passer. Bref, on croise les doigts et on supporte la chaleur avec philosophie car ce n'est pas le pire que nous pourrions avoir à supporter.


Quatre (bons) conseils pour supporter la chaleur


1 - Boire au moins trois litres d'eau par jour
«Pour les enfants, comme pour les adultes, il faut souvent donner à boire de l'eau minérale car lorsque nous transpirons, nous perdons des sels minéraux», indique le docteur Xavier Gastinel. N'hésitez donc pas à boire même si vous n'avez pas soif. «Il faut au minimum prendre 3 litres d'eau par jour», souligne le docteur Gastinel. «Toute boisson est bonne à boire : eau, soupe, laitage... » souligne-t-il. Soyez vigilantes pour les personnes âgées, car celles-ci ne ressentent pas toujours la sensation de la soif. Buvez donc beaucoup. Mais exclusivement de l'eau car l'alcool déshydrate (même la bière bien fraîche) ».

2 – Mettez-vous à l'ombre
«Il faut bien sûr aller à l'ombre, ne pas rester en plein soleil. Il faut être vigilant en bord de mer, où on peut avoir une sensation de fraîcheur », précise le docteur Xavier Gastinel. Attention aux coups de soleil également. Le coup de soleil est d'autant plus à craindre que la quantité de rayons ultraviolets arrivant au contact de la peau sera importante. C'est le cas notamment pour les surfaces augmentant la réverbération le sable, l'eau. Le sable blanc est celui qui favorise le plus la réverbération.

3 – Faites des courants d'air dans votre fare
Pour limiter l’augmentation de la température dans votre fare : fermer les rideaux des façades exposées au soleil. Ouvrez les fenêtres tôt le matin, le soir et la nuit. Provoquer des courants d’air dans votre maison dès que la température extérieure est plus basse que la température intérieure.

4 – Restez au frais
Évitez de sortir aux heures les plus chaudes et restez à l’intérieur, dans les pièces les plus fraîches ou dans un espace rafraîchi.

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"Nous sommes tous des Charlie", clament des Sociétés de journalistes

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TAHITI INFOS fait part de sa profonde émotion suite à l'attaque du siège du journal Charlie Hebdo et apporte tout son soutien aux journalistes, aux salariés du journal, aux policiers ainsi qu'à leurs familles.

Cet acte immonde, qui a fait de nombreuses victimes, porte atteinte aux valeurs fondamentales de la démocratie et de la République française, et notamment à la liberté d'expression et liberté de la presse qu'incarne le journal satirique Charlie Hebdo.

Le premier temps de recueillement doit se faire dans l'unité, la dignité et la réaffirmation des valeurs de solidarité et de tolérance, qui sont la meilleure réponse à apporter à l'obscurantisme et à la barbarie.



Paris, France | AFP | mercredi 07/01/2015 - "Nous sommes tous des Charlie" ont proclamé mercredi les sociétés des journalistes (SDJ) de 15 médias: Le Monde, Les Echos, L'Obs, Télérama, Rue89, Radio France, RFI, Agence France-Presse, Le Point, L'Express, Le Figaro, Marianne, TF1, Libération et l'Agence AEF.

Elles ont condamné un "acte de terrorisme inqualifiable" après l'attentat contre l'hebdomadaire satirique qui a fait 12 morts, dans un communiqué conjoint signé "Nous sommes tous des Charlie".

"Nous, journalistes, tenons à exprimer notre profonde tristesse, ainsi que notre colère et souhaitons témoigner de notre soutien à nos collègues, aux policiers et à leurs familles touchés par cet effroyable attentat", déclarent les SDJ.

"En les prenant pour cible, les assaillants ont attaqué la liberté et la démocratie, inlassablement, les journalistes défendront ces valeurs, ce droit inaliénable à la liberté d'expression", soulignent-elles.

Un attentat sanglant perpétré dans les locaux de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo par deux hommes cagoulés et armés criant "Allah akbar", selon des témoins, a fait au moins douze morts mercredi en plein Paris.

Cette attaque est la plus meurtrière en France depuis des décennies. Les dessinateurs emblématiques Charb, Wolinski, Cabu et Tignous figurent parmi les morts. Parmi les morts figurent également deux policiers.

Charlie Hebdo, un libre-penseur devenu une cible depuis ses caricatures de Mahomet
Symbole d'une presse libre, frondeuse et anticléricale, l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, victime mercredi d'un attentat meurtrier, avait déjà été la cible ces dernières années de menaces et d'un incendie criminel après la publication de caricatures de Mahomet.

L'attentat de mercredi a notamment coûté la vie à son directeur Charb et aux célèbres dessinateurs de presse Cabu et Wolinski, ainsi qu'à leur collègue Tignous.

Créé en 1970, Charlie Hebdo n'a jamais hésité à publier des dessins provocateurs, revendiquant le droit de se moquer de tout et de tous, et particulièrement des religions.

En février 2006, au nom de la liberté de la presse, l'hebdomadaire, comme plusieurs journaux européens, reprend 12 caricatures de Mahomet publiées par le quotidien danois Jyllands-Posten. Ces dessins suscitent des manifestations violentes dans le monde musulman et Charlie Hebdo devient l'objet de menaces récurrentes des islamistes.

"Il y avait des menaces constantes depuis la publication des caricatures de Mahomet", a expliqué mercredi l'avocat du journal, Richard Malka.

"Ces emballements ont toujours lieu à propos de la même religion", se désolait Charb en 2012, dans Le Monde. Sur les 1058 numéros de Charlie, "il n'y a que trois Une qui ont fait scandale, toujours sur l'islam. On peut représenter le pape en train d'enculer une taupe, il n'y a aucune réaction. Au pire un procès".

Sans céder aux pressions, l'hebdomadaire a toujours continué à se moquer de l'islam, tout comme des autres religions. "Il faut continuer jusqu'à ce que l'islam soit aussi banalisé que le catholicisme", assénait Charb. "L'attaque contre toutes les religions, c'est ce qui constitue notre identité", expliquait le rédacteur en chef, Gérard Biard.

En 2007 et 2008, la justice française avait donné raison au journal, poursuivi par la Grande Mosquée de Paris, l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) et la Ligue islamique mondiale (LIM) pour injure aux musulmans. Elle avait estimé que les dessins visaient "clairement une fraction", à savoir les terroristes, "et non l'ensemble de la communauté musulmane". Lors du procès, l'hebdomadaire avait reçu le soutien de Nicolas Sarkozy et de François Hollande.

En novembre 2011, Charlie Hebdo persiste et signe en publiant un numéro spécial rebaptisé "Charia hebdo" avec, en Une, la caricature d'un prophète Mahomet hilare. Il se vend à 400.000 exemplaires. Le jour de la publication, les locaux de Charlie Hebdo sont détruits par un incendie criminel. Le gouvernement parle d'"attentat" et pointe du doigt des musulmans intégristes.

- Protection policière -

Le directeur de l'hebdomadaire, Charb, menacé de mort, est alors mis sous protection policière. Une protection qui s'est poursuivie jusqu'à l'attentat de mercredi.

Le site internet du journal a aussi été victime de plusieurs piratages. En 2011, sa page d'accueil avait été remplacée pendant plusieurs heures par une photo de la mosquée de La Mecque avec ce slogan: "No God but Allah" ("Pas d'autre Dieu qu'Allah").

En 2012, de nouvelles caricatures publiées par le journal avaient suscité des critiques virulentes dans de très nombreux pays musulmans, au point de faire réagir le gouvernement français.

Mais "Charlie" reste fidèle à sa ligne de conduite: "Il y a de la provocation comme toutes les semaines, pas plus avec l'islam qu'avec d'autres sujets", avait alors fait valoir Charb.

Son ancêtre Hara Kiri, fondé par Cavanna et le Professeur Choron, avait lui-même choqué la France de 1970 avec une Une ironique sur la mort du général de Gaulle, qui avait abouti à son interdiction. L'équipe décide de faire reparaître le journal avec des BD et sous un nouveau titre: Charlie Hebdo, référence à Charlie Brown, le célèbre "comics" américain. "Charlie" accueille dans ses colonnes une multitude de dessinateurs irrévérencieux, de Cabu à Wolinski en passant par Reiser.

Habitué des procès, le journal, qui croule sous les procédures, doit s'arrêter de 1981 à 1992.

Aujourd'hui, l'hebdomadaire est menacé de faillite: déficitaire, il vend en moyenne environ 30.000 exemplaires et vient de lancer un appel aux dons pour ne pas disparaître.

Mais il reste tout aussi mordant et irrévérencieux : son numéro de cette semaine est largement consacré à Michel Houellebecq dont le livre, "Soumission", qui imagine une France islamisée en 2022, vient de paraître en France.

En une, un Houellebecq caricaturé lance: "En 2015, je perds mes dents En 2022, je fais Ramadan!" Un autre dessin fait dire à l'écrivain: "En 2036, l’Etat islamique fera son entrée dans l’Europe."


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