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​Municipales : l’Etat passe sur la réserve

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​Municipales : l’Etat passe sur la réserve
Tahiti, le 21 février 2020 – Le haussariat a annoncé vendredi le début de la période de réserve électorale des services de l’Etat en Polynésie française à compter du lundi 24 février et jusqu’au 22 mars.
 
Dans un communiqué diffusé vendredi, le haut-commissariat a annoncé le début de la période de réserve électorale pour les services de l’État. A compter du lundi 24 février 2020, tous les services de l’État seront astreints à une période de réserve qui prendra fin au terme du second tour des élections municipales, le dimanche 22 mars 2020. Aucune publication ne sera donc présentée, sauf celles qui concerneront les informations relatives à la procédure électorale, aux cérémonies officielles et à la sécurité des personnes et des biens.

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La Route du sud se politise à Paea

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La Route du sud se politise à Paea
Tahiti, le 23 février 2020 - À la veille des élections municipales, l’association Mata Atea s’autorise un engagement politique en faveur des listes qui partagent son combat. Le soutien de cette association constituée en opposition au projet de tracé de la Route du sud est pour l'instant acquis à la seule liste Tavini-Tahoera’a Na Manu 'ura conduite par Tony Géros. 

L’association Mata Atea a convoqué une assemblée générale extraordinaire, samedi à la mairie de Paea, pour modifier ses statuts et s’autoriser un engagement politique en faveur des listes qui partagent son combat. 
 
Accessoirement, il s’agissait aussi de valider le programme des prochaines actions portées par cette association constituée le 27 septembre 2019 en opposition au passage de la Route du sud à Paea. Au premier plan de celles-ci : les élections municipales. Ensuite, des projets sont "en train de mijoter" au sein de l’association Mata Atea, en collaboration avec d’autres collectifs en prévision de la visite officielle en Polynésie du chef de l’Etat, mi-avril. 
 
Jusqu’à présent, Mata Atea s’interdisait tout militantisme politique. Depuis samedi, une modification de l’article 6 de ses statuts, adoptée par dix voix sur les onze membres présents, lui permet de "soutenir toute initiative politique qui intégrera officiellement et sincèrement le rejet de la Route du sud au profit de toute alternative prônée par l’association". Exit en outre de cette charte la restriction fixée par son article 7 interdisant à l'association "toute position religieuse, sectaire ou de favoritisme politique (…)". 

"On n'a pas le choix. On n'est pas écouté"
 
À Mata Atea la voie est dorénavant libre pour un engagement politique assumé. Et il ressort que pour l’instant, son soutien est acquis en toute exclusivité à la liste Tavini-Tahoera’a Na manu 'ura e rua te hono i te tumu nui conduite à Paea par le vice-président du parti souverainiste, Tony Géros. Une liste sur laquelle figure d’ailleurs Teddy Tehei, un membre influent de cette association contestataire. "C’est la seule qui nous a permis de contribuer à la conception de son programme, notamment en ce qui concerne le projet de Route du sud. C’est la seule que l’on peut soutenir puisque c’est la seule qui nous propose quelque chose", s’explique Gilles Parzy, président de Mata Atea et déjà connu pour son engagement en faveur l’agriculture bio. "On n’a pas le choix. On n’est pas écouté. On a écrit au président Fritch. Pas de réponse. On a essayé de communiquer avec son ministre (René Temeharo, NDLR). On obtient de la langue de bois. Donc il est clair que nous n’avons pas d’autre choix. On met la pression sur le terrain. On a fait des actions. On informe régulièrement les habitants, mais ce n’est pas suffisant. Il nous faut aussi être écoutés par les politiques. Et je ne vois pas d’autre moyen efficace d’être écouté que par la sensibilisation des électeurs en faveur d’un programme."
 
Des appels de pied ont été faits sans réponse en direction d’autres listes à Paea et dans les communes de Papara et Teva i Uta, assure-t-il.  

Mata Atea et  Na manu 'ura e rua te hono i te tumu nui  font donc cause commune pour les municipales. Un travail de terrain en vue du scrutin de mi-mars pour lequel l’association entend peser de ses 101 adhérents et de ses "milliers de pétitionnaires dont les coordonnées sont enregistrées". Mais cet engagement politique ne fait pas l’unanimité au sein de l’association. Il a déjà provoqué la démission de l’ancienne secrétaire de Mata Atea. Samedi, le seul auditeur de l’assemblée générale non encore membre s’est poliment réservé "un temps de réflexion" avant de signer son adhésion…

Alternative à la Route du sud
 

Le 13 janvier dernier, le gouvernement a décidé d’abandonner le projet d’itinéraire  retenu jusqu’alors pour la Route du sud. Ce tracé prévoyait de relier la Punaruu à Taravao, sur une distance de 43 kilomètres avec une route à quatre voies aménagées en fond de plaine, au pied des montagnes, sur une emprise de 60 mètres, talus inclus. Mata Atea analyse cette décision comme une "tentative gouvernementale d’endormissement des populations les plus concernées pendant la période électorale des municipales". Elle en veut pour preuve l’autorisation de programme de 1 milliard de Fcfp adoptée le 10 décembre dernier au budget 2020 pour les travaux de la première tranche de cette voie de dégagement. 

Pour elle, cette réalisation dont l’investissement est estimé jusqu’à présent à près de 180 milliards de Fcfp (1,5 milliard d’euros), conduirait à l’enfouissement sous le goudron de "500 hectares de terres parmi les plus fertiles de Tahiti", l’expropriation de 600 parcelles, le déplacement de 450 maisons, d’écoles et de cimetières.

Mata Atea défend un projet alternatif présenté samedi par l’architecte urbaniste Éric Poinsignon sous le nom Libre accès à la mobilité (LAM). 

Pour le spécialiste, l’économie de ce budget de 180 milliards de Fcfp permettrait de développer le maillage du réseau des transports en commun et d’en financer la gratuité. Avec une politique fiscale incitative aux déplacements doux, cette alternative à la Route du sud apporterait une solution respectueuse de l’environnement et durable aux problèmes de circulation sur la côte ouest de Tahiti. 

La Route du sud se politise à Paea

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A Pira’e, une famille inquiète après l’effondrement de son mur

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A Pira’e, une famille inquiète après l’effondrement de son mur
Tahiti, le 23 février 2020 - Une famille de Pira’e appelle à l’aide après l’effondrement de son mur mitoyen avec un chantier, mardi dernier. Pour le locataire sinistré : « cet éboulement est dû à l’action conjuguée des travaux et de la pluie ».

Joachim et sa petite famille habitaient un quartier calme à Pira’e, jusqu’à ce que des travaux de grande ampleur ne commencent tout près de la maison qu’ils louent. Les habitants du quartier ont d’ailleurs fait circuler une pétition contre la construction du bâtiment de cinq étages. Peine perdue, puisque les travaux ont tout de même débuté. Mais dans la nuit de lundi à mardi dernier, les grosses pluies ont provoqué bien plus que les nuisances habituelles liées aux travaux. Une grande partie du mur mitoyen de Joachim s’est écroulé, occasionnant également la perte d’une partie du terrain de Joachim. Pour ce dernier, pas de doute : « cet éboulement est dû à l’action conjuguée des travaux et de la pluie ». Joachim assure qu’il avait pourtant été signalé que « le blindage n’était pas suffisant » dans le registre de sécurité et protection de la santé (SPS).

« L’urbanisme a refusé de prendre en charge ce dossier »
A Pira’e, une famille inquiète après l’effondrement de son mur

Mardi matin, Joachim a contacté les services du Pays et les services communaux. Selon ses propos, la police municipale de Pira’e s’est déplacée et a établi un « constat des dégâts ». A l’inverse, selon Joachim, le service de l’urbanisme lui a répondu que « l’urbanisme du territoire qui a délivré le permis de construire a refusé de prendre en charge ce dossier ». « Ils expliquent que ce n’est pas de leur ressort », précise Joachim.

« Si on avait eu un blessé, plus de gens auraient bougé c’est malheureux »
A Pira’e, une famille inquiète après l’effondrement de son mur

Joachim pointe aussi du doigt la lenteur administrative. « On aurait pu avoir un drame (…) et entre guillemets, si on avait eu un blessé suite à cet incident plus de gens auraient bougé plus vite et c’est malheureux (…). C’est triste de laisser les gens livrer à eux-mêmes ». Le locataire n’est pas rassuré, il craint un nouveau mouvement de terrain lors de la prochaine grosse pluie. Il est « inquiet pour sa famille (…). Cela pourrait s’aggraver avec les prochaines pluies je n’ai pas trouvé d’aide suffisante au niveau du Pays (…). Il doit y avoir un devoir de sécurité envers ses administrés ».

Pour l’entreprise la zone est sécurisée
A Pira’e, une famille inquiète après l’effondrement de son mur

L’entreprise responsable du chantier assure pourtant que « des études de sol ont été réalisés » et qu’un mur devrait être érigé. En attendant, les travaux continuent. L’entreprise estime que la zone est sécurisée puisque des films protecteurs y ont été installés « c’est suffisant (…). On a protégé on a mis un polyane pour éviter que l’eau ne ravine un peu plus (…). Il y a 2 000 mètres carré de travaux. On ne va pas arrêter pour 25 mètres linéaire », indique-t-on au niveau de l’entreprise.   
 
Joachim a fait appel à un huissier, il a établi un constat des dégâts. L’inspection du travail s’est aussi rendue sur place « elle a formulé des remarques dont je n’ai pas encore la teneur » affirme le sinistré. La propriétaire va saisir le tribunal des référés pour faire arrêter les travaux.


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Oscar Temaru remet les pendules à l’heure à Papeete

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Oscar Temaru remet les pendules à l’heure à Papeete
Tahiti, le 23 février 2020 - Le président du Tavini huiraatira, Oscar Temaru, assure que la seule liste qu’il soutiendra à Pape’ete sera celle de Chantal Minarii Galenon, même si la militante Tavini Maryse Tautiare Ollivier devient la tête de liste de Amuitahiraa no Pape’ete en lieu et place de Gaston Flosse. « Je sais qu’en face, il y a quelqu’un dont le rêve est de casser le Tavini. Il ne réussira pas », lâche le leader indépendantiste.

Mardi dernier, Chantal Minarii Galenon a invité la presse pour présenter sa liste A Here ia Pape’ete ainsi que son programme. Le leader indépendantiste Oscar Temaru était présent pour officialiser cette dernière. Quelques jours plus tard, Maryse Tautiare Ollivier, seconde de liste de Amuitahiraa no Pape’ete de Gaston Flosse, affirmait à Tahiti infos qu’elle pourrait mener la liste en cas de refus d’inscription à Papeete du leader du Tahoera’a. Interrogé sur la réaction d’Oscar Temaru à son éventuelle candidature, la Tavini Maryse Tautiare Ollivier affirmait : « Il m'a répondu que c'était bien et que cela changeait tout. Il a toujours voulu que ce soit un ou une Tavini qui soit la tête de liste sur Pape'ete. Et je répète Chantal Galenon aurait pu patienter ».

« C'est du commérage politique »
Suite à ces déclarations, le tavana de Faa’a et président du Tavini huiraatira Oscar Temaru a tenu, vendredi, à clarifier les choses concernant la liste soutenue par le parti bleu ciel pour les municipales à Pape’ete. « Je pense avoir été fort clair », a-t-il assené, concernant son soutien à la liste « A Here ia Pape’ete » menée par Chantal Minarii Galenon. Oscar Temaru rappelle qu'il était présent mardi dernier à l'inauguration de la permanence de Minarii Galenon et lors de l'officialisation de sa liste. « C'est la seule liste que je soutiens à Pape'ete. Ce qui se dit à côté, c'est du bavardage, c'est du commérage politique »

« Arrêter de nous diviser »
Le leader du Tavini rappelle que le nom de sa liste à Faa’a est Tapura, Tahoeraa, Tavini ia Faa’a. « Tous ensemble on peut réussir. Arrêtez de nous diviser. Et je suis clair à Pape’ete la seule liste que je soutiens, c’est celle de Minarii Galenon. (…). Je sais qu’en face il y a quelqu’un dont le rêve est de casser le Tavini. Il ne réussira pas ».
Interrogé par ailleurs sur le second refus de l’inscription de Gaston Flosse par la commission de contrôle de la régularité des listes de Pape’ete, le président du parti bleu ciel balaie : « Ce sont des lois coloniales ».


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Flosse s’en remet encore au tribunal

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Flosse s’en remet encore au tribunal
Tahiti, le 23 février 2020 - La commission de contrôle de la régularité des listes électorales de Papeete a encore refusé vendredi l'inscription de Gaston Flosse sur les listes électorales de Pape’ete. Un recours va être déposé ce lundi par Gaston Flosse devant le tribunal de première instance de Papeete contre cette décision.

C’est sans réelle surprise que la commission de contrôle de la régularité des listes de Pape'ete a, pour la seconde fois, refusé vendredi l'inscription de Gaston Flosse sur les listes électorales de Pape’ete. Comme elle l’avait fait le 10 janvier dernier. Le conseiller municipal Jules Ienfa explique que la commission a voulu être conforme à la règlementation concernant notamment le délai de résidence. Il estime que le président du Tahoeraa huiraatira Gaston Flosse aurait dû s’inscrire le 19 février et non le 3 février, au vu de son bail de location qui a été signé le 19 août. « Si on considère la date du 19 août, M. Flosse ayant déposé sa deuxième demande le 3 février, les six mois n’y sont pas ».
S’agissant des inscriptions des sans domicile fixe sur ces dites listes, dénoncées par Gaston Flosse, l’élu affirme que ces derniers « ont élus résidence auprès de père Christophe depuis plus de six mois. Et le père Christophe les connait tous, donc il n’y a pas de souci de ce côté-là ». Selon Jules Ienfa, la commission doit maintenant étudier les dossiers de 80 SDF dont les inscriptions sur les listes électorales de Papeete ont été déposées par « des gens du Tahoeraa ». « S’ils rentrent dans la règlementation on va les inscrire », indique Jules Ienfa.

"Un règlement de compte politique »
L’élu municipal de l’opposition Tau Hotu Rau, Hans Amaru, a voté en faveur de l’inscription du président du Tahoeraa huiraatira Gaston Flosse à Papeete. Il considère que ce dossier a été politisé et qu’il s’agit d’un « règlement de compte politique ». Il regrette que les membres de la commission électorale aient soutenu la décision de leur tavana Michel Buillard, alors qu’ils devraient, selon lui, avoir leur propre opinion.  De plus Hans Amaru dénonce aussi le dépôt de courrier du premier magistrat juste avant que la commission ne se réunisse. Courrier dans lequel Michel Buillard explique sa position "c’est un moyen d’influencer la commission. Moi je en veux pas être pris dans ce tourbillon".
Comme Gaston Flosse l’a annoncé la semaine dernière, dès lundi il saisira la justice d’un nouveau recours contre la décision de la commission électorale.



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Un Américain meurt en voulant prouver que la Terre est plate

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Un Américain meurt en voulant prouver que la Terre est plate
Los Angeles, Etats-Unis | AFP | dimanche 23/02/2020 - Un astronaute amateur américain de 64 ans qui voulait prouver que la Terre est plate est mort samedi en Californie dans l'explosion de sa fusée faite maison, a annoncé la chaîne américaine Science Channel qui filmait le lancement.

Michael Hughes "est tragiquement décédé aujourd’hui au cours d'une tentative de lancement de la fusée qu'il avait fabriquée", a indiqué la chaîne  qui appartient au groupe Discovery Channel sur Twitter. "Nos pensées et nos prières vont à sa famille et à ses amis pendant ce moment difficile".
Cascadeur de profession, Michael Hughes, surnommé "Mad Mike" (Mike le Fou), avait construit dans son jardin, avec l'aide d'un ami, une fusée propulsée par de la vapeur. Il avait été sponsorisé par plusieurs marques pour fabriquer son vaisseau spatial. 
Il avait déclaré à la presse locale qu'il comptait s'élever à plus de 1.500 mètres d'altitude pour prouver que la Terre n'est pas ronde mais qu'elle "a la forme d'un frisbee". 
Mais selon son porte-parole Darren Shuster cité dimanche par le Los Angeles Times, ces déclarations n'étaient qu'un coup publicitaire. "Je ne pense pas qu'il y croyait", a-t-il dit au quotidien californien. "Il avait certaines théories du complot de type gouvernemental mais il ne faut pas confondre ça avec le truc de la Terre plate. C'était un coup de pub qu'on avait imaginé".
Des images du lancement, organisé en présence de nombreux témoins dans le désert près de son domicile de Barstow, à 180 km au nord-est de Los Angeles, circulaient dimanche sur les réseaux sociaux. 
On y voit un parachute qui se détache de la fusée quelques secondes après le décollage, et le véhicule spatial changer aussitôt de trajectoire pour s'écraser quelques centaines de mètres plus loin.
"Ce lancement a toujours été son rêve et Science Channel était là pour raconter son parcours", a ajouté la chaîne américaine, qui filmait l'évènement pour une nouvelle série intitulée "Les astronautes amateurs".
Revêtu d'une combinaison d'astronaute rouge et noir et posant devant sa fusée, "Mad Mike" avait annoncé sur Discovery Channel le lancement samedi près de chez lui et expliqué pourquoi il s'embarquait dans cette aventure. "C'est simplement pour convaincre les gens qu'ils peuvent faire des choses extraordinaires de leur vie", dit-il. "Peut-être que ça inspirera d'autres que moi".

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Julien Gué signe "De la mer aux hommes" chez l’Harmattan

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Julien Gué signe
TAHITI, le 24 février 2020 - Homme de théâtre, Julien Gué raconte la Polynésie "paradis", mais aussi l’envers du décor dans un ouvrage intitulé "De la mer aux hommes". Avec ses mots, il veut remettre les pendules à l’heure que ce soit sur des sujets géographiques, historiques, mais aussi culturels et sociaux.

"De la mer aux hommes, manifeste pour Tahiti et ses îles", tel est le titre exact du livre que vient de publier Julien Gué chez L’Harmattan. C’est un livre qui "remet les pendules à l’heure" sur un certain nombre de sujets choisis. Il parle des "choses bien, mais aussi de choses moins bien". Car les gens "ne savent rien", ou bien "ils pensent savoir".

Aux lecteurs ensuite de faire des recherches supplémentaires pour compléter les informations "car les textes ne sont évidemment pas exhaustifs". L’un des objectifs affichés de l’auteur est bien de donner envie au lecteur d’en savoir plus sur Tahiti et ses îles.

Ce livre est un regard porté sur la Polynésie, illustré et enrichi de quelques témoignages. Il raconte "le triptyque vahine, lagons et cocotiers, car il existe bel et bien", dit l’auteur. Mais en coulisse, "il y a aussi les dysfonctionnements sociétaux : la misère, la prostitution, la violence faite aux femmes et aux enfants". Des dysfonctionnements qui sont intimement liés à l’histoire récente du territoire. D’où le découpage de l’ouvrage en chapitres sur : la géographie, l’histoire, l’environnement, la culture.

Dans les détails, Julien Gué montre en premier lieu le découpage du territoire. "Ailleurs, le gens ne se rendent pas compte que la Polynésie est vaste comme l’Europe, mais qu’elle ne compte de terre émergée que l’équivalent de la moitié de la Corse ! "

Il décrit les archipels et, dans chaque archipel, au moins une île. Il passe ensuite à la nature et l’environnement avant de se lancer sur l’histoire, la société, la culture.

Par exemple, il revient sur l’évangélisation polynésienne, sur l’annexion de Bora Bora, sur Pouvana’a a O’opa, Les bûchers de Faaite (il donne là la parole à un témoin clé), sur la guillotine à Tahiti, mais aussi sur le surf, le mariage traditionnel, le tatouage, les trucks où les habitudes dominicales.

Avant d’écrire, l’auteur insiste pour dire "qu’il n’a pas fait de recherches particulières. Je ne suis pas sociologue". Il est un polynésien d’adoption, conquis par le Pays. "Oui, les lagons sont beaux, mais ce qui est magique ici, ce sont les Polynésiens, leur culture et leur histoire. Des paysages magnifiques il y en a partout sur la ceinture tropicale… Ici, il y a la force des hommes."

Avant d’arriver à Tahiti, à la fin des années 1990, il a cherché à se documenter, mais il n’a rien trouvé d’autres que "des caricatures, des documents publicitaires". Aussi, en débarquant en 2000, il a vécu un "choc phénoménal" en découvrant la réalité. Maintenant qu’il la connaît, il veut lever le voile pour d’autres.

Une partie des textes du livre ont été repris du blog qu’il tient depuis 2011. "J’ai une relation aux livres très particulière, j’ai été élevé dans une librairie, je tenais à avoir un jour une publication." Il a retravaillé la matière publiée en ligne pour l’adapter aux contraintes du papier, l’a enrichie, complétée. Il a ajouté également des préfaces.

Le projet a pu voir le jour par hasard. Le manuscrit était prêt, il "trainait dans un tiroir depuis plusieurs mois quand j’ai discuté avec un romancier de chez l’Harmattan". Au cours de l’échange, Julien Gué finit par parler de son projet de livre. Il a envoyé son manuscrit au romancier rencontré qui l’a encouragé à contacter la maison d’édition. Et c’est ainsi qu’est né De la mer aux hommes. Le blog, lui, continue à être nourri régulièrement.

Julien Gué signe
Biographie

Né au Sénégal, élevé au Maroc dans la librairie familiale, il s’est formé au théâtre dans le midi de la France. Celui qui aime les mots, la scène, les voyages s’est accompli au théâtre tout en sillonnant en solitaire le désert saharien et les contreforts sahéliens. Puis, il a pris la direction de Tahiti. Un rêve d’enfance, le mythe entretenu par un oncle qui s’y était installé.

Homme de théâtre avant tout (lire aussi l'article sur sa dernière pièce, Ned Choquitto, Julien Gué a été subjugué par le talent scénique des Polynésiens. En arrivant sur le territoire, il a monté la compagnie To’u fenua e motu (Tahiti).

En 2001, quelques mois après son arrivée, il a écrit pour le magazine Toere. "Je ne connaissais rien au Pays et j’ai travaillé pour un titre polynésien indépendantiste ; J’ai découvert le pays d’une manière tout à fait particulière."

En 2011, il a ouvert son blog qui reste en ligne à ce jour.



En savoir plus

Page Facebook du livre : De la mer aux hommes
Blog de Julien Gué : Tahiti ses îles et autres bouts du monde

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Défilé de stars à To’atā

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Défilé de stars à To’atā
TAHITI, le 24 février 2020 - SA Productions fait venir trois chanteurs de poids. Gims revient en avril, Marc Lavoine en mai et, en septembre Jean-Louis Aubert avec son nouvel album "Refuge". Un riche programme pour To’atā.

Gims a déjà fait une scène remarquée à Papeete. En 2015, il avait assuré son premier concert dans le Pacifique devant un parterre de fans fidèles se présentant alors sous le pseudo Maître Gims.

Le changement de nom a eu lieu il a un an, en janvier 2019, à sa demande car il supportait de moins en moins que le terme de "maître" soit pris par certains au premier degré. Sur son compte Instagram, il écrivait : "J’veux plus qu’on m’appelle ‘Maître Gims’. GIMS suffit largement… merci".

Gims, alias Meugiwarano, Le Fléau, est membre du groupe de rap Sexion d’Assaut. Chanteur, compositeur et interprète, il a démarré sa carrière solo avec l’album Subliminal, qui s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires. Il sera au rendez-vous le 18 avril à To’atā dans le cadre de sa tournée Fuego Tour.

Suivra sur cette même scène Marc Lavoine. Il fera sa première apparition en Polynésie. Il a décidé d’intégrer Tahiti et Nouméa dans le cadre de sa nouvelle tournée. Il présentera son nouvel album Je reviens vers toi.

Auteur, compositeur, interprète, mais aussi acteur, il a débuté sa carrière en 1984 avec la sortie d’un premier album.

En plus du très fameux Elle a les yeux revolver, il a chanté des tubes comme "Pour une biguine avec toi", Qu’est-ce que t’es belle avec Catherine Ringer, Toi mon amour en duo avec Clara Mucciani, Tout oublier ou encore Je ne veux qu’elle avec Claire Keim.

Aujourd’hui, il est également connu pour ses apparitions dans l’émission télévisée The Voice (9e saison). Il sera à To’ata le 15 mai prochain.

Enfin, Jean-Louis Aubert prendra le relai le 19 septembre. Auteur, compositeur, interprète, guitariste et producteur, Jean Louis Aubert est un artiste de musique rock. Il a plus de 30 ans de carrière.

Il a été le leader du groupe Téléphone, poursuivant une carrière solo à succès depuis la séparation du groupe en 1986. De nombreux tubes se sont enchaînés comme Juste une illusion à Bien sûr en passant par Sur la route ou encore Puisses-tu.

Jean-Louis Aubert arrive cette année à Tahiti, accompagné de ses musiciens, avec Refuge, son 9e album paru le 15 novembre 2019. C’est la deuxième fois que l’artiste chantera à Tahiti, la première était en 1983 avec son groupe Téléphone.


Défilé de stars à To’atā
Pratique

Les tickets des concerts sont en vente dans les magasins Carrefour (Taravao, Arue, Faa’a et Punaauia), à Radio 1/ Tiare Fm et en ligne sur www.ticketpacific.pf.

Défilé de stars à To’atā

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Huis clos total pour le procès de l’entraîneur de boxe

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Huis clos total pour le procès de l’entraîneur de boxe
Tahiti, le 24 février 2020 - Le procès de l’ex-entraîneur de boxe du club de l’Aorai, poursuivi pour des viols et des agressions sexuelles sur mineurs, s’est ouvert lundi à huis clos total devant la cour d’assises d’appel de Papeete. Lors de son premier procès, l’accusé avait été condamné à vingt ans de réclusion.
 
Condamné le 15 septembre 2018 à vingt ans de prison pour des viols et des agressions sexuelles commis sur des mineurs ainsi que pour avoir enregistré et détenu des images à caractère pédopornographique, l’ex-entraîneur de boxe du club de l’Aorai avait fait appel de cette condamnation.

Son procès devant la cour d’assises d’appel s’est donc ouvert lundi pour une durée de quatre jours. Alors que les avocats des victimes avaient demandé un huis clos partiel afin que la presse puisse évoquer l’affaire, la cour d’assises d’appel s’y est opposée tel que l’avait demandé l’avocat de l’accusé.

Entourage de l’entraîneur
Au cours de l’année 2015, les premiers faits avaient été révélés suite à la plainte d’une mineure. La jeune fille avait dénoncé des abus sexuels commis par l’accusé au sein du club Aorai dont il était l’entraîneur de boxe. La victime avait également indiqué qu’il filmait les scènes de viols.

L’enquête avait permis d’établir que l’homme avait fait trois autres victimes mineures depuis 1991 dont une fille et deux garçons. Toutes ces victimes appartenaient à l’entourage de l’entraîneur et l’une d’entre elle était hébergée chez lui. L’accusé avait pour habitude de filmer ses ébats sordides.
 
Le procès, qui a débuté ce matin, doit se dérouler sur quatre jours.
 
 

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Déchets : Des planches de surf pour la dissuasion

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Déchets : Des planches de surf pour la dissuasion
Tahiti, le 24 février 2020 – Laiza Pautehea et le mouvement citoyen pour le climat continuent leur lutte contre les déchets abandonnés sur les lieux publics. Cette fois-ci, ils s'attaquent aux plages et installent une signalétique inédite : des planches de surf. Ces panneaux, véritables moyens de dissuasion, invitent les baigneurs à rapporter leurs déchets chez eux.

Laiza Pautehea, membre du mouvement citoyen pour le climat, a lancé, après s'être mariée avec la planète "pour la sauver" en prenant "ses responsabilités en tant que mariée", une opération coup de poing. La militante pour le climat a détourné des planches de surf cassées pour en faire des panneaux de sensibilisation contre l'abandon de déchets sur les plages. "J'ai eu cette idée sur la plage de Teharuru. C'est une plage de niveau 1 pour les surfeurs et des body-boardeurs, donc il y a des petits, des jeunes et des moins jeunes. J'étais allée à cette plage pour surfer, mais j'ai constaté qu'il y avait des déchets. Je suis restée scotchée sur ça et j'analysais l'attitude des passants face à ces déchets déversés là, devant leurs yeux. Je me suis dit qu'il fallait trouver une solution pour retirer ces déchets de là. Puis, puisqu'on a plein de planches cassées, une idée m'est venue. J'ai fait un appel sur internet et des amis m'ont donné huit planches de surf."

Des planches ready made
Déchets : Des planches de surf pour la dissuasion
Ces planches de surf ont été détournées suivant le concept artistique du ready made. Il s'agit d'utiliser des produits courant pour réaliser des œuvres d'art. Sauf que cette œuvre d'art sert de panneau de signalisation. "Au final, prendre des planches de surf cassées, c'est du recyclage aussi !" Laiza a tenu à garder certains motifs originaux des planches. Après les avoir protégées avec du scotch, elle a utilisé des bombes de couleur pour les décorer. Un slogan est mis sur chaque planche : "Ramène tes pehu chez toi". Il est assorti d'un article de loi : " Il s'agit de l'article de loi du code pénal pour l'abandon des déchets". Tout près de cet article, les passants peuvent lire "17 899 Fcfp". C'est l'amende qui sera appliquée en cas de non-respect de cette loi. La première planche de signalisation devraient être installée sur la plage de Teharuru de Afaahiti, cette semaine.

Des moyens de dissuasion
Ces panneaux revisités pourront être installés sur des lieux publics où les passants abandonnent leurs déchets. Laiza Pautehea explique que la population pourra utiliser ces panneaux comme moyen de dissuasion. "Si des personnes laissent leurs déchets sur place, ce panneau leur rappellera que c'est un délit et qu'il est possible d'appeler la police municipale pour un constat. Ils serviront d'appui pour les personnes qui en ont marre de voir d'autres personnes laisser leurs déchets pour faire pression sur les pollueurs".

Une signalétique accessible à tous
Laiza Pautehea précise que ce genre d'action peut être effectué "à la demande de tous". Elle insiste : "La population peut nous demander des planches. C'est gratuit !" En ce qui concerne l'avenir, la militante compte bien installer d'autres planches ailleurs sur le fenua. En attendant, elle se rendra lors des compétitions de glisse de la Papara Pro Open et de la Reef Vahine Cup, en mars prochain, pour effectuer des ateliers de peinture sur planches de surf cassées. Elle explique le concept : "On va sur place, on aide les gens à peindre leur message et on sollicitera la mairie pour les fixer, à leurs frais". Quant à savoir si les mairies accepteront cela, celle de Taiarpu-Est montre l'exemple puisque d'après Laiza Pautehea, "de manière spontanée, la mairie nous a proposé de les fixer [les planches de surf, ndlr] à des panneaux". Elle n'est pourtant pas dupe, puisqu'elle ironise : "On peut dire aussi merci aux communales… Je pense que, stratégiquement, il faut tout faire avant les élections!"

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Objectif quarts de finale pour Tiare Tahiti en Ligue des champions

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Objectif quarts de finale pour Tiare Tahiti en Ligue des champions
Tahiti, le 24 février 2020 -  L'AS Tiare Tahiti, leader de la Ligue 1, se déplace en Nouvelle-Calédonie pour disputer à partir de dimanche (samedi à Tahiti) la phase de poule de la Ligue des champions de l'OFC. Vatea Terai, coach du club de Moorea, a livré les ambitions de son équipe pour cette compétition. 

Vous avez surpris toute la Ligue 1 la saison dernière en terminant deuxième du championnat derrière l'AS Vénus. Et cette saison vous continuez à embêter les meilleures équipes de Tahiti. êtes-vous également surpris par les performances de votre équipe ? 

"Le championnat l'année dernière s'est joué sur trois phases. Au bout de la première, en effet on était surpris d'être deuxième du championnat. Et puis lors de la deuxième phase on a réussi à se maintenir à la même place. Et à partir de ce moment-là, ce n'était plus le fruit du hasard parce qu'on avait déjà disputé 18 matchs. Et puis lors de la phase 3 on échoue à un point du titre qui a été remporté par Vénus. Mais on était tout de même satisfait de notre saison parce qu'on valide notre place en Ligue des champions. Et cette année c'est un peu l'année de confirmation pour Tiare Tahiti, parce qu'à cinq journées de la fin on est toujours dans le peloton de tête. Mais si on est là aujourd'hui c'est grâce à l'investissement des joueurs et on a tous envie de valider une nouvelle-fois notre place pour la prochaine Ligue des champions. On remercie aussi nos supporters qui font le déplacement tous les week-ends pour assister à nos matchs." 

En attendant, vous avez déjà l'opportunité de jouer la Ligue des champions cette saison. Quels sont vos objectifs pour la compétition ?  
"L'objectif est de finir dans les deux premiers du groupe, et de disputer les quarts de finale. On sait que ça ne sera pas facile. Comme je l'ai répété à l'ensemble de mes joueurs depuis le début de cette saison, la meilleure façon de préparer la Ligue des champions c'est d'être performants en championnat. En Ligue 1 on a alterné le bon et le moins bon par moment, mais on va en Nouvelle-Calédonie pour jouer notre carte à fond. Personnellement je n'ai jamais eu l'opportunité de prendre part à cette compétition et mes joueurs non plus. On ne connait pas plus que ça nos adversaires, si ce n'est le club de Magenta, de Nouvelle-Calédonie qui était finaliste de la dernière édition. Je les ai vus jouer l'année dernière lorsqu'ils se sont déplacés au stade Pater pour affronter Central. On connait leurs qualités athlétiques, ils jouent très vite et très bien au ballon. On est mis en garde."

"On va en Nouvelle-Calédonie pour jouer notre carte à fond"
Objectif quarts de finale pour Tiare Tahiti en Ligue des champions
Pour vous aider à atteindre votre objectif, vous avez recruté lors de la dernière période de mutation deux joueurs béninois (Bio Odo Chabi, et Harold Avodagbe). Comment s'est passée leur intégration ? 
"Ils ont déjà disputé six matchs depuis leur arrivée en janvier. Ils se sont très bien intégrés et ils viennent renforcer un groupe de joueurs exclusivement originaires de Moorea."

Justement, dans votre effectif on ne retrouve pas vraiment de joueurs connus du grand public. Mais vous pouvez compter sur des talents comme les frères Tehuritaua (Tevaihau et Tevairoa), Junior Tiaoao, ou encore Nick Tauotaha
"On privilégie avant tout le recrutement sur Moorea. Effectivement mes joueurs ne sont pas vraiment très bien connus. Mais depuis l'année dernière j'ai quand même quatre à cinq gars qui ont intégré la sélection de Tahiti Nui. Cela prouve qu'il y a des joueurs de talents à Moorea, et que la FTF devrait se retourner plus souvent vers l'île sœur pour trouver de bons joueurs."

De qui vous inspirez-vous dans votre façon d'entraîner votre équipe ? 
"Je m'inspire d'abord de ma carrière personnelle. cela va faire 24 ans que je suis entraîneur de foot à Moorea, et c'est ma sixième saison avec Tiare Tahiti. J'ai également eu l'occasion d'entraîner les U17 en août dernier pour le Tournoi de développement de la Jeunesse de l'UEFA. Et puis je m'inspire des meilleurs entraîneurs locaux. Laurent Heinis notamment quand il entrainaît l'AS Tefana. Patrick Jacquemet quand il était le sélectionneur de Tahiti. Après, je me documente beaucoup aussi pour toujours continuer à progresser, parce que rien n'est acquis. Je regarde ce qui se fait à l'étranger et j'essaye de l'appliquer dans ma façon de faire avec mes joueurs." 

A choisir entre un titre en Ligue 1 et un titre en Ligue des champions. Vous choisissez quoi ? 
"Je ne choisis rien. On vit d'abord et on verra ce que nous réserve l'avenir." 

Les matchs de Tiare Tahiti dans le groupe C (date et heure de Tahiti)
29 février : Tiare Tahiti – Solomon Warriors (11 h)
3 mars : Tiare Tahiti – Magenta (16 h)
6 mars : Tiare Tahiti - Tupapa Maraerenga (11 h)


A noter que seuls les deux premiers du groupe sont qualifiés pour les quarts de finale de la Ligue des champions de l'OFC. 

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Le fenua rayonne au Salon international de l'agriculture

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Le fenua rayonne au Salon international de l'agriculture
Tahiti, le 24 février 2020 – Le Salon international de l'agriculture bat son plein à Paris. Pour l'occasion, une délégation polynésienne composée de onze exposants présente les produits du fenua aux visiteurs.

Le Salon international de l'agriculture se tient jusqu'au 1er mars au Parc des Expositions de Paris, situé Porte de Versailles. Une délégation polynésienne présente les produits du terroir polynésien sur l'espace dédié au fenua, "Tahiti et ses richesses", a-t-on appris par voie de communiqué. La présidente de la Chambre d'agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL), Yvette Temauri, mène les onze exposants polynésiens participant à ce salon.

Cette année, le vainqueur du trophée Fenua d'argent du dernier Salon made in fenua, Tahiti sel, est présent pour  faire découvrir le sel marin de Rangiroa et Puka Puka. Les représentants de la distillerie Moux, du laboratoire de cosmétologie du Pacifique sud, de la distillerie de Taha’a, de Heiva cosmétiques, de la parfumerie Monoï Tiki, de Tahiti Miki Dream, de Teava Rurua, du lycée agricole de Opunohu et de JLT Voyages sont également de la partie.

La logistique et l'acheminement des produits ont été pris en charge par le Pays et le ministère en charge de l'Économie verte et du Domaine. Un budget de 10 millions a été consacré à cet effet.

Trois concours pour les Polynésiens
La Polynésie participera à trois concours organisés dans le cadre du 129e concours général agricole. Ils porteront respectivement sur le miel, le rhum et la vanilla tahitensis. Le jury du concours dédié à la vanille comptera parmi ses membres deux polynésiennes. La directrice adjointe de l'Epic Vanille, Laiza Vongey explique : "Nous avons sept candidats au concours de la vanille. Quatre sont présents en tant qu’exposants sur le stand. Par ailleurs, et c’est une nouveauté, Emma Maraea, directrice de l’Epic Vanille et moi-même avons été désignées pour être jurés lors du concours de la vanilla planifolia".

Une visite du Premier ministre au fenua ?
Le Premier ministre Edouard Philippe a été accueilli sur l'espace dédié à la Polynésie. Il a notamment évoqué la visite présidentielle d'Emmanuel Macron au fenua avec le directeur de cabinet du ministère de l'Économie verte, Steeve Le Foc, et la présidente de la CAPL. Selon le communiqué, "le Premier ministre a exprimé le souhait de s'y rendre à son tour ensuite".

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La maison Kellum va ouvrir ses portes au public

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La maison Kellum va ouvrir ses portes au public
TAHITI, le 24 février 2020 - Nichée dans la baie d'Opunohu, la maison Kellum devrait recevoir le public dès le mois d'avril. Cette demeure datant de 1925 et restée en l'état racontera l'histoire de ses propriétaires, Gladys et Medford Kellum et avec elle celle d'un autre temps à Moorea.

L'endroit est insoupçonnable. Pour l'heure il reste encore confidentiel, le temps de finaliser et d'ajuster quelques aménagements. Il ouvrira ses portes à partir du mois d'avril.

Cet endroit, c'est la maison Kellum et son domaine. C'est un espace bordé par les eaux de la baie d'Opunohu, limité par la route arborée et bercé par des flots de souvenirs. Il est comme il a toujours été. "Une histoire d'amour qui est devenue une histoire de vie", résume Lina Huan, visiblement émue par la mission dont elle s'est chargée.

Visiter la maison Kellum et son domaine, c'est voyager dans le temps, c'est entrer dans l'intimité d'une famille "visiblement heureuse, qui a beaucoup apporté à Moorea. De toutes les rencontres et de toutes les lectures que j'ai pu faire les concernant je n'ai jamais rien trouvé à leur encontre. Ils étaient très appréciés".

Gladys et Medford Kellum étaient américains. Pour leur lune de miel, ils traversèrent le Pacifique à bord d'un quatre-mâts familial, la goélette Kaimiloa. Un jour, ils approchèrent l'île de Moorea. Le coup de foudre. Ils tombèrent sous le charme de la baie d'Opunohu.

En 1925, le père de Medford Kellum offrit le domaine d'Opunohu au couple comme cadeau de mariage. Il s'étendait alors sur 1 500 hectares. "Je suis remontée jusqu'aux années 1 700 pour connaître les propriétaires", raconte Lina Huan. "Le domaine qui avait appartenu un temps à un Allemand avait été confisqué pendant la guerre."

Lina Huan a proposé à l'héritier du domaine de se charger de préserver et de valoriser la maison. Elle a créé l'association Kaimiloa qu'elle préside désormais. Elle a construit tout un projet pour permettre l'accueil du public sans dénaturer l'endroit. "Je veux que les visiteurs puissent la découvrir telle qu'elle est, qu'ils puissent déambuler en petit nombre." Chacun pouvant prendre connaissance à son rythme de l'histoire singulière du couple.

Dès 1925, une maison a été rapportée d'Hawaii en kit. Elle est restée sans bouger ou presque depuis son arrivée. Gladys et Medford vécurent des produits de la terre (élevage, vanille, coprah, café, canne à sucre). Ils lisaient beaucoup (près de 5 000 livres ont été retrouvés et seront proposés à la lecture sur place), ils recevaient des chercheurs du monde entier.

Parmi eux se trouvait Kenneth Pike Emory, un jeune archéologue américain d'Hawaii. Ami de Gladys et Medford il a voyagé à bord du Kaimiloa. Ses études ont été financées par les Kellum qui ont, de ce fait, soutenu la première expertise archéologique, botanique et anthropologue d'Opunohu à Moorea. Pas moins de 200 sites ont été découverts de cette manière.

Gladys et Medford ont eu une fille, Marimari, en 1937. Partie à 15 ans pour faire ses études, elle est devenue archéologue puis est revenue en Polynésie. Elle s'est mariée à Paul Ottino, anthropologue, spécialiste de Madagascar, de la Réunion et des Marquises. Elle a vécu à son tour dans la maison d'Opunohu.

Un domaine à la biodiversité variée

En 1962, une grande partie du domaine a été restituée au Pays, la famille Kellum a préservé 60 hectares. Gladys et Medford étaient passionnés de botanique. Ils ont entretenu un domaine dont la richesse de la biodiversité reste d'actualité. Elle a été confirmée par Jean-François Butaud, spécialiste de la flore polynésienne.

Le domaine Kellum a su rester à l'identique. Lina Huan en savoure chaque recoin au quotidien. Pour concrétiser son projet, elle a consulté des ouvrages, ouvert la correspondance de Gladys et Medford, parcouru le livre d'or, elle est allée à la rencontre des anciens qui se souviennent avoir été gâtés par le couple. "À Noël", racontent-ils tous, "le couple distribuait des cadeaux à tous les enfants".

Mettant ses compétences au service de sa mission, Lina Huan va mêler le tourisme à l'éducation, elle va marier la sensibilisation environnementale aux sciences.

Les visiteurs seront accueillis au rez-de-chaussée de la maison, ils pourront feuilleter des livres, rêver confortablement installés dans un canapé, profiter des senteurs et des couleurs du jardin, apprécier la lumière sur l'une ou l'autre des rives, contempler la falaise qui délimite aujourd'hui la frontière du domaine.

À l'étage de la maison, les visiteurs pourront apprécier le mobilier et la collection de coquillages, découvrir l'histoire des lieux.

Plus tard, un mémorial dédié à Cook, Tupaia et Omai sera dressé avec des reproductions et panneaux explicatifs. "Car", pour ceux qui l'ont oublié, "le navigateur n'a pas posé l'ancre en baie de Cook mais bien en baie d'Opunohu", rappelle Lina Huan. Il se pourrait même qu'il ait mis pied à terre sur la rive devenue propriété des Kellum.

Plus tard encore, des événements culturels et artisanaux seront organisés. La présidente de Kaimiloa ne manque pas d'idées. Elle n'a qu'une limite, que le domaine (re)vive sans jamais trahir Gladys et Medford Kellum. Ils sont partis en 1990 et 1992. Enterrés à Papetoai, ils contemplent la baie pour l'éternité.

Contacts

Facebook : Kaimiloa

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Sandras tente la reconquête de Papara

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Sandras tente la reconquête de Papara
Tahiti, le 24 février 2020 - Bruno Sandras est officiellement candidat à la tête de la liste Amuitahira’a No Papara. Il met en avant un programme à forte dominante environnementale et défend le principe du référendum d’initiative populaire pour asseoir la légitimité des décisions municipales sur tous les projets qui concernent l’avenir de la commune.

"S’unir c’est gagner". C’est en ces termes que la liste Amuitahira’a No Papara résume sa démarche pour les élections municipales de la mi-mars et pour la mandature 2020-2026. L’ancien maire de Papara, chef du parti Ia Hau Noa, s’est officiellement déclaré tête de liste en fin de semaine dernière auprès des services de l’Etat.
 
Il part pour l’instant avec la bénédiction du Tahoera’a Huiraatira, sans être parvenu à ranger sous sa bannière les forces des partis orange et bleu. "Les leaders Tavini de Papara ont préféré s’engager séparément. Le Tahoera’a appelle à voter pour moi. Je conduis une liste de rassemblement. C’est le sens du terme "amutahira’a". Je ne retiens que l’idée du rassemblement", martèle-t-il.
 
Pourtant, l'idée de rassemblement a du mal à faire son chemin à Papara. Pour l’instant, dix listes ont déclaré être en lice aux prochaines élections municipales. Une situation assez curieuse pour cette commune qui comptait 11 680 habitants au dernier recensement général d’août 2017.
 
Ainsi, Heia Teina et Gaston Tunoa, l’actuel maire, conduisent la liste Papara A Ti’a Mai. Béatrice Peyrissaguet, à la gouverne par intérim de mai 2019 à janvier dernier, tente un retour à la mairie. Médéric Tehaamatai mène la liste Tavini Te Ao nui no Papara. De son côté, Clément Le Gayic est tête de la liste Tahoera’a Papara To’u Ai’a. Jean-Louis Benvenuti est désormais officiellement candidat avec la liste Te Papa ‘Api no Ananahi. Christophe Holozet est candidat déclaré avec Tamarii Papara. On compte aussi Michel Snow et Paul Lai, qui ne cachent pas leur envie de conduire une liste, sans oublier Sonia Taa'e pour représenter A Here ia Papara et les intérêts politiques de son époux, Puta'i.
L’expérience pour atout
 
De son côté, Bruno Sandras met dans la balance son expérience de premier magistrat de la commune durant près de 14 ans. Il a été maire de Papara d’avril 2001 à septembre 2014. Il avait été démissionné d’office en début de troisième mandat suite à une condamnation à de l’inéligibilité rendue définitive dans l’affaire des emplois fictifs de la présidence Flosse. Des soucis juridiques "extérieurs à la ville de Papara", souligne-t-il aujourd’hui. "J’ai purgé pour cette peine et regagné ma liberté."
 
S’il obtient la confiance des électeurs aux élections des 15 et 22 mars prochains, il propose de mettre en œuvre sa "vision pour les dix prochaines années" à Papara. Le premier point de son programme vise l’obtention à brève échéance du Pavillon bleu pour sa commune. Un objectif structuré autour de critères à portée environnementale, culturelle et sociale. Autre point marquant de son programme : la généralisation des consultations directes par le biais de référendums d’initiative populaire. "On rendra la parole aux habitants de la commune qui devront à leur tour prendre leurs responsabilités. Le conseil municipal aura ainsi une marge de manœuvre assise sur une véritable légitimité", défend-t-il.

​La liste Amuitahiraa No Papara
(Par ordre de présentation) : Bruno Sandras ; Moeana Tehei ; Tamatoa Mai ; Elisabeth Uura ; Tainoa Mauritera ; Augustine Tche ; Tu Yan ; Camélia Jennings ; Reynald Tupai ; Poerava Clark ; Robert Motahi ; Maima Taaviri ; Michel Tiaehau ; Lydie Pua ; Pierre Nordman ; Djamila Terooatea ; Françis Teikihuavanaka ; Moetu Hamblin ; Jacques Taata ; Katia Sanquer ; Georges Foster ; Juliana Tuariihionoa ; Selvyn Teissier ; Sandra Teiva ; Zeno Maruake ; Ritia Aora ; Bernard Taiore ; Sylvie Taharia ; André Airima ; Marie Tehui ; Léonard Colombel ; Ariirau Sandras ; Philippe Arnaud.


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​Le domicile de Michel Buillard confirmé à Papeete

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​Le domicile de Michel Buillard confirmé à Papeete
Tahiti, le 24 février 2020 - La régularité de l’inscription sur les listes électorales de la ville du maire sortant de Papeete, Michel Buillard, et de sa compagne, Hinatea Tama-Georges, est confirmée par une décision rendue lundi en dernier ressort.

Dans un jugement rendu lundi en dernier ressort, le tribunal du contentieux électoral confirme la régularité de l’inscription de Michel Buillard et de sa compagne, Hinatea Tama-Georges, sur la liste électorale de Papeete. La demande de radiation du maire sortant et de sa compagne portée par Richard Deane, Eugène Tetuanui et Vaitea Le Gayic est déboutée. 

Les trois cadres militants du Tahoera’a Huiraatira avaient saisi la justice, le 14 février dernier, sur le fondement du Code électoral. Ils affirmaient, témoignages et constat d'huissier à l’appui, que Michel Buillard et sa compagne avaient leur domicile réel à Pirae. Selon eux, l’inscription du couple au nombre des électeurs de Papeete se trouvait donc en contradiction avec les stipulations de l’article L11 du Code électoral. 

"Le tribunal constate d’une part, qu’ils n’apportent pas la preuve que Michel Buillard n’habite pas à Papeete et, d’autre part, le juge souligne que nous apportons de manière surabondante la preuve qu’il habite à Papeete depuis de nombreuses années. Nous avons de nombreuses pièces pour le justifier. Le juge a donc considéré qu’il fallait les débouter. Cela me semble être la décision attendue et normale", a réagi Me Dominique Bourion, lundi après-midi. L’avocat du maire sortant de Papeete et de sa compagne a en outre indiqué que, dans cette affaire, il était resté "serein. Le dossier est clair." 
 
Pourvoi en cassation

Me Dominique Antz a annoncé dans l'après-midi que ce jugement allait faire l'objet d'un pourvoi en cassation. L'avocat de Gaston Flosse soutient que l'habitation que déclarent Michel Buillard et sa compagne à Taunoa "n'est qu'une adresse de façade et donc un domicile artificiel".

Dans un arrêt rendu le 20 février dernier, confirmant en dernier recours la validité du rejet par Michel Buillard de la demande d’inscription de Gaston Flosse sur la liste électorale de Papeete, la Cour de cassation a rappelé que dans cette précédente affaire le tribunal de première instance avait agi "dans l'exercice de son pouvoir souverain d'appréciation". Pour Me Bourion, un pourvoi en cassation dans la nouvelle affaire qui oppose le maire de Papeete et Gaston Flosse sera voué au même constat.

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Le trafic d’ice par voie postale renvoyé à l’instruction

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Le trafic d’ice par voie postale renvoyé à l’instruction
Tahiti, le 24 février 2020 - Les sept individus qui devaient être jugés lundi en comparution immédiate dans le cadre d’un trafic d’ice par voie postale seront finalement présentés devant un juge d’instruction. Le tribunal correctionnel a en effet estimé qu’au regard de la nécessité d’effectuer des investigations “supplémentaires” et “approfondies”, il fallait renvoyer le dossier au parquet afin que ce dernier saisisse un magistrat en vue de l’ouverture d’une information judiciaire. 
 
Les trafiquants et leurs complices, dont deux travaillaient aux services postaux de l’OPT, s’envoyaient de petites quantités d’ice dans des enveloppes vers de fausses adresses en Polynésie. En six mois, ils auront importé 667 grammes via l’envoi de 42 enveloppes. Comme souvent dans les affaires de stupéfiants, l’enquête avait démarré suite à une dénonciation anonyme et abouti à l’arrestation des sept mis en cause le 8 janvier dernier.
 
Après un premier renvoi le 13 janvier, les prévenus devaient être jugés lundi. Mais trois de leurs avocats ont, lors de l’audience, demandé à ce que le dossier, qui fait 1 500 pages, soit renvoyé au parquet afin qu’une information judiciaire soit ouverte. Pour appuyer cette demande, l’un de ces avocats, Me Edouard Varrod, a évoqué un problème de “mise en état du dossier” : “Les peines encourues sont extrêmement importantes et il est très dur de préparer un dossier de 1 500 pages en un mois et ce, alors que l’on fait face à une enquête de six mois et à des confrontations à moitié faites”. Pour l’avocat, il s’agit d’une “atteinte aux droits de la défense” qui est notamment caractérisée par l’utilisation de la “procédure de comparution immédiate” pour “faire juger le dossier à charge”. L’un de ses confrères, Me Bennouar, également avocat de l’un des prévenus a, lui aussi, relevé la “complexité du dossier” et la nécessité de “confronter les prévenus” dans un cabinet d’instruction et non à la barre du tribunal.
 
Après en avoir délibéré, le tribunal correctionnel a fait droit à cette demande en renvoyant le dossier au parquet afin qu’une information judiciaire soit ouverte. Les sept prévenus, dont six sont détenus, doivent être présentés au juge d’instruction dans la soirée. 

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Le siège du Tahoera'a menacé d'expulsion

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Le siège du Tahoera'a menacé d'expulsion
Tahiti, le 24 février 2020 - Le Tahoera’a Huiraatira est sous le coup d’une demande d’expulsion pour l’occupation sans droit ni titre des locaux de son siège, au 4 rue François Cardella à Papeete.
 
Le tribunal civil est saisi d’une requête déposée en fin de semaine dernière par le mandataire de la succession Wolher-Chaves en vue de l’expulsion de l’association Tahoera’a Huiraatira des locaux qu’elle occupe depuis 18 mois au second étage du 4, rue François Cardella, dans le quartier du marché de Papeete.

Abner Guilloux, mandataire judiciaire des ayants droit Wolher-Chaves a engagé la procédure civile jeudi 20 février. Pour lui, il s’agit d’une "procédure normale. Cela fait plus d’un an que l’on demande au Tahoera’a Huiratira de régulariser sa situation. Pour l’instant, nous n’avons aucun retour des courriers envoyés. Cette procédure devant le tribunal civil en demande de régularisation ou d’expulsion est une suite logique."

La succession Wolher-Chaves conteste en effet la régularité du contrat de bail établi entre Raymond Wohler, pour le compte de la SCI Mapuru a Paraita, et le parti orange. De son côté, le Tahoera’a Huiraatira s’appuie sur cet accord pour légitimer l’occupation du second étage de l’immeuble Wolher. Mais Raymond Wolher, sous le coup d’une révocation prononcée par la justice, n’avait pas pouvoir pour conclure ce bail.

"Nous contestons la validité et les termes de ce contrat de bail", confirme le mandataire judiciaire des consorts Wolher-Chaves, en charge des intérêts de la famille depuis l’année dernière. Pour l’instant, le bail signé par Raymond Wolher avec le Tahoera’a Huiraatira donne droit à l’occupation des 500 mètres carrés du second étage de l’immeuble Wolher en contrepartie d’un loyer de 100 000 Fcfp mensuel, défiant toute concurrence à Papeete.

Une lettre mettant en demeure le parti politique de régulariser sa situation sur la base d’un nouveau contrat de bail, avec un loyer révisé à 650 000 Fcfp, a été adressée au Tahoera’a Huiraatira le 19 décembre dernier. "Elle est toujours sans réponse", dit Abner Guilloux, alors que des travaux ont été engagés au troisième étage de l'immeuble sans plus d'autorisation des consorts Wolher-Chaves, pour installer les locaux de la future radio du parti politique orange. 

Dans une autre affaire, en lien avec  le mois dernier une plainte a été déposée par Michel Buillard pour faux et usage de faux visant le contrat de bail qu’utilise Gaston Flosse pour justifier de son domicile à Papeete, au siège du Tahoera’a. Une enquête préliminaire est actuellement en cours. Dans cette autre procédure, le maire de Papeete soupçonne Gaston Flosse d’avoir utilisé un bail qu’il savait frauduleux pour tenter de s’inscrire sur les listes électorales de la ville.

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La visite de Macron se précise

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La visite de Macron se précise
Tahiti, le 24 février 2020 – La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a précisé la semaine dernière, lors d’un déjeuner de presse, quelques grandes lignes de la visite présidentielle d’Emmanuel Macron en Polynésie française au mois d’avril prochain.
 
Cette fois-ci, ce devrait être la bonne. Maintes fois annoncée, la première visite officielle du Président de la République, Emmanuel Macron, en Polynésie française est prévue pour le milieu du mois d’avril prochain. Si le programme et même les dates exactes de la visite sont toujours sujets à discussions et évolutions possibles, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, en a dévoilé quelques grandes lignes la semaine dernière à Paris à l’occasion d’un déjeuner avec la presse.
 
  • Les dates pas entièrement fixées
 
L’annonce de la visite d’Emmanuel Macron pour le courant du mois d’avril 2020 avait été faite par le président du Pays, Edouard Fritch, à l’issue de sa rencontre avec le chef de l’Etat en juillet dernier à Paris. Mi-décembre, Tahiti Pacifique annonçait les dates du 16 au 18 avril pour la visite du chef de l’Etat. Information confirmée par la ministre des Outre-mer la semaine dernière, selon nos confrères d’Outremers360, même si des discussions tournent actuellement autour de l’ajout d’un jour supplémentaire de visite en Polynésie. Si tel était le cas, Annick Girardin a annoncé son souhait que le Président de la République se rende aux Marquises, en plus d’une visite d’un atoll déjà prévue aux Tuamotu.
 
  • Le One Planet Summit va faire le plein
 
Point d’orgue de cette visite présidentielle au fenua : le “One Planet Summit”. Un sommet des Etat et gouvernements de l’Océanie consacré principalement à l’environnement et aux enjeux climatiques dans la région. Avec l’ensemble des délégations internationales, près de 400 représentants sont attendues en Polynésie pour ce rendez-vous diplomatique. Les invitations sont parties, explique-t-on. Mais là encore, impossible de confirmer aujourd’hui la date officielle de l’événement, qui aura lieu pendant la visite d’Emmanuel Macron. Qui plus est dans le contexte de crise sanitaire internationale liée au Covid-19.
 
  • La Tech4Islands s’invite
 
Selon Outremers360, le Président de la République “pourrait se rapprocher du concours international d’innovation pour les îles ‘Tech4Islands’ lancé en 2019 par la French Tech Polynésie”. Le concept élaboré depuis la Polynésie pour identifier et promouvoir des solutions innovantes adaptées au contexte insulaire avait été présenté lors de la dernière édition du Digital Festival Tahiti en octobre dernier. Et il semble s’inscrire tout particulièrement dans la démarche d’Emmanuel Macron pour trouver des solutions de développement économique dans les territoires ultra-marins.
 
  • Focus sur l’environnement
 
Le chef de l’Etat devrait également mettre en avant “l’aire marine gérée” de la zone économique exclusive de la Polynésie, et son évolution possible vers une aire marine “protégée”. Le sujet des abris de survie est également au programme. Toujours selon Outremers360, il en reste 17 à construire aux Tuamotu pour près de 6 milliards de Fcfp d’investissement. “L’adaptation aux changements climatiques, la protection des écosystèmes récifaux et coralliens et la problématique des déchets plastiques”, seront également des thèmes abordés selon nos confrères.
 
  • Inévitable sujet du nucléaire
 
La dernière visite présidentielle de François Hollande en Polynésie en 2016 avait été marquée par la reconnaissance de l’impact environnemental, des conséquences sanitaires et des bouleversements sociaux des essais nucléaires menés en Polynésie française. La visite d’Emmanuel Macron comportera évidemment une séquence consacrée au nucléaire, notamment avec le futur Centre de mémoire qui doit être installé sur le terrain de l’ancien hôtel de la Marine à Papeete.

La dernière visite éclair de Hollande
La visite de Macron se précise
La dernière visite d’un Président de la République en exercice en Polynésie française remonte à François Hollande le 22 février 2016. Avant lui, la dernière visite présidentielle datait de Jacques Chirac en 2003. Arrivé le dimanche soir, l’ancien Président socialiste avait passé une visite d’une journée au pas de charge, marquée par un dépôt de gerbe sur la tombe de Pouvana’a, une visite du marché de Papeete, celle d’un chantier de logement social, un déplacement à Raiatea sur le marae de Taputapuatea. Le Président de la République était reparti en direction de l’Amérique du Sud le lundi soir.
 
La visite avait surtout été marquée par une allocution solennelle à la présidence, durant laquelle François Hollande avait reconnu les conséquences des essais nucléaires en Polynésie française : “Je reconnais que les essais nucléaires menés entre 1966 et 1996 en Polynésie française ont eu un impact environnemental, provoqué des conséquences sanitaires et aussi entraîné des bouleversements sociaux quand les essais ont cessé”.

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CVD : 59 candidatures ont été retenues

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CVD : 59 candidatures ont été retenues
Tahiti, le 24 février 2020 – La première commission d'examen des dossiers de candidature au dispositif Corps des volontaires au développement de la Polynésie française (CVD) a eu lieu vendredi dernier. Cinquante-neuf demandeurs pourront bénéficier de ce dispositif. Ils commenceront leurs stages début avril.

La première commission d'examen des dossiers de candidature au dispositif Corps des volontaires au développement de la Polynésie française (CVD) pour l'année 2020 a eu lieu vendredi dernier, a-t-on appris par voie de communiqué. Cette commission a validé 59 dossiers. Les personnes bénéficiant du CVD débuteront leurs stages début avril.

La sélection des dossiers a tenu compte de deux facteurs : l'engagement des demandeurs, mais aussi de" leur motivation à entreprendre des démarches pour la recherche d'un emploi stable, correspondant à leur formation initiale et à leur projet professionnel".

Pour rappel, le CVD est destiné aux jeunes de niveau Bac +2 minimum et âgés de moins de 30 ans. Il propose un programme d'insertion professionnelle rémunéré dans des secteurs d'activités publics ou privés "favorables au développement du Pays". Les bénéficiaires pourront suivre une formation de 12 mois maximum.

Un suivi post-CVD assuré
La cellule "entreprise" du Service de l'emploi, de la formation et de l'insertion professionnelles (Sefi) est en relation avec les organismes du secteur marchand qui accueillent les stagiaires. Elle assurera un suivi post-CVD pour "garantir une insertion professionnelle pérenne".
Son rôle est de définir les intentions de recrutement de ces organismes d'accueil, vis-à-vis des stagiaires CVD qu'ils auront accueillis. En fonction de ces intentions, la cellule pourra proposer des contrats aidés "pour favoriser leur embauche en fin de stage". Ce type de contrat permet à l'employeur de recevoir une aide financière qui réduit le coût du travail généré par le recrutement d'un salarié.
La mission de cette cellule est un point stratégique dans l'optique d'un accompagnement aux personnes en recherche d'emploi. Sur la période 2018-2019, près de 44% des CVD qui ont réalisé leur stage dans le secteur marchand ont été recrutés, dont près de 49% en contrat à durée indéterminée et 40% en contrat à durée déterminée.

La commission pour les CVD dans les communes repoussée
Le calendrier électoral n'a pas été sans incidence sur les demandeurs de stages en CVD. En effet, les stages CVD au sein des communes n'ont pas été présentés lors de la première commission. La commission qui examinera ces candidatures se tiendra après les élections municipales, en juin prochain.

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L'étonnante popularité d'un trou dans un mur anglais fait tiquer Tripadvisor

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L'étonnante popularité d'un trou dans un mur anglais fait tiquer Tripadvisor
Londres, Royaume-Uni | AFP | lundi 24/02/2020 - Une banale ouverture ronde dans un mur carrelé, près de l'entrée d'une banque dans une petite ville anglaise, a été, par dérision, transformée en attraction par les internautes sur Tripadvisor, poussant le site à suspendre les commentaires la concernant.

Cet œil-de-bœuf dans un muret, sans prétention architecturale, près du distributeur de billets de l'agence NatWest d'Ilkeston (centre de l'Angleterre) a été propulsé, à force de commentaires élogieux et ironiques, en tête des attractions de la ville, devant le musée d'histoire locale ou ses églises. 
Tripadvisor, régulièrement accusé de ne pas faire le ménage dans les posts qui lui sont adressés, a décidé lundi de rendre invisibles les 62 avis écrits par les internautes et suspendu la publication de nouveaux.
"En raison d'un événement récent exposé dans les médias ayant suscité de nombreux envois d'avis qui ne décrivaient pas une expérience directe avec cet établissement, nous avons suspendu la publication de nouveaux avis sur cette page", est-il indiqué sur la page de l'attraction.
Le succès du "Natwest Hole" (le trou de la Natwest) avait attiré l'attention de médias locaux ainsi qu'une foule de commentaires moqueurs, certains publiant des photos sur les lieux.
"J'ai vu la Muraille de Chine, la tour Eiffel, le Grand Canyon mais le trou de NatWest est la structure la plus inspirante jamais vue", a écrit un internaute, cité par les médias britanniques avant que les commentaires ne soient supprimés.
"La manière dont les ouvriers on pu construire un ouvrage d'une telle ampleur dans les années 90 dépasse l'imagination", a estimé un autre.
"Sixième visite à cette attraction la semaine dernière, cela vaut toujours les neuf heures de route", selon un troisième.
En septembre, Tripadvisor avait affirmé avoir bloqué 1,4 million de "faux" avis en 2018, à comparer aux plus de 750 millions qu'elle regroupait alors.
Certains commentaires peuvent être fantaisistes, comme à Ilkeston, tandis que d'autres servent à manipuler la note d'un établissement, en bien ou en mal.

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