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Le parquet redemande la détention de Ben Benacek

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Le parquet redemande la détention de Ben Benacek
Tahiti, le 21 janvier 2020 - La chambre de l’instruction a étudié hier l’appel du parquet portant sur le contrôle judiciaire du multirécidiviste Ben Benacek. Dans l’attente de l’avis du SPIP sur un éventuel placement sous surveillance électronique, l’affaire a été renvoyée au 28 janvier.

Interpellé le 6 janvier dernier alors qu’il s’était introduit au domicile d’une vieille dame à laquelle il avait volé une bouteille de champagne, le multirécidiviste Ben Benacek avait été placé en garde à vue puis présenté devant le juge des libertés et de la détention qui l’avait placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son jugement en comparution immédiate fixé au 20 février. Le parquet ayant fait appel de la mesure de contrôle judiciaire, l’affaire a été portée devant la chambre de l’instruction hier.

Afin que le Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) fasse une enquête de faisabilité pour un éventuel placement de Ben Benacek sous surveillance électronique, la chambre de l’instruction a renvoyé ce dossier au 28 janvier prochain.

Ben Benacek, qui est âgé de 40 ans, est particulièrement connu de la justice pour son fait d’arme du 26 octobre 2000 à Papara lorsque, armé d’un fusil à pompe avec un complice, il s’était emparé de quatre millions de Fcfp à la Banque de Polynésie. Pour ces faits, Ben Benacek avait écopé de dix ans de prison devant la cour d’assises en 2003. Libéré trois ans plus tard, il a depuis régulièrement été condamné ou placé en internement psychiatrique pour des faits de violence ou de tentatives d’évasion.



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L'ancien secrétaire général du Tavini, Etienne Chimin, est décédé

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L'ancien secrétaire général du Tavini, Etienne Chimin, est décédé
Tahiti, le 21 janvier 2020 - Etienne Chimin, ancien secrétaire général du Tavini Huiraatira, est décédé mardi dans sa 68e année à l’hôpital du Taaone. 

Le Tavini Huiraatira rend hommage, ce mardi, à celui qui en fut le secrétaire général pendant près de 40 ans et qui demeurait un très proche d'Oscar Temaru, le président du parti souverainiste. Etienne Chimin est décédé dans la matinée à l’hôpital du Taaone. Il était âgé de 68 ans. 

En début d’après-midi, le président du Conseil économique social, environnemental et culturel (CESEC), Kelly Asin-Moux, présente mardi les condoléances de son institution et salue un "homme de lettres et grand sage" qui a "consacré une partie de sa vie à la sauvegarde et à l’enrichissement de la langue tahitienne à travers son mandat à l’Académie tahitienne". Etienne Chimin était membre depuis 2018 du collège de la vie collective au sein du CESEC.
  
Le corps d'Etienne Chimin sera exposé à partir de 17 heures dans le hall de l’état civil de la mairie de Faa’a. Une veillée suivra à partir de 19 heures. Une seconde veillée de prière est organisée ce mercredi à 19 heures à l'église Sacré-Cœur de Arue. Les informations concernant l'inhumation seront données par la famille à cette occasion.

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Un kid's athletics bon pour le corps et l’esprit

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Un kid's athletics bon pour le corps et l’esprit
Tahiti, le 21 janvier 2020 - La Fédération polynésienne de sports adaptés et handisports (FPSAH) a organisé, mardi au stade Pater, une journée de rencontre inter-association. Une trentaine d'enfants porteurs de handicap ont participé à plusieurs ateliers d'athlétisme adaptés et ludiques.  

Une trentaine d'enfants porteurs de handicap ont participé, mardi au stade Pater, à une journée de rencontre inter-association, organisée par la Fédération polynésienne de sports adaptés et handisports (FPSAH). L'Ulis, du collège Anne-Marie Javouhey, l'IME, de Pirae, et l’association Tama Ora ont répondu présent. 

Au programme pour leurs athlètes en herbe, un "kid's athtletics" avec plusieurs ateliers d'athlétisme adaptés et ludiques. Les enfants ont essayé six activités comme par exemple le saut de grenouille, une course à obstacle ou encore le lancer de "medecine ball". 
"L'objectif, c'est qu'il partage un bon moment tous ensemble parce que ce sont des épreuves par équipe. Cela crée des liens entre les enfants, ils se motivent et ils ont envie de se surpasser", explique Jérémie Le Fort, cadre technique à la FPSAH. 

Bien-être physique et mental
Un kid's athletics bon pour le corps et l’esprit
Course à pied, lancer et saut… les enfants se sont tirés la bourre sur toutes les épreuves proposées. "On a choisi l'athlétisme parce qu'il y a des mouvements qui sont intéressants pour les enfants. Il y a de la course, du lancer et du saut : ce sont des habilités motrices qu'il faut développer chez ces enfants porteurs de handicap. Cela favorise leur schéma corporel et leur bien-être mental. Cette journée nous permet aussi de détecter d'éventuels potentiels. Certains pourront peut-être intégrer un club d'athlétisme et faire des compétitions", indique le cadre technique la FPSAH. 

Mais pour les éducateurs, l'essentiel était ailleurs. "Évidemment, ça fait du bien de voir les enfants se dépenser de cette manière et s'ouvrir aux autres", confie l'un des responsables d'association. "Le temps d'une matinée, ils ont pu oublier leur quotidien et prendre du plaisir avec d'autres enfants. Ce n'est que du bonus pour eux et pour nous."

Jeudi prochain, ce sera au tour des adultes en situation de handicap de profiter de cette journée de rencontre. 

Un kid's athletics bon pour le corps et l’esprit
Jérémie  Le Fort, cadre technique à la FPSAH
"Le handisport est en plein essor"


Quel est l'intérêt de cette journée sportive pour les enfants porteurs de handicap ? 
L'objectif, c'est qu'il partage un bon moment tous ensemble parce que ce sont des épreuves par équipe. Cela crée des liens entre les enfants, ils se motivent et ils ont envie de se surpasser. 

Pourquoi leur proposer de l'athlétisme ? 
"On a choisi l'athlétisme parce qu'il y a des mouvements qui sont intéressants pour les enfants. Il y a de la course, du lancer et du saut, ce sont des habilités motrices qu'il faut développer chez ces enfants porteurs de handicap. Cela favorise leur schéma corporel et leur bien-être mental. Cette journée nous permet aussi de détecter d'éventuels potentiels. Certains pourront peut-être intégrer un club d'athlétisme et faire des compétitions."

Comment se porte le handisport en Polynésie. Est-ce que de plus en plus de personnes en situation en handicap se consacrent à la pratique d'une activité physique ? 
"Je dirais que le handisport en Polynésie est en plein essor. On est encore qu'au début, mais on en parle de plus en plus. Nous sommes une petite fédération, mais on essaye de proposer un maximum d'activité et de répondre au mieux aux attentes de chacun avec les moyens que l'on a. Mais pour le moment, il n'existe pas encore de passerelle entre nos activités à la fédé et la pratique en club. En Nouvelle-Calédonie et en métropole, cette passerelle existe, ce qui fait que les athlètes porteurs de handicap ne sont pas mis à l'écart. C'est le travail que nous sommes en train de mener à Tahiti, que la personne porteuse de handicap soit reconnue comme un sportif à part entière."

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Combien valent nos lagons ?

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Combien valent nos lagons ?
Tahiti, le 21 janvier 2020 - Nos lagons et océans, l’eau potable, l’air que l’on respire, nos paysages, tout cela a une valeur inestimable… Ou, pour certains, aucune valeur. Un doctorant en économie de l’environnement, Léopold Biardeau, a présenté la semaine dernière les outils utilisés pour valoriser et protéger ces biens communs.

Combien valent nos lagons ?
Léopold Biardeau a grandi entre Paea et Punaauia avant de partir faire de brillantes études supérieures à Singapour, à Science Po et désormais à l’université de Berkeley en Californie. Aujourd’hui, il passe un doctorat en économie de l'environnement. Sa recherche porte sur des sujets variés, dont la gestion des très grandes aires marine protégées. A l’occasion d’un passage en Polynésie, il a tenu jeudi dernier à l’université une conférence publique et gratuite sur le thème « Peut-on évaluer la valeur des biens communs ? ».

Un bien commun est quelque chose qui appartient à tout le monde, comme les océans, les lagons, l’eau des rivières, l’air que l’on respire, la clarté du ciel nocturne, la beauté de nos montagnes, les plages publiques… Globalement, les cadeaux que la nature nous a fait ou des services rendus par la collectivité. Mais ils sont victimes d’une tragédie : comme ils n’appartiennent à personne, bien souvent on ne prend pas soin d’eux.

Lors de sa conférence, Léopold Biardeau a donné l’exemple de l’air pur. Nous bénéficions tous d’un air non pollué, mais une usine qui rejette des gaz toxiques dans notre atmosphère n’a pas à payer le prix de la dégradation de ce bien commun. Un autre exemple est la pêche dans les eaux internationales : ces poissons appartiennent à tout le monde, mais la surpêche va rapidement épuiser les stocks. Du coup, chaque thonier est incité à se servir autant que possible tant qu’il reste des poissons à prendre, sans se soucier de préserver la ressource, puisque de toute façon les autres thoniers font pareil…

Allouer les ressources efficacement

C’est donc à la puissance publique, représentant la volonté collective, d’intervenir. Elle peut réglementer les usines qui polluent notre air et notre eau, mettre en place des quotas de pêche, des aires marines protégées ou des rāhui, créer des codes qui protègent les espèces en danger et les écosystèmes fragiles, élaborer des plans d’aménagement qui préservent la beauté de nos paysages, etc.

Mais toutes ces initiatives coûtent de l’argent. Il faut des policiers pour assurer le respect des réglementations, mettre en place et entretenir des sentiers de randonnée pour que l’on profite de la montagne, créer des parcs nationaux, financer la recherche pour savoir comment protéger les écosystèmes, lutter contre les espèces invasives… Malheureusement, l’argent de nos impôts n’est pas illimité.

Pour choisir quels projets « vaudront le coup », c’est au tour des économistes comme Léopold Biardeau d’entrer en scène. Il a présenté les outils qui permettent de mettre une valeur sur les biens communs, et ainsi de donner à l’État, au Pays ou au communes des indicateurs sur les projets prioritaires (voir encadré).

Il a lui-même reconnu que ces modèles souffrent de plusieurs faiblesses, la principale étant qu’ils ne valorisent un bien commun que par rapport à l’utilité qu’il a pour nous, les humains. Comme si la nature n’avait pas de valeur pour elle-même… Mais malgré leurs défauts, les outils de valorisation des biens communs sont largement utilisés dans les pays développés pour diriger l’action publique. Ils sont aussi utilisés par les associations de protection de l’environnement : si la valeur d’un bien commun est supérieure à la valeur d’un projet de développement économique, il est plus facile de convaincre les décideurs que la collectivité y perdra en laissant ce projet se faire...



La théorie : comment calculer la valeur d’un lagon ?
Combien valent nos lagons ?
La théorie des préférences révélées étudie les usages que la population fait d’un bien commun. On estime alors sa valeur minimale en fonction de ce que les gens payent pour l’utiliser :
- On peut calculer combien les gens investissent en temps, en frais d’entrée et en moyens de déplacement pour venir profiter d’un lagon, d’une plage ou d’un parc naturel.
- On peut utiliser les méthodes du marché immobilier pour calculer combien vaudrait ce lagon, cette vallée protégée ou cette plage s’il était vendu aujourd’hui.
- Enfin, on peut calculer combien les gens paient quand ils n’ont pas accès à un bien commun comme l’eau potable (en bouteille d’eaux, filtres sur les robinets, frais médicaux, etc.).

La théorie des préférences déclarées utilise les enquêtes et sondages pour estimer combien la population pense que vaut son bien commun :
- Par exemple on peut demander aux gens combien ils seraient prêts à payer pour éviter qu’un lagon soit détruit, qu’une espèce disparaisse ou qu’une vallée indemne soit transformée en projet industriel.
- Quand on calcule cette « valeur d’existence » au niveau mondial, les chiffres montent haut : combien l’humanité serait-elle prête à payer pour sauver la forêt amazonienne ? Sans doute bien plus que ce que les agriculteurs qui la brûlent y gagnent. Un concept déjà utilisé aux Seychelles, où une fondation internationale a racheté une partie de la dette publique de ce pays en échange de la protection de son océan...

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J’aurais voulu être une harpiste

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J’aurais voulu être une harpiste
TAHITI, le 21 janvier 2020 - Eve Delcambre, harpiste, installée depuis plusieurs mois à Moorea, propose des ateliers de fabrication de Pop’harpe. Elle fournit le matériel, accompagne les amateurs tout au long des étapes de réalisation puis reste disponible pour donner des cours d’apprentissage de l’instrument.

Les Pop’harpes sont des harpes de bois et de carton. Elles sont simples, c’est-à-dire sans levier ou pédale, mais permettent d’apprendre à jouer de l’instrument puis d’interpréter des morceaux à différents niveaux de complexité.

Depuis plusieurs mois, la harpiste Eve Delcambre, installée à Moorea, propose des ateliers de fabrication de Pop’harpe. “J’ai été formée par l’association qui a imaginé le concept”, précise la musicienne. “Je reste formatrice au sein de pro’harpes malgré l’éloignement”.

Elle assure ensuite les cours, car la fabrication de Pop’harpe n’est pas une fin en soi. Un moyen pour découvrir la pratique de la harpe à moindre coût (voir encadré).

Eve Delcambre joue depuis qu’elle a dix ans. “À la maison avec mes parents ; on écoutait beaucoup de musique classique”, se rappelle-t-elle. “J’avais repéré le son de la harpe dans l’orchestre et j’ai tenu à en jouer.”

Elle a commencé l’étude de cet instrument au conservatoire de sa commune. “Au lycée, je savais que je voulais en faire mon métier, je savais que je voulais travailler dans le milieu de la musique”. Elle s’est orientée vers l’enseignement musical, obtenant un diplôme universitaire de musicien intervenant (Dumi). Plus tard, en 2007, pour compléter sa formation, elle a obtenu un diplôme de professeur de harpe.

En parallèle elle a continué l’étude de son instrument favori jusqu’à recevoir la médaille d’or et un prix de perfectionnement. Très vite, elle a intégré une école de musique, puis le conservatoire pour former de jeunes élèves. Elle a saisi en plus des opportunités dans le milieu. Elle a joué dans l’orchestre de l’opéra d’Anvers ou bien encore a créé des spectacles pour le jeune public.

Un jour, elle a rencontré un harpiste à Gand, dans le nord-ouest de la Belgique, qui jouait de la musique sud-américaine. Elle a succombé aux airs. “La musique sud-américaine, tout comme la musique celtique, africaine ou polynésienne est une musique de tradition orale, très différente du classique. C’est ce qui m’a plu.”

L’oralité intéresse la harpiste dans le cadre de la transmission et de l’enseignement. Les mécanismes ne sont pas les mêmes. “Et puis on a plus de liberté que dans le classique, ce qui n’est ni mieux ni moins bien du point de vue esthétique, c’est différent et de ce fait complémentaire. C’est finalement très important d’avoir les deux.

Séduite par la musique vénézuélienne, Eve Delcambre a suivi les stages de Musica criolla venezuela créés par Cristobal Soto, à Paris pendant des années. “Il y avait des professeurs vénézuéliens vivant en France mais aussi des musiciens de renom venus du Venezuela spécialement pour les stages.

La musique traditionnelle vénézuélienne se joue avec une harpe (arpa llanera), des maracas et un cuatro. Cette formation, autrement dit cette association d’instruments, est typique des grandes plaines de l’Orenoque du Vénézuela et de la Colombie nommées Los Llanos, d’où le nom de la harpe.

Le cuatro est un petit instrument de musique à quatre cordes utilisé en Amérique du sud. Il dérive de la guitare baroque espagnole, elle-même apparentée au cavaquinho portugais le prédécesseur du… ukulele. Cuatro et ukulele sont de la même famille. Aussi cette musique trouve-t-elle un écho particulier en Polynésie.

Pop’harpe, l’aventure fête ses dix ans cette année

Le concept Pop’harpe a vu le jour en 2010 en France à Ivry-sur-Seine. Ce projet original a été porté par le professeur de harpe du conservatoire et quelques parents d’élèves. Il a pris un essor important et rapide. En 2016, Pop’harpe a reçu le prix du Premier ministre lors du 115e concours Lépine international de Paris.

Les harpes allient sonorité optimale et très bas coût. Elles pèsent 2,5 kg et mesurent 110 cm. Elle compte 24 cordes (du la 1 au do 5) et couvre une tessiture avec suffisamment de basses pour pouvoir s’exprimer. Les demi-tons se font manuellement selon les techniques utilisées au Moyen-âge. Des accords alternatifs avec des cordes ajoutées sont possibles.

Leur assemblage se fait à l’occasion de stages (une journée avec Eve Delcambre). Chaque instrument est unique, il est décoré par le musicien qui l’a réalisé. Une petite dizaine d’amateurs se sont déjà laissés tenter à Moorea, ils prennent maintenant des cours avec la harpiste.

Le projet Pop’harpe s’inscrit dans une démarche d’innovation frugale de l’industrie musicale. L’innovation "frugale" (théorie lancée par Navi Rajou) est un mouvement économique qui tente de faire plus avec moins de moyens.

Pour en savoir plus : popharpe.com/

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Facebook : Harpe à Moorea


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Page enfant : Marco Polo l’aventurier

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Page enfant : Marco Polo l’aventurier
TAHITI le 21 janvier 2020 - Ce Vénitien, mort le 8 janvier de l’année 1324, a vécu à la cour d’un empereur mongol. Il n’était pas le premier à s’y rendre, mais il a été celui qui a décrit pour la première les réalités chinoises. Il est aussi celui qui a fait référence au Japon alors inconnu.

Marco Polo est sans doute né à Venise en 1254. Il a vécu dans une famille de commerçants. Son père et son oncle ont possédé plusieurs comptoirs dans le quartier vénitien de Constantinople.

Constantinople est l’appellation ancienne et historique de l’actuelle ville d’Istanbul en Turquie. Son nom originel était Byzance. Elle était la capitale de l’Empire Byzantin jusqu’en 1453.

Cette ville a ceci de particulier qu’elle est à la fois en Europe et en Asie ! En son sein se trouve le détroit (c’est un bras de mer) du Bosphore. Il y a toujours eu de nombreux échanges commerciaux sur les rives de la ville. De nombreuses marchandises voyageant entre les deux continents ont traversé le détroit.

Rencontre avec Kūbilaï Khān

Alors qu’il est âgé de 15 ans, son père et son oncle rentrent d’un long voyage en Asie centrale où ils ont rencontré le premier empereur mongol Kūbilaï Khān. Cet empereur était un khagan mongol puis il a été empereur de Chine où il a fondé la dynastie Yuan. Il était le petit fils de Gengis Khan.

Les Mongols sont un peuple nomade vivant actuellement en Mongolie, Russie et Chine. Ils ont été à l’origine de l’un des plus grands empires de tous les temps. Au XIIIe siècle, ils se rassemblèrent autour de Gengis Khan.

Gengis Khan est né vers 1160 et est mort en 1227. Son nom signifie roi universel en mongol. Son vrai nom est Temüdjin. Pour les Mongols, Gengis Khan est une figure légendaire. Il est très respecté. Mais dans de nombreuses régions d’Asie qui ont été ravagées par ses guerres ou celles de ses successeurs, il est plutôt considéré comme un conquérant impitoyable et sanguinaire.

Lors de leur rencontre avec Kūbilaï Khān, le père et l’oncle de Marco Polo se sont vus proposer le monopole (cela signifie l’exclusivité) de toutes les transactions commerciales entre la Chine et la Chrétienté (c’est-à-dire du monde chrétien). En échange, ils devaient demander à des savants et artistes de se rendre auprès de l’empereur.

En 1271, Marco Polo a 17 ans. Il retourne avec son père, sa mère et son oncle en Asie, à la cour de Kūbilaï Khān. Ils mettent trois ans pour s’y rendre, empruntant l’un des nombreuses routes de la soie. Les routes de la soie sont un réseau ancien de routes commerciales entre l’Asie et l’Europe. Elles reliaient Chang’an en Chine et Antioche en Syrie médiévale. Elles tirent leur nom de la plus précieuse des marchandises qui y était transportée : la soie.

Marco Polo est devenu à la cour un enquêteur-messager du palais impérial. Il a accompli différentes missions pour le grand khan en Chine mais aussi dans l’océan indien.

Retour à Venise

Il est rentré avec ses parents en Italie, à Venise, en 1295, après 15 ans d’absence. Il a terminé sa vie en Italie où il a participé notamment à une guerre qui opposait Venise à Gênes.

Marco Polo a écrit un livre qui raconte l’empereur et sa cour : le Devisement du monde. Il a été un observateur attentif de tout ce qu’il s’y passait. Il parlait très bien le mongol, le chinois, le persan, le ouïgour et l’arabe, en plus de l’italien et ne portait pas jugement négatif sur ce qui l’entourait. Ses textes sont donc précieux.

Certains s’interrogent toutefois sur la véracité de son propos. En d’autres termes ils se demandent s’il est vrai ou imaginaire.

Grand voyageur, il a révélé l’existence du Japon (Cipangu) que l’Occident ne connaissait pas encore. Il n’y est lui-même jamais allé mais en avait entendu parler à la cour. Ses observations ont servis aux cartographes et il a inspiré l’expédition de Christophe Colomb.

Christophe Colomb est le navigateur italien qui, en cherchant une nouvelle route vers l’Inde, a débarqué en Amérique.


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Double menace de grève de l’Unsa

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Double menace de grève de l’Unsa
Tahiti, le 21 janvier 2020 – L’Unsa en Polynésie française menace de déposer deux préavis de grève. Le premier pendant la visite de la ministre des Outre-mer début février, si elle n’obtient pas « d’éclaircissements » sur l’application de la réforme nationale des retraites au fenua. Le second dans les prochains jours, si elle n’obtient pas de « clarification » d’Edouard Fritch sur le maintien de l’affiliation des fonctionnaires d’Etat polynésiens à la Sécurité sociale.
 
Les fonctionnaires d’Etat polynésiens sont bien décidés à se faire entendre. Mardi matin, l’Union nationale des syndicats autonome (Unsa) en Polynésie française a organisé une conférence de presse au siège de l’union syndicale à Papeete pour évoquer deux sujets d’actualité : d’abord la réforme nationale des retraites et ensuite la cotisation des fonctionnaires d’Etat à la CPS.

Menace sur la visite de Girardin
Sur le premier sujet, l’Unsa a dévoilé un courrier de trois pages daté du 10 janvier dernier et co-signé par la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, et par le secrétaire d’Etat chargé des retraites, Laurent Pietraszewski. Un courrier adressé aux parlementaires, conseils généraux et régionaux et maires ultramarins qui précise les spécificités de la de la réforme des retraites dans les outre-mer. « C’est déjà une avancée. Avant notre grève du 5 décembre, le rapport Delevoye n’avait rien prévu du tout pour la Polynésie en considérant que tous les Polynésiens relevaient de la CPS », entame la secrétaire générale de l’Unsa, Diana Yieng Kow. Le courrier de la ministre et du secrétaire d’Etat précise notamment qu’une partie de la sur-rémunération des fonctionnaires d’Etat ultramarins sera intégrée à la retraite et sera donc soumise à cotisation. Il précise également les conditions d’adaptation au système de « bonifications de dépaysement » ou encore d’extinction de l’indemnité temporaire de retraite (ITR).
 
Pour l’Unsa, ces éléments méritent néanmoins des « éclaircissements et approfondissements » pour « lever des points d’achoppement ». Deux courriers ont donc été envoyés à la ministre et au secrétaire d’Etat. Parmi, les questions de l’union syndicale polynésienne figurent notamment la calcul de la moyenne des salaires pour la retraite, la précision du taux de cotisation sur la sur-rémunération ou encore la compensation de l’ITR… Et s’il n’obtient pas de réponses à ses questions, l’Unsa annonce une grève des fonctionnaires d’Etat au moment de la visite de la ministre Annick Girardin en Polynésie française début février. « Nous sommes dans une période où nous avons besoin d’éclaircissements. Je prône le dialogue social et j’attends des réponses. Mais si nous n’avons pas de réponses, je déposerai un préavis de grève et je pense que les autres syndicats se joindront à nous », prévient Diana Yieng Kow.

A Fritch de clarifier sa position
Sur le second sujet, l’Unsa réagit aux articles de Tahiti Infos sur le rapport Igas-Iga-IGF qui préconise l’affiliation des fonctionnaires d’Etat à la CPS pour la maladie. Diana Yieng Kow explique que lors de la grève du 5 décembre dernier, l’Unsa a obtenu l’assurance du vice-président, Teva Rohfritsch, que le système resterait inchangé. Elle s’étonne de découvrir les propos du ministre de la Santé, Jacques Raynal, dans nos colonnes, personnellement favorable à l’affiliation des fonctionnaires d’Etat à la CPS. « Nous sommes prêts à nous mettre autour d’une table pour qu’on s’explique, que nous donnions nos arguments et qu’ils nous donnent les leurs », tonne Diana Yien Kow. « Nous sommes contre, d’abord parce que c’est notre statut de fonctionnaires d’Etat et nous tenons à le rester avec la Sécurité sociale garantie. Ensuite, on nous dit que nous coûtons à la CPS sans retour. C’est faux. Toutes nos dépenses sont remboursées par la Sécurité sociale, qui verse également des frais de gestion à la CPS. Ensuite, nous ne serions pas solidaires. C’est faux. Nous cotisons très fortement à la CST. Pour ce qui relève par exemple seulement de l’éducation, nous reversons plus de 3 milliards de Fcfp par an au Pays. »
 
La secrétaire générale de l’Unsa a donc également envoyé un courrier au président Edouard Fritch pour lui demander de clarifier sa position sur le sujet, avec là aussi un ultimatum : « Rassurez-nous monsieur le président, faute de quoi nous sommes prêts à déposer un préavis de grève ».

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TUPUNA ➔ TRANSIT, des visites pour le jeune public

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TUPUNA ➔ TRANSIT, des visites pour le jeune public
TAHITI, le 21 janvier 2020 - L’exposition du Musée de Tahiti et des îles peut se visiter librement, avec un audio-guide et/ou en suivant un guide du musée. Début 2020, une offre particulière s’est ajoutée. Des visites guidées conçues spécialement pour les enfants ont être mises en place.

C’est une nouveauté au musée de Tahiti et des îles. Une visite guidée rien que pour les enfants vient d’être lancée autour de l’exposition TUPUNA ➔ TRANSIT.

Le jeune public n’a pas les mêmes attentes que les adultes, la visite a donc été adaptée sur le fond et sur la forme. "Elle est faite par Tavai Staelens responsable du programme de médiation scolaire", précise Miriama Bono, directrice de l’établissement.

Certains enfants ont déjà eu la chance d’être accueillis au musée sur le temps solaire, avec leur classe, recevant des informations particulières à cette occasion. Les nouvelles visites jeune public sont ouvertes à tous entre 8 et 12 ans.

En plus des visites, le jeune public est invité à jouer au jeu du patrimoine et à suivre un atelier en lien avec ce qu’il aura vu en salle. "On leur demande par exemple de redessiner les pétroglyphes", détaille la directrice.

TUPUNA ➔ TRANSIT a ouvert en mars 2019. Elle présente une centaine de pièces issues des collections du Musée. Ces pièces emblématiques des 5 archipels de la Polynésie française sont, pour la grande majorité, issues de l’exposition permanente des collections, fermée depuis septembre 2018 pour travaux.

La mise en scène de l’exposition évoque l’histoire de l’institution muséale, mais également son avenir, et les enjeux auxquels l’équipe scientifique est actuellement confrontée pour bâtir le musée de demain.

Le premier espace est consacré à l’histoire et l’avenir du musée avec une présentation des enjeux du projet de rénovation. Au sein du deuxième espace se trouvent des objets emblématiques présentés sur 4 grandes pirogues, symbole du voyage, référence à la fois aux grandes migrations polynésiennes, mais également au transit actuel des collections. Une vitrine présente en plus les dernières acquisitions de l’établissement.

Enfin un espace pédagogique met à disposition du public des ouvrages édités par le musée, une installation permettant de parcourir l’ancienne salle d’exposition permanente grâce à une animation 3D.

TUPUNA ➔ TRANSIT, des visites pour le jeune public
Pratique

De 8 heures à 11h30 le 8 janvier puis pendant les vacances suivantes. Les dates sont encore à définir.
Tarif : 600 Fcfp pour la matinée comprenant un parcours de jeu de l’oie, la visite guidée ainsi qu’un atelier de dessin en lien avec l’exposition.
Programme de la matinée :

8 h : accueil des enfants
8 h30 -9h30 : Jeu du Patrimoine
9 h30-10h : pause
10 h -10h45 : visite guidée pour les enfants
10 h 45 à 11h30 : Activités autour de la visite guidée (espace farereira)

Nombre d’enfants maximum : 20 par matinée. Réservation conseillée.
Prévoir une gourde et un goûter pour la pause, ainsi qu’une casquette pour les jeux en pleins airs.
Les parents devront récupérer les enfants à partir de 11h30 et jusqu’à 12h.

Exposition au Musée de Tahiti et des îles jusqu’au dimanche 20 septembre 2020 du mardi au dimanche de 9 heures à 17 heures.


Contacts

mediation@museetahiti.pf ou au 89 79 07 97
Site internet Musée de Tahiti et des îles.

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Le Pays réagit à l’évasan difficile à Ua Pou

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Le Pays réagit à l’évasan difficile à Ua Pou
Tahiti, le 21 janvier 2020 – Dans un communiqué diffusé lundi soir, le Pays a tenu à apporter des précisions à l’épisode de l’évasan difficile entre Ua Pou, Nuku Hiva, puis Tahiti vendredi dernier pour une femme enceinte de huit mois.
 
Le ministère de la Santé a réagi lundi soir dans un communiqué pour apporter des précisions à l’évasan difficile de la femme enceinte originaire de Ua Pou vendredi dernier. Rappelons que la patiente, qui devait être hospitalisée à Nuku Hiva, a été contrainte de prendre un bonitier depuis Ua Pou, faute de moyen aérien disponible. Et c’est à la suite de ce transfert délicat que la patiente a finalement été évasanée vers Tahiti.
 
« La patiente enceinte de huit mois était suivie par le centre médical de Hakahau. Suite à l’avis médical donné dès le début de sa grossesse et rappelé lors de sa dernière consultation le 3 janvier 2020, il était convenu que l’accouchement se déroule à Tahiti avec un délai imposé au 15 janvier pour l’évacuation sanitaire programmée par avion », précise le communiqué. « Cependant, la patiente n’avait pas effectué sa réservation du vol pour cette date, toute la gestion administrative étant organisée par l’équipe du centre médicale de Hakahau. Aussi, afin de respecter le délai pour une évacuation sanitaire programmée vers Tahiti avec les moyens aériens mobilisés, la seule option possible pour ce faire était la voie maritime. Cette démarche a été entièrement préparée par l’équipe médicale de Hakahau ».
 
Autre sujet évoqué en début de semaine, la prise en charge des trois enfants de la patiente alors même que leur père était décédé quelque temps auparavant. Sur ce point également, le Pays précise : « Cette même équipe médicale a également entièrement coordonné l’évacuation sanitaire des trois enfants de la patiente ainsi que celles de ses accompagnateurs. Consciente du traumatisme subit psychologiquement par les enfants et adultes suite au décès accidentel du conjoint de la patiente, l’équipe médicale de Hakahau a organisé un suivi psychologique et s’est rendue disponible pour la famille et les personnes présentes nécessitant une prise en charge et un suivi particulièrement adapté. Des rendez-vous étaient programmés, en plus de la totale disponibilité à tout moment pour une demande d’entretien avec un médecin du centre médical de Hakahau. »

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Hivaroa Maifano et Rémy Teamo élus à Hikueru

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Hivaroa Maifano et Rémy Teamo élus à Hikueru
Tahiti, le 21 janvier 2020 – Hivaroa Maifano et Rémy Teamo ont été élus dimanche au premier tour de l’élection municipale complémentaire partielle à Hikueru, à la suite du décès du tavana Raymond Tekurio et du conseiller municipal Tuko Tekurio.
 
Hivaroa Maifano et Rémy Teamo ont été élus dimanche conseillers municipaux de Hikueru, dès le premier tour de l’élection municipale complémentaire partielle organisée à la suite du décès du tavana Raymond Tekurio et du conseiller municipal Tuko Tekurio. Quatre candidats étaient en lice et le taux de participation a atteint 52,8% sur le petit atoll dénombrant 113 électeurs. En revanche, aucune information n’a encore été donnée sur l’élection d’un maire délégué. Rappelons que les électeurs de Hikueru retourneront aux urnes les 15 et 22 mars prochains pour les élections municipales régulières cette fois-ci.

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"Trois à huit nouveaux cas de lèpre par an en Polynésie" 

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TAHITI, le 22 janvier 2020 - Les traitements efficaces existent, mais la lèpre perdure. L’année dernière, cinq Polynésiens ont été diagnostiqués comme porteurs de la maladie et soignés. Ce week-end a lieu la Journée mondiale des lépreux, l’occasion de comprendre pourquoi cette maladie concerne toujours la Polynésie. A l'occasion de la Journée mondiale des lépreux, l’Ordre de Malte se mobilise tout au long du week-end du 25 et 26 janvier afin de recueillir des fonds pour cette maladie qui sévit toujours en Polynésie.

En 2019, cinq nouveaux cas de lèpre ont été déclarés au fenua. Selon le Docteur Lam Nguyen, responsable du centre de consultation spécialisé en maladies infectieuses et tropicales, “il y a environ trois à huit nouveaux cas de lèpre par an en Polynésie”. L’Ordre de Malte précise que onze patients étaient traités en 2019. Cette maladie bactérienne, dont on pourrait croire qu’elle appartient au passé, a été contractée par plus de 200 000 personnes dans le monde en 2018. Aucun vaccin n’a été découvert, mais des thérapies efficaces existent, et les malades peuvent être parfaitement soignés si le traitement est administré assez tôt. Cette maladie n’est pas totalement éradiquée en Polynésie. D'une part elle est contagieuse, il suffit de respirer le même air qu’une personne contaminée pour risquer de l’être à son tour. D'autre part, le temps d’incubation est particulièrement long, jusqu’à plusieurs années. Une personne atteinte peut donc l’ignorer et contaminer son entourage sans s’en douter une seconde. Une fois la maladie détectée et le traitement administré, le patient n'est plus contagieux.


Quatre lépreux à Orofara
La dernière léproserie de Polynésie, dans la vallée de Orofara à Mahina, a fermé officiellement en 1976. Quatre anciens malades y vivent toujours, et ce depuis plus de 60 ans, même s’ils ne présentent plus de risque de contagion. Et les rares cas encore décelés sont dorénavant soignés suffisamment tôt pour éviter que leur corps ne soit “dévoré” par le mal, comme celui de Teiki, ce Marquisien qui vit à Orofara depuis les années 1950, et continue à sculpter le bois malgré son handicap.

Docteur Lam Nguyen, médecin de la direction de la Santé, responsable du centre de consultation spécialisé en maladies infectieuses et tropicales,
Membre de l’Ordre de Malte.

“C’est une maladie qui se soigne très bien ”

Quand la lèpre est-elle arrivée en Polynésie ?
“On pense que la lèpre est arrivée bien avant la venue des Européens. Il est très possible qu’elle ait été introduite avec les migrations successives des Austronésiens, car il existait déjà dans les langues polynésiennes des mots pour désigner cette maladie.”

Comment la lèpre s’attrape-t-elle ?
“En général, la lèpre s'attrape au contact de personnes qui présentent une forme contagieuse de la maladie, quand on respire l’air qu’elles expirent ou quand elles éternuent, toussent. Si vous êtes dans leur entourage proche, vous allez respirer cet air-là et la bactérie va rentrer dans votre organisme et va se localiser au niveau des nerfs périphériques, puis la maladie va se développer (…). La lèpre est une maladie bactérienne, elle peut s’attraper plusieurs fois.”

Quels sont les symptômes de la lèpre ?
“La lèpre est une maladie neurologique, dont les premiers signes sont cutanés. Ce sont des tâches en général dépigmentées sur des peaux ‘normales’ ou rougeâtres sur des peaux plus foncées. Si vous avez une tâche qui ne gratte pas et qui est insensible à la chaleur ou au froid, il faut consulter un médecin.
Parfois, il peut y avoir des manifestations sur le visage aussi, on parle alors de facies léonin, (du lion). A l’heure actuelle, on ne peut pas diagnostiquer la lèpre avec une prise de sang.”

La lèpre se soigne-t-elle ?
“Le traitement de la lèpre a été découvert assez tardivement avec la première molécule efficace : la dapsone. Ensuite, il y a eu la découverte de la rifampicine dans les années 60, il y avait alors les deux piliers principaux du traitement de la lèpre.
Désormais, avec le développement de la polychimiothérapie dans les années 70, 80, on a de quoi guérir les personnes et sans séquelles à condition de les prendre en charge tôt. C’est une maladie qui se soigne très bien. Selon la forme de la maladie, le traitement peut être administré soit en une seule dose, soit sur une durée plus longue (…). Il n’existe pas de vaccin.”  

Quand la léproserie de Orofara a-t-elle fermée ses portes en Polynésie ?
“Si mes souvenirs sont bons, autrefois il y avait trois léproseries en Polynésie. Une à Reao dans les Tuamotu, une à Motu Uta qui a été remplacée ensuite par celle de Orofara. La léproserie de Orofara a officiellement fermée ses portes en 1976, car on s’est aperçu qu’une fois qu’on avait les traitements, les personnes n’étaient plus contagieuses. Cela ne servait alors plus à rien de les isoler, de les stigmatiser. Les patients de Orofara, qui avaient des séquelles et qui nécessitaient encore des soins, ont continué à être suivis dans le village par l’Institut Louis Malardé.”

Quelle est la situation actuelle de la lèpre en Polynésie ?
“La lèpre n’a toujours pas disparu en Polynésie, elle continue de sévir. Il y a environ trois à huit nouveaux cas de lèpre par an en Polynésie. En 2019, on a recensé cinq nouveaux cas que l’on a traités, dont deux enfants en bas âge dans une même famille. Les enfants ont sans doute étaient contaminés par leur père. Par contre, on ne sait pas comment et par qui, le père a été contaminé. Le problème de cette maladie est que le temps d’incubation est très long, il peut être de l’ordre de plusieurs mois à plusieurs années. L’enquête épidémiologique est donc très compliquée, voire impossible à réaliser. Concernant le père de famille, on a fait un dépistage très rapide dans l’entourage et c’est comme cela que l’on a trouvé les deux cas de lèpre chez les enfants. Une fois traitées, les personnes ne sont plus contagieuses”.

Existe-t-il encore beaucoup de cas de lèpre dans le monde ?
“Globalement, la prévalence mondiale de la lèpre a beaucoup baissé au cours de ces dix dernières années (… ). Toutefois, une dizaine de pays concentrent à eux seuls, 90 à 95% des cas de lèpre dans le monde. L’Inde, le Brésil ont beaucoup de cas. Il y a eu 209 000 nouveaux cas déclarés de lèpre en 2018.”


“Aux Marquises, les lépreux étaient complètement rejetés”

La léproserie de Orofara a officiellement été fermée en 1976. Si le village est désormais devenu un village comme les autres, plusieurs habitants sont encore les témoins directs de son passé d’asile des lépreux de la Polynésie française en 1914.
Teiki vit ici dans une petite maisonnette très modeste du village. Originaire des Marquises, Teiki a attrapé la lèpre quand il avait sept ans. Avec le développement de la maladie, Teiki est arrivé quelques années plus tard à Orofara pour se faire soigner. “Les lépreux étaient complètement rejetés aux Marquises, moi je n’avais pas de symptômes au début, donc cela allait, puis je dû partir à Tahiti pour me faire soigner quand j’étais plus grand avec mon frère, atteint lui aussi. Quand on est arrivé dans les années 50, il y avait une centaine de lépreux”, confie l’homme, désormais âgé de 77 ans.
Et cela fait plus de 60 ans que Teiki vit dans ce petit village, niché dans la vallée de Orofara. Teiki s’y est même marié avec Céline, atteinte, elle aussi, de cette maladie dans sa jeunesse. Malgré ses doigts “dévorés” par la maladie, Teiki a choisi de devenir sculpteur. “Ce n’était pas facile, mais j’ai voulu aller au-delà de mon handicap”, explique le vieillard qui continue, à ses heures perdues, à sculpter le bois.
Outre le couple, deux autres femmes âgées, autrefois malades de la lèpre, vivent encore dans le village où elles se sont faits soigner quand elles étaient jeunes.

Les quêtes de l'Ordre de Malte :

Samedi 25 janvier :
- U VENUSTAR MAHINA
- Hyper U PIRAE
- Toa Faa'a
- U FAAA
- U WEEK END
- U TAMANU

Dimanche 26 janvier 7 heures : 
Messe à St Lazare - Orofara, célébrée par le Père Joël Aumeran et petit déjeuner offert par l'Ordre de Malte France et partagé avec les anciens malades et paroissiens.

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Des journées post-bac pour découvrir les formations étudiantes

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Des journées post-bac pour découvrir les formations étudiantes
Tahiti, le 22 janvier 2020 - Les journées d’orientation post-bac auront lieu les 27 et 28 janvier sur le campus de l'université de la Polynésie française et le 31 janvier au lycée de Uturoa à Raiatea. Le but de ces journées est d’aider les futurs bacheliers dans le choix de leurs études supérieures en leur permettant de découvrir toutes les formations disponibles sur le territoire.

"Ces journées sont un événement important, car elles rassemblent sur un seul et même lieu le maximum de formations post-bac afin de permettre aux futurs bacheliers de choisir au mieux leurs parcours", explique le président de l'université de Polynésie française, le Pr Patrick Capolsini. Organisées par l'université de la Polynésie française (UPF), en partenariat avec le ministère de l’Education, ces journées d'orientation post-bac se dérouleront les 27 et 28 janvier sur le campus de l'université de Polynésie français (UPF) et le 31 janvier au lycée de Uturoa à Raiatea.

Et pour permettre aux futurs bacheliers de trouver LA formation de leurs rêves, ce sont pas moins de 80 stands regroupés par thématique et par secteur d’activité, qui seront installés sur le campus de l’UPF, pour accueillir les 2 400 élèves des classes de terminale de Tahiti et Moorea. Accompagnés de leurs professeurs principaux, les lycéens et lycéennes vont pouvoir rencontrer et échanger avec les enseignants et les étudiants pour peaufiner leurs décisions. Ces journées post-bac doivent aider les futurs bacheliers à choisir "de manière réfléchie et éclairée les études supérieures qu’ils envisagent de poursuivre et de conforter la formulation de leurs vœux d’orientation" qu'ils doivent prononcer dans le cadre de Parsoursup. Mise en place depuis quelques années, cette plateforme en ligne est destinée à recueillir les voeux des élèves des classes de terminale pour la suite de leurs études après le bac. Chaque élève a le droit d'inscrire jusqu'à dix vœux sur cette plateforme en ligne, les voeux ne sont pas hiérarchisés. Chaque demande doit être accompagnée d'une lettre de motivation. "En réalité, il ne s’agit pas réellement d’une lettre de motivation classique, mais plutôt d’une réflexion personnelle", explique Jean-Jacques Henault, de la direction générale de l’enseignement supérieur. Il est donc essentiel que le futur bachelier puisse poser des questions et se renseigner pour bien connaître les différents cursus existants.

La nouveauté universitaire de cette année est la suppression de la Paces, (première année commune aux études de santé) et la création d’une Licence science de la vie, accès santé.

Dans le même esprit qu'à Tahiti, les lycéens de première et de terminale des lycées publics et privés de Uturoa bénéficieront le 31 janvier des conseils avisés des professionnels des établissements proposant des formations de l’enseignement supérieur en Polynésie.

Infos pratiques

Lundi 27 janvier de 10 heures à 15 heures et mardi 28 janvier de 8 heures à 15 heures sur le campus de l’Université de la Polynésie française ;
Vendredi 31 janvier de 9 heures à 16 heures au lycée des îles de Uturoa à Raiatea ;
La formulation des dix vœux sur la plateforme Parcoursup a débuté le mardi 22 janvier.

www.upf.pf

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Flosse habite-t-il réellement au siège du Tahoera'a ?

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Flosse habite-t-il réellement au siège du Tahoera'a ?
Tahiti, 21 janvier 2020 - Gaston Flosse a défendu mardi devant le président du tribunal d’instance, que son domicile réel est depuis juillet dernier le studio de 15 m2 qu’il loue, avec Pascale Haiti, au siège du Tahoera’a Huiraatira à Papeete. De ce fait, estime-t-il, le rejet de sa demande d’inscription sur les listes électorales de la ville n’est pas justifié.

Face au rejet de leurs demandes d’inscription sur les listes électorales de Papeete, confirmé le 10 janvier dernier par la commission municipale de contrôle idoine, c’est vers la justice que se tournent dorénavant Gaston Flosse et sa compagne, Pascale Haiti, pour défendre leur qualité d’électeurs à Papeete. L'affaire était évoquée en recours contentieux devant le président du tribunal d'instance, mardi matin. Le Vieux lion veut pourvoir voter dans la capitale de Polynésie et surtout, à 88 ans, être candidat pour y défier Michel Buillard, le maire sortant, aux prochaines élections municipales des 15 et 22 mars. 

“Domicile réel” vs "résidence"
 
Si jusqu’à présent, les arguments présentés tant par la municipalité pour rejeter la demande d’inscription de Gaston Flosse et de Pascale Haiti que par le couple pour la défendre, s’intéressaient à la notion de résidence et au délai de six mois stipulé par le code électoral (Art. L11). Mardi, c’est sur le terrain du “domicile réel” qu’a plaidé Me Dominique Antz, le conseil du couple en audience. Dans ce cas, selon lui, la question du délai de résidence est hors-jeu. 

Selon le code électoral, il convient pour être inscrit sur la liste électorale d'une commune de justifier d'une attache suffisante avec celle-ci. Cette attache peut résulter soit d'un domicile ou d'une résidence depuis six mois dans la commune, soit de la qualité de contribuable communal depuis au moins cinq ans. Si dans la plupart des cas “domicile” et “résidence” se confondent, en cas de litige, la jurisprudence considère le “domicile réel” comme étant le lieu du “principal établissement” au sens de l'article 102 du code civil. C'est sur cette ligne de crête qu'évolue dorénavant le couple.

“Appartement bourgeois”

A l’appui d’un constat d’huissier établi le 26 décembre dernier, Me Antz défend que Gaston Flosse et Pascale Haiti habitent ce studio, au siège du Tahoera'a, depuis juillet 2019 et que c’est le lieu de leur principal établissement : “C’est un appartement, transformé en siège de parti politique, mais avec toutes les commodités d’un appartement bourgeois”, explique-t-il. “Le parti sous-loue à M. Flosse la salle d’attente qui était à l’origine une chambre à coucher et l’accès au reste de l’appartement : sanitaire, cuisine, etc. Le Tahoera’a ne siège pas tous les jours et le constat d’huissier montre bien qu’il y a tout une partie privative où tout le monde n’a pas accès.”

Dans ce contentieux, pour le maire de Papeete, Gaston Flosse ne remplit pas la condition des six mois d’occupation de ce “studio” qu’il déclare habiter au 4, rue François Cardella, au moment de sa demande d’inscription sur les listes électorales de Papeete, le 5 décembre dernier. La commission de contrôle de la régularité des listes électorales abonde dans ce sens, le 10 janvier dernier, pour confirmer le rejet des demandes d'inscription du couple à Papeete. De son côté, le leader du Tahoera’a soutenait jusqu'à présent qu’ayant un contrat de sous-location daté du 19 août 2019 avec effet rétroactif au 1er, cette condition de durée serait remplie avant la date limite d’inscription sur les listes électorales, le 7 février 2020.
 
“Aucune consommation électrique ni consommation d’eau”

Que l’on s’intéresse à la notion de domicile ou à celle de résidence, on sait très bien que M. Flosse, n’a ni l’une ni l’autre à Papeete”, a estimé mardi Me Dominique Bourion. “Pas de consommation électrique, un local de 15 mètres carrés où il n’y a ni cuisine, ni endroit pour se laver, je ne vois pas comment on peut y habiter. (…) Et les factures d’électricité sont au minimum. M. Flosse ne va pas nous faire croire qu’ils habitent à deux, avec Pascale Haiti, sans aucune consommation électrique ni consommation d’eau.” L'avocat de la commune soulève également l'irrégularité du bail qui permet au Tahoera'a de sous-louer à Gaston Flosse et Pascale Haiti : “La personne qui lui a délivré ce bail (Raymond Wolher, NDLR) n’était pas habilité à le faire. Depuis 2018, il n’était plus autorisé à signer quoi que ce soit pour le compte de la famille et de la SCI Mapuru a Paraita qui gère cet immeuble. La cour d’appel le lui a interdit. Et ça, M. Flosse le savait, puisque ça lui avait alors été notifié.”

Gaston Flosse et Pascale Haiti ont-ils leur domicile réel au siège du Tahoera'a ? C'est la question à laquelle devra répondre le président du tribunal d'instance. Le jugement est mis en délibéré jusqu'au vendredi 24 janvier. En cas de nouveau revers, Gaston Flosse et sa compagne auront toujours la possibilité de se pourvoir en cassation pour tenter d'être reconnus citoyens de Papeete.

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Bonnes affaires pendant 19 jours pour les soldes

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Bonnes affaires pendant 19 jours pour les soldes
Tahiti, le 21 janvier 2020 - Près de 400 commerçants participent à la première période de soldes de l’année qui débute ce mercredi.
 
Bonnes affaires en perspective. La première période de soldes de l’année débute ce mercredi 22 janvier pour deux semaines et demie, jusqu’au 9 février.

Pour l’occasion, près de 400 commerces de Tahiti, Moorea, Raiatea et des Marquises, jouent le jeu des rabais avec des remises allant jusqu’à -70% dans certaines enseignes. Des produits à prix cassés seront également proposés sous des chapiteaux devant les commerces du centre-ville de Papeete.

Le calendrier des soldes est fixé sur proposition de la Chambre de commerce (CCISM) après enquête de satisfaction et consultation des associations et fédérations de commerçants. Ce calendrier est ensuite validé en conseil des ministres.

Cette année, outre la période de 19 jours qui s’ouvre ce mercredi, une deuxième quinzaine de soldes est programmée 23 septembre à 0 heure au 11 octobre 2020 à minuit.

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L'infirmerie de Rimatara labellisée Fare Ea

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L'infirmerie de Rimatara labellisée Fare Ea
Tahiti, le 21 janvier 2020 - L'infirmerie de Rimatara a reçu mardi le premier label Fare Ea reconnaissant la qualité et l’efficacité des soins primaires qui y sont dispensés et la mise en œuvre d’actions sanitaires préventives, curatives et promotionnelles.

Le ministre de la Santé et de la prévention, Jacques Raynal, a procédé, mardi à la remise du premier label Fare Ea à l'infirmerie de Rimatara, en présence du Tavana Hau des Australes, Rachel Tau, et du maire de la commune de Rimatara, Georges Hatitio.
Créé en 2019 dans le cadre du programme de modernisation des soins de santé primaires (SSP) 2019-2023 en Polynésie, le label Fare Ea est un gage de qualité des services rendus à la population de proximité au sein d’une structure de santé de la Direction de la santé. Pour l’obtenir, la structure de santé s’engage volontairement dans un processus d’amélioration de la qualité et l’efficacité des soins, reconnaissant la mise en œuvre d’actions à la fois préventives, curatives, promotionnelles de santé au sein d’un réseau de partenaires locaux, respectant les concepts SSP définis par l’organisation mondiale de la santé et prenant en compte les déterminants de santé de la population.
 
L’équipe de l’infirmerie de Rimatara s’est lancée dans cette démarche depuis octobre 2018.

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Air Tahiti fait sa révolution de la réservation

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Air Tahiti fait sa révolution de la réservation
Tahiti, le 21 janvier 2020 – La compagnie Air Tahiti a présenté mardi matin la migration qu'elle va opérer entre mercredi soir et jeudi matin vers son nouveau système de gestion des passagers. Mais les nouvelles fonctionnalités proposées en ligne pour les usagers ne seront optimales qu'à partir de la mi-2020.
 
La directrice commerciale d’Air Tahiti, Vairani Tetaria, a présenté mardi matin au siège de la compagnie domestique à l’aéroport de Faa’a, son changement de système de gestion des passagers qui a démarré cette semaine pour être définitivement opérationnel mi-2020. En effet, après avoir utilisé le logiciel de gestion des passagers de la société Sita pendant 25 ans, la compagnie locale a signé en janvier 2019 un contrat avec la société Amadeus Altéa. « Un des fournisseurs les plus importants dans le domaine des technologies de pointe pour l'industrie mondiale du voyage », selon Grégory Chatain, spécialiste en élaboration de solutions du fournisseur international.
 
Air Tahiti Nui, Air France, French Bee et Air Calin sont déjà passés à ce système. Il s'agira donc pour Air Tahiti de "s'aligner avec les autres compagnies pour uniformiser les systèmes, et donc faciliter les démarches pour les agents, mais aussi pour les client", explique la directrice commerciale.
 
Modification, annulation et demande de remboursement en ligne
 
Avec ce changement de logiciel, les utilisateurs du site d’Air Tahiti pourront bénéficier de nouvelles fonctionnalités. Dès jeudi, l'accès au site sera possible depuis smartphones et tablettes, grâce au design responsive adapté au format des différents appareils. À partir de fin avril, le système d'enregistrement sera facilité, puisqu'il correspondra au système des autres compagnies aériennes. Vairani Tetaria explique que "la mise en place de fonctionnalités inter-compagnies rend l'utilisation plus efficace et plus aisée". En quelques mots, l’enregistrement en ligne permettra de gagner du temps au comptoir à l’aéroport puisqu’il n’y aura plus que les formalités liées aux bagages à effectuer. Et à partir de mi-2020, le nouveau système permettra également de modifier, annuler et demander le remboursement des billets en ligne. Ce qui n'était pas possible jusqu’à aujourd’hui.
 
Une migration, deux systèmes
 
Concrètement, la première phase de migration liée au système de réservation a débuté dès lundi dernier avec l’interruption de la vente de billets sur le site d’Air Tahiti. Mardi en fin de journée, l'enregistrement en ligne et les bornes d'enregistrement en libre-service à l'aéroport ont été désactivés. L'essentiel de l'opération se déroulera dans la nuit de mercredi à jeudi. Le mercredi dès 17 heures, le site et le système de réservation actuel seront rendus non-opérationnels. Dans la nuit de mercredi à jeudi, l'ensemble des données sera transféré au nouveau système. En tout, ce sont donc 55 000 réservations, soit 85 000 billets qui seront intégrés à la nouvelle base de donnée. Jeudi matin dès 5 heures, le site sera remis en ligne et fonctionnera normalement. Même si la directrice commerciale avertit les clients : "De possibles ralentissements dans le traitement des demandes sont à prévoir dans les premiers temps."
 
La seconde phase de migration concerne le système d'enregistrement en ligne et les bornes en libre-service. Du 23 février à la mi-mars, les 48 escales d'Air Tahiti passeront progressivement au nouveau système d'enregistrement.
 
Un site flambant neuf à la fin 2020
 
A l’occasion de la présentation de la migration de son système de réservation, la directrice commerciale d’Air Tahiti a également indiqué qu’une seconde évolution du design du site Internet de la compagnie était attendue « d’ici la fin de l’année ».
 
Ariitaimai Amary

INTERVIEW : Vairani Tetaria, directrice commerciale d'Air Tahiti
Air Tahiti fait sa révolution de la réservation
Pourquoi avoir initié cette migration vers Amadeus ?
"Nous utilisons le système de réservation Sita depuis 25 ans et notre contrat arrivait à sa fin de janvier 2020. Ainsi, nous avons dû réfléchir à l'après. Il nous a donc paru naturel de passer à Amadeus pour nous aligner avec les autres compagnies aériennes locales pour faciliter les réservations. En janvier 2019, le contrat nous liant a été signé et nous avons entamé des formations de nos agents en vue de la migration vers Amadeus qui aura lieu mercredi soir."
 
Vous avez donc 48 escales dans les différentes îles de la Polynésie. Quelle était la principale difficulté pour l'organisation de ces formations ?
"Le plus difficile a été de dispenser ces formations tout en assurant les escales, notamment du fait de la dispersion du personnel à former. Il y a donc eu pas mal de chassé-croisé pour permettre de former certains agents d'un aéroport pendant que les autres restaient sur place pour assurer le service et échanger les rôles ensuite. Les 65 sessions de formation ont concerné les agents d'Air Tahiti, mais aussi les partenaires touristiques à l'étranger."

Air Tahiti au Salon du tourisme de septembre
La compagnie aérienne domestique avait communiqué sur son absence au premier Salon du tourisme de 2020 en août dernier. Une absence due à la migration vers le système de réservation Amadeus. La directrice commerciale d'Air Tahiti assure que la compagnie répondra présent au deuxième salon de 2020 : "Cette migration qui a lieu demain soir nous a conduits à décliner l'invitation du GIE Tahiti Tourisme pour le salon de février. Par contre, nous serons bien présents sur le salon de septembre ! "

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Le retour du “désosseur” de Tubuai

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Le retour du “désosseur” de Tubuai
Tahiti, le 21 janvier 2020 - Maui Tai, dit le “désosseur” de Tubuai, a comparu hier devant le tribunal correctionnel pour répondre de violences habituelles commises sur ses deux filles. Le quadragénaire, condamné à 22 ans de réclusion criminelle en juin 2019 pour avoir tenté d’assassiner sa mère, a cette fois écopé d’une peine de six ans de prison.

Six mois après avoir été condamné à 22 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises pour avoir tenté d’assassiner sa mère, qu’il voulait “désosser”, Maui Tai a de nouveau été confronté à la justice hier. L’homme comparaissait pour des violences habituelles commises sur ses deux filles mineures entre 2012 et 2015.

A l’époque de la révélation des faits, courant 2016, la fille aînée du prévenu, qui vivait à Tubuai avec ce dernier ainsi qu’avec sa mère, sa sœur et son petit frère, avait rejoint Tahiti pour être scolarisée dans un lycée. Elle s’était confiée à une éducatrice de cet établissement sur des maltraitances dont elle et sa sœur avaient été victimes durant plusieurs années, révélant ainsi avoir été victime de “coups de poing”, d’insultes et de “menaces de mort”. La fille aînée de Maui Tai avait expliqué avoir dû effectuer des tâches ménagères harassantes qui duraient parfois jusqu’à dix heures de suite.

Tenue militaire
Le 16 décembre 2016, quelques mois après la révélation de ces faits, Maui Tai avait quitté Tubuai pour se rendre à Tahiti. Habillé en tenue militaire et chaussures de sécurité, notamment armé d’une hache et de clous, il s’était rendu au domicile de sa mère avec, tel qu’il l’avait indiqué lors de sa garde à vue, l’intention de la “désosser”. Il avait été miraculeusement arrêté par son beau-père.

Condamné à 22 ans de prison pour cette tentative d’assassinat en juin dernier, Maui Tai a donc de nouveau eu maille à partir avec la justice. Il a comparu hier devant le tribunal correctionnel pour répondre des violences commises sur ses filles. A la barre, le quadragénaire, qui avait choisi de ne pas être représenté par un avocat, a montré la même froideur que lors de son précédent procès. Il a reconnu quelques gifles, dues, selon lui, au fait qu’il n’avait plus d’autorité sur ses filles lorsque ces dernières entraient en contact avec leur grand-mère. L’homme a, en revanche, nié toutes les infractions les plus graves qui lui étaient reprochées en mettant sa désinvolture apparente sur le compte de son tempérament : “Je ne sais pas pleurer, c’est une erreur de ma part”.

“Réussir et avancer”
Face à toutes les dénégations de Maui Tai, sa fille aînée, brillante élève très aisée à l’oral, s’est avancée à la barre hier pour réitérer ses déclarations. La jeune femme a évoqué des années de “violences physiques”, de “violences morales” qui portaient à l’époque des faits sur “la scolarité” ou la “religion”. Elle a expliqué s’être sentie “humiliée, rabaissée, mise à l’écart” durant des années en concluant son propos par une phrase lourde de sens : “Depuis les faits, je me suis prouvée à moi-même et aux autres que pouvais réussir et que j’avance”. La plus jeune fille du prévenu a succédé à sa sœur pour évoquer le souvenir de son père prenant la tête de sa mère pour “la cogner contre un lavabo”. Appelé à réagir sur le témoignage de ses filles, Maui Tai a froidement commenté : “Si je le pouvais, je leur remettrai un Oscar pour avoir été les meilleures comédiennes aujourd’hui”.

Libérable en 2041
Pour la défense des victimes, Me Benoît Bouyssié a dépeint un prévenu qui avait instauré un climat de “tyrannie domestique” au sein de son foyer et qui était “coupable d’avoir raté sa vie” alors qu’il avait “toutes les cartes en main” pour la réussir. Face à ce “dossier sordide”, l’avocat a salué la “force de caractère” de ses clientes et “l’efficacité du système scolaire” qui avait permis la révélation des faits.

Lors de ses réquisitions, le procureur de la République a adressé un franc message d’espoir et de confiance aux victimes qui a été soigneusement écouté par le prévenu. “Monsieur, qui est un tyran domestique, a imposé son mode de vie à tous les gens qui gravitaient autour de lui. La moindre désobéissance appelait de sa part une réponse violente”. Fixant les victimes, le représentant du ministère public a salué leur résilience : “Si vous réussissez votre vie, il vous dira plus tard que c’est grâce à lui mais ce n’est pas grâce à lui que vous vous en sortez. Au pire, c’est à cause de lui. Vous êtes désormais les maîtres de vos destins”. Six ans de prison ferme ont été requis le prévenu.

Après en avoir délibéré, le tribunal correctionnel a condamné Maui Tai à la peine de six ans de prison assortie d’un suivi socio judiciaire de dix ans et d’une obligation de soins. Il devra indemniser ses filles à hauteur de deux millions de Fcfp chacune au titre du préjudice moral subi. Il sera libérable en 2041.

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Six personnes secourues à Nengo Nengo

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Six personnes secourues à Nengo Nengo
Tahiti, le 21 janvier 2020 - Le JRCC a annoncé mardi soir le sauvetage de six membres d'équipage d'un navire de pêche en avarie moteur échoué sur l'atoll de Nengo Nengo aux Tuamotu.

Dans la nuit de lundi à mardi, alerté par le déclenchement de la balise de détresse, le JRCC a demandé l’engagement du Dauphin de la marine nationale pour procéder à l’évacuation des 6 membres d’équipage du navire de pêche « Tuamana » qui s’était échoué sur l’atoll de Nengo Nengo dans les Tuamotu. Ce navire en avarie depuis le samedi 18 janvier, faisait l’objet d’une surveillance par le JRCC qui avait mis en place depuis la veille à Hao, l’hélicoptère des forces armées en Polynésie française (FAPF). L’armateur avait dépêché un autre navire de son armement pour lui porter secours mais la dérive due au vent et aux courants a poussé le navire sur le récif de cet atoll situé à plus 450 milles nautiques (830 km) de Tahiti.

L’équipage a été hélitreuillé en urgence pour être mis en sécurité sur l’atoll de Nengo Nengo, avant d’être acheminé sur Hao. Les marins ont été accueillis par la mairie et pris en charge par les équipes du dispensaire et les pompiers. Le « Tuamana » est désormais échoué aux abords du récif de Nengo Nengo, comme l’a constaté le Gardian de la marine nationale qui l’a survolé en milieu de matinée pour évaluation. L’armateur a mis en place une opération d’assistance et un remorqueur privé doit quitter Tahiti en fin de journée.

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Conférences sur la vulnérabilité et la résistance de nos îles

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Conférences sur la vulnérabilité et la résistance de nos îles
Tahiti, le 21 janvier 2020 - Jeudi à l’Université de la Polynésie française, une série de conférences publiques animera l’amphi E toute la journée lors des Conférences de la Recherche. Elles permettront au grand public, aux entreprises et aux administrations de découvrir nos institutions de recherche et leurs derniers travaux sur le thème de la vulnérabilité de nos îles et notre capacité d’adaptation.

Les Conférences de la Recherche reviennent ce jeudi à l’Université de la Polynésie française pour une deuxième édition. Elles vont regrouper l’ensemble des organismes de recherche de Polynésie, regroupées dans le consortium Resipol (Recherche, enseignement supérieur, innovation pour la Polynésie française) pour une série de courtes conférences adaptées au grand public.

Resipol regroupe l’UPF, le Service hydrographique et océanographique de la Marine, l'Institut Louis Malardé, l’Institut de recherche pour le Développement, Berkeley, Meteo France, l’Agence française pour la biodiversité, Tahiti Faahotu, le Centre national de la recherche scientifique et le Bureau de recherche géologique et minière. Du beau monde donc.

Les Conférences de la Recherche sont l'occasion pour les chercheurs et enseignants-chercheurs de présenter leurs travaux et d'échanger avec l'ensemble des acteurs de Polynésie. Cette année, le thème sera "Vulnérabilité et résilience des systèmes insulaires". Les intervenants aborderont les questions de réponse et de gestion des aléas, de transition énergétique, de résilience des récifs coralliens, d’adaptation des populations au tourisme, de droit de l’environnement et d’Intelligence collective.

En pratique, la journée est gratuite et ouverte à tous. Elle débutera dès 8 heures dans l’amphi E de l’université. Les conférences seront données par des enseignants-chercheurs de l’UPF et des chercheurs des laboratoires membres de Resipol. Chaque conférence dure 20 minutes et sera accessible au grand public. La journée se terminera avec une table ronde avec tous ces chercheurs pour discuter d’un thème d’actualité : "Polynésie, territoire vulnérable ou résilient ?".

Cet événement avait eu lieu pour la première fois en décembre 2018, lors d’un format qui avait beaucoup plu aux chercheurs – car ils peuvent découvrir les travaux de leurs collègues polynésiens – comme au grand public qui avait pu mieux comprendre les dernières découvertes de nos scientifiques et leur poser directement leurs questions brûlantes. "On s’est rendu compte qu’il y avait des avantages à faire se rencontrer les chercheurs des différentes disciplines et laboratoires pour échanger sur des problématiques que chacun traite dans son coin, mais aussi à divulguer les découvertes aux institutions et au grand public" se réjouit Claire Chaufaux, responsable communication de l’UPF.

L’événement est aussi ouvert aux administrations et aux entreprises. L’une d'elles a d’ailleurs tenu à financer un prix pour récompenser les travaux de recherche en développement durable des étudiants de l’UPF. Ce sont 300 000 francs qui seront distribués aux apprentis chercheurs préférés de l’entreprise.

Le programme
8h30 - 8h40 Discours du Pr. Patrick CAPOLSINI, président de l’Université de la Polynésie française
8h40 - 9h00 Présentation générale, Pr. Nabila GAERTNER-MAZOUNI, vice-présidente de la Commission de la Recherche de l’UPF
9h00 - 9h20 Faire face aux aléas : croyances et politiques de réduction des risques ? Loïs BASTIDE (UPF)
9h20 - 9h40 Contribution à la transition énergétique en Polynésie française. Pascal ORTEGA (UPF)
9h40 - 10h00 La nécessaire adaptation des populations locales aux changements de la demande touristique. Pierre GHEWY (UPF)
10h20 - 10h40 Vulnérabilité et résilience en éducation : une dynamique école-famille. Rodica AILINCAI (UPF)
10h40 - 11h00 Projet ILOTS : quelques résultats et pistes de recherche. Damien SERRE (UPF)

13h20 - 13h40 Herbivorie et Résilience des récifs de Moorea. René GALZIN (Ecole Pratique des Hautes Etudes, EPHE)
13h40 - 14h00 Seuils de tolérance physiologique des huîtres creuses (Crassostrea gigas) et perlière (Pinctada margaritifera) à l’acidification des océans. Mathieu LUTIER (Ifremer)
14h00 - 14h20 Le rôle du droit de l’environnement dans la résilience des écosystèmes polynésiens : les régimes de réparation des dommages écologiques. Emmanuelle GINDRE (UPF)
14h20 - 14h40 Les impacts des changements environmentaux sur les poisson clowns. Suzanne MILLS (CRIOBE)
14h40 -15h00 Avatar-IDEA : vers une Intelligence Collective pour la résilience des systèmes socio-écologiques. Neil DAVIES (Station GUMP)
15h00 - 16h00 Table ronde: Polynésie, territoire vulnérable ou résilient ?
16h00 - 16h30 Conclusion et clôture des conférences et remise du Prix EUROPCAR 2019

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Vénus inflige à Pirae sa première défaite de la saison

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Vénus inflige à Pirae sa première défaite de la saison
Tahiti le 21 janvier 2020 - L'AS Vénus, leader de Ligue 1, recevait mardi l'AS Pirae, troisième du championnat. A l'issue d'un match très engagé, les hommes de Samuel Garcia se sont imposés 4-0. 

Explication entre prétendants au titre de champion mardi à Mahina. L'AS Vénus, leader de Ligue 1, recevait l'AS Pirae,  troisième du championnat et invaincu jusque-là. Les deux équipes se retrouvaient pour un match en retard de la 7ème journée. En cas de victoire le club de Mahina pouvait creuser l'écart sur un de ses plus proches poursuivants. A contrario les Orange eux pouvaient revenir à égalité de points avec leur adversaire du jour en cas de succès. 

C'est donc avec toutes ces données en tête que les 22 acteurs sont rentrés sur le pelouse. Et dès les premières minutes de jeu l'engagement de la part des deux équipes est total. On assiste alors à un match très haché avec beaucoup de fautes des deux côtés. 

Les deux équipes à 10
Et c'est l'AS Vénus qui va frapper en premier dans cette rencontre. A la 25ème minute de jeu, suite à un coup franc aux 40 mètres, Tauhiti Keck vient placer une tête à bout portant qui trompe Quentin Baulier (1-0). L'ouverture du score semble alors avoir libéré les joueurs de Mahina, qui multiplient les assaut sur la cage adverse. Et à la demi-heure de jeu, la défenseur orange craque. Stanley Atani met Ariihau Teriitau dans le vent suite à un crochet. Ce dernier tacle, et commet une faute dans la surface de réparation. Teaonui Tehau ne se fait pas prier pour transformer le pénalty, et pour donner deux buts d'avance à son équipe (2-0). 

Puis à la 41ème minute c'est au tour de Mauarii Tehina de mettre au supplice la défense de Pirae. Sur un crochet bien senti, il élimine Taumihau Tiatia qui commet une nouvelle faute dans la surface. Teaonui Tehau se présente de nouveau au point de pénalty et envoie de nouveau le ballon au fond des filets  (3-0). 

Frustrés par cet entame de match raté,  Pirae est ensuite réduit à 10 peu avant la mi-temps, suite à l'expulsion de Heirauarii Salem pour sur un tacle très engagé au milieu du terrain. On se dit alors que la deuxième période va être très longue pour les protégés de Naea Bennett. 

Mais deux minutes après le retour des vestiaires,  c'est au tour de l'AS Vénus et de Tauhiti Keck d'être expulsé pour un deuxième carton jaune suite à une faute sur Sylvain Graglia. Mais cette expulsion n'entame pas le moral de l'équipe de Samuel Garcia.

A la 52ème minute de jeu Stanley Atani, intenable sur son côté droit, déborde et envoie un centre au cordeau à Tehau qui en profite pour marquer son troisième but de la soirée (4-0). Sa 17ème réalisation en 10 matchs de Ligue 1.  L'AS Pirae se crée bien quelques occasions mais les coéquipiers de Raimana Li Fung Kuee manquent d'efficacité dans le dernier geste pour espérer revenir. 

Finalement c'est bien l'AS Vénus qui s'impose et qui inflige au passage à l'AS Pirae sa première défaite de la saison. Un message fort envoyé par le champion en titre. 

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