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Thomas Pesquet capture nos îles sous tous les angles

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Thomas Pesquet capture nos îles sous tous les angles
Tahiti, le 18 octobre 2021 – L'agence spatiale européenne a publié lundi les "assemblages" de photographies de Huahine, Raiatea et Taha'a par l'astronaute Thomas Pesquet…
 
Depuis la station spatiale internationale, l'astronaute français Thomas Pesquet s'amuse "dans ses temps libres" à photographier les paysages au dessus desquels il flotte à 400 kilomètres de hauteur. Le site de l'Agence spatiale européenne a publié lundi deux "assemblages" de dizaines de photos de l'astronaute pour zoomer notamment sur Huahine, Raiatea ou Taha'a … Un peu plus nuageux que Google earth, mais bien plus actualisé puisque les clichés datent du 3 juillet dernier. Et surtout tout aussi envoutant.
 

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Corée du Nord: tir d'un missile balistique qui aurait été lancé depuis un sous-marin

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Corée du Nord: tir d'un missile balistique qui aurait été lancé depuis un sous-marin
Séoul, Corée du Sud | AFP | mardi 19/10/2021 - La Corée du Nord, poursuivant une série de tests, a lancé un missile balistique qui aurait été tiré par un sous-marin, a annoncé mardi l'armée sud-coréenne, ce qui permettrait à ce pays doté de l'arme nucléaire d'avoir une capacité de seconde frappe. 

Ce test pourrait constituer une avancée technologique considérable au moment où les deux Corées, toujours techniquement en guerre, semblent lancées dans une course à l'armement et que le dialogue Washington-Pyongyang est à l'arrêt.

"Le missile balistique à courte portée pourrait être un SLBM (missile balistique stratégique mer-sol, ndlr) tiré depuis Sinpo vers la mer à l'est de la péninsule, selon un communiqué des chefs d'état-major sud-coréens.

Sinpo est une ville portuaire de l'Est du pays qui compte un important chantier naval. Des images satellites y ont auparavant montré la présence de sous-marins.

"Les services de renseignement sud-coréens et américains procèdent à une analyse minutieuse afin d'obtenir des détails supplémentaires", selon le communiqué. 

La question-clef sera de savoir si le missile a été tiré d'un sous-marin en activité ou bien d'une plateforme sous-marine ou d'une barge. S'il s'agit d'un sous-marin, cela signifierait une nouvelle étape pour l'arsenal nord-coréen avec la possibilité d'un déploiement bien au-delà de la péninsule coréenne et une capacité de seconde frappe en cas d'attaque sur ses bases militaires.

Washington, Séoul et Tokyo ont condamné ce lancement, affirmant qu'il s'agit d'un missile balistique.

La Corée du Nord est frappée d'une série de sanctions par l'ONU car elle poursuit le développement d'armes nucléaires et de missiles balistique en contravention avec ses résolutions.

Course aux armements 

Pyongyang développe actuellement un missile balistique lancé depuis un sous-marin (SLBM) et a procédé à deux lancements sous mer en 2016 et 2019 mais le Pentagone et des analystes estiment qu'ils ont été effectués depuis une plate-forme immergée.

La Corée du Nord "veut une dissuasion nucléaire plus résistante capable de faire chanter ses voisins et les Etats-Unis", estime Leif-Eric Easley, professeur d'études internationales à l'Université Ewha de Séoul.

"Le SLBM nord-coréen est probablement loin d'être déployé de manière opérationnelle avec une tête nucléaire", pense-t-il, mais "Kim (Jong Un, le dirigeant nord-coréen ndlr) ne peut se permettre politiquement de sembler distancé dans une course aux armements régionale".

Le missile a parcouru environ 590 kilomètres à une altitude maximale d'environ 60 kilomètres, a déclaré une source à l'AFP.

En septembre, Séoul a testé son premier SLBM, devenant l'un des rares pays doté de cette technologie avancée, et a dévoilé un missile de croisière hypersonique.

Pyongyang a de son côté effectué récemment plusieurs tests, notamment un missile à longue portée, une arme tirée depuis un train et un missile présenté comme hypersonique. 

La semaine dernière, une exposition consacrée à la défense a été l'occasion de présenter l'armement du pays, notamment un immense missile balistique intercontinental (ICBM), dévoilé l'an passé lors d'un défilé militaire.

Pyongyang affirme avoir besoin d'un tel arsenal pour se défendre contre une éventuelle invasion américaine.

Lors de cette exposition, Kim Jong Un a accusé les Etats-Unis d'être la "cause profonde" de l'instabilité dans la péninsule, estimant qu'il n'existe aucune raison "de croire qu'ils ne sont pas hostiles". 

"Acte déstabilisateur" 

Le Conseil national de la sécurité sud-coréen, réuni en urgence mardi, a exprimé son "profond regret" et exhorté Pyongyang à reprendre le dialogue.  

Le commandement indo-pacifique américain a condamné ce tir et a appelé Pyongyang à "s'abstenir de tout nouvel acte déstabilisateur".

Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a fait état de deux missiles balistiques tirés, qualifiant ce lancement de "très regrettable".

Ce nouveau tir intervient alors que la directrice des services de renseignement américains, Avril Haines, est à Séoul pour participer à une réunion tripartite avec ses homologues sud-coréen et japonais sur la Corée du Nord, selon des médias.

Il a été lancé au lendemain de l'appel au dialogue avec Pyongyang lancé par Sung Kim, représentant spécial du président américain Joe Biden pour la Corée du Nord.

"Nous n'avons aucune intention hostile envers la Corée du Nord et nous espérons les rencontrer sans conditions", a affirmé lundi Sung Kim.

M. Kim avait rencontré à trois reprises le précédent président américain Donald Trump mais les pourparlers sont au point mort depuis le deuxième sommet en 2019, faute d'accord sur l'allègement des sanctions internationales et sur les gestes que Pyongyang était prêt à concéder en retour.

En 2017, Pyongyang avait testé des missiles susceptibles d'atteindre tout le territoire des Etats-Unis et procédé à son plus puissant essai nucléaire à ce jour.

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La Nouvelle-Zélande enregistre un nombre record de nouveaux cas de Covid-19

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La Nouvelle-Zélande enregistre un nombre record de nouveaux cas de Covid-19
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mardi 18/10/2021 - La Nouvelle-Zélande a enregistré mardi un nombre record de cas de coronavirus depuis le début de la pandémie, le variant Delta obligeant l'archipel à abandonner sa stratégie "zéro Covid".

Les autorités sanitaires ont annoncé 94 nouveaux cas, un chiffre qui dépasse le précédent record de 89 contaminations enregistré en avril 2020, lors de la première vague de Covid-19.

Le nombre de contaminations n'a pas cessé d'augmenter depuis l'apparition mi-août du variant Delta, hautement plus contagieux, dans le pays.

Le foyer épidémique, qui se situe à Auckland, a contraint la Première ministre Jacinda Ardern à abandonner sa stratégie "zéro Covid" au profit d'une intensification de la campagne de vaccination.

La dirigeante de centre-gauche doit dévoiler vendredi un plan destiné à relâcher les restrictions une fois les objectifs de vaccination atteints.

Environ les deux-tiers de la population en âge d'être vaccinée l'ont été.

"Nous savons que la vaccination fait déjà une grande différence sur le plan épidémique à Auckland, mais il en va de même pour les personnes qui suivent les mesures", a déclaré Mme Ardern à la presse.

Jusqu'à l'arrivée du variant Delta, l'archipel a été protégé de la pandémie, en raison notamment de strictes mesures aux frontières et d'une intense politique de traçage, qui ont notamment permis aux Néo-Zélandais de profiter d'une vie quasi-normale.

Cette politique a porté ses fruits, le pays n'enregistrant, depuis le début de la pandémie, que 28 décès sur une population de cinq millions d'habitants.

Mme Ardern a reconnu que le variant Delta a "changé la donne", la rapidité avec laquelle il se propage ne permettant pas de suivre les cas contacts, il est impossible de l'éliminer.

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​Suicide, l'étude qui alarme

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​Suicide, l'étude qui alarme
Tahiti, le 18 octobre 2021 - Dans une étude parue en septembre dernier, plusieurs médecins et scientifiques constatent que l’évolution du nombre de suicides en Polynésie française est fortement dépendante du contexte économique avec des pics constatés lors de crises majeures, notamment en 2002 et 2008. Compte tenu de l’impact de la pandémie actuelle, ils appellent à la mise en place d’actions de prévention réduites par les pouvoirs publics depuis une dizaine d’années.

"Gouverner, c’est prévoir". L’adage, souvent utilisé sur des questions économiques, vaut également pour ce qui est du domaine sanitaire. Mais à l’heure où le contexte épidémique oblige quotidiennement le gouvernement à parer au plus pressé, anticiper l’avenir et prévenir les autres problèmes, notamment de santé mentale, peut apparaître secondaire car difficile.
 
Dans un article paru dans le Journal of International Medical Research en septembre dernier, un collectif de médecins et chercheurs analyse un ensemble important de données statistiques relatives au suicide en Polynésie française, couvrant la période 1992-2016. Pour le Docteur Stéphane Amadeo, ancien chef du service psychiatrique au CHPF jusqu’en juillet dernier et co-auteur de la publication, l’article montre qu’il y a "un risque élevé d’augmentation" du nombre de suicides en Polynésie française du fait de la crise économique actuelle. Un "risque élevé", lié à la dégradation des conditions de vie au sein des foyers, qui nécessite la mise en place urgente d’une véritable stratégie de prévention.
 
Le suicide, sensible aux crises politiques et économiques
 
L’étude, très détaillée, s’attarde ainsi à corréler l’évolution des chiffres avec le contexte économique et social, "certains événements internationaux tels que des crises économiques ou politiques ont pu influencer les taux de suicide en Polynésie française". Les auteurs identifient ainsi quatre pics de taux de suicide, en 2002, 2005, 2008 et 2012 "qui pourraient avoir été liés à des crises économiques ou sociales majeures". Pour ce qui est de 2005, il serait les conséquences du Taui, le pic constaté pouvant correspondre "à un changement de politique local majeur suivi d'une période d'instabilité politique anxiogène" avec "une victoire inattendue du parti indépendantiste en 2004, qui a ensuite été suivie de multiples changements d'alliances avec plus de douze gouvernements successifs jusqu'en 2011". Le début de l’instabilité politique sur le fenua n’aurait ainsi pas conduit qu’à des alliances incertaines ou des pactes fragiles, parfois contre nature. Le taui aurait ainsi conduit aussi au déclenchement de l’acte. Le pic du taux de suicide en 2012 serait quant lui expliqué par un effet "Werther" (suicide mimétique) suite à un cas de suicide largement relayé par les médias.
 
Si ces deux pics sont sans lien direct avec la situation économique, ceux de 2002 et 2008 sont quant à eux, selon les auteurs, largement à relier aux conséquences d’une dégradation de l’économie polynésienne. Ainsi, la crise économique mondiale de 2002, suite aux attaques terroristes du 11 septembre 2001, avait notamment conduit à la perte d’environ 80 000 touristes en un an. Une chute drastique impactant le tourisme liée à l’interruption des vols vers Papeete d’AOM-AirLib en mars 2002 et la disparition de la compagnie Renaissance Cruises. À la suite de la crise financière de 2008, la Polynésie avait également perdu près de 43 000 touristes et 3 000 emplois salariés dans les deux années qui ont suivies. Au cours de ces deux crises, de nombreux emplois avaient été perdus en Polynésie, mais également dans d’autres territoires ultramarins.
 
"Pas trop tard pour la prévention"
 
Contacté, le Docteur Amadéo réitère la crainte des professionnels de santé, perceptible dans l’article. "Avec la situation actuelle, en prévision des conséquences indirectes sociales, il y a probablement un risque d’augmentation des taux de suicide dans le monde et en particulier en Polynésie, dans les îles notamment qui sont plus sensibles à ce genre de variations". Les chiffres peuvent en effet inquiéter. La crise liée à la pandémie est à la fois plus longue et plus significative. Entre 2019 et 2020, les chiffres de l’ISPF indique une perte d’environ 2 500 emplois salariés. Quant aux chiffres du tourisme, ils ont été divisé par trois sur la période, le nombre de touristes passant de 236 000 à 77 000. Une évolution défavorable, plus rapide et prononcée, qui n’est pas de nature à rassurer le médecin qui évoque une forte sensibilité de la population au niveau local sur le sujet. "Il y a des clusters, un suicide peut en entraîner un autre, comme une épidémie un petit peu."
 
D’où la nécessité selon lui de mettre en place "des interventions de crise qui peuvent limiter le risque de reproduction" d’autant que, dans la majorité des cas, la personne suicidaire a communiqué son intention suicidaire. La prévention est donc possible, les actions de sensibilisation et de traitement devant s’inscrire dans une véritable stratégie pour éviter que 2022 soit un nouveau pic en matière de suicide. Sur ce point, l’ancien chef du service psychiatrique au CHPF, désormais en poste en Martinique, déclare qu'"il faut absolument mettre en place un programme de prévention structuré". Si la CPS et le ministère de la Santé ont continué notamment à accorder des subventions à SOS Suicide, l’Établissement public administratif pour la prévention (Epap) a quant à lui été dissous fin 2010. L’effort en matière de prévention a été, selon lui, "moins important, moins structuré, moins reconnu, plus associatif". Reste que la crise de la Covid-19 a commencé début 2020, la réalisation d’actions pourrait apparaître tardive. Mais pour le médecin, "ce n’est pas trop tard pour la prévention. Il y a souvent un décalage entre l’événement qui a provoqué la crise économique et les chiffres du suicide. Ce serait vraiment la bonne période pour la faire". Gouverner, c’est prévoir et aussi prévenir.
 

Problèmes économiques ou problèmes de couple ?
L’étude n’est pas avare de statistiques pour orienter les actions de prévention, mais le Dr Amadeo l’admet : l’exercice de collecte est difficile.  "Si on veut être vraiment efficace en prévention du suicide, il faudrait déjà avoir une surveillance épidémiologique, savoir en temps réel le nombre de suicides qui arrivent. Ça, malheureusement ce n’est pas le cas, c’est quatre ans après quand ce n’est pas cinq. On ne peut pas faire une politique de prévention si on a des soucis d’évaluation."

Parmi les chiffres mis en avant, le ratio de 1 :1 constaté sur les tentatives de suicide entre les hommes et les femmes. Ceci signifie qu’il y a autant de tentatives émanant des deux genres. Mais ce ratio est de 3 :1 concernant les suicides effectifs. Trois fois plus d’hommes que de femmes vont au bout de l’acte. La pendaison est la méthode de suicide la plus courante (87,3%) avec des fréquences similaires chez les hommes et les femmes. Les médicaments et les drogues sont nettement moins utilisés (3,8%).
 
Mais le but de l’étude était surtout d’identifier les facteurs de risque chez les personnes décédées par suicide en Polynésie et de les comparer avec d’autres territoires d’outre-mer et la Métropole. 767 suicides ont en effet été recensés sur la période 1992-2016 avec des ressorts et de déclencheurs différents.
 
Le déclencheur du suicide est surtout à trouver dans le cercle de proximité avec une différenciation homme / femme sur ce point. "La plupart des hommes ont été confrontés à des problèmes avec leur partenaire, alors que la plupart des femmes ont dû faire face à des problèmes familiaux." Les problèmes avec le partenaire représente ainsi 30,3% des cas et se retrouve dans des proportions proches dans les deux catégories avec 31% chez les hommes et 27,9% chez les femmes. Les problèmes avec les parents sont par contre plus souvent constatés chez les femmes (20,9%) que chez les hommes (8,4%). À l’inverse, les troubles liés aux addictions ont constitué un déclencheur dans 17,4% des cas chez les hommes contre 4,7% chez les femmes.
 
Interrogé sur l’absence de déclencheur apparemment lié à la perte d’emploi ou à une évolution économique défavorable, le Dr Amadeo confirme qu’il y a effectivement très souvent des affaires de séparation "très mal vécues". Le déclencheur économique relève plus des  "conséquences indirectes relationnelles". "Quand il y a une crise comme ça, très souvent les enfants, les jeunes qui perdent leur emploi, retournent chez les parents. Ils retrouvent un peu d’emprise familiale des parents ce qui pouvait entraîner des conflits, comme on a vu pendant le confinement". Une indépendance perdue qui peut donc s’avérer problématique. En cas de licenciement du chef de famille, "il y a également la perte de statut social, souvent du père, qui entraîne des problèmes de couple" et qui peuvent notamment conduire à une séparation. Des situations qui entraînent donc in fine des problèmes avec la famille et le partenaire.
 

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Le surcoût de 500 Fcfp sur les boîtes postales jugé légal

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Le surcoût de 500 Fcfp sur les boîtes postales jugé légal
Tahiti, le 19 octobre 2021 – Le tribunal administratif de Papeete a finalement jugé mardi que le surcoût de 20% demandé à chaque usager supplémentaire d'une boîte postale par Fare Rata était bien légal.
 
Retournement de situation dans l'affaire des boîtes postales de Fare Rata. Mardi matin, le tribunal administratif de Papeete a jugé que le surcoût de 20% appliqué aux tarifs des boîtes postales pour chaque autre utilisateur que l'abonné à la boîte était bien légal. Décision prise alors que le même tribunal administratif avait pourtant prononcé la suspension de ce surcoût en mars dernier en référé et alors que le rapporteur public avait conclu il y a deux semaines à l'annulation de ce même dispositif…
 
A l'origine de ce dossier, la filiale de l'Office des postes et télécommunication (OPT) en charge des activités postales, Fare Rata, avait demandé à ses abonnés de payer une "suscription" de 20% supplémentaire –500 Fcfp pour les abonnements à 2500 Fcfp–  pour chaque autre nom d'utilisateur d'une boîte postale. Ceci histoire d'éviter que de trop nombreux abonnées puissent recevoir du courrier sous une même boîte. La décision de Fare Rata avait suscité l'ire de ses abonnés et l'association de consommateurs Te Tia Ara avait attaqué le dispositif en justice, obtenant sa suspension en raison d'un doute sérieux sur sa légalité.
 
Et pourtant, lors de l'audience sur le fond de l'affaire il y a deux semaines, Fare Rata avait sorti l'argument de l'existence d'un vieil arrêté datant de 34 ans. La filiale de l'OPT avait en effet retrouvé un arrêté du 19 août 1987, non présenté au juge auparavant, qui fixait déjà la majoration de 20% du tarif des boîtes postales pour chaque autre nom d'usager que celui de l'abonné… L'association Te Tia Ara a tenté de défendre que cet arrêté avait été abrogé implicitement ces dernières années. Mais en vain. Le tribunal administratif a constaté mardi que l'arrêté de 1987 était parfaitement valable. Et avec lui le surcoût de 20% appliqué aux boîtes postales.
 

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Le docteur Faure reste exclu

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Le docteur Faure reste exclu
Tahiti, le 19 octobre 2021 – La saga du docteur Faure devant les juridictions administratives s'est soldée mardi par une défaite du praticien, qui contestait une nouvelle fois son exclusion pour une durée de deux ans…
 
Chirurgien thoracique au Centre hospitalier de Taaone, le docteur Faure est de l'aveu de son propre avocat un "abonné" des juridictions administratives. Suspendu pour deux ans en 2017 en raison d'un "comportement nuisible au bon fonctionnement du service" et finalement réintégré à l'hôpital en raison de l'absence de motivation suffisante justifiant sa sanction, le médecin avait ensuite été re-suspendu en 2019 pour deux ans en raison de "manquements au devoir d’obéissance, de réserve ainsi que de problèmes de comportements avec les patients". Une seconde sanction contestée une nouvelle fois devant le tribunal administratif de Papeete et une nouvelle fois menacée… Le rapporteur public ayant conclu il y a quelques semaines à un problème d'impartialité des membres de la commission de discipline. Pourtant, le tribunal administratif n'a pas eu la même lecture. Contestant l'impartialité, il a rejeté mardi le recours du docteur Faure. Qui reste donc exclu de ses fonctions.
 

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Onze patients Covid toujours en réanimation

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Onze patients Covid toujours en réanimation
Tahiti, le 19 octobre 2021 - Aucun nouveau décès n'est à déplorer mardi dans le cadre de l'épidémie de coronavirus qui frappe toujours la Polynésie française, indique le bulletin épidémiologique quotidien de la plateforme Covid-19 du Pays. Restent néanmoins 34 patients Covid à l'hôpital, dont 11 en réanimation.


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Un parking 500 places à Papeete en 2023

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Un parking 500 places à Papeete en 2023
Tahiti, le 19 octobre 2021 – Le président du Pays, accompagné notamment de son ministre des Grands travaux et du maire de Papeete, a déposé la première pierre du futur parking silo de 500 places à Paofai.
 
La pose de la première pierre du "parking silo" de Paofai a eu lieu mardi matin à Papeete en présence du président du Pays, Edouard Fritch. Situé à l’angle de la rue des Poilus tahitiens et de la rue du Chef Teriierooiterai, le nouveau parking comprendra cinq niveaux sur un peu plus de 13 mètres de hauteur pour une capacité totale de 500 places. Le bâtiment est édifié en retrait des voies avec de larges trottoirs plantés et ombragés. Une jardinière en pied immédiat des quatre façades sera enclose et plantée pour apporter la touche végétale au projet. D’ailleurs, les arbres remarquables tels que les maru maru, manguier existants sont conservés, dans la mesure du possible, indique le Pays.
 
Les étages sont accessibles par trois ascenseurs. Et la structure est dimensionnée pour permettre d’une part la mise en place d’un champ solaire de production photovoltaïque limitée à 100 KW crête mais aussi pour permettre, si besoin, la construction ultérieure de deux niveaux supplémentaires augmentant la capacité́ de quelques 160 places. Pour éviter de perturber le trafic des rues du commandant Destremau et des Poilus tahitiens, l’entrée/sortie principale du parking sera positionnée sur la rue du chef Teriierooiterai. Une seconde sortie permet toutefois de rejoindre la rue des Poilus tahitiens dans la direction de Faa’a.
 
L’opération, comportant trois phases, a débuté en janvier 2021. La phase 1 est terminée. Il s’agissait du désamiantage des bâtiments existants à démolir pour un montant de travaux de 29 millions Fcfp. La phase 2 est en cours : il s’agit de la déconstruction des bâtiments situés sur l’emprise du projet pour 59,5 millions Fcfp. La phase 3, pour laquelle la première pierre a été posée mardi, concerne la construction du parking en lui-même pour un montant total estimé de 1.5 milliards Fcfp. La livraison de ce parking silo est prévue en avril 2023.
 

Un parking 500 places à Papeete en 2023

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​La Polynésie sur la route d'une course à la voile

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​La Polynésie sur la route d'une course à la voile
Tahiti, le 19 octobre 2021 – Papeete sera l'une des huit étapes de la première édition de la course océanique autour du monde "Globe 40 - la Grande Route" qui se déroulera en 2022.
 
La Polynésie française sera l'une des étapes de la première édition de la course océanique autour du monde "Globe 40 - la Grande Route" qui se déroulera en 2022, sous l'organisation de Sirius Event. La ministre du Tourisme, Nicole Bouteau, a reçu, lundi, Manfred Ramspacher, directeur de Sirius Event, et Stéphanie Betz, mandatée par les organisateurs comme référente locale. Le parcours de 30 000 milles compte 8 étapes avec un départ en juin 2022 de Tanger et une arrivée en France, neuf mois plus tard. Après l’étape d’Auckland et avant celle d’Ushuaia, la course s’arrêtera trois semaines à Papeete. Cette étape est la grande nouveauté puisque les courses de grand large rallient habituellement directement Auckland à Ushuaia en naviguant uniquement au sud par l’Antarctique. 12 équipages sont d'ores et déjà inscrits à cette course à la voile autour du monde.
 

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Philippe Peltier inspiré par le peuple de l’eau

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Philippe Peltier inspiré par le peuple de l’eau
TAHITI, le 19 octobre 2021 - La nouvelle exposition de Philippe Peltier s’intitule Te Nuna’a no te Pape – le peuple de l’eau. Elle a lieu au Chevalet et démarrera ce samedi. Comme à son habitude, le peintre a immortalisé des scènes de vie polynésienne. Elles se passent en mer ou en rivière, à Tahiti et dans les îles.

De très nombreuses activités sont en lien avec l’eau en Polynésie, qu’il s’agisse de l’eau de la mer ou de l’eau des rivières”, décrit l’artiste-peintre Philippe Peltier. Il illustre ses propos en décrivant des scènes de pêche, de repos, de baignade, de tama’a. Pour s’exprimer, il utilise couleurs et pinceaux. Grâce à eux, il montre la vie des gens.

Pour travailler, Philippe Peltier puise dans un important stock de sculptures, photographies, dessins. Quand il tombe sur un endroit qui lui plaît, un paysage qui sort un peu de l’ordinaire pour une raison quelconque, il dégaine son appareil photographique pour enrichir ses archives.

Ensuite, lorsqu’il se pose devant son chevalet, il fait “un peu comme en cuisine”, plaisante-t-il. “C’est-à-dire que j’ai un objectif, une idée générale du plat et des ingrédients que j’assemble.” Ainsi sont nées les 28 toiles du rendez-vous 2021. Les paysages, une fois encore, sont peints de telle sorte que le visiteur puisse reconnaître les endroits qu’il apprécie. Il s’agit de paysages, notamment des rivières et des lagons, présents à Tahiti, Moorea, Maupiti, Bora Bora, Rurutu, aux Tuamotu…

Une vie dédiée à la peinture


Philippe Peltier est originaire de la région nantaise. Il peint depuis qu’il est petit. Il se rappelle qu’à l’école “Les autres élèves étaient invités à se déplacer pour voir ce que je faisais. Je devenais tout rouge !” À l’âge de 15 ans, sa sœur lui a offert une boîte de peinture à l’huile et l’a encouragé à exploiter son don. Ensuite tout s’est enchaîné. Les premiers traits, maladroits, ont évolué avec la pratique. Ils se sont affinés et affirmés. Il a exposé ses premières œuvres à la Baule, en France. “Mes tableaux d’alors étaient très dépouillés, entre ciel et mer.”

C’est le film Tabu, visionné à l’adolescence, qui est à l’origine chez lui d’un véritable “coup de foudre” pour la Polynésie. Philippe Peltier a pu dès 1983 réaliser ce qui était alors un rêve. Une fois sur le territoire, il a fait de la peinture sur des vêtements. Ensuite, il a été inspiré par des thèmes religieux et a peint des icones. Il réalisait également des portraits sur commande.

Il expose à la galerie du Chevalet depuis 2013. Philippe Peltier a présenté à cette occasion 71 petits formats sur le thème “Nostalgie…la Polynésie aux temps anciens”. Depuis, il revient régulièrement pour des expositions individuelles ou collectives. La dernière exposition individuelle a eu lieu en 2020. Elle avait pour thème Au Vent des archipels.

Nouveauté

Le peintre propose un catalogue raisonné de son exposition. C’est une première pour lui. Un catalogue raisonné est un répertoire exhaustif des œuvres réalisées par un artiste en particulier. Celui de l’exposition Te Nuna’a no te Pape comporte 20 pages. Il est en vente à la galerie.

Philippe Peltier inspiré par le peuple de l’eau
Pratique

Du 23 octobre au 2 novembre.
À la galerie du Chevalet. Entrée libre.
Horaires. Le lundi de 13h30 à 17h30, le mardi, mercredi, jeudi, de 8 heures à midi, de 13h30 à 17h30, le vendredi de 8 heures à midi et de 13h30 à 16h30 et le samedi de 8 heures à midi.
Un vernissage avec l’artiste, aura lieu samedi 23 octobre à partir de 8 heures, dans le respect des gestes barrières.

Contacts

Site internet de la galerie
Tél. : 40 42 12 55 ou 87 77 52 06
au.chevalet@gmail.com


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Obligation vaccinale : Les syndicats entrent dans la danse

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Obligation vaccinale : Les syndicats entrent dans la danse
Tahiti, le 19 octobre 2021 - La CSTP-FO prépare le dépôt d’un préavis de grève générale pour obtenir l’abrogation de la loi sur l’obligation vaccinale. Une décision a été actée mardi en interne par le syndicat de salarié majoritaire en Polynésie. Des rencontres sont annoncées dans les "prochains jours" pour la constitution d’une intersyndicale.
 
 Vous pouvez aller marcher tous les samedis, j’ai l’impression que le gouvernement s’en fiche. Mais un préavis de grève générale, ce n’est pas pareil", a observé Patrick Galenon mardi. La CSTP-FO a décidé dans la matinée d’appeler à une grève générale contre la loi sur l’obligation vaccinale. La décision a été adoptée à l’unanimité, lors d’une réunion de formation syndicale en présence des membres du bureau confédéral et d’une centaine d’élus et de représentants de la confédération syndicale, tous secteurs d’activité confondus. Le syndicat salarié majoritaire de Polynésie française envisage le dépôt d’un préavis de grève début novembre, à la rentrée des vacances de la Toussaint. "On ne va pas attendre le 23 décembre", assure le leader syndical, alors qu’Édouard Fritch a décidé vendredi dernier un report de deux mois des sanctions administratives prévues par cette loi sur l’obligation vaccinale et annoncé lundi sur Polynésie la première "des amendements" pour aménager ce texte, sans plus de précision.

Le secrétaire général de la CSTP-FO assure être soutenu par les principaux syndicats de salariés pour ce projet de grève générale. La menace pourrait être portée par une intersyndicale notamment composée de la CSIP, de Otahi et de O oe to oe rima. "A tia i mua, j’attends leur réponse", a-t-il assuré.
 
Des rencontres avec ces confédérations syndicales doivent avoir lieu "dans les prochains jours" pour compléter la liste de doléances du projet de préavis. "Je les ai déjà rencontré hier. Ils savent que nous allons nous décider aujourd’hui pour un mouvement", a dit Patrick Galenon, mardi, à l’issue de l’assemblée CSTP-FO.
 
Après avoir tergiversé la semaine dernière, CSTP-FO décide cependant de passer à l’action. "Nous avions des assurances du gouvernement que le texte serait probablement retiré. Finalement, seule l’application des mesures de sanction a été reportée. Donc on repousse notre mouvement aussi", a justifié Patrick Galenon mardi.  Et il l’assure : "On va gagner notre combat contre cette loi liberticide et inapplicable !". Promesse lancée en forme d’incantation, sur un ton vindicatif mardi, pour clore près de trois heures de débats internes entre élus et représentants du syndicat. Une réunion dont l’enjeu, une fois la décision de passer à l’action actée, a surtout été d’habiller la mariée en listant les doléances à mettre en avant, autour de la demande d’abrogation de l’obligation vaccinale.
 
Aussi, pour l’instant, seule une ébauche de préavis est-elle esquissée, sur la base des demandes internes à la CSTP-FO. Autour du retrait de la loi sur l’obligation vaccinale, elle n’est d’ailleurs pas avare de démagogie et liste notamment la revalorisation de 3,5% de tous les salaires et le passage du Smig à 152 000 Fcfp net.

​Intersyndicale ?
Obligation vaccinale : Les syndicats entrent dans la danse
Mais si la CSTP-FO se présente sur le pied de guerre, en dépit des assurances faites par Patrick Galenon, dans l’immédiat l’enthousiasme est encore assez timide du côté des syndicats censés soutenir ce mouvement. Une prise de contact avec les principales confédérations de salariés suffisait mardi à s’en rendre compte.
 
À la CSIP d’abord, où le leader de la confédération se dit en effet "intéressé depuis le début" par un mouvement contre la loi sur l’obligation vaccinale, mais sous condition. Pour l’instant, Cyril Le Gayic "ne confirme rien" quant à la participation de sa confédération à une éventuelle intersyndicale. "Ce n’est pas parce que FO veut partir en grève que nous allons suivre tête baissée", explique-t-il. La question doit d’abord être débattue entre syndicats, mais également en interne avec les membres du bureau de la CSIP. L’instance dirigeante prévoit d’ailleurs de se réunir prochainement pour débattre de la question. "L’obligation vaccinale est un point central, c’est vrai, mais pour l’instant nous arrivons encore à régler les conséquences perverses de cette loi sur les salariés en entreprise. Et nous avons surtout d’autres points de revendication à défendre". Cyril Le Gayic en annonce cinq. Notamment une revalorisation du Smig : "Le gouvernement s’y est engagé l’année dernière. On attend toujours."
 
Un pas de côté qu’adopte aussi Jean-Marie Yan Tu, dans l’immédiat. Avant de se positionner, le secrétaire général de A ti’a i mua préfère attendre la réunion intersyndicale qui devrait se tenir dans dans les prochains jours. Tout dépendra de son issue. "Il faut faire attention à ce que l’on veut faire. Si c’est pour le bien des salariés, oui. Si c’est un chao-men, non." Son syndicat ne suivra que si le projet de préavis de grève est "clair" "Pour nous, il faut se concentrer sur l’augmentation des salaires."
 
Dans de meilleures dispositions, Atonia Teriinohorai n’en tempère pas moins pour le compte du syndicat O oe to oe rima : "On n’a pas encore pris de décision". Le sujet doit être abordé par les membres du bureau de la centrale syndicale "en fin de semaine". Le secrétaire général O oe to oe rima, se dit très favorable à un mouvement intersyndical pour exiger le retrait de la loi sur l’obligation vaccinale. "Je pense que l’on est tous d’accord", s’est-il même hasardé à supposer. Reste à s’entendre sur la teneur du préavis de grève. 

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Au tribunal administratif, ​le pompier qui pêche, le prof qui cogne

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Au tribunal administratif, ​le pompier qui pêche, le prof qui cogne
Tahiti, le 19 octobre 2021 - Le tribunal administratif de Papeete s’est penché sur plusieurs dossiers d’agents contestant la sanction disciplinaire dont ils font l’objet. Des affaires qui obligent les magistrats à vérifier si la sanction est proportionnée aux faits en cause. Pour le rapporteur public, c’est parfois oui, parfois non.

Les contentieux sur les sanctions disciplinaires au tribunal administratif sont souvent cocasses. La juridiction doit souvent s’attacher à juger si la sanction infligée à un agent public est proportionnée à l’acte ou aux actes qui lui sont reprochés. Une exigence qui conduit le spectateur, parfois amusé, souvent affligé, à apprécier quelques épisodes grotesques de l’exercice du service public.

​Le pompier teste le bateau… à la pêche
Le chef de corps adjoint du service d’incendie et de secours de la commune de Moorea s’était pris un avertissement. La sanction, la plus basse dans le barème, n’a pas été acceptée par l’agent qui a saisi la juridiction administrative. Il lui était reproché, ni plus ni moins, “d’avoir utilisé un zodiac de service à des fins personnelles à l’occasion d’une sortie en mer et d’avoir, à cette occasion, mais également en caserne, consommé de l’alcool”. A l’occasion d’une sortie de test du nouveau zodiac affecté à la caserne de Haapiti, le pompier en avait profité pour pratiquer la pêche. Nul ne sait s’il s’agissait de célébrer le bon fonctionnement du véhicule nautique mais, à peine débarqué, il s’était réhydraté dans l’enceinte de la caserne avec une boisson alcoolisée. Or, si cette sortie a bien été autorisée par son chef de corps dans le seul but de “tester le bateau”, “le fait de se livrer à cette occasion à une partie de pêche ne peut être rattaché à la nécessité de vérifier l’état de fonctionnement du matériel”. Madame le rapporteur public a conclu au maintien de l’avertissement considéré comme une sanction proportionnée.

​Le poing sur le nez et sur les i
Plus grave la suspension de ses fonctions pour un an infligée à ce professeur d’économie-gestion au lycée professionnel de Faa’a. La sanction, prononcée en juin dernier, était justifiée par le fait que l’intéressé avait “porté un coup de poing au visage d’un enseignant stagiaire dont il était le tuteur” en décembre 2020 à l’occasion d’un pot de fin d’année dans l’enceinte du lycée. Une façon de transmettre son savoir qui ne s’est pas faite dans la demi-mesure. Le padawan s’en est sorti avec, en plus d’un ego froissé, 10 jours d’ITT, une fracture ouverte du nez et une entorse aux cervicales. Si le fait de donner un coup de poing à un collègue de travail constitue bien une faute grave, il importe “de resituer les faits en cause dans le contexte dans lequel ils sont intervenus” selon le rapporteur public. Or, lors de cette fête, l’assommé “était dans un état d’ébriété avancé et se montrait provocant” à l’égard de l’assommeur. Après un échange houleux, le professeur décide d’aller se calmer dans une salle mais est vite rejoint par son agaçant aspirant. Boum, KO. Le rapport d’enquête administrative mettra en lumière la présence lors de la fête d’alcool en quantité. Le stagiaire y avait un comportement inapproprié avec des secrétaires de direction et cherchait apparemment à se battre. Compte tenu du “contexte” et de l’absence d’antécédents disciplinaires au cours de sa carrière, le rapporteur public considère que la sanction est disproportionnée et doit être annulée. Les décisions dans ses dossiers sont attendus pour le 9 novembre prochain.

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Un centre de vaccination ouvert à la présidence ce samedi

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Un centre de vaccination ouvert à la présidence ce samedi
Tahiti, le 19 octobre 2021 - Un centre de vaccination anti-covid sera ouvert samedi 23 octobre de 8 heures à 16 heures sous le chapiteau de la présidence à Papeete.
 
La présidence accueille un centre de vaccination éphémère, ce samedi 23 octobre de 8 heures à 16 heures. Les vaccins disponibles seront le Pfizer pour les premières vaccinations et les rappels et le vaccin Janssen.
Pour le vaccin Pfizer uniquement, toutes les personnes âgées de 12 ans et plus pourront se présenter. Les mineurs de 16 et 17 ans pourront se faire vacciner sans autorisation. La présence des parents est recommandée mais n’est pas obligatoire. Les mineurs de 12 à 15 ans devront venir avec une autorisation écrite d’un des deux parents, disponible sur le site de la direction de la Santé.
 
Le circuit pour l’accès au site de vaccination est le suivant :
 
L’annexe du parking situé en face de l’entrée principale restera ouverte au public.
Contournement à pied, vers la gendarmerie, pour se rendre au parking, situé à Sainte-Amélie, à l’arrière de la Présidence.
Prise en charge par le personnel de la santé pour la vaccination, sous le grand chapiteau
Les PMR (personnes à mobilité réduite) pourront se rendre en voiture directement à l’espace « drive prioritaire », avec une entrée située rue Dumont D’Urville. 

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Le détenu radicalisé reprend un an ferme

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Le détenu radicalisé reprend un an ferme
Tahiti, le 19 octobre 2021 - Un homme de 29 ans, détenu depuis 2012, a été de nouveau condamné, ce mardi, à un an de prison ferme. Le prévenu, converti à l’islam radical pendant sa détention, a menacé de mort un surveillant pénitentiaire en déclarant notamment : “Je vais faire le djihad et je vais tous vous tuer.” Le prévenu a également écopé d'une peine de cinq ans d'interdiction de séjour en Polynésie française. 


“L’idée que cet homme soit libéré un jour fait froid dans le dos”, a déclaré, ce mardi, Me Bourion, avocat de la partie civile, lors du procès d’un détenu, poursuivi pour des faits de menaces de mort et d’apologie du terrorisme. En mai 2020, le prévenu, âgé de 29 ans et détenu à la prison de Papeari, a refusé de se soumettre à la fouille de sa cellule. Les surveillants ont donc fait usage de la force et alors qu’il est mis au sol, le prévenu a lancé des menaces de mort à l’encontre de l’un des gardiens : “Quand je sortirai je vais te tuer, toi et ta famille (…) Je vais faire le djihad et je vais tous vous tuer.”

Rochefort ou la Syrie

De nouveau confronté aux faits, le prévenu n’a pas nié en déclarant à plusieurs reprises : “Je n’ai rien à dire.” Converti à l’Islam radical par un ancien codétenu, transféré depuis en métropole, le prévenu enchaîne depuis quelques années les procès pour menace de mort, outrage et apologie du terrorisme. “On en est au dixième surveillant agressé. Le contact avec ce détenu est impossible. Il est fortement endoctriné et dangereux pour les autres détenus”, a insisté Me Bourion lors de l’audience, en sollicitant son transfert vers l'Hexagone, “où ils sont équipés pour ça.”
 
Avant ce nouveau procès, le prévenu, détenu depuis 2012, était potentiellement libérable en 2025. Interrogé par le président du tribunal sur son avenir, l'homme a répondu qu'il comptait partir pour la métropole et la ville de Rochefort pour rejoindre sa mère adoptive et y devenir éboueur. “Vous n'avez plus l'intention de partir en Syrie pour combattre auprès de vos frères ?”, a enquillé Me Bourion. “Oui toujours”, a répondu le prévenu. “Rochefort ce n'est pas la Syrie”, a enchaîné le président du tribunal.
 
La procureure a requis à l'encontre du prévenu une peine d'un an de prison ferme. Après en avoir délibéré, le tribunal a décidé de suivre les réquisitions du ministère public, en condamnant le détenu à un an de prison ferme et en prononçant également une interdiction de séjour en Polynésie française d'une durée de cinq ans. “Une bonne astuce pour forcer son transfert vers la métropole”, a salué Me Bourion, à l'issue du procès.

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Plus de 2 millions de Fcfp détournés à l'APE du collège de Mahina

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Plus de 2 millions de Fcfp détournés à l'APE du collège de Mahina
Tahiti, le 19 octobre 2021 - L'ancienne présidente de l'Association de parents d'élèves (APE) du collège de Mahina était renvoyée, ce mardi, devant le tribunal correctionnel pour abus de confiance. Entre 2015 et 2017 la prévenue a détourné 2,1 millions de Fcfp de l'APE, dont 1,5 million de Fcfp au profit de l'ex-vice-président. L'ancienne trésorière était également poursuivie pour recel. Les prévenus ont été condamnés à des peines allant d'un à six mois de prison avec sursis, avec l'obligation de rembourser la somme détournée.   

Une affaire bien singulière s'est invitée au rôle du tribunal correctionnel de Papeete, ce mardi. Trois prévenus, anciens membres du bureau de l'Association de parents d'élèves (APE) du collège de Mahina, étaient renvoyés devant le tribunal pour abus de confiance. Entre 2015 et 2017, l'ancienne présidente, l'ex-vice-président et l'ancienne trésorière, ont détourné 2,1 millions de Fcfp de l'APE. 

1,5 million de Fcfp sont notamment partis directement dans les poches de l'ancien vice-président, qui était en proie à des soucis financiers à l'époque. L'ancienne présidente avait-elle détournée 400 000 Fcfp pour un véhicule et s'affranchir de quelques dettes. Et la trésorière, absente de l'audience mardi, s'est vu remettre la somme de 200 000 Fcfp en gage de tout son travail accompli au sein de l'association. 

“Je n'ai pas le sentiment d'avoir détourné de l'argent”

Est-ce-que vous trouviez normal de recevoir de l'argent de l'APE ?”, a lancé le président du tribunal. “Je n'ai pas le sentiment d'avoir détourné de l'argent”, s'est défendu l'ancien vice-président de l'APE.  “J'étais dans une situation précaire et j'avais prévu de rembourser la somme que j'avais empruntée”. Sauf qu'aucun remboursement n'a eu lieu depuis. L'intéressé était également connu pour avoir détourné au début des années 2000 de l'argent de l'APE du collège de Punaauia, où il était trésorier. 

Le tribunal s'est ensuite attardé sur l'attitude et la passivité de l'ancienne présidente de l'APE. “Il a insisté. Et il savait que j'avais emprunté 400 000 Fcfp. Mais je me rends compte aujourd'hui que je n'aurais pas dû laisser passer ça”, a expliqué l'ancienne présidente. 
La procureure a requis des peines allant d'un à six mois de prison avec sursis. La peine la plus lourde étant pour l'ex-vice-président qui a fait “preuve de mauvaise foi” et qui a “mis l'APE dans une situation financière compliquée.” 

Les avocats des prévenus ont de leurs côtés insisté, sur “l'intention non frauduleuse” de leurs clients. “Il n'y pas de volonté malveillante. Mais on a laissé la gestion de l'APE à des personnes qui n'avaient pas forcément les compétences”, a plaidé l'un des avocats. 

Après en avoir délibéré, le tribunal a décidé de suivre les réquisitions du ministère public, en condamnant les trois prévenus à des peines allant d'un à six mois de prison avec sursis. Les prévenus devront également rembourser solidairement la somme de 2,1 millions de Fcfp à l'APE du collège de Mahina. 

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Ces inspecteurs de l'éducation qui veulent du rab

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Ces inspecteurs de l'éducation qui veulent du rab
Tahiti, le 19 octobre 2021 - Six inspecteurs de l’Éducation nationale ont saisi le tribunal administratif de Papeete pour obtenir réparation. En cause, le non-versement des indemnités de nuitées et de repas qu’ils estiment devoir percevoir de la part du Pays dans le cadre de leurs visites sur le terrain. Pour le rapporteur public, ils perçoivent déjà une indemnité forfaitaire de l’État pour cela.

Ce n’est pas vraiment “les Sept de Chicago”. L’audience qui s’est tenue au tribunal administratif n’a pas duré très longtemps et n’avait pas vocation à défendre les droits fondamentaux au sein d’une Nation. “Les Six de Papeete” avaient des préoccupations beaucoup plus personnelles et leur récit ne sera probablement pas mis en image sur une plateforme de streaming.
Six inspecteurs de l’Éducation nationale, dont l’ancien ministre en la matière Moana Greig, tous chargés d’une circonscription du premier degré, demandent à la Polynésie française le remboursement des frais exposés dans le cadre de leur mission. Pour cette demi-douzaine de serviteurs de l’État, cela représente un montant total de 7,5 millions de Fcfp.

​Double ration demandée
Or, comme l’a rappelé le rapporteur public, ils bénéficient déjà d’une indemnité forfaitaire dite des “110 journées”, versée par l’État. Instituée par un décret de 1954, elle concerne le remboursement “des frais autres que ceux de transport qu’ils exposent à l’occasion de leur déplacement”. Le nombre de 110 correspond alors au nombre maximum de journées complètes pouvant être intégrées dans le calcul de leur indemnité. Pour le magistrat, la rédaction est suffisamment claire. Cette indemnité est nécessairement destinée à rembourser ces valeureux fonctionnaires des frais de repas et d’hébergement qu’ils engagent dans l’exercice de leur fonction et ne peut cumuler avec des indemnités de mission ayant le même objet.
Pas avare d’arguments, ils ont tenté de plaider que la formulation “110 journées” ne couvrait pas, comme son nom l’indique, “les nuitées”. Une subtilité sémantique à laquelle restera insensible le rapporteur public. Pas plus de réussite pour leur avocat qui a insisté sur le fait que l’indemnité forfaitaire ne prend pas en compte la configuration géographique de la Polynésie. Le métier d’inspecteur implique ainsi des missions longues sur des îles très isolées, mal desservies et où les possibilités d’hébergement sont réduites. Or, là encore, le magistrat a rappelé leurs droits. Leur indemnité est déjà affectée du coefficient de majoration, compris entre 1,84 et 2,02, dont bénéficie les fonctionnaires d’État. Cette majoration a déjà pour objet “de faire face aux sujétions particulières inhérentes à l’exercice des fonctions en Polynésie française”. 

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Eruption spectaculaire du volcan Aso au Japon

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Eruption spectaculaire du volcan Aso au Japon
Tokyo, Japon | AFP | mercredi 19/10/2021 - Le mont Aso, l'un des volcans les plus actifs du Japon, est entré en éruption mercredi, projetant des cendres à 3.500 mètres d'altitude et faisant s'éloigner en toute hâte des randonneurs de ce site touristique du Sud-Ouest de l'archipel nippon.

Aucun blessé n'a été immédiatement signalé après l'éruption en fin de matinée de ce volcan culminant à 1.592 m, qui a fait voler des roches à la suite d'une explosion spectaculaire filmée par des caméras de vidéosurveillance.

Les autorités ont prévenu les habitants et les touristes de ne pas s'approcher du volcan, alors que s'échappaient des gaz chauds et des cendres et que des pierres dévalaient ses pentes vertes.

Les autorités vérifiaient notamment si des randonneurs pourraient avoir été pris au piège, ont précisé des responsables locaux aux médias japonais, tandis que des images montraient des dizaines de véhicules et d'autocars touristiques stationnés sur le parking d'un musée voisin offrant une vue dégagée sur le volcan.

Des torrents de cendres d'une couleur gris pâle ont coulé du mont Aso en direction du musée, mais n'ont pas atteint le site.

Pour ceux qui se trouvent à proximité, "il faut faire attention aux gros rochers et aux coulées de matériaux pyroclastiques", a déclaré Tomoaki Ozaki, un responsable de l'Agence météorologique japonaise (JMA), lors d'une conférence de presse télévisée.

"La prudence est de mise, même dans les zones éloignées, car le vent peut transporter non seulement des cendres mais aussi des cailloux", a ajouté M. Ozaki, en mettant en garde aussi contre d'éventuels gaz toxiques.

La dernière fois que la JMA a fixé le même niveau d'alerte que celui de mercredi pour le mont Aso - 3 sur une échelle de 5 - remonte à 2016.

L'archipel nippon est situé sur la "ceinture de feu" du Pacifique, qui enregistre un grand nombre des tremblements de terre de la planète. 

Situé sur l'île de Kyushu, le mont Aso fait partie des volcans sous haute surveillance sur la centaine qui sont actifs au Japon, dont le mont Fuji à une centaine de kilomètres de Tokyo.

L'Agence météorologique japonaise avait mis en garde ces derniers jours contre une augmentation de l'activité volcanique dans la région du mont Aso.

En septembre 2014, le Japon avait subi son éruption la plus meurtrière en près de 90 ans lorsque le mont Ontake (Centre) était brusquement entré en activité, surprenant des centaines de randonneurs et tuant 63 personnes.

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Éric Minardi : "Déjà une dizaine de promesses de parrainages pour Marine Le Pen"

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Éric Minardi :
Tahiti, le 19 octobre 2021 – Alors que la campagne présidentielle démarre au niveau national, le président du Te Nati-Rassemblement National Polynésie, Eric Minardi, fait le point sur les soutiens de la candidate Marine Le Pen au fenua. Il annonce déjà des promesses de parrainages d'élus polynésiens pour la candidate RN et égratigne au passage le gouvernement d'Edouard Fritch.
 
La campagne pour les élections présidentielles de 2022 est largement lancée en métropole. Est-ce qu’aujourd’hui des formations politiques polynésiennes vous ont déjà contacté pour vous annoncer leur soutien à la candidature de Marine Le Pen?
 
“Non aucune formation politique ne nous a contactés. Mais des élus de l’assemblée et des tavana m’ont assuré de leurs soutiens.”
 
Le Tahoera'a Huiraatira de Gaston Flosse avait appelé à voter en faveur de la candidate du Rassemblement National (RN) en 2017. Savez-vous ce qu’il en est pour ces prochaines élections présidentielles, pour ce qui concerne Gaston Flosse et son nouveau mouvement Amuitahira'a?
 
“Je pense que Gaston Flosse et son nouveau parti le Amuitahira'a attendront de connaître le nom du candidat Les Républicains (LR) pour se prononcer. Si ce candidat ne souhaite pas donner son investiture à Gaston Flosse, la question reste posée. Sans candidat sérieux à soutenir aux présidentielles, les législatives seront amputées de toutes ces semaines de campagne présidentielle et de la présence du parti de Gaston Flosse dans les médias.”
 
Marine Le Pen avait réalisé son plus grand score en Polynésie en 2017 avec 25000 voix au premier tour (33 %) et 37000 voix au second tour (42 %). Pensez-vous qu’un tel score traduise un engouement pour la candidate du RN en Polynésie ou qu’il relève d’une discipline de vote avec le soutien d’un grand parti local comme le Tahoera’a?
 
“Le Tahoera'a en 2017, en appelant à voter pour Marine Le Pen, a bien contribué au score de 42% au deuxième tour de l’élection présidentielle. Certainement à hauteur de deux tiers des voix. Pour la présidentielle de 2012, nous avions fait plus de 5 000 voix en faveur de Marine Le Pen, sans moyens financiers et sans l’aide des partis locaux, bien au contraire. Par contre, pour les Européennes de 2019, Gaston Flosse s’est clairement exprimé en disant qu’il ne soutiendrait pas ma candidature, appelant à voter pour Francois-Xavier Bellamy, candidat Les Républicains que personne ne connaissait en Polynésie française. Marine Le Pen m’avait pourtant bien positionné sur cette liste des Européennes à la 25e place sur la liste RN. La parité intégrale faisant que j’étais le douzième homme, après Jordan Bardella.
 
Je suis toujours en attente pour siéger au parlement européen, peut-être lors de cette mandature si un député européen se présentait aux élections législatives de 2022 et qu’il ou qu’elle soit élue. Mais je serai éligible dans la prochaine mandature de 2024. Je rappelle que le seul représentant de la Polynésie française, élu dans cette assemblée (en 1984) a été Gaston Flosse. Il est regrettable pour la Polynésie française de ne pas avoir un représentant dans cette assemblée. Si Gaston Flosse avait soutenu ma candidature en 2019, cela aurait beaucoup plus motivé les électeurs du Tahoera'a. Malgré cela, nous faisons, avec le RN, 6 000 voix et 16,44 % en Polynésie française. Et seulement 3 500 pour le candidat LR, Francois-Xavier Bellamy. Si le Tahoera'a s’était mobilisé et avait soutenu ma candidature, nous aurions pu battre LREM soutenue par Edouard Fritch et son gouvernement. LREM de Nathalie Loiseau n’ayant obtenu que 15 000 voix en Polynésie française, malgré le soutien du Tapura et d’Edouard Fritch. Mais il est vrai que ces élections européennes ne passionnent pas les Polynésiens.”
 
Quels sont vos objectifs en termes de voix lors des présidentielles de 2022
 
“Vu les difficultés que le gouvernement d'Edouard Fritch rencontre actuellement, il est possible qu’au mois d’avril 2022, nous arrivions devant le candidat choisi par le gouvernement Fritch. Je pense que, comme en 2017, le Tapura soutiendra la candidature d’Emmanuel Macron. Concernant le nombre de voix, notre objectif est de faire mieux que les 42 % de 2017.”
 
Le Te Nati-Rassemblement National Polynésie entend-il présenter des candidats aux élections législatives l’année prochaine
 
“Bien entendu, car depuis 2007 date à laquelle j’étais déjà responsable du mouvement, nous avons toujours présenté des candidats aux élections législatives.”
 
Dans un avenir un peu moins proche, pourrait-on imaginer une liste Te Nati aux élections territoriales?
 
“Selon nos résultats électoraux en 2022, nous envisageons de constituer une liste Te Nati-RNP aux élections territoriales de 2023. Beaucoup de nos sympathisants et adhérents nous demandant de constituer une liste à ces élections territoriales.”
 
Toujours sur le plan politique, la course aux parrainages est lancée pour l’élection présidentielle. En 2017, Marine Le Pen avait recueilli plus de parrainages en Polynésie française (34) que dans n’importe quel département ou territoire français. Cette année, certains élus polynésiens se sont-ils déjà positionnés pour parrainer la candidate du RN?
 
“Oui nous avons déjà obtenu une dizaine de promesses de parrainage en faveur de Marine Le Pen. Nous espérons faire aussi bien qu’en 2017 pour cette présidentielle de 2022.”
 
Même s’il n’est pas officiellement candidat, la présence d’Eric Zemmour vous semble-t-elle de nature à empiéter sur les voix de Marine Le Pen?
 
“Pour l’instant Eric Zemmour ne fait le Buzz que dans les médias ! Personnellement j’attends qu'Éric Zemmour se déclare candidat à cette élection présidentielle, nous verrons ainsi ce qu’il propose comme programme pour l’outre-mer et en particulier pour la Polynésie française. À ce jour je ne l’entends pas beaucoup évoquer les problématiques des régions ultramarines. N’oublions pas qu’Alain Juppé était en position d’être président de la République en 2017 et qu’il ne s’est même pas qualifié lors du second tour des primaires de la droite. D’autres candidats, comme Benoît Hamon étaient crédités de 13 a 15% dans les sondages et ils n'ont fait que 6%.”
 
Vous revenez d’un conseil national du RN en métropole. Comment la situation sanitaire et économique liée au Covid en Polynésie française est-elle perçue?
 
“Après avoir sollicité les responsables RN des régions d’outre-mer, Marine Le Pen a voté la prolongation de l’état d’urgence sanitaire de nos territoires ultramarins à l’Assemblée nationale le 7 septembre. Les responsables du RN sont particulièrement sensibles à la situation sanitaire et économique des régions d’outre-mer et, en ce qui me concerne, de la Polynésie. Marine Le Pen est une des rares candidates aux élections présidentielles à s’être déplacée à plusieurs reprises en Polynésie française. À chaque élection, le monde médiatico-politique cherche à l’enterrer et annonce la fin de sa carrière politique. Mais Marine s’est toujours relevée de toutes ces attaques malveillantes. C’est une battante qui ne s’avoue jamais vaincue. C’est pour cela que nous l’aimons et que nous combattons à ses côtés. En ce qui me concerne, s’il ne doit rester que ses fidèles grognards suite aux prochaines élections, je serai avec eux. La France a besoin d’une femme courageuse et opiniâtre qui aime les Français, qu’ils soient de métropole ou d’outre-mer. Je rappelle, que les ultramarins votent en majorité pour Marine Le Pen, à toutes les dernières élections présidentielles ou européennes. Ils ont compris que Marine Le Pen et le RN n’étaient pas les affreux méchants dont une certaine caste métropolitaine veut absolument nous affubler.”
 
Quelle est la position du Te Nati-Rassemblement National Polynésie sur la question de l’obligation vaccinale et plus spécifiquement sur la loi du Pays qui vient d’être votée à l’assemblée de la Polynésie française?
 
“Le Te Nati-RNP s’oppose fermement à cette obligation vaccinale et nous sommes scandalisés que le gouvernement d’Edouard Fritch impose cette vaccination à la population, alors que certains membres de ce gouvernement refusent avec force la vaccination. Comme lors de récents événements, ce gouvernement applique à lui même cette maxime “faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais”. ”
 

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Vahine Fierro et Michel Bourez toujours en course au Pro France

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Vahine Fierro et Michel Bourez toujours en course au Pro France
Tahiti, le 20 octobre 2021 – Michel Bourez a passé, ce mercredi, ses séries du premier et du second tour au Pro France, à Hossegor. Vahine Fierro de son côté s'est hissée en quarts de finale dans le tableau féminin. Mihimana Braye et Kauli Vaast ont été sortis dès leur entrée en lice. 

En difficulté tout au long de cette saison, Michel Bourez, 35 ans, a montré ce mercredi qu'il avait encore de la ressource. Le Spartan a fait son entrée en lice au Pro France, à Hossegor, troisième et avant-dernière étape des Challenger Series.Au premier tour, le Tahitien a rapidement pris les commandes de sa série en obtenant d'entrée un 5.83 et 5.87 pour un total de 11.70. Un score suffisant pour s'offrir la deuxième place du heat derrière le Costaricien Carlos Munoz (13.03).

Une première série de franchie pour Bourez qui doit au réaliser un gros résultat dans les Landes pour garder intacte ses chances de retrouver le CT en 2022. Au round 2, le Tahitien a également frappé d'entrée en scorant un 6.17 avant d'enchainer par trois petites notes. Et sur sa quatrième vague, Bourez va finalement obtenir une note de 6.23 pour un total de 12.40.

Encore une fois un total suffisant pour décrocher la deuxième place de la série derrière l'Australien Wade Carmichael (13.23). Le Spartan se remettra à l'eau dans la nuit de mercredi à jeudi pour sa série du troisième tour avec deux gros clients : le Portugais Frédérico Morais et le Réunionnais Jorgann Couzinet. A noter que les deux autres Tahitiens engagés au Pro France, Mihimana Braye et Kauli Vaast ont été tous les deux éliminés au premier tour.



Vahine Fierro dans le grand huit 

Dans le tableau féminin Vahine Fierro a également passé deux tours ce mercredi. Dans sa série du round 2, la native de Huahine a marqué les esprits en s'offrant une belle de note 14.27 (7 et 7.27) et la première place de sa série. Puis en huitièmes de finale, dans une série à deux, Fierro a assuré l'essentiel avec une note de 10.43 (5 et 5.43) pour éliminer l'Australienne Keely Andrew (8.83). En quarts de finale, l'ex-championne du monde junior a rendez-vous avec l'Américaine Caitilin Simmers. 

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Meilleur apprenti : Kylie Teivao décroche l’or en France

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Meilleur apprenti : Kylie Teivao décroche l’or en France
Tahiti, le 20 octobre 2021 - Une médaille d’or en catégorie Arts de la table a été décernée mercredi à Kylie Teivao a l’issue du concours du Meilleur apprenti de France qui s’est tenu au sein du prestigieux hôtel Bristol à Paris.

Elève en première année de BTS Management en hôtellerie et restauration (MHR), la jeune Kylie Teivao, 18 ans, a décroché mercredi une médaille d’or en catégorie Arts de la table au concours du Meilleur apprenti de France, à l’issue des épreuves organisées mercredi soir à Paris (8e) dans les locaux du prestigieux hôtel Bristol.

C’est la première fois que la Polynésie est représentée en catégorie Arts de la table à ce concours d’excellence. Et cette tentative salue une fois de plus la qualité de la formation dispensée au lycée hôtelier de Tahiti, après la médaille d'or obtenue début octobre par Juliano Hiriga, meilleur apprenti de France dans la spécialisation cuisine froide. 

Kylie Teivao est déjà titulaire d’une médaille d'or régionale en catégorie Arts de la table. Les détails de l'épreuve pour le concours du Meilleur apprenti de France lui ont été communiqués en juillet dernier. Elle était notamment testée sur sa connaissance des produits tels que fromages. Elle savait qu'elle serait évaluée sur de la création de cocktails sans alcool, d’un flambage, sur la mise en place d'une table, d’un décor floral, ou encore sur ses capacités commerciales. Elle a également été évaluée sur son attitude lors d’un entretien d'embauche. “Je m'entraîne tous les soirs aux épreuves avec des répétitions au restaurant du lycée". Pour le concours du Meilleur apprenti de France, Kulie Teivao a été coachée par ses professeurs, en particulier par Vaiana Mihuraa. Après son BTS, la jeune lauréate ambitionne d'ouvrir son propre restaurant ou de diriger un palace en France.

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