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Jackson toujours deux fois

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Jackson toujours deux fois
Tahiti, le 9 novembre 2021 - Près de trois mois après une première décision du tribunal administratif favorable au propriétaire de l’animal, le juge des référés a dû de nouveau se pencher sur l’autorisation d’importation du perroquet Jackson après un deuxième refus de l’administration.
 
Avec les perroquets, les histoires se répètent. A cet égard, celle de Jackson ne déroge pas à la règle. En septembre dernier, son propriétaire Benjamin Varney alias Benny, animateur sur Radio 1, avait cru obtenir gain de cause. Le tribunal administratif de Papeete avait considéré que la demande de dérogation pour importer son ara Jackson devait être favorablement considérée compte tenu du faible risque. “L’innocuité de l’importation du spécimen (…) sur la biodiversité locale doit être regardée comme établie”. Le Pays devait réexaminer la demande de dérogation présentée par l’animateur qui s’appuyait sur un volumineux et surtout couteux rapport d’un vétérinaire expert. Le propriétaire de l’animal a quand même perdu quelques plumes dans l’affaire. Cinq semaines plus tard, le verdict de l’administration restait le même. L’introduction de Jackson sur le territoire polynésien lui était interdite.
 
Détresse psychologique perceptible
 
Un nouveau refus mal vécu par l’animateur. Il ne comprend pas pourquoi le Pays fait rimer dérogation avec interdiction sans préciser de mesures sanitaires pour encore réduire un risque déjà nul. A la barre, l’animateur a défendu bec et ongles son attachement à l’animal ainsi que les conséquences psychologiques et physiques de leur séparation. Assurément ému, brandissant son épais carnet rouge en guise de témoignage de sa détresse débordant largement du seul cadre émotionnel, il n’a pas manqué d’insister sur l’urgence de remédier à la situation. Pour le bien de l’animal mais aussi de sa santé après avoir notamment perdu 30 kilos en cours de procédure. Une détresse à laquelle est restée peu sensible le représentant du Pays qui a parlé d’une simple “gène” du propriétaire de l’animal qui ne défend que des “considérations purement personnelles” sans commune mesure avec l’intérêt des Polynésiens.
 
Double jeu du Pays
 
Selon le Pays, l’étude présenterait des lacunes, notamment sur l’impact potentiel sur les espèces endémiques de perroquets à Rimatara, Ua Huka ou aux Tuamotu Nord. “Le ara est un oiseau sédentaire, il ne peut voler que 7 km, il ne peut même pas aller à Moorea” a répondu l’avocat de M. Varney qui n’a pas manqué de relever les contradictions de l’administration. Cette dernière n’a en effet pas hésité à faire appel à son client, spécialiste reconnu des animaux exotiques, pour s’occuper des deux caméléons retrouvés musardant à Taravao et Papeete et que les services du Pays sont dans l’incapacité de gérer. Une administration qui sait donc, à peu de temps d’intervalle, faire appel à un expert tout en contestant son expertise. L’ordonnance du juge des référés doit être rendue vendredi 12 novembre. 
 

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Le permis de construire de la Villa Aquamaris menacé

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Le permis de construire de la Villa Aquamaris menacé
Tahiti, le 9 novembre 2021 - Le conflit entre l’hôtel Intercontinental de Bora Bora et la villa de luxe Aquamaris, en construction sur le motu voisin, a encore occupé ce mardi les magistrats du tribunal administratif. Le contentieux, qui dure depuis bientôt deux ans, va probablement basculer du côté de l’établissement hôtelier. Le rapporteur public a en effet conclu à l’illégalité du permis de construire accordé à la villa de luxe.
 
En février dernier, la ministre du Tourisme Nicole Bouteau, accompagnée du maire de Bora Bora Gaston Tong Sang, étaient allés visiter le chantier de la Villa Aquamaris, situé sur le motu Roa. Le communiqué officiel n’évoquait alors pas le contentieux avec l’hôtel Intercontinental Bora Bora Resort & Thalasso spa peu désireux de voir un établissement concurrent sur la parcelle d’à côté. Cette proximité empêche également l’hôtel d’obtenir une autorisation pour installer une hélistation. 
 
Grosses lacunes sur la lagune
 
Le communiqué présidentiel vantait alors une villa de luxe “conçue de façon à interagir de toute part avec l’eau” et des paysages sur le site “travaillés dans le respect du patrimoine naturel existant” avec notamment le creusement d’une lagune artificielle. Quelque huit mois plus tard, alors que les travaux sont en voie d’achèvement, le rapporteur public du tribunal administratif n’a pas vraiment partagé la vision enchanteresse mise en avant par les pouvoirs publics. Dans ses conclusions, le magistrat a notamment pointé du doigt l’insuffisance de l’étude d’impact environnemental. En effet, les aspects hydrologiques y sont peu développés. Si l’étude évoque l’existence d’une lentille d’eau douce, l’impact du creusement de la lagune et de ses conséquences irréversibles n’y sont pas identifiés et mesurés. 
 
Hélistation en stationnaire
 
Lacunes également dans la présentation des travaux avec des insuffisances sur le mode d’assainissement choisi mais aussi sur la nature et la consistance des travaux. Présenté tantôt comme une habitation à usage résidentiel, tantôt comme un hébergement à vocation touristique, le projet semble difficile à cerner. Le rapporteur public considère que ces éléments divergents “ne permettaient pas de renseigner convenablement l’administration” dans le cadre du traitement du dossier. De surcroit, l’attestation prouvant la détention par la société promotrice de droits fonciers sur le motu est manquante. Pour toutes ces raisons, le rapporteur a conclu à l’annulation du permis de construire accordé en janvier 2020. La décision du tribunal est attendue pour le 23 novembre prochain. Si les conclusions du rapporteur étaient suivies, le site devrait probablement être remis en état. Et l’Intercontinental pourrait alors revenir à la charge pour sa demande d’héliport.
 
 

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Transport de requin : Des règles en eaux troubles

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Transport de requin : Des règles en eaux troubles
Tahiti, le 9 novembre 2021 – Une semaine après le communiqué de la Fape annonçant sa plainte contre un navire espagnol “transbordant” des carcasses de requins via la zone économique exclusive polynésienne, la question de la légalité de cette activité pratiquée depuis près de 20 ans au fenua est plus que jamais ouverte et l'imbroglio juridique loin d'être démêlé…
 
La semaine dernière, la Fédération des associations de protection de l'environnement (Fape) annonçait dans un communiqué particulièrement salé le dépôt d'une plainte contre un “navire espagnol enregistré sous le nom Playa Zahara et transportant plusieurs tonnes de carcasses de requins”. Le navire ayant fait escale au port de Papeete pour “transborder” sa cargaison, la Fape estimait qu'en vertu de l'article LP2211-3 du code de l'environnement, le navire espagnol contrevenait directement à l'interdiction en Polynésie française du “transport, colportage, utilisation, détention, mise en vente ou achat, importation ou exportation de toute espèce de requins”.
 
Dans la foulée, vendredi, le Pays s'armait d'un communiqué pour préciser que la direction des douanes avait “procédé à l'extraction” de plusieurs tonnes de carcasses de requins “transbordées le même jour dans des conteneurs réfrigérés appartenant au groupe Pacifique Aquacultures Services, en vue de leur expédition par cargo en direction d’Espagne”. Et le Pays de montrer les dents, en rappelant les sanctions pénales encourues et en “mettant en garde les thoniers étrangers des poursuites judiciaires qui pourraient en découler en cas d’infraction”.
 
Problème, le “consignataire” du navire Playa Zahara en Polynésie –Pacifique Aquaculture Services– a réagi à son tour ce week-end pour dire sa “surprise” après les communications de la Fape et des autorités. L'entreprise polynésienne affirme en effet que “cette activité de transbordement est pratiquée en Polynésie depuis près de 20 ans”, rappelle qu'elle concerne des navires pêchant “en dehors de la ZEE puisqu'aucun navire étranger ne pêche dans les eaux territoriales de la Polynésie française”, et surtout apporte une précision de taille : “La présence de requins sur certains navires notamment espagnols est identifiée de longue date et déclarée auprès des services du Pays” !
 
Traités internationaux contre code local
 
Et pour cause, l'activité du “consignataire” –l'agent maritime chargé de la légalité des opérations sur le territoire– consiste justement à déclarer le détail exact de la cargaison d'un navire avant son arrivée auprès des autorités du Pays et de l'Etat. Dans le cas du Playa Zahara, selon les informations recueillies par Tahiti Infos, le document dénommé “annexe A” faisait précisément apparaître que le navire transportait pas moins de 80 tonnes de carcasses de requin. “Rien n'a jamais été dissimulé”, se défend-t-on du côté de Pacifique Aquaculture Services.
 
Toujours selon nos informations, le ministre de l'Environnement lui-même, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a été avisé début septembre du contenu de la cargaison. Ministre qui a réagi dans un courrier début octobre, en rappelant que le code de l'environnement local interdisait le transport et la détention de requins en Polynésie française. Une position à laquelle le consignataire oppose le droit international qui permettrait aux pêcheurs de transiter de la zone de pêche internationale à ses opérations de transbordement en zone sous-douane, hors réglementation du Pays, en toute légalité. “Cette situation (…) ne contrevient en aucune façon aux dispositions du Code de l'environnement en vigueur dans sa juridiction”, en conclut le consignataire.
 
Tout le problème sur ce point est celui de savoir quel droit prime sur le “transport” des requins dans les eaux polynésiennes ? Les traités internationaux ratifiés par la France, et donc par la Polynésie française, autorisent la pêche de certains requins –principalement les mako et blue shark– dans les eaux internationales, ainsi que leur transport dans les eaux régionales pour exportations… En revanche, le code de l'environnement de la Polynésie française a réaffirmé après sa réforme de 2017 que “toutes les espèces de requins” étaient protégées dans la zone économique exclusive polynésienne. Quelle règle doit s'appliquer ? Côté professionnels et côté Pays, on aimerait beaucoup que la plainte déposée par la Fape permette de trancher cette épineuse question…
 
Volonté politique affichée…
 
Interrogé mardi sur le sujet, le ministre de l'Environnement affirme que sa position est parfaitement claire : “Le code de l'environnement local doit s'appliquer”. Deux courants s'opposent visiblement au sein même du gouvernement. D'un côté le ministre en charge de l'Economie bleue, Tearii Alpha, favorable au développement d'un “hub” de la pêche et au développement d'une activité de transbordement qui pèse aujourd'hui 1,8 milliard de Fcfp  au fenua. De l'autre le ministre de l'Environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, qui ne veut pas transiger aujourd'hui sur son ambition de faire de la Polynésie française “un sanctuaire des requins”.
 
Et pour le ministre de l'Environnement, la meilleure preuve de la volonté pleine et entière du Pays de le suivre dans sa démarche est le courrier adressé en août dernier par le président du Pays au haut-commissaire. Courrier dans lequel Edouard Fritch “demande à l'État de continuer à veiller, autant que possible, à ce que des contrôles interviennent physiquement plutôt que 'sur déclaration', en particulier lorsqu'il est impossible d'identifier a priori la nature d'une partie de la cargaison”.
 
… mais moyens limités
 
Or l'épisode du Playa Zahara démontre encore les lacunes du Pays pour se donner les moyens de ses ambitions. Avant la plainte de la Fape, c'est en effet le parquet de Papeete qui a saisi lui-même la direction de l'environnement (Diren) après un contrôle des douanes mené le 22 octobre dernier. Le Pays était pourtant avisé depuis deux mois du “transport” de requins, mais il n'a visiblement pas vu passer le navire…
 
La Diren s'est rendue sur place le 27 octobre. Problème, les agents du Pays ne pouvaient pas intervenir en zone sous douane. Ils sont donc revenus le 29 octobre avec un douanier. Mais là encore un problème de compétences s'est posé pour les agents, explique-t-on côté Pays. S'agissant d'une zone sous douane régie par le droit international, les agents du Pays n'ont pas la certitude de pouvoir y faire valoir le code de l'environnement local… “Résultat, on fait de grandes annonces contre les atteintes au code de l'environnement, mais on se tourne exclusivement vers la police ou la gendarmerie quand il faut verbaliser, alors qu'ils ne sont pas forcément formés sur ce type de délits”, conclut une source avisée dans les services du Pays.
 

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Australie: attaqué par un crocodile, un sexagénaire se défend au couteau de poche

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Australie: attaqué par un crocodile, un sexagénaire se défend au couteau de poche
Brisbane, Australie | AFP | mercredi 09/11/2021 - Un Australien de 60 ans a échappé aux mâchoires d'un crocodile marin d'environ quatre mètres en le poignardant à plusieurs reprises à la tête avec son couteau de poche alors qu'il l'entraînait dans une rivière, ont indiqué mercredi les autorités locales.

Les agents de protection de la faune ont déclaré que l'homme avait "de la chance d'être en vie" après cette attaque terrifiante au bord d'une rivière isolée dans la péninsule du Cap York, à l'extrême nord de l'Australie.

"Il y a eu une lutte et il a heureusement échappé à l'emprise d'un crocodile de quatre mètres à quatre mètres et demi. Les chances de faire cela sont à peu près nulles", a déclaré Matt Brien, du département de l'environnement de l'État du Queensland. 

L'homme était allé pêcher la semaine dernière sur sa propriété près de Hope Vale, à environ cinq heures de route de Cairns, et avait chassé un taureau de la berge pour pouvoir s'y installer.

C'est alors que le crocodile a attaqué.

"Il a décrit avoir vu le crocodile quelques secondes avant qu'il ne se jette sur lui, le renversant alors qu'il était sur le point de lancer sa canne à pêche", a déclaré le ministère dans un communiqué.

Il s'est agrippé à la branche d'un palétuvier dans une tentative désespérée de rester hors de la rivière alors que les mâchoires du crocodile s'enroulaient autour de ses bottes. 

Mais il a rapidement perdu la lutte et a été entraîné dans la rivière. 

"L'homme a déclaré qu'en entrant dans l'eau, il a réussi à récupérer son couteau à sa ceinture et a poignardé le crocodile à la tête jusqu'à ce qu'il le lâche." 

L'homme a ensuite remonté la rive et s'est rendu à l'hôpital de Cooktown pour y être soigné. 

Il a ensuite été transporté par avion à l'hôpital de Cairns, où il est toujours en convalescence une semaine plus tard. 

Une porte-parole du ministère de la Santé a déclaré qu'il était dans un état "stable".

Les agents de la faune sauvage qui ont interrogé l'homme mardi ont confirmé que ses blessures étaient compatibles avec une attaque de crocodile. 

"Il semble que le crocodile visait le taureau ou la vache à ce moment-là, et il s'est juste retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment", a déclaré Matt Brien aux journalistes.

"C'est une expérience absolument angoissante. Il ne l'oubliera pas de sitôt", a-t-il ajouté.

Les crocodiles marins ou "salties", qui peuvent atteindre sept mètres de long et peser plus d'une tonne, sont caractéristiques du nord tropical du vaste pays. 

Leur nombre a explosé depuis qu'ils ont été déclarés espèce protégée en 1971, et les récentes attaques ont relancé le débat sur leur contrôle.

Les accidents mortels restent relativement rares, les habitants et les visiteurs étant invités à se tenir à distance des cours d'eau peuplés de crocodiles.

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Le libre-échange "solution aux défis" du Covid-19, selon les ministres de l'Apec

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Le libre-échange
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mercredi 09/11/2021 - Le libre-échange et l'ouverture des économies seront les moteurs du redressement de la région Asie-Pacifique après la pandémie, ont déclaré mercredi les ministres du Commerce et des Affaires étrangères de la région lors d'une réunion virtuelle en amont du sommet du Forum de Coopération économique Asie-Pacifique (Apec).

"C'est le libre-échange, équitable et ouvert, qui aidera les économies à sortir de cette pandémie", a déclaré le ministre néo-zélandais du Commerce, Damien O'Connor, hôte de la réunion. "Nous avons besoin d'ouverture pour stimuler la croissance mondiale, c'est en effet le commerce qui présente la solution à nos défis", a-t-il ajouté.

Les ministres des 21 pays de l'Apec étaient réunis en ligne pour discuter de leur réponse au Covid-19 avant une réunion des chefs d’État samedi, à laquelle doivent assister le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping. 

M. O'Connor a déclaré que les points essentiels de la discussion comprenaient un plan de gel volontaire des subventions aux énergies fossiles et des engagements à assouplir les droits de douane sur les vaccins et autres fournitures médicales en cas de pandémie. 

La nécessité de ne pas ériger de barrières commerciales, en réponse aux défis posés par la pandémie, a fait consensus parmi les ministres réunis, selon M. O'Connor.

"Quelque 81 millions d'emplois ont été perdus dans la région en raison du Covid-19 et l'impact sur les chaînes d'approvisionnement a été important, mais les membres de l'Apec ont rejeté le protectionnisme pendant cette crise", a-t-il poursuivi. 

Les 21 économies membres de l'Apec représentent collectivement près de 40% de la population mondiale et environ 60% du PIB mondial. Une précédente réunion virtuelle sans précédent avait réuni les dirigeants de l'APEC en juillet dans le but d'améliorer la réponse des pays de la région face à la pandémie de Covid-19.

Gel des subventions aux énergies fossiles

La ministre néo-zélandaise des Affaires étrangères, Nanaia Mahuta, a déclaré mercredi que les membres de l'Apec avaient convenu d'envoyer un message fort sur l'arrêt de toute augmentation des subventions aux énergies fossiles. 

"Ces subventions coûtent à nos économies des milliards de dollars par an, mais le véritable impact se fait sentir sur notre environnement", a-t-elle déclaré. 

La question a été mise en avant lors des négociations sur le climat de la COP26 à Glasgow, où les dirigeants de 91 grandes entreprises mondiales ont appelé à leur suppression. 

Le sommet de l'Apec devait initialement se tenir à Auckland, mais il est organisé en ligne pour la deuxième fois en raison du Covid-19. La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a estimé que la plateforme numérique était plus facile d'accès qu'un événement en présentiel.

Au programme des discussion samedi: comment rouvrir les frontières sans propager le virus, comment assurer une reprise équitable en cas de pandémie et comment s'orienter vers une économie sans carbone.  

Le débat en marge du sommet sera dominé par les candidatures de la Chine et de Taïwan pour rejoindre le Partenariat trans-pacifique global et progressiste (CPTPP), qui est le plus grand pacte de libre-échange de la région, entre 11 pays.

La Chine, qui considère l'île comme faisant partie de son territoire, est opposée à l'adhésion de Taïwan, tandis que l'Australie ne souhaite pas que la Chine fasse partie du groupe, en raison d'un différend commercial persistant.

Les États-Unis voudront également profiter de l'événement pour réaffirmer leur engagement en faveur du commerce dans la région indo-pacifique après des années de politiques protectionnistes sous l'administration de Donald Trump.

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​Élections annulées à Arue, deux colistières de Teura Iriti inéligibles

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​Élections annulées à Arue, deux colistières de Teura Iriti inéligibles
Tahiti, le 10 novembre 2021 – Le Conseil d'Etat a définitivement prononcé mercredi l'annulation des élections municipales de juin 2020 à Arue en raison des 115 procurations irrégulières. Deux colistières de Teura Iriti, parmi lesquelles la 2e adjointe de la commune Yolande Bennett, sont déclarées inéligibles et le dossier est "transmis au procureur de la République de Papeete".
 
Cette fois-ci plus rien n'empêchera le retour aux urnes à Arue. Le Conseil d'Etat a définitivement annulé, mercredi à Paris, les élections municipales de juin 2020. Une décision motivée par l'existence de "115 procurations irrégulières" déposées par l'équipe de la candidate et maire, Teura Iriti, au regard d'une différence de 79 voix entre les deux candidats en tête au second tour, Teura Iriti et Philip Schyle.
 
C'était une demande du rapporteur public, le Conseil d'Etat a également prononcé l'inéligibilité des deux colistières de Teura Iriti qui avaient déposées les 115 procurations à la Direction de la sécurité publique. La première n'est autre que l'actuelle deuxième adjointe de la commune, Yolande Bennett, mais la seconde n'est pas membre du conseil municipal, Tevaitetua Hart, puisqu'elle s'était désistée de la liste de Teura Iriti lors de la fusion d'entre-deux-tours avec celle de Jacky Bryant. Aucune inéligibilité n'a été retenue à l'encontre de Teura Iriti, l'enquête administrative sur laquelle s'est basée le Conseil d'Etat n'ayant pas permis d'établir que la fraude aux procurations était "imputable personnellement" à la tête de liste. La désormais ex-tavana de Arue a toujours affirmé qu'elle n'était pas au courant des agissements de ses colistières.
 
Enfin, le Conseil d'Etat a également décidé de "transmettre le dossier au procureur de la République de Papeete", estimant que la fraude aux procurations pouvait relever de la justice pénale. Une démarche sans véritable conséquences, puisque la justice locale est déjà saisie d'une plainte de l'ancien maire de Arue, Philip Schyle, sur ces faits.
 
Pour la suite des évènements, le haut-commissaire doit maintenant nommer une "délégation spéciale" qui remplira les fonctions de conseil municipal à Arue. Et le représentant de l'État fixera ensuite, dans un délai de trois mois, la date du premier tour de nouvelles élections.
 

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Bouissou vice-président, Bouteau non-remplacée

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Bouissou vice-président, Bouteau non-remplacée
Tahiti, le 10 novembre 2021 - Le président du Pays Edouard Fritch a annoncé mercredi matin la nomination de Jean-Christophe Bouissou au poste de vice-président du Pays. Nicole Bouteau n'est pas remplacée et ses portefeuilles sont répartis entre Christelle Lehartel, Yvonnick Raffin et René Temeharo.

Un remaniement a minima. Une semaine après avoir démis son vice-président de ses fonctions et cinq jours après la démission de sa ministre du Tourisme et du Travail, le président du Pays Edouard Fritch a prononcé une allocution mercredi pour annoncer la nouvelle composition de son gouvernement. Le choix du nouveau vice-président s'est porté sur Jean-Christophe Bouissou, qui conserve l'intégralité de ses portefeuilles ministériels. De son côté, la démission de Nicole Bouteau a été actée mardi soir et Edouard Fritch a annoncé qu'elle ne serait pas remplacée dans l'immédiat. Ses portefeuilles ont été répartis entre trois ministres : Yvonnick Raffin hérite du Tourisme, Christelle Lehartel du Travail et René Temeharo des Relations avec les institutions.
 

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Teura Iriti "prête" pour les élections

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Teura Iriti
Tahiti, le 11 novembre 2021 - La désormais ex-maire de Arue, Teura Iriti, se dit "prête" pour le retour aux urnes décidé par le Conseil d'Etat après la fraude aux procurations orchestrées par son camps lors des municipales de 2020... Même si l'élue s'enferme toujours dans le déni sur cette affaire.
 
Vous êtes toujours prête pour un retour aux urnes ?
 
"On attendais que ça. Nous sommes déjà prêts. La campagne nous l'avons déjà commencée. Pour moi, la campagne c'est tous les jours. Je pense que ce sera la continuité de ce que nous avons fait. Une année passée à la gestion de la commune nous a permis de mieux apprécier le travail. Nous avons installé cette proximité avec la population et nous avons hâte de continuer."
 
Serez-vous candidate avec Jacky Bryant dès le premier tour ?
 
"Depuis le début, nous avons travaillé ensemble. C'est vrai que c'était une équipe composée d'enfants de Arue, mais c'était vraiment une expérience extraordinaire. Chacun était à sa place avec ses compétences. On n'avait qu'une volonté, c'était de travailler, mener jusqu'au bout nos actions, répondre aux demandes de la population…  Donc plus que jamais on continuera dans ce sens."
 
Deux de vos colistières sont inéligibles ?
 
"Écoutez, aujourd'hui je n'ai aucun dossier donc je n'ai pas d'éléments par rapport à cette décision. J'attends d'avoir les éléments."
 
Vous maintenez que vous n'étiez pas au courant des fraudes aux procurations ?
 
"Certainement. Jusqu'ici, encore une fois, nous avons été très surpris par cette plainte de notre ami Philip Schyle."
 

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Paris 2024 : À Teahupo'o, "on ne touche à rien"

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Paris 2024 : À Teahupo'o,
Tahiti, le 11 novembre 2021 - Le comité Paris 2024, mené par son directeur général Étienne Thobois, a tenu mercredi soir une réunion publique à la mairie de Vairao. Des représentants d'association, des gérants de pensions de famille ou encore des commerçants de la Presqu'île étaient conviés à cette réunion très attendue par les habitants qui souhaitaient plus de "transparence" sur les projets d'aménagement à Teahupo'o. "Le comité nous a bien rassurés on est partant pour que ces JO soient une réussite sur tous les plans", a indiqué Cindy Otcenasek, de l'association Vai Ara o Teahupo'o.  

Ce rendez-vous avec le comité d'organisation des JO de Paris 2024 était particulièrement attendu par les habitants de Taiarapu-Ouest et notamment les résidents de Teahupo'o.  Mercredi soir, à la mairie de Vairao, des représentants d'association, des gérants de pension ou encore des commerçants du bout de la route ont pu échanger pendant près de trois heures avec le comité Paris 2024, mené par son directeur général, Étienne Thobois. "Pour nous, cet échange avec la population était très important pour savoir quelles étaient les craintes de certains", a expliqué l'intéressé. 

Rappelons qu'au cours de l'année 2020, un collectif de riverains, baptisé Mata ara o Teahupo'o, avait exprimé ses craintes envers les conséquences environnementales de l'organisation de l'épreuve de surf sur la mythique vague de Hava'e. L'enrochement du littoral au PK O, l'aménagement du domaine Rose pressenti pour accueillir le village olympique et d'autres projets inquiétaient particulièrement les habitants de Teahupo'o. 

Mais une nouvelle fois, le comité Paris 2024, accompagné également du ministre en charge des Sports, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a tenu à rassurer la population. "On ne touche à rien. On vous assure qu'il n'y aura que des installations temporaires", a affirmé le ministre en charge des Sports. "La vraie seule construction qu'il y aura, c'est la tour des juges que l'on doit mettre aux normes du Comité olympique. Je suis originaire aussi de la Presqu'île et du Fenua 'Aihere. Moi aussi je n'ai pas envie que l'on touche à notre environnement."

"Nous sommes évidemment ravi d'accueillir les JO. Mais nous ne dirons pas 'oui' à tout", a insisté de son côté la maire déléguée de Teahupo'o, Roniu Poareu.

"Des gens passionnés par leur environnement et leur culture"
À l'issue de la réunion publique, les habitants du PK 0 semblaient plus que soulagé et satisfait de ce premier échange avec la délégation parisienne. "Le comité nous a bien rassuré. Tout ce qu'on demandait depuis le début, c'était de la transparence sur les projets. On est partant pour que ces JO soient une réussite sur tous les plans", a indiqué Cindy Otcenasek, de l'association Vai Ara o Teahupo'o. 

"Pour moi, cet échange a été très rassurant parce que les gens commencent déjà à s'approprier le projet. Les JO sont une aventure collective", a souligné pour sa part Étienne Thobois. "Je sens des gens passionnés, très fiers de leur environnement et de leur culture. Ils les défendent et ils ont bien raison (...) le projet de Paris 2024 est de mettre en avant ce coin de paradis extraordinaire tout en le respectant. Et ça c'est très important." 

Après un dernier rendez-vous médiatique à la Présidence, ce vendredi, Etienne Thobois et le comité Paris 2024 s'envoleront dans la soirée pour la métropole. 

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La politique de “l'ordre resserré”

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La politique de “l'ordre resserré”
Tahiti, le 10 novembre 2021 – Ferme face à la démission de Nicole Bouteau qui n'a pas su “dépasser les divergences personnelles”, clément face à Tearii Alpha qu'il “ne peut décemment exclure du gouvernement”, le président Édouard Fritch a présenté mercredi son nouveau gouvernement en “ordre resserré” –au moins jusqu'au vote du budget– et assumé des choix strictement politiques : “J'aime mieux être franc avec vous. Le parti politique travaille pour faire des voix”.
 
Entouré de l'ensemble de ses ministres, à l'exception d'une Nicole Bouteau démissionnaire et d'un Jacques Raynal “au repos” quelques jours après la crise Covid, le président du Pays Édouard Fritch a présenté mercredi en fin de matinée à la présidence son “remaniement” ministériel a minima.
 
Alpha in
 
Une semaine après avoir démis Tearii Alpha de ses fonctions de vice-président, Édouard Fritch a répété ses explications déjà affirmées par communiqué : “En ne se soumettant pas à l'obligation vaccinale qu'il a lui-même soutenu lors des conseils des ministres, il créé un trouble manifeste qui n'est pas compatible avec ces fonctions importantes de numéro deux de l'exécutif”. Debout derrière son président, l'intéressé n'a pas cillé. “C'est un ministre compétent et qui connaît très bien son secteur. C'est aussi un compagnon de route politique”, a néanmoins précisé le président du Pays pour justifier le maintien du maire de Teva i Uta dans son gouvernement au poste de ministre. “Je vous confirme aujourd'hui, il reste dans l'équipe.” Un bémol néanmoins, Édouard Fritch entend toujours voir son ministre se conformer à l'obligation vaccinale lorsque la loi sera effective le 23 décembre prochain. “J'aviserai à l'issue de ce délai, mais j'espère simplement que mon ami, Monsieur Alpha, profitera de ce délai pour se conformer à cette obligation à laquelle j'apporte une très grande importance pour les ministres et ceux qui sont auprès de moi.”
 
Restait donc à trouver un vice-président. Et c'est finalement Jean-Christophe Bouissou qui a hérité de la charge. Décision motivée, selon Édouard Fritch, par les “qualités humaines”, la “grande capacité de travail” et le “sens du devoir” de l'intéressé. “Jean-Christophe est un compagnon de longue date. Nous nous connaissons bien. J'apprécie sa franchise et sa grande loyauté. Il a donc toute ma confiance. J'ai eu l'occasion de l'observer, de mesurer son implication, sa bonne maîtrise des dossiers, des bons résultats obtenus ces cinq dernières années.” Un “choix naturel et logique” a défendu Édouard Fritch, balayant d'un revers de main la question des nombreuses affaires politico-judiciaires, actuelle et passées, de son nouveau vice-président. Déjà condamné définitivement à deux reprises pour des atteintes à la probité dans l'exercice de ses fonctions ministérielles, Jean-Christophe Bouissou est encore mis en examen pour trafic d'influence dans l'affaire Ravel-Le Gayic. “Je n'ai pas fouillé dans les casiers judiciaires des uns et des autres”, s'est défendu Édouard Fritch. Il semble loin le temps où le même président nouvellement élu “surprenait” en “insistant sur l'exigence de rigueur et de probité” dans ses vœux aux chefs de service.
 
Bouteau out
 
Nicole Bouteau en revanche n'aura pas droit à la même clémence que Tearii Alpha. “Madame Bouteau aurait souhaité que j'exclue complètement Tearii Alpha du gouvernement. Je ne peux pas décemment l'exclure du gouvernement”, a expliqué Édouard Fritch. “Je n'ai pas d'autre choix que d'accepter sa décision. (…) Je le regrette.” Le président a visiblement peu apprécié les propos très tranchés de sa ministre, lors de sa conférence de presse destinée à expliquer les raisons de sa démission lundi dernier. “J'ai pensé que tout ce travail réalisé jusqu'à aujourd'hui, toute cette implication auprès des professionnels du tourisme (…) méritait de dépasser les divergences personnelles”, a sobrement taclé le président du Pays. Aucun nouveau ministre n'a été nommé. Les portefeuilles de Nicole Bouteau ont été répartis entre Yvonnick Raffin pour le Tourisme, Christelle Lehartel pour le Travail et René Temeharo pour les Relations avec les institutions.
 
“Je ne nomme pas de nouveau ministre aujourd'hui”, a expliqué Édouard Fritch, “le gouvernement franchira le vote du budget en ordre resserré." Le président du Pays a néanmoins évoqué un remaniement après l'échéance budgétaire des prochaines semaines. “La décision que je viens de prendre est une décision rapide”, s'est-il justifié, attaché visiblement à faire passer cette crise gouvernementale comme une simple “péripétie”. “Les dissensions sont inévitables”, a conclu, philosophe, le président du Pays.
 
Realpolitik
 
Mais le passage le plus intéressant de l'allocution de mercredi s'est joué sans aucun doute dans l'une des dernières réponses du président du Pays et du Tapura huiraatira, à la question de savoir s'il comptait, au nom du parti, “sanctionner” Tearii Alpha et Gaston Tong Sang pour leur refus de la vaccination âprement défendue par sa majorité. “Je vais être franc avec vous. Le parti ne raisonne pas de la même façon que nous au gouvernement, que vous”, a lâché Édouard Fritch, en expliquant au passage, en toute transparence, ses derniers choix politiques par de froids calculs électoraux. “Le parti se prépare à gagner aux élections. Les raisonnements ne sont pas du tout les mêmes.”
 
Rappelant que l'éventualité d'une sanction contre les deux élus et maires de Teva i Uta et Bora Bora n'avait jamais été évoquée lors du dernier conseil politique du Tapura à la mairie de Pirae, Édouard Fritch n'a pour le coup pas joué la langue de bois : “Pour le parti, l'essentiel c'est de faire des voix. On est dans une machine politique, je ne vais pas vous dire le contraire. J'aime mieux être franc avec vous. Le parti politique travaille pour faire des voix. Vous voulez virer un maire ? Vous voulez virer un président du parti aux îles Sous-le-Vent comme Gaston Tong Sang ? Je vous assure que ce n'est pas une simple affaire.” Conclusion et concession toute aussi cash : “Ma responsabilité, c'est de me positionner en fonction de mes convictions. Je vais en parler à mon parti, bien sûr. Mais je vous assure que ce n'est pas évident que mon parti pense comme moi sur ce sujet ou pense comme vous.”
 

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​Le bibliobus de Moorea reprend des couleurs

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​Le bibliobus de Moorea reprend des couleurs
Tahiti, le 9 novembre 2021 – Grâce à la générosité de donateurs, le bibliobus de Moorea a pu être rénové. Un appel de fonds via la fondation Anāvai a permis de récolter les 258 215 Fcfp nécessaires aux travaux extérieurs. Il repart donc sur les routes avec un nouveau look, dans les écoles et quartiers prioritaires de l'île sœur.
 
Garé à l'extérieur toute l'année, le bibliobus de Moorea, dont l'état extérieur était détérioré, avait besoin d'un coup de neuf. C'est chose faite grâce à la levée de fonds menée par la fondation Anāvai. En à peine une semaine, onze généreux donateurs ont pu réunir les 258 215 Fcfp nécessaires à sa rénovation. Les travaux qui ont été confiés à un prestataire de Tahiti et ont permis la création et la pose de nouveaux visuels. Pour rappel, un peu plus tôt cette année, au mois d'avril, l’intérieur du bibliobus avait été gracieusement rénové par Philippe Rodriguez, charpentier du bois.
 
Le bibliobus reprend donc la route, paré de sa toute nouvelle décoration sur le thème de Vaiana. Il va à la rencontre des familles de Moorea qui ne peuvent pas se rendre à la bibliothèque de Teavaro et se veut un lieu d'échanges favorisant la lecture pour tous.
 
Le programme et les horaires du bibliobus sont à retrouver sur la page Facebook de la Bibliothèque de Moorea

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​Un sans-abri d'une trentaine d'année décède d'une chute au PK18

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​Un sans-abri d'une trentaine d'année décède d'une chute au PK18
Tahiti, le 11 novembre 2021 – La plage publique de Vaiava au PK18 à Punaauia a été temporairement fermée jeudi matin, à la suite de la découverte du corps sans vie d'un sans-abri d'une trentaine d'années visiblement décédé d'une chute sur les rochers dans la nuit.
 
L'information avait fait le tour des réseaux sociaux jeudi matin. La plage publique de Vaiava au PK18 à Punaauia été temporairement fermée tôt dans la matinée de ce jour férié en raison de la découverte d'un corps sans vie sur place. Selon les éléments recueillis par nos confrères de Polynésie la 1ère, il s'agit d'un sans-abri d'une trentaine d'années qui vivait sur place et qui a vraisemblablement fait une chute sur les rochers dans la nuit de mercredi à jeudi. Le corps du malheureux, présentant des hématomes, a été retrouvé vers 6 heures par les gardiens dans les rochers. Toujours selon nos confrères, une autopsie a été demandée pour confirmer la cause de la mort. La plage a été rouverte au public dans la journée.
 

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Fête de la science : Garder le corail à l'oeil

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Fête de la science : Garder le corail à l'oeil
Tahiti, le 12 novembre 2021 – La 30e fête de la science a été inaugurée mercredi au parc Paofai. Cette nouvelle édition est coordonnée par l'association Te mana o te moana, et a pour ambassadrice Laëtitia Hedouin, chargée de recherche au Criobe, le laboratoire d'étude des écosystèmes coralliens.
 
La 30e édition de la fête de la science vient de débuter. Elle a été inaugurée mercredi au parc Paofai. L'association Te mana o te moana, coordinatrice de cette édition 2021, a préparé une fête autour du thème “l'émotion de la découverte”. Ce sera l'occasion de se remémorer les faits marquants des 30 dernières éditions grâce à une exposition photo. De découvrir des ateliers et des expériences au cœur du village des sciences virtuels. De proposer des interventions pédagogiques dans les lycées et collèges de Tahiti et Moorea. D'assister à des cycles de conférence. Mais aussi et surtout d'inviter les Polynésiens à devenir des observateurs des récifs polynésiens.
 
Les sciences participatives
 
Le Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (Criobe) lance un appel à l'aide auprès de tous (pêcheurs, plongeurs, surfeurs, prestataires touristiques) pour participer à la surveillance de l'état du récif. Pour cela, un site est en ligne depuis le 1er octobre https://www.unoeilsurlecorail.org/
“Le récif est déjà menacé par le changement climatique, et par la pollution, et on constate aujourd'hui que la taramea devient une menace supplémentaire de par sa prolifération. Nous avons donc lancé ce programme de science participative, et étant basés à Moorea, nous ne pouvons pas avoir un œil partout”, explique Laetitia Hédouin du Criobe. “Pourtant l'instant, et grâce au site internet, nous savons que des taramea ont été observés à Bora Bora, Tikehau, Raiatea, Rangiroa, et Fakarava. Mais nous avons aussi besoin de savoir quelles zones ont été épargnées. Les sciences participatives est un programme qui existe depuis 2016, qu'on avait lancé pour le blanchissement corallien, et on s'est rendu compte que les gens qui nous donnaient des informations prenaient conscience des menaces qui pèsent sur le récif”, précise l'ambassadrice qui se réjouit de la responsabilisation des citoyens. “Mais il ne s'agit pas que de nous rapporter que des phénomènes négatifs, c'est déprimant !” sourit-elle. Car L'objectif de la science participative, c'est aussi d'émerveiller les Polynésiens, en suivant la reproduction des coraux, en identifiant des regroupements d'organismes spectaculaires, et de prendre conscience que le récif est un écosystème fabuleux qu'il faut à tout prix protéger”.
 

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Faîtes-vous dorloter à To'ata

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Faîtes-vous dorloter à To'ata
Tahiti, le 11 novembre 2021 - Jeudi à 9 heures s'est ouvert le 9e Salon Beauté & Bien-Être à To'ata. Ce rendez-vous est enfin de retour avec de nombreux exposants dans un espace dédié à la détente, la relaxation et l’art de vivre. C'est la première édition post-covid de cet événement qui n'avait pas eu lieu depuis le salon en novembre 2018. Plus d'une centaine d'exposants ont répondu à l'appel.

Cette édition est tournée vers une nouvelle approche du bien-être avec la présence de spécialistes de la cryothérapie ciblée, du coaching, et de sociétés spécialisées dans la cosmétique fournissant des produits de maquillage 100% naturels, locaux, éthiques et durables. Ce salon est ouvert jusqu'au 14 novembre de 9 à 18 heures. Le prochain salon de la Fête des mères se tiendra sur la place To'ata en mai prochain.
 


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​Le tandem vélo-croisière

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Tahiti, le 11 novembre 2021 - Le Vélo club de Tahiti, en collaboration avec un tour-opérateur californien, a organisé une croisière sur le Star Breeze aux Raromatai pour 250 cyclistes américains.
 
La Ronde tahitienne est à l’arrêt depuis 2020, mais le Vélo club de Tahiti poursuit son activité. En collaboration avec un tour-opérateur californien, l'association propose aux amateurs des croisières-cyclisme en Polynésie française. Le 4 novembre dernier, 250 Américains ont débarqué au fenua avec leur vélo pour sillonner les îles Sous-le-Vent sur leur petite reine et l'océan qui les sépare à bord du luxueux paquebot Star Breeze.
 
Programme sur-mesure
 
Un concept inédit en Polynésie française mais bien accueilli en ces temps délicats pour le tourisme local. Le programme est simple, lors de chaque escale, les “cyclo-croisièristes” débarquent et découvrent l’île sur leur destrier. Ainsi, les 250 Américains ont pu visiter Raiatea, Tahaa, Bora Bora, Huahine, Moorea et enfin Tahiti. Sur chacune de ces îles, l’association du Vélo club de Tahiti a programmé, en collaboration avec les comités du tourisme, un circuit mettant en valeur tous les sites touristiques et culturels de l’île. Ainsi, artisans, prestataires touristiques, restaurateurs… ont vu arriver ces touristes chevauchant leur monture.

Le président du Vélo club de Tahiti Benoît Rivals se félicite de l'initiative : “L’intérêt est énorme. Chaque touriste vient faire du sport chez nous mais en plus il consomme à chaque arrêt. Ils sont 250 touristes, souvent très fortunés et apportent vraiment une contribution au tourisme local.” Selon l'association, l'impact économique de ces 250 touristes est estimé à environ 160 millions de Fcfp. D'autre part, le Vélo club de Tahiti précise qu'une équipe spécialisée de télévision a filmé une dizaine d’émissions qui seront diffusées sur le canal GCN France (chaîne youtube spécialisée filiale d’Eurosport)
 

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Les Morts pour la France honorés avenue Pouvana'a

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Les Morts pour la France honorés avenue Pouvana'a
Tahiti, le 11 novembre 2021 - La traditionnelle cérémonie du 11-Novembre, organisée à l’occasion de la journée nationale de commémoration de la Victoire et de la Paix et d’hommage à tous les “Morts pour la France”, a eu lieu ce jeudi matin avenue Pouvana’a a Oopa. Cette cérémonie, présidée par le haut commissaire Dominique Sorain, célébrait le 103e anniversaire de l’Armistice de la Première Guerre mondiale.
 


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Un prédateur sexuel reprend sept ans de prison

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Un prédateur sexuel reprend sept ans de prison
Tahiti, le 11 novembre 2021 -  Déjà condamné en 2018 pour des agressions sexuelles sur mineur, un homme de 33 ans a écopé, ce mercredi, d'une nouvelle peine de sept ans de prison ferme. Le prévenu était renvoyé cette-fois devant le tribunal correctionnel pour des agressions commises entre 2013 et 2016 sur six mineurs. 

"Je ressens du dégoût pour ce que j'ai fait. Je suis prêt à me faire aider et à changer", a déclaré, mercredi, à la barre, un homme de 33 ans, renvoyé devant le tribunal correctionnel pour répondre des faits d'agressions sexuelles sur des mineurs de moins de 15 ans. 
Entre 2013 et 2016, le prévenu s'en était pris à six victimes âgées entre 11 et 12 ans au moment des faits. Le prédateur sexuel s'arrangeait pour se faire héberger chez des familles et abusait ensuite des enfants et notamment des jeunes garçons pour lesquels il avait une attirante plus exacerbée. L'intéressé avait d'ailleurs une approche très directe, puisqu'il n'hésitait pas à toucher le sexe des jeunes enfants et allait même jusqu'à proposer à certains un rapport sexuel. Les différents rapports psychiatriques des victimes attestent des "retentissements importants sur la psyché" des enfants. 

"Quand j'ai des pulsions je m'approche des enfants. Mais s'il n'y a rien de particulier je ne m'approche pas", a affirmé l'homme à la barre. Ce dernier était par ailleurs friand de site et de forum à caractère pédopornographique. Des images qu'il partageait volontiers sur ses différents profils sur les réseaux sociaux. 

"Réduire la distance entre lui et sa proie" 

Détenu depuis 2018 dans le cadre d'une autre affaire d'agression sexuelle, le prévenu a indiqué à la barre avoir travaillé sur ses pulsions au travers de séances avec un psychiatre et grâce aussi à une relation qu'il a démarré au cours de sa détention. "Je pense qu'être dans une relation avec un adulte peut m'aider", a attesté l'homme.  

"On a quelqu'un qui se présente comme un gentil, quelqu'un d'inoffensif. Mais tout cela c'était pour réduire la distance entre lui et sa proie (...) Est-ce-que vous aviez conscience des conséquences de vos actes ? Vous avez causé des gouffres de douleurs psychologiques à ces enfants", a insisté le procureur, Robert Danielsson avant de requérir sept ans de prison. 

Après en avoir délibéré, le tribunal a décidé de suivre les réquisitions du parquet, en condamnant donc le prévenu à une peine de sept ans de prison ferme. Le trentenaire devra également s'acquitter de la somme de plus de 2 millions de Fcpf au titre du préjudice moral des six victimes. 

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Gambier : droit, prévention et protection de la jeunesse

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Gambier : droit, prévention et protection de la jeunesse
Mangareva, le 11 novembre 2021 - Arrivée à Rikitea samedi, une équipe de la protection judiciaire de la jeunesse était en mission sur l'île afin d'informer les familles sur les droits et devoirs des jeunes et faire la prévention. Pendant trois jours, les intervenants ont rencontré  des parents, des enfants, des professionnels de santé sur les thèmes de l'enfance en danger ou délinquante.
 
Pendant trois jours, du 6 au 9 novembre, une équipe de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) était à Rikitea afin de venir à la rencontre des enfants et de leurs parents. À l’initiative de la PJJ, cette mission de justice de proximité, menée conjointement avec le Fare Tama Hau, a pu se réaliser avec le financement du ministère de la Justice. Une action menée au sein de tous les archipels et qui a débuté d’abord aux Marquises, puis aux Gambier, qui se déplacera ensuite dans les Tuamotu, aux Australes et enfin aux îles Sous-le-Vent.
 
L’objectif de cette initiative est de donner aux justiciables un accès au droit, dans le cadre de l’enfance. Pour Liliane Vallois, directrice territoriale de la PJJ en Polynésie, "la justice se veut éducative pour les mineurs. L’idée est que les gens connaissent tous les leviers mis à leur disposition, que se soit pour l’enfance en danger ou l’enfance délinquante… Répondre aux interrogations de la population sur l’efficacité d’une plainte ou sur les suites de cette action."

Gambier : droit, prévention et protection de la jeunesse
Deux soirées thématiques ont été organisées : l’une samedi, sur les droits et devoirs des jeunes et l’autre lundi, sur les addictions, avec des témoignages. Des occasions de toucher aussi les parents, les professionnels de santé ou encore la gendarmerie et le conseil municipal. Lundi, la PJJ est également intervenue dans les établissements scolaires pour rencontrer les élèves et le personnel. Entre chaque intervention du temps a aussi été consacré à l’accueil et l’orientation des familles en entretien individuel. Une dizaine de familles a ainsi pu bénéficier d'un entretien individuel.
 
Au terme de sa mission, la directrice a pu établir plusieurs constats parmi lesquels "le manque de maîtrise des outils et procédures proposées… À partir du moment où un jeune commet un acte de délinquance, c’est important pour lui qu’on lui signifie qu’il faut arrêter. Et le seul moyen, c’est de déposer plainte sinon la PJJ n’interviendra pas. La justice des mineurs a été pensée pour comprendre pourquoi le jeune a commis cet acte et comment faire pour changer cette situation."

Gambier : droit, prévention et protection de la jeunesse

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​Le RSMA recrute à Ua Pou

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​Le RSMA recrute à Ua Pou
Ua Pou, le 11 novembre 2021 – Le RSMA recrute actuellement aux Marquises. Les représentants étaient présents toute la semaine à la mairie de Hakahau où de nombreux jeunes ont pu remplir leur dossier d’inscription afin de bénéficier d’une formation militaire et professionnelle. Une opportunité pour les jeunes Marquisiens désireux d’obtenir un emploi.

Cette semaine, plusieurs jeunes de l’île de Ua Pou se sont rendus à la mairie du chef-lieu, Hakahau, avec l’espoir d’intégrer le régiment de service militaire adapté (RSMA), dispositif d’insertion socio-professionnelle proposé par l’armée française, avec pour objectif de former les postulants à des métiers manuels adaptés aux besoins des archipels polynésiens dans un cadre militaire. L’espoir, pour beaucoup de jeunes Polynésiens, d’accéder rapidement à un travail valorisant tout en assimilant les valeurs de l’armée, notamment dans les îles éloignées.
 
Une formation de huit mois
 
Aux Marquises, le RSMA fait maintenant partie du décor car le détachement de Hiva Oa, fondé en 1989, est le premier à avoir vu le jour en Polynésie française. Les jeunes originaires des différentes îles de l’archipel, dont le dossier d’inscription aura été validé, y seront affectés. Commencera alors une formation de huit mois divisée en deux parties. Ils feront leurs classes militaires pendant les deux premiers mois, une première étape destinée à leur enseigner le respect, la discipline et les enseignements propres à l’armée. Ils passeront également leur permis de conduire. Puis ils apprendront le métier de leur choix pendant les six mois restants, quatre disciplines leur seront proposées : la restauration, la mécanique, le bâtiment et le maraîchage/horticulture. Au terme de cette formation ils auront le choix de retourner à la vie civile avec le bagage qu’ils auront acquis ou alors de faire la demande de rester au sein de l’armée afin de poursuivre une carrière militaire.
 
Des formations adaptées aux besoins du territoire
 
Pour l’adjudant Gaëtan, responsable du recrutement, le RSMA est une chance pour les jeunes Marquisiens : "Notre travail est très important, notamment dans les archipels où il n’y a pas de travail et où les jeunes sont parfois en perte de repères. Nous leur offrons un cadre, nous leur offrons une instruction et des compétences qui leur seront utiles ici. Les formations proposées par le RSMA de la Polynésie sont des formations adaptées aux besoins du territoire. Nous ne voulons pas vider les archipels, au contraire. Le but est que les jeunes partent et reviennent chez eux avec un savoir-faire afin de contribuer à développer l’économie de leurs îles."
 
90% de taux d'insertion
 
L’année dernière, le RSMA de la Polynésie française a enregistré un taux d’insertion professionnelle de 90 % à l'issue de la formation. De quoi donner de l’espoir aux postulants, comme Manarii venu remplir son dossier d’inscription ce matin : "J’ai envie de faire quelque chose de ma vie. Je suis sportif, j’aime le jardinage et je voudrais apprendre un métier. J’espère que je serai pris !" Au-delà de la formation professionnelle dispensée, le RSMA est pour beaucoup une porte d’entrée vers une carrière militaire, une voie prisée par les jeunes recrues, mais les places sont chères et tous ne pourront pas en bénéficier. Adéodat était lui aussi présent ce matin pour remplir son dossier d’inscription dans cette optique : "J’ai envie de bouger un peu, de voir ce qu’il y a dehors. Je suis très motivé !"
 
"Pendant les sessions de recrutement, on porte l’uniforme toute la journée, nous dit l’adjudant Gaëtan, cela permet aux jeunes de nous remarquer. Il n’en faut pas plus pour que le bouche à oreille fasse son travail et que beaucoup d’entre eux viennent spontanément à notre rencontre. Nous constituons une vraie opportunité pour eux et ils le savent." Deux recrutements par an sont effectués par le RSMA en Polynésie, et les jeunes Polynésiens sont toujours au rendez-vous.

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​La modification du PGEM de Moorea attaquée

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​La modification du PGEM de Moorea attaquée
Moorea, le 11 novembre 2021 - Un recours a été déposé au tribunal administratif pour faire annuler les récentes modifications du PGEM révisé par le Pays. La fédération Aimeho To'u Ora, à l'initiative de ce recours, estime que le gouvernement n’a pas respecté la procédure légale de l’enquête publique dans le cadre de la révision du PGEM et aurait dû adopter le rapport final de la Commission locale de l'espace maritime.

La fédération environnementale Aimeho To'u Ora vient de déposer au tribunal administratif, par l’intermédiaire de son président Dom Leoture, un recours contre la modification du Plan de gestion des espaces maritimes (PGEM) révisé. Pour rappel, le rapport final du PGEM révisé a été validé il y a quelques mois par la commission locale de l’espace maritime (organisme en charge se suivre l’évolution du processus de la révision du PGEM) après plusieurs années de concertation entre les services communaux, les services du territoire et différents acteurs de l‘île sœur. Le gouvernement s’est toutefois permis, à la stupeur générale, d’effectuer quelques modifications, avec notamment la création de nouvelles zones de développement prioritaire.
 
Une décision qui ne passe pas auprès d’une partie de la population, en particulier des associations environnementales : "Nous considérons cette modification illégale, puisqu’elle n’a pas respecté ce qui est défini par la loi. On a un acte qui a été pris unilatéralement par le conseil de ministres et qui n’est pas le fruit de la procédure normale de la révision. En tant que fédération, nous déposons un recours pour justement faire annuler cette décision," explique Dom Leoture. Ce dernier rappelle au passage que la réglementation du PGEM ainsi que celle de la procédure de sa révision repose sur une solide assise juridique au même titre que le plan général d'aménagement (PGA).

​La modification du PGEM de Moorea attaquée
"Le gouvernement s'immisce dans la décision qui a été donnée à la commune"
 
"Les règles qui définissent la réalisation d’un PGA ainsi que celles d’un PGEM sont des lois de haut niveau. On ne peut pas imaginer que le gouvernement modifie, après que des travaux de révision aient été faits pendant des années, le PGA d’une commune en désignant, par exemple, une zone hôtelière là où une zone agricole a été définie sans passer par une enquête publique. Cela veut dire que le gouvernement s’immisce dans la décision qui a été donnée à la commune pour que cette dernière gère son espace", s'étonne encore Dom Leoture. Pour justifier son recours, la fédération environnementale se base aussi sur plusieurs cas similaires : "Un certain nombre de jurisprudences montrent que si des modifications sont faites après une enquête publique, on modifie de façon importante l’esprit même du document de l’urbanisme. Ce document doit alors être présenté à nouveau dans le cadre d’une enquêté publique de façon à faire valider ces modifications. C’est le principe. Or, les modifications du PGEM révisé par le gouvernement local n’ont pas été validées par une enquête publique supplémentaire," ajoute le président de Aimeho To'u ora.

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