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Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
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Accident mortel à Tiarei

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Accident mortel à Tiarei
Tahiti, le 26 février 2022 – Un automobiliste de 32 ans est décédé hier soir à Tiarei après avoir fait une sortie de route. L'homme, qui était seul à bord de son véhicule, a percuté un talus. 

Nouveau drame sur la route dans la nuit de vendredi à samedi à Tiarei. Vers deux heures du matin, le conducteur d'un véhicule âgé de 32 ans a perdu le contrôle de sa voiture et a percuté un talus. Malgré sa prise en charge par les secours, la victime n'a pas pu être réanimée. Des analyses étaient en cours samedi pour savoir si le conducteur avait bu. 

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"Bombes d'averses" en Australie: le bilan des inondations monte à 6 morts

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Sydney, Australie | AFP | dimanche 26/02/2022 - Au moins six personnes ont péri dans des inondations provoquées par des pluies diluviennes sans précédent depuis des décennies dans l'est de l'Australie, qui sévissent depuis le début de la semaine et se dirigent vers le sud du pays, ont indiqué dimanche les autorités.

Selon la police de l'Etat du Queensland, un homme de 34 ans est mort après que sa voiture a été emportée par les eaux de crue autour de 15H30 GMT dimanche.

L'homme a réussi à s'échapper du véhiule et a tenté de retrouver la sécurité à la nage. Son corps a été retrouvé peu de temps après, portant à six morts le bilan des inondations. 

D'énormes averses se sont abattues sur l'est de l'Australie depuis près d'une semaine, submergeant des bâtiments entiers, inondant les routes et emportant des voitures.

Adrian Schrinner, maire de Brisbane, a décrit ce phénomène météorologique comme une "bombe d'averses au-dessus du sud-est du Queensland". 

La Première ministre de l'Etat du Queensland Annastacia Palaszczuk a sommé les habitants de Brisbane de rester chez eux, alors que les averses se dirigeaient dimanche vers le sud de l'Etat, où se trouvent de nombreuses zones résidentielles.

Plus de 1.400 foyers de Brisbane sont menacés par les eaux de crue, a-t-elle averti, tandis que plus de 300 mm de précipitations ont été enregistrées dans certaines régions au cours des dernières 24 heures.

La police continue de rechercher un homme d'environ 70 ans qui est tombé dans la rivière de Brisbane vendredi.

Après plusieurs années de sécheresse et de feux de brousse aggravés par le changement climatique, l'Est de l'Australie a connu un été extraordinairement humide, dû à La Niña, un phénomène climatique ayant pour origine une anomalie thermique des eaux équatoriales de surface de l'océan Pacifique.   

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Indonésie: les sauveteurs à la recherche de disparus après un séisme meurtrier

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Indonésie: les sauveteurs à la recherche de disparus après un séisme meurtrier
Jakarta, Indonésie | AFP | samedi 25/02/2022 - Le travail des secouristes se poursuivait samedi pour retrouver six victimes disparues après le séisme de magnitude 6,2 qui a secoué vendredi le nord de l'île de Sumatra en Indonésie, faisant huit morts et des dizaines de blessés, ont annoncé les autorités. 

"Les recherches se poursuivent pour retrouver six personnes qui, selon nos (informations), ont été ensevelies par un glissement de terrain", a déclaré Abdul Muhari, porte-parole de l'Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB), dans un communiqué samedi.  

Selon la BNPB, au moins 6.000 personnes dans la province de Sumatra occidentale et dans la ville de Pasaman étaient en train d'évacuer les lieux samedi matin. Au moins 86 personnes sont blessées.

Le tremblement de terre s'est produit à 01H35 GMT vendredi à une profondeur de 12 kilomètres, à 70 kilomètres de la ville de Bukittingi (Sumatra occidentale), a précisé l'Institut sismologique américain (USGS).

Le tremblement de terre s'est produit quelques minutes après un séisme plus léger, qui a poussé les habitants apeurés à évacuer leurs maisons.

Le séisme a également endommagé près de 1.000 maisons et installations publiques, notamment des mosquées, des écoles et des banques. L'administration de Sumatra occidentale a déclaré l'état d'urgence pour les deux prochaines semaines.

Les victimes ont urgemment besoin de "tentes, de nourriture (...) d'eau potable", a prévenu M. Muhari.

Aucune alerte au tsunami n'a été lancée, mais la secousse a été ressentie dans les provinces voisines de Riau et de Sumatra Nord, et jusqu'en Malaisie et à Singapour.

L'Indonésie est régulièrement frappée par des tremblements de terre du fait de sa position sur la "ceinture de feu" du Pacifique, où les plaques tectoniques se rencontrent.

L'archipel demeure marqué par le tremblement de terre du 26 décembre 2004 d'une magnitude de 9,1 au large des côtes de Sumatra, qui avait provoqué un gigantesque tsunami et entraîné la mort de 220.000 personnes dans toute la région, dont environ 170.000 pour la seule Indonésie.

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​Un touriste décède lors d'un accident à l'accostage à Fatu Hiva

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​Un touriste décède lors d'un accident à l'accostage à Fatu Hiva
Tahiti, le 27 février 2022 – Un croisiériste est décédé le 19 février après un accident lors de la manœuvre d'accostage sur le quai de Fatu Hiva aux Marquises, annonce ce week-end Polynésie la 1ère.
 
Un touriste “assez âgé” est décédé le 19 février dernier lors d'un accident pendant la manœuvre d'accostage du canot d'un navire de croisière au quai de Hanavave à Fatu Hiva aux Marquises, annonce Polynésie la 1ère ce week-end. Selon le récit de nos confrères, c'est au moment où le moteur du bateau a percuté un rocher que plusieurs des touristes transportés sont tombés à l'eau. Venus accueillir les touristes, les habitants de l'île qui se trouvaient sur le quai ont secouru les passagers. Mais l'un des croisiéristes, resté coincé sous l'eau, a été repêché inconscient et n'a pas pu être ranimé par les secours.
 

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Russes et Ukrainiens unis à Tahiti

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Russes et Ukrainiens unis à Tahiti
Tahiti, le 23 février 2022 – À l'initiative de la communauté russe de Tahiti, une quinzaine de personnes, parmi lesquelles Russes et Ukrainiens, se sont réunies dimanche matin place Tarahoi contre la guerre déclenchée la semaine dernière par Vladimir Poutine en Ukraine.
 
Une quinzaine de personnes se sont rassemblées dimanche matin place Tarahoi à Papeete en opposition à la guerre en Ukraine déclenchée jeudi dernier par le Président russe, Vladimir Poutine. Une initiative née de la petite communauté russe de Tahiti, qui a échangé ces derniers jours via le réseau social Facebook et qui a surtout également tenté de contacter les quelques ressortissants ukrainiens du fenua pour leur témoigner tout leur soutien. “Ce ne sont pas les Russes qui ont demandé cette guerre. Il y en a certains, bien sûr, qui sont d'accord parce qu'ils regardent trop la télévision russe avec toute sa désinformation. Mais nous, on est contre”, témoigne Natalia, ressortissante russe installée au fenua.
 
Des Russes, des Ukrainiens et leurs proches Polynésiens qui se sont joints aux manifestants dimanche matin. “Arrêtez de tuer”, “Non à la guerre”, “Gardez chez vous vos chars et vos missiles”, “Je suis Russe et je suis pour la paix”, “Soutien au peuple ukrainien”, pouvait-on lire dimanche matin sur les panneaux brandis par les manifestants, jeunes et moins jeunes. “C'était la moindre des choses qu'on puisse faire. De sortir un peu, avec nos petits drapeaux qu'on a faits hier”, explique Kateryna, une Ukrainienne installée à Tahiti qui raconte le “stress” et la “peur” qu'elle ressent aujourd'hui pour ses proches et plus largement pour ses compatriotes.
 

Natalia, Russe en Polynésie : “Poutine ce n'est pas toute la Russie”
L'initiative de ce rassemblement vient de la communauté russe de Polynésie, c'était important comme message de montrer que des Russes sont opposés à cette guerre et que cette décision avait été prise avant tout par les dirigeants russes ?

“Ce sont les dirigeants qui ne nous ont rien demandé. Nous, on est contre cette guerre. Et notre but, c'est de montrer à tout le monde qu'on ne veut pas qu'on associe les Russes à cette guerre. Ce ne sont pas les Russes qui ont demandé cette guerre. Il y en a certains, bien sûr, qui sont d'accord parce qu'ils regardent trop la télévision russe avec toute sa désinformation. Mais nous, on est contre. Et on ne veut pas être stigmatisés. On veut montrer que la Russie, ce n'est pas Poutine et que Poutine ce n'est pas toute la Russie. Les opinions sont différentes et c'est pour cela qu'on est là, qu'on a pris cette initiative, qu'on a contacté nos amis Ukrainiens, qu'on leur a expliqué… Malgré le fait que certains d'entre eux étaient fâchés. Comme si c'était nous qui attaquions l'Ukraine. Mais on essaie d'expliquer, on essaie de leur dire que tout notre soutien est avec eux.”
 
En parlant du pouvoir de la désinformation, on a lu ces derniers jours sur les réseaux sociaux polynésiens beaucoup de remises en question des informations rapportées par les médias occidentaux sur la réalité de ce conflit. Certains annonçant même que le déclenchement de la guerre était une “fake news”… Ça peut s'expliquer par une désinformation du pouvoir russe selon vous ?

“Normalement, je suis plutôt une personne qui remet en cause et qui doute beaucoup de ce qui est diffusé par les médias officiels. Je fais partie, souvent, de ceux qui sont dans les plus profonds doutes. Mais là, je confirme que c'est la Russie qui a déclenché la guerre. C'est maintenant une évidence. De ce que j'ai lu sur les réseaux sociaux, le problème c'est qu'il n'y a parfois qu'une partie de la réalité qui est montrée. Pour moi, il n'y a pas les bons et les méchants, les anges et les diables. Et je pense que ce que les médias font, c'est qu'ils montrent la situation d'une façon trop binaire ou simpliste. (…) Lorsqu'on parle de fausses informations, c'est plutôt ça pour moi. C'est de présenter les choses de façon trop simplifiées. Mais sur l'attaque qui a eu lieu, sur le fait que la Russie a attaqué, sur le fait qu'il y a eu une invasion en Ukraine… Là, pour moi, c'est hors de question parce qu'on suit les informations sur des dizaines de chaînes, de fils d'information, qu'ils soient ukrainiens, russes, de Crimée, de Gdańsk… Et on voit tout ça.”
 

​Kateryna, Ukrainienne en Polynésie : “J'ai peur pour mon Pays”
Quel était le message porté par ce rassemblement ce matin ?

“Le but, c'était d'apporter un petit soutien aux Ukrainiens qui sont en train de protéger l'Ukraine et aux gens qui ont peur. C'était la moindre des choses qu'on puisse faire. De sortir un peu, avec nos petits drapeaux qu'on a faits hier.”
 
Comment est-ce que l'on ressent cette actualité lorsque l'on est Ukrainienne et que l'on vit en Polynésie à plusieurs milliers de kilomètres ?

“On est très loin. C'est quand même plus facile ici que là-bas. Mais c'est quand même très stressant. Et je suis ça avec tout mon cœur. J'ai peur pour mon Pays. J'ai peur pour les gens. Et ça me fait stresser, lorsque je regarde ce que mes amis m'envoient.”
 
Vous avez des contacts avec des gens qui vivent en Ukraine et qui vous racontent ce qu'ils vivent là-bas ?

“Oui, plusieurs de mes amis ont quitté leur ville avec leurs enfants. Parce que c'est dangereux de rester là-bas. Ils risquent de se trouver sous une rocket qui explose leur maison. Ce n'est pas sécurisé là-bas. Ils essaient d'aller se cacher dans les montagnes en Ukraine. Certains dorment dans les stations de métro, parce qu'il y a des bombes qui tombent. Il y a même un bébé qui est né dans une station de métro il y a quelques jours… Parce que les hôpitaux ne fonctionnent pas. Parce qu'il y a des attaques par le ciel. Les gens se cachent.”
 

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Un Punaauia Rugby Club poussif reprend la tête du championnat

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Un Punaauia Rugby Club poussif reprend la tête du championnat
Tahiti, le 27 février 2022 - A l'issue d'un match poussif et haché par les fautes, le Punaauia Rugby Club a signé, samedi, sa quatrième victoire de la saison en dominant le Rugby Club de Pirae (29-10). Un succès bonifié qui permet aux hommes de Thomas Lozano de reprendre la tête au classement du championnat. Dans les autres rencontres du week-end, le Papeete Rugby Club a disposé du Jeunesse Rugby Moorea (16-3) et Paea a eu raison de l'AS Arue Rugby (48-12). 

Avec le Faa'a Rugby Aro, exempté de match ce week-end, son dauphin au classement du championnat, le Punaauia Rugby Club, avait l'occasion de reprendre la première place. Face aux orange de la côte ouest, une équipe du Rugby Club de Pirae en pleine reconstruction et laminée il y a deux semaines par Faa'a qui leur a passé 11 essais (63-6). 

Et le début de match, ce samedi face à Punaauia, aurait pu laisser présager le même scénario. Dans le premier quart d'heure, les hommes de Thomas Lozano ont franchi à deux reprises la ligne d'en-but grâce à Noël Teihoarii et Heitara Mahuta (12-0). Sans être flamboyants, les joueurs de Punaauia ont pensé inscrire un troisième essai peu après la 20e minute. Sauf que celui-ci sera retiré par l'arbitre, à cause de coups de poing échangés lors d'un ruck avant l'essai. Noël Teihoarii a ensuite écopé d'un carton jaune. 

Bagarre générale et carton rouge
Pirae a immédiatement profité de son avantage numérique en inscrivant un essai par Jérémy Picard (12-5). Mais juste avant la pause, les esprits allaient s'échauffer encore plus. Après un plaquage haut de Haunui Coppenrath sur Florian Allègre, les bancs des deux équipes, et quelques spectateurs, se sont rués sur la pelouse pour en découdre. Un triste spectacle qui verra ensuite la seule exclusion de Haunui Coppenrath de la rencontre. 

Après la pause, Florian Allègre allait redonner de l'air à son équipe en inscrivant le troisième essai de Punaauia (17-5). Mais même réduit à 14, Pirae a offert une belle résistance à ses adversaires et a relancé le suspens à l'heure de jeu, quand Basile Martial a aplati dans l'en-but de Punaauia (17-10). Un dernier coup d'éclat pour Pirae qui a ensuite encaissé deux nouveaux essais en fin de rencontre par François Duval. Succès final de Punaauia sur le score de 29-10, qui reprend donc la tête du championnat avant le choc face à Faa'a le 12 mars. 

Paea sérieux outsider
Si Pirae est en déclin cette saison, l'équipe qui monte est définitivement celle du Paea Manu Ura Rugby Club. Les coéquipiers de Heiarii Tetuanui ont signé, samedi, face à l'AS Arue Rugby, leur troisième succès en quatre matchs. Une victoire bonifiée acquise sur le score de 48-12, avec sept essais inscrits. Paea est solidement ancré à la troisième place du championnat derrière Punaauia et Faa'a. 

Enfin dans la dernière rencontre du week-end, le Papeete Rugby Club a disposé du Jeunesse Rugby Moorea sur le score de 16-3. Le seul essai de la partie a été inscrit par Axel Guillo pour le club de la capitale. 

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Inondations: des dizaines de milliers d'Australiens évacués

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Inondations: des dizaines de milliers d'Australiens évacués
Brisbane, Australie | AFP | lundi 27/02/2022 - Des dizaines de milliers d'Australiens ont été priés d'évacuer leur maison lundi face aux pluies torrentielles qui ont provoqué des inondations record et obligé certains habitants à se réfugier sur leur toit.

Le bilan s'établissait lundi à huit morts et l'agence météorologique australienne a prévenu que d'autres puissants orages et des pluies intenses entraîneraient des "crues soudaines potentiellement mortelles" dans une grande partie de la région côtière centrale du Pacifique.

Dans la ville rurale de Lismore, Danika Hardiman a constaté lundi matin au réveil que les eaux couleur de boue avaient atteint le balcon au deuxième étage de son appartement.

Elle a grimpé sur le toit avec son conjoint, où ils ont été repérés par des kayakistes, qui ont fait signe à un bateau de sauvetage de fortune.

"Nous avons été sauvés par deux personnes dans un bateau, deux riverains", a expliqué Mme Hardiman à l'AFP, décrivant des scènes "horribles" à Lismore.

Les digues de la ville ayant déjà cédé, 43.000 habitants ont reçu l'ordre d'évacuer immédiatement.

Face à la saturation des services d'urgence croulant sous les appels, certains habitants, dont le maire de Lismore Steve Krieg, se sont tournés vers les réseaux sociaux pour demander de l'aide.

"Si quelqu'un a un bateau et peut se rendre à Engine Street, il y a une femme enceinte assise sur son toit. A l'aide, s'il vous plaît", a-t-il écrit sur Facebook.

Les secours ont annoncé avoir déployé un hélicoptère pour récupérer d'autres personnes sur leur toit.

Le niveau de l'eau à Lismore n'a pas encore atteint le niveau attendu de 14 mètres, mais il s'agit déjà des pires inondations de l'histoire de la ville.

Des millions de personnes ont reçu l'ordre de rester chez elles et près de 1.000 écoles ont été fermées dans l'Etat du Queensland.

Un homme de 70 ans a été sauvé par des passants après que le bateau dans lequel il vit a été emporté par la rivière Brisbane avant de percuter un embarcadère de ferries et de sombrer rapidement.

Les passants se sont tenus par le bras, a raconté l'un d'eux à la chaîne ABC, pour créer une chaîne humaine et repêcher l'homme dans la rivière.

La pluie a commencé à faiblir à Brisbane lundi, mais les autorités s'attendent à ce que le temps violent se poursuive cette semaine, car la "bombe de pluie" continue à se déplacer vers le sud le long de la côte australienne.

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Câlins et larmes de joie en Nouvelle-Zélande qui rouvre progressivement ses frontières

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Câlins et larmes de joie en Nouvelle-Zélande qui rouvre progressivement ses frontières
Auckland, Nouvelle-Zélande | AFP | lundi 27/02/2022 - Des Néo-Zélandais bloqués à l'étranger par la pandémie sont rentrés chez eux avec force larmes et embrassades lundi, alors que le pays commençait à lever certaines de ses restrictions sanitaires aux frontières qui figuraient parmi les plus rigoureuses au monde.

"Bienvenue à la maison, ma fille chérie": à l'aéroport d'Auckland, des parents retrouvaient des êtres chers autorisés à entrer dans le pays sans quarantaine obligatoire dans les hôtels, pour la première fois depuis près de deux ans. 

La Première ministre Jacinda Ardern a qualifié de réjouissant ce changement, en particulier pour les dizaines de milliers de Néo-Zélandais à l'étranger désireux de rentrer chez eux.

"Nous sommes impatients de vous voir", a déclaré Mme Ardern à la presse à Wellington, ajoutant qu'il s'agissait d'une "étape importante pour notre secteur touristique et nos économies régionales". 

Jusqu'à présent, les Néo-Zélandais expatriés entrant dans le pays devaient subir 10 jours d'isolement dans des hôtels coûteux. 

Cette exigence a été abandonnée lundi pour les Néo-Zélandais arrivant d'Australie et sera étendue à tous les expatriés vendredi. 

Mme Ardern a déclaré que les arrivants n'auront pas à s'isoler, comme prévu initialement.

Elle a également déclaré que le gouvernement prévoyait d'accélérer la réouverture progressive de la frontière à tous les voyageurs, bien qu'aucun calendrier n'ait encore été fixé. 

Mme Ardern a déclaré que la propagation rapide du variant Omicron signifiait que l'impact de l'ouverture des frontières sur le nombre de cas était moins significatif, ce qui permettait de lever les restrictions plus tôt.

"Chaque fois que nous avons constaté un changement significatif dans la pandémie, nous agissons très rapidement pour adapter nos actions en toute sécurité", a-t-elle déclaré. 

Les contrôles stricts aux frontières ont été un élément clé du succès de la Nouvelle-Zélande dans la lutte contre le coronavirus, avec seulement 56 décès enregistrés pour une population de cinq millions d'habitants.

L'épidémie d'Omicron s'est intensifiée ces dernières semaines, avec 14.657 nouveaux cas signalés lundi. Mme Ardern a déclaré que le taux de vaccination élevé du pays, d'environ 95%, "fournit une solide couverture de protection". 

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​Deux nouveaux décès liés au Covid ce week-end

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​Deux nouveaux décès liés au Covid ce week-end
Tahiti, le 28 février 2022 – Deux nouveaux décès de patients atteints du Covid sont à déplorer lors du week-end écoulé en Polynésie française.
 
Le dernier bulletin quotidien de la plateforme Covid-19 du Pays annonce lundi matin deux nouveaux décès liés à l'épidémie entre vendredi et dimanche. Jeudi également une personne était décédée des suites de l'épidémie au Centre hospitalier de Taaone, portant le total à cinq décès cumulés depuis le 15 décembre dernier et la vague Omicron au fenua. Les hospitalisations restent néanmoins mesures à 19 patients pris en charge pour "Covid aigu" dont 2 en service de réanimation. Les chiffres des nouveaux cas dépistés continuent de baisser depuis bientôt deux semaines.


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Course en eaux claires à Raiatea

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Course en eaux claires à Raiatea
Tahiti, le 28 février 2022 - Samedi s’est déroulée la première étape du championnat de Raiatea de nage en eau libre au motu Miri Miri, à Tumaraa. Les nageurs ont bravé le vent et le courant, et Julien Bel et Ines Paget se sont imposés sur le parcours de 3 km. 

La première étape du championnat de Raiatea de nage en eau libre s’est déroulée samedi. Une vingtaine de nageurs ont participé à cette compétition organisée par le Club de natation du Tapioi (CNT). Elle s’est déroulée au motu Miri Miri, dans la commune de Tumaraa. Un parcours de 500 mètres pour les plus petits était disponible. Pour les plus grands, un parcours en triangle de 250 m de côtés, balisé par des bouées, permettait de s’aligner sur 750 m (1 tour), 1,5 km (2 tours) et 3 km (4 tours). 

Les conditions météo ont permis une belle course. Le soleil était au rendez-vous mais le vent s’est levé pendant l’épreuve, ce qui a engendré du clapot et du courant. Le parcours étant en triangle, chaque longueur proposait donc une difficulté différente. Les nageurs ont dû s’adapter et faire travailler leur mental. Ainsi, Laura Diliddo s’est imposée sur le parcours de 1,5 km en 41'49, suivie par le premier homme Maxime Paget qui a fini en 45'47.

Inès Paget, 13 ans, quatrième au scratch sur le 3 km
Course en eaux claires à Raiatea
Sur les 3 km, c’est Julien Bel qui a dominé la course en 1h00'10. Le nageur de 35 ans, qui a commencé la natation à 4 ans, a suivi un parcours sports-études aux dauphins du Toec de Toulouse. Depuis il quitté la compétition mais déclare continuer à nager pour la forme et le plaisir. “C’est la troisième compétition que je fais sur Raiatea. Je me suis un peu préparé en intensifiant mes entraînements le mois précédant la compétition. Pendant la course, il y a forcément eu de la bagarre, parce que tu ne sais pas où sont les autres concurrents, t’as pas trop de visibilité, tu ne sais pas s’ils sont derrière toi”.

La jeune Inès Paget, 13 ans, a réalisé une très belle performance en finissant les 3 km en 1h09'41. La nageuse du CNT a su dompter les éléments en arrivant première femme et 4e au classement scratch. Elle explique avoir commencé la natation, “parce qu’on vit près de l’eau, donc c’est bien de savoir nager. J’ai commencé quand j’étais petite, malheureusement j’ai parfois dû arrêter par manque de maître-nageur”, a indiqué la jeune championne. Cette dernière s'était par ailleurs classée troisième il y a trois ans sur le 5 km de la traversée Taha’a-Raiatea. “Je suis très contente de ma course, ça s’est passé comme prévu. Je n’étais pas sûre d’être première, car il y avait Nateahi, mais là je me suis bien préparée avec le stage de natation pendant les vacances”. 

Philippe Calmels, maître-nageur et directeur technique du CNT
Course en eaux claires à Raiatea
“Je suis très fier de mon groupe junior qui ont tous réalisé de belles performances. Surtout Inès avec laquelle on travaille beaucoup à l’entraînement. Elle a un petit manque de confiance en elle, donc on l’a bien motivée et elle a réalisé une course remarquable. Première de sa catégorie, elle a tenu les grands, elle fait première femme au scratch, elle n'a rien lâché. Je suis vraiment très fier d’elle.
Je remercie tous les bénévoles sans qui la course n’aurait pas lieu, et je donne rendez-vous à tout le monde pour la prochaine étape à Iriru, ce sera une première édition là-bas. J’espère que les conditions météo seront réunies. Et j’invite tout le monde, c’est le club de natation qui organise mais c’est vraiment ouvert à tous. Surtout ceux qui veulent découvrir les motu à la nage. La nage en eau libre ici c’est le paradis, il faut le partager avec un maximum de monde."

Retour sur la Dream swim
Course en eaux claires à Raiatea
C’est la première fois que les Dream swims de Raiatea se déroulent sous forme de championnat. Chaque étape se déroule dans l’une des trois communes de Raiatea afin de faire découvrir les différents endroits de nage autour de l’île. L’objectif du championnat est de tenir en haleine les nageurs, en lançant le défi de trois dates pour devenir champion de Raiatea en eau libre. La compétition est ouverte à tout le monde et à la portée de tous. Il suffit de participer et d’être bien placé pour marquer un maximum de points.

Les résultats

 


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Une enquête pour mesurer la cherté de la vie en Polynésie

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Une enquête pour mesurer la cherté de la vie en Polynésie
Tahiti, le 28 février 2022 - Après 2010 et 2016, l’Institut de la statistique de la Polynésie française lance son enquête sur la comparaison spatiale des prix entre le fenua et la France métropolitaine métropole. Il y a six ans, l’Institut avait constaté que la Polynésie était 39% plus chère que la métropole. L’inflation importée, liée à l’augmentation du prix des matières premières et du fret, mais également l’instauration de la TVA sociale pourrait accroitre cet écart.
 
L’Institut de la statistique en Polynésie française (ISPF) lance une enquête de comparaison spatiale des prix entre les territoires ultramarins et lé métropole. La collecte des prix nécessaire à l’étude interviendra entre le 1er mars et le 22 avril. L’exercice n’est pas nouveau. L’Institut avait ainsi réalisé le même travail de collecte et d’analyse en 2010 puis en 2016.
 
Vie chère très chère Polynésie
 
L’enquête ainsi lancée vise à calculer quels seraient les écarts de prix constatés si un ménage de France métropolitaine gardait son mode de vie en Polynésie française ou, à l’inverse, si un ménage polynésien allait vivre en France métropolitaine en gardant ses habitudes de consommation. En un mot, il s’agit de savoir où la vie est la plus chère. En 2010, l’ISPF avait constaté un écart général de prix de +25,9% par rapport à la métropole avec déjà d’importantes différences constatées sur les prix des produits alimentaires (+40%) et les boissons alcoolisées (+99,5%). Six ans plus tard, l’écart des prix s’était substantiellement amplifié. L’écart global, sur tous les postes de dépenses, atteignait +38,5% par rapport à la métropole, s’accentuant notamment encore du fait des produits alimentaires (+48%) et des boissons alcoolisées (+112%). La Polynésie française avait largement devancé les autres territoires ultramarins. Les écarts constatés par exemple aux Antilles étaient alors de l’ordre de +7 à +12,5% par rapport à la métropole.
 
TVA sociale normalement prise en compte
 
L’enquête qui débute s’inscrit dans un contexte inflationniste certain. La tendance constatée en Polynésie française à la hausse des prix à la consommation, observée depuis début 2020 et plus prononcée qu’en métropole, devrait probablement conduire à constater que les écarts ont encore grandi. A cheval sur les mois de mars et d’avril 2022, l’enquête va conduire à la réalisation de relevés de prix sur environ 500 références identiques dans tous les départements et territoires d’outremer. Si les DOM-TOM sont tous impactés par les difficultés actuelles d’approvisionnement et l’augmentation du coût des matières premières et des matériaux, les résultats en Polynésie devraient également faire apparaitre les premiers  effets de la TVA sociale. Son entrée en vigueur est toujours prévue pour le 1er avril prochain. Pour les prix relevés avant cette date, une méthodologie, encore à définir, va être utilisée afin d’intégrer, dans un souci de précision, le niveau des prix de ces produits à un instant T.
 
Des chiffres à disposition des pouvoirs publics
 
Les résultats de l’étude sont attendus pour l’année prochaine. Le travail d’analyse de l’ISPF s’arrête là, il restera en effet à l’Etat et au Pays de tirer les conséquences du petit ou grand écart qui pourrait être constaté. Selon le directeur de l’ISPF, Nicolas Prudhomme, "le but c’est de constater les écarts et les évolutions. (…) C’est de mettre à disposition les résultats en 2023 pour que les acteurs publics puissent prendre les décisions qu’ils estiment nécessaires". Les écarts de prix qui seront ainsi observés à la fin de l’étude pourraient ainsi, entre autres, servir à justifier ou réviser le coefficient d’indexation des fonctionnaires d’Etat ou conduire à une nouvelle réforme de la fiscalité polynésienne vers un allégement. Ou a minima relancer le débat sur la nécessaire lutte contre la vie chère.
 


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Un homme meurt noyé à Faaone

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Un homme meurt noyé à Faaone
Tahiti, le 28 février 2022 – Un homme de 82 ans est mort noyé samedi en début d'après-midi à Faaone. Malgré l'intervention des pêcheurs qui ont tenté de lui faire un massage cardiaque, la victime n'a pas pu être réanimée. 

Le drame a eu lieu samedi peu avant 13 heures à Faaone. Alors qu'il se baignait après avoir déjeuné sur la plage avec son épouse, un homme de 82 ans s'est noyé. Des pêcheurs présents sur place, ensuite relayés par le SAMU, ont tenté de faire un massage cardiaque à la victime qui n'a malheureusement pas pu être réanimée. 

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Les tuaro mā'ohi revivent à Huahine

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Les tuaro mā'ohi revivent à Huahine
Huahine, le 28 février 2022 - Grâce à l'AS Fauna nui de Huahine, petits et grands ont pu renouer avec leur culture à travers la pratique de nombreux sports traditionnels durant cinq jours. Du 23 au 27 février, ils ont pu participer à des ateliers de lever de pierre, javelot, débourrage de cocos ou encore aux courses de porteurs de fruits. L'association tient particulièrement à la transmission des traditions et compte sur les enfants pour “prendre la relève”.

L'AS Fauna nui de Huahine a organisé du 23 au 27 février, cinq jours d'ateliers de sports traditionnels sur la belle plage de l'ancien hôtel Sofitel à Maeva. De nombreux enfants et adultes ont pu participer aux ateliers proposés par l'association et ont ainsi pu s'initier au lever de pierre, débourrage et lancer de cocos, course de porteurs de fruits, javelot ou encore au grimper de cocotier. De nombreux bénévoles et CAE de l’association ont pu aider à l'organisation et à l’encadrement. Teiho Ariimihi, secrétaire de l’association, détaille les objectifs de ces ateliers : “Ces journées permettent aux adultes comme aux enfants de renouer avec les traditions et de redécouvrir notre patrimoine riche en culture et activités. Ces initiations aux sports traditionnels permettent aux enfants de travailler leur agilité afin de faciliter leur activité quotidienne et acquérir plus de précision comme pour aller pêcher. Au-delà de ça, nous souhaitons que nos traditions perdurent et que  les enfants prennent la relève et transmettent notre culture.” 

Un challenge à relever à chaque atelier 

Pour le débourrage, les femmes devaient venir à bout de 30 cocos contre 50 pour les hommes. Les vainqueurs se retrouvaient ensuite en triplette avec 100 cocos pour les femmes et 150 pour les hommes. Du côté des porteurs de fruits, mieux valait être en forme pour parcourir une grande distance avec 15 kg de fruits sur les épaules pour les femmes et 30 kg pour les hommes. Le lancé de javelot (aquatique et aérien) fabriqué en bambou, a particulièrement amusé les enfants.

Ces quatre jours d’animations ont été très appréciés par les participants et le public, y compris des touristes. Ces jeux se sont déroulés dans une ambiance d’antan, pleine de sourires et d’enthousiasme. Face au succès rencontré, l’AS Fauna nui a d’ailleurs prévu de proposer ces initiations aux sports traditionnels à chaque période de vacances scolaires.

À présent, place à la préparation des compétitions pour les adultes. Durant les prochains mois, les entraînements seront de plus en plus soutenus en vue de préparer le Heiva i Tahiti au mois de juillet et les compétitions de tuaro mā’ohi organisées par la fédération des sports traditionnels polynésiens.


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La police renforce ses contrôles sur les vélos électriques

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La police renforce ses contrôles sur les vélos électriques
Tahiti, le 28 février 2022 – La Direction territoriale de la police nationale a annoncé sur sa page Facebook qu'elle allait élargir ses “contrôles intensifiés depuis quelques temps sur les deux roues” aux vélos électriques. Elle précise que “beaucoup trop d'abus sont constatés”. 

Dans un post publié vendredi sur sa page Facebook, la Direction territoriale de la police nationale (DTPN) a expliqué qu'elle comptait renforcer le contrôle des vélos électriques. Si “la réglementation concernant ce type d'engin n'est certes toujours pas clarifiée”, la DTPN rappelle que “les utilisateurs sont pleinement responsables de leur conduite et redevables des contraventions en cas d'infractions commises”.Infractions qu'elle juge d'ailleurs “trop nombreuses”. 

La DTPN relève ainsi que “beaucoup trop d'abus sont constatés” tels que le “non-respect des feux tricolores, des stops” ou bien “la circulation sur les trottoirs”. Alors qu'un texte visant à introduire certains types de vélos électriques dans le code de la route est à l'étude, les conducteurs de ces vélos ne sont actuellement pas soumis à des obligations telles que le fait d'être assuré ou de porter un casque. 

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L'Adie lance une prime pour les jeunes entrepreneurs

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L'Adie lance une prime pour les jeunes entrepreneurs
Tahiti, le 28 février 2022 - A partir d'un microcrédit de 120 000 Fcfp, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) a annoncé, ce lundi, attribuer une prime forfaitaire de 357 990 Fcfp pour soutenir les jeunes de moins de 30 ans dans la phase de démarrage de leur entreprise. 

Pour encourager et soutenir les jeunes entrepreneurs, l'Association pour le droit à l'initiative économique (Adie) a annoncé, ce lundi, attribuer une prime forfaitaire de 357 990 Fcfp pour les personnes contractant un microcrédit à partir de 120 000 Fcfp. 

Issues d’un fonds public national d’un montant global de près de 3 milliards de Fcfp, dont 69 millions pour la Polynésie française, ces primes sont destinées à soutenir la création d’entreprise des jeunes de 18 à 30 ans en insertion, les plus en difficulté du point de vue de leur parcours d’insertion sociale et professionnelle : habitants d’un quartier prioritaire de la politique de la ville ou avec un niveau de formation inférieur ou équivalent à un CAP/BEP.

“Si la crise économique et sanitaire fait peser de nouvelles incertitudes sur l’insertion professionnelle des jeunes, elle fait aussi émerger de nouvelles opportunités de création d’entreprise : c’est sans doute le meilleur moment pour se lancer quand on est jeune”, commente la directrice de l'Adie en Polynésie, Wendy Mou Kui. A noter que qu'en 2021, 512 jeunes de moins de 30 ans ont bénéficié d'un microcrédit auprès de l'Adie pour créer ou développer leur activité. 

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Le remboursement d'un PGE possible au-delà de 6 ans

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Le remboursement d'un PGE possible au-delà de 6 ans
Tahiti, le 28 février 2022 - Pour accompagner les chefs d'entreprises à la sortie de crise, une procédure de restructuration des prêts garantis par l’État (PGE) pour des entreprises en difficulté financière avérée a été mise en place. Cette procédure permet d’étaler sur une période supérieure à 6 ans le remboursement d’un PGE, avec maintien de la garantie de l’État.

Dans un communiqué commun diffusé, lundi, le haut-commissariat, le comité des banques locales de la Fédération bancaire française et l'IEOM ont indiqué mettre en place une “procédure de restructuration des prêts garantis par l'État (PGE)” pour les entreprises en difficulté financière avérée.

Un accord signé en début d'année par le ministère de l’Économie, des Finances et de la relance, la Banque de France, l’IEOM et la Fédération bancaire française précise les conditions d’intervention de la Médiation du crédit aux entreprises, représentée au fenua par l’IEOM. Cette procédure permet d’étaler sur une période supérieure à 6 ans le remboursement d’un PGE, avec maintien de la garantie de l’État. 

Le communiqué précise par ailleurs que “cette restructuration vise à permettre à l’entreprise d’honorer ses dettes selon un nouvel échéancier et non à s’endetter de nouveau à court terme (...) la restructuration du PGE sera décidée au cas par cas, et elle n’est mise en œuvre que si elle est de nature à assurer le redressement de l’entreprise.”

La durée de ce prolongement sera appréciée afin qu’elle soit strictement proportionnée à la nécessité de la situation de l’entreprise, et ne devra, dans le cas général, pas dépasser deux années supplémentaires par rapport à l’échéancier initial qui était limité à six années maximum, ce qui offre la possibilité d’une durée de huit années cumulées, au maximum.

Lire aussi >> La Polynésie férue de PGE

Pour les PGE d’un montant global inférieur ou égal à 5 966 587 Fcfp
Pour bénéficier de la procédure, l’entreprise dépose un dossier sur le site internet de la Médiation auprès de l’IEOM

L’entreprise doit y justifier que :
- Elle est une entreprise personne morale ou personne physique entrepreneur individuel qui, pour la période de référence identique à celle utilisée lors de l’octroi de son premier PGE, d’une part employait moins de 250 salariés, et d’autre part réalisait un chiffre d’affaires n’excédant pas 5 966 587 112 F CFP ou disposait d’un total de bilan n’excédant pas 5 131 264 916 F CFP 

- Elle a obtenu un ou plusieurs PGE pour un montant total ne dépassant pas 5 966 587 F CFP 

- Elle ne se trouvait pas en situation de cessation de paiement au moment de la demande, ce qu’atteste un expert-comptable ou un commissaire aux comptes

- Elle n’est pas en mesure d’honorer ses échéances de PGE en 2022, ce qu’atteste un expert-comptable ou un commissaire aux comptes

- Elle dispose toutefois de perspectives commerciales et financières à même d’assurer sa pérennité sur la base notamment de ce qu’établissent l’attestation et les documents susmentionnés.

Au moins une des banques concernées doit constater que ce dossier comporte l’ensemble des pièces et indications décrites ci-dessus que l’entreprise doit fournir à l’appui de la demande d’ouverture de la procédure.

Pour les PGE d’un montant global supérieur à 5 966 587 F CFP
Les entreprises qui satisfont l’ensemble des conditions décrites ci-dessus mais qui ont obtenu un ou plusieurs PGE d’un montant supérieur à 5 966 587 F CFP, peuvent être accompagnées par le haut-commissariat.

Elles peuvent déposer leur demande à l’adresse covid19-economie@polynesie-francaise.pref.gouv.fr. En fonction de sa situation, l’entreprise pourra être orientée par le haut-commissariat, vers différentes solutions : Médiation du crédit, procédure amiable/collective ou autres dispositifs. 

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Abel Hauata, Miss UPF 2022 : "Je suis là où je dois être"

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Abel Hauata, Miss UPF 2022 :
Tahiti, le 28 février 2022 - Samedi dernier, Abel Hauata, étudiante en deuxième année de DUT TC, a été couronnée Miss UPF. C'est une première pour une femme transgenre. Elle nous a accordé une interview pour nous confier sa fierté et revendiquer une forme de reconnaissance.

48 heures après l'élection, comment te sens-tu ?
 
"Très bien, rien n'a vraiment changé dans ma vie, il y a juste un peu plus de regards qui se posent sur moi."
 
Est-ce que tu peux nous dire quelques mots sur toi ?
 
"Je suis originaire de Moorea, j'ai 19 ans, je suis en deuxième année de DUT TC à l'UPF et, il y a deux jours, j'ai été élue miss UPF. Tout simplement."
 
Comment t'es-tu présentée à ce concours et pourquoi ?

"Au départ, c'était vraiment parti d'une envie très personnelle. Il me manquait du peps dans ma vie, un peu de piquant et j'ai eu envie d'y aller. Mais au fur et à mesure de l'aventure, je me suis dit que j'avais quand même une plateforme et un public qui me suit, donc pourquoi ne pas l'utiliser à bon escient, accomplir quelque chose de plus grand : que les femmes trans soient reconnues en tant que femmes. C'est devenu mon étendard durant cette élection. Je suis partie avec l'objectif d'ouvrir des portes et de nous inclure chez les femmes. Ça a suscité beaucoup de réactions. Certains pensent que j'ai volé la place aux autres candidates, mais, pour moi, je suis là où je dois être. J'ai été élue par le jury, douze personnes différentes, aux avis différents, mais qui sont d'accord sur moi. Je pense que j'ai su tirer mon épingle du jeu."
 
Tes collèges de DUT étaient plutôt derrière toi ?

"Certains oui, pas forcément tous, mais certains m'ont beaucoup soutenue."

Comment as-tu vécu la soirée de l'élection ?
 
La veille de l'élection, j'étais émue de mon parcours et du soutien que j'ai reçu. Avant de monter sur scène je m'étais conditionnée pour avoir un mental de 'winneuse', je pense que tout commence là. Je suis partie sur scène pour montrer que c'était moi, la miss. Je voulais montrer que j'avais tout pour gagner."

Et quand tu as gagné, qu'est-ce que tu as ressenti ?
 
"Sur les vidéos [de samedi soir, ndlr] on peut voir que je suis assez surprise. Mais avec du recul, je m'y attendais quand même un peu. Pas seulement par la médiatisation et par le soutien du public, mais j'estime que j'ai montré que j'avais ce qu'il fallait pour réussir. Je me suis énormément investie, y compris sur ma communication car aujourd'hui on sait que tout passe par là, c'est aussi très commercial, il faut l'avouer. Mais voilà, j'ai cru en moi et j'ai mis toutes les chances de mon côté."
 

"J'ai un fort esprit de détachement"

Être la première femme trans élue Miss UPF, qu'est-ce que ça veut dire pour toi?
 
"Déjà, je veux dire [aux femmes trans] que si elles veulent être miss, pas besoin de participer à miss trans qui, pour moi, catégorise et divise encore plus les gens. Mon combat à moi, c'était d'être reconnue en tant que femme. Participer à l'élection de miss trans, c'était revenir à dire que je ne suis pas une vraie femme."
 
Ce concours a suscité beaucoup de réactions, comment le vis-tu ?
 
"J'ai vu qu'il y avait des réactions négatives, parfois méchantes, allant jusqu'à la haine. Mais ça ne m'affecte pas du tout. J'ai un fort esprit de détachement et je parviens à prendre du recul, à ne rien prendre personnellement parce que souvent ça ne reflète que ce que les personnes sont elles-mêmes, pas ce que je suis. Moi je suis dans ma chambre, tranquille et je regarde le replay de la soirée. Au-delà de tout ça, j'ai eu surtout énormément de soutien, beaucoup me félicitent. Je ne vois pas pourquoi je perdrais mon temps pour 10% de méchanceté, alors que 90% des gens sont contents."

De ton expérience, être transgenre à Tahiti est-ce difficile en dehors de cette élection ?

"Je me sens très acceptée. Depuis très jeune, ma famille m'a acceptée comme je suis. À l'internat, au lycée, je n'ai pas eu de problème, même avec les garçons. Mais c'est vrai que, pour cette élection, certains voulaient voir une miss née femme, ils auraient aimé que ce soit une femme cis. Ce n'est pas vraiment de la transphobie, c'est de l'incompréhension. Alors, le fait d'en parler, ça fait avancer les choses et les mentalités. Il ne faut pas oublier de rester respectueux et constructif. Nous, les transgenres, on commence à prendre notre place dans la société et on veut aller encore plus loin, être reconnues. Je crois que c'est le mot le plus important : reconnues."
 
Comment vois-tu ton avenir ?

Pour l'instant, j'hésite encore : intégrer le monde du travail ou partir en métropole pour poursuivre mes études. Il va peut-être y avoir des opportunités à la suite de ce concours Miss UPF, j'ai l'intention de profiter de tout le positif qui va m'arriver? Ça va être un moment très spécial, je veux en profiter à fond.
 

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Champagne signe son retour avec Scapin

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Champagne signe son retour avec Scapin
TAHITI, le 28 février 2022 - La fameuse pièce de Molière, Les Fourberies de Scapin, va être présentée, vendredi 4 mars à la Maison de la culture, dans son intégralité et en costume, par la troupe de la compagnie Chanpagne. L’événement est un hommage à Molière, comédien et dramaturge français né il y a 400 ans à Paris, le 15 janvier 1622.

Un mardi soir, à Punaauia, la troupe de la compagnie Chanpagne répète. "Hé bien Monsieur, puisque vous le voulez, je vous confesse que j'ai bu avec mes amis ce petit quartaut de vin d'Espagne dont on vous fit présent il y a quelques jours ; et que c'est moi qui fis une fente au tonneau, et répandis de l'eau autour, pour faire croire que le vin s'était échappé", avoue Scapin dans l’acte II, scène III. Il est interprété par Cédric Tchan. Léandre, interprété par Théo Desouche lui répond : "C'est toi, pendard, qui m'as bu mon vin d'Espagne, et qui as été cause que j'ai tant querellé la servante, croyant que c'était elle qui m'avait fait le tour?" Scapin enchaîne : "Oui, monsieur, je vous en demande pardon", puis Léandre poursuit : "Je suis bien aise d'apprendre cela ; mais ce n'est pas l'affaire dont il est question maintenant."

Les Fourberies de Scapin, une pièce de théâtre de Molière, sera proposée au grand théâtre de la Maison de la culture vendredi par la compagnie Chanpagne. Une comédie en trois actes et en prose, créée au théâtre du Palais-Royal à Paris le 24 mai 1671.

Champagne signe son retour avec Scapin
Voyage dans le temps

Cette comédie de Molière est fortement empreinte de comédie italienne. "Il y a beaucoup de vie, de l’espoir, de l’amour, de la tromperie, de l’énergie", résume la compagnie Chanpagne. Des sentiments humains, intemporels qui résonnent hier comme aujourd’hui. "On peut jouer le texte n’importe quand, le jouer n’importe où."

Toutefois, elle est à replacer dans un contexte d’époque. "On avait souvent recours à l’aide du valet pour déjouer des plans ou pour solutionner une désobéissance au sein d’une maison", rappelle la compagnie. Scapin intervient donc dans le but d’aider les enfants de la maison. Il cache, il ment, il fait des fourberies dans un but unique : permettre à chacun d’épouser la personne de son choix plutôt que de céder à la demande des conventions pour une union de raison. Il malmène les protagonistes avec délectation…

Champagne signe son retour avec Scapin
La compagnie Chanpagne, fondée par Martine Guichard, Catherine Chanson et Kinny Panades, a décidé avec cette nouvelle création d'emmener son public dans "un XVIIe siècle coloré et impertinent, où le plaisir des mots n’aura d’égal que le plaisir du jeu résolument moderne des acteurs". Sur scène, neuf personnages se croisent. Les acteurs reprennent le texte dans son intégralité.

La compagnie Chanpagne a l’habitude, dans un souci d’accessibilité, de reprendre des textes classiques mais de les interprétés dans une période ou un contexte plus contemporain. Cette fois, "nous n’avons rien changé, si ce n’est qu’Argante et Géronte ne sont pas les pères mais les mères d’Octave et Léandre", explique Kinny Prades. "Ce qui apporte une touche plus tendre et plus cocasse", explicite Catherine Chanson, "car les rapports mère-fils ne sont pas du tout les mêmes que les rapports père-fils." Les mères, Argante et Géronte, sont deux personnages féminins de tête qui ont monté leur entreprise et qui oscillent "entre la tendresse qu’elles ont pour leur fils et celle qu’elles ont pour leur argent".


Champagne signe son retour avec Scapin
Cette pièce est "dans les tuyaux de la compagnie depuis un moment". L’anniversaire de la naissance de Molière (il est né le 15 janvier 1622) est l’occasion idéale pour monter le spectacle. C’est un projet "bien mûri" qui voit le jour après deux années sans spectacle. Les membres de la troupe, complices et joyeux, se retrouvent chaque soir depuis des semaines pour répéter. "On s’est bien approprié le texte et on arrive à rire nous-mêmes de certaines scènes. On a maintenant envie de partager tout ça !"

Champagne signe son retour avec Scapin
Pratique

Au grand théâtre de la Maison de la culture le vendredi 4 mars.
Tarif : 1 500 Fcfp pour les moins de 18 ans, 3 000 Fcfp pour les plus de 18 ans.
En vente à la Maison de la culture ou sur le site:// www.maisondelaculture.pf de la Maison de la culture.
Durée : 2 heures.

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Contacts

FB : ChanPaGne compagnie, des idées qui pétillent

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Miss Punaauia fait son grand retour

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Miss Punaauia fait son grand retour
Tahiti, le 28 février 2022 – Aujourd'hui, s'est tenue la conférence de presse pour l'élection de Miss Punaauia 2022 dans les locaux de la mairie. L'occasion de découvrir pour la première fois les huit candidates en lice pour la prestigieuse écharpe de Miss Punaauia.
 
Rappelez-vous, c'est en avril 2019 que la dernière soirée du concours a eu lieu. Kalani Itchner et Hivanui Demarti ont été respectivement couronnés, Miss et Mister Punaauia 2019, accompagnés des applaudissements d'un public conquis. Cette année, le concours de beauté fait son grand retour avec huit candidates, âgées de 18 à 20 ans, qui défileront le samedi 2 avril 2022 au Parc Vairai de Punaauia. Au programme, un spectacle autour du thème “les Miss en fête” qui présentera les candidates sous différents tableaux et passages dont celui en maillot de bain. Une soirée qui célèbre la jeunesse et le dynamisme de Punaauia. La nouvelle Miss Punaauia se verra l'honneur de participer activement à la vie de sa commune, ainsi qu’au grand concours de Miss Tahiti 2022.
 
Le vote par SMS
 
Une grande première, le comité organisateur a mis en place un vote par SMS qui comptabilisera 20% de la note finale. Le public peut dès à présent voter par SMS en envoyant “MISS” suivi du numéro de la candidate au 7571. Alors, qui succèdera à Kalani Itchner ? Découvrez le portrait des huit candidates à l'élection de Miss Punaauia 2022.
 

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Des enquêtes pour prévenir le suicide

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Des enquêtes pour prévenir le suicide
Tahiti, le 28 février 2022 - Identifier des facteurs de risques suicidaires communs en menant des enquêtes auprès des personnes qui ont perdu un proche, c’est l’objectif du projet Autopsom qui va s’étendre sur deux ans. L’objectif est d’aider au mieux à la prévention du suicide qui demeure une des premières causes de mortalité sur le territoire. L’association SOS Suicide organise pour l’occasion une conférence jeudi à 19 heures à l'hôtel Tahiti à Arue.
 
Le travail d’enquêtes nommé Autopsom (Apport de l'autopsie psychologique à la compréhension des conduites suicidaires en Outre-mer), va être mené par une équipe constituée de psychologues, d’un anthropologue et d’un psycholinguiste qui seront formés par l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale).
 
“Il y a une formation clinique pour les intervenants d’une part, et il y a aussi un effort qui sera mené en Polynésie comme dans quatre autres territoires d’Outre-Mer”, explique Monique Séguin, professeure à l’Université du Québec dans la région de l'Outaouais et chercheur au groupe McGill d’études sur le suicide. “C’est un effort qui consistera à mener une étude pour mieux comprendre les trajectoires de vie d’une personne décédée par suicide. On veut déceler quelles sont les trajectoires et le cumul d’adversité qui arrive dans la vie des personnes décédées et de voir s’il y a des facteurs communs pour les gens habitant les territoires Outre-mer.”
 
Participer malgré la douleur
 
Les enquêtes Autopsom, qui s’étendent sur une longue durée afin d’avoir le temps d’accumuler un maximum de données, seront coordonnées par Maya Rereao, psychologue clinicienne et vice-présidente de l’association SOS Suicide. “C’est une excellente équipe avec laquelle nous allons travailler, explique la psychologue, c’est un grand honneur de participer à ça. C’est un travail très important pour nous chercheurs et qui nous permettra d’obtenir des résultats utiles pour améliorer la prévention du suicide”.
 
Les chercheurs encouragent les personnes qui habitent sur le territoire de la Polynésie à parler de leur souffrance et à aller chercher de l’aide. Et dans le cas où malheureusement, il y a un décès par suicide, le fait de participer à l’étude malgré la douleur personnelle permet de contribuer à aider quelqu’un d’autre. “La population doit voir cette étude non pas comme quelque chose qui se veut intrusif, mais comme quelque chose qui permettrait de mieux aider les personnes qui sont encore là”, ajoute Monique Séguin.
 
L’association SOS Suicide organise une conférence sur les thèmes du suicide, du psycho-traumatisme et de la Cump (cellule d’urgence médico-psychologique), jeudi à 19 heures à l'hôtel Tahiti by Pearl Resort, à Arue.
 

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