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Vahine Fierro fait mieux que la n°1 française

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Vahine Fierro fait mieux que la n°1 française
Vahine Fierro participe actuellement aux championnats du monde de surf amateur organisés par l’ISA au Japon, du 7 au 15 septembre. Après avoir remporté sa première série vendredi, elle a pu se qualifier pour le round 3 puis pour le round 4 en faisant mieux que la n°1 française Johanne Defay.
 
Vahine Fierro a fait un très bon début de compétition aux championnats du monde de surf amateur organisés par l’ISA (international surfing association). Elle a débuté la compétition vendredi par une victoire de série au round 1 face à l’Italienne Giada Legati et la Fidjienne Kayla Wakeham, grâce à un total sur deux vagues de 12.53.
 
Au round 2, samedi, lors du deuxième jour de compétition, dans des vagues toujours aussi petites - moins d’un mètre -, elle totalise 8.5 sur 20 et termine deuxième de sa série derrière la Japonaise Mahina Maeda qui réussit à obtenir 11.77 sur le total de ses deux meilleures vagues.
 
Au round 3, les choses se corsent, la surfeuse de Huahine se retrouve opposée à Johanne Defay, Silvana Lima et Paige Hareb respectivement 10e, 13e, et 16e au classement de la world surf league, la ligue professionnelle. Toutes les trois sont des surfeuses du Top 17 professionnel contrairement à Vahine Fierro qui est 17e au classement des world qualifying series.

Vahine Fierro fait mieux que la n°1 française
C’est la Brésilienne Silvana Lima qui remporte la série avec un total de 11.63 mais Vahine Fierro est deuxième avec un total de 11.24, contre 11.20 pour Johanne Defay. Grâce à cette deuxième place, Vahine se qualifie pour le tour suivant, envoyant deux pointures du surf mondial en repêchages, dont Johanne Defay la n°1 française qui fait partie comme elle du team France, avec Michel Bourez, Jérémy Florès et Cannelle Bulard (Joan Duru a déclaré forfait).
 
Vahine Fierro sera opposée au round 4 à Tatiana Weston-Webb (8e WCT), Rachel Presti et Anat Lelior, un round à priori moins relevé.
 
En plus de représenter la France - et indirectement Tahiti -, Vahine Fierro est dans cette compétition internationale en concurrence indirecte avec Cannelle Bulard. Les deux meilleures françaises seront retenues pour les JO de Tokyo 2020. Johanne Defay a de grandes chances de se qualifier grâce à son classement dans le circuit élite, la deuxième place sera donc soit pour Vahine Fierro, soit pour Cannelle Bulard.
 
Cannelle Bulard, comme Johanne Defay, est également en repêchages après avoir terminé à la troisième place du round 2. SB / ISA

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Kacific veut proposer l'internet haut débit par satellite à la Polynésie

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Kacific veut proposer l'internet haut débit par satellite à la Polynésie
PAPEETE, le 8 septembre 2019 - La société Kacific va expédier un satellite de télécommunication dernier cri dans l'espace en novembre prochain. Il sera équipé de trois faisceaux dirigés vers la Polynésie, capables de nous fournir l'internet très haut débit par satellite à un prix défiant toute concurrence... Mais il est possible que ce service ne soit pas commercialisé en Polynésie à cause du monopole de l'OPT sur nos communications extérieures.

C'est sur une fusée de Space X que le satellite Kacific-1 sera mis en orbite mi-novembre. Ce satellite de télécommunication de nouvelle génération a coûté 240 millions de dollars à l'entreprise singapourienne qui l'exploitera, et assurera une couverture internet très haut débit à des milliers d'îles dans la zone Pacifique Sud.

Kacific veut proposer l'internet haut débit par satellite à la Polynésie
Pour les habitants du Pacifique qui bénéficieront de ce service, c'est la promesse d'une connexion à 50 mégabits par seconde pour quelques dizaines de dollars par mois, même dans les vallées les plus reculées et les îlots les plus isolés... À condition d'investir dans une antenne parabolique de 1m20 de large en moyenne. La même technologie peut servir aux opérateurs locaux, qui pourraient par exemple relier une antenne 4G à ce satellite et offrir ainsi l'internet mobile haut débit à toute une île.

En Polynésie aussi nous pourrons bénéficier de ce service, puisque trois faisceaux seront orientés vers nos îles. Pour en profiter par contre, ce n'est pas la peine de contacter Kacific : l'entreprise jouera le rôle de grossiste et ne passera que par des opérateurs locaux pour vendre ses services.

Et nous en aurions l'utilité. Au fenua, malgré le déploiement du câble domestique Natitua, il y a encore des dizaines d'îles ou de vallées qui n'ont pas accès au haut débit (voir l'interview de Mélinda Bodin en encadré).

UNE TECHNOLOGIE DÉJÀ ÉPROUVÉE DANS LES MARCHÉS OCCIDENTAUX

L'internet très haut débit par satellite intéresse donc beaucoup de monde en Polynésie. Outre les professionnels du tourisme, on peut imaginer des mairies qui partagent une connexion avec le reste de leurs administrés ; des écoles ou des dispensaires qui se connectent afin de profiter des dernières innovations en e-santé ou en cours à distance... Les possibilités sont vastes.

Bien sûr, l'internet par satellite ne se compare pas au service fourni par les câbles sous-marins comme Natitua. La technologie se base sur la bande Ka, une fréquence radio utilisée par les satellites télécoms. Dans le cas de Kacific, le signal est échangé entre le satellite géostationnaire et le sol grâce à des faisceaux resserrés qui permettent d'augmenter les débits considérablement. Il y a cependant quelques handicaps : l'opérateur satellite facture au gigaoctet consommé (1 dollars par Go au prix de gros, auquel il faut ajouter la marge du revendeur local), alors que le câble offre des débits pratiquement illimités. De plus, le temps que le signal se rende dans l'espace et revienne, 600 millisecondes sont passées, contre 80 ms par le câble (en comptant l'aller-retour vers la Californie). Mis à part les conversations par Skype ou les jeux vidéo, ce délai n'est pas trop handicapant, surtout quand on n'a aucun autre choix. La preuve : des satellites utilisant cette technologie sont déjà en service en Europe, aux États-Unis ou au-dessus de l'Australie pour desservir les communautés, entreprises et habitations isolées.

Kacific veut proposer l'internet haut débit par satellite à la Polynésie
John Hawker, vice-président sénior des ventes dans le Pacifique et la Mélanésie de Kacific était en Polynésie la semaine dernière pour établir des contacts commerciaux éventuels. Il nous a expliqué que "nous avons déjà prouvé que notre modèle d'entreprise fonctionne, puisque nous avons un partenariat avec un satellite existant qui nous permet de commercialiser des offres satellites à très bon prix en Papouasie Nouvelle-Guinée, aux Tonga et autres. Notre partenaire a lancé ses offres il y a trois ans et demi, et il est aujourd'hui le plus gros opérateur satellite de PNG. Ça montre que si vous avez un bon produit à un prix abordable, le marché est considérable. Et avec notre satellite Kacific-1, nous allons pouvoir étendre cette offre à toutes les îles du pacifique Sud."

L'OPT A LE MONOPOLE DES COMMUNICATIONS INTERNATIONALES

En Polynésie justement, la régulation réserve toutes les télécommunications internationales à l'OPT (ou plutôt à sa filiale Onati). Il est donc illégal pour Kacific ou ses éventuels revendeurs locaux de commercialiser les offres d'internet par satellite de Kacific aux particuliers, entreprises, mairies ou autres services publics tant que l'OPT n'a pas signé un accord de partenariat avec Kacific (voir l'interview de la DGEN). "Nous parlons à tout le monde pour leur expliquer les bénéfices de notre technologie. Nous n'avons pas encore d'accord avec l'OPT... Mais je pense qu'en termes d'infrastructure, en plus des câbles domestiques et internationaux, l'OPT achète déjà de la capacité satellitaire à IntelSat. Nous proposons un service six fois moins cher, et nous avons beaucoup plus de capacité. Je pense qu'ils seront intéressés. Surtout que nous ne sommes pas des concurrents du câble. Nous adorons le câble parce que nous sommes totalement complémentaires."

De son côté, Onati est plus réservé. Le directeur de l'entreprise, Yannick Teriierooiterai, nous a confirmé que ses "équipes techniques ont rencontré Kacific cette semaine. (Leur) solution pourrait être utilisée pour les îles éloignées non connectées aux câbles Honotua et Natitua." Onati pourrait donc utiliser les services de Kacific pour compléter sa couverture internet haut-débit dans les archipels. Mais si l'entreprise juge qu'il n'est pas dans son intérêt économique d'ouvrir la commercialisation des offres Kacific auprès des particuliers, cela ne se fera pas sans une décision politique. Et quel serait son intérêt de laisser s'installer, partout en Polynésie, un nouveau concurrent totalement indépendant de ses infrastructures... L'OPT a tout de même une multitude de câbles sous-marins à rembourser.

Notons que si l'OPT décidait finalement de se passer totalement des services de Kacific en Polynésie (ou si l'opérateur n'obtenait pas l'autorisation d'utiliser les fréquences Ka au fenua, voir interview de la DGEN), le satellite ne pourra pas réorienter les faisceaux qui assurent la couverture de notre territoire. Par contre "nous pourrons diminuer la capacité allouée à la Polynésie et l'attribuer à d'autres marchés" nous explique John Hawker.


Les professionnels du tourisme sont très demandeurs
Mélinda Bodin, présidente de l'Association du tourisme authentique de la Polynésie française qui assure la promotion des pensions de famille et des prestataires de services authentique du fenua, nous raconte sa rencontre avec les représentants de l'opérateur satellite : "quand on m'a présenté ce projet, ça m'a impressionnée. Il est vrai que ce qu'ils proposent parle vraiment aux pensions de famille parce que c'est une solution pour les îles éloignées. Par contre les Tuamotu du sud-est et les Gambier ne seraient pas couverts par le satellite, mais tous les autres archipels, oui. Il y a le câble Natitua, mais quand tu fais la liste des îles qui en bénéficient, ce sont toujours les mêmes : les plus connues et les plus touristiques. Avec le satellite, ce sont des centaines de pensions qui pourraient en bénéficier, même à Tahiti. Je prends le cas de ceux qui sont en montagne, ou au Fenua Aihere... Pour l'instant ils doivent aller au bout du ponton pour avoir un peu d'internet."

Selon cette professionnelle du tourisme, avoir internet est aujourd'hui une nécessité dans son secteur : "les touristes qui viennent chez nous veulent partager avec leurs familles et leurs amis en Live, mais pour l'instant, rien que pour envoyer une photo, laisse tomber. On a besoin d'accepter le paiement en ligne ; on a besoin de faire de la promotion en ligne pour toucher les touristes étrangers... Si on n'arrive pas à apporter l'internet haut débit aux pensions des îles éloignées, elles n'arriveront jamais à se développer à leur potentiel. Par exemple dans l'association on a une pension de Manihi, c'est sa fille à Tahiti qui prend les réservations sur internet et elle appelle sa maman pour tout lui dicter... C'est compliqué et ça multiplie les frais."

Karl Tefaatau, directeur de la DGEN
Que dit la réglementation sur l'offre de Kacific ?
Le code des télécommunications est sans équivoque, en effet, le service public des télécoms comprend les services de bases, des services obligatoires et surtout le service public des télécommunications extérieures. De manière plus claire, seul l’opérateur public OPT et par voix de délégation Onati peut faire appel aux capacités techniques de la société Kacific. Ce n’est pas le cas pour les opérateurs Viti et PMT. Kacific ne peut donc pas vendre ses capacités directement à des collectivités, des entreprises ou bien encore Viti ou PMT.

Le lancement du satellite Kacific devrait toutefois permettre de couvrir une partie des îles de la Polynésie française mais abstraction faîte des conditions réglementaires, Kacific doit également disposer de ressources en fréquences radioélectriques afin de permettre les transmissions espace/terre et terre/espace. Ces assignations peuvent être données par la Polynésie française à l’issue d’une coordination entre les différents affectataires comme le CNES, la Défense, etc. Pour rester factuel, à aujourd'hui, il n’y a pas de demandes en cours.

Kacific est un opérateur satellite qui se positionne sur le marché régional comme cela est le cas pour son concurrent O3B, il n’y a donc pas de sujet, c’est une approche d’affaire qui répond à une logique de commercialisation de services. Onati devra donc faire le choix, ou pas, de faire appel aux services de ces 2 opérateurs en considération d’éléments techniques (efficience des liaisons, stabilité, qualité de service, etc) et de l’intérêt public.

Il y a-t-il une évolution réglementaire prévue pour mettre fin au monopole de Onati sur les télécommunications extérieures, conformément aux recommandations de l'Autorité polynésienne de la concurrence ?
La question se pose depuis un certain nombre d'années mais il n’appartient pas à la DGEN d’y répondre mais bien au gouvernement. Ce sujet est important et mérite qu’une réflexion d’ensemble soit menée. La stratégie de développement économique de la Polynésie française repose sur plusieurs vecteurs et le sujet des télécoms en est un.
La conservation ou pas d’un monopole consacré doit être avant tout être éclairée par une vision de moyens longs termes, et c’est d’ailleurs tout le sens qui a été donné notamment avec la mise en place du Schéma directeur d’aménagement du numérique (SDAN). D'autres outils comme le plan Smart Polynesia, viennent compléter cette vision globale d’aménagement. Des travaux sont en cours et devraient produire leurs effets dans les prochains mois car s’il est bien un secteur qui mobilise le privé et le public autour d’une vision commune, c’est celui des télécoms et du digital.

Le Président Edouard Fritch vient de rencontrer le Président chilien avec semble-t-il l’objectif de poser un troisième câble international. Est-ce que le sujet des câbles sous-marins internationaux pourrait venir imposer une levée du monopole ?
Les modèles de financement et d’exploitation des câbles sous-marins sont différents en fonction des investissements qu’ils portent, des partenaires à leurs financements, des enjeux de souveraineté et/ou de développement économique. Il semble aujourd'hui trop tôt pour y répondre mais le sujet pourrait effectivement être abordé. Ce que l’on peut noter, c’est que la vision et les actions du gouvernement témoignent d’une véritable prise en compte des sujets télécoms et de manière générale la Polynésie française préfère assurer le leadership de du sujet dans la région plutôt que de les subir.

Pour en revenir à Kacific, cette solution est-elle opportune pour la Polynésie française ?
Par définition, Kacific pourrait effectivement trouver sa place parmi les opérateurs satellites fournissant des services de transmission via l’opérateur public. Le groupe Kacific a d’ailleurs été reconnu début 2019 comme la meilleure solution d’inclusion digitale, notamment en s’adressant à des niches de marchés et des populations isolées qui ne sont pas couvertes par un câble, mais d’autres de ses concurrents ont été également récompensés donc laissons les expérimentations techniques s’organiser avant de tirer des conclusions.

Je crois que de manière générale, nos enjeux sont de fournir les meilleurs services à un maximum de personnes et aux meilleurs prix, la question des technologies utilisées doit être neutralisée. Je ne pense pas me tromper en disant qu’un abonné, un usager ou un administré veut accéder à des services de données et de voix, sans avoir à se soucier s’il s’agit d’une solution satellitaire, d’un câble sous-marin ou d’un faisceau hertziens.

L'Autorité polynésienne de la concurrence demande à supprimer le monopole de l'OPT
Le code des Télécommunications précise (article D.213-2) que "Le service public des télécommunications extérieures de la Polynésie française comprend l’acheminement et le transport de tous signaux de télécommunications à destination ou en provenance de la Polynésie française." Par arrêté, le gouvernement a délégué ce service public à l'OPT, plus précisément sa filiale Onati. Cette délégation a été renouvelée l'année dernière.

Pourtant, dans un avis datant de septembre 2017, l'APC préconisait d'instaurer la libre concurrence dans les télécommunications extérieures :

"Le maintien d’un monopole légal de l’OPT sur tous les marchés amont des infrastructures n’apparaît pas justifié. Les opérateurs alternatifs devraient être en mesure de pouvoir davantage s’intégrer verticalement pour maîtriser leurs coûts, construire et proposer des offres de détail diversifiées. Or, la réglementation actuelle réserve des monopoles trop étendus à l’OPT qui génèrent des barrières significatives au développement d’offres d’accès à internet, fixe et mobile, qui disparaîtraient si les télécommunications extérieures étaient exclues du périmètre du service public.
L’Autorité recommande donc de repenser le périmètre du service public, en particulier sur les télécommunications extérieures en levant le monopole légal sur l’accès aux capacités satellitaires, sur le câble Honotua international et sur le futur câble international Manatua."


L'APC demandait aussi l'instauration d'un régulateur indépendant de l'OPT et du gouvernement, actionnaire majoritaire de l'EPIC et donc juge et partie. Un avis qui est resté lettre morte.


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Tikehau : un homme meurt suite à un accident de plongée

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Tikehau : un homme meurt suite à un accident de plongée
PAPEETE, 8 septembre 2019 - Un homme est décédé samedi des suites d'un accident de plongée dans l'atoll de Tikehau aux Tuamotu.

Un homme de 47 ans, gérant d'un club de plongée à Tikehau, est décédé samedi des suites d'un accident de plongée survenu plus tôt dans la journée, selon une information de nos confrères de Polynésie la première.
 

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Retour sur la victoire expéditive de Dudes

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Retour sur la victoire expéditive de Dudes
PAPEETE, le 8 septembre 2019 - Encore une belle performance pour Raihere Dudes, champion polynésien d’arts martiaux mixtes (MMA). Il a pu remporter une nouvelle victoire lors d’une soirée de combats proposée par l’organisation California Cage Wars qui s’est déroulée samedi soir près de San Diego, en Californie.
 
Raihere « Islander » Dudes, 28 ans, 68 kg, était opposé à Shad « Badass » Smith, 46 ans, 70 kg, dans le cadre d’une soirée proposée par l’organisation d’arts martiaux mixtes California Cage Wars. Une fois encore, Raihere Dudes a remporté son combat avant le temps imparti. Le combat, programmé en fin de soirée, était le « Main Event ». Une ceinture de champion « California Cage Wars » était en jeu.
 
Dans la première reprise de cinq minutes, Raihere Dudes s’est montré dominant, debout comme au sol. Il parvient à projeter deux fois l’Américain au sol. A la deuxième minute, Dudes parvient à placer un high-kick du pied gauche qui touche son adversaire à la tête, ce dernier pose un genou à terre. Les deux combattants sont ensuite passés au sol.
 
L’Américain parvient alors à retourner la situation, parvenant même à passer dans le dos de Dudes puis à placer un étranglement par l’arrière, sous les exclamations du public. Mais Dudes parvient à résister de longues secondes et parvient finalement à se dégager juste avant le signal de la fin de la première reprise.

Retour sur la victoire expéditive de Dudes
Dans la deuxième reprise, Smith place quelques low-kicks, Dudes réplique avec plusieurs high-kicks, à chaque fois du pied gauche. Smith tente alors de bloquer Dudes contre la Cage, les deux combattants se retrouvent de nouveau au sol mais cette fois-ci Dudes se relève. Une stratégie qui va payer car un énième high-kick du pied gauche va sonner l’Américain. Dudes va alors enchainer les coups de poings avant d’être interrompu par l’arbitre.
 
Raihere Dudes occupe une place particulière dans le cœur des Polynésiens. En février dernier, il remportait le grand prix du public des Trophées du sport 2019 ainsi que le prix de la catégorie performer. Il a signé en mars dernier un contrat avec Jorge Guimaraès, agent de combattants d'arts martiaux mixtes (MMA) tels que José Aldo, Anderson Silva ou Lyoto Machida, stars de l'ultimate fighting championship (UFC), la plus grosse organisation professionnelle de MMA.
 
Le rêve de Raihere Dudes est de combattre dans une des deux plus grosses organisations de MMA professionnelles, l'ultimate fighting championship (UFC) ou le Bellator MMA. Aucun Tahitien n’a pour l’instant combattu pour ces organisations, s’il y parvenait, Raihere Dudes serait le premier Tahitien à le faire. Avec cette suite de victoire expéditives, son rêve semble plus proche que jamais. SB

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Une forêt plantée sur le terrain d'un stade autrichien

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Une forêt plantée sur le terrain d'un stade autrichien
Vienne, Autriche | AFP | jeudi 05/09/2019 - Le bruit du vent dans les feuilles a remplacé le sifflet de l'arbitre dans le stade de football de Klagenfurt, en Autriche, qui a dévoilé jeudi un terrain planté d'une mini-forêt dans le cadre d'une oeuvre d'art végétale et temporaire.

Le Wörthersee Stadion, un stade de 32.000 places qui avait accueilli l'Euro 2008, va devenir pour quelques semaines un lieu de déambulation bucolique: 300 arbres y ont été transplantés et recouvrent quasi-intégralement la pelouse au pied des gradins.
La vision surprenante, dévoilée jeudi à la presse et accessible à partir de dimanche au public, est le fruit du projet extravagant de l'artiste suisse Klaus Littmann qui vit et travaille à Bâle. La genèse de l'oeuvre baptisée "For Forest" a duré six ans d'un "chemin long et escarpé" en raison du défi logistique, a-t-il expliqué à la presse à Klagenfurt, capitale du Land de Carinthie (sud).
L'artiste souhaitait faire naître "une image radicale" de cette forêt présentée dans un cadre inhabituel et du contraste entre la végétation et les matériaux du stade - verre, métal, béton.
Une question accompagne cette vision: la forêt ne sera-t-elle plus dans l'avenir qu'un objet d'exhibition, bordée de protections, comme les gradins du stade ?
"Les circonstances de création de cette oeuvre sont pour moi un peu surprenantes", a reconnu l'artiste en référence à la mobilisation internationale sur l'urgence climatique et la protection des forêts, notamment celle d'Amazonie.
Les 300 arbres de grande taille nécessaires au projet - trembles, chênes, bouleaux, mélèzes entre autres - ont poussé en pépinières et seront à l'issue de l'exposition, le 27 octobre, transplantés dans un autre lieu.
Le projet, soutenu par la municipalité de Klagenfurt, a suscité des réserves localement en lien notamment avec son coût, supporté par des mécènes privés, mais aussi des moyens mis en oeuvre.
Quant à l'équipe de football de Klagenfurt, un club de deuxième division nationale, elle sera temporairement accueillie dans un stade voisin, à la jauge plus modeste et finalement plus adaptée à la taille de son public.

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Japon: deux morts et des blessés à Tokyo après le passage d'un puissant typhon

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Japon: deux morts et des blessés à Tokyo après le passage d'un puissant typhon
Tokyo, Japon | AFP | lundi 08/09/2019 - Le passage d'un puissant typhon qui a balayé Tokyo dans la nuit de dimanche à lundi a fait deux morts, des dizaines de blessés, et provoqué des coupures de courant et de graves perturbations dans les transports, selon les autorités.

Une quinquagénaire a été tuée après avoir heurté un mur, emportée par la puissance du vent en traversant une rue, selon des images de caméras de surveillance, a annoncé la police de la mégapole.
Un homme de 87 ans est aussi décédé lundi matin, retrouvé sous un arbre dans la préfecture de Chiba, selon un porte-parole de la police locale.
Près de 60 personnes ont par ailleurs été blessées dans la région, selon les chiffres donnés en début de soirée par la chaîne publique NHK. 
Accompagné de rafales de vent pouvant dépasser 200 km/h, le typhon Faxai a touché terre dans la nuit le long de la région de Chiba, au sud-est de la capitale, après avoir franchi la baie de Tokyo.
Les autorités maintenaient toujours lundi soir des recommandations d'évacuation, non obligatoires, pour des milliers de personnes.
Des arrondissements de la capitale ont décidé de fermer les écoles lundi en raison des dangers liés au vent, qui devrait rester fort même après le passage du typhon, entraînant des risques de chute d'objets.
A Tokyo, ici et là à l'aube, des bouts d'enseignes de magasins, des morceaux de toits ou de vérandas arrachés ainsi que des arbres, parapluies déchiquetés et détritus jonchaient les rues.
Des vues aériennes de la baie de Yokohama prises par la chaîne publique NHK montraient des conteneurs éparpillés sur les quais et d'autres dégâts matériels importants.
Lundi soir, quelque 760.000 clients étaient encore privés de courant dans le périmètre desservi par la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco), principalement dans la préfecture de Chiba, limitrophe de celle de Tokyo. Ils étaient près d'un million plus tôt dans la journée.
 
Les chemins de fer ont aussi en partie été sinistrés.
"Nous devons inspecter les voies et vérifier d'éventuels dommages", a déclaré à l'AFP un porte-parole de la compagnie JR East, la plus importante dans la région de Tokyo.
Les lignes qu'empruntent habituellement des millions de salariés japonais pour se rendre au travail ont été momentanément stoppées.
Jusqu'en début de soirée, les transports ferroviaires étaient ainsi très fortement perturbés, à une échelle rare dans l'archipel.
L'accès aux quais étaient parfois restreint volontairement pour éviter des attroupements trop dangereux.
 

- Bloqués à l'aéroport -

 
Il était en outre difficile de trouver des taxis libres.
Une centaine de trains à grande vitesse reliant Tokyo aux villes du centre et de l'ouest du Japon ont aussi été annulés, mais le service a repris lundi matin peu avant 08H00 (dimanche 23H00 GMT). 
Plusieurs centaines de vols ont aussi été annulés entre dimanche et lundi et des autoroutes côtières fermées à l'ouest de Tokyo.
Des milliers de voyageurs étaient bloqués lundi soir à l'aéroport Tokyo Narita (situé dans la préfecture de Chiba) faute de trains et bus pour les conduire dans la capitale, distante d'une soixantaine de kimomètres.
Des usines, notamment de Nissan et Sony, ont dû suspendre leur production lundi à cause d'inondations ou coupures de courant.
 

- Rugby: Australiens retardés -

 
L'arrivée de Faxai sur Tokyo coïncide avec celle, prévue, des équipes devant participer à la Coupe du monde de rugby, qui débute le 20 septembre au Japon.
L'équipe de France a atterri et pu rejoindre son camp d'entraînement près du Mont Fuji juste avant l'arrivée du typhon, mais les Australiens, qui devaient arriver lundi matin, n'ont pas eu cette chance.
Ce quinzième typhon de l'année en Asie s'était déjà éloigné vers le large lundi en milieu de matinée et se déplaçait dans l'océan Pacifique vers le nord-est. 
Le Japon est coutumier des cyclones, souvent plus forts en fin d'été et début d'automne, notamment sur le Sud-Ouest.
Ils risquent de perturber dans les semaines à venir les rencontres de ballon ovale disséminées dans plusieurs stades du pays.

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Philippines: un kamikaze se fait exploser près d'une base militaire dans le Sud

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Philippines: un kamikaze se fait exploser près d'une base militaire dans le Sud
Manille, Philippines | AFP | lundi 08/09/2019 - Un kamikaze vêtu d'une abaya, une longue robe islamique, est mort en faisant exploser une bombe devant une base militaire du sud des Philippines, ont annoncé les autorités, qui n'ont fait état d'aucune autre victime.

Les attentats suicide étaient auparavant rarissimes dans l'archipel, mais celui-ci est le quatrième depuis juillet 2018. Le groupe Etat islamique (EI) avait revendiqué les trois précédents.
Dans un communiqué, l'armée a indiqué que le kamikaze qui a frappé dimanche sur l'île de Jolo "semblait étranger", portait une abaya et paraissait être une femme. Mais les autorités n'ont pas été en mesure de confirmer son sexe avec certitude.
L'attaque n'a pas été revendiquée. Elle est survenue au lendemain d'un attentat revendiqué par l'EI qui avait fait huit blessés sur l'île de Mindanao, qui abrite une forte minorité musulmane.
Des musulmans avaient pris les armes dans les années 1970 pour réclamer l'autonomie ou l'indépendance du sud de l'archipel très majoritairement catholique, qu'ils considèrent comme leur terre ancestrale. Cette insurrection avait fait 150.000 morts.
Le principal groupe rebelle, le Front Moro islamique de libération (Milf), a signé en 2014 un accord de paix avec le gouvernement prévoyant d'octroyer l'autonomie à la minorité musulmane dans certaines parties de Mindanao et des îles de l'extrême sud-ouest.
Samedi, un millier d'ex-insurgés ont commencé à rendre les armes dans un processus de désarmement destiné à faire du Milf un parti politique légal.
Le processus de paix, qui a débuté dans les années 1990, n'inclut pas toutes les organisations islamistes - dont celles qui ont prêté allégeance à l'EI.
L'île de Jolo est le bastion du groupe islamiste Abou Sayyaf, considéré comme une organisation terroriste par Washington, qui s'est scindé en plusieurs factions dont certaines ont prêté allégeance à l'EI.

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Décès d'une cycliste à Taha'a

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Décès d'une cycliste à Taha'a
PAPEETE, 9 septembre 2019 - Une cycliste est morte après avoir été percuté par un véhicule, dimanche matin à Taha'a aux îles Sous-le-vent. C'est la 26e victime de la route en Polynésie française depuis le début de l'année.

Une quadragénaire de Taha'a a été victime d'un accident mortel de la route, dimanche matin en se rendant au magasin. Selon des témoins, dont le conducteur, la cycliste se serait déportée vers le milieu de la chaussée pour une raison inconnue. Le choc n'a pu être évité. 

Les tests sanguins pratiqués sur le conducteur après l'accident permettent de confirmer que ce dernier était parfaitement sobre.

Cet accident à Taha'a place dorénavant à 26 le nombre de morts sur la route depuis le début de l'année 2019.

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Radio Tefana : le délibéré attendu demain

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Radio Tefana : le délibéré attendu demain
PAPEETE, le 9 septembre 2019 - Le tribunal correctionnel rendra son délibéré demain dans le cadre de l’affaire Radio Tefana. En juin 2019, le procureur de la République avait requis, au terme de quatre jours de procès, une peine d'amende de 5 millions de Fcfp à l'encontre du maire de Faa'a, Oscar Temaru, qui est poursuivi pour prise illégale d’intérêts. Aucune peine d’inéligibilité n’avait en revanche été demandée.


Oscar Temaru, poursuivi pour “prise illégale d'intérêt”, est soupçonné d'avoir autorisé, entre 2009 et 2017, le financement sur fonds publics d'une radio destinée à promouvoir l'idéologie de son parti politique, donc en situation de conflit d'intérêt moral et politique.

“Oscar Temaru est un homme moralement et intellectuellement honnête. Ce n'est pas un corrompu”, avait modéré le procureur de la République lors de ses réquisitions au terme de quatre jours de procès en juin dernier.

Le parquet avait donc estimé que “le délit est constitué”, même s'il n'y a “pas d'intention frauduleuse”, ni de profit à titre personnel.

Amende de 20 millions de Fcfp
Durant ses réquisition, le représentant du ministère public s’était efforcé d'échafauder un ensemble complémentaire de jurisprudences pour borner le champ du délit dont le maire de Faa'a est accusé de s'être rendu coupable. Le procureur de la République avait ensuite requis une amende de 5 millions de Fcfp à l’encontre d’Oscar Temaru sans demander de peine d’inéligibilité.

Un délit dont auraient indirectement profité Vito Maamaatuaiahutapu et Heinui Le Caill, tous deux poursuivis pour recel. A l'encontre de l'ancien président de l'association Te Reo o Tefana, Vito Maamaatuaiahutapu (jusqu'en 2014), le représentant du parquet avait demandé 1 million de Fcfp d'amende. Contre l'actuel président, Heinui Le Caill, également poursuivi pour recel, il avait requis 400 000 Fcfp d'amende dont 200 000 Fcfp avec sursis. Enfin, contre l'association Te Reo o Tefana, citée comme personne morale, le procureur avait demandé 20 millions de Fcfp d'amende dont 10 millions avec sursis, pour avoir bénéficié de l'aide publique litigieuse.

Le tribunal correctionnel rendra son délibéré demain. Les forces de l’ordre ont d’ores et déjà été mobilisées en vue d’éventuels débordements.



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Les pensions espèrent combler l'absence d'Air Tahiti en février

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Les pensions espèrent combler l'absence d'Air Tahiti en février
Papeete, le 6 septembre 2019 - Plus de 275 exposants sont présents au parc des expos de Mamao pour cette 23e édition du salon du tourisme. Une grande partie d'entre eux est venue des archipels éloignés. Ils espèrent faire le carton plein de réservations afin de combler le manque à gagner du prochain salon en février, marqué par l'absence de la compagnie locale Air Tahiti.

Face à l'absence de la compagnie en février prochain, les gérants de pensions de famille misent sur cette édition pour muscler leurs ventes. "Là, les billets sont à moitié prix, donc les gens peuvent venir plus facilement. D'habitude, il faut compter environ 80 000 francs sans carte de réduction alors, c'est sûr que les promotions pendant le salon d'Air Tahiti sont très importantes pour nous. Surtout avec la concurrence de l'international. Il y a des prix pour la Nouvelle-Zélande ou les Etats-Unis très compétitifs ", explique Heirani, de la pension Mana Tupuna à Ua Huka aux îles Marquises, présente pour cette nouvelle édition du salon du tourisme, qui se tient pendant trois jours.
Edition un peu particulière effectivement, car Air Tahiti, partenaire historique de ce rendez-vous incontournable du tourisme local, fait un salon "deux en un" en vendant des billets sur deux périodes, l'une allant jusqu'au 11 décembre et la seconde s'étendant du 16 janvier au 30 avril 2020. La compagnie avait également proposé des pré réservations pour les touristes. La compagnie essaye par ces biais de pallier son absence au prochain salon de février 2020, en raison de son changement de logiciel de réservation.

"ON VEND ENVIRON 30% DE NOS NUITEES PENDANT UN SALON "
"D'habitude, on vend environ 30% de nos nuitées pendant un salon, alors c'est sûr qu'il faut qu'on en vend beaucoup pendant ces trois jours. Après, plus de 65% des touristes qui viennent chez nous, sont des touristes étrangers, et non des locaux, donc cela ne devrait pas trop nous impacter tout de même ", espère le gérant d'une autre pension des Marquises.

Pour Heirani comme pour d'autres propriétaires de pensions éloignées, le problème majeur rencontré est effectivement le transport et son coût pour se rendre dans leur nid douillet. Si l'arrivée de nouvelles compagnies, notamment la compagnie French bee, a amené de nombreux voyageurs à Tahiti, très demandeurs de ce type d'hébergements de petites unités familiales, l'acheminement vers les îles se révèle d'ordinaire coûteux.
"Le salon du tourisme, c'est une super vitrine pour nous. Ça permet de nous faire connaître, car on est très loin. Le gros problème pour nous, c'est vraiment le transport. On est desservi par un Twin Otter, il y a pas beaucoup de places et surtout le transport coûte très cher, notamment pour une famille", poursuit la jeune femme.

L'ESCALADE AMENE DES TOURISTES A MAKATEA
Pour Jacky Ioane, gérant d'une pension à Makatea, située dans l'archipel des Tuamotu, le problème, pour lui, n'est pas l'aérien. Car le seul moyen d'accéder à cette île est uniquement par voie maritime. L'île, autrefois exploitée pour ses gisements de phosphate, connaît actuellement un renouveau grâce à ses voies d'escalade, réputées exceptionnelles. "Pas mal de nouveaux touristes, amateurs d'escalade, viennent à Makatea, c'est vraiment en train de se développer. On est là pour se faire connaître et notamment pour expliquer aux gens comment ils peuvent venir dans notre île, car beaucoup l'ignorent. Les touristes peuvent voyager grâce aux deux goélettes qui ravitaillent l'île. Sinon, on essaye aussi de mettre en place des partenariats avec des compagnies de bateaux qui amènent puis reviennent rechercher les clients plusieurs jours après. Cela fait venir des clients et remplit les commandes. Pour l'instant, il y a deux pensions déjà ouvertes à Makatea, mais deux autres devraient ouvrir bientôt".

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Radio Tefana : le délibéré attendu mardi

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Radio Tefana : le délibéré attendu mardi
PAPEETE, le 9 septembre 2019 - Une amende de 5 millions de Fcfp a été requise contre Oscar Temaru pour prise illégale d'intérêts et une amende de 20 millions de Fcfp à l'encontre de Radio Tefana.

Le délibéré du procès de l’affaire Radio Tefana sera rendu mardi à 8 heures par le tribunal correctionnel de Papeete. Le Tavini a d’ores et déjà appelé la population à se rassembler ce mardi 10 septembre dès 6 heures à la stèle Pouvana’a a O’opa puis devant l’assemblée de Polynésie, pour “prier tous ensemble” à 7 heures avant de se rendre au tribunal. Demain, “nous saurons enfin si la Justice s’écrit avec un grand “J” dans notre Pays sous tutelle, si l’on peut juger un Peuple au nom d’un autre Peuple, si la justice française, qui a condamné Pouvana’a a O'opa à la prison et à l’exil en 1958, est la même aujourd’hui”, indique le parti dans un communiqué transmis à la presse.


Promouvoir l’idéologie du parti
En juin 2019, le procureur de la République avait requis, au terme de quatre jours de procès, une peine d'amende de 5 millions de Fcfp à l'encontre du maire de Faa'a, Oscar Temaru, qui est poursuivi pour prise illégale d’intérêts. Aucune peine d’inéligibilité n’avait en revanche été demandée.

Oscar Temaru est soupçonné d'avoir autorisé, entre 2009 et 2017, le financement sur fonds publics d'une radio destinée à promouvoir l'idéologie de son parti politique, donc en situation de conflit d'intérêt moral et politique.

“Oscar Temaru est un homme moralement et intellectuellement honnête. Ce n'est pas un corrompu”, avait modéré le procureur de la République lors de ses réquisitions au terme de quatre jours de procès en juin dernier.

Le parquet avait donc estimé que “le délit est constitué”, même s'il n'y a “pas d'intention frauduleuse”, ni de profit à titre personnel.

Amende de 5 millions de Fcfp requise contre Oscar Temaru
Durant ses réquisitions, le représentant du ministère public s’était efforcé d'échafauder un ensemble complémentaire de jurisprudences pour borner le champ du délit dont le maire de Faa'a est accusé de s'être rendu coupable.

Un délit dont auraient indirectement profité Vito Maamaatuaiahutapu et Heinui Le Caill, tous deux poursuivis pour recel. A l'encontre de l'ancien président de l'association Te Reo o Tefana, Vito Maamaatuaiahutapu (jusqu'en 2014), le représentant du parquet avait demandé 1 million de Fcfp d'amende. Contre l'actuel président, Heinui Le Caill, également poursuivi pour recel, il avait requis 400 000 Fcfp d'amende dont 200 000 Fcfp avec sursis. Enfin, contre l'association Te Reo o Tefana, citée comme personne morale, le procureur avait demandé 20 millions de Fcfp d'amende dont 10 millions avec sursis, pour avoir bénéficié de l'aide publique litigieuse.

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Steven Yeung mêle le Bauhaus à la Polynésie

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Steven Yeung mêle le Bauhaus à la Polynésie
PAPEETE, le 9 septembre 2019 - Le Bauhaus est un mouvement artistique caractérisé par des formes géométriques, utilisant essentiellement les couleurs primaires. La Polynésie aux couleurs chatoyantes et aux formes plutôt arrondies est aux antipodes du mouvement. L’artiste Steven Yeung a souhaité les marier, un défi.

"Je vis à Berlin où les manifestations pour le centenaire du Bauhaus se succèdent", explique l’artiste Steven Yeung. Il s’est mis au défi de marier ce mouvement (voir encadré) à sa terre natale, la Polynésie. "Un défi qui m’a demandé beaucoup de travail."

Le Bauhaus est un mouvement aux figures géométriques et aux couleurs primaires. La Polynésie, plus douce, plus arrondie, arbore des couleurs chatoyantes. Steve Yeung a pris les couleurs des uns pour les assembler aux formes des autres, et vice et versa.

Acryliques et céramiques

Il propose des peintures sur toile et sur papier canson. Il y a par exemple une trilogie autour du drapeau du fenua, le clocher de la cathédrale, le toit de la résidence du haussariat…

Il y a aussi des céramiques. "J’ai arrêté de peindre pendant trois ans", indique l’artiste. "Je crois que j’ai besoin de choses simples, de résultat immédiat." Ce que lui apporte la céramique. La peinture "est un long travail de réflexion, il faut faire des croquis, trouver la matière, les couleurs…"

Pour son exposition à Tahiti, il s’est remis à peindre. "Et finalement je suis content, je constate que malgré la pause, c’est toujours là. "

Pour l’artiste, cet "enfant du fenua", il paraît important de montrer d’autres cultures à la Polynésie, d’autres mouvements, d’autres styles. Au-delà de l’exercice artistique et technique, il s’agissait "d’ouvrir les yeux des Polynésiens à des choses différentes de ce qu’ils voient", résume celui qui constate une ouverture grandissante chez les artistes locaux.

Début au conservatoire

Steven Yeung est né à Tahiti en 1975. Dès lors, il a baigné dans un univers créatif, celui de sa mère Sylvana, fameuse couturière. Il s’est imprégné de couleurs, de formes, de volumes et de mouvements.

À l’école primaire, il s’est fait remarquer pour ses talents artistiques. Il a suivi un cursus d’arts plastiques au Conservatoire artistique de la Polynésie française.

Et puis un jour, il est parti. Il a quitté son île. Il s’est engagé dans l’armée pour aller se perdre ailleurs. Ce qui lui a permis finalement de se trouver.

Fasciné par les peintres abstraits (Kandinski, Paul klee, Pollock…), il a écumé les musées tout en travaillant sa propre technique. Il n’a jamais fait les beaux-arts mais a pris des cours de sculpture sur pierre et sur bois, de modelage sur modèle nus…

Il s’est rapproché du Bauhaus et l’architecture a pris de plus en plus de dans ses toiles, au point de remplacer l’homme par des symboles. L’artiste et ses œuvres ont évolué. Mais une chose n’a pas changé : Steven Yeung veut faire naître l’émotion.

Attiré par l’effervescence culturelle berlinoise, il a quitté la France pour l’Allemagne en 2010. Il est toujours installé Berlin.

Il a fait une première exposition à Tahiti en 2001 puis en 2006. Il a présenté son travail à Paris et Berlin en différentes occasions. Il est de passage à Tahiti après 13 ans d’absence. Vous avez une semaine pour en profiter.

Le bahaus a 100 ans !

Le Bauhaus est un mouvement artistique qui a influencé de très nombreux domaines : architecture, art appliqué, design contemporain, art de la performance… Une école d’architecture et d’arts appliqués dite « Staatliches Bauhaus » a vu le jour en 1919 en Allemagne. Elle a été lancée par Walter Gropius architecte, designer et urbaniste allemand.

De nombreuses personnalités ont approuvé le programme à travers l’Europe : Paul Klee, Wassily Kandisky, Ludwig Mies van der Rohe, Marcel Breuer.

L’école s’est ensuite installée à Dessau puis à Berlin. Les Nazis ont fermé ses portes en 1933. De nombreux artistes et professeurs sont alors partis aux États-Unis pour échapper aux horreurs du nazisme.

Plusieurs bâtiments Bauhaus sont connus pour leur rayonnement culturel comme ceux de Weimar et Dessau classé au patrimoine mondial. Tel Aviv concentre le plus grand nombre de bâtiments d’inspiration Bauhaus au monde.

Cette année, l’Allemagne (notamment) célèbre le centenaire de l’école devenu mouvement.

Pratique

Du 10 au 14 septembre salle Muriavai de la Maison de la culture.
Horaires : de 9 heures à 17 heures du mardi au jeudi et jusqu’à midi le samedi.
Vernissage le mardi 10.
Entrée libre.

Contacts

Tél. : 40 54 45 44
Site internet la Maison de la culture
Facebook : Maison de la Culture de Tahiti

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Le tapa à l’honneur à l’université les 13 et 14 septembre

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Le tapa à l’honneur à l’université les 13 et 14 septembre
PAPEETE, le 9 septembre 2019 - La bibliothèque universitaire organise deux journées qui mettront en valeur le tapa, les 13 et 14 septembre. Au programme, des visites qui retraceront l’histoire de ce tissu. Des tapa de tout le Pacifique seront exposés.

Dans le cadre des journées du Patrimoine, l’Université de la Polynésie française (UPF) mettra en avant le tapa, les 13 et 14 septembre.

Pour ces deux journées, plusieurs visites seront programmées (voir encadré ci-dessous).

Le public pourra également découvrir les tapa de tout le Pacifique. Des ateliers de battage de tapa seront aussi proposés par le centre culturel ‘Arioi de Papara. La visite se terminera par la projection du film “Paroles de tapa“.

Ces visites sont gratuites, pour toutes informations complémentaires, contactez le 40 866 400 ou par mail à scd@upf.pf


Parcours de la visite
TAPA : de l’écorce à l’étoffe, art millénaire d’Océanie, de l’Asie du Sud-Est à la Polynésie orientale

La visite commencera par la présentation de l’ouvrage de référence publié par Michel Charleux en 2017 et qui fait date. Une véritable bible sur cet art, à laquelle une soixantaine d’auteurs internationaux ont contribué. L’auteur disparu en octobre 2018, l’ouvrage ne devrait pas être réédité, ce qui en fait un ouvrage doublement précieux.

Une vingtaine d’ouvrages, dont trois reliés en tapa

Au cours de la visite, une vingtaine d’ouvrages seront consultables par le public, dont des opus en anglais en provenance de Hawaii (Bishop Museum Press) et d’Australie. Des tapas de tout le Pacifique sont à découvrir et à prendre en photo (sans flash !) pour en garder un souvenir impérissable et inspirer de futures créations textiles mêlant contemporain et traditionnel, qui sait ?

Un patrimoine également accessible grâce au numérique

La visite se prolongera avec la découverte d’une sélection de documents numériques évoquant le tapa, via la bibliothèque scientifique et numérique polynésienne Ana’ite. Parmi les 151 documents, des cartes postales et des numéros du Bulletin de la société des études océaniennes (BSEO).


Visites suivies de l’atelier battage :
8h30-10h
9h30-11h
10h30-12h

Visites simples :
13h30-14h30
14h45-15h45


Des ateliers de battage de tapa seront aussi proposés
Le tapa à l’honneur à l’université les 13 et 14 septembre

Le tapa à l’honneur à l’université les 13 et 14 septembre

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"Zéro déchet" recherche 30 familles pour sa saison 2

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Papeete, le 9 septembre 2019 - L'association Zéro déchet est à la recherche de 30 familles prêtes à relever le défi de réduire leurs déchets pendant cinq mois. Les volontaires ont jusqu'au 23 septembre pour s'inscrire à ce challenge qui doit s'achever fin mars.

Après une saison 1 réussie, l'association Zéro déchet revient en force en lançant une saison 2 à son défi environnemental. L'objectif de ce challenge est d'accompagner des familles dans une démarche écologique zéro déchet. “Le but de cette opération est de mobiliser l’opinion sur des résultats concrets, pour agir immédiatement et au quotidien afin de réduire les quantités de déchets ménagers et comprendre notre impact sur la biodiversité", explique Sarah Dukhan, coordonnatrice du projet Zéro déchet.

UN VASTE PANEL REPRESENTATIF DE LA SOCIETE
Et pour aboutir à des résultats concrets, rien de tel que de demander directement à des familles du fenua de jouer le jeu et d'agir pendant cinq mois dans leur quotidien pour réduire leurs déchets. "On recherche 30 familles motivées basées à Tahiti et Moorea pour s'investir dans ce challenge. L'idée est vraiment d'avoir un vaste panel représentatif de la société. On souhaite qu'il y ait des personnes seules, des couples avec ou sans enfant, des personnes qui vivent en colocation, des retraités, des étudiants, des travailleurs, des personnes sans emploi... Il arrive que parfois dans une famille, certains membres au départ soient moins motivés que les autres par le défi. Petit à petit, ils peuvent se prendre au jeu et finalement s'y mettre aussi. Les pensions de famille ou les garderies peuvent également participer, car elles fonctionnent finalement comme une grande famille”, poursuit Sarah Dukhan.
Autre facteur important pour l'association dans le choix des participants, le fait que ces personnes vivent dans des types d'habitation différents, comme dans un appartement ou dans une maison avec ou sans jardin.

BONS GESTES A ADOPTER, KIT ZERO DECHET…
Que les familles tentées par ce défi pour la protection de l’environnement se rassurent, elles ne seront pas “lâchées dans la nature" du jour au lendemain toutes seules. Pas de panique donc, l'association Zéro déchet va accompagner les volontaires tout au long de la durée de ce challenge. Challenge soutenu également par l'Ademe et l'Agence française pour la diversité.
Bons gestes à adopter, kit zéro déchet, animations gratuites, tout est prévu pour que les familles réussissent cette mission écologique. Aucun déchet ne sera oublié ! Ils seront tous scrutés et bannis, qu'ils proviennent de la salle de bain, de la cuisine ou d'ailleurs.
Des visites des installations de gestion des déchets localement, des ateliers “compost & faa’apu”, “mes produits ménagers”, “une fête écologique” ou encore des ateliers autour “d’une salle de bain zéro déchet” seront proposés aux volontaires en guise de formation. L'association profitera également de ce défi pour sensibiliser les participants à l'impact des déchets sur la biodiversité grâce à des rencontres prévues avec des associations locales de protection de l’environnement…


ENTRE 100 ET 300 G PAR SEMAINE POUR DEUX PERSONNES
Grâce à ces conseils, les familles vont tenter au fil des semaines d'acquérir les bons réflexes pour diminuer leur impact en matière de déchets. Chaque semaine, les familles seront invitées à peser leurs déchets et à inscrire le poids sur une fiche associée qu’elle renverra ensuite aux coordinateurs. Ils pourront ainsi suivre l'évolution de chaque famille dans ce défi et observer s'ils produisent moins de déchets. Lors de la saison 1, un père et sa fille avaient réussi à baisser leurs déchets de près de 90%, arrivant à une consommation variant entre 100 et 300 g par semaine.
“A l'issue de l’opération prévue à la fin du mois de mars, une rencontre 'récompense' permettra de remercier les candidats et d’évaluer les efforts faits durant la campagne. Mais encore une fois aucun jugement, pas de perdants, pas de gagnants, juste des éco citoyens conscients et sensibilisés !", souligne l'association.


Le b.a.-ba des courses zéro déchet

1. Utiliser un panier/cabas pour faire les courses
2. Utiliser un sac en tissu pour les fruits & légumes
3. Acheter à la coupe dans sa propre boîte en verre
4. Eviter les produits emballés
5. Apporter un bac pour prendre le plat à emporter ou récupérer les restes
6. Refuser toujours les sacs plastiques des commerces

Le bilan de la saison 1

Sur les 22 familles participantes qui s'étaient lancées dans l’aventure entre novembre 2017 et mars 2018, 15 d’entre elles ont réussi à tenir la cadence jusqu’à la fin du défi.
65% des familles ont réduit leur poids de déchets résiduels de plus de 50%, 25% des familles de plus de 70%. La meilleure progression concerne une famille monoparentale un parent/un enfant qui a réussi à réduire ses déchets de près de 90% arrivant ainsi à une consommation variant entre 100 et 300 g par semaine. Sur l’ensemble des familles, au mois de mars, le poids moyen de déchets est évalué à 3kg/hab/mois, soit une moyenne de 36kg/hab/an, soit 10 fois moins que le poids moyen annoncé de 365kg/hab/an.
Un an et demi après, 44% des familles ayant participé au défi estiment avoir progressé dans leurs démarches écologiques.

Sources : Zéro déchet.

Infos pratiques :

Inscription par email avant le 23 septembre 2019 :
zerodechettahiti@gmail.com
ou par mp sur facebook : zéro déchet Tahiti
ou par téléphone : 87.749.280

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La Banque de Tahiti fête ses 50 ans

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La Banque de Tahiti fête ses 50 ans
PUNAAUIA, le 9 septembre 2019 - Cela fait 50 ans que la Banque de Tahiti a ouvert ses portes au fenua. Plusieurs anciens employés s’étaient donnés rendez-vous au Captain Bligh dimanche pour fêter dignement cet anniversaire.

Ambiance festive dimanche au Captain Bligh de Punaauia. La Banque de Tahiti a célébré ses 50 années d’existence en Polynésie.

Pour fêter dignement cet anniversaire, les retraités de l’établissement se sont retrouvés. L’occasion pour eux de se remémorer ces instants, comme l’ouverture du guichet de la rue Gauguin à la clientèle, le 15 octobre 1969, avec 32 employés.

Les convives ont tenu à rendre hommage à Jean Breaud, “le fondateur de cet établissement et associé à Bank of Hawaii“.


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​La CTC pointe la fragilité du système de santé polynésien

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​La CTC pointe la fragilité du système de santé polynésien
PAPEETE, 9 septembre 2019 - Problèmes de coordination de l’offre de soins, dépenses publiques importantes et en augmentation, retards dans la mise en œuvre du schéma d’organisation sanitaire… la Chambre territoriale des comptes pointe la fragilité du système polynésien de santé dans son dernier rapport d’observations définitives.

La Chambre territoriale des comptes s’intéresse à la politique de santé publique en Polynésie française de 2014 à 2018, dans son dernier rapport d’observations définitives.

Les sept recommandations que formule la juridiction financière prônent une amélioration du mode de pilotage d’un système de santé jugé largement perfectible, en proie à des problèmes d’organisation et de coordination dans un contexte d’augmentation constante de ses coûts.

"Conformément à la définition donnée par l’Organisation mondiale de la santé, le Pays ne veut pas appréhender la santé comme une simple absence de maladie ou d'infirmité, mais comme un état de bien-être physique, psychique et social", note la CTC. Pourtant, selon elle, "cela supposerait une organisation et une coordination des acteurs publics et privés qui est aujourd'hui loin d'être optimale".

En 2017, 269 652 bénéficiaires étaient pris en charge dans le cadre de la Protection sociale généralisée (PSG), tous régimes confondus. Cela représentait 97% de la population polynésienne avec un coefficient de couverture de 3,8 personnes pour un cotisant (salarié dans 84% des cas).

Les dépenses globales de santé représentaient, en 2015, un montant total de 79,4 milliards de Fcfp, en augmentation de 3% par an et insuffisamment financées. La branche maladie de la PSG demeure dans une situation de déficit tendanciel, malgré la création du FADES en 2012, pour amortir le déficit historique 14,8 milliards des dépenses de santé constaté en 2010.

​Système jacobin
L’offre de santé gravite en Polynésie autour du plateau technique du centre hospitalier du Taaone, avec ses 275 praticiens et sages-femmes, ses 459 lits en médecine et chirurgie obstétrique (MCO), ses 83 places en psychiatrie et ses 22 postes de dialyse. Le revers de cette situation est un taux d’activité de 84,3% en MCO avec un délai moyen de séjour 6,3 jours.

Face à ce constat, la CTC estime qu’en "l’absence de parcours de santé fluide pour les patients, l'absence d’alternative en amont et en aval des phases d’hospitalisation risque de paralyser, à très court terme, le fonctionnement du CHPF qui se retrouve, de fait, dans l’obligation de répondre à l’ensemble des besoins de santé. Par conséquent, son taux d’occupation ne lui permet plus de prendre en charge le cœur de sa mission qui est le traitement de la phase aiguë des hospitalisations, justifiant un coûteux plateau technique. Les moyens sont donc, au global, mal organisés et coordonnés, ce qui contribue à un niveau de dépenses de santé élevé".

Cette gestion, de fait jacobine, du système de santé est d’autant plus étonnante pour la CTC que la Polynésie compte diverses unités périphériques capables de prendre en charge une partie de l’activité aujourd’hui assurée par le CHPF : sept centres spécialisés en santé publique, 20 centres dentaires, 13 centres médicaux, 17 dispensaires, 22 infirmiers, 43 postes de secours, quatre Hôpitaux périphériques, soit 119 lits répartis entre à Taravao, Moorea (Afareaitu), Uturoa et Taiohae aux Marquises.

A quoi, il faut ajouter les trois cliniques privées que sont Cardella (76 lits), Paofai (98 lits) et le centre médical de Mamao. Reste un effectif de 289 médecins libéraux inégalement répartis sur le territoire, avec une forte concentration (220) aux îles du Vent, créant des déserts médicaux dans le reste de la Polynésie. De même, la densité des infirmiers sur la zone 5 (Maiao, Maupiti, Tuamotu, Gambier, Marquises, Australes) est de 223 professionnels pour 100 000 habitants alors qu’elle est de 410 sur la Polynésie française et de 938 en France métropolitaine.

​Stratégie insuffisamment mis en œuvre
Pour la CTC, "la crise de la répartition médicale rend impérieuse la coordination de la filière de santé. Tel n'est malheureusement pas le cas en Polynésie française où celle-ci apparaît insuffisamment organisée, avec des acteurs intervenant, au mieux sans se coordonner, au pire de façon concurrente."

Si la formalisation de la stratégie dans le cadre du Schéma d’organisation sanitaire (SOS) 2016 - 2021 est positive, celle-ci est, fin 2018, à mi-parcours, insuffisamment avancée. La Chambre considère que cette situation résulte à la fois d'une multiplication des documents programmatiques, mais également d’un pilotage diffus, ne relevant pas d’un responsable unique désigné.

En l'absence d’engagement financier précis figurant dans les documents stratégiques, "c’est dans le cadre du processus budgétaire annuel que les crédits sont alloués par l’exécutif, dans une logique, de fait, concurrentielle", note la CTC à propos de la mise en œuvre de la stratégie quinquennale adoptée par le Pays pour son système de santé. "Dans ces conditions, la réalisation de la stratégie n’a pu que s’étaler dans le temps. Cette situation illustre l’extrême difficulté pour le Pays à porter une politique transversale et interministérielle, mobilisant les opérateurs institutionnels dans une autre logique que l’approche verticale."

La chambre estime à ce propos qu’une évaluation à mi-parcours du SOS est plus que nécessaire, "à la fois s’agissant du contenu, des moyens financiers à affecter et du pilotage par une structure unique. Cette évaluation doit également être l’occasion de renforcer les mesures nécessaires à l’optimisation de la gestion des effectifs."

Les recommandations
Recommandation n° 1 : Formaliser en 2019 une procédure de validation du contenu des plans stratégiques par le Conseil des ministres assortis, dès leur validation, des moyens financiers.

Recommandation n°2 : Identifier, le plus rapidement possible et au plus tard en 2019, la structure unique en charge du suivi de l’ensemble des axes du Schéma d'organisation sanitaire.

Recommandation n°3 : Mettre en oeuvre, de manière urgente, une politique de ressources humaines et de recrutement opérationnelle permettant de se doter des compétences médicales et paramédicales pérennes.

Recommandation n°4 : Formaliser en 2019 un plan pluriannuel d’investissement du patrimoine.

Recommandation n°5 : Recourir, dès 2019, à l'expertise spécialisée permettant d’auditer et de définir le besoin préalablement au déploiement de l’espace de santé numérique polynésien.

Recommandation n°6 : Procéder en 2019, à une évaluation à mi-parcours du SOS.

Recommandation n°7 : Formaliser pour 2020 au plus tard une procédure pluriannuelle d’encadrement par l’assemblée de Polynésie française des dépenses et des recettes de santé du Pays issues des cotisations sociales et de recettes fiscales existantes à redéployer.


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Encore un dépotoir sauvage à Papeete

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Encore un dépotoir sauvage à Papeete
PAPEETE, le 9 septembre 2019 - Les employés et les usagers de la piscine municipale de Papeete dénoncent depuis plusieurs semaines l'installation d'un dépotoir sauvage sur le terrain qui jouxte le bassin de Tipaerui. 

Depuis plusieurs semaines, les pehu s'amassent sur un terrain situé entre la piscine municipale de Papeete et la Maison de la culture. Sacs poubelle, canettes, bouteilles en plastique, tronc d'arbre, ou encore des blocs de béton s'amoncellent sur le site. Une accumulation de déchets qui commence à inquiéter les employés et les usagers de la piscine de Tipaerui. 

"Ça fait plusieurs semaines que, en pleine journée, on voit des camions et des pelleteuses venir déposer des tonnes de détritus sur ce terrain. Évidemment, cela nous gêne dans notre travail parce qu'il y a davantage de poussière qui arrive au bassin. Sans parler des odeurs qui se dégagent de ce dépotoir sauvage. Ce n'est pas très agréable et ce n'est pas possible pour nous de travailler dans ces conditions. En plus, c'est un terrain qui se situe sur le front de mer de Papeete, donc les touristes peuvent admirer ce triste spectacle", confie un maitre-nageur. 

"Il y a des enfants qui viennent tous les jours à la piscine de Tipaerui. Il faut penser à eux et dégager au plus vite ces déchets", s'exclame une mère de famille. 

UN SITE DE DEPOT TEMPORAIRE
Encore un dépotoir sauvage à Papeete
Le site est géré par la commune de Papeete et par les services de l'Équipement. Contacté, Rémy Brillant, directeur général des services de la mairie de Papeete précise que "la commune surveille toujours ce qui se passe sur ce site. On sort les SDF qui viennent s'installer et on entretien le terrain en cas de besoin (…) Maintenant, il serait intéressant de voir avec les services de l'Équipement comment on peut mieux gérer ce site."

"Ce terrain a en fait été retenu pour servir de dépôt temporaire", explique de son côté un cadre à la direction de l'Equipement. "On vient par exemple y déposer tout ce qu'on ramasse lorsque l'on fait le curage d’une rivière. Après, il faut que l'on atteigne un volume suffisant pour pouvoir dégager le site."

Interrogé sur la présence de sac poubelles et de déchets en tout genre, le cadre de l'Equipement en appelle à la responsabilité de chacun. "Les personnes ne doivent pas profiter de cette situation pour venir jeter leur déchets sur ce site. On ne peut pas contrôler les allées et venues de tout le monde. Il faut que chacun prennent ses responsabilités", insiste le cadre de l'Équipement, avant d'affirmer que "les tas de déchets seront retirés dans les plus bref délais."

Les employés et les habitués de la piscine devront donc prendre leur mal en patience. 

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Aires marines protégées de Moorea : le bilan 10 ans après

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Aires marines protégées de Moorea : le bilan 10 ans après
PAPEETE, le 9 septembre 2019 - Une étude du Criobe montre que les cinq aires marines totalement protégées de Moorea ont eu un impact positif sur l'environnement, dix ans après leur mise en place. Bien plus que les trois aires marines partiellement protégées de l'île-sœur.

Dans un article scientifique publié au début de l'année, les scientifiques du Centre de recherches insulaires et observatoire de l'environnement (Criobe) de Moorea font le point sur l'efficacité des aires marines protégées (AMP) de Moorea, mises en place en 2007.

Pour leur étude, les chercheurs se basent sur un travail de longue haleine : depuis 2004, ils sont allés régulièrement prélever des échantillons sur 39 zones de Moorea, dans toutes les AMP de l'île mais aussi en dehors, pour pouvoir comparer l'effet de la protection. Ils ont ainsi effectué cinq fois leurs prélèvements avant l’instauration des AMP, puis ils y sont retournés neuf fois depuis.

Leurs conclusions : "dans toutes les AMP, à l'extérieur du récif, la densité de poissons a augmenté de 19,3 % et la biomasse a augmentée de 24,8 % comparées aux zones-témoins. Les zones totalement protégées ont offert un bénéfice écologique supérieur aux zones modérément protégées. Dans le lagon, la densité et la biomasse des poissons concernés par la pêche ont augmentés, mais ce n'est que dans les AMP totalement protégées que cette augmentation a été significative avec une biomasse en hausse de 31 %." Ces résultats confirment ceux d'une vaste étude internationale, publiée en 2008, selon laquelle les AMP partiellement protégées se révèlent très peu efficaces au niveau écologique à travers le monde, contrairement aux AMP totalement protégées.

Pour Moorea, les recherches du Criobe apportent donc de très bonnes nouvelles, au moins pour les cinq AMP totalement protégées. Mais ces progrès restent plus faibles que ce que les scientifiques attendaient par rapport aux résultats des AMP dans le reste du monde. Le Criobe suggère "que l'effet de la protection a été relativement faible à cause du respect limité des zones protégées et de la très faible surveillance. Néanmoins d'autres facteurs ont pu participer, comme un épisode de taramea et un cyclone qui ont touché Moorea après l'établissement des AMP. Malgré tout, nos résultats mettent en avant l'importance d'instaurer des AMP totalement protégées plutôt que des AMP partiellement protégées pour atteindre les objectifs de préservation, même dans les cadres socio-écologiques complexes. Nos résultats montrent également clairement qu'il faut surveiller les changements et adapter la gestion de ces AMP en fonction des évolutions constatées."

Joachim Claudet, chercheur au CNRS - Criobe et co-auteur de l'étude, a précisé ces résultats pour la fondation Pew : "les aires marines entièrement protégées (...) interdites à la pêche, apportent le plus de bénéfices écologiques. Concernant les aires marines partiellement protégées ou les aires marines gérées, aucun bénéfice écologique direct ne peut être attendu, car l’impact des activités autorisées sur la biodiversité et les habitats reste trop important. Mais ce type de zones de gestion peut toujours être utilisé par les gestionnaires pour des campagnes de sensibilisation. Elles peuvent aussi être un point de départ (...) en vue de renforcer le niveau de protection. Dans la plupart des cas, les bénéfices écologiques des AMP vont générer par la suite des bénéfices sociaux et économiques. La preuve scientifique de ces bénéfices écologiques permet en outre de justifier la mise en place de ces réglementations et de mobiliser la population pour un meilleur respect des réglementations."


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Teriinatoofa remplace Duru au pied levé

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Teriinatoofa remplace Duru au pied levé
Hira Teriinatoofa a remplacé Joan Duru au sein de l’équipe de France qui est actuellement au Japon pour participer aux championnats du monde de surf ISA du 7 au 15 septembre. La compétition des hommes a débuté hier alors que du côté des femmes, les trois Françaises ont été éliminées.
 
Coup de théâtre ! Hira Teriinatoofa défendra finalement sur l’eau les couleurs de la France lors des championnats du monde de surf ISA qui se déroulent actuellement à Myazaki, au sud du Japon. Joan Duru a déclaré forfait quelques jours avant le début des championnats du monde de surf à cause d’une douleur au dos et d’une blessure au pied infectée, suite à un contact avec le récif pendant la Teahupo’o Pro Tahiti.
 
La fédération tahitienne de surf avait bien tenté de contacter par mail Mihimana Braye, meilleur français classé après Michel Bourez, Jérémy Florès et Joan Duru, mais ce dernier se prépare actuellement pour la prochaine compétition des World qualifying series prévue aux Açores. Son objectif étant de tenter de sa qualifier pour le championnat élite en 2020, il n’a pas donné suite à la proposition, précisant “je préfère rester concentré sur mon objectif”.
 
La Fédération française de surf, qui avait intégré Hira Teriinatoofa en tant que coach adjoint, a finalement choisi le Tahitien qui rejoint donc Michel Bourez et Jérémy Florès. Pour rappel, Hira Teriinatoofa, 40 ans, a été deux fois champion du monde de surf amateur en 2004 et 2010. Il reste un compétiteur redoutable et faisait partie des trialistes de la Tahiti Pro Teahupo’o 2019.
 
Hira Teriinatoofa réside à Papara et est un des meilleurs surfeurs de la vague de Taharau’u qui est un “beach break”. Surfeur expérimenté, il a donc une bonne carte à jouer dans ces championnats du monde aux côtés de Michel Bourez et Jérémy Florès. La compétition masculine a débuté hier.
 

Teriinatoofa remplace Duru au pied levé
Les trois françaises éliminées
 
Après un bon début, Vahine Fierro s’est faite éliminer au round 6 de repêchages. Vahine termine 3e de sa série avec un total de 12.6 contre 13.07 pour la numéro 1 mondiale Carissa Moore. Johanne Defay et Cannelle Bulard quant à elles ont été éliminées au stade du round 5 de repêchages.
 
Vahine Fierro termine meilleure Française à la 17e place, Johanne Defay est 21e et Cannelle Bulard 29e. Le bilan est relativement positif à titre individuel pour Vahine Fierro qui, rappelons-le, avait pu se qualifier pour le round 4 alors qu’elle était opposée dans sa série du round 3 à trois surfeuses du Top 17 féminin professionnel dont la n°1 française Johanne Defay.
 
Au niveau collectif, les Françaises espéraient décrocher une deuxième place qualificative pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 mais elles auraient dû pour cela s’octroyer la place de meilleure européenne, ce qui ne sera pas le cas, l’Espagnole Nadia Erostarbe (41 WQS) ayant battu de justesse Vahine Fierro. Il restera toutefois une chance de décrocher cette place lors des Mondiaux ISA prévus en avril 2020. SB

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Teva Va’a remporte la Catalina Race

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Teva Va’a remporte la Catalina Race
PAPEETE, le 9 septembre 2019 - ​Pour la troisième année consécutive, le team féminin mené par Philippe Bernadino Teva Va’a a remporté la Catalina Race, une course de va’a qui se déroule en Californie entre l’île de Catalina et Newport Beach, sur la côte californienne.
 
Belle performance pour Hinatea Bernadino, Vaimiti Maoni et leurs coéquipières de Teva Va’a qui ont pu s’imposer. La course était initialement menée par le team Dana Outrigger avant que Teva Va’a ne finisse par prendre la tête après un beau combat.
 
Vaimiti Maoni s’est montrée satisfaite de cette victoire « Troisième victoire consécutive ! C’était une belle course, un beau combat avec les filles de Dana Outrigger. Les conditions étaient bonnes et le team Teva au top ! L’année prochaine, nous irons à Moloka’i ! »
 
C’était la 60ème édition de cette course mythique. Le Tahitien Errol Maoni, frère de Vaimiti, quant à lui termine premier de la course homme intégré à l’équipage américain Outrigger Newport. SB

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