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Les incendies en Australie ont détruit 20% des forêts

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Les incendies en Australie ont détruit 20% des forêts
Paris, France | AFP | lundi 24/02/2020 - 06:12 UTC-Les récents incendies qui ont ravagé l'Australie ont détruit plus d'un cinquième des forêts du pays, des feux "sans précédent" après une sécheresse de plusieurs années liée au réchauffement climatique, selon des études publiées lundi.

Des climatologues sont actuellement en train d'étudier les données liées à ces incendies pour déterminer à quel degré le dérèglement climatique en est responsable.
Mais en attendant, dans une édition spéciale de la revue Nature Climate Change, des chercheurs australiens passent en revue d'autres aspects de ces feux de brousse. 
Selon l'une des études, entre septembre 2019 et janvier 2020, environ 5,8 millions d'hectares de forêts tempérées ont brûlé en Nouvelle-Galles du Sud et dans l'Etat de Victoria, soit la saison d'incendie la plus dévastatrice jamais enregistrée.
"Au milieu du printemps (austral) 2019, nous avons réalisé qu'une part très importante des forêts de l'est australien pourrait être brûlée en une saison", a commenté Matthias Boer, de la Western Sydney University.
"Ça a été un choc quand on a réalisé que cette saison était en fait complètement aberrante en terme de pourcentage de la partie continentale forestière brûlée", a-t-il indiqué à l'AFP. Et l'étude sous-estime probablement les chiffres, la Tasmanie n'ayant pas été incluse dans les données.
En moyenne, moins de 2% des forêts australiennes sont détruites chaque année par le feu.
Une autre étude se penche sur les conditions ayant aggravé les destructions provoquées par les incendies: une sécheresse de plusieurs années sur le bassin du Murray.
Andrew King, de l'université de Melbourne, et ses collègues, ont ainsi étudié un phénomène appelé le dipôle de l'océan indien (DOI), qui influence directement le niveau des précipitations en Australie notamment.
Ainsi, quand la température de la surface de la mer est plus chaude que la normale dans l'est de l'océan indien, avec des eaux plus froides à l'ouest, cela provoque habituellement des pluies plus importantes dans le sud-est de l'Australie. 
Les chercheurs estiment que la sécheresse subie par la majeure partie de l'Australie depuis 2017 est liée à une baisse de fréquence de ce type d'événements météo en raison du réchauffement de l'ensemble des océans.
Ainsi, selon eux, l'hiver austral 2016 a subi des précipitations importantes, liées à un événement DOI, mais depuis, le bassin de Murray a enregistré 12 saisons consécutives de pluies en dessous de la moyenne, soit la plus longue période depuis 1900.
Une situation qui risque de se reproduire de plus en plus souvent. "Cela veut dire que nous devons nous attendre à plus de saisons sèches en Australie, et possiblement plus de sécheresse", a expliqué Andrew King à l'AFP.

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Le norvégien Equinor renonce à forer dans la Grande Baie australienne

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Le norvégien Equinor renonce à forer dans la Grande Baie australienne
Sydney, Australie | AFP | mardi 24/02/2020 - Le groupe norvégien Equinor a annoncé mardi l'abandon de ses projets d'exploration pétrolière dans la Grande Baie australienne, devenant ainsi le troisième géant énergétique à renoncer à forer dans un secteur à la très riche biodiversité.

L'entreprise a estimé que ce projet, qui avait pourtant obtenu il y a deux mois le feu vert du régulateur australien, n'était "pas rentable d'un point de vue commercial", au regard d'autres projets d'exploration.
"Equinor a décidé de renoncer à ses projets de forage du puits d'exploration Stromlo-1, car celui-ci n'est pas rentable", a annoncé dans un communiqué le directeur d'Equinor Australia, Jone Stangeland.
Le britannique BP avait renoncé à ses projets dans la Grande Baie en 2016 et l'américain Chevron avait fait de même l'année suivante.
Le ministre australien des Ressources Keith Pitt a estimé que cette décision était "extrêmement décevante", en particulier pour l'Etat d'Australie-Méridionale où le projet devait générer de nombreux emplois.
La sénatrice des Verts australiens Sarah Hanson-Young a quant à elle parlé d'une "énorme victoire" pour l'environnement, de même que pour les secteurs du tourisme et de la pêche en Australie-Méridionale.
La Grande Baie est une zone de vêlage pour les baleines franches australes et un sanctuaire pour le grand requin blanc, le grand cachalot, le lion de mer australien, l'albatros ou l'aigle pêcheur.
C'est déjà pour des raisons commerciales que le géant pétrolier britannique BP avait, à la surprise générale, renoncé en 2016 à son projet de forage dans la Grande baie, dans le cadre d'une révision de son programme global d'exploration.
Une décision intervenue six ans après la gigantesque marée noire dans le Golfe du Mexique provoquée par l'explosion de sa plateforme Deepwater Horizon.

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Ses droits d'auteur pour le Village d'enfants SOS

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Ses droits d'auteur pour le Village d'enfants SOS
Tahiti, le 25 février 2020 - La maison d’édition Au Vent des îles a versé l’intégralité des droits d’auteur de l’ouvrage Histoires et légendes  des temps anciens de Tahiti et des îles à l'association Village d’enfants SOS de Papara.
 
"J’ai été ravi de le faire, explique l’éditeur Christian Robert, mais la noblesse de l’acte est à attribuer à Emy-Louis Dufour". La maison d’édition Au Vent des îles a remis vendredi dernier un chèque de 1,06 million de Fcfp à l’association Village d’enfants SOS de Papara. Ces fonds proviennent des droits d’auteur issus des ventes du recueil Histoires et légendes des temps anciens de Tahiti et des îles écrit par Emy-Louis Dufour.

L’ouvrage réunit vingt légendes fondatrices de la culture polynésienne véhiculées par la tradition orale. D’abord publié dès 1967 par les éditions Nathan dans la collection Contes et légendes, ce recueil est édité depuis 2012 par le Tahitien Au Vent des îles.

"Emy-Louis m’a dès le début fait savoir qu’il ne souhaitait pas toucher les droits provenant de ce recueil de légendes du pays. Il considère qu’elles appartiennent à tout le monde", se souvient Christian Robert. "Il souhaitait réserver ces droits en faveur d’une association. Il a choisi que ce serait le Village d’enfants."  Compte tenu du chèque remis la semaine dernière à l’association de Papara, depuis 2012 près de 1,5 millions des droits d’auteur de ce best-seller ont ainsi été versés en faveur de l'antenne polynésienne du Village d'enfants SOS.

Le président de l'association, Georges Siu, a chaleureusement remercié Emy-Louis Dufour et Christian Robert, en se réjouissant de pouvoir compter sur leur soutien renouvelé.

Créée en 1993, l’association Village d’enfants SOS de Polynésie accueille des fratries placées sous protection judiciaire. Il a pour objectif d’offrir un cadre stable et rassurant aux enfants pour devenir des adultes autonomes, responsables et engagés dans la société.

Le Village peut accueillir jusqu’à 60 enfants répartis en maisonnées gérées par des mères SOS avec l’aide d’un plateau technique (aide-familiales, éducateurs, spécialisés, psychologue, etc.) pour accompagner chaque fratrie jusqu’à sa majorité.  "Cela fait plusieurs mois que nous réfléchissons à ce qui peut être fait après le Village pour continuer à accompagner les enfants devenus majeurs", explique François Coudert, le trésorier de l’association. "Cet argent permettra par exemple d’accompagner de futurs projets universitaires et d’aide à l’entrée dans la vie d’adulte des enfants du Village".

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​Les licenciements à l’Interconti Moorea jugés jeudi

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​Les licenciements à l’Interconti Moorea jugés jeudi
Tahiti, le 25 février 2020 - Sans surprise, la demande de nullité des licenciements des quatre ex-employés de l’InterContinental Moorea, évoquée en référé le 17 février dernier, a été renvoyée pour un examen sur le fond à l’audience de ce jeudi 27 devant le tribunal le tribunal du travail. 

Dans une décision rendue mardi, le tribunal du travail statuant en référé, a renvoyé pour un examen sur le fond dès jeudi matin la demande de nullité du licenciement des quatre ex-salariés de l'hôtel InterContinental Moorea, pour "faute grave", le 23 septembre dernier.

La mise à pied conservatoire, puis le licenciement de ces quatre anciens salariés du resort de Moorea avait provoqué un mouvement de grève qui aura duré 63 jours, fin 2019. Initialement licenciés parce qu'accusés de viol par une collègue, les quatre salariés ont depuis été blanchis par la justice  au pénal.

Pour l’avocat des quatre salariés requérants, le licenciement de ses clients ne s’appuie plus que sur des témoignages anonymes. "Dans un arrêt rendu en juillet 2018, la Cour de cassation considère que l’on ne peut pas licencier une personne uniquement sur ce fondement", explique Me Stanley Cross, qui plaide la nullité de ces procédures de licenciement et demande la réintégration et l’indemnisation des quatre salariés ainsi sanctionnés. "Cela porte atteinte à une liberté fondamentale de la convention des droits de l’Homme". L’avocat a en outre annoncé qu’il demanderait l’exécution provisoire du jugement à intervenir.

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​Le malade revanchard de Moorea débouté

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​Le malade revanchard de Moorea débouté
Tahiti, le 25 février 2020 - Le tribunal administratif rejette la demande du sexagénaire qui tentait d’obtenir l’ouverture d’une procédure disciplinaire à l’encontre du médecin qui avait tardivement diagnostiqué son infection par la leptospirose.

Dans une décision rendue mardi, le tribunal administratif rejette la requête d’un agriculteur qui visait à permettre l’ouverture par le Conseil de l’ordre des médecins d’une procédure disciplinaire à l’encontre d’un médecin de l’hôpital de Moorea.

>> Lire aussi : Erreur et fureur médicales au tribunal administratif

Victime de graves complications suite à sa prise en charge médicale tardive dans le traitement d'une leptospirose, contractée en avril 2013 lors d'une pêche aux chevrettes, ce sexagénaire avait porté plainte, en novembre 2018, contre le médecin de permanence qui l’avait pris en consultation à l’époque. Saisi de cette plainte, le Conseil de l’ordre avait décidé de ne pas donner suite, fin janvier 2019.

Une décision que le tribunal administratif valide dans le jugement rendu mardi. La requête est donc rejetée.

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Administration : la radiation de Jean Torohia validée

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Administration : la radiation de Jean Torohia validée
Tahiti, le 25 février 2020 - Dans une décision rendue mardi, le tribunal administratif valide l’arrêté de radiation des cadres de l’administration prononcé en avril 2019 à l’encontre de Jean Torohia.

Radié de la fonction publique territoriale par un arrêté présidentiel du 12 avril 2019, Jean Torohia avait saisi le tribunal administratif pour obtenir l’annulation de cette sanction disciplinaire et sa réintégration au rang des cadres de l’administration.

L’ancien fonctionnaire du Pays est débouté par une décision rendue mardi. Il soulevait des irrégularités formelles dans les arrêtés pris pour le mettre à l’écart et contestait la sanction disciplinaire car "reposant sur des faits qui ne sont pas établis".

Dans la décision rendue mardi, le tribunal écarte ses arguments sur la forme et constate que l’ancien fonctionnaire "a été révoqué pour avoir été à l’origine de détournements de fonds et de biens publics appartenant à l’établissement public TFTN (Te Fare Tauhiti Nui, ndlr)" et "n’apporte aucun élément permettant de remettre en cause la réalité des griefs relevés à son encontre".

Responsable du parc automobile et des cartes de carburant délivrées aux agents de la Maison de la culture pour les besoins du service, Jean Torohia a été mis en cause pour avoir détourné à son profit près de 155 000 Fcfp de gasoil. L’enquête administrative a également pu établir qu’en 2016 cet ex-fonctionnaire avait vendu à un particulier de Papara des éléments d’un plancher de scène appartenant à la Maison de la culture et pris dans l’entrepôt de l’établissement public.

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Tapura à Mo’orea, la désunion fait la farce

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Tapura à Mo’orea, la désunion fait la farce
Tahiti, le 24 février 2020 - A quelques jours de la fermeture du dépôt des listes pour les municipales, la campagne bat son plein sur l'île sœur. Le Tapura part très divisé. Trois listes se revendiquent du parti majoritaire et se chamaillent à grands coups de “c’est lui qu’a commencé”. La guéguerre est déclarée et n’est pas près de finir puisqu'aucun rapprochement n'est envisagé au second tour.     
 
On ne peut pas demander plus aux Tapura qu’aux fils de Charlemagne. Mo'orea, qui comptabilise près de 13 000 inscrits sur les listes électorales, attise les convoitises pour les municipales. Dix listes sont d'ores et déjà dans les starting-blocks, ce qui est déjà énorme. Mais sur ces dix listes, trois se revendiquent du Tapura huiraatira, ce qui est encore plus énorme. Les candidats de ces listes ne se font aucun cadeau. Et encore, c’est sans compter avec le tavana sortant, Evans Haumani, qui gratte à la porte du parti majoritaire depuis plusieurs mois.

​Le combat des petits chefs
Devant cette guéguerre fratricide, leur président de parti Edouard Fritch a choisi de ne pas choisir. Il a décidé de n'accorder aucune investiture, quand bien même les listes “Tapura no Moorea-Maiao” (menée par John Toromona, élu à l'assemblée et président de la fédération) et “Tapura Amui no Moorea-Maiao” (de Moise Ruta, référent à Haapiti) en ont fait la demande. Le premier attend toujours une réponse alors qu’il a fait sa demande par courrier le 10 janvier dernier, le second assure carrément qu'on la lui a “refusée”.
La troisième liste “Moorea-Maiao e Ti'a ai” -menée par Guy Gallimard et dont une de ses colistières n'est autre qu'une élue rouge à l'APF Romilda Tahiata- n'a quant à elle fait aucune demande d'investiture. “Par respect pour nos colistiers qui pour certains ne sont pas membres du Tapura mais aussi par respect pour notre président Edouard Fritch”, explique Romilda Tahiata. On y trouve pourtant sur cette liste les 1er et 2e vice-présidents de la fédération Tapura de Moorea, Sandra Teriitehau et Hugo Tavaitai.

​Plus d’appétits que de gâteau
Ce n'est un secret pour personne, à chaque élection les appétits s'aiguisent. Tous les candidats veulent être parmi les premiers sur la liste pour être sûrs d'avoir un siège, ce qui fini systématiquement par un lot de déceptions et en amène certains à quitter le navire. Voici pourquoi le Tapura de Mo’orea cabote sur trois navires.
Les candidats des deux autres listes reprochent au président de la fédération Tapura John Toromona son manque de démocratie. “Il n'y a pas de discussion”, “il n'y a pas de transparence” ou encore “sa façon de faire n'est pas digne d'un président de fédération”, entend-t-on chez Ruta et Gallimard.
Les candidats de la liste "Moorea-Maiao e Ti'a ai" évoquent deux courriers envoyés en janvier et en juin 2019 dans lesquels ils demandaient au président Toromona d'organiser une réunion pour préparer les municipales. “Ces courriers sont restés lettre mortes”, pestent-ils.
Les deux listes opposées à John Toromona assurent que “ce n'est pas écrit dans le statut que le président de la fédération doit être la tête de liste”. Ils pointent du doigt le fait que le président fasse “comme s'il avait l'investiture du Tapura, avec notamment le nom de sa liste. (…) et utilise la permanence du parti, mais où allons-nous ?”. On se le demande…
De son côté, John Toromona affirme que la constitution des deux autres listes “ne le dérange pas (…). On me reproche de ne pas rassembler. Mais si les personnes ne veulent pas rester, je fais quoi ? Ils sont libres d'aller où ils veulent”. Il soutient que la présence de ces deux listes “ne va pas diviser le Tapura”. Il considère que les membres doivent être fidèles à leur président “si on est Tapura, on suit son président de fédération. S'ils ne sont pas respectueux du système, on ne va pas réussir”. Ou l’art de se contredire…

​D’accords pour ne pas s’entendre
D’après plusieurs candidats, le président du parti rouge Edouard Fritch s'est rendu à Moorea en novembre “pour régler les choses”. Voyant que rien n'allait changer, il est revenu à Tahiti, laissant ses ouailles se débrouiller, quitte à laisser une bataille fraticide éclater. Peut-être sifflera-t-il la fin de la récréation lors du second tour ? En attendant, les trois listes d’enfants terribles n'ont pas prévu de rapprochement. Romilda Tahiata, de la liste de Guy Gallimard, explique que c'est “à la demande des colistiers (…). On va ensemble  jusqu'au bout”. Moïse Ruta assure que “on garde la même équipe pour le second tour” pendant que John Toromona affirme “il n'y aura aucun rapprochement avec une autre liste”. Enfin un point sur lequel tout le monde est d’accord…

Moorea, l'île des convoitises
On comptabilise sept autres listes à Moorea.
  • Moorea-Maiao to'u fenua” est menée par le maire sortant Evans Haumani. Seul autre sortant de sa liste, le tavana de Te'avaro Ronald Teariki. Il compte aussi dans ses rangs l’ancien candidat Tavini aux dernières municipales Ataria Firiapu.    
  • A Faati'a ia Moorea e Maiao”, est menée par Manuela Nollemberger, candidate sortante et actuelle première adjointe au maire. La surprise de sa liste : elle a convaincu Benoît Tarahu de la rejoindre. (Le même Benoît Tarahu qui devait conduire la liste Tavini avant de  claquer la porte du parti il y a peu selon une de nos confrères de La Dépêche).
  • "E Mana rahi" est menée par le maire sortant de Haapiti Franck Taputuarai. Son projet principal est de faire de Vaiare le “centre, la capitale de Moorea”. Mais samedi dernier, une réunion a tourné au clash et certains de ses colistiers l'ont quitté, dont Rocky Poroi, conseiller municipal sortant.   
  • La liste “Amuitahiraa no Moorea-Maiao” est menée par Christiane Kelley. Elle compte “servir la population de manière responsable et transparente et contribuer au développement harmonieux et durable de Moorea-Maiao”. La syndicaliste de la CSIP Gisèle Teheiura, qui s'est notamment occupée du dossier de la fédération Ta’u tama here (les cantiniers de Moorea), figure sur cette liste au même titre que l'ancienne tavana Tavini de Papetoai Gilda Germain.
  • La liste “Tavini huiraatira no Moorea-Maiao” est menée par Maire Bopp-Dupont (fille de feu Tamara Bopp-Dupont, qui fut maire délégué de Afareaitu et représentante à l’APF). Y figurent aussi Teremu'ura Rurua et Steeve Grand-Pittman de Paopao ou encore Ronald Sage de Haapiti. Et pour la première fois à Maiao, c'est une femme, France Rupea, qui mènera la liste.
  • "Te mau tamarii no Moorea-Maiao" est menée par l'ancienne ministre et présidente de l'assemblée Lucette Taero, comme l’a annoncé La Dépêche de Tahiti.
  • Enfin, Jacques Atiu conduit une liste qu’il qualifie de “liste indépendante des partis existants”.

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Méridien zéro, dystopie polynésienne

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Méridien zéro, dystopie polynésienne
Tahiti, le 25 février 2020 – Mourareau, jeune auteur du fenua, a publié son premier roman, Méridien zéro, aux éditions Au vent des îles. Cette dystopie, véritable ovni dans le paysage littéraire local, promet rires et grincements de dents.
 
La maison d'édition Au Vent des îles célèbre ses 30 ans, un moment charnière dans son histoire. Pour l'occasion, elle souhaite se diversifier et se permet une prise de risque. Le risque est de choisir de publier une œuvre qui fait figure "d'alien" dans le paysage littéraire polynésien, Méridien zéro, de Mourareau.

Un auteur atypique
Mourareau est un auteur on ne peut plus singulier. L’homme, de moins de 30 ans, signe son premier roman sous un alias d'après le nom de jeune fille de sa mère, avec une appréhension palpable. Son signe distinctif, une casquette ou une paire de lunettes de soleil, au choix. Il explique : "Ce n'est pas mon style, mais entre le moment où on écrit et où on est tout seul et le moment où on se retrouve exposé devant les médias, il se passe des choses et je crois que je ne me suis peut-être pas encore fait à l'idée". L'écriture s'est imposée comme une nécessité après ses études de sciences politiques : "Il fallait vraiment que je me mette à écrire sinon j'allais brûler tout l'établissement !" Il commence par écrire un peu, dans sa chambre, à rire de ses propres blagues. Petit-à-petit, il ose partager ses textes à des personnes de confiance. "Personne ne m'a dit d'arrêter, alors j'ai continué".

Une dystopie locale
Le "méridien zéro", symbolise la dystopie. Un récit d'un monde sombre, où le pire n'est plus seulement envisagé, mais raconté. "Je ne sais même pas si le méridien zéro existe. Pour moi, c'est le grand nulle part." Un décor qui sert bien le genre de la dystopie, qui signifie littéralement "sans lieu", et qui s'appuie sur l'imagination d'un avenir noir.
Il raconte donc l'histoire de deux personnages principaux : Bleu et Rose. "J'ai choisi des noms génériques pour que tout le monde puisse s'identifier aux personnages". "Après, pour être vrai, les personnages ne m'intéressent pas, c'est leurs interactions qui sont importantes". Ces deux anti-héros habitent Paris et sont en quête de renouveau. Ils décident donc de tout quitter pour partir vivre au bout du monde, en Polynésie française. Pour l'auteur, cela montre "la bêtise des personnes qui croient que changer de lieu, c'est se changer soi".

Un ton reconnaissable
Ce qui caractérise le style de Mourareau, c'est un rythme soutenu. "Pendant les 70 premières pages, il ne faut pas se froisser si on ne comprend pas tout. C'est assez chaotique, ça va très vite, mais tout prend sens à un moment". L'autre trait caractéristique est l'humour noir et les commentaires souvent borderline, à la limite du politiquement incorrect. "Je me suis fait plaisir, car j'ai laissé libre cours à mon style. Après, il y a eu des ajustements car entre le moment où j'écris pour rigoler et le moment où un éditeur prend un risque pour moi, j'ai dû mettre beaucoup d'eau dans mon vin !" Dans Méridien zéro, il a cependant souhaité montrer qu'il savait aussi "faire autre chose que raconter des horreurs". Il s'est donc essayé à quelques exercices de style. Il a alterné entre passages lyriques, cynique et les mélanges de genres. "Je pense notamment à un moment où Bleu regarde la télé. J'ai eu envie de faire en sorte que cet instant soit imaginé un peu comme une pièce de théâtre. J'ai eu beaucoup de plaisir à le faire".
Avec le style dystopique et le ton cinglant de l'auteur, Lucile Bambridge d'Au vent des îles promet : "On rit, on rit jaune, on grince des dents, mais on découvre surtout un genre nouveau dans notre collection".

Méridien zéro… et après ?
Le livre vient de sortir et, pourtant, un programme chargé attend Mourareau. Ce samedi, il sera à la librairie Odyssey pour une séance de dédicace entre 9 heures et midi. À la mi-mars, il se rendra au Salon du livre de Paris pour présenter son livre. L'occasion pour l'auteur et la maison d'édition de développer la communication autour du livre au-delà des eaux polynésiennes.

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Le point sur les navires échoués aux Tuamotu

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Le point sur les navires échoués aux Tuamotu
Tahiti, le 25 février 2020 - À ce jour, trois navires sont échoués aux Tuamotu. L'un d'entre eux est en cours de démantèlement, mais les deux autres n'en sont qu'à la phase d'expertise.
 
Le Mereana 5 s'est abimé le 17 février dernier sur le récif de l'atoll de Aratika, aux Tuamotu. Cela porte à trois le nombre de navires échoués connus en Polynésie. L'occasion de réaliser un point sur l'avancement des procédures de déséchouage de ces trois embarcations.

Dans un communiqué envoyé par le Centre de coordination de sauvetage aéro-maritime (JRCC, Joint rescue coordination centre), il était annoncé que le Mereana 5 avait été “victime d'une voie d'eau”. Le constructeur du bateau, Nautisports, a tenu à éclaircir le propos. Il semblerait que le navire ait bien été victime d'une voie d'eau après l'échouement. Cependant, l'échouement est intervenu à la suite d'une erreur humaine. Pour rappel, le Mereana 5 avait été livré en décembre dernier. Il s'est donc échoué lors de son premier voyage.

Actuellement, le navire est encore en cours d'expertise. Une équipe d'experts de la société Rovotik a été envoyée sur l'atoll de Aratika jusqu'à vendredi. La société est spécialisée dans les interventions sous-marines. L'expertise aura permettra d'examiner le positionnement du navire sur le récif, l'état de la coque et d'évaluer les risques en vue d'une opération de déséchouement.

Le Tuamana, en cours d'expertise
Le point sur les navires échoués aux Tuamotu
Le 20 janvier dernier, le Tuamana de la société Tuanui, avait subi une avarie. Il s'est donc échoué sur le récif de Nengo Nengo, aux Tuamotu. Un risque de pollution important a été souligné puisque le navire transportait 20 000 litres de gasoil et 300 litres d'huile.

Fin janvier, le gérant de la société Tuanui, Eugène Degage, avait envoyé un remorqueur et un navire de pêche pour déséchouer le Tuamana. Une initiative arrêtée par le JRCC de Papeete qui craignait un déversement des substances dans la mer en cas d'endommagement de la coque. A la suite de quoi Eugène Degage a laissé la main à l'assureur pour la dépollution du bateau. Plusieurs réunions avec la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM), ont eu lieu depuis. La semaine dernière, des experts et des spécialistes de Singapour ont été envoyés sur place pour examiner le navire. En plus du gasoil et de l'huile, le navire serait plein de trois à quatre tonnes de poisson. L'examen a permis d'établir que l'hélice était bloquée dans la couronne corallienne. Ce blocage entrainerait possiblement de gros dégâts en cas de manœuvres de déséchouement et rendrait la flottabilité du navire incertaine.

Aujourd'hui, le navire en est encore à l'étape de l'expertise. Le planning de déséchouement se précise cependant. Le bateau devra être préparé pour la manœuvre avec un pompage des substances. Une fois allégé de ce poids, il devrait pouvoir flotter et être tiré par un remorqueur. Pour ce qui est du reste de l'opération, le gérant de Tuanui détaille : “En principe, le navire devrait être acheminé vers Papeete. Dans le cas contraire, il sera découpé sur place”.

Le thonier taïwanais, en cours de démantèlement
Le point sur les navires échoués aux Tuamotu
Le Shen Long Yu n˚21, un thonier taïwanais, s'est échoué à Marutea Nord, aux Tuamotu, il y a plus de deux ans, en novembre 2017. Une ordonnance du tribunal administratif en décembre 2017 exigeait du propriétaire du navire “de prendre en charge toutes les mesures nécessaires à la prévention de la pollution susceptible d'être causée par les hydrocarbures, les fluides frigorifiques, et tous autres produits nocifs présents à l’intérieur de l’épave, par pompage ou récupération, ainsi qu’à la sécurisation du matériel et de la cargaison. Mais l'armateur a fait savoir qu’il n'avait pas les moyens financiers pour assurer cette opération. Le Pays avait donc dû agir en attribuant un marché visant à la dépollution du navire à la société Rovotik. Cependant, la facture sera présentée à l'armateur pour qu'il prenne en charge “tout ou partie” des frais s'élevant à plus de 100 millions de Fcfp.

Marutea Nord est inhabité et dépourvu de passe. Les experts ont dû construire une base de vie sur l'atoll. Une fois le matériel acheminé sur place, les opérations ont pu commencer en novembre 2019. Cependant, le positionnement du navire sur le récif a rendu son tractage impossible. Sa dépollution et son démantèlement se sont alors imposés. Les hydrocarbures ont dû être retirés et le navire devrait être découpé pièce par pièce. Après une courte pause pour les fêtes de fin d'année, les manœuvres de déséchouage ont repris courant janvier. Elles devraient vraisemblablement être terminées au début du mois de mars prochain.

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Page enfant : Tout savoir sur les ours

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Page enfant : Tout savoir sur les ours
TAHITI, le 25 février 2020 - Le 23 février était la journée mondiale pour sauver les ours et demain c'est la journée internationale de l’ours polaire. Sais-tu que les ours sont une famille qui compte huit espèces, dont le grand panda ? Sais-tu que ce sont des animaux solitaires et qu’ils sont chassés depuis le Moyen-âge ?

Les ours sont des mammifères. Ils forment la famille des ursidés qui compte seulement huit espèces (lire aussi l’encadré ci-dessous sur la classification des êtres vivants). On s’est longtemps posé la question, mais aujourd’hui le grand panda fait partie de la famille des ours. C’est un ours herbivore.

L'ours a un grand corps, il est trapu et massif, il a un long museau, un pelage dense. Il a des pattes à cinq griffes qui ne sont pas rétractiles et une queue courte. Malgré sa corpulence, l’ours peut courir vite (jusqu’à 50 km/h), il nage, il escalade aussi certaines parois ou bien des arbres !

L’ours brun peut mesurer jusqu’à 2,80 m et peser jusqu’à 390 kg pour les mâles. L’ours à collier lui peut mesurer à peine 1,30 m et peser une cinquantaine de kg (pour la femelle). Il a un odorat très développé qui lui permet de détecter une présence jusqu’à 50 mètres !

Par rapport à l'ours brun, l'ours blanc a un corps plus long, tout comme son cou et son crâne, mais des oreilles plus petites. Le profil de l'ours blanc est également différent, avec un museau plus proéminent.

Aussi connu sous le nom d'ours polaire, il est sur la liste rouge des espèces menacées de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).

L'ours blanc est en danger à cause de la pollution et du réchauffement climatique : si la fonte de la banquise dans l'océan Arctique se poursuit, leur population mondiale, estimée à 22 000 individus, diminuera des deux tiers d'ici à 2050.

Hivernation ou hibernation ?

On en trouve dans un grand nombre d’habitats, les ours sont répartis dans les deux hémisphères.

Quand il fait trop froid, certaines espèces entrent en hivernation. On dit qu’elles hivernent. Un terme à ne pas confondre avec l’hibernation. Hiberner c’est faire tomber la température de son corps, mais aussi son rythme cardiaque. Les marmottes, les loirs, les hérissons, certaines tortues hibernent.

Hiverner c’est entrer dans un état de torpeur, dans une longue période de sommeil. L’ours se met à l’abri dans une caverne dès les premières neiges. Sa vie se déroule au ralentit, il se recroqueville pour économiser son énergie corporelle. Mais au moindre danger, l’ours peut se réveiller et réagir.

La femelle met au monde ses petits pendant cette période. Les oursons arrivent au monde édentés, aveugles, et chauves ! Ils ont un à trois à chaque fois et restent auprès de leur mère six mois.


La classification du vivant

Tous les êtres vivants sont classés. Il existe une classification scientifique des espèces qui permet de regrouper les animaux, les plantes, les bactéries, selon leur ressemblance.

L’idée est de former des groupes qui ont des points communs. Par exemple, il y a le groupe des vertébrés (qui ont une colonne vertébrale) et des invertébrés (qui ne possèdent pas de colonne vertébrale). Au sein des grands groupes, il y a ensuite des sous-groupes.

Dans le système de classification disons "classique", inspiré par Linné un naturaliste suédois qui a vécu au XVIIIe siècle, il y a des règnes (5 au total : bactéries, archées, protistes, champignons, végétaux et animaux). Dans chaque règne il y a des embranchements. Dans chaque embranchement, des classes, puis des ordres, puis des familles, puis des genres puis des espèces.

Aussi, quand on donne le nom scientifique d’un animal ou d’une plante, on devrait donner sept mots.

Reprenons l’exemple des ours, et donnons le nom du grand panda.

Il appartient au règne des animaux, à l’embranchement des Chordata, à la classe des mammifères, à l’ordre des Carnivores, à la famille des ursidae et au genre Ailuropoda et son nom d’espèce est melanoleuca.

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L'OPT demande 16 millions à Jean-Alain Frébault

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L'OPT demande 16 millions à Jean-Alain Frébault
Tahiti, le 25 février 2020 - L'Office des Postes et des Télécommunications (OPT) poursuit depuis 2007 son ancien président, Jean-Alain Frébault, pour des indemnités indument perçues. Treize ans après le début de cette quête, l'établissement public est en passe d'obtenir gain de cause.
 
Ancien président du Conseil d'administration de l'OPT, entre décembre 2006 et avril 2007, mais également représentant à l'assemblée, Jean-Alain Frébault avait vu le Pays mettre un terme rapidement à son mandat, comme tant d'autres en période d'instabilité politique. Après cette cessation de fonctions, il avait cependant continué à recevoir pendant plusieurs mois, sur son compte bancaire, les indemnités de fonctions au titre du président du CA mais également celles relatives à son rôle de représentant des filiales du groupe. En octobre 2007, l'OPT prenait deux délibérations visant à obtenir la restitution de ces sommes indument perçues. Le début d'une “aventure” contentieuse dont la fin semble désormais proche.

13 ans et 16 millions plus tard
En effet, l'OPT court après ces sommes depuis lors. Après avoir saisi le juge judiciaire en 2011, celui-ci s’est finalement déclaré incompétent en… aout 2017 ! Restait donc l'opportunité de saisir la juridiction administrative. Ce que l'OPT fait en octobre 2019 demandant notamment que soit constatée “la mauvaise foi et la résistance abusive” de l'ex-PCA. Ecartant les motifs de prescription quinquennale de la dette mais également celui de forclusion, le rapporteur public s'est penché plus longtemps sur l'exception d'illégalité soulevée par la défense. D'un coup de fouet, le magistrat a cependant conclu que Jean-Alain Frébault “ne pouvait pas ne pas ignorer qu'il avait une dette envers l'OPT”, relevant notamment qu'il avait évoqué le point lors d'une audience foraine au tribunal de Nuku Hiva le 28 août 2017 et en avait donc bien connaissance.
 
Fort de ce travail d'archéologie judiciaire, le rapporteur public a conclu à sa condamnation à reverser 16,1 millions de Fcfp indûment perçus auxquels s'ajoutent désormais des intérêts. Son avocat a plaidé que, s'agissant de son rôle de représentation des filiales en société anonyme, il s'agissait de relations de droit privé et non de droit public rendant le TA non compétent. La suite au prochain épisode, à savoir une décision de la juridiction dans deux semaines.

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Pharmacie à Papara : Une pilule à avaler pour le Pays

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Pharmacie à Papara : Une pilule à avaler pour le Pays
Tahiti, le 25 février 2020 - Le contentieux pour l'implantation d'une nouvelle pharmacie à Papara va probablement connaître son épilogue. Ouverte illégalement à plusieurs reprises sur autorisations du Pays, la Pharmacie de la Taharuu avait temporairement concurrencé celle déjà existante à Papara. Cette dernière demande réparation de cette concurrence “illégale”. Une demande en bonne voie.
 
En avril 2013, le président de la Polynésie avait autorisé la création d'une officine de pharmacie à Papara au niveau du PK 38,3. Cette autorisation nouvelle était accordée à la “Pharmacie de Taharuu” à titre dérogatoire. Les critères de population rendant alors impossible d'ouvrir une nouvelle pharmacie sur la commune tant que cette dernière ne disposait pas d'une population résidente de 14 000 habitants. Non content de cette faveur accordée à un nouveau concurrent, la seule pharmacie existante, la SNC Pharmacie de Papara, avait attaqué cet arrêté de création et avait obtenu gain de cause. Bis et ter repetita en 2016 et 2017 où les arrêtés accordant de nouveau cette dérogation, contre l'avis de l'ordre de pharmaciens, à la pharmacie de Taharuu, étaient annulés par le même tribunal administratif de Papeete, annulation confirmée en appel tant “il ne ressort pas des pièces du dossier que les besoins de la population exigeaient (…) la création à titre dérogatoire de l'officine projetée” qui se situait à 2 360 mètres de l'existante.

Concurrence “illégale”
Une série d'autorisations administratives accordées irrégulièrement par le président de la Polynésie qui avaient cependant permis à la pharmacie de Taharuu d'être exploitée pendant plusieurs années en attendant que les contentieux soient réglés. Une exploitation qui n'a pas été sans conséquences financières pour la Pharmacie de Papara, installée et exploitée régulièrement, qui a ainsi saisi de nouveau le tribunal administratif pour demander légitimement à ce que le Pays paye pour les pertes d'exploitation qu'elle a subies lors de cette concurrence “illégale”. Rappelant les faits, le rapporteur public a soutenu la démarche de la pharmacie plaignante sans pour autant souscrire au calcul des montants des préjudices subis par l'expert désigné fin 2018 et par la pharmacie également.

L'heure des comptes
Revenant sur les taux de croissance du PIB et chiffres d'affaires de référence utilisés par l'expert dans son rapport, le magistrat a décortiqué longuement, année par année, le manque à gagner subi par la Pharmacie de Papara qui avançait une perte de chiffre d'affaires de -57% lorsque son proche concurrent était ouvert. Jonglant avec les charges variables et les taux de marge, il a conclu à ce que le Pays soit condamné à verser au plaignant près de 83,2 millions de Fcfp au titre du préjudice financier subi au titre de ces autorisations illégales. Bien loin des 133 millions de Fcfp demandés, mais supérieurs à la limite de 51 millions de Fcfp que le Pays souhaitait voir fixée. Décision (des comptes) dans deux semaines.

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​Projet de Hao : Coco Taputuarai condamné pour faux

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​Projet de Hao : Coco Taputuarai condamné pour faux
Tahiti, le 25 février 2020 - Trois ans après les révélations sur un contentieux entre l’entrepreneur Teari, dit Coco, Taputuarai et la société Tahiti Nui Ocean Foods durant la phase d’études de la ferme aquacole de Hao, l’ancien maître d’ouvrage délégué du projet a été condamné hier par le tribunal correctionnel à trois ans de prison avec sursis pour faux et usage de faux. Il devra également indemniser la société Tahiti Nui Ocean Foods à hauteur de 50 millions de Fcfp.

L’ancien maître d’ouvrage délégué de la ferme aquacole de Hao, Coco Taputuarai, a comparu devant le tribunal correctionnel de Papeete hier pour répondre de “faux” et “usage de faux”, infractions commises du 1er avril au 1er septembre 2016 à Papeete. Il lui était reproché d’avoir falsifié 16 plans en apposant lui-même le cachet de l’architecte habilité à valider la conformité de ces plans.

Les faits s’étaient déroulés alors que Coco Group Engineering, la société de Coco Taputuarai, avait été chargée par la société Tahiti Nui Ocean Foods (TNOF), filière de la compagnie chinoise Tian Rui International, de travailler sur l’étude de faisabilité et le dépôt des permis de construire de la ferme aquacole de Hao. Ce premier marché avait été initialement conclu pour 100 millions de Fcfp, puis passé à 176 millions de Fcfp à la suite de dépenses supplémentaires invoquées par Coco Taputuarai.

On se souvient qu’en novembre 2017, le président de TNOF, Wang Cheng, avait envoyé un courrier au maire de Hao pour justifier le retard pris par le projet en évoquant un “procès” nécessitant “du temps pour évaluer cette affaire afin qu’une affaire similaire ne se reproduise pas”. Selon nos informations, deux contentieux ont en effet opposé à l’époque TNOF et Coco Group Engineering qui avaient déjà cessé toute collaboration dans le courant de l’année 2017. Le premier est la fameuse affaire de faux évoquée hier devant le tribunal correctionnel de Papeete. Le second concerne une demande de plus de 400 millions de Fcfp de Coco Taputuarai contre TNOF, actuellement en cours de traitement devant le tribunal de première instance de Paris.

​“Obtenir plus d’argent”
Concernant l’affaire de faux jugée hier matin à Papeete, les faits remontent à fin 2016. L’architecte employé par la société Coco Group Engineering avait alors porté plainte en dénonçant la falsification de 16 plans opérée par Coco Taputuarai à l’aide d’un faux tampon. Il avait également expliqué aux enquêteurs qu’à défaut d’être payé, il avait, quelques mois plus tôt, cessé sa collaboration avec Coco Group Engineering. C’est suite à cette rupture que Coco Taputuarai avait commis ces faux. Egalement entendu par les enquêteurs à l’époque de ce dépôt de plainte, le comptable de Coco Group Engineering avait déclaré : “Quand Coco Taputuarai a signé ce contrat avec la société chinoise, il est devenu plus gourmand. Il voulait couillonner les Chinois et obtenir plus d’argent.”

​110 millions de préjudice
Coco Taputuarai a donc comparu devant le tribunal correctionnel hier pour répondre de “faux” et “usage de faux”. A la barre, l’ancien entrepreneur aujourd’hui à la retraite, qui indique avoir gagné quatre millions ces douze derniers mois en “conseillant” des sociétés étrangères, a chargé l’architecte en indiquant que la plainte avait vocation à le “décrédibiliser”.

Constitué pour la défense de la société TNOF, Me Jourdainne a affirmé que les faits commis par Coco Taputuarai avaient formé un “chemin semé d’embûches” pour la société qui lui avait “fait confiance”. Et tel que l’a indiqué l’avocat lors de l’audience, Tahiti Nui Ocean Foods estime que son préjudice a été bien supérieur à ce qui avait été chiffré par les enquêteurs puisque l’intégralité des travaux ont dû être repris suite à cette affaire. La société réclame désormais la somme de 110 millions de Fcfp à Coco Taputuarai.

​“Rideau de fleurs”
​Projet de Hao : Coco Taputuarai condamné pour faux
Avant de requérir trois mois de prison avec sursis et l’interdiction définitive d’exercer une activité professionnelle en lien avec ce type d’infraction, le procureur de la République a vertement tancé la “survivance” de l’époque du CEP : “Derrière le rideau de fleurs, il y a toujours eu une confusion des genres et la pratique de méthodes non acceptables. A l’époque du CEP, l’argent coulait à flots et avait inondé le domaine des marchés publics et, aujourd’hui, on retrouve à la barre le comportement de cette époque où il n’y avait pas d’obligations légales et où tout le monde faisait n’importe quoi”. Pour le représentant du ministère public, le prévenu souffre d’un “manque de moralité et de professionnalisme” accentués par “l’incompétence et l’arrogance”.

Rejetant toute “intention frauduleuse” de son client, Me Des Arcis, l’avocat de Coco Taputuarai, a affirmé lors de sa plaidoirie que ce dernier n’était pas “malhonnête” mais juste “incompétent”. “Il ne connaît rien aux lois car il a débuté dans ce milieu à une époque où tout était permis et il est aujourd’hui complètement dépassé par les normes techniques”. Pour l’avocat, qui a plaidé la relaxe “faute d’intention frauduleuse”, il convient de s’interroger sur la raison pour laquelle la société chinoise avait à l’époque choisi Coco Group Engineering…

Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné Coco Taputuarai à trois ans de prison avec sursis et cinq millions d’amende. Il devra indemniser la société TNOF à hauteur de 50 millions de Fcfp et a désormais l’interdiction d’exercer et de soumissionner à des marchés publics. La compagnie Coco Group Engineering, qui a été liquidée par le tribunal du commerce depuis les faits, a quant à elle été condamnée à une amende de cinq millions de Fcfp.

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​Sanquer demande des moyens contre l’ice à Castaner

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​Sanquer demande des moyens contre l’ice à Castaner
Tahiti, le 25 février 2020 – La député Nicole Sanquer a demandé au ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, davantage de moyens pour les forces de l’ordre polynésiennes afin notamment de lutter contre l’ice, mardi lors d’une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. Le ministre a renvoyé vers son plan de lutte contre les stupéfiants.

La député Tapura Nicole Sanquer a interpellé le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, mardi lors de la séance des questions au gouvernement sur des questions de sécurité en Polynésie française. « Vous n’ignorez pas, M. le ministre, que la Polynésie française est l’un des territoires les plus touchés par les violences intrafamiliales et que le taux d’infractions à la législation sur les stupéfiants pour 1 000 habitants est deux fois supérieur à celui de l’hexagone », a expliqué Nicole Sanquer, rappelant que « pas une semaine » ne passe au fenua sans qu’une saisie d’ice soit réalisée. Pointant du doigt le manque d’effectif des forces de l’ordre en Polynésie française pour lutter contre ces fléaux, la député a également dénoncé « l’engorgement » des tribunaux en raison de l’accroissement du nombre des comparutions immédiates. « Qu’entendez vous mettre en œuvre pour pallier le manque de moyens et à quelle échéance ? », a interrogé la député.
 
Le ministre de l’Intérieur a répondu en reconnaissant la « particularité sur le phénomène délinquantiel en Polynésie ». « Nous sommes en deça de ce que nous connaissons en outre-mer, mais nous avons dans le territoire dont vous représentez ici la population deux fléaux : les violences intrafamiliales et le trafic de drogues », a convenu Christophe Castaner. Assurant « l’attention toute particulière » portée par l’État à ces problématiques, le ministre a tenu à rappeler le renfort de 18 policiers et de gendarmes sur place et le maintien d’un escadron décidé sous son administration. « Nous avons pu constater une vraie progression en matière de résultats » lors des deux dernières années, a assuré Christophe Castaner avec 653 affaires traitées en 2019 contre 459 en 2018.
 
Le ministre de l’Intérieur a conclu en promettant un « bilan chiffré » plus précis pour 2019 et a renvoyé vers les 55 mesures de son plan de lutte contre les stupéfiants pour « aller dans le sens » de la demande de Nicole Sanquer. « Je vous propose, sur la base de la communication des chiffres que je vous ferai parvenir, que nous puissions évoquer cela », a conclu le ministre.

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Aux Philippines, un Mercredi des Cendres "sans contact" à cause du coronavirus

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Aux Philippines, un Mercredi des Cendres
Manille, Philippines | AFP | mercredi 25/02/2020 - Des cendres saupoudrées sur la tête plutôt qu'une croix dessinée sur le front... Les catholiques philippins ont fait une petite entorse à la tradition lors du Mercredi des Cendres, pour limiter les contacts et les risques de propagation du nouveau coronavirus.

Les autorités ecclésiastiques du très catholique archipel ont exhorté les prêtres à adapter légèrement le rite, dans le contexte d'une épidémie qui a déjà fait plus de 2.700 morts, essentiellement en Chine.
Trois cas ont été confirmés dans l'archipel où une personne a succombé au virus.
Depuis l'apparition de la maladie, les églises demandaient déjà aux fidèles à ne plus se tenir la main lors de la messe.
C'est mercredi un rite ancien qui a été adapté, celui qui veut qu'à l'occasion du Mercredi des Cendres, une croix soit dessinée avec de la cendre sur le front des fidèles.
Pour réduire les contacts inter-humains, donc les risques de propagation des virus, les cendres ont simplement été saupoudrées sur la tête des fidèles.
"On se sent plus en sécurité du coup", confie Wendy Tamidles, une étudiante de 19 ans qui figurait parmi les milliers de catholiques rassemblés mercredi à l'église Baclaran de Manille.
Le Mercredi des Cendres marque le début du Carême, une période de dévotion de 40 jours menant à Pâques.
"Nous sommes très prudents pour éviter la propagation du coronavirus", a déclaré Victorino Cueto, recteur de l'église de Baclaran.
Plus de 80% de la population philippine est catholique.

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Une Américaine plaide coupable d'avoir été seins nus devant son mari

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Une Américaine plaide coupable d'avoir été seins nus devant son mari
Los Angeles, Etats-Unis | AFP | mercredi 25/02/2020 - Une Américaine poursuivie pour avoir été seins nus en présence de ses beaux-enfants alors qu'elle effectuait des travaux à son domicile a finalement conclu un accord avec l'accusation et plaidé coupable d'attentat à la pudeur devant un adulte: son propre mari.

Tilli Buchanan a dû se résoudre à cet étrange accord pour éviter d'avoir à passer en jugement et d'être fichée comme délinquante sexuelle en cas de condamnation, a expliqué son avocat à des médias de l'Utah (ouest des Etats-Unis), qualifiant toute cette affaire de "grotesque".
Mme Buchanan était poursuivie après avoir été vue torse nu par les trois enfants de son mari, âgés de neuf à treize ans, alors que le couple effectuait de travaux d'isolation dans le garage de leur maison.
Son mari se trouvait lui aussi torse nu au moment des faits mais n'a pas fait l'objet de poursuites. Le couple avait expliqué avoir décidé de se mettre en sous-vêtements pour éviter de se salir.
Les enfants avaient rapporté l'épisode à leur mère et Mme Buchanan avait fini par être inculpée en 2019. Elle avait protesté en vain, arguant que si son mari pouvait travailler torse nu, elle ne voyait aucune raison l'empêchant d'en faire autant.
Les services du procureur local ne l'ont pas vu de cet oeil, estimant qu'une femme montrant ses seins constituait bien un attentat à la pudeur dans la société américaine actuelle.
A la suite d'une négociation avec les services du procureur, Tilli Buchanan a donc reconnu mardi avoir exhibé ses seins nus devant un adulte, causant par la même "un trouble", même s'il s'agit en l'occurrence de son mari. L'accusation sera abandonnée dans un an si elle ne commet pas d'autre crime d'ici là.

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​Mort d’un paddleur à Huahine

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​Mort d’un paddleur à Huahine
Tahiti, le 26 février 2020 - Un quadragénaire parti faire du paddle à Huahine a été retrouvé mort mardi après-midi. L’homme, dont on ignore encore les causes de son décès, était installé sur l’île depuis un an.
 
Un homme a été retrouvé mort mardi après-midi quelques heures après être parti faire du paddle à Huahine, ont rapporté mercredi nos confrères de Polynésie la 1ère. Malgré l’intervention des pompiers de Huahine, du JRCC, d’un hélicoptère de la protection civile et d’un Casa de l’armée, le corps inanimé du quadragénaire a été retrouvé face au marae Manunu.

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Quatre Polynésiens décrochent l'or au salon de l'Agriculture de Paris

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Quatre Polynésiens décrochent l'or au salon de l'Agriculture de Paris
Tahiti, le 26 février 2020 - Quatre producteurs polynésiens ont obtenu une médaille d'or au Salon international de l’Agriculture, en cours jusqu'au 1er mars, porte de Versailles à Paris. 

Deux producteurs de vanille, un producteur de rhum et un autre de punch ont reçu une médaille d'or pour la qualité de leur produits, au Salon international de l'Agriculture cette semaine à Paris. La foire-exposition annuelle se tient au parc des expositions de la porte de Versailles jusqu'au dimanche 1er mars.

Rupe Tuhei-Faahu, producteur de vanille depuis 2002, n’en revient pas. Pour sa première participation au concours général il a glané une médaille d’or récompensant la qualité de ses gousses distribuées sous la marque Vanilla Vairupe : "Je ne m’y attendais pas du tout pour une première exposition à Paris. Je n’ai pas pris au sérieux le concours. Je me suis rendu compte de l’intérêt de gagner une médaille après les résultats. Car je ne compte plus les messages sur ma page facebook. Toute la commune de Huahine est contente. C’est une grande fierté pour la commune. Je ramène le titre seize ans après."
 
De son côté, Teava Rurua participe pour la quatrième fois au salon et s’est présenté pour la troisième fois au concours. Sa constance a été récompensée car il a reçu, lui aussi, une médaille d’or pour sa vanille tahitensis. Un atout quand on veut gagner en notoriété : "Quand on vient sur ce genre d’événement, il faut se faire connaître ; pas forcément exploser les ventes mais se faire connaître. Moi je suis un producteur. Je prépare ma vanille, je la transforme et je l’exporte. Je peux donc certifier aux clients les méthodes de travail du début à la fin du processus", souligne-t-il.

Un rhum bio primé

Après une médaille d’argent en 2018, une médaille d’or en 2019, le Punch Schrubb de Tamure Dream, de David et Youk Moux, a encore été distingué cette année avec une nouvelle médaille d’or. Un punch devenu une valeur sûre du concours général : "C’est un produit très bio. Il est fait avec les oranges de Tamanu, sans pesticides, ni engrais. C’est naturel. C’est cela qui fait la différence. L’autre différence c’est aussi que les autres utilisent du bigaradier, un mélange de pamplemousses et d’oranges, un fruit qui est plus amer. Nous, nous utilisons l’orange sucrée des plateaux sauvages", insiste David Moux.

Laurent Masseron, à la tête de la distillerie Pari Pari de Taha’a a obtenu sa médaille d’or pour son rhum T. Ce passionné s’est installé en 2005 sur l'île sœur de Raiatea, en quête de variétés anciennes de canne à sucre. Il a créé le Domaine Pari Pari.
Sa production a d’abord été centrée sur l'huile de coco vierge, le Tamanu et les légumes, ce qui lui a, d’ailleurs, permis de devenir producteur certifié en Agriculture biologique dès 2007. Depuis 2015, Laurent Masseron produit le Rhum T, en collaboration avec quarantaine de producteurs locaux.

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Compte rendu du Conseil des ministres du 26 février 2020

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Création de deux Zones de Pêche Réglementée sur l'espace maritime au droit de l’île de Ua Huka
 
Le Conseil des ministres a prononcé le classement de deux Zones de Pêche Règlementée (ZPR) dénommées « Tokatai» et « Teuaua » au droit de l’île de Ua Huka. Ce classement fait suite à une demande de la commune de Ua Huka qui s’est engagée dans une démarche de préservation de ses ressources marines.
La première ZPR Tokatai a une superficie de 128,76 hectares. Elle comprend une partie de la baie de Hane, une partie de l’aire marine éducative, et s’étend vers l’ouest jusqu’au motu Papa. La seconde ZPR Teuaua a une superficie de 22,46 hectares. Elle comprend les motu Manu (ou Teuaua) et Hemeni.
Dans ces deux ZPR, toute pêche est interdite, quel que soit l’engin ou la technique de pêche, pour une durée de 4 années. L’objectif est de reconstituer les ressources, et plus spécifiquement certaines espèces de poissons, les langoustes et les crabes toe toe, qui sont plus fortement soumises à la pression de pêche.
Le comité de gestion de ces ZPR sera constitué de représentants de la société civile dont des pêcheurs, afin de maintenir l’implication de la population dans la mise en œuvre et le suivi de ces ZPR. Ces deux ZPR sont les premières des îles Marquises.
 

Maintien du prix des hydrocarbures au 1er mars
 
A la date de chargement du gaz butane, la valeur CAF exprimée en Fcfp augmente de 8,51 % par rapport à la précédente livraison sous l’effet d’une hausse notable du coût du fret (+ 18,2 %).
Il n’y a eu aucun chargement d’hydrocarbures liquides au mois de janvier.
Malgré l’augmentation des prix CAF du gaz butane, le Conseil des ministres a décidé de maintenir les prix des hydrocarbures à leur niveau actuel pour le mois de mars 2020.
 

Déplacement de la Direction des Affaires Foncières en Nouvelle-Calédonie
 
En date du 13 décembre 2019, un protocole d’entente a été signé entre la Nouvelle Calédonie et la Polynésie française. Celui-ci marque les volontés politiques de chacun de coopérer plus étroitement et de procéder plus systématiquement à des partenariats afin de créer plus de convergences entre ces deux collectivités.
Pour cela, il prévoit d’officialiser un accord-cadre au cours de la visite officielle du Président de la République, Emmanuel Macron en avril 2020, qui devrait inclure, entre autres, les domaines d’intervention relatifs aux affaires foncières et aux mines.
Aussi, un déplacement du ministre de l’économie verte et du domaine, en charge des mines et de la recherche est prévu avec la Direction des Affaires foncières (DAF) pour mener une mission en Nouvelle Calédonie au cours du mois de mai 2020. Cette mission portera sur deux volets principaux qui pourraient s’inscrire dans le cadre d’une coopération entre la DAF avec les services homologues calédoniens, que ce soit en matière de politique minière d’une part et de politique foncière d’autre part.
En matière de politique minière:
Le code des mines et des activités extractives de la Polynésie française ayant été promulgué le 16 janvier 2020, les textes d’application devraient être pris en Conseil des ministres dans le courant de l’année. Aussi, le Pays souhaite développer des échanges réguliers avec ses homologues calédoniens pour bénéficier de leur retour d’expérience, bien plus important, en la matière.
En matière de politique foncière :
De même, la Nouvelle Calédonie et la Polynésie française ont des spécificités foncières attachées à leur histoire et leur culture qui pourront nourrir la réflexion lancée par la DAF, notamment au sujet du volet « indivision », de son schéma directeur, mais également sur les questions liées à la gestion de son domaine.
 
 
Attribution d’aides à la connexion internet des entreprises

Dans le cadre du dispositif d’Aide à la connexion internet des entreprises (ACI) en Polynésie française, plusieurs entreprises ont reçu une aide financière du Pays, à hauteur de 70 % de leur budget prévisionnel respectifs. Le montant global des aides s’élève à 1 066 176 Fcfp.
Ainsi, pour un passage de l’ADSL à la fibre, le Conseil des ministres a octroyé :
  • 143 447 Fcfp pour la SARL REZO Gaming ;
  • 198 274 Fcfp pour la SARL Aux Délices ;
  • 199 108 Fcfp pour l’EURL Centre d’usinage de Taravao ;
  • 200 000 Fcfp pour la SCI Keyahei ;
  •   72 342 Fcfp pour la SARL Pacific Landscape Design ;
  •   53 005 Fcfp pour la SARL Ame Etanchéité ;
  • 200 000 Fcfp pour lEURL Réalité virtuelle Tahiti.
 
 
Modification des modalités et de la nature des épreuves pour le recrutement en concours externe et interne des agents sociaux, des auxiliaires de vie scolaire, des attachés d’administration

Le Conseil des ministres a adopté les modalités et la nature des épreuves de différents concours organisés en 2020.
L’organisation des épreuves des concours d’agents sociaux et d’auxiliaires de vie scolaire, s’articule selon un schéma commun à savoir, deux épreuves d’admissibilité :
  • un questionnaire à choix multiple visant à évaluer la culture générale, le niveau en français (grammaire, orthographe, conjugaison) et la connaissance des institutions de la Polynésie française du candidat ;
  • un questionnaire visant à évaluer les connaissances et les compétences spécifiques et techniques du cadre d’emploi choisi par le candidat
et deux épreuves d’admission, dont une facultative :
  • un entretien avec le jury permettant d'apprécier l'aptitude du candidat à exercer les missions dévolues au cadre d’emploi choisi ;
  • une épreuve orale facultative consistant en un entretien en langue tahitienne portant sur un sujet d'ordre général.
Le concours d’attachés d’administration sera organisé dans neufs domaines : droit, finances publiques, économie, conservation du patrimoine, traduction-interprétariat, statistiques, administration générale, gestion du secteur sanitaire et social, et urbanisme et développement des territoires.
Les épreuves d’admissibilité du concours externe sont constituées d’une composition sur un sujet d’ordre général et d’une note sur dossier dans le domaine choisi au moment de l’inscription. L’admissibilité du concours interne est constituée d’une seule épreuve professionnelle, à savoir la rédaction d’une note sur dossier avec solutions opérationnelles dans le domaine choisi.
Les épreuves d’admission des concours externe et interne consistent en un entretien avec le jury permettant d'apprécier l'aptitude du candidat et une épreuve orale facultative.
 

Révision de l’accès au cadre d’emplois des auxiliaires de soins

Le Conseil des ministres a adopté la liste des diplômes permettant l’accès au cadre d’emplois des auxiliaires de soins. Ainsi, ce concours sur titres avec épreuves, est ouvert aux candidats titulaires des diplômes suivants :
1) pour les aides-soignants :
  • certificat d'aptitude aux fonctions d'aide-soignant ;
  • diplôme professionnel d'aide-soignant ;
  • diplôme d'Etat d'aide-soignant;
  • diplôme territorial d'adjoint de soins ;
  • certificat d'aptitude aux fonctions d'aide-soignant territorial ;
  • diplôme d'aide-soignant délivré en Polynésie française ;
2) pour les auxiliaires de puériculture :
  • certificat d'aptitude aux fonctions d'auxiliaire de puériculture ;
  • diplôme professionnel d'auxiliaire de puériculture
  • diplôme d'Etat d'auxiliaire de puériculture ;
3) pour les aides médico-psychologiques :
  • certificat d'aptitude aux fonctions d'aide médico-psychologique (C.A.F.A.M.P.) ;
  • diplôme d'Etat d'Accompagnant Educatif et Social (D.E.A.E.S.), spécialité « Accompagnement à la vie en structure collective ».
 

Subvention à l’association des parents d’élèves du collège Henri Hiro pour financer le projet « Ambassadeurs éco-citoyens »
 
Sur proposition du ministère de la Famille et des solidarités en charge de l’égalité des chances, le Conseil des ministres a octroyé une subvention d’un montant de 800 000 Fcfp en faveur de l’association des parents d’élèves du Collège Henri Hiro pour financer le projet « Ambassadeurs éco-citoyens ».
En partenariat avec des enseignants du collège, cette association souhaite impulser une dynamique socioéducative et pro-environnementale autour d'un projet fédérateur regroupant parents, enfants et enseignants. Leur action vise à mobiliser des enfants afin qu'ils deviennent des éco ambassadeurs. Ainsi, c'est 14 élèves de 5ème, originaires des quartiers de Faa'a qui seront formés et mobiliseront leurs camarades, d'autres enseignants, leurs parents et de nombreux partenaires. Le programme des activités prévoit des initiations, des interventions sur diverses manifestations en Polynésie (dont le Noël des Solidarités), un séjour à Wellington, en Nouvelle-Zélande, et une large restitution à leur retour. Les bénéficiaires de l'action correspondent aux profils suivis par la DSFE (Direction des solidarités, de la famille et de l’égalité).

 
Subvention à l’Institut Louis Malardé pour l’acquisition de matériels pour le laboratoire d’anatomo-cytopathologie

Le Conseil des ministres a octroyé une subvention d’investissement, d’un montant de 83 000 000 Fcfp HT pour l’acquisition de matériels pour le laboratoire d’anatomo-cytopathologie dans le cadre du développement de la filière de prise en charge du patient atteint de cancer en Polynésie française.
La programmation pour l’exercice 2019 de la convention Etat/Pays relative à l’oncologie prévoit ainsi l’investissement dans l’équipement des laboratoires d’anatomo-cytopathologie, avec la mise en place de la cytologie monocouche en Polynésie française et le regroupement et la remise à niveau du laboratoire d’anatomopathologie.

 
Nombre de places ouvertes pour la formation préparant au diplôme d’État infirmier de la session 2020

La Direction de la Santé, au travers de l’Institut de Formation des Professions de Santé « Mathilde Frébault » organise chaque année l’entrée en formation en soins infirmiers délivrant le diplôme d’État d’infirmier et le grade de licence, inscrit dans le dispositif Licence-Master-Doctorat.
Le ministre de la Santé a proposé au Conseil des ministres d’arrêter à quinze le quota de places, au titre de la session 2020, réparti conformément aux textes régissant la profession d’infirmier, à savoir :
  • 73% minimum, soit 11 places dont 1 report de l’année 2019, réservées aux candidats admis sur la liste des candidats titulaires du baccalauréat ou de l’équivalence de ce diplôme (liste 1) ;
  • 27% maximum report inclus, soit 4 places, réservées aux candidats relevant de la formation professionnelle continue qui justifient d’une durée minimum de trois ans de cotisation à un régime de protection sociale à la date du dépôt du dossier. 
 

Création du certificat professionnel polynésien d’accompagnateur d’activités physiques de pleine nature 
 
La ministre de l’Education, de la jeunesse et des sports, a présenté au Conseil des ministre un projet d’arrêté portant sur la création et l’organisation du «certificat professionnel polynésien d’accompagnateur d’activités physiques de pleine nature », ou C.P.P.A. A.P.P.N. Le certificat est positionné au niveau V, correspondant au brevet d’études professionnelles.
Il confère à son titulaire l’aptitude et la qualification générale à encadrer, auprès de tout public, en autonomie et à titre professionnel, une activité physique de pleine nature, dans un objectif de découverte et de loisir, en veillant à la sécurité des pratiquants et des tiers, et dans le respect des réglementations en vigueur.
Le métier identifié, décrit dans le référentiel professionnel, est celui « d’accompagnateur » et non « de guide » ; en effet, le C.P.P.A. A.P.P.N. se distingue du B.P.P. G.A.P.P.N. par son approche centrée exclusivement sur l’aspect sécuritaire de l’activité, et non la découverte de l'environnement, la promotion de la culture polynésienne et la gestion de l’activité.
Le diplôme s’obtient par la voie de la formation ou de la validation des acquis de l’expérience, par capitalisation de 3 unités de compétences. L’analyse du métier démontre, en effet, que des compétences génériques identiques sont nécessaires, quelle que soit l’activité.
Le volume horaire minimal de formation est de 180 heures, soit six semaines, comprenant des mises en situation d’encadrement de publics. Des épreuves de certification des unités de compétences sont prévues, via deux épreuves : une mise en situation d’encadrement d’un public dans l’activité, suivie d’un entretien et un test de vérification des connaissances et un test technique, comprenant une mise en situation de secours adaptée à l’activité.
Cette volonté du Pays résulte de l’embellie du secteur touristique, observée depuis plusieurs mois, qui a été accompagnée par le développement de prestations d’encadrement d’activités physiques de pleine nature, et notamment les randonnées en jet ski, en quad, ou « snorkeling », à la rame (kayak, stand-up paddle) et à vélo à assistance électrique. Le développement, la qualité ainsi que la sécurité de ces activités physiques de pleine nature requièrent une véritable professionnalisation de l’encadrement. 
 

Subvention de fonctionnement pour le collège de Taravao
 
Le Conseil des ministres a octroyé une subvention de fonctionnement d’un montant de d’1 368 298 Fcfp au collège de Taravao. Cette subvention doit servir à financer des tests de résistance et des mesures de sécurisation d'un bâtiment d'enseignement.

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​Deux zones de pêches interdites créées à Ua Huka

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​Deux zones de pêches interdites créées à Ua Huka
Tahiti, 26 février 2020 - Pour la première fois aux îles Marquises, deux zones de pêche interdite sont créées au large de l’île à la demande des élus de Ua Huka.
 
Le Conseil des ministres a prononcé mercredi le classement de deux Zones de Pêche Réglementée (ZPR) dénommées "Tokatai" et "Teuaua" au droit de l’île de Ua Huka. La pêche y sera interdite jusqu'en 2024,  afin de permettre la régénération des ressources marine, notamment les langoustes et les crabes toe toe, qui sont fortement soumis à la pression à une forte exploitation.

Ce classement fait suite à une demande de la commune de Ua Huka qui s’est engagée dans une démarche de préservation de ses ressources marines.

La ZPR Tokatai a une superficie de 128,76 hectares. Elle comprend une partie de la baie de Hane, une partie de l’aire marine éducative, et s’étend vers l’ouest jusqu’au motu Papa. La ZPR Teuaua a une superficie de 22,46 hectares. Elle comprend les motu Manu (ou Teuaua) et Hemeni. Dans ces deux ZPR, toute pêche est dorénavant interdite, quel que soit l’engin ou la technique de pêche.

Un comité de gestion de ces ZPR doit encore être constitué sur place, avec la participation de représentants de la société civile dont les pêcheurs. L'instance sera chargée de maintenir l’implication de la population dans la mise en œuvre et le suivi de ces zones de pêche réglementée. Ces deux ZPR sont les premières des îles Marquises.

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