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​Le pessimisme des entrepreneurs se généralise

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​Le pessimisme des entrepreneurs se généralise
Tahiti, le 28 mai 2020 - Dans sa dernière note de conjoncture, l'Institut d'Émission d'Outre-Mer (IEOM) a interrogé les chefs d’entreprise polynésiens sur leur ressenti quant à l’impact immédiat du Covid-19 sur leur activité et leurs perspectives pour le trimestre à venir. Des résultats peu surprenants avec un pessimisme grandissant et quasi-unanime des entrepreneurs au cours du deuxième trimestre 2020.

Avec un arrêt quasi-général de l’activité économique et des échanges avec l’extérieur dès la fin du mois de mars, l'IEOM relève sans surprise que le premier trimestre s’est achevé "sur une note très négative, avec un moral des entreprises en berne". L’indicateur du climat des affaires (ICA) qui avait atteint un niveau record en décembre dernier à 113 points, "chute de 31 points, jusqu’à 82 points, niveau non observé depuis la dépression de 2009-2012". Une dégradation de la confiance des chefs d’entreprise qui "tient essentiellement aux perceptions pessimistes". Des craintes nombreuses qui portent à la fois sur le devenir de leur activité, de leur situation de trésorerie, de la nécessité de devoir redimensionner à la baisse leurs effectifs et du maintien de leurs projets d’investissements.

Noires incertitudes au second trimestre

Au premier trimestre, 57% des entrepreneurs interrogés s'attendaient à une dégradation et 25% des entreprises estimaient alors ne pas avoir subi d’impact significatif. Ces chiffres se sont eux-mêmes détériorés. Pour le deuxième trimestre 2020, le pessimisme se généralise dans le monde économique à quelques rares exceptions près. Le nombre de chefs d’entreprise qui prévoient une dégradation, à des niveaux plus ou moins forts, de leur activité du fait de la crise du Covid-19 passe au second trimestre à 89%. Pour l'IEOM, "il ne reste plus que 5% des entreprises à  anticiper un chiffre d’affaires stable" et "les rares qui entrevoient une amélioration de leur situation (5%) interviennent dans les services marchands  (17%), le commerce de détail (6%) et le secteur primaire (5%)". Un pessimisme et une détérioration des indicateurs largement dus aux faibles certitudes et à "l’absence de visibilité" des opérateurs notamment dans le secteur touristique. Les professionnels du tourisme, sans certitude sur la réouverture des frontières, "anticipent pour le deuxième trimestre un accroissement de leurs charges d’exploitation et un effondrement de leur trésorerie".

Pour l'Institut, cette absence de visibilité économique met également les grands investissements en mode pause, qu'ils soient publics ou privés. Cette incertitude dans l'avenir"a contraint les entrepreneurs de tous les secteurs à renoncer à leurs  projets d'investissement dans les  douze  prochains mois. Quant au Pays, il a dû redimensionner ses priorités budgétaires, notamment au détriment de l’investissement".

Des licenciements reportés mais pas encore évités

L’IEOM revient sur la progression globale de l'emploi au premier trimestre mais pour l’hôtellerie-restauration, l'indice de l'emploi salarié baisse de 2,7% "sur le seul mois de mars". L'institut note également que "de nombreux entrepreneurs (...) envisagent de réduire leurs effectifs" mais que néanmoins le Revenu Exceptionnel de Solidarité versé aux salariés ne pouvant poursuivre leur activité pendant la durée du confinement "a permis de reporter les décisions d’ajustement des effectifs". Cette évolution défavorable de l’emploi dans les semaines à venir reste "conditionnée par la durée de la crise et la rapidité de la reprise dans chacun des secteurs". Une reprise qui doit passer par la capacité des polynésiens à consommer. Selon l'IEOM, "principal moteur de la croissance, l'état de la consommation dans les prochains mois constituera un marqueur clef de l’intensité de la crise". Nul doute que les Polynésiens souhaiteraient également retrouver tous leurs réflexes de consommateurs.

​Le pessimisme des entrepreneurs se généralise

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​Décès du nourrisson évasané en Nouvelle-Zélande

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​Décès du nourrisson évasané en Nouvelle-Zélande
Tahiti, le 27 mai 2020 - Le bébé de trois mois qui avait été évasané le 7 mai dernier à bord de l’avion militaire A400M  vers la Nouvelle-Zélande afin d’y subir une opération est décédé mardi.
 
La triste nouvelle a été rapportée par nos confrères de Tntv mercredi. Le bébé de trois mois évasané le 7 mai dernier en « urgence vitale » vers la Nouvelle-Zélande est décédé mardi. L’enfant avait été évasané avec sa mère car il devait subir une opération chirurgicale à laquelle il n’a pas survécu. La maman du nourrisson, qui se trouve toujours à Auckland, souhaite rapatrier le corps de son enfant.

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Le championnat de volley relancé le 9 juin

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Le championnat de volley relancé le 9 juin
Tahiti, le 27 mai 2020 - La Fédération tahitienne de volley-ball (FTVB) a acté au 9 juin la reprise des championnats. Cinq journées doivent encore être disputées avant le début des play-offs. 

Pendant que le monde du football polynésien tergiverse encore, d'autres fédérations sportives amorcent leur reprise. C'est le cas par exemple de la Fédération tahitienne de volley-ball qui a réuni sa commission sportive samedi dernier. À l'ordre du jour : la reprise des championnats fédéraux suspendus depuis la mi-mars à cause du confinement. 

La majorité des clubs s'est entendue pour un retour sur les terrains le 9 juin prochain pour les championnats féminin et masculin. Cinq journées de championnat doivent encore être disputées avant le début des play-offs qui opposeront les quatre meilleures équipes. 

Pirae et Tefana à la lutte
Avant la suspension des compétitions, les championnats féminins et masculins étaient dominés par les équipes de Pirae. Chez les femmes, les Orange caracolent en tête du classement avec 31 points, pour un bilan de 10 victoires en 13 matchs disputés. À la deuxième place, avec 29 points mais également un match en moins, on retrouve l'équipe de Tefana A, et Tamarii Punaruu complète le podium.  

Du côté des hommes, on retrouve également les clubs de Pirae et de Tefana à la lutte pour la première place du classement. Avant la suspension du championnat, Pirae A réalisait un parcours sans-faute avec 14 victoires en autant de matchs. Et une statistique qui marque bien la domination des Orange sur le championnat : ils n'ont concédé que deux petits sets en 14 rencontres ! 

Tefana A, deuxième du classement, fait office de challenger sérieux pour Pirae avec 12 victoires en 14 rencontres. Les joueurs de Tamarii Punaruu, à l'image de leur homologue féminine, occupent la troisième place du championnat. On a hâte que tout ce beau monde se retrouve sur les terrains. 
 
Iaorana à tous Veuillez trouver ci joint le calendrier fédéral programmé avec les arbitres (sous réserve de modification) Sportivement, Maeva
Publiée par Ftvb VolleyTahitien sur Mercredi 27 mai 2020

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​La note Moody's de la Polynésie affaiblie par le coronavirus

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​La note Moody's de la Polynésie affaiblie par le coronavirus
Tahiti, le 27 mai 2020 – L'agence de notation Moody's maintient la note de la Polynésie française à A3, mais révise à la baisse sa perspective de "positive" à "stable" en raison de la crise liée au coronavirus.
 
L'information a été annoncée par le communiqué du conseil des ministres, le dernier "opinion de crédit" publiée le 20 mai par l’Agence de notation Moody’s a abaissé la perspective associée à la notation de la Polynésie française de "positive" à "stable". Une révision consécutive à la crise sanitaire mondiale liée au Covid-19, qui a également valu à la France l’abaissement de sa perspective de positive à stable sur sa note Aa2 en février dernier. La Polynésie conserve de son côté sa note A3 mais passe donc à une perspective "stable".
 
Dans son communiqué, l’agence indique néanmoins que "le profil de crédit de la Polynésie française reflète des performances financières qui resteront solides malgré les impacts de la crise du coronavirus". Elle note, par ailleurs, que "la Polynésie française n’a pas connu de crise sanitaire, pour un confinement qui n’aura duré qu’environ un mois et des impacts sur les dépenses très limités".

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Fin de saison pour le football, Pirae sacré champion

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Fin de saison pour le football, Pirae sacré champion
Tahiti, le 27 mai 2020 - Le comité exécutif de la Fédération tahitienne de football a validé mercredi l'ensemble des propositions formulées par les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2. La saison de foot est ainsi arrêtée, et le titre de champion de Ligue 1 est attribué à l'AS Pirae qui sera également en Ligue des champions de l'OFC la saison prochaine aux côtés de l'AS Vénus. L'AS Tiare Tahiti disputera de son côté le 7e tour de la Coupe de France. 

Coup de sifflet, cette fois-ci final et définitif, pour la saison de football au fenua. Le comité exécutif de la Fédération tahitienne de football (FTF) a acté mercredi, une nouvelle fois, l'arrêt de ses compétitions pour cette saison. Sauf qu'à la différence du 16 mai, date à laquelle la fédération avait déjà acté cet arrêt, la FTF a cette fois-ci accédé à l'ensemble des demandes formulées par la majorité des clubs samedi dernier lors d'une réunion de consultation. 

Dans sa décision rendue mercredi, le comité exécutif de la FTF a décidé d'attribuer le titre de champion de Ligue 1 à l'AS Pirae, qui était en tête du championnat avant la suspension des compétitions. Trois journées devaient encore être disputées, dont un choc face à l'AS Vénus, son dauphin.

"Evidemment ce titre n'a pas la même saveur parce qu'on ne l'a pas gagné sur le terrain. On était pour la reprise du championnat mais la majorité des clubs s'est opposée à cette idée. Ils ont décidé aussi à la majorité de nous accorder le titre. On ne va pas faire la fine bouche et on va savourer ce titre", atteste Naea Bennett, coach de l'AS Pirae. Les Orange se voient également attribuer l'un des deux tickets pour disputer la prochaine Ligue des champions de la Confédération du football d'Océanie (OFC), le deuxième ticket revenant à l'AS Vénus. 

TIARE TAHITI DISPUTERA LA COUPE DE FRANCE
L'AS Tiare Tahiti, troisième de Ligue 1, pour sa part se voit attribuer le ticket pour disputer le 7e tour de la Coupe de France. Vatea Terai, entraîneur de la surprenante équipe de Moorea, se satisfait de cette décision : "Comme Pirae on était pour la reprise des compétitions. On aurait aimé valider cette place sur le terrain. Avant l'arrêt des compétitions, on était aussi dans la course pour le titre de champion et pour décrocher une place pour la Ligue des champions. On ne va pas être gourmand et on se satisfait de cette qualification pour la Coupe de France, parce qu'à la fin de la saison on pouvait se retrouver sans rien aussi."

UNE LIGUE 1 A 12 CONFIRMEE
Autre décision d'importance actée mercredi par le comité exécutif de la FTF : aucune descente n'est opérée de la Ligue 1 vers la Ligue 2 cette saison. L'AS JT, dernier du championnat, et l'AS Central Sport, avant-dernier, sauvent donc leur place dans l'élite. La position de Thierry Ariiotima, patron de la FTF, mais également président de l'AS JT était délicate. Sauf que samedi dernier, cette proposition de maintenir son club en Ligue 1 a été validée par la majorité des clubs. 

En revanche, les montées de la Ligue 2 vers la Ligue 1 sont bien confirmées. L'AS Excelsior, en tête du championnat, et son dauphin, l'AS Arue, accèdent ainsi à l'élite du football polynésien. 

Conséquence de cet arrêt des compétitions, une longue période d'inactivité s'ouvre pour les clubs et leurs joueurs. "On espère que cette longue période va redonner un surplus de motivation aux gars quand on reprendra les entraînements pour préparer la prochaine saison", confie Vatea Terai. 

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Maison de la culture : Réouverture de la médiathèque le 2 juin

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Maison de la culture : Réouverture de la médiathèque le 2 juin
Tahiti, le 27 mai 2020 - Dès mardi prochain, la médiathèque de Te Fare Tauhiti Nui sera de nouveau accessible au public. Les cours et ateliers, interrompus durant la période de confinement, vont également reprendre.

Avis aux amateurs de culture : la médiathèque de la Maison de la culture va rouvrir ses portes dès mardi prochain. A partir de cette date, les usagers de l’établissement pourront à nouveau profiter de tous ses services.
 
Les bibliothèques ados-adultes, enfants, et le cyber espace seront ouverts aux horaires habituels, ainsi que le samedi, selon un nouveau dispositif mis en place à l’issue du confinement (Voir encadré). 
 
Les cours et ateliers correspondant au programme de l’année 2019-2020 pour les enfants et les adultes reprendront également à compter de la même date, selon le programme habituel que vous pouvez retrouver sur le site de la Maison de la culture.
 
Enfin, la location des salles polyvalentes et des jardins de Te Fare Tauhiti Nui sera de nouveau possible, l’application des gestes barrières étant de la responsabilité du preneur. S’agissant des espaces de spectacle, l’établissement est en attente de validation des protocoles par les autorités sanitaires. Les usagers seront informés dès qu’une reprise sera possible.
 

​Infos pratiques
Lundi de 8h à 17h
Mardi de 10h à 17h
Mercredi de 8h à 17h
Jeudi de 8h à 17h
Vendredi de 8h à 15h
Samedi de 9h à 13h
 
Mail : activites@maisondelaculture.pf
Web : mediatheque-tahiti.bibenligne.fr/
Tel. : 40 544 536

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​Le Fonds de solidarité nationale prolongé en mai au fenua

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​Le Fonds de solidarité nationale prolongé en mai au fenua
Tahiti, le 27 mai 2020 – Le fonds de solidarité nationale à destination des entreprises polynésiennes a été étendu au mois de mai 2020, par un avenant à la convention passée avec l'Etat.
 
Le 20 avril dernier, l’Etat et la Polynésie française ont signé une convention pour la mise en place en Polynésie française du Fonds de Solidarité institué par l’Etat pour soutenir les entreprises impactées par les conséquences économiques de l’épidémie de Covid-19. Ce fonds de 7 milliards d’euros, qui a bénéficié à cette date à plus de 5 000 entreprises polynésiennes, a permis le versement d’aides sur les mois de mars et avril. Le 12 mai dernier, l’Etat ayant complété les dispositions réglementaires d’application, la convention pour la Polynésie française doit être modifiée en conséquence. Le Conseil des ministres a donc approuvé le projet d’avenant à la convention dont l’objet est d’étendre le dispositif au mois de mai, de prolonger la période de formulation des demandes et de modifier certains critères d’éligibilité aux aides.

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​Les armateurs veulent des aides, le Pays des garanties

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​Les armateurs veulent des aides, le Pays des garanties
Tahiti, le 27 mai 2020 – Le communiqué du conseil des ministres annonce qu'à la suite de rencontres avec les armateurs, le Pays est disposé à mettre en place des baisses de prix des carburants et exonérations de charges, mais demande d'abord aux professionnels de transmettre les comptes d'exploitation des armements.
 
Le 2 avril dernier, puis le 15 mai dernier, le ministre en charge des transports interinsulaires a rencontré l’ensemble des armements assurant la desserte maritime des îles. Cette rencontre a été organisée en collaboration avec le ministère de l’Equipement, en charge de la gestion des ports. Ces rencontres avaient pour objectif d’échanger avec les professionnels pour formuler des mesures concrètes de soutien de l’activité maritime impactée par la crise sanitaire du Covid 19. Il a été évoqué la situation économique et en particulier la baisse du fret qui constitue une conséquence par ricochet de l’absence d’activité touristique dans les îles.
 
Des interventions des armateurs, il ressort que leurs demandes d’aides ont été établies en prévision d’un déficit que le volume d’activité économique actuel n’arrivera pas à combler. Pour la plupart, les armateurs ont contracté des prêts dont les remboursements sont étalés jusqu’à 6 ans, et certains auront du mal à faire face aux échéances. Certains ont aussi annoncé devoir reporter les investissements envisagés dans le cadre du renouvellement de leur flotte. Les mesures attendues concernent principalement de nouvelles baisses sur le prix du carburant et des exonérations de charges. A ce stade, ces mesures n’ont pas encore fait l’objet d’un chiffrage précis. Celles qui seront jugées pertinentes et possibles seront intégrées dans le plan de relance économique en cours d’élaboration par le Pays et qui sera annoncé prochainement.
 
De son côté, le gouvernement a indiqué que toute aide publique doit se faire en totale transparence. C’est pourquoi les aides accordées aux armateurs seront conditionnées à la transmission des comptes d’exploitation des armements, et ne permettent pas d’envisager des aides publiques telles que des subventions d’équilibre. Les armateurs ont désigné un cabinet d’expertise comptable afin de confier l’analyse des comptes d’exploitation à un professionnel externe à l’administration. De nouvelles rencontres sont prévues avec les armateurs.

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Dépôt des candidatures pour le second tour des municipales ce week-end

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Dépôt des candidatures pour le second tour des municipales ce week-end
Tahiti, le 27 mai 2020 - A l’aube du deuxième tour des élections municipales qui auront lieu le 28 juin, la période de dépôt des candidatures s’ouvrira vendredi à pour se terminer mardi matin. Les candidats n’ayant pas déposé de liste en mars et remplissant les conditions pour se présenter au second tour pourront le faire à cette occasion.
 
Le second tour des élections municipales aura lieu le 28 juin prochain. A cet effet, le dépôt des candidatures débutera vendredi à 9 heures et se termine le mardi à 18 heures. Les candidatures déposées les 16 et 17 mars dernier pour lesquelles un récépissé définitif a été délivré demeurent valables.
 
Notons que pendant cette période supplémentaire, les listes de candidats ayant déposé leur candidature au mois de mars pourront les retirer sous certaines conditions. Pour les communes de 1000 habitants et plus, aucun retrait volontaire ou remplacement d’un candidat ne sera autorisé. Seul le retrait d’une liste complète avant l’expiration des délais prévus pour le dépôt des déclarations de candidature sera enregistré. Le retrait pourra intervenir sous deux formes : soit à l’aide d’un document collectif comportant l’identité et la signature de la majorité des candidats de la liste, soit sous la forme de retraits individuels de candidature présentés par la majorité des candidats. Les candidats n’ayant pas déposé de liste en mars et remplissant les conditions pour se présenter au second tour pourront le faire à cette occasion.
 
Pour les communes de moins de 1000 habitants soumises au scrutin majoritaire plurinominal, la déclaration de candidature n’est pas nécessaire. Les candidats au premier tour, s’ils n’ont pas été élus, sont automatiquement candidats au second tour. La campagne électorale du second ouvrira 15 juin à minuit et s’achèvera le samedi 27 juin à la même heure. Les démarches sont à effectuer auprès des subdivisions administratives du Haut-commissariat entre le 29 mai et le 2 juin 2020 selon les modalités publiées sur le site Internet du Haut-Commissariat.
 

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​Plan social à l'InterConti Moorea

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​Plan social à l'InterConti Moorea
Tahiti, le 27 mai 2020 – La réunion du comité d'entreprise de l'Intercontinental Moorea de mercredi après-midi a été l'occasion pour la direction de l'hôtel d'annoncer la non-réouverture de l'établissement hôtelier ainsi qu'un plan social massif de 190 des 192 employés de la structure…
 
Alors que les rumeurs de licenciements, de plan social et de fermeture durable de l'Intercontinental Moorea essaiment ces derniers jours, une réunion du comité d'entreprise a levé le voile sur la dure réalité économique de l'hôtel mercredi après-midi. Direction et salariés membres du comité d'entreprise sont restés en discussion jusque tard dans la soirée de mercredi et n'avaient pu s'exprimer officiellement à l'heure où nous mettions sous presse. Mais selon les informations recueillies par Tahiti Infos, la réunion a été l'occasion pour la direction de groupe hôtelier d'annoncer deux décisions drastiques : la non-réouverture de l'hôtel et un plan social massif visant 190 des 192 employés de l'établissement hôtelier.

​Pas de réouverture prévue
Avant cette annonce, la direction a détaillé le terrible contexte économique dans lequel se trouve l'hôtel Intercontinental Moorea. Un contexte qui avait déjà été exposé aux représentants du personnel ces derniers jours. Concrètement, l'arrêt des rotations internationales, le confinement et les restrictions de déplacement inter-îles ont eu pour effet l'annulation totale des réservations de l'hôtel et de faire tomber le taux de remplissage à zéro. Mais surtout, la direction de l'hôtel a indiqué n'avoir aucune visibilité sur la reprise du secteur dans la mesure où la crise sanitaire touche toujours les principaux pays émetteurs du tourisme polynésien. La réouverture des vols internationaux au 1er juillet ne permettra pas non plus le retour des touristes à Mo'orea, vues les quatorzaines imposées aux arrivants. Et la direction n'estime possible une reprise durable d'activité qu'après la découverte d'un vaccin à compter de fin 2021.
 
La direction a également annoncé cette semaine avoir contracté un prêt garanti par l'Etat de l'ordre de 3 milliards de Fcfp, mais en s'endettant lourdement ces prochaines années. Ces deux prochaines années, sa stratégie est de se replier sur les rares établissements capables de supporter la crise. Problème, l'Intercontinental Mo'orea est loin d'être l'hôtel le plus performant du groupe et la reprise du tourisme sur l'île sœur pourrait être plus lente qu'à Bora Bora ou même Tahiti. Raison pour laquelle, la direction a annoncé qu'elle envisageait de ne pas rouvrir son hôtel de Mo'orea. Et sur ce point, plusieurs sources affirment qu'aucune date ferme de réouverture n'a été annoncée.

​Plan social massif
Toujours selon nos informations, un plan social a été annoncé. Il concerne 190 des 192 employés de l'hôtel. Concrètement, il ne s'agit que de garder deux personnes pour la garde de l'hôtel pendant sa fermeture. Un calendrier extrêmement serré et précis a également été évoqué sous les deux à trois prochaines semaines avec des propositions de départ en retraite, des formations au Séfi, et des licenciements économiques. Selon un représentant du personnel, des reclassements en interne au groupe Intercontinental pourraient tout de même être proposés.
 
Les discussions menées mercredi entre la direction et les élus au comité d'entreprise vont maintenant porter sur les détails de la mise en œuvre de ce plan social. Premier véritable coup de semonce dans la crise économique globale qui s'annonce pour la Polynésie française.

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Coronavirus: la Nouvelle-Calédonie poursuit le contrôle strict de ses frontières

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Coronavirus: la Nouvelle-Calédonie poursuit le contrôle strict de ses frontières
Nouméa, France | AFP | jeudi 28/05/2020 - La Nouvelle-Calédonie va poursuivre jusqu'au 31 juillet la limitation drastique de son trafic aérien ainsi que le confinement pendant trois semaines de tout nouvel arrivant, pour éviter l'introduction du Covid-19, a indiqué jeudi le gouvernement local.       

Totalement déconfiné, à l'exception de rares rassemblements comme les compétitions sportives, l'archipel a enregistré mercredi son premier nouveau cas de la maladie depuis 52 jours. Le total des cas est désormais de 19.        

Il s'agit d'une personne qui avait été rapatriée de Métropole, testée positive après deux semaines de confinement en hôtel.       

"Son test présentait des cicatrices d'une infection datant de plus d'un mois. Elle n'est plus contagieuse mais a cependant été transférée dans l'unité Covid-19 du Centre hospitalier", a déclaré à la presse Thierry Santa, président du gouvernement collégial calédonien.      

Il a précisé que des mesures étaient actuellement à l'étude pour "améliorer la détection au plus vite d'un cas potentiel ainsi que des cas contacts" par une mobilisation des médecins et des laboratoires de ville et par la création d'un centre de dépistage en province Nord.       

"La Nouvelle-Calédonie ne va pas lever ses mesures sanitaires d'entrée pour empêcher l'introduction du virus", a-t-il ajouté, alors que toute personne qui pose le pied sur le sol calédonien est placée en isolement deux semaines à l'hôtel puis une semaine à domicile.          

En début de semaine, l'exécutif calédonien a par ailleurs décidé de prolonger jusqu'au 31 juillet la limitation drastique du trafic aérien à quatre vols hebdomadaires, deux à destination de Tokyo (escale vers Paris) et deux à destination de Sydney. Un premier arrêté avait mis en place ce régime du 1er avril au 31 mai.         

Les vols entre Nouméa et l'Australie transportent des marchandises tandis que ceux vers Tokyo sont consacrés aux opérations de rapatriement de plus de 2.200 résidents, bloqués en Métropole.           

Le coût de ces opérations - réquisition des avions de la compagnie aérienne locale et organisation de la quatorzaine en hôtel - a été évalué à environ 2,4 milliards CFP (20 millions euros). "Une fois le stock de rapatriements épuisé", le gouvernement envisage de facturer les frais de quatorzaine.

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À 14 ans, Moehana va voltiger au Canada

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À 14 ans, Moehana va voltiger au Canada
TAHITI, le 28 mai 2020 - Moehana Vanaa a découvert l’art du cirque il y a trois ans. Depuis, elle s’est laissée gagner par la passion. Ses efforts, sa persévérance et sa motivation ont payé. Elle a passé avec brio les épreuves de sélection pour entrer à l’École nationale de cirque de Montréal, au Canada. L’une des quatre plus grandes écoles de cirque au monde. Elle commence en août.

"J’aime être dans les airs" dit en résumé Moehana Vanaa. Et cela lui a suffi pour franchir les portes de l’École nationale de cirque de Montréal, au Canada. Ce qu’elle préfère, c’est la voltige et, pour l’instant, peu importe le matériel : tissu, cerceau, trapèze.

"On est super fier d’elle", répètent Katia Sereno et Sébastien Stella. Fondateurs de l’Espace cirque de Moorea, anciens du Cirque du soleil, ce sont eux qui entraînent Moehana (Lire aussi cet article. "On est fier, car c’est la première Polynésienne à réussir ce challenge. Elle a seulement 14 ans et fait maintenant partie des meilleurs acrobates espoirs internationaux dans sa catégorie d’âge. Elle est entrée du premier coup dans l’une des quatre plus grandes écoles de cirque au monde. En moyenne, les candidats échouent trois, quatre, cinq fois aux tests d’entrée."

Le cirque découvert en 2017

Moehana Vanaa, ou Moe pour les intimes, est revenue en Polynésie il y a cinq ans. Son père est originaire de Rurutu, sa mère de métropole. Ils vivent à Moorea. "Un jour j'ai vu une affiche annonçant un stage de cirque, j’ai demandé à m’inscrire." C’était il y a trois ans. À cette époque, l’adolescente "n’est pas très stage". Elle pratique, pour s’entretenir du karaté, de la natation. "Mais c’était juste du loisir."

Le stage de cirque lui plaît. Elle réclame, lors des vacances scolaires suivantes à faire un deuxième stage. "Je voulais vérifier que ça me plaisait." Et puis, un troisième suit. Elle passe de plus en plus de temps sous le chapiteau. "Elle s’est inscrite aux cours à l’année et petit à petit elle a demandé à pouvoir nous donner un petit coup de main par-ci, par-là en plus des cours", raconte Katia Sereno. À la maison, ses parents voient la passion grandir. "Assez rapidement, il n’y en a plus eu que pour le cirque". Ils étaient loin d’imaginer où tout cela les porterait.

Moehana Vanaa a décidé il y a une petite année de participer à un stage à l’École nationale de cirque de Montréal au Canada. "C’est l’école qui a pour moi tous les avantages, en plus elle accepte les candidats de mon âge." Pour y participer, elle a dû passer une première sélection en envoyant des vidéos. Elle a été acceptée et a pu se rendre compte que le cadre était bel et bien accueillant et l’ambiance, sympathique. "J’ai eu envie de poursuivre mes études là-bas."

En rentrant, elle parle de son projet à ses parents et surtout à Katia et Sébastien pour qu’ils intensifient l’entraînement. "On avait huit mois devant nous. On a augmenté le rythme et le niveau sachant très bien ce qu’on attendait d’une candidate dans ce genre d’établissement", indiquent Katia Sereno et Sébastien Stella. Moehana Vanaa s’est inscrite au Centre national d'enseignement à distance (CNED) pour pouvoir assurer entre 10 et 12 heures de cirque et fitness par semaine.

"Une vie trépidante s'ouvre à elle"

Les sélections pour entrer à l’école ont démarré en début d'année. Le 14 janvier, Moehana Vanaa était à Paris. Au programme : acrobatie. "C’était plus facile physiquement qu’à Moorea où il fait très chaud, mais je grelottais sur la piste. Le jury s’est étonné de me voir claquer des dents."

Le 15 janvier, elle était appelée à nouveau pour montrer cette fois ses talents artistiques, de jeu d’actrice… Plus tard, étant donné qu’elle avait réussi cette première étape d’auditions, l’école s’est intéressée à son niveau scolaire. "J’ai eu des tests de logique, de français, d’anglais car c’est une école bilingue, de culture générale et de mathématiques."

Après cette deuxième étape, restait encore un entretien en ligne. "Après une heure d’échanges, en raccrochant, j’étais désespérée. J’avais l’impression que ça c’était mal passé."

La réponse définitive est arrivée fin mars. L’École nationale de cirque de Montréal a ouvert ses portes à la jeune polynésienne. La rentrée est prévue en août.

Plusieurs années d’études et d’apprentissage s’annoncent avant de pouvoir embrasser une vie d’artiste. "On peut faire tellement choses ensuite. Il y a la scène bien sûr", détaille Katia Sereno, "mais aussi la direction, l’enseignement, la chorégraphie, le coaching. On peut vieillir dans l’art ! " En attendant, "une vie trépidante s’ouvre à elle. Et on sait de quoi on parle", concluent Katia et Sébastien.

"Elle a tout pour réussir"

Katia Sereno et Sébastien Stella sont deux anciens artistes du Cirque du soleil. Ils ont évolué sur de nombreuses scènes et pour de nombreuses personnalités avant de poser leurs valises à Moorea en juin 2016. "Déjà, à l’issue du deuxième jour de l’audition à Paris, quand on a su qu’elle était retenue pour la seconde journée, on était fou ! ", se rappelle Katia.

Avec Sébastien, elle a suivi de près tout le parcours de Moehana. De ses premiers pas sur leur piste à son entrée à l’École nationale de cirque au Canada. D’après eux, même si la jeune fille a démarré tard, "elle a tout pour réussir".

D’abord parce qu’elle s’est entraînée pendant trois ans "à l’ancienne". Katia et Sébastien reconnaissent ne pas avoir les équipements dernier cri. "Par exemple, on lui faisait porter des pneus pour le renforcement musculaire", illustre Sébastien en souriant.

Elle a par ailleurs dû travailler dans des conditions climatiques difficiles, car il fait extrêmement chaud sous le chapiteau de Moorea. "Tout a été très dur. Elle va tenir, elle a du cœur, c’est ce qui fait la différence entre ceux qui réussissent et ceux qui s’arrêtent." Katia précise qu’avoir du cœur c’est avoir la passion, mais aussi la hargne pour se battre et continuer même si les larmes viennent aux yeux. "Certains sont très doués, mais sans le cœur, ils ne vont pas loin."


Contacts

FB Espace Cirque Moorea

Site internet de l’école nationale de cirque à Montréal.

Un crowdfunding va être lancé d’ici quelques jours pour aider la famille de Moehana Vanaa à financer son cursus à Montréal. Les infos seront disponibles sur la page Facebook de l’Espace Cirque Moorea.


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Les premières baleines vues à Taapuna

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Les premières baleines vues à Taapuna
TAHITI, le 28 mai 2020 - Deux baleines à bosse ont été repérées ce mercredi dans la passe de Taapuna. L’un des deux individus pourrait être un juvénile, un baleineau né il y a un an.

Mercredi en journée Régis Passera (Régis Technical Diving) a rencontré deux baleines. "En fait, j’ai fait un aller-retour par la mer jusqu’à la presqu’île. Je devais déposer et récupérer un bateau au chantier naval. Sur le retour, au loin, j’ai vu des éclaboussures. "

"Cela fait 15 ans que je fais les baleines, alors je me suis approché pour voir exactement ce que c’était. De loin, je pouvais déjà supposer que c’était des baleines, mais on est seulement en mai ! Alors je n’y croyais pas. Je me suis approché et j’ai pu confirmer et faire les photographies."

À bord se trouvait un ami de Régis qui s’est mis à l’eau. Il a vu deux cétacés. L’un d’eux pouvant être un juvénile c’est-à-dire un baleineau né il y a un an.

Ces cétacés vivent en Antarctique où ils trouvent de quoi de sustenter. Ils mangent des krills, des petites crevettes. Mais dans les eaux froides il y a de très nombreux prédateurs, les conditions ne sont pas idéales pour mettre bas, l'eau est très froide. Aussi, les baleines parcourent 6 000 kilomètres en un mois environ. Elles gagnent le Pacifique où elles mettent bas et se reproduisent.

Pendant leur séjour, mâles et femelles jeûnent. Les baleineaux, eux, grossissent à vue d'œil nourris par leur mère. Les femelles protègent et éduquent leur petit tandis que les mâles se battent, harcèlent les femelles, menacent les nouveau-nés.

Les baleineaux repartent avec les femelles et les mâles lorsqu’ils ont pris suffisamment de poids, vers octobre/novembre. Ensemble, les mammifères font le chemin inverse. Ils parcourent les 6 000 kilomètres pour retrouver l’Antarctique et les krills qui y vivent.


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Moehana, prodige de la voltige

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Tahiti, le 28 mai 2020 - A tout juste 14 ans, Moehana est la première Polynésienne a être reçue à l'Ecole nationale de cirque de Montréal, l'une des plus prestigieuses écoles de cirque du monde. Elle doit quitter Moorea et sa famille en août pour sa nouvelle vie de voltigeuse.

Retrouvez le portrait de Moehana

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Condamnation en diffamation confirmée pour Puta'i Taa'e

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Condamnation en diffamation confirmée pour Puta'i Taa'e
Tahiti, le 28 mai 2020 – Comme devant le tribunal correctionnel, le représentant Tapura et ancien maire de Papara, Puta'i Taa'e, a été condamné jeudi matin en appel à 500 000 Fcfp d'amende et 100 000 Fcfp de dommages et intérêts pour diffamation envers son ancienne directrice générale des services, qu'il avait accusé d'être responsable de sa condamnation pour détournement de fonds publics dans l'affaire Taatira Ia Ora Papara.
 
Le représentant Tapura et ancien maire de la commune de Papara, Puta'i Taa'e, a été condamné jeudi matin par la cour d'appel de Papeete à 500 000 Fcfp d'amende et 100 000 Fcfp de dommages et intérêts pour diffamation envers son ancienne directrice générale des services (DGS), Christelle Lecomte. En l'absence de l'élu, qui n'était pas présent pour le délibéré, les juges de la cour d'appel ont rejeté les exceptions de nullité formulées par l'avocat de Puta'i Taa'e et confirmé la peine prononcée en première instance par le tribunal correctionnel de Papeete. Son avocat, Me Dominique Antz, a annoncé sa décision de former un pourvoi en cassation contre cette décision.
 
L'ancien tavana est condamné pour avoir accusé son ancienne DGS d'être responsable de ses poursuites judiciaires et de sa condamnation pour détournement de fonds publics dans l'affaire de l'association Taatira Ia Ora Papara –une affaire toujours en cours devant la Cour de cassation– lors de son procès en 2019. Aujourd'hui démis de ses fonctions de maire et dans l'attente de la décision de cassation pour son poste de représentant à l'assemblée, Puta'i Taa'e a laissé son épouse faire campagne aux municipales de Papara.

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Le Tahoera’a derrière Nena au second tour

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Le Tahoera’a derrière Nena au second tour
Tahiti, le 28 mai 2020 - Tauhiti Nena sera soutenu par le Tahoera’a Huiraatira pour le second tour des municipales à Papeete.

Arrivé avec plus de 2100 voix derrière la liste du maire sortant, le 15 mars dernier, Tauhiti Nena aura le soutien du Tahoera’a Huiraatira pour le second tour des élections municipales dans la capitale de Polynésie française. La liste Papeete To’u Oire reste inchangée pour le tour de scrutin du 28 juin.

Tauhiti Nena doit présenter vendredi matin "les grandes lignes de son programme municipal, en compagnie de Mme Marise Olivier et de M. Gaston Flosse", lors d’une conférence de presse qui se tiendra au siège du parti orange, immeuble Wolher à Papeete.

Le 15 mars dernier, Gaston Flosse n’avait pas pu se présenter au premier tour des municipales avec sa liste Amuitahira’a sur laquelle devait figurer Marise Olivier, dans l’incapacité d’être inscrit sur la liste électorale de Papeete et avait finalement appelé ses électeurs à voter blanc.

L’élection s’était déroulée à Papeete avec un fort taux d’abstention (54,23%), sur fond de crise sanitaire du coronavirus naissante. La liste de Tauhiti Nena était sortie en deuxième position 19,9% assez loin derrière la liste Tapura Ia Ora Papeete de Michel Buillard (49,07%) et au coude à coude avec la liste A Here Ia Papeete conduite par l’élue indépendantiste Minarii Galenon (18,57%).
La liste Papeete A Tia Mai avait été disqualifiée pour le second tour avec 1,24% des suffrages en sa faveur. Elle appellera à soutenir Tauhiti Nena pour le second tour.

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Peines allégées pour le Street Shop

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Peines allégées pour le Street Shop
Tahiti, le 28 mai 2020 - La cour d’appel de Papeete a condamné jeudi Nicolas Veyssières et Anthony Tutard à des peines respectives de six et deux mois de prison avec sursis dans le cadre de l’affaire du Street shop. Le conseil de Nicolas Veyssières a d’ores et déjà annoncé qu’il allait se pourvoir en cassation.
 
Condamnés en première instance en avril 2019 à des peines de sursis allant de huit à quinze mois avec sursis pour « provocation à l’usage de stupéfiants », Nicolas Veyssière, importateur et fournisseur des graines vendus au Street Shop, Cédric Tournier, le gérant de la boutique de la rue des Écoles et le commercial Anthony Tutard avaient tous les trois fait appel de la décision.
 
L’affaire avait donc été jugée devant la cour d’appel en avril dernier. Les trois individus étaient poursuivis pour “provocation à l’incitation à la consommation de stupéfiants”. Cédric Tournier s’étant désisté de son appel, Nicolas Veyssière n’ayant pu rejoindre la Polynésie, seul Anthony Tutard avait pu comparaître devant la cour d’appel de Papeete.
 
La cour a rendu son délibéré jeudi en allégeant les peines prononcées en première instance. Anthony Tutard, condamné en première instance à huit mois avec sursis, a été condamné à deux mois avec sursis. Nicolas Veyssière, qui avait écopé de 15 mois de prison avec sursis a cette fois été condamné à six mois de prison avec sursis. Son avocat, Me Millet, a toutefois indiqué jeudi qu’il allait se pourvoir en cassation : « Si la peine est en effet réduite, il y a un rejet des questions prioritaires de constitutionnalité et nous persistons à considérer que le délit de provocation à l’usage de stupéfiants, tel qu’il est conçu aujourd’hui sans aucune précision ou restriction, est une injure à notre constitution. »
 
 
 
 

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​Sept ans ferme en appel contre Dj Fred

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​Sept ans ferme en appel contre Dj Fred
Tahiti, le 28 mai 2020 - La cour d’appel a confirmé jeudi la peine prononcée par le tribunal correctionnel à l’encontre de Wilfrid Atapo, dit « Dj Fred », qui était poursuivi pour avoir fait chanter des mineurs à l’aide d’images à caractère pédopornographique. Le trentenaire a donc été condamné sept ans de prison ferme.
 
Le 6 novembre dernier, le tribunal correctionnel de Papeete avait condamné Wilfrid Atapo pour « détention d’images à caractère pédopornographique » et « corruption de mineurs » à la peine de sept ans de prison ferme. La cour d’appel a confirmé cette peine jeudi en ordonnant également la mise en place d’un suivi socio-judiciaire pour une durée de cinq ans.
 
Wilfrid Atapo avait été mis en examen en juillet 2017. Il lui était alors reproché de s’être s’introduit sur plus de 1 000 comptes Facebook et d’avoir influencé au moins 77 victimes pour obtenir d’eux des photos compromettantes, avant de les faire chanter en menaçant de diffuser ces clichés à leur entourage. 
 
Mais le 27 mars 2019, et alors qu’il se trouvait toujours sous le coup de ce contrôle judiciaire, Dj Fred avait de nouveau été déféré devant un juge d’instruction puis mis en examen. Suite à sa présentation devant le juge des libertés et de la détention, il avait été placé à nouveau en détention provisoire dans le cadre de l'ouverture d'une nouvelle information judiciaire qui est toujours en cours.
 
 
 
 
 

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Pollution perlicole, comment les populations l'appréhendent ?

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Pollution perlicole, comment les populations l'appréhendent ?
ENVIRONNEMENT, le 27 mai 2020 –Si quelques études relatives à la pollution des lagons ont déjà été menées en Polynésie française, aucune n'a été faite à travers le prisme des sciences sociales.

Cet "oubli" va   tenter d'être réparé par le biais d'une étude commandée par le Pays, qui doit s'achever en décembre, dont la finalité sera de sensibiliser pour diminuer la pollution en macro-déchets dans les lagons coralliens. La qualité des eaux de nos lagons s'est grandement altérée au cours de ces dernières années. En janvier dernier, nous parlions de l''Ifremer qui étudie depuis 2016 l'impact de la pollution aux microplastiques sur les huîtres perlières des Tuamotu avec le projet MICROLAG. Les premiers résultats étaient très inquiétants : les lagons perlicoles des Tuamotu sont très touchés par cette nouvelle forme de pollution qui semble avoir un impact inquiétant sur nos huîtres. La pollution a un impact sur la filière perlicole qui n'est pas exempte de tout reproche dans l'utilisation de plastiques. Une convention (n° 2233 VP/DRM), publiée au Journal officiel en date du21 avril 2020, vient d'être passée entre le Pays et l’Ecole pratique des hautes études (EPHE), agissant pour le compte du Centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement (CRIOBE) et la Direction des ressources marines au titre du projet “Perception sociale autour de la notion de pollution et des déchets perlicoles aux Tuamotu(notamment Ahe, Takapoto et Takaroa) depuis le déclin du secteur de la perle.aux Tuamotu”. Pour ce faire, un travail anthropologique sera engagé sur la crise sociale que connaît la population des atolls producteurs de perles

Préambule de la convention
"Il est aujourd’hui avéré que la perliculture contribue à la pollution des lagons polynésiens du fait de l’utilisation intensive de plastiques. Les macro et microplastiques perlicoles génèrent une pression environnementale énorme qui s’exerce sur les cheptels aquacoles ainsi qu’à l’ensemble de l’écosystème corallien. De nombreux projets de recherche ont déjà été engagés en Polynésie française afin, d’une part, d’étudier l’effet des déchets perlicoles sur les huitres perlières et, d’autre part, de réfléchir à des actions concertées avec les perliculteurs pour réduire et gérer ces déchets. Cependant, aucune étude n’a encore abordé la problématique de la pollution des plastiques perlicoles à travers le prisme des sciences sociales et notamment celui de l’anthropologie. Une telle approche permettrait pourtant de conduire une ethnographie à la fois sur l’activité perlicole, mais aussi sur les perceptions locales autour des notions de pollution et de déchets. À terme, les données collectées permettraient de proposer des pistes de réflexion pour diminuer la pollution en macro-déchets dans les lagons coralliens et d’apporter une évaluation sur la pertinence d’une charte de bonne pratique élaborée par la DRM. L’aspect social est essentiel dans toute mesure de gestion, que cela soit la création d’une réserve marine ou la gestion des déchets perlicoles. La mise en place d’une charte de bonne pratique dans l’industrie de la perliculture est une priorité du Pays et de la DRM. Une telle charte influencerait de nouvelles habitudes de la part des perliculteurs et participerait donc à réduire la pollution de nos lagons. Cependant, la mise en place d’une telle charte implique au préalable une enquête ethnographique et un travail concerté avec les perliculteurs sur les mesures et les actions qu’ils seraient prêts à engager pour réduire/limiter leur production en déchets plastiques. Dans le cadre d’un projet financé par le CNRS en 2019 (partenariat Criobe, Ifremeret DRM), un bref travail ethnographique a déjà été conduit à Ahe dans la perspective de déterminer les pistes d’investigation à engager ou à poursuivre afin de mettre au jour les différentes perceptions locales relatives à la pollution générée par l’activité perlicole et de dresser des pistes concertées de modifications des pratiques dans le cadre de la filière perlicole. À l’issue de ces entretiens réalisés en août 2019, il s’avère que, spontanément, aucune des personnes interrogées n’a employé le terme de « pollution »pour qualifier l’état du lagon ou la situation environnementale de l’atoll. Bien au contraire, la majorité considère que Ahe est un lieu exempt de pollution, «où l’on est jamais malade» par opposition à Tahiti et à «son air irrespirable». Néanmoins, les perliculteurs rencontrés ont tous mentionné la quantité importante de déchets que génère leur activité. Afin d’avancer des éléments de réponses pertinents sur la mise en place d’une charte de bonnes pratiques, il s’avère essentiel de poursuivre l’enquête ethnographique sur le temps long, à travers trois axes de recherche distincts s’inscrivant notamment dans le champ des risques et des catastrophes mais aussi en anthropologie de l’environnement. Le travail de terrain sera mené par un étudiant inscrit dans un cycle de formation en anthropologie, pour une période de six mois, sur trois atolls présentant des similitudes socioéconomiques, c’est-à-dire ayant connu le même boom économique entre les années 1970 et 2000 et la même baisse de productivité depuis les années 201O à aujourd’hui, ainsi que des dissemblances écologiques, c’est-à-dire entre un atoll où le recrutement de naissains est encore possible (Ahe)et un autre où l’état du lagon ne le permet plus (Takaroa) et un dernier où l’activité de collectage a repris de façon très intense mais avec un risque important de surcharge du lagon(Takapoto)."

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​L'ice au coin de la rue

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​L'ice au coin de la rue
Tahiti, le 28 mai 2020 – Les policiers de la Direction de la sécurité publique (DSP) ont mené jeudi matin plusieurs interventions dans des quartiers de Papeete, pour tomber assez rapidement sur quelques menus  trafics d'ice.
 
Pas moins de 25 policiers de la section d'intervention de la Direction de la sécurité publique (DSP) ont été engagés jeudi à partir de 6h45 du matin sur cinq opérations de lutte contre le trafic de stupéfiants. Des interventions menées au pas de charge dans les quartiers Vaitavatava, Vaininiore, Mamao Vallons, Estall et Temauri Village à Papeete.

​L'ice au coin de la rue
A Vaininiore, les policiers sont tombés sur un suspect qui a pris la fuite en essayant de se débarrasser de sachets contenant des cristaux d'ice. Rattrapé et placé en garde à vue, il a été convoqué pour une comparution immédiate l'après-midi. Un autre suspect a également pris la fuite à la vue des policiers quartier Bernadino. Rattrapé lui aussi, il a eu quelques difficultés à justifier les 72 000 Fcfp en espèces qu'il détenait sur lui. Entendu en garde à vue, le suspect -qui s'est avéré être un employé municipal de Papeete- a reconnu se livrer au trafic de stupéfiants et sera convoqué ultérieurement devant la justice. Pêle-mêle, un autre riverain du quartier Estall faisant l'objet d'un avis de recherche a été interpellé en possession d'un bubble utilisé pour la consommation d'ice. Et un dernier suspect a été contrôlé avec neuf sticks de paka…

​L'ice au coin de la rue

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