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Plus de quarantaine pour les voyageurs vaccinés au fenua

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Plus de quarantaine pour les voyageurs vaccinés au fenua
Tahiti, le 26 mars 2021 - Les personnes qui arrivent au fenua par voie aérienne ou maritime et qui ont été vaccinées en Polynésie française sont exonérées des mesures de quarantaine et de suivi sanitaire. 

Le gouvernement a acté la décision de faciliter les déplacements internationaux des Polynésiens vaccinés. Lors d'un conseil des ministres extraordinaire, vendredi, il a été décidé que les personnes arrivant au fenua par voie aérienne ou maritime et ayant été vaccinées en Polynésie française, seront exonérées des mesures de quarantaine et de suivi sanitaire à leur arrivée. 

Cette mesure, applicable depuis sa publication au Journal officiel vendredi, est limitée pour l'instant aux personnes vaccinées en Polynésie française car le contrôle de la réalisation effective et complète de la vaccination est possible grâce à l’enregistrement sur le registre VAXI mis en place pour l’organisation et le suivi de la campagne vaccinale.

Plus de souplesse pour les entrées maritimes

Les mesures d’entrée en Polynésie française par voie maritime sont également révisées. Actuellement, tout navire de cinq personnes et plus est soumis à quarantaine à l’arrivée sur le territoire. Il sera possible pour tout navire arrivant en Polynésie française après 42 jours de mer d’être exonéré des mesures de quarantaine, si aucune personne symptomatique n’est déclarée sur la "déclaration maritime de santé", en application du règlement sanitaire international durant cette période.
Enfin, pour les navires arrivant exclusivement à Tahiti avec une durée de navigation entre 11 et 42 jours, une demande d’exonération de quarantaine pourra être faite et accordée si tous les passagers et membres d’équipage du navire présentent un résultat négatif au test de dépistage du covid-19 pratiqué à bord à leur arrivée.

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Pirae domine Dragon et reprend la tête de la Ligue 1

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Pirae domine Dragon et reprend la tête de la Ligue 1
Tahiti, le 26 mars 2021 – L'AS Pirae a infligé, vendredi, à l'AS Dragon, leader de Ligue 1, sa première défaite de la saison. Une victoire 4-2 des protégés de Naea Bennett qui leur permettent de reprendre la tête du championnat, avant la dernière journée prévue la semaine prochaine.

Une grosse explication, vendredi, au stade Pater, pour l'ouverture de la 12ème journée de Ligue 1. L'AS Dragon, leader invaincu, était opposé à l'AS Pirae, son dauphin, avec comme enjeu la première place au classement. Sur le papier le match s'annonçait spectaculaire entre les deux meilleures attaques du championnat. Néanmoins les orange ont dû composer sans l'un de leur meilleurs atouts offensifs cette saison, avec l'absence de Benoit Mathon à la pointe de l'attaque. Et du côté du club de Titioro Roonui Tehau manquait à l'appel. Mise à part ces absents de marque, Naea Bennett et Efrain Araneda ont pu compter sur leur cadre. 

Et c'est le champion en titre qui a globalement dicté le rythme de la partie, en allant cherché très haut leurs adversaires. Une domination qui s'est concrétisée peu avant la fin de la première mi-temps, lorsque Raimana Li Fung Kuee est récompensé de son pressing sur Gabriel Vakoume. Le défenseur qui a choisi de conserver le ballon à l'intérieur de sa surface de réparation, a raté son dégagement en envoyant la balle dans le dos du numéro 7 orange tout heureux de tromper Benjamin Tardivel (1-0). 

Une deuxième mi-temps plus animée

La rencontre s'est ensuite décantée au cours des 45 dernières minutes. Sur la lancée de leur premier but, Pirae a immédiatement remis la pression sur les cages adverses. Et Sandro Tau à la 50ème minute, d'une belle frappe croisée, a accru l'avance des oranges au score (2-0). Les assauts se sont ensuite répétés sur le cage de Dragon. Et il a fallu tout le talent et l'agilité de Benjamin Tardivel pour éviter au leader de définitivement sombrer. 

Les hommes d'Efrain Araneda ont donc fait le dos avant de finalement réagir peu avant l'heure de jeu. François Mu, parfaitement lancé sur le côté gauche, a adressé un centre parfait à Tutehau Tufariua qui réduisait la marque (2-1). Un but qui a eu le don de réveiller les bleus de Titioro. Et l'entrée de Raiamanu Tetauira, à la place de Rainui Tze-Yu, a dynamisé encore un peu plus l'équipe. Sauf que derrière, la défense de Dragon s'est une nouvelle fois montrée fébrile. Des approximations dont ont profité Ariiura Labaste et Teihotu Gitton dans le dernier quart d'heure du match pour offrir un avantage définitif à Pirae. Le but de Tunoa Tevaearai et la fin de match houleuse, qui a notamment vu l'exclusion de Naea Bennett furieux à la suite d'une intervention plus que limite sur Tamatoa Tetauira, ne changera rien à l'issue du match. Pirae l'a emporté finalement sur le score de 4-2 et a infligé au passage à Dragon sa première défaite de la saison. Un succès qui permet aux hommes de Naea Bennett de reprendre la tête du championnat avant la dernière journée, la semaine prochaine. 

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Voyage inaugural de l'Aremiti 5 à Bora Bora

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Voyage inaugural de l'Aremiti 5 à Bora Bora
Bora Bora, le 27 mars 2021 - Vendredi, le navire Aremiti 5, parti de Papeete huit heures plus tôt, a déposé ses derniers passagers à Bora Bora, sur le quai de Vaitape où les attendait un accueil traditionnel. Une première traversée très appréciée par les voyageurs.
 
Vendredi, le quai de Vaitape s’est animé. Le comité du tourisme de Bora Bora avait organisé un accueil traditionnel avec danseurs et percussions pour l’arrivée de l’Aremiti 5, récemment rénové pour la nouvelle ligne Apetahi Express, desservant les îles des Raromata’i. La traversée aura duré environ 8 heures (escales comprises) pour ces privilégiés de la première rotation. Ils étaient 71 à accoster au son des tō’ere. Tous semblaient se réjouir du trajet, beaucoup d’entre eux l'ont abordé comme une promenade.
 
A leur débarquement, les passagers semblent ravis de l’expérience. C’est le cas de Moearii, 19 ans et habitant de Bora Bora. Il avoue que tout s’est déroulé comme sur des roulettes : “C’était très confortable et tout le personnel a été adorable.” Paul, issu du régiment du service militaire adapté, ne passera qu’une seule nuit à Bora Bora avant de repartir pour Tahiti. Il est satisfait de son voyage qu’il a savouré aux côtés des sauveteurs en mer et explique que “c’est quand même bien plus agréable et plaisant une arrivée par la mer que par avion.” Andréa, 23 ans, a embarqué sur Raiatea, l’île voisine. Elle est à Bora Bora pour une mission de travail et concède que le staff a été aux petits soins avec elle, car elle se sait souvent malade en bateau. Heureusement, les vents pour ce trajet aller ont été favorables à la navigation. Elle reconnait toutefois un petit défaut sur ce navire, la descente sur le quai. Cette passerelle est “un peu dangereuse”, dit-elle.
 
Pour les 14 membres du personnel de navigation, la traversée a été aussi très agréable. Certains ressentent néanmoins un peu de fatigue car “la dernière semaine de préparation a été soutenue”, confie volontiers l’agent de bord Hokarani. Le service restauration, assuré entre autres par la responsable Nohea, est resté ouvert jusqu’au bout de la croisière. Quatre ans qu’il n’était pas venu accoster à Bora Bora, mais Dany, le capitaine en second, qui connait parfaitement les eaux polynésiennes puisque cela fait 27 ans qu’il navigue, confesse que c’est toujours un véritable bonheur de venir contempler la Perle du Pacifique. Originaire de Raiatea, il se réjouit de compter parmi les membres du personnel deux jeunes de Bora Bora.
L’Aremiti 5 est reparti samedi à 10 heures en direction de Papeete, pour effectuer le parcours inverse.

Voyage inaugural de l'Aremiti 5 à Bora Bora

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​Marathon du coeur aux Gambier

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​Marathon du coeur aux Gambier
Mangareva, le 27 mars 2021- Le collège Saint-Raphaël de Rikitea a organisé vendredi son premier marathon du cœur. Un événement solidaire afin de récolter des fonds pour les familles dans le besoin.
 
À l’occasion du temps de Carême pour la religion catholique, le directeur du collège Saint-Raphaël de Rikitea a décidé de sensibiliser les jeunes à la charité. “L’événement organisé aujourd’hui est lié aux séances de pastorale dispensées au collège. C’est notre première édition ! Il faut tout d’abord aller chercher un parrain puis ensuite réaliser un effort physique pour terminer son action. On a voulu avec l’équipe faire vivre la charité aux élèves. Pour ma part c’est plutôt positif car nous avons eu le beau temps, la présence des parents et de nos partenaires, la santé et la gendarmerie.”
 
Lors de cette matinée autour des valeurs chrétiennes, le collège s’est rassemblé autour de la cathédrale de l’île, pour ensuite marcher dans le village. Une fois le parcours accompli, les élèves poursuivaient la matinée dans des divers ateliers sportifs et culturels.
 
1 000 Fcfp = 1 km
Pour cet événement les élèves devaient en amont, récolter des dons auprès de parrains ou marraines, qui s’engageaient à donner 1 000 Fcfp pour chaque kilomètre parcouru. Les jeunes devaient ensuite marcher la distance correspondante. Au total, ce sont plus de 200 000 Fcfp qui ont été récoltés.
 
Au terme de cette journée deux élèves se sont démarqués par leur investissement et leurs efforts. Hauiti Teapiki, élèves de sixième ayant récolté la somme de 27 000 Fcfp et Manava Paturet, élève de quatrième, pour avoir parcouru 15 km à lui seul. Pour Hauiti, “La matinée s’est bien passée ! J’ai fait 7 km et mes marraines m’ont aidé pour terminer les 27 km, c’était fatiguant mais je n’ai pas lâché. Je suis content parce que je suis le seul à avoir fait cette distance.”

​Marathon du coeur aux Gambier

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L’Aremiti 5 lance la ligne de l’Apetahi express sur la route des Raromatai

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L’Aremiti 5 lance la ligne de l’Apetahi express sur la route des Raromatai
Tahiti, le 27 mars 2021 - En attendant l’arrivée d’un navire taillé pour traverser le mara'amu, c’est l’Aremiti 5 qui a inauguré le premier voyage de la nouvelle ligne du groupe Degage : l’Apetahi express. Si seulement 150 à 200 personnes ont pris cette première rotation, le week-end de Pâques affiche déjà complet. 

 « Je suis contente, c’est fini les vols pour moi ! » Tupura’a, 56 ans, prend l’avion depuis 20 ans pour rejoindre, l’espace d’un week-end, son mari affecté à Bora Bora. « Je vais pouvoir aller le voir plus souvent, nos enfants à Papeete aussi pourront venir ». Pas question donc de manquer le départ de l’Aremiti 5 samedi matin pour le voyage inaugural de l’Apetahi express du Groupe Degage, dans les Raromatai. Départ à 6h30, direction Bora Bora, avec une escale à Huahine et une autre à Raiatea.

Une première rotation qui a vu 150 à 200 personnes monter à bord. Pas de quoi remplir ce navire d’environ 500 places. En revanche les réservations affichent presque complet pour le week-end de Pâques. Preuve selon le patron du groupe, Tuanua Degage, d’une forte attente pour une alternative de desserte vers les îles sous le vent. « On n’est jamais sûr de rien, mais les études de marché montrent que la demande est au rendez-vous si on propose des coûts abordables ».

A 16 200 Fcfp l’aller-retour pour Bora Bora et la possibilité de transporter 46 kilos de bagages au lieu de 23, l’Apetahi express propose une alternative 50% moins cher que l’aérien. Le groupe vise ainsi 80 000 passagers (hors inter-îles), sur un marché potentiel de près de 610 000 passagers, incluant résidents et touristes. « Il n’y a pas photo, commente Yolande. C’est deux fois moins cher que l’avion ». A ce prix-là, elle compte elle aussi visiter plus souvent ses proches de Taha’a. « L’aller se passe plutôt bien, c’est plus le retour que j’appréhende » confie la passagère, pour avoir connu le Ono Ono et le Raromatai Ferry dans les années 90.

« On est en phase de test »
L’Aremiti 5 lance la ligne de l’Apetahi express sur la route des Raromatai
Le groupe Degage s’était ensuite aventuré sur la traversé avec l'Aremiti 3 en 2004 et l'Aremiti 4 en 2010. Dans le même temps le King Tamatoa de Bill Ravel se lance dans la course aux Raromatai, avant de suspendre ses rotations seulement trois mois plus tard. Des lignes qui n’ont pas résisté bien longtemps aux ardeurs de cette route réputée compliquée du fait du mara’amu et d’une houle de face sur le retour, entre Raiatea et Tahiti. « Il y a toujours eu des ambitions pour les Raromatai, c’est d’ailleurs notre quatrième navire sur cette ligne. Mais l’Apetahi express nous l’avons muri depuis trois ans » rappelle Tuanua Degage.  

Plus haut et plus long, l’Aremiti 5 « a fait ses preuves sur Moorea » estime le patron du groupe. Reconditionné pendant cinq mois, il devrait tenir la mer avec sa vitesse et sa coupe souligne le responsable. « On a réduit la capacité d’environ 200 sièges pour avoir plus de place et être plus léger afin de maintenir 30 nœuds sur la ligne » précise ce dernier. Au passage les stabilisateurs, les moteurs et les groupes électrogènes ont été révisés. Et ce n’est pas fini puisque la société a également prévu de rénover les sièges et le parquet pour plus de confort.

L’Aremiti 5 lance la ligne de l’Apetahi express sur la route des Raromatai
Pour autant, l’Aremiti 5 n’a pas vocation à desservir la ligne indéfiniment. « On est en phase de test en perspective de l’arrivée du nouveau navire » rappelle le responsable. Le groupe a déposé une demande de défiscalisation en début d’année pour le financement d’un navire sur mesure. « Si on l’obtient on pourra signer le contrat de construction d’ici la fin de l’année, pour espérer une réception du nouveau bâtiment en 2023 » poursuit Tuanua Degage.

« Taillé pour traverser le ma’aramu », il prendra le nom de la société éponyme : Apetahi express. « Il sera de conception complètement différente que les bateaux qui desservent Moorea et il sera certainement construit au Vietnam » confie Tuanua Degage. Plus grand d’environ 10 mètres que l’Aremiti 5, soit 65 mètres, il sera aussi plus rapide, avec une vitesse de croisière de 36 nœuds. De quoi rallier Huahine en 2h30, contre 3h30 pour l’Aremiti 5. Coût de l’investissement : environ 3 milliards de Fcfp.

« On l’attendait depuis longtemps »
L’Aremiti 5 lance la ligne de l’Apetahi express sur la route des Raromatai
A l’issue de 3h30 de navigation plutôt paisible, le navire entre à 10 heures dans la petite baie d'Avamoa. Sur le quai du port de Fare, un comité d’accueil célèbre au son des to’ere l’arrivée du navire. « Le voyage s’est très bien passé, mais l’Apetahi express, lui, sera vraiment dimensionné pour ce trajet » et « notamment pour le chemin du retour » afin d’offrir « un niveau supérieur en termes de vitesse, de stabilité et de confort » souligne Gérard Siu, vice-président du cluster maritime.

De quoi pérenniser la ligne, ce que personne jusqu’ici n’a encore réussi à faire. « Parmi les projets structurants figurait le lancement d’une ligne passagers pérenne vers les Raromatai, pour permettre un vrai échange en faveur du développement économique dans les îles, pour les touristes, c’était une infrastructure nécessaire » assure le vice-président du cluster maritime. « D’un point de vue humain, ça va aussi permettre aux familles de se retrouver plus souvent. »

L’Aremiti 5 lance la ligne de l’Apetahi express sur la route des Raromatai
1h30 plus tard, le navire est accueilli au port d’Uturoa à Raiatea. « On l’attendait depuis longtemps » glisse Doris Hart, adjointe au maire, notamment dans une perspective de « reprise économique ». « Ça va permettre de faciliter les échanges ou les achats surtout en période de fête, mais aussi de retisser des liens. » Si la reprise de ces rotations hebdomadaires est accueillie à bras ouvert, la crainte de voir débarquer trop de pêcheurs est toujours présente à en croire le maire, Matahi Brotherson. « Il faut être vigilant avec ça, mais apparemment l’Aremity ne prend pas de remorque ». Ni de voiture d’ailleurs. A raison de trois rotations hebdomadaires, l’Apetahi express s’adresse aux passagers et au fret pour une capacité de 16 tonnes.

L’Aremiti 5 lance la ligne de l’Apetahi express sur la route des Raromatai

Jean-Christophe Bouissou, ministre du Transport : "Nous soutenons fermement ce projet"
L’Aremiti 5 lance la ligne de l’Apetahi express sur la route des Raromatai
Une desserte des Raromatai était nécessaire pour la Polynésie ?
"C’est d’abord un projet qui figure dans le schéma directeur du transport maritime élaboré par le gouvernement en 2015 et c’est un souhait de la population depuis de très nombreuses années. Il y a eu plusieurs tentatives par le passé. Cette nouvelle tentative est sérieuse parce que nous avons affaire à des gens de la mer, connus pour leur investissement sur Moorea. Il y a une attente forte pour tout un marché de Polynésiens qui n’ont pas la possibilité de payer trois ou quatre fois par mois un billet d’avion pour les îles Sous-le-Vent. Le bateau c’est deux fois moins cher que le transport aérien. Pour le développement économique des Raromatai, oui c’était nécessaire et au gouvernement, nous soutenons fermement ce projet."

Vous êtes confiant dans la pérennité de cette nouvelle ligne ?
"Je crois savoir que les prochaines rotations sont déjà bookées, et au travers des études de marché on pense que cette compagnie pourra prendre jusqu’à 20% du trafic, y compris aérien, sur les Raromatai, mais elle pourra également susciter l’intérêt de ceux qui ne peuvent pas voyager pour des questions de cherté tarifaire."

Faut-il craindre une mise en difficulté de l’aérien du fait de ce nouveau concurrent ?
"Non, nous sommes dans des perspectives de développement économique et de reprise à l'horizon du mois de mai, en espérant qu’aucun nouveau virus ne fasse son apparition. Mais restons positif. Notre souhait c’est l’ouverture de certains archipels, y compris sur le plan international. Vous savez que nous avons en projet la réalisation d’un aéroport international de dégagement sur Rangiroa et sur Nuku Hiva. Ce qui participe à cette volonté d’augmenter substantiellement le nombre de visiteurs et d’aider nos familles, c’est-à-dire permettre aux gens de voyager. Si tout ce plan se met en œuvre, il y aura de la place pour tout le monde."

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Shell Va'a signe une nouvelle victoire au marathon Polynésie la 1ère

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Shell Va'a signe une nouvelle victoire au marathon Polynésie la 1ère
Tahiti, le 27 mars 2021 - Grandissime favori, Shell Va'a a fait respecter son rang en remportant, samedi, la 30ème édition du marathon Polynésie la 1ère. Les jaunes de Fare Ute se sont imposés à l'aller et au retour entre le parc Vairai et la plage de Temae, en signant un chrono cumulé de 3h31'10. Au général Shell Va'a a devancé de plus de deux minutes le Team Air Tahiti Va'a, deuxième, et de plus de cinq minutes Hinaraurea, troisième. Dans les autres catégories à noter les victoires de Teva, chez les dames, d'EDT Va'a chez les juniors et de Nunue Va'a en vétérans. 

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Le Faa'a Rugby Aro large vainqueur du RC Pirae en finale

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Le Faa'a Rugby Aro large vainqueur du RC Pirae en finale
Tahiti, le 27 mars 2021 – Le Faa'a Rugby Aro a survolé, samedi, la finale du championnat. Avec cinq essais au compteur, les hommes de David Mairau ont dominé le Rugby Club de Pirae 32-8 et décroche un nouveau sacre, trois ans après son dernier titre. A noter par ailleurs que le Punaauia Rugby Club a remporté la petite-finale face au Arue XV Mili 41-15. Et que l'AS Paea s'est offert le titre en 2ème division. 

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​Morsure de requin à Ua Pou : plus de peur que de mal

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​Morsure de requin à Ua Pou : plus de peur que de mal
Ua Pou, le 28 mars 2021 - Vendredi, un enfant s’est fait mordre par un requin pointe noire à la plage de Hakahau à Ua Pou. Plus de peur de que de mal puisque le jeune garçon s’en est sorti avec seulement quelques points de suture.
 
Vendredi après-midi à Ua Pou, un petit garçon de 10 ans qui jouait dans l’eau à la plage de Hakahau avec trois autres enfants, s’est fait mordre à deux reprises par un jeune requin pointe noire qui chassait de petits poissons, tout près de la plage. L’enfant a été blessé au niveau du genou et a rapidement reçu quelques points de suture au dispensaire de Hakahau. Pas particulièrement traumatisé par sa mésaventure, le jeune garçon s’est vite rétabli et rejouait avec ses amis dès le lendemain.
 
Dans la baie de Hakahau, baigneurs et rameurs sont habitués à croiser de jeunes requins à pointe noire inoffensifs. Il leur est cependant conseillé d’éviter de se baigner à la tombée de la nuit, lorsque les eaux sont troubles ou encore à proximité des pêcheurs qui nettoient leur poissons près du quai, non loin de la plage. L’événement a suscité beaucoup de curiosité et d’émotion, il reste néanmoins un fait mineur et isolé sur cette île des Marquises.

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N-Calédonie: nouvelle prolongation du confinement jusqu'au 4 avril

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N-Calédonie: nouvelle prolongation du confinement jusqu'au 4 avril
Nouméa, France | AFP | samedi 26/03/2021 - Les mesures de confinement, en place depuis le 9 mars en Nouvelle-Calédonie, ont à nouveau été prolongées d'une semaine jusqu'au 4 avril, a annoncé samedi le gouvernement local.      

A l'origine, elles avaient été décidées pour deux semaines et ont déjà été prolongées une première fois d'une semaine.        

"Le risque que le virus circule au sein de la population calédonienne est faible et retrouver notre caractère Covid-free est possible", a déclaré Thierry Santa, président du gouvernement collégial de l'archipel, compétent en matière de santé.        

Après être restée un an exempt de Covid-19, la Nouvelle-Calédonie a recensé le 7 mars ses 9 premiers cas de la maladie, hors quatorzaine obligatoire pour tout passager arrivant, après une introduction du virus via la bulle sanitaire en place avec l'archipel voisin de Wallis et Futuna.       

Depuis, 63 cas de coronavirus ont été détectés, en grande majorité en quatorzaine ou sur des personnes revenant de Wallis et Futuna ou ayant été en contact avec celles-ci. Mais jeudi, un agent aéroportuaire a été testé positif et a été considéré comme un cas autochtone.       

"Nous ne pouvons pas ignorer ce cas détecté hors sas sanitaire", a insisté M. Santa pour justifier la prolongation du confinement. Il a également souligné que "le risque d'introduction du virus est plus fort", compte tenu de la présence du variant anglais, plus contagieux.      

Si une attestation reste indispensable pour les déplacements, les rassemblements dans les espaces publics et privés interdits et le port du masque obligatoire, les mesures ont été assouplies avec l'ouverture des commerces "non essentiels", à l'exception des bars et restaurants.        Fermés, tous les établissements scolaires et universitaires sont désormais en vacances jusqu'au 6 avril.       

Parallèlement, le gouvernement avait décidé mardi de prolonger jusqu'au 31 octobre la limitation drastique du trafic aérien avec quatorzaine obligatoire en hôtel à l'arrivée. Pendant le confinement, les vols sont suspendus, à l'exception des évacuations sanitaires et des personnels indispensables à l'activité économique.       

Laurent Prévost, haut-commissaire de la République, a de son côté rappelé que "l'Etat accompagne prioritairement la politique vaccinale volontariste dans laquelle les Outre-mer, et notamment la Nouvelle-Calédonie, se sont engagés".      

A partir de la semaine prochaine, 9.300 doses seront livrées chaque semaine et fin avril, 80.000 doses auront au total bénéficié au territoire, a-t-il précisé alors que 20.000 personnes ont jusqu'à présent reçu au moins une injection. 

Thierry Santa a ajouté qu'une "vaccination obligatoire des personnels en contact avec les voyageurs" pourrait être décidée. 

Distant de 1.800 kilomètres de la Nouvelle-Calédonie, l'archipel de Wallis et Futuna a de son côté recensé 352 cas et quatre décès dus au Covid-19 depuis le 6 mars. Une campagne de vaccination de toute la population y est en cours.

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Tourisme à Moorea : la ministre rencontre les professionnels

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Tourisme à Moorea : la ministre rencontre les professionnels
Moorea, le 28 mars 2021 - Jeudi à Paopao, Nicole Bouteau, ministre du Tourisme, accompagnée d’une délégation de représentants du Pays et de l’État, a rencontré les acteurs touristiques de Moorea. Une réunion initiée par le comité du tourisme de l’île sœur afin d’informer les professionnels sur les différents dispositifs d’aide pour faire face à la crise sanitaire actuelle. 

Le comité du tourisme de Moorea a organisé jeudi au débarcadère de Paopao une réunion d’information sur les différents dispositifs d’aide financière du pays et de l’Etat en faveur des acteurs du tourisme de l’île sœur. Cette réunion s’est faite en présence de Nicole Bouteau, la ministre du tourisme, des représentants de l’État et du Pays.

La matinée a débuté par une intervention de la ministre sur la situation actuelle du tourisme local.  Celle-ci a dressé un bilan satisfaisant des dispositifs mis en place par le Pays pour limiter l’introduction du Covid-19 sur le territoire par les touristes nationaux et étrangers, grâce notamment aux tests obligatoires et à la plateforme Etis. Elle a rappelé que les voyageurs ne sont pas à l’origine de l’aggravation de la situation sanitaire au fenua. Les différentes conditions qui permettront la réouverture de nos frontières au mois de mai ou de juin prochain ont été brièvement évoquées avec d’éventuels nouveaux protocoles en fonction de la situation sanitaire des voyageurs et la remobilisation des guides sanitaires. Enfin, la ministre a fait un point sur la réouverture des frontières  des pays cibles des acteurs du tourisme local ainsi que sur la reprise prochaine des vols aériens internationaux.

C’est ensuite Jean-Marc Mocellin, le directeur général de Tahiti Tourisme, qui est intervenu pour informer sur les dispositifs mis en place pour relancer le tourisme local. Le directeur général a notamment présenté le Titeti 'Ai'a, les coupons voyages qui inciteront les résidents à voyager dans les îles. L’événement Parau Parau Tahiti, rencontre entre les acteurs touristiques locaux et les chefs de produits des principaux tour opérateurs des régions Pacifique, Amérique et Europe aura lieu sous forme virtuelle au moins de mai prochain. Il a également détaillé le programme e-learning de spécialiste de Tahiti, une formation permettant aux agents de voyages de se former sur la destination touristique Tahiti et ses îles.

Ateliers de rencontres et d'informations

La matinée s’est clôturée par les interventions de Willy Wilczek, administrateur des Finances publiques et de Marjorie Vincent-Gennod, représentante du Haut-commissariat. Tous deux ont fait un rappel sur les dispositifs d’aide mis en place par l’État comme les fonds de solidarité aux entreprises, les aides Ad Hoc au soutien de la trésorerie des entreprises fragilisées par la crise sanitaire ou encore les aides attribués au secteur de la culture. L’après-midi était consacré aux ateliers de rencontres avec les différents représentants des services de l’État et du Pays (CCISM, Direction du Travail, ADIE, CFPPA, etc.) durant lesquels les acteurs touristiques de Moorea ont pu recevoir des conseils adaptés à leur situation personnelle. Les membres du comité du tourisme de Moorea, qui ont dressé un bilan satisfaisant de cette journée, espèrent que les professionnels du tourisme ont reçu les informations nécessaires afin d’affronter au mieux la crise sanitaire actuelle. 

Le comité va continuer à les soutenir à travers différentes actions sur Moorea. D’ailleurs, il organise ce week-end, la cinquième édition du Salon de Moorea qui aura lieu du 2 au 5 avril au débarcadère de Paopao.

Tourisme à Moorea : la ministre rencontre les professionnels

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Préavis de grève au CHPF

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Préavis de grève au CHPF
Tahiti, le 28 mars 2021 - L'intersyndicale CSTP-FO, CSIP, Otahi, O oe to oe Rima et A ti'a i mua a déposé vendredi un préavis de grève au Centre hospitalier de Taaone. Dans son préavis, l'intersyndicale entend dénoncer les "pressions" subies par les représentants du personnel et "le harcèlement de la direction".
 
L'intersyndicale CSTP-FO, CSIP, Otahi, O oe to oe Rima, et A ti'a i mua a fait savoir, au travers d'un communiqué envoyé aux médias, qu'un préavis de grève avait été déposé au Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF), ainsi que dans ses structures annexes comme l'Hospitel, Nivee, et les services de psychiatrie et pédopsychiatrie. L'intersyndicale demande le respect et l'application du protocole de fin de conflit signé le 3 septembre 2019, notamment sur le reclassement et la prolongation "d'activité professionnelle des Anfa (...), la création des postes et les indemnités de salissure". L'intersyndicale demande aussi à ce que des indemnités soient attribuées au personnel en raison du Covid. Comme à la Caisse de prévoyance sociale la semaine dernière, les syndicats demandent une meilleure application de la protection de l'emploi local, la reconnaissance des compétences existantes, le recrutement de manière objective et transparent et l'arrêt du "copinage".
 
"Cesser toutes formes de pressions"
 
L'intersyndicale dénonce enfin le "harcèlement managérial et le harcèlement de la direction" qui est "persistant et permanent", selon le préavis de grève. Ce qui induit des tensions et des conflits dans les services. Elle demande que cessent les "critiques injustifiées et récurrentes" ainsi que la révision de l'organisation de travail. Si aucun accord n'est trouvé, le mouvement social sera effectif le jeudi 1er avril à 00 heure.
 

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​Une centaine de marcheurs contre l'appropriation des îles Actéon

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​Une centaine de marcheurs contre l'appropriation des îles Actéon
Tahiti, le 28 mars 2021 - Les ayants-droits des îles Actéon se sont fait entendre samedi matin lors de la manifestation contre l'acte de notoriété acquisitive effectué par le Camica devant un notaire. Ils demandent au Camica de leur rendre leurs terres et de ne pas les "spolier".
 
L'association Titahinui a réussi à rassembler près d'une centaine de personnes, samedi matin à Papeete, pour contester au travers d'une marche pacifique l'acte de notoriété acquisitive effectué par le Conseil d'administration de la mission catholique (Camica) sur les îles Actéon. C'est peu avant 9 heures que le cortège est parti de Maria-no-te-hau pour se rendre à la stèle de Pouvanaa a Oopa. Nombre de manifestants étaient des ayant-droits des propriétaires initiaux des îles Actéon et voulaient faire entendre leur voix. Les manifestants ont arboré plusieurs pancartes sur lesquelles étaient écrits : "Camica ramenez-nous nos terres ancestrales", "Camica vos titres de propriétés n'ont aucune valeur. Nous sommes les descendants" ou encore tout simplement "nous sommes les ayants-droits".
 
Le président de l'association Titahinui affirme que cette manifestation a été mise en place pour "montrer au peuple que nous, propriétaires, sommes là". Il indique avoir demandé aux autorités du Pays, de l'État ainsi qu'au Camica, la mise en place d'une table ronde afin de régler ce problème. Une demande qui est restée lettre morte selon lui.
 
"Spolier des biens"
 
Quelques personnalités de la culture étaient aussi présentes samedi, comme Anastase Merehau ou encore Hinano Murphy, également en tant qu'ayant-droits de ces terres. Cette dernière affirme qu'elle n'a pas eu écho de cet acte de notoriété acquisitive faite par le Camica avant sa diffusion dans les médias. Elle confie que sa mère est "très remontée contre cette manière de faire et d'agir". Pour Hinano Murphy : "ces îles font partie du patrimoine (...) et normalement le Camica devrait respecter. Il doit s'occuper des affaires de l'église, de la vie spirituelle de ses fidèles et ne doit pas spolier les biens de ses brebis". Elle se dit satisfaite que le Pays ait esté en justice le Camica afin de bloquer cet acte de notoriété acquisitive. "C'est un pas en avant". Elle espère qu'avec la médiatisation de ce sujet et le recours du Pays, le Camica reviendra sur sa décision et que des discussions pourront se tenir : "surtout que quand on touche à une terre, on touche à l'élément vital c'est à dire le lien que les pa'umotu ont avec leurs terres. Cette sensibilité est importante pour une paix sociale".
 
Réa, une autre ayant-droit présente aussi samedi à la manifestation, indique vouloir se battre pour les  générations futures. "Je suis déçue car nous sommes des pratiquants catholiques  (...). Les ayants droits ont besoin d'avoir leur atoll, pourquoi nous priver de cela ? (...). Il ne faut pas spolier les terres des gens". Teagai, un manifestant visiblement très ému, a expliqué avoir "mal au cœur" de voir le Camica s'approprier "les terres de mes tupuna". "L'église catholique n'a pas à faire de business avec les terres", s'est lamenté le manifestant critiquant au passage vertement la gestion des îles Actéon à l'époque du Père Victor.
 

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Grève effective à la STDP

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Grève effective à la STDP
Tahiti, le 27 mars 2021 – Le mouvement de grève a débuté vendredi matin à la Société tahitienne de dépôts pétroliers. Selon la CSIP, 80% du personnel sont en grève et le mouvement pourrait occasionner des problèmes de ravitaillement en hydrocarbure s'il perdure la semaine prochaine.
 
Puisqu'aucun accord n'a été trouvé entre la CSIP et la direction de la Société Tahitienne de dépôts pétroliers (STDP), le mouvement de grève a débuté vendredi sur les sites des dépôts à Fare-Ute et Motu-Uta. En effet, la CSIP avait déposé un préavis de grève le 22 mars dernier. Six points de revendications étaient exposés, parmi lesquels le reclassement des employés selon la prise en compte de leur ancienneté, le "paiement des heures supplémentaires" ou encore de la situation de deux agents qui –suite à une plainte– ont été sujets "à un traitement discriminatoire, favoritisme-pression sur le personnel et manque de transparence dans les décisions".
 
Interrogé, le syndicaliste de la CSIP, Cyril Le Gayic, précise que plusieurs rencontres ont eu lieu entre la confédération et la direction, dont la dernière remontait à jeudi après-midi. "La direction reste sur ses positions, notamment sur un des points essentiels du préavis, la situation de l'adjoint au chef de dépôt que l'ensemble des salariés qualifie d'oppresseur et de harceleur". Bon nombre de préavis de grève déposés récemment font référence à des revendications de ce type concernant le "harcèlement". Pour le syndicaliste de la CSIP, c'est parce que "de plus en plus de salariés dénoncent ces pratiques, alors qu'avant ils supportaient tout cela". "Dans cette affaire, il n'y aura pas de gagnant-gagnant. Le personnel demande à ne plus avoir à faire à ce bonhomme-là (...). Ils veulent travailler dans de bonnes conditions", lâche Cyril Le Gayic sur le cas d'espèce. Il affirme que les employés de la STDP ont besoin de sérénité sur leur lieu de travail, parce qu'ils "travaillent dans une société d'hydrocarbures, on n'a pas droit à l'erreur".
 
La CSIP ne souhaite pas pour autant le licenciement de l'adjoint au chef de dépôt : "Ce n'est pas notre rôle, ni notre but. On aimerait juste qu'on le retire du commandement et qu'il n'ait plus de lien de subordination avec ses collègues de travail qui ne veulent plus de lui ".
 
"Difficultés à ravitailler les îles"          
 
Selon le syndicaliste, Cyril Le Gayic, si le mouvement de grève perdure, il pourrait avoir des conséquences sur le ravitaillement des hydrocarbures dans les îles éloignées la semaine prochaine. En effet, selon lui, un pétrolier doit arriver au fenua d'ici quelques jours et aura besoin des employés de la STDP. Selon la CSIP, 80% du personnel sont en grève, soit 11 employés sur 16.
 

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L'usucapion, un "type d'acte dangereux" pour la DAF

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L'usucapion, un
Tahiti, le 28 mars 2021 – Alors que le Pays a déposé un recours au tribunal civil pour demander l'annulation de l'acte de notoriété acquisitive des îles Actéon, effectué devant notaire par le Camica, la directrice des affaires foncières (DAF) Loyana Legall revient en détail sur ce dossier pour Tahiti Infos. Elle explique notamment que la DAF considère que l'action en usucapion est "un moyen qui existe mais qui n'est plus utilisé aujourd'hui par manque de transparence".
 
Expliquez-nous quel recours a été déposé contre l'acte de prescription acquisitive effectué par le Conseil d'administration de la mission catholique (Camica) sur les îles Actéon ?

"Le vice-président, qui est ministre des Affaires foncières, a engagé une procédure devant le tribunal civil de Papeete en annulation de l'acte établi devant notaire de notoriété acquisitive des îles Actéon. Cette procédure est aujourd'hui lancée, il appartiendra désormais aux magistrats de ce tribunal de se prononcer sur cette demande du Pays afin que toute la transparence et la lumière puissent être faite sur ce qui a conduit à l'établissement de cet acte et peut-être atténuer un petit peu le sentiment de frustration de la population des Gambier, qui aujourd'hui, est très affectée par cette révélation. Et mettre peut-être toutes les parties autour d'une table pour en débattre et arriver à établir réellement la propriété de ces îles avec un débat contradictoire, de la transparence, de l'équité pour qu'un sentiment de justice puisse s'installer".
 
Le Camica a déjà agi en 2015 devant la commission de conciliation obligatoire en matière foncière (CCOMF). À quand remonte ce conflit foncier ?

"Ces îles Actéon (...) étaient à l'origine des propriétés de la Polynésie française, en vertu d'un arrêté de la Haute cour. Elles ont ensuite été confiées à une société civile immobilière (SCI) constituée de cinq associés pour permettre aux populations de ces îles et des îles voisines de travailler de manière collaborative à l'aménagement de ces terres. Et notamment la récolte des coprah et la régénération des cocoteraies (...). Les îles ont finalement été cédées entièrement à ces SCI. Et en 2015, il y a eu une action portée devant la CCOMF. Le Camica souhaitait voir reconnaître la propriété de ces terres (...) et a appelé la Polynésie française face à eux dans cette affaire. Et la Polynésie (...) l'a clairement énoncé, ces terres n'étaient pas des terres du Pays et étaient tombées dans le patrimoine privé des SCI. Donc, il n'y avait pas eu de conciliation. L'affaire, si elle avait suivi son cours, aurait dû –et pu– être portée devant les tribunaux. Ce n'est pas le canal qui a été choisi. Le canal choisi est celui de la notoriété acquisitive. C'est une démarche qui reste dans un cadre légal, mais qui n'apporte pas le débat et en tout cas la discussion autour de ce sujet. Débat qu'appelle de tous ses vœux la population de ces îles, avec cet émoi et ce scandale finalement autour des affaires de terres qui est déjà un sujet très sensible."
 
Qu'est-ce qu'une action en usucapion ?

"L'usucapion existe encore aujourd'hui. On peut faire valoir cela, mais pour que cela ait une validité réelle, il faut remplir des conditions soumises à l'appréciation du juge qui tranche. C'est possible effectivement selon une occupation trentenaire, des jouissances paisibles corroborées par le témoignage de deux ou trois témoins. Et c'est devant le juge que le débat contradictoire est ouvert, puisque, quand on fait une usucapion, on le fait contre quelqu'un. On le fait en tout cas avec une personne en face et on veut se voir déclarer propriétaire. Oui c'est une pratique qui existe encore. Cela se fait contre le Pays et également entre les personnes privées. (...). Cette démarche, les notaires l'établissaient régulièrement dans les années 1970. Ce type d'acte a une valeur réelle, mais ne vaut pas titre de propriété à proprement parler."
 
Cela signifie que si personne n'avait contesté la procédure, le Camica aurait obtenu la propriété des îles Actéon ?

"C'est en tout cas un document qui doit venir constituer un ensemble de dossier pour se voir déclarer définitivement propriétaire. Donc c'est une étape supplémentaire qu'ils ont choisi de faire valoir pour ultérieurement, probablement, faire déclarer définitivement propriétaire le Camica. C'est en tout cas un moyen qui existe, mais qui n'est plus utilisé aujourd'hui car c'est quelque chose qui manque de transparence. C'est une première étape dans l'affirmation de la propriété. Aujourd'hui, il faut plus de transparence, d'équité, et de justice dans un climat où le Polynésien se sent agressé, malmené, abandonné. Notre rôle en tant que collectivité (...) c'est d'essayer de rassurer la population et d'œuvrer pour apporter un meilleur service à l'usager."
 
Pourquoi le Pays a agi alors qu'il n'est plus propriétaire de ces terres ?

"On pourrait dire que le Pays vient en soutien des populations à travers de cette action. Mais en réalité, il y a quand même dans le fond de cette affaire une question qui doit être tranchée par les tribunaux sur les notoriétés prescriptives, les recours à ce type d'acte, la pérennité de ce système qui doit être remise en cause. Et sur l'une des îles concernées, le Pays a un abri de survie. Cela justifie son intervention. La population attend également une réaction politique. En faisant cette requête, le Pays ne souhaite pas se placer entre la population et le Camica, mais peut-être qu'il est temps qu'il y ait des pratiques qui cessent définitivement et que la clarté soit faite sur ce genre de pratiques. Et surtout que l'on se positionne aussi nous sur une sorte de régulateur en ce qui se passe en matière foncière, même quand cela touche des personnes privées."
 

"La décision a été prise d'agir contre cette pratique"
Comment est-ce que le Pays a appris cette demande d'usucapion ?

"L'une des missions de la Direction des affaires foncières (DAF) est de recevoir les actes de mutation établis par les notaires. On ne juge pas de leur opportunité, mais on établit la formalité de publicité foncière. C'est dans le cadre de notre activité que cette information a été révélée et qu'elle a été communiqué aux autorités du Pays et que la décision a été prise d'agir contre cette pratique."
 
Le Pays ne peut pas annuler l'usucapion ?

"L'usucapion est une disposition issue du code civil, donc il y a tout un processus à respecter pour demander une modification du code civil. Nous sommes sous une loi nationale et ce n'est pas exclu. Le Pays, depuis quelques années, (...) a fait modifier quatre articles du code civil pour qu'ils soient applicables et nous donnent la possibilité de nous retrouver par rapport à notre problématique foncière comme l'attribution préférentielle, le droit de retour, l'omission de l'héritier et le partage par souche. Bien sûr, il y a des possibilités mais c'est un long parcours qui doit être porté par les services juridiques du pays, en concertation avec nos élus à l'assemblée nationale."
 
De nombreux acteurs ou témoins de ce dossier n'ont pas compris pourquoi la DAF avait enregistré cette action en usucaption ?

"Une des missions de la DAF est d'assurer la publicité foncière. C'est-à-dire qu'on a une série d'actes de contrat qui sont établis qui doivent être soumis à la formalité de l'enregistrement et de la publicité foncière. Mais la DAF n'a pas le pouvoir de décider si l'acte est légal ou pas. Les actes étant établis par des personnes telles que les notaires, donc avec un cadre règlementaire qui entoure leur activité, c'est eux qui reçoivent l'acte et qui jugent de l'opportunité de l'établissement de cet acte. Ensuite nous intervenons comme une sorte de chambre d'enregistrement et une chambre de conservation. Notre rôle n'est pas de dire si l'acte est légal ou pas. De la même manière, nous recevons tous les actes établis par les tribunaux, lorsqu'ils tranchent une question quelle soit foncière ou cadastrale (...).C'est toute une chaîne d'information qui permet d'être au courant des actes qui sont passés, c'est ce qu'on appelle la publicité foncière. Et aujourd'hui, le fait de révéler ce qui est quand même quelque chose de conséquent et qui a un gros impact sur ce que peut ressentir toute une population, cela fait partie des choses qu'on peut faire."
 
L'acte établi devant un notaire puis l'enregistrement à la DAF ne donnent donc pas un titre de propriété ?

"Ce n'est pas aussi simple que cela. Si ça l'était, je pense qu'il n'y aurait plus aucun contrôle. Les notaires rédigent les actes pour que cela ait une valeur juridique. Mais les gens peuvent également rédiger des actes entre eux. Mais quelle est la valeur de ce qu'ils établissent ? Cela se discute. En revanche quand le notaire a fait son travail, il doit retracer l'origine de propriété, et doit faire des vérifications. En tout cas, il y a des choses qu'il doit faire, des actions qu'il doit mener et les documents, lorsqu'ils arrivent chez nous, on les enregistre et on les publie. "
 
Le Pays a également déposé un recours contre l'office notarial à l'origine de l'établissement de cette opération ?

"L'objectif du pays, c'est d'abord de demander l'annulation de cet acte de notoriété acquisitive devant le tribunal. Mais également de signaler cette pratique à la chambre des notaires pour qu'elle n'ait plus sa place dans notre fonctionnement d'aujourd'hui. Ce type d'acte dangereux qui amène de la méfiance, qui crée de la confusion, de la colère ne doit plus avoir sa place. Et je pense que ce qui vient de se passer va véritablement amener cette discussion voire l'adoption de mesures ou de règles pour que cela ne se reproduise plus, mais en tout cas pas de cette manière."
 
Est-ce que cela signifie que la DAF considère qu'il y a eu un manquement de la part du notaire ?

"Je n'irais pas jusqu'à dire cela. Il ne m'appartient pas de juger de son activité, il en est responsable. Mais ce qu'on constate, c'est qu'effectivement il y a un sujet qui est évoqué et soulevé et qui est mis en lumière et qui doit faire l'objet d'éclaircissement (...). Il faut que les choses soient faites proprement à tous les niveaux tant sur le plan juridique, humain et de la déontologie. C'est surtout pour qu'il n'y ait pas de sentiment de frustration qui naisse de ces pratiques."
 

​Et les terres acquises par le Pays ?
"Le Pays fait partie des grands propriétaires fonciers de la Polynésie. Mais il ne faut pas oublier qu'il y a 200 ans d'histoire. Il y a un ensemble d'événements qui se sont produits. Un ensemble de règles qui ont été produites. Une évolution qui s'est faite et qui a abouti aujourd'hui à la propriété du Pays par des acquisitions propres, car le pays également a acheté, mais également par des acquisitions déterminées par la loi. Ce sont les terres présumées domaniales par défaut." La directrice de la DAF, Loyana Legall, explique que le gouvernement a donné une feuille de route à la DAF ces dernières années pour étudier de manière ciblée les difficultés liées à des terres domaniales.
 
"Je peux citer en exemple, qui est presque réglé, les cas de Rurutu et de Rimatara. Plus de 70% des terres étaient domaniales par défaut du fait de l'histoire. Et avec les moyens modernes, c'est-à-dire la loi, et les moyens humains, financiers, donnés à la DAF, nous sommes en train de préparer la cession de ces terres au profit de ces familles". Près de 3 000 parcelles de terre, soit 1 400 hectares, ont ainsi été identifiés et seront cédés aux familles de ces îles, via un dispositif légal. Aujourd'hui, la DAF dénombre 1 000 dossiers reçus dont 900 valides. Et s'il n'y a pas de contestation, en plus de l'enquête que la DAF va mener sur le terrain, les terres seront attribuées à ces familles. "D'ici l'année prochaine, si les choses évoluent bien, on pourra céder déjà 900 terres à ces habitants. On nous a demandé la même chose pour tous les autres archipels, et cela demande un peu de temps, de travail, de la réflexion pour que le mécanisme perdure dans le temps et que cela vienne atténuer les douleurs du passé."
 
"La cession est totalement gratuite, le pays prend en charge toute la procédure liée à cette opération. La seule chose demandée aux familles, c'est de venir signer le document, de fournir les pièces d'état-civil qu'ils sont seuls à détenir. Tout le reste est pris en charge par le Pays", explique la directrice de la DAF qui conclut : "On va le faire progressivement mais selon aussi l'histoire attachée à chaque archipel et chaque île."
 

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Un dictionnaire marquisien du XVIIIe siècle édité par Haere Pō

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Un dictionnaire marquisien du XVIIIe siècle édité par Haere Pō
TAHITI, le 28 mars 2021 - Les éditions Haere Pō publient Essai en vue d’un dictionnaire et d’une grammaire selon le dialecte en usage aux Marquises, 1799 de William Pascoe Crook, Samuel Greatheed et Timautete. À travers les 1 125 entrées de ce dictionnaire, le lecteur découvre les paroles des Marquisiens de la fin du XVIIIe siècle.

Pour la première fois et grâce aux éditions Haere Pō, l’Essai en vue d’un dictionnaire et d’une grammaire selon le dialecte en usage aux Marquises, 1799, paraît en langue française. Le manuscrit d’origine de ce livre existe toujours à Londres.

Il a été publié en 1998 en Nouvelle-Zélande. Il paraît en Polynésie cette année 2021. "La présentation est très claire", se réjouit Robert Koenig des éditions Haere Pō. "Le travail de maquette de Michael J. Koch est formidable."

Il donne une grande visibilité aux mots traduits en français, en marquisien. Au total, le lecteur pourra découvrir 1 125 entrées.

"Nous avons choisi de présenter dans cet essai le premier dictionnaire de la langue marquisienne, son évolution graphique et orthographique", indique l’éditeur.

Le point de départ étant la manière d’écrire la parole marquisienne selon Crook, Greatheed et sans doute Timautete, il y a plus de deux siècles à Londres, dans le cadre de la London Missionary Society (LMS).

"En devenant écriture, la parole est réduite, elle perd sa sonorité et son rythme, elle perd les mimiques du visage et du corps. Elle devient lettres et mots." Pour entendre la parole, en lisant, "Il suffit de regarder les différentes manières d’écrire."

Dans l’ouvrage, les mots de départ sont présentés dans leur évolution, jusqu’à la manière d'écrire prônée par l’Académie marquisienne depuis octobre 2001 et précisée depuis octobre 2020. Crook, Greatheed et Timautete sont les co-auteurs de l’ouvrage. Leurs travaux sont le résultat de rencontres et hasard.

Nukuhiva en 1798, Londres en 1799

Timautete était le dernier fils d’une grande famille de chefs de la tribu des Hema de Vaitahu à Tahuata. En décembre 1798, Timautete est embarqué à bord du baleinier anglais Butterworth qui a besoin d’un mousse et qui l’emmène à Nukuhiva.

Ainsi, âgé d’une quinzaine d’année, Timautete rencontre Crook. Crook est un Anglais âgé de 23 ans. En janvier 1799, Crook rentre en Angleterre. Il emmène Timautete et un autre jeune marquisien, Hikonaiki. Tous trois arrivent à Londres le 19 mai 1799.

Timautete est pris en charge par Samuel Greatheed, un des directeurs de la LMS. Celui-ci vient de publier le récit du Duff et s’intéresse donc aux témoignages qui arrivent directement des Marquises. Le Duff est un navire de la LMS qui avait débarqué dans la baie de Matavai le 5 mars 1797. À son bord se trouvaient des missionnaires.

Timautete participe au grand projet linguistique de Crook et Greatheed qui veulent d’abord faciliter l’installation de nouveaux missionnaires aux Marquises.

Il a, selon les Anglais, "un trait de caractère typiquement océanien, d’une évidence si pragmatique qu’elle en paraît insolente ; d’un côté, si le responsable de la publication déplore la pauvreté de la langue de Timautete et celle de ses idées, il relève d’un autre côté une répartie qui n’est pas une simple anecdote".

La vie derrière les mots

Les mots listés dans l’ouvrage donnent à voir la société de l’époque. Ils sont en lien avec l’alimentation, les végétaux, les animaux des îles, les mœurs. "Il y a ce mot, qui a été étonnement accepté et qui est pekkéyo", constate Robert Koenig.

"En allant en Angleterre, Timautete s’est étonné des habitudes de vie anglaises. Et notamment du fait qu’un homme ne pouvait avoir qu’une seule femme." Pekkéyo a été traduit par : serviteur au service d’une femme célibataire ou mariée et cohabitant avec elle.

L’essai qui paraît chez Haere Pō laisse aussi entrevoir toute la complexité des liens tissés entre les co-auteurs.

Un dictionnaire marquisien du XVIIIe siècle édité par Haere Pō
Pratique

Disponible en librairie et en ligne.
Par ailleurs, les éditions Haere Pō ont refait leur site internet.

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Les 1supportables jouent avec l'amour

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Les 1supportables jouent avec l'amour
TAHITI, le 28 mars 2021 - La troupe baptisée Les 1supportables, portée par l’association Horo’a, propose un tout nouveau spectacle. Le public les a découverts le 26 juin 2020 au Belvédère. Pour la première fois, ils montent sur le paepae a Hiro de la Maison de la culture.

Love me, please love me ! est un nouveau spectacle signé et interprété par Les 1supportables. Il aura lieu le 9 avril à la Maison de la culture.

Cette troupe est coachée par Léonore Caneri. Elle est portée par Horo’a, une école d’expression dont l’objectif est de promouvoir de jeunes talents polynésiens au niveau de l’oralité : improvisation, théâtre, stand-up, contes…

Horo’a a présenté en février 2019 Domination avec en vedette les Pukan’s Prada (Yepo et Maud Tereiamano) et la troupe de danse All in one.

Les 1supportables sont montés sur scène le 26 juin dernier pour la première fois. La tournée prévue à la suite de cette première date n’a pas pu se faire en raison du contexte sanitaire. Un nouveau spectacle est né sur le thème de … l’amour.

La troupe compte douze comédiens. Leur vision est "insupportable, comme eux, pleine d'humour, d'ironie, de bienveillance et d'acide caustique. Ils conjuguent l'amour à toutes les sauces de la vie", annonce Léonore Caneri qui s’est chargée de la mise en scène. Il est question d’amour de la famille, de l’art, du sexe, de soi, de l’amitié inconditionnelle, du chalala…

Treize sur scène

Love me, please love me ! est un show humoristique "déconseillé au moins de 16 ans", rappelle Léonore Caneri. Il mêle stand-up, théâtre, magie, mime et musique. Sur scène, ils seront treize. Léonore Caneri sera le fil rouge du spectacle.

Elle verra défiler Christopher, le grand gagnant du Tahiti comedy show 2019, Tavita, un apprenti magicien (3e prix du Tahiti comedy show 2019), Quennie, finaliste du Tahiti comedy show.

Marquise, originaire de la Terre des hommes, Blaise, acteur et comédien depuis dix ans, Jill, repéré lors des auditions du Tahiti comedy show, Gégé, comédien amateur depuis 18 ans, Nathan, ménestrel aux mots slameurs, Gentleman Aito, ancien du Tahiti comedy show, Cyrus, bachelier de Gauguin qui a suivi l’option théâtre pendant 3 ans et Maui, dernier arrivé dans la troupe. Ils ont tous une personnalité forte et assumée. Ensemble ils ont écrit le show qu’ils s’apprêtent à dévoiler.

Contact

FB : Horo’a
FB : Maison de la culture de Tahiti
Tél. : 40 54 45 44
horoapolynesie@gmail.com


Les 1supportables jouent avec l'amour
Pratique

Le 9 avril à 19 heures sur le paepae a Hiro de la Maison de la culture.
Billets en vente sur place ou en ligne.
Spectacle déconseillé aux moins de 16 ans.

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Devienne fête ses 20 ans Au Chevalet

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Devienne fête ses 20 ans Au Chevalet
TAHITI, le 28 mars 2021 - L’artiste peintre Louis Devienne expose à la galerie Au Chevalet. Il fête ses 20 ans avec 45 toiles réunies sous le thème Piti 'ahuru matahiti. Pour l’occasion, il propose en plus une série de 20 estampes du tableau Here, rehaussées à l’huile.

La première exposition de Louis Devienne à la galerie Au Chevalet a eu lieu en 2001. Pour l’artiste ce sont "20 années de collaboration, de respect, confiance et de fidélité réciproques".

Pour fêter l’événement, il propose 45 toiles réunies sous le titre Piti 'ahuru matahiti. Par ailleurs, 20 estampes ont été réalisées à partir du tableau Here. Chacune d’entre elles a ensuite été rehaussée à l’huile par l’artiste lui-même. Ce qui en fait des œuvres uniques.

Chaque année, Louis Devienne change au moins une habitude. Il bouscule ses manières, modifie sa technique. Pour l’exposition 2021, il a éliminé les traits blancs, réduit la silhouette de ses personnages. "De ce fait, les harmonies de couleurs ne sont plus les mêmes." Il est revenu à un trait noir, a supprimé le rouge, a laissé le jaune, le vert et le rose s’imposer, faisant naître une nouvelle ambiance.

Peindre les "invisbles"

Louis Devienne, avec ses toiles et ses pinceaux, raconte sa Polynésie. Il décrit les scènes et personnages du quotidien, celles et ceux qui l’entourent et que "malheureusement beaucoup ne voient plus". Il peint les "invisibles".

Né en Afrique, dans un petit village du Gabon où il a vécu dix ans, il est entré à l’école des mines pour devenir ingénieur. Malgré un parcours brillant, il ne s’y plaisait pas.

Un jour, il a accompagné une amie à la Villa Arson à Nice. Celle-ci passait le concours d’entrée de cette école pilote internationale de beaux-arts. "J’ai eu un coup de cœur", résume le peintre, "un coup de cœur pour les gens qu’il y avait là, les drôles de gueules, les professeurs bizarres".

En attendant son amie, il déambule dans l’école. "C’était jour de concours, on était assez libre, j’ai trouvé ça curieux qu’on puisse gagner sa vie avec ce que je voyais là, avec par exemple un tas de sable, une pelle dedans et un texte attenant."

Un aller simple pour Tahiti


Le jour-même, à l’improviste, il demande à passer le concours. "Il restait de la place, j’ai passé les épreuves écrites à la suite de quoi, j’ai été admis à l’oral. Là, je savais que c’était fait." Les études ont duré cinq ans. Au fil du temps, "ce sont des rencontres et situations qui m’ont ramené à la peinture car j’ai essayé de la quitter à plusieurs reprises !"

En 1996, il a débarqué à Tahiti, pensant simplement rendre visite à sa mère polynésienne. "En fait, elle m’avait pris un billet aller simple." Pendant son séjour, auquel il voulait mettre fin après avoir gagné un peu d’argent, Louis Devienne a rencontré le galeriste Patrick Van Nuffelen. Croyant en ses talents, Patrick Van Nuffelen lui a ouvert sa galerie et lui a appris le métier.


Pratique

Jusqu’au 3 avril à la galerie du Chevalet.

Entrée libre.

Horaires lundi de 13h30 à 17h30, mardi, mercredi, jeudi de 8 heures à midi, de 13h30 à 17h30, vendredi de 8 heures à midi, de 13h30 à 16h30 et le samedi de 8 heures à midi.

Un catalogue raisonné de sa collection est disponible. Il reprendra les toiles exposées ainsi que les affiches des différentes expositions qui ont eu lieu depuis 2001.

Contacts

Site internet de la galerie.
Tel : 40 42 12 55 ou 87 77 52 06
Mail : au.chevalet@gmail.com

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Accusations de viol en Australie: deux ministres rétrogradés

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Accusations de viol en Australie: deux ministres rétrogradés
Sydney, Australie | AFP | lundi 28/03/2021 - Le Premier ministre australien Scott Morrison a tenté lundi de répondre à l'indignation suscitée par le sexisme au sein de la classe politique en annonçant la rétrogradation de deux poids lourds de son gouvernement fragilisés par des accusations de viol.

Le dirigeant conservateur était depuis plusieurs semaines l'objet de pressions intenses en raison de plusieurs affaires qui ont jeté une lumière crue sur la culture politique sexiste de l'Australie et entraîné des manifestations dans tout le pays.

Lundi, il a annoncé que la ministre de la Défense Linda Reynolds et l'"Attorney general" Christian Porter, qui est le principal conseiller juridique du gouvernement, avaient été remplacés.

Il a aussi annoncé la promotion de plusieurs femmes au sein de son gouvernement, en affirmant que sa nouvelle équipe était celle avec "la plus forte représentation de femmes" de l'histoire de l'exécutif australien.

Celui-ci a été fragilisé par deux retentissantes affaires.

Il y a d'abord eu les accusations d'une ancienne employée du gouvernement, Brittany Higgins, qui a affirmé le mois dernier avoir été violée en 2019 par un collègue dans le bureau au Parlement de Mme Reynolds, qui était à l'époque ministre de l'Industrie de défense.

Devenue ministre de la Défense, cette dernière a été critiquée pour la façon dont son cabinet aurait à l'époque accueilli les accusations de la jeune femme.

Popularité érodée 

Et début mars, M. Porter a de son côté été accusé d'avoir violé en 1988 une adolescente de 16 ans avec qui il étudiait. Cette dernière est décédée l'année dernière. Il a vigoureusement contesté ces accusations.

Les deux ministres étaient depuis plusieurs semaines en arrêt maladie, et le Premier ministre assurait jusqu'alors qu'ils reprendraient leurs fonctions.

Ils ont été maintenus au gouvernement, mais rétrogradés: Mme Reynolds récupère le portefeuille des services gouvernementaux, et M. Porter celui de l'Industrie, des Sciences et Technologies.

On ignore si ce remaniement suffira à calmer l'indignation d'une partie de la société.

Des dizaines de milliers de personnes avaient manifesté mi-mars pour l'égalité entre les sexes, et contre les violences et le harcèlement sexuel.

Mais l'indignation d'une partie de l'opinion a été renforcée par une cascade d'affaires, notamment celle d'un employé du gouvernement filmé en train de se masturber sur le bureau au Parlement d'une députée, celle d'un député d'un Etat australien accusé d'avoir violé une prostituée ou encore le cas d'un député qui a présenté ses excuses pour avoir harcelé des femmes sur Internet.

Et les efforts de M. Morrison pour tenter de montrer son empathie envers les femmes n'ont fait qu'accroître l'indignation du fait de sa communication maladroite.

Le mandat actuel du Premier ministre de 52 ans s'achève dans plus d'un an, mais ces scandales ont indéniablement érodé sa popularité, alors qu'il avait été crédité d'un bilan plutôt solide dans la lutte contre le coronavirus.

Un sondage Newspoll rendu public dimanche laissait ainsi entendre que sa cote de popularité était au plus bas depuis un an.

Mme Reynolds sera remplacée à la Défense par un autre poids lourd du gouvernement, Peter Dutton, qui était jusqu'alors à l'Intérieur.

M. Dutton s'était rendu célèbre en 2018 pour le "putsch" interne à son Parti libéral contre l'ancien Premier ministre Malcolm Turnbull qui ne lui avait cependant pas permis de prendre le pouvoir. C'est finalement son collègue Scott Morrison qui avait été chargé de former un gouvernement.

M. Dutton est aussi connu comme étant un des tenants d'une stratégie de résistance contre l'expansionnisme chinois dans la région Asie-Pacifique.

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Bientôt une route āpī à Mangareva

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Bientôt une route āpī à Mangareva
Rikitea, le 29 mars 2021 – Des travaux de rénovation de la route de ceinture ont débuté depuis le mois d’octobre à Mangareva. Très attendu par les habitants, ce chantier, initié par la commune avec l’aide du Pays et de l’État, devrait être terminé en juin.
 
Cela fait maintenant six mois, que l’entreprise Interoute, qui a remporté l’appel d’offres, a entamé les travaux de rénovation de la route principale des Gambier. Des travaux “attendus depuis longtemps par la population de l’île et qu’on croyait ne jamais voir commencer”, confie un habitant de l’île. Pour Teva Teapiki, premier adjoint au maire de Rikitea, “Il s’agit d’un projet très important pour les Gambier. La route de ceinture pose beaucoup de problèmes, avec pour certains endroits des difficultés d’accès, c’est pour cela que la commune, avec l’aide du pays et de l’État, a fait un appel d’offres pour rénover et bétonner les routes.”
 
L’objectif consiste à rénover 4 km de route pour le mois de juin, avec ensuite le bétonnage du quai principal. Pour se préparer au début des travaux, la société de BTP a dû transférer le matériel nécessaire depuis Tahiti. Ainsi, une station béton, un concasseur et d’autres machines ont été transportés sur place. Le projet a permis l’embauche de 14 personnes originaires de l’île. Charlie Manutahi, chef de chantier, pense “terminer le chantier fin juin, puis nous allons attendre le second appel d’offres, avec le tāvana de Rikitea pour la suite des travaux. Pour le moment, nous n’avons pas rencontré de difficulté particulière.”
 
La production du béton est assurée par Sylvain Houyi, originaire de Ua Pou, opérateur de production de béton et laborantin. “Je produis et j’analyse le béton pour voir si nous sommes conformes à ce qu’on nous a demandé. J’utilise une station et une presse à béton, ce qui permet de produire du béton plus vite et en grande quantité par jour. On produit à peu près 80 m3/jour pour 220 mètres de route.”

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L’UPF dévoile son agenda pour la rentrée 2021

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L’UPF dévoile son agenda pour la rentrée 2021
Tahiti, le 29 mars 2021 - L'UPF a transmis lundi matin l'agenda des échéances pour candidater, s’inscrire ou se réinscrire  dans l'une de ses filières (UPF et INSPÉ) à la rentrée 2021.
 
L ’UPF a dévoilé lundi les dates de candidatures et d’inscription en fonction des différents profils (primo-inscription, reprise d’études grâce à la VEEPAP, réinscription, candidature en Master) afin que toutes les personnes qui désirent s’inscrire à l’UPF et à l’INSPE pour l’année universitaire 2021-2022 puissent s’y préparer.  
 
Suivant le profil de l’étudiant, l’inscription dans une filière se fait de droit ou sur candidature. L’option de la candidature s’applique aux étudiants désirant s’inscrire en Master, en licence professionnelle ou qui souhaitent procéder à une VEEPAP (validation des études, expériences professionnelles et acquis personnels).
 
Comme l’année dernière, les procédures de candidatures et d’inscriptions seront entièrement dématérialisées sur le site demarches-simplifiees.fr et ouvertes selon les calendriers suivants.
 
 
Les échéances pour candidater :
 
Candidatures
  Master et en Licence professionnelle (candidature et VEEPAP) Licence (VEEPAP)
Période de dépôt des dossiers Lundi 19 avril au vendredi 14 mai 2021 Mardi 25 mai au vendredi 4 juin 2021
Tenue commissions admission  Lundi 24 mai au vendredi 4 juin 2021 Lundi 7 au jeudi 17 juin 2021
Date limite de réponse  vendredi 18 juin 2021  vendredi 9 juillet 2021
 
 
Les échéances pour s’inscrire ou se réinscrire :
 
Inscription ou réinscription
Nature de l’inscription Période
Réinscription pour la capacité en droit, le DAEU, les licences et les masters Lundi 21 au jeudi 24 juin 2021
Primo-entrant pour la capacité en droit, le DAEU, les licences et les masters Lundi 28 juin au vendredi 2 juillet 2021
Inscription après validation VEEPAP Licence En août (dates communiquées ultérieurement)
 
 
L’UPF précise que toutes les informations et les liens vers les démarches seront disponibles prochainement sur leur site (www.upf.pf).
 

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