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Six médailles pour Manutea Millon aux championnats de Nouvelle-Zélande

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Six médailles pour Manutea Millon aux championnats de Nouvelle-Zélande
Tahiti le 19 janvier 2020 - Manutea Millon a participé cette semaine aux championnats de Nouvelle-Zélande de va'a vitesse. Le rameur tahitien a remporté six médailles dont trois en or, dont deux en V1 sur le 250 et le 500 mètres, et en V6 500 mètres avec son Team Pineula.

Le lac Karapiro a accueilli du 12 au 18 janvier les championnats de Nouvelle-Zélande de va'a vitesse. 3 850 rameurs ont répondus présent pour l'événement, dont le rameur tahitien Manutea Millon qui possède la double nationalité.  

Ce dernier a eu l'occasion de s'illustrer tout d'abord en V1. Le natif de Mataiea a dominé les finales du 250 et du 500 mètres, et conserve donc ses titres conquis l'année dernière.  Il a notamment devancé en finale du 500 mètres Tupuria King, grâce à un chrono de 2''14'07. 

Manutea Millon a ensuite remis ça avec son Team Pineula, en remportant la finale V6 500 mètres avec un temps de 1''48'00. La troisième médaille d'or pour le aito en Nouvelle-Zélande.  

Le Tahitien a complété sa collection de médaille avec deux médailles d'argent en V12 500 mètres, et en V12 1 500 mètres, et une médaille de bronze en V6 500 mètres.  

A noter que les sélectives pour les championnats du monde de vitesse en Polynésie se tiendront en février et en mars prochain. 

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Du rythme et des voyages à la Nuit de la lecture

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Du rythme et des voyages à la Nuit de la lecture
Tahiti, le 19 janvier 2020 - Pour la troisième Nuit de la lecture, deux soirées pour les fans d’histoires, de légendes et de beaux textes : la première à la maison de la culture sur le thème de l’Asie, la seconde à la bibliothèque universitaire sur le thème 'Āruerue : Echos dans la nuit. Les deux ont rencontré un franc succès.

Grand succès samedi soir pour la Nuit de la lecture à la Maison de la culture. Que ce soit au petit théâtre, à la salle Marama ou dans les bibliothèques, les ateliers sur le thème de l’Asie ont rapidement affiché complet. Initiation à la cérémonie du thé, origami, calligraphie japonaise, initiation au mah-jong et autres ont ravi petits et grands.


En parallèle, une ambiance plus bruyante à l’UPF avec des prestations de slam par les étudiants Parcours adaptés coachés par l’artiste Malatexta, une démonstration de beatbox et une performance très originale du groupe marquisien Kakaia qui a mêlé ses sons et textes marquisiens avec du beatbox, un chant occitan et une légende marquisienne sur l’origine du tatouage. Les plus jeunes ont aussi adoré les différents ateliers et les rencontres avec les auteurs.


Patrick Chastel, auteur
« Tout ça pour la promotion du livre, de la lecture, de la culture… C’est parfait »

Êtes-vous content de voir autant de gens venir à la Nuit de la lecture ?

Absolument, je pense que c’est vraiment très intéressant de rencontrer d’autres personnes, dans d’autres lieux que les librairies pour les dédicaces ou les Salons du livre. C’est vraiment une chance que l’Université s’ouvre à ce genre de soirée, de manifestation où il y a des animations, des livres qui sont présentés, c’est très bien. Tout ça pour la promotion du livre, de la lecture, de la culture… C’est parfait, tout ça dans un décors qui s’y prête parfaitement, j’aime beaucoup cette bibliothèque.

Beaucoup d’enfants sont présents, est-ce qu’ils sont intéressés ?
Oui, ils passent, ils feuillettent, ils posent des questions. Ce qui est surprenant ce soir c’est qu’il y a des enfants, des adultes, des ados, il y a de tout les âges et donc différent types de questions.

Valentine et Armelle, visiteuses de la Nuit de la lecture
Du rythme et des voyages à la Nuit de la lecture
Valentine : C’est très sympa et accessible, il y a beaucoup de choix de livre, avec les auteurs et les éditeurs, en plus des ateliers. Je suis arrivée en Polynésie il y a tout juste quelques semaines, et avant de venir je cherchais des auteurs locaux et j’en ai peu trouvé en métropole. Donc là je suis contente de voir qu’il y a beaucoup plus de production locale que je ne pensais et beaucoup qui on l’air très intéressants !

Armelle : Je suis venue participer à la conférence de Jacques Vernaudon, c’était très intéressant. Maintenant je vais visiter les autres ateliers. C’est très intéressant ce concept de mélanger la lecture avec des ateliers slam, beatbox, des jeux, ils devraient faire ça plus souvent ! Ça met la culture en valeur.

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Sophie Bouchonnet et Benjamin Zorgnotti restent les maitres du cross

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Sophie Bouchonnet et Benjamin Zorgnotti restent les maitres du cross
Tahiti, le 19 janvier 2020 - Les championnats de Polynésie de cross se sont tenus dimanche à Punaauia au parc Vairai. Sophie Bouchonnet chez les femmes, et Benjamin Zorgnotti chez les hommes tous les deux vainqueurs l'an passé se sont de nouveau imposés. 

Ils étaient près de 130 inscrits, hommes et femmes confondus, pour les championnats de Polynésie de cross qui se sont tenus dimanche à Punaauia au parc Vairai. Dans cette liste de départ on retrouvait notamment les champions en titre : Sophie Bouchonnet et Benjamin Zorgnotti. 

Au programme pour les athlètes, quatre boucles de 2 kilomètres autour du parc Vairai. Chez les hommes dès le départ un groupe de quatre coureurs composés de Benjamin Zorgnotti, Teva Poulain, Delbi Villa-Gongora et de Hoani Marescot s'est détaché du peloton. Lors du deuxième tour, le champion en titre décide d'accélérer. Personne n'arrive à le suivre, et Zorgnotti s'envole facilement vers la victoire. Ce dernier boucle les 8 kilomètres de course en 27''30 , et devance à l'arrivée de 13 secondes Delbi Villa-Gongora, deuxième, et de 58 secondes Teva Poulain qui complète le podium. 

Chez les femmes ces championnats de Polynésie de cross ont été de nouveau dominée par Sophie Bouchonnet. Cette dernière a fait la course en tête de bout en bout, et signe un chrono de 32''52 à l'arrivée. Derrière à elle à 38 secondes on retrouve Tiphaine Le Guerroue. Sophie Gardon se classe quant à elle troisième à plus de deux minutes de la championne. 

Les coureurs ont désormais rendez-vous le 1er février pour les championnats de Polynésie du 10 kilomètres. 

Sophie Bouchonnet et Benjamin Zorgnotti restent les maitres du cross

Sophie Bouchonnet et Benjamin Zorgnotti restent les maitres du cross

Les classements
Femmes
1 – Sophie Bouchonnet 32''52
2 – Tiphaine Le Guerroue 33''30
3 – Sophie Gardon 35''32

4 – Shoshana Gueneau 36''11
5 – Guilene Revauger 36''18

Hommes
1 – Benjamin Zorgnotti 27''30
2 – Delbi Villa-Gongora 27''43
3 – Teva Poulain 28''27

4 – Hoani Marescot 29''06
5 – Jean Philippe Petit 29''54

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L’Unsa contre la cotisation des fonctionnaires d’Etat à la CPS

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L’Unsa contre la cotisation des fonctionnaires d’Etat à la CPS
Tahiti, le 17janvier 2020 – Dans un communiqué diffusé jeudi, la secrétaire générale de l’Unsa en Polynésie, Diana Yieng Kow, conteste les conclusions du rapport de la mission d’appui de l’Etat Igas-Iga-IGF, favorable à l’affiliation des fonctionnaires d’Etat à la CPS et « s’oppose fermement » à une telle réforme.
 
Dans un communiqué diffusé jeudi, la secrétaire générale de l’Union nationale des syndicats autonome (Unsa) en Polynésie, Diana Yieng Kow, a réagi aux recommandations du rapport Igas-Iga-IGF, révélées lundi par Tahiti Infos, qui estime « souhaitable » la cotisation des fonctionnaires d’Etat à la CPS pour la maladie. « Une remise en contexte s’impose », indique la secrétaire générale de l’Unsa, pour qui les conclusions de la mission d’appui de l’Etat « concourent à donner une fausse représentation des liens qui unissent les fonctionnaires d’État et la CPS ».
 
« Croire que l’apport des cotisations des fonctionnaires d’État réglera le déficit chronique de la branche maladie CPS est un faux débat. Il y a les cotisations, certes, mais aussi les charges en conséquence », affirme le communiqué de l’Unsa, en réponse à la mission de l’Igas-Iga-IGF qui estimait à 1,7 milliard de Fcfp le « financement complémentaire » de la CPS « si les fonctionnaires et pensionnés de l’Etat y étaient affiliés ».
 
 

L’Unsa conteste les conclusions de la mission de l’Etat
« Contrairement à ce qui est allégué, le fonctionnaire d’État ne profite pas d’avantages offerts par la CPS. Bien au contraire, la sécurité sociale rembourse intégralement les frais avancés par la CPS. (…) En effet, le système de compensation financière entre les deux caisses (CPS et SS) est profitable à la CPS dans la mesure où cette dernière facture à la sécurité sociale des frais de gestion pour le travail occasionné ».
 
Rappelons que sur ce point, le rapport de la mission d’appui de l’Etat indiquait à l’inverse que les fonctionnaires d’Etat « bénéficiaient d’une prise en charge selon les règles de la CPS, qui sont pour certaines plus favorables qu’en métropole », et ceci malgré l’explosion tarifs des soins du CHPF pour les ressortissants de la Sécu. Le rapport qui pointait également le fait que la gestion administrative des remboursements réciproques de la CPS à la Sécu était « complexe » et « source de contentieux », et que le « pilotage à vue » des accords de coordination entre les deux caisses générait « d’importants risques financiers avérés ».
 
Enfin, l’Unsa souligne la participation des fonctionnaires d’Etat à la CST et rappelle en conclusion son attachement fort à la sécurité sociale « comme élément statutaire de la fonction publique de l’État ». « Notre fédération s’oppose fermement à toute volonté d’affiliation à la CPS. Cette opération s’apparente aux prémices du transfert de la masse salariale de l’État vers le Pays », conclut le communiqué de l’Unsa.
 

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L’Etat et le Pays à Hao

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L’Etat et le Pays à Hao
Tahiti, le 19 janvier 2020 – Le président Edouard Fritch et le haut-commissaire Dominique Sorain ont participé en fin de semaine dernière à une longue visite commune de quatre jours sur l’atoll de Hao aux Tuamotu.
 
Le président du Pays, Edouard Fritch, et le haut-commissaire, Dominique Sorain, ont effectué de jeudi à dimanche une visite officielle conjointe sur l’atoll de Hao aux Tuamotu. Au premier jour de leur visite, les représentants de l’autorité du Pays et de l’Etat ont d’abord participé à la pose d’une première pierre du lotissement social Tangamanu, qui comportera 20 logements. Initiative cofinancée dans le cadre du contrat de projet. Parmi les visites du jour, plusieurs chantiers ont été passés en revue, dont celui de la reconstruction de la centrale thermique ainsi que celui de la rénovation du plateau sportif du collège. L’avenir et le développement de Hao, base avancée du CEP lors des essais nucléaires, a été évoqué jeudi soir avec le conseil municipal.

Visite à Amanu
L’Etat et le Pays à Hao
Vendredi, le président et le haut-commissaire se sont rendus avec le maire de Hao, Théodore Tuahine, sur l’atoll associé de Amanu. Après une traversée « mouvementée », selon le communiqué de la présidence, les autorités ont été reçues par la population et son maire délégué, François Takamoana, l’un des plus jeune maire de France. Il s’agissait notamment de la première visite sur place d’un haut-commissaire. Présent avec la délégation, le ministre de l’Equipement René Temeharo a ensuite explicité les deux chantiers du pays qui vont très prochainement démarrer. Il s’agit de la reconstruction du quai par la société GL Construction et du bétonnage d’un tronçon routier. Les autorités ont ensuite visité les installations communales.
 
La journée s’est terminée par un retour à Hao avec une visite à l’internat du collège de l’atoll, et sur ses installations notamment sportives.

Complexe sportif Moake
L’Etat et le Pays à Hao
Enfin, samedi, la délégation Etat-Pays a inauguré la salle omnisports Moake de Otepa. Un complexe sportif qui vient d’être rénové par la commune pour un montant de 135 millions de Fcfp. Des représentants du COPF et de la Fédération tahitienne de football étaient également présents à cette cérémonie. Plus de 500 jeunes de plusieurs associations sportives de Hao et Amanu se sont rassemblés pour cette matinée d’inauguration de cette belle salle qui servira pour les jeux inter Iles des Tuamotu en 2021.

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Le loyer du terrain du Vaima sous séquestre

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Le loyer du terrain du Vaima sous séquestre
Tahiti, le 19 janvier 2020 - Le tribunal civil de Papeete a ordonné jeudi dernier le placement sous séquestre des loyers versés par la SAS Centre Vaima au propriétaire du terrain du centre commercial de Papeete, craignant que l’exploitant du Centre Vaima ne se retrouve pris entre les deux feux judiciaires des familles revendiquant la fameuse succession Brown Petersen.

Suite du retentissant feuilleton de la succession Brown Petersen. Jeudi dernier, le tribunal civil de Papeete a ordonné la mise sous séquestre auprès de la Caisse des dépôts et consignations des loyers versés par la SAS Centre Vaima à la Brown Building Corporation (BBC) pour la location du terrain sur lequel est implanté l’immense centre commercial de Papeete. A l’origine de cette décision, c’est la SAS Centre Vaima elle-même qui a demandé cette mesure de précaution pour éviter de se retrouver prise en étau entre les deux parties revendiquant la propriété du terrain, à travers la revendication de l’héritage de Charles Brown Petersen…

Dans ce litige vieux de "67 ans", selon la décision rendue jeudi dernier, les consorts Bambridge et Mc Millan se disputent toujours la succession de l’homme d’affaires Charles Brown Petersen portant sur plusieurs milliards de Fcfp. Depuis un arrêt de la Cour de cassation de juin 2018, qui a établi la qualité d’héritière de la nièce de Charles Brown Petersen dans ce dossier, les héritiers Bambridge propriétaires de la Brown Building Corporation font face aux recours des héritiers Mc Millan de la fameuse nièce, qui leur demandent la restitution des terrains de leur ancêtre, parmi lesquels celui du Centre Vaima, et d’au moins 1,8 milliard de Fcfp de loyers perçus à ce titre.

Revendications croisées
De son côté, la SAS Centre Vaima a conclu un bail de location du terrain du centre commercial en 1974 avec la BBC. Le bail est prévu pour une période de onze ans renouvelable huit fois. Mais depuis la reconnaissance de l’héritière de Charles Brown Petersen en 2018, la SAS Centre Vaima explique faire face, elle aussi, aux demandes des consorts Mc Millan sur les loyers qu’elle verse à la BBC. C’est donc pour éviter de se retrouver face aux revendications croisées des deux parties que la SAS a demandé, et donc obtenu, le placement sous séquestre de ses loyers. 
 
Notons que ce n’est pas la première fois que la justice ordonne le placement sous séquestre de certains des loyers du Centre Vaima dans ce dossier. A la différence notable que la dernière décision de la justice en ce sens, rendue fin 2019, portait sur le versement des loyers des commerçants du Centre Vaima. Mais à l’époque, la décision avait été levée en quelques mois…

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Nouvelle évasan difficile par la mer à Ua Pou

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Nouvelle évasan difficile par la mer à Ua Pou
Tahiti, le 19 janvier 2020 – Une femme enceinte de huit mois a été évasanée en bonitier depuis Ua Pou vers Nuku Hiva, faute de moyens aériens, puis transportée en urgence à Tahiti en raison des conditions de ce transfert inter-îles, rapporte Polynésie la 1ère.
 
Trois mois après le décès tragique du nourrisson Hoane, à la suite de son évasan en speedboat entre Ua Pou et Nuku Hiva, une nouvelle évacuation sanitaire complexe est venue rappeler vendredi la précarité des moyens de sauvetage d’urgence aux Marquises. Vendredi, une femme enceinte de huit mois nécessitant une hospitalisation a été évacuée sur un bonitier entre Ua Pou et Nuku Hiva faute de moyens aériens, ont rapporté ce week-end nos confrères de Polynésie la 1ère. Toujours selon les informations publiées par la chaîne, le transfert en bateau entre Ua Pou et Nuku Hiva s’est avéré compliqué par une mer forte. De sorte que la patiente a finalement dû être évacuée d’urgence vers l’hôpital de Taaone après ce voyage.

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Mort à 27 ans au Népal de l'homme le plus petit du monde

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Mort à 27 ans au Népal de l'homme le plus petit du monde
Katmandou, Népal | AFP | vendredi 17/01/2020 - L'homme considéré comme le plus petit du monde en capacité de marcher est mort vendredi à l'âge de 27 ans dans un hôpital du Népal, a annoncé sa famille.

Khagendra Thapa Magar, qui mesurait 67,08 centimètres, a succombé à une pneumonie à Pokhara, une ville située à 200 kilomètres de la capitale de ce pays himalayen Katmandou où il vivait avec ses parents. 
"Il a été hospitalisé à plusieurs reprises pour une pneumonie. mais cette fois, son coeur a également été affecté. Il est mort aujourd'hui", a dit à l'AFP son frère Mahesh Thapa Magar.
Khagendra Thapa Magar, dont le nom figurait dans le Livre Guinness des Records, avait une première fois été reconnu en 2010, après son 18e anniversaire, comme étant l'homme le plus petit du monde pouvant se déplacer sur ses jambes. Il avait alors été photographié tenant un certificat à peine plus court que lui.
Puis il avait été dépossédé de ce "titre" par Chandra Bahadur Dangi, un compatriote, qui mesurait 54,6 centimètres.
Et c'est à la mort de ce dernier, en 2015, que Khagendra Thapa Magar avait recouvré son certificat.
"Il était si petit quand il est né qu'il pouvait tenir dans la paume de notre main et que l'on avait beaucoup de mal à lui faire prendre un bain", a raconté son père, Roop Bahadur, d'après le Guinness des Records.
Précédé de sa notoriété, il aura voyagé dans plus de dix pays et sera passé à la télévision en Europe et aux Etats-Unis. 
"La vie peut être un défi quand vous ne pesez que six kilogrammes et vous ne trouvez pas votre place dans un monde bâti pour des personnes entrant dans la moyenne. Mais Khagendra n'a en aucun cas laissé sa petite taille l'empêcher de profiter du meilleur de notre vie", a réagi Craig Glenday, le rédacteur en chef du Guinness.
Khagendra Thapa Magar a en outre été le visage d'une campagne officielle pour promouvoir le tourisme au Népal, qui l'a présenté comme l'homme le plus petit dans le pays qui abrite la plus haute montagne de la planète, l'Everest.
Parmi ses rencontres marquantes, celle qu'il a eue avec la plus petite femme du monde, Jyoti Amge, une Indienne.
Sur une vidéo diffusée par le livre Guinness des Records, on peut le voir jouer de la guitare avec son frère ou faire du vélo.
Après sa mort, son "titre" revient à un Colombien, Edward "Nino" Hernandez, dont la taille est de 70,21 centimètres.
L'homme le plus petit du monde dans l'incapacité de marcher ou de tenir debout sans être aidé reste le Philippin Junrey Balawing, qui ne mesure que 59,93 centimètres.

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Tempête de sable et averse de grêle sur l'Australie sinistrée par les feux

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Tempête de sable et averse de grêle sur l'Australie sinistrée par les feux
Sydney, Australie | AFP | lundi 19/01/2020 - Des orages accompagnés de grêlons se sont abattus lundi sur certaines régions de l'est de l'Australie après des tempêtes de sable et de poussière "apocalyptiques" sur d'autres zones déjà sinistrées par les incendies qui ravagent le pays depuis plusieurs mois.

Canberra a été lundi le théâtre d'une violente averse de grêle qui a arraché des branches d'arbres.
Les services d'urgence ont demandé aux gens de mettre leurs voitures à l'abri et de ne pas les laisser sous les arbres ou les lignes électriques. 
Le Bureau de météorologie a exhorté les habitants de la Nouvelle-Galles du Sud, y compris ceux de Sydney, à se préparer à l'arrivée de la tempête.
"De violents orages risquent de faire des dégâts, de générer des vents destructeurs, peut-être d'énormes grêlons et de fortes précipitations susceptibles d'entraîner des crues soudaines dans les prochaines heures", a indiqué le Bureau.
 

- "Film apocalyptique" -

 
Deux personnes de 16 et 24 ans qui se trouvaient dans les très touristiques Montagnes bleues ont dû être hospitalisées après avoir été blessées par la foudre.
"Elles ont de la chance d'être en vie", a déclaré dans un communiqué Greg Marshall, directeur des ambulances de Nouvelle-Galles du Sud.
"A un centimètre près, elles recevaient directement la foudre, ce qui aurait pu être fatal", a-t-il ajouté. Les deux étaient lundi dans un état stable.
De spectaculaires images filmées pendant le week-end dans l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud ont en outre montré la progression d'un gigantesque mur de poussière et de sable sur des localités de l'arrière-pays. 
A Dubbo notamment, à 400 km au nord de Canberra, des habitants ont décrit comment l'obscurité s'était faite en pleine journée.
"Nous sommes habitués à devoir ramasser en vitesse le linge, à éteindre les clim' et à fermer portes et fenêtres avant l'arrivée d'une tempête de poussière", a raconté à l'AFP Ashleigh Hull. Mais cette tempête était "beaucoup plus spectaculaire", a-t-elle poursuivi.
"Honnêtement, c'était comme dans un film apocalyptique, une énorme vague qui arrive, vraiment impressionnante, mais je préférerais qu'elle apporte de la pluie et pas de la poussière", a-t-elle dit.
 

- Matches reportés à l'Open d'Australie -

 
Melbourne, capitale de l'Etat du Victoria (sud), a également essuyé un très violent orage de grêle dimanche soir. Lundi après-midi, tous les matches se disputant en extérieur dans la ville dans le cadre de l'Open d'Australie de tennis ont dû être reportés en raison d'intenses pluies.
Cette première étape du Grand Chelem avait déjà vu mardi et mercredi derniers ses qualifications compliquées par une très mauvaise qualité de l'air en raison de la fumée des incendies.
Dans cet Etat du Victoria, où des feux brûlent toujours, les précipitations ont été accueillies avec soulagement, mais les autorités ont aussi mis en garde contre les risques accompagnant ces fortes pluies.
Le Premier ministre du Victoria Daniel Andrews a expliqué que cela présentait notamment des dangers pour les personnes maniant des véhicules lourds pour accéder aux zones touchées par les incendies. Le risque de glissement de terrain est également réel dans des zones montagneuses dont le couvert végétal a brûlé.
Cette humidité offre aussi un répit dans la lutte contre les incendies sur la côte Est. Mais les autorités ont averti que la saison des feux de forêt était loin d'être terminée.
Les incendies se produisent chaque année sur l'immense île-continent au moment du printemps austral. Mais la saison des feux a été particulièrement précoce et intense cette fois, en raison d'une sécheresse prolongée en Australie, qui est selon les scientifiques directement liée au réchauffement climatique.
Les terres qui ont brûlé depuis septembre forment ensemble une superficie plus grande que le Portugal. En plus d'avoir détruit plus de 2.000 maisons, les incendies ont également fait au moins 29 morts.
Cette crise est aussi écologique puisque les chercheurs estiment qu'un milliard d'animaux pourraient avoir péri.
Des experts ont également estimé qu'elle entraînerait pour l'Australie un manque à gagner dans le secteur touristique se mesurant en milliards de dollars. 
Le gouvernement a annoncé ce week-end une enveloppe de 76 millions de dollars australiens (47 millions d'euros) d'aide pour le secteur du tourisme. 

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L’ONU refuse de retirer la Polynésie de la liste des Pays à décoloniser

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L’ONU refuse de retirer la Polynésie de la liste des Pays à décoloniser
Tahiti, le 20 janvier 2020 – Dans sa résolution annuelle datée du 19 décembre dernier, l’Assemblée générale des Nations Unies refuse la demande du président Edouard Fritch de retirer la Polynésie française de sa liste des Pays à décoloniser.
 
La résolution annuelle de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la situation de la Polynésie française a été adoptée le 13 décembre dernier, ont relevé ce week-end nos confrères de Polynésie la 1ère. Réinscrite en 2013 sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU dont elle avait été retirée en 1958, la Polynésie française fait chaque année l’objet de débats et d’une résolution aux Nations Unies à New York sur sa situation politique. Si la France refuse toujours de participer à ces débats, le président Edouard Fritch avait demandé « solennellement » le 8 octobre dernier devant la Quatrième Commission des Nations Unis, le retrait de la Polynésie française de la liste des territoires non autonomes.
 
Mais dans sa nouvelle résolution du 19 décembre, l’Assemblée générale répond à cette demande en « réaffirmant » la réinscription de la Polynésie française sur sa liste des territoires non autonomes et « prend note (…) des conclusions d’une évaluation indépendante (…) selon lesquelles le territoire ne remplit pas l’ensemble des critères d’autonomie ». Le reste de la résolution demande une nouvelle fois à la France de coopérer aux travaux du comité spécial pour la décolonisation de l’ONU, de faciliter une mission de visite dans le territoire. Le texte « exhorte » notamment la France à « garantir la souveraineté permanente du peuple de la Polynésie française sur ses ressources naturelles ».
 
Enfin, une nouvelle fois la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU « prie la Puissance administrante d’intensifier son dialogue avec la Polynésie française afin de favoriser la mise en place rapide d’un processus d’autodétermination équitable et effectif, dans le cadre duquel seront arrêtés le calendrier et les modalités de l’adoption d’un acte d’autodétermination ».

 


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Que serait la scène sans pari ?

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Que serait la scène sans pari ?
TAHITI, le 20 janvier 2019 - Alexandre Delimoges s’installe au Petit théâtre du 24 au 26 janvier avec son spectacle "Gustave Eiffel en fer et contre tous". Avec cette pièce qu’il interprète, il a reçu le prix du meilleur auteur au festival d’Avignon en 2018. Il a accepté de répondre à quelques questions avant de monter sur scène.

Tahiti Infos : Comment se présente le spectacle, êtes-vous seul sur scène ? Interprétez-vous plusieurs personnages ?
Alexandre Delimoges : "Je suis seul en scène, face au public qui devient mon confident et avec qui nous discutons librement. Je lui demande même parfois de s’engager en me répondant. Au loin par la fenêtre, je suis aussi l’évolution de la construction de la Tour alors bloquée au 2e étage, soit à peu près la moitié de sa hauteur. D’un côté, derrière une porte, m’attend l’ouvrier Cheval qui est le porte-parole des charpentiers en grève sur la Tour. Il attend mon verdict, que je ne dévoilerai qu’à la fin de notre ‘discussion avec le public’. De l’autre côté, derrière une autre porte, ma fille Claire, qui est aussi mon assistante, travaille dans son bureau. Je la prends à partie de temps en temps lorsque je ne me sens pas bien. Elle est mon seul soutien personnel."

Tahiti Infos : Les ouvriers de la Tour se sont donc mis en grève ?
Alexandre Delimoges : "Il y en a eu deux en fait. Une en septembre 1888 à la suite de laquelle ils ont été augmentés, puis une autre en décembre 1888, mais là leur salaire n’a pas bougé. Je démarre mon spectacle par la seconde grève. Le fil rouge du spectacle est la résolution de cette grève : comment rendre ses ouvriers heureux de retourner au travail, sans les augmenter ? Eiffel a réussi ce pari, autant vous le dire. On le considère d’ailleurs aujourd’hui comme l’inventeur du management en France ! "

Tahiti Infos : Vous parlez par ailleurs du ressentiment à l’encontre de Gustave Eiffel, la France l’a jugé responsable de nombreux suicides, c’est bien ça ?
Alexandre Delimoges : "Oui, et cela a été confirmé par certains de ses descendants qui ont assisté aux spectacles. Cet épisode l’a véritablement traumatisé. Suite à son procès au cours duquel il a été condamné en premier lieu, puis a reçu un non-lieu, ce qui n’est pas exactement un acquittement, il a vendu son entreprise de construction et s’est lancé dans tout autre chose. L’aérodynamie par exemple, on lui doit une forte avancée dans l’aviation, le cinéma… Il étudiait du 3e étage de sa Tour où il s’était fait construire un bureau."

Tahiti Infos : Où avez-vous (re)trouvé les anecdotes de vies ?
Alexandre Delimoges : "Toutes les anecdotes sur sa vie et son travail sont vraies, ainsi que le contexte historique. Il a été très difficile de retrouver des anecdotes privées, d’autant que Gustave Eiffel était austère et centré sur son travail. Toute la documentation trouvée a été écrite par les descendants, du reste, ce qui ne garantit pas une lecture totalement fiable. Il existe beaucoup de livres sur Gustave Eiffel, et en particulier ses Mémoires. Ceci étant dit, et c’est là j’espère toute la modernité du spectacle, l’idée de base est de faire revivre une partie de la vie de Gustave Eiffel mais pas de le jouer fidèlement, historiquement, tel qu’il était. Je n’ai pas de barbe, je ne cherche pas à lui ressembler, j’utilise un parler très actuel et de l’humour, de la fougue, alors qu’il était tout le contraire."

Tahiti Infos : Pourquoi Gustave Eiffel ?
Alexandre Delimoges : "Au départ, je suis amoureux d’Histoire, des vies complexes qui ont modifié son cours souvent des révolutionnaires, des précurseurs incompris, des visionnaires. Je veux écrire plusieurs spectacles sur ce type de personnes. Par exemple je suis en ce moment même, en train d’élaborer mon prochain spectacle sur Akhenaton, qui a provoqué un ras de marée en Egypte au 14e siècle avant JC, quelques décennies (bizarrement) avant Moïse. Était-il fou, ce jeune monothéiste, comme on l’a fait croire ? Était-il fabuleux car époux de Nefertiti, père de Toutankhamon, premier prophète d’un dieu unique ?"

Pour revenir à Gustave Eiffel, j’ai trouvé ce personnage totalement méconnu et pourtant son nom est le nom le plus connu pour un Français, dans le monde ! Qui sait qu’il était moitié allemand, qu’il traîne sa sale réputation depuis 130 ans maintenant y compris dans sa ville natale (Dijon) qui a rasé toute trace de son passé, qu’il a été accusé d’espionnage ou qu’il a inventé le montage en kit comme Ikea le fera plus tard ? Qui sait les milliers d’esquisses, les appuis politiques, la guerre que lui ont fait les artistes connus du XIXe siècle, pour la construction de sa tour ? Il est un ‘mécompris’, un inconnu, à connaître ! Il est aussi évidemment emblématique de la Révolution Industrielle dans laquelle nous vivons encore aujourd’hui : le train, le vélo, l’allumette, le frigo, le réveil matin, le monde ouvrier/les syndicats/les patrons, les bars/cafés).
"

Tahiti Infos : Comment considérez-vous cet homme que vous interprétez et qui occupe votre vie depuis plusieurs mois ?
Alexandre Delimoges : "Je pense qu’il mérite plus de considération et d’admiration que nous ne lui en portons. Son œuvre est immense : des ponts par milliers qui ont relié des terres jusque-là impossibles à relier, des écluses, des moulins en Egypte, des églises au Chili, des gares dans le monde entier, une poste à Saigon, le Bon Marché, l’Observatoire de Nice… Il était d’une exactitude et d’une droiture rares. Intelligent en diable. La seule notion que j’ai librement adaptée, c’est sa capacité à craquer et à montrer ses faiblesses.
Ceci dit, ne vous méprenez pas, en voyant le spectacle, on a en réalité plutôt tendance à le trouver odieux au départ et pendant un bon bout de temps, avant que l’équilibre ne se fasse
."

Que serait la scène sans pari ?
Le pitch

Plongez dans la Révolution industrielle du XIXe siècle avec ses grands hommes, ses formidables inventions et ses coups bas.
Décembre 1888. À 3 mois de l’inauguration de la Tour Eiffel, les charpentiers se mettent en grève. Comment Eiffel va-t-il gérer cette crise ? Au-delà de l’anecdote, que s’est-il passé pour que, à la fin du XIXe siècle, la France entière haïsse à ce point Gustave Eiffel ?
Découvrez Eiffel l’homme moderne, le visionnaire, le génie qui créa l’emblème de la France et qui lui redonna sa fierté de grande puissance mondiale. Découvrez l’homme impitoyable et juste qu’était Gustave Eiffel.


Pratique

Vendredi 24 et samedi 25 janvier à 19h30 et le dimanche 26 janvier à 17 heures, au Petit théâtre de la Maison de la culture.
Durée 75 minutes.
Tarif : 4500 Fcfp adultes - 3 500 Fcfp pour les moins de 18 ans.
En vente dans les Carrefour Punaauia, Faa’a et Arue, à Radio 1 et en ligne.


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Eto raconte "tout" dans son premier album

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Eto raconte
TAHITI, le 20 janvier 2019 - Le chanteur Eto va dévoiler son premier album à l’occasion d’un concert qu’il donnera le 15 février. Cet album a vu le jour suite à un tour du monde que l’artiste a réalisé entre le mois d’août 2018 et le mois de juillet 2019. Il est le résultat de rencontres et de découvertes faites aux quatre coins du monde.

Compositeur, auteur et interprète, Eto est un artiste dont la renommée n’est plus à faire. Il s’est fait connaître en Polynésie et en France en 2017 grâce au concert To’are à la Maison de la culture et à sa participation à l’émission La Nouvelle star.

L’idée d’un album est un objectif qu’il a longuement mûri et qu’il réalise enfin. Il sera présenté le samedi 15 février au Grand théâtre lors d’un concert. "On sera dans une ambiance détendue, dans un cadre posé où une interaction sera possible avec le public, je vais tout raconter", promet l’artiste.

"Tout", c’est quoi ? C’est la vie polynésienne de l’artiste, ses racines, la nature qui l’entoure et le respect qu’il porte à son environnement. Ce qui inspire depuis toujours le chanteur. C’est aussi les émotions, les partages et les instants vécus lors de son tour du monde. Entre le mois d’août 2018 et le mois de juillet 2019, Eto a en effet sillonné la planète avec un sac à dos. Il s’est arrêté dans 13 pays, de la Namibie à la Birmanie, en passant par le Pérou.

En voyageant, il a pris conscience que chaque pays avait son petit paradis, mais aussi que ces paradis étaient menacés par la main de l’homme. "Tous les endroits où je suis passé ont un point commun, la pollution."

Il a aussi entendu de nouveaux sons, ouvert les yeux sur certains aspects de sa terre d’origine. "En traversant des déserts, par exemple, je me suis dit : ‘Quelle chance on a en Polynésie, on a tout, l’eau, la montagne…’"

Il a fait des rencontres inattendues et mémorables. "Quand tu te déplaces en sac à dos, que tu sors du système – car j’ai surtout voyagé dans les campagnes et non dans les villes – il y a certaines choses qui te bouleversent."

Pour partager tout cela, Eto a écrit, composé et chanté. "Je n’ai que la musique pour m’exprimer, alors je l’utilise", justifie-t-il.

Lors du concert, il s’exprimera avec d’autres artistes : Teiho Tetoofa, Steve Reea et la Tahiti Choir School, les danseuses de l’école de danse Tauariki…

L’album sera proposé à la vente sur une clé USB en bois. "Car, dit l’artiste, je veux m’engager toujours un peu plus sur le chemin de l’écologie et du respect de l’environnement."

Plus tard dans l’année, d’autres rendez-vous sont prévus. Une tournée en France aura également lieu en juillet 2020. Sept scènes sont prévues dans différentes villes.

Eto raconte
Pratique

Au grand théâtre de la Maison de la culture
Samedi 15 février à 19 heures
Tarif : à partir de 1 500 Fcfp.

Eto raconte
Contacts

Tel. : 40 54 45 44


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L’emploi salarié stable en novembre 2019

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L’emploi salarié stable en novembre 2019
TAHITI, le 20 janvier 2020 - L’Institut de la statistique de la Polynésie française a communiqué ce lundi les derniers chiffres de l’emploi salarié marchand au fenua qui montrent pour le mois de novembre 2019 une hausse dans la construction et les autres services, une stabilité dans l'industrie et l'hôtellerie-restauration et enfin une diminution dans le commerce.

Les derniers chiffres de l’emploi au mois de novembre 2019 ont été dévoilés lundi par l’Institut de la statistique (ISPF). Sur le mois de novembre, si l’emploi est en hausse dans la construction et les autres services, il diminue néanmoins dans le commerce. Enfin, il reste stable dans l'industrie et l'hôtellerie-restauration.
Sur les douze derniers mois, l'indice de l'emploi augmente de 2,4 % et la variation moyenne annuelle observée de 2014 à 2018 est de + 2,2 %

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À Tahiti, la « résilience » des îles face aux risques environnementaux

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À Tahiti, la « résilience » des îles face aux risques environnementaux
Tahiti, le 20 janvier 2020 – Un séminaire est organisé à Papeete du 20 au 21 janvier par le comité français du Conseil de coopération économique du Pacifique. Les membres de ce colloque ont planché sur la résilience des territoires insulaires de la zone Asie- Pacifique, plus particulièrement face aux "risques environnementaux".
 
Le comité français du Conseil de coopération économique du Pacifique (PECC) a organisé un séminaire sur le thème "Résilience des îles et territoires de la zone Asie-Pacifique", dans la salle de conseil du gouvernement, du 20 au 21 janvier. Lors de sa première journée, le colloque a abordé la question de la protection des îles et des zones littorales face à la montée des eaux et du changement climatique. Il était aussi question du rôle de l’économie circulaire pour une croissance économique durable.
La Polynésie est un des membres associés des 25 pays du PECC. Sous l'égide du PECC de France, elle est l'un des membres les plus touchés par les enjeux étudiés par le conseil. Durant ce séminaire, des universitaires, des chefs d'entreprises, des représentants des administrations et autorités publiques, se sont réunis pour proposer des exemples de politique régionale dans le contexte de réchauffement climatique. Selon Pascal Lamy, ce 5e séminaire a pour objectif de permettre aux représentants de l’ensemble de la communauté PECC d’"échanger les pratiques des différents pays en rapport avec la résilience". Il s'agit de la capacité à faire face à une menace ou à un événement anormal. Concept en vogue depuis quelques années, la résilience dans les îles s'attache à analyser les stratégies d'adaptation de ces territoires insulaires vis-à-vis des nouveaux enjeux qu'ils connaissent.
 
S'adapter face aux risques environnementaux
 
Les territoires insulaires sont particulièrement vulnérables aux conséquences du changement climatique. En ce qui concerne la montée des eaux par exemple -un risque majeur dans la zone Asie-Pacifique- de nombreux retours d'expérience ont été partagés. Les intervenants ont proposé des solutions pour protéger les zones côtières de ce risque. Au Chili, Juan Esteban Buttazzoni, avocat spécialisé en droit de l'environnement, a élaboré un projet de loi qui prend en compte les changements subis par les zones côtières. En effet, des permis de construire sont octroyés sans tenir compte du risque de montée des eaux et d'inondation encourus par les futurs résidents. Le projet de loi a pour ambition de répertorier les zones à risques, les communiquer aux services d'urbanisme municipaux et les insérer dans un cadre réglementaire qui régule leur construction.
Il a aussi été question du type de logement à privilégier. Dans les zones à risque, des infrastructures adaptées aux aléas sont construites dans le but de limiter les dommages en cas de catastrophe. De manière générale, la capacité d'adaptation des îles est perçue comme un moyen pour contribuer au soutien d’une croissance économique durable et à la protection de l'environnement des îles d'Asie-Pacifique.
Ariitaimai Amary

Interview
À Tahiti, la « résilience » des îles face aux risques environnementaux
Pascal Lamy, président du PECC - France (FPECC)

« Les îles sont en train de revenir sur le devant de la scène »

 
Comment se caractérise la résilience en Polynésie ?
"La résilience est un concept très large et très vague, qui a à voir avec la résistance et la réactivité. On l'emploi beaucoup en Polynésie en raison des menaces qui proviennent du changement climatique et dont on sait qu'il peut impacter fortement les activités, l'habitat, les côtes, etc. Je crois que l'idée qui s'impose est qu'il faut organiser la politique, les villes, les cités, les États, le privé, le public, le gouvernement, toutes les générations, à faire face à des événements dont nous savons que la probabilité est plus forte qu'avant. Il s'agit d'une conscience du risque qui n'a plus rien à voir avec les exercices incendies qu'on a pu connaître jusqu'alors, il faut le faire à une plus grande échelle pour habituer les populations et les systèmes à ces probabilités. Personne ne souhaite que ça arrive. Mais l'expérience prouve que quand on est préparé, les dégâts sont beaucoup moins grands. Donc au fond, c'est un investissement dans la minimisation des dégâts."
 
En quoi l'économie circulaire est-elle un moyen de soutenir la résilience des territoires ?
"Ce qui est sûr, c’est qu'il y a énormément de travaux dans le monde concernant ce sujet. Il faut donc les faire connaître aux uns et aux autres. Ce qu'il faut souligner, c'est que le mode de l'économie circulaire, qui date d'avant la mode de la résilience, répond assez bien dans l'atténuation. L'économie circulaire, c'est une assurance, une résilience car si notre économie est plus autonome et moins sensible à des risques du type climatique par exemple, puisque c'est la manière dont on produit qui entraîne les risques climatiques. L'économie circulaire est donc moins exposée à ces aléas."
 
Comment la Polynésie peut-elle passer du statut de "victime" des gouvernances dans la région à réel acteur ?
"Je crois personnellement, avec mon observation des avis à l'international, de ce qui se passe dans les grandes conférences du climat et de la biodiversité, que les îles sont en train de revenir sur le devant de la scène. Pourquoi, c'est très simple. Parce qu'aujourd'hui, elles sont plus exposées et que le seul moyen qu'elles aient pour exposer leurs problèmes est de se faire entendre. Il y a quelque chose qui est en train de se passer. La région Pacifique s'organise et parle ici d'une seule voix, c'est primordial. C'est la donnée écologique qui fait qu'elles reviennent sur le devant, qu'elles pèsent davantage dans la balance, non pas du fait de sa population, mais de ce coefficient écologique."
 

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Municipales : Flosse en appelle à la justice

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Municipales : Flosse en appelle à la justice
Tahiti, le 20 janvier 2020 - Saisi par Gaston Flosse, le tribunal de première instance de Papeete examine ce matin à 9 heures le recours du leader du Tahoera’a contre le refus de la commission de contrôle des listes électorales de l’inscrire à Papeete en vue des municipales.
 
Cette fois-ci, c’est à la justice qu’il reviendra de trancher la question de l’inscription de Gaston Flosse sur les listes électorales à Papeete, en vue de sa candidature aux élections municipales des 15 et 22 mars prochain. Ce matin à 9 heures, le tribunal de première instance de Papeete examine le recours de l’avocat du président du Tahoera’a, Me Dominique Antz, contre la décision de la commission de contrôle de la régularité des listes électorales de Papeete qui a refusé son inscription le 10 janvier dernier. Le tribunal devra rendre sa décision dans un délai maximum de huit jours. Et sa décision ne sera susceptible que d’un ultime recours devant la Cour de cassation.
 
Rappelons que dans cette affaire, le maire de Papeete, Michel Buillard, candidat à sa propre succession, a refusé l’inscription de son futur adversaire politique, Gaston Flosse, au motif qu’il ne justifiait pas de six mois de résidence dans la commune. Ancien maire de Pirae, c’est en effet la toute première fois que l’ex-président aujourd’hui âgé de 88 ans va courir à Papeete aux municipales. Mais un litige subsiste sur la date d’inscription sur les listes électorales, entre d’un côté l’interprétation du maire et de la commission de contrôle des listes électorales et de l’autre celle de Gaston Flosse et de son avocat. La justice devra trancher pour décider si l’ancien président du Pays peut s’inscrire et se présenter à Papeete en mars prochain.

L’union avec le Tavini s’éloigne
D’un point de vue plus politique, ce contretemps n’est pas favorable à Gaston Flosse qui souhaite mener une liste d’union avec le Tavini de Minarii Galenon sur Papeete, pour tenir la dragée haute à Michel Buillard. Or plus le temps passe et plus cette union s’éloigne. Le leader du Tavini, Oscar Temaru, n’y est pas favorable. Et les colistiers de Minarii Galenon n’attendront pas indéfiniment. La liste est “ouverte à tout le monde”, indique-t-on au Tavini à Papeete, mais “avec Gaston Flosse à sa tête, c’est non”. Contactée, Minarii Galenon est moins tranchante : “De toutes façons, il n’est pas inscrit. C’est moi qui suis tête de liste.”
 
Une décision est annoncée cette semaine côté Tavini pour la composition de la liste. “Pour l’instant j’ai repris les réunions. Je consulte tous les présidents de section. La liste sera présentée début février”, tempère cependant Minarii Galenon.

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L’affaire Ravel-Le Gayic à la barre

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L’affaire Ravel-Le Gayic à la barre
Tahiti, le 20 janvier 2020 – Plus de sept ans après les premières révélations de l’enquête sur l’affaire Ravel-Le Gayic, l’homme d’affaires et le syndicaliste seront jugés les 4 et 5 février prochain pour corruption par le tribunal correctionnel de Papeete pour le premier volet du retentissant dossier.
 
L’information avait fait l’effet d’un coup de tonnerre à l’époque. Les 31 octobre et 2 novembre 2012, le secrétaire général de la CSIP, Cyril Le Gayic, le candidat aux récentes législatives, Gaston Tetuanui, et l’homme d’affaires, Bill Ravel, avaient tour à tour été placés en garde à vue, mis en examen pour corruption et écroués pour plusieurs mois à la prison de Nuutania… Le grand public découvrait alors les premiers contours de l’affaire Ravel-Le Gayic, portant sur le versement de plusieurs dizaines de millions de Fcfp par l’homme d’affaires au syndicaliste pour acheter la paix sociale dans sa société. Pacte de corruption pour les uns, chantage syndical pour les autres.
 
Cinq ans plus tard, début 2018, le juge d’instruction Thierry Fragnoli refermait une première partie de la longue et méticuleuse instruction en décidait de scinder le dossier en deux volets. Le premier concernant les transferts d’argent entre l’homme d’affaires Bill Ravel et le secrétaire général de la CSIP, Cyril Le Gayic. Le second, toujours à l’instruction, s’intéressant à des versements d’argent du même Bill Ravel à des élus comme Jean-Christophe Bouissou ou James Salmon.

Premier procès
Selon les informations recueillies par Tahiti Infos, Bill Ravel, Cyril Le Gayic et trois autres prévenus sont convoqués les 4 et 5 février prochain devant le tribunal correctionnel de Papeete pour être jugés pour les chefs de corruption et complicité de corruption. Ce premier volet de l’affaire porte précisément sur le versement de près de 11 millions de Fcfp de l’homme d’affaires au syndicaliste entre 2008 et 2011, que la justice soupçonne d’avoir été la contrepartie à la fin d’une grève au sein de la société Pétrocéan en 2008 et au maintien de la paix sociale par la suite.
 
Outre les deux protagonistes de l’affaire, l’ancien proche de Bill Ravel, Gaston Tetuanui, et son ancienne secrétaire comptable, Carole Toofa, comparaîtront pour leur rôle de porteurs d’enveloppes dans ce dossier, en ayant participé à une vingtaine de remises d’argent en espèce au leader de la CSIP en trois ans. Et enfin, l’ex-comptable de Bill Ravel, Barbara Than Trong, sera jugée pour sa complicité dans les mouvements financiers au sein des sociétés pour permettre ces transferts d’argent jusqu’au syndicaliste. Le juge d’instruction ayant estimé que cette dernière prévenue, malgré son rôle moins important dans l’affaire, avait “connaissance du caractère illégal des actes qu’elle accomplissait”.
 
La corruption et la complicité de corruption sont des délits passibles d’une peine maximale de dix ans d’emprisonnement.

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Inde: Nilanshi Patel, 17 ans et 190 centimètres de cheveux

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Inde: Nilanshi Patel, 17 ans et 190 centimètres de cheveux
Ahmedabad, Inde | AFP | lundi 20/01/2020 - Nilanshi Patel n'est pas du genre à couper les cheveux en quatre: avec une coiffure mesurée à 190 centimètres, cette Indienne de 17 ans conserve son titre de l'adolescente à la plus longue chevelure du monde.

La jeune fille, qui vit dans la petite ville de Modasa dans l'Etat du Gujarat (ouest de l'Inde), a obtenu à nouveau en 2019 son certificat du livre Guinness des records, améliorant son précédent record de 170,5 centimètres établi en décembre 2018.
Fier, son père estime que la traîne brune et soyeuse de sa fille lui a permis de passer du statut de curiosité locale à celui de célébrité internationale.
Surnommée "Raiponce" par ses amis et camarades d'école, en référence à une princesse à la longue chevelure d'un conte des frères Grimm, Nilanshi Patel n'a pas poussé la porte d'un coiffeur depuis onze ans.
"À six ans, j'ai eu une très mauvaise expérience dans un salon de coiffure local", raconte-t-elle à l'AFP.
"Depuis, j'ai beaucoup d'appréhension dès qu'il s'agit de couper mes cheveux. Mes parents ont accepté mon choix et maintenant mes cheveux sont devenus mon porte-bonheur", ajoute-t-elle.
La jeune Indienne doit mettre des chaussures à talons pour éviter que ses cheveux ne traînent trop sur le sol. Elle traite sinon sa chevelure comme n'importe quelle jeune fille de son âge, mais nécessite l'aide de sa mère.
"Je fais ce que fait chaque adolescente. Je lave mes cheveux une fois par semaine et je leur mets de l'huile une ou deux fois par semaine", explique celle qui veut devenir ingénieure. Elle les sèche en s'asseyant au soleil ou avec un sèche-cheveux.
"Généralement, je fais une natte, mais pour jouer ou pour certaines occasions, je les attache en chignon. Le seul moment où j'ai des problèmes c'est pour nager."

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Nouveau virus en Asie: un premier cas suspect en Australie

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Nouveau virus en Asie: un premier cas suspect en Australie
Sydney, Australie | AFP | mardi 20/01/2020 - Un homme rentrant de Chine et présentant les symptômes d'un mystérieux virus, proche du Sras et transmissible entre humains, a été placé à l'isolement à son domicile en Australie, ont annoncé mardi les autorités sanitaires.

Il s'agit du premier cas suspect en Australie de ce nouveau coronavirus.
Un porte-parole des autorités sanitaires du Queensland a indiqué que cet homme est récemment rentré de Wuhan, une ville de centre de la Chine où la grande majorité des contaminations ont été recensées.
Le virus, de la famille du Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) a fait jusqu'à présent quatre morts et plus de 200 contaminations ont été recensées.
La responsable de la santé publique dans l'Etat du Queensland (nord-est), Jeannette Young, a indiqué que ce patient se remettait d'une maladie respiratoire à son domicile de Brisbane où les autorités attendent les résultats d'analyses afin de savoir s'il a ou non contracté ce coronavirus. 
L'annonce de ce premier cas suspect  intervient alors que l'Australie a annoncé qu'à compter de jeudi elle procèdera à un contrôle médical renforcé des voyageurs, en provenance de Wuhan, et atterrissant à Sydney.
Du personnel travaillant dans le secteur sanitaire ira à leur rencontre pour leur remettre des prospectus, en anglais et en chinois, invitant les personnes qui pensent être atteintes ou qui souffrent de ces symptômes à se faire connaître.
Seuls trois vols directs par semaine assurent la liaison entre Wuhan et l'Australie. Ils atterrissent tous à Sydney.
Brendan Murphy, responsable de la santé publique pour le gouvernement australien, a indiqué que ce programme de contrôle pourrait également être étendu à d'autres vols en provenance de Chine et transportant une part importante de passagers en provenance de Wuhan.
Il a cependant souligné que la mise en place de telles mesures ne garantit pas l'arrêt de la propagation de ce virus dans le pays.
"Beaucoup de personnes qui en sont atteintes peuvent ne présenter aucun symptôme. Donc, il s'agit d'identifier les personnes présentant un risque élevé et de s'assurer que ces personnes sont au courant et savent comment obtenir des soins médicaux", a-t-il déclaré à la presse mardi à Canberra.
"Il n'y a aucun moyen d'empêcher que cela entre dans le pays si cela devient plus important", a souligné M. Murphy.
Cependant, il a souligné que le risque pour les Australiens est "relativement faible" et qu'il n'est pas nécessaire de s'inquiéter.  
Ce nouveau virus suscite l'inquiétude car il appartient à la même famille que le Sras, qui en 2002-2003, avait fait 774 morts dans le monde, dont 349 en Chine continentale et 299 à Hong Kong, selon l'OMS.
Lundi, un expert chinois a confirmé que ce virus est transmissible entre humains.

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Pompier volontaire depuis 30 ans en Australie, Maggie n'avait jamais vu ça

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Pompier volontaire depuis 30 ans en Australie, Maggie n'avait jamais vu ça
Bermagui, Australie | AFP | mardi 21/01/2020 - Voilà 30 ans qu'elle est volontaire contre les feux de forêt, rejoignant à chaque printemps austral cette "famille" mobilisée pour protéger leur village du littoral australien. Mais jamais Maggie McKinney, 70 ans, n'avait connu d'année aussi dramatique.

Maggie McKinney fait partie de ces personnages hauts en couleur dont regorgent les campagnes australiennes. Elle fut jadis choriste professionnelle et accompagna même sur scène la légende britannique Joe Cocker.
Il faut la voir, au quartier général des pompiers volontaires de Bermagui (sud-est de la Nouvelle-Galles du Sud), rassembler les informations qui remontent des équipes de volontaires avec lesquelles elle a tissé un lien quasi familial.
"Trente ans que je suis engagée, et la situation n'a jamais été aussi grave", dit-elle.
Les feux font partie de l'ADN de l'Australie, comme une calamité naturelle qui revient chaque année au sortir de l'hiver austral.
Mais, en raison d'une grave sécheresse, la saison des incendies a été cette fois beaucoup plus précoce et surtout  plus virulente. Une crise aggravée selon les scientifiques par le réchauffement climatique.
 

- Les limites du volontariat -

 
Depuis septembre, plus de 100.000 km2 sont partis en fumée dans tout le pays, soit davantage que la superficie du Portugal. Vingt-neuf personnes ont péri, plus de 2.000 maisons ont été détruites et un milliard d'animaux pourraient avoir été tués. 
Depuis début janvier, le Sud-Est de la Nouvelle-Galles du Sud et les régions voisines de l'Est de l'Etat de Victoria, ont été parmi les plus durement touchés.
Entre deux échanges par talkie-walkie avec des équipes de volontaires sur le terrain, Maggie McKinney explique comment quatre feux dans des parcs nationaux autour de Bermagui ont fusionné en un brasier gigantesque qui menace la ville.
Elle montre du doigt sur une carte les endroits où les soldats du feu s'échinent à canaliser la progression des flammes.
Des volontaires comme elle et son équipe de 17 personnes constituent la colonne vertébrale de l'armée de petites mains luttant en Australie contre les feux de forêt depuis 1896, année où fut formée en Nouvelle-Galles du Sud la première brigade de volontaires.
Sur l'immense île-continent, maintenir un contingent professionnel serait financièrement impossible. Et cela ne servirait à rien la majeure partie de l'année.
Mais le modèle du volontariat trouve ses limites du fait de l'exode rural et du vieillissement de la population, sachant que toutes les prévisions annoncent une intensification des feux dans le futur.
 

- "Je les aime" -

 
Maggie McKinney a longtemps gagné sa vie avec son groupe de musique. Elle retrouve une même forme de fraternité ou de camaraderie dans ce contingent de pompiers volontaires, unis dans la mission de protéger les maisons des voisins. Même si la leur est menacée.
"Il arrive que des pompiers qui se battent contre les feux perdent leur maison", raconte-t-elle.
"C'est une famille. Vous ressentez quelque chose là-bas et vous ressentez quelque chose là-dedans", dit-elle en se frappant le thorax.
"En un sens, c'est quelque chose de magnifique d'être ainsi liés au sein de la brigade. Je les aime", poursuit-elle en retenant une larme, lors d'un rare moment où cette dure-à-cuire laisse échapper une émotion, sous l'effet de la fatigue accumulée en 19 jours consécutifs de boulot.
Mais Maggie McKinney se reprend quand on la lance sur la question du rôle du réchauffement climatique et du refus du gouvernement conservateur d'agir davantage.
"Il y a peut-être un peu de posture politique sur la question du réchauffement climatique", lâche-t-elle. "Mais quelque chose est bien en train de changer. Ca n'a jamais été comme ça."
"Les gens sont en colère quant au manque de leadership. On a l'impression que le Premier ministre vit dans une bulle."
Ardent défenseur du puissant secteur du charbon, le chef du gouvernement Scott Morrison a plusieurs fois été chahuté lors de ses visites sur le terrain, en raison du manque d'aides fédérales dans la lutte contre les incendies, mais aussi de son inaction sur la question du climat. 
Le Premier ministre avait aussi été vivement critiqué pour être parti en vacances en famille à Hawaï alors que son pays brûlait.
Pour aider les brigades de volontaires comme celle de Maggie McKinney, l'exécutif a finalement mobilisé 3.000 réservistes, la plus importante mobilisation en Australie en temps de paix.

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Un paysage de désolation laissé par le volcan philippin

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Un paysage de désolation laissé par le volcan philippin
Taal, Philippines | AFP | mardi 20/01/2020 - Des dunes de cendres et des arbres aux branches nues : c'est le paysage de désolation laissé par le volcan Taal entré en activité dans une région des Philippines où ne subsistaient mardi que de rares signes de vie.

L'île a été ensevelie sous des amas de cendres projetées au moment de l'éruption le 12 janvier de ce volcan, un des plus actifs de l'archipel philippin. 
La région située autour de Taal a été évacuée, les autorités redoutant une éruption de grande ampleur. 
Mardi, une dizaine de vaches étaient en train d'errer près des maisons recouvertes de poussière et plusieurs bateaux aux couleurs vives étaient amarrés, a constaté un journaliste de l'AFP qui a survolé la zone à bord d'un appareil militaire. 
De minces panaches de vapeur s'élevaient du cratère.
Les autorités ont affirmé qu'au cours des derniers jours les signes d'un risque d'éruption imminente étaient faibles.
Les scientifiques ont cependant mis en garde contre un risque d'éruption majeure et plus de 110.000 personnes ont été évacuées et ont trouvé refuge dans des abris d'urgence.
Au moins 3.000 habitants de l'île ont reçu l'ordre de partir mais un grand nombre d'entre eux sont retournés sur place pour tenter de sauver leur bétail ou leurs biens.
Des maisons ont été écrasées ou ensevelies sous le poids des cendres. 
Les familles habitant autour du volcan vivaient du tourisme. En dépit des risques d'éruption, cette région était très prisée des visiteurs en raison de la beauté de ses paysages.
Le gouvernement philippin a dit travailler à un plan visant à relocaliser la population sur une base permanente et à transformer l'île en "un no man's land".

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