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“Entre Moetai Brotherson et moi il y a de l’estime, du respect et de la sympathie”

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“Entre Moetai Brotherson et moi il y a de l’estime, du respect et de la sympathie”
Est-ce que la France sera à l'ONU lorsque le Tavini se rendra ?
“Il y a deux niveaux. Au niveau national où le président de la République avec le ministère des affaires étrangères va décider si oui ou non lorsque le cas de la Polynésie française sera abordé. Cela ne se joue pas du tout à mon niveau. Et puis il y a les questions de tous les jours, le quotidien des Polynésiens et là cela se joue à mon niveau. On a créé avec le président Fritch le fonds Macron qui est le fonds de transition énergétique. On a de l’argent à mettre dedans, dans le logement, la culture, l’éducation… Voilà les sujets qui m’intéressent. En sept mois en Polynésie je n’ai pas rencontré un seul Polynésien qui m’ait parlé du problème de droit constitutionnel ou d’indépendance. On m’a parlé d’emploi, ou de logements et ça c’est ce qui m’intéresse.” 


Pensez-vous qu’avec un gouvernement indépendantiste cela va changer cette façon de travailler ?
“Non on va traiter les problèmes quotidiens des Polynésiens, comme l’emploi, le logement, la cherté de la vie et on a les contrats de développement et de transition à renégocier. On a un certain nombre de conventions comme celle de la transition écologique. On va trouver de bonnes bases. Je ne connais pas encore exactement la composition du gouvernement mais entre Moetai Brotherson et moi il y a de l’estime, du respect et je pourrais même dire de la sympathie (…). On a commencé à travailler deux jours après l’élection. Et quand le gouvernement sera composé éventuellement je les inviterai officiellement. Et peut-être que j’assisterai au premier conseil des ministres. Tout va se passer de manière tout à fait normale.”        
 

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Damien Troquenet et Louise Grosgogeat titrés sur le 5 000 mètres

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Damien Troquenet et Louise Grosgogeat titrés sur le 5 000 mètres
Tahiti, le 14 mai 2023 - Damien Troquenet, chez les hommes, et Louise Grosgogeat, chez les dames, ont remporté, samedi sur la piste de Punaruu, les championnats de Polynésie de 5 000 mètres. Sans grosse concurrence, Troquenet a survolé les débats et a remporté la course en 16'08"09. Du côté des féminines Louise Grogogeat a livré une belle bataille contre Sophie Bouchonnet et Clémence Dede avant de l'emporter en 19'43"15. 

Ils étaient un peu plus de 37 athlètes, toute catégorie confondue, à prendre le départ des championnats de Polynésie de 5 000 mètres, organisés ce samedi au stade de la Punaruu. En open homme ils étaient 17 sur la ligne de départ mais en l'absence de nombreux cadors, Damien Troquenet apparaissait comme le grandissime favori. Et le sociétaire du VSOP MozTeam a en effet survolé les débats. Accompagné sur les premiers tours par le cadet, Felice Covillon, qui courrait lui un 3 000 mètres, Troquenet a ensuite déroulé en se permettant de reprendre plusieurs tours aux autres coureurs. A l'arrivée il s'est imposé en 16'08"09 et a devancé deux athlètes de Central Sport. Alexander Casu, deuxième à plus d'une minute du vainqueur,  et Arthur Grondin qui a complété le podium chez les messieurs. 

Damien Troquenet et Louise Grosgogeat titrés sur le 5 000 mètres
Grosgogeat surprend Bouchonnet

Du côté des dames en revanche, la course a offert plus de suspens. L'expérimentée, Sophie Bouchonnet, apparaissait comme la favorite aux côtés de la triathlète, Clémence Dede. Mais une troisième coureuse, Louise Grosgogeat, s'est également invitée dans la conversation pour la victoire. Sur les 12 tours de piste, les trois coureuses se sont livrées une belle bataille. Cette dernière a été finalement remportée par Grosgogeat qui a déposé ses rivales sur les 250 derniers mètres et pour s'imposer en 19'43"15. Sophie Bouchonnet s'est classée deuxième à deux secondes de la nouvelle championne de Polynésie et Clémence Dede s'est offert la troisième place. Bouchonnet et Dede pourront néanmoins se consoler car grâce à leur temps elles réalisent les minimas pour les Jeux du Pacifique organisés en fin d'année aux Îles Salomon. 

Mais en attendant, elles se retrouveront certainement dimanche prochain pour les championnats de Polynésie du 10 000 mètres organisés toujours sur la piste de Punaruu. 

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Cédric Wane et Maïdi Susset champions de Polynésie d’aquathlon

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Cédric Wane et Maïdi Susset champions de Polynésie d’aquathlon
Tahiti, le 14 mai 2023 - Le parc Vairai à Punaauia a été le théâtre des Championnats de Polynésie 2023 d’aquathlon samedi après-midi. Cédric Wane a décroché le titre chez les hommes et Maïdi Susset l’a imité chez les dames.

Programme dense samedi après-midi au Parc Vairai car si le Championnat de Polynésie d’aquathlon se court sur la distance S (natation 1 km, course à pied 5 km), il est également proposé aux intéressés une distance XS (natation 500 m., course à pied 2,5 km), les plus jeunes soit les 6/8 ans et 9/11 ans bouclant le programme du jour avec un cross triathlon enchaînant natation, VTT et course à pied. 

La Fédération tahitienne de triathlon et le Cercle des Nageurs de Polynésie co-organisateurs de l’événement ont enregistré une participation totale de près 120 acteurs à raison d’environ 40 participants sur chaque course. Le temps fort du jour restait donc l’aquathlon S qui s’est couru avec un gros différenciel de température entre la natation et la course à pied tant la chaleur était forte vers 15 heures au moment où était donné le départ de l’épreuve. 

Beaucoup de ténors absents pour raisons diverses tel Benjamin Zorgnotti qui a entamé le circuit pro en métropole, Jean-Marc Rimaud, Teva Poulain, Thomas Lubin et Damien Troquenet. Aussi, Cédric Wane faisait figure de grand favori chez les messieurs et il a confirmé aisément son statut. Si Antoine Estival est sorti en tête de la natation devant Cédric Wane et le jeune Nainoa Tanetoa, il a pris son temps dans l’aire de transition alors que Cédric Wane et Nainoa Tanetoa enfilaient rapidement leurs baskets pour entamer la course à pied. Dès lors, Cédric Wane allait faire cavalier seul pour boucler l’épreuve en 30’ 41’’.

Il a livré ses impressions à l’arrivée : ’’J’ai pris un meilleur départ aujourd’hui en natation qu’au swim run lundi et ça m’a tout de suite mis bien dans le rythme. Après j’ai géré d’autant plus aisément qu’il manquait pas mal de ténors de la discipline aujourd’hui. Je me suis fait violence pour m’imposer un bon rythme en course à pied mais vu les absences que j’ai évoquées, je manquais d’émulation. Mais je suis quand même satisfait d’avoir décroché le titre et d’enrichir mon palmarès’’.  

Cédric Wane et Maïdi Susset champions de Polynésie d’aquathlon
Une solide sélection pour les Championnats de France jeunes

Le cadet Nainoa Tanetoa gérait bien sa course à pied et prenait la deuxième place à 1’ 00’’ du vainqueur, Antoine Estival complétant le podium en 33’ 54’’. Maïdi Susset a réalisé une performance très intéressante à quinze jours de sa participation aux Championnats de France jeunes de triathlon qui auront lieu le 4 juin à Gravelines dans le nord de la France. La sociétaire du CNP a terminé au pied du podium et décroché le titre féminin en 34’ 19’’. Mathilde Soulon (35’ 55’’) et Guénaelle Rauby (36’ 32’’) l’ont accompagné sur le podium féminin. Maïdi Susset confirme à demi-mot qu’elle est en forme : ’’Je suis très contente de ma performance car j’ai réussi à bien gérer la course à pied malgré la chaleur et j’ai pris un bon départ en natation alors que souvent j’ai du mal à me faire une bonne place quand il y a du monde. Je me suis mise dans les pieds de Mathilde (NDLR : Soulon)  et ensuite je l’ai tenu à distance en course à pied en accélérant progressivement’’.  

En préambule au championnat de Polynésie s’est disputé un aquathlon XS mettant principalement en scène les jeunes pousses de la discipline. Les trois minimes Kohai Schmit, Toanui Tanetoa et Gaulthier Chastang qui sont aussi partants pour les Championnats de France jeunes, ont constitué le tiercé d’arrivée sur la distance XS. La minime Angèle Richard 5è au scratch sera également du voyage à Gravelines. Les cinq sélectionnés ont démontré samedi qu’ils étaient bien affûtés et que Tahiti devrait être particulièrement bien représenté le 4 juin.  

Le prochain grand rendez-vous local aura lieu le21 mai à Moorea avec le très attendu X-Terra.

Résultats
Aquathlon S (nat 1 km, cap 5 km) 
1. Cédric Wane (Kona Tri) 30’ 41’’
2. Nainoa Tanetoa (Kona Tri) 31’ 51’’
3. Antoine Estival (CNP) 33’ 54’’
4. Maïdi Susset (CNP) 34’ 19’’ 1re femme
5. Toanui Gobrait (Punaruu Tri) 35’ 10’’
6. Yoann Hotellier (Kona Tri) 35’ 38’’
7. Mathilde Soulon (Saint-Nazaire) 35’ 55’’ 2è femme
8. Yvan Colot (Marara Tri) 36’ 10’’
9. Guénaelle Rauby (Punaruu Tri) 36’ 32’’ 3è femme
10. Heimanu Boosie (Marara Tri) 36’ 36’’
11. Boris Wane (Kona Tri) 37’ 11’’
12. Amandine Matera (Vahine Tri) 37’ 49’’ 4è femme
13. Fabrice Roy (Punaruu Tri) 38’ 46’’
14. Maqtteo Tack (Saint-Raphaël) 38’ 48’’
15. Sébastien Vivier (Kona Tri) 38’ 50’’

Aquathlon XS (nat 500 m., cap 2,5 km)
1. Kohai Schmit (Fei Pi Tri) 15’ 22’’
2. Toanui Tanetoa (Kona Tri) 15’ 23’’
3. Gaulthier Chastang (Fei Pi Tri) 15’ 49’’
4. Manea Vincenti (Punaruu Tri) 17’ 17’’
5. Angèle Richard (Fei Pi Tri) 17’ 29’’ 1re fille
6. Théophile Sery (CNP) 17’ 44’’
7. Jules Hotellier (Kona Tri) 18’ 01’’
8. Zoé Tack (CNP) 18’ 03’’ 2è fille
9. Teiva Blais (Kona Tri) 18’ 10’’  
10. Grégory Hugony (CNP) 18’ 26’’ 

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Rugby : Papeete titré en U16 et Punaauia sacré en U18

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Rugby : Papeete titré en U16 et Punaauia sacré en U18
Tahiti, le 14 mai 2023 - Le stade Fautaua a accueilli samedi après-midi la 10e et dernière journée des Championnats jeunes 2023. Le Papeete RC a décroché le titre en U16 et le Punaauia RC a été sacré en U18.

La Fédération polynésienne de rugby voit ses efforts en matière de promotion de sa discipline auprès des jeunes un peu plus récompensé chaque saison. L’exercice en cours en fut une bonne illustration avec une implantation de plus en plus marquée en milieu scolaire et des championnats jeunes qui ont pris du relief en 2023. Jamais encore, la FPR n’avait organisé de championnats U16 et U18 avec un calendrier de 10 journées. Gilles Lafitte le directeur technique de la FPR le confirme : "On a vécu une belle saison de rugby jeunes par rapport aux exercices précédents. On a réussi à organiser 10 journées de championnat en U16 et U18 ce qui constitue une première. Et il y a eu du suspense jusqu’à le dernière journée pour connaître les champions. Maintenant, on doit encore développer les effectifs chez les jeunes pour s’appuyer sur un réservoir conséquent, mais on a déjà franchi un pas cette saison et c’est encourageant pour l’avenir."

La dernière journée des championnats U16 et U18 qui se sont déroulés sous forme de rugby à 7 s’est ainsi disputée samedi au stade Fautaua devant un public relativement conséquent et composé en majeure partie des familles de joueurs. Le championnat U16 semblait promis au Papeete RC et cela s’est confirmé samedi. En revanche, suspense jusqu’à l’ultime rencontre du calendrier en U18 où Punaauia et Pirae se disputaient le titre. C’est finalement Punaauia qui remportait la rencontre décisive et incertaine jusqu’à la dernière seconde en s’imposant 10-7 face à Pirae. Le programme de la journée s’est conclu par un match exhibition de rugby à 10 opposant deux ententes de clubs en U16.

Déplacement en France et en Nouvelle-Zélande

La saison n’est pas terminée pour les U10 puisqu’une sélection locale va participer à la phase finale des Championnats de France cadets avec les meilleurs clubs régionaux de l’Hexagone du 9 au 19 juin à Saint-Céré dans le Lot. Le groupe sera composé de 14 joueurs et quatre encadrants dont Gilles Lafitte qui évoque les ambitions tahitiennes dans le sud-ouest :  "On n’y va pas pour faire de la figuration et notre objectif sera d’essayer de concurrencer nos adversaires et de faire honneur au rugby tahitien. On prépare le groupe depuis trois mois pour en renforcer la cohésion car on sera opposé à des clubs et donc des joueurs qui ont l’habitude d’évoluer ensemble. On avait déjà participer à cette compétition la saison dernière à Montauban et on avait livré de bonnes prestations mais le niveau s’annonce plus élevé cette année et donc à nous d’élever notre niveau de jeu’’.

Autre déplacement programmé à terme, celui qui conduira une sélection de moins de 22 ans en Nouvelle-Zélande au mois d’octobre. Etoffer les championnats et fixer des objectifs nationaux et internationaux, c’est le meilleur moyen de fidéliser les jeunes au sein de l’ovale local.

Classement final des championnats
*U16
1. Papeete
2. Pirae
3. Entente Taravao, Punaauia, Faa’a, Arue

*U18
1. Punaauia
2. Pirae
3. Faa’a

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Retour réussi pour la Aimeho Race

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Retour réussi pour la Aimeho Race
Moorea, le 14 mai 2023 - La 19e édition de la Aimeho Race a eu lieu le week-end dernier à Moorea et a rassemblé 504 élèves. Le collège de Bora Bora s’est imposé chez les piriteina (minime) devant le collège de Teva I Uta. Le collège de Papara termine troisième. Chez les teina (cadet), c’est le collège de Rurutu qui sort vainqueur devant le Collège/Lycée La Mennais, et celui de Afareaitu. Chez les taurea (junior), le lycée Tuianu Le  Gayic l’emporte devant le lycée professionnel Saint Joseph et le collège de Bora Bora. 

L’USSP (Union du Sport Scolaire Polynésie) a organisé le week-end dernier la 19e Aimeho Race à Moorea, quatre ans après sa dernière édition. L’événement a débuté vendredi par la journée “Sport partagé” avec une course de V12 dans la baie de Pao Pao mise en place pour une soixantaine d’élèves en situation de handicap. Issus des différents établissements spécialisés comme le Fare Moetini de Maatea, le centre Papa Nui ou encore  l’IIME (Institut d’insertion médico-éducatif) de Pirae, ces jeunes sportifs se sont associés aux autres élèves dans un objectif d'inclusion sociale. 

La journée de samedi était ensuite consacrée à la grande course V6 de 42 kilomètres. 504 jeunes rameurs étaient inscrits dans les catégories “piriteina” (nés en 2008 et 2009), “taina” (nés en 2006 et 2007) et “taurea” (nés en 2005 ou avant).   Le parcours consistait en un tour de l’île (dans le sens Paopao-Papetoai) en 9 étapes de 4 à 6 kilomètres avec changement d'équipage à chaque étape. 

“On voulait absolument reprendre cette Aimeho Race”

Dans la catégorie des piriteina, c’est le collège de Bora Bora qui s’est imposé en bouclant les 42 kilomètres en 3h32’50. Chez les teina, c’est le collège de Rurutu qui l’emporte après 3h52’24 et chez les taurea, le lycée Tuianu Le Gayic (Papara) sort vainqueur en réalisant les 9 étapes en 3h23’21.

Outre l’aspect sportif, Francois Dherbecourt, directeur de l’USSP, se montrait très satisfait du bilan de cette 19e édition. “L’événement a été une vraie réussite", expliquait-il après les courses. "On voulait absolument reprendre cette Aimeho Race après quatre ans d’interruption. C’est une vitrine pour le va’a. (…) Qu’ils soient premiers ou derniers, les élèves ont tous franchi la ligne d’arrivée avec les sourires dans les yeux. Ils se sont amusés. C’est le principal pour nous.”

Les réactions

Vandeven Taimarama, collège de Rurutu, vainqueur en teina
Retour réussi pour la Aimeho Race
“Nous pensons que notre avenir est dans le va’a”

“On a gagné la course grâce à la cohésion de notre équipe. On s’est mieux entrainé. Nos concurrents se sont rapprochés de nous dans la dernière étape, mais on a dominé l’ensemble de la course. On a travaillé beaucoup lors de nos entrainements. On s’est entrainé sur le départ, la synchronisation, la manière de tenir la glisse. Le va’a est le sport numéro un à Rurutu, même si les jeunes commencent à se diriger vers d’autres sports en ce moment. On va essayer de tenir l’entrainement pour revenir  l’année prochaine. C’est notre objectif. Pour y arriver, on s’est dit avec les amis qu’on va se consacrer à nos entrainements après l’école. Ça sera entrainement, entrainement et entrainements. Nous pensons que notre avenir est dans le va’a. On est la relève de Rurutu." 

Tane Mu Wong, lycée Tuianu Le Gayic, vainqueur en Taurea
Retour réussi pour la Aimeho Race
“Il y a eu beaucoup de combats avec le lycée Saint Joseph”

Notre course n’a pas été facile. Il y a eu beaucoup de combats avec le lycée Saint Joseph. Ils ne voulaient pas nous laisser passer. On a été au coude à coude dans toutes les étapes et même jusqu’à l’arrivée. Cela a donc été difficile pour tout le monde. Je pense que la différence s’est faite avec notre coup de rame qui était beaucoup plus posé. On récupérait légèrement plus que les autres établissements. Notre équipe est composée en majorité par des licenciés de club de va’a, de Papara, de Teva, d’EDT, de l’OPT,… On savait déjà qu’on allait monter sur le podium aujourd’hui. On craignait surtout le lycée Saint Joseph parce qu’ils ont aussi beaucoup de rameurs d’EDT. Mon prochain objectif personnel est de participer à la Hawaiki Nui Va’a en catégorie junior avec mon club OPT.

Roihau Christian Junior, collège de Bora Bora , vainqueur en piriteina
Retour réussi pour la Aimeho Race
“On est très surpris par notre victoire”

Notre course a été difficile au début. On a quand même fait un bon départ. On a essayé de suivre les équipes de la catégorie taurea, notamment celle du collège Bora Bora. On a tout de même lâché après. On était par contre loin devant les autres équipes des piriteina. On est très surpris par notre victoire, car c’est la première fois qu’on vient ici.

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Pirae domine Tiga Sport et réussit sont entrée en Ligue des champions

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Pirae domine Tiga Sport et réussit sont entrée en Ligue des champions
Tahiti, le 14 mai 2023 - Pirae retrouvait ce dimanche, au Vanuatu, le parfum de la Ligue des champions de l'OFC huit ans après sa dernière participation. Et pour leur retour sur la scène océanienne, les triples champions en titre de la Ligue 1 ont dominé le champion de Nouvelle-Calédonie, Tiga Sport, sur le score de 3-0. Heimano Bourebare et ses partenaires enchaineront ce mercredi leur deuxième match du groupe B face au club local du Ifira Blackbird. 

Huit ans après leur dernière participation à la Ligue des champions de l'OFC, Pirae retrouvait la compétition océanienne, ce dimanche au Vanuatu, pour leur premier match dans le groupe B. Les triples champions en titre de Ligue 1 et actuel co-leader des playoffs étaient opposés, au stade VFF Freshwater Stadium de Port Vila, au champion de Nouvelle-Calédonie, Tiga Sport. Et pour leur retour en Ligue des champions, les orange, même privés de joueurs cadres comme Benoit Mathon et Tamatoa Tetauira, ont réussi leur entrée en lice en s'imposant sur le score de 3-0, grâce notamment à une première mi-temps très aboutie. 

Belle efficacité des orange

Efficacité. S'il y avait un mot pour résumer les 45 premières minutes des hommes de Raimoana Bennett et de Maheanuu Gatien, efficacité serait ce mot. Les orange n'ont pas connu beaucoup de déchets dans la finition ce dimanche.  Dès la 2e minute , la machine orange s'est mise en route. Sur une action côté droit, Yohann Tihoni lançait Etienne Tave qui centrait dans la foulée pour la tête de Patrick Tepa, obligeant le portier calédonien, Jean-Yann Dounezek, à la parade. Mais cinq minutes plus tard, Dounezek n'a rien pu faire sur la reprise de Yohann Tihoni, placé au second poteau et bien servi par Taumihau Tiatia (1-0,7e). 

Les triples champions de Ligue 1 ont ensuite continué d'insister. Après le quart d'heure de jeu, Teihotu Gitton testait lui aussi les réflexes du gardien cagou sur une belle frappe aux 15 mètres. Et sur la corner qui a suivi, Tevaitini Teumere plaçait une belle reprise de volée à l'entrée de la surface pour faire le break pour Pirae (2-0, 24e). Déjà dos au mur, l'équipe calédonienne a ensuite repris la maitrise du ballon mais sans réellement se créer de réelles occasions de but. Et juste avant la pause, les orange allaient enfoncer le clou. Sur un contre, Ariiura Labaste, bien lancé dans le dos de la défense par Sandro Tau, trompait à son tou le gardien de Tiga Sport pour le 3-0. 

Pirae résiste en deuxième période

Avec un déficit de trois buts à remonter, les joueurs de Tiga Sport, en difficulté dans leur championnat national cette saison, ont haussé le ton en deuxième période. Les Calédoniens ont eu le monopole du ballon mais sans réellement se montrer dangereux devant les cages de François Décoret, même si le retournée acrobatique de Jean-Jacques Bearune (57e) et la tête de Jimmy Kotra (76e) auraient mérité un meilleur sort. Du côté de Pirae on a en effet subi mais la défense menée par Matatia Paama et Tevaitini Teumere a été solide, avec l'arrivée donc une victoire pour Pirae sur le score de 3-0. Heimano Bourebare et ses partenaires enchaineront avec leur deuxième match de groupe ce mercredi face au club Ni-Vanuatu du Ifira Black Bird. En cas de victoire, les orange valideront leur ticket pour les demi-finales de la compétition. 

Programme des matchs du groupe B (date et heure de Tahiti)
Dimanche 14 mai 
Pirae – Tiga Sport (Nouvelle Calédonie) : 3-0

Mercredi 17 mai, 18 heures
Pirae – Ifira Black Bird (Vanuatu)

Samedi 20 mai, 15 heures
Pirae – Hekari United (Papouasie Nouvelle-Guinée)

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Kahiri Endeler maillot jaune de la Coupe Tahiti Nui

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Kahiri Endeler maillot jaune de la Coupe Tahiti Nui
Tahiti, le 14 mai 2023 -  La 3e manche de la Coupe Tahiti Nui 2023 réservée à la catégorie Open a été remportée par Kahiri Endeler qui s’est imposé au classement général final devant Léo Cazaubiel et Heiarii Manutahi au terme de trois jours de course. Le coureur prend le maillot jaune de l’épreuve à Nuumoe Lintz, tandis que le jeune U19 Rodrigue Lozinguez fait un triomphe au général de la catégorie access.  

Programme chargé pour les coureurs de la Fédération tahitienne de cyclisme et en particulier pour la catégorie open lors de la 3e manche de la Coupe Tahiti Nui qui s’est déroulée sur trois étapes ce week-end. Entamée vendredi soir sur la piste de Fautaua par une poursuite individuelle de 2 km, elle s’est poursuivie samedi par une course en circuit de 105 km à Tiarei avant de boucler la 3e manche dimanche par une course en ligne de 103 km sur la côte est, avec aller-retour Arue-Taravao pour finir sur le fort dénivelé de la montée d’Erima sous une chaleur écrasante. 

Vainqueur de la 1ère manche et détenteur du maillot jaune au départ de la 3e manche vendredi, Nuumoe Lintz savait sa tunique en danger d’autant que le profil du parcours ne lui était pas vraiment favorable dimanche. Et puis ses principaux adversaires n’étaient pas loin au classement général à commencer par Kahiri Endeler vainqueur, lui, de la 2e manche. 

Des craintes fondées. Le sociétaire de Tamarii Punaruu n’est pas passé loin d’un triple succès ce week-end, auteur du meilleur chrono vendredi, 2e samedi derrière Heiarii Manutahi, vainqueur au sprint, et de nouveau 2e dimanche à quelques secondes de Léo Cazaubiel lauréat de la 3e étape au terme d’une course animée. Les attaques ont fusé dès le départ et il faut mettre en exergue Maheanuu Izal qui a longtemps été échappé en solitaire et qui a compté jusqu’à cinq minutes d’avance. Mais il a été repris dans la montée d’Erima, Léo Cazaubiel s’imposant au sommet en 2 h 54’ 35’’, Kahiri endeler terminant à 4 secondes devant Heiarii Manutahi à 5 secondes. 

Le Championnat des DOM/TOM en vue

Au classement général final de la 3e manche, on reprenait les mêmes mais dans un ordre différent, Endeler devançant Cazaubiel et Manutahi. Kahiri Endeler entamera la 4e et dernière manche de la Coupe Tahiti Nui à la mi-juin avec le maillot jaune sur les épaules, mais ça s’annonce intense car Nuumoe Lintz ne compte qu’un point de retard et Heiarii Manutahi, Mehdi Gabrillargues et Manarii Laurent ne sont pas loin non plus.

La liste des sélectionnés qui composeront la sélection tahitienne qui participera aux Championnats des DOM/TOM les 3 et 4 juin en Nouvelle-Calédonie sera dévoilée lundi. Huit hommes et, pour la première fois, quatre femmes feront le déplacement pour Nouméa. La densité de la 3e manche de la Coupe Tahiti Nui constitue une bonne préparation pour les sélectionnés tahitiens.

La catégorie access était aussi en lice ce week-end mais hors du champ de la Coupe Tahiti Nui réservée aux coureurs en open. En access, on note le succès vendredi à Fautaua d’Éric Reichart, du jeune U17 Herehau Laurent, samedi à Tiarei, et du U19 Rodrigue Lozinguez, dimanche sur les hauteurs d’Erima. Le jeune courreur s’est imposé dans la catégorie au classement général final. 

Quant à la sélection tahitienne qui doit partir pour la Nouvelle-Calédonie le 29 mai, elle pourra parfaire sa préparation samedi lors du Grand Prix d’Arue, ce samedi.

Les résultats
Classement Coupe Tahiti Nui après 3 manches 
1 Kahiri Endeler (TPC) 83 pts 
2 Nuumoe Lintz (Pirae) 82 pts
3 Heiarii Manutahi (Pirae) 74 pts
3 Mehdi Gabrillargues (Pirae) 74 pts
5 Manarii Laurent (Arue) 72 pts
 
Classement général final de la 3e manche 
OPEN
1 Kahiri Endeler (TPC) 5 h 38’ 08’’
2 Léo Cazaubiel (TOR) 5 h 38’ 14’’ 
3 Heiarii Manutahi (Pirae) 5 h 38’ 17’’
4 Mehdi Gabrillargues (Pirae) 5 h 38’ 29’’
5 Frédéric Martinet (TPC) 5 h 39’ 53’’
6 Taruia Krainer (Fei Pi) 5 h 40’ 03’’
7 Nuumoe Lintz (Pirae) 5 h 40’ 28’’
8 Manarii Laurent (Arue) 5 h 40’ 47’’
9 Maheanuu Izal (TOR) 5 h 41’ 30’’
10 William Chung (Pirae) 5 h 41’ 35’’
(…)
Premières femmes
17 Élodie Touffet (Fei Pi) 5 h 55’ 11’’ 
18 Poerava Van Bastolaire 5 h 56’ 42’’ 
 
ACCESS
1 Rodrigue Lozinguez (TPC-U19) 3 h 38’ 43’’ 
2 Adil Abounaidane (TPC) 3 h 42’ 27’’
3 Benoit Martial (TOR) 3 h 42’ 46’’
4 Ahiti Teriitaumihau (Vénus) 3 h 44’’ 01’’
5 Serge Taruoura (Arue) 3 h 44’ 36’’
6 Serge Lou (Pirae) 3 h 45’ 09’’
7 Olivier Goulard (VCT) 3 h 45’ 35’’
8 Richard Gobrait (VCT) 3 h 45’ 58’’
9 Vehiarii Raoulx (Arue) 3 h 46’ 15’’
1ère femme
10 Kylie Crawford (Mar Tri) 3 h 46’ 46’’ 

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Nouvelle Calédonie: Louis Mapou demande un soutien financier de l'Etat pour assurer la "stabilité"

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Nouvelle Calédonie: Louis Mapou demande un soutien financier de l'Etat pour assurer la
Paris, France | AFP | vendredi 12/05/2023 - Le président indépendantiste du gouvernement collégial de Nouvelle-Calédonie est venu chercher à Paris un soutien supplémentaire de l'Etat en matières financière et technique pour assurer la "stabilité" de l'archipel dont les acteurs politiques sont en train de négocier un futur statut constitutionnel, a-t-il déclaré vendredi. 

"Avec le gouvernement central et la première ministre, j'ai surtout souhaité parler de la gestion des affaires de la Nouvelle-Calédonie, pour bien se démarquer de la question institutionnelle, et notamment pour insister sur l'objectif politique qu'on s'est fixé au gouvernement: la stabilité de la Nouvelle-Calédonie, dans laquelle nous jouons un grand rôle", a indiqué Louis Mapou à plusieurs journalistes à l'issue de dix jours de visites auprès du gouvernement et de la classe politique française.

"Cette stabilité est nécessaire parce qu'il est important que la phase des discussions ne soit pas impactée par les difficultés que nous pourrions avoir, dans le cadre de la gestion quotidienne des affaires de le Nouvelle-Calédonie (...) dans les deux années qui viennent. Dans ce contexte là, nous avons besoin d'un soutien supplémentaire de l'État, en matière financière et technique", a-t-il expliqué en indiquant que "pour cette année, c'est de l'ordre de 110 millions d'euros".

"J'ai reçu un accueil plutôt favorable du côté du gouvernement (...) Une volonté d'accompagner le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie dans cette phase 2023-2024", avec en contrepartie une demande "que les efforts pour engager des réformes soient maintenus", a-t-il assuré.

"J'ai demandé aussi, alors que nous sommes dans la phase finale du processus de l'accord de Nouméa, qu'on puisse bénéficier d'un certain nombre d'expertises nationales", en matière de droit civil et commercial calédonien, de stratégie pour la filière nickel mais aussi la remise à plat de l'ensemble du système électrique grâce au Comité de régulation de l'énergie, a-t-il ajouté.

Louis Mapou insiste pour dire qu'il vient "au nom du gouvernement collégial de la Nouvelle-Calédonie et de d'ensemble des élus du Congrès". "Je ne suis pas mandaté par le mouvement indépendantiste ni par qui que ce soit (...) Nous avons besoin qu'en Nouvelle-Calédonie, dans ce contexte que j'ai évoqué, on continue à y entretenir une certaine sérénité". 

L'Etat tente de réunir indépendantistes et non-indépendantistes pour négocier un futur statut pour ce territoire du Pacifique sud, après l'accord de Nouméa.

Cet accord signé en 1998 prévoyait plusieurs référendums d'autodétermination. Trois référendums ont rejeté l'indépendance, mais le dernier, organisé en décembre 2021, reste contesté par le camp indépendantiste.

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Australie: règlement à l'amiable sur la pollution des sols par des bases militaires

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Australie: règlement à l'amiable sur la pollution des sols par des bases militaires
Sydney, Australie | AFP | lundi 14/05/2023 - Le gouvernement australien a convenu lundi d'un règlement à l'amiable pour mettre fin à une action collective intentée après l'utilisation présumée sur plusieurs bases militaires de produits chimiques toxiques qui auraient engendré une pollution des sols et des eaux souterraines.

Le recours collectif visait à obtenir un total de 132,7 millions de dollars australiens (81,5 millions d'euros) d'indemnités pour quelque 30.000 personnes, après l'utilisation présumée de polluants dits éternels (ou PFAS) qui, contenus dans de la mousse extinctrice, auraient pollué l'environnement autour de sites militaires, faisant en outre diminuer la valeur des propriétés des alentours.

Le sigle anglais PFAS (prononcé "pifasse") désigne les substances per- et polyfluoroalkylés, une famille de composés organofluorés de synthèse (plus de 4.700 molécules), développées depuis les années 1940. Dotées de propriétés anti-adhésives et imperméables, elles sont massivement présentes dans la vie courante: poêles en Teflon, emballages alimentaires, textiles, automobiles...  

Des chercheurs ont identifié de possibles liens entre les PFAS et de graves problèmes de santé, notamment des changements du métabolisme, des conséquences sur la fertilité et des risques accrus de cancer, selon l'Institut national des sciences en santé environnementale (NIEHS) des Etats-Unis.

Ces produits chimiques ont été largement utilisés en Australie à partir des années 1970 mais ont été depuis en majeure partie abandonnés, selon son gouvernement.

"Les gens ont, dans toute une série de communautés, souffert de l'utilisation" de ces substances, a déclaré le Premier ministre Anthony Albanese aux journalistes à Adelaide (Sud).

"La plus grande inquiétude que j'éprouve vis-à-vis des PFAS n'est pas, bien sûr, d'ordre financier, ce sont les conséquences sur la santé des gens qui sont touchés" par ces composés.

L'accord juridique, confidentiel, ne contient pas d'aveu de responsabilité de la part de Canberra. 

Il doit encore être approuvé par un juge de la Cour fédérale australienne. Des avocats du groupe ayant intenté l'action collective ont estimé qu'il s'agissait d'un bon résultat.

"L'argent du règlement, s'il est approuvé, permettra en partie de compenser les pertes subies par les sept communautés de ce recours collectif", a déclaré Craig Allsopp du cabinet Shine Lawyers.

"Cependant, de nombreuses personnes (se trouvent) encore sur des terres contaminées".

En 2020, un règlement d'un recours similaire était survenu à propos d'autres sites militaires du pays.

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Impact faible mais réel des essais nucléaires sur le risque de cancer de la thyroïde, selon l'Inserm

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Impact faible mais réel des essais nucléaires sur le risque de cancer de la thyroïde, selon l'Inserm
Paris, France | AFP | lundi 15/05/2023 - L'impact des essais nucléaires réalisés par la France en Polynésie française est faible mais pas inexistant sur le risque de cancer de la thyroïde, selon une nouvelle étude présentée lundi par l'Inserm, qui exploite pour la première fois des données déclassifiées de l'armée.

Dans cette étude, dont les résultats sont publiés dans JAMA Network Open, les scientifiques ont procédé à une analyse de prédiction des risques, selon laquelle les essais nucléaires réalisés par la France pendant des dizaines d'années dans l'archipel pourraient être responsables de 0,6% à 7,7% des cas de ce cancer. 

"Il s'agit de la proportion de cancers de la thyroïde attribuable aux essais parmi tous les cancers de la thyroïde qu'ont ou que vont développer les personnes présentes au moment des essais toutes îles confondues", a expliqué à l'AFP Florent de Vathaire, chercheur Inserm à Gustave-Roussy, premier auteur de l’étude.

Soit un impact "faible, mais pas du tout inexistant", selon lui.

Après des premiers travaux, publiés en 2010, la même équipe de recherche a mené une deuxième étude épidémiologique portant sur 395 cas de cancers de la thyroïde diagnostiqués entre 1984 et 2016 en Polynésie et 555 témoins de la population générale.

"C'est la première étude qui utilise les rapports confidentiels de l'armée déclassés en 2013", a insisté M. de Vathaire.

Grâce à ces documents déclassifiés, aux données météorologiques et à un interrogatoire de chaque cas et témoin, les auteurs ont pu simuler le nuage radioactif de chaque essai nucléaire, et estimer la dose de radiation reçue par la thyroïde des participants de l’étude (près de 5 milligrays en moyenne).

Sur l’ensemble des cas de cancers diagnostiqués (395 personnes), les scientifiques n'ont pas trouvé d’association "significative" entre la dose de radiation à la thyroïde et le risque de cancer thyroïdien. Cependant, si l'analyse se limitait aux cancers invasifs nécessitant un traitement, la relation apparaîtrait significative.

En visite à Papeete en juillet 2021, Emmanuel Macron avait affirmé que la France avait "une dette" à l'égard de la Polynésie française pour avoir réalisé près de 200 essais nucléaires dans le Pacifique pendant 30 ans, jusqu'en 1996, et demandé l'ouverture des archives à l'exception des données militaires les plus sensibles.

En 2010, Paris avait pour la première fois reconnu que ces 30 ans d'explosions atomiques avaient eu un impact sur l'environnement et la santé en Polynésie, ouvrant la voie à des indemnisations.


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Natation : Cuvée intéressante pour les Championnats de Polynésie 2023

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Natation : Cuvée intéressante pour les Championnats de Polynésie 2023
Tahiti, le 15 mai 2023 - La piscine de Tipaerui a vécu au rythme des Championnats de Polynésie 2023 de natation de vendredi à dimanche. Ceux-ci ont engendré une forte participation et plusieurs performances intéressantes avec des records de Polynésie, des qualifications pour les Jeux du Pacifique 2023 ainsi que pour les Championnats de France Open d’été.

L’édition 2023 n’a pas été la plus intense de l’histoire des Championnats de Polynésie, phénomène logique dans la mesure où la natation locale a dû composer ces dernières années avec le retrait de plusieurs de ses champions et s’appuie désormais sur une jeune génération dont les meilleurs espoirs sont très prometteurs, mais ils possèdent encore une grande marge de progression s’ils confirment leur potentiel. 

Ceci étant, les Championnats de Polynésie 2023 n’ont vraiment pas manqué d’intérêt à commencer par la participation de 150 engagés dont huit du club de Raiatea ce qui n’est pas loin de constituer un record pour l’événement. Et les performances de référence ont aussi été au rendez-vous. Deux records de Polynésie ont été battus, l’un sur 4 x 50 mètres NL dames œuvre du club de I Mua dont le quatuor Heimiti Bertrand, Raiyani Bourne, Toreana Narii et Vaihau Taumihau-Gatien a porté la nouvelle marque de référence à 1’ 56’’ 65. Le second record est tombé sur le 4 x 50 m 4 nages pour le quatuor de l’OLP composé de Keha Desbordes, Maraai Ellis, Hawaiki Moro et Heimaruiti Bonnard qui ont signé un chrono de 1’ 58’’ 69.

Manea Teriierooiterai a pour sa part gonflé le volume de qualifiés pour les Championnats de France open d’été qui se dérouleront du 18 au 23 juillet à Poitiers. Le nageur de l’OLP s’est qualifié sur 50 m. NL en réalisant 25’’02 en série, temps qu’il a encore amélioré en finale en 24’’80. Il rejoint ainsi Naël Roux, Teherearii oopa, Déotille Videau et Heimaruiti Bonnard sur la liste des partants pour Poitiers. 

Les Championnats de Polynésie ont également engendré deux temps de qualification pour les Jeux du Pacifique des Îles Salomon en fin d’année au titre de la grille A. Déjà qualifié sur 400 m. 4 nages, Déotille Videau l’est aussi désormais sur 200 mètres brasse avec un chrono de 2’49’’67. C’est aussi le cas de Teiva Gehin qui s’est qualifié sur 50 m. dos en signant un temps de 27’’17 en finale et rejoint ainsi Keha Desbordes sacré champion de Polynésie en 27’’12 et qui était déjà qualifié pour les Jeux sur la distance.

"Le Centre de Performance Polynésien, un outil essentiel"

Sur un plan comptable, Déotille Videau et Vaihau Taumhau-Gatien ont réalisé une belle moisson chez les dames en décrochant cinq titres de championnes de Polynésie chacune. Entre relais et course individuelle, Keha Desbordes s’est paré de cinq médailles d’or chez les messieurs, Naël Roux en décrochant quatre.

Délégué par la Fédération française de natation et présent au fenua depuis trois semaines, Eric Rebourg responsable des suivis des Centres d'Accession et de Formation (CAF) métropolitains et ultramarins était présent samedi à la piscine de Tipaerui et nous a fait part de ses impressions: "Je constate sur ces Championnats de Polynésie qu’il y a pas mal de nageurs qui nagent plutôt bien techniquement et ça implique qu’il y a un travail de qualité qui est effectué dans les clubs. En ce qui concerne le Centre de Performance Polynésien qui constituait l’objet principal de mon séjour à Tahiti et qui est un outil essentiel pour la natation tahitienne car il permet aux jeunes espoirs de progresser localement et de ne pas les envoyer trop tôt en métropole avec le grand risque de dépaysement négatif que cela comporte. Et j’ai pu observer que le CPP disposait d’une structure vraiment bien adaptée et des compétences requises pour permettre aux meilleurs espoirs tahitiens d’accéder au haut niveau à terme’’. 

Prochains rendez-vous dans le bassin de Pater les 27 et 28 mai pour un Trophée Avenirs et un Trophée du Aito.

Les champions de Polynésie 2023
FEMMES
-50 m. NL : Vaihau Taumihau-Gatien (I Mua) 28’’ 48
-100 m. NL : Heimaruiti Bonnard (OLP/CPP) 1’ 01’’ 87
-200 m. NL : Heimaruiti Bonnard (OLP/CPP) 2’ 15’ 51’’
-400 m. NL : Déotille Videau (CNP/CPP) 4’ 51’’ 14
-800m. NL : Déotille Videau (CNP/CPP) 9’ 53’’ 84
-1500 m. NL : Ines Paget (TAH JAN) 24’ 59’’ 62
-50 m. brasse : Hereiti Moro (OLP) 38’’ 74
-100 m. brasse : Ragihei-Kura Timo (I Mua/CPP) 1’ 23’’ 53
-200 m. brasse : Déotille Videau (CNP/CPP) 2’ 49’’ 67
-50 m. dos : Vaihau Taumihau-Gatien (I Mua) 33’’ 33
-100 m. Dos : Vaihau Taumihau-Gatien (I Mua) 1’ 13’’ 55
-200 m. dos : Hawaiki Moro (OLP) 2’ 46’’ 06
-50 m. papillon : Vaihau Taumihau-Gatien (I Mua) 30’’ 57
-100 m. papillon : Toreana Narii (I Mua) 1’ 12’’ 77
-200 m. papillon : Lola Bonnard (FSN) 3’ 25’’ 67 
-200 m. 4 nages : Déotille Videau (CNP/CPP) 2’ 33’’ 35
-400 m. 4 nages : Déotille Videau (CNP/CPP) 5’ 18’’ 37
-4 x 50 m. NL : I Mua (H. Bertrand, R. Bourne, T. Narii, V. Taumihau) 1’ 56’’ 65

HOMMES
-50 m. NL : Keha Desbordes (OLP) 24’’ 53
-100 m. NL : Keha Desbordes (OLP) 54’’ 96
-200 m. NL : Jean-Marc Rimaud (OLP) 2’ 03’’ 47
-400 m. NL : Naël Roux (CNP/CPP) 4’ 10’’ 82
-800 m. NL : Naël Roux (CNP/CPP) 8’ 56’’ 07
-1500 m. NL : Enzo Kernivinen (CNP/CPP) 16’ 59’’ 72
-50 m. brasse : Maraai Ellis (OLP) 32’’ 04
-100 m. brasse : Tamatahi Jordan (CNP) 1’ 10’’ 96
-200 m. brasse : Tamatahi Jordan (CNP) 2’ 39’’ 96
-50 m. dos : Keha Desbordes (OLP) 27’’ 12
-100 m. dos : Teiva Gehin (I Mua/CPP) 1’ 02’’ 51
-200 m . dos : Teiva Gehin (I Mua/CPP) 2’ 25’’ 65
-50 m. papillon : Ohana Sommers (OLP) 27’’ 24
-100 m. papillon : Ohana Sommers (OLP) 1’ 03’’ 32
-200 m. papillon : Naël Roux (CNP/CPP) 2’ 14’’ 94
-200 m. 4 nages : Teiva Gehin (I Mua/CPP) 2’ 21’’ 80
-400 m. 4 nages : Naël Roux (CNP/CPP) 4’ 54’’ 66
-4 x 50 m. NL : OLP (K. Desbordes, J.M. Rimaud, M. Teriierooiterai, M. Ellis) 1’ 40’’ 77 
MIXTES
-4 x 50 m. 4 nages : OLP (K. Desbordes, M. Ellis, H. Moro, H. Bonnard) 1’ 58’’ 69

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Dragon défait par Punaruu laisse Pirae et Tefana seuls en tête

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Dragon défait par Punaruu laisse Pirae et Tefana seuls en tête
Tahiti, le 15 mai 2023 - Dragon avait l'occasion, samedi, de recoller à Pirae et Tefana co-leaders de la Ligue 1. Opposés à Tamarii Punaruu pour le compte de la 8e journée des playoffs, les hommes d'Efrain Araneda se sont lourdement inclinés sur le score de 4-0. A deux journées de la fin, la formation de Titioro laisse filer de précieux points dans la course au titre. Une course à laquelle se mêle encore Vénus, victorieux de son côté de Temanava (3-2). 

En marge de l'entrée en lice de Pirae en Ligue des champions, dimanche, la 8e journée des playoffs de Ligue 1 s'est jouée samedi au stade Pater. Le troisième au classement, Dragon, qui pointait à quatre points derrière les co-leaders, Pirae et Tefana, était opposé à Tamarii Punaruu. En cas de succès, la formation de Titioro pouvait revenir à hauteur de ses rivaux. Sauf que l'équipe entrainée par Efrain Araneda alterne depuis quelques semaines le bon et moins bon. Le bon avec une belle victoire contre Vénus lors de la 7e journée (4-1) et le moins bon avec les lourdes défaites enregistrées contre Pirae (3-1) et Tefana (6-1). 

Et malheureusement pour Raimana Li Fung Kuee et ses partenaires de Dragon, ces derniers étaient dans un mauvais jour ce samedi face à Punaruu. Dès la 6e minute l'équipe de la côte ouest a ouvert le score par l'intermédiaire de Fetu Tehaamoana (1-0, 6e). Puis les joueurs de Raimana Bu Luc allaient faire le break après le quart d'heure de jeu après un but de Luciano Maiti (2-0, 21e). Un deuxième but qui allait au piqué au vif les bleus et orange de Titioro mais ces derniers ont manqué d'efficacité devant le but gardé par Tevaearai Tamatai. En témoigne la tête sur le poteau de l'actuel meilleur buteur de Ligue 1, Roonui Tinirauarii, et sa tentative du pied droit repoussée par le gardien de Punaruu. Les orange de la côte ouest ont ensuite enfoncé le clou après la pause grâce à un but de son capitaine, Nohoarii Laux (3-0, 56e). Et quasiment dans la foulée, Sake Wathiepel parachevait le succès de Punaruu (4-0, 62e). Un large revers pour Dragon qui pointe désormais à trois points de Pirae et Tefana. Mais rien encore perdu pour Efrain Araneda et ses hommes qui affronteront leurs adversaires directes pour le titre lors des deux dernières journées des playoffs. 

Vénus reste encore dans le coup

Une course au titre à laquelle se mêle encore Vénus. Décrochés à la quatrième place et à cinq points de la tête, les joueurs de Mahina devaient impérativement s'imposer, samedi, face à Temanava. Et l'incontournable Teaonui Tehau a mis son équipe dans le bon sens en ouvrant la marque dès la 9e minute (1-0, 9e). La partie s'est ensuite compliquée pour Vénus lorsque Rainui Tze-Yu, ancien de la maison bleu, égalisait d'abord en fin de première période pour la formation de Maatea (1-1, 42e) avant de donner l'avantage à son équipe après la pause (2-1, 55e). Une avance de très courte durée car sur l'engagement qui a suivi, Manoa Flores permettait à Vénus de revenir à hauteur au score (2-2, 56e). Puis ce même Flores a finalement offert la victoire à Vénus dans le dernier quart d'heure (3-2, 78e). Un succès court mais précieux pour l'équipe de Mahina qui n'a pas totalement fait une croix sur le titre de champion. 

Le classement des playoffs à deux journée de la fin
Dragon défait par Punaruu laisse Pirae et Tefana seuls en tête

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"Très peu" de candidatures locales pour les offres d'emploi du Comité des JO 2024

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Tahiti, le 15 mai 2023 – Lundi, le Comité d'organisation des Jeux olympiques 2024 de Tahiti organisait dans les locaux du Service de l'emploi, un job dating. En effet, de nombreuses offres d'emploi sont et vont être à pourvoir pour l'événement. Et malgré la promesse de prioriser l'emploi au fenua, trop peu de candidatures locales ont été reçues.
 
“Actuellement, il y a trop de peu de candidatures locales sur nos offres d'emploi”, a déclaré lundi matin la responsable du site de Tahiti pour le Comité d'organisation des Jeux olympiques 2024, Barbara Martins-Nio. Afin de remédier à cette situation, une matinée de job dating, organisée conjointement par le comité et le Service de l'emploi, s'est déroulée lundi dans les locaux du Sefi à Papeete. Cet événement était l'occasion de présenter aux candidats qui se sont déplacés, les fiches de poste détaillées des offres d'emploi actuellement à pourvoir. “Nous avons huit postes ouverts en ce moment. L'idée pour nous, c'était vraiment de faire de la communication et présenter les offres”, a expliqué Barbara Martins-Nio. “On leur explique également comment s'inscrire. Les candidatures se font uniquement en ligne, via un site web dédié. C'est là que le Sefi intervient. Nous, on a informé et eux, ils ont accompagné les candidats dans l'inscription numérique sur les différentes offres.”
 
Parmi les huit postes à pourvoir en ce moment, on retrouvera principalement des emplois de chef d'équipe, comme un manager de la sécurité, un coordinateur d'événement, un coordinateur des bénévoles, un gestionnaire des transports ou encore un responsable de restauration. “Ces huit postes-là sont des jobs de planificateurs, pour des gens qui ont des compétences et de l'expérience en gestion de projet”, a ajouté Vetea Buchin, chef de la cellule “entreprises” du Service de l'emploi, présent pour ce job dating. Des offres d'emploi, qui nécessitent moins de compétences, vont également être proposées très bientôt. Vingt postes au total seront ouverts en 2023 et 80 autres en 2024. Tous sont des emplois à durée déterminée.
 
Prioriser à compétences égales
 
Jusqu'à présent, la responsable du site de Tahiti pour les JO 2024 constate une faible affluence des candidatures locales. “Ça fait des mois qu'on communique sur le fait que nous priorisons l'emploi local à condition de compétences égales. Mais pour l'instant, il y a très, très peu de candidatures”, a-t-elle dévoilée. Pour Barbara Martins-Nio, cette situation pourrait s'expliquer de plusieurs manières : “Déjà, d'après moi, il y a un vrai problème de confiance en soi. Je pense que les Polynésiens n'osent pas candidater car ils estiment ne pas convenir aux postes que l'on propose. Ensuite, il y a aussi l'idée que les candidatures vont être traitées à Paris et que par conséquent, les leur seront noyées dans la masse. Alors que non, je filtre toutes les candidatures locales pour les postes en Polynésie. Tous les postes sont des CDD, et on constate également que cela refroidit les Polynésiens qui souhaiteraient postuler. A contrario, il y a un énorme engouement pour les stages.” En attendant, Barbara Martins-Nio et son équipe vont continuer à communiquer, à travers les médias ou les réseaux sociaux, pour inciter les Polynésiens à postuler aux offres d'emploi liées aux Jeux olympiques 2024. Un autre job-dating sera organisé vers juillet-août.
 

Maxime, candidat au job dating : “Je suis venu pour le poste de coordinateur des volontaires”.
Pour quel poste êtes-vous venu ?
 
“Je suis venu pour le poste de coordinateur des volontaires, dont la prise de poste est en juin prochain. J'ai vu cette offre sur la page Facebook du Sefi le week-end dernier et comme ça m'intéressait, je suis venu pour postuler.”
 

Comment trouvez-vous ce principe de job dating ?
 
“C'est bien plus pratique que les canaux classiques de recrutement, surtout au niveau informations, puisqu'on a eu une présentation détaillée des fiches de postes à pourvoir. Ça permet à tous les candidats de comprendre les enjeux des différentes offres d'emploi. Donc je valide le principe de job dating, oui.”
 

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“Tous les créateurs polynésiens connus ont commencé à la Tahiti Fashion Week”

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“Tous les créateurs polynésiens connus ont commencé à la Tahiti Fashion Week”
Tahiti, le 15 mai 2023 – Une trentaine de créateurs présenteront leurs œuvres – vêtements, bijoux, accessoires – lors des trois soirées de défilés de la 9e Tahiti Fashion Week, qui se déroulera du 7 au 11 juin à l'hôtel InterContinental Tahiti. Certains d'entre eux seront également présents au showroom, sur lequel les visiteurs pourront retrouver leurs créations pendant deux jours. Rencontre avec Agnès Genefort, responsable des créateurs et de la logistique, qui fait partie de l'aventure de la Tahiti Fashion Week depuis le début.
 
Combien y a-t-il de créateurs cette année et comment sont-ils choisis ?

“On en a entre 30 et 35. Je n'ai pas encore le chiffre exact car certains n'ont pas encore renvoyé tous les documents. Dans un premier temps, on fait un appel à créateurs via nos réseaux sociaux. Ils reviennent ensuite vers nous et je réponds à absolument tout le monde. La première question que je leur pose, c'est de savoir s'ils sont patentés. S'ils ne le sont pas, ils ne peuvent pas participer à moins qu'ils aillent ouvrir une patente. Pour nous, la Tahiti Fashion Week a aussi un but éducatif. C'est-à-dire de dire aux gens : 'Vous voulez en faire un métier ? Vous voulez présenter une collection qu'un public pourra acheter ? Eh bien il faut se patenter'. C'est le point de départ. Ensuite, ceux qui sont patentés, je leur demande ce qu'ils souhaitent présenter ; s'ils font des vêtements, des bijoux, des accessoires... Puis je les rencontre tous et lors du rendez-vous, je leur pose des questions pour savoir pourquoi ils viennent à la Tahiti Fashion Week, quelles sont leurs aspirations. Je leur demande aussi de m'apporter deux ou trois de leurs créations ou des croquis, pour savoir ce qu'ils ont envie de présenter ; où ils en sont dans leur entreprise. Je fais aussi avec eux un point sur leurs réseaux sociaux, parce que maintenant c'est très important, de façon à ce qu'ils soient prêts pour l'après-Fashion Week. Le but n'est pas de les lâcher dans la nature et qu'ils se débrouillent tout seul après l'événement, mais de faire en sorte que leur petite entreprise soit pérenne.”
 
Il y a des critères aussi en lien avec la Polynésie ?

“On n'est pas du Made in fenua. On ne veut pas du 100% fait local, parce que de toute façon, ce n'est plus possible à l'heure actuelle. Les tissus sont fabriqués en Chine... Soit c'est cousu ici ou monté ici pour ce qui est des bijoux, soit la personne élabore sa collection ici et la fait fabriquer à l'extérieur, soit c'est un Polynésien qui habite à l'extérieur. Comme l'année dernière, on avait Raimana Cowan, qui est venu de New York, qui a fait la Parsons School, l'école de mode new-yorkaise. Il vit à New York, il est Polynésien mais fait des collections qui n'ont rien à voir avec Tahiti. Mais le lien avec la Polynésie est que c'est un Polynésien. On a eu aussi Karl Wan qui maintenant habite Paris. De la même façon, il est arrivé avec sa collection qu'il a élaborée à Paris, mais c'est un Polynésien. Il faut un lien avec la Polynésie.”
 
En Polynésie, on a un vivier important de créateurs ?

“Oui, on a un vivier important. Mais les deux années Covid ont fait énormément de mal à ce secteur. Tous les petits ont plus ou moins disparu. Ça a été très compliqué pour eux. Il y a beaucoup de gens qui avaient les moyens, avant, de lancer une petite entreprise et qui ne les ont plus. On espère sincèrement qu'ils vont les retrouver. Mais c'est un peu le problème de l'après-Covid : ce n'est pas évident de vivre de ses créations. À partir du moment où on monte sa petite entreprise, que ce soit dans la bijouterie, les accessoires ou les vêtements, ça nous prend le plus clair de notre temps. Très peu arrivent à travailler à côté, donc très peu arrivent à en vivre rapidement.”
 
Une trentaine de créateurs, donc, ont été sélectionnés. Il y a eu combien de demandes ?

“Peut-être le double. Comment moi je vais les sélectionner ? Déjà il y a tous ceux qui copient les autres, donc ça n'a aucun intérêt. Autant Alberto dans sa partie que moi, on est bienveillant mais on dit les choses aussi. Après, une chemise homme ou une robe polynésienne, malheureusement elles ont déjà toutes été un peu faites. Il faut relativiser ce qui est vraiment trop près de quelqu'un d'autre ou pas. Et puis l'autre point : je leur demande de faire quatorze pièces pour habiller les quatorze jeunes filles sélectionnées par Alberto. S'ils ne peuvent pas faire quatorze pièces, ils ne peuvent pas monter une entreprise en fait.”
 
Est-ce qu'il y a des thèmes imposés pour ces pièces ?

“Non, aucun thème et aucun concours pour les créateurs, parce que de mon point de vue – et c'est celui d'Alberto aussi – imposer un thème à un créateur ou un concours, ça tue complètement la création. Justement, je leur demande de sortir ce qu'ils ont en eux. Je ne leur dis jamais qui participe, pour ne pas les influencer. À chaque fois qu'ils me parlent de quelqu'un, je leur dis : ‘Arrêtez de regarder les réseaux sociaux, de regarder ce que font les autres, et faites ce que vous, vous voulez faire’. Si tu ne vas pas regarder ce que l'autre fait, ça ne ressemblera jamais. Et puis un concours de créateurs, ce n'est pas possible, parce que ça instaure une telle mauvaise ambiance. Et en plus je ne comprends pas comment on peut dire qu'un vêtement est plus au-dessus qu'un bijou ou qu'un sac. Je ne vois pas comment on peut juger ces trois choses qui sont tellement différentes.”
 
Les créateurs peuvent revenir d'une année sur l'autre ?

“Oui, il y en a plein qui reviennent. Parce que généralement, la première année, ils sont un peu perdus. Moi je leur déconseille alors d'aller sur la soirée Poerava, qui est la grosse soirée, parce que là, il y a un univers complet à inventer. Je leur conseille plutôt les soirées Moana, qui sont les soirées du mercredi et du jeudi, parce qu'ils n'ont qu'à arriver avec leurs pièces et ensuite, nous faisons tout le reste autour de leurs pièces. Pour un bijoutier par exemple, soit on lui associe un couturier, soit on va dans les boutiques de la ville et on leur fait un stylisme. Ils n'ont pas à se soucier de quoi que ce soit. L'investissement personnel n'est pas énorme et entre ce qu'eux voient dans leur atelier et quand ils le voient porté sur le podium avec la musique, les lumières, les filles maquillées, tous n'en reviennent pas. Il y en a qui pleurent, d'autres qui ont les larmes aux yeux. Généralement, ça leur procure un tel sentiment de fierté et de satisfaction qu'ils reviennent les années suivantes. Pour tout vous dire, beaucoup me demandent s'ils sont obligés d'aller sur le podium après parce qu'on les a déjà vus. Je leur réponds que non, ils ne sont pas obligés. Eh bien il n'y en a pas un qui n'y va pas !”
 
Pour un créateur, est-ce que participer à la Tahiti Fashion Week peut donner un coup de pouce au niveau de la carrière ?

“Ah oui, c'est énorme. Si on regarde sur les dix dernières années, tous sont passés par la Tahiti Fashion Week. Tous ceux qui sont aujourd'hui connus ont commencé à la Tahiti Fashion Week.   Hormis Gaëllef qui était antérieure. Mais elle-même le dit : tous les ans elle revient car ça lui permet de proposer sa nouvelle collection. Ça la propulse. Et elle a de la matière pour les six mois suivants. Parce qu'ils récupèrent tout : ils utilisent les photos pour leurs réseaux sociaux, donc ça leur fait un tel flash... C'est d'ailleurs pour ça que je vérifie leurs réseaux sociaux, pour que tout soit ouvert et qu'on les trouve facilement, pour qu'ils puissent bénéficier de toute la communication autour de l'événement.”
 
Est-ce que, au cours de toutes ces éditions, vous avez eu un coup de cœur particulier ?

“C'est compliqué de répondre, parce que pour certains, j'ai aimé ce qu'ils faisaient, pour d'autres j'ai aimé la personne, pour d'autres encore j'ai aimé l'histoire... C'est une aventure humaine. Derrière, en backstage, on est une centaine.”
 
Cette année, il y aura deux jours de showroom. C'est important, cet espace, en plus des défilés ?

“C'est réellement une demande des créateurs. Depuis le début, on nous demande qu'il y ait de la vente à la Tahiti Fashion Week. Pour nous, il est hors de question qu'il y ait de la vente au pied du podium, ce n'est pas un défilé autrement. Donc en fait on ne voulait pas le faire car on n'est pas organisateur de salon, ce n'est pas notre propos. Par contre, à un moment donné, on s'est dit qu'effectivement, pour ceux qui se lancent, qui n'ont pas de boutique, comment ils vont faire ? Donc on a décidé d'ouvrir un showroom, mais uniquement ouvert aux créateurs de l'édition qui défilent lors des trois soirées. Le but était aussi de permettre au public de trouver ce qu'ils ont vu défiler. Tous ne participent pas. Il y en a cette année seize ou dix-sept.”
 
En quoi les créations polynésiennes peuvent-elles se démarquer des autres régions du monde ?

“D'abord par les matières. Pour les bijoux, c'est vrai que nous avons la perle noire qui est magnifique, la nacre, le coco, ou des fibres naturelles qu'autre part, ils ne travaillent peut-être pas aussi bien qu'ici. Ici on a des graveurs qui sont exceptionnels. Après, au niveau des textiles, on va souvent se démarquer par les coupes, parce qu'on parle de la robe polynésienne et il n'y a pas beaucoup d'endroits dans le monde où on a cette robe missionnaire ou ces grandes robes avec plusieurs étages, avec ce design de pareu dessus. Même à Hawaii, c'est différent. Dans le Pacifique, chacun a ses spécificités. Et c'est très propre au Pacifique, parce que dès qu'on va dans les Antilles, il n'y a plus ce tissus pareu et les coupes sont complètement différentes. Et comme je dis toujours aux créateurs, quelle que soit leur origine : ‘Votre culture, elle est en vous. On a tous un parcours différent, donc servez-vous de qui vous êtes.’ Du coup, le Pacifique va mettre en avant ce qu'il est au travers de ses créateurs.”
 
Et la mode polynésienne, est-ce qu'elle s'exporte ?

“Oui, très bien, mais l'été pour l'hémisphère nord ! On a juste un petit problème ici : c'est le coût des matériaux. Ce qui fait qu'on n'est pas du tout compétitif à l'international. Le frein vient de là. Pour un créateur qui fait ses créations entièrement localement, s'il veut exporter, le prix est bien trop élevé par rapport à ce que les gens peuvent trouver autre part. Ils pourront vendre une ou deux pièces parce que les gens auront flashé dessus, mais vendre des collections au départ d'ici, ce n'est pas possible pour le moment. C'est juste un problème économique. Par exemple, quand on voit le prix du tissu ici au mètre, on ne peut pas sortir une robe longue à 20 euros [2 400 Fcfp, NDLR], ce n'est pas possible, il y en a déjà facilement pour 8 000 Fcfp de tissu. C'est la même chose pour la perle ou pour la nacre. Donc c'est possible de s'exporter, mais pour ceux qui font fabriquer à l'extérieur, car là ils deviennent compétitifs.”

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Au moins 6 morts dans l'incendie d'une auberge en Nouvelle-Zélande

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Au moins 6 morts dans l'incendie d'une auberge en Nouvelle-Zélande
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | lundi 15/05/2023 - Au moins six personnes ont péri mardi dans l'incendie d'une auberge hébergeant des travailleurs et personnes défavorisées dans le centre de la capitale néo-zélandaise Wellington, selon les autorités.

"C'est une tragédie absolue", a déclaré le Premier ministre néo-zélandais Chris Hipkins, selon qui six morts "ont été confirmés. Mais il semble qu'il y en ait probablement plus".

De la fumée s'échappait mardi matin de l'auberge Loafers Lodge, haute de quatre étages, pendant que 80 pompiers et 20 camions luttaient contre l'incendie.

Les services de secours estiment qu'environ 90 personnes se trouvaient dans l'auberge. Plusieurs d'entre elles manquent à l'appel, et 52 ont été secourues, dont certaines s'étaient réfugiées sur le toit de l'immeuble et ont regagné le sol par la grande échelle des pompiers.

"Ils ont évacué un certain nombre de personnes du toit, depuis une zone qui était située directement au-dessus des flammes", a déclaré à Radio New Zealand le commandant adjoint des Services nationaux d'incendie et de secours, Brendan Nally.

"Il n'y avait pas d'autre solution. Ces personnes allaient périr sans l'intervention de nos équipes. Beaucoup sont indemnes grâce à elles", s'est-il félicité.

Il n'y avait pas d'extincteurs automatiques dans l'auberge et l'alarme incendie ne s'est pas déclenchée automatiquement, a précisé M. Nally.

L'un des résidents de l'auberge, prénommé Chris, a déclaré à la chaîne publique TVNZ qu'il avait rampé hors de sa chambre pour fuir la fumée toxique.

"Difficile de respirer"

"Je suis allé jusqu'à la cage d'escalier. Tout était noir et épais comme de la fumée. C'était difficile de respirer. Tout a disparu. Ma chambre a été détruite. J'ai pris ma vapoteuse et mon téléphone mais j'ai laissé mes chaussures", a-t-il raconté.

Six personnes ont été transportées à l'hôpital et 15 autres ont été soignées sur place, selon les services de secours de Wellington.

"Un feu comme celui-là ne se voit qu'une fois tous les 10 ans à Wellington. C'est le pire cauchemar pour nous", a affirmé le responsable des services d'urgence Nick Pyatt.

La maire de Wellington, Tory Whanau, a déclaré qu'elle s'attendait à ce que le nombre de victimes soit "beaucoup plus élevé" que six, qualifiant le bilan d'"absolument sidérant".

Personnes vulnérables

L'auberge héberge à la fois des résidents de longue et de courte durée, a-t-elle précisé. Selon elle, certains d'entre eux sont des personnes vulnérables, qui vivent avec de faibles revenus ou séjournent de manière "transitoire" en Nouvelle-Zélande, pays où sévit une crise du logement.

"Pour notre communauté de Wellington, c'est un jour sombre", a déclaré Mme Whanau lors d'une interview télévisée.

Un porte-parole de la police a cependant estimé que le nombre final de morts ne devrait "pas dépasser 10", soulignant toutefois qu'il ne serait connu qu'une fois que les pompiers pourraient accéder à l'intérieur du bâtiment.

Le Premier ministre a expliqué que de nombreux travailleurs de nuit logeaient dans l'auberge, ce qui rendait difficile de savoir combien de personnes se trouvaient dans le bâtiment au moment de l'incendie.

Il a promis un "examen approfondi" de la catastrophe.

"Nous aurons l'occasion de vérifier si ce bâtiment était conforme à toutes les règles qu'il devait respecter. Mais il est évident qu'à l'heure actuelle, l'accent est mis sur le soutien à nos pompiers", a déclaré M. Hipkins.

La cause de l'incendie reste pour le moment "inexpliquée", a indiqué la police qui a annoncé l'ouverture d'une enquête conjointe avec les pompiers.

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Le duo Cazaux-Roignant s'offre l'Infinite Cup sur les greens de Atimaono

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Le duo Cazaux-Roignant s'offre l'Infinite Cup sur les greens de Atimaono
Tahiti, le 15 mai 2023 - Les greens de Atimaono ont accueilli, samedi, le tournoi de l'Infinite Cup. À l'issue de la seule journée de compétition, disputée sur un format “scramble”, la paire Jean-François Cazaux-Hervé Roignant l'a emporté avec une carte de 64. La paire Raphaël Mayes-Jean Lutringer s'est classée deuxième à un coup des vainqueurs, et Michel Cunéo et son partenaire Patrick Monpas se sont classés troisièmes. 

Ils étaient 82 golfeurs à participer, samedi sur le parcours de Atimaono, à l'Infinite Cup. Le tournoi organisé par la Banque de Tahiti s'est disputé selon la formule du “scramble”. Réparti par équipe de deux, chaque joueur frappait le coup de départ à chaque trou puis la paire choisissait la meilleure balle pour ensuite rejouer depuis cette position pour le coup suivant. 

Cette formule a permis à certaines paires de réaliser de très bons scores sur les greens de Papara. Et l'on retiendra notamment les performances du duo Jean-François Cazaux-Hervé Roignant qui a rendu une carte de 64, soit huit coups sous le par. À un coup seulement des vainqueurs, la paire composée par Raphaël Mayes et Jean Lutringer se classait en deuxième position. Le champion de Polynésie 2022, Michel Cunéo, et son partenaire Patrick Monpas ont pris la troisième place de cette Infinite Cup à cinq coups du duo gagnant. Prochain rendez-vous pour les amateurs de la petite balle blanche, les 27 et 28 mai pour le tournoi du Rotary Club. 

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Tiare Tahiti se rapproche du titre à Moorea

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Tiare Tahiti se rapproche du titre à Moorea
Moorea, le 15 mai 2023 - À l’issue de la 13e journée de la phase 2 du championnat de Moorea, Tiare Tahiti se trouve en position favorable pour décrocher le titre de champion après avoir battu Tapuhute (4-0). Les verts de Maharepa sont toujours suivis de près par Tohiea, qui a écrasé Tiare Anani (9-0), et Mira, vainqueur de Tiare Hinano sur le score de 4 buts à 2.

Pour le premier match de cette 13e journée de la phase 2 du championnat de Moorea, Tiare Hinano et Mira s’affrontaient samedi au stade de Pihaena. James Dufau a ouvert le score pour Mira peu après le quart d’heure de jeu en reprenant un centre de Rick Mou par une reprise de volée du pied gauche (1-0). Il faudra ensuite patienter jusqu’à 5 minutes de la pause, pour que Mihirau Germain double la mise pour les bleus de Papetoai. Après avoir bénéficié d’une belle talonnade de Temuriavai Taaviri, l’avant-centre a trompé le gardien de Tiare Hinano avec une frappe à ras de terre (2-0).  

Peu après le début de la deuxième période, Tekaviu Teihotu a redonné de l’espoir aux supporters de Pihaena en réduisant le score sur penalty (2-1). James Dufau a toutefois accentué l’écart à l’heure de jeu en reprenant un centre de Francis Tchen (3-1). Malgré un nouveau but de Toahiti Grrmain pour Tiare Hinano quelques minutes plus tard, Muera Teinauri a définitivement assuré la victoire pour la formation de Papetoai après une frappe à un quart d’heure de la fin du temps réglementaire (4-2). 

Début difficile pour Tiare Tahiti avant de dérouler

Après cette victoire, Mira espérait un faux-pas du leader Tiare Tahiti pour réduire l'écart de points au classement. Les verts de Maharepa recevaient dimanche Tapuhute. Et on a assisté à un début de match engagé entre les deux formations avec Tapuhute qui arrivait à bloquer les offensives de Tiare Tahiti. La partie a toutefois basculé peu avant la demi-heure de jeu lorsque Manarii Porlier a ouvert le score sur penalty après avoir été bousculé dans la surface de réparation adverse (1-0).

Pourtant bien en place jusque-là, la défense de Tapuhute s’est ensuite complètement écroulée en l’espace de quelques minutes. Manarii Porlier en a profité pour doubler la mise à la 32e minute (2-0). Quatre minutes plus tard, Ronald Teraiharoa a tapé d’une belle reprise de volée une longue passe de Tane Faarahia pour envoyer la balle au fond des filets (3-0). Les attaquants de Haapiti ont tenté de réagir, mais se sont à chaque fois heurtés à Raiura Hanere, le gardien de Tiare Tahiti. Ce dernier a notamment arrêté les frappes de James Dexter (39e) et de Tauirarii Stergios (40e). Le score n’a plus bougé jusqu’à la fin de la première mi-temps. 

La deuxième période a ensuite débuté par deux grosses occasions de but gâchées par les deux équipes. Après savoir perdu son duel avec le portier de Tiare Tahiti, Teraupoo Tepa a récupéré la balle pour servir Tauirarii Stergios qui, pourtant seul face au but des verts, a frappé largement au-dessus du cadre (46e). Quelques instants plus tard, en reprenant un coup franc de Urarii Hanere, Manarii Poriler a réussi un bel enchainement contrôle de la poitrine-reprise de volée du pied gauche pour envoyer la balle juste au-dessus de la barre transversale de Tapuhute (49e).

La formation de Haapiti a ensuite tenté le tout pour le tout pour revenir dans le match, mais sans trop de réussite. Junior Tiaoao s’est notamment fait intercepter de justesse face au but adverse par la défense des verts (71e) tandis que Pierre Serreli a perdu son duel face à Raiura Hanere (78e). Tohivea Haring a finalement mis fin aux espoirs des joueurs de Haapiti à dix minutes du coup de sifflet final marquant le but du 4-0 pour Tiare Tahiti. Malgré une dernière tête dangereuse de Pierre Serreli, repoussée par Raiura Hanere, ce match s’est terminé par une large victoire de Tiare Tahiti sur le score de 4 buts à 0.  

Un nouveau succès qui place la formation de Maharepa dans une position très favorable dans la course au titre. Dans le dernier match du week-end, Tohiea a consolidé sa deuxième place en écrasant Tiare Anani sur le score de 9 buts à 0. 

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Les grandes navigations polynésiennes révélées par une nouvelle étude archéologique

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Les grandes navigations polynésiennes révélées par une nouvelle étude archéologique
Tahiti, le 15 mai 2023 - Une étude d'archéologie, parue le 21 avril, étudie la composition de roches ayant servi à la fabrication d'outils anciens exhumés lors de fouilles menées sur des sites polynésiens de l'ouest du Pacifique et en retrace l'origine à des milliers de kilomètres de distance de leur lieu de découverte, mettant ainsi en lumière à quel point les sociétés polynésiennes et océaniennes en général participaient à des réseaux d'échanges maritimes au long cours avant le contact avec les Européens.
 
Une nouvelle étude archéologique, parue le 21 avril dans la revue Science Advances, met en avant les qualités de navigateurs au long-cours des Polynésiens avant le contact avec les Européens et apporte des précisions sur le peuplement polynésien du Pacifique. L'étude intitulée Artifact geochemistry demonstrates long-distance voyaging in the Polynesian Outliers se concentre plus particulièrement sur des sociétés polynésiennes installées dans le Pacifique occidental.
 
Cette région du monde a été d'abord peuplée il y a environ 3 000 ans par des navigateurs venus d'Asie du sud-est et de l'Océanie proche (Papouasie Nouvelle-Guinée et Salomon de l’ouest). Deux mille ans plus tard, l'émergence des premières sociétés polynésiennes, qui se sont dissociées de leurs cousines océaniennes, dans la région des Samoa, Tonga et Wallis et Futuna actuels, a donné lieu à une nouvelle explosion de vagues migratoires vers la partie orientale du Pacifique. Le peuplement des îles comprises dans le fameux triangle polynésien qui va de Hawai'i à Aotearoa et à Rapa Nui s'est accompagné, de manière moins connue, de migrations vers l'ouest du Pacifique. Ces sociétés polynésiennes de l'ouest du Pacifique établies en dehors du triangle sont appelées “outliers”. On compte 18 de ces outliers à l'heure actuelle, mais, comme le rappelait Aymeric Hermann, archéologue au CNRS et premier auteur de l'étude, “il y en a probablement d'autres qui ont disparu” et les connaissances archéologiques à leur sujet sont nettement moins développées que celles des populations polynésiennes de l'est. C'est pour pallier ce manque de connaissances que l'archéologue a orienté ses recherches vers ces populations polynésiennes de l'ouest du Pacifique.
 
> Pour plus d'information sur les Polynesian Outliers voir notre article du 5 janvier 2023.
 
Analyser des roches pour comprendre les navigations
 
Cette étude particulière concerne 14 artefacts en pierre : huit herminettes de basalte, quatre déchets de taille en obsidienne et deux pierres de four. Ces objets ont été collectés lors de fouilles archéologiques menées dans des outliers à Emae (Vanuatu), à Taumako (îles Salomon) et à Kapingamarangi (Micronésie) à des couches pouvant remonter au XIIIe siècle pour les plus anciennes et au XVIIIe siècle pour les plus récentes. La composition chimique et isotopique des roches utilisées pour confectionner ces objets a été analysée par des techniques spectrométriques de pointe. Ces compositions ont été ensuite comparées avec une base de données géologiques d'îles volcaniques du Sud-est asiatique et du Pacifique pour en déterminer la provenance.
 
Nous utilisons la chimie pour identifier la composition des roches et en déduire leur provenance dans l'environnement naturel”, explique Aymeric Hermann qui précise que ce genre d'étude en archéométrie, c'est-à-dire l'étude physico-chimique des matériaux archéologiques, “est un proxy essentiel pour évaluer la mobilité inter-insulaire dans le passé”, particulièrement utile pour compenser “l'absence de technologie céramique dans l'aire culturelle polynésienne”. Cette étude de composition permet d'identifier la provenance des matériaux des outils avec une certaine précision.
 
Des migrations soigneusement planifiées
 
Les artefacts étudiés ici ont parfois une origine située à plus de 2 500 km de leur lieu de fouille. Ainsi, l'origine de certains outils retrouvés à Kapingamarangi se trouve probablement dans les îles Carolines. Les herminettes exhumées à Emae et Taumako ont comme origine une carrière bien précise : la carrière fortifiée de Tatagamatau située dans l'ouest de l'île de Tuitula dans les actuelles Samoa américaines. Aymeric Hermann précise que de nombreux outils retrouvés à travers le Pacifique “ont été confectionnés à partir de roches extraites dans cette carrière, ou en tout cas au niveau du même massif volcanique”. Cette carrière bien spécifique semble avoir joué un rôle culturel et politique fondamental : “Le fait qu'elle soit la source de si nombreuses herminettes transportées à différentes échelles dans le Pacifique et le fait que certains espaces aient fait l'objet de fortifications pourraient indiquer qu'il s'agit d'un lieu important dans le développement socio-politique des chefferies polynésiennes de la région”, explique l'archéologue.
 
Ces herminettes provenant de Tatagamatau ont pu être destinées à un usage cérémoniel et passées de génération en génération depuis des temps immémoriaux. “De par leur valeur particulière, il est possible d'imaginer qu'elles aient été transportées au cours de la migration de personnes de haut rang et indiquent en tout cas que ces migrations étaient soigneusement planifiées par les Polynésiens”, détaille le chercheur. Elles constituent autant de preuves supplémentaires en faveur du scénario d'une implantation de ces sociétés polynésiennes depuis l'aire culturelle des Samoa/Tonga, même si Aymeric Hermann précise qu'il y a encore besoin de nombreuses études sur le sujet avant d'en tirer des conclusions définitives.
 
“Une histoire de contacts et d’interactions”
 
Plus globalement, cette étude apporte des éléments supplémentaires pour mettre en évidence le fait que les Polynésiens étaient autrefois parties prenantes d'un vaste système d'échanges maritimes, économiques et culturels s'étendant parfois sur de très longues distances. “Le développement des études de provenance [dans le Pacifique, NDLR] montre qu'il existe en fait très peu, voire aucune île dans le Pacifique sud où les sociétés humaines se sont développées en isolation. L'histoire des Polynésiens, comme des Océaniens en général, est une histoire de contacts et d'interactions tout autant que d'adaptations et d'innovations locales”, insiste Aymeric Hermann.
 
Les Polynésiens de l'ouest pourraient même avoir été un des moteurs de ces réseaux d'échanges maritimes aux long-cours dans le Pacifique ouest. “Dans ces régions, on connaît d'autres sociétés de marins qui voyagent entre les archipels et transportent des commodités, les Polynésiens ne sont pas du tout les seuls à le faire. Mais il semble qu'il y ait concomitance entre leur arrivée dans l'ouest du Pacifique et la reprise générale de la mobilité à longue distance dans la région. Ils auraient donc pu jouer un rôle important comme vecteur de la distribution des pratiques/éléments de culture matérielle dans la région au cours du dernier millénaire”, détaille l'archéologue. Les outliers paraissent donc une clé fondamentale pour une meilleure compréhension de la dernière des grandes migrations humaines.

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Le gouvernement bleu pastel de Brotherson

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Le gouvernement bleu pastel de Brotherson
Tahiti, le 15 mai 2023 - Moetai Brotherson avait promis l'ouverture pour la constitution de son gouvernement. Plus large qu'une simple ouverture politique, c'est à la société civile que le nouveau président du Pays s'est adressé. 

Lundi matin, c'est face à la presse, aux représentants Tavini de l'assemblée de Polynésie française et aux familles des nouveaux ministres, que le président de la Polynésie française, élu vendredi dernier, Moetai Brotherson, a présenté son gouvernement. 

Un gouvernement largement ouvert, non pas seulement aux différents bords politiques, mais à la société civile. Un gouvernement finalement bleu pastel face à une assemblée bleu horizon. En effet, six d'entre eux ne sont pas des coutumiers de la chose politique, ce qui a provoqué, face aux médias, quelques réponses empreintes de timidité. Un gouvernement qui se veut à l'image du président qui a fait campagne sur la probité des élus et la fin des nominations de confort. “On est avant tout des Polynésiens comme vous”, a-t-il souhaité rappeler lors de cette conférence de presse. “On a des responsabilités qui sont différentes, mais on n'est pas au-dessus de vous.

En plus d'Éliane Tevahitua que l'on savait déjà destinée à la vice-présidence, et Vannina Crolas, appelée à être ministre de la Fonction publique et de l'Emploi, de nombreux noms avaient déjà circulé ces derniers jours et tous, ou presque, ont été confirmés ce lundi. Chantal Galenon (Solidarité) pour sa part effectue un retour dans un ministère. 
Tevaiti-Ariipaea Pomare (Économie), Taivini Teai (Secteur primaire), Ronny Teriipaia (Éducation), Cédric Mercadal (Santé), Nahema Temarii (Sports) et Jordy Chan (Grand Travaux) sont tous des novices. 

Ouverture politique, mais pas que…

Ainsi, Tevaiti-Ariipaea Pomare prend les portefeuilles de l'Économie, du Budget et des Finances, en charge des énergies. Cet actuaire qui a travaillé 15 ans en métropole, est un enfant de Pirae, et militant du parti de Nicole Sanquer, A Here ia Porinetia. Une façon indirecte de s'ouvrir à Nuihau Laurey qui “a fait part de sa volonté de ne pas être présent dans ce gouvernement”, a rappelé Moetai Brotherson. Issu de la CPS, il aura le challenge, avec Cédric Mercadal, ministre de la Santé, en charge de la prévention et de la PSG, lui aussi de la CPS, de redresser les comptes sociaux et de trouver une sortie honorable pour palier la fin annoncée de la TVA sociale mise en place par Yvonnick Raffin. Comment résorber le trou de la PSG, sans pour autant creuser celui des portemonnaies des Polynésiens ? Ce sera à eux d'y répondre. Moetai Brotherson lundi parlait encore de “disparition progressive” de la TVA sociale en même temps que l'application “de nouvelle réformes fiscales”.

Autre ouverture à la société civile, et indirectement politique, Nahema Temarii au ministère des Sports, de la jeunesse et de la prévention contre la délinquance. Une jeune femme issue d'une famille où l'autonomie du pays est chère puisqu'elle est la fille de Reynald Temarii, ancien ministre, lui aussi des Sports, mais sous Gaston Flosse, et nièce d'Abel Temarii, bras droit d'Édouard Fritch à la mairie de Pirae.
Pour compléter l'équipe, Ronny Teriipaia, premier agrégé de “Langues de France option Tahitien”, est nommé ministre de l'Éducation. Un portefeuille lourd au regard du programme proposé par le Tavini pendant les territoriales 2023. Taivini Teai, maître de conférence en chimie et spécialiste de la vanille, est ministre du Secteur primaire. 

Enfin, le benjamin de l'équipe, Jordy Chan, qui vient du Port autonome, est nommé ministre des Grands travaux, de l'équipement, en charge des transports aériens, terrestres et maritimes.

Pipe-line

Ce nouveau gouvernement a tenu lundi son premier pré-conseil des ministres. Il sera suivi ce mercredi par le conseil des ministres qui sera employé à étudier les dossiers lancés par la précédente équipe ministérielle. “Nous allons arbitrer sur des décisions prises par nos prédécesseurs”, expliquait lundi Moetai Brotherson alors que les nouveaux ministres étaient bien en peine de présenter leurs premières mesures. “On va passer en revue ce qui est dans le pipe-line et dès la semaine prochaine, vous verrez les premières mesures.”

Si Chantal Galenon a annoncé des rampes pour les personnes handicapées aux abords des ministères, d'autres sujets ont été abordés. “L'actualité pressante, c'est la passerelle de Teahupo'o et tout l'environnement autour des JO”, a rappelé le président qui veut aussi rapidement présenter “les premières mesures visant à améliorer le quotidien des plus faibles” et “alléger le coût de la vie”.

Sur les chantiers en cours, Moetai Brotherson a expliqué ne pas être là pour dire “on arrive et on va tout arrêter” et semble vouloir poursuivre le Village tahitien en l'état de par la présence d'investisseurs locaux. Pour les projets de Temae… Ce sera une autre histoire.

La surprise Nathalie Salmon Hudry
La surprise de ce gouvernement que Moetai Brotherson avait gardée bien cachée, c'est Nathalie Salmon Hudry, auteur du livre “Je suis née morte”, et chargée de communication au service de l'emploi. Elle devient déléguée interministérielle au Handicap et aux personnes en perte d'autonomie. 

Émue, elle a expliqué que “le gouvernement avait annoncé le changement” et avait un message, lundi : “La différence n'est plus à cacher, elle est à partager. (…) Je lance un appel aux personnes comme moi. Venez, vivez, aujourd'hui, c'est possible.

La composition du gouvernement
Le gouvernement bleu pastel de Brotherson

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Une journée pour alerter sur l'hypertension

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Une journée pour alerter sur l'hypertension
Santé - Selon une étude de prévalence datant de 2010, 26% des adultes en Polynésie française sont touchés par l'hypertension artérielle, responsable de décès précoces par accident vasculaire cérébral et cardiopathies. La maladie est surtout prononcée dans la tranche d’âge 45-64 ans.

Ce mercredi 17 mai, à l’occasion de la Journée mondiale de l’hypertension artérielle, la Direction de la santé propose au grand public un stand d’information et de dépistage de 8 à 15 heures à proximité de la Promenade de Nice à Papeete (face à la pâtisserie Les rêves de Lucie). 

L’hypertension artérielle correspond à une augmentation anormale de la pression du sang sur la paroi des artères (pression artérielle). Dans la majorité des cas, l’hypertension artérielle est dite “essentielle” : aucune cause connue n’explique son apparition, mais elle est favorisée par des facteurs de risque. Cette maladie chronique est directement liée à 13% des décès annuels dans le monde. L’hypertension artérielle survient sans provoquer de symptômes. Il est important qu’elle soit détectée rapidement car son traitement est indispensable. Lorsqu’elle n’est pas contrôlée, elle augmente le travail du cœur qui s’épuise (insuffisance cardiaque).

L’alimentation salée, le surpoids, la consommation de tabac et le manque d’activité physique sont des déterminants et comportements qui favorisent le développement de l’hypertension artérielle. En Polynésie française, la prévalence de l’hypertension artérielle mesurée en 2010  montre que 26% de la population adulte est touchée par cette affection, responsable de décès précoces par accident vasculaire cérébral et cardiopathies. La maladie est surtout prononcée dans la tranche d’âge 45-64 ans.Selon des études réalisées en 2017, les maladies de l’appareil circulatoire (liées à la circulation sanguine) représentent la première cause de décès chez les hommes (27%) et la deuxième cause chez les femmes (25,5%). 

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