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​Med.i.can devant les fonds d'investissements parisiens

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​Med.i.can devant les fonds d'investissements parisiens
Tahiti, le 29 octobre 2021 – Sélectionnée par la French Tech Polynésie, la startup polynésienne porteuse du projet de conteneur médicalisé Med.i.can participera le 6 décembre prochain à Paris au programme French Tech Rise rassemblement 82 startup nationale, pour rencontrer des fonds d'investissements nationaux.
 
La French Tech Polynésie a annoncé vendredi la participation de la startup polynésienne porteuse du projet de conteneur médicalisé Med.i.can à l'événement French Tech Rise à Paris le 6 décembre prochain. Un événement organisé pour permettre à 82 startup venant des capitales et communautés French Tech de rencontrer des fonds d'investissement nationaux. Sélectionnée par la French Tech Polynésie parmi cinq candidats (Open Sails, Moana, Glorytech, ITOenergy – Hydroliennes), le lauréat des Tech4Islands 2020 Med.i.can satisfaisait aux critères d'éligibilité pour cet événement en cherchant 60 à 600 millions de Fcfp de financement, avec un siège social en Polynésie française et moins de 15 ans d'activité. "Le choix final s’est porté sur une solution ayant déjà un prototype et une mise sur le marché dès que possible", explique la French Tech Polynésie dans un communiqué. "C’était le cas de Med.i.can. La MedTech est un sujet important, encore plus avec la crise sanitaire dans laquelle nous sommes, et la santé pour tous est une réalité grâce aussi à ce type de solution.” Med.i.Can est le premier container "télémédecine ready". C’est un container de 20 pieds upgradé au standard médical qui se caractérise par une agilité logistique, une autonomie énergétique et un design plug-and-play pour répondre aux besoins de santé primaire des territoires isolés de la planète. 

 

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​Le couvre-feu repoussé à 23 heures mardi

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​Le couvre-feu repoussé à 23 heures mardi
Tahiti, le 29 octobre 2021 – L'Etat et le Pays ont annoncé vendredi après-midi dans un communiqué commun le report de l'application du couvre-feu de 23 heures à 4 heures du matin et la levée des mesures sanitaires s'appliquant spécifiquement aux Australes à compter du mardi 2 novembre.
 
La situation sanitaire actuelle et la baisse du nombre de cas Covid-19 sur le territoire polynésien ont conduit le haut-commissaire et le président de la Polynésie française à poursuivre le "programme de déconfinement progressif jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire", annonce un communiqué commun Etat-Pays diffusé vendredi après-midi.
 
À partir du mardi 2 novembre, le couvre-feu s’appliquera de 23 heures à 4 heures du matin aux îles Sous-le-vent et aux îles du Vent et les règles particulières qui s’appliquaient aux Australes (interdiction des manifestations sportives et culturelles, couvre-feu) seront levées "au regard de la baisse régulière du nombre de cas actifs sur l’archipel". Des dispositions qui seront applicables jusqu’au lundi 15 novembre, date de fin de l’état d’urgence sanitaire en Polynésie française.
 
Toutes les autres mesures de protection sanitaire restent en vigueur. Dans cette période de vacances scolaires et à l’approche du week-end de la Toussaint, les autorités demandent à la population de ne pas relâcher la vigilance et de maintenir les gestes barrières lors des rassemblements familiaux.
 

​Le couvre-feu repoussé à 23 heures mardi

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Fin de mois rose aux Marquises

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Fin de mois rose aux Marquises
Nuku Hiva le 29 octobre 2021 - En collaboration avec l’association des femmes Te vehine te tumu, l’école de danse Kanahau Ori et la commune de Nuku Hiva, la subdivision de santé des îles Marquises a souhaité manifester son implication dans la lutte contre le cancer du sein, à l’occasion du dernier week-end du mois d’octobre.
 
Natacha Helme, la présidente de La ligue contre le cancer en Polynésie française, était à Taiohae pour soutenir la subdivision de la santé et quelques associations dans leur implication dans la lutte contre le cancer du sein. Aux côtés d’Estelle Salgues la directrice de l’hôpital de Nuku Hiva, de Rémy Salgues, le représentant de la Ligue contre le cancer à Nuku Hiva et de Raymonde Falchetto de la cellule de promotion de la santé, Natacha Helme a eu l’occasion de visiter les infrastructures relatives au dépistage des cancers dont dispose l’archipel : mammographe, échographe et scanner.
 
"À Nuku Hiva, nous sommes ravis de voir qu’il y a ce qu’il faut au niveau infrastructures, explique Natacha Helme. Il y a quand même encore des efforts à faire puisque venir jusqu’au mammographe de Nuku Hiva reste compliqué et coûteux, puisque le billet d’avion n’est pas pris en charge pour les patientes des autres îles de l’archipel. Ce matin, nous avons discuté avec le maire de NukuHiva, qui est aussi le président de la Codim, et qui a certaines pistes de réflexions à ce sujet. Donc avec la ligue, nous allons saisir la Codim puis le ministère de la Santé ainsi que la CPS pour pouvoir obtenir un budget essentiellement pour faire en sorte que les femmes de tout l’archipel puissent venir se faire dépister à l’hôpital des Marquises."
 
En début d’après-midi, une marche à travers le village de Taiohae avait été organisée afin de mettre en avant les bienfaits de l’activité sportive pour le corps et l’esprit. La journée s’est poursuivie sur le Tohua Temehea où les intervenants de la santé et les personnes présentes ont pu échanger sur le dépistage, les traitements ou encore l’accompagnement des patients victimes du cancer du sein et plus généralement de tous les autres cancers.
Enfin, pour clore cette journée d’octobre rose, la population s’est réunie derrière les danseuses de l’association Kanahau Ori pour un marathon de Haka manu, de Ori Tahiti et de Hula. Une journée festive et informative qui a remporté un vif succès auprès des femmes et des hommes de Nuku Hiva.

​Hina Courtot, présidente de l’école de danse Kanahau Ori : "Nous sommes solidaires"
Fin de mois rose aux Marquises

"Cette année comme l’an dernier, notre école de danse à sollicité toutes ses adhérentes pour qu’elles donnent un peu de leur temps pour venir danser, mais aussi organiser ce marathon, tout simplement parce que nous sommes des femmes et, évidemment, parce que nous sommes solidaires avec les malades et pour lutter contre le cancer du titi."

Rémy Salgues, représentant de la Ligue contre le cancer à Nuku Hiva : "Les hommes doivent être un soutien"
Fin de mois rose aux Marquises

"En Polynésie française, c’est entre 135 et 140 nouveau cas par an. Et le cancer du sein chez la femme se développe principalement autour de 55, 60 ans.60% des femmes polynésiennes touchées par un cancer du sein ont entre 50 ans et 74 ans. Mais c’est aux hommes que je voudrais m’adresser. Ils doivent être un véritable soutien indéfectible pour leurs femmes dans ces moments toujours difficiles moralement. Ce soutien fait partie de la guérison, c’est crucial. Motivez vos compagnes à se faire dépister et, surtout, soyez attentifs, soyez prévenants et soyez soutenants. Transmettez-leur votre force, elles en auront besoin. Par ailleurs, je veux dire que les hommes ne sont pas épargnés par cette maladie : environ 600 cancers du sein sont détectés chez l’homme en France, 1 à 2 en Polynésie chaque année."

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​Caution payée, saisie du thonier levée

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​Caution payée, saisie du thonier levée
Tahiti, le 29 octobre 2021 – L'armateur du thonier chinois Ping Tai Rong 316 a versé au Pays la caution de 150 millions de Fcfp fixée mardi dernier par le tribunal civil de Papeete pour lever la saisie conservatoire du navire, permettant au Pays de s'assurer le paiement du démantèlement du Ping Tai Rong 49 échoué sur le récif de l’atoll de Anuanurunga.
 
L’armateur propriétaire du thonier Ping Tai Rong 49, échoué sur le récif de l’atoll de Anuanurunga, a effectué le versement de la caution de 150 million de Fcfp exigée mardi dernier par le tribunal civil de Papeete pour autoriser la mainlevée de la saisie conservatoire effectuée sur un autre thonier appartenant à cet armateur, le Ping Tai Rong 316, immobilisé dans le port de Papeete depuis la semaine dernière. La somme est arrivée vendredi matin sur le compte Carpap ouvert par l'avocat du Pays, Me Yves Piriou. Le Gouvernement a aussitôt donné instruction à l'huissier Me Monot de signifier au capitaine du navire bloqué dans le port de Papeete la mainlevée de la saisie conservatoire. Le Ping Tai Rong 316 est donc autorisé à quitter le port de Papeete et à regagner les eaux internationales. Dans son nouveau communiqué sur ce dossier, diffusé vendredi, le pays a indiqué que cette décision était destinée à "rappeler aux propriétaires des navires qui transitent dans les eaux de notre ZEE que la Polynésie n’entend pas être une poubelle à épaves et qu’il déploiera tous les moyens que lui offre le droit pour défendre et préserver son environnement océanien".
 

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Le procès du Dr Théron renvoyé au 4 novembre

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Le procès du Dr Théron renvoyé au 4 novembre
Tahiti, le 29 octobre 2021 - Le procès du Dr Théron, qui devait débuter ce vendredi, a été renvoyé au 4 novembre à la demande des cinq avocats de la défense. Ces derniers, qui souhaitaient un renvoi à une date encore plus lointaine, ont signifié au juge, certificat médical à l'appui, que le taote avait encore besoin de temps "pour se remettre et pour préparer sa défense". 

Un dossier "particulièrement lourd" et qui demande un "travail complexe". C'est en résumé les arguments présentés vendredi par les cinq avocats du Dr Théron. Le procès du taote, absent de l'audience et poursuivi pour "violences aggravées sur personnes chargée d'une mission de service public" et outrage, devait se tenir ce vendredi en audience de juge unique. Cependant, les conseils du médecin ont sollicité un renvoi en expliquant que leur client, certificat médical à l'appui, n'était pas suffisamment remis de son interpellation et qu'ils avaient encore besoin de temps pour préparer sa défense. "On ne comprend pas cette précipitation du tribunal à vouloir juger au plus vite cette affaire", a insisté Me Stanley Cross, l'un des cinq avocats du Dr Théron. 

Le président du tribunal de son côté, en donnant lecture d'une partie du certificat médical du médecin, s'est interrogé sur son absence au procès : "Il est stipulé dans le certificat médical que le docteur peut continuer à recevoir des patients. Mais il ne peut pas être présent au tribunal, ni s’entretenir avec ses avocats pour sa défense ?" Le juge ne s'est pas pour autant opposé à cette demande de renvoi, tout comme la procureure. 

Le fond de l'affaire pas abordé le 4 novembre

Le problème a ensuite porté sur le fait de trouver une date de renvoi qui convient à toutes les parties. "Je m'inquiète du délai des procédures et, à ce rythme, on est parti pour juger cette affaire en 2024", a ironisé le juge. Finalement, toutes les parties se sont accordées pour une date de renvoi au 4 novembre, même si la défense aurait souhaité une date encore plus lointaine. "Le renvoi est complétement justifié, mais on déplore qu'il n'a pas été fait dans un délai raisonnable. On bafoue les droits de la défense en ne permettant pas à la défense de s'organiser", a exposé Me Thibault Millet, avocat du Dr Théron. 

Cependant, à l'audience du 4 novembre, le fond de l'affaire ne devrait pas encore être abordé. Cette audience sera l'occasion pour les avocats du médecin de soulever des demandes de nullité concernant la garde à vue de leur client. "On est face à une situation inédite", a expliqué Me Millet. "Selon notre analyse, le procès-verbal d'audition est un faux, ou du moins cette pièce est nulle. C'est un PV qui est utilisé à charge contre le docteur Théron. On a besoin maintenant de voir avec tous les avocats de la défense quel outil procédural on peut utiliser pour combattre cette pièce et la faire retirer."  

Les avocats du Dr Théron contestent également le certificat médical du clerc d'huissier, présumé victime des violences du médecin, qui s'est fait prescrire huit jours d'ITT. "Les notions d'ITT sont appréciées de manière subjective. Chaque médecin voit un peu les choses différemment. On veut s'assurer que l'appréciation du médecin a été la bonne", a indiqué Me Thibault Millet.  

Rappelons que le Dr Théron était renvoyé devant le tribunal correctionnel pour des violences commises en septembre dernier contre un clerc d'huissier. 

Lire aussi >> Garde à vue levée pour le Dr Théron, renvoyé en correctionnelle

 

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La seule librairie des Marquises rouvre ses portes

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La seule librairie des Marquises rouvre ses portes
Ua Pou, le 29 octobre 2021  – la seule librairie des Marquises, Temeva’ha, a rouvert ses portes après six mois de fermeture. Un nouveau souffle économique et culturel pour la petite commune de Ua Pou.

C’est une réouverture que beaucoup attendaient avec impatience, celle de la librairie Temeva’ha à Ua Pou. En effet, ouverte en 2014 par Jacques Vitellini avec l’aide de la commune, il s’agit de la seule librairie présente dans l’archipel des Marquises. Mais l’espace culturel proposé par Jacques aux habitants de Hakahau et aux touristes de passage va au-delà de la simple librairie, puisque d’autres services y sont aussi disponibles, tels que : la papeterie, l’accès au Wifi, la vente de cartouches d’encre, de cartes postales ou encore de photos au format identité. Autant de petits services qui peuvent paraître anecdotiques lorsque l’on habite Tahiti, mais qui sont d’une grande importance pour la population locale.
 
Un espace bibliothèque, ouvert à tous, est aussi mis en avant à l’intérieur de la librairie. Avec la possibilité de lire un livre sur place si l’envie nous en prend ou de l’emprunter pour le dévorer à la maison. "Mon but est de donner aux plus jeunes le goût de la lecture, car la lecture appelle à la réflexion et à l’analyse", explique le libraireC’est d’ailleurs dans cet esprit qu’un club de lecture, ouvert aux élèves du primaire, avait été mis en place par Jacques et son assistante Bénédicte. "Quand Bénédicte leur fait la lecture, les enfants adorent ça. Elle est très intelligente, lit très bien et aime lire des livres aux enfants. Elle sait capter leur attention en jouant parfaitement sur les intonations du texte et même en le jouant un peu parfois. Les enfants reviennent et en redemande. La reprise prochaine du club va les ravir."
 
Jacques Vitellini a su trouver sa place sur l’île aux pierres fleuries en partageant son amour des livres avec ses habitants :"J’ai découvert Ua Pou il y a des années, car ma femme y était enseignante et je suis tombé amoureux de cette île. À mon retour en métropole, j’ai tout quitté pour revenir. Au début, j’éditais un petit magazine communal nommé Empreinte de Ua Pou, j’ai aussi travaillé comme correspondant pour un journal de Tahiti. Et puis j’ai ouvert cette librairie avec l’aide de Joseph Kaiha, encore maire aujourd’hui."
 
La librairie Temeva’ha avait fermé ses portes pendant plus de six mois. "J’ai dû partir en métropole pour des raisons de santé familiale. À mon retour à Ua Pou, on était en pleine épidémie, il n’y avait plus d'Aranui, peu d’activité sur l’île. J’ai décidé d’attendre un peu avant de rouvrir", raconte Jacques Vitellini. Cela fait deux semaines qu'il a repris son activité. Une reprise en douceur, trois fois par semaine pour le moment, qui s’intensifiera pour repasser rapidement à cinq jours par semaine de 8h à 11h30, comme c’était le cas avant la fermeture.
 
Bien entendu, la clientèle touristique, notamment de l’Aranui, constitue une part conséquente des recettes de la librairie, mais Jacques insiste sur le fait qu’il se voit avant tout comme un commerce de proximité. "J’aimerais que la population de Ua Pou n’hésite pas à venir nous voir et à nous solliciter. Je suis là pour ça et je peux faire des efforts pour rendre service au plus grand nombre. Je suis là pour la population locale avant tout."

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Révolution dans la gouvernance de la PSG

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Révolution dans la gouvernance de la PSG
Tahiti, le 31 octobre 2021 - Un projet de loi transmis jeudi dernier au Cesec pose le premier acte de la réforme du système de la Protection sociale généralisée (PSG). Avant la fusion des trois régimes en un seul avec une gestion des risques par branches prévue dès 2023, la PSG sera administrée dès janvier prochain par une instance unique de 15 membres au lieu des 68 qui la gouvernent actuellement.

Ce sont les premiers contours tangibles de la réforme du système de protection sociale polynésien. "Une première pierre sera posée en janvier 2022. Nous n’avons pas le choix, au risque de se prendre le mur en pleine face", prévenait le ministre des Finances en charge de la PSG, lors d’un récent entretien accordé à Tahiti Infos. Une première pierre ? Un caillou dans la mare du système de gouvernance de la Protection sociale généralisée.

Alors que les administrateurs du régime des salariés se réunissaient vendredi pour débattre du projet de budget 2022 de du RGS, un projet de loi du Pays portant réforme de la PSG transforme en chant du cygne ce rendez-vous annuel du conseil d’administration du Régime général des salariés. Les CA du régime des non-salariés et de celui du RSPF sont appelés à vivre le même épilogue. Le texte a été transmis ce jeudi au Cesec, dans le cadre d’une procédure d’urgence. Les représentants de la société civile ont quinze jours pour rendre leur avis. L’exécutif table sur une adoption du projet de loi du Pays à Tarahoi dès le 2 décembre prochain. "Entre ce qui est prévu et la version finale, il y aura certainement des ajustements", admet Yvonnick Raffin. "Maintenant, ce qui est certain, c’est que nous devons réformer cette protection sociale. La première mesure est de travailler sur la gouvernance, avec une mise en application dès début 2022. C’est un impératif."

D’emblée, le projet gouvernemental pose le décor. S’il entend revoir sur ses bases la gouvernance de la PSG, ce texte se présente en rupture "avec l’actuelle architecture lourde et chronophage qui multiplie les instances, retarde la prise de décision et occasionne des risques d’asymétrie dans la mise en œuvre des orientations majeures du gouvernement en matière sanitaire et sociale"

On sait que la réforme de la PSG table sur un régime unique avec une gestion par risque, en lieu et place des trois régimes (salariés, non-salariés et de solidarité) qui encadrent actuellement le système de d’assurance sociale polynésien. Ce régime de protection sociale universel sera décliné en cinq branches : Maladie, maternité, invalidité et décès ; Accidents du travail et maladies professionnelles ; Vieillesse et veuvage ; Famille ; Handicap et dépendance. La fusion devrait entrer en vigueur dès le 1er janvier 2023.

La fin du système paritaire

Mais dès l’année prochaine, exit les trois conseils d’administration : La PSG sera administrée par une instance unique et commune aux trois régimes. Celle-ci sera composée de 15 membres nommés pour cinq ans, soit plus de quatre fois moins qu’aujourd’hui. La protection sociale est en effet actuellement gouvernée par 68 administrateurs nommés pour deux ans : 28 pour le régime général des salariés, à parité entre représentants des salariés et du patronat ; 18 pour le régime des non-salariés ; et 19 pour le régime de solidarité. 
Tel que le prévoit le projet de réforme, le nouveau système de gouvernance reposera sur trois collèges de cinq administrateurs bénévoles, révocables en cas de "carence ou de mauvaise gestion" : cinq pour représenter les salariés, cinq issus du patronat et cinq mandatés par le gouvernement. Une instance unique présidée par le ministre en charge de la Protection sociale et dont les missions sont mieux précisées au regard de celles dévolues à la direction générale de la Caisse. Au passage, ce nouveau système de gouvernance sonne le glas d'un système paritaire qui laissait jusqu'alors la gestion de la protection sociale aux seuls syndicats de salariés et patronaux.

Discussions en vue

"Tout changement fait peur. Je ne suis pas dupe, il y aura forcément des discussions", admettait Yvonnick Raffin vendredi matin, en marge du conseil d’administration du RGS. En proposant de diviser par trois le nombre de représentants des partenaires sociaux au sein du conseil d’administration du navire amiral de la CPS, il a bien conscience que le trait n’est pas neutre. "C’est un projet de loi que nous allons devoir défendre en commission au Cesec. Mais encore une fois, nous devons prendre conscience qu’il faut réformer rapidement. Il s’agit de sauver notre PSG. Alors avançons tous dans ce sens-là de sorte que la protection sociale en dégradation ne devienne rapidement plus qu’un mauvais souvenir."
Examiné ce mardi matin par la commission Santé-Société du Cesec, ce projet de loi pourrait être doté d’un avis de la quatrième institution du Pays dès la semaine prochaine, après examen en séance plénière. 

Pour les comptes sociaux et la PSG, l’année 2022 est annoncée comme une phase de transition. Le premier axe de la réforme est aujourd’hui dans les tuyaux. Les deux prochains chantiers devront être abordés dans l’année : l’identification de nouvelles ressources financières pour assurer la pérennité du service des prestations, et la révision du périmètre de couverture des risques. Le nouveau système prévoit d’être en place au plus tard en 2024. Le temps est donc compté. "Il faut bien comprendre que derrière toutes ces dépenses de santé, de retraite, il y a des équilibres économiques qui sont en jeu", nous expliquait-on vendredi au ministère en charge de la PSG. "Il y a des agents économiques qui doivent pouvoir anticiper."

Le Cosr mis aux oubliettes

Santé, solidarité, vieillesse : Le système d'assurance sociale polynésien sera en principe sous observation avec le Comité stratégique de la protection sociale universelle (CSPSU), le gouvernement entend placer le système de protection sociale sous observation rapprochée. L’instance prévoit d’être créée dès le 1er janvier prochain. "Instance permanente d’études et de concertation", telle que définie par le projet de loi du Pays, le CSPSU sera chargé de la surveillance actuarielle des risques auxquels sont exposées les branches de la CPS et de formuler des propositions pour assurer l’équilibre financier de ces branches au regard des évolutions sanitaires, sociales et démographiques. Ce comité devra en outre produire, au plus tard le 15 juin de chaque année, un rapport annuel et public sur le système de protection sociale universelle et proposer les évolutions souhaitables.
Désignés pour cinq ans, 15 membres composeront le CSPSU : cinq représentants des syndicats de salariés ; cinq représentants des organisations patronales ; un représentant de la Chambre de commerce ; un représentant de la Chambre d’agriculture ; un représentant des professions libérales ; un représentant des organisations de retraités ; et un représentant des fédérations d’artisans.
La création de cet organe de surveillance signe au demeurant la disparition dès 2022 du Conseil d’orientation et de suivi des retraites (Cosr). Créé par la loi de février 2019 avec la réforme du système des retraites, et mis en fonction en 2020, ce conseil n’aura jamais œuvré qu’en temps de Covid. La pénible présentation, ce mardi, de ses “préconisations” pour un plan de sauvegarde et de pérennisation des régimes de retraites sera son ultime manifestation.

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Narai Atger et les Shelliens survolent le Défi OPT

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Narai Atger et les Shelliens survolent le Défi OPT
Tahiti, le 30 octobre 2021 – Timide reprise ce samedi pour le va'a avec seulement 25 rameurs inscrits en séniors hommes pour le Défi OPT, course de 18 km entre Taaone, Papeete et Arue. A l'arrivée un beau tir groupé pour Shell Va'a qui a placé six de ses 'aito aux six premières places et la victoire à la clé pour Narai Atger qui a devancé Taaroa Dubois et Raihere Tevaearai. Chez les dames on note le succès de Vaimiti Maoni et en juniors de Kéoni Sulpice, sociétaire également de Shell Va'a. 

Plus d'infos à venir...
 

 


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La dépollution de Mangareva a débuté

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La dépollution de Mangareva a débuté
Mangareva, le 31 octobre 2021 - Depuis mardi dernier, une équipe militaire est à Rikitea afin de nettoyer onze sites utilisés pendant la période du CEP.
 
Lors de la dernière visite du haut-commissaire aux Gambier, la population de Mangareva avait évoqué son désir de faire évacuer les déchets restants du temps du CEP. Faisant écho en cela à la visite présidentielle d’Emmanuel Macron, en juillet dernier, qui avait annoncé le nettoyage des sites polynésiens utilisés pendant la période des essais nucléaires. Pour répondre à cette demande, le navire AR 22 a été chargé de cette mission aux Gambier. Avant son arrivée, la commune de Rikitea a pu répertorier onze sites environ à dépolluer. Selon un agent communal, “les sites ont été difficiles à identifier car nous ne savions pas nous-mêmes où étaient ses sites… Nous avons dû faire des recherches dans nos archives et demander aux anciens du village, mais même avec cela c’est resté approximatif…”
 
Les travaux se prolongeront une semaine après le départ du navire, et les déchets récoltés seront stockés et rapatriés à Papeete par des navires commerciaux.

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Coaching et développement personnel aux Marquises

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Coaching et développement personnel aux Marquises
Ua Pou, le 31 octobre 2021 – L’association Patutiki a organisé une formation en apprentissage efficient et développent personnel aux Marquises. Une formation dispensée par l’institut Mokai Academy et ayant pour vocation d’offrir, à tous, les clés de la réussite par des outils pratiques d’apprentissage.
 
C’est un retour aux sources pour le formateur de la Mokai Academy. En effet, ce week-end, les habitants de Ua Pou ont pu bénéficier gratuitement d’une formation dispensée par Jean-Guy Teikitutoua, originaire de l’île. Cette formation a pour but d’accompagner les participants dans leurs projets de reprise d’études, de reconversion professionnelle, de préparation à un concours, ou de toute autre ambition personnelle pour laquelle un apprentissage rapide et efficient serait nécessaire. La formation, financée par l’association des tatoueurs locaux, Patutiki, devait à la base être réservée à ses seuls membres. Mais le formateur a finalement décidé de se rendre sur son île d’origine où une centaine de personnes, réparties sur deux journées de formation, ont pu assister à ses conférences. Un public visiblement conquis par l’orateur à en croire les témoignages des participants à la sortie de l’amphithéâtre, comme celui de Pierre Aka venu assister à la conférence : “C’était très intéressant, j’ai appris beaucoup de choses. Il donne des techniques efficaces pour l’amélioration de soi. La formation est ouverte à tout le monde à partir de 8 ans et c’est vraiment super.”

“Apprendre à apprendre”

Au cours de cette formation, quatre grands piliers de l’apprentissage ont été abordés par Jean-Guy : la concentration, la lecture rapide, la prise de notes efficace et la mémorisation. “Je viens apporter les outils pour apprendre à apprendre”, nous dit le formateur. Un enseignement polytechnique utile dans beaucoup de domaines différents, aussi bien professionnels que personnels. “C’est très enrichissant, il nous pousse à nous questionner sur ce que l’on fait dans notre vie. Trouver du sens à nos actions”, explique Haiatua qui a assisté à la formation.
 
Jean-Guy Teikitutoua a été professeur des écoles pendant  17 ans, puis il s’est formé à l’apprentissage efficient. Après avoir acquis un solide bagage d’accompagnant en développement personnel, il a décidé de devenir coach en alliant toutes ses connaissances pour les partager au plus grand nombre. Il a d’abord donné des conférences en France et en Belgique avant de revenir au fenua y faire ce qu’il fait le mieux : transmettre. “Aujourd’hui, je suis vraiment content d’être ici et de pouvoir partager tout ça. Dans la salle, il y a des personnes de tous horizons professionnels : des chefs d’entreprise, des femmes au foyer, des enseignants, etc. Et j’en suis très heureux. Cette formation peut servir à tous et je suis fier d’en faire profiter le fenua.”

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Vaccination obligatoire : Une plateforme "Oblivacc" pour identifier les salariés concernés

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Vaccination obligatoire : Une plateforme
Tahiti, le 31 octobre 2021 - Le gouvernement a présenté vendredi aux patrons les modalités de mise en oeuvre de la loi du Pays sur l'obligation vaccinale au 23 décembre prochain, notamment avec la création d'une plateforme en ligne.
 
Après de longues et parfois houleuses discussions ces dernières semaines entre le gouvernement et la patronat sur la question de l'application de la loi du Pays sur l'obligation vaccinale, le président Edouard Fritch a reçu vendredi les responsables du Medef, de la CPME et de la CCISM pour une présentation de la "mise en oeuvre" du dispositif, annonce la présidence dans un communiqué. Edouard Fritch avait annoncé le mois dernier le report au 23 décembre prochain de l'entrée en application des sanctions associées à la loi, notamment pour s'entendre avec les employeurs sur la marche à suivre pour appliquer l'obligation vaccinale aux salariés "en contact avec le public".
 
Devant les patrons et en présence des ministres de l'Education, de la Santé et du Travail, l’Agence de régulation de l’action sanitaire et sociale (Arass) a présenté la plateforme en ligne "Oblivacc" permettant aux employeurs de transmettre les données d’identification des salariés concernés par cette obligation. "Cette plateforme déjà opérationnelle, permet d’une part, de vérifier la conformité à l’obligation vaccinale, et d’autre part, pour l’employeur, d’assurer son obligation de santé et de sécurité au sein de son entreprise", précise la présidence qui annonce qu'un point d'étape sur le fonctionnement de la plateforme sera fait courant décembre, avant la mise en oeuvre de l'obligation vaccinale. La présidence qui annonce également qu'une rencontre est prévue avec les syndicats de salariés sur ce même sujet "dans les prochains jours". Une toute autre affaire…
 

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Les îles Tonga menacées de confinement après un premier cas de Covid-19

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Les îles Tonga menacées de confinement après un premier cas de Covid-19
Nuku'alofa, Tonga | AFP | vendredi 29/10/2021 - Le Premier ministre de l'archipel des Tonga, Pohiva Tuionetoa, a averti samedi ses concitoyens habitant l'île principale, Tongatapu, qu'ils risquaient d'être confinés la semaine prochaine après la découverte d'un premier cas de coronavirus.

Ce petit royaume du Pacifique était jusqu'à présent l'un des rares pays dans le monde à avoir échappé à l'épidémie de Covid-19. Cette première contamination a été détectée chez une personne à l'isolement de retour à Tonga après un séjour en Nouvelle-Zélande.

"La raison pour laquelle le confinement ne se produira pas dès ce week-end est que j'ai été averti que le virus a besoin de plus de trois jours pour se développer chez une personne contaminée avant qu'il ne devienne contagieux", a expliqué le Premier ministre.

"Nous devons utiliser ce délai pour nous préparer au cas où nous serions sûrs que davantage de personnes sont contaminées", a-t-il ajouté.

La plupart des 106.000 personnes qui composent la population de Tonga vivent sur l'île de Tongatapu, et moins d'un tiers ont été complètement vaccinées contre le Covid-19.

La personne contaminée avait reçu une deuxième injection de vaccin à la mi-octobre selon des responsables de la santé.

Le vol de retour depuis la Nouvelle-Zélande comprenait des membres de l'équipe olympique de Tonga qui avaient été bloqués à Christchurch depuis les Jeux olympiques de Tokyo. Les athlètes avaient été complètement vaccinés avant leur départ pour les JO.

Le ministère néo-zélandais de la Santé a confirmé que la personne contaminée avait été testée négative avant d'embarquer à Christchurch, où seulement quatre cas de contamination ont été officiellement détectés, tous habitant dans le même foyer

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Levée des motifs impérieux pour se rendre en Nouvelle-Calédonie

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Levée des motifs impérieux pour se rendre en Nouvelle-Calédonie
Nouméa, France | AFP | samedi 29/10/2021 - La nécessité de disposer d'un motif impérieux pour se rendre en Nouvelle-Calédonie sera levée à partir du 1er novembre, compte tenu de la circulation du virus du Covid-19 dans l'archipel, qui ne justifie plus de verrouiller ses frontières, a indiqué samedi le haut-commissaire de la République.

"Aujourd'hui, les taux d'incidence observés démontrent que le risque de contamination est plus élevé localement et que les restrictions de la liberté d'aller et venir n'emportent aucun risque sanitaire lourd", indique le haut-commissaire de la République, Patrice Faure, dans un courrier adressé aux dirigeants des collectivités calédoniennes.

Le principe de motifs impéreux est donc "abrogé à compter du 1er novembre 2021". En revanche conformément au décret du 17 septembre dernier, seules les personnes vaccinées sont autorisées à se rendre en Nouvelle-Calédonie. A l'arrivée, un test de dépistage au coronavirus et un isolement de 7 jours à domicile ou dans un hôtel demeurent obligatoires.

Les motifs impérieux avaient été instaurés en 2020 au début de la crise sanitaire pour protéger le Caillou longtemps resté exempt de Covid-19, avant que le variant Delta du virus ne provoque depuis début septembre une violente épidémie, qui a fait jusqu'alors 264 morts. L'épidémie est désormais en repli en raison des mesures de confinement et de la progression de la vaccination mais le taux d'incidence reste élevé à 195 cas pour 100.000 habitants.

Actuellement, les vols à destination de la Nouvelle-Calédonie restent soumis à des réquisitions du gouvernement local, qui a annoncé une ouverture des frontières au 31 décembre 2021.

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L'Australie rouvre ses frontières fermées depuis près de 600 jours

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L'Australie rouvre ses frontières fermées depuis près de 600 jours
Sydney, Australie | AFP | lundi 31/10/2021 - L'Australie a rouvert ses frontières lundi, près de 600 jours après leur fermeture, un événement qui a donné lieu à d'émouvantes scènes de retrouvailles à l'aéroport de Sydney. 

Le 20 mars 2020, l'immense-île continent a instauré l'une des fermetures des frontières les plus strictes au monde afin de se protéger de la pandémie de Covid-19.

Des dizaines de milliers d'Australiens vivant à l'étranger n'ont pas pu rentrer dans leur pays natal durant 19 mois. Les vols étaient rares et les ressortissants autorisés à rentrer devaient effectuer une coûteuse quarantaine de 14 jours à l'hôtel.

Les deux plus grandes villes du pays, Sydney et Melbourne, ont décidé d'abandonner ces mesures et les Australiens entièrement vaccinés peuvent désormais voyager sans quarantaine. 

La compagnie australienne Qantas avait cloué au sol une grande partie de sa flotte et son PDG Alan Joyce s'est réjouit de cette reprise des vols internationaux qui "a mis longtemps à arriver".

"C'est merveilleux de voir que les Australiens peuvent retrouver leurs proches après une si longue période de séparation", a-t-il déclaré.

"C'est un grand jour pour l'Australie", a déclaré le Premier ministre Scott Morrison, publiant sur Facebook un message affirmant que le pays était désormais "prêt à décoller!".

A l'aéroport de Sydney, lundi à l'aube, les premiers passagers à débarquer ont laissé éclater leur joie, ce qui a donné lieu à de poignantes scènes d'embrassades.

L'arrivée a été "magnifique", a raconté à la presse Tim Turner, qui n'a pas vu son fils depuis un an. 

Julie Choo, de retour du Royaume-Uni, a reconnu avoir retenu ses larmes au moment de l'atterrissage. 

"Je suis impatiente de toucher la main de ma mère quand je la verrai. J'ai hâte de la tenir dans mes bras", a expliqué cette Australienne rentrée pour voir sa mère hospitalisée. "Cela va être très émouvant".

Pour certains, comme Lucinda Botlero, cette réouverture intervient trop tard. 

"Je n'ai pas vu ma famille depuis quatre ans, cela fait un an et demi que nous essayons d'entrer", a-t-elle déploré. 

"J'éprouve des sentiments mêlés parce que je n'ai pas pu revoir mon père en vie. Il est décédé il y a juste une semaine (...) mais c'est quand même très bien que je puisse assister à son enterrement".

Alors que certains débarquaient, d'autres se préparaient à s'envoler pour retrouver leurs proches à l'étranger. 

Abhi Bajaj, 35 ans, s'est dit "bouleversé" de pouvoir embarquer pour les États-Unis afin de fêter Noël en famille, après deux ans sans les voir.

"J'attendais ce jour depuis longtemps", a-t-il déclaré à l'AFP, avant de partir pour Los Angeles.

La fréquence des vols devrait reprendre progressivement même si les passagers à bord des premiers vols était peu nombreux. 

Plus d'un million de résidents étrangers demeurent bloqués en Australie, dans l'impossibilité de rentrer voir leurs amis ou leurs familles, les mesures d'assouplissement s'appliquant principalement aux citoyens australiens. 

Certains États australiens où le taux de vaccination demeure faible resteront quasi-fermés. Une quarantaine obligatoire de 14 jours demeurera en vigueur. 

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​La halte touristique de Faaroa inaugurée

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​La halte touristique de Faaroa inaugurée
Tahiti, le 1er novembre 2021 – Le complexe botanique et paysager de Faaroa a été inauguré ce vendredi à Raiatea. Le site comprend un jardin botanique, deux sentiers de randonnée et un belvédère.

L’inauguration de la halte touristique de Faaroa a eu lieu ce vendredi en présence d’une délégation du gouvernement et d’élus de Raiatea. Le site est en travaux depuis novembre 2018 et dorénavant entièrement ouvert au public. 
Le jardin botanique de 3 hectares (34.304 m²) entièrement revégétalisé d’espèces locales, pour certaines endémiques à Raiatea, dispose d’un parking sur sa partie haute et de cheminements vers ses aires de détente. 
Située en plein cœur de la végétation, la promenade des gabbros est un site sur lequel on peut y découvrir des curiosités géologiques. Le sentier de la crête des Macaranga présente plusieurs zones assez escarpées sécurisées par des cordes. Cette promenade permet d’observer plusieurs points de vue sur la vallée de Faaroa jusqu’au belvédère de Faaroa, un site de 2000 mètres carrés qui offre un point de vue exceptionnel sur la vallée.

​La halte touristique de Faaroa inaugurée

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La résidence Vaitemanu a sa maison de quartier

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La résidence Vaitemanu a sa maison de quartier
Tahiti, le 1er novembre 2021 - Un espace communautaire a été inauguré ce samedi dans la résidence OPH Vaitemanu de Raiatea. Cette maison de quartier dispose d'une salle de réunion de 35m², d’un bureau de 9m² et d’un local à archives de 7m².

La maison de quartier du lotissement Vaitemanu a été inaugurée samedi matin lors d'une tournée gouvernementale à Raiatea.
Situé en face de l’aéroport, le lotissement OPH de Vaitemanu comprend 63 maisons dont 49 en location-vente. Sa nouvelle maison de quartier est un espace communautaire destinée à améliorer la cohésion sociale et la qualité de vie des résidents.
Construite pour un coût de près de 27 millions Fcfp, intégralement financés par le Pays, cet espace communautaire offre aux résidents une salle de réunion de 35m², un bureau de 9m², un local à archives de 7m² et dispose d'une terrasse couverte de près de 48m².

 

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La Polynésie ne sera plus confinée, assure Edouard Fritch

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La Polynésie ne sera plus confinée, assure Edouard Fritch
Tahiti, le 1er novembre 2021 - Le président Edouard Fritch a annoncé ce week-end à Raiatea, lors d'une réunion avec les acteurs économiques de l'île, que la Polynésie ne serait plus jamais confinée, pas même en cas de nouvelle aggravation de la situation sanitaire.  
 
Edouard Fritch a certifié samedi que la Polynésie ne serait plus jamais confinée, même en cas de nouvelle aggravation de la situation sanitaire. La déclaration a été faite lors d'une réunion à la mairie de Uturoa avec les acteurs économiques de Raiatea, en marge de la tournée gouvernementale sur l'île.
Un confinement ne sera plus possible, a-t-il exclu, car le pays n’a plus les ressources nécessaires pour consacrer des moyens financiers supplémentaires pour sauver nos entreprises et nos travailleurs, même sous la forme d’emprunt. Il a donc souligné toute l’importance de la responsabilité de chacun quant au respect des mesures sanitaires au quotidien, comme les gestes barrières et la distanciation, invitant tout le monde à la vigilance. Edouard Fritch a aussi rappelé que la vaccination est le seul moyen d’endiguer cette pandémie, lors de cette réunion organisée en présence du vice-président, Tearii Te Moana Alpha, du ministre du Logement, Jean-Christophe Bouissou et de la ministre du Tourisme et du travail, Nicole Bouteau.

Lors de cette rencontre, le chef de l'exécutif a précisé sa vision de l’obligation vaccinale et partagé son inquiétude s'agissant d’une relance possible de l’épidémie dans les prochaines semaines.

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Des créatures effrayantes au Fare Natura

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Des créatures effrayantes au Fare Natura

Moorea, le 1er novembre 2021 - Le Te Fare Natura a organisé sa soirée Halloween dans la soirée de dimanche à lundi. L’écomusée a profité de cette fête pour présenter au public plusieurs "créatures obscures", maritimes notamment, à travers différentes activités ludiques. Près de 500 personnes, dont  beaucoup d’enfants, ont répondu présent  à cette soirée effrayante.

Le Fare Natura a organisé dimanche soir une soirée Halloween placée sous le thème de “la découverte des créatures obscures”. À cette occasion,  les 500 visiteurs présents ont pu bénéficier de quelques ateliers ludiques, en plus des espaces habituels proposés dans l’écomusée. On a pu y découvrir par exemple l’atelier du “savant fou” dans lequel plusieurs espèces maritimes venimeuses,  telles que le poisson-pierre, le poisson-dragon, la murène ou encore  le poisson-vache, ont été présentées dans des récipients remplis de formol. “L’objectif est d’informer les gens sur la dangerosité de ces espèces, qu’ils connaissent le nom de ces espèces et qu’ils les visualisent” a expliqué Ahiti Amaru, médiateur culturel et scientifique de l’écomusée.
 
Autre atelier, celui de la présentation de plusieurs dizaines d’insectes, rares à trouver pour certains, aux visiteurs présents. Tuarii Young Pine, l’animateur de l’atelier, avait présenté par exemple des coléoptères,  qui sont essentiels pour la fertilisation du sol ou encore des phasmes, qui se raréfient. D’autres insectes plus connus comme les abeilles, les araignées ou les cents-pieds étaient également présentés. Les passionnés d’espèces microscopiques n’ont pas été oubliés puisque Tamatoa Guy, aquariologiste au  Fare Natura, leur a préparé l’atelier “zooplancton”. Les visiteurs devaient notamment identifier dans une coupelle à l’aide d’une loupe les espèces de zooplancton qui leur avaient été présentées sur un écran d’ordinateur. “On a beaucoup de larves de crevettes, quelques vers de mer et des larves de poissons. C’est une activité assez ludique qui permet aux enfants de découvrir ce qu’on ne voit pas  dans la mer. Les parents sont quelque fois plus intéressés que les enfants”, a confié Tamatoa.

​“Il se passe beaucoup de choses la nuit”
Des créatures effrayantes au Fare Natura

Les enfants présents ont aussi pu fabriquer des répliques d’espèces maritimes à partir de déchets recyclables ou participer a un atelier de dessin sur les animaux du futur. Une animation sur l’activité d’un forgeron a également été organisée dans le jardin du Fare Natura. “L’idée de cette soirée est de se servir de Halloween pour notamment présenter les thématiques du Criobe avec ici la collection de poissons ou d’insectes qui n’a jamais été montré au public. Il s’agit aussi de montrer aux visiteurs qu’il se passe beaucoup de choses dans les écosystèmes la nuit. Même si les êtres humains s’arrêtent la nuit, la vie dans les écosystèmes continue. On se sert de la thématique de Halloween pour  faire un petit coup de projecteur sur ce qui se passe dans les écosystèmes polynésiens”, explique Olivier Poté, le directeur du Fare Natura.

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​La vanille de Taha’a a ses représentants locaux

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​La vanille de Taha’a a ses représentants locaux
Taha’a le 1er novembre 2021 – Une délégation du ministère de l’agriculture était à Taha’a pour rencontrer les vanilliculteurs homologué les deux représentants de la filière vanille de l’île au sein du conseil de l’administration et ses deux représentants par communes qui assisteront les techniciens de l’épic lors des pesées et ventes de vanille.

Le cabinet du ministère de l’Agriculture, représenté par son directeur, le président de la Chambre de l’agriculture, Thomas Moutame, et la direction de l’Epic Vanille représentée par Serge Amiot et Emma Marea étaient Taha’a pour y rencontrer les vanilliculteurs. L’objectif de ce déplacement a été le rappel de la nouvelle réorganisation de l’épic applicable dès 2022 par la loi du Pays votée en avril 2021 et l’homologation des représentants au sein du conseil de l’administration et des représentants qui assisteront les techniciens de l’Epic lors des pesées et ventes de vanille chaque année selon un calendrier déterminé par l’établissement.
 
C’est sans surprise que Joël Hahe, titulaire du poste, retraité de la fonction publique du secteur de l’agriculture et vanilliculteur depuis quelques années, assisté de son suppléant Temaeva Marae, retraité de la fonction publique du secteur de l’équipement et vanilliculteur également, ont été élus à l’unanimité par les vanilliculteurs présents.
 
Les deux assistants (bénévoles) représentants les vanilliculteurs de chaque commune de Taha’a, dont le rôle sera d’assister les techniciens désignés par l’épic vanille pour les pesées et ventes de vanille de Taha’a, ont également été homologués à l’unanimité.

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Pression sur les baleines, espoir pour les dauphins

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Pression sur les baleines, espoir pour les dauphins
TAHITI, le 1er novembre 2021 - Pour les baleines, la saison ne se termine pas comme elle avait commencé. Avec le confinement, elles ont connu un calme rare. Les excursionnistes, dès la reprise de leur activité ont mis les bouchées double. En parallèle, une bonne nouvelle est arrivée pour les dauphins. Leur captivité en delphinarium devrait prendre fin d’ici 5 ans en métropole.

Pendant le confinement des observations "surprenantes" ont pu être faites. Les baleines, au calme, ont changé leur comportement. La docteure en biologie Agnès Benet, fondatrice de Mata Tohora, rapporte : "Des personnes nous ont contacté car elles entendaient les baleines ‘gémir’ très près du récif ou dans les baies à Tahiti et à Moorea. Lorsque nous nous rendions sur place, nous constations qu’elles étaient en train de mettre bas !"

Sans dérangement, les baleines ont retrouvé un comportement naturel, elles se sont rapprochées des récifs, se sont mises à l’abri des prédateurs dans les baies et les lagons pour les mises bas. C’est ce qui est observé régulièrement chaque année dans les zones peu habitées comme aux Tuamotu par exemple. Par conséquent, ce n’est pas extraordinaire en soit, c’est même ce qui devrait arriver chaque année y compris à Tahiti et Moorea. Les baleines ont également eu un comportement de repos près des côtes à Tahiti et à Moorea, "ce que l’on ne voyait plus depuis plusieurs années malheureusement".

Le réseau d’observateurs de l’association Mata Tohora postés sur leur terrasse faute de pouvoir sortir ont fait des descriptions précises et précieuses de ces comportements. Ils ont constaté des différences avec les années précédentes. Cette année, quand elles étaient tranquilles, les baleines sont restées le plus souvent au repos, statiques à la surface plusieurs jours de suite ; ce qui devrait être toujours le cas puisqu’elles ne se nourrissent pas en Polynésie et évitent d’être confrontées aux prédateurs du large.

"Les règles d’approche et notamment les distances d’observations (100 m minimum) et la vitesse des déplacements (3 nœuds) dans un rayon de 300 mètres ont été mises en place pour favoriser ce comportement de repos et limiter le dérangement au maximum", rappelle Agnès Benet. Malgré la mise en place de ces règles, en dehors de la période de confinement, "force est de constater que sur la côte Ouest de Tahiti et tout autour de Moorea, rares sont les moments où les baleines peuvent se reposer". Selon une étude publiée en 2020, réalisée par Agnes Benet pour la Diren, elles sont 30 min, en moyenne, au repos entre 6 heures et 18 heures.

Pour ces mammifères, la fin de saison est éprouvante. Des observations de regroupement de bateaux ont été faites. "Mais nous ne pouvons plus être derrière chaque bateau", regrette Agnès Benet. D’autres projets la préoccupent. Elle en appelle au Pays pour faire respecter le code de l’environnement et limiter le nombre de bateaux de whale watching et le nombre d’autorisations pour les activités professionnelles.

Les dauphins captifs bientôt libres

Un texte de loi métropolitain devrait interdire la captivité des grands dauphins (Tursiops truncatus) d'ici 5 ans et "nous sommes très heureux d'avoir été entendus", dit Agnès Benet. Bénévole, elle est la référente scientifique de l’association C’est Assez ! qui s’est battue pour libérer les dauphins. Le combat est notamment porté par la présidente de C’est Assez !, Christine Grandjean, depuis au moins 6 ans. "J’y travaille moi-même depuis plus d’un an. Nous avons uni nos forces et nos compétences pour que ce projet de loi voit le jour. Nous avons eu des réunions avec le ministère de l’écologie à Paris, j’ai eu des échanges avec des députés et journalistes. Mon rôle ? démontrer les arguments scientifiques solides du problème de la captivité des dauphins et définir les paramètres biologiques pour favoriser la création d’un sanctuaire en mer." Ce projet est lourd, les pressions sont grandes. Rien n’était gagné d’avance, au contraire.

Le Sénat, le 30 septembre dernier, a rejeté la Loi et ne souhaitait toujours pas interdire la reproduction des cétacés en captivité. C’est Assez ! a alors réagit aussitôt et a écrit une tribune publiée par le journal Le Monde du 19 octobre 2021 et signée par une trentaine de scientifiques, éthologues, vétérinaires, naturalistes et spécialistes du monde marin regrettant que la France continue de “ne pas interdire la reproduction des cétacés dans les delphinariums”. La tribune détaille la question du bien-être animal, avançant divers arguments pour que les animaux retrouvent leur place là où elle doit être, dans l’océan.

Un fait historique

Finalement, cette nouvelle plein d’espoir a surgi. Un texte de loi est né. C’est un fait historique. La dernière génération de dauphins captifs en métropole devrait être libérée. "Il reste néanmoins des failles à ce texte que nous surveillons." Il faut à présent mettre en place, et rapidement, un sanctuaire en mer pour les accueillir. "C’est Assez ! a signé un partenariat avec le sanctuaire de Grèce, travaille avec l’Italie où un sanctuaire est en cours de finition et avec Ric O Barry à Bali. Nous avons désormais le mode d’emploi." Reste à passer à l’action. L’environnement étant une compétence locale, ce texte de Loi métropolitaine n’applique pas aux dauphins de Moorea. Agnès Benet, qui a déjà évoqué ce sujet à plusieurs reprises, reste ouverte à de nouvelles discussions avec les principaux concernées localement.

En métropole et ailleurs dans le monde, Le travail continue pour libérer les orques. Une campagne d’affichage dans le métro parisien a démarré le 26 octobre, lancée par C’est assez ! pour maintenir la pression et poursuivre la sensibilisation qui est aussi à l’origine de ce changement d’opinion.


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