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Channel: TAHITI INFOS, les informations de Tahiti
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Les rues Clappier et Albert Leboucher partiellement fermées jusqu'au 29 mai

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Les rues Clappier et Albert Leboucher partiellement fermées jusqu'au 29 mai
Papeete, le 13 mai 2019 - La direction générale des services de la Mairie de Papeete informe de la fermeture temporaire des rues Clappier et Albert Leboucher (tronçon compris entre les avenues du Prince Hinoi et du Chef Vairaatoa) dans le cadre de travaux de bitumage prévus de jour (de 8 h à 15 h) à compter du mardi 14 mai jusqu’au mercredi 29 mai 2019 inclus.
Les accès seront réglementés et autorisés uniquement aux riverains.

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Putai Taae fait appel de sa condamnation

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Putai Taae fait appel de sa condamnation
PAPEETE, le 13 mai 2019 – Le représentant et maire de Papara, Putai Taae, a fait appel de sa condamnation dans l’affaire Taatira Ia Ora Papara. L’élu ne devrait pour autant pas échapper à la peine prononcée en raison de la demande d’exécution provisoire  du jugement.

Plusieurs appels ont été déposés dans l’affaire Taatira Ia Ora Papara, parmi lesquels celui du représentant et maire de Papara, Putai Taae, condamné mardi dernier à 18 mois de sursis, 2 millions de Fcfp d’amende et 2 ans d’inéligibilité pour « abus de confiance » et « prise illégale d’intérêts ». Les principaux protagonistes de cette affaire -Putai Taae et sa femme, Charles Villierme et Jean Torohia- se retrouveront donc devant les magistrats de la cour d’appel de Papeete pour justifier le détournement d’argent de la commune à leurs profits personnels, à travers l’association Taatira Ia Ora Papara.

Rappelons que dans ce dossier, l’appel ne devrait pas suspendre l’application de la sanction pénale vue la demande « d’exécution provisoire » du jugement. Reste seulement à tirer au clair la question de la déchéance du mandat de Putai Taae à l’assemblée, toujours en discussion au haussariat en raison d’un article du statut.

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Dengue 2 : cinq nouveaux cas

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Dengue 2 : cinq nouveaux cas
Papeete, le 13 mai 2019 - Selon le dernier bulletin du bureau de veille sanitaire pour la période du 22 avril au 5 mai, 20 cas autochtones et deux cas importés de dengue 2 ont été confirmés depuis début 2019. Cinq cas autochtones de dengue 2 confirmés cette quinzaine à Tahiti : un en semaine 17 et quatre en semaine 18. Tahiti est en phase d’épidémie : les communes touchées sont Mahina, Arue, Papeete (quartier Taunoa), Faa’a, Papearii. Moorea est en phase d’alerte : la commune touchée est Papetoai.
Par contre bonne nouvelle du côté de la grippe avec la fin déclarée de l'épidémie. Le nombre de syndromes grippaux est en diminution par rapport à la quinzaine précédente avec 29 cas (15 en semaine 17 et 14 en semaine 18) ont été déclarés par les médecins sentinelles.

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Il découpe son bracelet électronique et appelle les gendarmes

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Il découpe son bracelet électronique et appelle les gendarmes
PAPEETE, le 13 mai 2019 - Ce samedi 11 mai un ancien détenu placé sous surveillance électronique, a coupé avec une paire de ciseau son bracelet à la suite d'une dispute avec sa compagne. Ce dernier contacte néanmoins dans la foulée la gendarmerie de Taravao qui l'appréhende sans soucis.

"J'ai pété un plomb et j'ai décidé qu'à ce moment-là il valait mieux que je retourne à Nuutania", voici les explications données ce lundi par un ancien détenu de 34 ans, pour justifier son acte de samedi dernier. L'intéressé a été condamné par la cour d'appel de Papeete en juillet 2018 à quatre ans de prison, dont deux ans ferme pour un trafic de stupéfiants. Le juge d'application des peines l'avait ensuite placé sous surveillance électronique à son domicile. 

Alors qu'il n'avait fait aucune vague depuis sa mise sous surveillance, le week-end dernier en pleine beuverie avec un groupe d'amis du côté de la Presqu'île, ne supportant plus les réprimandes de sa compagne qui lui demandait d'arrêter de consommer de l'alcool, ce dernier s'empare d'une paire de ciseau et découpe son bracelet électronique. Néanmoins l'homme ne s'enfuit pas, et contacte dans la foulée la gendarmerie de Taravao qui l'appréhende sans soucis. 

Il comparaissait donc ce lundi devant le tribunal correctionnel pour des faits "d'évasion" et de "dégradation de bien destiné à l'utilité publique." "J'ai fait une grosse bêtise. Je ne savais pas que c'était considéré comme une évasion", a indiqué le prévenu à barre. 

"Vous avez bénéficié d'une mesure très avantageuse pour vous. Même si vous ne vous êtes pas enfui, la question se pose maintenant si on peut de nouveau vous faire confiance", s'est exclamé le président du tribunal.

"Nous avons à faire là à un homme stable", a insisté l'avocate du prévenu. Avant d'ajouter, "il a la confiance du service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP), et celle de ses six employés qu'il emploi. Je demande donc de la clémence."

Le procureur a pour sa part requis un mois de prison de ferme et son maintien en détention. Après en avoir délibéré le tribunal a décidé de suivre les réquisitions du procureur. Le prévenu devra également s'acquitter d'une amende de 50 000 francs pour les dégradations. 



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Il frappe sa femme et un gendarme

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Il frappe sa femme et un gendarme
PAPEETE, le 13 mai 2019 - Dans la nuit de samedi à dimanche à Moorea, Teva très alcoolisé, porte des coups à sa femme. Les gendarmes interviennent pour le calmer, mais le prévenu assène alors un coup poing au niveau du menton de l'un des militaires. Le tribunal l'a condamné ce lundi à 8 mois de prison, entièrement assorti d'un sursis. 

Le week-end dernier à Moorea, une violente dispute éclate entre Teva et sa compagne avec laquelle il vit depuis cinq ans. Suite à une beuverie Teva très alcoolisé après avoir consommé une caisse d'obus et deux litres de vin avec le parrain de leur fille, assène une gifle à sa concubine qui lui fait  remarquer qu'il boit trop. Dans un accès de colère Teva tire les cheveux de la victime, et la somme de quitter leur domicile. 

Cette dernière contacte alors les muto'i et la gendarmerie qui arrivent  sur les lieux. Une violente altercation éclate ensuite entre les militaires et Teva. Il assène au cours de la bagarre un coup de poing au niveau du menton de l'un des gendarmes. Il sera ensuite maitrisé sans ménagement par les forces de l'ordre. 

Teva devait donc répondre ce lundi de ses actes devant le tribunal correctionnel. A la barre il ne nie pas les faits qui lui sont reprochés et s'excuse  pour ces accès de colère. La situation familiale du couple est par ailleurs très délicate. Teva est en effet le seul à subvenir aux besoins de sa femme et de leur fille, âgée de un an atteinte d'une insuffisance rénale et qui doit être evasané prochainement vers la Métropole. 

"S'il doit partir à Nuutania ce sera une catastrophe en chaîne pour sa femme et sa fille. Je demande donc la clémence pour mon client", a insisté l'avocate de Teva.

Le procureur a néanmoins requis à son encontre un an de prison dont 8 mois avec sursis, et un mandat de dépôt. "Je ne peux pas accepter que l'on puisse frapper des gendarmes", s'est expliqué le représentant du ministère public. 

Après en avoir délibéré le tribunal a décidé de condamner Teva à 8 mois de prison, entièrement assorti d'un sursis. Il sera néanmoins suivi pendant deux ans par le service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP) et devra soigner son addiction à l'alcool. 

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L'affaire Pageau devant la cour d'appel

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L'affaire Pageau devant la cour d'appel
PAPEETE, le 13 mai 2019 - Le procès en appel de l'une des plus importantes affaires d'escroquerie à la défiscalisation s'est ouvert aujourd'hui en présence des huit appelants dont Thierry Pageau et Clarentz Vernaudon. Le procès, programmé sur quatre jours, pourrait s'achever dès mercredi.

L'affaire, qui porte sur plus de 2, 8 milliards de fausses factures, avait été jugée en première instance en mai 2018. Thierry Pageau avait alors été condamné à six ans de prison et à payer une amende de 100 millions de francs. L'ancien ministre Clarentz Vernaudon avait quant à lui écopé de 36 mois de prison dont 18 avec sursis, de 5 ans d'inéligibilité et d'une amende de dix millions de francs.

Les deux hommes, ainsi que six autres mis en cause dans le dossier, ayant fait appel de leurs condamnations, le procès s'est ouvert devant la cour d'appel de Papeete lundi. Tel que l'a indiqué son avocat, Thierry Pageau estime que la peine prononcée en première instance, supérieure à celle requise par le procureur de la République, était trop lourde.

Durant cette première matinée d'audience, la cour d'appel a longuement entendu l'apporteur d'affaires Albert Poirson. Condamné à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis, l'homme a conservé son axe de défense en indiquant qu'il faisait confiance à Thierry Pageau et qu'il avait émis des signalements auprès des services de l'Etat et du Pays dés lors qu'il avait eu connaissance du caractère frauduleux des opérations.

Les faits
L'affaire avait tiré son nom du principal mis en cause dans le dossier, Thierry Pageau, qui gérait localement et dans la région, à l'époque, différents cabinets de défiscalisation. Acquisition artificielle de biens inexistants (bateaux, véhicules, engins de chantier, matériaux de construction), fausses factures, prête-noms, des centaines de dossiers frauduleux avaient ainsi été montés pendant toutes ces années, avec la complicité présumée d'entrepreneurs et d'apporteurs d'affaires, pour abuser l'Etat et les financeurs métropolitains souhaitant bénéficier de la loi Girardin, ce dispositif de promotion des investissements outre-mer en échange de réductions d'impôts. 

Mis en examen en mai 2011, Thierry Pageau avait passé 9 mois en détention provisoire à Nuutania dans le cadre de l'instruction de l'affaire. Autre personnalité emblématique de ce dossier : Clarenntz Vernaudon. Le maire de Taiarapu-Ouest, lui aussi mis en examen, avait passé 5 mois derrière les barreaux dans les premiers temps de l'enquête. Le tavana, proche de Pageau, est quant à lui soupçonné d'avoir profité du système pour l'achat frauduleux de deux bateaux en défiscalisation pour le compte d'une société dont il assurait la gérance, Taiarapu Marine Center. L'accusation relève également 12 millions de francs de rétrocessions perçus dans le cadre de ces montages financiers et qui auraient en partie été utilisés pour financer la construction de la maison de l'ancien représentant UPLD. 

Trois des appelants s'étant désistés, le procès, initialement prévu sur quatre jours, pourrait s'achever dès mercredi.
 

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Cryptomonnaie : gare aux arnaques

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Cryptomonnaie : gare aux arnaques
PAPEETE, le 13 mai 2019. Depuis plusieurs mois, des réunions d’informations sur les leocoins sont organisées au fenua. Cette « monnaie virtuelle » est présentée comme la solution au « marasme financier ». En réalité, ce placement n’est rien de plus qu’un jeu de pyramide.

« Chacun de nous s'inquiète de son avenir financier, que l'on ait peu ou beaucoup d'argent car, quand la prochaine crise surviendra, cela touchera tout le système financier et monétaire mais surtout, tous les épargnants. Alors, que faut-il faire pour prévoir ce marasme financier ? Il y a des solutions de diversification et il faut déjà les prévoir ! » peut-on lire sur la page qui administre un des groupes Facebook consacrés aux Leocoins en Polynésie. Ce groupe fermé au public est composé de plus de 660 membres.

Sur cette page Facebook, des posts proposent de mettre fin à vos soucis financiers et des rendements alléchants grâce aux « monnaies du futur ». La solution selon cette page gérée par une femme vivant en Polynésie, c’est le « Leocoin », L comme Learn (apprendre), E comme Earn (gagner) et o comme Own (posséder), qui veut surfer sur le succès qui Bitcoin, avec qui il a pourtant peu de points en commun.

Le système des Leocoin a déjà été présenté dans des salles louées aux mairies de Punaauia, Mahina, Paea, Pueu...
Il est possible d’acheter des packs de Leocoin. Se basant sur le succès du Bitcoin, les promoteurs des leocoins assurent que ceux-ci vont voir leur valeur grandir. Pour obtenir le pack Gold, il faut débourser par moins de 275 000 Fcfp. A noter que les prix sur le site internet de learnearnown.com sont en livres sterling. Il n’est pas précisé qu’on peut acheter en leocoins. Surprenant….

Ces packs comprennent des formations en anglais. Grâce à celles-ci, les acheteurs pourront eux-mêmes vendre des packs à des « filleuls » sur lesquels ils toucheront des commissions.

Une commission est aussi prévue pour celui qui réussira à convaincre un commerçant d’accepter que des clients payent en leocoins.

La fédération polynésienne des vendeurs indépendants ne soutient pas cette initiative. Elle souligne ne reconnaître que cinq entreprises qui font selon elle du « marketing de réseau » et non de la vente pyramidale. Il s‘agit de Kyani, Morinda, Herbalife, Nu Skin et Do Terra.

Nous avons tenté en vain de joindre ce lundi la personne organisant les réunions sur les leocoins sur Tahiti. Cette personne se présente aussi comme « Area manager à MWR Life ».

Au début du mois, le gouvernement calédonien a mis en garde contre les pratiques illégales des clubs de voyages privés comme MWR Life ou You Should be here. Des réunions d’information pour collecter un maximum d’adhésions payantes sont organisées. Les nouveaux adhérents sont ensuite incités à trouver eux aussi de nouvelles recrues.
Les ventes et les prestations "à la boule de neige", appelées aussi ventes pyramidales sont interdites par la loi et sont sanctionnées par une peine d’emprisonnement d’un an et une amende de 536 000 francs.

« Faites vos propres recherches. Ne croyez personne sur parole »
Hellmouth, créateur de www.tahiti-cryptomonnaies.com, site dédié à l’apprentissage et la découverte des cryptos au profit des polynésiens


Pouvez-vous expliquer ce qu’est la cryptomonnaie ?
Nous vivons la meilleure des périodes pour s’intéresser à la blockchain et aux cryptomonnaies. Ces technologies émergentes sont de nature à révolutionner nos quotidiens dans les années à venir. L’impact global de la Blockchain pourrait être aussi important que celui d’Internet dans les années 1990-2000.
Manifestation la plus tangible pour l’heure, le Bitcoin et les autres cryptos (appelées AltCoins) sont facilement accessibles, dans une perspective de diversification de patrimoine ou de spéculation (à l’image de la bourse traditionnelle).

Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui souhaiteraient investir dans cette monnaie virtuelle ?
Il faut cependant rester méfiant. Souvent décrit comme un “far west”, le secteur demeure peu régulé et regorge de pièges et d’arnaques en tout genre, parfois sophistiquées.
Le Bitcoin a connu une croissance de 31 % en une semaine, l’Ethereum de 13%...Chacun a le droit de venir découvrir et participer à l’essor du secteur mais il faut garder à l’esprit quelques règles.
Le temps de recherche et d’apprentissage est un excellent investissement sur l’avenir. Il y aura toujours de nouvelles opportunités cryptos, prenez votre temps, apprenez, formez-vous : c’est la première des richesses.
N’investissez que ce que vous pouvez vous permettre de perdre ! Vous vous épargnerez du temps de sommeil, des cheveux blancs et des conversations houleuses à la maison.
Faites vos propres recherches. Ne croyez personne sur parole, particulièrement lorsqu’on vous fait miroiter de devenir riche de façon garantie ou de ne pas “rater le prochain Bitcoin” !
Gardez en tête la règle des 80/20 : 80% investis dans des actifs solides (Bitcoin, Ethereum, Monero, Stellar...), 20 % d’aventure avec des cryptos “exotiques” et pour lesquelles vous aurez eu des coups de cœur.
Enfin, je vous conseille d’intégrer une communauté crypto ! Les conseils sont gratuits et désintéressés, le secteur est jeune, bouillonnant et dynamique. Localement, la communauté peut échanger, demander conseil et s’informer sur la page Facebook Cryptomonnaies.

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"Foncez!": une policière de haut rang appelle les Papouasiennes au sursaut

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Kokopo, Papouasie-Nouvelle-Guinée | AFP | mardi 14/05/2019 - Dans un pays comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée où tous les députés sont des hommes, où les violences contre les femmes sont endémiques et où on continue de chasser les sorcières, Julie Palakai représente une raison d'espérer: à 43 ans, cette inspectrice est l'une des officières de rang le plus élevé de la police nationale.

La Papouasie-Nouvelle-Guinée est "un des pays les plus dangereux au monde où être une femme", jugeait récemment dans un rapport l'organisation Human Rights Watch, qui y évaluait à 70% la part des femmes violées ou agressées au cours de leur vie.
Mme Palakai appelle toutes les Papouasiennes à dénoncer ouvertement le sexisme et les violences contre les femmes inhérentes à son archipel. "Les femmes doivent lutter et se lever contre toutes les formes de discrimination, de violences et de harcèlement sexuel sur leur lieu de travail", dit-elle à l'AFP.
"A l'attention des jeunes filles qui ont encore du mal: ne renoncez pas mais luttez du mieux que vous pouvez pour atteindre vos objectifs et vivre une vie meilleure", insiste-t-elle. "Rien n'est impossible."
Human Rights Watch dénonce notamment la persistance des violences contre les personnes soupçonnées de sorcellerie en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Certes, des hommes ont été victimes de chasses aux sorcières, mais ce sont en premier lieu les femmes et les filles qui sont les cibles premières de ces règlements de compte.
Un chiffre illustre mieux qu'aucun autre la condition des femmes dans l'ex-colonie australienne: ses 111 parlementaires sont tous des hommes.
 

- Rôle très en vue -

 
Au sein des forces de police, rares sont les femmes. Mme Palakai est du reste la seule femme officière dans toute la Région des Îles, l'une des quatre régions administratives du pays, située au nord-est de l'île principale. Un poste obtenu après un dur labeur et une lutte constante contre les discriminations, les violences et les préjugés.
Aujourd'hui, Mme Palakai est basée à Kokopo, une capitale provinciale située dans le nord-est de la Nouvelle-Bretagne. Elle y dirige l'Unité de sécurité publique, un rôle très en vue puisqu'elle est chargée de diriger les passages en revue de la prestigieuse Garde d'honneur.
Maniant une épée argentée, elle conduit fièrement devant les membres de la Garde alignés les délégations de dignitaires, parfois des magistrats, des supérieurs hiérarchiques, presque toujours des hommes. 
Voir une femme commander est un spectacle rare dans cette nation machiste et il implique de la part de ses subordonnés un respect total.
"Quand nous passons la Garde en revue avec un officier supérieur ou un invité de marque, nous inspectons en fait chacun des individus", explique-t-elle.
Avant d'en arriver là, elle a d'abord vu ses espoirs initiaux d'études supérieures s'envoler en 1994 quand sa ville de Rabaul, au nord de Kokopo, a été ravagée à 80% par une double éruption volcanique.
 

- "Foncez !" -

 
Elle venait de finir le lycée et a alors dû travailler, au début comme représentante de commerce, un poste qui ne lui convenait pas, avant de tomber sur une annonce de recrutement de la police dans un journal local.
Elle n'en est pas revenue d'avoir été sélectionnée.
Après six mois de formation près de la capitale Port Moresby, c'est à Lihir, une petite île de l'extrême nord-est située au large de la Nouvelle-Irlande et connue pour sa mine d'or, qu'elle fut envoyée.
"Il faut apprendre à réfléchir vite en cas d'urgence ou dans les opérations de routine, et à prendre des décisions rapides et sages", dit-elle, 18 ans plus tard.
Mme Palakai était ambitieuse. Mais comme beaucoup de Papouasiennes, elle s'est heurtée dans son propre foyer aux résistances de son partenaire. "J'ai décidé de le quitter parce que je ne voyais pas d'avenir avec lui du fait de son manque de respect."
"Il me disait souvent que je n'étais qu'une femme, que les policiers n'écouteraient jamais mes instructions, que les femmes ne faisaient pas le poids pour diriger."
Elle a obtenu en mai 2013 son diplôme d'officier, qui lui a été remis lors d'une cérémonie présidée par le Premier ministre Peter O'Neill. Parmi les policiers promus figuraient cinq femmes et 20 hommes.
Depuis, elle ne cesse d'encourager les femmes à se donner les moyens d'un avenir meilleur. "L'éducation n'est jamais terminée. Là où vous voyez des opportunités, foncez ! Car l'éducation est votre avenir."

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Séisme au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée : fin de l'alerte tsunami

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Séisme au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée : fin de l'alerte tsunami
Kokopo, Papouasie-Nouvelle-Guinée | AFP | mardi 14/05/2019 - Un séisme de magnitude 7,5 s'est produit mardi au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, entraînant une alerte au tsunami qui a ensuite été levée, selon des instituts spécialisés.

Le séisme a eu lieu à 44 km au nord-est de Kokopo en Papouasie-Nouvelle-Guinée, selon l'institut américain de géologie USGS. Selon le Centre d'alerte des tsunamis dans le Pacifique, le séisme a été de magnitude 7,7. 
Selon un correspondant de l'AFP présent à Kokopo, nombre d’habitants ont fui leur domicile pour se mettre à l'abri. "Nous ne saurons pas avant le matin s'il y a des dégâts importants, mais toute la zone est affectée par une coupure d'électricité", a-t-il expliqué. "Des répliques se font encore sentir", a-t-il ajouté.
"C'était énorme, absolument énorme. Très effrayant", a déclaré à l'AFP Megan Martin, directrice de l'hôtel Rapopo Plantation à Kokopo. "Il ne semble pas y avoir de dégâts mais nous sommes en train de vérifier".
L'épicentre se trouve dans la ceinture de feu du Pacifique, zone fréquemment touchée par les séismes.
En février 2018, un séisme de magnitude 7,5 dans le centre de la Papouasie-Nouvelle-Guinée avait fait au moins 125 morts et détruit des centaines de bâtiments.

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Nouvelle-Calédonie: Deux députés demandent une commission permanente dédiée aux Outre-mer

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Nouvelle-Calédonie: Deux députés demandent une commission permanente dédiée aux Outre-mer
Paris, France | AFP | mardi 14/05/2019 - Deux députés de Nouvelle-Calédonie ont demandé mardi qu'une commission permanente dédiée aux Outre-mer soit créée à l'Assemblée nationale pour mieux prendre en compte les spécificités de ces territoires, dans le cadre de la révision du règlement de l'Assemblée examinée à partir de mercredi.

Les députés (UDI-Agir) Philippe Gomès et Philippe Dunoyer vont proposer "par voie d’amendement la création d’une commission permanente dédiée aux Outre-mer qui s’ajouterait aux huit commissions existantes", afin de mieux prendre en compte les spécificités des territoires ultramarins,  annoncent-ils dans un communiqué commun. 
Ils saluent la création en 2012 d'une Délégation aux Outre-mer à l’Assemblée nationale et son inscription dans la loi en 2017, qui "ont constitué une avancée pour une meilleure prise en compte des réalités ultramarines dans les travaux législatifs", mais regrettent qu'elle "ne dispose pas à ce jour de moyens et de pouvoirs comparables à ceux des commissions permanentes", et ne peut par exemple amender les textes soumis au Parlement.
"Or, on constate que les textes, qu’ils soient d’initiative parlementaire ou gouvernementale, omettent souvent de prévoir les adaptations nécessaires à la spécificité des territoires ultramarins, en particulier à la Nouvelle-Calédonie qui dispose d’un statut particulier", soulignent-ils.
La réforme du règlement de l'Assemblée nationale sera examinée en commission le 15 mai puis dans l'hémicycle les 27 et 28 mai. Après un contrôle - obligatoire - par le Conseil constitutionnel, son entrée en vigueur est programmée dès septembre. 

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8 à 15 mois avec sursis pour les gérants du Street shop

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8 à 15 mois avec sursis pour les gérants du Street shop
PAPEETE, le 14 mai 2019 - Le gérant du Street Shop, son commercial et son fournisseur ont été condamnés à des peines comprises entre 8 et 15 mois de prison avec sursis. Deux d'entre eux ont été relaxés pour les faits de détention de stupéfiants.

Le tribunal correctionnel a rendu son délibéré ce mardi dans le cadre de l'affaire du Street Shop. Le fournisseur du magasin qui vendait des graines de cannabis et des objets à l'effigie du paka, Nicolas Veyssiere, a été condamné à 15 mois de prion avec sursis mise à l'épreuve pendant trois ans. Il a été relaxé des faits d'offre ou cession de graines de cannabis. Le gérant du magasin, Céderic Tournier, a écopé d'une peine de 10 mois de prison avec sursis. Il a été relaxé des faits de cession ou offre de stupéfiants.

Le commercial du Street Shop, Anthony Tutard a été condamné à 8 mois de prison avec sursis mise à l'épreuve pendant trois ans

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Demi Lovato à Bora Bora

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Demi Lovato à Bora Bora
BORA BORA, le 14 mai 2019. Demi Lovato est venue se reposer à Bora Bora. La star a posté des photos sur son compte Instagram.

« Mes meilleurs amis et moi venons de quitter ce qui est potentiellement mon endroit préféré sur terre. Bora Bora est le paradis sur terre, littéralement… Je vais peut-être poster beaucoup de photos dans les prochains jours. Je m’excuse par avance« , souligne la chanteuse de 26 ans et héroïne du téléfilm de Disney Channel Camp Rock.

Ses clichés sur Instagram ont été likés plus de quatre millions de fois.

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I adora Bora Bora 💗 📸: @sirahsays 🌴

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Retraites : la composition du COSR dévoilée

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Retraites : la composition du COSR dévoilée
PAPEETE, 14 mai 2019 - Le Conseil d'orientation et de suivi des retraites (COSR) sera officiellement installé ce jeudi à 9 heures. Les 13 représentants destinés à siéger au sein de cette instance sont officiellement nommés.

La première réunion du Conseil d'orientation et de suivi des retraites se tiendra ce jeudi à 9 heures, au siège de l'Agence de régulation sanitaire et sociale (Arass). Une première réunion au cours de laquelle seront notamment élus les membres du bureau du COSR.

Les 13 membres désignés pour effectuer un mandat de quatre ans au COSR sont officiellement nommés depuis ce vendredi par arrêté du président de la Polynésie française. 

La réforme du système polynésien d’assurance vieillesse doit progressivement se mettre en place entre le 1er juillet 2019 et le 1er janvier 2023. Plusieurs arrêtés doivent encore être pris en conseil des ministres, avant le 1er juillet prochain, pour fixer les paramètres qui doivent entrer en application à cette date, dans le cadre de la réforme. Le COSR devra obligatoirement avoir été consulté au préalable pour avis sur les projets de texte.

Le principe d’un Conseil d’orientation et de suivi des retraites (COSR) est établi par la loi du Pays réformant le système de retraites polynésien, applicable depuis le 1er février dernier après validation du texte par le Conseil d’Etat. Cette instance permanente a pour vocation de "surveiller l'évolution des régimes de retraites et de formuler des propositions pour assurer leur solidité financière et leur fonctionnement solidaire".

Composition du Conseil d'orientation et de suivi des retraites
Représentants des organisations syndicales de salariés

CSTP/FO (Conf. des syndicats de travailleurs de Polynésie/Force ouvrière) : Calixte Helme
Confédération A Ti’a i Mua : Dimitri Pitoeff
CSIP (Confédération des syndicats indépendants de Polynésie) : Cyril Le Gayic
Confédération O Oe To Oe Rima : Mahinui Temarii
Confédération Otahi : Lucie Tiffenat
 
Représentants des organisations syndicales d’employeurs
CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) : Maxime Antoine-Michard
FGC (Fédération générale du commerce) : Gilles Yau
UPPF (Union patronale de Polynésie française) : Vaea Tracqui
MEDEF-Polynésie (Mouvement des entreprises de France en Polynésie française) : Régis Chang
SIPOF (Syndicat des industriels de la Polynésie française) : Jean-François Benhamza
 
Représentants des organisations de retraités
SDIRAF (Syndicat pour la défense des intérêts des retraités actuels et futurs) : Emile Vernier
SGARP (Syndicat général autonome des retraités de Polynésie) : Daphnis Chang Si Nam
 
Représentant de la Jeune chambre économique de TahitiManuia Leslyn Maiti

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Vaimalama Chaves se dépasse à Fort Boyard

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Vaimalama Chaves se dépasse à Fort Boyard
PARIS, le 14 mai 2019. Lundi, Miss France 2019, Vaimalama Chaves, a participé à l'émission Fort Boyard. L'émission a été enregistrée. Elle sera diffusée dans quelques mois sur France 2. Elle était aux côtés de Sylvie Tellier, directrice de la société Miss France, Francis Lalanne, chanteur, Lenni-Kim, chanteur, Nicole Ferroni, humoriste, et Pierre-Jean Chalençon, collectionneur d’art et acheteur.



"On n’est pas forts, on n’est pas beaux, on est trouillards, mais on est prêt pour Fort Boyard. Cela illustre parfaitement l’aventure d’hier !",
a commenté notre miss.

"Tu as kiffé?", lui a demandé Flora Coquerel, ancienne Miss France. "C’était terrible !!!! Y a même pas de mots !!!", lui a répondu Vaimalama.

Cette équipe a joué pour l’association Les Bonnes Fées.


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Les meilleurs pongistes océaniens se donnent rendez-vous à Bora Bora

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Les meilleurs pongistes océaniens se donnent rendez-vous à Bora Bora
PAPEETE, le 14 mai 2019 - Du 24 au 26 mai Bora Bora accueillera la finale de l'Oceania Cup. Cette compétition internationale réunira les 16 meilleurs pongistes de l'Océanie qui se disputeront un prize money de 40 000 dollars australiens, mais aussi deux place qualificatives pour la Coupe du monde. Le fenua sera représenté par Océan Belrose chez les hommes, et par Melveen Richmond et Cyrine Sam chez les femmes. 

Après six tours qualificatifs qui se sont déroulés entre juin et février dernier, l'Oceania Cup va livrer son verdict final entre le 24 et le 26 mai prochain du côté de Bora Bora. Les 16 meilleurs pongistes océaniens, huit hommes et huit femmes, qui se sont qualifiés à l'issue des six tournois organisés aux quatre coins de l'Océanie (Tonga, Australie, Fidji, Tahtiti, Nouvelle-Zélande, Vanuatu) vont ainsi se retrouver sur la Perle du Pacifique pour se disputer un prize money de 40 000 dollars australiens, soit un peu plus de 2,6 millions de francs pacifique. Et deux places qualificatives pour la Coupe du monde seront également en jeux.

Océan Belrose, chez les hommes,  et Melveen Richmond chez les femmes, tous les deux vainqueurs du tournoi international de Tahiti en novembre dernier, devraient vraisemblablement représenter les meilleures chances de victoire pour l'équipe tahitienne.  "Océan s'entraîne en France et réalise de belles performances là-bas. On fonde beaucoup d'espoir en lui pour qu'il remporte l'Oceania Cup et qu'il parte pour la Coupe du monde. Par contre pour les femmes et Melveen ça s'annonce plus compliqué", explique Géralad Huioutu, président de la Fédération tahitienne de tennis de table (FTTT).  Une équipe tahitienne qui pourra également compter sur le talent de Cyrine Sam, qualifiée également pour le tournoi.  



UNE PREPRATION POUR LES JEUX DE SAMOA

Face à nos pongistes tahitiens la concurrence sera en effet très rude. "On a du beau monde pour la finale de l'Oceania Cup", se réjouit d'avance Alizé Belrose, cadre technique à la FTTT. Avant d'ajouter, "il faudra compter sur les Néo-Zélandais et notamment Heming Hu chez les hommes qui est le tenant du titre de l'Oceania Cup. Et chez les femmes on aura Jian Fang Lay, l'Australienne, qui s'est imposée à plusieurs reprises sur cette compétition."

Au vu de l'adversité qui sera présente à Bora Bora, l'Oceania Cup représente une opportunité parfaite en vue de la préparation des pongistes tahitiens pour les prochains Jeux du Pacifique qui se tiendront en juillet à Samoa. "Tout ce que l'on fait comme déplacement et comme compétition rentre dans le cadre de cette préparation", affirme Gérald Huioutu. "En début d'année on a envoyé la sélection aux Championnats d'Australie. Il y a eu de bonnes performances là-bas. Dans deux semaines on a la finale de l'Oceania Cup qui va permettre à nos meilleurs pongistes de se mesurer à de très bons athlètes." 

Rendez-vous donc à partir du 24 mai pour la cérémonie d'ouverture, et le 25 mai pour les premiers échanges. 

INFOS PRATIQUES
Les meilleurs pongistes océaniens se donnent rendez-vous à Bora Bora
Programme de l'Oceania Cup, du 24 au 26 mai à Bora Bora, à la salle Pago Pago

Vendredi 24 mai, de 18 h à 19 h : cérémonie d'ouverture de l'Oceania Cup
Samedi 25 mai de 9 h à 20 h : 1ère journée de compétition
Dimanche 26 mai de 9 h à 14 h 40 : 2ème journée de compétition avec les demi-finales et les finales

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‘Ori Atea : "le gala est la consécration d’un an de travail"

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‘Ori Atea :
PAPEETE, le 14 mai 2019 - L’école de danse ‘Ori Atea se prépare à monter sur scène pour son gala annuel. Près de 90 élèves se relaieront au Grand théâtre pour présenter 30 tableaux. Chaque tableau aura son propre thème : le mono’i, le feu, la vie… Certains seront techniques, d’autres plus sensuels ou dynamiques.

"Il n’y a pas de thème particulier pour ce spectacle", déclare Vairani Drost, fondatrice de l’école ‘Ori Atea. "Mais chaque tableau, il y en aura 30, aura son thème particulier."

Certains illustreront des termes comme la vie, le mono’i, le feu, la beauté de la femme, les anges… D’autres mettront en lumière les progrès des cadettes, leur posture, la position de leurs pieds ou de leurs main, leur sourire.

Les plus grandes assureront des passages plus techniques et dynamiques, plus sensuels aussi. "L’un des tableaux sera particulièrement émouvant", annonce Vairani Drost qui refuse de tout dévoiler.

3e édition d'un gala de fin d’année

C’est la troisième fois que l’école assure un gala. Jusqu’alors le rendez-vous était donné à Paea. Le succès grandissant, cette année, il est donné organisé au Grand théâtre.

Vairani Drost a commencé la danse à l’âge de 3 ans. Elle a participé à son premier Heiva i Tahiti à l’âge de 12 ans, elle a été médaillée d’or au Conservatoire artistique de la Polynésie française, avec les félicitations du jury, à l’âge de 15 ans.

Elle a dansé pour Heikura Nui, O Tahiti E, Les Grands Ballets de Tahiti, Tahiti Ora. Elle a évolué à Tahiti mais aussi à l’international. Elle a effectué de nombreuses tournées, des workshops au Mexique. Elle a aussi travaillé, une fois son bac en poche, au Polynesian culturel center à Hawaii.

"J’y pratiquais la danse tahitienne, hawaïenne, maori", rapporte Vairani Drost. Ce qui a donné de l’ampleur à sa propre histoire et renforcé ses liens et son attachement à sa propre culture.

En 2016, elle a fondé ‘Ori Atea où elle enseigne auprès de six classes. Les spectacles sont pour tous les élèves des éléments de motivation. "Parfois, sans cela, on peut voir un certain découragement. Là, tout le monde travaille dur et, au fur et à mesure que les événements se rapprochent, l’excitation grandit. Le gala est la consécration d’un an de travail."

‘Ori Atea sera aussi au Heiva des écoles le jeudi 6 juin en séance en clôture de la première séance. Vairani Drost qui a gagné en expérience avec l’ensemble de ses élèves songe aussi à une nouvelle inscription au Hura Tapairu fin 2019 (elle avait déjà participé au concours en 2017).

‘Ori Atea :
Pratique

Le mercredi 29 mai à 19 au Grand théâtre de la Maison de la culture.
Tarif : 2 000 Fcfp pour les adultes.
Tickets en vente sur place et en ligne.


Contacts

Tél. : 40 54 45 44
Facebook : Maison de la Culture de Tahiti
Site internet Maison de la culture
Facebook de l’école : Ori Atea

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Le Salon des créateurs du 23 au 26 mai

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Le Salon des créateurs du 23 au 26 mai
PAPEETE, le 14 mai 2019. Le Salon des créateurs aura lieu du jeudi 23 mai au dimanche 26 mai à l’hôtel Tahiti Nui à Papeete.


Créativité, qualité et originalité sont les critères de sélection auxquels ont répondu les créateurs qui seront présents au Salon des créateurs. Le salon ouvrira ses portes le jeudi 23 mai à 9 heures, à l’hôtel Tahiti Nui à Papeete.

A la veille de la fête des Mères, une soirée de gala en faveur du Conseil des Femmes sera organisée le vendredi 24 mai à partir de 19h30 au restaurant Le Velvet à l'hôtel Tahiti Nui.

Le Conseil des femmes de Polynésie française regroupe 16 associations s’occupant de la condition et des droits des femmes, des enfants et des familles en Polynésie française.

Il gère également le centre d’hébergement PU O Te Hau pour les femmes en difficultés principalement les femmes ayant subi des violences conjugales et familiales accompagnées de leurs enfants. Un projet d’agrandissement est mené par le conseil des femmes. Pour mener à bien ce projet, une recherche de fonds est organisée.

Durant cette soirée, vous pourrez découvrir de belles créations qui défileront, papoter entre amies autour d’un dîner ou d’un cocktail dans une ambiance musicale festive.

L’entrée de cette soirée se fera sur réservation à l’hôtel au 40 46 38 99. Les places sont limitées.

Le salon ouvrira ses portes le jeudi 23 mai à 9h. Les horaires d’ouverture sont de 9 à 18 heures du jeudi au samedi et de 9 à 16 heures le dimanche 26 mai.

L’entrée du salon est gratuite.

Plus d'informations: Tahiti Prod Events au 87733045.

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La Sage recherche des bénévoles

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La Sage recherche des bénévoles
PAPEETE, le 14 mai 2019. La Saga Tahiti recherche des bénévoles pour une récolte de fonds, petits déjeuners et goûters pour les enfants.


Êtes-vous disponibles les 31 mai, 1er juin et 2 juin ? Si oui, la Sage a besoin de vous pour récolter des fonds, petits déjeuners et goûters pour les enfants.

Depuis plus de 25 ans, l’Ecole de Voile de Arue embarque ses bateaux, ses moniteurs et son savoir-faire sur une île “Saga” pendant les grandes vacances.

L'objectif est de faire naviguer des centaines d’enfants choisis parmi les moins chanceux, leur faire découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles sensations à travers la voile et l’évasion.

Pendant cet événement, les enfants qui vivent la Saga apprennent bien plus que la voile et se réconcilient avec de vraies valeurs. L’activité sportive, le grand air, l’esprit de camaraderie et la considération d’une équipe à l’écoute, font des miracles.

Pour vous inscrire envoyez un message à la page Facebook Saga Tahiti. Indiquez votre nom, prénom, votre numéro de téléphone, votre adresse mail et vos disponibilités.

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‘Api Tahiti lance sa collection de polars avec "Femmes écorchées"

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‘Api Tahiti lance sa collection de polars avec
PAPEETE, le 14 mai 2019 - Hong-My Phong signe "Femmes écorchées", un polar dont les personnages l’ont hantée pendant cinq années. Ancrée à Tahiti, l’histoire, au-delà du crime et de l’enquête, raconte le parcours de femmes polynésiennes. Cet ouvrage paraît chez ‘Api Tahiti qui saisit l’occasion pour lancer une collection polar.

La victime est une certaine Dina Faure dont la vie est présentée au lecteur tout au long du polar intitulé "Femmes écorchées". Pour faire la lumière sur les circonstances de la mort de Dina Faure deux inspecteurs se retrouvent : Luc Sauvage et Charlène Siu.

Luc Sauvage est un inspecteur qui répond aux codes du polar et des enquêtes criminelles en tout genre. Charlène Siu, elle, est très atypique. Les deux ont vécu une histoire ensemble plusieurs années avant le crime qui les réunit.

Autour de Dina, Luc et Charlène, des femmes évoluent dans l’espace et dans le temps. "Il y a la fille de Dina, la cousine de sa fille, la femme de son ex conjoint…", liste Hong-My Phong, l’auteure.

Ce sont en fait ces personnages avec qui tout a commencé. Ce sont eux, ou plutôt elles qui ont, il y a maintenant cinq ans, déclenché le processus d’écriture.

"J’ai sans doute eu besoin d’extérioriser"

Hong-My Phong gère un institut de beauté. "Un espace propice aux confidences", affirme-t-elle. "Quand une femme est détendue, qu’elle est dans un environnement propice, elle se livre. Certaines des histoires que j’ai entendues m’ont peinée, elles m’ont touchée. J’ai sans doute eu besoin d’extérioriser."

Pourquoi avoir choisir le genre "polar" ? "Parce que j’adore ce genre, j’en suis imprégnée", répond celle qui dit s’intéresser surtout aux défauts des gens, à leurs faiblesses et leur noirceur. Elle lit Elizabeth George, James Ellroy, James Patterson, Jean-Christophe Grangé…

À partir de son stock de témoignages, elle a composé des sortes de scènes qu’elle a ensuite reliées les unes aux autres. Elle a aussi pris le temps de questionner des professionnels du milieu comme la Direction de la sécurité publique (DSP), des enquêteurs, l’identité judiciaire, un médecin légiste pour permettre une cohérence des propos et de la trame.

Finalement, Femmes écorchées, porté par l'association Tāparau, est parue chez ‘Api Tahiti dans une toute nouvelle collection dite "’Api polar. D’autres livres du genre sont attendus. Hong-My Phong elle-même annonce avoir commencé l’écriture d’un 2e tome. "Ce ne sera pas une suite mais on retrouvera les personnages déjà présentés dans Femmes écorchées."



‘Api Tahiti lance sa collection de polars avec
Dédicace

Le samedi 25 à la librairie Odyssey de 9 heures à midi.
Hong-My Phong sera avec Daniel Pardon pour son 1er tome des Aventuriers du Pacifique, Riccardo Pineri pour une nouvelle édition de Taïpi (d’Herman Melville) illustrée par les tableaux de Jacques Boullaire. Un 4e ouvrage sera également présenté, il s’agit des travaux de Damaris Caire sur le ‘ori Tahiti et son implication dans la vie sociale.


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Sécurisation foncière : "De la poudre aux yeux" pour Monil Tetuanui

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Sécurisation foncière :
PAPEETE, 14 mai 2019 - Dans une lettre ouverte au ministre, Monil Tetuanui critique les travaux de concertation préparatoires à la réalisation du Schéma directeur du foncier qu’il considère comme une "mascarade". L’activiste assure rassembler 38 associations familiales en proie à des problématiques foncière ou d’indivision et annonce la création d’une fédération.
 
L’activiste foncier d’Outumaoro a diffusé une lettre ouverte pour dénoncer la sincérité des consultations organisées sous l’égide de la Direction des affaires foncières, dans le cadre des travaux préparatoires à la réalisation du Schéma directeur du foncier de la Polynésie française 2020-2035.

Toutes les associations familiales intéressées par des problématiques foncières étaient invitées à déléguer un représentant à la première réunion de concertation organisée le 6 mai dernier à la Direction des affaires foncières (DAF). La rencontre s‘est tenue dans la matinée à l’invitation du prestataire (Egis conseil) sélectionné pour le lot n°1 du marché public pour la réalisation du Schéma directeur du foncier. En question : l’indivision et la sécurisation foncière, avec à l’issue de ces concertations la mission de doter les autorités compétentes d'outils juridiques, fiscaux, administratifs et informatiques pour sécuriser les indivisions, les gérer ou en faciliter la sortie.

Dans une lettre ouverte adressée au ministre des affaires foncières et diffusée pour faire suite à cette réunion de la DAF, Monil Tetuanui explique que, selon lui, "la DAF n’a jamais tenu aucun compte des avis émis par les associations. La politique en matière foncière est déjà choisie et imposée  à la population. Mais on fait semblant d’entendre les Polynésiens, c’est tout. Ce qui est important aujourd’hui, ce serait plutôt que la DAF comprenne que les Polynésiens ne sont plus dupes, que cette consultation ne sert que les apparences et que de toute façon, la DAF et le ministère décideront ce qu’ils veulent quel que soit les avis émis par les associations. Nous considérons donc que cette consultation des associations est, une fois encore, de la poudre aux yeux".

"Si nous avons invité les associations, c’est pour les entendre !", s'étonne Loyana Le Gall, la directrice de la DAF. "C’était une première réunion de concertation avec les associations organisée dans le cadre d’une phase de diagnostic où l’on va s’entretenir avec toutes les entités concernés par la problématique de l’indivision : agents immobiliers, promoteurs, établissements publics, ministère, chambres consulaires, etc. Pour cette concertation avec les associations, 27 étaient invitées, dont celle de M. Tetuanui, 24 ont participé."

"On ne sait pas où on va, critique Monil Tetuanui. Des réunions comme celle-là, il y en a eu de nombreuses dans le passé, sans qu’il n’y ait aucun suivi ensuite. Nous avons eu tellement de promesses. On n’y croit plus maintenant : ils font semblant de travailler pour nous alors que tout est déjà arrêté."

Mais pour Loyana Le Gall, le constat semble sans appel : "On se fait critiquer quand on propose quelque chose. Les gens se font critiquer lorsqu’ils ne font rien. Nous, on préfère proposer", coupe-t-elle. Les travaux préparatoires à la réalisation du Schéma directeur du foncier doivent s’achever dans un peu moins d’un an avec la proposition d’un projet de schéma qui sera soumis début 2020 à l’assemblée pour servir de feuille de route durant les 15 prochaines années.

"A partir de maintenant, je boycotte ces rencontres, assure pourtant Monil Tetuanui. Je crois beaucoup plus dans l’avenir de la grande fédération des insatisfaits de la réunion du 6 mai que nous créons ce jeudi."

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