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Une session budgétaire sous le signe "de la bonne santé" du Pays

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Une session budgétaire sous le signe
Papeete, le 19 septembre 2019 -La première séance budgétaire de l'assemblée de Polynésie française s'est ouverte ce jeudi matin place Tarahoi par les traditionnels discours du président de l'assemblée, Gaston Tong Sang, et du président du Pays, Édouard Fritch. Une session très clairement basée, selon les leaders politiques, sous le signe de l'optimisme, qui devrait aboutir au vote du budget 2020 à la mi-décembre.


Ministres, haut-commissaire, représentants de la société civile, militaire et bien sûr de l'assemblée, ils étaient tous présents ce jeudi matin à l'ouverture de la session budgétaire de la 3e institution du Pays. "Les 90 prochains jours dédiés à la tenue de nos séances budgétaires seront sans doute les plus importants de l’année pour le fonctionnement de notre Pays et de notre institution", a annoncé d'emblée le président de l’assemblée de la Polynésie française, Gaston Tong Sang, dans son discours prononcé dans le grand hémicycle. Le président de l’assemblée a profité de son allocution pour mettre en avant les dernières actions mises en œuvre l'année passée par la 3e institution. Il a notamment souligné l’adhésion à l’assemblée parlementaire de la francophonie, la réunion du réseau des femmes francophones en Polynésie au premier semestre, la constitution du groupe des parlementaires des Îles du Pacifique ou encore l'entente bilatérale avec le Parlement de la Nouvelle-Zélande...


"RICHE ET EXTRÊMEMENT PRODUCTIVE"
Événement incontournable de la politique locale, cette session, qui doit aboutir à l'adoption du budget du Pays en décembre prochain, n'a pas seulement démarré sous les meilleurs auspices du côté du président de l'assemblée, mais également du côté du président du Pays, Édouard Fritch. En effet, soulignée par le président du Pays, la bonne santé économique de la Polynésie française, synonyme de confiance, est de bon augure pour continuer à développer les actions du Pays. Emploi, transport, fiscalité, numérique… le président du Pays a insisté sur "la bonne santé de notre pays" lors de son discours sous forme de bilan (lire encadrés).

Les points forts du discours d'Édouard Fritch, président de la Polynésie française


Le câble Manatua prévu en décembre
"La route du deuxième câble international Manatua est désormais arrêtée. La pose se fera au départ des Samoa, en direction de Niue et des Cook, pour une arrivée prévue en Polynésie en décembre et une mise en service en juin 2020. Par ailleurs, nous avons demandé à l’OPT d’envisager l’ouverture d’une liaison vers les Australes (…). "


Le temps d’attente des bus indiqué
"Au cours des deux prochaines années, il est prévu la mise en service de 240 nouveaux bus, dont 20 électriques (…). Les circuits de desserte ont été revus pour correspondre au mieux aux attentes des usagers et 650 points d’arrêt intelligents seront installés sur l’île, la gestion électronique permettant de connaître le temps d’attente. La billetterie sera également informatisée (…)."


La reconstruction du centre de jour pour les SDF
"En accord avec la commune de Papeete (…), nous allons procéder à la reconstruction du centre de jour qui accueille actuellement les associations Te Vai’ete et Te Torea sur l’actuel terrain de Vaininiore, derrière la caserne des pompiers. Cette opération se doublera d’une résorption de l’habitat insalubre du quartier. (…). Le centre d’hébergement d’urgence de Tipaerui va, lui, être rafraichi et mis aux normes (…)".


Le dispositif d’incitation fiscale pour l’emploi durable prolongé
"Il a été proposé de prolonger pour deux années le dispositif d’incitation fiscale pour l’emploi durable. Ce dispositif permet aux entreprises créant des emplois de bénéficier d’un crédit d’impôt pouvant aller jusqu’à 1,5 million de Fcfp par an et par emploi créé (…)".


Une fiscalité favorable au secteur touristique
"Le gouvernement accompagne la création des pensions de famille, qu’elles soient installées sur Tahiti ou dans les îles, avec une incitation fiscale à hauteur de 40% du montant du projet. Le seuil minimal d’investissement a été revu à la baisse, passant ainsi de 100 à 50 millions de francs, afin de permettre l’éligibilité à ce dispositif de plus petits projets.
Pour accroitre la capacité d’accueil hôtelière du Pays, le gouvernement maintient son soutien aux constructions d’hôtels neufs qui pourront bénéficier de la défiscalisation locale à hauteur de 40% du montant d’investissement. Par ailleurs, il vous sera proposé que ce taux soit porté à 60% lorsque la construction d’hôtel est réalisée dans une île autre que Tahiti, Bora Bora ou Moorea (…)".


Une croissance du produit de la TVA de 5.4%
"Il convient de noter une croissance du produit de la TVA en régime intérieur de 5,4% sur les sept premiers mois de l’année par rapport à 2018, notamment portée par la consommation des ménages et l’investissement des entreprises.


Les travaux du centre des congrès prévus au 3e trimestre 2020
Le projet de Village tahitien se poursuit (…). Concernant la construction du centre des congrès sur les hauteurs de Outumaoro : l‘appel à candidature pour la maitrise d’œuvre a été lancée en avril 2019. Vingt candidatures, dont certaines grandes signatures internationales, ont été réceptionnées par TNAD. Quatre candidats ont été retenus par le jury pour la phase de dialogue compétitif qui va aboutir au choix du lauréat, et de son projet, en début d’année 2020. Les appels d’offres des entreprises seront lancés dans le courant du 1er semestre 2020 et le début des travaux est prévu pour le 3e trimestre 2020 (…). Il est aussi prévu d’aménager 1 500 places de parking (…)."


Le projet de ferme aquacole de Hao toujours d'actualité
"Le président de la société Tahiti Nui Ocean Food, Wang Cheng, apparaît plus que jamais déterminé à réaliser le projet de ferme aquacole sur Hao. Les échanges réguliers que nos services administratifs entretiennent avec les membres de son équipe nous confortent dans cette voie.
Les services du Pays ont instruit, entre mars et mai 2019, le renouvellement des autorisations administratives, ainsi que la prorogation du permis de construire pour la construction de la « base vie / chantier ». Par ailleurs, une mission technique a été organisée en avril à Shanghai et a notamment porté sur les autorisations de travaux immobiliers à venir et sur le dossier des ICPE à mener par les bureaux d’études de TNOF. Les demandes de modifications sont en cours d’instruction (…)."

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Tee time à Moorea

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Tee time à Moorea
Papeete le 19 septembre - Tahiti Golf Open International - Le Moorea Green Pearl Golf Course va accueillir lundi la nouvelle édition du Tahiti Golf Open International. Les joueurs amateurs et professionnels fouleront les greens jusqu’au 27 septembre.

Lundi débutera la 34e édition du Tahiti Golf Open International au Moorea Green Pearl Golf Course. L’année dernière, plus d’une centaine de golfeurs mêlant amateurs et professionnels venus de France, d’Australie, de Nouvelle-Zélande, des États-Unis, des Îles Cook, de Wallis et Futuna ont foulé les greens du Moorea Green Pearl Golf Course. Ils seront à nouveau très attendus pour cette 34e édition.
 
Le Tahiti Golf Open International se déroule du 23 au 27 septembre. Joueurs locaux et internationaux s’affronteront sur le parcours de 18 trous imaginé par Jack Nicklaus pour le golf de Moorea, dans un décor des plus majestueux, où montagnes vertigineuses font fièrement face à un lagon bleu azur.
Grâce à cet événement, la Fédération Polynésienne de Golf (FPG) souhaite faire un focus sur le tourisme et permettre à “l'île sœur” de jouir des retombées positives.
 
En 2015, l’événement s’était déroulé  sur le terrain de Atimaono. Après une année de pause, il avait pris une autre envergure en 2017 en changeant d’île. Après 32 années à Papara, le Tahiti Golf Open International 2017 s’était déroulé pour la première fois sur le superbe parcours de Moorea. L’an dernier, lors de la 33è édition, l’Australien Tim Stewart s'était imposé. Il avait devancé de deux points le Néo-Zélandais James Anstiss et de 4 points son compatriote Michaël Wright.
 
Cette 34e édition promet elle aussi d'être “golfiquement” passionnante !
 

Programme de la semaine :

Lundi 23 Septembre : Journée Pro-Am Socredo 8h convocation 9h départ en shotgun
 
 Mardi 24 Septembre : 1er jour de l’Open 9h départ en shotgun 
 
Mercredi 25 Septembre : 2e jour de l’Open 9h départ en shotgun 

Jeudi 26 Septembre : 3e jour de l’Open 9h départ en shotgun 
 
Vendredi 27 Septembre : 4e jour de l’Open 8h départ en shotgun
Cérémonie de remise des prix (à Tahiti) 

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Vers une adaptation locale des programmes d'histoire-géo

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Vers une adaptation locale des programmes d'histoire-géo
PAPEETE, le 19 septembre 2019 - Le conseil des ministres s'est intéressé ce jeudi aux programmes d’histoire et géographie du lycée général et technologique. Des propositions visent à les adapter en abordant entre autre le contact entre les polynésiens et les occidentaux, l'histoire des Etablissements français de l’Océanie de 1880 à 1914, ou encore le rôle de l’agglomération de Papeete. 

Les nouveaux programmes d’enseignement en histoire et géographie pour les classes de seconde et de première des lycées général et technologique ont été publiés au Bulletin officiel de l’éducation nationale le 22 janvier dernier.

Par le biais de l’article 1er de la convention du 22 octobre 2016 relative à l’éducation entre la Polynésie française et l’Etat, la Polynésie française choisit de mettre en œuvre les programmes arrêtés par le ministère de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, et peut, conformément à sa compétence générale en matière d’éducation, apporter à ces derniers les adaptations qu’elle envisage.

Aussi, des propositions d’adaptation des nouveaux programmes d’enseignement d’histoire et géographie du lycée général et technologique ont été présentés aux membres du Haut comité de l’éducation de la Polynésie française le 21 juin dernier et un avis favorable à l’unanimité a été émis.

Ces propositions visent à adapter les programmes en histoire et géographie pour les classes de seconde générale et technologique et les classes de première générale et technologique. Aucune augmentation horaire n’est prévue pour les classes de seconde car les élèves de seconde ne sont pas soumis à un examen en fin d’année scolaire, contrairement aux classes de première qui verront leur volume horaire passer de 48 heures à 57 heures pour les classes de première générale de 24 heures à 28 heures 30 pour les classes de première technologique. 

L’adaptation des programmes en histoire et géographie vise notamment pour les classes de seconde à permettre un enseignement supplémentaire dans les thèmes suivants : construction et dynamiques d’un ensemble culturel (les anciens polynésiens), le contact entre les polynésiens et les occidentaux (dynamiques et ruptures). Ces ajouts horaires sont modulés avec les horaires définis pour les autres thèmes du programme. 

L’adaptation et l’augmentation horaire vise pour les classes de première à permettre un enseignement supplémentaire dans les thèmes suivants : histoire des Etablissements français de l’Océanie de 1880 à 1914, engagement des Etablissements français de l’Océanie dans la Première guerre mondiale, rôle de l’agglomération de Papeete pour comprendre le phénomène de métropolisation à l’échelle du territoire polynésien, système productif autour de la filière du tourisme, diversification des fonctions des espaces ruraux.

En outre, conformément à la convention du 22 octobre 2016 relative à l’éducation entre la Polynésie française et l’Etat, la Polynésie française a soumis par lettre à l’Etat, et plus précisément au ministère de l’Education nationale, ces adaptations.

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Un futur pôle de combat à Punaruu

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Un futur pôle de combat à Punaruu
PAPEETE, le 19 septembre 2019 - Le conseil des ministres a décidé d’octroyer une subvention d’investissement de 25 millions Fcfp à l’IJSPF (Institut de la jeunesse et des sports de la Polynésie française) pour financer les études du projet de construction d'un pôle sportif de combat au complexe sportif de la Punaruu.

Une subvention de 25 millions Fcpf a été octroyée à l'Institut de la jeunesse et des sports de la Polynésie française (IJSPF). Elle servira à financer les études du projet de construction d'un pôle sportif de combat au complexe de la Punaruu.

Compte tenu de l’importance du chantier, une maîtrise d’ouvrage déléguée sera mise en œuvre avec Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD). La phase étude portera sur la construction d’un bâtiment R+1 dédié à la pratique des sports de combats. Ces sports, tels que les arts martiaux traditionnels (judo, ju-jitsu, karaté, etc.), la boxe et plus récemment les sports en vogue de type self défense ou MMA (mixed martial arts), sont en effet actuellement éparpillés dans différentes structures en Polynésie française. Afin de promouvoir ces sports de combats auprès des jeunes dans un environnement et des infrastructures adaptés avec un encadrement de haut niveau, il convient donc de réunir au sein d’un pôle ces différentes disciplines.

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Affaire Boiron : “Les prévenus ont cru que la justice ne passerait pas”

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Affaire Boiron : “Les prévenus ont cru que la justice ne passerait pas”
PAPEETE, le 19 septembre 2019 - Les demandes de remise en liberté de Thierry Barbion, Sabine Boiron et Marc Ramel ont été étudiées par la cour d’appel hier après-midi. Condamnés le 29 août dernier à des peines de prison ferme, les trois prévenus avaient tous été incarcérés. La cour d’appel, qui rejugera le dossier sur le fond à la fin du mois de janvier, rendra sa décision lundi à 8h30.

Moins d’un mois après le procès en premier instance de l’affaire Boiron, la cour d’appel s’est penchée jeudi sur les demandes de remise en liberté de ses principaux protagonistes, l’homme d’affaires Thierry Barbion, son ancienne maîtresse, Sabine Boiron et l’ex-propriétaire du Ute Ute, Marc Ramel. Le 29 août dernier, ces trois prévenus avaient tous été condamnés à des peines de prison ferme assorties de deux mandats de dépôt et d’un mandat d’arrêt.

Sabine Boiron, poursuivie pour avoir prostitué des mineures et leur avoir fourni de l’ice, avait été condamnée à sept ans de prison ferme. Son ancien amant, Thierry Barbion, auquel il était reproché d’avoir eu trois rapports sexuels tarifés avec une adolescente de 17 ans, avait écopé de quatre ans de prison ferme. Deux mandats de dépôt avaient été décernés à leur encontre lors du délibéré. En son absence, Marc Ramel avait quant à lui été condamné à la même peine que Thierry Barbion. Il avait été interpellé deux jours après le procès alors qu’il revenait de l’étranger.

Sabine Boiron invoque de nouveau son addiction à l’ice
Ces trois mis en cause avaient immédiatement formulé des demandes de remise en liberté qui ont été étudiées par la cour d’appel jeudi en présence des intéressés.

Première à prendre la parole, Sabine Boiron, a, tout comme lors du procès en première instance, invoqué son addiction à l’ice. A l’époque des faits, elle n’avait “personne” et a rencontré Thierry Barbion. Elle est alors tombée dans un engrenage : “J’ai enchaîné les soirées. Le champagne coulait à flots et j’étais dans un tel état de souffrance !”, a-t-elle déclaré jeudi avant que la présidente de la cour d’appel ne l’interroge : “Vous étiez peut-être addict à l’ice mais pourquoi faire tomber les autres avec vous ? Vous dites que vous étiez faible mais dans ce dossier, tout le monde utilise le terme de mère maquerelle pour vous qualifier”. Face à cette incisivité, Sabine Boiron conserve son axe de défense initial en indiquant qu’elle avait “protégé” les mineures. Ultime commentaire de la présidente de la cour d’appel : “Dans votre conception, protéger une mineure, c’est la conduire dans une chambre d’hôtel pour qu’elle attende ses clients ?”

Pour l’avocat de l’institutrice, Me Des Arcis, Sabine Boiron s’est totalement réinsérée depuis les faits qui ont eu lieu en 2012. La quadragénaire a eu un autre enfant, elle s’est installée à Rangiroa où elle tient un institut d’esthétique et a même suivi des “cours de bien-être”. Elle est surtout, du fait de son placement en détention provisoire, séparée de sa petite fille et paye ainsi “une partie de sa vie dont elle n’est pas responsable”.

Pression sur les témoins
Pour convaincre à son tour la cour de le remettre en liberté, Thierry Barbion assure qu’il attend le procès en appel avec impatience car il souhaite “vraiment s’expliquer”. L’avocat général, qui tout comme pour Sabine Boiron, requiert le maintien en détention de l’homme d’affaires, évoque l’ancienneté des faits : “Cela fait sept ans, ils ont cru que la justice ne passerait pas. Comme si le temps pouvait effacer les responsabilités. Eh bien, non ! Un jour, il faut passer à la caisse, il faut payer.” Pour le parquet, la remise en liberté de Thierry Barbion exposerait notamment les témoins à des pressions. Et l’homme d’affaires a des activités qui lui permettent de “parcourir le monde” et donc de fuir.

La défense du promoteur est assurée par Mes Quinquis et Eftimie-Spitz qui, dans leur rôle, fustigent tout d’abord la presse qui dit “tout et n’importe quoi”, ces articles de journaux qui ont fait “beaucoup de mal” à leur client.

"Costume de fugitif"
A l’aune de sa plaidoirie, le bâtonnier François Quinquis rappelle que Thierry Barbion a été très lourdement condamné en première instance alors qu’il était primo délinquant : “Pourquoi la détention provisoire qui ne se justifiait pas en 2012 se justifierait-elle pas aujourd’hui ?” Sur les risques de fuite, l’avocat affirme que l’on ne peut “raisonnablement pas habiller son client” du “costume de fugitif”. “En première instance, le tribunal s’est peut-être dit qu’en décernant un mandat de dépôt, il s’assurait que M. Barbion passe quelque temps en prison mais je suis sûr qu’avec sa sagesse, la cour d’appel réformera la décision en janvier”, commente-t-il avant de laisser la parole à Me Eftimie Spitz.

“En première instance, le parquet n’avait pas requis de prison ferme et aujourd’hui, l’avocat général demande le maintien en détention”, attaque l’avocate en évoquant un dossier “dérangeant” dans lequel on se “bat contre des fantômes, contre des gens qui ne sont pas là et qui ont dit tout et n’importe quoi”. “Il y a le personnage public des réseaux sociaux et il y a la personne : Thierry Barbion, depuis le drame qui est arrivé à sa femme, est à la fois le père et la mère de leurs quatre enfants”. Pour conclure l’avocate appelle la cour à respecter les quatre “valeurs cardinales” : “La tempérance, la prudence, la force d’âme et la justice”.

La cour d’appel rendra sa décision lundi matin à 8h30.


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Nouvelle-Calédonie: prison ferme pour les agresseurs de gendarmes à Ouvéa

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Nouvelle-Calédonie: prison ferme pour les agresseurs de gendarmes à Ouvéa
Nouméa, France | AFP | vendredi 19/09/2019 - Six jeunes, qui avaient agressé et blessé en début de semaine des gendarmes sur l'île d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie, ont été condamnés vendredi à des peines de prison ferme par le tribunal correctionnel de Nouméa. 

L'un des mis en cause, âgé de 23 ans, qui a reconnu "avoir ramassé une pierre" et frappé à la tête une adjudante-chef de gendarmerie lors de l'agression, a écopé d'une peine de 4 ans de prison ferme, dont un an avec sursis. 
L'un de ses comparses, âgé de 25 ans et qui avait asséné un "coup de poing" au visage d'un autre gendarme, a été condamné pour sa part à 3 ans de prison ferme, dont six mois avec sursis. 
Des peines de 24 mois de prison, dont la moitié avec sursis, ont par ailleurs été prononcées à l'encontre des quatre autres prévenus. 
Tous ont présenté à la barre "des regrets et des excuses" aux militaires, plaidant qu'ils étaient "saouls" au moment des faits. 
Lundi dernier, trois militaires de la brigade de Fayaoué intervenaient lors d'un attroupement à hauteur de la tribu kanak de Banutr, au centre de cet atoll de 3.400 habitants, lorsqu'ils ont été pris à partie par des jeunes, qui avaient dressé un barrage sur la route.
Ces derniers expliquent alors aux gendarmes qu'ils "attendent leurs adversaires (du sud, ndlr) pour en découdre". Ils précisent que l'affaire est liée "au meurtre de l'un des leurs" le 19 août dernier, poignardé devant une station-service par un homme d'une trentaine d'années, placé depuis en détention provisoire.  
Selon l'ensemble des témoignages, l'intervention avait débuté dans le calme et le dialogue semblait s'être instauré, avant que la situation ne dégénère "sous l'effet de groupe et de l'alcool".       
Un véhicule de service a également été saccagé à coups de pierres avant d'être incendié. Un gilet pare-balles dans l'habitacle a aussi été dérobé.
Des gendarmes en repos qui passaient fortuitement à proximité avaient permis d'exfiltrer leurs camarades et d'interpeller les agresseurs.        
Le représentant du ministère public a dénoncé "une horde d'individus qui s'en est pris sans aucune raison aux gendarmes".      
Entourée de collègues, l'adjudante de gendarmerie blessée était présente à l'audience avec un pansement à l'oeil.

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Une "projection secrète" de "Blair Witch" fait frissonner Strasbourg

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Une
Strasbourg, France | AFP | vendredi 19/09/2019 - Trajet les yeux bandés jusqu'au lieu de projection, chemin éclairé à la bougie et brume lugubre: quelque 500 amateurs de frissons ont tremblé jeudi soir à Strasbourg lors d'une projection en plein air du "Projet Blair Witch", classique du cinéma d'horreur.

20H, gare routière de l'Etoile. Des centaines de spectateurs attendent de monter dans l'un des cinq bus affrétés par le Festival européen du film fantastique de Strasbourg. Au programme, une insolite "séance secrète" : le lieu de projection comme le film sont inconnus des spectateurs...
Amandine Greuez, 27 ans, et William Rowe, 25 ans, patientent en marge de la file. Une idée de leur destination? "Un vieil hôtel hanté!", sourit la jeune femme. "Plutôt une forêt ou un parc, vu les indications" des organisateurs qui préconisaient des vêtements chauds pour supporter la fraîcheur de la nuit alsacienne, remarque le jeune homme. Le film projeté? Le cultissime "Projet Blair Witch?" (1999), hasarde William. "Je ne sais pas. En tout cas un classique", avance Amandine.
Une fois dans le bus, un masque de nuit leur est remis. Consigne stricte : le porter dès que le véhicule démarre.
 

- "Phénoménal" -

 
Une quinzaine de minutes plus tard, les bus arrivent près d'un parc excentré, en bordure du Rhin.
La nuit est tombée, les spectateurs sont invités à suivre un chemin balisé par des lampes à pétrole. Des hauts-parleurs crachent des sons métalliques inquiétants. On distingue au loin une brume teintée de bleu et de rouge.
Au bout du chemin, des silhouettes noires accueillent les cinéphiles en poussant des cris gutturaux avant de leur désigner un grand espace où ont été dressés un écran géant et des dizaines de bancs.
Aucun éclairage, mis à part des bougies disposées au sol et des spots rouges braqués sur les arbres. Au fond du parc, une buvette et un brasero.
D'emblée, la présence de trois grandes structures de bois, évocation des objets de sorcellerie de "Blair Witch", lève tous les doutes sur le film mystère :"tu vois? Je te l'avais dit!", glisse une jeune femme à son ami.
"La mise en scène est vraiment intéressante. Le décor est simple mais efficace, on est plongé dedans", confie Clément Ernewein, un Colmarien de 31 ans.
"Le côté mystérieux, ça permet de développer l'imaginaire" et "même si on ne sait pas" quel film va être projeté, "on s'attend à un truc phénoménal", poursuit Mathilde Lepers, 32 ans, venue aussi de Colmar.
 

- "Séances immersives" -

 
Lancé en 2008, le festival du film fantastique de Strasbourg est passé maître dans l'organisation de ces séances décalées : en 2016, "Les dents de la mer" avaient été diffusées aux Bains municipaux; en 2017, "Christine", un film sur une voiture diabolique, avait eu les honneurs d'un drive-in; et l'an passé, "L'Exorciste" s'était invité dans une église.
"L'idée, c'est de montrer du cinéma autrement et permettre au public de se réapproprier des lieux où ils n'ont pas l'habitude d'aller", explique Daniel Cohen, directeur artistique du festival.
Des séances "immersives" désormais très "attendues" par le public du festival, plutôt jeune : "les gens ont vraiment envie de voir des films autrement, il faut renouveler les propositions", estime M. Cohen.
Jeudi soir, parfois emmitouflés dans des plaids pour braver la chute du mercure et l'humidité du Rhin voisin, les spectateurs, kidnappés volontaires, assistent donc, dans le noir et en pleine nature, aux supplices de trois personnages prisonniers d'une forêt hantée.
Verdict? "Très bien!", lâche Catherine Braun, une Strasbourgeoise de 27 ans qui vit en Andalousie. "Je voyais le film pour la première fois, c'est sûr que c'est un super cadre. Toutes les séances (immersives), comme "L'Exorciste" dans l'église, c'est top. Faut continuer!"

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Les écoliers du Pacifique et d'Australie lancent une grève mondiale pour le climat

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Les écoliers du Pacifique et d'Australie lancent une grève mondiale pour le climat
Sydney, Australie | AFP | vendredi 19/09/2019 - Des écoliers du Pacifique et d'Australie ont donné vendredi le coup d'envoi d'une journée d'actions et de manifestations mondiales pour appeler à la mobilisation contre le réchauffement climatique, dans le sillage de l'initiative lancée par Greta Thunberg

De Sydney à Sao Paulo, des élèves vont participer à cette très symbolique "grève de l'école pour le climat" qui devrait constituer l'un des appels à l'action les plus massifs jamais organisés.
On dénombre sur toute la planète plus de 5.000 événements avec en point d'orgue une manifestation monstre à New York où sont attendus 1,1 million d'élèves et étudiants qui ont été autorisés pour l'occasion à sécher les cours.
La campagne "Fridays for Future" initiée par Greta Thunberg entend mobiliser les enfants du monde entier pour qu'ils persuadent les adultes de s'attaquer plus sérieusement au réchauffement climatique.
Dans un message vidéo, cette Suédoise de 16 ans a appelé jeudi les enfants à la mobilisation: "Tout compte. Ce que vous faites compte."
Mercredi, elle avait intimé au Congrès américain: "Je veux que vous écoutiez les scientifiques. Et je veux que vous vous unissiez derrière la science. Et ensuite, je veux que vous agissiez réellement."
Alors que le soleil se levait sur les archipels du Pacifique gravement menacé par l'élévation des océans provoquée par le réchauffement climatique, des élèves ont lancé la journée au Vanuatu, aux Salomon ou encore aux Kiribati, où des enfants scandaient: "Nous ne coulons pas, nous nous battons".
Des dizaines de milliers de jeunes Australiens se préparaient à manifester à Sydney, Melbourne et dans des dizaines d'autres villes. Certaines entreprises, administrations et écoles ont même encouragé leurs employés et les élèves à participer à cette grève.
"Nous sommes ici pour envoyer un message aux personnes au pouvoir, pour leur montrer que nous sommes sensibilisés et que cette question est importante pour nous", a déclaré à Sydney Will Connor, 16 ans. "C'est notre avenir qui est en jeu."
L'Australie ressent elle aussi les effets du réchauffement climatique, avec des sécheresses de plus en plus graves, des feux de forêt de plus en plus intenses, des inondations provoquées par des pluies diluviennes ou encore les ravages subis par son embématique Grande Barrière de corail.
Pourtant, son gouvernement conservateur est épinglé pour son inaction en matière de lutte contre le réchauffement climatique. 
S'il ne nie pas la réalité de la menace, il a toujours ramené le débat à un choix entre la baisse des émissions de gaz à effet de serre et les emplois, alors que son économie est très dépendante de ses ressources minières, en particulier des exportations de charbon.

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Femmes, le nouveau show de M-Pol’ Arts Studios

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Femmes, le nouveau show de M-Pol’ Arts Studios
PAPEETE, le 19 septembre 2019 - L’école des arts aériens à Tahiti propose un nouveau spectacle. Baptisé "Femmes", il rend hommage aux grandes dames qui ont marqué l’histoire de l’humanité et de la condition féminine. En plus des 70 élèves, deux guest stars participeront au show qui aura lieu le 5 octobre.

Pole art, cerceau et hamac aérien, telles sont les disciplines enseignées à l’école des arts aériens à Tahiti, M-Pol’ Arts Studios. Ces disciplines seront présentées sur scène à l’occasion du nouveau spectacle de l’école. S’ajouteront du tissu aérien, de la contorsion et de la danse acrobatique.

Le thème choisi par Émilie Sartes, fondatrice de l’école, est : les femmes. "J’ai voulu rendre hommage aux grandes dames, celles qui ont changé l’humanité et l’histoire des femmes."

Celles qui ont révolutionné le monde à travers différents domaines, "l’art la guerre, les discours, la politique, la science…"

Mais attention, "le show n’est pas féministe pour autant, les hommes ont toute leur place. Ils sont tout à fait impliqués dans l’événement, peut-être plus que nous parfois". Ils sont six à prendre des cours chez M-Pol’ Arts Studios, trois participent au spectacle.

Trois chapitres

Le show se découpe en trois grands chapitres. Le premier se concentrera sur les icônes emblématiques aux destins tragiques, ce sont Lady Diana, Maryline Monroe et Jeanne d’Arc.
Le deuxième mettra en avant les militantes : Joséphine Baker, Simone Veil, Mère Théresa, Rosa Parks et Marie Curie.

Ces femmes ne seront pas interprétées par des élèves déguisées pour leur ressembler. "On jouera sur l’image, la photographie, la vidéo, les couleurs pour faire passer les messages", précise Émilie Sartes.

Enfin, le dernier chapitre abordera des faits de société, la société de consommation, l’écologie, l’esclavagisme moderne… "Nous avons des droits mais il reste de grands combats."

Un travail d’équipe

Une fois le thème choisi, Émilie Sartes a créé le spectacle avec son équipe et ses élèves. Elles sont jusqu’à 150 dans l’école, elles seront 70 au Grand théâtre le 5 octobre. "Lorsqu’il faut prendre une décision, je suis là, mais c’est un travail de groupe avant tout. Seul, on n’avance pas", insiste-t-elle.

Deux guest stars évolueront parmi les danseurs. Chloé Yuam, 14 ans, l’espoir polynésien de l’école et Vane Lunàtica. Elles apparaîtront dans différents tableaux.

Chloé Yuam est arrivée à l’école des arts aériens en suivant une amie. Elle a participé à un stage. Elle est tombée sous le charme du pole art immédiatement. C’était en 2016.

En septembre 2018, après deux années de pratique, elle a participé à sa première compétition internationale aux États-Unis organisée par la US Pole sports federation à Las Vegas. Elle a décroché la première place en junior. "Je suis à l’aise sur scène, j’aime y être, j’aime danser."

En plus de développer sa maîtrise de la technique, sa souplesse, son dynamisme, elle se plaît à travailler son expression. Il lui importe de susciter des sentiments chez les spectateurs.

À la fin de l’année 2020, elle projette de participer à une nouvelle compétition mondiale, en Europe cette fois, le World pole art championship. "C’est la compétition qui rassemble les plus hauts niveaux de la discipline dans le monde", indique Émilie Sartes. Un challenge que Chloé Yuam attend "avec impatience".

Quant à Vane Lunàtica, artiste multidisciplinaire originaire des îles Canaries, elle ne compte plus ses titres. Depuis 2013, elle a fait ses preuves en Europe, en Australie… elle a dix années d’expériences dans les arts aériens, mais aussi la natation synchronisée, la danse contemporaine, la danse verticale.

Femmes, le nouveau show de M-Pol’ Arts Studios
Pratique

Le samedi 5 octobre au Grand théâtre de la Maison de la culture à 19h30.
Tarif unique : 3 000 Fcfp.

Contacts

Informations et billets sur le site internet de la Maison de la culture.
Facebook : M-Pol’Arts / pole dance a tahiti

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La Polynésie d’antan Au Chevalet

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La Polynésie d’antan Au Chevalet
PAPEETE, le 20 septembre 2019 - L’artiste peintre Donatien Jumel expose à la galerie Au Chevalet à partir du 28 septembre. Il a travaillé à partir de photos en noir et blanc pour montrer la Polynésie des années 1970 – 1980.

C’est sa première exposition personnelle en Polynésie. Donatien Jumel, pour cet événement, présente une quarantaine de toiles de la Polynésie d’hier.

Un travail délicat, et risqué, qui a commencé par une récolte. "J’ai rassemblé de veilles photos en noir et blanc. Il m’a fallu retrouver les auteurs de toutes ces photos avant de pouvoir les utiliser." Cela lui a pris des semaines.

Par ailleurs, il a dû faire appel à son imagination pour leur redonner des couleurs. Et pas n’importe quelles couleurs. "C’est une époque que je n’ai pas connue mais que certains visiteurs de l’exposition vont avoir, eux, connus. J’ai tout fait pour respecter les lieux et l’ambiance de l’époque."

Il s’est attelé à faire ressortir les teintes d’antan, comme s’il avait eu le truck ou la Jonque face à la lui. Comme s’il était allé au contact de ses sujets.

Avec ses toiles, Donatien Jumel raconte surtout la Polynésie des années 1970-1980. Une légende éclairera les visiteurs sur le contexte de chacun des tableaux. L’artiste compte, en plus, sur la mémoire des visiteurs pour en apprendre un peu plus sur cette Polynésie qui l’a inspiré.

Né dans une famille de peintres

Donatien Jumel est né dans une famille de peintres. Il a des cousins, oncles, aïeux artistes peintres. Chez lui, petit, les murs étaient parés de toiles. "Disons, que par la force des choses, je me suis lancé dedans."

Il a fait un bac arts appliqués, puis les Beaux-arts, au Mans, pendant un an. "Ensuite, j’ai appris avec un peintre de la marine les techniques de peinture à l’huile. "

Un jour, il s’est arrêté. Pendant 15 ans. Il a préféré la scène. Il a été comédien et cascadeur dans un parc de loisir de l’ouest de la France, dans un château de la Loire. "Pour bien faire les choses, il faut les faire à fond, je ne pouvais pas peindre et jouer pendant la même période", raconte-t-il.

Il y a trois ans, quand il s’est installé en Polynésie, la peinture est revenue, "comme une évidence". Il ajoute : "Je n’aurais pas assez d’une vie pour peindre tous les sujets qui me parlent ici." En plus, il y a la lumière.

"Gauguin disait que la lumière est un peu violette ici, sans vouloir le contredire, je n’en ai pas la prétention, il me semble que les ombres sont violettes. D’autre part, les contrastes sont francs, tout est net même à distance." Il prend le temps de se familiariser avec ce nouvel environnement pour mieux saisir ses sujets.

Ce qu’il aime, c’est peindre "à la manière des impressionnistes". C’est-à-dire en pleine nature, sur place, directement, avec un chevalet. Mais il n’a encore pas osé. Le temps est changeant, il attend de pouvoir mieux le cerner pour prendre le risque.

Il consacre de plus en plus de temps à ses palettes et ses toiles. Il a un public croissant et puis, "la peinture c’est comme le sport, plus tu en fais et plus tu as envie d’en faire".

Un travail plus moderne

Après cette exposition, il se lancera d’autres défis. Il s’intéresse notamment aux vendeurs de bord de route, à Tahiti et dans les îles. Il tend à se rapprocher de scènes plus actuelles. Par exemple : une carcasse de voiture, un terrain vague, un taxi au pied d’un immeuble. Le peintre n’est-il pas le témoin de son temps ?

Pratique

Lumières sur la Polynésie d’autrefois par Donatien Jumel à la galerie Au Chevalet à Papeete.

Du 28 septembre au 5 octobre.

Vernissage autour d’un petit déjeuner le samedi 28 septembre à partir de 8 heures.

Contacts

Tél. : 40 42 12 55
Site internet de la galerie
Facebook de l’artiste : Donatien Jumel

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Pharmacies, médecins et vétérinaires de garde du samedi 21 au lundi 23 septembre 2019

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Pharmacies de garde : Du samedi 21 et dimanche 22 septembre 2019

- Papeete : Pharmacie Du PORT Tél. 40 42 00 69
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la DSP au 40 47 01 47 ou 40 47 01 44.

-Faa’a : Pharmacie HEIRI Tél. 40 82 23 23
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la gendarmerie de Faa'a au 40 46 72 00.

-Punaauia : Pharmacie OTEANIA. Tél. 40 85 59 00
En cas de réelle urgence établie par une ordonnance du jour sur laquelle le médecin aura inscrit l'heure de la prescription, veuillez appeler la police municipale de Punaauia au 40 54 38 60.

cp[Du samedi 21 septembre 2019 à 12h30 au lundi 23 septembre 2019 à 06h00

Iles du vent :

-Secteur Papeete-Faa’a et Punaauia : Dr ODOUX Monique Tel. 40 43 66 25

-Secteur Papeete-Pirae-Arue-Mahina : Dr CHIU Philippe Tel. 40 85 13 23

-Commune de Paea : Dr ROUGIER Philippe Tel. 40 53 27 53

-Commune de Papara : Dr FAYOLLE Florence Tél. 40 43 30 33

-Taravao et la presqu’île : Dr ROQUES Benoît Tel. 40 57 77 18

-Secteur de MOOREA : Dr BUSSEUIL Brigitte Tel. 40 56 26 19

Iles sous le Vent :

-Ile de Bora-Bora : Dr KRAKEWSKI Justine Tel. 40 67 67 37

-Ile de Huahine : Dr CARBONNIER Hervé le dimanche de 08h00 à 11h00 Tel. 40 68 82 20

-Ile de Raiatea : Dr GRES Thomas Tel. 40 66 28 60

-Ile de Tahaa : Dr DANA Raphaël Tel. 40 65 65 67 / 87 76 12 76

TUAMOTU

- Ile de Rangiroa : Dr SCORDIA Marlène Tel. 87 72 70 55

MARQUISES

-Ile de Hiva Oa : -------------------------- Tel. ----------------------

CLINIQUES DE PAPEETE :

Clinique Cardella : Tél. 40 46 01 25 - 40 46 04 00
Samedi à partir de 07 h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

Polyclinique Paofai : Tél. 40 46 18 18 - poste 4114
Samedi à partir de 07h00 au lundi 06h00
En semaine de 19h00 à 06h00

SAMU - Tel. 15 ou 40 42 01 01

Vétérinaire de garde :
En dehors des horaires d'ouverture des cliniques, vous pouvez obtenir les coordonnées du vétérinaire de garde, pour les urgences uniquement, en téléphonant au 40 50 65 65.
Auae Faaa assure également les urgences au 89 36 51 58

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Biomimétisme : la nature inspire les nouvelles technologies

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Biomimétisme : la nature inspire les nouvelles technologies
PAPEETE, le 20 septembre 2019 - Une association polynésienne créée il y a deux ans fait la promotion du biomimétisme : trouver des solutions durables et écologiquement responsables à nos problèmes en s'inspirant de ce que fait la nature. Elle a déjà plusieurs projets en cours, comme des nurseries de corail nouvelle génération ou un éco-lodge.

L'Institut Polynésien de Biomimétisme a été créé en septembre 2017. Nous vous en parlions à l'époque. Le principe : "le biomimétisme est une approche de l'innovation qui cherche des solutions durables aux problèmes qui touchent les humains en copiant les modèles et les stratégies développées par la nature et testées par le temps."

Parmi les projets réalisés depuis par l'association, citons les plongées d'initiation au biomimétisme où l'institut "propose à ceux que ça intéresse de découvrir le biomimétisme sur le plan théorique et biologique, puis on emmène en plongée pour observer soit les coraux, soit les tortues, soit l'écosystème… Pour leur permettre d'avoir ce regard sur la nature qui déclenche ce raisonnement biomimétique, où ne regarde pas seulement la beauté ou la complexité biologique, mais aussi la fonction. C'est à dire la façon dont l'animal s'est développé dans son écosystème avec le temps. Ce sont ces fonctions qui sont les clés que l'on utilise pour passer d'un organisme naturel à une innovation" explique François Briant, président, fondateur de l'Institut Polynésien de Biomimétisme.

Des formations pour les entreprises

Biomimétisme : la nature inspire les nouvelles technologies
Ceux qui veulent aller plus loin peuvent suivre depuis la rentrée une formation pour les entreprises de trois jours (elles incluent les outils à connaître, les méthodes de travail et une exploration dans la nature pour la mise en pratique). Les particuliers peuvent aussi choisir de participer une expédition d'une semaine,
avec des projets de designs pratiques.

Biomimétisme : la nature inspire les nouvelles technologies
Surtout, les outils proposés par l'Institut commencent à donner des résultats. Les travaux entrepris dès le début de l'association avec le CRIOBE pour créer des nurseries de corail bio-inspirées avancent bien. "Pour l'instant on a des nurseries qui sont en plastique, on utilise des colles chimiques, et surtout on n'a pas une productivité suffisante à l'échelle des blanchissements que l'on va connaître bientôt. Donc on s'est donné pour objectif de redessiner totalement ces nurseries en changeant les matériaux, les systèmes d'attache, et les fonctions même des nurseries. On aimeraient par exemple qu'elles aident les boutures de corail à survivre aux hautes températures qui touchent les coraux en mars-avril…" Un prototype a été imaginé, maintenant les chercheurs et l'association cherchent un budget de 20 à 30 000 euros (2,4 à 3,6 millions de francs) pour le créer avant de généraliser l'idée.

Biomimétisme : la nature inspire les nouvelles technologies
Un autre projet, dont il ne faut pas trop parler, est en développement avec un investisseur privé pour créer un éco-lodge utilisant la structure du corail pour refroidir l'air et éviter l'humidité…

Bref, un vrai travail d'innovation made in Tahiti. Le plus beau c'est que le biomimétisme dispose déjà de large bases de données scientifiques, à la libre disposition du public (voir encadré), donc vous pouvez de vous-même trouver des idées d'innovation pour résoudre vos problèmes. Et si vous voulez rejoindre la centaine de membre de l'Institut Polynésien de Biomimétisme ou participer à leurs formations, ils sont joignables sur leur groupe Facebook ou par mail à info.ipb.polynesie@gmail.com.


Une base de donnée de toutes les découvertes scientifiques sur le biomimétisme
Biomimétisme : la nature inspire les nouvelles technologies
- https://biomimicry.org : le site de la fondation américaine qui fait la promotion du biomimétisme
- https://asknature.org : base de donnée des découvertes scientifiques et innovations inspirées de la nature

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Compte rendu du Conseil des ministres du 19 septembre 2019

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Soutien aux investissements des communes
 
Le Conseil des ministres a validé trois nouvelles subventions d’opérations d’investissement des communes. Il s’agit, d’une part, des financements instruits par le service de la Délégation au développement des communes pour l’acquisition d’un véhicule utilitaire tout terrain et d'un fourgon pour la police municipale de la commune de Papara et pour l’acquisition d'un véhicule pour le service hydraulique de la commune de Tahaa. Ces opérations d’acquisitions représentent un investissement total cumulé de plus de 17 millions Fcfp et bénéficient d’un concours de la Polynésie française à hauteur d’environ 8 millions Fcfp.
 
D’autre part, le soutien à l’opération de réalisation d'une galerie drainante dans la vallée de la Tuauru à Mahina est validé, cette opération s’inscrivant dans les financements octroyés au titre du Contrat des projets des communes 2015-2020. Ainsi, le Conseil des ministres a validé un projet d’alimentation en eau potable important pour la commune représentant une participation du Pays à hauteur de 166 998 966 Fcfp, pour un investissement total TTC de 392 938 742 Fcfp. Une participation de l’Etat, à hauteur du même montant que le Pays, est également acquise pour la commune.
 
Le Pays contribue ainsi au développement des communes par son soutien financier et son accompagnement à travers des dispositifs bien connus tels que le Contrat de projets et la Délégation pour le développement des communes, qui leur sont dédiés.
 
 
Création du comité de coordination du Projet Régional Océanien des Territoires pour la Gestion durable des Ecosystèmes (PROTEGE)
 
Le Conseil des ministres a pris un arrêté portant création, organisation et fonctionnement du comité de coordination territorial de la Polynésie française du Projet Régional Océanien des Territoires pour la Gestion durable des Ecosystèmes (PROTEGE).
Les 17 et 18 juillet derniers, s’est tenu le premier comité de pilotage (COPIL) du Projet Régional Océanien des Territoires pour la Gestion durable des Ecosystèmes (PROTEGE), financé dans le cadre de l’envelope régionale du 11ème Fonds Européen de Développement (FED). Ce comité, réunissant les quatre Pays et Territoires d’Outre-Mer (PTOM) du Pacifique, a permis la validation de nombreux éléments nécessaires au démarrage du projet.
Parmi les différents points discutés, la gouvernance du projet a fait l’objet d’une attention particulière, et ce avec l’expérience de la mise en œuvre du précédent programme du 10ème FED régional INTEGRE. Sur la base des dispositions de la convention de financement, une charte de fonctionnement et de gouvernance est ainsi venue préciser et compléter les modalités de pilotage et de suivi du programme PROTEGE, qui s’articulent autour de deux niveaux : un comité de pilotage au niveau régional et des comités de coordination territoriaux au niveau de chacun des PTOM.
Ces derniers comités sont chargés de valider, de suivre et de coordonner les actions de la programmation technique au niveau territorial, validées par le comité de pilotage régional. Conformément au principe d’appropriation, la composition et le rôle des membres des comités de coordination territoriaux sont déterminés au niveau de chaque territoire et laissés à l’appréciation des autorités locales.
 
 
Le Pays accompagne le développement des entreprises
 
Dans le cadre de sa politique de soutien à l’investissement, le Pays a instauré deux dispositifs d’aide aux entreprises :
  • La première mesure porte sur une aide à l’équipement des petites entreprises (AEPE) afin de les accompagner dans leur projet de création ou de développement de leur activité ;
  • Le second dispositif instaure une aide pour la création et la revitalisation des petits commerces et des restaurants (APCR) afin de les accompagner dans leur projet d’amélioration de l’attractivité de leurs points de vente ou de restauration en Polynésie française.
Le Conseil des ministres a autorisé l’attribution de 4 600 000 Fcfp d’aides financières afin de soutenir deux entreprises pour un investissement total de 10 122 876 Fcfp. Ce soutien du Pays permettra également la création de six emplois.
 
 
Maintien des prix des hydrocarbures au 1er octobre
 
Malgré les fluctuations constatées des cotations sur le marché de Singapour des hydrocarbures chargés au cours du mois d’août, le Conseil des ministres a décidé de maintenir les prix des hydrocarbures à leur niveau actuel pour le mois d’octobre.
 
 
Subventions au profit de l’Office Polynésien de l’Habitat pour le financement de plusieurs opérations
 
Sur proposition du ministre du Logement, le Conseil des ministres a octroyé des subventions d'investissements en faveur de l’Office Polynésien de l’Habitat (OPH) pour financer plusieurs opérations en phase travaux :
 
Sécurisation 2018 – Tranche 1 – Travaux de sécurisation électrique » - communes de Tahiti et Raiatea
Dans le cadre de ses actions, l’Office Polynésien de l’Habitat va réaliser des travaux de sécurisation électrique qui consistent en la remise aux normes des ouvrages électriques au sein de 13 lotissements OPH situés dans les communes de Pirae, Papeete, Papara, Faa’a et Raiatea.
Cette opération s’effectue en deux tranches, d’une part, des travaux comprenant notamment la mission de maîtrise d’œuvre des 549 logements répartis au sein des 13 lotissements OPH, et, d’autre part, la remise en état des systèmes d’éclairage public des lotissements. Le coût total de cette opération est estimé à la hauteur de la subvention (321 507 756 Fcfp TTC) et est financé à 100% par le Pays, sur une durée totale de 30 mois de sécurisation.
Viabilisation de parcelles à Hakapehi (Nuku Hiva) – Phase travaux
Dans une démarche visant à inciter les populations natives des îles à s’y installer durablement et éviter l’exode vers Tahiti, l’Office Polynésien de l’Habitat envisage de réaliser 17 parcelles viabilisés d’environ 700 m² chacune sur une parcelle sise à Nuku Hiva.  Cette parcelle appartient à la Polynésie française, et l’OPH est affectataire de 16 000 m², depuis février 2018, pour la construction de logements.
 
Cette parcelle domaniale d’une superficie totale de 53 791 m² est destinée à la location-vente et les bénéficiaires pourront ainsi prétendre à une aide financière au logement en habitat dispersé en vue d’y édifier un Fare OPH. Le permis de lotir a été déposé en février 2018 pour instruction auprès du service de l’urbanisme. Le coût des travaux sera financé par le Pays par une subvention de 155 000 000 Fcfp TTC, pour un prévisionnel de 15 mois de travaux.
 

Aide à l’équipement de radiocommunications en faveur des pêcheurs professionnels

La loi du Pays du 17 janvier 2019 institue une aide pour l'acquisition de matériels de radiocommunications sur des navires de pêche. L'arrêté su Conseil des ministres du 1er février 2019 portant application de la loi du Pays du 17 janvier 2019 établit les modalités précises pour bénéficier d’une aide pour l'acquisition de matériels de radiocommunications sur des navires de pêche.
Le Conseil des ministres a approuvé l’octroi de l’aide pour 2 thoniers supplémentaires, ce qui porte à 25 le nombre de dossiers approuvés concernant l’équipement de ce type de navires. A ce jour, la Direction Polynésienne des Affaires Maritimes a enregistré le dépôt de 47 dossiers éligibles concernant les thoniers. Treize navires n’ont toujours pas fait l’objet d’une demande leur permettant de bénéficier de cette aide.
Le gouvernement rappelle que le dispositif en cours pour s’équiper en matériels de radiocommunications est ouvert sur toute l’année civile 2019 à tous les professionnels de la pêche. Il invite donc les professionnels de la pêche qui sont éligibles, qu’ils soient propriétaires d’un ou plusieurs thoniers, comme ceux qui sont détenteurs d’un bonitier ou d’un poti marara, à solliciter cette aide sans tarder auprès de la DPAM.
Pour appel, le dispositif ouvert depuis le 1er février 2019, prévoit le remboursement de 50% du montant de l’équipement incluant son installation. Le dispositif prendra fin le 31 décembre 2019. A l’échéance, ces équipements seront devenus obligatoires et ils seront à 100% à la charge des professionnels qui n’auront pas fait valoir à temps leur droit à bénéficier du dispositif actuellement ouvert auprès de la DPAM.
 
 
Participation de la Polynésie à la réunion du SPTO (South Pacific Tourism Organisation)
 
La South Pacific Tourism Organisation (SPTO) a été créée en 1983 sous l’appellation « Conseil du Tourisme du Pacific Sud ». La South Pacific Tourism Organisation (SPTO) est désormais l’organisation régionale mandatée pour développer le tourisme au sein de la région Pacifique. Elle compte 20 pays membres : les Etats Fédérés de Micronésie, Fidji, les îles Cook, les îles Marshall, les îles Salomon, Kiribati, Nauru, Niue, la Nouvelle Calédonie, la Papouasie-Nouvelle Guinée, la Polynésie française, la République populaire de Chine, Samoa, Samoa américaines, Timor-Leste, Tonga, Tuvalu, le Vanuatu, l’île de Pâques et Wallis et Futuna. Fortement attachée aux actions de coopérations régionales, la Polynésie française figure parmi les membres fondateurs du SPTO.
L’organisation compte également 143 membres du secteur privé, dont plusieurs entreprises polynésiennes : Tahiti Nui Travel, Tahiti Tours, Tekura Tahiti Travel et South Pacific Management. Avec l'ensemble de ses membres, elle élabore et met en œuvre des programmes de promotion, de formation des forces de ventes et agences de voyages, mais aussi d'accompagnement et de formation des acteurs touristiques au sein des différentes destinations. Elle permet, pour de nombreuses destinations, une mutualisation de moyens, et de s'assurer une présence sur les principaux événements internationaux dédiées aux professionnels du tourisme.  La ministre du Tourisme se rendra à la réunion du SPTO prévue sur l’île de Niue, du 29 septembre au 5 octobre prochains.
 

Acquisition de matériel et préparation de vente aux enchères : subventions à l’EPIC Vanille de Tahiti
 
Le Conseil des ministres a octroyé deux subventions, au titre de l’année 2019, à l’établissement public Vanille de Tahiti, dont l’une d’un montant de 10 000 000 Fcfp, en investissement, pour financer l’acquisition de matériel industriels et scientifiques destinés aux activités de suivi sanitaires des pépinières de vanille, d’identification des pathogènes du vanillier, du développement des outils de contrôle de qualité des gousses, de la sélection des variétés résistantes à la fusariose et de la recherche des gènes impliqués dans ces résistances.
 
Une seconde subvention a été octroyée, en fonctionnement, pour un montant de 10 000 000 Fcfp, afin de financer la phase préparatoire de la vente aux enchères de vanille préparée prévue fin 2020 à Tahiti. Il faudra ainsi prospecter auprès de clients étrangers, déterminer le volume de vanille souhaité, déterminer la logistique de vente (contrôle, conditionnement, stockage), réaliser des outils de promotion et de communication, définir la stratégie et le cahier des charges de l’événement, qui sera la première édition de ce genre pour la filière vanille en Polynésie française.
 

Stages de formation d’élèves aux îles du Vent : subvention au CED Saint-Joseph de Taiohae

Le Conseil des ministres a octroyé une aide financière au profit du Centre d’Education au Développement (CED) Saint-Joseph de Taiohae pour financer les dépenses de transport des élèves effectuant leur stage aux îles du Vent.
Le CED St Joseph de Taiohae à Nuku Hiva est un établissement privé d’enseignement professionnel qui organise, depuis son ouverture en 1998, des formations aux métiers de la terre adaptées au contexte local. Pour compléter l’enseignement pédagogique dispensé au centre, des stages pratiques d’une durée de 5 semaines à 8 semaines chez une quarantaine d’exploitants agricoles, essentiellement de Tahiti et Moorea, sont organisés pour les élèves de la formation bac pro (spécialité conduite et gestion de l’entreprise agricole) diplôme de niveau IV. Le montant de la subvention qui est alloué pour ce programme est de 2 000 000 Fcfp.
 
 
Troisième édition du Digital Festival Tahiti du 16 au 19 octobre
 
Depuis sa première édition en 2017, le Digital Festival Tahiti connaît un remarquable succès et a réussi à impulser une dynamique partenariale entre le secteur public et privé dans le développement de l’écosystème digital de la Polynésie française et de sa région Pacifique Sud.
Pour sa 3ème édition, le Digital Festival Tahiti (#DFT2019) invite à la découverte des innovations positives de la Tech4Islands, du 16 au 19 octobre à la Présidence de la Polynésie française. Ce sera l’occasion d’explorer les solutions de la #Tech4Islands et découvrir les applications concrètes des toutes dernières technologies pour le développement harmonieux et durable de nos sociétés insulaires, dans le respect de notre identité et de notre environnement, notamment autour des nouvelles thématiques Smart Islands du #DFT2019 :
  1. Smart Tourisme : Valoriser nos patrimoines culturels et naturels à l’international en utilisant les technologies pour renforcer notre notoriété, enrichir nos offres et inscrire nos îles dans une démarche de tourisme durable ;
  2. Économie Circulaire : Renforcer notre autonomie de production par une utilisation raisonnée de nos ressources, améliorer notre efficacité énergétique et réduire notre impact environnemental. (En partenariat avec l’ADEME et le Club des Entreprises+B5 Polynésiennes Éco-Responsables - EPER) ;
  3. Économie Bleue : Optimiser la gestion de nos ressources, espaces et infrastructures maritimes, et améliorer la production et le recueil de données pour agir en faveur de la protection des espaces littoraux et océaniques, en partenariat avec le Cluster Maritime de Polynésie française ;
  4. Innovation Publique : Faciliter l’accès au numérique, améliorer les services aux personnes, dématérialiser les échanges et partager la donnée (Open Data) pour contribuer au désenclavement des territoires insulaires ;
  5. Le Motu de l’inclusion numérique : Pour éviter une fracture numérique, les Smart Islands doivent prioriser la réussite de l’inclusion numérique de tous, y compris dans nos îles éloignées.
Ces thématiques seront développées de la manière suivante : le 16 octobre de 14h à 16h avec La journée B2B (Business to Business) réservée exclusivement aux échanges professionnels et rencontres business, les 17 et 18 octobre de 9h à 18h avec Les journées grand public, et enfin le 19 octobre de 9h à 13h avec La journée spéciale famille, afin de permettre aux familles de découvrir ensemble les innovations positives pour tous les âges.
 
 
Démarche d’innovation publique : point d’étape et actions en 2019

Face aux attentes fortes et nombreuses à l’égard des services publics, aux besoins d’une société en rapide évolution, les administrations polynésiennes et leurs agents doivent s’adapter pour offrir aux citoyens et usagers, des services publics plus justes, plus simples et plus efficaces. Relever ce défi nécessite de repenser l’action publique en partant des attentes des citoyens et des besoins des usagers. L’innovation publique, par ses méthodes et ses outils grâce notamment aux apports des sciences cognitives, constitue un levier essentiel de modernisation. L’organisation de journées de l’innovation publique depuis 2015 par la Polynésie française conjointement avec les services de l’Etat et les communes a initié la démarche.
Pour encourager le développement des méthodes et l’utilisation des outils innovants dans la gestion des services publics et l’élaboration des politiques publiques, ensemble, le Haut-commissariat, le Pays et le centre de gestion et de formation (CGF) ont engagé un partenariat avec l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) dont l’expertise est établie en la matière. Cela s’est traduit par la formation de 100 cadres des trois fonctions publiques, dont 75 du Pays, en mars 2018, pour « comprendre et expérimenter l’innovation publique ».
De plus, pour former une communauté d’innovateurs publics polynésiens et diffuser la démarche au sein des entités publiques, 12 agents des 3 collectivités dont 6 sélectionnés pour le Pays, ont eu une semaine de formation de formateur à l’ENA en novembre 2018. Cette action a bénéficié d’un financement du fonds national innovation RH.
Ce réseau de facilitateurs rassemblés sous l’appellation « Va’a Api Pū », pour illustrer le concept d’intelligence collective, est en phase d’expérimentation. Ces 12 agents mettent en pratique leurs acquis au sein de leur propre service mais également lors de diverses manifestations organisées par d’autres ministères et services, telles que le séminaire de l’Institut de la jeunesse et des sports de Polynésie française, la conférence des référents en ressources humaines, le séminaire des soins de santé primaires de Polynésie française, les assises de la vie étudiante et le séminaire des associations familiales relatif à l’indivision et la sécurisation foncière. La coordination est assurée par la DMRA (Direction de la modernisation et des réformes de l’administration). Afin de renforcer cette dynamique d’appropriation des méthodes d’innovation publique, il est proposé, d’une part, de mobiliser et de sensibiliser  les élus et les décideurs publics, et d’autre part, d’identifier parmi les cadres de l’administration, les facilitateurs potentiels.
L’Assemblée de la Polynésie française (APF), le Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), le syndicat pour la promotion des communes (SPCPf), l’Université de la Polynésie française et le service de l’aviation civile (Etat) ont d’ores et déjà fait part de leur souhait de s’impliquer également. Tous les acteurs du service public en Polynésie française sont ainsi mobilisés.
Dans une démarche partagée, une nouvelle intervention de l’ENA est programmée du 17 au 25 octobre prochains, comme suit :
  • 17 au 19 octobre : renforcement des compétences des facilitateurs de Va’a Api Pū ;
  • 21 et 22 octobre : séminaire de sensibilisation à l’attention des élus et des décideurs publics sur le thème « Oser l’innovation publique pour construire des politiques publiques » (80 places, dont 20 places pour le Pays).
  • 23 octobre : journée de l’innovation publique (JIP2019)
Pour la JIP2019, des conférences et des ateliers de travail associant l’ensemble des acteurs publics et l’ENA sont programmés. Une présentation des actions du Haut-commissariat sur leurs points numériques au sein de leur bâtiment, à Raiatea et à Nuku Hiva, sera effectuée.
  • 24 au 25 octobre : formation des cadres des administrations en Polynésie française sur le thème « comprendre et expérimenter l’innovation publique » (100 cadres, dont 50 places pour le Pays).
 

Formation aux métiers de l’artisanat traditionnel
 
Dans la continuité de la politique de développement de l’artisanat, la formation aux métiers de l’artisanat traditionnel est organisée pour la troisième année consécutive, et ce avec plusieurs objectifs : professionnaliser et valoriser le secteur de l’artisanat traditionnel, favoriser l’insertion professionnelle des personnes sans emploi ou œuvrant en association, encourager la jeunesse polynésienne à s’orienter vers les métiers de l’artisanat traditionnel et la possibilité pour les personnes ainsi formées de se mettre à leur compte.
La troisième édition de la formation intitulée « préparation aux métiers de l’artisanat traditionnel », est dispensée par l’organisme « Activ’ Result » en faveur de 10 stagiaires, âgés de 18 à 40 ans, et ayant une idée de projet professionnel dans le secteur de l’artisanat traditionnel. La formation se déroule du 9 septembre au 25 octobre, soit 7 semaines, du lundi au vendredi pour un volume horaire de 190 heures pour 100 heures de théorie et 90 heures de pratique.
La partie théorique regroupe les matières relatives à la gestion d’entreprise telles que le marketing, la comptabilité et les mathématiques, le droit et obligation des associations, une langue étrangère, l’histoire et la géographie, les institutions et administrations du Pays. La partie pratique permet aux stagiaires de rencontrer les différents acteurs économiques du Pays, mais également d’organiser des tables rondes et de mettre en avant les clés de réussite quant à la concrétisation de leur projet professionnel.
A l’issue de cette formation, un suivi des projets professionnels des bénéficiaires est assuré sur une période d’un an par l’organisme de formation qui en rendra compte au service de l’artisanat traditionnel. L’objectif final de ce dispositif est de permettre au secteur de l’artisanat traditionnel de se révéler comme source de créations d’emploi par l’auto-entreprise, associé à une volonté forte de valoriser le savoir-faire polynésien en la matière.
 

Commémoration des 80 ans de l’appel du général de Gaulle
 
Le 18 juin 2020 marquera les 80 ans du célèbre discours prononcé, depuis Londres, par le général de Gaulle sur les ondes de la BBC en 1940. Symbole de la naissance de la Résistance française, le discours sera entendu jusqu’en Polynésie française qui rejoindra, en septembre 1940, la France libre combattante.
Afin de commémorer cet événement majeur, le ministère de la Culture organisera un ensemble d’actions, gratuites et ouvertes à toutes et tous, amenant la population à se remémorer l’implication des Polynésiennes et des Polynésiens dans la résolution de ce conflit armé. Pour ce faire, et à travers la Maison de la Culture - Te Fare Tauhiti Nui, le service du patrimoine archivistique et audiovisuel de la Polynésie - Te Piha Faufa’a Tupuna, et en collaboration avec l’association Mémoire polynésienne, le ministère de la Culture dévoilera prochainement les actions proposées.
 

Approbation des comptes 2018 du régime général des salariés (RGS)

L’exercice 2018 s’achève par un résultat global déficitaire de 830 millions Fcfp, ramenant le montant global des réserves à près de 32,654 milliards Fcfp (-2,48 %). Par rapport à l’exercice précédent, le résultat global se dégrade de 477 millions Fcfp.
Deux branches sont déficitaires : la branche maladie et la branche retraite A.
  • La branche maladie concentre 44% des dépenses du régime.
Le montant des prestations servies s’élève à 37,257 milliards Fcfp, dont 3,6 milliards Fcfp au titre des indemnités journalières, et 33,6 milliards Fcfp de prestations en nature. L’évolution de ce poste de charges est de 6 % par rapport à 2017 (+3 % pour les indemnités journalières et +7 % pour les prestations en nature).
Ces prestations sont néanmoins entièrement financées par les recettes de cotisations (37,529 milliards Fcfp) en augmentation de 6 %, en lien direct avec l’amélioration des masses salariales soumises à cotisations (+7,6 milliards Fcfp).
Au terme de l’exercice 2018, la branche accuse un résultat négatif de 1,186 milliard Fcfp, qui accroît son déficit cumulé s’élevant désormais à 15,143 milliards Fcfp, dont 8,468 milliards Fcfp sont pris en charge par le Pays (FADES).
Le déficit non pris en charge par le FADES s’est aggravé de près de 2 milliards Fcfp en l’espace d’un exercice (4,689 milliards Fcfp en 2017 à 6,675 milliards Fcfp en 2018). Son apurement sera assumé dès 2019, par le produit de la cotisation exceptionnelle créée la même année, à la charge exclusive des employeurs (loi du Pays du 31 janvier 2019).
  • La branche retraite A (38 % des dépenses du régime) est la seconde branche déficitaire.
Les recettes de cotisations totalisent un montant de 31,136 milliards Fcfp en augmentation de 6 % par rapport à 2017 (+1,830 milliard Fcfp) résultant d’une augmentation de 0,51 point du taux de cotisation et du plafond de cotisation (+1 000 Fcfp).
Malgré cette augmentation, les recettes ne suffisent pas à couvrir le montant des pensions versées au cours de l’exercice (34,080 milliards Fcfp). Celles-ci augmentent de 4 % (+1,453 milliard Fcfp), en raison d’une progression des bénéficiaires (+ 1203 personnes, soit 32 857 bénéficiaires), et de la valeur de la pension moyenne servie (+ 531 Fcfp soit une pension moyenne de 86 490 Fcfp).
Il en résulte un résultat déficitaire de 3,536 milliards Fcfp, et celle-ci constitue la branche la plus déficitaire du régime. Toutefois, en englobant le résultat du fonds social de retraite (FSR), le déficit de la branche retraite A est ramené à 1,325 milliard Fcfp.
Les autres branches du régime ressortent avec un résultat bénéficiaire totalisant 1,681 milliard Fcfp :
  • Prestations familiales : +1,100 milliard Fcfp ;
  • L’aide aux vieux travailleurs salariés : +18 millions Fcfp ;
  • L’accident du travail : + 220 millions Fcfp;
  • La retraite B : +343 millions Fcfp.
 
Approbation du déficit cumulé du régime d’assurance maladie invalidité constaté à l’arrêté des comptes au 31 décembre 2018
 
La loi du Pays du 31 janvier 2019 portant création d’une cotisation exceptionnelle a pour objectif de contribuer à l’équilibre de l’assurance-maladie du régime général des salariés.
La cotisation exceptionnelle à la charge exclusive des employeurs, est créée pour une durée de quatre années, jusqu’à l’apurement complet du déficit cumulé de la branche Assurance maladie non pris en charge par le FADES, constaté au 31 décembre 2018, et dont le montant doit être approuvé par arrêté pris en Conseil des ministres. A l’arrêté des comptes au 31 décembre 2018, le déficit cumulé s’élève à 6 674 246 203 Fcfp.
 
 
Education : adaptation des programmes d’histoire et de géographie
 
Les nouveaux programmes d’enseignement en histoire et géographie pour les classes de seconde et de première des lycées général et technologique ont été publiés au Bulletin officiel de l’éducation nationale le 22 janvier dernier.
Par le biais de l’article 1er de la convention du 22 octobre 2016 relative à l’éducation entre la Polynésie française et l’Etat, la Polynésie française choisit de mettre en œuvre les programmes arrêtés par le ministère de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, et peut, conformément à sa compétence générale en matière d’éducation, apporter à ces derniers les adaptations qu’elle envisage.
Aussi, des propositions d’adaptation des nouveaux programmes d’enseignement d’histoire et géographie du lycée général et technologique ont été présentés aux membres du Haut comité de l’éducation de la Polynésie française le 21 juin dernier et un avis favorable à l’unanimité a été émis.
Ces propositions visent à adapter les programmes en histoire et géographie pour les classes de seconde générale et technologique et les classes de première générale et technologique. Aucune augmentation horaire n’est prévue pour les classes de seconde car les élèves de seconde ne sont pas soumis à un examen en fin d’année scolaire, contrairement aux classes de première qui verront leur volume horaire passer de 48 heures à 57 heures pour les classes de première générale de 24 heures à 28 heures 30 pour les classes de première technologique.
L’adaptation des programmes en histoire et géographie vise notamment pour les classes de seconde à permettre un enseignement supplémentaire dans les thèmes suivants : construction et dynamiques d’un ensemble culturel (les anciens polynésiens), le contact entre les polynésiens et les occidentaux (dynamiques et ruptures). Ces ajouts horaires sont modulés avec les horaires définis pour les autres thèmes du programme.
L’adaptation et l’augmentation horaire vise pour les classes de première à permettre un enseignement supplémentaire dans les thèmes suivants : histoire des Etablissements français de l’Océanie de 1880 à 1914, engagement des Etablissements français de l’Océanie dans la Première guerre mondiale, rôle de l’agglomération de Papeete pour comprendre le phénomène de métropolisation à l’échelle du territoire polynésien, système productif autour de la filière du tourisme, diversification des fonctions des espaces ruraux.
En outre, conformément à la convention du 22 octobre 2016 relative à l’éducation entre la Polynésie française et l’Etat, la Polynésie française a soumis par lettre à l’Etat, et plus précisément au ministère de l’Education nationale, ces adaptations.
 
 
Subvention d’investissement à l’IJSPF pour des études sur la construction d’un pôle de combat
 
Le Conseil des ministres a décidé d’octroyer une subvention d’investissement de 25 millions Fcfp à l’IJSPF (Institut de la jeunesse et des sports de la Polynésie française) pour financer les études du projet de construction d'un pôle sportif de combat au complexe sportif de la Punaru'u.
 
Compte tenu de l’importance du chantier, une maîtrise d’ouvrage déléguée sera mise en œuvre avec Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD). La phase étude portera sur la construction d’un bâtiment R+1 dédié à la pratique des sports de combats. Ces sports, tels que les arts martiaux traditionnels (judo, ju-jitsu, karaté, etc.), la boxe et plus récemment les sports en vogue de type self défense ou MMA (mixed martial arts), sont en effet actuellement éparpillés dans différentes structures en Polynésie française. Afin de promouvoir ces sports de combats auprès des jeunes dans un environnement et des infrastructures adaptés avec un encadrement de haut niveau, il convient donc de réunir au sein d’un pôle ces différentes disciplines.
 
 
Subventions de fonctionnement pour des établissements publics d’enseignement
 
Le Conseil des ministres a octroyé des subventions de fonctionnement, destinées à des établissements publics d’enseignement, selon les modalités suivantes:
 
Bénéficiaire Objet de la subvention    Montant
    en Fcfp
Collège Teriitua A TERIIEROITERAI de PAEA Le renouvellement du mobilier scolaire 1 290 463
Collège Teriitua A TERIIEROITERAI de PAEA La sécurisation de la clôture périphérique de l’établissement 1 139 718
Lycée Paul GAUGUIN L’achat et l’installation d’une lampe ultra-violet pour la station d’épuration 188 143
Lycée Paul GAUGUIN La réparation d’un véhicule de transport scolaire 586 221
Lycée Paul GAUGUIN L’achat d’équipements pédagogiques scientifiques 2 934 349
Lycée Paul GAUGUIN L’achat d’antennes WI-FI 1 687 792
Collège  AFAREAITU Recrutement de surveillants de baignade 344 700
Collège  ATUONA Recrutement de surveillants de baignade 976 650
Collège de FAAROA Recrutement de surveillants de baignade 76 600
Collège de HAO Recrutement de surveillants de baignade 398 320
Collège de HUAHINE Recrutement de surveillants de baignade 160 860
Collège de MAKEMO Recrutement de surveillants de baignade 383 000
Collège de MATAURA Recrutement de surveillants de baignade 229 800
Collège de RANGIROA Recrutement de surveillants de baignade 306 400
Collège de TARAVAO Recrutement de surveillants de baignade 861 750
Collège de UA POU Recrutement de surveillants de baignade 137 880
Lycée polyvalent Ihi-tea no Vavau Recrutement de surveillants de baignade 1 149 000
Lycée polyvalent de TARAVAO Recrutement de surveillants de baignade 574 500
Lycée professionnel
de UTUROA
Recrutement de surveillants de baignade 306 400
Lycée de UTUROA Recrutement de surveillants de baignade 497 900
Collège Tinomana EBB de TEVA I UTA Recrutement de surveillants de baignade 459 600
Collège de TARAVAO Acquisition de matériels pour les classes à horaires aménagées en musique et en danse 919 040
Collège de TARAVAO Le projet de classe intitulé « sentinelles de Tahiti 2 » lié à l’éducation au développement durable 612 000
Collège de UA POU Le remplacement des gouttières 199 916
Collège de UA POU La prise en charge des dépenses de maintenance et de viabilisation liées à la mise en service des ateliers de la section « polyvalents du bâtiment » 700 000
Collège de UA POU La prise en charge des frais d’aménagement et de location d’un local de la mairie de Hakahau 368 683
Collège de TAIOHAE L’acquisition de matériels d’expérimentation pour l’enseignement des sciences 419 403
Collège de PAPARA Nettoyage des ateliers destinés à accueillir les élèves 587 600
Collège de PAPARA Sécurisation du cours d’eau traversant l’établissement  500 000
Collège de PAPARA Rénovation du plafond d’une salle de classe 508 500
Collège de PAPARA Nettoyage des ateliers destinés à accueillir les élèves 587 600
Collège de PAPARA Réparation de la barrière levante 84 572
Collège de PAPARA Recrutement de surveillants de baignade 1 103 040
Lycée  Tuianu LE GAYIC Remplacement des câbles électriques de la station d’épuration 374 295
Lycée  Tuianu LE GAYIC  Acquisition de matériels pédagogiques dans le cadre de l’ouverture de la spécialité « sciences de l’ingénieur »  723 360
Lycée  Tuianu LE GAYIC Recrutement de surveillants de baignade 1 608 600
 
 
Subventions de fonctionnement aux associations sportives
 
Le Conseil des ministres a examiné six dossiers de subventions destinées aux associations et fédérations sportives et de jeunesse pour un montant global de 5 414 000 Fcfp. Les subventions attribuées sont les suivantes :
  • Fédération Tahitienne de Football, pour un montant de 950.000 Fcfp, pour la participation de la sélection Nationale A à un tournoi au Vanuatu en juin dernier ;
  • Fédération Tahitienne de volley-ball, pour un montant de 950.000 Fcfp, dans le cadre de la préparation aux derniers Jeux du Pacifique ;
  • Association Manureva i te rai matua tini pour un montant de 300.000 Fcfp pour le financement du Heiva I Rurutu 2019 à Moerai ;
  • Association Te Anaorivai pour un montant de 191.000 Fcfp pour le financement de ses activités générales au titre de l’année 2019 ;
  • Association Section sportive Jeunesse Marquisienne football pour un montant de 1.246.000 Fcfp, pour le financement de ses activités générales au titre de l’année 2019 ;
  • Association sportive Manu Ura pour un montant de 1.777.000 Fcfp pour le financement de ses activités générales au titre de l’année 2019.
 
Organisation du 1er Forum polynésien de l'écomobilité

Le gouvernement, sous l’égide du ministère de l'Equipement et des transports terrestres et la Direction des transports terrestres, en partenariat avec l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME), organisent le 1er Forum polynésien de l’écomobilité, le 25 septembre prochain, à l'Assemblée de la Polynésie française.
Cet événement, organisé sur une journée, est le premier rendez-vous polynésien à destination du grand public qui permet de présenter les actions des collectivités et des acteurs privés qui œuvrent chaque jour pour des transports plus durables sur le Fenua. Le forum comprendra des stands, animations, interventions publiques et une table ronde pour évoquer les solutions mises en place et à venir.
La Polynésie française s'est engagée à travers ses différents ministères, pour préserver son environnement et limiter la pollution générée par les transports. En effet, ce secteur est particulièrement coûteux pour la population et consommateur d'énergies. Les transports sont le deuxième poste de dépense le plus élevé dans le budget des ménages. Parallèlement, en 2017, 53% des énergies consommées en Polynésie française étaient des carburants.
En réponse à ces constats, des mesures fiscales ont été mises en œuvre pour encourager l'acquisition de véhicules hybrides et électriques, un plan climat énergie transversal est en cours et des schémas directeurs de transports terrestres et interinsulaires ont été actés par voie de délibération.
Dans la continuité de ces mesures, il y a quelques semaines, 8 autobus 100% électriques ont complété la flotte de la SAS Réseau de Transport en Commun de Tahiti (RTCT), qui exploite les réseaux de transports collectifs réguliers et scolaires de l'île de Tahiti depuis le 1er janvier 2019. Une douzaine d’autres autobus 100% électriques sont prévus d’être intégrés au réseau vers la fin de l’année.
 
Cette opération s’inscrit dans le cadre du Schéma directeur des transports collectifs et déplacements durables de l'île de Tahiti et de la nouvelle Délégation de service public de transport collectif.

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Les comptes 2018 du régime général des salariés approuvés en déficit

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Les comptes 2018 du régime général des salariés approuvés en déficit
PAPEETE, 20 septembre 2019 - Les comptes du régime général des salariés pour l'exercice 2018 ont été approuvés en déficit de 830 millions de Fcfp, lors du Conseil des ministres jeudi. 

L’exercice 2018 s’achève par un résultat global déficitaire de 830 millions de Fcfp, pour le régime général des salariés (RGS) de la Caisse de prévoyance sociale. Les comptes 2018 du régime ont été approuvés lors du dernier Conseil des ministres, jeudi.
Ce résultat financier provoque une diminution de -2,48% du montant global des réserves financières de Caisse d'assurance maladie et vieillesse polynésienne, à près de 32,6 milliards de Fcfp. Par rapport à l’exercice précédent, le résultat global se dégrade de 477 millions Fcfp. Deux branches sont déficitaires.

La branche maladie
La branche maladie concentre 44% des dépenses du régime. Le montant des prestations servies en 2018 s’élève à 37,3 milliards de Fcfp, dont 3,6 milliards au titre des indemnités journalières, et 33,6 milliards de Fcfp versés au titre des prestations en nature. L’évolution de ce poste de charges est de +6% par rapport à l'exercice précédent. Il augmente en effet de +3 % en 2018 pour les indemnités journalières et +7% pour les prestations en nature.

Ces prestations sont néanmoins entièrement financées par les recettes de cotisations (37,529 milliards Fcfp) en augmentation de 6 %, en lien direct avec l’amélioration des masses salariales soumises à cotisations (+7,6 milliards de Fcfp).

Au terme de l’exercice 2018, la branche maladie accuse un résultat négatif de 1,186 milliard Fcfp, qui accroît son déficit cumulé s’élevant désormais à 15,143 milliards de Fcfp, dont 8,468 milliards Fcfp sont pris en charge par le Pays via le Fonds pour l'amortissement du déficit social (FADES).

Le déficit non pris en charge par le FADES s’est aggravé de près de 2 milliards Fcfp en l’espace d’un exercice (4,689 milliards Fcfp en 2017 à 6,675 milliards Fcfp en 2018). Son apurement sera assumé dès 2019, par le produit de la cotisation exceptionnelle  créée la même année, à la charge exclusive des employeurs (loi du Pays du 31 janvier 2019).

La branche retraite A
La branche retraite A représente à elle-seule 38 % des dépenses du régime. Elle est la seconde branche déficitaire.

Les recettes de cotisations totalisent un montant de 31,136 milliards de Fcfp en augmentation de 6 % par rapport à 2017 (+1,830 milliard Fcfp) résultant d’une augmentation de 0,51 point du taux de cotisation et du plafond de cotisation (+1 000 Fcfp).

Malgré cette augmentation, les recettes ne suffisent pas à couvrir le montant des pensions versées au cours de l’exercice (34,080 milliards Fcfp). Celles-ci augmentent de 4 % (+1,453 milliard Fcfp), en raison d’une progression des bénéficiaires (+ 1203 personnes, soit 32 857 bénéficiaires), et de la valeur de la pension moyenne servie (+ 531 Fcfp soit une pension moyenne de 86 490 Fcfp).

Il résulte de cette situation un résultat déficitaire de 3,536 milliards Fcfp. Toutefois, en englobant le résultat du fonds social de retraite (FSR), le déficit de la branche retraite A est ramené à 1,325 milliard de Fcfp.

Les autres branches du régime ressortent avec un résultat bénéficiaire totalisant 1,681 milliard Fcfp :
Prestations familiales : +1,1 milliard Fcfp ;
L’aide aux vieux travailleurs salariés : +18 millions de Fcfp ;
L’accident du travail : + 220 millions de Fcfp;
La retraite B : +343 millions de Fcfp.

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Ivre, il double trois voitures et percute un vélo

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Ivre, il double trois voitures et percute un vélo
PAPEETE, le 20 septembre 2019 - Un trentenaire a été présenté en comparution immédiate jeudi pour avoir percuté un cycliste dans la soirée du 20 juillet dernier, alors qu’il conduisait en état d’ivresse. L’homme, qui reconnaît les faits, a été condamné à 18 mois de prison dont 12 avec sursis.

Un homme de 34 ans a été présenté en comparution immédiate à délai différé hier après-midi pour avoir percuté un cycliste alors qu’il conduisait en état d’ébriété. Les faits se sont déroulés le 20 juillet aux alentours de 20h45. L’individu, qui a reconnu avoir bu quatre obus de bière, avait décidé de faire un plein d’essence avant que la station-service ne ferme. L’homme “pressé”, dans la circulation, a décidé de dépasser trois voitures en franchissant une ligne blanche pour atteindre l’entrée de la station. Alors qu’il roulait à contre-sens, il a percuté le guidon d’un cycliste avec son rétroviseur. La victime a eu le temps de se jeter sur le côté avec son vélo pour échapper au drame. Les pompiers ont évacués la victime blessée au niveau des jambes. Le chauffard a été contrôlé avec 0,30 gramme d’alcool dans le sang.

Abstraction des règles de sécurité
L’homme, plusieurs fois condamné depuis 2014 (notamment pour conduite en état d’ivresse et violences sur conjoint…) ne nie pas les faits et les assume.

Le procureur de la République a “pris en compte le fait qu’il se soit arrêté malgré son casier judiciaire”. La victime, qui a bénéficié de sept jours d’incapacité temporaire de travail (ITT) est aujourd’hui encore en soin à la suite de son accident. Le procureur a insisté sur la “réitération de ces faits d’alcool” et sur l’“abstraction des règles de sécurité”. Il a requis deux ans de prison dont 18 mois avec sursis.

Le président du tribunal a ironiquement fait remarquer au prévenu qu’il aurait dû "faire le plein d’essence avant le plein de bière”.

Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné le prévenu à 18 mois de prison dont 12 avec sursis.


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57 Marquisiens obtiennent la licence multi-transports

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57 Marquisiens obtiennent la licence multi-transports
PAPEETE, le 20 septembre 2019 - Une session d’examen pour les licences multi-transports a été organisée, mercredi et jeudi à Nuku Hiva, dans l’archipel des Marquises.
 
Les licences multi-transports doivent permettre aux habitants des îles de faire du transport de biens et de personnes avec un seul et même véhicule. L’île de Nuku Hiva compte désormais 57 nouveaux titulaires de cette attestation de qualification professionnelle, après la session d'examen organisée sur place mercredi et jeudi derniers.
 
Un jury composé d’un représentant de l’Académie marquisienne, d’un représentant de la brigade de la gendarmerie nationale de Nuku Hiva et de deux membres de la direction de la circonscription des îles Marquises, a auditionné les candidats pour cette troisième session organisée sur l’île.
 
Au total, 62 candidats, dont 5 de Ua Huka, se sont présentés pour passer les épreuves. Finalement, 57 personnes ont obtenu la qualification requise pour l’exploitation de leur véhicule, soit un taux de réussite de plus de 92%.
 
Le Tavana Hau de l’archipel des Marquises, Joseph Frébault, qui a présidé le jury de cette session d’examen, organisera les 7 et 8 octobre prochains, sous l’égide de la Direction des Transports Terrestres (DTT), une nouvelle session d’examen dans l’île de Ua Pou où 46 candidats sont déjà inscrits.

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La loi qui interdit les photos de baleines, vini, tiare...

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La loi qui interdit les photos de baleines, vini, tiare...
Papeete, le 20 septembre 2019 - Vous ne le saviez sûrement pas, mais prendre une photo d'une baleine, d'une raie manta, d'un pétrel de Tahiti ou encore d'un tiare ʻapetahi est interdit et peut se révéler dangereux. Le code de l'environnement polynésien prévoit deux ans d'emprisonnement et une amende de 17,8 millions de Fcfp pour les auteurs.

Envie d'un selfie avec un baleineau, un requin ou un crabe de cocotier pour booster vos nombres de "like" sur votre compte Instagram ou Facebook ? L'idée est clairement très mauvaise et pourrait même vous coûter très, très cher. En effet, selon le nouveau code de l'environnement polynésien, rentré en vigueur en 2018, les prises de vues des espèces menacées et protégées des catégories A et B et leurs diffusions sont passibles de deux ans d'emprisonnement et d'une amende de 17,8 millions francs.

Et parmi les espèces répertoriées dans la liste des espèces protégées ou menacées par le code de l'environnement polynésien, on compte toutes les espèces de baleines, de requins, de dauphins, de nombreuses variétés de pétrels, de tiare et même la raie manta.

Ces mesures sont prises dans le but de protéger la faune et la flore comme le précise Fanny Martre, de la Direction de l'environnement : "Par principe, le statut des espèces animales ou végétales protégées par le code de l’environnement de la Polynésie française prévoit l’interdiction en tout temps et en tout lieu", indique Fanny Martre, de la Direction de l'environnement.

POUR "EVITER LES ABUS"
Du côté des professionnels ou amateurs, photographes, botanistes, moniteurs de plongée ou sociétaires de whale watching, ce nouveau code de l'environnement est loin de faire l'unanimité et suscite pas mal de malentendus, voire de tensions. Pour pallier cela, des dérogations peuvent être demandées.

"Des dérogations à ce principe général de protection des espèces protégées sont possibles, sous réserve d’obtenir une autorisation délivrée par le président de la Polynésie française. Pour les photographes appelés à commercialiser leurs photographies, il est fortement conseillé de solliciter une autorisation. Pour les 'personnes lambdas', qui ont la chance de rencontrer des espèces protégées en Polynésie française, sans objectif commercial, il est recommandé d’apprécier cette rencontre et de respecter les espèces protégées en cas de prise de photos, c’est à dire ne pas les perturber", insiste l'agent de la Diren.


BEAUCOUP DE PAPERASSES ADMINISTRATIVES
"C'est très compliqué, on ne sait pas ce que l'on a le droit de faire ou pas, si on est dans l'inégalité", indique un employé d'un club de plongée qui préfère rester anonyme. "J'ai obtenu l'autorisation, mais c'est très vraiment contraignant, il faut tout noter, les heures de prises de vues, l'endroit… et cela à chaque sortie. C'est très mal adapté à la réalité locale et très difficile à appliquer. Cela fait vraiment beaucoup de paperasses administratives", se plaint un bénévole d'une association de faune locale. "Moi, je n'ai pas demandé l'autorisation, je ne sais pas ce que je risque", avoue un photographe qui se trouve ainsi dans l'illégalité.

Tous ces professionnels ou bénévoles d'association devront continuer à prendre leur mal en patience, car la Diren ne compte pas alléger ou simplifier le code de l'environnement et les obligations administratives inhérentes aux dérogations.

"Tous les pays touristiques sont en train de prendre des mesures d’encadrement des interactions avec les animaux pour empêcher leur perturbation. La Nouvelle-Zélande vient dernièrement d’interdire la nage avec les dauphins, cela risque d’inspirer la Polynésie", précise Fanny Martre.



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L'Autorité polynésienne de la concurrence veut casser les prix

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L'Autorité polynésienne de la concurrence veut casser les prix
PAPEETE, le 20 septembre 2019 - Dans un long avis analysant le marché de l'importation, l'Autorité polynésienne de la concurrence livre ses recommandations pour corriger les déséquilibres de notre économie et faire enfin baisser les prix.

Pourquoi la vie est-elle si chère en Polynésie ? C'est pour répondre à cette question que l'Autorité polynésienne de la concurrence (APC) s'est autosaisie en janvier pour un avis. C'est spécifiquement le marché de l'importation qui a été analysé. Un des magistrats de l'Autorité, un économiste diplômé de l'ENA venu de l'Autorité de la concurrence métropolitaine, a travaillé six mois sur le sujet. Il a rencontré une quarantaine d'acteurs économiques, importateurs, entreprises, fédérations patronales et associations de consommateurs. Après un mois de consultations publiques, il a recueilli et intégré à l'avis une vingtaine de contributions venant des entreprises et des consommateurs. Pour finir, c'est un rapport de 122 pages qui a été rendu public ce vendredi 20 septembre, après avoir été présenté à nos élus de tous bords pendant la semaine.

Cet avis commence par démontrer que les prix élevés en Polynésie ne sont pas seulement dus à notre éloignement. "Sur 100 francs d'importation, le prix d'achat chez le fournisseur ne représente que 27 francs. Le transport représente 8 francs. 21 francs sont les taxes diverses, les droits de douanes et surtout la TVA. Enfin, la plus grosse partie du prix est la marge commerciale des distributeurs, les importateurs, grossistes et détaillants, à 44 francs" nous explique Jacques Mérot, président de l'APC. Une marge de 44 % pour les importateurs et distributeurs, "c'est important, et notre rôle dans cet avis a été d'examiner qu'est-ce qui pouvait faire que ces marges étaient à ce point élevées."

Dans les départements d'Outre-mer comme La Réunion, où les taxes sont faibles (il n'y a même aucune taxe sur les produits de l'Union européenne) et où les commerces se livrent une concurrence acharnée, les prix sont seulement 7% plus élevés qu'en métropole. En Polynésie, nos prix sont 38% plus élevés...

L'Autorité polynésienne de la concurrence veut casser les prix
L'APC a identifié trois facteurs principaux qui participent à nos prix élevés :

LA LOGISTIQUE

"Quand on lit le rapport, il y a des facteurs géographiques qui jouent sur les prix, c'est assez objectif. Néanmoins, on peut agir là aussi" explique Jacques Mérot. Il cite les frais d’acconage très élevés au Port autonome, notamment parce que les trois entreprises qui s'en occupent ne sont jamais mises en concurrence. Il souligne également qu'il faut investir dans le port de Papeete pour pouvoir accueillir de plus gros porte-containers, sous peine de devoir bientôt faire passer toutes nos marchandises par la Nouvelle-Zélande et donc accroitre les coûts.

"Des moyens de financement existent, notamment à travers la taxe de péage, qui pèse sur les importations dont elle représente 1,25 % du prix CAF. (Elle) a été détournée de son usage puisque, destinée initialement à financer les investissements du port, elle finance en réalité son fonctionnement" note l'avis. Il souligne aussi que le port pourrait très largement s'autofinancer s'il faisait payer les loyers de tous ses locataires à Motu Uta au prix du marché, au lieu de fixer ces indemnités d'occupation "à des niveaux très favorables pour ses occupants."

LES TAXES, QUOTAS ET AUTRES BARRIÈRES À L'ENTRÉE

Parmi les autres facteurs les plus évidents conduisant à des prix élevés il y a, bien sûr, les taxes. Dans les prix au magasin, il faut compter 13 % de TVA en moyenne, en plus de 8 % de droits de douanes et d'une vingtaine de taxes diverses... Qui varient considérablement. Il y a ainsi la Taxe de développement locale (TDL) qui peut aller jusqu'à 82 % de la valeur CAF d'un produit. Le rendement de cette taxe est faible, mais elle a un effet très important sur certains produits très spécifiques, qui n'est pas toujours justifié. Le rapport explique ainsi que "la TDL présente un rendement relativement faible, mais elle est au cœur des critiques des différents acteurs rencontrés au cours de l’instruction, compte tenu des effets de distorsion qu’elle produit, notamment en dissuadant l’importation de certains produits." D'autant qu'elle touche certains produits qui ne sont pas fabriqués localement...

L'Autorité polynésienne de la concurrence veut casser les prix
En plus de toutes ces taxes, il y a aussi plusieurs barrières non tarifaires sur le Territoire. Jacques Mérot explique que ces barrières non tarifaires "sont des interdictions d'importation ou des quotas d'importation (NDLR : par exemple les quotas d'importation de fruits et légumes fixés tous les mois par la conférence agricole). Ce que nous proposons, c'est d'éliminer ces barrières non tarifaires parce qu'elles sont encore plus dommageables à l'économie que les droits de douanes. Le rapport inclut en page 39 un schéma qui explique bien cette idée. Quand on met des taxes sur un produit, on augmente son prix. La consommation se réduit, la production locale augmente un peu, et le Pays récupère quelques taxes. Mais l'économie dans son ensemble y perd, parce que les pertes des consommateurs sont supérieures à ces gains. Mais quand on instaure des quotas d'importation, il se passe le même effet car on crée artificiellement des pénuries, mais n'y a même pas d'argent qui rentre dans les caisses du Pays, donc l'économie y perd encore plus. L'idée est donc de réduire au maximum ces barrières. D'abord on enlève les barrières non tarifaires pour que l'économie y perde moins, mais ensuite il faut diminuer les barrières tarifaires pour ne pas surélever inutilement les prix. Bien sûr qu'il faut que de l'argent entre dans les caisses du Pays, mais on pourrait concevoir que l'on instaure un impôt sur le revenu à la place des taxes à la consommation, c'est un choix politique."

LE MANQUE DE CONCURRENCE

Mais fixer tous les problèmes cités plus haut ne servira à rien si tous les gains sont captés par les importateurs et distributeurs pour augmenter leurs marges déjà conséquentes. Le rapport cite même le groupe Wane qui "détient plus de 50 % des surfaces de ventes sur le segment des supermarchés et hypermarchés". Comme l'explique Jacques Mérot, "le distributeur qui a une position de leader va décider des prix de distribution. Ses concurrents pourraient réagir, mais s'ils se lancent dans une guerre des prix, ils vont la perdre parce qu'ils n'ont pas la capacité financière pour tenir dans la durée. Donc ils vont naturellement s'aligner sur le prix fixé par celui qu'on appelle le 'Price Maker'."

En pratique, le marché de la distribution en Polynésie manque donc terriblement de concurrence et les distributeurs peuvent conserver leurs marges importantes, créant "des situations de rente". L'APC aurait eu le pouvoir d'agir pour corriger le tir à sa création, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui : "La possibilité de remettre en cause une position dominante soulevant des préoccupations de concurrence (...) a disparu de l’ordonnancement juridique polynésien avec la modification du code de la concurrence (loi du 9 août 2018), ne laissant pratiquement aucune chance d’agir sur la structure actuelle des marchés pour les rendre plus concurrentiels" note l'avis. Pas de chance.

Enfin, l'avis note que la culture de la concurrence est très faible en Polynésie. "Les associations de consommateurs sont peu nombreuses et sans subventions publiques pérennes et les signalements des pratiques anti-concurrentielles auprès de la DGAE ou de l'Autorité sont rares." Les entreprises ont peur de perdre leurs gros clients si elles dénoncent leurs pratiques abusives... Mais leur attitude pourrait évoluer, comme en témoigne la saisine portée par l’Union des importateurs de Polynésie française contre le groupe Wane sur ses pratiques dans le marché des boissons réfrigérées, qui a abouti à une condamnation du leader de la grande distribution à 235 millions de francs d'amende.

La décision de mettre en place ces recommandations est maintenant entre les mains de nos élus. "C'est un document technique. Nous n'avons pas vocation à être dans le débat politique" explique Jacques Mérot. "Nous analysons un sujet, nous décortiquons les mécanismes, puis nous faisons quelques propositions d'ordre technique. Après, le gouvernement le mettra ou ne le mettra pas en œuvre. Il peut très bien avoir de bonnes raisons (...) de ne pas le mettre en œuvre, qui dépassent les aspects concurrentiels, et nous n'avons pas à entrer dans ce débat-là. Notre raison d'être est de fournir des outils."

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Bourez 33è au Surf Ranch

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Bourez 33è au Surf Ranch
Michel Bourez ne participera pas à la phase finale du Freshwater Pro, huitième étape du championnat du monde qui se déroule sur la vague artificielle du Surf Ranch, à Leemore, en Californie. Il n’a pu terminer aucune de ses quatre vagues.
 
Comment nous l’expliquions dans un précédent article, la huitième étape du championnat de monde se fait sur une vague artificielle et un format particulier. Le surfeur n’a que quatre vagues pour s’exprimer, deux droites et deux gauches, et doit absolument se placer dans le top 8 pour accéder à la finale.
 
Sur sa première vague, dos à la vague, même s’il place six-sept bonnes manœuvres, Michel Bourez perd le rythme et finit par chuter au bout de 35 secondes, c’est à dire environ à 10 secondes de la fin de la vague. Il obtient 4.57 sur sa première vague.
 
Sur sa deuxième vague, face à la vague, Michel est à l’attaque, il fait un très bon début de vague avec une série trois rollers surpuissants suivie d’un tube bien maîtrisé, il enchaine avec trois autres rollers mais il fait une petite erreur et se laisse dépasser par la vague, là aussi au bout de 35 secondes. Il obtient 4.33 sur cette deuxième vague.

Bourez 33è au Surf Ranch
Sur sa deuxième - et dernière - chance en backside, il a encore plus de pression car seulement la meilleure de ses deux vagues backside sera retenue. Il doit absolument bien faire. Michel Bourez fait de bonnes manœuvres mais il ne parvient pas à trouver le bon rythme sur cette vague. Il manque de vitesse au moment de se placer dans le tube et se fait enfermer au bout de 30 secondes. Là encore son ride est incomplet et sera noté 5.03.
 
Sur sa deuxième vague en front side, il fait un bon début de vague avec de bons rollers, il gère bien le tube mais à peu près au même moment, à 35 secondes du début de la vague, il fait une petite erreur et laisse filer la vague. Il obtiendra 5.30 sur 10 pour un total de 10.47 sur 20 sur ses deux meilleures vagues, les deux dernières.
 
Michel Bourez n’a réussi à finaliser aucune de ses quatre chances et termine donc la compétition à la 33e place, la pire possible. « Michel Bourez doit être très frustré, il a passé beaucoup de temps ici et connaît la vague très bien. » a commenté Kelly Slater, qui lui termine 9ème.
 
Dans cet ordre de classement, Gabriel Medina, Filipe Toledo, Owen Wright, Jordy Smith, Griffin Colapinto, Italo Ferreira, Wade Carmichael et Willian Cardoso accèdent à la finale. SB/WSL

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Pas de Tahitien sur le podium

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Pas de Tahitien sur le podium
Le Tour de Tahiti Nui 2019 s’est terminé ce vendredi soir sur le front de mer de Papeete. A l’issue des six jours de course, c’est le Martiniquais Axel Carnier qui remporte la 25ème édition du Tour de Tahiti Nui devant le métropolitain Nicolas Breuillard et le Calédonien Ryann Lacheny.
 
Il n’y aura pas de Tahitien sur le podium de la 25ème édition du Tour de Tahiti Nui. La dernière étape s’est déroulée sur le front de mer de Papeete sur un parcours en boucle d’une quarantaine de kilomètres. C’est le Calédonien Ryann Lacheny qui remporte cette dernière épreuve devant Terii Teihotaata, Heiarii Manutahi et Taruia Krainer.
 
Les Tahitiens terminent en beauté cette ultime étape mais au classement général, ils sont absents du podium. Le Tour de Tahiti Nui 2019 est remporté par le Martiniquais Axel Carnier, devant le métropolitain Nicolas Breuillard et le Calédonien Ryann Lacheny.
 
Taruia Krainer, vainqueur de l’édition 2018, termine à la quatrième place de ce classement général au bout des six jours de course. Kahiri Endeler ne démérite pas en s’offrant une cinquième place au général à l’issue de ce Tour de Tahiti Nui 2019. SB/FTC

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