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Ouverture du spectaculaire et dangereux Festival des ballons en Birmanie

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Ouverture du spectaculaire et dangereux Festival des ballons en Birmanie
Taunggyi, Birmanie | AFP | mardi 05/11/2019 - Le gigantesque ballon s'est replié sur lui-même avant de retomber en flammes sur des spectateurs paniqués. Le Festival des ballon de feu, événement traditionnel majeur en Birmanie, aurait pu tourner au drame.

L'incident est survenu lundi soir à Taunggyi, dans l'Etat de Shan (nord-est), lors de l'attraction vedette du festival des lumières Tazaungdaing qui marque la fin de la saison des pluies. Régulièrement, plusieurs personnes sont blessées lors de ce spectacle ancré dans la tradition bouddhiste, qui draine des dizaines de milliers de personnes chaque année.
Les équipes concurrentes fabriquent et décorent leurs ballons pendant des mois avant de les lancer - ou tenter de les lancer - dans le ciel, au moyen de bougies et de feux d'artifice. Quelque 200 ballons s'envolent ainsi pendant les 10 jours du festival, mais toute erreur lors de l'allumage peut avoir des conséquences catastrophiques.
Les ballons les plus beaux, ceux qui s'élèvent le plus haut dans le ciel et y restent le plus longtemps, obtiennent le plus de points, explique Thein Zaw, membre du jury du festival depuis 13 ans.
La compétition a démarré lundi soir après des danses ethniques traditionnelles et le lancer de centaines de lanternes dans la nuit.
"Je viens tous les ans depuis que je suis enfant", s'enthousiasme Thuzar Lin, une jeune concurrente de 26 ans.
Mais pour la première fois cette année, un des terrains de lancement a été fermé pour raisons de sécurité. "Ca change l'atmosphère", déplore un spectateur.
L'incident le plus grave remonte à 2014, quand trois spectateurs avaient été tués dans la chute d'un ballon sur la foule.

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Séisme de magnitude 6,6 au large des Tonga, pas d'alerte au tsunami

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Séisme de magnitude 6,6 au large des Tonga, pas d'alerte au tsunami
Sydney, Australie | AFP | mardi 04/11/2019 - Un séisme de magnitude 6,6 s'est produit mardi au large des côtes de l'archipel des Tonga, dans l'océan Pacifique, sans déclencher d'alerte au tsunami, selon des sources concordantes.

L'épicentre du séisme sous-marin a été localisé à 134 km à l'ouest de Neiafu, la deuxième plus grande ville du pays, a précisé l'institut américain de géophysique (USGS). Il ne devrait pas avoir causé de dégats importants. Ce séisme a été suivi quelques minutes plus tard par un autre de magnitude 5,5.
La première secousse n'a pas été ressentie dans la capitale, Nuku'alofa, selon un journaliste de l'AFP.
Il n'y a pas de risque de tsunami, a pour sa part indiqué le centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique qui avait annoncé un séisme de magnitude 6,9.
L'archipel des Tonga, qui compte 107.000 habitants et 170 îles éparpillées sur quelques 700 kilomètres carrés, figure dans le top 20 des pays à risque pour les désastres naturels (cyclones, séismes etc.), selon l'ONU.
Situé à 2.000 kilomètres au nord-est de la Nouvelle Zélande et à 650 km à l'est de Fidji, il se trouve sur la "Ceinture de feu" du Pacifique, où les plaques continentales entrent fréquemment en collision, provoquant une importante activité sismique.

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N-Calédonie: le deuxième référendum sur l'indépendance fixé au 6 septembre 2020

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N-Calédonie: le deuxième référendum sur l'indépendance fixé au 6 septembre 2020
Nouméa, France | AFP | mardi 05/11/2019 - Le prochain référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie aura lieu le 6 septembre 2020, moins de deux ans après le premier, selon une décision du Premier ministre transmise mardi par le Haut-Commissariat de la République à Nouméa.

Lors de la première consultation du 4 novembre 2018, les partisans du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France l'avaient emporté avec 56,7% des suffrages, un score moins large que prévu.
Si le "non" à l'indépendance gagne à nouveau en 2020, un troisième référendum pourra ensuite avoir lieu d'ici 2022, en vertu de l'accord de Nouméa, qui organise la décolonisation progressive de l'archipel situé à plus de 16.000 kilomètres de la métropole.
Le choix de la date du 6 septembre 2020 fait suite aux échanges qui ont eu lieu le 10 octobre à Matignon entre Edouard Philippe et les dirigeants calédoniens, lors d'un comité des signataires de l'accord de Nouméa (1998).
Deux dates étaient alors sorties des débats tendus entre loyalistes et indépendantistes, le 30 août ou le 6 septembre 2020, laissant le soin au Premier ministre de trancher dans les semaines suivantes.
La date du 6 septembre 2020 "permet, au regard des contraintes juridiques et matérielles de garantir le parfait déroulement du scrutin", indique mardi le communiqué du Haut-Commissariat.
Le principal objectif était que le scrutin ne se télescope pas avec le calendrier des échéances électorales nationales (municipales puis présidentielle), afin que la question de l'avenir politique de la Nouvelle-Calédonie n'en devienne pas un des enjeux.      
Arguant d'une économie locale "dans l'incertitude" en raison de ces échéances électorales, la principale formation loyaliste, L'Avenir en confiance (proche des Républicains), souhaitait aller vite avec un référendum dès juillet, tandis que les indépendantistes kanak du FLNKS, convaincus que le temps leur permettra de gagner des voix, prônaient une date "le plus tard possible dans le délai légal", en novembre 2020.
Un compromis avait été trouvé le 10 octobre sur deux dates intermédiaires.     
A l'issue de 15 heures de discussions, le Premier ministre avait indiqué que la date choisie devrait permettre à l'Etat de "garantir la mobilisation des moyens équivalents" à ceux engagés lors du premier scrutin. "Ce n'est pas une simple date, et ce n'est pas une date simple à fixer", avait-il dit. 
Car l'ambition d'Edouard Philippe est que la consultation soit aussi "irréprochable" que la première. Celle-ci avait notamment été organisée en présence d'observateurs de l'ONU, de 250 délégués de l'Etat déployés dans les bureaux de vote et d'une gestion attentive du corps électoral, soumis à différentes conditions. Le résultat n'avait pas soulevé de contestation.      
Concernant un éventuel troisième, Edouard Philippe a assuré en octobre que le gouvernement avait exclu qu'il puisse être organisé "entre le milieu du mois de septembre 2021 et la fin du mois d'août 2022", afin de "bien distinguer les échéances électorales nationales, et celles propres à l'avenir de la Nouvelle-Calédonie".
L'accord de Nouméa a mis en place un processus de décolonisation par étapes, aboutissement du travail de réconciliation entre les Kanak et les Caldoches, entamé en 1988 avec les accords de Matignon, à la suite des violences des années 1980 qui avaient culminé avec la prise d'otages et l'assaut de la grotte d'Ouvéa en mai 1988 (25 morts).

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Une loi pour relancer la croissance en Nouvelle-Calédonie

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Une loi pour relancer la croissance en Nouvelle-Calédonie
Nouméa, France | AFP | mardi 04/11/2019 - Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a présenté mardi un projet de loi pour relancer l'économie, en berne depuis plusieurs années en raison des incertitudes institutionnelles et de cours du minerai de nickel volatils.       

"Notre but est de retrouver un à deux points de croissance pour l'économie calédonienne au cours des prochains mois", a déclaré à la presse Christopher Gygés, membres du gouvernement en charge de l'économie.       
Ce texte est le fruit d'un "Grand débat" lancé début août par l'exécutif pour donner la parole aux entrepreneurs et consigner leurs attentes.         
La simplification administrative, le soutien à l'entrepreunariat, le soutien au pouvoir d'achat et la diversification de l'économie, très dépendante de l'industrie minière, constituent les axes principaux de la loi, qui devrait être soumise aux élus du Congrès d'ici fin décembre.        
"Ce n'est pas un plan idéologique mais pragmatique qui vise à donner un cap à l'économie et à redonner confiance", a également indiqué M.Gygès, se félicitant que le texte ait été adopté à l'unanimité des 11 membres du gouvernement collégial.        
La création d'un droit à l'erreur pour le contribuable, la réduction de niches fiscales, la défiscalisation des heures supplémentaires, l'instauration d'une prime exceptionnelle (non obligatoire) de pouvoir d'achat ainsi qu'un crédit d'impôt recherche et innovation figurent au rang des mesures.        
Président de l'Usoenc (Union syndicale des ouvriers et employés de Nouvelle-Calédonie), Milo Poaniewa a déploré que les salariés n'aient pas été associés au Grand débat et à l'élaboration de cette loi.     
"On n'a pas encore le texte. Le gouvernement fait du +Macron+ et passe au-dessus des corps intermédiaires. Qu'il ne vienne pas s'étonner ensuite", a-t-il déclaré à l'AFP.       
La Nouvelle-Calédonie a enregistré en 2018 un taux de croissance de 0,6% en 2018 alors que l'économie est marquée par "l'attentisme" de ses acteurs, compte tenu de l'incertitude politique.        Un référendum sur l'indépendance, gagné par les pro-français, a eu lieu le 4 novembre 2018 tandis qu'un deuxième, dont la date vient d'être arrêtée par le Premier ministre, se tiendra le 6 septembre 2020.

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DJ Éric Kaufmann, vivre et laisser sourire

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DJ Éric Kaufmann, vivre et laisser sourire
PAPEETE, le 5 novembre 2019 - Le Dj, compositeur et producteur Éric Kaufmann a embrasé les plus fameuses pistes de danse de la planète : Paris, New York, Saint-Barth, Saint-Tropez ou Marrakech. Il propose une nouvelle soirée en Polynésie ce vendredi. Au menu : deep house, disco et funk.

Ce qui me plaît quand je mixe ? Que les gens aient du plaisir, ensuite les échanges vont tout seul. De l’énergie et de la bonne humeur circulent. Quand les gens ont la banane, j’ai tout gagné”, résume Éric Kaufmann.

Il est DJ et, depuis 30 ans, il fait danser les clubbers aux quatre coins de la planète. Il a travaillé au Club Med dès 1985, a assuré pendant dix ans l’animation des soirées Disco du Queen (les Disco Inferno), l’une des plus fameuses boîtes de Paris.

Reconnu pour ses sets “branchés et festifs”, Éric Kaufmann s’est aussi produit à New York, Saint-Barth, Saint-Tropez ou Marrakech.

De passage en Polynésie pour quelques mois, il a déjà proposé une soirée à Moorea le 4 octobre dernier, baptisée Disco Fever. À Tahiti, l’événement Be Smile qui aura lieu vendredi sera plus varié du point de vu musical avec du disco toujours mais aussi de la deep house et du funk.

À l'origine était le jazz, à Montreux

Sa passion pour la musique a démarré tôt. “Mon père m’a emmené très jeune au festival de jazz de Montreux. Il était journaliste et j’ai pu, grâce à lui, faire de belles rencontres : Ray Charles, Cool and the Gang, Carlos Santana…

Il a eu rapidement envie de jouer dans les clubs ce qu’il entendait en concert. À 14 ans, il a composé ses premiers morceaux. Il s’est intéressé en parallèle à tout l’aspect technique de la composition, à l’installation sur scène, à la sonorisation. Aussi a-t-il développé de multiples connaissances qui, sur scène, font la différence car elles se mettent au service de son art.

Par exemple, en 1988, au Midnight Express à Paris, il est l’un des premiers DJ à mélanger les sons house et disco en couplant aux vinyles des instruments électroniques : échantillonneurs, boîtes à rythmes, clavier…

Il a par ailleurs pris des cours d’harmonie dans un conservatoire de musique “pour apprendre à mieux communiquer avec les musiciens”, précise-t-il.

Son talent et sa créativité, depuis, n’ont pas cessé de séduire publics et artistes du monde entier. Pour en profiter, rendez-vous à La Plage à Punaauia vendredi soir.

DJ Éric Kaufmann, vivre et laisser sourire
Pratique

Vendredi 8 novembre à La Plage à Punaauia de 17 à 22 heures.
Warm up : DJ She rox
Billets en prévente à 2 000 Fcfp directement sur place ou en ligne.

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Page enfant : "Qwant Junior", le moteur de recherche rien que pour les enfants

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Page enfant :
PAPEETE, le 5 novembre 2019 - Pour trouver une information, une actualité, une définition, jouer sur internet il existe un moteur de recherche spécialement conçu pour les 8-12 ans, c’est Qwant Junior. Il vient de faire peau neuve, mais reste tout aussi efficace contre les contenus inadaptés (violence, pornographie).

Sur Qwant Junior on peut faire plein de choses en toute sécurité : chercher, s’informer, apprendre, jouer et faire des activités. Ce moteur de recherche est tout à fait adapté aux internautes qui ont entre 8 et 12 ans.

Un moteur de recherche, qu’est-ce que c’est ? C’est une application web qui permet à partir de mots ou expression (on parle de requête) de trouver différents contenus comme des sites internet mais aussi des images, des vidéos, des extraits de livres…

Il existe différents moteurs de recherche dont le plus connu est Google. Certains sont "écologiques" comme Ecosia qui plante des arbres à chaque nouvelle requête, Lilo qui a des projets sociaux et environnementaux associé ou bien Ecogine qui reverse des l’argent à des associations.

Qwant est un moteur de recherche français lancé en 2013 qui met en avant une démarche éthique car il ne trace par ses utilisateurs et ne vend pas les données récoltées. Qwant dit respecter la vie privée des utilisateurs. Il a différents services dont Qwant music par exemple, Qwant School ou bien encore Qwant Junior.

Qwant Junior a été mis au point pour les enfants, il ne contient pas de publicité, pas de liens vers des sites d’achat en ligne et puis il filtre les résultats pour ne pas montrer de contenus violents ou pornographiques.

Le directeur de Qwant Junior dit que : "internet ressemble à une ville. Il y a des endroits sécurisants et d’autres qui ne le sont pas. Il y a des habitants gentils et d’autres qui sont mal intentionnés. Et ce n’est pas toujours simple de les différencier, surtout pour des enfants !"

Par exemple, si tu tapes "Turquie, Kurdes" les contenus effrayants ne sont pas visibles, ils n’apparaissent pas. En revanche tu peux obtenir toutes les informations pour comprendre ce qu’il s’y passe.

Des liens sont proposés vers des sites comme 1 jour 1 actu, France 24 Junior, Geo Ado, Geek Junior…ou bien education.francetv.fr.

Ce moteur de recherche a vu le jour en 2015 mais une nouvelle version vient d’être mise en ligne au mois d’octobre. De nouvelles thématiques sont proposées.


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​Tema’e : les riverains redemandent l'ouverture de la route du golf

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​Tema’e : les riverains redemandent l'ouverture de la route du golf
PAPEETE, 5 novembre 2019 - Le rapporteur public du tribunal administratif a conclu mardi en faveur du rejet d'une requête de l'association des habitants de Tema’e Moorea visant à ordonner l'ouverture à la circulation automobile de la route du lac, qui permet l'accès au motu de l'aérodrome par le golf. 
 
C’est une demande insistante qui mobilise les efforts de l’association des habitants de Tema’e : ouvrir une seconde voie d’accès, par le golf, au motu de l’aérodrome de Moorea.

Pour se rendre au motu Tema’e, la seule voie carrossable passe aujourd’hui le long de la plage publique sur une terre privée appartenant à un cheikh saoudien avant de rejoindre une voie territoriale qui longe l’aérodrome sur 2 kilomètres et dessert la plupart des propriétés de cette bande littorale où vivent 1200 habitants. Cette route pourrait se prolonger jusqu’à fermer la boucle de Tema'e en rejoignant, 600 mètres plus loin, la route de ceinture de Moorea, via le club house du golf, après avoir longé le lac de Tema’e sur une bande de terre obtenue par remblai sur le domaine public maritime. Mais un portail installé par le gestionnaire du site privatise cet accès en l’interdisant à la circulation automobile.

Dans une décision rendue le 19 février dernier, le tribunal administratif avait constaté l’occupation sans titre de cette parcelle du domaine public par la société ODT. Le Pays a remédié à cette lacune en délivrant huit jours plus tard une autorisation d’occupation temporaire du domaine public maritime à la société gestionnaire du golf.

C’est cet acte qu’attaque aujourd’hui l’association des habitants de Tema’e Moorea. Elle demande à la justice de l’annuler et d’ordonner l’enlèvement du portail dans un délai de 8 jours.

Mais le rapporteur public du tribunal administratif a conclu mardi en faveur du rejet de cette demande. Pour le magistrat, la clé de cette affaire réside dans la nature de la portion de route au cœur du litige. La route du lac est-elle une voie publique ? Auquel cas l’arrêté litigieux méconnaîtrait sa destination, ce qui le rendrait passible d’une annulation. Pour le magistrat, la réponse est claire : cette voie n’a pas été affectée à la circulation terrestre et n’est pas répertoriée au domaine public routier. Conclusion : "cette route ni ouverte ni aménagée par l’autorité publique n’est pas une voie publique". Ce simple constat donne lieu pour lui au rejet de la requête. La décision du tribunal est attendue le 19 novembre prochain.

Le rapporteur public a considéré au demeurant mardi que dans cette affaire, "ce que dénonce l’association, c’est le manque de volonté publique de créer une route sur ces parcelles. Cette décision appartient à la Polynésie française mais aussi à la commune". Et, pour le magistrat, "cela échappe à la compétence du tribunal".

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185 infractions routières en ville pendant la Toussaint

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185 infractions routières en ville pendant la Toussaint
Papeete, le 5 novembre 2019 – La DSP a mis en place une soixantaine de points de contrôles routiers sur Papeete et Pirae pendant le week-end de la Toussaint, pour 185 infractions constatées.
 
Dans le cadre du plan de lutte contre l’insécurité routière et sur réquisition du procureur de la République de Papeete, la direction de la sécurité publique (DSP) a mis en place un vaste dispositif de contrôles routiers sur l’ensemble de la zone urbaine de Papeete et Pirae durant ce long week-end de la Toussaint. Entre jeudi soir et lundi matin, pas moins de 60 points de contrôles ponctuels ont été mis en place sur les deux communes. Des contrôles qui ont débouché sur le constat de 185 infractions, allant de la conduite sous l’empire d’un état alcoolique (CEA) à une simple absence de ceinture de sécurité. Dans le détail néanmoins, les policiers n’ont relevé « que » trois CEA et deux défauts de permis de conduire pour ce qui relève des « délits » routiers. Et parmi les contraventions, les policiers ont relevé 40 excès de vitesse et 8 feux rouges grillés. A noter qu’un conducteur a été contrôlé en possession de 0,10 gramme d’Ice.

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Un patient réclame 12 millions à l'hôpital d'Uturoa

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Un patient réclame 12 millions à l'hôpital d'Uturoa
PAPEETE, le 5 novembre 2019 - Le tribunal administratif a examiné mardi la demande d’indemnisation d’un accidenté victime d’une infection nosocomiale lors de son passage à l’hôpital d’Uturoa en 2016.
 
En juin 2016 ce septuagénaire avait été évacué de Huahine vers l’hôpital public d’Uturoa, à Raiatea, pour une fracture du radius sur l’avant-bras gauche. Lors de l’intervention chirurgicale dans cet établissement, il avait été victime d’une infection par des staphylocoques dorés. Cette infection nosocomiale lui avait valu de graves complications et n’avait pu être traitée qu’au bout de 115 jours.

La victime a saisi le tribunal administratif pour obtenir réparations. L’affaire était audiencée mardi. Il demande au tribunal de condamner la Polynésie française à lui verser 12 millions de Fcfp d’indemnités en réparation du préjudice subi. De son côté, la Caisse de prévoyance sociale s’est jointe à la procédure pour obtenir le remboursement des frais engagés (6,9 millions de Fcfp) pour le traitement des complications liées à l’infection.

Mardi, le rapporteur public a constaté la responsabilité de l’établissement de santé publique d’Uturoa dans cette infection nosocomiale, avant d’examiner, poste par poste, les demandes indemnitaires faite par le plaignant. Il demande au tribunal de condamner la Polynésie française à lui verser une indemnité de 3 millions de Fcfp. En remboursement des frais engagés par la CPS, le magistrat propose au tribunal d’ordonner le paiement par le Pays de 6,6 millions de Fcfp en faveur de la caisse d’assurance maladie. L’affaire est mise en délibérée. La décision sera rendue le 19 novembre prochain.

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Mahina montre les crocs contre les chiens errants

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Mahina montre les crocs contre les chiens errants
Papeete, le 5 novembre 2019 - La commune de Mahina a décidé de s'attaquer aux problèmes des chiens errants et des aboiements incessants de certains de ces canidés. Après un arrêté du conseil municipal, la mairie a enchaîné ce mardi matin par la signature d'une convention avec la société Patrouille Animale de Tahiti pour la prise en charge de chiens vagabondant dans de nombreux quartiers de la ville.

"Il y a des fois, je n'ose pas aller me promener à la plage, car il y a plusieurs chiens attroupés. Ils n'ont pas forcément l'air tous très méchants, mais ce n'est pas très rassurant, on ne sait jamais comment ils peuvent réagir", explique une habitante de la Pointe Vénus.

Pour faire face à ce problème récurrent depuis des années de chiens vagabondant dans la ville, le conseil municipal de Mahina avec son tavana, Damas Teuira en tête, a décidé d'agir en prenant un arrêté "portant interdiction de divagation des chiens errants et dangereux dans la commune de Mahina". Outre cet arrêté, la commune a signé ce mardi matin une convention de prise en charge des chiens errants et divagants par la société Patrouille animale de Tahiti.

DES PROPRIÉTAIRES TROP LAXISTES
Mahina montre les crocs contre les chiens errants
"On a souhaité faire quelque chose pour la sécurité et la tranquillité des administrés de la commune (…). On a eu plusieurs plaintes, des cas de morsures... Et cela pose aussi également certains problèmes d'odeur, surtout quand les chiens vont dans les écoles le week-end, ce n'est pas très agréable le lundi matin pour les élèves…", insiste le maire, Damas Teuira, bien décidé à se dresser contre les chiens et certains de leurs propriétaires un peu trop laxistes.

Car effectivement, les chiens, vagabondant souvent en bande, entraînent pas mal de problèmes dans la commune. Morsures, incidents, craintes des habitants et conflits de voisinage en raison notamment des aboiements incessants, se multiplient depuis quelques années. "Les appels concernant des problèmes avec les chiens sont la troisième cause d'intervention de la police municipale dans la commune, ils arrivent juste après les nuisances sonores et les différends familiaux", précise Poetai Parker, agent de la police municipale de Mahina.

DES CONTRAVENTIONS DE 4100 A 16 100 FCPF
Mahina montre les crocs contre les chiens errants
Alors, à partir du 1er décembre à Mahina, si "le meilleur ami de l'homme" veut le rester, halte aux grandes balades solitaires ou en meute dans les servitudes ou sur la plage. Les chiens devront se plier à certaines règles bien précises et leurs maîtres aussi... en tous les cas pour ceux qui en ont.

Pour les chiens divagants, leurs maîtres devront se soumettre à quelques règles de civisme. Ils devront garder leur compagnon à quatre pattes dans une enceinte clôturée ou les tenir en laisse, les identifier (puce ou tatouage) et veiller à ce qu'ils n'aboient pas outre mesure. En cas de non-respect de ces règles, les policiers municipaux pourront verbaliser par des contraventions allant, hors majoration, de 4100 à 16 100 Fcfp. "On ne va pas verbaliser tout de suite, on va les prévenir, faire un travail de médiation, mais si les personnes recommencent plusieurs fois, on le fera", prévient Jacques Teaotea, chef de la police municipale de Mahina.
"On essaye de repérer si le chien a un maître. Si on ne le trouve pas, on va parler de chien errant. On va attirer le chien avec de la nourriture et on va l'attraper puis on va le garder huit à dix jours avec le week-end. On s'occupera de lui, on le nourrira, on lui enlèvera les puces… Si finalement un maître réclame son chien, il devra payer la prise en charge de l'animal établie à 4000 Fcfp et 800 Fcfp par jour", explique Mike Mac Carthy, de la société Patrouille Animale de Tahiti. Si à l'issue de cette durée, le chien n'est pas réclamé, la société va alors essayer de lui trouver une famille d'accueil. La commune lance d'ailleurs un appel pour avoir davantage de familles d'accueil. La bête ne sera euthanasiée que dans de très rares cas, pour des raisons médicales ou d'agressivité extrême.
Cette convention n'est que la première étape de la politique de la ville de Mahina pour lutter contre ce problème de chiens dans les rues, estimé entre 50 à 100.

UNE CAMPAGNE DE STERILISATION
L'édile, qui ne désespère pas de faire des émules parmi ses collègues tavana et de développer l'intercommunalité, souhaite aller encore plus loin. La mairie compte engager une campagne de stérilisation pour 2020 et envisage à terme d'installer un refuge d'ici 2021-22, peut-être sur un ancien terrain militaire.


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TNTV et Tiare FM en tête des audiences

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TNTV et Tiare FM en tête des audiences
Papeete, le 5 novembre 2019 – Les audiences annuelles Médiamétrie télévisions et radios en Polynésie française sont tombées mardi. Comme en 2018, TNTV reste devant Polynésie la 1ère qui remonte néanmoins sur son concurrent. Côté radios, Tiare FM reprend la tête des audiences cumulées devant Radio Tefana et NRJ.
 
Les audiences annuelles des télévisions et radios de Polynésie française ont été annoncées mardi par l’institut Médiamétrie. En télé, TNTV (50,9%) garde sa première place en audience cumulée acquise en 2018 devant Polynésie la 1ère (49,4%), même si la station de Pamatai refait son retard par rapport à l’année passée : TNTV 50,6% et Polynésie la 1ère 46,9% en 2018. En part d’audience, TNTV garde également le leadership avec 33,4% contre 29,8% pour Polynésie la 1ère. Même si, là aussi, l’écart de 6 points de 2018 se réduit à moins de 4 points cette année.
 
En radio, c’est Tiare FM qui reprend la place de première antenne du fenua en audience cumulée avec 13,3%, devant Te Reo o Tefana à 12,7% et NRJ à 12,5%. Polynésie la 1ère radio est quatrième à 11,6% et Hiti FM poursuit sa belle progression à 10,9%, devant Radio 1 à 9,9%. Rire et chansons suit à 4,3%, Maria no te hau à 2,3%, LVDL et Taui FM à 2,1%. En part d’audience, en revanche, c’est Te Reo Tefana qui caracole seule en tête à 20% grâce une meilleure durée d’écoute. Suivent Tiare FM à 15,3%, Hiti FM à 14,2%, Polynésie la 1ère à 14%, Radio 1 à 12% et NRJ à 9,2%. Rire et chansons est à 3,7%, Taui FM à 2,7%, Maria no te hau à 2,6% et LVDL à 2,3%
 
Les audiences enregistrées par Médiamétrie sont calculées du lundi au vendredi de 5 heures à minuit sur les 13 ans et plus.

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38 formations s’affronteront au Hura Tapairu

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38 formations s’affronteront au Hura Tapairu
PAPEETE, le 5 novembre 2019 - Du mercredi 27 novembre au samedi 7 décembre, 38 formations s’élanceront sur la scène du Grand Théâtre pour la 15e édition du Hura Tapairu. Le jury sera présidé par Matani Kainuku, de la troupe Nonahere. Il sera accompagné de Vanina Ehu, Fabien Dinard, Turia Temorere et Teraurii Piritua.

Après le Heiva i Tahiti, le Hura Tapairu prend une place de plus en plus importante dans le paysage culturel polynésien.

Ce concours de danse traditionnel est assez particulier. Il est composé de deux catégories obligatoires : Tapairu et Mehura. Les participants de la catégorie "Tapairu" devront présenter un ‘ōte’a et un ‘aparima. En Mehura, les formations proposeront des ‘aparima sur quatre temps, c’est-à-dire plus lent.

Trois autres catégories, facultatives cette fois-ci, sont ouvertes aux groupes : Pahu Nui (orchestres), duo ‘aparima et ‘ōte’a ‘āpipiti. Pour ces deux dernières catégories, les candidats devront créer une chorégraphie inédite dans laquelle l’échange et la synchronisation seront particulièrement jugés par le jury.

Pour cette 15e édition, les 38 formations donneront tout pour tenter pour remporter les premiers prix. Et pour les motiver, le cahier des prix a été revu à la hausse. Il passe de 2,9 millions de Fcfp à 3 150 000 Fcfp, répartis entre 20 prix.

Les formations seront jugées par des professionnels, Matani Kainuku de Nonahere présidera, cette année, le jury. Il sera accompagné de Vanina Ehu, enseignante au Conservatoire, Fabien Dinard, directeur du Conservatoire, Turia Temorerea, chef du groupe Hiaai et Teraurii Piritua de ‘Ori i Tahiti.

L’an dernier, la troupe Manohiva a remporté le grand prix Hura Tapairu et la formation Vaheana est repartie avec le 1er prix en Mehura.

Le concours se tiendra du 27 novembre au 7 décembre, au Grand Théâtre de la Maison de la Culture.


38 formations s’affronteront au Hura Tapairu
Infos pratiques

Soirées de concours - 19 heures / Tarif unique : 1 500 Fcfp
Du 27 au 30 novembre et du 3 au 6 décembre

Finales Mehura et Tapairu - 16 heures / Tarif unique : 2 500 Fcfp
Samedi 7 décembre

Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans, sur demande d’un billet « bébé ».

Ouverture de la vente des billets en ligne ou sur place à compter de ce mercredi 6 novembre.


Hura Tapairu Manihini
38 formations s’affronteront au Hura Tapairu
Ce concours de danse est ouvert aux formations étrangères et il ouvrira d’ailleurs les festivités.

Quatre groupes et trois pays seront représentés pour cette 2e édition : Tiare Tahiti Mexico en Mehura, Universidad Nacional Autonoma de Mexico en Mehura et Tapairu, Hui Hula O Lei Aloha (Japon) en Mehura et Nonosina (USA) en Mehura et Tapairu.

L’an dernier, c’est le groupe Te Pura o te Rahura’a qui est reparti avec le 1er prix en catégorie Mehura.


38 formations s’affronteront au Hura Tapairu

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​Tahiti Luxury Resort retente le coup pour sa défisc'

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​Tahiti Luxury Resort retente le coup pour sa défisc'
PAPEETE, le 5 novembre 2019 - La société Tahiti Luxury Resort a une nouvelle fois saisi la justice administrative pour demander l'annulation d'une reprise de défiscalisation de 1,35 milliard de Fcfp. 

Le tribunal administratif de Papeete avait revu à la baisse, en avril dernier, la sanction fiscale infligée à la société Tahiti Luxury Resort de l’homme d’affaires Thierry Barbion, suite à une reprise de défiscalisation ordonnée en 2017 pour un projet jamais initié. Après annulation de près de 450 millions de pénalités de retard et majorations, la société doit s’acquitter de 899,6 millions de Fcfp auprès de l’administration fiscale. 

C’est pourtant pour demander l’annulation de la mise en recouvrement déjà examinée par le tribunal administratif en avril dernier que la société de Thierry Barbion a saisi une fois encore la justice mardi, soulevant cette fois-ci des moyens de légalité externes dans le cadre de deux recours pour excès de pouvoir et vice de procédure. 

L’affaire a déjà été jugée sur le fond. Le rapporteur public a conclu mardi en faveur de l’irrecevabilité de ces requêtes en comparant la société plaignante à quelqu’un qui "tente par la petite porte de faire annuler ce que le tribunal a déjà jugé par la grande porte". La décision du tribunal est attendue sous quinzaine. 

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DJ Fred, le procès de la cyber pédopornographie

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DJ Fred, le procès de la cyber pédopornographie
PAPEETE, le 5 novembre 2019 - Le procès de Wilfrid Atapo, dit dj Fred, a débuté mardi devant le tribunal correctionnel de Papeete. En ce premier jour d’audience, l’homme, auquel il est reproché d’avoir fait chanter des mineurs parfois très jeunes à l’aide d’images à caractère pédopornographique, a reconnu les faits particulièrement sordides qui lui sont reprochés. Jugé en état de récidive légale, il encourt 20 ans de prison.

En ce premier jour du procès de Wilfrid Atapo, le président du tribunal correctionnel de Papeete a évoqué un dossier “hors-norme” en raison du “nombre de victimes” –une “centaine de mineurs”– ainsi que de la personnalité du prévenu, un homme doué de “fines connaissances en informatique” qui lui ont permis d’obtenir un “mode opératoire rôdé”. Le magistrat a rappelé que ce dossier devait également interroger les adultes sur le rapport que leurs enfants ont avec les réseaux sociaux.

Wilfrid Atapo, bien connu dans le monde de la nuit sous le nom de DJ Fred, comparaît depuis hier devant le tribunal correctionnel pour répondre de neuf infractions ayant fait des dizaines de victimes mineures. Entre 2013 et 2017, ce père de deux enfants, particulièrement doué en informatique, avait utilisé un site de phishing (hameçonnage) afin d’usurper les identifiants et les mots de passe de comptes Facebook qu’il utilisait ensuite pour entrer en contact avec des garçons et filles mineurs. Ils s’adressaient à ces derniers en leur demandant des photos à caractère sexuel et s’en servait ensuite pour les faire chanter. Lors d’une perquisition effectuée à son domicile, les enquêteurs avaient mis la main sur un important matériel informatique dont dix disques durs externes dans lesquels se trouvaient notamment des centaines d’images de mineurs dans des positions pornographiques.


Cyber intimidation
L’ampleur et la gravité des faits sont violemment apparues en ce premier jour de procès lorsque le président du tribunal a évoqué chaque victime. Par le biais des réseaux sociaux, DJ Fred pratiquait de la “cyber intimidation”. Parmi les dizaines de victimes : une enfant de 12 ans à laquelle il avait arraché, à force de menaces et de chantage, plus de 569 photos à caractère pédopornographique. A un autre jeune garçon, il avait demandé de photographier sa sœur de 6 ans dans une position sexuelle alors que la petite dormait.

Face à ce chapelet de traumatismes subis par les victimes, Wilfrid Atapo a fait preuve hier d’une grande froideur tout en reconnaissant les faits. “Je suis tombé dans mon propre piège, dans l’addiction. Car aujourd’hui, tout le monde est connecté, c’est facile d’obtenir des informations”, a-t-il déclaré à la barre.

"Asservir et instrumentaliser"
Même froideur de l’intéressé lorsque le président du tribunal a égrené les lourdes conséquences des faits sur certaines victimes qui souffrent aujourd’hui de “culpabilité”, qui ont baigné dans un climat de “contrainte, de contrôle, d’isolement et de manipulation”. L’un des psychiatres ayant examiné de nombreuses victimes avait d’ailleurs souligné la force des violences psychologiques, “très efficaces” pour “asservir et instrumentaliser l’autre à loisir”, et qui relèvent d’une “véritable entreprise de démolition identitaire pour que les victimes se sentent inférieures”.

Appelé à réagir à ce constat, Wilfrid Atapo a indiqué à plusieurs reprises qu’il ne savait “pas quoi dire”, qu’il ignorait “comment réagir”. Alors que le président du tribunal lui rappelait la tentative de suicide de l’une des victimes mineures, DJ Fred a simplement répondu qu’il ne pensait pas à l’époque que les choses pouvaient aller aussi loin. L’homme, très détaché, a cependant indiqué que sa position avait changé depuis une récente hospitalisation. Après deux jours de coma, il a indiqué qu’il avait commencé à “prendre conscience de la gravité des faits”. Il a aussi concédé que le fait de rencontrer des mineurs pour avoir des relations sexuelles avait pu constituer un “fantasme”.

Un "grand professionnel"
Après une première matinée consacrée aux faits particulièrement sordides que la pudeur interdit d’approfondir, le tribunal s’est penché sur la personnalité de Wilfrid Atapo lors de la reprise de l’audience. Après avoir passé une enfance “relativement heureuse”, le prévenu a échoué deux fois à l’épreuve du baccalauréat. Il s’est ensuite dirigé vers la musique. C’est donc en qualité de DJ qu’il s’est fait connaître et embaucher dans une discothèque bien connue de Papeete au sein de laquelle il a exercé durant 14 ans. Entendu lors de l’instruction, le gérant de l’établissement avait d’ailleurs évoqué un “grand professionnel”, un “bon élément”.

Selon l’expert-psychiatre qui l’a examiné, Wilfrid Atapo ne souffre pas de pathologie. Il présente cependant les traits d’un “pervers narcissique” qui manque d’ “empathie” et pour lequel “tout paraît être un jeu”. DJ Fred a un “sens grandiose de son importance” et se pense “spécial et unique”. Au regard de son “absence de conscience du caractère répréhensible des faits”, Wilfrid Atapo présente un “risque important de récidive”.

Victimes collatérales
Si l’évocation des faits avait laissé le prévenu de marbre, l’exposé de sa situation familiale et de son état de santé l’ont plongé dans un grand état de détresse. Wilfrid Atapo s’est littéralement effondré en parlant de ses enfants, malheureuses victimes collatérales de son comportement. Ce à quoi le président du tribunal n’a pas manqué de lui rappeler que de nombreuses photos de victimes mineures à caractère pédopornographique circulaient encore sur internet puisqu’il les avaient diffusées.

Le procès s’achèvera demain avec les réquisitions du procureur de la République et la plaidoirie de l’avocat de Wilfrid Atapo. Le prévenu, jugé en état de récidive légale pour avoir déjà été condamné en 2015, encourt 20 ans de prison.

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​MCM demande réparation pour un marché perdu en 2006

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​MCM demande réparation pour un marché perdu en 2006
PAPEETE, le 5 novembre 2019 - La société MCM réclame 137,6 millions de Fcfp au Pays en réparation du manque à gagner causé en 2006 par la perte du marché « revêtement de sols souple » sur le chantier du centre hospitalier de Taaone. Le rapporteur public a conclu mardi en faveur d’une indemnisation moindre, mais en constatant que la Polynésie française n’avait pas soulevé la prescription de la créance, dans son mémoire de défense.
 
L’affaire était apparue en 2010, en marge d’une procédure pénale engagée suite au « favoritisme » dont aurait bénéficié la Société tahitienne de construction (STAC) auprès de l’Etablissement d’aménagement et de développement (ex-TNAD), sur le chantier pour la construction de l’hôpital du Taaone.
Près de 9 ans après, le 14 mars dernier, la société MCM a déposé une requête devant le tribunal administratif pour obtenir réparation du manque à gagner qu’avait causé en 2006 la perte du marché « revêtement de sols souple » au bénéfice de cette concurrente d’alors sur ce marché évalué à 428,6 millions de Fcfp. L’affaire était examinée mardi à l’audience.
Sur la forme, comme l’a constaté le rapporteur public mardi, si dans son mémoire de défense la Polynésie française fait valoir que le tribunal administratif a été saisi plus d’un an après le fait générateur, elle ne soulève pas la prescription de créance qui aurait pu intervenir dès 2015.
Partant de là, le magistrat a analysé les conditions dans lesquelles le marché litigieux avait finalement été attribué à la société STAC en 2006. Cette société était apparue en plus des quatre soumissionnaires déjà en lice et retenus durant la procédure de dépouillement d’un appel d’offres lancé en décembre 2005. Elle était demeurée en lice malgré le constat d’une offre incomplète.
La société MCM, alors identifiée comme la moins disante, avait pourtant été confrontée à cette concurrente de dernière minute durant la phase de procédure négociée. Phase durant laquelle l’instruction a établi que le pouvoir adjudicateur avait demandé à la société STAC de baisser son offre économique de 12 millions de Fcfp afin de concurrencer celle faite par MCM. La nouvelle offre avait été présentée par STAC en mars 2006 et avait valu à cette société de remporter le marché au nez de sa concurrente.
Pour le rapporteur public, ces faits établis sont à l’origine d’une rupture d’égalité et ouvrent droit, pour MCM, à une indemnisation équivalente au bénéfice net qu’aurait pu générer la société si elle avait obtenu le chantier. Une analyse de ses comptes de l’époque montre que la société réalisait en moyenne 4,02 % de bénéfice sur son chiffre d’affaire annuel. Le magistrat demande en conséquence au tribunal de condamner le Pays à verser 17,2 millions de Fcfp d’indemnité à MCM.
La décision est mise en délibéré et sera rendue le 19 novembre prochain. Si le tribunal devait suivre l’argumentation du représentant du ministère public, l’indemnité viendrait soulager MCM alors que la société est l’objet d’une procédure de redressement judiciaire simplifiée depuis le 24 septembre 2018.

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Intra Muros : un huis clos en toute humanité

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Intra Muros : un huis clos en toute humanité
PAPEETE, le 5 novembre 2019 - Alexis Michalik a écrit et mis en scène la pièce intitulée Intra Muros. Elle est un “spectacle à tiroirs” où les liens entre les personnages se montrent au fur et à mesure et où les histoires des uns et des autres s’emboîtent malgré d’apparentes différences. Les représentations commencent ce week-end et s’étaleront sur trois week-ends.

La pièce "Intra Muros" est portée par cinq acteurs loquaces et un acteur qui n’a pas de texte, mais dont la présence est essentielle ! D’une part parce qu’il est gardien de prison, d’autre part parce qu’il est musicien. Il rythme le spectacle en direct, jouant du clavier, de la guitare, de la batterie électronique et du thérémine.

Intra Muros est un huis clos qui se passe dans une prison. Richard, metteur en scène sur le retour, s’y trouve pour animer un atelier théâtre.

Le jour J, il ne rencontre que deux détenus. Ils sont les seuls à vouloir participer. “Ce qui paraît un peu étrange et bancal, au moins au début”, reconnaît Paul Jeanson, l’acteur qui interprète Richard. Mais au fur et à mesure, la lumière se fait.

Le public découvre à un rythme soutenu des liens entre les personnages. Les scènes se succèdent, faisant voyager les spectateurs dans le temps, et aussi dans l’espace. À l’image d’un thriller psychologique, Intra Muros prend corps en se déroulant. La pièce est comme un puzzle dont les éléments s’assemblent, en direct.

Cette sorte de mise en abîme permet de faire la lumière sur le pouvoir du théâtre. “Grâce à la parole ou à l’imaginaire, il libère et permet le rapprochement.” Un rapprochement entre les gens, les acteurs, les personnages, le public.

Intra Muros a été écrite et mise en scène par Alexis Michalik dont Le Porteur d’histoires et Le Cercle des illusionnistes ont déjà été présentés à Tahiti. Cette pièce est née… en prison.

Alors qu’il présentait l’un de ses courts-métrages primés dans un centre pénitentiaire, le metteur en scène a été marqué par deux détenus et leur parcours. Il a consigné leurs témoignages dont certains “ont été repris tels quels dans le texte”.

Pour boucler la boucle à Tahiti, Intra Muros sera jouée en prison dans le cadre des actions de la compagnie du Caméléon. “Une première pour nous”, assure la troupe non sans contentement. Elle sait que ce rendez-vous en huis clos élargi fera encore gagner tous ses personnages en humanité.

Intra Muros : un huis clos en toute humanité
Pratique

Du 8 au 24 novembre au Petit théâtre de la Maison de la culture.
Tarif : à partir de 2 500 Fcfp.
Billets en vente dans les Carrefour (Arue, Faa’a, Punaauia) à Radio 1 et en ligne
Garderie au théâtre, pièce à partir de 12 ans
Durée : 1h45

Contacts

Facebook : La Compagnie du Caméléon Tahiti
Site internet:// www.cameleon.pf de la compagnie


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Tikanui Smith invité à l’Eddie Aikau

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Tikanui Smith invité à l’Eddie Aikau
PAPEETE, le 5 novembre 2019 - Tikanui Smith a été invité à participer à l’Eddie Aikau Big Wave Invitational, une compétition de surf de gros qui existe depuis plus d’une trentaine d’années à Hawai’i. La période d’attente est située entre le 1er décembre et le 29 février prochains.
 
Le surfeur de gros Tikanui Smith a été invité à participer à la 34ème édition de la mythique compétition de surf de gros « The Eddie Aikau Big Wave Invitational ». Son nom figure aux côtés de surfeurs de gros reconnus comme Shane Dorian, Grant Baker, Greg Long, Billy Kemper, Kai Lenny, Ian Walsh, Mark Healey, les frères Koa et Makua Rothman…
 
D’autres noms illustres figurent dans la liste notamment Kelly Slater ou encore John John Florence, Bruce Irons ou encore le chanteur-chargeur Landon Mc Namara…
 
Tikanui Smith, qui rappelons-le est originaire de Moorea, rêvait depuis années de concourir contre le gratin de la discipline lors du Big Wave World Tour de la world surf league. L’Eddie Aikau n’en fait pas partie mais il est tout aussi renommé. Il a pu finalement réussir à attirer l’attention des organisateurs, lui qui avait pris une vague phénoménale défiant l’entendement dès 2013.
 
« Cela fait un moment que je voyage pour le Big Wave World Tour et apparemment, cette année, ils ont voulu un Tahitien. J’ai entendu que ce sont les frères Liam et Garett Mc Namara qui ont proposé mon nom… » nous a-t-il confié.
 
« C’est déjà une victoire en soi d’y être ! C’est trop cool ! C’est le plus bel accomplissement de ma carrière. Rien que d’aller surfer avec ces gars-là, c’est le top ! » a-t-il ajouté.

Tikanui Smith invité à l’Eddie Aikau
Parole à Tikanui Smith :
 
Que connais-tu de ce spot mythique, Waimea ?
 
« J’ai déjà surfé plusieurs fois à Waimea. C’est une vague qui ne marche que quand c’est vraiment gros sur tout le North Shore de Oahu, à Hawai’i. C’est une vague qui casse en droite sur un récif et qui finit en close-out dans la baie de Waimea. C’est un spot très dangereux mais heureusement que j’ai l’expérience de Jaws, de Maverick ou de Nazaré qui sont des vagues dangereuses également ! Je rajouterai qu’après un big Nazaré, on peut tout affronter ou presque ! »
 
Tes impressions à la réception de cette invitation ?
 
« De l’excitation. C’est un énorme honneur de surfer avec les meilleurs big wave riders de la planète. Je suis très fier également de représenter la Polynésie et mon île, Moorea. D’aller à l’eau juste avec six surfeurs, dans des vagues de dix mètres, c’est à la fois le rêve et à la fois une excitation extrême. »
 
Comment vas-tu te préparer ?
 
« Au niveau préparation, je surfe tous les jours et je fais mon programme de préparation physique. Je compte également faire des sessions apnée avec mon frère Denis car cela m’apporte beaucoup. Avec un peu de pêche aussi, si j’en ai l’occasion. »

Tikanui Smith invité à l’Eddie Aikau

Tikanui Smith invité à l’Eddie Aikau

Tikanui Smith invité à l’Eddie Aikau

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Tiki Toa : au Paraguay para ganar

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Tiki Toa : au Paraguay para ganar
PAPEETE, le 5 novembre 2019 - Les Tiki Toa ont quitté la Polynésie lundi, direction la Coupe du Monde de beach soccer qui débute le 21 novembre au Paraguay. Malgré une préparation minimale, "l’objectif est évidemment de remporter la compétition" affirme le sélectionneur, Naea Bennett.

Les Tiki Toa sont partis lundi soir pour le Paraguay en vue de participer à la Coupe du monde de beach soccer de la Fifa qui se déroule tous les deux ans. La compétition débutera le 21 novembre et se terminera le 1er décembre. Seize équipes participeront à ce tournoi réunissant les meilleures équipes du monde.
 
On retrouve dans le groupe A le Paraguay, la Suisse, le Japon et les États-Unis. Tahiti fait partie du groupe B avec le Mexique, l’Italie et l’Uruguay. Dans le groupe C la Biélorussie, les Emirats Arabes Unis, le Sénégal et la Russie s'affronteront. Le Brésil, le Portugal, le Nigéria et Oman se retrouvent dans le groupe D.
 
Cinq équipes sont issues de l’union européenne (UEFA), trois de la confédération asiatique (AFC), deux de la confédération africaine (CAF), deux sont issues de la Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes), deux de la confédération sud-américaine (Conmebol), Tahiti représente la confédération océanienne (OFC), la dernière place étant réservée au Pays hôte.

Tahiti a participé aux quatre dernières Coupes du monde de beach soccer, avec une quatrième place en 2013 et deux finales – perdues –  en 2015 et 2017. Tahiti s’est également illustré en remportant des distinctions individuelles : Ballon de Bronze pour Raimana Li Fung Kuee en 2013, Ballon d’Or pour Heimanu Taiarui en 2015, et Gant d’Or pour Jonathan Torohia en 2015. Les trois hommes seront présents au Paraguay.
 
Les Tiki Toa ont pu participer ces deux derniers mois à quatre matchs amicaux avec à la clé deux défaites contre l’Espagne (7-8) et le Japon (4-4 /5-4 tab) et deux victoires contre les Etats Unis (5-4 et 5-2).
 
Dans une interview à Fifa.com, l'entraîneur Naea Bennett a déclaré "Nous sommes heureux d’avoir disputé ces deux finales. Maintenant, l’objectif est évidemment de remporter la Coupe du Monde. Nous savons que ce sera très difficile car la compétition est de plus en plus rude. Nous avons joué cinq ou six matches depuis la dernière édition. Comparé à d’autres équipes, ce n’est vraiment pas grand-chose. Dans un premier temps, il va falloir accéder à la seconde phase de la compétition." SB
 
 

Les joueurs présélectionnés :

Jonathan Torohia (G)
Heimanu Taiarui
Raimana Li Fung Kuee
Heiarii Tavanae
Ariihau Teriitau
Alvin Tehau
Heirauarii Salem
Angelo Tchen
Franck Revel (G)
Patrick Tepa
Tearii Labaste
Gervais Chan Kat
Raimoana Bennett
Gabriel Tchong-Scion Amau (G)
 
Parmi ces 14 joueurs, 12 seront retenus.

Les matchs des Tiki Toa

Italie -Tahiti  : jeudi 21 novembre à 9h15 (heure de Tahiti) sur TNTV
Tahiti - Mexique : samedi 23 novembre à 9h15 sur TNTV
Tahiti - Uruguay : lundi 25 novembre à 12h25 sur TNTV
 

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En Serbie, le bal des croque-morts

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En Serbie, le bal des croque-morts
Požarevac, Serbie | AFP | mercredi 05/11/2019 - Dans la petite localité serbe de Pozarevac, c'est le bal des croque-morts. Stars de la profession ayant conduit un Milosevic en sa dernière demeure ou humbles employés des pompes funèbres, ils sont venus chanter, boire, oublier la mort et faire du business.

Un Kosava glacial, le vent du nord-est qui souffle sur les Carpates avant de déferler sur la Serbie, balaye l'auberge qui abrite l'événement: un rassemblement de croque-morts venus des quatre coins du pays mais aussi, d'après les organisateurs, de la quasi totalité des Balkans, voire d'Allemagne ou d'Autriche. 
Pozarevac est une ville de plus de 40.000 habitants au confluent du Danube, de la Morava et de la Mlava, au sud-est de Belgrade. C'est aussi là, dans sa ville natale, qu'est enterré Slobodan Milosevic, l'ancien président yougoslave et chantre de la Grande Serbie, ainsi que son épouse Mirjana Markovic.
Justement, Radisa Mihajlovic, dit "Drnda", l'organisateur de cette 10ème "Grobarijada" ou fête des croque-morts, est célèbre dans son pays pour avoir conduit la berline allemande qui transporta en 2006 la dépouille de l'ancien homme fort de Belgrade jusqu'au jardin familial où il fut enterré.
Un événement qui donna un coup de fouet bienvenu aux affaires de l'entreprise devenue la première entreprise de pompes funèbres du pays, reconnaît Drnda bien volontiers.
"Quand on m'a demandé de m'occuper des obsèques" de Milosevic, mort en détention alors qu'il attendait son jugement pour génocide, crimes de guerre et contre l'humanité, "j'ai bien sûr accepté immédiatement", raconte-t-il. "C'était de la publicité fantastique, et transporter un président, ce n'est pas rien, peu importe ce que les gens pensent de lui. C'était un honneur pour moi".
 

- Pour gâteau, un cerceuil -

 
Dans l'immense salle du restaurant, l'atmosphère se réchauffe vite à mesure que les verres des près de 300 participants se vident et que les assiettes se remplissent. Les convives fument à la chaîne, comme s'ils voulaient devenir bientôt leurs propres clients. Ils se lèvent pour danser le kolo, danse traditionnelle exécutée en cercle, au son d'un groupe folklorique.  
Dans une profession où tout n'est pas rose tous les jours, la "Grobarijada" permet de décompresser.
"Dans ce métier, on a toute l'année des moments tristes et c'est une façon d'oublier brièvement notre tristesse. Nous aussi, on a des sentiments", dit Drnda, qui à 66 ans, s'apprête à prendre sa retraite et à transmettre les rênes de Drnda International à son fils Milan.
C'est aussi l'occasion de créer des liens. "Le fond de l'histoire, c'est que tous ceux qui ont un rapport avec les pompes funèbres peuvent se retrouver ici, échanger leurs idées, leurs expériences et peut-être même faire des affaires".
Biljana Arandelovic, directrice d'une fabrique de croix et de cercueils, renchérit: "On vient chaque année, on rencontre les collègues, on noue des contacts et on peut créer des opportunités de business. Je viens toujours avec mes employés".
Dans la grande salle du restaurant, les convives applaudissent le clou de la soirée. Dans une profusion de fumée artificielle et d'étincelles de cierges magiques, un "glogov", pieu en bois utilisé pour terrasser les vampires, -- un mot d'origine serbe -- est planté dans un gigantesque gâteau en forme de cercueil.

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Australie: les footballeuses internationales seront payées comme les hommes

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Australie: les footballeuses internationales seront payées comme les hommes
Sydney, Australie | AFP | mercredi 05/11/2019 - Les footballeuses de l'équipe nationale australienne percevront le même salaire que leurs homologues masculins, selon un accord dévoilé mercredi qui constitue un pas important vers plus d'égalité entre les sexes.

Les stars de l'équipe féminine australienne, les "Matildas", comme Sam Kerr et Ellie Carpenter, empocheront les mêmes sommes que les vedettes des "Socceroos", Aaron Mooy et Mat Ryan, en vertu de ce contrat annoncé par la Fédération australienne de football (FFA).
Tout comme eux, elles effectueront leurs déplacements à l'étranger en classe affaire.
"Le football est le jeu de tout le monde et cette nouvelle convention collective constitue un pas de plus vers l'adoption des valeurs d'égalité, d'intégration et d'égalité des chances", a déclaré Chris Nikou, président de la FFA.
Dans le cadre de cet accord signé pour quatre ans, les Socceroos et les Matildas percevront 24% des recettes perçues par les deux équipes nationales.
Sur ce montant, les joueurs se sont engagés à reverser 5% aux équipes nationales de jeunes.
Par ailleurs, la part des gains des joueurs réussissant à se qualifier pour une Coupe du monde passera de 30 à 40%.
Pour la milieu de terrain des Matildas, Elise Kellond-Knight, cet accord témoigne d'un "respect" envers les femmes: "En tant que footballeuse, c'est un peu ce dont nous avons toujours rêvé", a-t-elle déclaré.
Cet accord intervient après la signature, il y a quelques mois, d'un accord qui prévoit que les footballeuses professionnelles australiennes recevront le même salaire minimum que leurs homologues masculins.
C'est le "choix des Socceroos de partager les revenus", a déclaré le directeur général de la FFA, David Gallop.
Le capitaine de l'équipe nationale australienne, Mark Milligan, a estimé que les femmes avaient obtenu "ce qu'elles méritent".
Le directeur général des footballeurs professionnels australiens, John Didulica, a qualifié cet accord de contrat "unique" dans le monde du football.
"Nous pensons qu'il servira d'exemple à toutes les fédérations et tous les joueurs, aussi bien hommes que femmes, et leur permettra de profiter de l'incroyable opportunité sociale et commerciale que représente notamment le football féminin", a-t-il déclaré.
L'Australie s'est imposée comme une championne de l'égalité des sexes dans le domaine sportif. Les joueuses de netball et de cricket ont également obtenu de meilleurs salaires au cours des dernières années.

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