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L’État rétrocède à Bora Bora deux parcelles estimées à 293 millions Fcfp

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L’État rétrocède à Bora Bora deux parcelles estimées à  293 millions Fcfp
Papeete, le 2 novembre 2019- Le Haut-commissaire et le Président de la Polynésie française ont signé vendredi 1er novembre, l’acte authentique formalisant la rétrocession à titre gratuit au Pays de l’ensemble immobilier accueillant l’ancien collège de Bora Bora. Ces biens sont estimés à environ 293 millions Fcfp.

Le Haut-commissaire de la République, Dominique Sorain et le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, ont signé, vendredi 1er novembre, l’acte authentique formalisant la rétrocession à titre gratuit par l’Etat au Pays de l’ensemble immobilier accueillant l’ancien collège de Bora Bora, situé place de Vaitape à Nunue. Ces biens, estimés à environ 293 millions Fcfp, sont composés de deux parcelles cadastrées AR n°96 et 97, d’une superficie totale de 15 000 m² et des bâtiments de l’ancien établissement, d’une surface totale de 4 600 m².
Ces deux parcelles avaient été cédées gratuitement, dans les années 70, par le Pays au profit de l’État, qui était alors compétent en matière d’enseignement du 2nd degré.
L’ancien collège de Bora Bora a fermé ses portes en août 2018 suite à l’inauguration du nouveau collège-lycée « Ihi-tea no vavau » construit quant à lui, sur un terrain domanial.
Cette rétrocession permettra, à terme, à la commune de Bora Bora, dès lors que le Pays lui aura affecté ces deux terrains et l’ancien collège, de développer de nouvelles activités et de nouveaux services au bénéfice de sa population, mais aussi pour répondre au double objectif d’attractivité et de rayonnement touristique.
Plusieurs projets sont envisagés par la commune pour valoriser cet ensemble immobilier, avec le soutien de l’Etat et du Pays.

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Les Aito Arii troisièmes de la Coupe des nations d’Océanie

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Les Aito Arii troisièmes de la Coupe des nations d’Océanie
Papeete, le 3 novembre 2019 - Au terme d’une remarquable coupe des Nations de l’Océanie de futsal, les Aito Arii ont battu vendredi la Nouvelle-Calédonie aux tirs aux buts (5-5, 1-3 aux tab) lors de la petite finale de la compétition.
 
L’équipe tahitienne de futsal dirigée par Jean-Baptiste Barsinas a bien conclu sa Coupe des nations d’Océanie ce week-end à l’Arène du Sud de Paita en Nouvelle-Calédonie. Les Aito Arii ont battu les locaux calédoniens aux tirs aux buts, 5-5 à la fin du match et 1 tir aux buts à 3. Les Tahitiens terminent donc troisième de ce tournoi et ne participeront pas à la coupe du monde de futsal de la Fifa en 2020. En effet, ce sont les îles Salomon qui ont décroché leur ticket pour la compétiton après leur victoire aux tirs aux buts également en finale contre la Nouvelle-Zélande, bourreau des Tahitiens en demi-finale. Les Aito Arii n’ont donc pas à rougir de leurs performances cette année et ont démontré qu’ils se plaçaient parmi les premières nations d’Océanie de futsal.

Les Aito Arii troisièmes de la Coupe des nations d’Océanie

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Les Tiki Toa passent leur test américain

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Les Tiki Toa passent leur test américain
Papeete, le 2 novembre 2019 - La sélection tahitienne de beach soccer s’est imposée 5-4 puis 5-2 lors de ses deux matchs amicaux de préparation contre l’équipe des Etats-Unis. De bon augure pour la coupe du monde qui débutera le 21 novembre au Paraguay.
 
Après leur première victoire 5-4 mercredi, les Tiki Toa se sont de nouveau imposés vendredi après-midi à Aorai tini hau 5-2 contre l’équipe des Etats-Unis pour leur deuxième match amical de préparation du mondial 2019. Comme lors du premier test match, le premier tiers temps a été très serré. Les Américains ont ouvert la marque par Alessandro Canale, avant l’égalisation de Ariihau Teriitau. Le deuxième tiers temps a tourné à l’avantage des Tahitiens avec un doublé de Heimanu Tararui et un but de Heiarii Tavanae, auquel a répondu Nick Perara pour les Etats-Unis. Les Tiki Toa ont ensuite porté le score à 5-2 lors du troisième tiers-temps par l’intermédiaire de Heirauaii Salem.
 
L’équipe tahitienne aborde donc sa coupe du monde au Paraguay avec ces deux bons succès pour le moral. Le premier match de la compétition pour les Tiki Toa aura lieu le 21 novembre contre l’Italie.

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Emana Lehartel et Haukea Moua représenteront le fenua à Hawaii

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Emana Lehartel et Haukea Moua représenteront le fenua à Hawaii
PUNAAUIA, le 3 novembre 2019 - Emana Lehartel et Haukea Moua sont les deux grands gagnants du concours de danse du couteau de feu, Te Ahi Nui, qui s’est tenu en fin de semaine dernière au Tahiti Ia Ora Beach Resort. Ils se mesureront, au mois de mai, aux meilleurs de la discipline du monde entier, à Hawaii, lors des Championnats du monde.

La 21e édition du Te Ahi Nui, le concours de danse du couteau de feu, s’est terminé vendredi soir avec la consécration de Haukea Moua, 12 ans (catégorie amateur) et Emana Lehartel, 18 ans (catégorie professionnelle).

Ces deux jeunes prodiges gagnent ainsi leurs tickets pour Hawaii, au mois de mai, où ils participeront au Championnat du monde de danse du feu qui se tiendra au Centre Culturel du Pacifique (PCC) à Oahu.

Un concours international où le jeune Haukea a fini, en mai dernier, à la seconde place dans sa catégorie. L’an prochain, il s’y envolera de nouveau pour représenter les couleurs de la Polynésie française, avec lui Emana Lehartel, danseur confirmé, qui s’est mis à la danse du feu il y a sept ans (lire encadré).

Plus que six mois avant le grand départ, il ne restera plus qu’à nos champions de s’entrainer à fond pour tenter de ramener les premiers prix. Souhaitons-leur bonne chance !

La parole à
Emana Lehartel et Haukea Moua représenteront le fenua à Hawaii
Emana Lehartel, 18 ans
Champion du Te Ahi Nui 2019

« Il faudra que je fasse juste ce qu’il faut pour gagner »


Emana vous gagnez votre ticket pour Hawaii, est-ce une pression supplémentaire pour vous ?
« J’ai l’habitude de la pression des concours, il n’y a pas de secret, il faut s’entrainer à fond et aimer ce que l’on fait. Il ne faut pas se dire qu’on va pour battre tout le monde, bon c’est sûr que l’on va donner le meilleur de soi-même, mais il faut aimer d’abord ce que l’on fait. »

Vous vous êtes mesuré à Tamatea et Heimana, deux champions de la discipline. Selon vous, qu’est-ce-qui a fait la différence ?
« Ça fait plaisir d’arriver sur la plus haute marche du podium. Et je pense que ce qui a fait la différence est le fait que j’ai joué avec le public, l’expression, la danse… Je voulais avoir des points sur tout. Maintenant, les répétitions seront plus intenses que ces derniers mois, parce qu’à Hawaii, le niveau est vraiment élevé. Ce sont souvent les hawaiens qui remportent le 1er prix, Joseph Cadousteau est le seul tahitien à avoir réussi à se hisser sur le podium. Du coup, je vais essayer de représenter Tahiti au mieux. »

Quels sont les critères pour ces championnats du monde ?
« Je sais qu’il y a la longueur du bâton qui ne doit pas être trop court. L’épaisseur du feu doit être correct, la flamme ne doit pas être trop petite. Il ne faut faire tomber le bâton, le lancer doit dépasser les 2 mètres… C’est faisable, il faudra juste que je m’entraine bien et en plus, je vais demander des conseils à Hawaii pour être au top. Il faudra que je fasse juste ce qu’il faut pour gagner, il ne faudra pas en faire trop non plus. »

Quelle est votre faiblesse ?
« Je ne suis pas assez rapide. »

Votre qualité ?

« Je peux faire autant de styles de que je veux dans ma chorégraphie. Je peux faire des lancers de 6 à 10 mètres, alors que les hawaiens restent sur les bases, mais ils sont rapides. »


Emana Lehartel et Haukea Moua représenteront le fenua à Hawaii
Teva Teriitemoehaa
Organisateur

« Félicitations à Emana et à Haukea »


« Un bilan positif, hier soir (jeudi NDLR), nous étions sur la plage pour la présélection avec les danseurs. C’était magique, c’était une première et le public était présent.
Vendredi soir, pour la soirée magie polynésienne, nous faisons aussi la finale du « Te Ahi Nui » et j’aimerai surtout mettre l’accent sur les candidats en catégorie « amateur ». Ils étaient professionnels ce soir et j’en suis fier. Le « Te Ahi Nui » va continuer très longtemps puisque nous avons beaucoup de candidats dans la catégorie « espoir ». Félicitations à Emana et à Haukea aussi.
Haukea est arrivé 2e à Hawaii et ce soir, il a amélioré sa prestation et je suis vraiment fier de lui, parce que je le suis depuis qu’il a 4 ans. »




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1842 : Max Radiguet chez les derniers sauvages...

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1842 : Max Radiguet chez  les derniers sauvages...

PAPEETE le 3 novembre 2019 -  S’il est un livre à lire et relire concernant les îles Marquises, c’est bien celui de Max Radiguet,  « Les derniers sauvages », dont la première édition date de 1861. Ouvrage délicieux par la poésie du texte et d’une rare qualité historique et sociologique par les précisions données, tant sur la chronologie des événements évoqués que sur la biographie des personnages cités.

 

C’est grâce au fin connaisseur des îles Marquises, Jacques Iakopo Pelleau, basé à Nuku Hiva, que nous avons pu entrer en possession de quelques-unes des illustrations que Max Radiguet, qui avait décidément plus d’un talent, a réalisé lors de son passage aux Marquises (dessins et aquarelles) et qui accompagnent généralement en petit format les rééditions de son livre « Les Derniers Sauvages aux îles Marquises 1842-1859 ».


Une société trois fois impactée

L’ouvrage demeure aujourd’hui encore une inépuisable source d’informations sur la vie dans cet archipel qui avait déjà subi, en 1842, trois impacts sociologiques majeurs, la découverte par les Espagnols dès 1595 et par les Européens à la fin du XVIIIe siècle, l’exploitation du santal au début du XIXe siècle (ressource vite épuisée en deux décennies à peine) et enfin l’arrivée plus constante -et désastreuse- des baleiniers. Sans parler des tentatives d’évangélisation, ratées pour les protestants avec Crook (1797-1799), plus ou moins réussies (à l’époque) par les missionnaires catholiques.

En 1842, le jeune Radiguet n’a que vingt-cinq ans. Issu d’une famille bourgeoise très aisée, littéraire dans l’âme, il est secrétaire à bord de la Reine Blanche, navire amiral de la petite flotte que l’amiral Dupetit-Thouars a engagée dans le Pacifique Sud. 

Parvenu aux Marquises, le jeune homme découvre un monde certes complètement déséquilibré par les apports européens (alcool, armes, outils, mais surtout maladies : variole, syphilis, grippe, etc.), mais où des pans entiers de la société tiennent encore debout, vaille que vaille, ici ou là. 


Observer, questionner, interroger...

Radiguet observe, interroge, parle, questionne, demande ; il cherche à comprendre ce dont il est le témoin privilégié : l’occidentalisation d’une population isolée qui, dans l’esprit du colonisateur, a tout à y gagner, alors que Radiguet réalise vite que c’est le contraire qui va et qui ne peut que se produire.

Nous ne donnerons pas plus de détails sur cette odyssée de Max Radiguet aux Marquises, vous renvoyant à son livre mais partageant avec vous ces illustrations d’un monde perdu que nous avons essayé -autant que faire se peut- de légender avec les commentaires que Max Radiguet fit lui-même dans son ouvrage....



Repères biographiques

Les éléments biographiques relatifs à la vie et au parcours de Max Radiguet sont assez partiels, mais une analyse complète de son œuvre, combinée à des recherches dans les archives, permettent de connaître les grandes étapes de son existence. Les voici telles que référencées par « Wiki-Brest, les carnets collaboratifs du Brest et du Pays de Brest ».

 

17 janvier 1816 : il naît à Landerneau , fils de Jean-Isidore Radiguet et de Marguerite-Pauline Poisson, une famille bourgeoise fortunée. 

1823-1830 : le jeune Max fréquente l'école mutuelle de Landerneau dirigée par un capitaine de marine en retraite M. Tourette. 

1830 : il part peut-être en pension à Paris. 

1836 : il est toujours à Paris car le registre du conseil de révision signale son absence avec la mention « étudiant »... 

1837 : après ses études, il part pour Haïti comme secrétaire de bord non inscrit sur le rôle d'équipage. 

1841-45 : secrétaire de bord de l'amiral Dupetit-Thouars, il embarque sur la frégate La Reine Blanche pour un voyage en Amérique du Sud et aux Marquises. 

1845-1862 : après son retour, il passe le plus clair de son temps à Paris où il fréquente la haute société. Visiteur assidu des salons de peinture, il envoie ses comptes rendus à des journaux brestois. 

1856 : publication de son premier ouvrage « Souvenirs de l'Amérique espagnole : Chili, Pérou, Brésil. », Paris, Lévy, 1856. 

1861 : publication de son second et principal ouvrage « Les derniers sauvages : la vie et les mœurs aux îles Marquises, 1842-1859. » Paris, Hachette, 1861. 

1862 : à la demande de sa famille installée à Brest et à Landerneau, il revient de temps en temps au pays natal. Il entreprend un voyage en Bretagne en 1862. 

1862-1882 : il revient à Paris.

1865 : publication de son troisième ouvrage « A travers la Bretagne, souvenirs et paysages », Paris, Lévy, 1865. 

1870 : publication de son dernier ouvrage « L'école de Monsieur Toupinel, scènes de la vie d'enfance », Brest, Lefournier, 1870. 

1882 : âgé et malade, il revient à Brest. Les listes électorales de Brest le font apparaître avec la profession d’« homme de lettres », au 58 de la rue d'Aiguillon. 

1899 : il meurt à Brest à 83 ans, le 7 janvier 1899 ; célibataire et sans enfant. Il est inhumé à Landerneau. 


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Peines définitives dans l’affaire des contrats-cabinet Tong Sang

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Peines définitives dans l’affaire des contrats-cabinet Tong Sang
PAPEETE, 3 novembre 2019 - Gaston Tong Sang, Fernand Roomataaroa et Clarenntz Vernaudon sont définitivement condamnés dans l'affaire des contrats-cabinet de la présidence Tong Sang après que leurs pourvois en cassation n'ont pas été admis.
 
L’information est passée complètement inaperçue : Suite à un arrêt rendu en avril dernier par la chambre correctionnelle de la Cour de cassation, l'ancien président du Pays, actuel président de l’Assemblée de Polynésie française et maire de Bora Bora, Gaston Tong Sang, est définitivement condamné avec deux de ses ex-ministres pour "détournement de fonds publics" dans le cadre de l'affaire des emplois fictifs des ministères de l'agriculture et des sports.

Condamnés en appel le 8 mars 2018, tous trois s’étaient pourvus en cassation. Dans un arrêt rendu le 3 avril 2019, et totalement passé sous silence, la haute cour balaye ces recours en constatant "qu’il n’existe, en l’espèce, aucun moyen de nature à permettre l’admission de pourvois".

La peine prononcée en appel à l’encontre de Gaston Tong Sang est donc rendue définitive : un an de prison avec sursis et 2 millions de Fcfp d'amende. Ses deux ex-ministres, Fernand Roomataaroa et Clarenntz (Kalin) Vernaudon, également inquiétés dans ce dossier de détournement, voient leurs condamnations en appel confirmées par cet arrêt de cassation. Le premier est condamné à huit mois de prison avec sursis et un million de francs d'amende, et Clarenntz Vernaudon à 6 mois de prison avec sursis et 500 000 francs d'amende.

Gaston Tong Sang demeure éligible et sera certainement candidat à sa propre succession lors des élections municipales des 15 et 22 mars 2020.

Dans cette affaire, celui qui occupe actuellement le perchoir à l'APF est accusé d’avoir organisé courant 2008, alors qu'il était président du Pays, des recrutements politiques dans les cabinets des ministres des Sports et de l’Agriculture. Ces recrutements en surnombre et sans affectations précises ont été reconnus par la justice comme une contrepartie politique au maintien de sa courte majorité à Tarahoi, face au risque d'une motion de défiance. De son côté, l'intéressé s’est défendu en évoquant un simple "sureffectif" dans ses ministères. 

Il aurait en réalité accepté de céder aux pressions du représentant Ai'a Api Fernand Roomataaroa qui menaçait de quitter la majorité s'il n'obtenait pas le ministère de l'Agriculture de Haamoetini Lagarde. Cette dernière avait accepté le deal sans trop faire de vagues mais en posant pour conditions une reconversion comme conseillère du président et le reclassement de la vingtaine de membres de son cabinet. L'effectif avaient finalement été ventilés entre les ministères de la Jeunesse et des Sports et de l'Agriculture, affectés pour certains à des missions sans objet avec leurs qualifications. Des plantons, chauffeurs ou secrétaires ne sachant parfois même pas se servir d'un ordinateur, avaient ainsi été recrutés sous "contrats-cabinet" dans ces ministères.

La justice s'était saisie de l'affaire après les révélations à la presse d'un Fernand Roomataaroa, revanchard suite à son évincement du Ai'a Api.

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​Le site du futur centre sur les essais nucléaires doit être dépollué

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​Le site du futur centre sur les essais nucléaires doit être dépollué
PAPEETE, le 3 novembre 2019 - Le Pays a lancé le marché de désamiantage et démolition de l'ancien bâtiment de commandement de la Marine qui doit accueillir le futur centre de mémoire des essais nucléaires. Plusieurs mois de travaux sont prévus, avant la visite du président de la République en avril prochain, pour rendre « propre » des bâtiments longtemps laissés à l'abandon. 

Il y a un an l'Etat cédait à titre gratuit au Pays l'hôtel du commandement de la marine à coté du parc Bougainville, pour y accueillir le Centre de mémoire et de réflexion autour des essais nucléaires et de leurs conséquences. Comme pour le contrat de redynamisation des sites de défense, rétrocédés gratuitement aux communes, le réaménagement va nécessiter au préalable des efforts de dépollution du fait de la présence de matières dangereuses.

​Dépollution et déconstruction au menu
Les analyses réalisées par le laboratoire des travaux publics en août dernier ont révélées la présence d'amiante dans deux bâtiments du site, à savoir la villa de l'Amiral (ou villa Comar) et l’hôtel de la Marine. Une présence d'amiante principalement détectée dans les conduites d'évacuation des eaux en fibrociment, un matériau interdit d'utilisation en France depuis 1996. Mais des traces ont également été retrouvées dans des planchers et parois de ces deux bâtiments parmi les quatre qui composent le site.

Une présence d'amiante mais également de plomb dans les ouvrages qui nécessite ainsi une dépollution dans les règles de l'art, en respectant les textes législatifs et réglementaires ainsi que les nombreuses normes techniques en vigueur, avant la réalisation des travaux « de déconstruction de toutes les superstructures, des charpentes, des couvertures, des dallages, des vides sanitaires, des fosses techniques, des fondations …. ». Seules les façades devraient donc être conservées à l'issue de quatre mois de travaux intenses qui devraient perturber encore cette partie du front de mer actuellement en chantier.

Pose de la première pierre avec Macron en avril prochain ?
L'appel d'offres lancé mi-octobre prévoit un calendrier. Les entreprises intéressées doivent répondre avant le 18 novembre et se verront notifier le marché dans la foulée. Après une mise au point technique et administrative, les travaux pourraient commencer dès le mois de décembre. S'en suivront plusieurs phases de désamiantage de la Villa Comar et de l’hôtel de la Marine avec stockage des matériaux pollués et contrôle de l'air. Si la démolition des bâtiments non contaminés doit commencer dès mi-décembre, celle des zones pollués interviendra entre mars et début avril avec, sur cette période, l'évacuation de gravas et débris à partir du centre-ville. Un désagrément qui devrait s'achever avant la date butoir fixée au 6 avril et qui correspond à la visite du président de la République au fenua. Si le programme de ce déplacement officiel n'est pas encore connu, nul doute que cette visite n'est pas étrangère à la célérité avec laquelle ce chantier de démolition va être réalisé. Des travaux qui présentent donc un risque environnemental mais s'imposent comme un préalable indispensable à la construction du centre de mémoire sur les essais nucléaires. 

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Un bateau coincé depuis un siècle en haut des chutes du Niagara déplacé

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Un bateau coincé depuis un siècle en haut des chutes du Niagara déplacé
Montréal, Canada | AFP | dimanche 03/11/2019 - Un bateau de fer coincé au dessus des chutes du Niagara depuis plus d'un siècle s'est déplacé sur plusieurs mètres en raison de fortes intempéries, a annoncé le gestionnaire des lieux dans une vidéo publiée.

"Nous pensons qu'il a avancé d'environ 50 mètres en aval de son emplacement d'origine", a expliqué Jim Hill, de Niagara Parks dans une vidéo consultable sur Twitter, indiquant également que le bateau "s'était tourné sur le côté". 
La pluie et de forts vents qui se sont abattus sur la région jeudi soir ont eu raison du colosse rouillé, selon les médias locaux.
Connu sous le nom d'"Iron Scow" ("chaland de fer"), le bateau est un élément emblématique des chutes du Niagara après s'être coincé dans les roches du côté canadien en 1918, à 600 mètres du bord des chutes, suite à une tentative de remorquage.
"Tout semble sécurisé pour l'instant, cependant en cas de mauvais temps, il pourrait bouger un peu plus", a déclaré le PDG de Niagara Parks, David Adames, à la chaîne anglophone CBC.
Si le bateau continue d'avancer et menace de tomber dans les chûtes, des mesures pour assurer la sécurité de tous seront prises, a assuré M. Adames.
Chaque année, des millions de touristes visitent les chutes du Niagara, composées de trois chutes, réparties sur les territoires américain et canadien.

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Asie-Pacifique: 15 pays pour un accord de libre-échange en 2020, l'Inde encore réticente

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Asie-Pacifique: 15 pays pour un accord de libre-échange en 2020, l'Inde encore réticente
Bangkok, Thaïlande | AFP | lundi 04/11/2019 - Quinze pays sont tombés d'accord lundi à Bangkok pour signer en 2020 un gigantesque traité de libre-échange Asie-Pacifique promu par Pékin, mais l'Inde, inquiète de l'arrivée massive sur son sol de produits chinois, refuse pour le moment de se prononcer.

"Il n'y aura aucun problème pour que les 15 parties au traité le signent l'année prochaine", a déclaré Le Yucheng, le vice-ministre des Affaires étrangères chinois, lors d'un point avec la presse en marge du sommet annuel de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean).
Quant à l'Inde, 16e pays à participer aux négociations, ils adopteront "une attitude ouverte. Quand elle sera prête à (les) rejoindre, elle sera la bienvenue", a-t-il ajouté.
Le projet, lancé en 2012 et baptisé Partenariat économique intégral régional (RCEP selon son sigle anglais), a peiné jusqu'ici à se concrétiser.
Sur le papier, il réunit les 10 membres de l'Asean (Indonésie, Thaïlande, Singapour, Malaisie, Philippines, Vietnam, Birmanie, Cambodge, Laos et Brunei) ainsi que la Chine, l'Inde, le Japon, la Corée du sud, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
S'il était approuvé par l'Inde, il formerait le plus vaste espace de libre-échange au monde, réunissant près de la moitié de la population mondiale et plus de 30% du Produit intérieur brut de la planète.
Pour Pékin, en première ligne pour défendre cet accord, la signature du RCEP est cruciale. 
Engagée dans un conflit commercial féroce avec Washington qui lui a déjà fait perdre des centaines de milliards de dollars d'exportations, l'économie chinoise a besoin d'un nouveau souffle.
L'accord consacrerait aussi un peu plus son influence sur une grande partie de l'Asie, tandis que les Etats-Unis tendent à se désengager de la région depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche. En janvier 2017, ce dernier a ainsi retiré son pays du grand projet concurrent au RCEP, le Traité de libre-échange transpacifique (TPP), promu par son prédécesseur démocrate Barack Obama.
S'il était ratifié l'année prochaine, le RCEP serait "avant tout un texte symbolique énonçant des principes importants", estime Santi Chaisrisawatsuk, professeur à l'Université NIDA de Bangkok
Selon lui, il sera sûrement question d'une réduction très progressive des barrières douanières. "Cela pourrait probablement prendre 10 ou 15 ans", ajoute-t-il.
En revanche, un RCEP sans l'Inde, troisième plus grande économie asiatique malgré un net ralentissement économique, perdrait un peu de sa superbe.
"Je pense qu'il est important que l'Inde soit présente" dans cet accord, a déclaré lundi à la presse le Premier ministre australien Scott Morrison dont le pays a demandé des garanties en matière de protection du travail et de l'environnement.

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Melissa Taper et Alizé Belrose s'imposent au Tournoi international

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Melissa Taper et Alizé Belrose s'imposent au Tournoi international
PAPEETE, le 4 novembre 2019 - La deuxième édition du Tournoi international de tennis table s'est tenue le week-end dernier à Arue. Chez les femmes l'Australienne Melissa Taper s'est imposée et du côté des hommes la victoire est revenue au Tahitien Alizé Belrose. 

Près de cinquante pongistes ont participé le week-end dernier à Arue à la deuxième édition du Tournoi international de tennis de table. Une compétition comptant pour la Coupe de l'Océanie, dont la finale se déroulera en mai 2020 en Papouasie Nouvelle-Guinée. 

Pour cette étape tahitienne, deux athlètes étrangers ont fait le déplacement. L'Australienne Melissa Taper, qui a notamment participé en 2016 aux Jeux olympiques et paralympiques de Rio. Chez les hommes, le tout récent médaillé d'or des Jeux du Pacifique, le Vanuatais Yoshua Shing a répondu présent. Côté tahitien les meilleures chances ont reposé sur les épaules d'Alizé Belrose et de Heimoe Wong. 

 

Melissa Taper et Alizé Belrose s'imposent au Tournoi international
Tous les favoris ont  passé sans encombre les phases de poule samedi et se sont retrouvés pour les finales qui étaient programmées dimanche. 

En simple dame, la finale a opposé Heimoe Wong à Melissa Taper. Il n'y aura pas eu de match entre la jeune tahitienne et l'expérimentée australienne. Cette dernière l'emporte facilement quatre sets à zéro. 

Chez les hommes la finale a opposé les deux derniers champions du Pacifique sud : Alizé Belrose, médaillé d'or en 2015 en Papouasie Nouvelle-Guinée et Yoshua Shing sacré aux Jeux de Samoa en 2019. Il a fallu cinq sets au Tahitien pour venir à bout de son adversaire vanuatais. “Il était bien plus en forme que moi, mais j'ai été plus malin que lui”, a expliqué Alizé Belrose à l'issue de la finale. 

En double dame, la victoire est revenue à la paire de Raiatea Heimoe Wong/Tevahinehau Te Ping. Chez les hommes c'est la paire Shing/Bydhir qui s'est s'imposée. Et en double mixte c'est la paire australo-tahitienne, composée de Melissa Taper et de Bydhir Carnet qui a remporté le tournoi. 

Melissa Taper et Alizé Belrose s'imposent au Tournoi international

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Rauhiti Vernaudon en bronze aux championnats de France de judo

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Rauhiti Vernaudon en bronze aux championnats de France de judo
PAPEETE, le 4 novembre 2019 - Rauhiti Vernaudon a décroché dimanche à Amiens la médaille de bronze aux championnats de France élite de judo dans la catégorie des plus de 78 kg. Elle est la première judokate tahitienne à monter sur un podium en élite.

C'est une page du judo tahitien qui a été écrite dimanche à Amiens lors des championnats de France élite. Rauhiti Vernaudon a décroché la médaille de bronze dans la catégorie des plus de 78 kg. Elle est devenue la première judokate tahitienne à monter sur un podium en élite.
 
La Tahitienne licenciée au club de Tefana s'est pourtant inclinée au deuxième tour de la compétition. Mais cette dernière a su se remobiliser lors des repêchages avant de disputer puis de gagner son combat pour la médaille de bronze.
 
Rappelons qu'en juillet dernier aux Samoa lors des Jeux du Pacifique Rauhiti Vernaudon avait remporté trois médailles, dont l'or en individuel.



Rauhiti Vernaudon en bronze aux championnats de France de judo

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DJ Fred face à ses 77 victimes

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DJ Fred face à ses 77 victimes
PAPEETE, le 4 novembre 2019 - Wilfrid Atapo, plus connu sous le nom de DJ Fred, doit comparaître ce matin devant le tribunal correctionnel pour deux jours de procès. Il est notamment reproché à cette ancienne figure de la nuit d’avoir corrompu des mineurs et d’avoir détenu des images à caractère pédopornographique.

Le procès de Wilfrid Atapo, dit DJ Fred, s’ouvre aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Papeete pour deux jours. L’ancien animateur des nuits tahitiennes est poursuivi pour corruption de mineur de 15 ans en récidive, enregistrement ou fixation d’images à caractère pornographique d’un mineur de 15 ans, accès frauduleux dans un système de traitement automatisé de données et atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation, enregistrement ou fixation d’image à caractère pornographique d’un mineur de 15 ans. Plus de 70 victimes se sont constituées parties civiles.



Menaces et chantages
Wilfrid Atapo avait été mis en examen en juillet 2017. Il lui était alors reproché de s’être s’introduit sur plus de 1 000 comptes Facebook. L’homme est accusé d’avoir influencé ses victime pour obtenir des photos compromettantes, puis de les avoir ensuite fait chanter en menaçant de diffuser ces clichés à leur entourage. Placé pendant huit mois en détention provisoire, il avait ensuite été placé sous contrôle judiciaire.

Mais le 27 mars 2019, et alors qu’il se trouvait toujours sous le coup de ce contrôle judiciaire, Dj Fred avait de nouveau été déféré devant un juge d’instruction puis mis en examen. Suite à sa présentation devant le juge des libertés et de la détention, il avait été placé à nouveau en détention provisoire dans le cadre de l'ouverture d'une nouvelle information judiciaire.

Dans cette nouvelle affaire, mise au jour suite à la plainte de la mère d'une fillette de 11 ans, Wilfrid Atapo avait de nouveau piraté les comptes de plusieurs mineurs afin d'obtenir des images à caractère pédopornographique.

Récidive
L’homme sera jugé pour la deuxième fois pour des faits similaires. Le 8 décembre 2015, Wilfrid Atapo avait en effet déjà été condamné par le tribunal correctionnel de Papeete pour tentative de corruption de mineure. Il avait alors écopé de deux ans de prison avec sursis et d’une amende de 500 000 Fcfp. Durant le procès qui se déroulera mardi et mercredi, l’homme sera donc jugé en état de récidive légale.

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Brigitte Bardot dénonce les "mangeurs de chiens" en Polynésie

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Brigitte Bardot dénonce les
PAPEETE, le 4 novembre 2019 - L'icône Brigitte Bardot, engagée dans lutte pour la cause animale, a adressé lundi une lettre ouverte au haut-commissaire de la République pour dénoncer le trafic et la consommation de viande canine en Polynésie française.

"Je tiens à vous rappeler le scandale qui depuis des années entache la Polynésie. Il s’agit de la cynophagie, autrement dit le trafic et la consommation de viande de chiens pourtant interdite depuis 1959", a indiqué Brigitte Bardot dans une lettre ouverte adressée lundi à Dominique Sorain, haut-commissaire de la République.
 
La célèbre actrice a souhaité réagir suite à la lecture du magazine Tahiti Pacifique de septembre dernier, où huit pages sont consacrées à "ces mangeurs de chiens".
 
Fervente défenseur de la cause animale, Brigitte Bardot interpelle ainsi le représentant de l'Etat sur la nécessité "de réagir fermement et de mettre un terme définitif à ce scandale en rétablissant l’autorité de la loi. Il est inadmissible et honteux que sur un territoire français, paradis touristique mondial, il se pratique encore illégalement un commerce abominable de viande canine au nez et à la barbe des autorités d’état", écrit l'intéressée dans sa lettre.
 
En mars dernier, l'ancienne vedette du cinéma français avait également réagi vivement face au trafic et à la consommation de viande canine sur l'île de La Réunion. Elle avait notamment qualifié ses habitants de "dégénérés" avec des "réminiscences de cannibalisme". Des déclarations qui lui ont valu une mise en examen.  
 



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Fabien Olicard vient démystifier "son" mentalisme

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Fabien Olicard vient démystifier
PAPEETE, le 4 novembre 2019 - Le mentalisme n’a pas de définition légale, reconnue, adoptée par tous. Chaque "pratiquant" à la sienne. Celle de Fabien Olicard, magicien et mentaliste, sera dévoilée à l’occasion d’une représentation unique samedi prochain.

Fabien Olicard est mentaliste, magicien, humoriste. Il présente un troisième spectacle intitulé Singularité. Il a présenté son premier one-man-show en 2011 et depuis tourne dans différents pays. Avant sa représentation tahitienne, il nous apporte quelques précisions sur ses passions.

Tahiti Infos : Qu’est-ce qu’un mentaliste ?
Fabien Olicard : "En fait, personne ne sait vraiment. Malgré la série The Mentalist, on n’ta toujours pas de définition claire et légale. Le mentalisme revêt différentes formes, c’est un peu un mot fourre-tout. Chaque mentaliste a sa propre définition et s’autoproclame mentaliste. On utilise des outils de psychologie, d’influence, d’illusionnisme, de mémoire en visant deux objectif : bluffer les spectateurs – il y a un aspect entertainment – et les amener à se bluffer eux-mêmes. On a tous un cerveau capable de beaucoup de choses. C’est ce que j’indique dans mes livres, vidéo et spectacles. J’amène ceux qui me suivent à faire des choses comme moi. Là on est dans le partage."

Parlez-nous justement de votre dernier spectacle, quels sont les sujets abordés ?
"Singularité suit deux fils rouges, le mentalisme et le temps. Le mentalisme reste le fond de mon spectacle, l’humour la forme et tout au long du spectacle je parle en plus du temps, celui qui s’écoule. Il est question de la singularité initiale, du big bang. Je démystifie ma propre notion du mentalisme, en levant le voile sur certaines techniques. Pour finir, je recrée sur scène les conditions du big bang, pour que l’on voit si tout était prévu, ou pas. Vaste programme !"

Le mentalisme est donc à la portée de tout le monde ?
"Oui et non. Oui parce que l’on n’a pas besoin de don particulier. Les mentalistes n’ont pas de superpouvoirs. Tout a une explication logique, c’est rationnel. C’est comme le piano par exemple, tout le monde peut jouer du Mozart mais en fonction de la passion éprouvée, du temps consacré, certains auront besoin de plusieurs années, d’autres de quelques mois pour pouvoir interpréter les morceaux. On pratique le mentalisme au quotidien quand on a une astuce pour mémoriser, quand on négocie pour convaincre, qu’on cherche à savoir si quelqu’un nous ment. Ensuite, on est plus ou moins perfectionné dans la pratique."

Pourquoi avoir choisi cette voie ?
"Je ne me suis jamais dit j’aimerais devenir ou faire mentalisme, ça s’est passé à l’envers. Depuis petit, je suis passionné par deux choses, l’illusionnisme et les sciences cognitives, tout ce qui touche au cerveau et particulièrement à la mémoire. On a plein de passions potentielles qui se présentent petit, le sport, la musique, le dessin, moi les tours de magie et mes premières connaissances en psychologie cognitive m’ont passionné au point de ne jamais me quitter. La décision de ma vie a été de monter sur scène. Là, je me suis dit : qu’est-ce que je vais raconter ? Ce que je fais le mieux. Je me suis autoproclamé mentaliste."

Depuis combien de temps êtes-vous sur scène ?
"Je suis sur les scènes de théâtre et je participe à des festivals d’humour depuis 2011. J’ai commencé à la comédie des Trois bornes. J’ai monté un premier spectacle intitulé Maux de tête puis un deuxième : Fabien Olicard vous mentalise et enfin le troisième Singularité. Avant 2011 je n’avais aucune expérience de la scène, mais j’avais l’expérience du public. Je faisais des prestations en entreprise, lors de conventions, séminaires."

Pourquoi avoir voulu monter sur scène ?
"Je ne sais pas. Je voulais aller sur scène pour faire rire et parler de ma passion, le mental, le cerveau. J’ai toujours aimé partager, faire rire les gens. J’ai toujours apprécié regarder des humoristes qui m’ont inspiré plus tard, Bigard, Dupontel… Tous ces génies de l’humour. Quand j’étais adolescent, j’avais un groupe de musique. Ce que j’adorais ? Ce n’était pas jouer, mais parler au public, le faire rire !"

Fabien Olicard vient démystifier
Pratique

Le samedi 9 novembre salle Endeavour au Tahiti Pearl Beach Resort à Arue.
Paiement en ligne.
Tarif : à partir de 4 600 Fcfp.

Fabien Olicard vient démystifier
Contact

Tél. : 87 72 27 19
Angela.ramirez@angelaproductions.com

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Un nouveau projet de Fab lab à Tahiti

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Un nouveau projet de Fab lab à Tahiti
PAPEETE? le 4 novembre 2019 - Deux jeunes entrepreneurs portent un projet d'atelier collaboratif à Tahiti. S'il se réalise, les bricoleurs et créateurs amateurs pourront y trouver des machines, des outils et des cours pour apprendre à s'en servir.

Camille et Romain cherchaient un projet d'entreprise à monter à deux. Le couple composé d'un entrepreneur et d'une étudiante fraîchement diplômé d'une école de commerce s'est vite porté sur un projet de Fab lab. Un Fab lab est un laboratoire de fabrication ("fab" pour fabrication et "lab" pour laboratory), un espace où se trouvent des machines en tout genre, d'une scie à bois à une imprimante 3D. Ouvert aux entreprises, associations, professionnels ou amateurs, aux ingénieurs ou aux artistes, un fab lab est aussi un haut lieu de rencontre entre passionnés de la création manuelle de toute origine sociale.

Dans leur communiqué de presse de lancement, les créateur d'entreprise explique que "L'atelier c'est quoi ? C'est ce lieu-outil où tu vas pouvoir tout faire. Imaginer. Créer. Fabriquer. Améliorer. Prototyper. Consommer mieux. Limiter tes déchets. Faire des économies aussi. Tu vas pouvoir développer tes connaissances et réaliser toutes tes envies. L'atelier c'est le lieu pour redonner au particulier le savoir de faire soi-même. A L’Atelier, nous nous inscrivons dans une démarche responsable, une consommation raisonnée, une économie circulaire."

Pour fignoler leur idée, les deux associés ont participé aux sessions de formation du PRISM et se sont inscrit au Hackathon, dont la demi-finale se tiendra en novembre. Tout ce qu'il leur manque aujourd'hui pour se lancer, comme souvent pour les entrepreneurs qui viennent de familles modestes, ce sont les fonds pour acheter les machines et payer le loyer d'un entrepôt. Mais, avec ténacité, ils explorent toutes les méthodes de financement, traditionnels ou moderne. Ils font ainsi appel au public et à leurs proches avec une cagnotte Leetchi.

Camille Lecomte, cofondatrice de L'Atelier
Un nouveau projet de Fab lab à Tahiti
"Nos clients veulent pouvoir tout faire par eux-mêmes"

Peux-tu présenter votre équipe ?

Nous sommes deux sur le projet, avoir deux profils très différents. Moi je sors d'école de commerce, j'ai été diplômée en août, et mon rêve a toujours été de créer mon entreprise. Mon associé Romain Pater est beaucoup plus branché sur les machines et l'aspect technique.

Comment vous est venue cette idée ?
Romain est également chef d'entreprise, il rénove des maisons, donc il a l'habitude des projets entrepreneuriaux. Lui et tous ses clients veulent pouvoir tout faire par eux-mêmes. Mais à Tahiti, soit on achète, soit il n'y a rien. Si on veut fabriquer quelque chose, il faut investir dans une machine onéreuse, que l'on va utiliser trois ou quatre fois au plus et qu'on ne sait peut-être même pas utiliser.

Comment ça va se passer ?
Donc notre idée c'est de mettre à disposition, et la machine, et les compétences. Il y a plusieurs options. Soit tu vas commencer par faire un atelier pour apprendre à utiliser la machine, ensuite tu vas fabriquer ou réparer tes objets. soit à L'Atelier si tu n'as pas la place, soit chez toi. Soit on proposera un abonnement, comme pour la salle de sport, pour avoir accès à toutes les machines. Soit on pourra faire des cours pour apprendre à fabriquer des choses spécifiques, comme un poulailler, une table basse, des prototypes… Ça sera aussi un lieu d'échange et de partage où on pourra rencontrer des gens avec un vrai savoir-faire qui pourront nous montrer des petits trucs.

A quelle étape en êtes-vous ?
Aujourd'hui on cherche l'argent. Le projet est prêt, on cherche le financement, et en fonction de combien on arrive à lever, on aura plusieurs choix de locaux, qui font entre 200 et 600 m² entre Faa'a et Arue. Je toque à toutes les portes pour trouver les financements parce que on n'a pas de fonds propres. On va voir les banques, Sofidep, Leetchi, aides publiques...


Un nouveau projet de Fab lab à Tahiti

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Ono'u : L'art pour faire le mur

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Ono'u : L'art pour faire le mur
Papeete, le 4 novembre 209 - Pendant dix jours du 15 au 25 octobre derniers, les graffeurs se sont fait plaisir à l'occasion du festival international de graffiti et de street art Ono'u. Pour cette 6e édition, les artistes locaux et internationaux sont allés donner un coup de jeune et de vie aux façades de plusieurs quartiers gérés par l'Office polynésien de l'habitat, à l'occasion des 40 ans de l'office.




Cette fresque en 3D, ou plutôt cette sculpture, a été réalisée par Bordalo II. Initialement prévue sur le mur d'une résidence des Hauts du Tira, les habitants l'ont refusée… elle vient finalement embellir un immeuble loué par l'OPH, située rue Afarerii à Pirae.
L’artiste portugais Bordalo II, dans un style trash art, a réalisé une sculpture de requin marteau composée de matériaux plastiques et d’objets trouvés sur l’île de Tahiti et dans le quartier des Hauts de Vallons avec l’aide des habitants. Une démarche écoresponsable, qui en associant les résidents au processus de création depuis la collecte des matériaux jusqu’à leur fixation, vise à sensibiliser tout un chacun à l’importance du recyclage et la protection de l’environnement au quotidien. Des déchets peut naître la beauté, mais en conférant une valeur esthétique aux ordures qu’il transforme en créatures animales, Bordalo II nous rappelle également que ce sont des êtres vivants que notre société de consommation est en train d’exterminer.


VINIE
Ono'u : L'art pour faire le mur
L'artiste toulousaine Vinie, qui avait tant charmé les Polynésiens lors du festival Ono’u 2018, est revenue nous transporter dans son univers poétique et rêveur. Cette belle fresque représentant une femme en robe locale rouge et couronne sur la tête, est visible de tous sur le mur d'une résidence des Hauts de Vallons dans le quartier de La Mission à Papeete.

Ono'u : L'art pour faire le mur

FINDAC
Ono'u : L'art pour faire le mur
Vous pouvez admirer cette fresque de 12 mètres de hauteur sur un mur d'une des résidences sociales des Hauts de Vallons dans le quartier de La Mission à Papeete. Réalisée par Findac, dans son style esthétique urbain unique, l’artiste irlandais signe ici le portrait d’une habitante du quartier. Findac puise son inspiration dans la beauté féminine et son art attire par ses couleurs vives et la façon dont il peint ses muses, comme des super-héros anonymes : d’origine pluriethnique, avec des tatouages, des bijoux, portant un masque de couleur autour des yeux et des vêtements traditionnels.

Ono'u : L'art pour faire le mur

FRESQUE COLLECTIVE
Ono'u : L'art pour faire le mur
Une fresque collective de plus de 20 mètres de long a vu le jour sur cet ancien mur décrépi du quartier des Hauts de Vallons. Accompagnés par l’artiste parisien Torek et de deux jeunes street artistes tahitiens Deraj et Sauvaj, huit jeunes de ce quartier ont participé à la réalisation de cette fresque collaborative.

Ono'u : L'art pour faire le mur

MILLO
Ono'u : L'art pour faire le mur
Situé à l'entrée du quartier OPH Les Hauts du Tira dans le quartier de La Mission à Papeete, ce graff est signé Millo. L’artiste italien se reconnait par son style plus minimaliste et enfantin. Sur cette façade murale grandiose, Millo peint un géant qui interagit avec son environnement pictural de manière ludique.

Ono'u : L'art pour faire le mur

CASE MACLAIM
Ono'u : L'art pour faire le mur
C'est en vous enfonçant un peu dans la vallée de la Hamuta, que vous pourrez découvrir, sur le mur d’entrée de la résidence Hamuta Val à Pirae, ce graff de l'artiste allemand Case Maclaim. Reconnu mondialement comme l'un des pionniers du graffiti photoréaliste, ses œuvres figuratives représentent presque toutes des mains en mouvement dont la gestuelle symbolise l’unité et le pouvoir, mais aussi parfois des scènes de vies et des portraits inspirés de l'endroit qui l'accueille. Ici, les mains accordent un 'ukulele.


Ono'u : L'art pour faire le mur

RAVAGE
Ono'u : L'art pour faire le mur
S'il n'est pas évident de prime abord de trouver cette fresque qui se trouve à Heiri sur le mur de la résidence Gaby à Faa’a (au niveau de la sortie de la RDO), elle vaut le détour ! Cette grande fresque est réalisée par le street artiste polynésien Ravage, âgé de 27 ans seulement, un jeune tatoueur de profession et amoureux de sa culture et d'art urbain. Ravage dessine et peint, depuis toujours, pour le plaisir et par passion. C'est un artiste multi-facettes, formé aux métiers de la communication visuelle, mais qui a trouvé sa voie dans l'art du tatouage. C’est d’ailleurs cet univers décoratif monochromatique, inspiré des motifs et tatouages polynésiens qu'il souhaite nous faire découvrir. Un style devenu sa véritable signature artistique.

Ono'u : L'art pour faire le mur

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Huit nouvelles « entreprises actives » au fenua

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Huit nouvelles « entreprises actives » au fenua
Papeete, le 4 novembre 2019 – Lancé en 2015, le programme « Entreprise Active » s’est étoffé lundi de huit nouvelles sociétés privées signataires d’une charte de promotion des bonnes conduites à tenir en matière d’alimentation équilibrée, d’activité physique et de sevrage tabagique.
 
Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a signé lundi après-midi avec huit nouvelles entreprises privées de Polynésie française une charte « Entreprise Active ». Gras Savoye, la Polynésienne des Jeux, Imagine Promotion, Service de Distribution Assistance (SDA), Cegelec, la Banque de Polynésie, Puna Ora et la Banque Socredo ont adhéré au programme mis en place en 2015 par le Pays à la suite d’une évaluation du « programme obésité ». Partant du constat de ce que 70% de la population active en Polynésie est en surpoids, le Pays a mis en place ce « programme transversal qui prône des environnements favorables à l’alimentation, à un mode de vie physiquement actif, à la prévention des problèmes reliés au poids, au maintien et à l’amélioration de la santé par chacun ».
 
Concrètement, les sociétés privées signataires s’engagent à suivre une charte de bonne conduite notamment à travers « la mise en place d’actions en faveur de la promotion de la santé auprès de leurs salariés à travers l’alimentation équilibrée, la pratique de l’activité physique et le sevrage tabagique ». Les sociétés bénéficient en contrepartie d’un accompagnement « dans la mise en œuvre d’actions favorables à l’adoption de comportements de vie sains ». Le département des programmes de prévention supervise les entreprises en leur fournissant un soutien méthodologique et une aide à la mise en place de projets.
 
Depuis quatre ans, pas moins de 34 sociétés locales ont rejoint le réseau « Entreprises actives ».

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Réflexion régionale pour faire grimper l’économie du cocotier

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Réflexion régionale pour faire grimper l’économie du cocotier
PAPEETE, le 4 novembre 2019 - Les trois collectivités françaises du pacifique sont réunies cette semaine à Tahiti pour réfléchir au potentiel de développement de leur filière cocotier.
 
"Les enjeux sont différents, mais on se rend compte que les problématiques sont comparables", constate Angèle Armando, chargée de mission au programme PROTEGE. Des représentants des trois collectivités françaises du Pacifique sont réunis à Tahiti jusqu’à vendredi pour participer à un atelier régional sur le thème de la filière cocotier. Ce séminaire est organisé sous l’égide du programme PROTEGE, le Projet régional océanien des territoires pour la gestion durable des écosystèmes, financé par le 11e Fonds européen de développement.

Une restitution des travaux est prévue vendredi sous la forme de recommandations pour l’élaboration de politiques publiques sur les filières cocotiers et d’actions de coopération régionale à mener dans le cadre du programme PROTEGE.

Doté d’une enveloppe de 4,3 milliards de Fcfp (35,9 millions d’euros), PROTEGE prévoit de se consacrer, au plan régional, au cours des 4 prochaines années, aux filières de l’agriculture et de la forêt, de l’aquaculture et de la pêche afin de les aider à intégrer une logique de développement durable. Sur ce budget total, 950 millions de Fcfp (7,9 millions €) seront dédiés à l’agriculture.

En ce qui concerne l’agriculture, "parmi les sujets importants pour le Pacifique, on a bien entendu la filière cocotier, qui représente la première surface agricole en Polynésie, la plus importante en nombre d’actif, en soutiens publics, souligne Philippe Couraud, chef du service de l’agriculture. Ce séminaire vise à échanger, à partager nos souhaits en matière de politique publique pour ensuite, dans les 3 à 4 années qui viennent, utiliser les financements PROTEGE en collaborant sur des actions communes. C’est un programme régional. L’idée c’est d’imaginer des opérations, des projets, qui puissent bénéficier aux trois territoires."

C’est dans ce contexte qu’est organisé cette semaine ce premier séminaire régional sur la filière cocotier. Valorisation du bois, développement des produits dérivés du coco, combat contre les parasites de la cocoteraie : "Le challenge sera de travailler ensemble : Voir comment conjuguer ensemble les choses, au plan de la biosécurité, de la valorisation des produits, etc. Des propositions d’actions vont naître de cet atelier, être priorisées afin de donner lieu à un plan d’actions sur trois ans à l’échelle de ces territoires, commente Angèle Armando. Chaque collectivité est confrontée à la problématique des espèces envahissantes, d’une cocoteraie vieillissante et à la problématique d'une meilleure valorisation des produits."

"Tout le monde a pour ambition aujourd’hui de valoriser différemment le cocotier en allant valoriser tous les sous-produits du cocotier, souligne de son côté Tearii Alpha, le ministre polynésien de l’agriculture. On en connait 200 à ce jour. Ce séminaire va partager les expériences entre Calédoniens, Wallisiens et Polynésiens. L’intérêt de tout cela est de participer à un réseau de partage d’expériences."

Trois collectivités, trois cocoteraies
A Wallis-et-Futuna, la cocoteraie est exploitée dans le cadre d’une production familiale. Les cocos sont majoritairement (90 %) destinés aux élevages porcins. Les feuilles de cocotiers sont utilisées comme matière première pour une production artisanale peu développée de balais, éventail, paniers, etc. "On attend beaucoup de ce séminaire en terme de valorisation", a prévenu lundi Amalia Fotofili, la représentante du service de l’agriculture de cette collectivité d’un peu moins de 11 600 habitants. Ce territoire est touché par l’Orycte, un insecte ravageur de la cocoteraie.

La cocoteraie de Nouvelle-Calédonie couvre essentiellement 2 475 hectares localisés dans la Province des îles Loyauté, sur l’île de Ouvéa. Cette autre collectivité française du Pacifique est équivalente à la Polynésie en terme démographique. L’exploitation de la cocoteraie y est cependant bien moins développée. La production de coprah, de l’ordre de 157 tonnes en 2018, est principalement utilisée pour faire du biocarburant et du tourteau. La Société agricole des producteurs d’Ouvéa y gère l’unité de traitement du coprah pour la production d’huile. Une faible partie de cette huile de coprah est vendue à la savonnerie de l’île. L’essentiel est acheté par la société néo-calédonienne d’énergie Enercal pour alimenter un générateur électrique fonctionnant au biocarburant. Le résidu de pressage, le tourteau, est mis en vente pour l’alimentation du bétail. Le coprah est acheté à 130 Fcfp le kilo aux producteurs. Mais les produits de transformation sont vendus à perte. Pour 100 kg de coprah achetés à 13 000 Fcfp, la Société agricole des producteurs d’Ouvéa extrait 55 litres de biocarburant vendus au prix du gazole (124 Fcf/litre) et 50 kg de tourteau commercialisés à 80 Fcfp le kilo. Pour cette entreprise chaque kilo de coprah est acheté avec la promesse d’une perte de l’ordre de 17 %.

La cocoteraie de Polynésie française s’étale sur plus de 29 000 hectares dont près de 25 000 ha dans le seul archipel des Tuamotu. Elle fait vivre plus de 4000 personnes. La production annuelle de coprah est de l’ordre de 12 000 tonnes. Le coprah est acheté aux producteurs par l’Huilerie de Tahiti à 140 Fcfp/kg. Ce prix conventionné est largement supérieur au cours mondial (60 Fcfp/kg en 2018). Mais le soutien de cette économie permet de fixer les gens dans les archipels en leur donnant l’opportunité d’une ressource monétaire. Cet effort public mobilise 29 % (1,5 milliard en 2018) des dépenses faites par le Pays dans le secteur de l’agriculture. Principal produit dérivé obtenu de l’huile de coprah, le monoi de Tahiti est protégé depuis 1992 par une appellation d’origine contrôlée. Cette huile cosmétique a représenté un chiffre d’affaires de 369 millions de Fcfp à l’export en 2018, soit 3 % des exportations totales polynésiennes. Les productions d’eau de coco, de lait de coco, de Miti Hue, d’huile vierge de coco réalisées sur le territoire sont destinées au marché local.

Une nouvelle édition de ce séminaire sur la filière cocotier est prévue en janvier prochain à Lifou, en Nouvelle-Calédonie.

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The show will go on avec Lolita Rock

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The show will go on avec Lolita Rock
PAPEETE, le 2 novembre 2019 - Le 24 mai dernier au Tahiti Pearl Beach Resort, le succès était au rendez-vous. Le groupe de musique Lolita rock a donné un mémorable concert hommage à Queen. Plus de mille personnes étaient venues l’applaudir. Il revient le 22 novembre avec de nouveaux morceaux.

"Des surprises, vous en aurez", promet Florence Courbière. Elle a créé Bohemian Prod pour produire le groupe Lolita Rock et son projet de concert hommage à Queen. "La formation a été élargie, des nouveaux morceaux ont été ajoutés à la playlist ainsi que des clins d’œil dans le jeu de scène."

Le groupe Lolita Rock est né il y a 6 ans. Il compte un guitariste : Serge Wuillmet ; un bassiste : Bernard Agius ; un batteur : Thierry Baudoin ; et un chanteur : Marc El-Khoury. Tous sont animés d’une même passion, à savoir, le rock en général et le groupe Queen en particulier.

Le 24 mai dernier ils ont donné un concert hommage à Queen. Pour l’occasion, ils s’étaient rapproché de deux chanteurs pour les chœurs : Ludivine Liu et Ricardo Cortez et d’un musicien bien connu du territoire : Frédéric Rossoni, pianiste. Passionné de guitare, il enseigne l’improvisation dans le département de Jazz du Conservatoire artistique de la Polynésie française. Pour l’événement, il était au clavier.

"Cette soirée du 24 mai a été un véritable succès, elle a dépassé toutes nos espérances. On a fait 1 100 entrées ! Ensuite, beaucoup de personnes nous ont dit qu’il fallait le refaire pour toucher les gens de la cote ouest", rapporte Florence Corbière.

"Nous avons réussi à offrir au public exactement ce dont j’avais rêvé", ajoute Bernard Agius à l’initiative de l’aventure. "Je garderai en mémoire la ferveur du public ce soir-là qui nous a portés et emmenés encore plus loin. Les entendre reprendre les refrains en chœur… c’était magique !"

Mais la deuxième fois ce n'est pas si simple, surtout quand la première fois a été magique. Il faut surprendre, étonner et emporter le public encore plus loin. Le groupe enchaîne donc les répétitions. Avec deux nouveaux membres : le violoncelliste Simon Pillard du conservatoire et une choriste Vaitiare Chargueraud.

Ce rendez-vous sera le dernier pour 2019. Ensuite, en 2020, Lolita Rock proposera son show en Nouvelle-Calédonie.


Queen, un groupe mythique

Queen est un groupe de rock britannique, originaire de Londres. Il est né en 1970 grâce à Freddie Mercury, Brian May et Roger Taylor. L’année suivante, ce trio a été rejoint par John Deacon. Queen est considéré comme l’un des plus grands groupes de rock de l’histoire.
Sa notoriété reste forte. L’intérêt porté au groupe a été relancé avec la diffusion du film biographique Bohemian Rhapsody en 2018. Le projet du concert Queen by Lolita Rock s’inscrit dans la mouvance du succès remporté par le biopic.

The show will go on avec Lolita Rock
Pratique

Le 22 novembre au Tahiti Ia ora beach resort.

Les billets sont en vente dans les Carrefour, Punaauia, Faa’a et Arue, à Radio 1 et en ligne.

Tarif : 2 600 Fcfp en prévente.

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“J’ai regardé la maison brûler, j’étais carrément content”

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 “J’ai regardé la maison brûler, j’étais carrément content”
PAPEETE, le 4 novembre 2019 - Un jeune psychotique de 31 ans a été présenté en comparution immédiate hier pour répondre de trois infractions dont l’incendie d’une maison familiale à Tubuai. Egalement poursuivi pour avoir donné un coup de pied à un gendarme et avoir proféré des menaces de mort à l’encontre d’un gardien de Tatutu, le prévenu a été condamné à trois ans de prison ferme assortis d’un maintien en détention.

De quels moyens la justice dispose-t-elle pour juger des individus atteints de pathologies psychiatriques ? Telle est la question sur laquelle le tribunal correctionnel de Papeete a, une nouvelle fois, dû se pencher hier en comparution immédiate face à un prévenu souffrant de schizophrénie à tendance psychopathique.

Le 5 octobre dernier à Tubuai, le prévenu avait mis le feu à la maison familiale à l’aide d’une couverture enflammée après avoir cassé tout le mobilier en utilisant une barre de fer. L’homme s’était ensuite caché dans des buissons afin d’assister à l’embrasement et à la destruction totale de l’habitation. Interpellé par les gendarmes peu de temps après les faits, le trentenaire avait été transféré au dispensaire de l’île où il avait donné un coup de pied à l’un des militaires qui essayait de le maîtriser. Il avait ensuite été amené à Tahiti afin d’être placé en hôpital psychiatrique.



"Périodes de crise"
Entendue le jour des faits, sa tante qui l’avait recueilli à Tubuai et qui l’avait aidé à construire la maison, avait expliqué que son neveu avait toujours souffert de problèmes mentaux qui se manifestaient par des “périodes de crise” où il “cassait tout”. Elle avait cependant raconté son enfance ballottée entre des foyers et des familles d’accueil suite au suicide de sa mère qui avait ingéré du désherbant lorsqu’il avait huit ans.

Auditionné à son tour, le prévenu avait tenu des propos inquiétants en expliquant son geste par les critiques incessantes de sa famille et de son entourage qui souhaitaient le “dégager” de l’île. “Quand j’ai vu la maison brûler, j’étais carrément content”, avait-il ainsi déclaré devant les enquêteurs.

Paranoïa
Présenté en comparution immédiate hier pour répondre de ces faits, le mis en cause était également jugé pour avoir proféré des menaces à l’encontre d’un gardien de la prison de Tatutu lorsqu’il y était détenu en juillet dernier. A l’époque, le prévenu avait menacé le surveillant pénitentiaire de lui “couper la tête” en mimant un égorgement.

A la barre, le trentenaire s’est dit victime du harcèlement des autres, de celui des gardiens de Tatutu, de sa famille et du gendarme qui voulait le “pincer”. “Ils sont jaloux” a-t-il répondu lorsque le président du tribunal lui demandait pourquoi tout le monde lui en voudrait. Interrogé sur les menaces de mort proférées à l’encontre du surveillant pénitentiaire, le prévenu s’est montré hautement paranoïaque : “J’avais l’intention de montrer au gardien que je savais qu’il voulait me couper la tête mais maintenant, j’ai compris que je n’aurais pas dû rentrer dans son jeu”.

Les "risques du métier"
Le procureur de la République a requis trois ans de prison ferme en évoquant le casier judiciaire du prévenu, “émaillé de condamnations”. Il a également affirmé que la détention avait deux vertus : “assurer la sécurité de nos contemporains” et permettre au prévenu d’être soigné.

Pour la défense du trentenaire, Me Aureille a affirmé qu’il était principalement “victime de lui-même” et qu’il devait bénéficier d’une prise en charge psychiatrique. L’avocat a ensuite malmené le personnel du centre pénitentiaire : “Les gardiens ont suivi un an de formation mais l’on se demande ce qu’ils ont appris !” Quant au coup de pied dont un gendarme avait été victime au dispensaire de Tubuai, Me Aureille a affirmé qu’il s’agissait là des “risques du métier”.

Après en avoir délibéré, le tribunal correctionnel a suivi les réquisitions du parquet en condamnant le prévenu à trois ans de prison ferme assortis du maintien en détention. L’homme a été condamné pour la destruction des biens mais pas pour celle de la maison puisque sa tante n’a pas réussi à prouver qu’elle en était propriétaire.

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