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​Route du golf : les riverains de Tema’e encore déboutés

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​Route du golf : les riverains de Tema’e encore déboutés
Tahiti, le 19 novembre 2019 - Le tribunal administratif rejette la demande des riverains de Tema’e Moorea visant à ordonner l'ouverture à la circulation automobile de la route du lac, qui permet l'accès au motu de l'aérodrome par le golf. 
 
Le tribunal administratif rejette, dans une décision rendue mardi, la demande d’association des habitant de Tema’e Moorea visant à ordonner l’ouverture à la circulation automobile de la portion de voie de 467 mètres aménagée en bordure du lac du golf. L'accès à cette portion de route est barré par un portail installé par la société ODT, gestionnaire du complexe sportif. Les riverains demandaient au tribunal de reconnaître le caractère vicinal de cette voie et d’annuler un arrêté gouvernemental autorisant l’occupation de cette zone du domaine public à l’exploitant du golf de Moorea.  

>> Lire aussi : Les riverains de Tema'e redemandent l'ouverture de la route du golf

Dans la décision rendue mardi, le tribunal administratif considère qu’une voie alternative existe pour desservir le motu de Tema’e, "que ce chemin « en soupe de corail » dont la bande de roulement présente une largeur maximale de 4 mètres (…) ne peut, au vu tant des conditions de sa création que de ses caractéristiques physiques, être regardé comme ayant été jamais ouvert à la circulation générale et par suite comme relevant du domaine public routier". Enfin, le tribunal considère que "l’exclusion des véhicules à moteur de l’accès au domaine public maritime est, contrairement à ce que soutient l’association requérante, compatible avec la destination de ce domaine, l’absence d’accès des véhicules à moteur ne faisant pas obstacle à la libre utilisation du rivage du lac".

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Vaines requêtes de Tahiti Luxury Resort

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Vaines requêtes de Tahiti Luxury Resort
 
Tahiti, le 19 novembre 2019 - Le tribunal administratif rejette deux requêtes de la société Tahiti Luxury Resort qui demandait l'annulation d'une reprise de défiscalisation de 1,35 milliard de Fcfp.
 
La société Tahiti Luxury Resort est déboutée dans sa demande d’annulation d’une mise en recouvrement de 1,35 milliard de francs déjà examinée par le tribunal administratif en avril dernier. L’affaire étant jugée, la juridiction a rejeté mardi deux requêtes faites par la société de Thierry Barbion pour soulever des moyens de légalité externes dans le cadre de recours pour excès de pouvoir et vice de procédure. 
Le tribunal administratif de Papeete avait revu à la baisse, en avril dernier, la sanction fiscale infligée à la société Tahiti Luxury Resort, suite à une reprise de défiscalisation ordonnée en 2017 pour un projet jamais réalisé. Après annulation de près de 450 millions de pénalités de retard et majorations, la société doit s’acquitter de 899,6 millions de Fcfp auprès de l’administration fiscale. 

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Un All Black au RC Pirae

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Un All Black au RC Pirae
TAHITI, le 19 novembre 2019 - Le RC Pirae accueille pour quinze jours Ofisa Tonu’u, ancien All Black. Ce dernier animera les entrainements, des stages de beach rugby ouverts à tous les clubs et a même émis le souhait d’intégrer les rangs du RC Pirae qui doit jouer sa demi-finale du championnat samedi, à Fautaua.

Du 28 mars au 8 avril 2018, les joueurs du rugby club de Pirae étaient en tournée en Nouvelle-Zélande. Ils s’étaient entrainés à Auckland et avaient assisté à divers matchs de haut niveau. Leur guide et entraîneur était Ofisa Tonu’u, ancien All Black avec qui des liens d’amitié s’étaient noués.
 
N’ayant pas les moyens d’envoyer tout le groupe chaque année en Nouvelle-Zélande, la direction du club de Pirae, composée, entre autres, du manager Teiki Dubois et du président Apolosi Foliaki, a alors décidé de faire venir Ofisa Tonu’u pour 15 jours en Polynésie. Sa venue arrive au moment opportun, puisque le RC Pirae disputera une demi-finale du Championnat de Polynésie, samedi.
 
Ofisa Tonu’u, 48 ans, désormais licencié au RC Pirae, a même manifesté son souhait d’intégrer l’effectif pour les prochains matchs, comme nous l’avions annoncé dans un précédent article.
 
Lundi soir, à l’entrainement, Ofisa Tonu’u était bien là pour partager son savoir-faire avec les jeunes du club puis avec l’équipe première. Teiki Dubois, le manager du RC Pirae, était présent et a demandé aux joueurs le plus grand sérieux lors des exercices réalisés.
 
Rendez vous donc samedi à 20h15, pour assister au match qui opposera le RC Pirae affrontera au RC Punauuia.

« Il nous « rentre » un peu dedans »
Un All Black au RC Pirae
Parole à Teiki Dubois, Manager du RC Pirae :

Comment la venue de Ofisa Tonu’u a pu se faire ?
 
« Avec la direction du club, on souhaite depuis notre arrivée travailler sur le long terme. Il y a un an, on était partis en Nouvelle-Zélande. Un interlocuteur nous avais mis en contact direct avec Ofissa Tonu’u qui nous avait coachés là-bas, puisqu’il coache aussi des académies, des clubs. C’est un entraîneur reconnu pour la qualité de ses formations. On avait bien travaillé, mais on avait aussi bien sympathisé. De lui-même, il avait voulu prendre une licence au club, car notre séjour en Nouvelle-Zélande l’avait marqué lui aussi.
 
On a pas le budget pour déplacer 25 joueurs chaque année donc, cette année, on a décidé de le faire venir, lui. Il va rester 15 jours à Tahiti. Il va travailler avec l’école de rugby, il va travailler avec l’équipe sénior de manière à continuer le travail qui a été initié et apporter une certaine rigueur. On continue d’en apprendre tous les jours donc c’est une belle opportunité de travailler avec lui pour les joueurs, mais également pour le staff. »
 
Quel va être le programme ?
 
« Durant ces phases finales, on aura trois entraînements par semaine avec lui. Il va proposer un stage pour les jeunes, mercredi de 15 à 17 heures. Il va faire également une formation spécifique au poste de n°9, qui était son poste, avec tous les n°9 du club. Le club a également proposé ses services à la fédération pour animer du beach rugby, pour animer des ateliers avec les jeunes de tous les clubs de Polynésie. L’idée, c’est de partager cette expérience, ce savoir avec nos jeunes rugbymen polynésiens.
 
Il avait également la volonté de nous accompagner pour ces phases finales. Pour nous, cela nous donne un coup de boost. On a fait un beau championnat, mais c’est important de se remettre en question et il nous apporte justement cette remise en question, il nous « rentre » un peu dedans pour nous bouger avant les phases finales. On espère que cela ne s’arrêtera pas pour nous ce samedi. On espère aller le plus loin possible, mais on acceptera le résultat puisque c’est la loi du sport. »
 
Un rappel de son palmarès ?
 
« Ofisa est un Néo-zélandais d’origine Samoane. Il a joué au début des années 1990 avec la sélection officielle des Samoa, ensuite il a été sélectionné avec les All Blacks, il a joué avec les Auckland Blues et ensuite il est parti faire carrière en Europe. Il est le All Black n°957, c’est privilège, une chance de l’avoir. Il a gardé une grande aura et un œil avisé, il est souvent invité sur les plateaux TV néo-zélandais pour échanger, débattre parce qu’il continue de partager son savoir, son expérience avec les équipes étrangères ou locales. Il a remporté récemment la Coupe du monde des Parlementaires qui se déroule juste avant la vraie Coupe du monde. Il a coaché et joué avec l’équipe de Nouvelle-Zélande. Ils ont gagné la compétition en battant la France en demi-finale. »

« Venir ici et partager la passion que j’ai, c’est magnifique »
Un All Black au RC Pirae
Parole à Ofisa Tonu’u, Entraîneur au RC Pirae :

Quelles sont vos impressions par rapport à votre présence à Tahiti ?
 
« Je suis tout d’abord content de revoir mes amis. Quand ils sont venus en Nouvelle-Zélande, j’ai été content de les accueillir. Nous avons passé du temps à Auckland et avons partagé notre expérience du rugby. C’est un vrai privilège de pouvoir venir à Tahiti pour partager notre connaissance du rugby. »
 
C’est important pour vous de partager ce savoir ?
 
« Absolument. J’ai moi-même été coaché par de bonnes personnes qui ont bien voulu partager leur savoir avec moi, ou avec mon frère. On m’a toujours appris qu’il ne fallait pas garder le savoir pour soi, qu’il fallait le partager, comme un relais que l’on passe. Revoir Teiki, Apolosi, Teiva…certains joueurs présents aujourd’hui étaient là également en Nouvelle-Zélande. C’est spécial pour moi. Le rugby évolue chaque année, il y a eu la Coupe du monde. Il y a de nouvelles méthodes, de nouvelles applications, de nouveaux styles de jeu, une nouvelle attitude par rapport au jeu…J’espère justement partager tout ça avec l’équipe. »
 
Que pensez vous du rugby tahitien ?
 
« Je pense qu’il est fort à Tahiti ! Nous aimons ce sport, vous aimez ce sport ! Le rugby est un sport magnifique parce qu’il est à la portée de tous les gabarits, pour des joueurs aux profils divers : rapide, lent, fort… Il y a l’aspect stratégie, il y a l’esprit d’équipe… C’est un super sport pour tous. Venir ici et partager la passion que j’ai pour ce sport avec le club de Pirae, c’est magnifique. J’ai pris le temps qu’il fallait pour venir ici et c’est un plaisir. 

Un All Black au RC Pirae

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La grève reprend à l'InterContinental Moorea

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La grève reprend à l'InterContinental Moorea
Tahiti, le 19 novembre 2019 - Les négociations entre la direction de l'InterContinental Moorea et la confédération syndicale O Oe to oe Rima n'ont pas abouti, faute d'accord sur la réintégration des quatre ex-employés du resort licenciés en septembre dernier. La grève sera donc effective ce mercredi à minuit.

Un peu plus d'un mois après la fin du précédent mouvement social qui avait duré 45 jours et rudement impacté l'organisation du resort, la confédération syndicale O Oe to oe Rima appelle ce mercredi à de nouveaux débrayages.  

Un préavis de grève a été déposé jeudi dernier par la confédération syndicale, sur lequel figure trois points revendications. L'un de ces points porte notamment sur la réintégration des quatre ex-employés de l'hôtel, licenciés en septembre dernier pour faute grave à la suite d'une accusation de viol de l'une de leur collègue. Une procédure d'enquête a été entreprise par les brigades de gendarmerie de Moorea et de Faa'a, laquelle a été classée sans suite le 17 octobre dernier. 

Faute d'accord sur la réintégration des quatre ex-employés du resort licenciés en septembre dernier, la grève sera donc effective ce mercredi à minuit.

"LA CHARRUE AVANT LES BŒUFS"
Des négociations se sont tenues lundi et mardi après-midi entre les parties. Des débats qui se sont révélés stériles. "La direction juge que notre préavis de grève est illégal. Selon elle, la réintégration des quatre employés ne sert pas l'intérêt des autres salariés de l'hôtel", explique Tunia Terevaura, délégué syndical O Oe to oe Rima. "Lors de la précédente grève, Jean-Louis Detaille, le directeur de l'hôtel, nous avait promis leur intégration dans le cas où ils seraient blanchis. Et c'est le cas. On veut qu'il tienne sa parole."

Trois autres organisations syndicales, la CSTP-FO, la CSIP et Otahi se sont également mêlées aux discussions. "On a expliqué à la direction qu'elle avait peut-être mis la charrue avant les bœufs avec le licenciement des quatre employés et cela avant les conclusions de l'enquête", indique Cyril Le Gayic, secrétaire général de la CSIP. 

Contactée hier, la direction régionale du groupe Intercontinental n'a pas donné suite à nos sollicitations. Mais sa position est très claire. Elle insiste sur la "dissociation" entre le volet pénale et le volet social de la procédure. 

À noter que ce mouvement de grève risque de perturber le séjour des 30 candidates à l'élection de Miss France qui doivent séjourner à l'InterContinental Moorea à partir de mercredi. Le précédent mouvement avait mobilisé près de 70% à 85% du personnel. 

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​Le haussaire préoccupé par l'ice

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​Le haussaire préoccupé par l'ice
Tahiti, le 19 novembre 2019 - Le conseil de prévention de la délinquance a fait mardi un bilan à mi-parcours du plan biennal de lutte adopté l’année dernière. Alors que la délinquance globale est "contenue", le haut-commissaire Dominique Sorain a jugé "préoccupante" l’augmentation des trafics de drogue et notamment d’ice.
 
Le Conseil de prévention de la délinquance a défini l’année dernière un plan biennal en quatre axes pour faire face aux problèmes du non-respect de la loi et de l’insécurité sur la période 2018-2020. L’instance rassemble les autorités du Pays, de l’Etat et de la justice en Polynésie française. Mardi matin, un bilan à mi-parcours des actions mises en œuvre a été fait en présence de tout le monde, au cours d’une réunion organisée à la présidence sous la houlette du haut-commissaire Sorain, du président Fritch et du procureur général Thomas Pinson.

Quatre priorités ont été identifiées dans le cadre du plan de prévention de la délinquance 2018-2020 : la lutte contre les addictions, la prévention de la délinquance des mineurs, la réduction des violences intrafamiliales, et la lutte contre l'insécurité routière. "Nous avons ciblé ces priorités parce qu’il y a des domaines particuliers ici qui font l’objet d’inquiétudes et qui nécessitent des réactions très fortes : trafic de drogue, la sécurité routière, les violences intrafamiliales, la délinquance des mineurs. C’est pour cela qu’on se concentre sur ces sujets", a souligné Dominique Sorain à l’issue de ce conseil de prévention de la délinquance. "Même si la délinquance globale est contenue en Polynésie française, il y a des domaines particuliers qui sont préoccupants et notamment – j’insiste beaucoup – le trafic de drogue" et notamment d’ice : "Il augmente. Il ne faut pas se le cacher. Il y de plus en plus de trafic. On en trouve de plus en plus. C’est bien sûr parce qu’il y a l’action des services. Mais on constate aussi une augmentation de la consommation. Et ce dans toutes les couches de la société. (…) Il nous faut trouver des solutions pratiques, applicables sur le territoire."

Pour le reste des axes du plan de prévention de la délinquance, le haut-commissaire a récapitulé mardi : "Sur les atteintes aux biens, nous sommes plutôt en-dessous de la moyenne nationale, sur les violences aux personnes, nous sommes dans la moyenne nationale et en-dessous de certains territoires ultramarins."

​Les violences aux personnes
​Le haussaire préoccupé par l'ice
Les atteintes volontaires à l’intégrité physique (AVIP) restent stables entre 2018 et 2019.
Le nombre de faits constatés pour 1000 habitants en Polynésie française est de 8,62 quand le ratio national est de 8,35.
Il y a eu trois femmes et un homme, tués à la suite de violences conjugales en 2018. Deux femmes ont été tuées à la suite de violences conjugales depuis le début de l’année 2019.
En Polynésie française, on recense 2 549 victimes de violences en 2018 dont 1 336 victimes de violences dans la sphère familiale (65%) et 917 victimes de violences conjugales.
Sur les 9 premiers mois de 2019, on recense 101 cas de violences physiques crapuleuses, 1560 cas de violences physiques non-crapuleuses et 189 cas de violences sexuelles en Polynésie.
L’année dernière, il y a eu 3,7 victimes de coups et blessures pour 1 000 habitants au fenua contre 1,5 dans l’Hexagone.

​Atteintes aux biens
​Le haussaire préoccupé par l'ice
L’analyse du premier semestre de l’année 2019 fait ressortir une stabilité en matière d’atteintes aux biens (AAB). De même, la répartition par type d’AAB garde les mêmes proportions. Le nombre de faits constatés pour 1000 habitants en Polynésie française est de 16,08 quand le ratio national est de 26,83 et plus de 20 en moyenne sur le reste de l’Outre-mer.

​Insécurité routière
​Le haussaire préoccupé par l'ice
Le nombre d’accidents et de blessés a baissé en 2019, mais le nombre de tués reste élevé. En effet, au 31 octobre 2019, on recense 29 tués contre 30 tués à la même période en 2018, soit une baisse de - 3,3%.
En matière de délinquance routière, les forces de l’ordre ont intensifié les contrôles depuis le début de l’année. En matière de conduite sous l’empire d’un état alcoolique et/ou de consommation de stupéfiants, le nombre d’infractions relevées reste élevé.


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​O2 Fakarava obtient le réexamen de sa demande de ponton

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​O2 Fakarava obtient le réexamen de sa demande de ponton
Tahiti, le 19 novembre 2019 - Le tribunal administratif enjoint le Pays de réexaminer la demande de concession maritime refusée au club de plongée O2 Fakarava pour son ponton. 
 
Dans une décision rendue mardi, le tribunal administratif ordonne le réexamen de la demande de régularisation de l’autorisation d’occupation du domaine public maritime faite par O2 Fakarava, dans un délai de 3 mois à compter du jugement. 

>> Lire aussi : O2 Fakarava bataille pour son nouveau ponton

Le centre de plongée de Fakarava avait lancé la construction de son ponton début 2018, sans autorisation administrative et de guerre lasse alors que sa demande de concession maritime était en instance depuis près d’un an à la direction des affaires foncières. La demande de régularisation de cette installation avait fait l’objet d’une décision de refus du ministre en charge du domaine, en mars 2019. Mardi, le tribunal a sanctionné ce rejet en considérant que les motifs mis en avant par l’administration n’étaient pas suffisantes.

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Douze années de procédure dans l'affaire Haddad-Flosse

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Douze années de procédure dans l'affaire Haddad-Flosse
Tahiti, le 19 novembre 2019 - Retour sur les grandes dates de plus de douze années de procédure judiciaire dans l'affaire Haddad-Flosse.
  • 7 mars 2007 : Plainte contre X du président de l’OPT, pour dénoncer l’inertie de ses prédécesseurs avec trois années de retard de paiement et de non-réclamation de 493 millions de Fcfp de recettes publicitaires perçues par les sociétés du groupe 2H d’Hubert Haddad pour le compte de l’OPT.
 
  • Novembre 2007 : La chambre territoriale des comptes adresse un signalement au parquet dénonçant également l’inertie de l’OPT face aux dettes du groupe 2H et relevant également des soupçons de favoritisme dans l’attribution de marchés publics par l’OPT au groupe 2H.
 
  • Septembre 2008 : Après l’ouverture d’une information judiciaire pour “favoritisme” et “trafic d’influence”, confiée aux juges d’instruction Philippe Stelmach et Jean-François Redonnet, la secrétaire comptable du groupe 2H reconnaît des retraits d’argent liquide “injustifiés” destinés, via le bras droit d’Hubert Haddad, Michel Yonker, à l’ancien ministre de tutelle de l’OPT, Emile Vernaudon, et à l’ancien président Gaston Flosse.
 
  • 13 mai 2009 : L’ancien directeur et président de l’OPT, Geffry Salmon, reconnaît que Gaston Flosse lui a demandé de favoriser les sociétés du groupe 2H dans l’attribution des marchés publics de l’Office.
 
  • 24 juin 2009 : Michel Yonker et la secrétaire de Gaston Flosse à la présidence, Melba Ortas, reconnaissent lors de leurs mises en examen avoir fait transiter près de 10 millions de Fcfp par an, depuis les comptes des sociétés du groupe 2H jusqu’à l’ancien président du Pays, Gaston Flosse. Selon leurs déclarations, les versements ont eu lieu depuis 1996 et jusqu’en 2005.
 
  • 30 septembre 2009 : Gaston Flosse est mis en examen. Le 10 novembre suivant, après la levée de son immunité parlementaire, il est placé en détention provisoire à Nuutania, avant une remise en liberté sous contrôle judiciaire trois semaines plus tard.
 
  • 8 décembre 2010 : Clôture de l’instruction par les juges Stelmach et Redonnet.
 
  • 28 septembre 2011 : Le procureur José Thorel rend son réquisitoire définitif demandant le renvoi en correctionnelle de 19 mis en examen dans le dossier.
 
  • 1er février 2012 : Les juges d’instruction Stelmach et Redonnet prononcent finalement le renvoi de 15 mis en examen devant le tribunal correctionnel, parmi lesquels Gaston Flosse, Hubert Haddad, Geffry Salmon, Emile Vernaudon, Noa Tetuanui, Yvon Bardes, Félix Bernardino et Bernard Pellemans (ces trois derniers pour un volet annexe du dossier).
 
  • 24 septembre 2012 : Début du procès en correctionnelle après le rejet des demandes de “dépaysement” de l’affaire hors de la Polynésie présentées par la défense.
 
  • 15 janvier 2013 : Gaston Flosse condamné à 5 ans de prison ferme, 10 millions de Fcfp d’amende et 5 ans d’inéligibilité par le tribunal correctionnel. Huit autres prévenus, parmi lesquels Hubert Haddad, Emile Vernaudon, Geffry Salmon et Noa Tetuanui sont condamnés. Trois prévenus, parmi lesquels Pascal Haiti, sont relaxés. Et l’affaire impliquant Bernard Pellemans, Félix Bernardino et Bernard Pellemans est “disjointe” et sera jugée ultérieurement.
 
  • 24 juin 2014 : Au début du procès en appel à Papeete, la cour Papeete prononce l’annulation de l’ordonnance de renvoi des juges Stelmach et Redonnet et du jugement de première instance, Gaston Flosse ayant été mis en examen pour des soupçons de favoritisme et de trafic d’influence avec les sociétés 2H (Hubert Haddad), TNTV, SEP et Air Tahiti Nui, mais n’ayant été interrogé et jugé que sur les faits visant les sociétés 2H.
 
  • 15 janvier 2015 : Le parquet délivre une série de “citations directes” à l’encontre des prévenus de l’affaire Haddad-Flosse pour les renvoyer devant la cour d’appel.
 
  • 15 avril 2015 : La cour d’appel de Papeete refuse les citations directes du parquet et renvoie le dossier au juge d’instruction pour régularisation de son ordonnance de renvoi.
 
  • 19 mars 2018 : Au terme de plusieurs recours de la défense jusque devant la Cour de cassation, le nouveau procureur de la République de Papeete, Hervé Leroy, saisit le nouveau juge d’instruction en charge du dossier, Thierry Fragnoli, de réquisitions demandant une nouvelle ordonnance de renvoi. Sans réponse du juge d’instruction, le procureur saisi la chambre de l’instruction.
 
  • 19 novembre 2019 : Après quatre renvois successifs en 21 mois, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Papeete prononce la “prescription” de l’affaire Haddad Flosse.

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"Tahitian talk", les podcasts qui racontent les artistes

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TAHITI, le 19 novembre 2019 - Miriama Bono, artiste, s’est lancée dans une nouvelle aventure. Elle produit des podcasts. Ceux-ci donnent la parole à des artistes du territoire mais aussi à des artistes d’ailleurs inspirés par le fenua pour raconter la Polynésie autrement.
L

e podcast met en ligne des fichiers audios que l’internaute peut écouter quand il veut et où il veut. "Il offre une liberté d’écoute totale", indique Miriama Bono, friande du concept. Elle en écoute beaucoup et s’est mise, depuis peu, à en proposer.

Ses podcasts sont accessibles via un blog qu’elle nourrit par ailleurs de réflexions personnelles sur sa propre pratique artistique. "Un peu comme une introspection."

Ils donnent la parole à des artistes de tous horizons, qu’ils soient Polynésiens ou non, qu’ils vivent sur le territoire ou non, à des artistes au sens large : peintres, sculpteurs, chorégraphes, danseurs, artisans, réalisateurs...

Miriama Bono (qui reste directrice du Musée de Tahiti et des îles) est déjà allée à la rencontre de Teva Victor, le sculpteur, Tahia Cambet, chorégraphe, Hinatea Colombani du centre Arioi de Papara et Cécile Baquet, journaliste et réalisatrice de documentaires. Elle a enregistré leurs histoires, leur parcours, leurs réflexions sans se fixer de contraintes. Le montage a ensuite été réalisé par Benjamin Brillouet.

La raison d’être de cette initiative est de faire la lumière sur le processus créatif et, à travers cela, de parler des artistes, du monde artistique mais aussi de la Polynésie.

"Je veux faire s’exprimer les artistes pour qu’ils montrent que leur monde est accessible mais qu’il exige du travail, de la patience, du courage."

Le dessin est entré très tôt dans la vie de Miriama Bono qui a longtemps considéré le monde artistique comme inaccessible. "Je veux que les jeunes s’imaginent au contraire que l’on peut y entrer. Rien n’est impossible si l’on se donne à fond."

Créer c’est aussi vaincre certaines peurs, ne pas baisser les bras, accepter le doute, les efforts également. Rares sont les visiteurs d’une exposition, par exemple, qui savent tout ce qui s’est passé avant l’exposition : les heures passées devant le chevalet à tester ou douter, les ratés, les toiles détruites, l’insatisfaction.

Les témoignages des premiers artistes interrogés le confirment. Ils disent aussi toute la satisfaction de la création, l’accomplissement, l’épanouissement. "J’ai été très touchée par leur sincérité", rapporte Miriama Bono.

Enfin, les podcasts devraient par ailleurs faire tomber les clichés. "Les Polynésiens continuent à créer." Leurs arts sont en mouvement, ils écrivent leur Histoire.

Plus tard, Miriama Bono aimerait également tendre son micro à ceux qui aident les artistes, comme les producteurs, les galéristes…


Pour découvrir les podcasts...

...rendez-vous cliquez sur ce lien.

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Page enfant : Comment fonctionnent les antibiotiques ?

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Page enfant : Comment fonctionnent les antibiotiques ?
TAHITI, le 19 novembre 2019 - À l'occasion de la journée européenne d'information sur les antibiotiques, le 18 novembre, voyons à quoi ils servent, pourquoi les utiliser et ne pas en abuser. Ils existent depuis presque cent ans mais leur efficacité pourrait ne pas durer.

Un antibiotique c'est quelque chose qui est "contre la vie". Car "anti" veut dire "contre" en grec et "bios" veut dire "la vie". L'antibiotique, c'est une substance naturelle ou synthétique qui détruit ou qui bloque la croissance des bactéries.

À l'origine ce sont des molécules qui sont fabriquées naturellement par des micro-organismes pour lutter contre des bactéries concurrentes de leur environnement.

Découverts en 1928

Le mécanisme antibiotique a été découvert par l'Ecossais Alexander Fleming en 1928. Il cultivait des bactéries et sa culture a été bloquée par la contamination d'un champignon : le penicillium notatum. Avant de les jeter, Fleming y jette un coup d'œil et s'aperçoit qu'autour des colonies de champignons, ses bactéries ne se sont pas développées ! Il devine qu'une substance sécrétée par le champignon en est responsable et l'appelle aussitôt "pénicilline"... La production industrielle de médicaments n'a démarré qu'en 1942.

Il existe plusieurs familles d'antibiotiques. On classe les familles en fonction de leur structure chimique et de leur mode d'action. Certaines familles sont efficaces contre plusieurs bactéries.

Les antibiotiques agissent contre les bactéries et seulement contre elles. Si tu tombes malade à cause d'un virus ou d'un champignon, les antibiotiques ne serviront à rien ! Une maladie due à un virus c'est par exemple la varicelle, le rhume, la grippe, certaines angines…

On trouve des antibiotiques de différentes couleurs, de différentes formes : comprimés, gélules, sirops, suppositoires, pommades…

Les antibiotiques ont permis de soigner des millions de personnes atteintes de maladies qui étaient incurables comme la tuberculose, la pneumonie, la septicémie…

Mais, cette efficacité est mise à mal aujourd'hui à cause de la résistance aux antibiotiques.

Qu'est-ce que l'antibiorésistance ?

C'est quoi la résistance aux antibiotiques ? À cause d'un mauvais usage des médicaments (on en donne alors qu'il n'y en a pas besoin ou bien on ne respecte pas la durée du traitement ou la quantité d'antibiotiques à prendre), d'une trop grande utilisation à la maison ou dans les hôpitaux, des résistances sont apparues.

En fait, on a vu apparaître de plus en plus de bactéries résistantes aux antibiotiques, autrement dit contre lesquelles les antibiotiques n'agissent plus. Ces résistances sont devenues massives et cela préoccupe beaucoup les professionnels de santé car ils se retrouvent dans une impasse. Ils n'ont plus aucune solution pour lutter contre les infections.

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En Nouvelle-Calédonie, la "première histoire d'amour" tragique de Corinne, 18 ans

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En Nouvelle-Calédonie, la
Nouméa, France | AFP | mercredi 19/11/2019 - "C’était sa première vraie histoire d’amour". Début août, le corps sans vie de Corinne, 18 ans, est retrouvé dans un bois aux abords d'une plage près de Nouméa. L'épilogue tragique d'une idylle lycéenne avec Momo, son voisin taciturne et violent. 

"Elle était gaie, elle avait des projets. Ca n'aurait pas dû arriver à une fille comme ça". Urarii Taputo a donné rendez-vous sur la plage du Vallon Dore, au sud de la principale ville calédonienne.
C'est là, sur les rochers qui avancent dans la mer, qu'elle venait souvent s’asseoir avec Corinne, son amie d'enfance, pour admirer le coucher de soleil. Et parler. "On se complétait. Elle était rigolote et casse-cou. Moi, plus timide et plus stricte", raconte cette jeune fille aux racines tahitiennes.
Les deux lycéennes de 18 ans rêvaient de partir en Métropole pour apprendre, voir du pays et faire la fête. "Juste nous deux", murmure Urarii. Leurs rêves se sont évanouis dans la nuit du 8 au 9 août, lorsque Corinne Wajoka a disparu.
L'enquête montrera qu'elle a été étranglée dans un bois proche, en bordure de plage, par son petit ami Maurice, 21 ans, dit "Momo", lui aussi lycéen.
Elle l’avait rencontré un an plus tôt lors d’une sortie en mer. Les proches de Corinne remarquent vite le contraste entre ce garçon taciturne et solitaire et celle dont il est tombé sous le charme, une Kanak pétillante et solaire. Corinne était en seconde en filière bac pro commerce, après avoir obtenu un CAP.
"Au début, elle était amoureuse. C’était sa première vraie histoire d’amour", confie Urarii, qui se méfie vite de ce garçon "jaloux et menaçant". "Je lui avais dit de le larguer, mais elle avait peur de se faire tuer. Il la frappait beaucoup: une fois il lui a cassé une tablette Samsung sur la tête".
La mère de Corinne, Marie, s'inquiétait aussi. Surtout quand elle voyait sa fille cacher ses bosses et ses bleus, ou les mettre sur le compte des cours de boxe thaï, qu’elle pratiquait avec Maurice.
 

- Sous son emprise -

 
"Momo" habitait juste derrière chez eux. "Mais on ne l’a jamais fait rentrer, on ne le sentait pas. Corinne était sous son emprise, elle était son jouet", soupire Marie, mère de cinq enfants, qui avait déjà enduré la mort subite d’un fils de six mois.
Quelques mois avant le drame, raconte-t-elle, Maurice avait salement "astiqué" (frappé, ndlr) sa fille devant le lycée Saint-Pierre Chanel du quartier de la Conception au Mont-Dore, qu’ils fréquentaient tous les deux. "J’ai appelé les gendarmes. Mais comme Corinne avait 18 ans, ils m’ont dit que c’est elle qui devait porter plainte. J’étais découragée", se désole Marie, chignon serré et traits tirés.
Mains croisées sur la toile cirée de la salle à manger, Dominique, le père de Corinne, raconte la dernière soirée, celle du jeudi 8 août.
Visiblement alcoolisé, Momo voulait voir Corinne et l’avait attendue en contrebas de la maison. "Elle n’a pas voulu y aller, elle est restée dans sa chambre la lumière allumée, puis on est allés se coucher", se souvient son père, Kanak barbu aux solides épaules.
Le lendemain matin, Marie ne s’émeut pas en trouvant la chambre de sa fille vide, se dit qu'elle a dû finir par aller dormir chez son copain comme elle le faisait souvent.
Mais l'inquiétude la gagne en milieu d’après-midi quand, en revenant du travail en voiture avec son mari, elle voit une fourgonnette de gendarmes en lisière de la langue de forêt qui longe la plage.
 

- Sous des branchages -

 
Très vite, le couple apprend qu’on y a trouvé un corps. La dépouille, cachée sous des branchages, a été trouvée dans l'après-midi par des voisines parties chercher du bois pour faire des grillades, et qui ont donné l’alerte.
Dominique court à la maison de Maurice. Elle est fermée et il n'y a personne.
Les gendarmes annoncent que la dépouille est celle d'une jeune fille. "J’ai décrit les vêtements de Corinne et ça correspondait", lâche Marie. L'autopsie révèlera de multiplies hématomes à la tête, des fractures faciales et une mort par strangulation. 
"La peau de son front était arrachée, on voyait son crâne et quand mon mari a touché sa tête, c’était mou. Comment peut-on faire une chose pareille", se questionne cette maman, qui réclame "la perpétuité" pour le bourreau de sa fille.
"C’est un dossier très douloureux pour les parents, et l’illustration de la grande souffrance dans laquelle se trouve une partie de la jeunesse kanak", décrypte Denis Milliard, avocat des parents de Corinne. Soulignant la hausse constante des affaires locales de violences conjugales et de délinquance des mineurs, il regrette le manque de structures d'accueil pour les femmes battues.
Dès le lendemain du meurtre, vendredi 9 août, Momo était parti sur son île natale, Lifou, à moins de 200 km de Nouméa. Le jeune homme a incendié sa maison et s’est entaillé les veines puis, en voyant des gendarmes venir l’interpeller, a tenté de se poignarder à deux reprises à l’abdomen.
Il passera plusieurs semaines en chambre carcérale au Médipôle de Nouméa avant de rejoindre la prison du Camp Est. Au juge, il aurait affirmé qu'avec Corinne le projet était "de mourir ensemble" et que sa place était désormais en prison.

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Rester ou pas au sein de la Papouasie: Bougainville vote sur son indépendance

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Rester ou pas au sein de la Papouasie: Bougainville vote sur son indépendance
Arawa, Papouasie-Nouvelle-Guinée | AFP | mercredi 19/11/2019 - Les habitants de Bougainville participent samedi à un référendum sur l'indépendance de leur île très riche en cuivre qui pourrait, en quittant le giron de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, devenir un nouvel enjeu de la lutte d'influence entre puissances régionales dans le Pacifique.

Au total, 207.000 électeurs doivent choisir entre l'indépendance de leur territoire --théâtre d'une sanglante révolte sécessionniste dans les années 1980 et 1990-- et une plus grande autonomie au sein de la Papouasie.
La consultation durera deux semaines et ses résultats ne sont pas attendus avant la mi-décembre.
Ce référendum doit permettre de tourner définitivement la page d'une décennie de conflit armé qui avait fait 20.000 morts avant le cessez-le-feu de 1998, soit la guerre la plus sanglante dans le Pacifique depuis 1945.
Mauricio Claudio, haut fonctionnaire chargé de l'organisation du scrutin, y a vu la "continuité d'un processus long et pacifique" qui a permis d'en finir avec ce conflit complexe qui avait impliqué les factions sécessionnistes comme l'Armée révolutionnaire de Bougainville (BRA), les forces papouasiennes mais aussi des groupes dissidents et des mercenaires étrangers.
 

- "Evénement joyeux" -

 
Le vote ne doit pas "donner lieu à des violences ou du conflit", a-t-il dit mardi à Buka, la principale ville de la région. "Il doit être un événement joyeux."
Avant le référendum, d'anciens ennemis ont pris part à d'émouvantes cérémonies de réconciliation, au cours desquels des arcs ont été brisés pour symboliser la fin du conflit.
En l'absence de sondages fiables, le résultat de la consultation est très incertain. L'accord de paix de 2001 conclu grâce à une médiation néo-zélandaise prévoyait la tenue d'un référendum avant 2020 dont le résultat devra être ratifié par le Parlement papouasien.
Jonathan Pryke, chercheur à l'Institut Lowy de Sydney, s'attend pour sa part à ce que les électeurs --culturellement plus proches des Salomon que de Port Moresby-- plébiscitent l'indépendance.
Cela pourrait faire de Bougainville un nouveau front dans la guerre d'influence régionale que se livrent la Chine, les Etats-Unis et l'Australie.
L'île, qui doit son nom à celui du navigateur français Louis-Antoine de Bougainville (1729-1811) qui l'explora en 1768, est parmi les plus pauvres de l'hémisphère Sud. Et elle a grand besoin d'investissements pour construire des infrastructures, ce qui "crée une opportunité pour un acteur comme la Chine", selon M. Pryke.
Le cas échéant, "l'Australie et la Nouvelle-Zélande vont tout faire pour se positionner", ajoute-t-il.
 

- Contagion sécessionniste? -

 
Bien conscient des rivalités régionales, des figures du mouvement indépendantiste ont déjà dit qu'ils pourraient ouvrir les bras à Pékin si les autres puissances ne soutiennent pas leurs aspirations.
"Nous n'aurons d'autre choix que de nous tourner vers d'autres pays, y compris peut-être la Chine, pour obtenir finalement notre liberté", a déclaré cette semaine dans un communiqué un des chefs de ce mouvement, Martin Miriori.
Un vote indépendantiste n'est cependant pas sûr de se concrétiser à Port Moresby, où certains redoutent que le départ de Bougainville n'encourage d'autres mouvements sécessionnistes dans un pays d'une très grande diversité ethnique.
Les pressions internationales pourraient cependant avoir raison de ces réserves.
Certains experts font ainsi le parallèle avec le référendum non contraignant qui avait été organisé au Timor oriental, et dont le résultat avait finalement été accepté par une Indonésie pourtant peu encline à la partition de son territoire.
D'autant qu'un rejet des résultats risquerait de torpiller le processus de paix sur l'ex-colonie allemande et australienne.
Le conflit était né des protestations des habitants contre les dégâts environnementaux causés par la gigantesque mine de cuivre de Panguna -appartenant en partie au gouvernement papouasien- et le peu de retombées financières pour la population de son exploitation.
Panguna, qui fut un temps la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde représenta à elle seule jusqu'à 40% des exportations papouasiennes. Elle est fermée depuis 1989.
La société Bougainville Copper Limited estime qu'elle renferme toujours plus de cinq millions de tonnes de cuivres et de gigantesques réserves d'or. 

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Apparitions mystérieuses de liasses de billets dans un village anglais

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Apparitions mystérieuses de liasses de billets dans un village anglais
Londres, Royaume-Uni | AFP | mercredi 20/11/2019 - La mystérieuse apparition de liasses de billets de banque dans les rues d'un ancien village minier du nord-est de l'Angleterre plonge les habitants et la police dans la perplexité.

A treize reprises depuis 2014, les habitants ont trouvé dans le village de Blackhall Colliery, souvent sur le trottoir, des liasses de billets de 20£ (23 euros) totalisant pour la plupart 2.000£ chacune.
"Ces liasses ont chaque fois été laissées à la vue de tous, par exemple sur le trottoir, et retrouvées par des habitants qui les ont remises" à la police, a expliqué l'enquêteur John Forster, de la police de Durham, en rendant hommage au sens civique des villageois.
La trouvaille la plus récente, lundi, était la 4e de l'année, a-t-il précisé dans un communiqué, évoquant l'existence d'un "bon Samaritain".
Des villageois interrogés par le quotidien The Guardian spéculaient eux sur l'existence d'un "millionnaire caché" ou encore d'un "Père Noël de Blackhall".
"Ce n'est pas un village pauvre, mais rien d'aussi bien ne s'y était produit jusqu'ici", a souligné un habitant. "C'est peut-être quelqu'un qui essaie d'aider --un lutin du Père Noël, j'espère que c'est ça", a-t-il ajouté.
Comme de nombreux villages miniers, Blackhall Colliery a traversé une passe difficile après la fermeture des mines dans les années 1980. Le village est aussi connu au Royaume-Uni comme lieu de tournage, sur sa plage, d'une scène du film Get Carter, avec Michael Caine, l'histoire d'un gangster peu scrupuleux qui collecte les dettes non payées des prêteurs sur gages de Las Vegas.

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Dîner caritatif et défilé glamour au menu des Miss

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Dîner caritatif et défilé glamour au menu des Miss
Tahiti, le 20 novembre 2019 - Actuellement en Polynésie française pour leur séjour de préparation à l'élection de Miss France 2020, les 30 candidates au concours ont participé mardi à un dîner caritatif donné en faveur de l'association Les Marraines de Tahiti.

Pas moins de 400 personnes ont participé mardi au dîner caritatif organisé pour l'association Les Marraines de Tahiti, à l'InterContinental de Tahiti. Et parmi les 400 dîneurs, 30 convives de marque très glamours, les prétendantes à la couronne de Miss France 2020, sans oublier l'actuelle Miss France, Vaimalama Chaves.

Arrivées dimanche soir au fenua pour une dizaine de jours, les miss régionales présidaient chacune l'une des tables de ce repas destiné à financer des actions pour deux foyers de jeunes filles soutenus par Les Marraines.

"Ce dîner part d'une initiative de Sylvie Tellier, la directrice de Miss France. Elle m'a proposé d'organiser ce repas en faveur des Marraines lors de l'élection de Miss Tahiti, en juin dernier. C'est un excellente opportunité pour notre association de lever des fonds supplémentaires pour aider encore un peu plus les deux foyers de jeunes filles que nous soutenons (…)", explique Christine Brovelli, présidente de l'association des Marraines de Tahiti, visiblement satisfaite du nombre de convives présents ce soir et de l'engouement du public. "Cela va nous permettre d'essayer d'assurer un avenir à ces jeunes filles des foyers et à leur bébé et de leur redonner espoir", poursuit la présidente de l'association.

LE "CHOIX SERA CORNELIEN" LE 14 DECEMBRE
Dîner caritatif et défilé glamour au menu des Miss
Même enthousiasme de la part des nombreux convives, ravis de se rassasier en si bonne compagnie. "C'est clair qu'elles sont toutes très jolies", reconnaît Johan, qui avoue dans un grand sourire que son "choix sera cornélien", le 14 décembre, pour choisir pour qui il votera entre Miss Tahiti, Matahari Bousquet, et Miss Limousin, assise à sa droite.

"C'est un événement exceptionnel ! Je suis très contente d'être là ce soir. Cela permet de donner un coup de main à cette association. On va à leur exposition chaque année, on soutient cette cause et puis c'est très agréable de dîner avec une Miss. Les miss, c'est une vraie culture à Tahiti. On a déjà commencé à parler avec Miss Martinique qui est à nôtre table, elle est très sympathique et bien sûr, très belle", précise Gabrielle, qui a réservée cette soirée de longue date.

Soirée placée évidement sous le signe du glamour avec les défilés très attendus des anciennes miss Tahiti et des 30 prétendantes au titre de Miss France 2020. Sans oublier l'interprétation en live de Vaimalama Chaves de sa reprise de la chanson d'Henri Savador, Jardin d'Hiver, sous la chaleur de cette soirée polynésienne.

Dîner caritatif et défilé glamour au menu des Miss

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Te Ata o Hiva reprend du service

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Te Ata o Hiva reprend du service
MARQUISES, le 20 novembre 2019 - Bonne nouvelle pour les habitants des Marquises du Sud, le navire Te Ata O Hiva reprendra ses rotations régulières à partir du jeudi 5 décembre, aux heures habituelles.

Son immobilisation sur Papeete requiert plusieurs essais avant de lui permettre d’assurer une reprise du service en mer.

Mis en service en novembre 2016, le navire chargé de la desserte maritime du groupe Sud des îles Marquises peut embarquer une quarantaine de passagers et sept tonnes de fret à son bord. Cette navette a également la capacité de réaliser des évacuations sanitaires dans de bonnes conditions, des équipements nécessaires ayant été installés à cet effet.

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Les salariés du groupe Wane s'affrontent au futsal

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Les salariés du groupe Wane s'affrontent au futsal
Tahiti, le 20 novembre 2019 - 150 salariés des différentes entreprises du groupe Louis Wane se sont affrontés le week-end dernier lors d'un championnat de futsal bon enfant. Le but : faire du sport et s'amuser !

Décidément les salariés du groupe Wane aime le sport. Le mois dernier, c'était la soirée ‘Ori@Work, un concours de 'ori tahiti. Samedi dernier, c'était cette fois une compétition de futsal mixte à 7 qui a réuni les employés des nombreuses entreprises Louis Wane.

Le samedi 16 novembre, ce sont près de 150 salariés, issus d’une dizaine de sociétés, se sont ainsi retrouvés à l’AS Dragon à partir de 8 heures. Le public était composé d'autres salariés, des directeurs et des familles des joueurs. Ce tournoi financé par l'entreprise avait pour objectif de fédérer les collaborateurs, de créer des liens de cohésion et des moments de partage pendant la compétition. Les équipes mixtes étaient encouragées avec des points bonus.
C'est finalement l'équipe des Salaisons de Tahiti a remporté la finale contre celle de Carrefour Punaauia 1, par 3 buts à 0. À noter, la bonne prestation de l’équipe des sociétés SAGE/LOGIS qui s’est hissée jusqu’en demi-finale et s’est inclinée de justesse face à Carrefour Punaauia 1 (2 buts à 1).

L'organisatrice de cet événement est l’AS To’a Roa, une association réunissant des salariés des entreprises Louis Wane de la côte Nord-Est (COPA, Foodeez, Carrefour Arue, Easy Market Prince Hinoi et Champion Mahina). Son objet principal est de favoriser la pratique d’activités sportives. C’est la sixième manifestation sportive que l’AS To’a Roa organise depuis sa création en 2018, après le va’a, la randonnée dans la vallée de Papenoo, un stage d’initiation au Golf, un tournoi de football à 8...

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La croissance se confirme dans le tourisme

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La croissance se confirme dans le tourisme
TAHITI, le 20 novembre 2019 - L’Institut de la statistique annonce une augmentation de 10,5 % de la fréquentation touristique au fenua, depuis le début de l’année, si l’on compare avec les chiffres de l’an dernier. Au mois de septembre, la progression est de 2,5 % par rapport à septembre 2018.

Depuis le début de l’année, 177 449 touristes sont venus en Polynésie française, ce qui représente une augmentation de 10,5 % par rapport à 2018.

Des résultats intéressants pour le secteur qui se porte bien depuis quelques temps. Non seulement les touristes sont plus nombreux à venir au fenua, mais ils restent plus longtemps aussi, avec une augmentation de la durée de séjour de 1,2 %. Même constat pour le nombre de nuitées qui affiche une hausse de 11,8 %, atteignant plus de 2 millions de nuitées.

Rien que sur le mois de septembre, par exemple, l’ISPF indique une progression de la fréquentation touristique de l’ordre de 2,5 % par rapport à septembre 2018. « La France, l’Amérique du Nord, l’Europe sont, et dans cet ordre, les principaux marchés émetteurs, ils représentent 78,8 % des effectifs ».


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​Nucléaire : La CPS affûte sa demande de réparation

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​Nucléaire : La CPS affûte sa demande de réparation
Tahiti, le 20 novembre 2019 - Le Cesec a adopté un vœu demandant une nouvelle révision de la loi Morin. Derrière cet acte de la 4e institution du Pays s'organise une procédure de la CPS visant à obtenir le remboursement par l’Etat de "77 milliards" de dépenses liées à la prise en charge des cancers potentiellement radio-induit en Polynésie française. 

Le Conseil économique, social, environnemental et culturel a voté hier en faveur d’un vœu demandant une nouvelle révision de la loi Morin. Selon les termes adoptés, celle-ci devra permette “une véritable réparation des préjudices subis par les victimes de Polynésie française et le remboursement à la Caisse de prévoyance sociale, société de droit privé, des frais occasionnés suite aux effets des maladies radio-induites”.

Le texte a été rédigé dans l’urgence, sous l’impulsion de Patrick Galenon, conseiller au Cesec mais surtout président de la CPS, afin d’être soumis à l’avis de la quatrième institution du Pays en séance plénière.
 
Ce vœu est adopté par 32 voix pour, une voix contre, celle de Yannick Lowgreen, président de l’association Tamarii Moruroa, et une abstention. Le Cesec se manifeste ainsi à quelques jours de l’arrivée en Polynésie d’Alain Christnacht, le président du Comité d’indemnisation des victimes du nucléaire (Civen). Le vœu qu’émet la 4e institution de Polynésie française sera en outre évoqué à la réunion de la Commission d’orientation pour le suivie des conséquences des essais nucléaires (Coscen) prévue mardi prochain à Papeete.
 
D’une part, le Cesec y déplore  le “nombre peu significatif de victimes polynésiennes indemnisées” sous l’égide de la loi Morin. Et ce, particulièrement depuis l’amendement Tetuanui adopté par le Parlement français le 28 décembre 2018 pour introduire le principe d’une exposition seuil de 1 millisievert (mSv) aux rayonnements ionisants. En-deçà de cette “dose efficace”, la présomption de causalité est renversée et les demandes d’indemnisation sont retoquées par le Civen.

​“77 milliards”
Surtout, ce vœu remet en selle une demande régulièrement évoquée au sein de la CPS depuis 2012 visant à obtenir le remboursement des frais engagés par la Caisse d’assurance maladie polynésienne dans le cadre de la prise en charge des malades atteints de cancers reconnus comme potentiellement radio-induits par la loi Morin. Depuis 2016, toutes ses demandes auprès du Civen ont été retoquées. Selon Patrick Galenon, la CPS comptabiliserait à ce jour 77 milliards de Fcfp de dépenses ainsi déboursées avec la prise en charge de 9 507 personnes nées entre 1966 et 1998 et atteintes de cancers potentiellement liés aux essais nucléaires français dans le Pacifique.
 
Problème : depuis une décision d’octobre 2016, le Conseil d’Etat constate que le régime d’indemnisation prévu par la loi Morin est appliqué par le Civen, autorité administrative indépendante, en tant qu’acte relevant de la solidarité nationale et non par l’Etat en tant que tiers responsable. Cela barre la route à la CPS, tiers payeur, pour demander au Civen, sous l’égide de la loi d’indemnisation, le remboursement des frais engagés pour le traitement des malades atteints d’un des cancers considérés comme radio-induits.
 
Nous sommes une société de droit privé, il ne faut pas l’oublier”, a feinté hier Patrick Galenon. “Et en tant que société privée la Caisse de prévoyance sociale va se retourner contre l’Etat français et non contre le Civen. Nous sommes en train d’étudier comment nous allons procéder juridiquement. Nous avons le soutien du Cesec. J’espère que nous aurons ceux de l’assemblée de la Polynésie française et du Pays.”

Pour l’instant aucune décision formelle n’est prise par la CPS pour engager cette demande de réparation à l'Etat. Le vœu adopté hier par le Cesec sera transmis à l’ensemble des Conseils économiques sociaux et environnementaux (Cese) de France et au président de la République, assure Patrick Galenon.

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Les Tiki Toa se sentent prêts

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Les Tiki Toa se sentent prêts
TAHITI, le 20 novembre 2019 - Les Tiki Toa sont prêts à participer à leur cinquième Coupe du monde de beach soccer de la Fifa, qui débute aujourd'hui. Ils affrontent l’Italie à 9h15. Le match sera diffusé en direct sur TNTV.
 
On y est ! Les Tiki Toa jouent aujourd'hui le premier de leurs trois matchs de poule de la Coupe du monde de beach soccer de la Fifa au Paraguay. Ils affrontent l’Italie à 9h15 et le match est retransmis en direct sur TNTV. Mardi, ils ont pu s’entraîner 45 minutes sur le terrain qui sera utilisé pour les matchs officiels afin de s’acclimater aux conditions - chaudes - qui les attendent.

Seize équipes participent à ce tournoi réunissant les meilleures équipes du monde. Les deux premiers de chaque poule se qualifieront pour les quarts de finale.
 
Les Tiki Toa ont atteint la finale des deux dernières éditions de la Coupe du monde (2015 et 2017). Parviendront-ils cette fois-ci à s’imposer malgré une préparation "minimale", comme l’avait déclaré Naea Bennett, le sélectionneur ?
 
On retrouve dans le groupe A le Paraguay, la Suisse, le Japon et les États-Unis. Tahiti fait partie du groupe B avec le Mexique, l’Italie et l’Uruguay. Dans le groupe C on a la Biélorussie, les Emirats Arabes Unis, le Sénégal et la Russie. Le Brésil, le Portugal, le Nigéria et Oman se retrouvent dans le groupe D.
inquiétude
 
Une inquiétude existe quant à l’état de santé du gardien des Tiki Toa, Jonathan Torohia, souffrant d’une blessure au dos qu’il traîne depuis plusieurs semaines. Or on connaît l’importance du Gant d’or 2015 dans le dispositif de l'entraîneur, Teva Zaveroni. Comment oublier la huitième et dernière place de Tahiti lors de la dernière Coupe Intercontinentale de Dubaï alors que "Jo" était absent ? Pour l’heure, le staff médical fait tout ce qu’il peut pour qu’il puisse jouer.
 

"On est là pour aller chercher cette Coupe du monde"
Les Tiki Toa se sentent prêts
Heimanu Taiarui

Quelles sont vos impressions à quelques heures de votre premier match ?

"On a pu s’entraîner mardi dans le stadium, c’était notre dernier entraînement officiel. Tout s’est bien passé mais il fait très chaud, pas comme chez nous, il fait encore plus chaud. On a du mal à respirer tellement l’air est chaud. Ce matin [mercredi, ndlr], on n’a rien fait, on s’est reposé. Cet après-midi, on fera notre dernier entraînement avant la compétition prévue demain. On va travailler la tactique, la technique, on va travailler les bases. "
 
Le sable correspond-il à vos attentes ?

"Le sable est top, il a été labouré. Je pense qu’il l’est tous les jours. Du coup, il est assez profond, c’est bien, mais il est brûlant ! Cela nous arrange vraiment que le sable soit profond comme ça on a le temps de faire des passes en l’air qui sont la base du beach soccer. "
 
Que savez-vous de l’équipe d’Italie, qui n’était pas présente lors de la dernière Coupe du monde ?

"C’est vrai, mais cela reste une équipe assez forte parce qu’ils jouent toute l’année dans un championnat. Même s’ils n’ont pas fait de Coupe du monde, ils ont participé au championnat d’Europe. Ils participent aussi à de nombreux tournois comme celui des World Beach Games. Ils sont très forts et les joueurs se connaissent bien car ils changent peu. Je pense qu’il y a seulement deux nouveaux, pas plus. "
 
Comment cela se passe avec l’équipe ?

"On est content de se retrouver, de pouvoir se réunir pendant un mois, un mois et demi. Cela nous avait manqué. La Coupe du monde se fait tous les deux ans, donc à chaque fois on a hâte de se retrouver avec les copains, de s’entraîner ensemble. Mais on est là surtout pour essayer d’aller chercher cette Coupe du monde."
 
Comment envisagez-vous la compétition ?

"Il faut d’abord que l’on pense à passer le premier tour, la phase des poules. Il faudra prendre match après match sans chercher à brûler les étapes. On a regardé un peu les matchs amicaux de l’Uruguay, du Mexique. Ils sont pas mal, ils sont très physiques, ils jouent beaucoup au sol. Cela ne va pas être des matchs faciles. Ils sont habitués à cette température, ce qui est un avantage. Mais si on ne fait pas d’erreurs personnelles, tout devrait bien se passer."

Les Tiki Toa se sentent prêts

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La BPCO, l'autre grande maladie du tabac

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La BPCO, l'autre grande maladie du tabac
Tahiti, le 20 novembre 2019 - Maladie mal connue de la population, la bronchopneumopathie obstructive chronique, causée dans 80 à 90% des cas par le tabac, touche entre 10 à 15% des adultes polynésiens. Cette maladie, qui fait notamment tousser et qui essouffle, entraîne une gêne respiratoire à terme invalidante et mortelle.

Si le tabac est connu pour être responsable d'une grande partie des cancers du poumon, il l'est aussi pour une maladie moins connue du grand public : la bronchopneumopathie obstructive chronique (BPCO). Cette maladie respiratoire est une maladie des poumons et des voies aériennes (les bronches) caractérisée par une inflammation et une obstruction permanente et progressive des bronches. Quatrième maladie mortelle au monde, cette maladie ne cesse de progresser. Actuellement, entre 10 à 15% de la population polynésienne serait atteinte, sans forcément le savoir. Avec le développement du tabagisme féminin, cette maladie touche aujourd'hui autant les femmes que les hommes, la prévalence augmentant à partir de 40 ans.

LA TOUX, LES CRACHATS ET L'ESSOUFFLEMENT
La BPCO, l'autre grande maladie du tabac
"Tousser n'est pas normal, cracher n'est pas normal, être trop essoufflé n'est pas normal non plus. Cela peut être des premiers signes d'alerte. Il ne faut pas les sous-estimer et il est primordial d'aller consulter un médecin", explique le Dr Pablo Ferrer, à l'occasion de la Journée mondiale de la BPCO ce mercredi 20 novembre, dans un stand installé sous le fare pote dans les jardins de la mairie de Papeete.

Pour le pneumologue, il est essentiel de détecter le plus précocement possible cette maladie sournoise et silencieuse, qui entraîne la mort de 17 000 personnes par an en France. Pour cela, à l'occasion de cette journée mondiale, après un questionnaire de santé, le praticien proposait au public un test de dépistage, gratuit et très simple, de mesure du souffle par un spiromètre (dispositif de mesure des volumes et débits). En fonction des résultats, le spécialiste peut faire un premier diagnostic, qui pourra être suivi plus tard si besoin par des scanners ou autres...

Fumeur depuis une vingtaine d'années, Bruno est venu faire le test ce matin comme il l'avait fait l'année dernière. Si l'an dernier, les résultats étaient limites, ils montrent clairement cette année qu'il faut qu'il arrête de fumer. "C'est clair qu'il est grand temps que j'arrête rapidement", lance Bruno, conscient des conséquences néfastes du tabac sur sa santé et des risques qu'il a pris. Car effectivement, la BPCO est une maladie irréversible.
Le traitement sera évidemment différent selon le stade de gravité de la maladie, mais la première chose à faire reste l'arrêt immédiat et complet de la consommation de tabac.


Faites le test BPCO

-Vous êtes facilement essoufflé ?
-Vous toussez tous les jours ou presque, par exemple le matin ?
-Vous avez souvent des bronchites ?
-Ou bien vous avez des bronchites qui ont tendance à "traîner" ?

Si vous cochez au moins deux de ces cases, n'hésitez pas à consulter votre médecin.

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“La douleur ne s’arrêtera pas après le procès”

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“La douleur ne s’arrêtera pas après le procès”
Tahiti, le 20 novembre 2019 - Au terme de plusieurs jours de débats au procès du crash d’Air Moorea, les familles des victimes ont pris la parole pour exprimer leur douleur et évoquer leur désarroi face à l’attitude des prévenus.

La souffrance, le manque et la colère. En cette deuxième semaine du procès du crash d’Air Moorea, qui avait coûté la vie à vingt personnes le 9 août 2007, les familles des disparus se sont avancées à la barre pour faire part de leur ressenti. Toutes ont exprimé leur agacement face aux dénégations des prévenus. Sobrement, calmement, le fils d’un homme décédé dans le crash a déploré les témoignages “farfelus” des “pseudo-experts” en fustigeant l’attitude des mis en cause : “Quand ils disent : oui, je suis responsable mais ce n’est pas de ma faute. C’est affligeant ! Nous parler “d’évaluation probabilistique” pour évoquer un malaise de Michel Santurenne, c’est nous prendre pour des idiots…” A son tour, la sœur de ce témoin a rappelé que le vide, abyssal, laissé par ce drame, était “impossible à combler” et que la douleur ne s’arrêterait pas après le procès.



La "compassion" des prévenus
Une mère, qui a perdu son fils de 38 ans dans le crash, a quant à elle souligné la souffrance quotidienne des proches des disparus : “Ils (les prévenus) sont encore là à nous mentir mais combien coûtent ces mensonges ? J’espère qu’un jour, ils demanderont pardon.”

Face à ces témoignages bouleversants, les prévenus ont unanimement exprimé leur “compassion” sans toutefois reconnaître une quelconque responsabilité dans la survenue du drame.

Le procès, suspendu jeudi, reprendra vendredi.

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