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À la UNE de Tahiti Pacifique vendredi 29 mai 2020

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À la UNE de Tahiti Pacifique vendredi 29 mai 2020
Votre magazine Tahiti Pacifique n° 433 sort demain, vendredi 29 mai 2020, dans les kiosques
 
Au sommaire :
Édition spéciale – ESSAIS NUCLÉAIRES EN POLYNÉSIE : LE MÉPRIS DE L'ÉTAT EXPLOSE AU GRAND JOUR
C’est en catimini que l’Assemblée nationale a adopté, le 14 mai dernier, le projet de loi portant diverses dispositions urgentes pour faire face aux conséquences de l’épidémie de Covid-19, avec l’article 2 concernant les essais nucléaires en Polynésie, ainsi que les modalités d’indemnisation. L’amendement de retrait déposé par le député Moetai Brotherson n’a pas été retenu et la loi rendra applicable à toutes les demandes d’indemnisation "Loi Morin" en cours la condition d’exposition minimale annuelle de 1 millisievert. Indigné, le parlementaire polynésien et vice-président du Tavini Huiraatira interroge l’État français : "Qu’est-ce que le peuple polynésien vous a fait pour que vous nous détestiez autant ?" De même, les associations 193 et Moruroa e Tatou crient au scandale et fustigent l’État après ce "coup de Trafalgar" manigancé depuis les hautes sphères parisiennes. Désormais, elles rejettent à l’unisson le projet de Centre de mémoire, pourtant censé apaiser les tensions. Dans cette édition spéciale, un ingénieur retraité de la Direction des essais du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), Ghislain Houzel, qui a effectué de très nombreuses missions à Moruroa, de 1966 1997, et assisté à plus de 120 tirs, raconte en outre l’horreur des essais, sans langue de bois. La page du nucléaire, qui a profondément entaché les relations du fenua dans son histoire avec la France métropolitaine, n’est toujours pas tournée. Le sera-t-elle un jour ?
 
Ensemble, faisons bouger les lignes !
Bonne lecture, te aroha ia rahi.
 
Disponible dès demain dans tous vos points de vente habituels.
Disponible également :

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Joelle Frebault, première femme maire aux Marquises

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Joelle Frebault, première femme maire aux Marquises

HIVA OA le 28 mai 2020 - Ce matin s’est tenue l’installation du nouveau conseil municipal de l'île. Celui-ci est quelque peu particulier, voire historique, car il a permis au terme de l'élection de placer pour la première fois une femme à la tête de l'île. Joëlle Frebault a été largement élue par 16 voix sur 19.

Tout s’est déroulé dans le calme et le respect des uns et des autres ; une élection fleurie haute en couleurs à dominante rouge (la couleur du parti). La cérémonie s'est terminée avec un grand kaikai avec four marquisien offert à la population. La nouvelle élue s'est confiée à la sortie de la mairie.

 
Comment vous sentez-vous ? Quels sont vos émotions ?
"Je suis heureuse et surtout fière pour la gente féminine que l’archipel des Marquises ait pour la première fois une maire."
 
Etes-vous satisfaite de cette prise de fonction même tardive ?
"Oui bien sûr, c’est forcément positif, l’essentiel est de se mettre rapidement au travail au service de la population."
 
Quels seront les grands axes de travail durant votre  mandature ?
"Les grands axes seront ceux de notre programme électoral : fournir de l’activité aux jeunes ; lancer rapidement les grands travaux en partenariat avec le Pays pour remplir le carnet de commande des entreprises ; Intensifier nos politiques sociales pour lutter contre les effets induits par la crise."

Les fêtes de juillet seront-elles maintenues ?
"S’agissant des fêtes de juillet il faut que je réunisse au préalable mon conseil municipal pour en parler. Dans tous les cas nous souhaitons célébrer cette année la fête de l’autonomie ; ce sera l’occasion pour nos familles et nos jeunes de s’aérer un peu l’esprit et de sortir de la morosité de la crise sanitaire."

Le conseil municipal
Maire : Joelle Frebault
Adjoints : Aroma Mendiola, Elvina Clarck, Charles Bonno, Hélène Frebault, Olive Teikiotiu
Maire délégué Puamau : Touatekina Haaiihapaitehaoe
Conseillers municipaux : Bonno Jean, Frebault Joëlle, Kayser Tepua, Le Bronnec Yann, Moke Diane, Oconor Odette, Poevai Rogatien, Scallamera Jean, Tehaamoana Domingo, Tehaamoana Elvina, Tehaamoana Étienne, Tetuaveroa Elizabeth Tiaiho Alanda épouse Le Bronnec, Vaatete Monique
 

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Des masques pour toutes les écoles de Moorea

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Des masques pour toutes les écoles de Moorea

MOOREA, le 28 mai 2020 - Des couturières, qui bénéficient de la convention d'aide exceptionnelle de solidarité, confectionnent actuellement des masques de protection pour la population de l’île sœur. L’objectif est de fabriquer 20 000 masques d’ici le mois d’août.

armi les 204 personnes bénéficiaires de la convention d'aide exceptionnelle de solidarité (CAES), dans les services de  la municipalité de Moorea, 25 d’entre elles ont pour mission de confectionner des masques de protection contre le Covid-19.
 
Qu’elles soient débutantes ou confirmées, ces couturières, qui  exercent leur activité dans diverses structures communales de l’île sœur, ont pour objectif de livrer 20 000 masques d’ici le mois d’août. 
 
Le but est double pour la commune de Moorea-Maiao : d’une part, permettre à ces couturières de subvenir aux besoins de leur famille pendant la crise sanitaire actuelle et d’autre part, approvisionner la population de l’île en masques de protection. Ils seront distribués en priorité aux écoles.
 
"La confection de ces masques est importante car on ne peut pas affirmer que le Covid-19 a complètement disparu aujourd’hui. Il se pourrait qu’on soit à nouveau contaminé, surtout si le virus arrive encore sur le territoire. Pour l’instant, on va fabriquer en priorité pour les enfants des écoles maternelles et primaires, puis pour les collèges. On verra ensuite pour la population de Moorea. On a bien des associations dans notre île qui confectionnent des masques. Mais elles le font pour des enfants qui participent à leurs activités, pas pour les écoles" explique Hinano Ienfa, une élue de l’île.
 
Dans la commune associée de Paopao par exemple, les équipes de couturières se relaient le matin et l’après-midi pour mener à bien leur mission. "On va d’abord fabriquer 1 000 masques pour les écoles  élémentaires de Paopao et de Maharepa, en se basant sur leurs effectifs. On verra ensuite pour le collège de Paopao. Le fait de fabriquer des masques pour protéger nos enfants me donne une motivation supplémentaire" déclare Marthe Terooatea, l'une des couturières. "Ce travail me permet d’avoir une préoccupation différente de celles que j’ai à la maison. Cela me permet aussi d’avoir des rentrées d’argent vu que je suis sans emploi. Je suis fière de confectionner des masques pour les enfants du district. J’apprends aussi à en fabriquer pour mes propres enfants vu que je suis novice en couture" confie pour sa part Katia Tauhiro.
 
Tous les matériaux nécessaires à la confection de ces masques - tissus, fils et machines à coudre - ont été financés par la municipalité de Moorea.


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Vive tension pour l'investiture de Cyril Tetuanui

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Vive tension pour l'investiture de Cyril Tetuanui
RAIATEA, le 28 mai 2020 - Si le renouvellement des conseillers municipaux et l'élection du maire se sont déroulés sans fausse note dans toutes les communes où un candidat s'est faire élire au premier tour, à Tumaraa, la sortie de ce renouvellement a été marquée par une vive tension, traduite par des joutes verbales et l'annonce d'un recours sur cette élection.
 
Si à Tumaraa tout le monde était présent à 8 heures, hier matin, contrairement à d'autres communes, pour le renouvellement du conseil municipal, c'était certainement pour ne pas manquer une élection aussi attendue que contestée. Il faut dire que la liste du maire sortant Cyril Tetuanui ne s'est qualifiée qu'avec une différence de 21 voix sur celle de l'opposition menée par Gérard Goltz. C'est d'ailleurs ce dernier, en tant que doyen, qui a dirigé les débats. Le dépouillement de l'urne a été sans appel en faveur de Cyril Tetuanui qui garde son écharpe pour un quatrième mandat. Seul moment de communion de cette matinée, la photo officielle sur les marches de la mairie, avant que la politique ne reprenne ses droits.
 
D'un côté, le tavana en place annonçait que l'opposition ne sera pas constructive et qu'elle oeuvrera comme elle l'a toujours fait, c'est-à-dire à mettre des bâtons dans les roues. De l'autre côté, Teddy Tefaatau, ancien maire et opposant notoire déclarait : "Ici à Tumaraa ça ne changera pas. Tant que ce sera Cyril ce sera comme ça, un homme têtu, obtus qui n'écoute que lui. A ce sujet nous allons déposer un recours pour cette élection du conseil que nous jugeons anticonstitutionnelle."
 
Quelle que soit l'issue de ce potentiel recours, les réunions municipales et leurs délibérations promettent de belles joutes.

PRIORITE A LA COM' ET A LA JEUNESSE

La grande nouveauté de l'équipe élue est le grand remaniement des troupes où les nouvelles têtes occupent les premières places. A titre d'exemple, Serge Amiot, chef du service de l'agriculture des Raromatai prend, pour sa toute première élection, la place à forte responsabilité de 1er adjoint. Premier mandat aussi pour Raimana Dehors, gendarme à la retraire, qui accède d'emblée à la troisième place. Il s'occupera de la jeunesse et des sports.

Toutes ces nouvelles forces vives vont axer leur programme sur celui de la campagne, à savoir priorité à la communication qui fait tant défaut dans cette commune et sur la jeunesse, notamment par le développement des activités sportives.

A l'évidence, avec Serge Amiot, les dossiers pour développer l'agriculture, très en vogue en ces temps de volonté d’autarcie alimentaire, prendront un essor non négligeable grâce à ses bons conseils de professionnel.

A noter, en cette matinée ensoleillée, la présence l'épouse du Tavana, la sénatrice Lana Tetuanui.


Le conseil municipal
Maire : Cyril Tetuanui
Adjoints : Serge Amiot, Noela Tehuiotoa, Raimana Dehors, Hinarava Davida, Gabriel Shan, Philomène Tautoo, Alfred Mai, Pitate Guilloux
Conseillers : Pierre Teraiharoa, Leonine Ebera, Come Tauraa, Yvette Peu, Micheline Taeae, Gérard Holman,Christian Tehaai,Tina Tarati, Séraphin Teheiura, Tihoni Raapoto, Constance Oldham, Moemoea Colomes, Gérard Goltz, Teddy Tefaatau, Gaetan Atiu, Jacqueline Druart, Rino Hopara, Johan Likaou.

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​Les règles de la concurrence "adaptées" à la crise

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​Les règles de la concurrence
Tahiti, le 28 mai 2020 – Le président de l'autorité polynésienne de la concurrence, Jacques Mérot, a tenu un point presse jeudi matin pour évoquer les adaptations "nécessaires" aux règles de la concurrence pendant la période de crise économique liée au coronavirus.
 
Comment l'autorité polynésienne de la concurrence (APC) peut-elle jouer son rôle pendant cette période de crise économique ? Le sujet a été évoqué jeudi matin lors d'un point presse organisé par le président de l'APC, Jacques Mérot. Au préalable, le magistrat a indiqué que l'autorité avait poursuivi son activité pendant le confinement, rappelant les travaux menés pendant cette période : un avis sur la filière porcine et deux autres sur des projets de loi du Pays modifiant le code des Postes sur les tarifs d'interconnexion pour les opérateurs télécoms et portant sur les structures habilitées à faire passer le code de la route. Mais surtout, le président de l'autorité a tenu à insister sur le fait qu'en période de turbulences économiques les règles de saine concurrence devaient "constituer un outil plutôt qu'un frein".
 
Jacques Mérot a rappelé, comme l'avait indiqué l'APC en début de confinement, que le code de la concurrence permettait de déroger aux règles sur les ententes et pratiques concertées "lorsqu'elles apportent un progrès économique". Même si ces dérogations "ne doivent pas conduire à l'élimination de la concurrence" et rester "raisonnables" pour les intérêts du consommateur. Autre point souligné par le président de l'autorité, l'APC a "accéléré" certaines de ses procédures d'avis pour ne pas freiner certaines décisions économiques. C'est notamment la raison pour laquelle la décision sur le rachat de l'hôtel Sofitel de Moorea par le groupe Wane a été traitée rapidement. Sur cette mission de surveillance des "concentrations" de l'APC dans les secteurs de l'économie polynésienne, Jacques Mérot précise : "La crise va probablement engendrer des concentrations dans différents secteurs. Nous traiterons ces dossiers avec l'idée de ne pas empêcher le sauvetage d'entreprises, mais toujours en faisant attention au respect des règles de la concurrence". Enfin, un guide d'application du droit de la concurrence à l'attention des PME doit être édité, avec une partie consacrée à la situation de crise que nous connaissons actuellement.
 
Chaude ambiance à l'APC
 
En conclusion de ce point presse, le président de l'APC n'a pas manqué de tacler la procédure de destitution initiée à son encontre par l'un des membres du collège de l'autorité, l'économiste Christian Montet. Cette procédure avait été abandonnée faute de quorum, après la démission de Michel Paoletti du collège de l'APC. La nomination récente de l'ancienne magistrate, Marie-Christine Lubrano, permet de ré-envisager la procédure. Ce qui ne s'est visiblement pas fait attendre. "J'ai donné mon avis sur sa nomination le 19 mai. La nomination a été actée le 20 mai. Et le 22 mai au matin, ce monsieur déposait une nouvelle demande de démission à mon encontre… Pendant que nous travaillons, certains ont visiblement d'autres priorités en tête", a glissé le président de l'autorité. Ambiance…

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​Le réseau TEP repris par… la TEP

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​Le réseau TEP repris par… la TEP
Tahiti, le 28 mai 2020 – Dans un communiqué diffusé jeudi, EDT-Engie a officiellement annoncé qu'elle renonçait à renouveler son contrat d'exploitation du réseau de transport électrique de la TEP.
 
Nous l'annoncions il y a quelques jours dans nos colonnes, le contrat d’exploitation du réseau de transport électrique de la TEP (Société de Transport d'Énergie électrique en Polynésie) ne sera pas renouvelé par EDT-Engie à compter du 1er juin. En effet, depuis la création de la société d'économie mixte TEP en 1985, cette exploitation du réseau de transport électrique est confiée par un contrat de prestation à EDT-Engie. Mais à compter de la semaine prochaine, c'est la TEP qui s'occupera de la gestion de ce réseau. "EDT-Engie fait ainsi droit aux demandes exprimées par la TEP, qui a exprimé ces dernières années sa volonté de reprise de plusieurs de ses missions dont l’exploitation du réseau de transport électrique, assurée par EDT-Engie depuis 1985", indique EDT dans un communiqué.
 
En effet, le contexte du plan de transition énergétique du Pays et du code de l'énergie est celui d'une reprise progressive des missions déléguées par la TEP, notamment à EDT. Ceci pour arriver au 1er janvier 2022 à une reprise en main par la société d'économie mixte du "dispatching" de l'électricité sur Tahiti. Une étape qui permettra à la TEP de se positionner en acteur central de l'organisation du réseau électrique, comme voulu par le Pays.
 
Qui gère répare
 
Concrètement, ce transfert d'exploitation va signifier que la TEP devra gérer les éventuels incidents sur son réseau électrique. Ce que l'actuel délégataire ne manque pas de rappeler dans son communiqué : "EDT-Engie veillera particulièrement à poursuivre une communication réactive auprès de ses clients lors des phases incidentelles, selon les informations dont elle disposera de la TEP, qui assurera les interventions d’urgence sur le réseau de transport électrique." Il y avait vraisemblablement un message subliminal à faire passer…
 

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Jean-Marc Mocellin installé à la tête de Tahiti Tourisme

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Jean-Marc Mocellin installé à la tête de Tahiti Tourisme
Tahiti, le 28 mai 2020 - Jean-Marc Mocellin, nouveau directeur général de Tahiti Tourisme, a été accueilli jeudi matin par les équipes du groupement et par la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau. 

C'est un défi de taille qui attend Jean-Marc Mocellin dans les prochains mois, voire les prochaines années. Nommé à la tête de Tahiti Tourisme le 6 avril dernier, Mocellin a été officiellement présenté jeudi aux équipes du groupement et à la ministre du Tourisme, Nicole Bouteau. 

Avant de prendre son poste à Tahiti, Jean-Marc Mocellin était à la tête de l’office du tourisme de la Nouvelle-Calédonie. Depuis sa nomination, il a assuré la direction de Tahiti Tourisme en télétravail. Il a participé activement aux phases d’accompagnement des acteurs de l’industrie ainsi qu’à l’élaboration des stratégies de reprise du tourisme d’intérieur et international. Il a notamment pris part aux échanges relatifs à l’ouverture des vols internationaux, lors du conseil interministériel du gouvernement qui s’est tenu la semaine dernière.

"Sa connaissance et sa passion pour notre fenua sont le gage de son engagement pour notre destination, notamment dans cette période de crise majeure de notre industrie touristique", a déclaré Nicole Bouteau. 

"Je viens avec toute ma motivation et mon dynamisme", a pour sa part indiqué le nouveau patron de Tahiti Tourisme. Jean-Marc Mocellin arrive donc dans un contexte très difficile pour le tourisme polynésien. Deux plans sociaux, le premier concernant l'InterContinental de Moorea et le second concernant le Méridien de Bora Bora, ont été annoncés cette semaine. Des plans sociaux qui mettront sur le carreau 339 employés.  

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Les espoirs du ping à table

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Les espoirs du ping à table
TAHITI, le 28 mai 2020 - Les meilleurs espoirs du tennis de table tahitien ont rendez-vous samedi à Pater pour le Top 12 Jeunes,  la compétition la plus relevée de la saison. 

Les pongistes enchaînent. Après avoir achevé le week-end dernier son tournoi par équipe qui a vu la victoire de Tefana, la Fédération tahitienne de tennis de table (FTTT) organise samedi le Top 12 jeunes. La compétition réunira, comme son nom l'indique, les douze meilleurs joueurs de moins de 18 ans du fenua. "C'est la compétition la plus relevée et la plus importante de la saison pour eux", indique Alizé Belrose, cadre technique de la FTTT. 

Enzo Teauroa, 17 ans et licencié au club de Dragon, fait office de favori dans cette compétition. Le jeune pongiste a notamment permis à son équipe de finir deuxième du tournoi par équipes. Ses deux coéquipiers de Dragon, Tauhiti Van Bastolaer et Ioane Tiffenat seront également à surveiller de près. 

A noter également la présence de trois filles dans la sélection de la FTTT. On retrouve Heimoe Wong et Tevainehau Te Ping, originaires de Raiatea, qui ont toutes les deux participé en juillet dernier aux Jeux du Pacifique aux Samoa. Kelley Tehahetua, du club de Taaone Tennis de Table de Pirae, est la troisième fille retenue pour le Top 12. 

L'année dernière, la compétition avait été remportée par Matteo Damesin. Rendez-vous samedi à partir de 14 heures pour les premiers échanges. 
🏆 TOP 12 JEUNES 🏆 Les 12 meilleurs joueurs moins de 18 ans s'affronteront ce samedi 30 Mai 2020 à partir de 14h. Sont...
Publiée par FTTT - Fédération Tahitienne de Tennis de Table sur Mardi 26 mai 2020

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Et maintenant, le Méridien Bora

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Et maintenant, le Méridien Bora
Tahiti, le 28 mai 2020 – Après l'InterContinental Moorea, c'est au tour du Méridien de Bora Bora de présenter un plan social et un plan de départ volontaire visant 149 salariés. Ceci à la veille d'une visite officielle du Pays, de l'Etat et des professionnels du tourisme sur la Perle du Pacifique…
 
Sans surprise, les discussions autour du plan social massif présenté à l'InterContinental Moorea se sont terminées tard mercredi soir dans un climat tendu. Comme Tahiti Infos l'annonçait mercredi, 190 des 192 salariés de l'établissement sont visés par des licenciements économiques, même si la direction affirme qu'elle étudiera notamment les possibilités de reclassement. Mais jeudi, c'est un autre établissement hôtelier de renom qui a fait parler de lui. Le Méridien de Bora Bora du groupe Wane a en effet annoncé à ses représentants du personnel une réunion du comité d'entreprise similaire à celle de l'hôtel de Moorea.
 
"La suppression éventuelle de 149 emplois, consécutivement à la fermeture de l'hôtel Le Méridien pour travaux de rénovation d'agrandissement", a en effet été annoncée aux représentants du comité d'entreprise, précisant que "ces travaux prévus pour durer 18 mois environ (sont) nécessaires à la réorganisation de l'entreprise pour en sauvegarder la compétitivité". Un "plan social" et un "plan de départ volontaire" ont été clairement annoncés.
 
"Ce plan a été annoncé (mercredi) par les syndicat de l'hôtel et le plan social a été remis trois minutes avant la réunion", a indiqué jeudi matin un membre du personnel de l'hôtel à Tahiti Infos, dénonçant la soudaineté de l'annonce. "Au cours des trois derniers mois, aucun licenciement n'avait été annoncé par la direction malgré l'insistance du personnel pour connaître la suite après la crise et aucune fermeture n'était prévue".
 

Des "bulles" à Bora Bora et Tetiaroa ?
Cette annonce intervient alors qu'une délégation constituée du président Edouard Fritch, de membres de son gouvernement, du haut-commissaire et de professionnels du tourisme doit se rendre vendredi à Bora Bora, justement pour faire un état des lieux du secteur. Depuis plusieurs jours, les discussions entre hôteliers, Pays et Etat tournent autour des conditions de reprise du tourisme international, principal moteur de l'économie polynésienne.
 
"Les touristes internationaux, que ce soit le marché Europe ou le marché Etats-Unis, sont la plus grosse partie de notre activité. A partir du moment où la quatorzaine reste active, il est évident qu’aucun touriste ne prendra l’avion pour rester bloqué 14 jours", rappelait Guillaume Epinette jeudi matin. "Cette phase de quatorzaine est impossible à conjuguer avec une activité touristique. Il y a une situation sanitaire. Il faut évidemment trouver la balance entre la gestion de ce risque sanitaire et le risque économique."
 
L'une des solutions évoquée est celle de la création d’une "bulle" sur Bora Bora et Tetiaroa, avec la possibilité de corridors sanitaires permettant aux touristes de se rendre directement sur des lieux touristiques aménagés pour éviter la propagation du virus sans quatorzaine. "Des groupes de travail ont débuté il y a déjà plusieurs semaines pour envisager l’ensemble des scénarios possibles, pour nous permettre de rouvrir les marchés, accueillir les touristes et redémarrer nos activité et nous projeter dans le futur", confirme le directeur des opérations hôtelières du BeachComber. "Aujourd’hui, nous n’avons malheureusement aucune visibilité. C’est très compliqué."

Tunia Terevaura, secrétaire général adjoint de O oe to oe rima : "Ce n'est pas avec des petites mesurettes qu'on va avancer
Comment s'est passée votre réunion de mercredi soir pour l'Intercontinental Moorea ?
 
"Les discussions étaient tendues et puis la réunion s'est terminée en catastrophe. Nous avons demandé une suspension et un report de la réunion. La direction met en avant le licenciement de l'ensemble des salariés. Des documents nous ont été présentés et un des rapports nous démontre que les années passées nous étions en dessous de la ligne rouge. J'ai ouïe dire que la fermeture, pour rénovation, devrait durer deux ans. C'est pour moi un moyen d'éradiquer les salariés surtout les anciens, ceux notamment qui ont entre 20 et 34 ans de service. Alors que beaucoup d'entre eux pourraient prétendre à la retraite anticipée pour travaux pénibles l'an prochain. Pourquoi ne pas vouloir mettre en place le Diese et attendre jusqu'à l'année prochaine ? De plus, je pense que, le but premier, c'est d'évincer les partenaires sociaux."
 
Vous comprenez que même en prenant des Diese, cela aura un coût pour la société ?
 
"La direction a réussi à obtenir 3 milliards de Fcfp, dans le cadre du prêt général de l'Etat, pour pallier le déficit de 2020 jusqu'à 2022. Je me permets de remettre en cause la sincérité du projet. Et d'ailleurs, on a posé la question si cet argent était utilisé pour la rénovation totale de l'hôtel ? Aucune réponse. (…). Après, Il est question de licenciement de l'ensemble des salariés avec pour projet la rénovation de l'hôtel. La question est, les salariés seront-ils réembauchés en priorité à la fin des travaux ? A ce titre nous avons proposé de mettre en place un accord collectif pour maintenir ces emplois. Et si les travaux durent trois ans cet accord permettra de déroger à la règlementation. Et pour l'instant la direction refuse tout accord."
 
Vous craignez l'effet domino de ces plans sociaux, notamment sur la CPS ?
 
"Cette situation aura des impacts sur d'autres établissements hôteliers du fenua. Ce sont 6 000 salariés qui vont perdre leur travail et donc 6 000 salariés à déduire des cotisations à la CPS, qui va aussi perdre les parts patronales. Toutes les sociétés rattachées au tourisme vont subir aussi la crise, notamment les petites entreprises, tout va s'enchainer. Et cela représente une perte de 12 000 emplois  qu'il faudra déduire de la CPS."
    
 Au Méridien de Bora Bora, vous confirmez que l'on annonce aussi un plan social ?
 
"Oui, ils y sont dans le plan social et cela concerne environ 180 salariés. (…) Il faut regarder la réalité en face et qu'on se batte ensemble pour sauver toutes ces pertes d'emplois qui auront un impact sur la vie familiale des salariés. Si on avait mis en place cette caisse de chômage 2008 on n'en serait pas là aujourd'hui. Mais il faut que tout le monde participe, les employés, employeurs, le Pays et l'Etat. On a perdu près de 20 ans et aujourd'hui ce sont des milliards qu'on vient de perdre… Ce n'est pas avec des petites mesurettes qu'on va avancer. Le Diese c'est bien, mais ce n'est pas avec cette mesurette qu'on va avancer."
 
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Guillaume Epinette, directeur des opérations hôtelières régionales du groupe Pacific Beachcomber : "C’est une fermeture jusqu’à nouvel ordre"
Le groupe pourra-t-il reclasser certains des 190 employés concernés par ce plan social ?
 
"Dans cette procédure, nous allons bien évidemment envisager toutes les solutions possibles : reclassements éventuels, départs anticipés à la retraites… Toutes les options seront envisagées avec les employés pour trouver la meilleure, en ce qui les concerne. (…) L’entreprise accompagne l’ensemble des salariés concernés avec un plan d’indemnités qui est largement plus favorable que ce que prévoit la loi."
 
Avez-vous encore une marge de manœuvre pour éviter ce plan social ?
 
"Non, aujourd’hui nous sommes dans une situation économique qui est désastreuse avec une crise sanitaire, une crise économique, des mesures prises à l’international et au niveau local qui affectent complètement notre tourisme. Nos hôtels sont fermés depuis plusieurs mois, à 0% de taux d’occupation. Et surtout nous n’avons aucune visibilité sur le futur, sur comment le tourisme va repartir et à quel niveau. Cette situation impacte de manière dramatique l’ensemble de l’entreprise. Les pertes sont d’une telle ampleur que si nous ne prenions pas des décisions aujourd’hui, nous mettrions en péril l’ensemble de l’organisation."
 
Vous comptez pouvoir rouvrir l’Intercontinental de Moorea ? Avez-vous une date ?
 
"Pour le moment nous avons tellement peu de visibilité qu’il est difficile de se positionner sur cette question-là. Tous les scénarios vont être envisagés. Mais à aujourd’hui, il nous est impossible de dire ce qui va se passer dans les mois ou les années à venir."
 
Donc vous fermez l’établissement de Moorea sans prévision de réouverture ?
 
"C’est une fermeture jusqu’à nouvel ordre, oui."
 
Pourquoi les dispositifs, tels que le prêt garanti par l’Etat ou le Diese, ne vous suffisent-ils pas pour maintenir le personnel de l’hôtel en poste ?
 
"Le prêt garanti par l’Etat est un prêt. Ce dispositif vient alourdir le niveau d’endettement de l’entreprise. Nous prévoyons quasiment une perte de 4,6 milliards de Fcfp sur cette année. Cette situation met l’ensemble de l’organisation dans une situation périlleuse, si nous ne prenons pas des décisions dans l’immédiat. Il y a des dispositifs qui se mettent en place. Mais aujourd’hui, pour le groupe ce qui est important c’est de maintenir la compagnie en place. Pour cela nous devons nous concentrer sur les hôtels qui ont le plus fort potentiel de reprise."
 
Le dispositif Diese n'est donc pas adapté à votre situation ?
 
"Nous n’avons en effet aucune visibilité sur la reprise et les charges continuent à courir, autres que la masse salariale. L’impact global de la perte sur l’entreprise va bien au-delà de ce périmètre. Nous avons aujourd’hui une perte colossale de chiffre d’affaires sur l’ensemble du groupe pour cette année. Il est urgent de prendre des décisions pour être capable d’assurer la survie de l’entreprise."
 
D’autres hôtels sont-ils du groupe sont-ils concernés par ce plan ?
 
"Pour le moment ce dispositif ne concerne que l’hôtel de Moorea."
 

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Inde: des singes s'emparent d'échantillons de test sanguins pour le Covid-19

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Inde: des singes s'emparent d'échantillons de test sanguins pour le Covid-19
New Delhi, Inde | AFP | vendredi 29/05/2020 - Des singes ont dévalisé un soignant près de New Delhi et se sont emparés d'échantillons de tests sérologiques pour le Covid-19, suscitant la crainte que les primates, qui se livrent fréquemment au pillage, ne contribuent à propager le nouveau coronavirus.

Les singes se sont emparés de trois échantillons cette semaine à Meerut, près de New Delhi, avant de s'enfuir et de grimper sur des arbres à proximité. L'un d'eux a machouillé son butin.

Mais les échantillons, découverts plus tard, n'ont pas été endommagés, a déclaré vendredi à l'AFP le directeur de la faculté de médecine de Meerut Dheeraj Raj, après que des images du vol sont devenues virales sur les réseaux sociaux.

"Ils étaient encore intacts et nous ne pensons pas qu'il y ait un risque de contamination ou de propagation", a déclaré M. Raj.

Les trois personnes dont les échantillons sanguins ont été volés par les singes ont subi de nouveaux tests.

Le nouveau coronavirus a été détecté chez des animaux, bien que le risque de transmission de l'animal aux humains ne soit pas confirmé.

Les autorités indiennes sont en permanence confrontées au problème des singes voleurs, qui dérobent de la nourriture ou même des téléphones portables.

Dans de nombreuses zones rurales, les agriculteurs, dont les récoltes sont pillées par des bandes de singes, ont demandé l'intervention des autorités locales pour contrôler leur population.

Les autorités municipales de New Delhi ont eu recours à des singes langurs à longue queue pour affronter et repousser d'autres singes, plus petits, des abords du parlemen indien.

En Inde 175 nouveaux décès dus au Codiv-19 ont été enregistrés en 24 heures, portant vendredi le bilan des morts à un total de 4.706, selon les chiffres officiels.

L'Inde, pays très vulnérable à la propagation du nouveau coronavirus avec ses mégapoles surpeuplées et son système de santé défaillant, a enregistré des nombres records de nouveaux cas au cours des derniers jours.

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Ils cambriolent...la gendarmerie

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Ils cambriolent...la gendarmerie
Tahiti, le 29 mai 2020 - Deux individus déjà connus de la justice devaient être jugés jeudi en comparution immédiate pour des faits de vol. Le 22 mai dernier, ils s’étaient introduits dans la caserne de gendarmerie de Faa’a où ils avaient subtilisé trois scooters. Les deux hommes, qui ont demandé un renvoi pour préparer leur défense, seront jugés le 30 juin.
 
Le 24 mai, alors que des gendarmes effectuent une patrouille sur les terrains de la caserne de Faa’a, ils remarquent un trou dans le grillage qui entoure le terrain militaire. À l’aide de la vidéosurveillance, les forces de l’ordre constatent que, durant la nuit du 22 au 23 mai, deux individus ont réussi à s’introduire au sein de la caserne où ils ont volé trois scooters après avoir découpé le grillage à l’aide d’une pince. 
 
Interpellés dès le lendemain, les deux mis en cause évoquent un pari passé sur fond d’alcoolisation. Un seul des trois scooters est retrouvé, les deux autres ont été vendus.
 
Présentés en comparution immédiate jeudi pour répondre de « vol par effraction » et d’« introduction frauduleuse sur un terrain affecté à l’autorité militaire », les deux individus ont demandé un renvoi pour préparer leur défense. Les prévenus, dont l’un a déjà été condamné pour viol sur mineure et agression sexuelle sur mineure, ont été placés en détention provisoire dans l’attente de leur prochaine comparution qui aura lieu le 30 juin. 
 
 

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36 000 skippers lancés sur la Transpac

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36 000 skippers lancés sur la Transpac
Tahiti, le 29 mai 2020 - Le départ de la Transpac Tahiti 2020 a été donné jeudi sur le site virtualregatta.com. Plus de 36 000 skippers sont inscrits sur cette régate qui relie Los Angeles à Tahiti, soit 3 750 miles nautiques.

Jeudi matin à 8 heures, 36 200 skippers virtuels inscrits sur le site virtualreagatta.com se sont élancés à bord de leur monocoque 100' pour la Transpac Tahiti 2020, régate centenaire qui relie Los Angeles à Tahiti. Soit 3 750 miles nautiques de course dans le grand Pacifique. 

"Cela nous montre l’intérêt que les gens ont à s’imaginer faire partie de cette course légendaire, et nous espérons ainsi amener plus de bateaux en mai 2022, lorsque le départ réel et non plus virtuel sera donné à Los Angeles", s'est réjouie Stéphanie Betz d’Archipelagoes, co-organisatrice de la Transpac Tahiti avec le Transpacific Yacht Club.

Loïck Peyron coach de luxe, Billy Besson en course
Si la course se dispute derrière un écran, les joueurs seront bien confrontés aux conditions météo réelles. Les participants  devront ainsi donner un cap à leurs bateaux, choisir leurs voiles et aussi souvent que possible se connecter pour s'assurer que l'option prise est bien la bonne, ou s'il vaut mieux changer de stratégie et virer de bord.

Parmi les 36 200 joueurs inscrits on retrouve une équipe de quatre jeunes marins de la Fédération tahitienne de voile -Elohim, Ariane, Louison et César. Ces derniers peuvent compter sur les conseils d'un coach de luxe. Loïck Peyron, une référence de la course au large. "Il est important que nous œuvrions pour inspirer la prochaine génération de navigateurs, en particulier ceux d’une culture si étroitement liée à la mer comme Tahiti", a indiqué le double vainqueur de la Transat Jacques-Vabre. 
Départ de la Transpac Tahiti 2020 En route pour la Polynésie française en compagnie des jeunes du Yacht Club de Tahiti avec Virtual Regatta et Air Tahiti Nui, bon vent à toutes et à tous.
Publiée par Loick PEYRON sur Jeudi 28 mai 2020

Billy Besson, le voileux de Arue et quadruple champion du monde en Nacra 17 est également inscrit sur cette régate virtuelle. Une classe du Centre des métiers de la mer s'est aussi engagée sur la course.  

Tous les joueurs auront dans un coin de leurs têtes l'objectif de battre le record de la traversée (réel) qui est de 11 jours 10 heures et 13 minutes. 

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​Les gendarmes de Tiarei soutiennent les familles dans le besoin

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​Les gendarmes de Tiarei soutiennent les familles dans le besoin
Tahiti, le 29 mai 2020 - Les gendarmes de la brigade de Tiarei ont apporté leur soutien, le 23 mai dernier, aux habitants de Tiarei en préparant des colis alimentaires qu’ils ont distribués aux familles dans le besoin.
 
Face au contexte de crise sanitaire et économique, les gendarmes de la brigade de Tiarei, ont procédé le 23 mai dernier à la distribution de colis alimentaires destinés à aider les personnes nécessiteuses. Tel que l’explique le lieutenant-colonel Frédéric Brachet, cette opération, qui a déjà eu lieu dans les communes de Faa’a et Punaauia, vise à “apporter un soutien à chaque fois que les militaires perçoivent qu’une famille est en détresse” et cela “va de pair avec l’orientation vers les services sociaux adaptés”.

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​Morsure de requin à la Vallée Blanche : le prestataire jugé le 9 juin

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​Morsure de requin à la Vallée Blanche : le prestataire jugé le 9 juin
Tahiti, le 29 mai 2020 - Suite à une plainte déposée par une plongeuse mordue le 17 mai à la Vallée Blanche au cours d’une sortie snorkeling, le prestataire touristique qui organisait l’activité a été déféré jeudi devant le parquet. L’homme, auquel il est reproché d’avoir fait du shark feeding, sera jugé le 9 juin pour « blessures involontaires aggravées ».
 
Une plongeuse a été mordue à la jambe le 17 mai dernier sur le site de la Vallée Blanche alors qu’elle faisait du snorkeling. Suite à une plainte déposée par la victime pour « blessures involontaires aggravées », le prestataire touristique qui organisait la sortie a été déféré jeudi devant le procureur de la République. L’homme, auquel il est notamment reproché d’avoir pratiqué du shark feeding alors que cela est strictement interdit par la réglementation locale, sera jugé le 9 juin. Dans l’attente de sa comparution, il a été placé sous contrôle judiciaire.
 
Rappelons qu’une enquête administrative a également été ouverte par la Direction de l’environnement pour déterminer les circonstances dans lesquelles la plongeuse a été mordue.
 
 

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​Air Tahiti ne sera pas indemnisé pour le désenclavement

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​Air Tahiti ne sera pas indemnisé pour le désenclavement
Tahiti, le 29 mai 2020 – Air Tahiti avait initié trois contentieux au tribunal administratif pour être indemnisée par le Pays des coûts liés à la desserte de sept iles enclavés. Après examen du cadre contractuel et des textes réglementaires, la juridiction a décidé de rejeter toutes les demandes d'indemnisation de la compagnie qui portait sur un montant global de 936 millions de Fcfp.
 
La société Air Tahiti demandait à ce que la Polynésie française soit condamnée à la prise en charge coûts afférents aux lignes dites de désenclavement sur sept dessertes, à savoir Apataki, Ua pou, Ua Huka, Fakahina et Takume, au titre des années 2018 et 2019. Les magistrats ont tenu à rappeler l'évolution du cadre contractuel entre le Pays et Air Tahiti et la fin de celui-ci. Ainsi, si une convention d'octobre 1990 conclue pour vingt ans accordait "une garantie d’autorisation et d’agrément de transport aérien sans exclusivité, un volume minimal annuel d’activité, ainsi que des avantages fiscaux et douaniers, en contrepartie de l’engagement d’assurer un programme minimal de vols réguliers, incluant des contraintes de service public, (...) cette convention, prorogée par plusieurs avenants, a expiré le 31 décembre 2015".
 
Triple rejet 
 
Une fin de contrat et d'obligations qui a pesé de tout son poids dans les décisions du tribunal. Pour ce dernier, "la société Air Tahiti, qui est liée à la Polynésie française par contrat jusqu’au 31 décembre 2015, ne peut exercer à l’encontre de cette dernière en raison de l’indemnisation des contraintes de service public mises à sa charge, d’autre action que celle procédant de ce contrat". La demande de la compagnie visant à faire condamner la Polynésie française "sur le fondement de la responsabilité extracontractuelle pour faute et sans faute est irrecevable". Air Tahiti faisait également valoir que la Polynésie française lui a imposé un programme de vols comprenant des dessertes minimales et était ainsi soumise à des obligations de service public susceptibles d'être financièrement compensées. Pour la juridiction, ce n'est pas le cas. Depuis le 1erjanvier 2016, les licences d'exploitation octroyées au transporteur aérien domestique "sont délivrées en fonction du programme de vols sollicité par la société Air Tahiti et ne définissent pas un programme minimal de vols qui serait imposé par la Polynésie française à la société requérante". Les magistrats en concluent que la compagnie n'est soumise à aucune obligation de service public et ne peut donc prétendre à être indemnisée de ces coûts sur les lignes dites de désenclavement.
 
Pas de cadre contractuel, pas d'obligation de service public. La faute selon la compagnie au retard pris par le Pays dans l'adoption de délibérations nécessaires à l'application d'une Loi du pays de 2016 organisant le transport interinsulaire maritime et aérien. Pour ce troisième et dernier contentieux, le tribunal administratif de Papeete a considéré que "le refus de soumettre les projets de délibération en cause n’est pas susceptible de porter atteinte aux intérêts de la société Air Tahiti" étant donné que "aucune obligation de service public n’est imposée à la société". Trois rejets indemnitaires qui interviennent paradoxalement à un moment où le Pays sollicite l'entreprise, affectée financièrement par la crise, pour relancer le transport inter-îles et l'activité touristique.

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Trois mules interpellées dans l’affaire Nivière

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Trois mules interpellées dans l’affaire Nivière
Tahiti, le 29 mai 2020 - Deux femmes et un homme, soupçonnés d’avoir importé 200 grammes d’ice en août dernier pour le compte du trafiquant John Nivière, ont été déférés au palais de justice vendredi et placés en détention provisoire. Ils seront jugés mardi en comparution immédiate. 
 
Trois individus, déjà connus de la justice, ont été interpellés mardi et placés en garde à vue dans les locaux de la Brigade de recherches (BR) de Faa’a. Au terme de 72 heures de garde à vue, ils ont été déférés vendredi devant le procureur de la République et placés en détention provisoire dans l’attente de leur jugement qui aura lieu mardi en comparution immédiate.
 
Les deux femmes et l’homme sont soupçonnés d’avoir fait office de mules pour le compte de John Nivière, un trafiquant d’ice condamné le 25 novembre dernier à sept ans de prison ferme. Lors de l’interpellation de ce dernier en octobre 2019, les enquêteurs avaient notamment découvert des armes, des stupéfiants et plus de dix millions de Fcfp enterrés dans un jardin à Moorea. Les trois personnes écrouées vendredi auraient procédé à l’importation de 200 grammes d’ice quelques jours avant l’interpellation de John Nivière.

 

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​La sanction contre le docteur Faure maintenue

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​La sanction contre le docteur Faure maintenue
Tahiti, le 29 mai 2020 – Le chirurgien vasculaire et thoracique du CHPF avait contesté la révocation dont il avait fait l'objet suite à une opération qui avait mal tournée. Le tribunal administratif de Papeete a considéré que, compte tenu des manquements, la sanction n'était pas disproportionnée.
 
A la suite d’une opération en octobre 2015 visant à améliorer la circulation dans les membres inférieurs, un patient du Dr Faure avait été atteint d’une ischémie aiguë. Une absence de vascularisation qui avait entraîné la nécrose puis une seconde opération le même jour et conduisant finalement à une amputation. Pour le tribunal, le docteur Eric Faure avait commis un premier manquement en s'étant abstenu, "en méconnaissance de l’obligation qui est la sienne", de contrôler la vascularisation des pieds de son patient à l’issue de l’opération. Les magistrats ont également constaté un autre manquement en relevant qu'en dépit de l’importante dégradation de l’état de santé du patient, le chirurgien ne l'avait pas immédiatement repris en charge alors qu'il était en état d’urgence vitale absolue. Le docteur avait en effet "fait le choix d’opérer un autre patient, dont aucun élément du dossier ne permet d’établir que la prise en charge aurait été urgente". Pour le tribunal, ces manquements aux obligations professionnelles constituent bien une faute de nature à justifier une sanction disciplinaire.
 
"Particulière gravité"
 
Pour les juges, compte tenu de "la particulière gravité des négligences dans la prise en charge" du patient "au regard des obligations qui s’imposent à un médecin", la sanction de révocation n'est pas disproportionnée. D'autant que la décision relève que le chirurgien a déjà fait l’objet d’une interdiction d’exercer la médecine pendant une durée de deux mois "pour de nombreux faits traduisant 'une grande désinvolture' dans la prise en charge de ses patients ainsi que pour des absences intempestives retardant la prise en charge des patients, et que les faits en cause sont susceptibles de porter atteinte à la réputation du centre hospitalier de la Polynésie française". Le docteur qui avait réintégré le CHPF en octobre dernier va devoir de nouveau quitter le service hospitalier concerné dans l'attente d'un éventuel jugement en appel plus favorable.

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​Nena et Flosse contre le reste du monde

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​Nena et Flosse contre le reste du monde
Tahiti, le 29 mai 2020 - Le président du Tahoeraa huiraatira Gaston Flosse a annoncé officiellement qu'il soutenait Tauhiti Nena pour le second tour des municipales. Le jeune boxeur qui a obtenu 1 553 voix au premier tour veut "un changement à la tête de notre capitale".

Une conférence de presse a été organisée vendredi matin à la permanence du Tahoeraa huiraatira. Le président du parti orange Gaston Flosse a annoncé que pour le second tour des municipales il soutenait la liste de Tauhiti Nena. Pour rappel, le tribunal administratif avait évincé la liste Amuitahiraa menée par Gaston Flosse, lors du premier tour, estimant qu'il n'était ni électeur et ni contribuable à Pape'ete.

Le vieux lion a d'abord commencé par souhaiter la bienvenue à la tête de liste "Papeete to'u oire" et ses colistiers dans la "maison du Amuitahiraa et du Tahoeraa qui va devenir la maison de nous tous ici présents". Il n'a pas hésité à tacler la tête de liste du Tapura à Pape'ete, Michel Buillard : "je n'ai jamais vu une élection aussi difficile comme celle-là où on va être en pleine magouille avec les CAE, des CAES, de tout ce que l'on veut, des barquettes de ma'a par ci mais cela ne fait rien nous vaincrons quand même". Pour autant, Gaston Flosse se défend de vouloir déstabiliser Michel Buillard à tout prix avec son soutien à Tauhiti Nena. "Il n'y a rien derrière tout cela, c'est toute la population qui veut qu'on change de maire à Pape'ete".

Tauhiti Nena de son côté a affirmé que malgré "le large soutien" de la machine Tapura à Michel Buillard" ce dernier "n'a pas pu remporter cette élection au premier tour". Arrivé second au premier tour, derrière le maire sortant, avec 1553 voix Tauhiti Nena considère que "ce résultat attendu est plus qu'honorable". Petit renvoi d'ascenseur au leader orange : "Heureusement que Gaston Flosse n'était pas là  car je crois qu'il aurait été premier ou deuxième dès le premier tour".

"Il faut un changement à la tête de notre capitale"

La tête de liste de Pape'ete to'u oire, Tauhiti Nena, appelle tout le monde à se rassembler autour d'un "projet fort, humain, proche et solidaire". Tauhiti Nena explique que dès le lendemain du premier tour, il avait pris contact avec Marcel Tuihani et Minarii Galenon. "Si on part ensemble, on gagne c'est sûr à 100% sans ambiguïté". Il affirme que le premier n'a pas voulu le rencontrer : "je ne sais pas ce qu'il a derrière la tête. Je ne sais pas s'il va faire comme Nicole Bouteau et taote Ienfa il y a 6 ans". Tauhiti Nena ajoute que la tête de liste du Tavini Minarii Galenon a décliné son offre de travailler ensemble : "le point bloquant c'est Chantal uniquement, c'est personnel (…) mais les gens de sa liste vont nous rejoindre donc je suis optimiste qu'on devrait y arriver". Tauhiti Nena a indiqué qu'il devrait expliciter plus largement son programme à partir du 15 juin prochain.

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Coup de théâtre sur les indemnisations du nucléaire au Sénat

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Coup de théâtre sur les indemnisations du nucléaire au Sénat

Tahiti, le 29 mai 2020 - Dans la nuit du vendredi 29 mai, à Paris, le Sénat a surpris son monde en supprimant l'article du gouvernement central qui étendait à toutes les demandes d'indemnisation des victimes des essais nucléaires en Polynésie française en cours la portée des critères très restrictifs du fameux "amendement Tetuanui". Les associations de victimes et les parlementaires opposés au "risque négligeable" ne peuvent pas pour autant crier victoire : le texte doit être discuté à nouveau par les députés.

Il est 2h00 du matin, l'heure des coups de théâtre au Parlement, et le sénateur socialiste Jean Pierre Sueur tient à le faire savoir. "Il est 2h08 du matin mais nous examinons des textes très importants qui ont des conséquences concrètes et très importantes pour les citoyens", déclare-t-il au micro de l'hémicycle du Palais du Luxembourg.

L'heure est enfin venue d'examiner en séance publique un article de loi consacré à l'indemnisation des victimes des essais nucléaires en Polynésie française. "On connaît le grand effort fait par les associations de victimes, tout le travail qui a été mené, poursuit Jean-Pierre Sueur. Il a fallu attendre bien longtemps et enfin est arrivé quelque chose de correct, quelque chose qui donnait satisfaction aux personnes concernées. C'est arrivé et voilà que ces personnes vont découvrir que ce qu'elles avaient cru obtenir et bien non, elles ne l'avaient pas obtenu. Alors, non, on va faire un effort tous ensemble pour que ces personnes, qui se sont battues, obtiennent réparation."

Avant lui, les sénateurs et les sénatrices de toutes sensibilités, de la droite Les Républicains jusqu'au parti socialiste avaient eu eux aussi des mots forts afin d'obtenir la suppression d'un article de loi qui change les règles d'indemnisation des victimes. "Il s'agit d'un sujet sensible, s’émouvait au micro la sénatrice (PS) Angèle Préville. Nous ne saurions déroger à notre responsabilité d'indemniser les victimes des essais nucléaires. C'est en effet notre devoir moral que d'assumer et de faire en sorte que les dispositifs d'indemnisation soient sécurisés et facilités eu égard au préjudice de santé subi ! Rappelons que le chemin n'a pas été facile pour qu'émerge cette reconnaissance et ce statut de victime."

Après ces prises de parole, malgré un avis défavorable du gouvernement, contre toute attente, l'amendement de suppression de l'article de loi est adopté. Les règles de calcul des préjudices subis par les vétérans des essais et par la population polynésienne exposée ont encore changé. C'est loin d'être la première fois.

De rebondissements en rebondissements

Cet épisode de modification législative nocturne constitue au contraire le dernier épisode en date d'une saga éprouvante pour ceux qui sont atteints de maladies radio-induites (c'est-à-dire de cancers causés par les bombes ayant explosé dans les Tuamotu entre 1960 et 1996) mais aussi pour les ayant-droits de ceux qui sont décédés de ces maladies.

La même assemblée, le Sénat, avait d'ailleurs voté une première fois en faveur de ces nouvelles règles, le 3 mars dernier. Autant dire il y a une éternité, avant que la crise sanitaire et le confinement mondial ne rebattent les cartes. C'est l'un des arguments du gouvernement. "Cette assemblée a déjà voté en faveur de cette mesure afin de préciser l'interprétation qui doit être faite de la loi de décembre 2018 et là aussi c'est un débat qui a déjà été effectué à cette période", se souvient en séance Marc Fesneau, ministre chargé des relations avec le Parlement. "Pour rappel, ces mesures avaient fait l'objet d'un amendement gouvernemental et d'un amendement défendu par la parlementaire Madame Lana Tetuanui, sénatrice du groupe centriste et présidente de la commission destinée à réserver l'indemnisation aux personnes dont les maladies sont dues aux essais nucléaires."

Au cœur de la nuit parisienne et du débat législatif, nous sommes là au cœur du sujet : ce que les familiers de ce dossier appellent "l'amendement Tetuanui" fait encore des vagues. Pour le comprendre, "il faut se souvenir qu'il y a eu une période pendant laquelle le nombre de dossiers de demandes d'indemnisations acceptés était très faible pour des raisons de procédure", pose Abraham Behar, président de l'association des médecins français pour la prévention de la guerre nucléaire, militant et fin connaisseur de la question. "Ces rejets étaient justifiés par le 'risque négligeable', c'est-à-dire qu'il était considéré qu'il y avait moins de 1% de probabilité de causalité des essais nucléaires pour la maladie dite radio-induite".

Le risque négligeable ressuscité

Ce "risque négligeable" honni par les politiques de tous bords et par les associations de victimes a été supprimé dans une loi de 2017, la loi "Egalité réelle pour les Outre-mer" (Erom). Mais il est en quelque sorte revenu sur le devant de la scène lorsque la sénatrice (UDI) du fenua Lana Tetuanui a proposé qu'un nouveau critère soit pris en compte afin de le remplacer : le millisievert d'exposition aux rayonnements ionisants.

Ce critère faisait partie du "risque négligeable", il en était même l'une des principales composantes. Et il a été réintroduit par le fameux "amendement Tetuanui" dans la Loi Morin d'indemnisation des victimes des essais nucléaires le 30 décembre 2018. "Ce seuil n'est pas arbitraire : c'est la dose reconnue par l'article R. 113-11 du code de la santé publique comme admissible pour tout public au titre des "activités nucléaires", qui résulte d'une recommandation du Comité scientifique des Nations-Unies pour l'étude des effets des rayonnements ionisants", nous ont écrit les services du Premier ministre, afin de justifier l'inscription de ce critère dans une loi.

Les associations de victimes sont loin d'être du même avis et nombre de parlementaires y sont également opposés. L'utilisation de ce critère du millisievert pose notamment de gros problèmes aux personnes atteintes de maladies radio-induites mais nées après la fin des essais aériens, soit 1974.

Le dernier mot aux députés

Mais si "l'amendement Tetuanui" a été voté en 2018, c'est visiblement à la hâte et avec quelques lacunes rapidement relevées par le Conseil d'Etat. Dans deux décisions du 27 janvier dernier, la plus haute juridiction administrative a en effet estimé qu'en l'absence de dispositions transitoires, cet "amendement Tetuanui" n'était pas "rétroactif" et ne s'appliquait pas aux très nombreuses demandes d'indemnisations déposées avant son entrée en vigueur. Le gouvernement central n'a pas laissé passer et a préparé un texte destiné à corriger le tir : le fameux article examiné vendredi soir au Sénat.

Pour l'instant, cet article qui réparait les lacunes de "l'amendement Tetuanui" est supprimé. Mais ce n'est pas une victoire complète pour les associations de victimes ou encore pour le député Moetai Brotherson qui a publiquement protesté contre cette réforme.

Une navette parlementaire doit avoir lieu, la semaine prochaine : il est fort probable que le gouvernement réinscrive la disposition dans le texte qui sera discuté par députés et sénateurs au sein d'une commission mixte paritaire (CMP). Et si la CMP échoue, que les parlementaires ne se mettent pas d'accord, le texte sera examiné à nouveau par l'Assemblée nationale, qui a le dernier mot. Il y a quelques jours, le 15 mai 2020, au Palais Bourbon, les députés avaient adopté cette mesure rétroactive sans broncher.


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Reprise le 4 juillet pour les aito du va'a

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Reprise le 4 juillet pour les aito du va'a
Tahiti, le 30 mai 2020 - La Fédération tahitienne de va'a a communiqué vendredi son nouveau calendrier sportif. Les aito retrouveront ainsi la compétition le 4 juillet pour la Te To'a Va'a Ho'e, une course marathon en V1. 

Fa'aineine... hoe ! L'épidémie de coronavirus n'aura pas raison de la saison de va'a. Si le calendrier sportif s'est vu amputer de trois de ses événements les plus populaires de l'année, le Te 'Aito, le Super 'Aito et le Heiva Mata'eina'a, la Fédération tahitienne de va'a (FTVAA) avait réuni mercredi les présidents de clubs pour aborder avec eux une ré-organisation des compétitions pour le reste de l'année. Et vendredi la FTVAA a communiqué son nouveau calendrier sportif. 

Les aito retrouveront ainsi la compétition le 4 juillet à Mahina,  avec une course marathon en V1 organisée par Air Tahiti Va'a : la Te To'a Va'a Ho'e. Les rameurs enchaineront ensuite avec deux nouvelles courses en V1, le Aito Manihi (11 juillet) , et la Anset Race (18 juillet). La première course en V6 se tiendra le 25 juillet avec le Mémorial Guy Temauri. 
 
Calendrier Sportif 2020 réorganisé. Reprise le 4 Juillet 2020 avec la Te To'a Va'a Ho'e course de V1 organisée par la...
Publiée par Fédération Tahitienne de Va'a sur Vendredi 29 mai 2020

La Vodafone Channel Race nouvelle venue
Mais le premier grand rendez-vous de l'année en V6 sera à n'en pas douter la Vodafone Channel Race, nouvelle venue dans le calendrier sportif, programmée le 15 août. Les équipages s'élanceront sur un parcours inédit entre Taaone, Mahina et Moorea. 

Le deuxième grand rendez-vous de l'année sera ensuite pour le 19 septembre, et le marathon Polynésie la 1ère. Initialement programmée le 28 mars, la course a du être reportée à cause de l'épidémie de coronavirus. 

Et pour la dernière grande compétition de l'année, la Hawaiki Nui Va'a beaucoup de doutes subsistent encore quant à sa tenue en octobre prochain. L'ensemble des clubs ont manifesté mercredi leur soutien et leur envie de participer à la course mythique organisée aux Raromata'i. 

Le comité organisateur de la course (ACOHV), présidé par Elise Maamaatuaiahutapu, doit  s'entretenir dans les prochaines semaines les différents partenaires de l'événement (Pays, sponsors privés). Les maires des Îles Sous-le-Vent seront également consultés. 
 

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