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Deux ambassadeurs américains de jazz en concert le 15 août à Tahiti

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Deux ambassadeurs américains de jazz en concert le 15 août à Tahiti
PAPEETE, le 6 août 2019 - La chanteuse Gabrielle Stravelli et le bassiste Patrick O’Leary sont des grands noms du jazz. Ces Américains ont été choisis par leur pays pour être des ambassadeurs. Ils seront sur scène avec Felix Vilchez, Carl Brinckfieldt et Fabrice Cima pour un concert au Tahiti Ia ora beach resort la semaine prochaine.

Ils seront cinq sur scène : Félix Vilchez au piano (il est également l'instigateur de l'événement), Carl Brinckfieldt à la batterie, Fabrice Cima au saxophone et à la flûte, Gabrielle Stravelli à la voix et Patrick O'Leary à la basse.

La chanteuse et compositrice Gabrielle Stravelli a notamment tourné aux États-Unis avec Wynton Marsalis et le Lincoln Center Jazz Orchestra. Elle est également ambassadrice des États-Unis pour le jazz et, à ce titre, a effectué de nombreuses tournées internationales parrainées par le département d’État américain.

Un grand répertoire

Actrice de formation, elle est aussi à l’aise dans l’interprétation de chansons du grand répertoire américain de la chanson (le Great american songbook qui désigne la musique américaine des années 1920 aux années 1960) qu’avec les titres de contemporains comme Willie Nelson. Joni Mitchell, Stevie Wonder et John Fogerty.

D’après Félix Vilchez, "elle a quelque chose à part. J'ai rarement vu des critiques aussi élogieuses propos d'une chanteuse de jazz, elle maîtrise parfaitement sa voix. Elle est aussi à l'aise dans la douceur que dans les chansons éclatantes et joyeuses. Elle est ancrée".

Elle tourne avec un autre ambassadeur des États-Unis pour le jazz, Pat O'Leary. Ce bassiste a travaillé pendant 40 ans avec Diana Krall, Bucky et John Pizzarelli, le Jimmy Dorsey Orchestra, l'Illinois Jacquet et Lionel Hampton, avec qui il a enregistré l’album nominé aux Grammy "Sentimental Journey". "C'est la première fois de ma vie que j'aurais la chance d'être sur scène avec un bassiste de cette expérience et de cette renommée", se réjouit Félix Vilchez.

Le duo sillonne l’Asie : les Philippines, Jakarta, Bali… Il sera en Polynésie à partir du 14 août. "Les deux artistes nous ont envoyé le programme du concert. Il y aura trois de leurs compositions et de grands classiques. Reste maintenant à nous accorder, à nous mettre en place."

Félix Vilchez avait prévu un concert le 14 août "car pour le public c'est mieux une veille de jour férié. On aurait sans doute eu plus de monde le 14, mais on a besoin de nous voir tous et de répéter ensemble avant de monter sur scène pour la qualité du spectacle."

Pour Félix Vilchez cette qualité passe avant tout. "Je m'investis beaucoup quand j'organise des événements financièrement mais aussi en temps, je donne beaucoup."

Master class le 16 août


Une master class est également prévue avec Gabrielle Stravelli, coach vocale, Patrick O'Leary à la contrebasse et Félix Vilchez au piano. Elle aura lieu le vendredi 16 août à la Maison de la culture.

Gabrielle Stravelli a d’ores et déjà annoncé qu’elle consacrerait ce rendez-vous : "au sens de la mélodie, au swing, à la communication entre artistes d’un groupe de jazz". Elle précise qu’elle travaillera à l’oreille et non sur la base de partition.

Le swing est un mot anglais qui désigne un mouvement de balancement, une balance, un pendule… "Le swing, c'est le jazz, ou inversement. Pour jouer du jazz il faut connaître le swing", précise Félix Vilchez. "C'est un concept, ce n'est pas seulement le rythme, c'est la tension, c'est ce qui différencie un joueur de musique aux joueurs de jazz." Le swing se ressent, se vit, se joue, s'écoute. rendez-vous le 15 août.

Deux ambassadeurs américains de jazz en concert le 15 août à Tahiti
Pratique

Concert avec les deux jazz ambassadeurs le jeudi 15 août à 19h30 au salon Matisse de l’hôtel Tahiti Ia ora beach resort.
Le vendredi 16 août à 15 heures, salle Muriavai de la Maison de la culture, master class. Tarif à partir de 2 000 Fcfp.
Le samedi 17 au White.

Contact

Pour réserver et participer à la master class. Tél.: 89 71 16 01


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Un festival Woodstock made in Tahiti au Belvédère

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Un festival Woodstock made in Tahiti au Belvédère
Papeete, le 6 août 2019 - Ambiance peace & love assurée au Belvédère du 16 au 18 août. Pour fêter les 50 ans de Woodstock, le restaurant de Pirae organise pendant trois jours son festival : bivouacs, concerts, sessions DJ & bien sûr pantalons pattes d'eph seront de mises.


Il y a 50 ans, le festival Woodstock rassemblait plus de 400 000 personnes à Bethel, dans l'état de New York. Concerts mythiques de Santana, de Ravi Shankar, de Joan Baez, de Janis Joplin, des Who, ou encore de Jimi Hendrix et ambiance déjantée, marqueront à tout jamais l'histoire de la musique et du monde hippie.
Pour célébrer le demi-siècle de ce festival légendaire, le restaurant O Belvédère, situé dans les hauteurs de Pirae, organise pendant trois jours du 16 au 18 août prochain, le "Woodstock 50' anniversaire".
"Cela fait pas mal de temps que nous pensions à organiser un festival pour célébrer les 50 ans de Woodstock ici. On aime s'amuser, on apprécie beaucoup l'ambiance peace & love", expliquent décontractés les propriétaires du lieu, Julien et Cathy Derudder, à l'initiative de l'événement. Le principe de ce festival Woodstock made in Tahiti est simple, le restaurant, perché en haut du belvédère de Pirae, va faire un petit retour dans le passé, en août 1969.

AMENER TENTES ET HAMACS
Un festival Woodstock made in Tahiti au Belvédère
Pendant ces trois jours, les festivaliers sont invités à venir avec leurs tentes, à amener leur hamac pour squatter le spot magnifique dominant l'océan Pacifique.
"On a de la place pour que les gens plantent leurs tentes et on dispose aussi d'une grande tente sous laquelle les gens peuvent installer leur hamac”, explique Cathy Derudder. Côté couchage, l'ambiance Woodstock est bien là !

PANTALON PATTES D'EPH ET COL PELLE A TARTE
Un festival Woodstock made in Tahiti au Belvédère
Côté fringues, évidement le dress code de l'époque est recommandé. Les seyants pantalons pattes d'eph, les magnifiques cols pelle à tarte et les petites lunettes rondes seront fortement appréciés... Sans oublier le maillot pour se rafraîchir à la piscine du restaurant baignant dans la nature luxuriante.
Et forcément comme dans tout bon festival qui se respecte, la part belle est donnée à la programmation musicale. Pour ce Woodstock local, version 2019, plusieurs sessions de DJ et de groupes sont prévus. "Il y aura quatre groupes de musique programmés, du rock, du reggae… Le reggae n'existait pas à l'époque de Woodstock, mais côté ambiance, ça le fait bien. Le groupe Dust'n'Rust est celui qui est le plus proche du style des musiques des années fin 60', début 70' de l'époque de Woodstock”, explique Rodolphe, l'un des membres du groupe Yellowstone, qui sera également présent pour jouer sur la scène du O Belvédère.
Tout au long du festival, des images du festival de Woodstock de 1969 seront diffusées sur le site, histoire de s'immerger un peu plus dans l'ambiance hippie de ce festival iconique.
Côté victuailles, les organisateurs sont en train de tout prévoir pour que les festivaliers puissent se restaurer pour enchaîner les heures de danse. "Les gens peuvent déjeuner ou dîner dans la salle du restaurant, mais on va également faire un grand barbecue pas cher pour les gens qui le souhaitent". Pour le petit-déjeuner, c'est ambiance familiale avec grande table commune. "On offre le petit-déj, café, pain, confiture, comme à la maison", précise Julien, qui aime bien casser les codes !

Woodstock, en bref ?
Il y a 50 ans, le légendaire festival Woodstock allait révolutionner à tout jamais le monde de la musique. Du 15 au 17 août 1969, la petite ville de Bethel, située dans l'état de New York au nord-est des Etats-Unis, est devenue la capitale de la contre-culture. Bien plus qu’un simple festival de musique, Woodstock est devenu un symbole de la culture hippie, du mouvement peace & love pour toute une génération. Prévu pour accueillir au départ 50 000 spectateurs, le festival a rassemblé finalement près d'un demi-million de personnes. Pluie, boue, drogue, sexe, ambiance déjantée… ont marqué ce festival mythique.
Pendant trois jours, 32 groupes ou artistes ont joué sur la grande scène installée au beau milieu des terres d'une ferme laitière. Joan Baez, Ravi Shankar, Richie Havens, Santana, Janis Joplin, The Who, Joe Cocker & The Grease Band, Crosby, Stills, Nash and Young, Jimi Hendrix et bien d'autres ont enchaîné leurs tubes pour entrer dans la légende de Woodstock.

Infos pratiques :
"Woodstock 50' anniversaire"
Au restaurant O Belvédère de Pirae
Du vendredi 16 au dimanche 18 août.
Tarifs : En prévente : Pass une journée : 1500 Fcfp ; deux jours : 2500 Fcfp
Sur place : Pass une journée : 2000 Fcfp ; deux jours : 3000 Fcfp
Gratuit le dimanche.
Une bière ou un soft offert ainsi que le petit-déjeuner.
Les préventes sont ouvertes chez Atomi Records - Vinyls Tahiti et Tahiti Vaposhop.
Navettes et/ou tables sont à réserver au 89 403 403.
Caravanes autorisées.
Page Facebook : Belvedere Pirae.


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Douze agents de la commune de Maupiti décorés

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Douze agents de la commune de Maupiti décorés
MAUPITI, le 6 août 2019 - Suite à la demande du maire de Maupiti, douze agents communaux ont été décorés vendredi dernier. Une distinction qui salue le travail accompli par ces agents depuis plusieurs années. Certains ont effectué plus de 30 ans de service. La cérémonie s’est tenue en présence du tāvana hau de l’Etat, en charge de l’archipel de la Société.

Après plusieurs années de bons et loyaux services au sein de la commune de Maupiti, douze agents ont été décorés vendredi dernier.

Une cérémonie qui s’est tenue en présence du tāvana de Maupiti, Woullingson Raufauore et de l’administrateur de l’Etat en charge de l’archipel de la Société, Raymond Yeddou. Les familles et les habitants de l’île étaient également de la partie pour saluer le travail de ces agents.

Dève Tuheiava (chef de la police municipale) a reçu la médaille de la sécurité intérieure, Teiva Mahuru, Brandon Mana, Gaston Matapo, Mario Tauirai, Sandy Tauvirai et Teva Teauroa, ont reçu la médaille d’honneur des sapeurs-pompiers. Enfin, cinq médailles d’honneur du travail ont été attribuées à Teharetua Vaerea, Leila Taero, Lewis Raioho, Emmanuel Taero et Gérald Sachet.




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Affaire du Ranelagh : mises en examen confirmées pour Gaston et Réginald Flosse

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Affaire du Ranelagh : mises en examen confirmées pour Gaston et Réginald Flosse
PAPEETE, le 6 août 2019 - La chambre de l’instruction a confirmé ce matin les mises en examen de Gaston et Réginald Flosse dans le cadre de l’affaire de l’hôtel particulier du Ranelagh. Les deux hommes sont soupçonnés de “tentative d’escroquerie au jugement” et de “complicité de tentative d’escroquerie au jugement”.

En mars dernier, les avocats de Gaston Flosse et de son fils Réginald avaient saisi la chambre de l’instruction afin de faire annuler les mises en examen de leurs clients. Ils estimaient que le dossier ne comportait pas “d’indices graves et concordants”.

La chambre de l’instruction a rendu son délibéré ce matin en confirmant les mises en examen de Gaston Flosse et de son fils, Réginald.


Documents falsifiés
Le 5 décembre dernier, Gaston Flosse avait été mis en examen pour “complicité de tentative d'escroquerie aux jugements”, son fils, Réginald, pour “tentative d'escroquerie aux jugements, faux et usage de faux.” Tous deux avaient ensuite été placés sous contrôle judiciaire.

Dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte en juillet 2018, la justice soupçonne notamment les deux hommes d'avoir falsifié des documents de comptabilité liés à la vente d'un hôtel situé dans le 16e arrondissement de Paris. Ce bâtiment, acquis par Gaston Flosse en 1994, avait ensuite été revendu. Une partie de l'argent issue de cette vente avait été mise sous séquestre suite à l'affaire des emplois cabinet.



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80 enfants de Faa’a équipés pour la rentrée

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80 enfants de Faa’a équipés pour la rentrée

PAPEETE, le 7 août 2019 - À quelques jours de la rentrée scolaire, 80 enfants de Faa’a ont reçu, ce mardi, du nouveau matériel scolaire.

 

Ressortissants du Régime de solidarité territorial (RST), ces futurs collégiens ont réussi à se démarquer en CM2, par leurs efforts.

 

L’objectif de cette opération cartable est double, puisqu’elle permet d’encourager et de motiver les élèves les plus méritants, mais elle soutient également les familles nécessiteuses.

 

À Faa’a, l’opération cartables a vu le jour en 2000. Et cette année, plus de 670 000 Fcfp ont été investis par la commune.

 

Ces enfants intègreront, dès la semaine prochaine, le collège Henri Hiro, en classe de 6e.

 

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Le réchauffement climatique, un danger pour la santé des Océaniens

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Le réchauffement climatique, un danger pour la santé des Océaniens
Papeete, le 6 août 2019 - La 13e réunion des ministres de la Santé du Pacifique s'est ouverte ce mardi matin à la Présidence de la Polynésie française pour trois jours. Le changement climatique et ses conséquences sur la santé des populations océaniennes seront l'une des problématiques majeures abordées par les 24 délégations présentes.

"Le statu quo n'est pas de mise. (…) Il faut des décisions ambitieuses pour le climat afin de relever les défis sans précédents auxquels nous sommes confrontés (…). Il est nécessaire d'accélérer notre action", annonce d'emblée le Dr Takeshi Kasai, Directeur régional de l’Organisation mondial de la Santé (OMS) pour le Pacifique occidental, dans son discours d'ouverture de la 13e réunion des ministres de la Santé du Pacifique. Pendant trois jours, 24 délégations, comprenant 22 États de la zone et deux organisations internationales – la communauté du Pacifique et l'OMS – sont réunies à Papeete pour aborder les grandes questions communes en matière de santé qui se posent pour ces pays.

Dès le début de la réunion, la question du réchauffement climatique et de ses conséquences sur la santé des habitants des Etats du Pacifique, notamment des petits Etats insulaires, a été évoquée. Il semble que cette problématique va occuper une large place dans les débats. Catastrophes naturelles, inondations, sècheresses, moustiques, etc., risquent d'avoir des effets néfastes sur la santé des populations.

Pour limiter ces impacts, les ministres réunis à Papeete vont devoir poursuivre le Plan d'action pour le changement climatique dans les îles du Pacifique déjà mis en place et s'atteler à coopérer ensemble pour décider de mesures rapides.

DENGUE, CHIKUNGUNYA, ROUGEOLE
Le réchauffement climatique, un danger pour la santé des Océaniens
Mais le réchauffement climatique n'est pas la seule question importante qui doit être abordée durant ces journées où participent, pour la première fois, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Sous la présidence de Jacques Raynal, ministre de la Santé de la Polynésie française, nommé pour deux ans président du Comité des ministres de la Santé du Pacifique, la "grande famille océanienne de la santé" devra plancher sur d'autres sujets, également très importants.

Notamment sur les maladies non transmissibles qui touchent de nombreux Océaniens, comme le diabète, l'obésité, l'obésité infantile avec le suivi du réseau "Echo".
L'évolution de certaines maladies transmissibles comme la dengue, le chikungunya, la rougeole sera également discutée entre les différents ministres.

Enfin, d'autres thématiques majeures comme la couverture sanitaire internationale, la sécurité sanitaire, la vaccination, la stratégie WASH (eau, assainissement et hygiène) ou encore les systèmes d’information sanitaire seront des sujets qui devraient intéresser les membres des délégations. Le directeur général de l'OMS, le Dr Adhanom Ghebreyesus Tedros, dont l'arrivée était prévue mardi après-midi, devrait également apporter son expertise aux ministres océaniens dans ces vastes problématiques.

Jacques Raynal, ministre de la Santé de la Polynésie française, nouveau président du
Comité des ministres de la Santé du Pacifique.


"Une meilleure santé de nos populations"

Quel est l'objectif d'une telle réunion ?
"Le but de cette réunion, qui a lieu tous les deux ans, est de faire en sorte que les questions qui se posent à tous les pays du Pacifique soient unifiées et réglées d'une façon pratique pour que tout le monde puisse trouver des solutions aux problèmes de santé de chaque île, de chaque État du Pacifique. Cette année est importante, car pour la première fois, la Nouvelle-Zélande et l'Australie participent à ce congrès. C'est la première fois également que cette réunion est organisée dans un territoire français du Pacifique, cela montre que la Polynésie française s'intègre vraiment dans le Pacifique (…).
Nous allons aborder un certain nombre de questions qui préoccupent tous les pays insulaires et nous allons essayer d'apporter chacun notre pierre à l'édifice (…).
Les organismes présents peuvent nous permettre de trouver des financements pour la santé, comme c'est le cas avec le Fonds vert de la Communauté du Pacifique. Tous les pays se sont rendu compte que, si nous n'avions pas une aide venant de l'International, qu'elle soit financière ou pratique, comme pour la formation des professionnels de santé, nos progrès se feraient trop lentement. Cette réunion nous permet d'accélérer ce mouvement pour une meilleure santé de nos populations."

Quelles sont les conséquences du réchauffement climatique sur la santé ?
"En ce qui nous concerne, le réchauffement climatique agit sur deux niveaux. D'abord sur la santé, car il y a des modifications de l'environnement qui peuvent avoir une action sur la santé des personnes. Mais il peut surtout avoir des conséquences en termes de sinistres possibles. La montée des eaux va impacter de nombreuses îles. Il peut aussi se produire des événements climatiques comme les cyclones... Ces événements nécessitent des interventions de la santé."

Le réchauffement climatique, un danger pour la santé des Océaniens
Le Dr Takeshi Kasai, directeur régional de l’OMS pour le Pacifique occidental.

"Les petits États insulaires du Pacifique sont sur la ligne de front"

"Quels sont les axes de priorité définis aujourd'hui ?
"Il y a 20 ans, la vision des îles saines dans le Pacifique avait été établie. Depuis, le contexte a changé avec le réchauffement climatique et certaines maladies non transmissibles. Il est donc important que les ministres prennent en compte ces nouvelles donnes.
En tant que directeur régional de l’OMS pour le Pacifique occidental, j'ai défini trois priorités. La première est l'impact du changement climatique sur la santé des habitants, car les petits États insulaires du Pacifique sont sur la ligne de front. Je veux soutenir les ministres dans leurs actions pour prévenir ces impacts.
Le deuxième élément concerne les maladies non transmissibles. On sait qu'elles représentent un problème très important dans le Pacifique. Là encore, il est essentiel que les ministres discutent ensemble des actions à entreprendre. L'OMS apportera son soutien aux démarches des ministres.
La troisième priorité concerne le problème des maladies transmissibles, de la sécurité sanitaire. Ici aussi, il est important de collaborer ensemble et que l'OMS apporte son soutien. En tant que directeur régional de l'OMS pour le Pacifique occidental, je m'engage, dans les prochaines années, sur ces trois axes."


La télémédecine peut-elle aider à pallier le manque de personnels soignants ?
" Oui, il y a deux axes dans ce cadre-là. D'une part, nous souhaitons que toutes les populations aient un accès facile à des soins de santé de qualité et qui n'engendrent pas un poids financier trop important. D'autre part, nous souhaitons que la population puisse également avoir accès à des soins plus complexes. La télémédecine peut effectivement faciliter cela."

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Page enfant : Le 7 août 1947, le Kon-Tiki arrivait en Polynésie

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Page enfant : Le 7 août 1947, le Kon-Tiki arrivait en Polynésie
PAPEETE, le 6 août 2019 - Il y a 79 ans jour pour jour, le bateau le Kon-Tiki entrait en Polynésie par les Tuamotu. Ce radeau, construit sans clous à partir de neuf troncs d’arbres, venait de parcourir 8 000 kilomètres à travers le Pacifique.

L’histoire du Kon-Tiki est également celle de Thor Heyerdahl, un anthropologue, archéologue et navigateur norvégien. Un anthropologue est un scientifique qui étudie l’être humain sous différents aspects physiques et culturels.

Avec cinq compagnons, Thor Heyerdahl a traversé le Pacifique sur un radeau appelé Kon-Tiki. L’embarcation est partie du Pérou (Callao, un port de pêche près de Lima) en Amérique du sud et a rejoint la Polynésie française, et plus précisément l’atoll de Raroia aux Tuamotu.

Elle est arrivée aux Tuamotu le 7 août 1947 après avoir effectué 8 000 kilomètres. Le Kon-Tiki a dérivé pendant 101 jours avant d’atteindre sa destination finale.

Une expédition en guise de preuve

Thor Heyerdahl s’intéressa très jeune à la nature. Il rechercha des expériences au plus près de cette nature. Il décida, au cours de sa jeunesse, de se rendre à Fatu Hiva aux Marquises, pour un séjour d’un an. Il avait une petite vingtaine d’années.

Au cours de son séjour il entendit un certain nombre de contes. Il prêta une grande attention aux paroles des Marquisiens qui disaient que leurs ancêtres avaient été poussés par les vents et les courants marins d’est en ouest.

Les thèses scientifiques disaient que les Polynésiens venaient d’Asie, Thor Heyerdhal compris à Fatu Hiva qu’ils venaient plutôt d’Amérique du sud. Il travailla sur cette théorie (qui reste toujours controversée, c’est-à-dire qui ne fait pas l’unanimité) jusqu’à construire un radeau et prendre la mer.

Il organisa l’expédition du Kon-Tiki sur cette base. L’embarcation fut construire grâce à des techniques qui pouvaient être connues des incas : sans clous, à partir de troncs d’arbres. Elle était dotée d’une voile. Puis, elle largua les amarres le 28 avril 1947.

Par la suite, Thor Heyerdahl a vécu d’autres aventures et monté d’autres expéditions ailleurs dans le monde pour prouver que les anciens étaient de grands voyageurs. Il a par exemple rallié la Barbade en partant du Maroc à bord d’une petite embarcation en papyrus baptisée Râ II.

Il a essayé de traverser le golfe Persique à bord d’un radeau de roseaux. Le golfe Persique sépare l’Iran de la péninsule arabique dans l’océan Indien. Il est mort en Italie en avril 2002.


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Les 59 millions gagnés par un couple de retraités à Taunoa

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Les 59 millions gagnés par un couple de retraités à Taunoa
PAPEETE, le 6 août 2019 – La Pacifique des Jeux a révélé mardi après-midi l’identité des gagnants polynésiens à 59 millions de Fcfp lors du tirage Euro Millions du 26 juillet. C’est un couple de retraités qui avait validé sa grille à Taunoa qui a décroché le jackpot.
 
Les gagnants polynésiens à 59 millions de Fcfp du tirage Euro Millions du 26 juillet se sont faits connaître auprès de la Pacifique des Jeux. Il s’agit d’un couple de retraités qui avaient validé la grille au Magasin Louise à Taunoa. Lors du tirage, deux joueurs avaient trouvé la combinaison du deuxième rang de gain, soit les cinq bons numéros ainsi qu’une bonne étoile. Ils ont donc remporté chacun plus de 59,1 millions de Fcfp avec, donc, un gagnant en Polynésie française.
 
Le montant final du gain est précisément de 59 165 262 Fcfp, pour une mise totale de 1 500 Fcfp. « Nos gagnants sont de jeunes retraités. Le mari avait joué un reçu flash comme chaque semaine au magasin Louise », précise le communiqué. « Lors de la vérification du reçu, ne comprenant pas pourquoi le détaillant lui indiquait qu’il ne pouvait pas toucher son gain, il a préféré demander à son épouse de se rendre à la Pacifique des Jeux pour faire vérifier son reçu un peu ‘inquiet’ du résultat. Son épouse a découvert le gain dans le bureau de la Pacifique des Jeux. Il lui a fallu quelques minutes pour reprendre ses esprits. » 
 
La Pacifique des Jeux indique que les gagnants ont une idée bien précise de l’utilisation de leur gain, puisqu’ils avaient déjà repéré un terrain à vendre pour construire le fare familial. N’ayant pas les fonds à disposition, ils attendaient une opportunité. Ils la tiennent !

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242 nouveaux profs font leur rentrée

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242 nouveaux profs font leur rentrée
PAPEETE, le 6 août 2019 - Le vice-recteur, Philippe Couturaud et Christelle Lehartel, ministre de l'Education, ont souhaité hier la bienvenue aux 242 nouveaux professeurs qui exerceront pour les deux prochaines années dans les collèges et lycées du fenua

Alors que les collégiens et lycéens du fenua retrouveront les bancs de l'école la semaine prochaine, les nouveaux professeurs, fraichement arrivés en Polynésie française, étaient réunis hier sur le campus de Outumaoro. 

Cette année ils seront 242 enseignants à découvrir le système éducatif polynésien. Afin de les préparer, une réunion d'information était organisée dans le grand amphithéâtre de l'université de la Polynésie française. L'occasion pour le vice-recteur, Philippe Couturaud et Christelle Lehartel, ministre de l'Education de leur souhaiter la bienvenue mais pour également leur présenter les spécificités de l'école polynésienne. 

"Etre affecté en Polynésie française ce n'est pas la même chose que d'être en poste dans un collège ou lycée de l'Hexagone", a insisté le vice-recteur. "Ce n'est pas parce qu'on évolue dans un cadre de vie très confortable que tout est permis et que l'on doit changer de comportement. Nos élèves, les parents de nos élèves ont besoin de rigueur de la part de tout le monde, tout comme ils doivent être rigoureux avec l'école."

"Ces professeurs ont fait le choix de venir en Polynésie et se sont renseignés au préalable sur les spécificités de notre pays. Mais quand on est sur le terrain ce n'est pas la même chose", a expliqué pour sa part Christelle Lehartel. 

La ministre a également insisté sur "la nécessité de réduire les écarts importants entre les élèves fragiles qui rencontrent des difficultés dans leurs apprentissages et les bons élèves qui deviennent meilleurs. On accompagnera les nouveaux enseignants dans cette démarche."

Un meilleur contrôle de l'absentéisme des professeurs
La lutte contre l'absentéisme des professeurs reste une problématique importante pour le système éducatif polynésien. Mais pour y remédier la Direction générale de l'éducation, dirigée par Thierry Delmas a mis en place un contrôle plus strict des enseignants.
 
"Avec ce contrôle de l'absentéisme des professeurs, le but est de pouvoir aider d'un côté les enseignants qui sont réellement malades avec un médecin de prévention qui existe depuis un certain nombre d'années. Et de l'autre côté il s'agit de contrôler les enseignants qui peuvent exagérer", explique Thierry Delmas.
 
"Mais je tiens à insister sur le fait que seule une partie très infime des personnels profite de ce système. Globalement, on a remarqué une amélioration au cours de l'année passée. Le but de ce contrôle n'est pas de sanctionner, mais de leur montrer que leurs absences répétées portent préjudice au système éducatif polynésien."

24 nouveaux proviseurs, principaux et adjoints
242 nouveaux profs font leur rentrée
La ministre de l’Éducation, de la jeunesse et des sports, Christelle Lehartel, a ouvert, lundi matin, à l’amphithéâtre de la Direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE), le séminaire d’accueil des personnels d’encadrement arrivant en Polynésie française pour la rentrée scolaire 2019. 

Ainsi, 24 personnels de direction (proviseurs, principaux et adjoints), quatre agents-comptables et/ou gestionnaires matériels, deux chefs de département de la DGEE et deux inspecteurs pédagogiques ont pris leur fonction depuis le 1er août.

Ce séminaire d’accueil a permis la présentation par le directeur général de la DGEE, Thierry Delmas, et le secrétaire général du vice-rectorat, des spécificités du système éducatif polynésien et des différents services du Pays et de l’Etat en matière d’éducation. La ministre de l’Éducation, de la jeunesse et des sports a rappelé le rôle fondamental de ces personnels d’encadrement dans la conduite de la politique éducative voulue par le Pays à travers la charte de l’éducation érigée en loi de Pays en 2017.

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« L’acharnement judiciaire ? C'est un fantasme »

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« L’acharnement judiciaire ? C'est un fantasme »
PAPEETE, le 6 août 2019 – Sur le départ pour faire valoir ses droits à la retraite après deux séjours de sept et dix ans en Polynésie, l’ancien procureur de la République de Papeete, José Thorel, est revenu pour Tahiti Infos sur les affaires et problématiques judiciaires qui ont marqué son passage au fenua. Interrogé sur les affaires politico-financières et son arrivée tonitruante en 2009 avec une célèbre interview de Mediapart, il évoque sa réputation, usurpée selon lui, de procureur “acharné” et la sensibilité des dossiers de corruption et de détournements de fonds qui ont marqué sa carrière au parquet de Papeete.
 
Vous avez exercé vos premières fonctions en Polynésie entre 1988 et 1995 comme juge d’application des peines et juge forain. Qu’avez-vous découvert lors de cette première expérience de la Polynésie française ?

“Je venais du Nord-Pas-de-Calais. J’étais juge d’instruction à Boulogne-sur-Mer. Ça a été bien entendu un très grand contraste que d’arriver outre-mer, et spécifiquement à Tahiti. Mais c’est un pays qui, d’emblée, m’a beaucoup séduit. Comme j’ai eu l’occasion de le dire, j’ai tout aimé en Polynésie. Que ce soit le climat, les paysages, mais aussi bien-sûr au premier chef la population, sa culture et ses qualités d’accueil. C’est un peu banal de le dire, mais c’est quand même exceptionnel d’être ainsi dans une population qui est affable, courtoise, accueillante et respectueuse d’autrui et de la différence notamment. C’est toute cette ‘douceur’ de vivre en Polynésie qui m’a vraiment séduit et je l’ai quittée à regret lorsque je suis reparti en poste à Paris.”
 
Justement, est-ce vous qui avez souhaité revenir en poste en Polynésie lorsque vous avez été nommé en 2009 procureur de la République de Papeete ?

“Oui, je l’ai demandé lorsque j’ai appris que le poste se libérait du fait du départ en retraite de mon prédécesseur. D’une part, parce que j’avais fait cinq ans en Corse dans des conditions difficiles, avec une activité criminelle encore soutenue, des faits relevant du domaine mafieux, nationaliste avec des attentats… D’autre part, parce que je connaissais le ressort de la Polynésie. J’y avais laissé de nombreux amis lors de mon premier passage et même ma fille aînée qui s’était installée ici lors de mon premier séjour.”
 
Lors votre prise de fonction au parquet de Papeete en 2010, la fameuse interview de Médiapart “Je suis payé pour leur rentrer dans le chou” vous a catalogué immédiatement et durablement comme un magistrat engagé sur les affaires politico-financières. Tout d’abord, était-ce vraiment le cas ?

“Je pense que lorsque j’étais juge d’instruction, lorsque j’étais juge d’application des peines, puis ensuite lorsque j’étais procureur de la République, j’ai toujours été engagé. Je n’ai jamais fait ce métier à moitié. Et lorsque je suis arrivé en Polynésie, j’ai pu constater, mais je l’avais déjà subodoré antérieurement lors de mon premier séjour, qu’il y avait cette problématique des atteintes à la probité, du favoritisme, de la corruption, du détournement de fonds ou encore du trafic d’influence… Et donc, c’est tout naturellement que l’un des axes de ma politique pénale, en accord d’ailleurs avec le parquet général et avec la Chancellerie, a été de mettre en place ou de reprendre des enquêtes, d’ouvrir des informations judiciaires, sur ce type de dossiers. Mais si vous examinez bien ce que j’ai pu faire pendant ces sept années où j’ai été procureur de la République ici, j’avais d’autres axes de politique pénale tout aussi importants à mes yeux.”

Lesquels particulièrement ?

“Par exemple, la lutte contre les nuisances sonores, qui est un véritable fléau en Polynésie il faut le dire. Fléau contre lequel j’ai essayé de mettre en place une politique de répression, de prévention et de confiscation. Ceci tout en préservant la culture de ce Pays et notamment les groupes de musique locale. Je l’ai déjà dit, on ne peut pas interdire les répétitions des groupes de danse lorsqu’ils sont en répétition du Heiva. On est en Polynésie, il faut supporter ce bruit là. Par contre, les voitures boum-boum, c’est autre chose… Par ailleurs, j’ai aussi essayé d’axer ma politique pénale sur la répression et la prévention des violences intrafamiliales parce que c’est un des autres fléaux de la Polynésie.”

“Le procureur n’est pas payé pour adouber des personnes qui commettraient des délits”
« L’acharnement judiciaire ? C'est un fantasme »
Pour en revenir à cette interview de Mediapart en 2010, la question sous-jacente à l’époque c’était de savoir si vous aviez eu des instructions de la Sarkozie pour lancer ou relancer des affaires déjà engagées contre un symbole de la Chiraquie, Gaston Flosse ?

“C’est vrai que c’est un ‘fantasme’ qui s’est développé. Je me souviens même d’avoir lu un titre dans la presse locale : ‘José Thorel, Sarkozyste pur jus’. Mais ça ne correspond à aucune réalité. Si j’ai pu être taxé ‘d’acharnement’ à l’encontre de certains hommes politiques locaux –et je rappelle qu’il n’y a pas eu que Gaston Flosse qui a été traduit devant les juridictions de jugement, il y en a eu de nombreux autres– je pense que c’est une inversion de la réalité. La réalité, c’est que je me suis trouvé confronté à des hommes politiques qui s’acharnaient à commettre des délits. Et en tant que procureur de la République, le ‘métier’ du procureur de la République, c’est de mettre en œuvre l’action publique contre ceux qui violent la loi. C’est un peu le sens de cette phrase : ‘Je suis payé pour leur rentrer dans le chou’. Le procureur de la République n’est pas payé pour adouber des personnes qui commettraient des délits. Quand on est face à des délinquants en col blanc, des notables qui sont élus pour une mission d’intérêt public, et qu’on constate que cette mission est dévoyée avec des détournements, avec du favoritisme dans les marchés publics, c’est tout naturellement que le procureur met en œuvre l’action publique.”
 
Donc vous n’aviez pas à l’époque d’instructions pour leur ‘rentrer dans le chou’ ?
“Non, définitivement non. Ça ne se pratique pas comme ça. C’est un fantasme. Les procureurs de la République ne reçoivent pas d’instructions particulières, notamment politiques. Ils reçoivent des instructions de politique pénale générale. Ce sont des notes très souvent, des circulaires de politique pénale que la Chancellerie rédige, en insistant notamment par exemple sur les violences faîtes aux femmes, sur la lutte contre le trafic de stupéfiants, etc. L’ancien Garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, avait par exemple diffusé une circulaire de politique pénale propre à la Polynésie. Ce sont des instructions générales et jamais nominatives, visant tel homme politique.”
 
Vous avez souvent requis de lourdes peines de prison ferme, pas toujours suivies, dans les affaires d’atteintes à la probité. Ces peines d’emprisonnement sont-elles selon vous justifiées pour des délits de corruption, de favoritisme ou de détournement de fonds ?
“Ce que je peux vous dire sur ce thème, c’est que le législateur, celui qui a fait les lois, a entendu réprimer beaucoup plus sévèrement les atteintes aux deniers publics. On rappelle que le détournement de fonds ou la corruption sont punis de dix ans d’emprisonnement, ce qui est le maximum délictuel, alors que le vol simple est puni de trois ans d’emprisonnement. On voit donc bien que l’intention du législateur est de réprimer beaucoup plus fortement les atteintes aux intérêts publics que les atteintes aux intérêts privés. Et donc, cette différence devrait se retrouver dans les peines prononcées. Ce qui n’est pas toujours le cas”.
 
Est-ce que vous regrettez que certaines grosses affaires pénales que vous avez connu ou initié ne soient toujours pas conclues aujourd’hui à votre départ ? On pense notamment à Air Moorea, Chanut, Ravel-Le Gayic, JPK, Haddad-Flosse… Le temps judiciaire n’est-il pas trop long dans ce type d’affaires judiciaires ?
“Il est certain que pour un magistrat du parquet qui enclenche l’action publique, qui ordonne des enquêtes, qui requiert des renvois devant les juridictions de jugement, de voir juger ces affaires 10 à 12 ans après les faits, ce n’est pas satisfaisant. C’est trop long. Il y a une espèce d’érosion des poursuites qui se produit. Mais, j’en suis convaincu, le cours de la justice ne s’interrompt pas. Les hommes passent, mais l’institution judiciaire demeure. Et donc ces affaires aboutiront un jour. Récemment, j’ai pris comme exemple la course de va’a. On prend le départ. Parfois, on chavire, c’est difficile, il y a des courants contraires. Mais on finit toujours par franchir la ligne d’arrivée. Eh bien, une affaire judiciaire, elle ne s’interrompra que lorsqu’une décision définitive aura été rendue. Et j’ai bon espoir que tous ces dossiers que vous venez d’énumérer un jour, et j’espère le plus tôt possible, trouveront leurs conclusions. Qu’elles soient conformes aux réquisitions du parquet avec des condamnations, ou non conformes avec des relaxes. Mais la justice sera passée.”

“En Polynésie, il faut savoir préserver son indépendance et sa neutralité”
Est-ce qu’il est particulièrement difficile d’exercer la fonction de magistrat et notamment de procureur en Polynésie ? Est-ce que la proximité liée à l’insularité est plus gênante que dans d’autres juridictions ?

“Cette proximité, qui est une des qualités de la Polynésie, pour moi je l’ai toujours vécue comme un avantage et non pas comme un inconvénient. Mais, bien sûr, dans des fonctions d’autorité comme celles de procureur, dans des fonctions de répression parfois, cette proximité peut rendre le travail plus difficile. Et dans ces cas là, il faut prendre garde à ne pas laisser la vie privée interférer avec la vie professionnelle. Mais il existe des moyens. Lorsqu’on a une trop grande proximité avec des victimes ou des auteurs d’infractions qu’on est amené à poursuivre, on se déporte. On transmet le dossier à un autre magistrat qui, lui, sera beaucoup moins impliqué. (…) Mais oui, la Polynésie est vraiment un ressort très spécifique sur ce terrain là, du fait de cette culture du contact direct. Il n’y a pas d’anonymat en Polynésie. Dès l’instant où on est une personne publique, on est connu par tous et donc il faut savoir préserver son indépendance et sa neutralité. C’est un exercice plus difficile en Polynésie que dans d’autres ressorts que j’ai connu.”
 
Plus généralement, après toutes ces années passées à Papeete au siège ou au parquet, que retenez-vous de l’évolution de la société en Polynésie ?

“La Polynésie n’est pas une entité isolée, même si elle est insulaire. Elle vit dans la société du XXIe siècle. Elle est touchée par des phénomènes qui touchent d’autres pays aujourd’hui. Je pense à la progression du trafic de stupéfiants, et de drogues dures telles que l’Ice. Ce phénomène commence, depuis une dizaine d’années, à toucher la Polynésie avec des conséquences d’autant plus graves que nous sommes dans un microcosme, dans une petite société de 270 000 habitants avec ses fragilités. Et là, il est nécessaire que les pouvoirs publics, les forces de police, de gendarmerie, mais aussi les services de santé et de l’éducation se saisissent de cette problématique pour la contrôler par des mesures d’éducation et par des mesures de répression. (…) Sinon, ce que j’ai pu constater, c’est que l’économie polynésienne a été frappée, comme d’autres pays du monde, par les crises économiques et financières. Et frappée d’autant plus durement que cette économie a du mal à se diversifier. Il n’y a pas un tissu économique très dense et divers en dehors du tourisme, de la pêche et d’un peu d’agriculture. Mais j’ai bon espoir que le dynamisme des Polynésiens leur permettra de surmonter cette crise.”
 
Vous semblez garder un attachement particulier à la Polynésie ? Est-ce le cas et pourriez-vous revenir vous y installer ?

“Oui, pour des raisons familiales je suis contraint de rentrer en métropole, mais je reviendrai en Polynésie. Parce que j’y laisse des liens de famille et je dirai même des liens de sang, puisque mes deux petits-fils sont nés et vivent en Polynésie. Et mon épouse y est également très attachée parce qu’elle a été, pendant plus d’une quinzaine d’années, enseignante à l’école d’infirmier à Tahiti.”

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Le Pisan a fêté ses 10 ans

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Le Pisan a fêté ses 10 ans
Le programme d’insertion sociale par les activités nautiques (Pisan) 2019 s’est terminé ce samedi 3 août par l’évènement « Aito Swimming ». Ce programme, débuté en 2009, destiné à apprendre à nager aux enfants des quartiers défavorisés, fêtait par la même occasion ses dix années d’existence.
 
Le « Aito Swimming » a été proposé samedi à la piscine Pater par la fédération tahitienne de natation (FTN). Cette évènement est venu clôturer le programme d’insertion sociale par les activités nautiques (Pisan) 2019 qui fêtait par la même occasion ses dix années d’existence.
 
Ce programme vise à apprendre à nager aux enfants défavorisés en mettant à leur disposition les piscines communales habituellement fermées pendant les périodes de vacances. Des courses de nage libre sur 25 mètres ont été proposées à des jeunes garçons et filles de 8 ans (et moins) à 13 ans (et plus). SB

Le Pisan a fêté ses 10 ans
Parole à Michel Sommers, président de la FTN :
 
Quelques mots sur le Aito Swimming ?
 
« Le Aito Swimming, c’est la compétition qui clôture l’ensemble des stages du Pisan. 13 stages ont été élaborés en juillet avec énormément de communes qui ont joué le jeu. C’était aussi l’occasion de fêter les dix ans du Pisan, j’ai eu l’honneur d’ouvrir la compétition ce matin avec Jean Suenko et Teiki Tetahiotupa, ancien président et ancien conseiller technique de la FTN, avec qui on avait mis en place ce programme qui permet aux enfants des quartiers défavorisés d’apprendre à nager. Cela nous permet aussi de détecter quelques « pépites ». Il faut se préparer pour les prochains Jeux et nos champions peuvent aussi venir des quartiers défavorisés. »
 
Teiki Dupont est également présent ?
 
« Quelques nageurs médaillés des Jeux du Pacifique étaient également sponsors de l’opération. Ils ont accompagné les nageurs pendant les stages et ils viennent aussi pendant la compétition pour nous aider et montrer à ces jeunes quel est objectif à atteindre, même si aujourd’hui, l’essentiel c’est de participer. »
 
C’est une main tendue vers les quartiers défavorisés ?
 
« La saga fête ses trente ans je crois, nous, c’est une Saga pour la natation. On est fiers de voir ces jeunes des quartiers avec le sourire. On doit réfléchir pour faire en sorte de les faire venir au sein des clubs. L’objectif est également d’associer les clubs à l’organisation du Pisan pour pouvoir les intégrer directement. »
 
 

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COPF : « Il y a une étude sérieuse à faire »

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COPF : « Il y a une étude sérieuse à faire »
Le comité olympique de Polynésie française a invité les acteurs des derniers Jeux du Pacifique à un repas dans un hôtel de la côte est. Des prix ont été remis à des athlètes mais aussi à des fédérations.
 
Le comité olympique de Polynésie a organisé un repas samedi midi dans un hôtel de la côte est à l’attention des acteurs des derniers Jeux du Pacifique, même si une partie des athlètes sont déjà repartis dans leur pays de résidence. Le président du COPF Louis Provost a pris la parole avant de remettre plusieurs distinctions aux athlètes et aux fédérations qui se sont particulièrement illustrés.
 
Marguerite Temaiana (va’a), Rahiti De Vos (natation) et Benjamin Zorgnotti (triathlon) ont reçu un prix pour leurs performances individuelles. La fédération de badminton, la fédération de va’a, la fédération de volley-ball, la fédération de triathlon, la fédération de tir, la fédération de judo et la fédération de tennis ont également été récompensées. SB

COPF : « Il y a une étude sérieuse à faire »
Parole à Louis Provost, président du COPF :
 
Une belle aventure humaine ?
 
"Oui et je ne suis pas insatisfait des résultats. Il y a pas mal de paramètres à prendre en compte, on finit quatrième mais ce n'est pas la première fois que cela arrive. Le pays organisateur est toujours avantagé et il faut reconnaître que sur 16 éditions, la Calédonie en a gagnées 14. A nous de travailler. Que fera-t-on si on obtient l'organisation des Jeux de 2027 ? Après un rassemblement de l'élite sportive, des présidents des fédérations, des coachs et des techniciens, il faudra voir quel plan de bataille mettre en place pour gagner chez nous en 2027."
 
Qu'est ce que la Calédonie a que nous n'avons pas, vous avez forcément dû y réfléchir ?
 
"Pas vraiment, car lors de ces Jeux, nous avons été obnubilés par la réinscription de Tahiti. Cela nous a pris du temps. Je ne dirais pas que nous y sommes allés la « fleur au fusil », parce que les fédérations se sont préparées, mais cette incertitude par rapport à notre participation ne nous a pas aidés. On a su en mai qu'on était réinscrits. La convention que nous avons signée avec la Calédonie doit participer à l'évolution du sport polynésien. Dans les échanges, il faudra savoir ce que eux ils font, quel est le budget de chaque fédération, de chaque ligue. C'est peut-être là que le bât blesse.
 
« Il y a une étude sérieuse à faire. Quand on voit que Samoa, qui a une belle piscine, qui n'avait pas de nageurs en 2007, aujourd'hui a des nageurs qui ramènent cinq médailles d'or après s'être entrainés à l'étranger…De quelle manière ont-ils été pris en charge par leur pays ? La Papouasie a écrasé tout le monde à domicile en 2015. Qu'ont-ils fait ? Ils ont investi et y ont mis les moyens. Ils ont fait venir les meilleurs entraineurs du monde pour pouvoir se préparer au mieux, comme l'a fait la Chine en son époque pour ses Jeux. Sommes-nous capables d'aller dans ce sens là ? "

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Rupture du ligament croisé pour Makalea Foliaki

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Rupture du ligament croisé pour Makalea Foliaki
Makalea Foliaki évolue actuellement au sein de l’effectif du rugby club de Toulon (RCT), un club évoluant au plus haut niveau du rugby en métropole, le Top 14. Le championnat de la saison 2019-2020 va commencer fin août mais Makalea Foliaki ne pourra pas y participer. Il y a deux semaines, Makalea Foliaki s’est blessé au genou lors d’un entrainement, sur un mauvais appui.
 
Le verdict est tombé, il s’agit d’une rupture du ligament croisé. Une opération est prévue fin août, elle sera suivie de six mois de rééducation. On souhaite bon courage à notre champion qui vient de renouveler un contrat d’un an avec le rugby club de Toulon. Il est désormais comptabilisé officiellement avec l’effectif de l’équipe professionnelle et plus celui de l’équipe espoirs. SB

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Allemagne: un mystérieux bienfaiteur distribue 200.000 euros en liquide

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Allemagne: un mystérieux bienfaiteur distribue 200.000 euros en liquide
Berlin, Allemagne | AFP | mardi 06/08/2019 - Un mystérieux bienfaiteur a distribué depuis le début de l'année au moins 200.000 euros de dons en liquide à différentes institutions de la région de Brunswick en Allemagne, rapporte l'agence allemande dpa mardi. 
Un établissement pour personnes en fin de vie s'est ainsi vu remettre lundi 100.000 euros en liquide, soit 200 billets de 500 euros, selon les médias locaux.
L'argent avait été découvert dans une enveloppe adressée à la rédaction du quotidien régional "Braunschweiger Zeitung" et portant mention du destinataire du don.
"Aider à mourir des gens gravement malades est un signe de chaleur humaine et mérite respect et reconnaissance", a écrit le généreux bienfaiteur, précisant que cet argent avait été correctement déclaré aux services des impôts.
"Nous ne savons absolument pas (qui il est) et nous ne voulons pas mettre en danger ces bonnes actions" en cherchant à en savoir plus, a précisé David Mache du "Braunschweiger Zeitung".
Par le passé, cet anonyme au grand coeur a déjà laissé des enveloppes de 20.000 ou 50.000 euros, selon la même source. Ces dernières années, plusieurs dons anonymes ont déjà ainsi été adressés à différentes structures caritatives.
Selon la chaîne régionale publique NDR, le journal "Wolfsburger Nachrichten" avait ainsi reçu l'an dernier une enveloppe de 100.000 euros destinés à la construction d'un second établissement pour malades en fin de vie. 

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Birmanie: un patron de presse australien condamné à 13 ans de prison dans une affaire de stupéfiants

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Birmanie: un patron de presse australien condamné à 13 ans de prison dans une affaire de stupéfiants
Rangoun, Birmanie | AFP | mercredi 06/08/2019 - Un patron de presse australien a été condamné mercredi à treize ans de prison après la découverte d'importantes quantités de stupéfiants à son domicile de Rangoun.

Ross Dunkley, cofondateur du Myanmar Times en Birmanie et ancien copropriétaire du journal cambodgien Phnom Penh Post, des titres anglophones réputés en Asie du Sud-Est, a été reconnu coupable de possession de drogue "dans le but de la commercialiser". Il a nié les faits pendant le procès.
L’Australien avait été arrêté en juin 2018 à Rangoun lors d'une opération de la police birmane avec un de ses partenaires commerciaux et sept Birmans. Deux d'entre eux, qui travaillaient au domicile de Ross Dunkley, avaient été par la suite relâchés.
La police avait retrouvé dans sa maison 300 grammes de méthamphétamine sous forme de cristaux, près de 800 "yaba" (comprimés de méthamphétamine), de petites quantités de marijuana, d'opium et d'héroïne.
La Birmanie, numéro deux de la production d'opium derrière l'Afghanistan selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), est aussi un des plus gros producteurs de méthamphétamines dans le monde. 
Ross Dunkley avait déjà été condamné en 2011 à un mois de prison pour l'agression d'une femme dans une discothèque de Rangoun. 

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La Papouasie demande à Pékin de refinancer l'intégralité de sa dette publique

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La Papouasie demande à Pékin de refinancer l'intégralité de sa dette publique
Port Moresby, Papouasie-Nouvelle-Guinée | AFP | mercredi 06/08/2019 - La Papouasie-Nouvelle-Guinée a demandé à Pékin de refinancer l'intégralité de sa dette publique, de l'ordre de sept milliards d'euros, une requête susceptible d'irriter l'Australie et les Etats-Unis inquiets de l'expansionnisme chinois dans le Pacifique.

Les autorités chinoises ne cessent de renforcer leur présence dans la zone à coups de prêts et de financement d'infrastructures, ce qui a poussé Canberra et Washington à lancer leur propre offensive de charme pour ne pas perdre leurs alliés insulaires traditionnels.
Moins de deux semaines après avoir effectué en Australie sa première visite officielle à l'étranger depuis son arrivée à la tête du gouvernement papouasien, James Marape a annoncé mardi qu'il avait demandé à Pékin son aide pour le refinancement d'une dette publique de 27 milliards de kinas (7,1 milliards d'euros), à l'occasion d'une réunion à Port Moresby avec l'ambassadeur de Chine.
"Il a dit qu'une lettre officielle serait adressée à l'ambassadeur pour qu'il la transmette à Pékin", a indiqué dans un communiqué le cabinet du Premier ministre.
"Il a suggéré que la Banque de Papouasie-Nouvelle-Guinée et la Banque de la République populaire de Chine prennent les choses en main avec le département du Trésor pour lancer les consultations."
 

- Faire monter les enchères -

 
Depuis qu'il est devenu Premier ministre il y a deux mois et demi, M. Marape a déclaré la guerre à la corruption endémique dans son pays et promis de rééquilibrer ses relations avec ses alliés, ainsi qu'avec les multinationales qui exploitent les vastes ressources minières de la Papouasie.
Le communiqué précise que le Premier ministre a exhorté Pékin à conclure un accord de libre-échange avec les Nations du Pacifique et encouragé la Chine à doper ses investissements en Papouasie dans les secteurs de l'exploitation forestière, de la pêche et des ressources minières.
De son côté, l'ambassadeur de Chine Xue Bing a fait part de ses préoccupations quant au fait que la prochaine réunion du Forum des îles du Pacifique (FIP) se tienne aux Tuvalu, un petit archipel qui continue d'avoir des relations diplomatiques avec Taïwan, et non avec Pékin. 
Jonathan Pryke, expert des questions relatives au Pacifique au sein de l'Institut Lowy, a estimé que cette requête, juste après que l'Australie eut déroulé le tapis rouge pour M. Marape, était de nature à susciter l'ire de Canberra et Washington.
"Si la Chine restructurait l'ensemble de la dette de la Papouasie, elle deviendrait son plus gros bailleur individuel, ce qui lui donnerait une très grande influence sur le pays", a-t-il dit.
"Rien ne nous dit que la Chine voudra le faire, mais le cas échéant, je m'attends à ce qu'elle demande d'importantes concessions."
De son côté, le département australien des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué qu'il saluait toute forme de "soutien apporté aux besoins en développement de nos partenaires du Pacifique" à la condition que l'aide soit "transparente, qu'elle respecte les standards internationaux, réponde à des besoins véritables et évite de se traduire par des dettes supplémentaires qui ne soient pas viables".
La Chine a souvent été accusée d'utiliser sa force de frappe financière pour étendre son influence et de piéger certains pays vulnérables dans un endettement insoutenable. 
La Papouasie-Nouvelle-Guinée a un besoin urgent de fonds, observe M. Pryke. Sa dette représente près de 33% de son PIB, et son remboursement engouffre 15 de son budget annuel. La Chine ne détient actuellement que 7% de la dette totale de la Papouasie, explique-t-il.
M. Pryke a cependant relevé que Pékin n'avait par le passé jamais racheté l'intégralité de la dette publique d'un pays et a avancé la possibilité que M. Marape cherche surtout à faire monter les enchères avec Canberra.
"Dire que +la Chine veut discuter avec nous+ est une façon d'obtenir davantage d'engagement de l'Australie", explique-t-il.

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Nouvelle-Zélande: découverte des restes d'"Hercule", un perroquet géant

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Nouvelle-Zélande: découverte des restes d'
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | mercredi 06/08/2019 - Les restes d'un perroquet géant qui mesurait près d'un mètre, pesait jusqu'à 7 kilogrammes et vivait voilà 19 millions d'années ont été découverts en Nouvelle-Zélande, selon une étude publiée dans la dernière livraison de la revue Biology Letters de la Royal Society par une équipe internationale de paléontologues qui l'ont baptisé "Hercule".

"Nous pensons qu'il en était incapable de voler", a expliqué mercredi à l'AFP Paul Scofield, conservateur en chef au Musée de Canterbury.
Les scientifiques se sont fondés sur l'étude des os d'une patte, retrouvés en 2008. A l'époque, personne ne savait trop à quoi correspondait cette trouvaille, restée onze ans durant à prendre la poussière sur une étagère avant que des scientifiques ne s'y intéressent à nouveau cette année.
"L'idée qu'il puisse s'agir d'un perroquet géant ne nous avait pas effleuré", a poursuivi M. Scofield, "nous pensions à une sorte d'aigle, jusqu'à ce que nous les examinions à nouveau".
Le perroquet a reçu le nom d'"Heracles inexpectatus", en référence à sa taille mais également au caractère inattendu de sa découverte.
"Hercule, le plus grand perroquet connu, disposait sans aucun doute d'un bec énorme qui pouvait ouvrir en deux tout ce qu'il voulait et il a fort bien pu se régaler d'autre chose que de la nourriture habituelle des perroquets, peut être même d'autres perroquets", a expliqué Mike Archer, du Centre de recherches de paléontologie de l'Université de Nouvelle-Galles du Sud.
L'oiseau faisait à peu près deux fois la taille du kakapo, une espèce menacée de disparition qui était jusqu'alors le plus gros perroquet connu.
Les restes du perroquet géant ont été découverts fossilisés près de St Bathans au centre de l'Ile-du-Sud de la Nouvelle-Zélande, une zone de fouilles riche en fossiles du Miocène, une ère remontant entre 5 et 23 millions d'années.
La Nouvelle-Zélande est connue pour ses oiseaux non volants aux dimensions imposantes comme le moa (Dinornis), disparu à la fin du XVIIIe siècle et qui mesurait jusqu'à 3,6 m de haut.
"Mais jusqu'à présent, personne n'avait découvert la trace d'un perroquet géant disparu, nulle part", a souligné Trevor Worthy, professeur associé à l'Université Flinders (Australie).
"Nous fouillons ces dépôts fossiles depuis vingt ans et chaque année nous apporte des révélations sur de nouveaux oiseaux ou d'autres animaux", a-t-il ajouté. "Il y a sans aucun doute bien davantage d'espèces inattendues à découvrir".
L'an dernier, les scientifiques avaient découvert les restes fossilisés d'une chauve-souris qui vivait il y a 16 à 19 millions d'années. L'animal, quifaisait trois fois la taille d'une chauve-souris contemporaine et pesait 40 grammes, avait la particularité de voler mais aussi de parcourir le sol à quatre pattes.

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Francis Stein démissionne du Service du patrimoine archivistique

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Francis Stein démissionne du Service du patrimoine archivistique
PAPEETE, le 7 août 2019 – L’information a été publiée mardi soir au Journal officiel, le chef du Service du patrimoine archivistique par intérim, Francis Stein, a démissionné de ses fonctions le 3 juillet dernier, quelques jours après sa mise en examen pour « meurtre » dans l’affaire JPK.
 
Mis en examen pour « meurtre » et placé sous contrôle judiciaire le 28 juin dernier dans le cadre de l’instruction sur la disparition de l’ancien journaliste et communiquant, Jean-Pascal Couraud, en 1997, le chef du Service du patrimoine archivistique par intérim, Francis Stein, a démissionné de ses fonctions. L’information ressort du dernier Journal officiel publié mardi soir. Le chef de service a déposé sa démission le 3 juillet dernier, avec effet le 14 août.
 
En marge de la fête de l’autonomie le 29 juin dernier, le président du Pays Edouard Fritch avait pourtant confirmé le maintien dans ses fonctions du chef du service du Patrimoine et de la directrice de l’Environnement, Miri Tatarata, également mise en examen des mêmes chefs dans ce dossier. Contacté mercredi matin par nos confrères de Radio 1, Francis Stein a indiqué qu’il ne s’exprimerait pas avant septembre prochain, en présence de son avocat.

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"Concurrence déloyale", par Munoz

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Le grand patron de l'OMS à Tahiti

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Le grand patron de l'OMS à Tahiti
Papeete, le 7 août 2019 - Le président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a reçu, mardi en fin de journée, à la Présidence, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), venu à l'occasion de la 13e réunion des ministres de la Santé du Pacifique qui se tient actuellement à Papeete..

Le président et le Directeur général de l’OMS ont échangé sur les sujets prioritaires du Pacifique, notamment la couverture de santé universelle et la lutte contre les maladies non-transmissibles. La promotion des soins de santé primaires est fondamentale pour atteindre ces objectifs.
Compte tenu de l’étendue de la Polynésie française, le Directeur général a été particulièrement intéressé par les programmes offrant aux habitants de la Polynésie française une couverture de santé universelle, même dans les îles les plus isolées. Il a été également intéressé par le programme de modernisation des soins de santé primaires portée par le ministère de la Santé. Ce modèle semble particulièrement pertinent pour la région Pacifique. Le Directeur général estime que les autres pays et territoires du Pacifique pourraient bénéficier de l’expérience et du modèle développé en Polynésie française. Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a pris ses fonctions en tant que Directeur général de l’OMS en mai 2017. Il s’agit de son premier déplacement en Polynésie française.

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