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Moorea : pour une meilleure alimentation des jeunes rameurs

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Moorea : pour une meilleure alimentation des jeunes rameurs
Moorea, le 12 juin 2022 - L’événement E’a va’a ora, alliant des ateliers de sensibilisation sur l’importance d'une bonne alimentation et des courses de va'a, a été organisé samedi à Afareaitu par Team Tohiea. L’objectif était de promouvoir une alimentation saine auprès de nos jeunes rameurs et l’activité sportive.
 
Team Tohiea de Moorea, en partenariat avec le ministère de la Santé, a organisé samedi l’événement E’a va'a ora à Afareaitu. Au programme de cette journée, des courses de va'a ainsi que des ateliers de sensibilisation sur le bien-être et une alimentation saine en faveur des jeunes sportifs.
 
Des clubs de jeunes de Moorea et de Tahiti, représentés par quelques dizaines de licenciés, ont ainsi pu recevoir de précieux conseils de la cellule de prévention E’attitude, des formations sanitaires de l’île sœur sur l’alimentation et les bénéfices de l’activité sportive. Après une enquête réalisée via des questionnaires sur les habitudes alimentaires, chaque équipe a signé un "contrat" dans lequel ces jeunes adolescents s’engagent à s’alimenter sainement pour les prochains mois. Lors d’une prochaine course au mois de décembre prochain, les membres de la cellule rencontreront à nouveaux ces jeunes sportifs pour voir si les engagements ont été respectés.
 
Diminuer la consommation de sucre
 
"On a constaté que les jeunes ne s’alimentaient pas bien en général. Cela ne concerne pas seulement les pratiquants du va'a. Nos rameurs ont d’ailleurs répondu dans leur questionnaire qu’ils consommaient des aliments gras et des boissons sucrées comme le Coca-Cola. On aimerait bien que cela s’améliore par la pratique du va'a ainsi que d’une bonne alimentation", explique Vaitiare Cruvellier, présidente de Team Tohiea. Le message a semble-t-il bien été reçu dans les ateliers : "J’ai appris que pour avoir une bonne santé, il faut avoir une bonne alimentation, faire beaucoup de sport et être heureux. Dans notre contrat, on s’est fixé comme objectif de rester soudées entre les filles et de diminuer notre consommation de sucre. Cela veut dire par exemple moins de bonbons et de limonade. Si on consomme trop de sucre, on pourrait attraper des maladies comme le diabète", a réagi Tahiarii Moeino, une jeune rameuse de Team Tohiea.
 

Moorea : pour une meilleure alimentation des jeunes rameurs
Au niveau des courses, Moearii Piivai de Haumi Mooz et Heipoe Tuaira de Team Tohiea se sont respectivement imposés en V1 chez les cadets et les cadettes. Taraufau Raihau de Team Tohiea a gagné pour sa part en V1 chez les juniors. Chez les plus âgés, Masingue Hitiroa, de Team Tohiea est arrivé premier en V1 senior hommes devant respectivement Pani de Aremiti et Eremoana Manuel de Tuaiva nui va'a. En V1 vétéran hommes, c’est Teiva Tufaimea de Te Firi Nape Vaa qui s’est imposé devant Matiha Moeino (Team Tohiea) classé deuxième et Maitu Teinauri (Pihaena) classé troisième. En V6 open hommes, Team Tohiea (sénior) a franchi en premier la ligne d’arrivée en devançant respectivement Tuaiva nui et les vétérans de Team Tohiea. À noter la participation des entreprises de l’île sœur dans la course V6 entreprise. C’est l’équipe des Pompiers de Moorea qui s’est imposée devant la commune de Moorea-Maiao et OPT.

Moorea : pour une meilleure alimentation des jeunes rameurs

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Le Rugby Club de Pirae remporte la Coupe de Tahiti

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Le Rugby Club de Pirae remporte la Coupe de Tahiti
Tahiti, le 12 juin 2022 - Le stade Fautaua a accueilli samedi soir la finale de la Coupe de Tahiti. Le RC Pirae s’y est imposé (29-28) face au Punaauia RC au terme d’un match à rebondissements.

Faa’a, le tenant de l’épreuve battu en quart de finale, Manu Ura Paea le champion 2022 éliminé en demi-finale, l’affiche de la finale de la Coupe de Tahiti 2022 n’était pas vraiment celle attendue samedi au stade Fautaua. Si Punaauia, le vice-champion 2022, s’inscrivait parmi les favoris, on n’attendait pas Pirae à ce niveau, le club étant encore dans le creux de la vague il y a deux mois. Mais l’équipe de Marcel Coppenrath est nettement montée en régime en quelques semaines grâce notamment au retour de ses anciens et a renoué samedi soir avec son glorieux passé en décrochant sa neuvième Coupe de Tahiti. Punaauia qui disputait sa troisième finale de Coupe de Tahiti d’affilée et la quatrième lors des cinq dernières éditions s’est encore incliné et n’a toujours pas remporté l’épreuve.

La finale de la Coupe de Tahiti de deuxième division qui repêche les éliminés de la Coupe de première division ouvre le programme en début d’après-midi, mais Faa’a l’emporte sans jouer, l’équipe de Moorea ayant déclaré forfait. Et c’est donc le rugby féminin qui met le public en appétit en début de soirée lors de deux rencontres opposant Toa Hine à Faa’a Hine, chaque équipe décrochant un succès.

Place ensuite à la grande finale entre Punaauia et Pirae, la formation de la côte ouest ayant l’étiquette de favorite. Mais c’est bien Pirae qui rentre le mieux dans le match même si c’est Punaauia qui ouvre le score dès la 2e minute par une pénalité de Florian Allègre (3-0). Quatre minutes plus tard sur une mêlée favorable à Punaauia dans ses 22 mètres, Pirae récupère le ballon et Kaena Timo va à l’essai (5-3). Au sortir du premier quart d’heure, les débats s’équilibrent mais c’est Punaauia qui se montre efficace avec deux nouvelles pénalités de Florian Allègre et un essai de Noël Teihoarii, Punaauia menant 16-5 à la 33e minute.

Punaauia perd le trophée dans les arrêts de jeu
 Le favori est en position de force, mais Pirae ne lâche rien et réduit la marque (16-12) avec un essai de Makalea Foliaki. La première mi-temps s’est jouée sur un rythme haché, l’arbitre Phillippe Zamora devant intervenir régulièrement avec des cartons jaunes pour calmer les esprits.

Pirae prend totalement le match à son compte en début de deuxième période et en est récompensé à la 54e minute grâce à un essai de Basile Martial transformé par Tehotuarii Tehuritaua. Pirae prend alors l’avantage (19-16) mais Punaauia réagit immédiatement pour repasser devant au score (23-19) lorsque François Tamarono termine sa course dans l’en-but adverse. La rencontre est alors totalement débridée avec deux équipes qui se rendent coup pour coup dans le bon sens du terme. Après une pénalité de Tehotuarii Tehuritaua d’un côté (60e) et un essai de Noël Teihoarii de l’autre (66e), Punaauia mène 28-22 en fin de match. Mais les dernières minutes sont tendues et Punaauia joue alors à 12 (trois cartons jaunes) et Pirae à 13 (un carton jaune et un carton rouge). Les joueurs de Coppenrath campent devant l’en-but de Punaauia dans les arrêts de jeu et trouvent l’ouverture par Lucas Marcouyau. 28-27 pour Punaauia mais Tehuritaua a la gagne au bout du pied et ne tremble pas en passant la transformation pour donner la victoire à Pirae 29-28. 

Marcel Coppenrath l’entraîneur de Pirae est radieux : "On a vécu une période difficile à partir de laquelle il nous a fallu reconstruire. Mais ça nous a renforcés mentalement et le retour de quelques anciens nous a fait du bien aussi. Ça s’est joué à pas grand-chose ce soir car les deux équipes étaient proches l’une de l’autre. Mais on n’a jamais rien lâché même lorsque le score nous était défavorable et ce succès est une belle récompense qui relance complètement le club".

Le trophée des Champions clôturera la saison le 25 juin avec un match opposant Paea Manu Ura, le champion, à Pirae, le vainqueur de la Coupe.

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Pierpoljak à Bora Bora

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Pierpoljak à Bora Bora
Bora Bora, le 12 juin 2022 - Près de 400 personnes s’étaient données rendez-vous samedi au Bloody Mary's de Bora Bora pour acclamer le chanteur français de reggae Pierpoljak.
 
Le Bloody Mary's, habitué à organiser des concerts à Bora Bora, a accueilli le chanteur Pierpoljak et ses musiciens, au milieu d’une foule d’une grande diversité sociale et de tout âge. Dès les premières chansons, le public reprenait en cœur les paroles de celui qui ne sait, dit-il, que chanter et danser le reggae. Mais Pierpoljak possède d’autres atouts. Pendant près de deux heures, l’homme à la casquette et à la barbe taillée a endiablé la salle. Il est même venu se mêler aux spectateurs pour chanter avec eux, véritable communion avec son public qui n’en espérait pas tant.
 
Jah Love
 
À la fin du concert, Pierpoljak a confié à Tahiti Infos un "Jah love", en guise de résumé de cette soirée, une expression propre au reggae résumant l’état dans lequel on peut se trouver lorsque tout se passe bien. "C’était adorablement bien, le mana", dit-il, avant de rajouter : "C’est la troisième fois que je viens à Bora Bora, la deuxième fois pour chanter." Lorsqu’on lui demande quel rapport le lie à la Polynésie, il répond : "Je pourrais presque habiter ici mais j’ai peur de devenir un meuble à la longue, et puis j’ai mon travail et mes projets." Des projets qui semblent se dessiner puisqu’il est déjà en préparation d’un nouvel album dans les mois à venir : "Il y aura environ une quinzaine de chansons mais je ne peux pas encore dire exactement quand cet album sortira. Je peux, en revanche, annoncer qu’il sera élaboré avec Clive Hunt, avec qui j’ai déjà travaillé à plusieurs reprises." En effet, le multi-instrumentiste, arrangeur, compositeur et producteur de reggae jamaïcain Clive Hunt a produit notamment l’album Kingston Karma en 1998, sous le label Barclay (disque de platine), troisième opus de Pierpoljak qui contient la chanson emblématique Je sais pas jouer.
 
Avant de reprendre la direction de la métropole, Pierpoljak accordera un troisième et dernier concert en Polynésie française, ce sera à Taha'a. Quelques jours avant sa venue à Bora Bora, il avait donné rendez-vous aux amoureux de reggae français sur l’île de Tahiti.

Pierpoljak à Bora Bora

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Une affiche Excelsior-Arue en finale du championnat de basket

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Une affiche Excelsior-Arue en finale du championnat de basket
Tahiti, le 12 juin 2022 - Le champion en titre, Excelsior, défendra une nouvelle fois son bien cette année. Les joueurs de la Mission ont validé leur ticket pour la finale du championnat Elite en dominant, vendredi, Taravao, lors du match 2 sur le score de 70-67. Arue pour sa part s'est défait, samedi, de Punaruu (71-55) pour se hisser en finale. Dans les autres catégories, en Challenger, la finale opposera l'équipe B d'Excelsior à Central. Et chez les dames, les équipes de Fei Pi et de JT s'opposeront. 

On connait désormais l'affiche des finales du championnat de basket-ball. En Elite, chez les hommes, le champion en titre, Excelsior a validé son ticket pour une nouvelle finale, vendredi, en dominant, à Hitia'a, Taravao lors d'un match 2 haletant remporté sur le fil par les joueurs de la Mission sur le score de 70-67.

Pourtant, lors du match 1, mercredi dans leur salle, les coéquipiers de Ariimarau Meuel s'étaient imposés de plus de 50 points face aux "Toroz" de la Presqu'île (99-54). Mais vendredi, les basketteurs de Taravao ont offert une tout autre opposition à leurs homologues de Papeete. Dans le premier quart-temps, l'ancien sociétaire d'Excelsior, Maui Garbutt, a montré la voie aux siens en inscrivant les six premiers points de Taravao qui prenait les commandes après les dix premières minutes de jeu (16-12). La réaction du champion en titre a été immédiate dans le deuxième quart. Porté par ses cadres, Excelsior allait reprendre l'avantage au score avant la mi-temps à 32-25.

Après la pause les deux équipes se sont rendues coup pour coup et ont offert une partie haletante. Le duo Maui Garbutt-Eddy Comming, 35 points à eux-deux, ont porté les espoirs de Taravao. Mais cela n'a pas suffi pour venir à bout des joueurs de la Mission qui ont assuré leur succès en fin de match sur la ligne des lancers-francs pour finalement s'imposer sur le score de 70-67.

Excelsior qui retrouvera en finale la jeune équipe de Arue qui a disposé de son côté, samedi à JT, de Punaruu, sur le score de 71-55. Portés par un Raimoana Tinirauarii intenable et auteur de 22 points, les blancs de la côte-est ont pris le large dès le deuxième quart-temps pour mener de 11 points à la pause (39-28). Au retour des vestiaires, Arue, très au-dessus physiquement de son adversaire, a continué d'appuyer sur l'accélérateur pour repousser Punaruu à 20 points à la fin du troisième quart-temps (55-35). Malgré une fin de match sous tension, Arue rejoint bien Excelsior en finale du championnat cette saison pour disputer le titre de champion en Elite.

Dans les autres catégories, en Challenger, la finale opposera l'équipe B d'Excelsior à Central. Et chez les dames, les équipes de Fei Pi et de JT s'opposeront. 

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Les Bleus prennent le meilleur sur les locaux à Teahupo'o

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Les Bleus prennent le meilleur sur les locaux à Teahupo'o
Tahiti, le 12 juin 2022 - Les Bleus du surf ont dominé, ce week-end, la première édition de la Tata'ura'a pererure hōrue i Teahupo'o qui les a opposés à quelques-uns des meilleurs surfeurs locaux. Chez les dames, Pauline Ado s'est imposée face à Vahine Fierro. Et du côté des messieurs Joan Duru a dominé les débats.

C'est dans une drôle d'ambiance que s'est tenue la première édition de la Tata'ura'a pererure hōrue i Teahupo'o, qui servait avant tout de préparation en vue des JO en 2024. Une compétition qui a vu s'opposer, ce week-end, dans la passe de Hava'e, les surfeurs du collectif France, dont faisaient partie les Tahitiens Vahine Fierro, Kauli Vaast et Mihimana Braye, à quelques-uns des meilleurs locaux et spécialistes du spot de la Presqu'île.

Quinze surfeurs tahitiens étaient donc inscrits pour cette compétition amicale, sauf que certains d'entre-eux avaient finalement décider de se retirer au dernier moment et de perturber les séries des surfeurs toujours engagés. "Ils ont surement été déçus par les conditions offertes par le spot, mais lorsqu'on s'engage sur une compétition, on va jusqu'au bout de la démarche", a regretté le président de la fédération tahitienne de surf, Lionel Teihotu.

Vers une deuxième édition l'année prochaine
En dépit de ces interférences et dans un "petit" Teahupo'o, la compétition est tout de même allée à son terme, samedi. À l'issue des trials, huit locaux avaient validé leur ticket pour affronter le Team France dans des séries à quatre surfeurs. Trois passages pour chacun des athlètes et les meilleurs étaient qualifiés pour la phase finale.

Lors de ces premières sessions, chez les hommes on a retenu notamment la performance de Kauli Vaast qui a scoré un 16.26 lors de son premier passage. Soit la meilleure note de toute la compétition. L'autre tahitien engagé dans le groupe France, Mihimana Braye, diminué par une blessure au pied, a montré tout de même de belles choses en obtenant un 15.23 lors de son dernier passage. Et finalement la finale chez les messieurs a été remportée par Joan Duru. L'ancien pensionnaire du tour mondial aux côtés de Michel Bourez, était également bien en jambes, avec des notes qui ont tourné autour de 15 lors de ses différentes séries, lui permettant donc de remporter la première édition de la Tata'ura'a pererure hōrue i Teahupo'o. Kauli Vaast s'est contenté lui de la deuxième place.

Chez les dames, si Vahine Fierro a dominé ses deux première séries, avec notamment une note de 15.20 lors de son deuxième passage, la native de Huahine s'est inclinée en finale face à Pauline Ado.

Rappelons que, comme l'avait indiqué le directeur de la performance de la fédération française de surf, Stéphane Corbinien, cette compétition "n'a pas valeur de sélection pour les Jeux olympiques de 2024 (…) L'idée pour nous, grâce à cette compétition, c'est de pouvoir répéter les séries pour nos surfeurs du groupe France. Ça leur permettra de s'acclimater au spot et à toutes les composantes d'une compétition comme les juges et leurs notes notamment." 

La fédération tahitienne de surf a d'ores et déjà annoncé vouloir reconduire l'événement pour l'année prochaine. 

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Gendarme à Hao, Vavetoua Cheung-yan vise le GIGN

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Gendarme à Hao, Vavetoua Cheung-yan vise le GIGN
Hao, le 12 juin 2022 - Après plus d’un an et demi passé à Hao, Vavetoua Cheung-yan, jeune gendarme adjoint volontaire va rejoindre la métropole pour intégrer l’école de gendarmerie de Chaumont. Tahiti Infos l'a rencontré pour recueillir ses impressions avant son départ.
 
C'était en février 2021, Tahiti Infos avait rencontré Vavetoua qui, après 13 semaines de formation au camp de gendarmerie de Faa’a, avait fraîchement intégré la brigade de gendarmerie de Hao. Il avait alors partagé son ressenti par rapport à son arrivée sur l’atoll des Tuamotu, son parcours et ses attentes futures. Aujourd’hui, Vavetoua Cheung-yan a passé un petit peu plus d’un an et demi au sein de la brigade de Hao et nous l’avons rencontré une dernière fois avant qu'il ne quitte le fenua. En effet, dans le statut de gendarme adjoint volontaire (GAV) dont il dispose, il peut passer le concours de sous-officier de gendarmerie en interne au bout d’un an de contrat. Vavetoua ou 'Vave' comme on l’appelle désormais à Hao, n’a pas attendu et s’est inscrit pour le concours externe 4 mois seulement après son arrivée. Il a tiré son épingle du jeu parmi plus de 3 000 candidats "j’ai voulu tenter assez tôt", dit-il.
 
Comment as-tu vécu ton incorporation à Hao ?
 
"Ça s’est bien passé. J’ai pu voir les missions de la gendarmerie au quotidien, que ce soit au niveau judiciaire, le travail de patrouille, de contrôle routier et le contact avec la population, ça a été très enrichissant."
 
Comment s’est déroulé ton concours ?
 
"Le concours s’est déroulé en deux phases, la phase écrite en septembre 2021 et la phase orale et sportive en janvier 2022. C’est le concours externe que j’ai fait, encouragé et soutenu par mes collègues qui ont cru en moi car pour pouvoir accéder au concours interne il faut attendre un an de GAV..."
 
Quel rôle ont eu tes collègues justement ici à la brigade ?
 
"Ils m’ont beaucoup aidé au niveau connaissance de la gendarmerie, de la vie au sein d’une brigade, pour les démarches à faire pour le concours et ils m’ont préparé sur les épreuves du concours en me faisant des tests, des entraînements écrits et des oraux blancs avec l’aide aussi de mes supérieurs de Tahiti, tout ça afin de me mettre dans de bonnes conditions. Ils m’ont également briefé sur ce qui m’attend lors de ma formation. J’ai appris que j’étais reçu le 17 mars dernier, en même temps j’avais déjà mis toutes les chances de mon côté, et donc je pars à l’école de gendarmerie de Chaumont. Départ le 14 juillet de Papeete pour une arrivée le 16 en métropole et pour une incorporation à l’école de gendarmerie le 18."
 
Pourquoi intégrer l’école de gendarmerie ?
 
"Pour l’instant, avec le statut de GAV, c’est un peu comme si j’avais un pied dedans et un pied dehors. Mon ambition est vraiment de devenir gendarme de carrière puis la gendarmerie mobile dans un premier temps et pour la suite j’ai toujours la même optique finale à savoir intégrer, à terme, le GIGN."
 
Quelles sont tes appréhensions ?
 
"C’est surtout l’éloignement de la famille et la vie en communauté car nous serons environ 100 à 120 élèves officiers. Il y a aussi la superficie, car la France c’est très grand, même si j’ai déjà un peu voyagé, là ça va être une tout autre expérience."
 
Quel souvenir garderas-tu de Hao ?
 
"Je vais garder un très bon souvenir de cet atoll car j’y ai trouvé tout d’abord la perle rare (rires) et aussi parce que j’ai pu tisser des liens forts avec des habitants d’ici. Tout ceci fait que j’y reviendrai forcément de temps en temps."
 
Un message pour la jeunesse ?
 
"S'ils sont vraiment motivés, il faut tenter sa chance. Il n'y a rien d’insurmontable, il faut se préparer mentalement. J’ai participé au forum des métiers organisé par le collège et les jeunes sont venus se renseigner et m’ont dit que le sport et l’éloignement leur faisaient peur. Ils n’ont pas hésité à venir se renseigner auprès de moi même si je suis encore jeune. C’est le message que je souhaiterais faire passer : Se renseigner et tenter sa chance."
 
Penses-tu revenir au fenua en tant que gendarme ?
 
"Comme tout Polynésien, j’aimerais bien évidemment revenir un jour au fenua, mais comme je suis jeune et j’ai le sang chaud, j’ai d’abord envie de découvrir le métier de gendarme à travers la métropole et aussi pourquoi pas les autres territoires d’outre-mer. Pouvoir voyager, c’est aussi une grande chance pour acquérir de l’expérience."
 
Un dernier mot ?
 
"J’aimerais remercier tous les habitants de Hao, les collègues que j’ai pu rencontrer ici, leur accueil et leur chaleur humaine m’ont beaucoup apporté."
 
L’exemple de Vave à fait boule de neige dans son entourage puisque deux de ses amis, anciens camarades de lycée, l’ont contacté. L'une intègre la prochaine session de formation de GAV en août prochain à Tahiti et le second va également tenter l’aventure gendarmerie.

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Ça coince pour l'accès au chantier Te Vai-ete 'api

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Ça coince pour l'accès au chantier Te Vai-ete 'api
Tahiti, le 12 juin 2022 – Le Père Christophe s'est une nouvelle fois ému sur les réseaux sociaux d'un blocage administratif ubuesque sur le chantier de construction du futur centre d'accueil des sans-abris Te Vai-ete 'api, dont la première pierre doit pourtant être officiellement posée ce jeudi matin.
 
Si la pose de la première pierre du chantier de l'établissement d'accueil des sans-abris Te Vai-ete 'api à Mamao est prévue pour ce jeudi 16 juin à 8 heures, de nouveaux problèmes administratifs inquiètent le vicaire-coopérateur de la cathédrale de Papeete, le Père Christophe. Dans un premier post publié le 2 juin dernier sur les réseaux sociaux, l'intéressé évoquait déjà deux "blocages" sur l'électricité et l'accès au chantier.
 
Pour le premier point du raccordement électrique du futur bâtiment, la viabilisation du terrain étant à la charge des gestionnaires du Centre d'accueil, une convention avec le Pays était encore nécessaire il y a deux semaines pour aller du transformateur le plus proche jusqu’au terrain avec sept poteaux électriques à mettre en place. Dans l'attente, s’ajoutait au budget la location d’un groupe électrogène pour près de 150 000 Fcfp par mois, indiquait le Vicaire. Vendredi, le Père Christophe indiquait cependant qu'une telle convention venait d'être signée la veille. Réglant définitivement ce premier problème.
 
Accès bloqué
 
Mais pour le second point de l'accès au chantier de construction, le Père Christophe explique que la convention signée avec le Pays stipule que ce dernier a l'obligation de donner un accès au terrain. "Naturellement l’accès se fait par l’entrée de l’ancien hôpital Mamao. Mais cela ne sera pas possible longtemps… Difficile en effet de faire côtoyer des camions de chantiers avec des familles allant aux manèges. Il nous faut donc envisager de passer par le chemin d’accès de l’école d’infirmière. Ce qui veut dire convention et accord du ministère de la Santé ou du gouvernement", écrivait le Père Christophe il y a deux semaines.
 
Un problème qui n'est toujours pas réglé à quelques jours de la pose de la première pierre, au grand dam du Père Christophe. "Les raisons invoquées sont la sécurité… Pas d’accès possible par l’ancien hôpital Mamao en raison des Foires expositions : 'G2P fait part de son refus de laisser transiter les accès chantier par l’entrée principale du parc expo pour des raisons évidentes de sécurité et de croisement de flux (public/chantier)', ni par l’école d’infirmière", confirme le Vicaire. "Après concertation avec la Direction de la santé, nous ne pouvons malheureusement pas donner l’accès à la zone de travaux par notre parcelle, pour des raisons évidentes de sécurité et de croisement des flux public/chantier, dans une zone où circulent des étudiants et des agents et où est installé un site de vaccination avec du public", ont répondu les autorités au gestionnaire du Centre d'accueil.
 
Lequel s'interrogeait donc encore vendredi : "Cette première pierre sera-t-elle suivi d’une seconde ?". "Nous sommes bloqués… Impossible d’installer la grue, de faire venir les véhicules de chantiers, camions toupies", déplore le Père Christophe, qui dit s'interroger sur les motifs du Pays à tarder à débloquer ce nouvel aléa administratif. Plusieurs mois après les échanges déjà animés entre le vicaire et le Pays sur la lenteur de l'octroi d'un permis de construire pour le futur centre Te Vai-ete 'api.
 

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Le duo David Hauss-Pierrick Page récidive au Swim Run de Moorea

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Le duo David Hauss-Pierrick Page récidive au Swim Run de Moorea
Tahiti, le 12 juin 2022 - Lors du Xterra Tahiti Swim Run à Moorea dimanche, Pierrick Page et David Hauss ont remporté haut la main la course "XL" après 4 heures et 19 minutes de courses à pieds (28,5 km) et de nage (6,5 km) entre la baie de Cook, de Opunohu et la plage de Temae, signant leur deuxième victoire après celle de 2019. Ils devancent largement l’équipe composée par Thomas Lubin et Jean-Marc Rimaud classée deuxième, et le duo  Thomas Mourier - Damien Troquenet, troisième de la course. Jean Philippe et Nicolas Ruiz ont emporté quant à eux la course sur le format "S".

Après les trails la semaine passée, le VSOP Mozteam de Moorea organisait, dimanche, la deuxième édition de son Xterra Swim Run, avec un format XL et un S proposés aux amateurs de sports nature. Le départ a été donné à 9 h 45 à bord du Aremiti Ferry 2 dans la baie de Cook. Les athlètes inscrits sur le format S devaient se diriger en binôme vers Maharepa afin de parcourir un circuit de 12,5 km en alternant des sections de nage de 2,5 km (au total) dans le lagon ainsi que des sections de course à pieds de 10,1 km (au total) dans différentes montagnes de l’île. Les coureurs plus aguerris, en XL, devaient pour leur part partir par équipe de deux vers Opunohu avec une distance totale à parcourir de 35 km, dont 6,5 kilomètres en mer et 28,5 km à terre. L’arrivée des deux courses étaient prévues sur la plage de l’hôtel Sofitel de Moorea.

Pour le Swim Run format S, le duo Jean Philippe-Nicolas Ruiz l’a emporté en 1h51'54 chez les hommes tandis que l’équipe composée par Amandi Materra et William Kremer est arrivée première en mixtes en 2h05'41. Sophie Misselis et Christa Vaugelade sont arrivées premières chez les femmes.

Hausss et Page intouchable sur le XL
Concernant la course du XL, l’équipe favorite, composée par Pierrick Page et David Hauss, a pris la tête dès les premiers kilomètres pour ne plus la quitter par la suite. Les deux athlètes ont d’ailleurs progressivement accentué leur écart sur le duo Thomas Lubin - Jean-Marc Rimaud de 7 minutes à la sortie du lagon à Urufara, de 15 minutes à la sortie de la vallée de Paopao (en face de la caserne des sapeurs-pompiers de Paopao), puis de 20 minutes à la sortie du lagon vers Paraoro.

Page et Hauss ont finalement franchi les premiers la ligne d’arrivée sur la plage de Temae après 4 heures et 19 minutes de course en signant leur deuxième victoire au Swim Run de Moorea après celle de 2019. Thomas Lubin et Jean-Marc Rimaud n’ont pas démérité en terminant seconds avec un temps de 4 heures et 43 minutes. Sur la troisième marche du podium, on retrouve le binôme Thomas Mourier-Damien Troquenet qui finit son parcours au bout de 5 heures et 3 minutes de course. 

On note également les victoires sur le XL, de l'équipe Raimaeva Raapoto-Lucie Rabréaud chez les femmes et en mixte du duo Lou Hahn-Mathieu Perretti.

David Hauss, gagnant du Swim Run XL avec Pierrick Page "On a fait un bon travail d’équipe"
Le duo David Hauss-Pierrick Page récidive au Swim Run de Moorea
"On s’est senti vraiment bien tout de suite. On a réussi à creuser l’écart rapidement sur les poursuivants. On est un binôme plutôt homogène avec le même niveau dans l’eau et à pied. Du coup, on prenait des relais quasiment tout le temps. On a fait un bon travail d’équipe. L’écart a continué à augmenter pendant la course. On s’est rapidement mis à l’abri, puis on a pu profiter du parcours , des gens, de tout le folklore… Disons que la course était plus facile que le trail de la semaine dernière parce qu’on avait plus d’avance et pu prendre le temps de bien s’hydrater et bien manger dans les ravitaillements. On n'était pas dans le stress de repartir vite. Ce sont des petites choses qui font la différence. On a plutôt bien géré. On s’attendait à une forte concurrence aujourd'hui avec Thomas et Jean-Marc."

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De Tahiti à Milan

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De Tahiti à Milan
Tahiti, le 11 juin 2022 - La huitième édition de la Tahiti Fashion Week s’est clôturée vendredi à l’interContinental Tahiti. Après trois soirées de défilés, c’est habillées par Olivier Theyskens, le créateur invité cette année, que les candidates au concours Brave Model Management ont défilé pour le dernier passage. Et ce sont Tevai, grande gagnante, Noa et Tiare, également lauréates, qui ont retenu l’attention de l’agence de Milan. Les trois mannequins s’envoleront prochainement pour l’Italie pour réaliser des tests photos. Cette année, un prix "Best New Face"a aussi été remis à Leelou.
 
Après deux années d’interruption due à la crise sanitaire, la semaine de la mode a tenu toutes ses promesses. L’édition 2022 de la Tahiti Fashion Week, événement annuel créé par Alberto Vivian, s’est clôturée vendredi à l’interContinental Tahiti après trois soirées de défilés des créateurs locaux. La soirée de vendredi s’est achevée avec la collection d’Olivier Theyskens, le créateur invité cette année puis par l’annonce des gagnantes du concours de mannequins Brave Model Management, un moment très attendu par le public.
 
Trois tickets pour Milan
 
Après un mois de préparation et trois soirées de défilés, c’est Tevai qui a été désignée grande gagnante par la célèbre agence de mannequins basée à Milan. Noah et Tiare complètent le podium. Les trois jeunes femmes ont remporté un billet d’avion pour l’Italie pour y effectuer des tests photos et peut-être suivre les traces de Heitiarii Wan, mannequin de la Tahiti Fashion Week qui défile et pose désormais pour les plus grandes marques comme Nina Ricci, Giorgio Armani, Versace et bien d’autres.
 
Pour sélectionner les trois gagnantes de cette année, l’agence Milanaise était représentée par Alessandra Cartanese, directrice de casting, qui explique comment le choix s’est fait : "Nous avons sélectionné les gagnantes entre nous, les membres de l’agence Brave Model et avec Bruno Pauletta, le directeur de l’agence. Cette année, le choix a été très difficile, car elles étaient toutes belles, toutes différentes." Nouveauté cette année, le prix "Best New Face" attribué a Leelou : "Brave a créé un prix spécial pour Leelou, qui est encore trop jeune pour exercer le métier de mannequin, mais elle est le futur, elle a un visage incroyable", précise Alessandra Cartanese.
 

De Tahiti à Milan

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Un "Meier" à la galerie du Chevalet

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TAHITI, le 12 juin 2022 - Une toile du peintre Meier est actuellement exposée à la galerie du Chevalet. C’est la première fois qu’une pièce originale de cet artiste est visible à Tahiti depuis de très nombreuses années. Le Suisse Théo Meier (1908-1982) a séjourné en Polynésie en 1932 et 1933. Un projet de mise à disposition est en cours au Museum der Kulturen Basel à Bâle (Suisse).

Portrait de mahu aux Marquises, 1932, huile sur toile (43 X 31 cm), telles sont les caractéristiques du tableau de Theo Meier actuellement visible à la galerie du Chevalet à Tahiti. Théo Meier (1908-1982) est un artiste Suisse qui a séjourné en Polynésie. Grand admirateur de Paul Gauguin, il voulut suivre ses traces, organisa une expédition et débarqua à Papeete en 1932. Il prit rapidement la direction des Marquises où il espérait trouver une culture polynésienne toujours vivante.

Il voyagea avec un ami, Lucas Staehelin. Le duo eut pour mission de recueillir le maximum d’artéfacts pour le musée d’ethnographie de Bâle. Touché par la beauté des paysages, il profita de son séjour pour peindre et le 29 décembre 1932, le Yacht Club de Tahiti proposa une exposition de ses peintures réalisées sur la terre des hommes.

Théo Meier, après avoir vécu quelques mois à Tahiti et Moorea rentra à Bâle en 1933. Il voulu revenir quelques années plus tard, mais en cours de route et au cours d’une escale en Indonésie, il tomba sous le charme de Bali où il s’installa définitivement.

"Adventures in Paradise"

Béatrice Voirol, conservatrice pour l’Océanie au Museum der Kulturen Basel s’intéresse de près à Théo Meier et Lucas Staehlin. Elle a lancé le projet Adventures in Paradise pour compiler et mettre à disposition leur collecte. En effet, le duo a récupéré sur place du matériel ethnographique, interrogé les habitants. Béatrice Voirol a rassemblé des notes du journal de Lucas Staehelin avec ses photographies, ainsi que les objets qui font partie aujourd’hui de la collection du MKB, elle est venue en Polynésie il y a quelques semaines pour étoffer son projet. Une exposition se prépare.

Ce projet permet d’y voir plus clair sur la pensée du début des années 1930, des modes de collecte et de la politique passée et présente. L’idée est désormais de rendre accessible l’ensemble des éléments et d’engager un dialogue entre le musée et les Marquisiens.

Un
Des objets océaniens exposés à la galerie

La galerie du Chevalet donne rendez-vous aux amateurs d’art dès la semaine prochaine et jusqu’à fin juin pour découvrir des objets océaniens : 'ūmete, penu, râpe à coco, lampes… Au total, une centaine de pièces seront exposées dont des 'ūmete de diverses périodes peints par des artistes calédoniens et tahitiens contemporains.
La galerie sera fermée du 11 juillet au 8 août.

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Jérémy Ferrari à Tahiti pour une Anesthésie générale

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Jérémy Ferrari à Tahiti pour une Anesthésie générale
TAHITI, le 12 juin 2022 - L’humoriste (Jérémy Ferrari), après avoir traité les thèmes de la religion et de la guerre, s’attaque à la santé avec son spectacle Anesthésie générale. Obésité, alcoolisme, racisme… sont autant de sujets qu’il traitera avec un humour noir désormais bien connu.

Il a décidé de tout balancer : sa tentative de suicide, son combat contre l’alcoolisme, ses troubles obsessionnels compulsifs, son haut potentiel. Dans son spectacle Anesthésie générale, Jérémy Ferrari, adepte de la provocation et de l’humour noir, raconte tout. En préambule, sur scène, l’humoriste explique : "Vous l’avez compris, ce spectacle n’est pas un spectacle de dénonciation, c’est un spectacle de vengeance personnelle !" Au passage, il s’attaque sans ménagement à l’homéopathie, aux burn-out dans les hôpitaux ou aux lobbys pharmaceutiques. Son texte reste, comme les précédents, très documenté et précis.

Comédien, humoriste, auteur et acteur, Jérémy Ferrari a démarré Moi, méchant ? à Paris alors qu’il avait 18 ans. Il a tourné avec pendant deux ans. Plus tard, il a fait du théâtre et continué à écrire des spectacles, comme Mes 7 pêchés capitaux qui devient Hallelujah Bordel ! en 2010. Une pièce dont il était l’auteur et le metteur en scène.

Il a intégré à 20 ans, l’équipe de l’émission Morning Café sur M6, a été un habitué de l’émission On n’demande qu’à en rire présentée par Laurent Ruquier entre 2010 et 2012. Il s’est surtout fait remarquer avec Vends 2 pièces à Beyrouth, un spectacle choc, écrit en 2015, sur la guerre et la géopolitique. La tournée a démarré en 2016, ce show s’est joué pendant deux ans, à guichets fermés. En parallèle, il a signé l’ouvrage Happy Hour à Mossoul, un livre tiré de ses études et recherches et paru en 2017.

Le spectacle Anesthésie générale écrit en 2019, est présenté sur scène à partir de janvier 2020. Aujourd’hui, après deux années de Covid, il résonne tout particulièrement. Il sera au Grand théâtre le 17 septembre prochain.

Pratique

Le 17 septembre au Grand théâtre de la Maison de la culture.

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​Job dating à Tatutu

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​Job dating à Tatutu
Tahiti, le 13 juin 2022 – Depuis le mois de février dernier, dix personnes détenues au centre de détention de Tatutu suivent une formation menuiserie. Ces hommes, tous libérables sous moins d'un an, se sont entretenus jeudi avec plusieurs chefs d'entreprise du territoire en vue d'obtenir un stage puis un éventuel emploi lorsqu'ils sortiront de prison. Un projet fort qui, tel que l'a relevé Cyril Rebouillat du Medef, permet de s'attaquer au sujet de l'"inclusion sociale", un "enjeu fondamental" pour la Polynésie.
 
Aux yeux de la société, ce sont des détenus, mais pour les chefs d'entreprise qui se sont rendus au centre de détention de Tatutu, ce sont de potentiels futurs stagiaires ou employés. Jeudi, dix hommes incarcérés à Tatutu ont en effet passé des entretiens avec les directeurs de sociétés spécialisées dans les métiers du bois en vue d'obtenir un stage et pourquoi pas, un emploi. Cette session innovante de job dating a été réalisée dans le cadre de la formation menuiserie que suivent dix personnes détenues depuis le 28 février dernier. Avant de s'entretenir avec les différents chefs d'entreprise présents, les menuisiers en devenir ont tout d'abord tenu à exposer leurs œuvres. Boîte à outils pensée jusqu'au moindre détail, meubles, sculptures : Chacun a expliqué les différentes étapes de son projet. L'auditoire a notamment été bluffé par l'échiquier de Georges, un détenu qui "joue beaucoup" aux échecs mais qui n'avait pas son "propre plateau".
 
Au terme de ces présentations, les dix détenus se sont, tour à tour, entretenus avec les chefs d'entreprise qui pourront potentiellement les engager en qualité de stagiaire dans le deuxième semestre de leur formation qui doit durer un an. Des entretiens qui ont visiblement été payants puisque le directeur de Wood Concept, Damien Dubosc, a indiqué que son attention avait été retenue par deux candidats : "Ce projet de réinsérer des personnes dans la vie active et de les remettre sur les rails me paraissait juste. Nous avons été impressionnés car ces personnes veulent réellement s'en sortir, elles sont motivées et imprégnées de leur formation. Ce n'est pas du chalala ! J'espère engager au moins deux d'entre elles en stage".
 

Devoir de la société
​Job dating à Tatutu
Et si l'on peut penser que les employeurs pourraient avoir une certaine appréhension quant au fait d'engager des ex détenus, il n'en est rien pour Cyril Rebouillat du Medef qui a salué vendredi une "très belle initiative" : "Ce sujet de l'inclusion sociale est un enjeu fondamental pour la Polynésie au sens large, pour l'individu en lui-même, pour le détenu en lui-même, pour le centre de détention et pour le monde de l'entreprise car nous sommes tous concernés. Nous devons tous participer quant au fait de donner une chance au plus grand nombre. Il s'agit du projet d'insertion sociale au sens large. L'appréhension d'engager un ex détenu existe forcément, elle est humaine et correspond souvent à l'appréhension de la différence comme avec le handicap." Pour le chef d'entreprise, ce projet s'inscrit dans le devoir de la société : "C'est tout l'intérêt de cet événement aujourd'hui, cela permet, pour ceux qui en douteraient, de montrer que l'on parle avant tout de l'individu. Après, quelque soit son parcours de vie, c'est ce qu'il va pouvoir apporter à la société et à l'entreprise lorsqu'il va sortir de prison. La question est de savoir ce que la société avec un grand S peut apporter en matière d'accompagnement de ces personnes."
 
Ce projet, qui souligne l'importance fondamentale de la préparation à la réinsertion avant même la sortie de prison, a été porté à bout de bras par Valérie Adda. Psychologue du travail, véritable cheville ouvrière de ce programme, la représentante en Polynésie de l'Association pour l'éducation cognitive et le développement (AECD) est notamment en charge de l'accompagnement socio-professionnel. Elle explique que "l’approche pédagogique de l’AECD repose sur les principes fondateurs de l’éducation cognitive et sur les courants de recherche qui concernent les pédagogies de la médiation et du développement cognitif, appliqués au champ de l'orientation et de la formation professionnelle". La concrétisation des principes qui "structurent la démarche pédagogique de l'AECD, intervient à trois niveaux : l'individualisation des parcours, l'évaluation dynamique et formative, l'alternance des temps de travail (individuel et collectif) et contenus (techniques, théoriques…) adaptés aux capacités d’apprentissage de l’individu." Valérie Adda espère que les détenus en formation –qui perçoivent une indemnité de 30 000 Fcfp par mois au titre d’un CAE– seront un jour "en capacité de se présenter comme chefs de chantier ou chefs d'équipe".
 

"Un modèle unique"
Lui aussi très investi dans ce programme, le directeur du centre pénitentiaire, Vincent Vernet, rappelle que ce projet est un "travail commun entre le Pays et l'administration pénitentiaire" : "L'idée de départ était de faire travailler les personnes détenues en circuit fermé sur les métiers du bois. Cela nous a ensuite conduits à prendre contact avec le CFPA qui nous a permis de rencontrer Jean-Philippe qui a lui-même construit l'action autour du recyclage de palettes pour en faire du mobilier plutôt du type ornements et gravures. Ce sont des CAE hébergés, un modèle unique. Le ministère du travail nous a permis d'avoir ces dix contrats à l'année. Le CFPA nous délègue le formateur. C'est un travail commun entre le Pays et l'administration pénitentiaire donc l'État. L'objectif était de créer un groupe d'une dizaine de stagiaires avec une partie d'entre eux qui ne connaissaient pas les métiers du bois et les autres qui avaient déjà travaillé dans ce domaine avant."
 
Le responsable de Tatutu précise aussi que cette formation a permis à certaines personnes détenues de retrouver une certaine forme de sérénité : "Tout l'art du formateur a été de faire que ce groupe avance de manière unilatérale et que ceux qui ne connaissaient rien puissent avancer à travers de l'aide de leurs pairs. C'est une méthode extrêmement professionnelle. L'idée est que les personnes détenues puissent utiliser les compétences acquises pour un projet de sortie. Ils ne viennent pas à reculons et il n'y a quasiment jamais d'absent. Nous avions sélectionné des profils durs qui avaient des problèmes disciplinaires en pensant que cela pourrait les canaliser et cela a marché."
 

Un formateur d'exception
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"Une main de fer dans un gant de velours." Formateur des dix apprentis, Jean-Philippe Andriot –il n'aime pas vraiment qu'on le précise– est un professionnel aguerri. Il a notamment obtenu un diplôme dispensé par l'UPF et la prestigieuse école d'art parisienne, l'école Boule, en suivant la formation de Patrick Blanchard, élu Meilleur ouvrier de France dans le domaine de la sculpture en 1997. Également luthier et titulaire d'un CAP d'ébéniste, Jean-Philippe Andriot a adopté une "approche cognitive" avec ses élèves : "Il s'agit de séquencer le maximum de choses afin de traiter l'enseignement point par point". Au niveau "humain et social", l'homme fonctionne avec une "technique d'ascenseur" : "Je leur transmets une compétence qu'ils doivent ensuite retransmettre à quelqu'un d'autre au sein de l'atelier." "Épaté" par les présentations faites par ses élèves vendredi, Jean-Philippe Andriot constatent que ces derniers "ont pris confiance en eux" car "ils savent qu'ils ont acquis des compétences" qu'ils pourront utiliser dans leur "nouvelle vie", voire dans leur "nouvelle identité".
 

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Mangareva veut protéger ses oiseaux

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Mangareva veut protéger ses oiseaux
Mangareva, le 13 Juin 2022 - L’association Toromiki no Mangareva a dispensé dimanche sa première journée de formation afin de sensibiliser la population à la protection des oiseaux de l’île.
 
Dimanche, l’association Toromiki no Mangareva en partenariat avec l’association Manu-SOP a organisé sa première journée de formation à la mairie de Rikitea, en compagnie de Tehani Withers, représentante de l’association Manu-SOP. Une journée ayant plusieurs objectifs, notamment la sensibilisation de la population à la protection des espèces aviaires de Mangareva. En mission sur l’île depuis la semaine dernière pour l’éradication des rats, sur une île des Gambier, Tehani a pu constater l’engouement de la population pour la cause : “J’étais contente de voir autant de monde intéressé par la formation, car aujourd’hui nous avons perdu beaucoup de connaissances vis-à-vis des oiseaux et le plus ils pourront apprendre, le mieux ils pourront protéger.”

Mangareva veut protéger ses oiseaux
Au total, ils étaient 21 personnes à assister aux enseignements, d'abord avec une partie théorique, puis une partie pratique. La matinée a tout d’abord été consacrée à l’identification des différentes espèces présentes sur l’île, au suivi possible et à la protection de celles-ci face aux différentes menaces. Parmi les espèces des Gambier : le Karako (Puffin de Baillon), le Kokokoko (Puffin de la nativité), le Koputu (Pétrel de Hérald) ou encore le Tavake (Phaeton à bec jaune).
 
L’après-midi, un groupe a pu procéder à une sortie de terrain sur le mont Mokoto. Là, ils ont pu observer des pétrels de Hérald qui sont présents pendant la période de reproduction, en hiver austral  de mai à septembre. Leur population est estimée à environ 50 individus, un effectif en diminution à cause des espèces envahissantes (chats harets, chiens, rats, etc.). Ils ont également pu voir des phaetons à bec jaune. Un autre groupe s'est intéressé à l’organisation des actions pour les festivités de juillet. L’association, à la demande du comité des fêtes des Gambier, assurera le 11 juillet des ateliers de prévention face aux menaces contre les oiseaux et participera au défilé du 14-Juillet.
 
Prise de conscience générale
 
Pour la présidente du comité des fêtes des Gambier, Iolanie Raoulx Boosie-Mu, il s’agit d’une prise de conscience générale par toute la population : “La journée a été déjà très instructive car c’est très important de réapprendre les connaissances qu’avaient auparavant nos ancêtres.” Une formation bien accueillie par les nouveaux membres de l’association, comme Stéphane Paeamara : “C’est une formation enrichissante car on a appris à reconnaître les oiseaux avec leur nom mangarevien, français et scientifique… C’est important surtout pour moi qui suis pêcheur et qui ai besoin des oiseaux pour me repérer. C’est important de pouvoir connaître et protéger nos oiseaux."
 
D’après la présidente de l’association, la formation sera articulée en trois périodes. L’une en juin, une autre en août et une dernière en novembre, comme elle l’explique : “Le but de cette séparation est d’observer différents oiseaux selon les saisons mais aussi de former un plus grand nombre de personnes à chaque fois. Pour le bureau, il s’agit d’une première phase réussie car les commentaires sont positifs et surtout les membres sont tous volontaires et emballés de pouvoir participer à un tel projet…Nous souhaitons remercier l’OFB qui nous a permis de mener à bien ce projet.”

Mangareva veut protéger ses oiseaux

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Nateahi Sommer et Julien Bell 'aito de l'eau libre à Raiatea

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Nateahi Sommer et Julien Bell 'aito de l'eau libre à Raiatea
Raiatea, le 13 juin 2022 - La troisième et dernière étape du championnat d’eau libre de Raiatea s’est déroulée samedi à Uturoa au motu Ofetaro. Dans ce cadre idyllique, Julien Bell et Nateahi Sommer ont encore dominé l’épreuve. Grace aux résultats de celle-ci, les deux athlètes ont également été sacrés champions d’eau libre 2022 à Raiatea.

Le motu Ofetaro de Uturoa a accueilli, samedi, la troisième et dernière étape du championnat Dream Swim d’eau libre de Raiatea. Philippe Calmels, directeur technique du Club de Natation du Tapioi (CNT), avait réservé un beau parcours aux nageurs. Comme pour les étapes précédentes, deux boucles étaient disponibles. Une première de 500 mètres pour les plus petits, et une seconde marquée par 3 bouées en triangle pour les distances de 750 m (1 tour), 1 500 m (2 tours) et 3 km (4 tours).

C’est sous un temps couvert que les compétiteurs ont pris le départ. Le premier tronçon était le plus technique car les nageurs devaient longer la plage en se faufilant entre les coraux tout en remontant le courant. Puis pour les deux tronçons suivants, les athlètes pouvaient profiter du courant portant de coté en faisant attention à ne pas perdre le cap. À l’issue de l’épreuve, aux 1 500 mètres, c’est Maxime Paget qui est arrivé premier au scratch en 29'44. Marion Alexandre finit première féminine et seconde au scratch en 29'52.

Nateahi Sommer athlète complète
Nateahi Sommer et Julien Bell 'aito de l'eau libre à Raiatea
Pour l’épreuve reine du 3 km, Julien Bell arrive premier en scratch en 42'35. Chez les femmes, impressionnante performance de Nateahi Sommer, 15 ans, qui a remporté la Vendée Va’a avec l'équipe du Vahine Hoe no Raromatai en France il y a deux semaines et qui est sortie victorieuse en cadette de la Aito Race 2022 la semaine dernière. Elle s’impose encore une fois en natation cette fois-ci, en bouclant les 3 km en 45'45, se classant première femme sans matériel et troisième au scratch, derrière Audrey Michon, première femme en nage avec matériel, qui termine en 44'29. 

La compétition de samedi était la dernière étape du championnat Dream Swim d’eau libre 2022 de Raiatea. Les points des étapes de Iriru et de Miri Miri ont été ajoutés à ceux de Ofetaro pour le classement toutes catégories confondues. Au final, c’est Nateahi Sommer qui remporte en scratch le championnat chez les dames avec le meilleur temps cumulé. Elle finit aussi première en Junior filles. Hélène Lemaire se classe première chez les Avenir filles, Capucine Paget première en Jeune filles et Vaeatea Leroi première en senior.

Peu de surprise chez les hommes, puisque Julien Bell a remporté toutes les étapes du championnat en scratch. Il décroche donc logiquement la victoire au général chez les hommes, et la première place en senior hommes. Maxime Paget finit premier en Avenir garçons, Yael Coronado Hermens premier en Jeune garçons et Ariimoana Carrecho premier en Junior garçons.

Lire aussi >> Course en eaux claires à Raiatea

Lire aussi >> Une première dans l’eau à Iriru

Les réactions
Nateahi Sommer, championne de la Dream Swim 2022
"J’ai profité de la glisse"


"Il faisait beau et c’était pas trop difficile. Pour moi, c’était plus facile que les deux dernières étapes. Le parcours était plus rapide. Je me sentais bien, dès le début j’ai fait en sorte de me démarquer. Parce que je sais que sinon, Inès est capable de garder mon rythme et de rester pas loin de moi. Donc j’ai tracé au départ. J’ai tenu comme ça pendant les quatre tours, j’ai profité de la glisse sur certains tronçons. Concernant le championnat, c’était quand même dur sur les trois étapes. Mais je suis contente d’avoir réussi."

Julien Bell, champion de la Dream Swim 2022
"La difficulté était dans la distance pour remonter le motu"


"Pour cette troisième et dernière étape de la Dream Swim, on a eu pas mal de jeunes nageurs, c’était une super ambiance. Il y avait du beau temps aussi, avec comme toujours un beau parcours. La difficulté ici était dans la distance pour remonter le motu, avec un petit peu de vent et pas mal de courant. Mais c’est le propre de l’eau libre, il faut s’adapter aux conditions. Concernant le championnat, c’était super de le faire en trois étapes, sur trois motu différents avec une bonne ambiance à chaque fois. À refaire ! Vivement l’année prochaine !"

Les classements de la 3e étape de la Dream Swim au Motu Ofetaro
Nateahi Sommer et Julien Bell 'aito de l'eau libre à Raiatea

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Les good vibes de Pierpoljak à Taha'a

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Les good vibes de Pierpoljak à Taha'a
Tahaa, le 13 juin 2022 – Après ses concerts à Tahiti et Bora Bora, c’est à Tahaa, chez Matahi Laughlin, que s’est produit Pierpoljak dimanche après-midi. Reggae music and good vibes au programme…

La pluie n’a pas empêché les spectateurs de venir nombreux chanter avec le “rasta blanc” Pierpoljak, dimanche après-midi à Taha'a. Après Tahiti et Bora Bora, c'était le dernier concert de sa tournée polynésienne, organisé sur le terrain familial de Matahi Laughlin. Lui-même artiste-compositeur reconnu, Matahi ne cachait pas sa joie : “Je suis ravi d’accueillir Pierpoljak à Taha'a pour la première fois. Les artistes attirent les artistes ! Pour moi, le lieu est idéal pour monter une petite scène. Vanupié, un autre groupe de reggae venu se produire à Tahaa, a même dit que c’était la plus belle scène qu’ils avaient faite ! J’avais peur que les gens annulent à cause de la pluie mais finalement ils sont au rendez-vous. Et je suis content car c’est de l’organisation : ce n’est pas facile de faire venir la sono et les lumières. Et on doit faire attention à respecter le voisinage. J’espère pouvoir continuer à faire venir d’autres artistes connus !”

“Je sais pas jouer autre chose que du reggae”

Les good vibes de Pierpoljak à Taha'a
Dans un décor montagneux, brumeux, au bord de la plage, les pieds dans le sable, le concert de Pierpoljak a démarré aux alentours de 15 heures après une première partie assurée par un groupe de musique Kiani. Très attendu, l’artiste a communié avec son public en descendant plusieurs fois de la scène pour chanter avec les spectateurs. Dès les premières paroles de “Je Descends le bar” ou de la chanson culte “Je Sais pas jouer autre chose que du reggae", le public, oubliant la pluie, a repris en cœur toutes ses chansons, auxquelles le reggae man avait ajouté, çà et là, quelques touches polynésiennes à ses textes.
Vers 17 heures, l’essentiel du public venu de Raiatea a rejoint les navettes pour reprendre la mer tandis que Pierpoljak s’est envolé, lui, vers la métropole.

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​Un record de touristes français et américains en avril

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​Un record de touristes français et américains en avril
Tahiti, le 13 juin 2022 – Alors que les petits marchés touristiques à destination de la Polynésie française sont toujours restreints par les effets de la crise Covid, les deux marchés américains et français affolent les compteurs de la fréquentation touristique au fenua. Le mois d'avril 2022 a battu un record de fréquentation pour ces deux marchés.
 
Si le ciel n'est pas entièrement bleu, le tourisme polynésien a des raisons de se réjouir. "Les touristes originaires d’Amérique du Nord et de France métropolitaine n’ont jamais été aussi nombreux sur un mois d’avril", annonce lundi l'Institut de la statistique (ISPF) dans son dernier bulletin mensuel de fréquentation touristique. Les chiffres consolidés du mois d'avril 2022 ne sont certes toujours pas au niveau d'avant-crise en 2019 : 18 150 au total contre 19 240 il y a trois ans. Mais les deux marchés les plus actifs du moment, Amérique du Nord et de France métropolitaine, dopent la fréquentation. "Avec respectivement 9 900 et 6 600 touristes, ils sont même 16% et 23% plus nombreux qu’en 2019", indique l'ISPF.
 
Le problème reste les marchés "secondaires", toujours restreints par la crise Covid quand ils ne sont pas totalement fermés, qui diminuent de -60%... "Les flux originaires d’Europe (1 500 touristes) et du Pacifique (650 touristes) sont inférieurs d’un quart et de deux tiers comparé à 2019", écrit l'ISPF. "Malgré cela, le retour des Calédoniens est supérieur de 20% par rapport au niveau d’avant-crise." En cumul depuis le début de l'année 2022, la fréquentation touristique s'établit à 48 250 contre 69 700 à la même époque en 2019.
 

​Un record de touristes français et américains en avril

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Hinatea Penilla Marere bien lancée aux Mondiaux d'apnée dynamique

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Hinatea Penilla Marere bien lancée aux Mondiaux d'apnée dynamique
Tahiti, le 13 juin 2022 - Hinatea Penilla Marere s'est offert, à Belgrade, deux top 10 aux championnats du monde d'apnée dynamique. La native de Moorea s'est d'abord classée, dimanche, 4e en dynamique sans palme en parcourant 166,17 mètres, son nouveau record personnel. Et ce lundi elle a pris la 10e place en dynamique bi-palmes en nageant 187,3 mètres. 

Auréolée de son titre de championne de France d'apnée dynamique en monopalme conquis en mai à Besançon, Hinatea Penilla Marere a donc abordé en confiance les championnats du monde de la discipline, organisés à Belgrade, en Serbie. L'année dernière, déjà à ces mêmes Mondiaux, la Tahitienne s'était révélée en décrochant deux top 10. Une 7e place en dynamique sans palme (154 mètres) et une 8e place en dynamique monopalme (211 mètres). A son retour au fenua, la native de Moorea avait déclaré à la suite de ses performances “en avoir encore sous le pied”. 

Et pour ces Mondiaux 2022, Hinatea Penilla Marere est en effet montée d'un cran dans ses performances. Dimanche pour son entrée en lice, celle qui est également professeure de break dance à Nice, s'est offert une belle 4e place en dynamique sans palme en nageant sur une distance de 166,17 mètres, soit son nouveau record personnel. Devant la Tahitienne, à plus de 30 mètres, des monstres sacrés de la discipline, comme les Polonaises Julia Kozerska, médaillée d'or avec un nouveau record du monde (210 mètres) et sa compatriote Magdalena Solich-Talanda, troisième qui a nagé 198,69 mètres. Entre les deux, la Serbe, Mirela Karsdasevic, qui a battu neuf records du monde, s'est intercalée avec ses 200 mètres.  “Je suis super contente et fière de moi pour cette première épreuve (…) 4e derrière des grandes championnes dont je suis très admirative”, a partagé Penilla Marere sur les réseaux sociaux après sa performance. 

 

Une première en bi-palmes
Puis la Tahitienne était de retour à l'eau, ce lundi, cette fois-ci pour la dynamique bi-palmes. Moins de réussite pour elle sur cette épreuve mais elle s'est offert néanmoins une 10e place en nageant 187,3 mètres. “J'attendais mieux de moi sur ma perf en bi-palmes”, a indiqué la Tahitienne. “Mais je n'oublie pas que c'est ma première compétition dans cette discipline et seulement la deuxième fois que je chausse mes superbes palmes Taras Cetmas. J'ai beaucoup de travail à faire sur la technique.”

Les Mondiaux ne sont pas encore terminés pour Hinatea Penilla Marere. On devrait la retrouver mercredi pour la dynamique monopalme. En attendant elle assistera sa camarade en équipe de France, Sylvie Gilson, sur son épreuve d'apnée statique, ce mardi. 

 

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​Un piéton fauché par une voiture à Moorea

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​Un piéton fauché par une voiture à Moorea
Tahiti, le 13 juin 2022 – Un piéton d'une quarantaine d'années est décédé dimanche soir après avoir été percuté par une voiture alors qu'il traversait la route près de la plage publique de Ta'ahiamanu à Moorea.
 
Nouvel accident mortel sur les routes polynésiennes. Le 14e depuis le début d'une année particulièrement marquée par ces drames de la route. Selon les informations de nos confrères de Polynésie la 1ère, c'est un piéton âgé d'une quarantaine d'années qui a été fauché par une voiture dimanche près de la plage publique de Ta'ahiamanu à Moorea, dans une zone non éclairée. Selon TNTV, le conducteur du véhicule est résident de l'île sœur qui avait consommé de l'alcool et qui devrait être placé en garde à vue.
 

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Une campagne "juin vert" contre le cancer du col de l'utérus

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Une campagne
Tahiti, le 13 juin 2022 – Une campagne de dépistage du cancer du col de l'utérus, sixième cancer le plus fréquent et meurtrier chez la femme et qui touche 15 nouvelles Polynésiennes chaque année, baptisée "Juin vert" va être déployée au fenua jusqu'au 2 juillet prochain.
 
Alors que le nouvel Institut du Cancer de Polynésie française a repris depuis le 1er janvier 2022 la mission de dépistage des cancers de la direction de la santé, une campagne baptisée "juin vert" contre le cancer du col de l'utérus est mise en place cette année à l'instar "d'octobre rose" contre le cancer du sein.
 
Le cancer du col de l'utérus est causé par des virus appelés "papillomavirus humains" ou HPV. Très fréquents, ces virus se transmettent lors de rapports sexuels, avec ou sans pénétration. Le préservatif n'est pas efficace à 100% pour s'en protéger. 80% des femmes le rencontrera au cours de sa vie. Heureusement, dans la plupart des cas, le patient guérira spontanément sans même savoir qu'il a été infecté. Mais dans 10% des cas, cette infection va persister et pourra se transformer en cancer après plusieurs années. Le dépistage par frottis est le seul moyen de détecter ces cellules anormales à temps. Il permet de repérer le plus tôt possible d'éventuelles lésions bénignes au niveau du col de l'utérus qui pourraient se transformer en cancer. Ces lésions seront alors surveillées ou traitées, prévenant ainsi l'apparition du cancer.
 
Dépister à temps
 
Grâce au dépistage, le cancer du col de l'utérus peut ainsi être évité. Et si un cancer du col est découvert précocement, sa prise en charge en sera facilitée et les chances de guérison seront augmentées. En Polynésie, le cancer du col de l'utérus est le sixième cancer le plus fréquent et le plus meurtrier chez la femme. Il peut toucher les femmes de tout âge mais il concerne néanmoins beaucoup les jeunes femmes. Un tiers des Polynésiennes touchées ont moins de 50 ans au moment du diagnostic du cancer du col de l'utérus. Et chaque année, on diagnostique 15 nouveaux cas malgré la mise en place du dépistage par frottis pris en charge à 100% tous les 3 ans dès l'âge de 25 ans jusqu'à 64 ans révolu.
 
Plusieurs opérations de sensibilisations sont menées ce mois-ci. Une journée "tous en vert" le 24 juin relayée sur les réseaux sociaux, un Tik Tok challenge en publiant un message de soutien aux patientes atteintes de la maladie sous le #MatieTahiti, plusieurs sessions d'interventions dans les établissements publics et privés sur demande des collège ou lycées et une journée de sensibilisation qui se déroulera quant à elle le 2 juillet prochain de 9 à 16 heures dans les jardins de l'assemblée.
 

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​Artistes engagés pour l’océan à la galerie Kaiki & Co de Taravao

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​Artistes engagés pour l’océan à la galerie Kaiki & Co de Taravao
Tahiti, le 13 juin 2022 - À l'occasion de la journée mondiale de l'Océan qui a eu lieu le mercredi 08 Juin –une démarche lancée par les Nations Unies à l'issue du Sommet de Rio en 1992­– 15 artistes polynésiens du collectif Raw Tahiti ont présenté ce vendredi l'exposition collective "Engagés pour l'Océan". Une sélection de 50 créations originales –murales, installations et sculptures– a ainsi été présentée dans l’espace Kaiki & Co, PK 56 sur la côte ouest de Tahiti.
 
Une nouvelle fois, pour cette deuxième expo collective, le public a en pris plein les yeux. Sans retenue, ni compromis, montrant avec humilité leur approche de la défense et de la préservation des océans, ces artistes étonnent par leur enthousiasme, leur créativité ou même leur humour. Et si leurs œuvres parlent d’elles-mêmes, rencontrer ces artistes est tout aussi enrichissant : ce melting-pot culturel, spécificité locale, sert à merveille cette humanité qui nous est chère.
 
On appréciera ainsi la touche pop art délirante des créations picturales et sculpturales de Fred Souny, le plaidoyer touchant de Nelly, une femme engagée sur tous les fronts, Philippe Castel et son épure des sens, Jean Ciccuda et sa tortue électro, le talent incontestable de Vashee, la force brute de Patrick Guichard ou encore la vision 3D de Leia Chang Soi.
Taina Calissi, qui dirige Raw Tahiti, a joué également le jeu, dévoilant deux créations originales dont l’une est même connectée via QR code ! Bref, cette expo est étonnante de diversité et s’il faut se rendre à Taravao pour la découvrir et bien allons-y !
 

​Artistes engagés pour l’océan à la galerie Kaiki & Co de Taravao

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