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Va’a V6 – Faati Moorea : Encore une large victoire pour Shell Va’a

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Le Faati Moorea est un des rendez-vous importants du calendrier de courses proposé par la fédération tahitienne de va’a. Shell Va’a s’est de nouveau montré dominateur en bouclant le parcours en 6H46’41 devant Tamari’i Cps en 6H51’53 (+5’12) et Team Opt en 6H55’28 (+8’47). On notera la disqualification de Edt Va’a, Paddling Connection, Team Vakaspirit et Aremoana Hoe.
Va’a V6 – Faati Moorea : Encore une large victoire pour Shell Va’a
Le Faati Moorea est une des courses importantes du calendrier proposé par la fédération tahitienne de va’a. Comme nous l’évoquions récemment dans une précédente interview avec le barreur emblématique de Shell Va’a David Tepava, Shell Va’a semble être redevenu ce club dominateur qui gagne largement toutes les courses, comme dans les années 2000. 27 va’a sénior étaient au départ du Faati Moorea, 8 ont participé en vétéran, 19 chez les femmes, 5 en junior et 1 en cadet.
 
Suite au succès de Shell Va’a lors de l’Hawaiki Nui Va’a 2018 en novembre dernier, un succès que le club attendait depuis 2011, le club au coquillage a gagné les deux rendez-vous importants suivants que sont la Tahiti Nui Va’a et le Faati Moorea. Shell Va’a n’a pas participé à la Coupe de l’environnement ni au mémorial Guy Temauri mais il a remporté le Trophée de l’Amiral.

Va’a V6 – Faati Moorea : Encore une large victoire pour Shell Va’a
Edt Va’a en restructuration
 
Le club Edt Va’a est actuellement en restructuration. Team Opt n’est pas non plus parvenu cette saison à battre Shell Va’a. A noter les bonnes performances de Tamari’i Cps et Air Tahiti Va’a qui ont pu s’associer - sur les courses à changements - pour tenter de rivaliser avec Shell Va’a. Pari en partie gagné puisque l’association s’octroie deux belles deuxièmes places lors de la Tahiti Nui Va’a et lors du Faati Moorea de ce week-end.
 
Sur ce Faati Moorea, une course qui réussit bien à Shell Va’a, le club au coquillage a pu confirmer sa bonne forme actuelle et la force de son effectif, mené par le coach-barreur David Tepava. Pour rappel, Shell Va’a représentera la Polynésie lors des championnats du monde de Va’a Marathon prévus en Australie du 9 au 17 août.
 
Vendredi, Teva Va’a s’était imposé chez les femmes devant Pueu Nui Va’a et Ruahatu alors que, chez les juniors, c’est Team Opt qui gagne devant Edt Va’a et Ihilani Va’a. En cadet, une seule pirogue était engagée : Papeari Va’a Here. SB/FTVAA

Va’a V6 – Faati Moorea : Encore une large victoire pour Shell Va’a
Tehotu Dubois, barreur de Tamari’i Cps :
 
Ton analyse de cette longue course ?
 
« Oui, c’est même une très longue course, on approche les 100 km. Ce fut une course très dure pour nous parce qu’on a repris que cette semaine en raison d’empêchements, un de nos rameurs vient d’être papa…On était venus pour voir ce que l’on pouvait faire par rapport à notre prestation lors de la Tahiti Nui Va’a. Vu qu’on nous a autorisés à ramer avec Air Tahiti, on a pu renouveler l’expérience, cette fois-ci en ramant sous les couleurs de Tamari’i CPS »
 
Quelle a été votre stratégie ?
 
« Notre objectif était de limiter la casse et voir si on pouvait faire mieux que notre deuxième place lors de la Tahiti Nui Va’a. Je tiens à remercier les copains, on a fait un super boulot. Le but était vraiment de tenir Shell, de réduire l’écart avec Shell pour qu’ils puissent nous tirer et ainsi créer un écart avec nos poursuivants. C’est ce que l’on a pu faire. On a pu ainsi relâcher un peu vers la fin. »
 
Quelques mots sur les conditions de course ?
 
« A l’aller, on a eu un petit vent de côté, ensuite à l’arrivée à Moorea on a eu du calme. Par contre, une fois que l’on a approché les deux motu de l’ex club Méditerranée, on a vraiment senti le vent de face. Ensuite, on a eu du vent de côté, enfin par l’arrière droit, pour finir la course. C’est la deuxième fois que je fais cette course, les conditions étaient similaires. Il faut bien se préparer. »
 
Vous unir avec Air Tahiti Va’a était le seul moyen de concurrencer Shell Va’a ?
 
« Beaucoup de clubs comme Tamari’i Cps, comme Air Tahiti Va’a ont un effectif de rameurs assez réduit, environ 8 à 9 bonhommes. On ne peut pas faire les courses à changements qui nécessitent 12 bonhommes. Je remercie donc les organisateurs de nous donner cette possibilité de s’unir pour pouvoir participer à la course. Pour les courses sans changement, chacun reprend ses couleurs habituelles. On verra bien pour la suite. »
 
Ton frère Taaroa fait partie de Shell Va’a ?
 
« On connaît tous Shell, en plus ils ont une super équipe, ils sont très forts. On en parle un peu à la maison, on échange par rapport à nos entrainements. Après, au niveau des moyens on ne rivalise pas avec eux. (…) Peux être un jour on ramera sur une même pirogue, c’est déjà arrivé. Aujourd’hui ce n’est pas le cas mais pas de soucis, on s’entend bien ! »
 
Un dernier mot, un remerciement ?
 
« Oui, on remercie les deux équipes respectives Air Tahiti Va’a et Tamari’i Cps. Merci à toutes nos femmes, nos familles. C’est important car on arrive le soir tard à la maison et on part tôt le matin. Merci au staff et à notre directeur Yvonnick Raffin qui nous pousse tous les jours et qui doit être content aujourd’hui. » Propos recueillis par SB

Va’a V6 – Faati Moorea : Encore une large victoire pour Shell Va’a
Parole à Rodolphe Apuarii, président de la fédération tahitienne de va’a :
 
Une course importante dans le calendrier ?
 
« Oui, 27 équipages, presque 100 km…Nous sommes dans la période du Heiva et cette course est donc liée à l’aspect culturel. C’est aussi une bonne préparation pour ceux qui iront en Australie dans un mois. Les gagnants sont ceux qui nous représenteront à ces championnats du monde. »
 
Que savez-vous de ces championnats ?
 
« Je pense que le froid sera de la partie, entre 6 et 10°. Cela se passera en Australie sur la Sunshine Coast, à Mooloolaba. C’est là où s’étaient déroulés les championnats de vitesse en 2016 sauf que là ce sera côté mer. »
 
Quelques mots sur le calendrier fédéral ?
 
« On aura les courses de vitesse du Heiva la semaine prochaine à Mataiea, j’invite d’ailleurs toute la population à venir y assister. Il y aura le Te Aito, comme chaque année, il y aura les Jeux du Pacifique auquel Tahiti participe. On va essayer de bien faire, surtout chez les dames où le niveau avait quelque peu baissé. Les championnats du monde de Va’a Marathon, Hawaiki Nui Va’a 2019…Le calendrier est chargé. »
 
Plusieurs clubs ont été sanctionnés ?
 
« En effet, certains pour des raisons de retard, d’autres pour des questions de prêts de rameurs non réguliers. Pour rappel, les courses du Heiva sont liées à la culture et doivent rester conviviales, elles n’en restent pas moins soumises aux règles de la fédération tahitienne de va’a comme le reste des courses du calendrier fédéral. Notre rôle est de veiller à ce que le règlement soit respecté. Il s’agit avant tout du respect des autres rameurs engagés. » Propos recueillis par SB

Va’a V6 – Faati Moorea : Encore une large victoire pour Shell Va’a

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L’Etat accorde la défiscalisation à Viti

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L’Etat accorde la défiscalisation à Viti
PAPEETE, le 24 juin 2019 – Le haut-commissariat a annoncé vendredi l’octroi d’un agrément au titre d’une défiscalisation nationale pour un investissement de 425,5 millions de Fcfp à l’opérateur de téléphonie Viti.
 
Dans un communiqué diffusé vendredi soir, le haut-commissariat a annoncé l’octroi d’un agrément au titre d’une défiscalisation nationale à la société Viti, opérateur Internet et téléphonique. « L’avantage fiscal accordé par l’Etat à la société Viti vise à soutenir le développement des télécommunications par l’acquisition d’équipements de téléphonie mobile et mettre ainsi en place un cœur de réseau de quatrième génération (4G) », précise le communiqué.
L’investissement est évalué à 425,5 millions de Fcfp et « a pour objectif d’offrir à la clientèle polynésienne un service mobile de télécommunications : voix, sms et données de quatrième génération (4G) sur l’ensemble des îles de la Société et en itinérance en 2G dans les autres archipels », indique encore le haut-commissariat qui rappelle que la modernisation du réseau de télécommunications polynésien figure parmi les actions retenues par le Pays dans sa stratégie du numérique « et soutenues par l’Etat ».

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Stéphane Plaza « ébloui » par les costumes végétaux

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Stéphane Plaza « ébloui » par les costumes végétaux
PAPEETE, le 24 juin 2019. Stéphane Plaza, qui a animé la soirée d’élection de Miss Tahiti vendredi, confie avoir été « ébloui » par le défilé en costumes végétaux.

L’animateur préféré des Français, Stéphane Plaza, a présenté vendredi soir l’élection de Miss Tahiti 2019, aux côtés de Hinarere Taputu. Sur son compte Instagram, il est revenu sur cette soirée, une élection « haute en couleur et en émotion ».

Il remercie Miss Tahiti 2014 de « l’avoir épaulé » et Vaimalama Chaves et Sylvie Tellier, directrice du comité Miss France, pour leur présence, leurs conseils et leur bonne humeur.

Il confie : « Nous avons tous été éblouis par le défilé en costumes végétaux ». « Toute la métropole peut vous envier cette nature généreuse et luxuriante ainsi que ce talent d’artiste pour en faire de remarquables créations », poursuit-il.
Vaimalama Chaves, Miss France 2019, a aussi commenté l’élection de vendredi soir sur les réseaux sociaux. Elle est revenue un an en arrière alors qu’elle recevait la couronne de Miss Tahiti. « C’était le vendredi 22 juin. Je me souviens avoir eu le cœur au bord des lèvres et les larmes au coin des yeux, tellement j’appréhendais la soirée ! C’est ce soir-là que tout a basculé, que ma vie a pris un tournant décisif en m’inscrivant dans l’histoire des Miss Tahiti. Ce soir-là, j’ai pleuré, j’ai ri, j’ai été étourdie par tant d’émotions en même temps ! », écrit-elle avant de poursuivre : « Et tout ça, c’est grâce à vous ! Vous qui m’avez permis de me tenir droite et de représenter la Polynésie française sur le plan national et international ! Grâce à vous j’ai pu faire la promotion de notre pays au Japon, parler de la condition féminine en Nouvelle Calédonie et de notre joie de vivre en Californie. (…)Vous avez tous joué un rôle important et je garde avec moi ces souvenirs qui me sont chers. C’est grâce à vous que j’ai pu apprendre la patience, la tolérance et la droiture et c’est pour vous que je continuerai. Bref. Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. » Pour finir, elle félicite Matahari Bousquet, nouvelle Miss Tahiti.



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« ia orana » à tous 🌺🙌🏻 Résumé en images de cette élection haute en couleur et en émotiono @miss_tahiti_official « Mauruuru » de m’avoir accordé ce privilège de présenter l’élection avec toi @taputuhinarere #misstahiti2014 (ce n’est pas tout jeune ça non ? 😉) et de m’avoir épaulée grâce à ton expérience pour cette grande première , à @vaimalamachavesoff #missfrance2019 et @sylvietellier patronne du comité miss France pour leur présence, leurs conseils et leur bonne humeur. 🌺 Nous avons tous été éblouis par le défilé en costumes végétaux, toute la métropole peut vous envier cette nature généreuse et luxuriante ainsi que ce talent d’artiste pour en faire de remarquables créations. 🌿🌸 Danseurs de tous âges bravo ! 💃🏻 « Te ha'apoupou te atu nei » (félicitations .. cette fois je traduis 😅) à @mataharibousquet notre nouvelle miss Tahiti et on l’espère future miss France 👸🏻! (@marinelorphelin_off et @sylvietellier je n’oublie pas le pari intitulé « Michel blanc » je dis ça je ne dis rien 🥴 surprise cette semaine !) Tout était parfait... Sauf la pluie envoyée par @cymesmichel et @naguiiiiiii qui ne nous a pas lâchés.. à moins que je sois parano 🤔🙃🌧) En tout cas n’oubliez-pas « l’élégance c’est quand l’intérieur est aussi joli que l’extérieur » Coco Chanel .. #tahiti #papeete #misstahiti #missfrance #polynesie #pari#michelblanc #lesbronzes

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Pas d'inéligibilité requise contre Oscar Temaru

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Pas d'inéligibilité requise contre Oscar Temaru
PAPEETE, le 21 juin 2019 - Le procureur de la République, Hervé Leroy, a requis vendredi matin 5 millions de Fcfp d'amende sans aucune peine d'inéligibilité à l'encontre du maire de Faa'a, Oscar Temaru, à l'issue du procès de l'affaire Radio Tefana. Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe et dénoncé "l'anomalie judiciaire" que constitue cette affaire. Le tribunal a mis sa décision en délibéré et rendra son jugement le 10 septembre 2019.​ 


Au terme des quatre jours du procès Tefana, et après plus de 2 heures de réquisitoire vendredi matin, le représentant du ministère public a demandé une peine d'amende de 5 millions de Fcfp à l'encontre du maire de Faa'a, mais pas d'inéligibilité. Oscar Temaru est poursuivi pour "prise illégale d'intérêt" et soupçonné d'avoir autorisé, entre 2009 et 2017, le financement sur fonds publics d'une radio destinée à promouvoir l'idéologie de son parti politique, donc en situation de "conflit d'intérêt moral et politique".

"Oscar Temaru est un homme moralement et intellectuellement honnête. Ce n'est pas un corrompu", a aussi modéré le procureur de la République. Mais "un élu depuis 36 ans ne peut ignorer ce qu'est un conflit d'intérêt". Une situation, selon lui, dans laquelle s'est régulièrement trouvé le premier magistrat de Faa'a en validant l'octroi d'aides ou de financements publics à Radio Tefana. Le parquet estime donc que "le délit est constitué" même s'il n'y a "pas d'intention frauduleuse", ni de profit à titre personnel.

Au cours de sa très longue intervention, le représentant du ministère public s'est efforcé d'échafauder un ensemble complémentaire de jurisprudences pour borner le champ du délit dont le maire de Faa'a est accusé de s'être rendu coupable. Un délit dont auraient indirectement profité Vito Maamaatuaiahutapu et Heinui Le Caill, tous deux poursuivis pour recel. 

A l'encontre de l'ancien président de l'association Te Reo o Tefana, Vito Maamaatuaiahutapu (jusqu'en 2014), le représentant du parquet a demandé 1 million de Fcfp d'amende. Contre l'actuel président, Heinui Le Caill, toujours pour recel, il a requis 400 000 Fcfp d'amende dont 200 000 Fcfp avec sursis. Enfin contre l'association Te Reo o Tefana, citée comme personne morale, le procureur a demandé 20 millions de Fcfp d'amende dont 10 millions avec sursis, pour avoir bénéficié de l'aide publique litigieuse. 

​Pour le procureur, "il faut fermer définitivement le livre des radios communales financées en contravention des règles de probité".

"Anomalie judiciaire"
Des "réquisitions au rabais", pour Me Dubois. "Ce n'est pas de chance, Oscar Temaru n'est pas un corrompu, mais la loi est comme ça : il faut le condamner", a résumé l'avocat de Vito Maamaatuaiahutapu en plaidant la relaxe de son client. Pour lui, l'affaire Radio Tefana n'est autre que le "procès du peuple ma'ohi" et de l'aspiration naturelle de "tous les peuples à la souveraineté, depuis la nuit des temps". Vincent Dubois pour qui il est "très dangereux de dire au peuple de Faa'a que demain Radio Tefana ne pourra plus émettre". En effet, si le tribunal devait suivre les réquisitions du parquet, une amende de 10 millions de Fcfp sonnerait la fermeture de la radio associative. 

Me Dominique Antz, a d'abord interpellé le tribunal sur le "caractère historique" du procès Tefana : "Oscar Temaru est un homme politique qui finira dans le Larousse. Je ne sais pas si vous avez bien pris la mesure de ce procès". Pour l’avocat de Heinui Le Caill, l'affaire Tefana est "une anomalie" judiciaire. Comment le parquet peut-il justifier la citation des prévenus au moyen d'une simple Convocation par officier de police judiciaire, et ensuite requérir en "tortillant dans tous les sens" pour établir le délit ? La COPJ est en effet habituellement réservée aux délits caractérisés et évidents. Y recourir après la garde à vue "scélérate" de novembre 2018 trahit, selon lui, la volonté du parquet de "garder la main" sur le dossier. L'enjeu, pour Me Antz : éviter l’instruction contradictoire qu’aurait nécessairement menée, "en toute indépendance", un magistrat du siège. "On s’est moqué de nous et on compte sur vous pour faire le travail", a-t-il lancé au tribunal. "Quand une affaire pénale n’est pas bien menée, il faut l’évacuer !"
 
Avant de mettre également en cause l’indépendance du parquet, et rappeler la confusion des calendriers politique et judiciaire qui caractérise cette affaire, "il aura fallu attendre 2019 pour voir l’opprobre jetée sur un homme à la probité irréprochable", a poursuivi Me Gilles Jourdaine, pour la défense d’Oscar Temaru. "En stigmatisant son attitude, vous mettriez en péril l’ensemble des subventions allouées partout dans les communes", a-t-il observé. Sur la période de prévention, de 2009 à 2017, le conseil municipal de Faa'a a pris 1061 décisions.
 
Après avoir décortiqué une à une les coquilles et les mentions erronées d’un dossier d’accusation "bâclé", Me David Koubbi a clôturé cette série de plaidoiries en évoquant un récent entretien lors duquel Oscar Temaru lui aurait fait remarquer : "Je n’ai rien pris. Je n’ai rien fait d’illégal. Je n’ai aucun intérêt". L'avocat parisien de leader souverainiste a insisté sur ce point face au tribunal : "Pour lui, c’est la relaxe ou rien. Il veut défendre sa probité et son honneur." "Avec la plus grande ferveur, je vous demande de rendre à ce dossier ce qui doit lui être rendu." Un dossier Tefana pour lequel Me Koubbi, a l'instar de ses trois confrères, a régulièrement pointé le "vide sidéral". 

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Protection de l'emploi local : l'opposition regrette un "manque d'ambition"

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Protection de l'emploi local : l'opposition regrette un
PAPEETE, 24 juin 2019 - Le projet de loi pour la protection de l’emploi local a reçu un avis favorable, lundi en commission de l’assemblée. Les élus de l'opposition se sont abstenus en pointant les limites de ce texte qui prévoit d'être examiné en séance plénière le 8 juillet prochain.

Ce sera probablement l’un des derniers textes examinés durant la session administrative 2019, le 8 juillet prochain. Mais avec le projet de loi pour la promotion et la protection de l'emploi local, les représentants polynésiens seront consultés pour la troisième fois à propos d’un dispositif réglementaire permettant de favoriser les recrutements locaux. Un premier texte adopté en 2009 avait été retoqué par le Conseil d’Etat. En 2016, la proposition de loi portée par le représentant souverainiste Richard Tuheiava avait été laissée en attente après un avis défavorable du Conseil économique social et culturel. C’est pourtant avec un ensemble de mesures très comparable que se présente de nouveau ce texte, porté cette fois-ci, par le gouvernement Fritch. 

Présenté en commission du Travail, lundi après-midi, le projet de loi a reçu un avis favorable par 6 voix. Les trois représentants de l’opposition Tavini et Tahoera’a se sont abstenus. 

Le projet de loi définit une priorité d’embauche à compétence et qualifications égales en fonction de la durée de résidence. Le texte propose d’encadrer la protection de l'emploi local en fonction de l’ancienneté sur le territoire des salariés des secteurs d’activité considérés. 

Lorsque le pourcentage des salariés résidents depuis moins de 10 ans, 5 ans ou 3 ans, sera supérieur à 10% dans une activité professionnelle, cette dernière tombera sous le coup des mesures de protection. Le niveau de protection sera proportionné dans les conditions suivantes : plus la date d’attribution du numéro d’inscription de la Caisse de Prévoyance Sociale (CPS) sera récente, selon des seuils gradués (10 ans, 5 ans et 3 ans), plus la protection sera renforcée.

Et pour ce qui est du choix du taux de 10%, il est justifié par un constat statistique fait en 2018. Cette année-là sur 4900 primo-demandeurs d’emploi, 562 (soit 11,4 %) étaient fraîchement installés en Polynésie.

Ce seuil a été critiqué de manière unanime par l’opposition. La crainte partagée par les élus du Tahoera’a et du Tavini est que sous le radar de ces 10 % soient rassemblés tous les emplois exigeant des qualifications importantes, et promettant des rémunérations proportionnées. Les Polynésiens fraîchement diplômés ne bénéficieraient ainsi d’aucune protection particulière. Autre critique, portée par le Tahoera’a : ce texte ne s’intéresse qu’aux emplois du privé. Il ne concerne pas les emplois de la fonction publique. L’administration est pourtant l’un des premiers pourvoyeurs d’emplois du Pays.

Le 25 avril dernier, le Conseil économique social et culturel a voté pour à une très large majorité de 40 conseillers. S’il plébiscitait l’idée d’une "promotion de l’emploi local", plus que d'une "protection" en raison de l’insécurité juridique intrinsèque à ce terme, le CESC avait aussi constaté que le dispositif de protection prévu par le projet de loi pouvait être contourné. L’exemple calédonien laisse craindre un recours plus important à des entrepreneurs individuels plutôt qu’à des salariés dans le but poursuivi de s’affranchir des obligations du Code du travail.

Protection de l'emploi local : l'opposition regrette un
Eliane Tevahitua : "Notre inquiétude est pour ces jeunes qui reviennent avec des bagages importants"

Ce texte permettra de résoudre un certain nombre de problème. Ce qui nous inquiète, c’est le quota de 10 %. En-dessous de ce seuil il y a beaucoup de métiers qui ne seront pas concernés par la protection. Cela nous inquiète, parce que très souvent on risque de se rendre compte que ce sont des métiers hyper-spécialisés, ou qui demandent des études supérieures poussées. Et dans ce cadre, cela voudra dire que des Polynésiens qui reviendront en possession d’un diplôme après de longues études ne trouveront pas forcément un emploi, parce qu’étant sous le quota de 10 %. Et leur métier ne bénéficiera pas des mesures de protection de l’emploi local.
Mais il y a tout de même un léger mieux. La protection s’appliquera principalement aux emplois demandant des qualifications professionnelles basiques. Notre inquiétude est pour ces jeunes qui reviennent avec des bagages importants. C’est pour cela que nous nous sommes abstenus. 

Protection de l'emploi local : l'opposition regrette un
Vaitea Le Gayic : "Ce projet de texte manque d’ambition"

Je trouve qu’il manque plusieurs choses. C’est pour cela que le Tahoera’a s’est abstenu.
Notre première inquiétude porte sur le seuil des 10 % en-dessous duquel les entreprises ne sont pas concernées. Ce seuil est-il le bon ou faut-il l’abaisser ? 
Par ailleurs, ce texte ne s’intéresse qu’au secteur privé. Qu’en est-il du secteur public ? 
Ce projet de texte manque d’ambition et s’il faut qu’on protège l’emploi local et celui de nos enfants, je pense qu’il est nécessaire qu’il y ait une implication similaire dans le public. 
La troisième remarque que je fais concerne les sanctions administratives imposées aux employeurs contrevenant (le projet de loi prévoit une amende de 178 000 Fcfp : NDLR). Ces recettes ne sont pas fléchées pour l’instant. J’ai proposé qu’elles soient reversées au Fonds pour l’emploi et la lutte contre la pauvreté. Il permettrait ainsi de contribuer à l’effort pour l’emploi et l’aide accordée aux jeunes. 

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Stéphane Plaza « ébloui » par les costumes végétaux

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Stéphane Plaza « ébloui » par les costumes végétaux
PAPEETE, le 24 juin 2019. Stéphane Plaza, qui a animé la soirée d’élection de Miss Tahiti vendredi, confie avoir été « ébloui » par le défilé en costumes végétaux.

L’animateur préféré des Français, Stéphane Plaza, a présenté vendredi soir l’élection de Miss Tahiti 2019, aux côtés de Hinarere Taputu. Sur son compte Instagram, il est revenu sur cette soirée, une élection « haute en couleur et en émotion ».

Il remercie Miss Tahiti 2014 de « l’avoir épaulé » et Vaimalama Chaves et Sylvie Tellier, directrice du comité Miss France, pour leur présence, leurs conseils et leur bonne humeur.

Il confie : « Nous avons tous été éblouis par le défilé en costumes végétaux ». « Toute la métropole peut vous envier cette nature généreuse et luxuriante ainsi que ce talent d’artiste pour en faire de remarquables créations », poursuit-il.
Vaimalama Chaves, Miss France 2019, a aussi commenté l’élection de vendredi soir sur les réseaux sociaux. Elle est revenue un an en arrière alors qu’elle recevait la couronne de Miss Tahiti. « C’était le vendredi 22 juin. Je me souviens avoir eu le cœur au bord des lèvres et les larmes au coin des yeux, tellement j’appréhendais la soirée ! C’est ce soir-là que tout a basculé, que ma vie a pris un tournant décisif en m’inscrivant dans l’histoire des Miss Tahiti. Ce soir-là, j’ai pleuré, j’ai ri, j’ai été étourdie par tant d’émotions en même temps ! », écrit-elle avant de poursuivre : « Et tout ça, c’est grâce à vous ! Vous qui m’avez permis de me tenir droite et de représenter la Polynésie française sur le plan national et international ! Grâce à vous j’ai pu faire la promotion de notre pays au Japon, parler de la condition féminine en Nouvelle Calédonie et de notre joie de vivre en Californie. (…)Vous avez tous joué un rôle important et je garde avec moi ces souvenirs qui me sont chers. C’est grâce à vous que j’ai pu apprendre la patience, la tolérance et la droiture et c’est pour vous que je continuerai. Bref. Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. » Pour finir, elle félicite Matahari Bousquet, nouvelle Miss Tahiti.



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« ia orana » à tous 🌺🙌🏻 Résumé en images de cette élection haute en couleur et en émotiono @miss_tahiti_official « Mauruuru » de m’avoir accordé ce privilège de présenter l’élection avec toi @taputuhinarere #misstahiti2014 (ce n’est pas tout jeune ça non ? 😉) et de m’avoir épaulée grâce à ton expérience pour cette grande première , à @vaimalamachavesoff #missfrance2019 et @sylvietellier patronne du comité miss France pour leur présence, leurs conseils et leur bonne humeur. 🌺 Nous avons tous été éblouis par le défilé en costumes végétaux, toute la métropole peut vous envier cette nature généreuse et luxuriante ainsi que ce talent d’artiste pour en faire de remarquables créations. 🌿🌸 Danseurs de tous âges bravo ! 💃🏻 « Te ha'apoupou te atu nei » (félicitations .. cette fois je traduis 😅) à @mataharibousquet notre nouvelle miss Tahiti et on l’espère future miss France 👸🏻! (@marinelorphelin_off et @sylvietellier je n’oublie pas le pari intitulé « Michel blanc » je dis ça je ne dis rien 🥴 surprise cette semaine !) Tout était parfait... Sauf la pluie envoyée par @cymesmichel et @naguiiiiiii qui ne nous a pas lâchés.. à moins que je sois parano 🤔🙃🌧) En tout cas n’oubliez-pas « l’élégance c’est quand l’intérieur est aussi joli que l’extérieur » Coco Chanel .. #tahiti #papeete #misstahiti #missfrance #polynesie #pari#michelblanc #lesbronzes

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Une conférence sur les coulisses du cinéma des années 1956-1957 à 1966

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Une conférence sur les coulisses du cinéma des années 1956-1957 à 1966
PAPEETE, le 24 juin 2019 - Marc Louvat, membre de l’association pour la diffusion de la culture en Polynésie présentera une conférence jeudi à la Maison de la culture dans le cadre du festival Cinematamua. Il éclairera l’exposition de photos anciennes du fonds Alain Mottet d’anecdotes et de considérations sur les films et leur tournage entre 1956 et 1966.

"Il y a deux aspects en particulier que j’aborderai", annonce Marc Louvat. Membre de l’association pour la diffusion de la culture en Polynésie (ADCP), il animera une conférence ce jeudi à la Maison de la culture dans le cadre du festival Cinematamua.

"D’une part, il sera question de la différence d’intérêt et de tournage entre les États-Unis et la France et d’autre part, des liens d’amitiés dans le monde du cinéma et de la réalisation qui expliquent la naissance d’un certain nombre de projets".

Il faut savoir qu’avant la seconde guerre mondiale, Américains et Français se faisaient concurrence. Ils ne filmaient ni les mêmes situations, ni pour les mêmes raisons. Les Américains parlaient des autochtones, de leur vie et de leur culture, mais demandaient à des acteurs mexicains de jouer les Polynésiens.

Les équipes françaises, elles, mettaient en scène des Français arrivant à Tahiti, mais laissaient les Polynésiens jouer leur propre rôle.

Quant aux projets de tournage lancés, ce sont toutes, ou presque, de longues histoires. Dans la première moitié du XXe siècle, les réalisateurs ne venaient pas en Polynésie pour la Polynésie, mais bien souvent parce qu’ils connaissaient quelqu’un.

La donne a changé à partir des années 1960, à la veille des essais nucléaires lorsque des subventions ont été mises en place.

Une conférence émaillée d’anecdotes

Marc Louvat a travaillé pendant des années à l’Institut de la communication audiovisuelle (Ica). Il a d‘abord été à la production puis aux archives.

En fait, en 2003, la partie production de l’Ica a été transférée à TNTV, l’Ica n’a conservé que les archives qui ont finalement intégré le Service du patrimoine archivistique et audiovisuel (SPAA). Marc Louvat et Éric Bourgeois ont fait de l’institut un mini Institut national de l’audiovisuel (Ina). Marc louvat a pu visionner des heures de films et documentaires, regarder des dizaines de photos.

"Pendant 7 ou 8 ans, Alain Mottet venait régulièrement à l’Ica pour regarder ses propres films et écouter les sons qu’il avait fait. Au passage, il nous a livré de nombreuses anecdotes, il nous donnait le nom des personnes que l’on ne connaissait pas sur les photos que l’on recevait", précise Marc Louvat.

En somme Alain Mottet racontait les coulisses des tournages. Marc Louvat s’appuiera en partie sur la description de ces coulisses pour faire écho à l’exposition photos dans la salle voisine.

"Un bon musicien de jazz"

Alain Mottet était un musicien de jazz. "Un bon musicien, il était batteur." Il est arrivé en Polynésie en 1952, avec un contrat. Il n’est jamais reparti. Il était artiste, a fait de la musique mais aussi de la photographie, puis a trouvé une place sur un tournage.

Au fil du temps, il est devenu régisseur principal. "Le régisseur, notamment le régisseur extérieur, c’est celui qui s’occupe de la planification, de trouver les accessoires, les lieux de tournage… c’est un peu ce que l’on appelle aujourd’hui un fixeur."

Il était surtout le lien entre l’État et les équipes de tournage. "Car à l’époque il fallait obtenir des autorisations auprès du gouverneur. Alain Mottet s’en chargeait, ainsi que John Martin." L’un et l’autre ont été des figures clés du cinéma et documentaires 1950-1960.

Notez au passage que les premiers tournages en Polynésie ont eu lieu dès 1912. Gaston Méliès, frère de Georges Méliès, ayant tourné Le Voyage cinématographique de Gaston Méliès à Tahiti. Marc Louvat lui se concentrera sur la période allant de 1956 à 1966.

Marc Louvat a par ailleurs participé à l’organisation du festival Cinematamua en tant que membre de l’ADCP. Il a participé à la sélection des films qui seront projetés vendredi dans le grand théâtre, le petit théâtre et la salle Muriāvai. "Il existe plein de films", assure-t-il, "je sais où sont ces films. Toute la difficulté a été de négocier le droit des films".

Il a dû mener de véritables enquêtes dont certaines ont durer des années. Les efforts ont payé. Les spectateurs pourront profiter d’un certain nombre de versions haute-définition, comme Tabu de Frederich W. Murnau ou Ariipaea Vahine de Henri Hiro, ou bien découvrir des films inédits comme Blaue Jungs de Wolfgang Schleif.

Pratique

Conférence de Marc Louvat, ancien de l’Institut de la communication audiovisuelle, le jeudi 27 juin à 18 heures, salle Muriāvai.
Projection de courts et longs métrages de 1931 à 1988 au Petit théâtre, au Grand théâtre et dans la salle de projections de 8 heures à 22 heures.
Exposition de 8 heures à 20 heures salle Muriāvai dès le mardi 25 juin.

Contact

Tél. : 40 54 45 44
Facebook : Maison de la culture de Tahiti


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Plus de 100 cas de dengue 2 enregistrés

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Plus de 100 cas de dengue 2 enregistrés
PAPEETE, le 25 juin 2019. Le bureau de veille sanitaire indique que 104 cas autochtones et deux cas importés de dengue 2 ont été confirmés depuis début 2019.

L'épidémie de dengue 2 se poursuit. 104 cas autochtones et deux cas importés de dengue 2 ont été enregistrés depuis le début de l'année par le bureau de veille sanitaire.

L'île de Tahiti est en phase d’épidémie. Les communes touchées sont Mahina, Arue, Papeete, Pirae, Faa’a, Punaauia, Paea, Papenoo, Hitiaa, Tiarei, Papeari, Vairao et Tautira.

Trois îles sont en phase d’alerte : Moorea (Papetoai), Bora-Bora (Vaitape et Faanui) et Nuku Hiva (Taiohae).

Plus de 100 cas de dengue 2 enregistrés
La dengue de type 2 n'ayant pas circulé dans le Pays depuis l'an 2000, la population est faiblement immunisée et l’épidémie pourra être de grande ampleur. Les personnes de moins de 20 ans ou arrivées en Polynésie française après 2000 sont les plus à risque d’être infectées.
Au-delà des actions de lutte anti-vectorielle mises en œuvre par la Direction de la santé (Centre d’hygiène et de salubrité publique) avec la collaboration des communes, chacun peut être acteur pour limiter l’ampleur de cette épidémie par les actions suivantes :
1) Pour ne pas être infecté :
- éliminez chaque semaine les gîtes larvaires autour de votre domicile et de votre lieu de travail
- protégez-vous des piqûres de moustiques (répulsifs, moustiquaire, diffuseurs...)

2) Si vous avez de la fièvre supérieure à 38°C, consultez un médecin. Ceci est d’autant plus important si vous venez de Tahiti et vous rendez dans une autre île de Polynésie française, non touchée par ce virus.

3) Si vous avez la dengue :
- protégez-vous des piqûres de moustiques pendant 10 jours
- limitez vos déplacements, pour ne pas contaminer d’autres zones géographiques.

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Vaimalama Chaves renonce à Miss Univers et Miss Monde

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Vaimalama Chaves renonce à Miss Univers et Miss Monde
PAPEETE, le 25 juin 2019. Vaimalama Chaves vient d'annoncer qu'elle ne participera ni au concours de Miss Univers, ni au concours de Miss Monde. C'est une de ses dauphines qui devraient représenter la France à ces concours internationaux.

Miss France 2019, Vaimalama Chaves, a révélé qu'elle ne se présenterait ni au concours de Miss Univers, ni au concours de Miss Monde. "Comme vous devez le savoir, les filles vont venir se préparer à Tahiti et je ne peux pas ne pas être là", explique-t-elle. "Pour vivre la vie que vous voulez avoir, il faut savoir renoncer à ce que vous ne voulez pas. Et moi je veux être ici. Alors voilà, j'ai choisi la Polynésie au détriment de Miss Univers et Miss Monde, quelle que soit la date à laquelle ça aura lieu. (...)
La préparation des Miss se fera en Polynésie et je ne peux pas ne pas être là ! Pour vivre la vie que vous voulez, vous devez renoncer à ce que vous ne voulez pas. Je n’ai pas besoin de plus, les concours internationaux se feront sans moi cette année".

C'est donc une de ses dauphines qui devrait participer à ces concours internationaux.


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Un homme inculpé pour le vol d'une statue de Marilyn Monroe à Hollywood

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Un homme inculpé pour le vol d'une statue de Marilyn Monroe à Hollywood
Los Angeles, Etats-Unis | AFP | mardi 24/06/2019 - Un jeune homme, déjà condamné pour avoir vandalisé l'étoile du président Donald Trump à Hollywood en 2018, a été inculpé lundi pour le vol d'une statue représentant Marilyn Monroe qui ornait un monument touristique dans la capitale du cinéma.

Austin Clay, 25 ans, risque jusqu'à trois ans de prison s'il est reconnu coupable de vol et vandalisme, précisent dans un communiqué les services du procureur du comté de Los Angeles.
Le jeune homme avait été identifié grâce à des images de vidéo-surveillance.
Ayant découvert qu'il était en liberté conditionnelle après une condamnation pour avoir détruit l'étoile de Donald Trump sur le célèbre "Walk of Fame" d'Hollywood, les enquêteurs ont perquisitionné son domicile vendredi.
Selon des médias locaux, ils y ont retrouvé des indices reliant le suspect au vol de la statue, qui représente la scène culte tirée du film "Sept ans de réflexion" (1955). L'oeuvre d'art ornait le sommet d'un petit kiosque situé au début du "Walk of Fame", un monument dédié aux actrices emblématiques de l'industrie du cinéma et prisé des touristes.
D'après les autorités, un témoin avait vu un homme escalader la structure dans la nuit du 16 au 17 juin et utiliser une scie pour enlever la statue de Marilyn.
La statue n'a malheureusement pas été retrouvée et la police craint qu'elle n'ait été endommagée durant le vol. "En regardant la vidéo, il paraît probable que la statue s'est brisée et pourrait être en plusieurs morceaux", a expliqué le policier Douglas Oldfield à la chaîne de télévision NBC4.
Le suspect a été arrêté et placé en détention durant le week-end.
Austin Clay s'était déjà illustré en juillet 2018 lorsqu'il avait vandalisé l'étoile de Donald Trump à l'aide d'une pioche qu'il avait dissimulée dans un étui à guitare. Il avait été condamné pour ces faits à un jour de prison, trois ans de mise à l'épreuve et vingt jours de travaux d'intérêt général, ainsi qu'à une obligation de soins psychologiques.

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La Papouasie demande à l'Australie une révision de l'accord sur la gestion des réfugiés

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La Papouasie demande à l'Australie une révision de l'accord sur la gestion des réfugiés
Port Moresby, Papouasie-Nouvelle-Guinée | AFP | mardi 24/06/2019 - Canberra doit revoir complètement le contrat faramineux conclu pour la prise en charge en Papouasie-Nouvelle-Guinée des demandeurs d'asile refoulés par l'Australie, a exigé mardi le Premier ministre papouasien qui demande dans le cas contraire la résiliation de l'accord.

"Je vais demander au gouvernement australien de cesser immédiatement ce contrat", a déclaré James Marape, qui a pris les rênes du gouvernement papouasien fin mai.
Il a estimé que cet accord devait "être totalement revu, ou alors nous demanderons sa résiliation".
Ce contrat de 420 millions de dollars australiens (257 millions d'euros) avait été confié à la compagnie Paladin Holdings, pour assurer la sécurité et d'autres services dans les trois "centres de transition" pour migrants de l'île de Manus, située dans l'océan Pacifique, dans le nord de la Papouasie.
Peu connue, faiblement capitalisée et sans grande expérience dans son domaine, Paladin est liée à un influent homme politique de Papouasie-Nouvelle-Guinée. En avril, le contrôleur général australien Grant Hehir a ouvert une enquête sur les conditions dans lesquelles le contrat de l'île de Manus lui a été attribué.
M. Marape a estimé que le contrat devait impliquer les entreprises locales.
Le ministre papouasien de l'Immigration, Petrus Thomas, avait déjà signalé la semaine dernière l'intention de son pays de "rompre le contrat avec Paladin d'ici la fin du mois" et de lancer un "processus d'appel d'offres transparent" privilégiant les entreprises locales.
L'Australie mène depuis 2013 une politique très dure, critiquée par l'ONU, envers les migrants et réfugiés. Elle n'accepte aucun boat people sur son sol, même ceux qui remplissent les critères du droit d'asile. Les réfugiés qui ne sont pas directement refoulés en mer sont envoyés dans des camps sur des îles du Pacifique avec interdiction de s'installer en Australie.
De 2013 à 2017, l'Australie a géré ces camps de rétention. Mais après l'arrêt de la Cour suprême papouasienne qui a jugé ces arrangements anticonstitutionnels, elle a dû remettre ces camps aux autorités locales et transmettre leur gestion à Paladin.
Un demi-millier de demandeurs d'asile demeurent sur Manus, et ce au moins depuis cinq ans.
Les autorités et des associations de défense ont fait état d'une hausse des tentatives de suicide à Manus après la victoire surprise en mai de la coalition conservatrice australienne à l'origine de cette politique.
Et on ne compte plus le nombre de témoignages sur le désespoir de demandeurs d'asile privés de perspectives.

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N-Calédonie: un maire et un ancien maire condamnés pour achat de voix

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N-Calédonie: un maire et un ancien maire condamnés pour achat de voix
Nouméa, France | AFP | mardi 24/06/2019 - Le maire de la commune de Païta, banlieue de Nouméa, et son prédecesseur, Harold Martin, figure de la droite calédonienne, ont été condamnés mardi pour obtention de suffrages à l'aide de dons ou de promesses lors des élections municipales de 2014, a constaté l'AFP.     

Harold Martin, 65 ans, a été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis, à cinq ans d'inéligibilité et à 1,6 million FCFP d'amende (13.000 euros), une peine supèrieure aux réquisitions.    Aux prises avec d'autres affaires judiciaires, M.Martin a démissionné en janvier dernier de son fauteuil de maire et est aujourd'hui en retrait de la scène politique après 35 ans de mandats dans les différentes institutions de Nouvelle-Calédonie.        
Son successeur à la mairie de Païta, Willy Gatuhau, a lui écopé d'un an de prison avec sursis, de trois ans d'inéligibilité et de 700.000 FCFP d'amende (5.800 euros).      
"Le mauvais polar continue. Ce dossier est vide, je n'ai pas été condamné sur des faits", a déclaré à la presse M.Gatuhau, précisant qu'il allait faire appel de cette décision. L'avocat d'Harold Martin, absent à l'audience, a dénoncé un procès "sans élément matériel" et a indiqué que son client faisait également appel.       
Suite à une plainte d'un candidat de l'opposition, MM. Martin et Gatuhau étaient poursuivis pour avoir distribué des enveloppes d'argent liquide allant de 200 à 10.000 euros et avoir promis des postes à des personnes influentes de la communauté wallisienne et futunienne, en échange d'appel à voter en leur faveur aux élections municipales de 2014..     
Egalement poursuivis, six bénéficiaires, qui avaient dénoncé ces faits après le scrutin, ont pour la plupart été condamnés à un mois de prison avec sursis. Partie civile, l'association Anticor s'est félicitée d'un délibéré "juste et équilibré".      
Signataire de l'accord de Nouméa (1998), Harold Martin est un familier des tribunaux. Il doit être rejugé pour favoritisme après un arrêt de la cour de cassation de mars dernier dans une affaire d'attribution de marché pour laquelle il a déjà été poursuivi pour prise illégale d'interêts.      
Le parquet de Nouméa a par ailleurs formé un pourvoi en cassation après sa relaxe en appel au mois de novembre 2018 du chef de prise illégale d'intérêts, dans une troisième affaire relative à la vente de terrains familiaux.        

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Coup de poing mortel pour une boîte de paka

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Coup de poing mortel pour une boîte de paka
PAPEETE, le 25 juin 2019 - Un homme de 28 ans a comparu lundi devant la cour d'assises pour répondre de « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». En avril 2017, l'homme avait mis un coup de poing à son oncle alors que ce dernier, en état d'ébriété, l'avait menacé pour une simple boîte de paka. L'accusé a été condamné à cinq ans de prison dont deux ans avec sursis.

Le 22 avril 2017, les gendarmes se transportent dans une maison où le corps d'un homme inconscient gît au sol. Les première déclarations recueillies laissent apparaître que la victime vit dans cet endroit avec son fils mineur, ses neveux et ses nièces. Ce jour là, et alors qu'il avait beaucoup bu, l'homme était à la recherche d'une boite contenant du paka. Son fils lui ayant expliqué que c'était son neveu de 25 ans qui lui avait volé, le quinquagénaire avait donc pris ce dernier à partie en menaçant de brûler le domicile familial.

Alors que son oncle le provoquait oralement, l'accusé lui avait mis un seul et unique coup de poing qui avait provoqué sa chute. Sa tête avait lourdement heurté le sol et l'homme n'avait pas survécu. Réalisant qu'il avait gravement blessé son oncle, l'accusé avait vainement essayé de lui porter secours.

« Drame lié au mensonge »
Face à la cour d'assises ce lundi, l'accusé, père de deux enfants, a assumé les faits en indiquant qu'il n'avait jamais eu l'intention de tuer son oncle. Visiblement abattu, le jeune homme a difficilement évoqué son enfance entre la violence de sa tante, qui le frappait « dans le dos avec une barre de fer » et l'absence de ses parents biologiques. Sa compagne ainsi que sa sœur sont venus témoigner. La première a indiqué que son concubin ne l'avait jamais touchée. La seconde, plus nuancée, a dit que son frère était violent mais que le drame était lié au mensonge du fils de la victime qui était en fait celui qui avait volé le paka à son père.

Lors de sa plaidoirie, le conseil du fils de la victime a rappelé que ce dernier, malgré son mensonge, n'était « en rien responsable » du drame et qu'il avait vu son « propre père mourir sous ses yeux ».

L'avocat général a ensuite requis 5 ans de prison dont deux ans avec sursis en affirmant que l'accusé avait « une violence enracinée en lui-même . »

Pour la défense de l'accusé, son conseil a insisté sur sa jeunesse passée dans la violence et sur le fait que le jeune homme n'avait jamais eu l'intention de tuer son oncle.

Après en avoir délibéré, les jurés de la cour d'assises ont suivi les réquisitions du ministère public.
 

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Tourisme vert : une activité en pleine ascension à Makatea

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Tourisme vert : une activité en pleine ascension à Makatea
PAPEETE, le 25 juin 2019. A partir de ce mercredi et ce jusqu’à dimanche, Makatea Escalade, avec la société Acropol et l’association Maewan, organise quatre jours de découverte de l’île de Makatea. Au menu : visites historiques, randonnées et escalade. Entre 120 et 140 personnes sont attendues.

Les trésors terrestres de Makatea se laissent découvrir par ceux qui posent un pied à Makatea. A partir de ce mercredi, ils seront entre 120 à 140, de 10 à 65 ans, à avoir cette chance et à s’immerger dans les richesses de l’île.

Au programme pendant quatre jours: de la randonnée, de l’escalade, de la descente en rappel, des visites historiques… Ces quatre journées sont organisées par les associations Makatea Escalade et Maewan et la société Acropol. Cinquante voies d’escalade de niveaux différents, allant des débutants aux experts ont été installées sur l’île. Depuis, Makatea a pu développer son tourisme vert et accueillir des passionnés d’escalade. « Cela a augmenté considérablement le nombre de touristes. Depuis le début de l’année, j’ai eu des groupes de France, des Etats-Unis… », explique Heitapu Mai, président de l’association Makatea Escalade. « Toutes les personnes qui découvrent l’île sont époustouflées. »

Des journalistes de médias internationaux seront aussi présents en cette fin de semaine. Les atouts de Makatea seront ainsi mis en avant dans différents supports.
L'atoll de Makatea a été classé site prioritaire de conservation en 2005 par des spécialistes de l'environnement dont Jean-Yves Meyer, délégué à la recherche. L'atoll abrite une faune et une flore plus riches que partout ailleurs dans l’archipel des Tuamotu : des oiseaux et plantes endémiques y ont été recensés.


Une histoire minière qui a laissé des traces
Entre 1885 et 1966, la Compagnie française des phosphates de l’Océanie (CFPO) a exploité une mine à ciel ouvert sur un site d'environ 850 hectares, soit le tiers de la superficie de l'île de Makatea. Cette mine a été durant plus de 80 ans le seul véritable site industriel de la Polynésie française avec même l'installation d'une ligne de chemin de fer sur l'île pour relier la mine au port. Pour les besoins de l'exploitation, d'importantes infrastructures industrielles y ont été construites dont les vestiges sont encore bien présents sur l'île. L'extraction du minerai a modifié profondément les paysages de cet atoll soulevé.

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Les CJA exposent leur savoir-faire à Taraho'i

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Les CJA exposent leur savoir-faire à Taraho'i
PAPEETE, le 25 juin 2019 - Les élèves des CJA de Tahiti et de Moorea exposent depuis ce mardi le fruit de leur travail dans le hall de l'assemblée territoriale. Cuisine, couture, menuiserie, gravure, agriculture… les jeunes adolescents étalent leur savoir-faire à Tahaho'i pendant deux jours.

Des robes, des tables, des garde-à-manger, des sommiers ou encore des barbecues, depuis ce mardi les élèves des Centres des jeunes adolescents (CJA)  de Tahiti et de Moorea exposent le fruit de leur travail.  La 27ème exposition des CJA a  en effet débuté  dans le hall de l'assemblée de la Polynésie française.
 
L'occasion pour les visiteurs de découvrir le savoir-faire de ces jeunes adolescents âgés de 12 à 17 ans dans différents domaines, et qui étaient pour la plupart en situation de décrochage scolaire. "C'est toujours un plaisir de montrer ce que l'on sait faire au public", se réjouit Sylvain du CJA de Punaauia en montrant du doigt ses barbecues et ses porte pots. "Être assis dans une salle de classe en train de suivre un cours ce n'était pas pour moi. Grâce au CJA j'ai pu découvrir la soudure et c'est vraiment quelque chose que j'aime bien faire. Maintenant j'attends une réponse du RSMA pour pouvoir continuer ma formation de soudeur."
 
Et le savoir-faire de ces adolescents séduit le public chaque année. C'est le cas par exemple de Danielle, 61 ans. "C'est un passage obligé pour moi. J'en profite pour acheter des bacs à légumes. Ils vendent des plantes aussi et j'en achète. Ces jeunes font vraiment du bon travail", confie-t-elle.
 
"On a tendance à penser que le CJA c'est l'école de seconde chance", explique pour sa part Chantal Galenon, présidente de la commission éducation à l'assemblée territoriale. "J'ai été conseillère pédagogique dans les CJA et ça été la meilleure expérience éducative de ma vie. Il faut penser à ses enfants qui n'ont pas réussi dans le parcours scolaire classique. Mais il faut surtout les soutenir. Ils ont une richesse à apporter à notre fenua."
 
A noter qu'au fenua on compte 21 CJA répartis entre les Îles de la Société, les Australes et les Marquises. Ces centres proposent diverses formations allant de la maçonnerie, à la menuiserie en passant par la restauration. Vous avez encore la journée de mercredi pour profiter de cette exposition.

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Va’a V6 – Focus sur la réglementation : Vers plus de sanctions ?

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Lors de la Tahiti Nui Va’a et lors du Faati Moorea 2019, des sanctions ont été appliquées par le « comité de jury » de la course : pénalités de cinq minutes, disqualification de quatre pirogues…Se dirigerait-on vers une application plus stricte des règlements ? Le point sur la question à quatre mois d’Hawaiki Nui Va’a 2019.
Va’a V6 – Focus sur la réglementation : Vers plus de sanctions ?
Lors du Faati Moorea qui s’est déroulé le samedi 22 juin, pas moins de quatre pirogues V6 de la catégorie sénior ont été disqualifiées par la fédération tahitienne de va’a : Edt Va’a, Paddling Connection, Team Vakaspirit et Aremoana Hoe. Edt Va’a a été disqualifiée pour une question liée au départ (retard), idem pour Aremoana Hoe. Paddling Connection et Team Vakaspirit ont été disqualifiées pour des questions liées à l’effectif (« prêt non signé, rameur non listé »).
 
Deux autres V6, Taatira No Aimeho Nui et Honouru, ont quant à elles écopé de 5 minutes de pénalité pour « fiche commissaire non rendue », comme Edt Va’a sur la deuxième étape de la Tahiti Nui Va’a. La fédération et les comités organisateurs des courses auraient-ils finalement décidé de serrer la vis ? On sait que sur certaines organisations, par exemple la Moloka’i Hoe à Hawai’i, le règlement est respecté et les sanctions strictement appliquées, notamment par rapport au protocole de départ.

Va’a V6 – Focus sur la réglementation : Vers plus de sanctions ?
Qui décide de l’application des sanctions ?
 
Certaines courses sont directement organisées par la fédération, comme le Faati Moorea, d’autres par des comités d’organisation. Toutes s’appuient sur un directeur de course. Sur Hawaiki Nui Va’a 2018, Alfred Mata était le directeur de course mais c’est la présidente du comité de jury (Elise Maamaatuaiahutapu) qui avait décidé de l’application des sanctions, ou de la non-application dans ce cas de figure.
 
L’application des sanctions ne peut être décidée par le directeur de course mais par un « comité de jury » composé de membres de la fédération (trois à quatre personnes dont le président) et de membres du comité organisateur (cinq, six ou sept personnes pouvant inclure également un président de club) pour un total de neuf à onze personnes, un chiffre forcément impair.
 
Un protocole doit être suivi. Par exemple, les réclamations doivent être présentées au maximum 20 minutes après l’arrivée du dernier va’a. « C’est ce protocole non-suivi et une problématique complexe liée à des vagues de bateaux générées par un bateau autre que le bateau suiveur du club incriminé qui avait débouché sur la non application de sanctions lors de la dernière Hawaiki Nui Va’a. » nous a dit à ce sujet Rodolphe Apuarii, le président de la fédération tahitienne de va’a.
 
Même schéma pour la Tahiti Nui Va’a : un directeur de course, Patrick Taaroa qui transmet ses doléances à un président du comité de jury, - lui-même dans ce cas, secondé par Jean Pierre Barff -, qui ont, avec les autres membres du comité de jury, dans ce cas-là décidé d’appliquer les sanctions. Ironie de l’histoire ? Décision courageuse qui fera date ? Patrick Taaroa, Jean Pierre Barff et le reste des membres du comité de jury décident lors de la récente Tahiti Nui Va’a de sanctionner le club organisateur, Edt Va’a, pour une fiche commissaire non rendue dans les temps.

Va’a V6 – Focus sur la réglementation : Vers plus de sanctions ?
Plus de sanctions à l’avenir ?
 
De nombreux problèmes sont liés aux vagues générées par les bateaux, sur les courses V6 comme les courses V1, et ces problèmes ont un impact réel sur les classements. Lors de la dernière Tahiti Nui Va’a, il y a eu un net progrès dans le respect des couloirs de sécurité entre bateaux et va’a, bateaux médias inclus. Les organisations essayent de mettre en place un système visant à prendre en « flagrant délit » avec photo à l’appui, les contrevenants. « Il s’agit surtout du respect des autres compétiteurs » nous a précisé Rodolphe Apuarii.
 
Alfred Mata, le directeur de course d’Hawaiki Nui Va’a 2018, avait demandé avant la course avec insistance aux capitaines de bateaux œuvrant pour l’organisation (les « officiels ») de remplir cette tâche.
 
Certains mettent en avant le fait que nous ne sommes pas aux Etats Unis et que les courses perdraient en magie si on éloignait trop les bateaux suiveurs, que l’alignement à Huahine est compliqué en raison du courant…Les couloirs de sécurité à respecter rendent également plus difficile la prise de photos et d’images, or on connaît l’importance d’une bonne communication pour la promotion de la discipline.
 
Mais l’exemple de la Tahiti Nui Va’a 2019 a pourtant été, semble-t-il, probant. Vus les frais engagés par les « gros » comme par les « petits » clubs, se diriger vers une application plus « carrée » du règlement semble inéluctable et elle va dans le même sens que l’aspect sécurité, respect de l’environnement même si elle restera compliquée, vu que la course se déroule sur l’océan et non dans un stade. SB

Va’a V6 – Focus sur la réglementation : Vers plus de sanctions ?
Quelques définitions…
 
Fédération tahitienne de va’a : Entité qui regroupe les associations sportives que sont les clubs de va’a
Comité organisateur de la course : Association organisatrice de l’évènement sportif
Directeur de course : Chargé du bon déroulement de la course
Comité de jury : Décidant de l’application des sanctions, il est composé de membres de la fédération tahitienne de va’a et de membres du comité organisateur.
Officiel : Relève les infractions
Commissaires de course : Chargés également de relever les infractions

Va’a V6 – Focus sur la réglementation : Vers plus de sanctions ?

Va’a V6 – Focus sur la réglementation : Vers plus de sanctions ?

Va’a V6 – Focus sur la réglementation : Vers plus de sanctions ?

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Page enfant : Qui a inventé le cinéma?

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Page enfant : Qui a inventé le cinéma?
PAPEETE, le 25 juin 2019 - Ce week-end aura lieu le festival Cinematamua. Une conférence sera donnée, une exposition est en cours actuellement et des films anciens seront projetés toute la journée de vendredi dans trois salles de la Maison de la culture. Grâce à qui pouvons-nous regarder des films aujourd’hui ?

L’un des tout premiers tournages en Polynésie a eu lieu dès 1912. Gaston Méliès a fait escale dans nos îles pour son Voyage cinématographique de Gaston Méliès à Tahiti. Il se baladait tout autour de l’Océan Pacifique en 1912-1913 : Nouvelle-Zélande, Australie, Java, Singapour, Cambodge, japon. Il s’était arrêté au fenua.

Des neufs films qu’il a tournés avec son équipe, tous ont disparu. Il ne reste que quelques rares (et précieuses) images.

Méliès, père du trucage

Gaston Méliès était le frère de Georges Méliès qui est l’auteur, notamment, de Voyage dans la Lune, un chef-d’œuvre d’illusions. Ce film de 16 minutes (ce qui était exceptionnel pour l’époque car il date de 1902) est né grâce à un très grand nombre d’innovations techniques. Il a rencontré un franc succès rapidement.

Georges Méliès est considéré comme l’un des principaux créateurs des premiers trucages. Il était prestidigitateur.
Les frères Lumières…

Il a découvert les images photographiques animées de la première représentation publique à Paris du Cinématographe des frères Lumières. Les frères Lumières sont des personnages marquant dans l’histoire du cinéma.
D’ailleurs on dit souvent que ce sont eux qui ont inventé le cinéma. Or, ils ont déposé le brevet du cinématographe en février 1895. Un brevet c’est un titre de propriété industriel. Il confère un monopole d’exploitation de l’invention brevetée.

…et Thomas Edison

Le cinématographe était une caméra de prise de vues et en même temps un projecteur de cinéma. Cette appareil était un concurrent du kinétoscope de l’Américain Thomas Edison. Lui aussi est un homme qui a marqué le cinéma.

Car le kinétoscope est le plus ancien dispositif de l’histoire du cinéma. Il permet de visualiser des photographies les unes après les autres et rapidement ce qui donne l’impression d’un mouvement.

Il n’y a donc pas qu’un seul inventeur du cinéma. Plusieurs personnes ont mis au point des appareils de plus en plus performants. Pour les mettre au point, ils se sont inspirés d’inventions dans différents domaines ayant eu lieu précédemment.


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La Direction des Solidarités, de la Famille et de l'Egalité surchargée d'appels

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La Direction des Solidarités, de la Famille et de l'Egalité surchargée d'appels
PAPEETE, le 25 juin 2019 - ​Suite à la parution de notre article portant sur le "manque cruel" de familles d'accueil au fenua, la Direction des Solidarités, de la Famille et de l'Egalité (DSFE) a été submergée d'appels téléphoniques ce mardi. 

"Le standard ne pouvait plus prendre les appels et les transférer vers le service en question. Tous ont appelé pour obtenir des informations sur les démarches à suivre pour devenir un accueillant familial", a indiqué un agent.

Si vous souhaitez obtenir des informations sur comment devenir un accueillant familial composer les numéros de téléphone suivant :
-le secrétariat pour la cellule d'aide à l'enfance au  40.46.59.23,
-l'Agence de régulation de l'action sanitaire et sociale (ARASS) au 40.48.82.35.

Ou sinon contacter la Direction Solidarités, de la Famille et de l'Egalité (DSFE) sur sa page Facebook.

Lire aussi >> « En manque cruel » de familles d’accueil


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Une cinquantaine de Polynésiens touchés chaque année par la tuberculose

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Une cinquantaine de Polynésiens touchés chaque année par la tuberculose
PAPEETE, le 25 juin 2019. Chaque année, une cinquantaine de cas de tuberculose est recensée au fenua. La tuberculose est une maladie contagieuse. Pour éviter sa propagation, les autorités sanitaires demandent au malade de bien prendre leur traitement et à leur entourage de se faire dépister.

La tuberculose reste une maladie récurrente en Polynésie française, par manque de moyens de prévention réellement efficaces déployés sur le territoire. Enfin, les proches des malades qui doivent être suivis médicalement pendant trois à six mois, car potentiellement contaminés par le bacille, adhèrent peu aux lourds protocoles de dépistage et de traitement proposés. "La direction de la santé a perdu 200 postes lors de la crise. Cela a entraîné un manque de moyens et d’organisation", reconnaît le ministre de la Santé, Jacques Raynal.

La tuberculose est l’une des dix premières causes de mortalité dans le monde. Un des objectifs de l’Organisation mondiale de la santé est de mettre un terme à l’épidémie mondiale de tuberculose en réduisant l’incidence de 90% entre 2015 et 2035. En Polynésie française, la maladie est endémique et 50 à 60 nouveaux cas sont déclarés chaque année. Selon la Direction de la santé, 20 personnes sont décédées de la tuberculose au cours des cinq dernières années.

Les autorités sanitaires ont constaté des formes de tuberculose multi-résistantes à Tahiti depuis 2015. Il est donc important que les malades se soignent bien pour éviter que ces formes résistantes aux antibiotiques se répandent. Le traitement de ces formes est plus compliqué, plus long, plus coûteux.

La tuberculose est une maladie contagieuse qui se transmet de personne à personne par la toux. La contagion est favorisée par la promiscuité et les habitats mal aérés. Pour stopper la propagation de la maladie, la seule solution est de faire un dépistage dans l’entourage des malades et de traiter les personnes contaminées. Le traitement antibiotique est efficace et permet de guérir la maladie lorsqu’il est suivi correctement. Ce traitement dure en général six mois. Il est nécessaire de le prendre jusqu’au bout pour obtenir la guérison. Par contre, lorsque le traitement est mal suivi, la bactérie peut devenir résistante aux antibiotiques.

Comment se faire dépister ?
Une cinquantaine de Polynésiens touchés chaque année par la tuberculose
Vous pouvez être infecté par la tuberculose sans avoir de symptôme. Seul le dépistage permet de le savoir. Un traitement contre cette infection peut être nécessaire. Lorsqu’on a été en contact avec un malade, on peut être infecté même si on ne sent pas malade.
Consultez un médecin si vous avez une toux depuis plus de 15 jours, de la fièvre, des sueurs pendant la nuit, si vous avez des crachats teintés de sang, si vous avez maigri et si vous êtes fatigué.
Le dépistage de la tuberculose consiste en plusieurs étapes. Il y a d’abord un interrogatoire à la recherche d’antécédents personnels ou familiaux de tuberculose, de signes de vulnérabilité et de signes cliniques évocateurs de tuberculose. Ensuite, si nécessaire, il y aura un examen clinique avant une radiographie pulmonaire puis un test immunologique (test sanguin ou intradermo-réaction).
Le dépistage permet de savoir si le contact n’est pas infecté, s’il a une infection tuberculeuse latente (infection asymptomatique qui entraînera la maladie dans 1 cas sur 10) ou s’il est malade.




En chiffre
50. C'est en moyenne le nombre de cas de tuberculose détectés chaque année en Polynésie française. Avec 20 cas pour 100 000 habitants, l'incidence de cette maladie reste élevée sur le territoire. 1 000 personnes de l’entourage des malades sont dépistées chaque année. Vingt personnes sont décédées de la tuberculose au cours des cinq dernières années.

Les symptômes
Toux importante qui dure plus de trois semaines, parfois accompagnée de crachats, fièvre légère ; une grande fatigue, une perte d'appétit, des sueurs nocturnes et une perte de poids. Les personnes les plus fragiles sont les enfants, les personnes âgées et celles dont la résistance physique est amoindrie par d'autres maladies ou par leur mode de vie (diabète, alcoolisme par exemple).

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Photos, caméras, tableau de production… entrez dans l'univers du cinéma d'hier

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Photos, caméras, tableau de production… entrez dans l'univers du cinéma d'hier
PAPEETE, le 25 juin 2019 - Les amateurs de cinéma peuvent plonger toute cette semaine dans le cinéma des années 1950-1960. De nombreuses photographies prises ont été prises lors des tournages, elles sont exposées à la maison de la culture.

Alain Mottet, artiste, régisseur général extérieur a été un témoin incontournable de l'univers cinématographiques des années 1950-1960. Une partie de ses photographies est actuellement exposée salle Muriāvai, à la maison de la culture. Elles sont en noir et blanc.

En plus des photographies, il y a des coupures de presse, des documents originaux comme des tableaux de production où étaient notés le nombre d'acteurs dans un film, les jours de présence de chacun…

Il y a également des vitrines dans lesquelles ont été placé des bobines et caméras d'époque.

Cette initiative organisée dans le cadre du Cinematamua, donne un aperçu de la vie à Tahiti et dans les îles qui sera projetée ce vendredi au Grand théâtre, au Petit théâtre et dans la salle de projection.

Pratique

Conférence de Marc Louvat, ancien de l’Institut de la communication audiovisuelle, le jeudi 27 juin à 18 heures, salle Muriāvai.

Projection de courts et longs métrages de 1931 à 1988 au Petit théâtre, au Grand théâtre et dans la salle de projections de 8 heures à 22 heures.

Exposition de 8 heures à 20 heures salle Muriāvai dès le mardi 25 juin.

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