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Australie: une femme utilise la première une nouvelle loi sur le suicide assisté

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Australie: une femme utilise la première une nouvelle loi sur le suicide assisté
Sydney, Australie | AFP | lundi 04/08/2019 - Une Australienne de 61 ans atteinte d'un cancer est devenue en juillet la première à se servir d'une loi controversée sur le suicide assisté adoptée dans l'Etat de Victoria (sud-est), a annoncé un groupe militant pour l'euthanasie volontaire, Go Gentle Australia.

Kerry Robertson, mère de deux enfants, est morte en juillet à Bendigo, dans l'Etat de Victoria, trois mois après avoir cessé en raison des lourds effets secondaires son traitement contre un cancer du sein qui s'était propagé, a précisé dimanche le groupe. Son cancer avait été diagnostiqué en 2010. Le produit létal lui a été administré après le processus d'approbation de 26 jours prévu par la loi.
"Cela a été rapide, elle était prête à partir", a expliqué sa fille Jacqui dans un communiqué. "Son corps était défaillant et elle souffrait terriblement. Elle souffrait depuis longtemps".
L'Etat de Victoria, le deuxième le plus peuplé du pays, a adopté en 2017 une loi, entrée en vigueur en juin dernier, permettant aux patients en fin de vie d'abréger leurs jours. Il s'agit d'une première dans le pays et d'autres Etats pourraient suivre le mouvement.
Le suicide assisté est réservé aux patients en phase terminale âgés de plus de 18 ans vivant dans l'Etat de Victoria et ayant moins de six mois à vivre, ou moins d'un an pour des personnes souffrant de sclérose en plaque ou d'affections neuro-motrices. La loi prévoit des garanties dont un comité d'examen indépendant et l'intervention d'un médecin légiste pour contrôler les circonstances des décès.
En 1996, une loi autorisant l'euthanasie était entrée en vigueur dans le Territoire du Nord, faisant de l'Australie le premier pays au monde à légaliser l'euthanasie, mais elle avait été abrogée dès l'année suivante au niveau fédéral.
Lorsque cela était légal, Philip Nitschke, militant australien du droit à l'euthanasie, était devenu le premier médecin au monde à administrer une injection létale, légale et volontaire pour mettre fin à une vie. Il avait aidé quatre personnes à mourir.

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Nouvelle-Zélande: projet de loi pour libéraliser l'avortement

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Nouvelle-Zélande: projet de loi pour libéraliser l'avortement
Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | lundi 04/08/2019 - Le gouvernement néo-zélandais a publié lundi un projet de loi, attendu de longue date, pour libéraliser l'avortement, qui sera considéré comme relevant du domaine de la santé et du choix des femmes plutôt qu'un crime.

Aux termes de ce projet, qui sera présenté jeudi au Parlement, une femme pourra se faire avorter jusqu'à la vingtième semaine de grossesse et sur avis médical au delà.
La Nouvelle-Zélande est actuellement dotée de lois restrictives sur l'avortement. Il est considéré comme un crime mais une faille juridique permet à une femme d'avorter si deux médecins conviennent que la grossesse la met en danger physique ou mental.
Selon des chiffres officiels, environ 13.000 avortements ont été pratiqués l'an dernier dans le pays, dont 57 après la vingtième semaine de grossesse. 
"L'avortement est la seule procédure médicale qui demeure un crime en Nouvelle-Zélande. Il est temps que cela change" et que "la loi soit similaire à celle de nombreux autres pays développés", a déclaré le ministre de la Justice Andrew Little en présentant le projet de loi dont l'élaboration a nécessité des mois de tractations au sein de la coalition tripartite.
Le projet de loi prévoit également d'établir des "zones de sécurité" de 150 m autour des cliniques pratiquant l'avortement afin d'éviter aux femmes d'être harcelées par des manifestants opposés à l'avortement.
Le vote au Parlement dépendra davantage des convictions individuelles des députés que de leurs appartenances partisanes.
Le groupe pro-avortement Aotearoa s'est félicité de cette annonce mais s'est interrogé sur la nécessité de la limitation à vingt semaines de grossesse.

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Arrivée d'un nouveau haut-commissaire en Nouvelle-Calédonie

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Arrivée d'un nouveau haut-commissaire en Nouvelle-Calédonie
Nouméa, France | AFP | lundi 04/08/2019 - Laurent Prévost a pris lundi à Nouméa ses fonctions de haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie, où il lui incombera notamment de veiller à l'organisation d'un second référendum sur l'indépendance en 2020, après celui de novembre dernier.     

Aux côtés du président du gouvernement de cet archipel très autonome et de dirigeants institutionnels, le haut-fonctionnaire a déposé une gerbe au Monument aux morts de la capitale.
L'un des points saillants de la mission de M. Prévost sera d'organiser un deuxième référendum sur l'indépendance, en vertu du processus de décolonisation de l'accord de Nouméa (1998), après un premier scrutin le 4 novembre 2018. Le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la République l'avait alors emporté avec 56,7% des voix.      
"Tout l'enjeu, pour les équipes qui m'entourent et pour moi même, est que l'on puisse préparer la deuxième consultation dans d'aussi bonnes conditions et avec le même état d'esprit" que la première, a déclaré le haut-commissaire.       
Alors que des tensions, voire des incidents, avaient été redoutés avant le vote du 4 novembre, celui-ci s'était déroulé dans le calme, avec une mobilisation record de 81%.      
Laurent Prévost a indiqué qu'il allait s'entretenir avec l'ensemble des acteurs politiques, économiques, culturels et coutumiers de l'île "dans une posture d'écoute" et en vue du prochain comité des signataires de l'Accord de Nouméa, qui devrait se tenir autour de fin septembre à Matignon.      
La fixation de la date du prochain référendum sur l'indépendance, qui suscite des divergences, devrait notamment être à l'ordre du jour. Le FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste, indépendantiste) souhaite que le scrutin ait lieu au deuxième semestre 2020, tandis que l'Avenir en confiance (non-indépendantiste, principal parti de droite depuis les élections provinciales de mai dernier) veut "aller au plus vite" au premier semestre.     
Enarque, Laurent Prévost, 52 ans, était précédemment préfet du Val-de-Marne. Il succède à Thierry Lataste, fin connaisseur du dossier calédonien, en poste de juin 2016 à juillet 2019, qui a rejoint le Conseil d'Etat.

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De la vanille made in Gambier

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De la vanille made in Gambier
Tagirao Teara Mamatamoe, alias Stan, cultive depuis maintenant huit ans de la vanille sur l'île de Akamaru aux Gambier. "Au début j'ai commencé avec quatre lianes et quatre espèces différentes de vanille. Aujourd'hui avec ma femme on s'occupe d'une plantation de 5 000 mètres carrés que l'on va agrandir."
 
Alors que la majeur partie de ses compatriotes mangareviens ont fait le choix de se lancer dans la perliculture, Tagirao Teara Mamatamoe, alias Stan, a choisi lui d'abandonner le lagon des Gambier pour retourner à terre et se consacrer à l'agriculture. "Comme quasiment tout le monde aux Gambier j'étais dans la perliculture. Et puis un jour j'en ai eu assez de me mouiller", sourit le quadragénaire.
 
"Comme quasiment tout le monde aux Gambier j'étais dans la perliculture. Et puis un jour j'en ai eu assez de me mouiller"
Leetchi, citronnier, pamplemoussier, ou encore orangers poussent comme de l'herbe aux Gambier. Mais Stan lui n'a pas fait dans la facilité. Il choisi de lancer sur l'île de Akamaru, une plantation de vanille. Une plantation qu'il entretien depuis huit ans maintenant avec sa femme. "J'ai commencé avec quatre lianes et quatre espèces différentes de vanille.  J'avais du ha'apape, du re'are'a, du vānira tahiti, et une espèce qui vient de l'île de La Réunion", explique l'agriculteur.

"l'objectif est d'atteindre les 3 000 fleurs par jour"
De la vanille made in Gambier
En autodidacte et grâce à des tutoriels qu'il trouve sur Youtube, Stan apprend au fil des années à mieux gérer sa plantation. Si les débuts ont été compliqués, son exploitation s'étend aujourd'hui sur un espace de 5 000 mètres carrés. "C'est en effet beaucoup de travail mais j'adore ce que je fais", ajoute Stan. "J'ai toujours aimé être au contact de la nature. Ça me fait du bien de me retrouver tous les jours dans ma plantation, de marier les plants, de voir grandir les lianes, et de sentir ce doux parfum."
 
En plus de faire pousser ses gousses de vanille, Stan s'occupe également de leur séchage. "Généralement pour sécher la vanille il faut trois mois. Mais moi aux Gambier je les mets à sécher pendant trois semaines. Ensuite je les mets dans des couvertures pour les préserver de l'humidité et ensuite elles sont prêtes à être vendues", détaille l'intéressé.
 
Cette année Stan estime avoir produit près de 68 kg de vanille. Une petite quantité est donnée gratuitement aux associations du village de Rikitea lors de leur manifestation culturelles. " Et la plus grosse partie de sa production est destinée au groupe Wan, son seul acheteur pour le moment. "Récemment je leur ai vendu 48 kg de vanille à 30 000 fcpf le kilos," indique-t-il. "Ils sont très satisfaits de la qualité de ma vanille et m'ont demandé d'en produire plus."
 
Ainsi depuis plusieurs mois Stan travaille sur l'aménagement d'un espace de 2 000 mètres carrés. "L'objectif est d'arriver à produire 3 000 fleurs par jour. Ce qui me permettrait d'atteindre les 100 kg de vanille."
 
Après la perle, l'archipel des Gambier pourrait bien devenir célèbre aussi pour sa vanille.

De la vanille made in Gambier

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Jean Robin relaxé

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Jean Robin relaxé
PAPEETE, le 5 août 2019 - Le youtubeur et propriétaire d’un cybercafé à Moorea, Jean Robin, a été relaxé jeudi par la cour d’appel de Papeete des faits de « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine » pour lesquels il avait été condamné en mars dernier à six mois de prison avec sursis.

Le 26 mars dernier, le propriétaire d’un cyber café à Moorea, Jean Robin, avait été condamné par le tribunal correctionnel de Papeete pour des faits de « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine » à six mois de prison avec sursis et à une amende de 500 000 Fcfp. L’homme était poursuivi pour avoir diffusé des vidéos sur Youtube dans lesquelles il évoquait notamment dans des termes assez acerbes son aversion contre l’Islam qu'il comparait notamment au régime nazi.

Jean Robin ayant fait appel du jugement du jugement de première instance, il a comparu devant la cour d’appel de Papeete le 4 juillet dernier qui a rendu son arrêt jeudi dernier en prononçant cette fois-ci la relaxe de l’intéressé. Dans sa décision, la cour a affirmé que le youtubeur ne faisait que livrer son opinion, mais qu'il n'utilisait pas, pour autant, "de termes particulièrement violents, ni invitait le public à combattre, haïr ou discriminer ».












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L'anthropologue Jean Guiart est décédé

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L'anthropologue Jean Guiart est décédé
Papeete, le 5 août 2019 - L'anthropologue Jean Guiart est décédé dimanche 4 août à son domicile à Punaauia à l'âge de 94 ans.

Anthropologue et ethnologue réputé, spécialiste des arts et des religions de l'Océanie Jean Guiart était né en 1925 à Lyon. Durant sa longue carrière, le professeur Jean Guiart a été directeur d'études à l'École Pratique des Hautes Etudes (EPHE) de 1968-1973, puis directeur du Laboratoire d'ethnologie du Musée de l'Homme de 1973 à 1988. Pendant sa retraite, il réside à Nouméa où il fonde en 1997 sa propre société d'édition, Le Rocher-à-la-Voile, puis à Tahiti.
Jean Guiart est connu pour avoir réalisé de nombreuses recherches sur les arts et les religions de l'Océanie, notamment sur la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu (ex-Nouvelles-Hébrides). Il a apporté une importante contribution à l'étude de la société canaque.

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Nu’uroa fest, dernière scène du Heiva

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Nu’uroa fest, dernière scène du Heiva
PAPEETE, le 5 août - L’événement Nu’uroa fest lancé en 2018 s’inscrit dans le temps. Cet événement donne l’occasion aux spectateurs d’admirer les groupes du Heiva qui n’ont pas été lauréats et qui ont accepté une ultime représentation.

Tous les groupes du Heiva i Tahiti qui ne sont pas primés sont invités depuis l’année dernière à remonter sur scène. Non pas sous les projecteurs de To’ata, mais dans les jardins du Musée de Tahiti et des îles, en plein air et en pleine journée.

"C’est une initiative du ministre de la culture Heremoana Maamaatuaiahutapu", raconte Miriama Bono, directrice du Musée de Tahiti et des îles. Elle a participé à l’organisation et l’accueil de la première édition du Nu’uroa fest. Elle accueille maintenant la deuxième édition.

Des mois de travail pour quelques minutes de scène

"Cela faisait un moment que le ministre voulait proposer aux groupes qui ne participent ni soirées des lauréats ni aux shows dans les hôtels de remonter sur scène, car les préparatifs d’un spectacle au Heiva sont toujours très longs, ils demandent beaucoup d’énergie, d’efforts, de fonds… alors que le jour J, il n’y a que quelques minutes de passage."

Le Nu’uroa fest a vu le jour en échos à l’exposition sur les costumes du Heiva Danse des costumes du 26 juin 2018 au 13 janvier 2019). "Cela semblait cohérent de le lancer à ce moment-là." Le Musée de Tahiti et des îles a pris en charge le projet.

L’événement s’est tenu sur deux jours le samedi 11 et le dimanche 12 août sur le paepae anuā. Neuf groupes ont relevé le défi. "Le succès a été au rendez-vous", se rappelle Miriama Bono, "tant du côté des spectateurs que des groupes. Cela s’est fait dans une ambiance beaucoup plus familiale qu’à Papeete." L’initiative a tout naturellement été renouvelée.

Cette année 2019, les groupes sont au nombre de sept, ils se succèderont sur le paepae anuā samedi prochain, le 10 août. La journée démarrera par un discours et la remise du meilleur grand costume du Heiva i Tahiti 2019 (groupe Pupu Tuha’a Pae). Ces costumes (hommes et femmes) viendront compléter la collection qui en compte déjà plus de 200.

Tous les invités n’ont pas accepté de revenir pour des raisons évidentes de logistique. Les artistes des îles en particulier ne font pas le déplacement.

Conclure les festivités du Heiva

Ceux qui acceptent doivent présenter un spectacle plus court (30 minutes au lieu de 40 minutes) en formation plus réduite.

L’organisation a été prise en charge par la Maison de la culture, intégrant à part entière les festivités de juillet. "C’est la clôture du Heiva avant la rentrée", résume Miriama Bono.


Nu’uroa fest, dernière scène du Heiva
Pratique

Le samedi 10 août de 9h30 à 17 heures dans les jardins du Musée de Tahiti et des îles.
Entrée libre.
Tarif préférentiel pour l’exposition Tupuna → Transit au Musée.

Nu’uroa fest, dernière scène du Heiva
Programme

9h30 : Accueil, discours et remise du meilleur grand costume du Heiva i Tahiti 2019 du groupe Pupu Tuha’a Pae.
9H45 : Pupu Tamarii Tuha'a - Dirigé par Arsène Hatitio
10H30 : Te Pare 'O Tahiti Aea - Dirigé par Teio Rapae
1H15 : Heikura Nui - Dirigé par Iriti Hoto
13 heures : Tupuna Transit (visite guidée)
14 heures : Teva I Tai - Dirigé par Pierrot Metua
14H45 : O Punaauia - Dirigé par Edwin Bernardino
15H30 : Temaeva - Dirigé par Coco Hotahota

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L’ouvrage "La Vieille dame d’Hiroshima" disponible au prêt

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L’ouvrage
PAPEETE, le 5 août 2019 - La médiathèque de la Maison de la culture met à la disposition de ses lecteurs le livre "La Vieille dame d’Hiroshima - éducation à la paix". Mille exemplaires de cet ouvrage ont été donnés il y a un an à la Polynésie française par l’association Network for Cultural Diversity.

"Un médecin a consacré sa vie aux Hibakusha", rapporte Yolande Vernaudon, déléguée au suivi des conséquences des essais nucléaires. Les Hibakusha étant les femmes victimes des bombardements atomiques au Japon (Hiroshima le 6 août 1945, Nagasaki le 9 août de la même année).

Elle poursuit : "il a dirigé un centre de soins dans lequel des visites notamment pour les jeunes et des rencontres entre visiteurs et victimes ont été organisées. Il a constaté que les mêmes questions revenaient tout le temps et a décidé d’en faire un livre".

Ce livre découpé en questions-réponses aborde des aspects scientifiques, historiques et sociétaux en lien avec les irradiations et leurs conséquences. "Les informations s’appuient sur le vécu d’Hibakusha, ce qui apporte une touche humaine au texte", précise Mylène Raveino, responsable des activités permanentes et des bibliothèques de la Maison de la culture. Le texte est, de ce fait, rendu plus accessible.

Rédigé en 2005 en japonais par le docteur Nanao Kamada, il a été traduit en français puis offert à la Polynésie en 2018 par l’intermédiaire de Bruno Barrillot, ancien délégué pour le suivi des conséquences des essais nucléaires (décédé en mars 2017).

Bruno Barillot (remplacé par Yolande Vernaudon) avait en effet pris cette initiative en accord avec Tadatoshi Akiba, président de l’association Archiving network for cultural diversity, ancien maire de Hiroshima et fondateur du réseau mondial Maires pour la paix.

Sur le territoire, des exemplaires ont été donnés à tous les collèges et lycées du territoire, publics et privés. Le livre est désormais disponible pour tous à la médiathèque de la Maison de la culture.


L’ouvrage
Pratique

La médiathèque pour adultes de la Maison de la culture est ouverte du lundi au jeudi de 8 heures à 17 heures et le vendredi de 8 heures à 16 heures.

Contacts

Tél. : 40 54 45 44

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De l'argent pour Tahiti en Jordanie

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De l'argent pour Tahiti en Jordanie
Bradley Lai Koun Sing du club Excelsior Taekwondo et Ariihei Lehartel du club Te Aito Tahiti Iti ont pu obtenir deux médailles d'argent lors du El Hassan Open, une compétition proposée sous l'égide de la fédération mondiale de taekwondo en Jordanie.
 
Les mésententes entre les trois fédérations de taekwondo de Polynésie n'empêchent apparemment pas certains de continuer à se déplacer à l'international. En marge des Jeux du Pacifique lors desquels le taekwondo tahitien n'était pas représenté, le Tahitien Manu Huaatua s'était illustré en remportant la médaille d'or dans la catégorie poids lourds lors des championnats d'Océanie, qui s'étaient déroulés en parallèle des Jeux, à Samoa.
 
C'est ensuite en Jordanie, à Amman, que d'autres Tahitiens ont pu s'exporter, accompagnés par Alfred Lai Koun Sing, le coach expérimenté du club Excelsior Taekwondo. Deux médailles d'argent ont été obtenues par Bradley Lai Koun Sing du club Excelsior Taekwondo dans la catégorie plus de 65 kg et par Ariihei Lehartel du club Te Aito Tahiti Iti dans la catégorie moins de 65 kg.
 
Pas moins de 800 athlètes ont participé à cette compétition internationale organisée à Amman, capitale de la Jordanie, par la fédération mondiale de taekwondo. Grâce à leurs résultats, nos deux jeunes cadets ont été invités à participer aux championnats du monde de taekwondo prévus du 7 au 10 août en Ouzbekistan. SB

De l'argent pour Tahiti en Jordanie

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Retour du bras de fer à Tahiti

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Retour du bras de fer à Tahiti
FAA'A, le 4 août 2019 -  Après un premier événement proposant du bras de fer fin juin à Papeete, un deuxième à Mataiea plus confidentiel, un nouvel événement était proposé le samedi 3 août, co-organisé par Wrestling Tahiti et HVM Taekwondo no Faa'a.
 

Après dix ans d'absence, le bras de fer fait son retour en Polynésie, c'est en tous cas le souhait de David Proia, connu pour être est des acteurs du développement de la lutte à Tahiti. David Proia et l'entité Wrestling Tahiti s'étaient associés à Guy Loussan, président de l'association Papeete Centre Ville fin juin pour proposer un premier événement à Papeete, lors de la fête des pères.
 
Wrestling Tahiti s'était ensuite rapprochée de Teva Zaveroni, adjoint au maire de la commune de Teva I Uta, pour un deuxième événement "découverte" proposé aux jeunes de la commune. Cette fois-ci, pour ce troisième événement, David Proia s'est associé à Mike Papara du club HVM taekwondo no Faa'a, dont le père Philippe était un des derniers champions de la discipline il y a dix ans.
 
Le champion de lever de pierre Eriatara ratia s'est imposé dans la catégorie reine des plus de 100 kg devant Taura Teua, James Vahapata et Tini Pansi. En moins de 90 kg, victoire de Teopi Mahaa devant Moana Rech et James West. En moins de 80 kg, victoire de Claus Pansi devant le champion de crossfit Vaihau Bottari et Manarii Neahu.
 
Deux femmes ont également participé, Demecia Teiho a battu Herenui Manutahi. Environ une vingtaine de concurrents ont pris part à cet événement. Le prochain rendez-vous est fixé au 28 septembre à Pamatai, Faa'a. Avis aux amateurs qui, dans cette discipline, peuvent venir d'horizons sportifs différents. (Infos FB Wrestling Tahiti). SB/WT

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Patrick Costeux gagne le Grand Prix Fei-Pi

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Patrick Costeux gagne le Grand Prix Fei-Pi
Le Grand Prix Fei-Pi était proposé dimanche par l'as Fei-Pi et la fédération tahitienne de cyclisme sur des parcours de 115, 67 ou 33 km. C'est Patrick Costeux qui s'impose dans la catégorie élite devant Eddy Leroux et Toanui Gobrait.
 
L'as Fei-Pi proposait ce week-end le Grand Prix Fei-Pi sous l'égide de la fédération tahitienne de cyclisme. Initialement prévue sur deux journées et deux épreuves, la course a été finalement proposée sur une seule étape dimanche. Le départ de toutes les catégories a été donné à 8H00 au club house Fei-Pi, les coureurs ont pris ensuite la direction du plateau de Taravao par la côte est.
 
Après être descendus du plateau de Taravao par la route du CFPA, les coureurs de la catégorie élite ont pris la direction de Arue pour revenir au club house Fei-Pi et sa montée raide, pour un parcours global de 115 km. Les participants des catégories pass'cyclisme et cadet ont fait demi-tour au pk 39 de Hitia'a pour une distance de 67 km, les catégories minime et non-licenciés ont fait demi-tour à Papenoo pour un parcours de 33 km.
 
En élite, c'est Patrick Costeux qui s'impose devant Eddy Leroux, coureur de métropole, et l'adepte de Xterra Toanui Gobrait. Poerava Van Bastolaire était cette fois encore la seule concurrente en élite femme. En Pass' cyclisme, victoire de Jean-Pierre Bernadat devant Taaroa Deloos et David Charpin.
 
Toujours dans la catégorie Pass' cyclisme, chez les femmes, Kylie Vernaudon boucle les 67 km en tête devant Temehau Maihuti et Françoise Larhant. En non-licenciés, victoire de Richard Maitihe devant Vincent Lemarquis et Herearii Lintz. SB/FTC

Patrick Costeux gagne le Grand Prix Fei-Pi
Parole à Patrick Costeux, premier en élite :
 
Vos impressions après la course ?
 
"C'est la première victoire de l'année pour moi donc c'est super bien ! Cela me fait un bon coup de boost au moral, je commençais à douter. Là, c'est super. L'équipe a bien roulé, on a commencé à attaquer vers Nivei, par là, on était quatre, on s'est bien entendus, l'équipe a super bien géré derrière. Au pied du Tahara'a, il y avait deux minutes, j'ai attaqué pour m'échapper et terminer en solitaire. Je suis super content, merci à l'équipe. Ca fait du bien au moral."

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Contrat de projet : Les communes pourront investir davantage

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Contrat de projet : Les communes pourront investir davantage
Papeete, le 5 août 2019 - Un avenant au contrat de projets relatif aux investissements communaux dans le domaine de l'environnement a été signé ce lundi 5 août entre le Pays, l'Etat et le Syndicat pour la promotion des communes de Polynésie Française. Cet avenant permet aux communes d'investir davantage grâce à des financements extérieurs ou des ressources propres.

Le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, le secrétaire général chargé de l’administration de l’État en Polynésie française, Eric Requet, et le président du Syndicat pour la promotion des communes de Polynésie française (SPCPF), Cyril Tetuanui un avenant au contrat de projets 2015-2020 relatif aux investissements communaux dans le domaine de l'environnement.
Avec cet avenant, les communes pourront désormais compléter leurs dotations du contrat de projets par des ressources propres ou des financements extérieurs comme ceux apportés par l'AFD (Agence française de développement). Cette disposition donne davantage de souplesse et d'ouverture aux communes dans l'élaboration de leurs plans de financement.


ALIMENTATION EN EAU POTABLE, DECHETS…
En effet, lors de la signature du contrat de projet le 9 mars 2015, les financements extérieurs ou les ressources propres apportés par les communes étaient limités par des taux très stricts. Les communes de 5000 habitants ne pouvaient apporter plus de 15% maximum d'investissements ou de ressources propres, ce taux baissait à 10% pour les communes de 1000 à 5000 habitants et à seulement 5% pour celles de moins de 1000 habitants.

Trois domaines sont éligibles au financement de ce contrat de projets: l'alimentation en eau potable, la gestion des déchets et l'assainissement des eaux usées. Depuis la mise en œuvre de ce dispositif en 2015, les opérations programmées par le comité de pilotage représentent un investissement total de plus de 6,7 milliards Fcfp et des soutiens de l’État et de la Polynésie française de près de 3 milliards Fcfp chacun.
Validées par le comité de pilotage du 29 janvier 2019 et par l’Assemblée de la Polynésie française en séance plénière du 8 juillet dernier, ce nouvel avenant sera applicable dès l’appel à projets à lancer prochainement en vue de la programmation de 2020.


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Six SDF sont morts à Tahiti depuis le début de l'année

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Six SDF sont morts à Tahiti depuis le début de l'année
PAPEETE, le 5 aout 2019 - Père Christophe lance un cri d'alarme : Depuis le début de l'année, six personnes sans domicile fixe sont mortes à Tahiti, dans l'indifférence générale. Cinq d'entre elles sont mortes dans la rue ou suite à des maladies contractées dans la rue. Ils étaient âgés de moins de 50 ans. Seul le dernier a pu partir sereinement, entouré de sa famille, à 78 ans.

Six SDF sont morts à Tahiti depuis le début de l'année
Fin juillet, Père Christophe tirait la sonnette d'alarme sur sa page Facebook suite au décès de Théodore Tehau, un sans-abri suivi par l'association Te Vai-ete - Caritas Polynésie. Dans un long message révolté, le vicaire de la cathédrale de Papeete, très impliqué dans l'aide aux sans-abris de Tahiti, fait savoir que six personnes sans domicile fixes sont déjà mortes depuis le début de l'année. Il s'exclamait ainsi : "TEHAU THEODORE… REVEILLERAS-TU NOTRE CONSCIENCE ? Jeudi soir, alors que le Truck de la Miséricorde était en maraude, place Vaiete un homme se mourrait. Pompiers et SAMU sont intervenus sans pouvoir rien faire… il était trop tard… Tehau Théodore, 48 ans, s’en est allé définitivement vers la maison du Père… lui qui dormait et vivait dans la rue… C’est la sixième personne en grande précarité et à la rue qui décède cette année ! Tous, à l’exception de John (78 ans), avaient moins de 50 ans. Il paraît que la 'misère' est moins douloureuse sous le soleil !!! Qu’est devenue la solidarité polynésienne en ce 21ème siècle ? …"

Cette publication contient également les prénoms des SDF décédés en 2019 : Pancho, Émelie, Maria, Jean, John et Théodore. Tous sont morts dans la rue ou sur nos plages, à l'exception de John qui a pu finir ses jours avec sa famille. Leur moyenne d'âge était de seulement 43 ans... Pour faire bouger les choses, l'homme d'église a décidé de mettre des noms sur ces victimes trop souvent anonymes. Il termine son appel à l'aide par : "Théodore seras-tu le 'SDF' mort dans nos rues qui réveillera nos consciences ? Seras-tu le 'SDF mort' de trop ? Ou ne seras-tu qu’un petit émoticon sur Facebook marqué d’une larme ou un petit commentaire 'RIP' ? QU'AVONS-NOUS FAIT DE NOTRE HUMANITÉ ?"

Quand on analyse les chiffres de cet effroyable problème, son étendue apparait clairement. En Polynésie en 2018, ce sont cinq sans-abris qui sont morts dans la rue selon Père Christophe, sur un total estimé de 250 à 300 personnes en situation de grande précarité (un Polynésien sur 1000 vie dans la rue), soit un taux de mortalité annuel d'environ 2%. Il ne fait pas bon dormir sous les étoiles, le taux de mortalité de la population générale en Polynésie étant de seulement 0,5%.

L'absence d'un hiver rigoureux dans nos îles nous fait croire que vivre dans la rue n'est finalement qu'une situation gênante, mais sans grand danger... mais un SDF à Tahiti a tout de même quatre fois plus de risque de mourir dans l'année qu'une personne logée décemment. Un constat qui fait froid dans le dos... Et quand on ramène le nombre de victimes à la population, on voit que, même comparé à la France, où l'hiver prélève chaque année une taxe humaine terrible chez les personnes en grande précarité, la Polynésie n'est pas si paradisiaque. Comme nous le démontre Père Christophe : "Les chiffres parlent. Depuis le début de l'année, en France, 65 millions d'habitants, il y a eu 214 morts dans la rue selon les associations. En Polynésie, même si on enlève le papi qui est mort chez lui, ça en fait cinq pour 270 000 habitants. Ca fait six fois plus par habitant !"

Pour comparer avec la Métropole, en 2018, le collectif Les morts de la rue a recensé 566 sans domiciles décédés dans les rues de France, sur un total de 12 700 sans-abris (un Français sur 5 000). Il y a proportionnellement moins de sans-abris qu'en Polynésie, car l'hiver prend une taxe humaine terrible, avec 4,5% des SDF qui meurent chaque année. Un chiffre qui est d'ailleurs probablement sous-estimé. Mais on voit bien que la Polynésie prend finalement beaucoup moins soin des personnes en grande difficulté que la métropole, réputée si froide et sans empathie... Car finalement, c'est bien en Polynésie, malgré son climat paradisiaque, que les sans-abris meurent le plus dans la rue.


Père Christophe, lanceur d'alerte, Membre de l'association te Vai-ete – Caritas Polynésie
Six SDF sont morts à Tahiti depuis le début de l'année
"Il faut que l'on change notre regard sur ces personnes"

Vous avez lancé un cri d'alarme poignant après la mort de Théodore fin juillet. Six personnes SDF sont mortes cette année, qui étaient-elles ?

C'est un chiffre qui doit poser question. Sur les six, il y a Pancho qui s'est suicidé dans un poste de police, il était à la rue depuis longtemps. Ensuite, il y a eu Émelie, qui vivait au marché. Elle est morte dans le foyer d'accueil dans laquelle on avait réussi à la placer deux semaines avant sa mort, mais elle est décédée de complications pulmonaires qui étaient là depuis longtemps. Ensuite, il y a eu Maria, qui était frappée par son compagnon. Elle est décédée dans la rue suite à ces coups. Puis c'était John, qui avait 78 ans, qui avait été récupéré par sa famille sur les derniers kilomètres. Lui, il était à la rue, mais c'était volontaire, c'est lui qui voulait dormir dans sa voiture. Il y a eu Jean à Papara qui est mort sur la plage, on ne le suivait pas, mais on a appris sa mort par Tahiti Infos. Et enfin, Théodore, qui est mort place Vaiete il y a deux semaines. Ceux-là sont ceux que nous suivons, que nous connaissons, donc nous savons qu'ils sont morts et on les a enterrés, mais il peut y en avoir d'autres.

Il y a eu des débats animés ces derniers mois pour la construction d'un foyer d'accueil…
Il y a plusieurs choses qu'il ne faut pas mélanger. Nous avons un projet pour le foyer d'accueil Te Vai-ete. Nous voulons le construire avec des fonds privés et pas de l'argent du Pays. Il nous faut 150 millions, ça parait impressionnant mais finalement c'est quoi... C'est 1 000 Fcfp par adulte, c'est 30 Porsche Cayenne... Ce n'est pas énorme pour sauver cinq vies par an. Par contre on attend que le Pays nous mette un terrain à disposition. Ensuite, le Pays par la voix de ses ministres, a annoncé beaucoup de choses. Un foyer de jeunes travailleurs qui ne voit toujours pas le jour ; la reconstruction du centre de jour de l'association te Torea ; un centre de réinsertion... on attend de voir. Pour l'instant, c'est le syndrome du ventilateur.

Que pouvons-nous faire, nous, en tant que citoyens ?
Tout le monde peut agir. Déjà pour nous, on a toujours besoin de récolter des fonds. Donc ceux qui ont les moyens et veulent nous aider peuvent trouver le compte de l'association Te Vai-ete – Caritas Polynésie sur la page Facebook. Il y a aussi des dons en nature : la semaine dernière, on a fait un appel pour des couvertures parce qu'en ce moment il fait froid, beaucoup de sans-abris tombent malade. Ça peut aussi être du bénévolat, ou simplement de prendre soin des personnes sans domicile autour de vous. Il faut surtout que l'on change notre regard sur ces personnes. C'est vrai qu'il y en a quelques-uns qui volent, certains qui font la manche, mais il y en a aussi beaucoup qui sont en formation ou qui travaillent et qui sont toujours à la rue. Il y a le travail précaire, les CAE qui sont déjà très bien, mais avec 80 000 Fcfp, on ne paie pas un loyer. On manque aussi de logements sociaux. Depuis deux ans, on se bat pour une jeune femme qui voudrait un Fare MTR pour retourner dans son île, l'association a même payé la quote-part de cette personne pour son fare, mais pour l'instant pas de réponse...

Il faut absolument que la population fasse pression et fasse entendre sa voix auprès des autorités, parce que les autorités vont dans le sens du vent. L'année dernière, on a parlé des SDF avec des chiffres mirobolants, on parlait de 700 à 900 SDF dans la rue, on ne sait pas selon qui. Et du coup on a parlé de projets à 400 millions ici, 500 millions là-bas... Mais derrière, il n'y a rien eu, la vague est passée et maintenant on pense aux élections municipales. Voilà. Donc on espère et on attend.

Où en sont les promesses du gouvernement ?
En juillet 2018, la ministre de la Famille et des Solidarités, Isabelle Sachet, annonçait une série de mesures urgentes :
1- La construction d'un centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) à la Mission, permettant d'héberger 70 personnes SDF pour un coût de 440 millions de Fcfp. Les travaux devaient commencer en avril 2019
2- L'ouverture d'un foyer d'urgence à Vairao ou à Hitiaa
3- Un accompagnement des personnes sans domicile fixe
4- La construction d'un foyer des jeunes travailleurs de 40 logements à Papeete, les travaux étaient annoncés pour janvier 2019

Mais force est de constater que, un an après les annonces de la ministre, rien n'a été fait. Le directeur de cabinet du ministère de la Solidarité, Jean-Michel Garrigues, nous a expliqué que "pour le CHRS, on essayait de négocier un grand terrain avec les Sanitos à Punaauia, mais on n'a pas pu s'accorder sur le prix. Sur le projet de foyer des jeunes travailleurs porté par la ministre de la Santé, Maina Sage, sur un terrain des protestants, ça n'a pas débouché, une fois de plus. Sur le centre d'hébergement d'urgence prévu sur les hauteurs de la Mission, il y a eu une levée de bouclier de l'ensemble du voisinage qui ne voulait pas en entendre parler. Et l'opposition du voisinage est un problème récurrent pour ces projets."

Le dir'cab nous assure que "pour autant, on n'est pas resté les bras croisés. Pour les jeunes travailleurs, on a passé un accord avec l'OPH qui va nous affecter le bâtiment 5 de la Cité Grand, le plus grand et le plus récent, qui nécessite le moins de travaux. Donc d'ici la fin de l'année ou au tout début de l'année prochaine, on devrait avoir 52 à 60 places et on pourra y placer des jeunes travailleurs. Ça sera transitoire le temps de trouver un terrain approprié où construire. Pour le centre d'hébergement d'urgence j'étais encore ce matin avec le directeur général des services de la ville de Papeete, on finalise le montage juridique pour le site Vaininiore, à côté des pompiers où il y a le centre de jour de l'association Te Vai-ete. Ce site va nous être affecté pour que l'on y détruise puis reconstruise le centre d'hébergement d'urgence sur le terrain de 1 500 m². Pendant ce temps on va déménager le centre de jour, on est sur le point de signer un contrat avec un propriétaire privé. On aura un centre de jour moderne qui permettra de répondre aux attentes des SDF avec un recensement, la possibilité de laver son linge, prendre des douches, s'alimenter, stocker des objets... On fera ça avec un appel à projet lancé d'ici quelques semaines. Concernant le CHRS on cherche toujours un local. Il faut un terrain près de la ville, mais il faut aussi que la population l'accepte. Pour le village communautaire, on a 8 hectares de terres sur Taravao, donc on voudrait lier le projet avec celui de l'association de réinsertion Tamarii Nuutania de réinsertion des jeunes délinquants. On ne veut pas les mélanger non plus, donc on étudie ça, et il faut encore viabiliser le terrain."

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EDT-Engie prêt à renoncer à Moorea

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EDT-Engie prêt à renoncer à Moorea
PAPEETE, le 5 août 2019 – En pleine procédure de renouvellement de la concession de délégation de service public de l’électricité à Moorea-Maiao, le concessionnaire historique EDT-Engie a annoncé en interne à ses employés que le cahier des charges imposé par la commune de l’île sœur ne lui permettait pas de répondre favorablement à l’appel d’offres.
 
Gestionnaire et exploitant du service public de l’électricité à Moorea depuis plus de 23 ans, EDT est prêt à renoncer à son contrat à 1,3 milliard de Fcfp de chiffre d’affaires annuel sur l’île sœur pour les 15 à 20 prochaines années. L’information circule depuis la fin de la semaine dernière en interne chez EDT. Le cahier des charges imposé par la commune serait trop contraignant pour l’actuel délégataire, qui a déjà expliqué à ses employés qu’il ne pouvait pas soumissionner, en l’état des demandes de la commune, pour le futur projet de contrat.
 
Moorea-Maiao est la plus importante des dix communes qui doivent renouveler leur délégation de service public (DSP) de l’électricité avant le 31 décembre 2020 (voir encadré). Elle compte une centrale thermique “John Teariki” à Vaiare qui assure l’essentiel de la production d’électricité et des installations photovoltaïques (solaires) qui ne représentent que 4% de la consommation totale de l’île.
 
Pour préparer l’échéance du renouvellement de la DSP, la commune d’Evans Haumani s’est attachée les services d’un cabinet de conseil métropolitain qui a établi un “schéma directeur de l’énergie” pour la commune. Un document qui propose “d’assurer la continuité du service” tout en “augmentant le mix énergétique en faisant pénétrer davantage d’énergies renouvelables”, comme l’explique la commune dans une opportune vidéo pédagogique, postée la semaine dernière sur sa page Facebook.

Les offres reçues jeudi dernier
Moorea-Maiao a lancé sa procédure d'appel d’offres pour le renouvellement de sa DSP de l’électricité en début d’année 2019. La première phase de dépôt des candidatures a été initiée le 5 février. Quatre entreprises se sont positionnées, parmi lesquelles, on le sait donc aujourd’hui, EDT-Engie. La seconde phase a débouché la semaine dernière, jeudi, sur le dépôt des offres des quatre entités.
 
Or c’est au terme de cette procédure qu’EDT-Engie a diffusé vendredi dernier une note en interne à ses salariés pour leur annoncer que la société ne pouvait finalement pas répondre au cahier des charges demandé par la commune de Moorea-Maiao. Si la direction d’EDT-Engie s’est refusée au moindre commentaire sur cette situation, plusieurs sources en interne expliquent les raisons invoquées pour justifier cette position.
 
D’une part, EDT-Engie dit ne pas pouvoir se positionner sans avoir d’informations supplémentaires sur la fameuse loi sur la péréquation des tarifs de l’électricité promise depuis des mois par le gouvernement. D’autre part, deux des demandes de la commune sont jugées trop contraignantes pour l’actuel concessionnaire sans augmenter sensiblement les tarifs de l’électricité : l’électrification de l’île de Maiao et l’augmentation des énergies renouvelables dans le mix énergétique.

"EDT va répondre sous conditions"
A la mairie de Moorea, on affirmait hier ne pas être au courant de la situation. En effet, les offres soumises sont étudiées par un assistant juridique recruté spécialement pour l’occasion en veillant à ce qu’il n’y ait aucune fuite d’informations. “Les serrures de son bureau ont été changées et (l’assistant juridique) a même un coffre-fort à disposition. Personne n’a accès au contenu des offres”, expliquait-on lundi à la mairie.
 
Du côté d’EDT-Engie, on expliqué lundi : “La société va répondre sous conditions. Mais bon la commune ne veut pas bouger. Donc oui on est inquiets”. Deux options semblent ressortir aujourd’hui des discussions qui se sont tenues en interne. Soit la commune de Moorea-Maiao déclare l’appel d’offres infructueux et modifie son cahier des charges, auquel cas une nouvelle offre d’EDT serait possible. Soit la commune de Moorea-Maiao retient une offre d’un des autres candidats qui corresponde à ses demandes. Ce qui signerait la fin de plus de deux décennies de concession EDT sur l’île sœur.

​Dix communes des îles en fin de concession en 2020
EDT-Engie prêt à renoncer à Moorea
Le contrat de concession de distribution publique d’énergie électrique touche à sa fin en septembre 2020 entre EDT-Engie et dix communes des îles. Il s’agit de Moorea, Huahine, Taputapuatea, Tumara’a, Taha’a, Rangiroa, Rurutu, Ua Pou, Hiva Oa et Nuku Hiva. Comme pour Moorea, la plupart d’entre elles ont décidé de lancer un appel d’offres pour qu’un cabinet spécialisé s’occupe de réaliser un audit et d’établir un cahier des charges auxquels les candidats à la concession devront répondre. Mais avec la proximité des municipales en mars prochain, plusieurs de ces communes entendent également demander le prolongement de cette concession pour gagner quelques mois ou années supplémentaires.

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Tahiti Soul Jazz : des stars sous les étoiles

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Tahiti Soul Jazz : des stars sous les étoiles
PAPEETE, le 5 août 2019 - La société Drôle de Zèbre Productions lance un nouveau festival : le Tahiti Soul Jazz. Ce rendez-vous musical aura lieu du 26 au 29 septembre prochains, dans les jardins de l’Hôtel Manava et du Musée de Tahiti et des îles. Des artistes locaux et internationaux sont programmés, avec Dee Dee Bridgewater en tête d’affiche.


Tahiti accueillera la première édition du festival Tahiti Soul Jazz. Cet événement aura lieu du 26 au 29 septembre prochains. Créé et produit par Drôle de Zèbre Productions, le festival promet trois journées durant lesquelles se produiront des artistes locaux et internationaux. Deux lieux ont été choisis pour l’accueillir : l’Hôtel Manava ainsi que le Musée de Tahiti et des îles, à Punaauia.

Des grands noms de la musique
Tahiti Soul Jazz : des stars sous les étoiles
À la direction artistique du festival : China Moses. Née de l’union entre une mère chanteuse et un père réalisateur, China Moses est une chanteuse et animatrice de télévision franco-américaine avec plus de 25 ans de carrière dans le milieu. Elle a déjà sorti six albums, mêlant des influences soul, mais aussi jazz, rhythm and blues (R&B) ou encore pop. En 2017, elle a prêté sa voix à la princesse Tiana, personnage de La Princesse et la Grenouille. Elle a aussi interprété “L’histoire de la vie”, de la nouvelle version du Roi Lion (2019), remake où l’on retrouve aussi les voix de Beyoncé et Elton John.

Pendant ces trois journées de festival, le public aura le plaisir d’écouter une variété d’artistes locaux et internationaux. Ils retrouveront notamment la chanteuse jazz américaine Dee Dee Bridgewater, vainqueur de trois Grammy et d’un Tony Awards, et son groupe de soul américaine, The Memphis Soulphony. Plusieurs étoiles de la musique complètent cette affiche, avec le chanteur-compositeur et trompettiste jazz Theo Crocker, virtuose auteur de cinq albums et diplômé du Oberlin College Conservatory (un des deux plus anciens conservatoires des États-Unis), le pianiste jazz guadeloupéen Alain Jean-Marie, autodidacte auteur de plusieurs albums et primé plusieurs fois notamment par l’Académie de jazz pour son album Afterblue, et le trio de jazz The Glossy Sisters, chanteuses a cappella primées deux fois au Concours International Crest Jazz.

L’événement promet aussi un voyage soul et jazz au niveau local, avec des artistes du fenua, notamment les Jazz’nimaux, groupe de jazz aux chansons enfantines mêlant batterie et ukulélé, le couple soul Vaiteani, avec leurs ballades “Polynesian Folk”, ainsi que le Big Band, groupe de jazz du Conservatoire artistique de la Polynésie française.

La nature au coeur du festival
Les organisateurs souhaitent inscrire leur événement dans un cadre naturel, avec une démarche écoresponsable et écocitoyenne. Ils ont donc choisi d’organiser leur festival en pleine nature, dans les jardins même de l’Hôtel Manava et du Musée de Tahiti et des îles, et prévus plusieurs dispositions pour promouvoir la protection de l’environnement. “J’avais envie de faire quelque chose à Tahiti qui ait du sens”, explique Frédéric Dubuis, directeur général de Drôle de Zèbres Productions. Pour profiter du cadre des jardins, lors des deux dernières soirées du festival, les spectateurs auront la possibilité de s’installer sur des pē’ue qu’ils peuvent apporter ou louer sur place. Néanmoins, en tarif prémium, des fauteuils non numérotés seront installés au devant de la scène.

Afin de promouvoir l’écoresponsabilité, les organisateurs souhaitent notamment réduire la production de détritus, en proposant des gobelets consignés sur place et des fontaines d’eau en libre accès, et encouragent les spectateurs à faire du covoiturage. Qui plus est, diverses associations disposeront d’un stand, où ils présenteront leurs actions en faveur de l’environnement. Le public pourra aussi se restaurer et boire sur place, où des buvettes et stands seront installés, mais aussi profiter de plats uniquement élaborés avec des produits locaux et de saison, pour réduire l’empreinte carbone engendrée par l’importation des aliments. Le service s’effectuera d’ailleurs dans des couverts en carton ou en bambou. “Moi, je n’ai pas de leçons à donner. Je pense simplement qu’il faut que les gens sachent qu’on peut faire les choses différemment mais simplement, en proposant par exemple des couverts en matières recyclables plutôt qu’en plastiques”, explique Frédéric Dubuis.

Programme
Tahiti Soul Jazz : des stars sous les étoiles
  • Jeudi 26 septembre 2019
Soirée d’ouverture du Festival à partir de 19h30
Artistes : Glossy Sisters
Lieu : Deck extérieur de l’Hôtel Manava de Puna’auia
Ouverture des portes à 17 heures
Tarif unique : 4 000 Fcfp

  • Samedi 28 septembre 2019
De 16h à 23h
Artistes : Jazz’nimaux - Alain Jean Marie - Theo Crocker - Dee Dee Bridgewater et le Memphis Soulphony
Lieu : Jardins du musée de Tahiti et des îles
Ouverture des portes à 15 heures
Tarifs : 6 000 Fcfp et 3 000 Fcfp moins de 18 ans ou étudiant.
Tarif prémium : 8 000 Fcfp

  • Dimanche 29 septembre 2019
De 15h à 19h
Artistes : Vaiteani - le Big Band (concert solo) - le Big Band et 6 invités d’honneur, pour une composition spéciale : Alain Jean Marie, Irwin Hall, China Moses, Theo Crocker, Monet Owens et Skyler Gordon
Lieu : Jardins du musée de Tahiti et des îles
Ouverture des portes à 14 heures.
Tarifs : 3 000 Fcfp et 1 500 Fcfp moins de 18 ans ou étudiant.
Tarif prémium : 5 000 Fcfp

Pratique
Billets en prévente au guichet de Fenua Moove (2e étage de l’immeuble Felanyna en face de To’ata), chez Magic City Faa’a et Magic City Papeete.
Réservations sur le site internet de Fenua Moove.
Billets en vente sur place chaque jour une heure avant l’ouverture des portes.
Renseignements : 87 26 23 71

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Le Pays appelle à « mettre les intérêts particuliers de côté » pour le sport polynésien

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Le Pays appelle à « mettre les intérêts particuliers de côté » pour le sport polynésien
PAPEETE, le 6 août 2019 - Le gouvernement a réuni lundi les fédérations sportives et le comité olympique à la présidence pour faire le bilan des derniers Jeux du Pacifique à Samoa. Le Pays qui appelle à « mettre les intérêts particuliers de côté » pour permettre au sport polynésien de progresser.
 
Le Président Edouard Fritch et la ministre des Sports, Christelle Lehartel, ont réuni, lundi après-midi, à la Présidence, les fédérations sportives et le Comité olympique de Polynésie française (COPF) à la présidence pour faire le bilan des derniers Jeux du Pacifique et dresser des perspectives pour le mouvement sportif polynésien pour les mois et années à venir, a indiqué la présidence dans un communiqué lundi soir.
 
Lors de ces Jeux, le total des médailles rapportées par la délégation polynésienne est de cinq de plus qu’en Papouasie Nouvelle-Guinée en 2015, mais de quatre médailles d’or de moins. La Polynésie a d’ailleurs en quatrième position au tableau des médailles, derrière la Nouvelle-Calédonie, la Papouasie et Samoa. Elle était troisième en 2015 en Papouasie et deuxième en 2011 en Nouvelle-Calédonie…
 
« La validation tardive, par les instances sportives régionales, en octobre 2018, de la participation de Tahiti aux Jeux du Pacifique, aux Samoa, n’a certes pas permis une préparation optimale des différentes fédérations », explique la présidence. « Les conflits de personnes au sein des instances dirigeantes de certaines disciplines, notamment pour le taekwondo et le rugby, ont, aussi, privé plusieurs athlètes d’une participation à ces Jeux. Mais ces faits n’expliquent pas tout et, lors de la réunion, la nécessaire rigueur des entraînements, l’exigence de minimas adéquats et la nécessité, pour les différentes fédérations, de sélectionner des sportifs qui représentent bien l’élite d’une discipline ont ainsi été évoquées. »
 
Le communiqué de la présidence conclut en indiquant que « les Jeux de cette année aux Samoa sont un appel à mettre les intérêts particuliers de côté et à cheminer collectif, afin de maintenir la place de Tahiti dans le monde sportif régional, tout en continuant à transmettre à la jeunesse polynésienne des valeurs de recherche de la performance, mais également de respect et d’abnégation ».

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Mort mystérieuse de 34 cétacés près des côtes toscanes depuis janvier

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Mort mystérieuse de 34 cétacés près des côtes toscanes depuis janvier
Rome, Italie | AFP | vendredi 02/08/2019 - 34 cétacés, des dauphins mais aussi un cachalot et une baleine, sont morts dans des conditions mystérieuses depuis le début de l'année au large des côtes toscanes (Italie), ont déclaré vendredi les autorités locales. 

Rien que sur quatre jours, entre le 29 juillet et le 1er août, six dauphins de deux espèces différentes ont été retrouvés morts, a précisé à l'AFP Marco Talluri, porte-parole de l'Agence régionale pour la protection environnementale de la Toscane (Arpat).
Les chercheurs ne devraient pas recevoir avant fin août les résultats des analyses réalisées sur ces animaux.
Les dauphins ont été retrouvés très près des côtes en train d'agoniser, ce qui permet aux vétérinaires de faire des prélèvements plus fiables que sur des spécimens découverts en décomposition au fond de l'eau. 
"Nous avons analysé les estomacs de huit spécimens et nous avons constaté qu'ils étaient à moitié vides, comme si les animaux n'avaient pas mangé depuis deux ou trois jours", a détaillé la biologiste italienne Cecilia Mancusi, une experte de l'Arpat, citée par le quotidien Il Corriere della Sera. 
"Cet important indice pourrait indiquer que les dauphins n'allaient pas bien depuis quelque temps et qu'il pourrait s'agir d'un virus comme celui de la rougeole, qui avait entraîné la mort de centaines de dauphins dans toute l'Italie en 2013", a-t-elle ajouté. 
Selon Gianna Fabi, chercheuse de l'Institut pour les ressources biologiques et en biotechnologie marine du CNR (Centre national italien de recherche) qui a étudié un phénomène similaire en juin dans l'Adriatique avec la mort de 14 dauphins en trois semaines, il est improbable que les causes soient une ingestion de plastique ou un problème de pollution.
"Dans les deux cas, on aurait trouvé des traces dans l'organisme", a-t-elle expliqué à l'agence Agi. Il pourrait s'agir d'épidémies "provoquées par un agent pathogène qui aurait proliféré en raison des pics de températures ou de pluies abondantes qui ont abaissé la salinité de l'eau" de mer. 
Autre hypothèse: "une importante pollution acoustique sous-marine qui aurait altéré le système de localisation de ces espèces".
Selon une étude réalisée entre 2008 et 2018, en moyenne 18 cétacés ont été retrouvés morts chaque année près de la Toscane, témoignant du caractère exceptionnel de l'épisode actuel.
La zone fait partie du sanctuaire Pelagos pour la protection des mammifères marins créé en 1999 par la France, l'Italie et la Principauté de Monaco. Cette réserve de 87.500 km2 forme un triangle entre la presqu'île de Giens en France, le nord de la Sardaigne et Fosso Chiarone en Italie. 

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Air Calédonie International reçoit le premier de ses quatre nouveaux Airbus

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Air Calédonie International reçoit le premier de ses quatre nouveaux Airbus
Nouméa, France | AFP | mardi 05/08/2019 - La compagnie Air Calédonie International (ACI) a réceptionné mardi à l'aéroport international de Nouvelle-Calédonie le premier des quatre Airbus, qui doivent renouveler entièrement sa flotte d'ici 2021, a constaté l'AFP.        

L'Airbus A330neo, officiellement livré la semaine dernière à la compagnie calédonienne sur le site toulousain de l'avionneur européen, s'est posé mardi à la mi-journée sur le tarmac de l'aéroport international de La Tontouta.     
ACI a passé commande de deux A330neo et deux A320neo, dont la livraison va s'étaler jusque mi-2021, pour renouveler entièrement sa flotte, actuellement de deux A320 et deux A330, d'un âge moyen de 14 ans, coûteux "en termes de maintenance et de consommation de carburant", a expliqué à l'AFP Didier Tappero, directeur général d'ACI.
 "Des développements se feront jour à un moment ou un autre de l'histoire de la compagnie", a-t-il précisé, évoquant notamment l'ouverture possible de liaisons avec la Chine.         
Créée en 1983, ACI détient 80% du trafic aérien calédonien et transporte environ 420.000 passagers par an, vers dix destinations, en Océanie et au Japon. La companie a dégagé un bénéfice 2018 de l'ordre de 400 millions CFP (3,3 millions euros), selon M.Tappero.
Le financement des nouveaux Airbus, dont le prix d'achat n'a pas été communiqué, est assuré à 25% par des fonds propres, à 25% grâce au régime de la défiscalisation, et les 50% restant par un emprunt.     
"Tous les chiffres sont plutôt positifs. Les écononomies de carburant et de maintenance sont suffisamment importantes", au moins les premières années, "pour compenser le surcoût de l'achat des avions", a souligné M.Tappero.      
Dans un rapport publié en 2016, la Chambre territoriale des comptes de Nouvelle-Calédonie avait toutefois alerté sur les "risques" du plan d'affaires de la compagnie, pointant des prévisions de croissance de passagers trop "ambitieuses".         
ACI mise en effet sur une hausse de 4% par an du nombre de touristes entre 2015 et 2025, contre 0,6% par an entre 2005 et 2015, avait souligné la juridiction financière.       
"Les recettes pourraient ne plus permettre d’absorber les coûts engagés", avait aussi prévenu la Chambre, relevant que la collectivité calédonienne, actionnaire et caution de l'emprunt, risquait alors d'être sollicitée.

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Le mari violent risque les assises

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Le mari violent risque les assises
PAPEETE, le 7 août 2019 - Un homme de 54 ans a été présenté en comparution immédiate lundi pour répondre de violences volontaires commises sur sa compagne alors que cette dernière fréquentait un autre individu. Dans la mesure où l'état de santé de la victime n'est pas consolidé, le tribunal a décidé de renvoyer l'affaire devant un juge d'instruction.
 
Les faits ont eu lieu samedi à Bora Bora. Ivre, un quinquagénaire s'est rendu au domicile de l'amant de sa femme qui était également sur place. Après avoir frappé sa concubine, le prévenu a quitté les lieux puis il l'a retrouvée alors qu'elle s'était réfugiée chez ses parents et lui a de nouveau porté des coups à l'aide bâton. La victime est encore hospitalisée et son état de santé n'est pas consolidé.
 
L'auteur de ces violences devait être jugé en comparution immédiate lundi après-midi, mais le tribunal correctionnel a décidé de renvoyer l'affaire devant un juge d'instruction. La victime ayant été frappée à l’œil, les magistrats ont estimé que l'on ne savait pas encore si elle souffrirait ou pas d'une infirmité permanente, auquel cas les faits seraient requalifiés en faits de nature criminelle. Le prévenu, un pêcheur père de quatre enfants, doit désormais être présenté devant un juge d'instruction pour être mis en examen puis devant le juge des libertés et de la détention pour décider ou non de son maintien en détention.

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L'épidémie de grippe progresse

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L'épidémie de grippe progresse
PAPEETE, le 6 août 2019 - Le dernier bulletin de veille sanitaire, diffusé lundi, annonce une augmentation des cas de grippe entre le 15 et le 28 juillet. L'épidémie de dengue de type 2 se poursuit également.  

Le bureau de veille sanitaire a diffusé lundi son dernier bulletin. L'organisme annonce une augmentation des cas de grippe. 368 cas ont été déclarés par les médecins sentinelles entre le 15 et 28 juillet. 31 cas de grippe B ont également été déclarés au cours de la même période. Rappelons que le stade épidémique pour la grippe a été franchi lors de la semaine du 1er juillet.

La Direction de la santé recommande donc de tenir les personnes fragiles (âgées, obèses, femmes enceintes) à distance des personnes malades, de se détourner des personnes malades dans les lieux publics lorsqu’elles toussent ou éternuent, d’éternuer dans sa manche ou en se couvrant la bouche avec un mouchoir, de se moucher dans un mouchoir à usage unique, puis de le jeter à la poubelle ou encore de se laver les mains fréquemment. 

Lire aussi >> "La grippe devrait être moins virulente"

Les cas de dengue 2 se stabilisent


À noter également que l'épidémie de dengue de type 2 se poursuit. Cependant, selon le bulletin de veille sanitaire, le nombre de cas relevés entre le 15 et le 28 juillet s'est stabilisé. Tahiti est en phase d’épidémie pour la dengue de type 2.  Toutes les communes sont touchées sauf Mahaena, Pueu et Teahupoo. 

Certaines îles comme Moorea (Papetoai), Bora-Bora (Vaitape et Faanui), Nuku-Hiva (Taiohae) et Fakarava sont aussi en phase d’épidémie. 

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