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TURU ORA, la mutuelle de santé créée par des Polynésiens pour des Polynésiens

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TURU ORA, la mutuelle de santé créée par des Polynésiens pour des Polynésiens
TURU ORA est une mutuelle de santé née de l’initiative altruiste d’une poignée d’entrepreneurs de Tahiti. : Stéphane CHIN LOY, Kolka MULLER, Josy DERUDDER, Claude OLIK, Christine TEMARII et Fred SAGUES, avec l’aide de Mademoiselle Tevaite CHIN LOY, la directrice administrative, qui s’est investie avec dévouement et enthousiasme dans cette entreprise, après avoir suivi une formation dans la Mutuelle sœur de Nouvelle Calédonie.

TURU ORA, (« Aide à la Vie » en tahitien) porte bien son nom. Elle n’a qu’un but, et il est d’ordre social : aider la population de Polynésie française à payer leurs dépenses de santé, sans cesse grandissantes…


Comment ça marche ?
TURU ORA, la mutuelle de santé créée par des Polynésiens pour des Polynésiens
PUBLIREPORTAGE - Tahiti, le 3 février 2022 - C’est simple : lorsqu’un adhérent de TURU ORA dépense 100 F de frais médicaux, la CPS lui en rembourse 70%, et TURU ORA lui rembourse 30% sur la base de remboursement et du plafond de remboursement de la CPS.

Ainsi, en adhérant à TURU ORA moyennant le paiement d’une modique cotisation mensuelle, les frais médicaux d’un adhérent en cas de maladie lui sont remboursés à 100%. Le remboursement réalisé par TURU ORA s’applique aussi bien aux honoraires du médecin qu’aux dépenses de médicaments, aux soins dentaires, aux séances de kiné ou aux frais de changement des lunettes, etc…

Une mutuelle de santé, telle que TURU ORA, créée sous l’empire d’une loi de Pays de 2008, est une forme d’association à but non lucratif, dont les excédents financiers ne donnent pas lieu à distribution à qui que ce soit, mais au contraire profitent aux seuls adhérents en étant maintenus dans l’association pour réduire toujours plus le coût des frais médicaux de ses adhérents et participer au développement de la santé en général des polynésiens.

En Polynésie française, TURU ORA est ainsi la seule mutuelle qui a été agréée en tant que telle par le Pays depuis le 30 décembre 2008. Aucune autre n’a été agréée à ce jour.

C’était une initiative qui semblait pourtant difficile voire impossible à réaliser. Qui en effet peut trouver intérêt à investir et à s’investir dans un projet dont il sait à l’avance qu’il ne lui rapporterait pas un sou ? La création d’une telle structure a un coût : payer un droit au bail, aménager un local, acquérir un parc informatique et des logiciels spécifiques, envoyer du personnel en formation hors du territoire, se faire connaître de la population, convaincre les adhérents potentiels, payer des campagnes publicitaires, expliquer, patienter, espérer… Tout ça pour le seul bien de la population.

Après 14 années d’une volonté tenace, et avec les conseils et l’accompagnement de la mutuelle sœur de Nouméa, TURU ORA est devenue progressivement un partenaire incontournable de notre dispositif de protection sociale généralisée. La population semble petit à petit reconnaître en elle, dans un contexte économique difficile, un outil lui permettant de maintenir son pouvoir d’achat par la réduction de ses frais médicaux. La CPS a accepté de passer une convention avec elle, ce qui constitue un signe fort de la confiance et de la reconnaissance du caractère utile de la mutuelle TURU ORA.

La mutuelle vous accueille dans son espace chaleureux de Fariipiti où elle a son siège. Certains adhérents se déplacent même de leurs lointains archipels pour recevoir les conseils avisés et personnalisés prodigués par son personnel.

Un site Web a été créé pour ceux qui ne peuvent se déplacer.
TURU ORA, la mutuelle de santé créée par des Polynésiens pour des Polynésiens
TURU ORA vise aussi bien l’adhérent individuel que les entreprises, administrations, associations ou clubs sportifs, qui bénéficient de tarifs préférentiels. Pour une cotisation mensuelle modeste, toute la population de Tahiti et de ces îles est éligible à ce dispositif, elle n’aura plus à hésiter pour aller se faire soigner à cause du coût élevé des frais médicaux. TURU ORA veut démocratiser la santé pour ne pas qu’une partie de la population en soit exclue, pour qu’il n’y ait pas un système de santé pour les riches et un système pour les pauvres.

TURU ORA est ouvert à tous, à tous les âges : enfants, étudiants, personnes âgées, employés, patentés, indépendants, chefs d’entreprises.

Par ailleurs, TURU ORA est bien la seule mutuelle de santé polynésienne, où tous les profits restent en Polynésie. Les autres compagnies d’assurance qui proposent des assurances complémentaires santé, sont rattachées à des compagnies d’assurances internationales ou à des grosses mutuelles européennes dont les profits sont tous transférés à l’étranger.

TURU ORA, la mutuelle de santé créée par des Polynésiens pour des Polynésiens
Participez au développement de la santé en Polynésie, pour les Polynésiens. Venez chez Turu Ora.

TURU ORA se déplace dans les mairies de Polynésie pour vous informer et vous aider. Aussi bien par son site internet www.turuora.pf que par téléphone 40 50 69 69 , toute l’équipe vous donnera toutes informations dont vous auriez besoin.

Plus les Polynésiens adhèreront à TURU ORA, plus leur mutuelle améliorera ses prestations, et plus le coût de la santé diminuera.


TURU ORA vous souhaite une heureuse année nouvelle et espère vous accueillir bientôt !!!



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Australie: des feux de brousse menacent la périphérie de Perth

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Australie: des feux de brousse menacent la périphérie de Perth
Perth, Australie | AFP | mercredi 01/02/2022 - Des feux de brousse incontrôlables, alimentés par des températures torrides qui devraient s'intensifier dans les jours à venir, menacent des zones résidentielles en Australie occidentale, ont annoncé mercredi les autorités.

Une alerte d'urgence a été émise pour la périphérie de Perth, quatrième plus grande ville du pays, après le début d'un incendie mardi qui a désormais ravagé une centaine d'hectares.

Les services d'urgence ont indiqué aux habitants qu'ils étaient "en danger et devaient agir immédiatement pour survivre". "Il y a une menace pour les vies et les maisons".

Les prévisions montrent que Perth atteindra 34 degrés Celsius mercredi avant de remonter jusqu'à 40°C d'ici samedi.a périphérie

Les autorités craignent que le feu n'atteigne des zones résidentielles en raison des vents violents.

"L'alerte d'urgence reste en place en raison de l'intensité du vent (...) qui continue à exercer une pression sur les lignes coupe-feux", a déclaré le ministère des Services d'incendie et d'urgence. 

Dans le même temps, le deuxième feux de brousse dans le sud-ouest de l'État a été "contenu mais non maîtrisé" mardi après-midi, selon les autorités.

Les résidents évacués près de la petite ville de Kirup, à environ 220 kilomètres au sud de Perth, ont été avertis de ne pas retournechez eux à cause des  conditions toujours "très dangereuses".

L'Australie occidentale a connu une chaleur record cet été, Perth enregistrant une suite de 10 jours au-dessus des 40°C. 

Le mois dernier, la ville côtière d'Onslow a atteint la température la plus élevée jamais enregistrée en Australie, soit 50,7 °C.

Il y a un an, un feu de brousse dévastateur a détruit 86 maisons dans les banlieues de la ville et brûlé 11.000 hectares de terres.

Les incendies qui se multiplient à travers le globe sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du réchauffement de la planète. L'augmentation de la température, la multiplication des canicules et la baisse des précipitations par endroit est ainsi une combinaison idéale pour le développement des feux. 

"Au niveau mondial, l'augmentation des températures et de l'aridité a allongé la saison des incendies et doublé la surface à risque d'incendies", selon un projet de rapport des experts climat de l'ONU (Giec) obtenu en juin 2021 par l'AFP.

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L'Australie dénie avoir importé le Covid sur les îles Tonga

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L'Australie dénie avoir importé le Covid sur les îles Tonga
Nuku'alofa, Tonga | AFP | mercredi 01/02/2022 - Un responsable de la défense australienne a assuré mercredi qu'un navire de guerre livrant de l'aide aux îles Tonga n'était pas à l'origine des premiers cas de Covid-19 dans l'archipel, frappé le mois dernier d'une éruption volcanique et d'un tsunami dévastateurs et qui a instauré un confinement.

Le navire australien HMAS Adelaïde a accosté la semaine dernière à Nuku'alofa, la capitale, pour décharger de l'aide, malgré la découverte à bord d'un foyer de contamination au sein de l'équipage.

Le royaume, qui compte 100.000 habitants, était jusqu'alors l'un des rares pays épargnés par le virus. Mais le Premier ministre, Siaosi Sovaleni, a annoncé que deux hommes travaillant dans le port de Nuku'alofa, la capitale, avaient été testés positifs cette semaine. Il a précisé que les deux hommes étaient asymptomatiques et doublement vaccinés, comme environ 85% de la population des Tonga.

Trois membres de leur famille, dont deux enfants, ont également été testés positifs au coronavirus et placés à l'isolement, ont précisé ensuite les autorités. 

Le chef des opérations des forces de défense australiennes, le lieutenant général Greg Bilton, a affirmé que le foyer survenu à Nuku'alofa "ne semble pas avoir évolué à partir de l'Adelaïde".

M. Bilton a déclaré que le navire de guerre, qui a enregistré 51 cas de Covid-19 parmi les 630 membres d'équipage depuis son départ de Brisbane en janvier, était amarré dans une zone du port différente de celle où travaillaient les deux hommes testés positifs.

"Nous avons déchargé (les fournitures) de manière à respecter la distanciation sociale, sans contact, conformément aux dispositions prises avec les responsables tongiens sur le quai", a déclaré le responsable à la chaîne Sky News Australia.  "Je ne pense donc pas qu'il y ait de lien, il n'y a aucune preuve de cela".

Les habitants des Tonga ont reçu l'ordre de rester chez eux à partir de mercredi et le Premier ministre a annoncé qu'une réévaluation de la situation épidémique serait faite toutes les 48h. 

L'aide humanitaire venue du monde entier afflue depuis l'éruption du 15 janvier, l'une des plus importantes enregistrées depuis des décennies qui a recouvert les Tonga de cendres toxiques, faisant trois morts.

L'archipel a fermé ses frontières début 2020 en raison de la pandémie provoquée par le coronavirus. Depuis, ce pays n'avait enregistré qu'un seul cas de Covid-19, celui d'un homme arrivé de Nouvelle-Zélande en octobre 2021 et qui s'est depuis totalement remis. 

Après l'éruption volcanique et le tsunami, des navires des marines australienne, néo-zélandaise, américaine, française et britannique ont livré de l'aide. Toutes les livraisons ont été effectuées en conformité avec des protocoles stricts de "non-contact" afin de tenir le virus à distance. 

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Trekking : Nuku Hiva à l'état pur

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Trekking : Nuku Hiva à l'état pur
Nuku Hiva, le 3 février 2022 - En l’espace de six jours, deux jeunes amoureux de la nature ont fait le tour de Nuku Hiva, deuxième plus grande île de Polynésie française, à pied. Une expédition inédite au cœur des Marquises qu’ils ne sont pas près d’oublier.
 
Située à 1 500 kilomètres et trois heures et demie d’avion de Tahiti, l’île volcanique de Nuku Hiva avec ses 387 km2 est la seconde plus grande île de Polynésie française après Tahiti. Avec près de 3 000 habitants, majoritairement répartis sur quatre villages de bord de mer, la capitale marquisienne est quasiment une île déserte en son pourtour et en son cœur. C’est d’ailleurs ce qui fait d’elle un terrain de jeux extraordinaire, sauvage et indemne de toute pollution, prisée par les amoureux de la nature et notamment des randonnées équestres et pédestres.

C'est cet environnement exceptionnel qui a conduit deux jeunes trentenaires métropolitains, Benjamin Fournier et Guillaume Launay, respectivement infirmier et manipulateur radio au sein de l’hôpital de Nuku Hiva, à vouloir faire un tour de l’île à pied encore inédit.

Un défi en mode trekking

“Lorsque je suis arrivé à Nuku Hiva il y a environ un an, explique Benjamin initiateur de ce périple, j’ai rapidement été séduit par cet environnement sauvage et vierge. J’ai commencé à faire quelques randonnées seul ou accompagné d’amis marquisiens, puis les randonnées sont devenues de plus en plus longues. Et il y a quelques mois, je me suis dit que je voulais un défi plus grand en mode trekking, campement et en totale autonomie.” C’est alors que Benjamin a décidé de proposer à son collègue de travail et ami Guillaume, de l’accompagner dans cette expédition qui devait durer une semaine. Il s’avère que ce dernier préparait depuis plusieurs mois le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Il était donc déjà bien équipé en matière de campement, et surtout bien entraîné pour le type d’expédition que lui proposait le jeune infirmier.
 
Six jours, 130 km et 4 400 m de dénivelé positif

Après de sérieux préparatifs, Guillaume et Benjamin sont partis pour six jours de randonnée pendant lesquels ils ont parcourus 130 km. Soit plus de 20 km en moyenne par jour, avec 4 400 mètres de dénivelé positif et autant de dénivelé négatif, le tout avec 15 kilos de bagages sur le dos. Ils transportaient notamment des gourdes filtrantes pour pouvoir boire l’eau des rivières ou encore de la nourriture lyophilisée commandée en métropole en amont.

Les deux sportifs ont débuté leur périple à Taiohae, chef-lieu de Nuku Hiva, ils ont ensuite rejoint la baie Colette, Vaioa, le grand Z, le grand canyon et Terre déserte, Pua et Aakapa, Hatiheu, Anaho puis Haatuatua, enfin Taipivai et Hooumi puis retour à Taiohae.
Sentiers de brousse en montagne, anciennes routes carrossables au milieu des pins et pistes cavalières sur les crètes au vent étaient au programme de cet ambitieux et difficile parcours que les deux jeunes hommes ont réalisé sans encombre et pour lequel la population n’a pas manqué de les féliciter.


Guilaume et Benjamin : “Ça restera à vie découverte merveilleuse”
Trekking : Nuku Hiva à l'état pur
À leur retour à Taiohae mardi, les deux jeunes hommes ont confié leurs premières émotions relatives à cette expédition inédite à Tahiti Infos :

Quel est votre bilan de cette expédition ?

“Nous dirions d’abord que c’est un parcours exceptionnel qui nous en a mis plein les yeux. Cette randonnée nous a procuré tellement de bonheur et de liberté dans cette nature préservée au cœur des Marquises que ça restera à vie une découverte merveilleuse. Le plus beau spot pour nous reste celui du grand Z avec ce panorama incroyable de 360° et la vue sur le cratère, c’est magique. Le trajet entre Haatuatua et Tapivai à l’Est de l’île est également de toute beauté.”

Avez-vous rencontré des difficultés particulières ?

“Ce sont les 54 km parcourus entre le deuxième et le troisième jour qui ont été les plus ardus en raison du trajet escarpé mais aussi d’une bonne indigestion, des ampoules aux pieds et du soleil de plomb.”

Si c'était à refaire ?

“On allégerait le poids du sac : 15 kilos c’est beaucoup trop ! Même si au départ nous avions eu l’impression de ne prendre que le strict nécessaire. D’autre part, nous penserions aussi à nous équiper de meilleures chaussures de marche. En revanche nous avons découvert les bâtons de randonnée et ils sont vite devenus indispensables pour limiter la surcharge sur les articulations des jambes et pour soulager le dos. Contre toute attente je crois qu’après six jours nous aurions finalement pu continuer car notre corps s’est habitué au fil du temps à ces conditions de voyage difficiles.”

Que retiendrez-vous de votre trekking marquisien ?

“Si ce périple a été aussi formidable c’est aussi beaucoup grâce aux rencontres que nous avons faites. Nous avons rencontré des Marquisiens très accueillants et réconfortants qui nous ont souvent proposé le logis et le repas à l’approche des villages. Ils étaient souvent étonnés par notre trip inédit. Donc : les paysages époustouflants, la gentillesse des gens et le dépassement de soi… c’est ce qu’on retiendra de ce trip à Nuku Hiva !”

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​Outrage à Macron : le prévenu finalement condamné à une amende

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​Outrage à Macron : le prévenu finalement condamné à une amende
Tahiti, le 3 février 2022 – Après avoir été relaxé en première instance, un ancien skipper a finalement été condamné jeudi en appel à une amende avec sursis de 120 000 Fcfp pour outrage au président de la République. Cet homme de 44 ans avait profité de la visite d'Emmanuel Macron en Polynésie pour brandir une pancarte insultante à son égard.
 
La cour d'appel a condamné jeudi un ancien skipper de 44 ans à une amende avec sursis de 120 000 Fcfp pour “outrage à une personne dépositaire de l'autorité publique”. Relaxé en première instance, le prévenu a finalement été reconnu coupable. En juillet 2021 et alors que le président de la République, Emmanuel Macron, venait d'arriver en Polynésie, le quadragénaire en avait profité pour brandir une pancarte comportant des écrits virulents à l'égard du chef de l'État.
 
Lors de sa comparution devant la cour d'appel le 7 janvier dernier, l'ancien skipper, qui bénéficie désormais des aides sociales à hauteur de 130 000 Fcfp par mois, avait justifié son geste en dénonçant un “système” qui paraît “menacer la démocratie”. Six mois de prison avec sursis avaient alors été requis à son encontre. Il s'en sera finalement sorti jeudi avec une amende avec sursis de 120 000 Fcfp.
 

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Drôle de renvoi en appel pour le procès de l'Équipement de Moorea

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Drôle de renvoi en appel pour le procès de l'Équipement de Moorea
Tahiti, le 3 février 2022 – Le procès en appel de l'ex-chef de la subdivision de l'Équipement de Moorea, Michael Vanaa, ainsi que de quatre autres de ses coprévenus, tous poursuivis pour avoir participé au détournement de 90 millions de Fcfp, a été renvoyé jeudi. L'un des assesseurs de la cour s'est en effet rendu compte qu'il avait déjà statué sur le dossier à la chambre de l'instruction. L'affaire reviendra donc en appel le 18 août prochain.
 
C'est au terme de plus d'une heure d'audience jeudi lors du procès en appel de l'affaire de l'Équipement de Moorea, et alors que la cour venait de se retirer pour statuer sur les exceptions de nullité plaidées par les avocats de deux des cinq mis en cause, que la juridiction a réalisé que l'un de ses deux assesseurs avait déjà statué dans ce dossier lors d'une audience devant la chambre de l'instruction.
 
L'ex-chef de la subdivision de Moorea, Michael Vanaa, l'ancienne élue Tahoeraa à l'assemblée et ancienne maire déléguée de Paopao, Vaiata Friedman, ainsi que trois autres prévenus, devaient en effet comparaître pour répondre de leur implication dans cette vaste affaire d'escroquerie et de favoritisme qui leur avait valu de lourdes peines en première instance. Avant d'aborder le fond du dossier jeudi, l'avocat de Michael Vanaa avait demandé à la cour d'ordonner un supplément d'information. Il souhaitait notamment qu'une confrontation soit organisée entre deux témoins du dossier et son client. Alors que la cour s'était retirée pour étudier cette demande, elle s'est finalement rendu compte que l'un de ses assesseurs était déjà intervenu dans le dossier lors d'une audience de la chambre de l'instruction. L'affaire a donc été renvoyée au 18 août prochain.
 
Fausses factures, vrais billets
 
Rappelons qu'entre le 1er avril 2013 et le 22 juin 2016, Michael Vanaa, aidé par plusieurs entrepreneurs de Moorea, avait détourné plus de 90 millions de Fcfp à l'aide d'un processus simple mais bien rôdé. De faux bons de commande étaient rédigés par des agents de l'Équipement. Ils étaient ensuite transmis à des entrepreneurs qui émettaient de fausses factures qui étaient ensuite payées par des virements ordonnés sur les comptes de leurs sociétés. Ces sommes d'argent étaient parfois remises à Michael Vanaa via des enveloppes de billets, ou comptées comme des “avoirs” qui permettaient notamment à ce dernier de se servir au sein des mêmes entreprises qui falsifiaient les factures. Ces dernières échappaient au contrôle de la direction de l'Équipement basé à Papeete car elles n'atteignaient jamais plus d'un million de Fcfp.
 
Lors du procès en première instance, Michael Vanaa avait été condamné à la lourde peine de quatre ans de prison dont deux avec sursis et à une amende de dix millions de Fcfp. Le tout assorti d'un mandat de dépôt. Il a, depuis, été libéré. L'ancienne élue Tahoeraa à l'assemblée et ancienne maire déléguée de Paopao, Vaiata Friedman, avait quant à elle écopé d'un an de prison avec sursis, cinq millions d'amende et cinq ans d'inéligibilité. 

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Fritch et Castex signent le second prêt garanti par l'Etat

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Fritch et Castex signent le second prêt garanti par l'Etat
Paris, le 3 février 2022 – Au terme de plusieurs rencontres de membres du gouvernement français cette semaine à Paris, le président Edouard Fritch a signé jeudi la convention pour un second prêt garanti par l'État d'un montant de 35,8 milliards de Fcfp avec le premier d'entre eux, Jean Castex.
 
En mission à Paris depuis plusieurs jours, c'est la deuxième fois que le président Edouard Fritch signe un prêt qui permettra de donner un peu d'air aux comptes de la Polynésie française. Cette fois encore, comme en 2020, il s'agit de faire face aux conséquences de la pandémie qui a été cause de fermeture des frontières et d'arrêt quasi-total de l'économie.
 
"Ce prêt de 35,8 milliards de Fcfp va être très utile pour le plan de relance que nous avons lancé à la fin de l'année dernière pour venir au secours des entreprises et pour soutenir l'activité", s'est d'abord félicité le président du Pays dans la cour de l'hôtel Matignon, à l'issue de la signature de la convention de prêt avec le Premier ministre Jean Castex et le bailleur, le directrice de l'Agence française de développement (AFD) Marie-Hélène Loison. "Cet emprunt servira aussi à financer une partie des grosses difficultés que nous portons aujourd'hui concernant les fonds sociaux et en particulier la Caisse de prévoyance sociale (CPS). Cette dernière va connaître de graves difficultés sur les trois ans à venir, ce qui a déjà conduit le gouvernement du pays à augmenter les impôts."
 
Sans rentrer dans le détail de la convention et lors d'une très courte prise de parole devant les médias, le Premier ministre français Jean Castex s'est pour sa part félicité de que cette "promesse du président de la République, lorsqu'il était en voyage en Polynésie française, est tenue ! Au-delà des actes, c'est la preuve d'une très grande confiance entre nous, entre les élus de Polynésie française et le gouvernement. Un moment très important."
 
CRSD prolongé, ATN secourue
 
Avec le premier ministre Castex, Édouard Fritch a aussi fait un tour d'horizon de divers sujets parmi lesquels le Covid, la situation générale du fenua mais aussi l'avenir du Contrat de reconversion des terrains militaires (CRSD), un processus long et coûteux de rétrocession au Pays des sites nucléarisés. "Le président de la République nous a promis de prolonger de deux ans ce contrat, parce que les communes n'étaient pas prêtes", a détaillé le président Fritch à l'issue de son entretien avec Jean Castex. "Surtout, nous avons convenu qu'il nous fallait encore de l'accompagnement parce que les installations qui nous ont été rétrocédées étaient fortement polluées. Le président s'est engagé à financer cette déconstruction et ce sera l'objet du prochain avenant qui sera signé à la fin du mois de février prochain."
 
Le sort de la compagnie aérienne Air Tahiti Nui (ATN) a également été abordé. Une part importante du prêt de l'AFD ira directement dans les caisses de la compagnie : c'est sa survie qui est en jeu. Pour l'instant, ce soutien n'est pas prévu pour prendre la forme d'une augmentation de capital. Accompagné de plusieurs ministres dont celui de l'Économie, le président Fritch a souligné que "cette compagnie constitue le principal levier de développement de notre pays, au service de l'industrie touristique. ATN a beaucoup souffert de la fermeture des frontières et des confinements. Nous allons venir à son secours."
 
"Garanties de remboursement"
 
La délégation polynésienne menée par le président a rencontré de nombreux membres du gouvernement français cette semaine. Il s'agissait d'aller à la rencontre des  ministres du Transport, de la Santé mais aussi des représentants de grandes institutions financières et bancaires comme la Banque des territoires ou encore la Caisse des dépôts et consignations. Et à ceux qui s'inquiètent de savoir comment et quand les deux prêts garantis par l'Etat d'un total de 64 milliards de Fcfp seront remboursés, le président Édouard Fritch se veut rassurant. "Le prêt sera remboursé à partir de 2023 sur le budget de 2024. L'ensemble des prêts contractés par le pays aujourd'hui permet d'avoir toutes les garanties de remboursement. L'ensemble des remboursements de notre encours soit 130 milliards de Fcfp ne représente que 10% de nos recettes propres. Nous ferons droit à nos obligations."
 

​Déclassification des archives du nucléaire
Fritch et Castex signent le second prêt garanti par l'Etat
Ce jeudi 3 février a aussi été l'occasion pour la délégation polynésienne de participer à une réunion de travail, au ministère des Armées, à propos de la déclassification des archives des essais nucléaires, conséquence directe de la table ronde Reo Tika de l'été dernier. "Cette deuxième réunion nous a permis avec M. Fritch de faire le point sur six mois d'avancée et de travail sur les archives historiques du ministère de la Défense, s'est félicitée Geneviève Darrieusecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées. Nous avons travaillé sur des archives d'images, des archives nationales. Il y a eu une avancée considérable et les archives sont désormais en ligne. Nous les ajouterons sur le site 'Mémoire des Hommes' : c'est un travail qui avance. En toute confiance."
 
Interrogé par Tahiti Infos sur les conséquences positives de ce travail sur les demandes d'indemnisation des victimes des essais nucléaires, Édouard Fritch a tenu un propos général. "Il ne faut pas mélanger les choses : aujourd'hui nous sommes sur l'Histoire et cette histoire elle est importante pour les Polynésiens. Le président de la République a souhaité qu'on aille très vite sur ce sujet et aussi en matière d'indemnisation. On a mis en place le 'aller vers' pour que ce ne soit pas les Polynésiens qui aillent vers le centre de santé mais l'institution qui vienne vers eux, dans les Tuamotu, à Reao, à Pukarua, à Tureia... C'est en train de se réaliser. Je pense qu'avec cette façon de travailler, il y aura plus de personnes indemnisées. Et le plus rapidement possible. Le président du Civen me le confirmait hier."
 
Assises de la Santé, réforme des retraites, équilibre des comptes sociaux et nouvelles conventions autour des sites nucléarisés : les chantiers que le président du pays souhaite évoquer avec le président de la République sont nombreux. Il pourra le faire en personne la semaine prochaine puisque les deux hommes participeront ensemble au "One ocean summit", à Brest.
 

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Trois projets de supermarchés à Moorea

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Trois projets de supermarchés à Moorea
Moorea, le 3 février 2022 - Les promoteurs des trois nouveaux commerces Super U, Super Moz et SCI Eimeo Nui ont rencontré jeudi les élus de Moorea afin d'exposer leurs projets lors d'une réunion à laquelle aucune personne extérieure n'a été autorisée à assister. Au terme de cette rencontre, l'élue de l'opposition, Christiane Kelley, a réagi, précisant que les tāvana sont “plutôt favorables” aux projets, émettant cependant une réserve sur la problématique de la circulation, en particulier à Vaiare.

Une réunion d’information a eu lieu jeudi matin à la marie annexe de Teavaro à Moorea entre les élus du conseil municipal, les techniciens de la municipalité et les promoteurs des trois projets de centres commerciaux sur l'île. Selon nos informations, c’est le tāvana Evans Haumani qui les a sollicités “afin que l'ensemble de élus soit informé de tout projet avant concrétisation” et que les promoteurs puissent présenter les “contours de leurs projets respectifs”. Une rencontre à laquelle aucune personne extérieure n'a pas été autorisée à assister.

C’est tout d’abord Francis Tchin Noa qui a présenté son projet Super U, un commerce d’une surface de 350 m2, prévu à Varari (Haapiti), en face de l’église catholique. Albert Aline a par la suite pris le relais pour présenter son projet commercial Super Moz. Doté d’une surface de 790 m2, il sera situé en face du quai de Vaiare, plus exactement face au point d’accostage de l'Aremiti Ferry 2. C’est enfin Reuben Kong qui a terminé la séance en présentant son projet de centre commercial SCI Eimeo Nui prévu à Maharepa. Sa surface est évaluée à 777 m2, il serait en fait, un transfert de l’actuel supermarché de Maharepa vers ce site.

Les élus présents plutôt favorables

À l'issue de cette rencontre, l'élue de l'opposition, Christiane Kelley a confié à Tahiti Infos les principales informations qui ont été échangées et les différents points de vue du conseil municipal. “L’avis général des élus présents est plutôt favorable. Il y a juste eu une préoccupation de la part de tous les élus concernant la circulation par rapport au projet de Monsieur Aline. On sait que c’est un endroit où il y a énormément de circulation surtout lorsque les bateaux arrivent et repartent. La question était de savoir s’ils ont prévu quelque chose pour ne pas aggraver cette situation qui est déjà très dense à l’heure actuelle. Il y a une réflexion qui va être menée au service de l’Équipement, qui nous rapportera son avis. On réajustera par la suite avec le promoteur”, explique-t-elle.

Christiane Kelley précise que “la question de la circulation s’est également posée pour le projet de Maharepa puisqu’on a déjà le centre commercial actuel avec en plus, un projet de Carrefour prévu à l’arrière de celui de Monsieur Kong. Mais ils [les propriétaires du Super Moz] ont imaginé une entrée surtout pour les camions de livraison qui va contourner la terre de la Maison Blanche pour revenir par l’autre côté. Ils ont pensé à cette problématique. Reste à savoir ce que le service de l’Équipement va en déduire en sachant qu’il y aura peut-être le magasin Carrefour à cet endroit.”

"Plutôt opposés au projet Carrefour de Maharepa"

Le projet Super U n’a, pour sa part, pas posé de soucis particuliers aux élus. “Ce magasin reste quand même un magasin de proximité. Concernant les élus de la minorité, nous sommes totalement favorables à ce type de magasin. Cette partie Sud de l’île a plus besoin de se développer. Nous sommes plutôt opposés au projet Carrefour de Maharepa. Est-ce que cela vaut le coup d’avoir une si grande enseigne qui crée 100 emplois alors que les quatre magasins de proximité actuels de Paopao ont le même nombre d’employés ?” s'interroge Christiane Kelley.

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La vente du foyer des étudiants polynésiens à Paris toujours en discussion

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La vente du foyer des étudiants polynésiens à Paris toujours en discussion
Tahiti, le 3 février 2022 – Le conseiller spécial du président du Pays, Thierry Nhun Fat, a évoqué à Paris la question récurrente de la vente du foyer des étudiants polynésiens, assurant de son assistance pour "concrétiser" cette opération.
 
Alors que le président du Pays est actuellement en mission à Paris, son conseiller spécial Thierry Nhun Fat a rencontré cette semaine l’association des étudiants polynésiens. Sujet principal de la rencontre, qui s’est tenue à la délégation de la Polynésie française à Paris, l'avenir du foyer des étudiants situé près du Jardin du Luxembourg, dans la rue Monsieur le Prince. Ce local est détenu en pleine propriété par l’association, mais le montant très élevé des charges communes de l’immeuble incite l’association à vouloir le vendre au profit d’un espace moins onéreux et à charges communes, indique le Pays dans un communiqué. Un sujet récurrent, mais dont l'issue se heurte à des divergences au sein des membres de l’association et à la complexité administrative de la vente. "Après un long échange qui a permis de comprendre les difficultés et les obstacles principaux à la concrétisation de la vente du foyer, le Conseiller spécial s’attachera à apporter une assistance à l’association pour qu’elle puisse concrétiser le processus de vente", indique le communiqué.
 

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​De la visite à Maiao

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​De la visite à Maiao
Tahiti, le 3 février 2022 – Navette maritime, électrification de l'île et eau potable… Les autorités du Pays et de l'Etat ont fait le point sur les projets à Maiao au cours d'une des rares visites de "l'île interdite" jeudi.
 
Le haut-commissaire Dominique Sorain, le vice-président Jean-Christophe Bouissou et le maire de Moorea-Maiao se sont rendus jeudi sur "l'île interdite" de Maiao. Accueillis par le maire délégué Tahuhu Tama Ina, les autorités du Pays et de l'Etat ont échangé sur les conditions de vie sur place, la santé, les services essentiels rendus à la population et les attentes des habitants de l’île. La délégation a visité l’école primaire et s’est arrêtée pour un temps de recueillement sur la tombe du tāvana de l'île pendant plus de 40 ans, Henri Brothers.
 
L'occasion pour l'Etat et le Pays d'un point dressé dans un communiqué diffusé jeudi sur les "interventions financières significatives" auprès de la commune. Premièrement, avec la navette communale sécurisée, dont la livraison et la mise en service est annoncée à compter de mai 2022, pour un investissement de 101 millions de Fcfp, auquel le Pays participe à hauteur de 41 millions et l’Etat 36 millions de Fcfp. Deuxièmement, avec l’électrification de l’île de Maiao, dont les études déjà lancées ont pour objet de disposer de l’ensemble des autorisations foncières et réglementaires pour juin/juillet 2022 et de solliciter les financements complémentaires pour la phase travaux. Total des opérations : 320 millions de Fcfp, dont 224 pour le Pays, 32 pour l'Etat et 64 pour la commune.
 
Enfin, troisièmement, pour développer la production et la distribution d’eau potable, une campagne héliportée de relevés géophysiques sera conduite en mars 2022 avec l’appui technique des experts de l’État du Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM). Cette campagne permettra de disposer d’une meilleure connaissance du sous-sol et d’apporter des éléments d’aide à la décision en matière de gestion des ressources en eau pour la fin 2023. Cette opération est financée par le Contrat de projet Etat-Pays pour 68 millions de Fcfp.
 

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​Couac dans le Swac de l'hôpital

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​Couac dans le Swac de l'hôpital
Tahiti, le 3 février 2022 – Deux mois après sa mise en service annoncée, le système de climatisation à l'eau de mer des profondeurs (Swac) du centre hospitalier de Taaone ne fonctionne pas. Le lancement du fleuron de l'innovation technologique polynésien est perturbé par un problème d'encrassage des conduites au niveau du réseau secondaire et du local technique de l'ouvrage. Un problème technique et de responsabilité contractuelle qui n'amuse pas beaucoup en haut lieu, même si le discours du Pays se veut rassurant : “C'est normal d'essuyer un peu les plâtres lorsqu'on est précurseur dans une telle innovation technologique”.
 
Installé à grand renfort de communication courant 2021, loué encore très récemment par le ministre des Outre-mer à Paris pour le bond technologique qu'il représente en termes d'énergies renouvelables, le système de climatisation à l'eau de mer des profondeurs (Swac) du centre hospitalier de Taaone ne fait plus beaucoup parler de lui au fenua depuis son lancement en décembre dernier. Et pour cause, l'information commence à circuler avec chaque fois les mêmes commentaires gênés, le Swac de l'hôpital est en panne depuis son lancement. Ou plutôt, la mise en service de l'ouvrage s'est heurtée à un aléa technique des plus complexes à résoudre sur un système à la technologie aussi inédite.
 
Tuyaux encrassés
 
Troisième et plus grand Swac installé en Polynésie française, après ceux de l'Intercontinental de Bora Bora et du Brando de Tetiaroa, l'ouvrage de l'hôpital de Taaone fonctionne sur un système relativement simple à entendre. Des pompes, raccordées à un réseau principal de tuyauterie de 3,8 km de long installée à 900 mètres de profondeur sous la mer, viennent puiser de l'eau de mer froide à environ 5°C pour venir refroidir le vaste système de climatisation du centre hospitalier de Taaone. Et comme l'expliquait en novembre dernier, au journal Le Monde, l'ingénieur de la société Airaro, assistante à maîtrise d'ouvrage du projet, David Wary : “Le Swac permet, à très faible consommation énergétique, de mettre en contact thermique l’eau de mer froide et l’eau douce du réseau de climatisation, au travers d’un millefeuille de plaques en titane”. Concrètement, un énorme échangeur installé dans un local technique entre la mer et l'hôpital vient mettre en contact l'eau de mer froide du réseau principal à l'eau douce du réseau secondaire alimentant la climatisation.
 
Plusieurs réunions techniques ont déjà eu lieu depuis la mise en service du Swac et la découverte du problème. Si le réseau principal de captation de l'eau de mer des profondeurs fonctionne a priori parfaitement, c'est au niveau du réseau secondaire que le problème a été identifié. Une question d'encrassage de la tuyauterie qui s'est répercutée sur l'échangeur et sa technologie de pointe. Selon nos informations, si le nettoyage du réseau secondaire ne pose pas de difficultés particulières, celui du réseau de l'échangeur situé au niveau du local technique est beaucoup plus complexe. Et un double enjeu de “process technique” et de “responsabilité contractuelle” pose problème. La construction du “réseau secondaire” et la partie “process” au niveau de l'échangeur faisant partie de deux lots différents du marché, confiées à deux sociétés différentes. “C'est presque davantage problématique contractuellement que techniquement”, confie une source proche du dossier. S'ajoute une donnée financière qui fait tout l'intérêt de cette innovation : en attendant la réparation du Swac, l'hôpital est amputé chaque mois des 40 millions de Fcfp d'économies réalisables sur sa facture d'électricité.
 
“Normal d'essuyer les plâtres”
 
Le moins que l'on puisse dire reste que ce retard à l'allumage n'amuse pas beaucoup les différentes parties prenantes du projet. Outre l'énorme exposition médiatique autour de la construction d'un ouvrage annoncé depuis les années 2000, le coût total de l'opération a été chiffré par les autorités à 3,6 milliards de Fcfp, dont 44% en fonds propres du Pays et le reste en prêts et subventions d'État, via notamment l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et l’Agence française de développement (AFD).
 
Dans ce dossier, le Pays veut pourtant tenir un discours rassurant, mettant ces aléas de lancement en balance avec l'enjeu d'innovation d'un projet d'une telle ampleur : “C'est normal d'essuyer un peu les plâtres lorsqu'on est précurseur dans une telle innovation technologique”. Le Pays qui, s'il a refusé de réceptionner les ouvrages du marché du Swac sans réserve, semble vouloir rester relativement clément sur d'éventuelles pénalités liées aux délais de mises en service. L'important, garder la tête froide.
 

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​Le salon du tourisme de retour à Mamao

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​Le salon du tourisme de retour à Mamao
Tahiti, le 4 février 2022 – Le 28e Salon du tourisme, qui s'est ouvert vendredi matin pour se tenir jusqu'à dimanche au parc expo de Mamao, marque le retour d'une édition dans sa configuration quasi-habituelle d'avant crise Covid. Avant cela, l'année 2021 avait été marquée par quatre éditions perturbées en deux ans : deux e-salon en distanciel au format web, un salon annulé et un salon sans Air Tahiti au début de la crise. Seule différence notable cette année, un passe sanitaire est évidemment demandé à l'entrée pour profiter des offres des 200 exposants présents.
 


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​Le clash Facebook des sénateurs Tapura

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​Le clash Facebook des sénateurs Tapura
Tahiti, le 4 février 2022 – Les deux sénateurs Tapura, Lana Tetuanui et Teva Rohfritsch, se sont violemment écharpés vendredi par posts Facebook interposés, à la suite du retrait de l'ordre du jour du Sénat d'un projet de texte destiné à toiletter le statut des agents de la fonction publique communale. A la clé, un détonnant et virulent règlement de compte porté sur la place publique par les deux élus de la majorité…
 
Il y avait visiblement un profond abcès à crever entre les deux sénateurs Tapura, Lana Tetuanui et Teva Rohfritsch. Mardi, la sénatrice était intervenue au Sénat pour fustiger le "retrait soudain" d'un projet de loi destiné à ratifier une ordonnance "relative au statut des agents publics des communes". Un texte destiné à toiletter le statut des agents communaux, discuté depuis près de deux ans en Polynésie, d'abord inscrit en procédure accéléré au Sénat, puis retiré au motif que le calendrier des prochaines élections législatives ne permettrait pas son adoption avant le renouvellement de l'Assemblée nationale.
 
Et si le courroux de la sénatrice devant ses pairs mardi traduisait déjà l'hyper-sensibilité de la sénatrice sur le sujet, ce n'était rien en comparaison du coup de semonce de Lana Tetuanui à l'encontre de son collègue du Tapura vendredi… Accusant globalement Teva Rohfritsch de soutenir la majorité LREM et le gouvernement Macron sur ce retrait du texte, la sénatrice a accusé son collègue dans une série de posts Facebook au vitriol de lui avoir savonné la planche sur ce dossier et de l'avoir dénigré à Paris où "tout se sait et tout se dit".
 
"Godillot" contre "bouche bruyante"
 
Accusant surtout Teva Rohfritsch de servir ses "ambitions personnelles" via ses relations avec "la Macronie" à Paris, lui prêtant des ambitions de ministre des Outre-mer ou des prétentions "d'homme fort" de "l'après Fritch", l'élue Tapura des Raromata'i a été jusqu'à affubler son collègue du sobriquet de "petit godillot de service qui s’est fait jeter aux dernières municipales de Punaauia"… Ambiance.
 
Teva Rohfritsch a répondu, lui aussi sur sa page Facebook, d'abord sur le fond en défendant sa position et les avancées de la mouture actuelle de l'ordonnance relative au statut des agents communaux. Puis en fustigeant dans un second post sur le réseau social la "bêtise, vanité, jalousie et ambition maladive" de Lana Tetuanui, l'accusant à son tour de servir ses intérêts politiques personnels : "Les masques vont tomber je le sens. Mais il faut veiller à s'essuyer la bouche avant, car la confiture laisse des traces et révélera la gourmandise sur une bouche bien ouverte et trop bruyante".
 
Un partout, balle au centre. Lana Tetuanui a repris ses posts dans la foulée, accusant Teva Rohfritsch d'avoir lancé les hostilités. Ce dernier laissant visiblement planer le sentiment d'un mal plus profond au sein de la majorité. "Ce n'est pas ma vision de la politique, ni ce qui nous a amené à nous rassembler. Il serait peut-être temps d'en parler en effet".
 

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Pueu renverse Central et reste dans la lutte pour le podium

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Pueu renverse Central et reste dans la lutte pour le podium
Tahiti, le 5 février 2022 – Mené 2-0, Pueu a renversé, samedi, Central pour l'emporter sur le score de 3-2, grâce notamment à deux pénaltys de Franck Papaura. Ce succès permet à la formation de la Presqu'île de revenir à seulement trois points de la troisième place, occupée pour le moment par Pirae. Une lutte pour le podium à laquelle se mêle également Tiare Tahiti qui a dominé Excelsior (3-1). 

C'est un week-end de Ligue 1 un peu particulier qui s'est joué car ni Dragon, Vénus, Pirae et Tefana, les quatre premiers au classement, n'étaient concernés par cette 7e journée de championnat. Il y avait tout de même de l'enjeux, car plusieurs équipes pouvaient glaner de précieux points et se rapprocher du quatuor de tête et du podium. A commencer par Central qui était opposé, samedi au stade Pater, à Pueu. Les joueurs de la capitale en cas de succès pouvaient revenir à égalité de points avec Tefana et Pirae. La formation de la Presqu'île de son côté comptait sur une victoire pour rester dans la lutte pour ce podium. 

Le début de match a été à l'avantage de Central qui a ouvert la marque dès la 8e minute de jeu. Le capitaine centralien, David Tahi, a profité de la passivité de la défense de Pueu pour ouvrir la marque. Puis peu avant la demi-heure, l'arbitre de la rencontre accordait le premier pénalty de la partie  Central après une main d'un défenseur de Presqu'île dans la surface de réparation. William Voirin ne s'est pas fait prier pour transformer la sanction. Néanmoins, Tehotu Doom d'une belle frappe du gauche à l'entrée de la surface allait réduire l'écart pour Pueu avant la mi-temps (2-1).  

5 buts dont 3 pénaltys
Après la pause la partie s'est s'emballée. Les rouges et noirs ont notamment multiplié les occasions de buts devant les cages gardées par François Décoret. Mais le portier de Pueu était dans un grand jour et a repoussé les différents assauts de Central. Et les joueurs de la Capitale ont payé cher leur manque d'efficacité devant le but. Car dans le dernier quart d'heure, les bleus de la Presqu'île allait se voir offrir un pénalty. Franck Papaura s'est présenté devant Eranio Yakeula et n'a pas tremblé pour ramener son équipe à hauteur (2-2). 

Les dix dernières minutes ont ensuite été complètement folles avec deux équipes qui ont attaqué à tout-va. Et c'est bien Pueu qui allait de nouveau faire craquer Central avec un nouveau pénalty qui allait être accordé aux coéquipiers de François Décoret après une faute de David Tahi. Franck Papaura s'est de nouveau présenté devant Yakeula et a transformé son deuxième pénalty du jour pour offrir la victoire Pueu sur le score de 3-2. Grâce à ce succès, Pueu double son adversaire du jour au classement et pointe à trois points de la troisième place. 

Tiare Tahiti encore dans le coup, Punaruu enchaine une troisième victoire
Toujours dans cette lutte pour le podium, Tiare Tahiti a également son mot à dire. Les verts de Moorea avaient rendez-vous, sur le terrain de Afareaitu, avec Excelsior qui n'a toujours pas remporté le moindre match à ce stade de la saison. Dans cette rencontre il a fallu attendre la deuxième période et l'heure de jeu pour assister à l'ouverture du score par Nick Tauotaha qui donnait l'avantage à Tiare Tahiti. Dans la foulée Teiki Vaea doublait la mise pour les verts. Dans le dernier quart d'heure Etienne Nanuaiterai a redonné un peu d'espoir au club de la Mission, mais Marii Taurua a refait le break pour Tiare Tahiti qui s'est imposé sur le score de 3-1. Une nouvelle victoire qui permet à Tiare Tahiti de revenir à égalité de points avec Pirae et Tefana au classement. 

Dans les autres rencontres du week-end on retient notamment la troisième victoire de suite de Tamarii Punaruu qui facilement disposé de la lanterne rouge, Mataiea, sur le score de 5-1. Et dans la lutte pour le maintien en Ligue 1, Temanava a signé ce week-end, face à l'Olympic Mahina, sa deuxième victoire de la saison (2-1). 

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​Dépistage gratuit du mélanome à Tahiti et Raiatea

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​Dépistage gratuit du mélanome à Tahiti et Raiatea
Tahiti, le 6 février 2022 - La Ligue contre le cancer organise deux journées de dépistage gratuit du mélanome, le 9 février à Tahiti et le 11 février à Raiatea. Sur place, des dermatologues et oncologues examineront la population, transmettront des messages de prévention sur les dangers du soleil et encourageront au dépistage précoce de cette tumeur cutanée cancéreuse.
 
La Ligue contre le cancer organise deux journées de dépistage du mélanome, une tumeur cutanée cancéreuse. L'initiative, une première du genre, intervient après l'observation de plusieurs cas ces dernières années sur le territoire, comme l'explique l'association dans un communiqué.   
 
Ainsi, l'opération se déroulera le 9 février à Tahiti et le 11 février à Raiatea. Des dermatologues et oncologues bénévoles seront présents pour sensibiliser la population au mélanome et l'examiner afin d'identifier toute tumeur cutanée suspecte. Les spécialistes évoqueront les dangers de l'exposition au soleil et donneront également des conseils pour se prémunir de ce type de cancer. Le dépistage précoce est essentiel car "le mélanome reste aujourd’hui un cancer de bon pronostic s'il est pris à temps", comme le précise la Ligue contre le cancer.  
 
Le diagnostic consiste à un examen visuel destiné à "repérer les taches ou grains de beauté suspects." Un mélanome est suspecté lorsqu'un grain de beauté se modifie, en suivant les règles dites "ABCDE" (Asymétrie des Bordures, modification de la Couleur, augmentation de Diamètre, augmentation de l'Épaisseur avec apparition d'un nodule, une boule sur le grain de beauté). Il peut également apparaître sans grain de beauté et sur toutes les parties du corps.

​Dépistage gratuit du mélanome à Tahiti et Raiatea
Journées de dépistage gratuit
 
• À Tahiti, le mercredi 9 février : 9h-15h
Centre Vaima (anciens bureaux de Tahiti Nui Travel)
 
•  À Raiatea, le vendredi 11 février 10 h-midi / 14h-16 h
Salle communale de l'ancien marché de Uturoa

Le mélanome, une tumeur maligne
 
Le mélanome est une tumeur maligne, un cancer, développé à partir des mélanocytes, des cellules qui constituent, entre autres, les grains de beauté. C’est un cancer qui peut se propager vers d'autres parties du corps (métastases). Il est essentiellement causé  par les expositions répétées et excessives au soleil ou aux ultraviolets artificiels, des
antécédents de coups de soleil, des facteurs génétiques, un nombre élevé de grains de beauté (supérieur à 50) ou encore une immunodépression. 

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La flotte de Vini Vini s'agrandit

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La flotte de Vini Vini s'agrandit
Tahiti, le 6 février 2022 - Le nouveau navire de pêche Vini Vini XI, de la société d’armement et de mareyage éponyme, a été baptisé jeudi dernier au port de pêche de Papeete, indique le Pays dans un communiqué. Il s’agit pour les propriétaires, la famille Ching, du 18e navire actif, quatre ans après la bénédiction du Vini Vini X. Ce nouveau navire de pêche a été conçu à Papeete, au chantier naval de Technimarine, société de construction et de réparation navale de la famille Ching, qui maîtrise donc l'ensemble de sa chaîne de production, de la construction navale au traiteur, en passant par le mareyage !
 

La flotte de Vini Vini s'agrandit

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Volley-ball : ​le championnat de Moorea est lancé

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Volley-ball : ​le championnat de Moorea est lancé
Moorea, le 6 février 2022 - Après la clôture du championnat interquartiers, les championnats de volley-Ball masculin et féminin ont démarré ce week-end à Moorea. Huit clubs, qui présentent chacun une équipe masculine et féminine, s’affronteront sous la forme classique d’un championnat aller-retour. Parmi les équipes en lice, Jeunesse Vaitehere de Vaihere, et Te Hau Nui de Afareaitu, font figure de favoris chez les hommes et les femmes.
 
Le championnat de Moorea de volley-ball pour les équipes masculines et féminines vient officiellement d’être lancé ce week-end sur l’île sœur. Huit équipes sont en lice cette saison, à savoir Jeunesse Vaitehere, Te Hau Nui, Haaparu, Mira, Team Moz, Vaipua, Vaiare et enfin Te Noha. Les équipes s’affronteront en matchs aller-retour dans les salles omnisports de Papetoai, de Maatea, de Paopao ainsi que celle de Afareaitu. À noter que les leaders du championnat masculin et féminin représenteront l’île de Moorea au prochain Challenge de Polynésie. 
 
Chez les hommes, c’est incontestablement le club de Jeunesse Vaitehere, du district de Vaihere, qui fait figure de favori puisque celui-ci vient de remporter le championnat interquartiers (tournoi de préparation pour le championnat de Moorea) en battant son principal rival Te Hau Nui au tie-break (3 sets à 2). Les blanc et noir de Vaihere ont bien endossé leur statut de favori en battant Te Hau Nui lors de la première journée, vendredi, sur le score de 3 sets à 1. Les autres équipes tenteront pour leur part de jouer les troubles fêtes et d’accrocher une place d’honneur au classement. 
 
"Il y a du niveau cette année"
 
Chez les femmes, Te Hau Nui et Jeunesse Vaitehere sont clairement favorites, avec tout de même un avantage pour les filles de Afareaitu qui viennent de remporter le championnat interquartiers féminin face à Jeunesse Vaitehere (3 sets à 1). Les filles de Teh Haun nui ont encore battu Jeunesse Vaitehere lors de la première journée de la saison. Tout comme chez leurs homologues masculins, la lutte sera serrée entre le reste des équipes pour les places d’honneur. "Te Hau Nui et Jeunesse Vaitehere sont les finalistes des interquartiers et sont donc favoris pour le championnat. Après, tout le monde peut prétendre à une place sur le podium. On est satisfait des performances sportives. Il y a du niveau cette année par rapport aux saisons précédentes. Je situe le championnat de Moorea au même niveau que celui de l’Excellence Fédérale B à Tahiti", se réjouit Tapu Taihau, le président du district volley-ball de Moorea. 
 
Outre l’aspect sportif, c’est l’engouement des jeunes de l’île pour la discipline, surtout depuis la mise en place du championnat interquartiers, qui satisfait le district volley-ball de Moorea. "Les interquartiers étaient une bonne chose pour rassembler les jeunes. Dans mon club par exemple (Te Hau Nui), j’ai accueilli quatre jeunes qui participent pour la première fois à une compétition. Ils ont du niveau. De plus, on n’avait que trois clubs sur Moorea lors des dernières années. On a aujourd’hui huit associations affiliées à la Fédération tahitienne de volley-Ball, dont 12 équipes de filles et 12 équipes de garçons", ajoute Tapu Taihau. 
 
À noter aussi qu’une compétition de volley-Ball pour les jeunes de 10 à 15 ans sera organisée lors des prochaines vacances scolaires. Les meilleurs jeunes de l’île seront également choisis pour former une sélection de Moorea afin de participer à des rencontres à Tahiti. 
Toatane Rurua
 
 Photos: Chez les filles, la Team Moz (en vert) l'a remporté face à Vaipua (en jaune) 3 sets à 1.

Calendrier
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L'ancien P-dg d'Air Tahiti Nui, Cédric Pastour, est décédé

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L'ancien P-dg d'Air Tahiti Nui, Cédric Pastour, est décédé
Tahiti, le 6 février 2021 - Le P-dg d'Air Tahiti Nui entre 2010 et 2011, Cédric Pastour, est décédé mercredi dernier lors d'une intervention chirurgicale.
 
L'ancien P-dg d'Air Tahiti Nui entre fin 2010 et fin 2011, Cédric Pastour, est décédé mercredi dernier à l'âge de 57 ans lors d'une intervention chirurgicale, annonce le média spécialisé TourMag. Alternativement directeur et P-dg des compagnies Air Liberté, Star Airlines, devenue XL Airways, Air Tahiti Nui et Aigle Azur, Cédric Pastour avait également dirigé le voyagiste Look Voyage. Sélectionné pour prendre les commandes de la compagnie au tiare après un appel à candidature lancé par l'administration Tong Sang en 2010, Cédric Pastour n'avait pas résisté au changement de gouvernement et avait été révoqué par le conseil d'administration de la compagnie aérienne un an plus tard sous l'administration Temaru. À l'époque, ce départ très politisé avait été marqué par une levée de bouclier d'une partie des salariés d'Air Tahiti Nui.
 

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Des QR code erronés à mettre à jour

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Des QR code erronés à mettre à jour
Tahiti, le 6 février 2022 - La plateforme Covid-19 a indiqué ce week-end qu'à la suite d'un incident technique des QR code erronés avaient été générés pour des personnes vaccinés entre les 25 et 31 janvier dernier.
 
La plateforme Covid-19 du Pays indique depuis vendredi que certains QR code qu'à la suite d'un incident technique, les certificats de vaccination sous format de QR code des personnes ayant reçu une dose entre le 25 et le 31 janvier 2022 "et" ayant téléchargé leur certificat de vaccination automatique sur le site https://mes-docs.gov.pf comportent un QR code erroné. Un nouveau certificat valide a été mis à jour sur le même site en question. Les personnes concernées peuvent donc retourner télécharger leur nouveau certificat sous format QR code en se connectant à https://mes-docs. gov .pf.
 

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Pêche sous-marine en sécurité avec Black fins Raiatea

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Pêche sous-marine en sécurité avec Black fins Raiatea
Raiatea, le février 2022 - L’association Black fins de Uturoa a organisé ce week-end deux journées de formation sur les risques liés à la pêche sous-marine. C’était également l’occasion pour la fédération polynésienne de la discipline d’évaluer la qualité des enseignements proposés.
 
L’association Black fins de Raiatea a organisé, les 5 et le 6 février à la mairie de Uturoa, une formation gratuite sur les risques de la pêche sous-marine. Le président de l’association, Teavanui Barrier, et le vice-président Michel Williams ont pu présenter à la dizaine de jeunes présents les rudiments de ce sport pratiqué entre 0 et 30 mètres de fond en général.
 
Le mot d’ordre est donné dès le départ : la sécurité avant tout. En effet, le constat est fait qu’au moins cinq personnes décèdent chaque année en Polynésie lors de sorties en mer. L’objectif est donc d’éviter les accidents en étant conscient des risques et en ayant une pratique sécuritaire. "On cherche tous la performance, mais il faut se rappeler que dans la pêche sous-marine, le but c’est de ramener du poisson. Sinon, c’est de l’apnée et ça se pratique en club".
L’association, créée en 2015, propose ces formations depuis 3 ans déjà. 
 
L’importance de l'équipement
 
La partie théorique est organisée en deux ateliers. Le premier concerne le matériel et la pêche en binôme. Choix du type de combinaison, pour protéger des coupures de coraux et des morsures, choix de la longueur et de la souplesse de son tuba pour faciliter sa remontée, bon compromis du volume du masque, pour avoir une bonne vision, mais limiter la compression sous l’eau, type de fusil et de flèche pour faciliter ses déplacements sous l’eau, épaisseur des chaussettes et des gants, palmes… de nombreux paramètres entrent en compte dans le choix du matériel du pêcheur. 
 
La formation revient en détail sur ces informations à connaître. Les formateurs ont particulièrement insisté sur le choix de la ceinture : il est conseillé de privilégier des ceintures facilement largables en cas de problème, plutôt que la traditionnelle ceinture marseillaise. Tout comme le nombre de plombs qui doit aussi être adapté à la profondeur, au type de pêche et à la morphologie du plongeur. Enfin, l'intérêt des technologies telles que le profondimètre a été souligné, autant pour le temps de plongée, la profondeur que la récupération. À ce sujet, il est conseillé de se référer à la règle Aida pour les temps de récupération (voir encadré).
 
Un rappel de sécurité a également été fait aux plongeurs sur l'importance de pêcher en binôme, qui consiste à garder en visuel son co-équipier jusqu’à ce qu’il remonte à la surface. En effet, la majorité des accidents ne se déroulent pas au fond. La pêche chacun de son côté est donc à proscrire.

Pêche sous-marine en sécurité avec Black fins Raiatea
Les risques de syncope
 
Le second atelier sur la sécurité présente les risques de samba ou de syncope, qui sont la conséquence directe d'un manque d'oxygène au niveau du cerveau. Michel Williams, deux fois champion de Polynésie de chasse sous-marine à Bora bora et Moorea et deuxième au classement général de Tahiti en 2018, témoigne de la syncope dont il a été lui-même victime il y a de cela 14 ans : "Mal équipé, trop plombé, pas de combinaison et troisième jour de pêche de suite", il a expliqué les raisons de sa mésaventure. Une vidéo de syncope d’un pêcheur de Moorea, filmée par caméra embarquée, a permis de montrer de manière concrète un incident et l'intérêt de pêcher en binôme puisque son coéquipier a réagi efficacement et il a pu être rapidement secouru.
 
La partie pratique en mer de la formation a d’ailleurs permis d’apprendre la façon de ramener un syncopé et les premiers gestes de secours. "Le plus important est de mettre le copain hors de l’eau, la tête, surtout les voies respiratoires hors de l’eau. Et d’appeler les numéros d’urgence."
 
Gianni Campeggi, moniteur de chasse sous-marine, de nage avec palmes et d’apnée à la fédération avait fait le déplacement depuis Tahiti. Il était présent pour évaluer la formation et accorder le diplôme d’Initiateur dans les troisdisciplines à Teavanui et Michel. Ils sont au total six moniteurs à la fédération à se relayer pour valider les diplômes afin de garantir la qualité d’enseignement lors des formations. En décembre dernier, un déplacement avait d’ailleurs été organisé aux Marquises afin d’accorder le diplôme d’initiateur à des jeunes de l’archipel.
 
"Ça s’est bien passé. La partie théorique était super. Ils se basent sur les cas concrets, ils montrent le matériel. Je trouve que c’est bien pour les jeunes. Ça annonce de bonnes choses."

Pêche sous-marine en sécurité avec Black fins Raiatea

Pêche sous-marine en sécurité avec Black fins Raiatea
Kévin Chongue, 17 ans, lycéen à AMJ à Uturoa
"On ne connaît pas les gestes qui sauvent"

"Je suis venu à la formation parce que je ne connais pas trop les gestes de sécurité. Et ça fait presque deux ans que je pratique la chasse sous-marine. J’ai commencé en voyant mes cousins aller pêcher presque tous les jours, donc j’ai voulu essayer. Je pêche avec mon binôme de Taha’a. Et dans mon entourage, il y a beaucoup de pêcheurs mais on ne connaît pas les gestes qui sauvent. Donc je voulais m’initier, pour leur apprendre. Comme j’ai aussi mes petits cousins qui commencent à y aller, je n’aimerais pas qu’il leur arrive quelque chose. La formation m’a rassuré, ça vaut le coup d’apprendre ces choses-là."

Les règles de sécurité
À retenir :
• Prévenir quand on va pêcher, avec qui, le secteur de pêche et l’heure de retour estimée
• Toujours adapter son matériel à sa pêche et se signaler avec une bouée de position et un drapeau
• Numéros utiles : le 15, le 16 et le 18
 
La règle Aida 
La règle de l’association internationale pour le développement de l’apnée (Aida)
concernant les intervalles de surface entre deux plongées en apnée est la suivante : 
• Jusqu'à -20m, le temps de surface doit être au minimum 2 fois plus longs que le temps d'apnée. 
• Au-delà de -20m, le temps de surface doit être au minimum égale à la profondeur divisée par 5.
Exemples : 
  • Apnée de 15m d'une durée de 1 minutes : le temps de surface doit être au minimum de 2 minutes
  • Apnée de 20m d'une durée de 2 minutes :  le temps de surface doit être au minimum de 4 minutes
  •  Apnée de 25m  :  le temps de surface doit être au minimum de 5 minutes

Pêche sous-marine en sécurité avec Black fins Raiatea

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