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​Ravel et Le Gayic condamnés

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​Ravel et Le Gayic condamnés
Tahiti, le 21 juin 2022 – Le tribunal correctionnel de Papeete a condamné mardi l'homme d'affaires Bill Ravel et le syndicaliste Cyril Le Gayic, respectivement à deux ans de sursis et trois ans de prison dont deux avec sursis, ainsi que 11 millions de Fcfp d'amende chacun, pour corruption. Le syndicaliste conserve néanmoins ses responsabilités syndicales.
 
L'homme d'affaires Bill Ravel et le syndicaliste Cyril Le Gayic ont été condamné mardi matin par le tribunal correctionnel de Papeete pour "corruption", pour avoir conclu entre 2008 et 2011 un accord financier à hauteur de 11 millions de Fcfp pour acheter la paix sociale dans la société Pétrocéan entre 2008 et 2011. L'homme d'affaires et patron de Pétrocéan a écopé de deux ans de prison avec sursis et 11 millions de Fcfp d'amende, mais avec une exclusion de sa condamnation de son casier judiciaire. Le syndicaliste de la CSIP a quant à lui été condamné à un an de prison ferme et deux ans de sursis, 11 millions de Fcfp d'amende et dix ans "d'interdiction de gérer une entreprise commerciale". Le tribunal n'a pas retenu les réquisitions d'interdiction d'exercer une fonction publique et Cyril Le Gayic pourra poursuivre ses activités au sein de la CSIP malgré sa condamnation.
 
Enfin l'entremetteur Gaston Tetuanui et la secrétaire comptable Carole Toofa, qui avaient participé à la mise en place de cet accord, ont été condamné respectivement à un an de prison avec sursis et 1 million de Fcfp d'amende pour le premier et quatre mois de prison avec sursis pour la seconde…
 
"Cracher au bassinet"
 
Dans cette affaire, pour laquelle les deux protagonistes avaient été placés en détention provisoire pendant plusieurs mois en 2012, Bill Ravel avait pris contact avec Cyril Le Gayic, par l'intermédiaire de Gaston Tetuanui, alors qu'il se trouvait confronté à un mouvement de grève au port et à l'incapacité de faire rentrer son pétrolier. Au terme de 13 jours de grève, le patron de Pétrocéan avait accepté de verser un million de Fcfp au syndicaliste qui l'avait alors assuré que le mouvement de grève prendrait fin dès le lendemain. Durant trois ans, Bill Ravel avait ensuite continué à donner de l'argent à Cyril Le Gayic en lui versant tout d'abord 500 000 Fcfp par mois avant de passer à 600 000 Fcfp tous les semestres.
 
À la barre, Bill Ravel avait reconnu les faits mais s'était défendu en indiquant ne pas avoir eu d'autre choix que de "cracher au bassinet" pour débloquer un conflit social enlisé. Cyril Le Gayic, de son côté, a au contraire toujours nié l'évidence en estimant en revanche que l'argent qui lui avait été versé ne constituait pas une contrepartie à "l'achat de la paix sociale". Ce dernier était également poursuivi pour "abus de confiance" pour avoir détourné sur son compte personnel des fonds destinés à sa centrale syndicale.
 
Rappelons qu'un deuxième volet de cette affaire, impliquant d'autres versements d'argent entre Bill Ravel et l'actuel vice-président du Pays, Jean-Christophe Bouissou, a fait l'objet d'une disjonction et se trouve toujours à l'instruction.
 

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Le mono’i fait sa "promo de l’été" en métropole

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Le mono’i fait sa
Tahiti, le 21 juin 2022 – À l’occasion des 30 ans de l’appellation d’origine mono’i de Tahiti, l’association du même nom a décidé de promouvoir notre “huile sacrée” sur les marchés étrangers. Et c’est visiblement un succès en métropole, son premier marché à l’export, où plusieurs médias relaient depuis quelques semaines l’histoire, les méthodes de fabrication et l’utilisation de ce trésor parfumé de nos îles. Petit tour d’horizon…
 
Alors que l’hiver austral s’installe sous nos latitudes, en Europe, c’est l’été depuis ce mardi 21 juin, jour le plus long de l’année dans l’hémisphère nord. C’est donc le moment idéal pour faire la promotion du mono’i de Tahiti auprès des beauty addict et des vacanciers de métropole. D’autant plus que son appellation d’origine fête cette année ses 30 ans d’existence, le classant parmi les très rares produits cosmétiques à bénéficier d’un tel label, à l’instar des “domaines du vin et de la gastronomie”, comme le souligne le magazine people Point de Vue.

L’Association Monoï de Tahiti a en effet profité de l’occasion pour faire la promotion de ce produit polynésien iconique sur les marchés extérieurs. Et depuis quelques semaines, les médias français, magazines féminins en tête, ne tarissent pas d’éloges sur ses nombreux bienfaits.

Dans un article-vidéo publié par Santé Magazine, on peut voir Éric Vaxelaire, représentant l’association, lister les bénéfices pour la peau et les cheveux de notre “huile sacrée”. Paris Match, quant à lui, angle sur le volet économique de la filière, en vantant l’enjeu de son développement qui, “derrière le tourisme repositionné éco-chic, la vanille et la perle noire”, pourrait devenir “une vraie source de francs Pacifique” et “un pilier économique de la Polynésie française”.
 

De son origine à sa fabrication
 
Le site d’information internationale Premium Beauty News, qui s’adresse aux professionnels de l’industrie des cosmétiques et de la beauté, revient plus en détail sur la création il y a 30 ans de l’appellation contrôlée. “À la fin des années 1980, les producteurs de mono’i cherchent à protéger leur savoir-faire authentique de la concurrence de produits contrefaits, souvent à base d’huiles minérales et parfois de parfums synthétiques !” Ce qui mènera à la publication en 1992 d’un décret certifiant l’origine géographique du produit et encadrant de manière précise ses différentes étapes de fabrication.

Le célèbre magazine féminin mode et beauté Marie Claire s’est également attardé, dans un article publié le 14 juin, sur l’origine de cette appellation contrôlée et sur son cahier des charges bien précis, qu’elle doit respecter “afin de garantir aux consommateurs le maximum d'efficacité et de qualité”. Éric Vaxelaire y explique notamment que, “quel que soit le fabricant, il doit cueillir des fleurs de tiare (provenant de Tahiti et ses îles) à l’état de bouton. Elles doivent ensuite impérativement être utilisées dans les 24 heures suivant la récolte pour qu’elles soient les plus fraîches possible afin de préserver les actifs.” On y apprend également que chaque litre d’huile doit contenir au moins dix fleurs, qui y macèrent pendant au moins dix jours. Pour revendiquer l’appellation, une concentration minimale en mono’i est également nécessaire et ce dernier ne doit pas être mélangé à une autre huile de coco. Et pour donner envie à ses lectrices de (re)découvrir cette huile végétale miracle, Marie Claire conclut son article par une sélection shopping de dix produits de marques populaires à Tahiti et en métropole, aux parfums de nos îles.

Enfin, ce petit tour d’horizon de l’engouement suscité par notre “onguent de beauté à l’odeur entêtante” ne serait pas complet sans les influents Voici et Madame Figaro, qui livrent leurs astuces beauté et “routines minimalistes” pour exhiber une peau et une “chevelure de rêve cet été”. Il y a fort à parier que notre mono’i s’invite bientôt sur les plages métropolitaines et devienne “le soin le plus prisé de la saison” !
 

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"Narcisse Pelletier Naufragé aborigène", au-delà de l’exotisme

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TAHITI, le 21 juin 2022 - Narcisse Pelletier Naufragé aborigène de Stéphanie Anderson, traduit par Anne Magnan-Park est publié par Au Vent des îles. Il présente le récit d’un homme, vendéen, recueilli par un groupe d’aborigènes au XIXe siècle. Ce récit est assorti d’essais apportant un éclairage sur la communauté australienne mais également sur les travers de la vision occidentale de l’époque.

Il se lit comme un roman, embarquant le lecteur dans une véritable enquête à la recherche d’indices sur la vie vécue par Narcisse Pelletier au nord de l’Australie à partir de 1858. L’ouvrage, intitulé Narcisse Pelletier Naufragé aborigène de Stéphanie Anderson, traduit par Anne Magnan-Park et publié par Au Vent des îles, apporte en plus un éclairage sur la vision occidentale des Aborigènes au XIXe siècle.

Il se découpe en deux parties. D’abord, se trouvent deux essais : celui de Stéphanie Anderson et celui d’Athol Chase. Ils sont suivis par le texte original de Constant Merland : Dix-sept ans chez les sauvages. Ce texte retrace les dix-sept années de Narcisse Pelletier au sein du groupe Uutaalnganu, au nord de l’Australie, il est soigneusement annoté par Stéphanie Anderson. En fin d’ouvrage, un portfolio illustre l’ensemble.

Un style "érudit" qui manque "d’élégance"

Stéphanie Anderson, décédée en 2019, était une universitaire et traductrice littéraire australienne spécialisée dans les domaines de l’anthropologie et des cultures de l’Asie et du Pacifique. Dans son essai, elle s’attarde sur l’histoire de Narcisse Pelletier avant, pendant et après son séjour en Australie. Elle pointe du doigt les erreurs et lacunes présentes dans le récit de Constant Merland. "La simplicité de son style suggère qu’il essaya de nous transmettre tel quel ce que Pelletier lui avait confié. Aujourd’hui, son écriture semble désuète et le lecteur remarquera sa condescendance envers les Aborigènes. Son style est érudit mais manque d’élégance, il parsème son récit de références littéraires et d’allusions aux classiques pour se moquer du mode de vie aborigène (…)" Selon Stéphanie Anderson, quand Constant Merland décrit les pratiques culturelles aborigènes, "il part toujours du principe qu’elles sont barbares et dépourvues de complexité". Cette prise de recul permet de mieux comprendre la pensée occidentale de l’époque. Elle met en contexte le récit de Narcisse Pelletier, redonne toute sa valeur aux mots du jeune mousse.

Athol Chase, lui, décédé en 2020, était un ethnologue, spécialiste de la péninsule du Cape York où vivaient les Uutaalnganu. "Il était un chercheur impliqué, engagé", rapporte Anne Magnan-Park. Il apporte, dans son essai, des précisions sur le groupe d’aborigènes qui a recueilli Narcisse Pelletier. Et notamment sur le climat, l’environnement, l’économie, les aspects spirituels et sacrés, sur le tissu social ou bien encore les contacts avec les Européens. Il s’interroge par ce biais : "Qui sont vraiment les sauvages ?", "Qu’est-ce qui fait de nous des humains ?"

Dans la seconde partie de l’ouvrage est consigné le texte original de Constant Merland. Il a été publié en 1876, un an après le retour de Narcisse Pelletier. Stéphanie Anderson l’annote. Ses notes sont extrêmement documentées, et concernent tous propos et tous domaines mœurs, usages, langues et gestes, croyances, superstitions, traitement des maladies… Par exemple, lorsque Constant Merland écrit : "L’absence de la propriété foncière n’est pas exclusive de toute propriété mobilière. Chacun a son petit outillage qui lui appartient en propre. Les pirogues ne sont pas dans ce cas : elles sont à ceux qui les ont construites, rarement à un seul", Stéphanie Anderson rectifie : "Un informateur a rapporté à Rigsby que les pirogues appartenaient à ceux qui les avaient fabriquées."

Une vie inspirante

La vie de Narcisse Pelletier a inspiré plusieurs auteurs. Différents ouvrages ont été édités ces dernières années dont Ce qu’il advient du sauvage blanc de François Garde en 2012 qui avait suscité la polémique. Ce qui distingue l’ouvrage de Stéphanie Anderson ? "Il apporte des informations, comble des lacunes. Elle s’est concentrée sur les faits, a analysé ces faits. Elle s’est moins intéressée à l’exotisme et l’aventure qu’au travail de mémoire", répond Anne Magnan-Park.

Tout comme le récit de naufragés rendus célèbres, l’histoire extraordinaire de Narcisse Pelletier captive l’imaginaire depuis cent cinquante ans. L’homme est "digne", "incroyable", "résilient", "touchant", qualifie Anne Magnan-Park. Sa vie est d’intérêt historique, elle soulève par ailleurs des questions de fond qui restent d’actualité comme "la notion de hiérarchie sociale et culturelle", "le désir de trouver, chez l’autre, des stéréotypes". Des questions qui traversent les âges et le temps.

Naufragé à 14 ans

Narcisse Pelletier est jeune mousse vendéen qui accosta au cap York (Australie) en 1858 où il fut recueilli par un clan aborigène Uutaalnganu. Pelletier, alors âgé de quatorze ans, fut adopté par une famille qui lui donna le nom d’Anco. Il épousa, à son tour, leur langue et leurs coutumes, il acquit progressivement leurs savoirs et savoir-faire, et fonda une famille. Lorsqu’il fut repéré par des Britanniques et rapatrié en France contre son gré dix-sept ans plus tard, il devint un résident-naufragé dans la Vendée de son enfance.

Contacts

FB : Au Vent des Îles ׀ Océanie
Tél. : 40 50 95 95

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Benjamin Zorgnotti continue sa ruée vers l'or à Saipan

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Benjamin Zorgnotti continue sa ruée vers l'or à Saipan
Tahiti, le 21 juin 2022 - Après sa victoire dimanche au triathlon, Benjamin Zorgnotti a récidivé, ce mardi, en remportant également l'or sur l'aquathlon. Sous une grosse chaleur, Zorgnotti a bouclé l'enchainement course à pied, natation, course à pied en un peu plus de 30 minutes. L'autre Tahitien engagé, Damien Troquenet, s'est, lui,classé 6e. Chez les dames, Guénaelle Rauby et Puameama Tevenino ont terminé respectivement 4e et 6e. 

Deux courses et autant de médailles d'or pour Benjamin Zorgnotti aux Mini-Jeux de Saipan. Après le triathlon, dimanche, Zorgnotti a remis ça, ce mardi, en survolant l'aquathlon. L'intéressé a bouclé l'enchainement course à pied (2,5 km), natation (1 km), course à pied (2,5 km) en un peu plus de 30 minutes, devançant de trois minutes les Calédoniens, Mathieu Szalamacha et Patrick Vernay, déjà 2e et 3e du triathlon effectué dimanche. 

Damien Troquenet craque en natation

C'est sous une grosse chaleur que s'est disputé cet aquahtlon, organisé sur l'île de Rota, à 50 minutes d'avion de Saipan. Des "conditions extrêmes", pour reprendre les mots du cadre technique de la fédération tahitienne de triathlon, Rémy Ségard, qui n'allaient pas gêner plus que ça Benjamin Zorgnotti. Le premier tronçon de course à pied est bouclé en moins de 8 minutes par la fusée tahitienne qui emmenait dans son sillage son compagnon de la sélection, Damien Troquenet. Le duo polynésien en tête avait une cinquantaine de mètres d'avance sur leurs plus proches poursuivants au moment d'aborder la transition vers la partie natation.

Et cette dernière allait être fatale à Damien Troquenet qui a été avalé par les Cagous et les athlètes de Guam et des Îles Mariannes du Nord. Zorgnotti pour sa part, sans forcer son talent, allait conforter son avance en tête, pour compter plus de 40 secondes d'avance sur les deux Calédoniens, Szalamacha et Vernay. Et sur les 2,5 km de course à pied, Zorgnotti n'allait pas être inquiété et franchissait donc la ligne d'arrivée après un peu plus de 30 minutes d'efforts. Damien Troquenet, 4e du triathlon dimanche, s'est cette fois-ci classé 6e de l'aquathlon.

Chez les dames, Guénaelle Rauby a échoué au pied du podium, mardi. Et sa jeune partenaire de sélection, Puameama Tevenino s'est, elle, offert la 6e place de l'aquathlon. À noter qu'au moment où  nous mettions sous presse, la course en relais mixte n'avait pas encore livré son verdict.

Et rappelons également qu'à la suite des épreuves de triathlon et d'aquathlon, Benjamin Zorgnotti et Damien Troquenet seront de nouveau sur le pont, mercredi, pour l'athlétisme, où ils s'aligneront sur le 5 000 mètres.

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Collège de Paopao : des fresques pour calmer le esprits

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Collège de Paopao : des fresques pour calmer le esprits
Moorea, le 21 juin 2022 - Deux dessins d'élèves qui ont remporté un concours ont été peints en grand format sur les murs du collège de Paopao à Moorea. Le but du Club vie scolaire de l’établissement, organisateur du projet, était de former l’unité entre les collégiens et de sensibiliser au respect des bâtiments.

Le Club vie scolaire du collège de Paopao à Moorea, regroupant des collégiens désireux de proposer des projets pour améliorer la vie des élèves, avait organisé durant l’année scolaire 2020/2021, en collaboration avec la direction, un concours de dessin au sein de l'établissement. Le thème choisi était alors la nature et la culture polynésienne. A l’issue du concours, Heirani Juventin avait reçu le premier prix du public, représenté par les collégiens, tandis que Vahitua Teniarahi avait gagné le prix du jury, composé par des élèves et des représentants du personnel de l’établissement.
Pour conclure le projet la semaine dernière, quelques collégiens, en majorité, des membres du Club vie scolaire, ont peint en grand format, sous la supervision de l’artiste Nathalie Jolibois, les dessins des deux gagnants sur les murs du collège. L’idée du projet était de former une certaine unité entre les collégiens et de calmer les tensions entre eux.

Collège de Paopao : des fresques pour calmer le esprits
“Je me suis rendu compte qu’on a ici beaucoup de bagarres interdistricts, entre les jeunes de Paopao, Maharepa, Papetoai… L’idée est donc de valoriser cette appartenance à l’île de Moorea, de faire en sorte qu’ils soient fiers de leur culture polynésienne et qu’il y ait moins d’appartenance aux districts. S’ils sont fiers de leur culture et de la richesse qu’elle donne, ils auront davantage confiance en eux. Cela peut aussi les aider à être plus réceptifs aux messages”, explique Aurélie Pouzoulet, la conseillère principale d’éducation du collège de Paopao.

Respect des bâtiments

Le but est aussi d’améliorer le bien-être des collégiens ainsi que le respect des bâtiments. “Le projet veut également faire en sorte que les élèves se sentent bien parce que l’on sait que des jeunes qui se sentent bien sont des élèves qui réussissent mieux. Cela peut aussi contribuer à l’entretien des lieux, qu’on ait moins de dégradation parce qu’ils s’approprient dans ce cas l’espace et le respectent”, ajoute Aurélie Pouzoulet. Une fois la fresque terminée, Vahitua Teniarahi, actuellement en classe de 3e va'a, n’a pas caché sa joie en voyant son dessin peint sur l’un des murs de l’établissement. “Je suis content d’avoir été vainqueur de ce concours et qu’il soit peint en grand. J’espérais en fait avoir une trace dans le collège avant de le quitter. C’est chose faite. J’ai voulu représenter à travers mon dessin l’île de Moorea avec un lézard qui porte le prénom de l’île. Il y a aussi l’ananas qui est notre fruit exotique”, a-t-il réagi.

Collège de Paopao : des fresques pour calmer le esprits

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A Punaauia, l'orange est à nouveau à la fête

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A Punaauia, l'orange est à nouveau à la fête
Tahiti, le 21 juin 2022 - Après deux ans de rahui dans la vallée de la Punaru'u, l'interdiction de chasse, de pêche aux chevrettes et de cueillette de fruits a été levée mardi. Une action nécessaire pour permettre la régénération de l'orangeraie de Punaauia. Un 'unu a été dévoilé pour symboliser cette période.
 
Deux ans. Cela fait deux ans que les porteurs d'oranges de Punaauia n'ont pas pu procéder à la traditionnelle cueillette de ce fruit, symbole de la commune. Un rahui a été mis en place le 20 juin 2020 au fond de la vallée de la Punaru'u, interdisant ainsi la chasse, la pêche aux chevrettes et la cueillette de fruits. Une action organisée à l'occasion des restrictions de circulation en pleine crise sanitaire, mais qui s'avérait aussi être une nécessité pour la préservation de l'orangeraie.
 
“L'idée de mettre en place un rahui était couplée avec des projets pour protéger mais aussi regénérer cette orangeraie, qui commençait à péricliter. De nombreux pieds sont morts, étouffés par les grands arbres et des pestes végétales. On a conjugué cette interdiction avec des actions menées grâce à l'association des porteurs d'oranges et de protection de la vallée : la mise en place d'une pépinière et ensuite replanter des orangers, qui vont produire dans les années futures”, indique Simplicio Lissant, tāvana de Punaauia.

18 millions de Fcfp de subventions
A Punaauia, l'orange est à nouveau à la fête
L'association de protection de la vallée de la Punaru'u a ainsi obtenu une subvention de la commune de 13 millions de Fcfp afin de sécuriser et baliser les sentiers, installer une signalétique, lutter contre les espèces envahissantes, mais aussi pour la mise en place d'une pépinière avec plus de 400 pieds d'orangers. Une subvention de 5,3 millions de Fcfp, octroyée par la Communauté du Pacifique et qui s'inscrit dans le cadre du projet PROTEGE, doit quant à elle permettre la création d'une pépinière sur le plateau Rata pour replanter des orangers sur le bassin versant.
 
Dans la famille Tauraa, la passion pour la cueillette d'oranges se transmet de génération en génération. Jean-Claude est président de l'association des porteurs d'oranges depuis 25 ans et a participé, avec certains porteurs et d'autres associations, aux différentes actions de protection. Si le rahui a été une période difficile pour ces passionnés, son constat est néanmoins sans appel : “Il y a vraiment un changement, les branches sont pleines d'oranges. Il y en a beaucoup plus sur les arbres qu'on a pu dégager. Sur les autres, en revanche, il y en a beaucoup moins.”
 
Mardi, le rahui, initialement prévu pour une durée d'un an et prolongé d'une année, a été levé. A l'occasion d'une cérémonie à l'entrée du sentier, un 'unu a été dévoilé pour symboliser cette période de rahui. Dès le 4 juillet, les 175 porteurs d'oranges vont monter sur le plateau pour procéder à la cueillette. “Ça nous a manqué, à moi et à tous les porteurs !” confie Jean-Claude Tauraa. Cette année, la fête va de nouveau battre son plein. Rendez-vous est donné samedi 9 juillet à la mairie de Punaauia. L'occasion également de fêter les 50 ans de la commune.

Simplicio Lissant, Tāvana de Punaauia : “Ce patrimoine est le symbole de la commune, il faut le protéger”
A Punaauia, l'orange est à nouveau à la fête
Quel bilan tirez-vous après cette période de rahui de deux ans ?

“On a fait deux ans, et comme c'est une fête de la commune, il était temps de le lever. On travaille aussi à la mise en place de rahui partiels, par zones. Là, il est levé entièrement, l'accès va être ouvert. La cueillette aura lieu, la fête de l'orange se tiendra le 9 juillet.
Mais c'est une action qu'il faut installer dans la durée. L'idée est de continuer cette action sur tout le plateau. La tâche est rude et il nous faudra dix à quinze ans pour arriver à nos fins. Ce patrimoine est le symbole de la commune, donc il faut le protéger.”
 
Quels types d'actions avez-vous menés et prévoyez-vous encore pour la suite ?

“Il y a la lutte contre les espèces nuisibles végétales, mais aussi les rats. C'est une lutte qui a commencé il y a quelques années. Mais ce sont surtout des actions de nettoyage, dégager les anciens pieds. D'ailleurs, l'expérience des deux années a été vraiment concluante. Tous les pieds qui ont été nettoyés produisent à merveille cette année. Je compte sur cet exemple pour que les gens prennent conscience qu'il faut qu'on fasse des efforts ensemble pour sauver ce patrimoine.
Il y a aussi l'entretien des sentiers, l'identification des vestiges archéologiques, il y en a énormément là-haut, de manière à les mettre en valeur à l'avenir, mais aussi peut-être développer d'autres types de métiers au bénéfice des jeunes de l'association ou de Punaauia pour développer des circuits touristiques.”
 
Il n'y a pas eu de fête de l'orange pendant deux ans. C'est une satisfaction pour vous de la voir à nouveau organisée ?

“Oui, j'attendais ce moment avec impatience et je pense que toute la population de Punaauia aussi. C'est l'occasion aussi de fêter les 50 ans de la commune. Toutes les étoiles sont alignées pour que, cette année, on ait une belle fête !”

Programme de la fête de l'orange
8 juillet :
A la mairie de Punaauia
  • Ouverture du village des artisans
 
9 juillet :
A la mairie de Punaauia dès 9h
  • Défilés
  • Concours des oranges
  • Animations musicales
Au parc Taapuna à 18h
  • Anani Voice
 
10 juillet :
A la mairie de Punaauia dès 9h
  • Ateliers fitness
  • Dégustation de bougna
  • Animations musicales
Au parc Taapuna à 18h
  • Hura anani
 
11 et 12 juillet :
Au parc Taapuna à 18h
  • A heiva ana'e
 
14 juillet :
Au parc Taapuna de 10h30 à 16h
  • Super Tau'ati
Au parc Taapuna à 18h
  • Concert de Ohutu et Nohorai
  • Feu d'artifice

A Punaauia, l'orange est à nouveau à la fête

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Lumière sur Mooz coup de théâtre

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Lumière sur Mooz coup de théâtre
Moorea, le 21 juin 2022 - Les élèves de Mooz coup de théâtre sont montés sur scène samedi à Pihaena. Pendant la représentation, les comédiens, adultes et adolescents, ont ainsi pu montrer au public leurs qualités artistiques et ont présenté toutes les scènes préparées pendant les cours.

Tous les élèves comédiens des ateliers Mooz coup de théâtre ont eu l’occasion de montrer l’étendue de leur talent artistique ainsi que toutes les scènes préparées durant ces derniers mois lors de leur spectacle de fin d’année au site Pererau samedi à Moorea. Mooz Coup de Théatre, dont le professeur est Julien-Pierre Offret, organise des cours de théâtre à Pihaena pour des adultes et adolescents. Les plus jeunes ont ainsi travaillé depuis le mois de septembre plusieurs scènes de monologue ou de dialogue sur des sujets propres à leur âge comme celui d’une fille qui réconforte sa copine qui a appris le divorce de ses parents, ou des sujets plus imaginaires avec par exemple un superhéros capable d’effacer la mémoire des gens. Les adultes ont pour leur part travaillé, entre autres, sur une scène qui parle d’une relation particulière entre une mère et sa fille.  
 
Tester des personnages et des registres
 
“On a fait des exercices de théâtre pour qu’ils apprennent à parler, à articuler ou encore à imaginer des personnages. Je n’aime pas que faire du dramatique ou de la comédie. On essaie de ratisser des choses assez variées. Mes élèves n’ont jamais fait de théâtre. Cela leur permet de tester des personnages ou encore des registres différents” explique Julien-Pierre Offret. Il ajoute : “J’ai essayé à partir d’un texte, de leur faire jouer un rôle, leur faire prendre en compte un personnage… Ce spectacle est la cerise sur le gâteau.”
 

Lumière sur Mooz coup de théâtre
Parmi les comédiens, Akahi Bonno, âgé de 9 ans, originaire de de Temae : “Auparavant, j’aimais bien jouer de la comédie. J’ai ensuite décidé de suivre ces cours de théâtre. J’aime le spectacle, surtout le fait de présenter devant les gens et de s’exprimer. J’aime aussi les répétitions. J’étais un peu stressé au début de la soirée, mais je me suis senti mieux en commençant à parler. Le théâtre m’aide à bien m’exprimer”. “J’avais envie de faire du théâtre pour essayer de mieux me présenter en public, de parler plus clairement. Le théâtre m’a aussi fait travailler ma mémoire ainsi que des expressions physiques et orales. Il faut travailler longtemps pour faire les répliques. Il y a toujours des incidents et des petits accidents qui peuvent survenir quand tu joues. C’est ça aussi le théâtre ! C’est parfois difficile, mais ça ne l’est plus si on met du cœur et de l’entrain”, a témoigné pour sa part Pascale Monnier, une retraitée de Maharepa.
 

Lumière sur Mooz coup de théâtre

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Salariée décédée : La Dépêche condamnée

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Salariée décédée  : La Dépêche condamnée
Tahiti, le 21 juin 2022 – Les hommes d'affaires, Dominique Auroy et Pierre Marchesini ont respectivement été condamnés mardi à six mois de prison avec sursis et 200 000 Fcfp d'amende pour l'homicide involontaire d'une salariée de la SARL rotative La Dépêche. La victime était décédée le 27 janvier 2018 sur son lieu de travail des suites d'un malaise cardiaque et ce, alors qu'elle n'avait pas passé de visite médicale depuis trois ans. 
 
Le tribunal correctionnel a condamné mardi Dominique Auroy, du chef d'homicide involontaire, à la peine de six mois de prison avec sursis et deux millions d'amende. L'homme d'affaires est reconnu coupable d'avoir involontairement causé le décès, le 27 janvier 2018, d'une femme de 40 ans qui était alors employée en qualité de chef d'équipe dans l'une de ses sociétés, la SARL rotative de la Dépêche. L'un des cogérants de la société, Pierre Marchesini, a en outre écopé d'une amende de 200 000 Fcfp. Également poursuivis, les deux autres anciens cogérants de la société, Michel Yonker, Manina Kilian, ont quant à eux été relaxés. 
 
Tel que l'a rappelé le président du tribunal en début d'audience, la victime, mère de plusieurs enfants, était décédée des suites d'un malaise cardiaque alors qu'elle était venue se reposer quelques minutes dans sa voiture, garée sur son lieu de travail. L'intervention des pompiers et de très longues tentatives de réanimation, n’avait pas réussi à sauver cette mère de famille. Les différents éléments et témoignages recueillis par les enquêteurs, puis par le magistrat instructeur, avaient permis d'établir que cette femme souffrait d'obésité morbide, d'une pathologie cardiaque et qu'elle n'avait pas passé de visite médicale depuis trois ans. Et ce, alors même qu'elle exerçait un travail pénible de manutentionnaire. Un an avant les faits, la fille de la victime accompagnait d’ailleurs cette dernière au travail afin de l'aider. Elle n'était pourtant ni déclarée, ni rémunérée. Lors de l'instruction de cette affaire, il était également ressorti qu'entre 2016 et 2017, l’employeur n'avait pas payé les cotisations à l'organisme de médecine du travail en charge des visites médicales auprès de ses salariés. 
 
"Sonnette d'alarme"
 
Premier à être entendu à la barre mardi matin, Dominique Auroy s'est défendu de toute responsabilité en conseillant au tribunal de s'adresser à ses cogérants : “Ce qui est arrivé est grave mais dans mes fonctions, je n'intervenais pas sur la gestion du personnel ou des embauches. Je ne peux que regretter ce qui s'est passé. Les autres gérants pourront répondre à vos questions”. Alors que Pierre Marchesini n'a pas pu assister à l'audience, ce sont donc Michel Yonker et Manina Kilian qui devaient ensuite être entendus. Le premier a fait valoir à juste titre qu'il s'était occupé de réinstaurer les visites médicales lors de sa prise de poste, quand la seconde a dénoncé un Dominique Auroy qui n'a jamais agi, alors qu'elle avait tiré la “sonnette d'alarme” à plusieurs reprises. 
 
Lors de ses réquisitions, le procureur de la République a affirmé, rapport d'autopsie du corps de la victime à l'appui, que cette dernière était décédée car elle exerçait une “activité dangereuse” qui n'était pas compatible avec son état de santé. Lequel état aurait dû être “vérifié”. Six mois de prison avec sursis et un million d'amende ont été requis contre Dominique Auroy, le prévenu “le plus impliqué” dans cette affaire. Le procureur a également requis des amendes de 200 000 et 300 000 Fcfp à l'encontre de Manina Kilian et Pierre Marchesini. Enfin, concernant Michel Yonker, il a indiqué qu'il s'en rapportait au tribunal.
 
Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné Dominique Auroy à six mois de prison avec sursis et deux millions d'amende. Pierre Marchesini écope quant à lui d'une amende de 200 000 Fcfp. Michel Yonker et Manina Kilian sont relaxés. 

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Bernard Lavilliers en concert à To'atā le 10 novembre

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Bernard Lavilliers en concert à To'atā le 10 novembre
Tahiti, le 21 juin 2022 - Bernard Lavilliers sera en concert à To'atā le jeudi 10 novembre, à 19h. Il présentera au public polynésien son dernier album, Sous un soleil énorme, mais partagera également ses plus grands tubes qui ont marqué ses 50 ans de carrière.
 
Bernard Lavilliers est "on the road again". Et c'est en route pour Tahiti qu'il sera début novembre. Il donnera un concert le jeudi 10 novembre, place To'atā, pour présenter son nouvel album, Sous un soleil énorme, notamment inspiré de son voyage en Argentine. Un concert organisé par SA Productions, Radio1 et Tiare FM.
 
Son dernier album, sorti en 2021, est présenté par les organisateurs du concert comme un album "solaire, à multiples facettes". Il s'est entouré, pour ce projet, de nombreuses personnalités comme Romain Humeau du groupe Eiffel, avec qui il a déjà collaboré, ou encore ses complices de longue date, les musiciens Georges Baux, Xavier Tribolet et Michaël Lapie. Mais il a également été rejoint pour la première fois par le duo Terrenoire, ainsi qu'un collectif formé par Izia Higelin, Gaëtan Roussel, Hervé et Éric Cantona.
 
Avec plus de 50 ans de carrière, les succès de Bernard Lavilliers sont nombreux, à l'image de Stand the Ghetto et La Salsa en 1980, Idées noires en 1983, Melody Tempo Harmony en 1994. Des tubes qu'il devrait partager à nouveau sur la scène polynésienne.
 
Nul doute que l'auteur-compositeur interprète, qui se décrit comme "chanteur bourlingueur et baroudeur", devrait apprécier de poser ses valises, le temps d'un concert, à Tahiti.

Tarifs
Fosse assise :
- Chaise or (devant la scène) : 10 000 Fcfp
- Chaise cat. 1 : 8 000 Fcfp
- Chaise cat. 2 : 7 000 Fcfp


Tribunes assises :
Cat. 1 (début et centre tribune 1) : 6 500 Fcfp
Cat. 2 (arrière tribune 1 et début tribunes 2 et 3) : 6 000 Fcfp
Cat. 3 (centre tribunes 2 et 3) : 5 500 Fcfp
Cat. 4 (fond tribune 1 et extrémité tribune 2 et 3) : 5 000 Fcfp
 
Billets en vente sur www.ticketpacific.pf, dans les magasins Carrefour Faa'a, Punaauia, Arue et à Radio 1/Tiare FM à Fare Ute (frais web : + 101 Fcfp/place achetée en ligne).

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Première édition du Service national universel au fenua

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Première édition du Service national universel au fenua
Tahiti, le 21 juin 2022 – Le 3 juillet sera lancée la première édition du Service national universel en Polynésie française. Quarante-huit jeunes Polynésiens, âgés de 15 à 17 ans, sont d’ores et déjà engagés dans cette “expérience unique”, qui s’étalera sur plusieurs mois, et vise à favoriser l’engagement citoyen autour du partage de valeurs républicaines.
 
Quarante-huit jeunes Polynésiens ont été sélectionnés pour intégrer la première promotion du Service national universel (SNU) en Polynésie française, qui sera lancé le 3 juillet. Ce dispositif national a pour objectif de mobiliser des jeunes de 15 à 17 ans volontaires autour de valeurs républicaines. Sélectionnés sur la base de critères de parité et de mixité sociale, ils sont représentatifs de la jeunesse polynésienne, selon un communiqué transmis mardi par le haut-commissariat.
 
Le SNU se décompose en trois étapes clés dont la première, le séjour de cohésion obligatoire, se déroulera du 3 au 15 juillet à Tahiti. Durant ces deux semaines en hébergement collectif, les jeunes volontaires seront amenés à réaliser des activités de cohésion “visant à transmettre les valeurs républicaines et de vie collective, de responsabilité et l’esprit de défense”. Formations, ateliers de sensibilisation, modules d’information, activités sportives, culturelles et ludiques sont au programme, ainsi que des rencontres avec des personnalités et des intervenants issus des milieux de la défense, de la sécurité, de l’éducation, de la culture, de la santé et du sport.
 
La deuxième étape du SNU consiste en une mission d’intérêt général obligatoire, à réaliser à partir d’octobre ou novembre dans un organisme d’accueil au fenua. Cette deuxième mission d’une durée de 84 heures doit “favoriser l’insertion des jeunes dans la société en développant la culture de l’engagement”.
 
Enfin, la troisième et dernière étape, facultative cette fois-ci, offre la possibilité de poursuivre son engagement volontaire en signant notamment un contrat de service civique d’une durée de 3 à 12 mois, indemnisé, au sein d’un organisme d’accueil.
 

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Plus de 7 millions de Fcfp de subventions pour les services civiques

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Plus de 7 millions de Fcfp de subventions pour les services civiques
Tahiti, le 21 juin 2022 – L’Agence du Service civique met à disposition des organismes polynésiens agréés une enveloppe de plus de 7 millions de Fcfp pour financer leurs projets. Les candidatures doivent être déposées le 29 juillet au plus tard.
 
Avis à tous les organismes agréés au titre de l’engagement de Service civique : vous avez un peu plus d’un mois pour déposer une lettre d’intention de candidature afin de bénéficier d’une subvention pouvant atteindre près de 1,2 million de Fcfp maximum par projet. Ce dispositif d’aide est mis en place par l’Agence du Service civique “pour soutenir les projets complémentaires ou innovants dans le cadre” de ses missions. Au total, l’enveloppe attribuée au dispositif est de 7 159 905 Fcfp. Les projets retenus sont à réaliser ou doivent débuter en 2022, dans une île polynésienne.
 
L’objectif de cet appel à projets, diffusé par communiqué du haut-commissariat ce mardi, est de “favoriser des actions de partage des compétences et des expériences afin d’optimiser le dispositif du Service civique en Polynésie”. Ainsi, les projets éligibles doivent proposer aux jeunes une action innovante ou un parcours complémentaire au sein des thématiques existantes, ou bien une action permettant de regrouper des volontaires pour fédérer leurs compétences et leurs expériences. Peuvent déposer une demande de subvention les organismes d’accueil dont le siège social est domicilié en Polynésie, ainsi que les titulaires d’un agrément local ou international.
 
La lettre d’intention de candidature doit être déposée le 29 juillet et le dossier le 31 août au plus tard, auprès du Bureau de l’appui à la mobilité et à l’insertion de la Direction des interventions de l’État du haut-commissariat (contact : Rose-Marie Levin, référente du Service civique en Polynésie française, au 40.46.84.22.  ou par e-mail rose-marie.levin@polynesie-francaise.pref.gouv.fr ). Le comité de sélection des projets se réunira quant à lui le 15 septembre.
 

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​Recours, 5G, va'a, forfaits illimités… Vodafone fait le show pour ses 9 ans

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​Recours, 5G, va'a, forfaits illimités… Vodafone fait le show pour ses 9 ans
Tahiti, le 21 juin 2022 – L'opérateur de téléphonie mobile Pacific Mobile Telecom-Vodafone du groupe Moux a célébré mardi ses 9 ans, en organisant une grande conférence de presse pour annoncer un nouveau recours contre l'OPT et Onati, le retour de la Vodafone Channel Race en août prochain, la mise en vente de nouveaux forfaits illimités et de premiers travaux pour tester la 5G en Polynésie…
 
Véritable show de plus d'une heure, au format résolument inspiré des “keynotes” américaines, la dernière conférence de presse du vice-président de l'opérateur de téléphonie mobile Pacific Mobile Telecom-Vodafone, Patrick Moux, n'a pas fait pas dans le minimalisme… Cinq mois après la conférence de presse de janvier, en visio-conférence avec les Raromatai, le patron de l'opérateur privé s'est de nouveau offert mardi matin une conférence filmée et diffusée en temps réel à l'occasion de ses 9 ans d'existence. L'occasion surtout de détailler quatre annonces, parmi lesquelles celle attendue d'un “gros dossier” contre le concurrent public OPT-Onati.
 

“Nous avons attaqué la structure de l'OPT”
​Recours, 5G, va'a, forfaits illimités… Vodafone fait le show pour ses 9 ans
C'est le premier des points abordés mardi par le vice-président de Vodafone. Celui des “affaires juridiques”. Après un premier rappel du contentieux sur la coupure par Onati de l'itinérance Vodafone à Raiatea et Huahine en début d'année, soldée par une victoire de Vodafone devant le tribunal de commerce fin février, Patrick Moux a révélé avoir reçu un nouveau préavis de coupure de l'itinérance le 8 mars. Préavis concernant cette fois-ci également l'itinérance à Taha'a et Tetiaroa. “Je suis un petit peu surpris”, s'est faussement étonné Patrick Moux, visant une nouvelle fois son ancien directeur général, aujourd'hui passé à la direction d'Onati, Thomas Lefebvre Segard. “Il nous coupe Taha'a et Tetiaroa, en définissant que Taha'a est une île “dense”. Mais quand il était chez Vodafone en 2019, c'était le premier à s'offusquer : 'Taha'a n'est pas une zone dense'. Il l'écrit et il le signe”, s'est amusé Patrick Moux, en diffusant le courrier signé de son ancien DG il y a tout juste trois ans.
 
Autre “petit” dossier en cours, la saisine de la Direction générale de l'économie numérique (DGEN) par Onati le 11 octobre dernier pour exiger que Vodafone respecte le cahier des charges de sa licence d'opérateur. Notamment sur son déploiement dans les îles. “La DGEN n'a pas donné suite”, rappelle Patrick Moux. “Peut-être parce qu'Onati non plus ne respecte pas ses cahiers des charges ?” Et l'intéressé de reprendre les propos du DG d'Onati dans sa conférence de presse de la veille, sur le raccordement de seulement “10 000 foyers à la fibre” depuis 2014. Alors que la convention de financement passée avec l'État pour subventionner l'installation de la fibre imposait 50 000 “abonnés raccordés” en dix ans. “Onati s'acharne sur Vodafone”, a voulu insister Patrick Moux, citant les recours sur la publicité comparative, la coupure de Tahiti Wifi, ou encore, donc, la coupure de l'itinérance. “Maintenant on contre-attaque.”
 
“Je vous avais parlé de ce gros dossier, il est temps de vous le dévoiler”, a prévenu le vice-président de Vodafone, avant de lancer : “Nous avons attaqué la structure de l'OPT et la Délégation de service public.” Reprenant un argument déployé ces dernières années par la chambre territoriale des comptes et l'autorité polynésienne de la concurrence, Vodafone dénonce en effet la concentration au sein d'Onati à la fois des activités d'opérateur de téléphonie et de régulateur du service public des télécommunications. Une double casquette qui génère une “concurrence déloyale”, estime Patrick Moux, pour qui Onati ne peut pas en même être son concurrent et le décideur des règles du jeu. Sur la délégation de service public des télécommunications, Vodafone a même saisi le conseil des ministres pour demander l'abrogation de la loi du Pays qui confie cette responsabilité à l'opérateur public. “Pas de publicité, pas de mise en concurrence, pas de cahier des charges, pas de contrat”, dénonce le responsable de Vodafone à propos de cette délégation. “Ce dossier est en cours. Nous allons aller jusqu'au bout. Puisque maintenant on nous a attaqué, on nous a coupé –sur ce réseau qui est un coup OPT, un coup Vini, on ne sait plus très bien– maintenant on contre-attaque”.
 

La Vodafone Channel Race le 27 août
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Deuxième annonce du jour, la plus courte, celle du retour en août 2022 de la Vodafone Channel Race. La première édition s'était tenue en août 2020 entre Tahiti et Moorea, dès la levée du premier confinement. La deuxième s'était déroulée en juin 2021 et la troisième se tiendra le 27 août prochain. Initialement programmée pour le 18 juin, la course a en effet été repoussée en raison des élections législatives. Le parcours est inchangé par rapport à l'année dernière, avec des catégories opens, vétérans +40 et +50, juniors et open mixte.

La 5G : “On y travaille”
​Recours, 5G, va'a, forfaits illimités… Vodafone fait le show pour ses 9 ans
Troisième volet de la conférence de presse grand format de l'opérateur, “l'innovation” à travers les “travaux” de Vodafone sur la 5G. “On y travaille depuis quelques mois. On teste différents équipements. On teste différentes solutions”, a annoncé Patrick Moux. “Il y a plusieurs types de 5G, vous comprendrez que je garde le secret sur la solution que nous allons utiliser.” L'occasion tout de même d'un test en direct sur un téléphone “pucé” en 5G pour un débit de 850 à 900 Mb/s. Quatre fois plus que les performances de la “4,5G” actuelle. “C'est pour vous donner un aperçu de ce que Vodafone travaille sur la 5G. J'espère qu'à travers cette déclaration, le petit oiseau en face va vite courir et vous annoncer l'ouverture de la 5G. Comme ça au final, les Polynésiens vont en bénéficier”, a également taclé Patrick Moux, rappelant que ses dernières annonces de déploiement 3G et 4G avaient été suivies quasi-immédiatement du déploiement de ces technologies par son concurrent.

L'illimité à 1 000 Fcfp
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Spécialité de la maison, la dernière partie de la conférence de presse a été consacrée à l'annonce des nouvelles offres de Vodafone pour ses 9 ans. La première des deux annonces ayant néanmoins été devancée de 24 heures par les annonces de Vini lundi sur ses offres fibre. “Ils savaient qu'on allait sortir une offre fibre, ils connaissaient la date…”, a pourtant renchéri le vice-président de Vodafone. “C'est bien, ça stimule le marché !” Comme pour Vini, Vodafone a donc annoncé une nouvelle gamme “Vodafibre” pour les particuliers à 9 900 Fcfp pour 100 Mb/s, ajoutant également les lancements de “Vodafibre Pro” (250 Mb/s pour 14 000 Fcfp) et Vodafibre Max (500 Mb/s pour 28 000 Fcfp). Autre spécialité de la maison, le comparatif des offres Vini, Vodafone et Viti a également longuement été commenté devant le public et les internautes.
 
Mais surtout, l'annonce du jour sur les offres mobiles concernait les appels, “l'illimité” dans les forfaits téléphoniques. Sujet encore tabou ces dernières années, l'illimité est désormais entré dans les mœurs des trois opérateurs du territoire. Vini, tout d'abord, en fin 2021 avec une offre à 14 900 Fcfp. “C'est pas mal”, a fait applaudir Patrick Moux, mûrissant son coup à venir. Viti, ensuite, en avril dernier, avec une offre à 4 995 Fcfp. “Bravo, c'est bien”, s'est encore amusé le maître de cérémonie… Avant d'annoncer une nouvelle formule pour l'ensemble de ses forfaits Smile, tous compatibles avec des appels illimités pour 1 000 Fcfp supplémentaire sur le forfait téléphonique de base. Premier prix : 1 500 Fcfp l'abonnement illimité. Toujours plus bas. Les études de l'ISPF sur l'indice des prix démontrent désormais régulièrement l'effet radical de l'ouverture à la concurrence dans les télécommunications sur le coût de la vie pour les Polynésiens.
 

Gabilou et sa chanson en guest star
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Le temps d'une dernière offre anniversaire de trois mois ou encore d'un dernier petit tacle à Onati sur la répercussion de la TVA sociale sur le coût des abonnements de la téléphonie fixe, malgré les annonces inverses de l'opérateur, et le show de la journée s'est terminé avec… Gabilou. À la demande de l'opérateur privé, le chanteur polynésien a dévoilé sa “chanson” sur Vodafone destinée à devenir le gimmick musical de la marque au fenua…
 
Le mot de la fin a été réservé au président de Pacific Mobile Télécom, Albert Moux. Le fondateur de la société a rappelé qu'il y a neuf ans, Vodafone avait perdu “1,8 milliard de Fcfp” pour sa première année d'exploitation. Une société qui engrange des bénéfices depuis désormais deux ans, avec aujourd'hui 141 000 abonnés. Et qui ambitionne de passer numéro 1 d'ici quelques années. “Ça doit être pour ça que la concurrence s'agite”, a conclu le président de l'opérateur Vodafone dans un sourire.
 

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​Le Medef Polynésie appelle au “consensus politico-économique”

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​Le Medef Polynésie appelle au “consensus politico-économique”
Tahiti, le 21 juin 2022 – Le Medef a réagi mardi aux résultats du second tour des législatives, réaffirmant ses priorités pour travailler avec l'ensemble des forces politiques du Pays. L'organisation patronale qui appelle “plus que jamais au consensus politico-économique pour dessiner la Polynésie économique de Demain”.
 
Le Medef de Polynésie a réagi à son tour mardi aux résultats du second tour des législatives. “L'expression polynésienne s’est librement faite sur le choix des représentants nationaux appelés à siéger à l’Assemblée nationale pour représenter la Polynésie française et défendre ses dossiers économiques et sociaux”, entame le président du Medef, Frédéric Dock. Et pour proposer des “perspectives” et des “solutions” pour “sortir d'un constat de crise et aller vers un meilleur développement de notre pays”, le Medef dit avoir la “conviction” que les entreprises “ont largement la clé”. “C’est une nouvelle période de travail qui démarre et nous sommes prêts !”, lance le mouvement patronal.


Souhaitant continuer à être force de réflexions et de propositions, le Medef livre également ses quatre axes prioritaires pour “donner la priorité au bien-être des populations polynésiennes” et “rassurer nos jeunes générations avec un nouveau projet affirmé de société prospère et respectueuse de son identité” : Premièrement, l’insertion sociale et la création d’emplois, afin de répondre à l’urgence de la situation de nos 45 000 laissés pour compte, et afin que nos jeunes assurent leur avenir et trouvent leur voie de développement personnel grâce à la formation, dans un cadre économique durable et consensuel. Deuxièmement, la mise en œuvre de mesures urgentes de sauvegarde du pouvoir d’achat, notamment pour les plus défavorisés, en recherchant des solutions innovantes qui ne pénaliseraient pas la relance économique. Troisièmement, la libération de l’Eco-système des nouvelles technologies, dans les énergies renouvelables et dans le numérique, que des investisseurs privés sont prêts à soutenir en apportant des réponses structurelles et pertinentes au désenclavement de nos archipels et en offrant par ailleurs des opportunités d’emploi pour notre jeunesse. Quatrièmement, le bien-être et la santé des Polynésiennes et des Polynésiens dont les conditions de vie et l’accès aux soins doivent être en équivalence avec celles du reste de la nation, grâce à la mise en œuvre de politiques locales responsables et de la solidarité de la nation.
  
Le Medef qui conclut enfin en se disant “convaincu des intérêts partagés par les forces politiques du Pays qui ont par ailleurs eu l’occasion de le confirmer lors des rencontres que nous avons organisées avec les candidats aux législatives”, et qui appelle surtout “plus que jamais au consensus politico-économique pour dessiner la Polynésie économique de Demain”. L'organisation patronale assure qu'elle mettra “ses forces et convictions à disposition des autorités du Pays, comme [elle] le fait depuis mars 2020”, en espérant que l’ensemble des acteurs de la société civile seront “écoutés mais surtout mieux entendus”.
 

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Rohfritsch demande une “réaction” au gouvernement

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Rohfritsch demande une “réaction” au gouvernement
Tahiti, le 21 juin 2022 – Parmi les premiers cadres de la majorité à sortir officiellement depuis la déroute du Tapura ce week-end au second tour des élections législatives, le sénateur Teva Rohfritsch, membre du bureau exécutif de La République en Marche d'Emmanuel Macron, a appelé mardi à "une réaction au plus haut niveau de notre Pays".
 
Dans un communiqué diffusé mardi, le sénateur Tapura Teva Rohfritsch est sorti du silence pour commenter officiellement les résultats du second tour des élections législatives de ce week-end. S'il commence par adresser ses félicitations aux trois nouveaux députés du Tavini Huiraatira élus “pour siéger au nom de la Polynésie française à l'Assemblée nationale” et à saluer “le courage et l’engagement” des trois candidats déçus du Tapura, le premier vice-président du parti majoritaire embraye immédiatement en appelant “l’attention des Polynésiens sur les enjeux qui pèsent désormais sur les équilibres institutionnels du fenua et par conséquence sur nos cadres de vie à tous".
 
“En effet, si tous les observateurs qualifient ce scrutin de « vote sanction contre la majorité au pouvoir », la Polynésie est désormais bel et bien représentée par trois députés ayant pour programme officiel l’accession de la Polynésie française à l’indépendance, l’instauration de l’État de Ma’ohi Nui et la sortie de notre fenua de la République française, en toute cohérence avec le projet du Tavini Huiraatira dont ils sont issus", tient à rappeler le parlementaire polynésien, également membre du bureau exécutif de La République en Marche d'Emmanuel Macron. Mais surtout, le sénateur estime que : “Dans l’attente du prochain rendez-vous électoral des territoriales, le scrutin du 18 juin ne peut pas rester sans réaction au plus haut niveau de notre Pays. Le rétablissement sans délai d’un socle de confiance est essentiel au bon fonctionnement de nos institutions.”
 
Pour Teva Rohfritsch, après ce “mécontentement massif” exprimé samedi dernier, le gouvernement doit prendre “des mesures fortes et courageuses veillant à retrouver les conditions de la cohésion territoriale et à agir en urgence en faveur du pouvoir d’achat et de l’emploi des Polynésiens, en particulier des plus démunis”. Réaffirmant, s'il fallait le préciser, son “attachement au maintien de la Polynésie au sein de la République française”, le sénateur affirme qu'il “prendra activement part à toute discussion ou débat sur ces thématiques essentielles à l’expression de la démocratie, face aux enjeux et défis qui se posent aujourd’hui au fenua.”
 

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Australie: recours contre un projet gazier au nom de la Grande barrière de corail

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Australie: recours contre un projet gazier au nom de la Grande barrière de corail
Sydney, Australie | AFP | mercredi 21/06/2022 - Des militants écologistes australiens ont lancé un recours judiciaire pour bloquer un grand projet gazier, qui selon eux endommagerait la Grande barrière de corail en contribuant au réchauffement climatique.

Arguant que le projet Scarborough de Woodside Energy émettrait 1,37 milliard de tonnes de gaz à effet de serre, l'Australian Conservation Foundation a demandé mardi à un tribunal de stopper le chantier.

Le site, dont les investissements s'élèvent à 16 milliards de dollars australiens (10 milliards d'euros), se trouve à des milliers de kilomètres de la Grande barrière de corail.

Mais l'ONG estime que le gaz extrait de Scarborough alimenterait le changement climatique au point d'avoir un "impact significatif" sur la Grande barrière, déjà victime d'un blanchissement des coraux avec le réchauffement.

"Le gaz de Scarborough est une bombe climatique prête à être déclenchée", s'est émue la directrice de l'Australian Conservation Foundation, Kelly O'Shanassy.

"Nous ne devons pas tomber dans le piège de la comptabilité qui suggère que ces émissions n'affecteront pas les récifs en Australie simplement parce que le gaz sera principalement brûlé à l'étranger... Les récifs ne se préoccupent pas de la source des gaz à effet de serre qui les abîment", a-t-elle plaidé.

Les projections de la fondation concernant l'impact de Scarborough sur le climat, tirées de recherches de l'ONG Climate Analytics, sont nettement plus élevées que l'estimation de 878 millions de tonnes avancée par Woodside, approuvée par l'autorité de régulation.

La directrice de Woodside, Meg O'Neill, a assuré que le groupe se "défendrait vigoureusement" contre les recours judiciaires, soulignant que le projet avait reçu toutes les validations environnementales préalables et se poursuivait "comme prévu".

Parallèlement, Greenpeace Australia a publié un rapport mercredi sur le Burrup Hub de Woodside, dont le champ de gaz de Scarborough fait partie.

Greenpeace juge le projet Burrup "trop risqué pour être mis en œuvre" en raison de l'impact climatique et du bilan de sécurité de Woodside.

Un porte-parole de Woodside a répondu que le groupe "a fait ses preuves en matière d'opérations sûres et fiables".

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L'haltérophilie fait le plein de médailles à Saipan

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L'haltérophilie fait le plein de médailles à Saipan
Tahiti, le 22 juin 2022 - Les haltérophiles tahitiens ont remporté, ce mardi à Saipan, 15 médailles à la délégation polynésienne. Chez les dames, Storm Wolff on en a décroché quatre dont une en argent. Les hommes de leurs côtés, Matahi Tahaiapuoho, Steven Tehihira et Tefatanui Metua ont fait le plein de médailles de bronze. 

Depuis l'entrée en lice de ses athlètes, lundi aux Mini-Jeux de Saipan, l'haltérophilie a rapporté pas moins de 19 médailles au clan tahitien. Et après donc les 4 médailles de Vanina Teheipuarii (-64 kg), lundi, ses camarades de la sélection lui ont emboité le pas, mardi, avec un total de 15 breloques décrochées. 

La moisson a commencé avec Storm Wolff (-71 kg) chez les dames. Quatre médailles pour la jeune femme, dont une en argent grâce à une charge soulevé à l'arraché de 70 kg. Wolff  a complété sa collection avec du bronze à l'épaulé jeté (85 kg), au cumul des charges sur les deux mouvements (155 kg) et une dernière au titre des Oceania d'haltérophilie qui se déroulent également dans le cadre de ses Mini-Jeux. 

C'était au tour des messieurs ensuite d'entrer en piste. Matathi Tahiaipuoho (-88 kg) et Steven Tehihira (-96 kg) ont remporté tous les deux 4 médailles de bronze dans leur catégorie respective. Et  chez les -102 kg, Tefatanui Metua s'est lui emparé de 3 médailles de bronze. 

Moins de réussite en revanche pour d'autres athlètes tahitiens. Chez les dames, Tania Joufoques (-71 kg) s'est classée 6e de sa catégorie. Toujours chez les femmes en -76 kg, Faahei Vaiauri et Tapeta Mai ont respectivement terminé à la 5e et 6e place du concours. Et chez les messieurs, en -89kg Tutearii Ebbs s'est contenté d'une 5e place. Et Tahiri Metua a terminé au pied du podium en -102 kg. 

On attend désormais l'entée en lice, ce mercredi, du géant de Tubuai et spécialiste du lever de pierre, Eriatara Ratia chez les +109 kg.

Lire aussi >> Vanina Teheipuarii ouvre le compteur de l'haltérophilie

Le détail des médailles à l'haltérophilie
Storm Wolff  -71 kg 
4 médailles : argent à l'arraché 70 kg, bronze à l'épaulé jeté 85 kg, bronze au cumul 155 kg, bronze pour les Oceania 

Matahi Tahiaipuoho -88 kg 
4 médailles : bronze à l'arraché 122 kg, bronze à l'épaulé jeté 151 kg, bronze au cumul 273 kg, et bronze pour les Oceania

Steven Tehihira -96 kg 
4 médailles : bronze à l'arraché 113 kg, bronze à l'épaulé jeté 145 kg, bronze au cumul 258 kg, bronze Oceania

Tefatanui Metua -102 kg 
3 médailles : bronzeà l'arraché 110 kg, bronze à l'épaulé jeté 130 kg, bronze au cumul 240 kg

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Journée olympique au fenua : partagez vos photos de votre pratique sportive pour la paix

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Journée olympique au fenua : partagez vos photos de votre pratique sportive pour la paix
Tahiti, le 22 juin 2022 - En 2024, Teahupo'o accueillera les épreuves de surf des Jeux olympiques et paralympiques. À cette occasion, le ministère en charge des Sports a décidé de promouvoir la pratique d'une activité sportive en organisant, du 23 au 26 juin, la journée olympique au fenua. Un événement digital auquel chacun est invité à participer en postant photos et films sur les réseaux sociaux.
 
Dans deux ans, Tahiti accueillera les épreuves de surf des Jeux olympiques et paralympiques de Paris-2024, qui se dérouleront sur le spot de Hava'e, à Teahupo'o. Le ministère en charge des Sports a décidé de profiter de cet événement d'envergure internationale pour promouvoir la pratique d'une activité physique, comme il l'a annoncé dans un communiqué mercredi. Pour cela, il s'appuie sur la journée olympique, instaurée en 1948, dont le but est d'inciter à faire du sport mais aussi de promouvoir les valeurs de l'olympisme, à savoir : la tolérance, la paix, l'amitié, la solidarité et le fair-play.
 
Cette année, le thème retenu est celui de la paix. À cette occasion, le ministère lance un événement digital en s’appuyant sur une des valeurs qui promeut la paix : le partage. Chacun, athlète de tous les jours ou randonneur du dimanche, est invité à partager sa pratique physique ou sportive au quotidien, seul, entre amis ou en famille, dans un lieu insolite ou son site favori.
 
Pour participer, rendez-vous du 23 au 26 juin sur la page Facebook Journée olympique 2022 au Fenua  et postez vos photos en utilisant les trois hashtags : #îledejeux, #Journéeolympique et #JeBougePourlaPaix. Vous pouvez également poster un montage vidéo ou de photos sur TikTok en utilisant les trois mêmes hashtags, tout en n'oubliant pas de le repartager ensuite sur la page de l'événement Facebook. Un montage de tous les posts est prévu le 27 juin pour remercier tous les participants.

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​"Tongs et chemisette à fleurs" : Bad buzz pour Marine Le Pen au fenua

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Tahiti, le 22 juin 2022 – La petite phrase de Marine Le Pen à ses 89 députés Rassemblement national pour leur entrée au Palais Bourbon sans "tongs et chemisette à fleurs" passe mal au fenua, alors que les trois députés Tavini ont fait leur entrée mercredi en lavalava à l'Assemblée nationale.
 
"Nous, on n’est pas La France insoumise, on ne vient pas en tongs et en chemisette à fleurs !" La petite phrase adressée lundi par la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, à ses 89 députés pour leur demander de soigner leur entrée à l'Assemblée nationale ce mercredi à Paris passe mal au fenua. Le bad buzz tourne en boucle sur les réseaux sociaux polynésiens, alors que les trois députés du Tavini Huiraatira sont arrivés mercredi en lavalava au Palais Bourbon. "Respectez vos colonies françaises", lit-on notamment régulièrement dans les commentaires acerbes contre la présidente du parti nationaliste. Commentaires qui rappellent également à maintes reprises à la candidate du RN son très bon score à la présidentielle en Polynésie, avec 39 913 voix (48,2%).
 

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​Le Pays n'obtient pas le milliard et demi réclamé à EDT

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​Le Pays n'obtient pas le milliard et demi réclamé à EDT
Tahiti, le 22 juin 2022 – Le tribunal administratif a rejeté, le 24 mai dernier, la requête déposée par le Pays qui lui demandait d'enjoindre la société Électricité de Tahiti à lui verser la somme d'1,5 milliard de Fcfp au titre de reprises de provisions pour renouvellement et des amortissements techniques. La juridiction a estimé qu'EDT n'avait commis “aucun manquement à ses obligations contractuelles”.
 
La requête déposée par le Pays devant le tribunal administratif afin de réclamer 1,5 milliard de Fcfp à la société Électricité de Tahiti a été rejetée le 24 mai dernier. Alors que le Pays demandait cette somme au titre des reprises de provisions pour renouvellement et des amortissements techniques pour la concession Tahiti-nord des années 2014 à 2016, la juridiction a estimé qu'“aucun manquement de la société EDT à ses obligations contractuelles” n'avait été établi.
 
Le Pays réclamait également la communication d'éléments comptables portant sur la période de 1999 à 2016. Sur ce point, le tribunal administratif a rappelé dans son ordonnance qu'aucun “texte ou principe ne met à la charge du concessionnaire la fourniture de documents comptables, tels qu'ils sont énumérés et tels qu'ils ont été sollicités en l'espèce par la Polynésie française”. Outre le rejet de la requête, la juridiction a également condamné le Pays à verser 200 000 Fcfp à EDT.
 

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Hao dans le tempo de la Fête de la musique

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Hao dans le tempo de la Fête de la musique
Hao le 22 juin 2022 - Les talents locaux de l'atoll de Hao étaient à l'honneur mardi dans le respect de la tradition de la fête de la musique avec trois orchestres locaux qui ont assuré la soirée et une scène ouverte.
 
L'atoll de Hao a célébré mardi soir la Fête de la musique. La place Tokere au centre du village de Otepa a accueilli pas moins de trois orchestres. Les groupes de musiciens, installés dans le hall de la mairie munis de synthétiseurs, guitares et autres instruments, ont été chargés de mettre l’ambiance auprès du public. La soirée était animée par René N’doumbe, également professeur de ukulele dans son association Haorizon. Une buvette très richement garnie a également participé au succès de l'évènement. Chacun des orchestres a, une heure durant, alterné chants locaux aux rythmes kaina, de hula et de valse. Des prestations destinées à chauffer le public avant de donner la place à une scène ouverte où toute personne désirant chanter ou jouer d’un instrument était la bienvenue, dans l’esprit de toute bonne fête de la musique qui se respecte.
 
Ainsi de nombreux artistes en herbe sont venus se produire sur scène, accompagnés des orchestres. Parmi les chanteurs d'un soir, les spectateurs de Haoroagai ont entendu s'enchaîner des duos, solos avec ou sans instruments, des enfants et des plus âgées se produire en public et de réels talents se sont révélés. Cette soirée, qui donnait un avant-goût des festivités du Heiva qui seront bientôt lancées, s'est déroulée dans le respect de l'esprit de la Fête de la musique, chacun a été mis à l’honneur et sans aucun jugement, récompensé par les applaudissements des spectateurs.
 
 

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