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Un nouveau cas autochtone de dengue type 2 détecté à Taunoa

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Un nouveau cas autochtone de dengue type 2 détecté à Taunoa
PAPEETE, le 2 avril 2019 - Le bureau de veille sanitaire a indiqué lundi par voie de communiqué qu'un nouveau cas autochtone de dengue de type 2 a été détecté à Taunoa. Tahiti est désormais en état d'alerte de niveau 2.

C'est le troisième cas de dengue de type 2 détecté au fenua depuis le début de l'année. Le bureau de veille sanitaire a indiqué lundi par voie de communiqué qu'un nouveau cas autochtone de dengue type 2 a été identifié à Papeete dans le quartier de Taunoa.  Ledit quartier avait pourtant été traité à l'insecticide le 22 puis le 25 mars pour éviter toute propagation du virus, à la suite d'un premier cas autochtone détecté dans la même zone. 

Le bureau de veille sanitaire précise par ailleurs que Tahiti est entré en état d'alerte de niveau 2.  Pour lutter contre les épidémies suite à l’introduction de nouveaux virus, l’élimination des gîtes larvaires doit être continue en supprimant ou protégeant toute zone de stagnation d’eau douce une fois par semaine. 

La Direction de la santé invite les personnes à consulter rapidement un médecin en cas de fièvre supérieure à 38,5°C d’apparition brutale et de douleurs musculaires et articulaires. La consultation permettra de confirmer le diagnostic et de prendre l’ensemble des mesures de lutte contre les moustiques porteurs du virus sur le terrain.




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Page enfant : Apprendre à reconnaître les raies et requins

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Page enfant : Apprendre à reconnaître les raies et requins
PAPEETE, le 2 avril 2019 - L’observatoire des requins de Polynésie (ORP) a réalisé un guide pour les enfants entre 8 et 13 ans sur les raies et les requins les plus communs des eaux polynésiennes. La morphologie mais aussi les habitudes alimentaires et le mode de reproduction sont présentés pour mieux comprendre le mode de vie de ces animaux emblématiques.

En Polynésie française, il existe une vingtaine de requins et 7 espèces de raies. Toutes les espèces de requins mais aussi les deux espèces de raies manta sont protégées. Les connais-tu ? Sais-tu donner un nom aux espèces que tu croises dans le lagon ? Sais-tu comment ces espèces vivent ? En lisant le guide de l’observatoire des requins de Polynésie (ORP) tu trouveras des éléments de réponses.

Ce guide vient tout juste de sortir. Il s’adresse aux enfants entre 8 et 13 ans mais également aux plus grands car il y a un "coin adultes".

Il contient des fiches descriptives avec pour chacune une photo de l’animal prise dans son milieu naturel, un texte avec le nom commun français et le nom commun tahitien et les caractéristiques morphologiques. Les caractéristiques morphologiques correspondent à la taille, la couleur, la forme… d’un animal.

En plus du texte tu trouveras des pictogrammes décrivant l’habitat, l’alimentation, le mode de reproduction. Sais-tu par exemple que le requin gris du récif peut manger des raies, que le requin longimane peut, lui, consommer des dauphins ou bien encore que le requin marteau peut avoir 42 petits par portée ?

Une portée, si tu ne le sais pas, c’est l’ensemble des bébés qu’une femelle (ou un mâle car chez l’hippocampe c’est le papa qui donne naissance aux petits) met au monde le même jour.

Pour les raies, même travail. Tu pourras alors découvrir que la raie marbrée mange des crabes et ne vit qu’aux Marquises, que la raie manta peut mesurer jusqu’à 7 mètres mais qu’elle ne porte qu’un seul bébé à chaque fois.

Il y a également une page de conseils en cas de rencontre avec les animaux et le coin de lecture pour les adultes. Dans cet espace pour les parents, il y est question notamment des 7 sens du requin : l’ouïe, l’odorat, la vision, le toucher, le goût ainsi que les vibrations et l’électrolocalisation. Par ailleurs, les passages sur la reproduction et l’alimentation y sont repris et développés.

Enfin, le guide se termine sur une légende, celle de la princesse Tuihana et du requin protecteur.


Page enfant : Apprendre à reconnaître les raies et requins
Où trouver le guide ?

Il est en ligne sur le site de l’observatoire des requins de Polynésie.


Page enfant : Apprendre à reconnaître les raies et requins

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Une journée pour sensibiliser à l’autisme ce dimanche

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Une journée pour sensibiliser à l’autisme ce dimanche
PAPEETE, le 2 avril 2019 - L’association Entre deux mondes organise une journée de sensibilisation à l’autisme, cette pathologie "invisible". En Polynésie, difficile de dire précisément combien de personnes sont concernées, mais le trouble existe. Et les moyens manquent.

Les objectifs de la journée de sensibilisation de l’autisme prévue dimanche sont triples. "On veut parler au grand public des handicaps invisibles des enfants avec troubles neuro-développementaux comme l’autisme, les dys, les troubles déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH)…", commence Caroline Bravi, fondatrice et présidente de l’association Entre deux mondes. C’est Entre deux mondes qui est à l’initiative du rendez-vous de ce dimanche.

La présidente poursuit : "on veut interpeler notre gouvernement car, par rapport au nombre croissant d’enfants atteints de ces pathologies, nous manquons de soutien et de moyens". Enfin, il est question de récolter des fonds pour permettre l’organisation d’activités récréatives pour les familles de l’association.

L’association Entre deux mondes, née en septembre 2016, compte aujourd’hui une vingtaine de familles. Elle vise à soutenir les parents ayant un enfant présentant des troubles du développement avec ou sans diagnostic précis et/ou ayant des difficultés dans leurs interactions sociales, les apprentissages scolaires liés à une pathologie (interactions sociales, apprentissages scolaires...).

Elle cherche également à faire le lien entre les parents et les équipes médicales, paramédicales et l'éducation, à regrouper les parents en souffrance en leur apportant un soutien physique et psychologique, en organisant des groupes de paroles avec des intervenants pour mieux les accompagner ainsi que leurs enfants.

L'association est aussi là pour assurer aux enfants les meilleures chances possibles pour ce qui a trait à leur développement et leur épanouissement. Elle souhaite favoriser par tous les moyens possibles le bien-être physique, intellectuel, affectif et social des enfants, des adolescents en difficultés pour une égalité des droits et des chances dans une intégration partielle ou totale au sein des établissements scolaires.

L’autisme toucherait une personne sur 150 à peu près dans le monde. Difficile en Polynésie de connaître le nombre exact de personnes concernées.

Une pathologie multifactorielle

Les troubles du spectre de l’autisme ou TSA résultent d’anomalies du neuro-développement. La mise en place et l’organisation de certains réseaux cérébraux spécialisés ne se feraient pas chez les personnes atteintes. Mais difficile de dire pourquoi. La pathologie, multifactorielle, aurait une forte composante génétique.

Notez au passage que, ni les maladies cœliaques (secondaires à une intolérance au gluten), ni la vaccination combinée contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, ni les caractéristiques psychologiques des parents sont des facteurs de risques !

Les premiers signes manifestes apparaissent le plus souvent entre 18 et 36 mois (voir encadré Repère) et durent ensuite toute la vie. Concrètement cela se traduit par des difficultés d’interactions sociales, de communication, des "anomalies" comportementales comme une réticence au changement, une répétition de comportement, de discours. Les personnes touchées par la pathologie s’isolent, elles peuvent avoir des réactions sensorielles inhabituelles. Elles présentent des difficultés d’apprentissage. Mais attention, l’autisme n’est pas systématiquement associé à un retard intellectuel.

Il n’existe pas de traitement de l’autisme. La pathologie ne se soigne pas. Toutefois, une prise en charge globale adaptée peut améliorer les capacités fonctionnelles des enfants, leur ouverture sur le monde et leur adaptation.

"Souvent, on ne voit pas les troubles du développement, car ce ne sont pas des handicaps physiques", insiste Caroline Bravi. "Mais, au quotidien, dans la relation aux autres, à l’école, avec les copains, cela pose de vrais problèmes." Elle ajoute, "nos enfants paraissent bêtes, alors qu’en fait, ils ne voient pas le monde comme nous". Pour eux, elle continue à se battre.

En 2018, une journée de sensibilisation "pilote" avait été mise en place. L’association Entre deux mondes aimerait pérenniser l’initiative la première semaine d’avril. La journée mondiale de sensibilisation à l’autisme ayant lieu le 2 avril.

Repère : les 1ers signes

Entre 18 et 36 mois, des signes évocateurs peuvent alerter. L’enfant peut paraître trop calme ou au contraire trop excité. Il peut paraître indifférent au monde sonore, aux personnes autour de lui. Il ne répond pas à son prénom, ne réagit pas (ou peu) aux séparations, aux retrouvailles. Il ne sourit pas (ou rarement), reste silencieux. Il ne regarde pas dans les yeux, ne joue pas à faire coucou, ne pointe pas du doigt, ne cherche pas à imiter les plus grands.

Source : Inserm.


Pratique

Journée de sensibilisation à l'autisme le dimanche 7 Avril 2019 de 10 heures à 17 heures, au Beach soccer du Parc Paofai avec le soutien du Rotary club de Papeete-Tahiti et de Focus Arena.


Contacts

Facebook : Entre deux mondes

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Jacques Raynal : « On est en cours d’acquisition d’un PET scan »

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Jacques Raynal : « On est en cours d’acquisition d’un PET scan »
PAPEETE, le 2 avril 2019. Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a confirmé ce mardi que la Polynésie française est "en cours d’acquisition d’un PET scan ». Cet outil permettra d'éviter les évacuations sanitaires coûteuses des malades souffrant de cancer et d'améliorer le suivi de leur maladie.



« On est en cours d’acquisition d’un PET scan »,
a confirmé le ministre de la Santé, Jacques Raynal, en marge des 39e Journées d’Orthopédie d’Outre-mer. « Cela a été décidé par le conseil d’administration du CHPF. »
Le PET Scan (Tomographie par Émission de Positrons ou TEP en français) est un examen isotopique. Il consiste à injecter un produit légèrement radioactif (isotope) dans le corps, qui va se fixer sur les tumeurs et/ou métastases.

Le PET Scan sert à détecter une tumeur cancéreuse et/ou des métastases, et à surveiller leur évolution. Une tumeur cancéreuse n'est pas une masse inerte. C'est un amas de cellules qui se divisent de manière rapide et incontrôlée et consomment beaucoup d'énergie. Une tumeur ou une métastase est donc une zone à haute activité métabolique. Le PET Scan permet de les repérer.
Le PET Scan permet d’identifier des lésions plus petites que celles détectées par scanner ou imagerie par résonance magnétique (IRM). L’examen, très précis, présente aussi l’avantage de fournir des informations sur l’efficacité thérapeutique du traitement.

Avoir un PET Scan au fenua permettrait de limiter les évacuations sanitaires internationales. Pas moins de 150 malades polynésiens partent chaque année en Nouvelle-Zélande pour avoir un examen réalisé avec un PET Scan.

La mise en place d’un PET Scan à Tahiti doit être couplée à l’acquisition d’un cyclotron. « Dans un PET Scan, il y a un scanner et un mini cyclotron qui va permettre de fabriquer le produit que l’on va injecter, qui est un produit radioactif. D’une certaine façon, il faut construire un bunker pour que ce produit puisse être fabriqué chez nous », complète Jacques Raynal.

En juillet dernier, la Commission de l’organisation sanitaire (COS) a validé une révision d’indices des besoins pour le « Cyclotron à usage médical » et le « Topographe couplé à une caméra à positions (ou TEP Scan) », qui ont été portés à « 1/250 000 habitants » au lieu de « 1/300 000 habitants ».

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Football – Ligue 1 : Efrain Araneda « Le football est parfois amer »

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La 22e journée (sur 27) du championnat de Ligue 1, s’est déroulée ce week-end à Tahiti. Central a perdu 3-2 contre Tefana, Pirae s’est imposé 3-2 contre Manu Ura. Tiare Tahiti gagne 1-0 contre JT, Dragon bat Arue 3-1 alors que Vénus gagne largement 8-0 contre Taiarapu. Vénus reste en tête devant Tiare Tahiti et Tefana. Central va devoir faire mieux contre Magenta le dimanche 7 avril lors de son quart de finale de Ligue des champions OFC.
Football – Ligue 1 : Efrain Araneda « Le football est parfois amer »
A cinq journées de la fin, la tension monte dans le championnat de Ligue 1 auquel participent les dix meilleures équipes polynésiennes. Le leader Vénus rencontrait l’avant-dernier Taiarapu qui n’a rien pu faire contre les joueurs de Mahina. Résultat final, 8-0. L’as Vénus compte désormais 73 points mais elle a un match d’avance sur Tiare Tahiti (68 points) qui empoche également quatre points suite à sa courte victoire 1-0 contre JT.
 
L’as Pirae s’impose 3-2 contre Manu Ura. Le club de Paea, qui était aux avant-postes il n’y a pas si longtemps, enchaine désormais les défaites suite à diverses blessures ayant décimé sa ligne de défense. Dragon souffle un peu en s’imposant 3-1 face à Arue. Comme Manu Ura, l’équipe doit faire face au départ prochain de son entraineur Timiona Asen. Eliminé en Coupe de Tahiti Nui, Dragon a pris trop de retard en championnat pour espérer accrocher une des deux places qualificatives pour la Ligue des champions OFC 2020.

Football – Ligue 1 : Efrain Araneda « Le football est parfois amer »
Central perd contre Tefana
 
L’affiche du week-end était le match entre Tefana, une équipe qui est actuellement sur une bonne dynamique, et Central, qui affrontera Magenta dimanche en quart de finale de Ligue des champions OFC. A la suite d’un match âpre, Central n’a rien pu faire pour contrer Tefana. Central ne marquera ses deux buts que sur penalty (doublé de Sylvain Graglia) alors que Tefana a bien géré son match, se retrouvant même à 10 à vingt minutes de la fin.
 
Central a bien eu des occasions de revenir au score en fin de rencontre mais le talent du jeune Moana Pito, le gardien de la sélection de Tahiti U17, a empêché les rouges de recoller au score. La joie de Tefana s’est faite entendre dans les vestiaires. Central doit désormais affronter son match contre Magenta après deux défaites consécutives en championnat.
 
Mais en football tout est possible et les hurlements de Sylvain Graglia « il n’y en a pas un qui lâche ! » jusqu’à la dernière seconde de la rencontre en disent long sur le mental de l’équipe. Une chose est sûre, Central aura besoin du public polynésien pour espérer battre Magenta qui a la réputation d’être le « Réal » de Calédonie, une équipe pouvant faire appel à des joueurs de divers horizons pour se renforcer. SB / FTF

Football – Ligue 1 : Efrain Araneda « Le football est parfois amer »
Parole à Efrain Araneda :
 
Un match difficile même si l’équipe n’a rien lâché ?
 
« Oui, je pense qu’en deuxième mi-temps, on a tout donné. A chaque fois, on a démarré la mi-temps en encaissant des buts. On en a pris un but la deuxième minute de la première mi-temps et un à la deuxième minute de la deuxième. Comme ça à chaque fois, c’est difficile. C’est peut-être dû à un manque de concentration. Si on fait ça dimanche prochain, on ne va pas aller loin dans cette Ligue des champions OFC. L’état d’esprit y était, on a eu envie de revenir au score mais on termine à 3-2. On aurait pu égaliser mais voilà, l’équipe d’en face a fait de meilleures choses. »
 
Tefana est dans une bonne dynamique actuellement ?
 
« Oui, ils étaient bien. Un match nul aurait été équitable. Malgré les occasions, on a pas pu la mettre dedans. Le football est parfois amer, c’est comme ça. Il faut accepter quand tu perds. Il faudra se relever pour le match de dimanche prochain. On a un gros match en perspective, il faudra montrer un autre visage la semaine prochaine. »
 
Chaque match est différent, il va falloir remettre les compteurs à zéro ?
 
« C’est compliqué, normalement c’est mieux de se mettre en confiance en remportant ses matchs de championnat, mais il faut faire avec. Tout est possible. On va retenir l’état d’esprit, l’envie d’aller vers l’avant. Après, il faut régler les choses pour gagner un match. Il faudra laisser décanter ce match pour réussir à se remotiver pour notre quart de finale. Il y aura peut-être une demi-finale à jouer encore à la maison donc il faut continuer, il ne faut pas lâcher. » Propos recueillis par SB / FTF

Football – Ligue 1 : Efrain Araneda « Le football est parfois amer »

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Le cyberharcèlement et le tri sélectif étudié par les représentants juniors

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Le cyberharcèlement et le tri sélectif étudié par les représentants juniors
PAPEETE, le 2 avril 2019. Le Président Edouard Fritch, a reçu, mardi, à la présidence, les représentants juniors de Polynésie française. Ils ont ainsi pu visiter les principales salles de l’institution avant de pouvoir rencontrer le président, au salon d’honneur, et d’échanger sur les prérogatives du président et du gouvernement.

L’Assemblée de Polynésie française et le ministère de l’Education, de la jeunesse et des sports, organisent l’assemblée des représentants juniors de la Polynésie française (ARJPF), les mercredi 3 et jeudi 4 avril, à l’Assemblée de la Polynésie française.

Dans ce cadre, les représentants juniors ont débuté le programme de la semaine par une visite guidée, lundi, à l’Assemblée de la Polynésie française. Ils devaient se rendre également au Conseil économique social et culturel (CESC). Mercredi et jeudi, les représentants juniors vont élire leur président de l’ARJPF et examiner les propositions de textes en commissions législatives et en séance plénière.

Cet événement, qui s’adresse aux élèves des classes de CM1 et CM2 de l’enseignement public et privé ainsi qu’aux élèves en situation d’handicap, a pour objectif d’offrir une leçon d’éducation civique « grandeur nature » en proposant aux 57 représentants juniors, porte-paroles de leurs camarades, de découvrir la fonction de législateur et de l’exercer le temps d’une assemblée des enfants.

Les 57 classes participantes originaires des 5 archipels de la Polynésie française, ont travaillé plusieurs mois à l’élaboration de propositions de textes délibératifs et de questions orales adressées au ministre de l’Education et au président de l’Assemblée.

Parmi les productions des élèves, deux textes portant sur « Le tri sélectif des déchets dans les écoles et les établissements scolaires de la Polynésie française » et « La lutte contre le cyberharcèlement » ont été sélectionnés par un comité de lecture composé de représentants de l’Assemblée, de représentants de la Direction générale de l'éducation et des enseignements (DGEE), d’inspecteurs et de conseillers pédagogiques, pour être examinés lors de l’ARJPF par les 57 représentants juniors désignés pour représenter leurs classes respectives.

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Tamatoa Alfonsi, ses « balades » californiennes et ses « copines » mexicaines

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Tamatoa Alfonsi, ses « balades » californiennes et ses « copines » mexicaines
PAPEETE, le 2 avril 2019 - Tamatoa Alfonsi a été présenté devant le tribunal correctionnel ce mardi pour répondre de faits d’importation d’ice dans le cadre de l’affaire dite « Papy Ellis ». Si l’homme a reconnu les faits dans leur globalité, il a toutefois rencontré de grosses difficultés face aux questions du président du tribunal qui tentait de rentrer dans les détails. Jugé en état de récidive légale, le narcotrafiquant a été condamné à six ans de prison ferme.

Mais qu’a donc fait Tamatoa Alfonsi, dit « Sana », durant les mois qu’il a passé en Californie puis dans la ville mexicaine de Tijuana entre septembre 2016 et novembre 2018 ? Selon ses dires, l’homme était en « vacances ». Il en aurait profité pour faire du "surf" et su "ski".

Présenté ce mardi devant le tribunal correctionnel, Tamatoa Alfonsi était poursuivi dans le cadre de l’affaire dite « Papy Ellis ». Les autres mis en cause de ce dossier ayant été jugés en janvier dernier, « Sana » a comparu seul suite à une disjonction opérée par le juge d’instruction en charge de cette affaire.



Fournisseur et commanditaire
La justice reproche à Tamatoa Alfonsi d’avoir pris part à un trafic portant sur dix importations d’ice organisées entre les Etats-Unis et la Polynésie française. Entre janvier et mars 2017, l’homme aurait agi en qualité de fournisseur alors qu’il se trouvait en Californie. En juin et juillet 2017, alors qu’il était cette fois à Tahiti, Tamatoa Alfonsi aurait également organisé un voyage afin d’importer de l’ice.

« Sana », qui avait trouvé refuge à Tijuana, était sous le coup d’un mandat d’arrêt. Interpellé au Mexique en novembre dernier, il avait été transféré dans une prison métropolitaine avant d’être ramené à Tahiti.

A la barre du tribunal correctionnel ce mardi, Tamatoa Alfonsi, vêtu d’une chemise à fleurs, se montre très poli. Face à « Monsieur » le président du tribunal, la mémoire de « Sana » semble vacillante. Il reconnaît d’abord les faits. Puis il se rétracte. Quelques minutes plus tard, il avoue de nouveau. Selon son avocat, ces tergiversations sont liées au « stress » car c’est la première fois que son client est entendu dans le cadre de ce dossier. Tamatoa Alfonsi n’a, en effet, jamais été entendu par le juge d’instruction dans le cadre de cette affaire.

« Une très longue balade »
Le président du tribunal, Nicolas Léger, interroge longuement Tamatoa Alfonsi. Mais que faisait-il donc à Los Angeles durant six mois ? Selon ses dires, « Sana » se « baladait ». « Vous avez arpenté le bitume pendant des semaines, c’était donc une très longue balade », ironise le magistrat. De son séjour à Tijuana, Alfonsi n’a « rien à dire ». Il explique cependant qu’il en a profité pour surfer et voir ses "copines". Copines qui l’auraient d’ailleurs entretenu car l’homme n’avait pas de ressources.

« A Los Angeles, vous étiez l’agence « Tahiti méthamphétamines » poursuit le président du tribunal, « mais à Tahiti, vous aviez aussi un réseau d’écoulement ? ». « Je n’ai rien à dire là-dessus. Après vingt ans de défonce, vous me demandez trop de détails, je ne me souviens pas » se justifie l'homme, en affirmant qu’au cours de deux dernières décennies, il a consommé « tout ce qu’il y a comme drogue : cocaïne, MD, ecstasy » mais « surtout de l’ice ». L’homme explique au tribunal qu’il a commencé à fumer du paka à l’âge de 10 ans. Il est tombé dans l’ice quelques années plus tard.

Incarcéré à Nuutania à l’isolement, « Sana » vit très mal cette mesure : « je ne vois personne, je ne parle à personne, je suis vraiment très seul ». L’homme, père d’une enfant de 10 ans, a déjà été condamné à de multiples reprises pour s’être livré à des trafics d’ice et de paka.

« Double procès »
Avant de requérir « cinq à six ans de prison », le procureur de la République s’interroge : « Comment un Polynésien lambda peut-il se retrouver dans la position d’avoir son siège aux Etats-Unis et au Mexique ? Nous savons que le prévenu est un individu connu de la place pour avoir été condamné dans le cadre de multiples affaires liées au trafic de stupéfiants ». Outre la peine de prison, le représentant du ministère public requiert également le paiement d’une amende fiscale de 92 millions de francs.

« Il faut ramener cette affaire à sa plus juste mesure. Tamatoa Alfonsi a parfaitement reconnu son rôle mais ce dernier n’est pas si prépondérant qu’on voudrait le laisser croire » affirme Me Hellec, conseil du prévenu, à l’aube de sa plaidoirie. Selon l’avocat, « dans un procès pénal, il y a un toujours un double procès avec le procès médiatique » : « dès le début, M. Alfonsi a été présenté comme un trafiquant international, voire comme un terroriste international, mais tout cela a été fait sans aucun recul sur la présomption d’innocence » . Et l’homme de loi de revenir sur le parcours de son client, « une vie d’errements » qui commence par la consommation de cannabis puis par la découverte de l’ice, un véritable « engrenage ».

Après en avoir délibéré, les magistrats condamnent Tamatoa Alfonsi à six ans de prison ferme et au paiement d’une amende fiscale de 92 millions de francs.

Au cours de ce procès, et à la grande surprise du tribunal, « Sana » a évoqué l’importation de glacières remplies de 650 grammes d’ice. Ces faits auraient été commis dans le cadre de l’affaire dite « Sarah Nui ». L’affaire, actuellement traitée par un magistrat instructeur, compte déjà plus de 40 mis en examen, dont Tamatoa Alfonsi.




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Enseignement : les syndicats dénoncent les suppressions de postes

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Enseignement : les syndicats dénoncent les suppressions de postes
PAPEETE, le 2 avril 2019. Les syndicats FSU, FNEC FP FO et UNSA ont décidé de ne pas siéger au comité technique paritaire de ce 2 avril. Ils dénoncent les "suppressions de postes" qui "vont entraîner une détérioration des conditions de travail des agents publics de l’éducation" et "la qualité de l’enseignement en Polynésie et donc la réussite de nos élèves".


Un Comité technique paritaire était prévu ce mardi. Ce comité décide, entre autres, de la répartition des moyens alloués à l’Education, les créations et suppressions de postes. Devait être abordée ce mardi la question des personnels administratifs, enseignants et techniques du second degré. "Les syndicats FSU (SNES, SNEP, SNUEP), FNEC FP FO (SNETAA, SPEEP) et UNSA (A&I, ITRF Bio, SE UNSA) ont décidé de ne pas siéger, empêchant ce Comité technique paritaire de se tenir, pour dénoncer la politique éducative en Polynésie", indiquent les syndicats dans un communiqué. "Alors que le nombre d’élèves augmente, le ministère annonce des suppressions de postes dans tous les corps. Dans la politique actuelle de réduction des moyens de la fonction publique, annoncée par le gouvernement français, la Polynésie est particulièrement touchée."

"Ces suppressions de postes vont entraîner une détérioration des conditions de travail des agents publics de l’éducation, ce qui impactera forcément la qualité de l’enseignement en Polynésie et donc la réussite de nos élèves", regrettent les syndicats. "Les organisations syndicales siégeant au CTP s’opposent à toutes les suppressions de postes proposées et demandent au Pays de renégocier les plafonds d’emplois avec la métropole pour maintenir et développer un enseignement de qualité sur le territoire polynésien."

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Les solutions du Pays pour limiter les évasans

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Les solutions du Pays pour limiter les évasans
PAPEETE, le 2 avril 2019. Les évacuations sanitaires des malades polynésiens ont coûté près de 5.6 milliards de Fcfp en 2018. Pour les réduire, le Pays veut développer la télémédecine, les centres de soins de santé primaire et prévoit d’installer un PET Scan au CHPF pour les malades du cancer.

Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a fait le point ce mardi sur les principaux problèmes de santé publique en Polynésie française lors des 39e Journées d’Orthopédie d’Outre-mer. Il est notamment revenu sur le poids financier des évacuations sanitaires dans les dépenses de santé. En 2018, il y a eu 815 évacuations sanitaires internationales qui ont coûté 3.662 milliards de Fcfp. Il y a eu 36 211 évacuations sanitaires au sein de la Polynésie française qui ont coûté 1.906 milliard de Fcfp.

Pour limiter ces dépenses « relativement importantes », a souligné le ministre de la Santé, le Pays compte sur la mise en place des centres de soins de santé primaire. « Ces centres offriront des soins curatifs mais aussi préventifs et promotionnels et seront doté d’une équipe pluridisciplinaire collaborant étroitement avec les partenaires institutionnels, communaux, et associatifs locaux », décrivait le gouvernement en 2017. « Un comité de santé, présidé par le maire de la commune, sera établi autour de chaque centre de soins de santé primaire afin de regrouper les partenaires autour d’objectifs communs de santé. Le secteur libéral sera invité à collaborer avec les centres de soins de santé primaire aux travers d’un système conventionnel spécifique. »

Pour être déployés dans tous les archipels, « il faut qu’il y ait encore des formations de personnel », explique Jacques Raynal. « Ce sera porteur notamment sur les Tuamotu-Gambier. Ce sont les îles où il n’y a pas beaucoup de population où les personnels sont des aides-soignants. On va les former à un niveau qui est presque celui d’infirmiers. Mais aucun archipel ne sera oublié. Nous avons régulièrement des formations pour le personnel de la direction de la santé. »
Pour limiter le coût des évasans et améliorer les conditions de traitement des malades, des consultations spécifiques avec des médecins spécialistes (obstétriques, cardiologue…) sont organisées dans les îles. En 2019, 129 missions de la Direction de la santé sont prévues, 255 seront assurées par des libéraux et le CHPF fera 324 missions. Au total, cela représente plus de 2000 jours de missions.

La mise en route du câble Natitua va aider au développement de la télémédecine. Là aussi cela nécessité une formation du personnel. « Il faut un médecin d’une part et de l’autre côté un infirmer ou un aide-soignant qui a été formé », insiste Jacques Raynal. Depuis quatre ans, une expérimentation de télémédecine a ainsi lieu à l’hôtel The Brando de Tetiaroa pour le personnel de l‘hôtel mai aussi les visiteurs. Une infirmière est sur place et est en relation avec un médecin à Tahiti.


« On est en cours d’acquisition d’un PET scan »
Les solutions du Pays pour limiter les évasans
« On est en cours d’acquisition d’un PET scan », a confirmé le ministre de la Santé, Jacques Raynal, en marge des 39e Journées d’Orthopédie d’Outre-mer. « Cela a été décidé par le conseil d’administration du CHPF. »
Le PET Scan (Tomographie par Émission de Positrons ou TEP en français) est un examen isotopique. Il consiste à injecter un produit légèrement radioactif (isotope) dans le corps, qui va se fixer sur les tumeurs et/ou métastases.
Le PET Scan sert à détecter une tumeur cancéreuse et/ou des métastases, et à surveiller leur évolution. Une tumeur cancéreuse n'est pas une masse inerte. C'est un amas de cellules qui se divisent de manière rapide et incontrôlée et consomment beaucoup d'énergie. Une tumeur ou une métastase est donc une zone à haute activité métabolique. Le PET Scan permet de les repérer.
Le PET Scan permet d’identifier des lésions plus petites que celles détectées par scanner ou imagerie par résonance magnétique (IRM). L’examen, très précis, présente aussi l’avantage de fournir des informations sur l’efficacité thérapeutique du traitement.
Avoir un PET Scan au fenua permettrait de limiter les évacuations sanitaires internationales. Pas moins de 150 malades polynésiens partent chaque année en Nouvelle-Zélande pour avoir un examen réalisé avec un PET Scan.
La mise en place d’un PET Scan à Tahiti doit être couplée à l’acquisition d’un cyclotron. « Dans un PET Scan, il y a un scanner et un mini cyclotron qui va permettre de fabriquer le produit que l’on va injecter, qui est un produit radioactif. D’une certaine façon, il faut construire un bunker pour que ce produit puisse être fabriqué chez nous », complète Jacques Raynal.
En juillet dernier, la Commission de l’organisation sanitaire (COS) a validé une révision d’indices des besoins pour le « Cyclotron à usage médical » et le « Topographe couplé à une caméra à positions (ou TEP Scan) », qui ont été portés à « 1/250 000 habitants » au lieu de « 1/300 000 habitants ».
Photo 8-Petscan
Le PET Scan permettra d'éviter les évacuations sanitaires coûteuses des malades souffrant de cancer et d'améliorer le suivi de leur maladie.

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Prise illégale d’intérêts : Chantal Tahiata relaxée

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Prise illégale d’intérêts : Chantal Tahiata relaxée
PAPEETE, le 2 avril 2019 - L’ex représentante UPLD des Australes, Chantal Tahiata, a comparu ce mardi devant le tribunal correctionnel pour "prise illégale d'intérêts". L'ex maire de Tubuai, qui était poursuivie pour avoir favorisé l'attribution de fare MTR à deux membres de sa famille après le passage du cyclone Oli en février 2010, a été relaxée.

Après plusieurs années d'investigations, la justice avait ordonné son renvoi devant le tribunal correctionnel. L'enquête, débutée en août 2011, avait été ouverte pour des faits de détournement de fonds publics et visait plusieurs personnalités politiques. L’ex représentante UPLD des Australes était, finalement, la seule personne à avoir été renvoyée devant le tribunal. La justice lui reprochait d'avoir assisté aux réunions durant lesquelles deux fare MTR avaient été attribués à son oncle et au cousin de son père alors qu'elle était membre de la commission d'attribution du Fonds de développement des archipels (FDA).

Face au tribunal correctionnel ce mardi, son avocat a plaidé la relaxe en relevant un « goût d’inachevé » dans un dossier où il y avait « matière à exploiter recel, détournement et corruption ».

Chantal Tahiata a finalement été relaxée.


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L’Autorité de la concurrence recommande de supprimer les PPN

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L’Autorité de la concurrence recommande de supprimer les PPN
PAPEETE, 2 avril 2019 - Dans un avis rendu mardi, l’Autorité polynésienne de la concurrence recommande au gouvernement de supprimer la réglementation permanente sur les Produits de première nécessité (PPN) "ou à défaut de profondément la réformer".

L’analyse conduite au cours des trois dernières années par l'Autorité polynésienne de la concurrence sur le système des PPN met en évidence de forts risques d’atteinte à la concurrence, tandis que cette réglementation fixant le régime général des prix et des marges a échoué à maîtriser la tendance haussière du prix des produits alimentaires. Au contraire ce système génère des effets inflationnistes, lorsqu'il ne conduit pas à une dégradation de la qualité des produits. 

Dans un avis rendu public ce mardi au sujet de la réglementation et de l'économie des Produits de première nécessité, l’APC recommande au gouvernement "supprimer le dispositif réglementaire inefficace des produits de première nécessité ou à défaut de profondément le réformer".

>> Lire aussi : La réglementation des PPN mise en question

"Cette politique des PPN existe depuis plusieurs décennies", note Jacques Mérot, le président de l’Autorité de la concurrence. "Et elle n’est pas synonyme de prix bas, contrairement à une idée reçue. Elle correspond simplement à un contrôle de marges. Mais cela ne signifie absolument pas que les prix sont bas. Le consommateur s’en sera rendu compte. Dès lors que l’administration des prix ne permet pas d’obtenir le résultat que l’on souhaite, c’est-à-dire un accès le plus facile pour les plus démunis à un certain nombre de produits, une lutte contre la cherté de la vie, il est recommandable de la supprimer."

Dans le commerce, les Produits de première nécessité sont reconnaissables à leur étiquette rouge. Dans la liste des articles rassemblés sous cette nomenclature, on compte les cuisses de poulet, l'entrecôte, les laits infantiles, les beurres en boîte, les yaourts nature, les pois secs, les pétales de maïs, les cafés instantanés, l'eau de source locale, les huiles de tournesol, la sauce tomate en conserve, les ampoules LED, le papier hygiénique, le liquide vaisselle, l'eau de javel de fabrication locale, etc. Au total la trentaine de produits concernés représentent près de 13 milliards Fcfp annuellement en valeur d'importation (CAF). Des produits exonérés de droits à l’importation. Chaque année cela génère autour de 1,5 milliard de manque à gagner fiscal pour le Pays ; exonérés de TVA ; et dont le fret interinsulaire est pris en charge par la collectivité pour un coût annuel de l’ordre de 500 millions de francs.

​Réforme en profondeur, faute de suppression
L’Autorité de la concurrence recommande de supprimer les PPN
Mais surtout, il ressort des enquêtes statistiques comparant les prix d’un même panier de produits de la consommation des ménages que l’écart de prix s’est dégradé de 2010 à 2018 entre la Polynésie française et la métropole, en particulier sur les produits alimentaires. Un panier de produits d’origine métropolitaine acheté en Polynésie française était 75 % plus cher ici que là-bas en 2010. Il coûtait près du double (+81 %) en 2018. Dans le sens contraire, un panier de produits polynésiens acheté en France était 11 % moins cher là-bas qu’ici en 2010 ; il est aujourd’hui 18 % meilleur marché. 
 
Et, si elle échoue à maîtriser les prix, la réglementation fixant le régime général des prix et des marges, génère a contrario, faute de définition de ce qu'est la notion de "première nécessité", compte tenu de la grande quantité de produits PPN et de l'encadrement trop précis de ceux-ci, à de fortes distorsions à l’importation et sur le marché de détail. Le tout dans un contexte fort peu propice à un bon climat concurrentiel.
 
Au contraire, pour l’APC "l’encadrement des prix et des marges, en dehors de circonstances sectorielles spécifiques (situation de monopole ou d’oligopoles restreints), devrait être une mesure exceptionnelle, limitée dans le temps, correspondant à des circonstances conjoncturelles exceptionnelles (catastrophes naturelles, crises…)". La liste des produits concernés devrait être réduite à quelques produits alimentaires et non alimentaires de base sur le fondement d’une approche sanitaire et environnementale des besoins réels de la population. L’Autorité recommande également de ne plus faire de distinction entre produits locaux et produits importés dans la liste des PPN et de supprimer les restrictions quantitatives à l’importation quand elles existent (viande de porc, tomates, etc.)

Autre recommandation : l’Autorité conseille de fixer des prix plafonds pour les seuls produits de la liste restreinte, en lieu et place de marges, mieux adaptés et proportionnés à la maîtrise des coûts et incitatifs à la recherche de gains de productivité. "Ce qui permettrait aux consommateurs d’être les premiers contrôleurs des prix", souligne Jacques Mérot. En effet, pour l’Autorité le régime de sanction apparaît "proportionné mais insuffisamment dissuasif". Selon elle, l’efficacité du contrôle devrait être renforcée en s’appuyant notamment sur les consommateurs, à qui une suppression de la réglementation permanente sur les PPN est censée profiter : "En administrant moins, on laisse les acteurs jouer. A eux d’agir sur les conditions d’approvisionnement, la qualité et les prix", explique Jacques Mérot. Le libre jeu de la concurrence se fait toujours au bénéfice du consommateur.

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Un festival du bar et des arts de la table 5 étoiles

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Un festival du bar et des arts de la table 5 étoiles
Papeete, le 2 avril 2019 - Le lycée hôtelier de Tahiti organise pendant trois jours la première édition du festival-concours du bar et des arts de la table. Après avoir réalisé la mise en place de deux tables, dont l'une sur le thème d'un tableau de Gauguin, les participants, cinq professionnels et quatre amateurs, ont dû ensuite procéder au service, sous l'œil avisé du meilleur ouvrier de France Maître d'hôtel 2007, Patrick Chauvin.

"Désirez-vous un accroche-sac ?.... Etes-vous sujet à des allergies alimentaires ? Souhaitez-vous un verre de ce vin légèrement iodé", demande avec tact et discrétion, Pierre-Luc Baroux, aux quatre convives assis à la table, dont il est en charge.
Le jeune homme arrive directement d'Evian où il officie comme serveur à l'Hôtel Royal. Il participe à la première édition du festival-concours du bar et des arts de la table, organisé par le lycée hôtelier du 1er au 5 avril à Tahiti. Des professionnels du fenua, mais aussi de métropole, ainsi des jeunes du lycée hôtelier de Tahiti et du lycée professionnel de Tuteao à Raiatea participent à ce festival original, qui associe les arts de la table et du bar.


"DONNER LEURS LETTRES DE NOBLESSE"
Un festival du bar et des arts de la table 5 étoiles
"Les métiers du bar et des services sont des métiers, au mieux mal connus, au pire déconsidérés, car on croit qu'il n'y a pas besoin de formations, que ce ne sont pas des métiers d'excellence, or cela n'est absolument pas le cas ! C'est pour ces raisons que nous organisons pendant trois jours des épreuves de restaurant, de course et de bar afin de montrer que ces professions exigent beaucoup de techniques, de compétences et de savoir-être. Nous souhaitons donner à ces métiers leurs lettres de noblesse", insiste Pascal Maillou, proviseur du lycée hôtelier de Tahiti.
Et pour cette première journée d'épreuves de ce festival-concours, neuf candidats, partagés entre les catégories "professionnels" et "amateurs" se sont affrontés pendant plusieurs heures sur le restaurant.

UN TABLEAU DE GAUGUIN
Un festival du bar et des arts de la table 5 étoiles
Pour débuter, une petite mise en bouche bien consistante ! Les candidats ont dû réaliser, pendant trois heures, la mise en place de deux tables. L'une de deux couverts en rapport avec le tableau de Gauguin " Eu Haere Ia Oe " (où vas-tu ?) et une seconde table de quatre couverts valorisant la région d’origine du candidat. Ainsi selon les origines des candidats, les convives ont pu "voyager" à travers les différents archipels de Polynésie et même commémorer les 130 ans de la Tour Eiffel, avec un clin d'œil au mythique restaurant Le Jules Verne à travers la création originale d'un candidat. Après quelques ateliers pratiques, où les candidats ont montré leur dextérité dans l'art du débouchage en panier d’un vin rouge et du carafage, dans le délicat exercice du découpage / filetage d’un poisson, place enfin au plat de résistance : le service de la table !
"J'ai un peu le tract surtout pour le service du vin en carafe", confesse Valentine, élève au lycée professionnel Tuteao de Raiatea.
Accueil, explication du plat, du vin, débouchage et service d’un vin rafraichi, service à l’anglaise d’une sauce, découpe d’une viande pour finir avec un flambage du dessert (crêpes Suzette flambées ou ananas flambé)… rien n'est laissé au hasard par ces pros ou ces futurs pros !
Les résultats seront connus à l'issue du concours jeudi 4 avril.

Un festival du bar et des arts de la table 5 étoiles
Patrick Chauvin, meilleur ouvrier de France Maître d'hôtel en 2007
" L'anticipation, la sobriété, la discrétion"

"Les arts de la table, c'est à la fois vaste et restreint. C'est tout ce qui concerne le monde du restaurant, son atmosphère... J'ai coutume de dire que le maître d'hôtel est un généraliste qui doit savoir tout bien faire. C'est un métier très complet. Il faut être bon en cuisine, sommellerie, en bar, dans le contact avec les clients, en langues… On est dans le 'one shot', une seule prise et zéro défaut, donc c'est un métier sous pression.
C'est un métier de discrétion, nous sommes des hommes de l'ombre. Un service réussi, c'est un service où le client n'a pas vu le serveur ou le service, tout lui a semblé naturel. Par exemple, s'il avait soif, il avait de l'eau ou du vin dans son verre en se retournant, il n'a pas eu à attendre son plat...
Nous sommes dans l'anticipation, la sobriété, la discrétion, cela demande de grosses qualités personnelles et professionnelles.
Nous essayons de faire sortir de l'ombre les métiers de la salle. Les jeunes pensent souvent que service égal servitude, or cela est totalement faux. C'est un métier qui permet aussi de rencontrer de nombreuses personnes, j'ai servi des rois, des reines, des hommes politiques, des stars comme Madonna. Bien sûr, il faut rester à sa place, mais cela est très enrichissant. Il faut savoir parler plusieurs langues, avoir de la culture générale… C'est un métier de passion."

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Les dix îles polynésiennes à dératiser d'urgence

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Les dix îles polynésiennes à dératiser d'urgence
PAPEETE, le 2 avril 2019 - Une étude scientifique rédigée par 50 experts internationaux de la biodiversité a créé une liste de 169 îles à travers le globe considérées comme prioritaires pour les programmes de lutte contre les espèces invasives. Dix de ces îles sont en Polynésie française, avec l'atoll de Niau dans le top 8 des plus prioritaires dans le monde.

Restaurer nos îles à leur état naturel, débarrassées des espèces invasives introduites par l'homme comme les rats noirs ou les chats, chiens et cochons retournés à l'état sauvage, n'est plus un rêve d'écologiste radical. Rien qu'en Polynésie française, la dératisation des Actéons-Gambier en 2015 puis de l'îlot Teuaua aux Marquises en 2017 a permis de restaurer l'habitat traditionnel de dizaines d'espèces d'oiseaux et de plantes endémiques.

Mais ces programmes coûtent chers, plusieurs centaines de millions de francs. Pour nos îles, ce n'est que l'arrivée de financements internationaux importants, en particulier à travers les associations BirdLife International et Island Conservation, qui a rendu ces grands projets possibles.

Pour pouvoir allouer ces fonds aussi efficacement que possible pour préserver les écosystèmes les plus vulnérables, 50 scientifiques de 40 institutions différentes ont réalisé un grand inventaire pour trier les 465 000 îles du monde en fonction de l'intérêt pour elles d'un programme d'éradication des mammifères invasifs. Ils ont utilisé plusieurs critères comme le nombre d'espèces menacées qui pourraient être sauvées (ce qui a réduit la liste à 574 îles qui contiennent à la fois des espèces en dangers et des mammifères invasifs), leurs interactions avec les espèces invasives, la faisabilité technique du traitement et enfin la possibilité politique et sociale d'un début de traitement avant 2020 ou avant 2030. Ils ont publié leurs résultats dans un article scientifique évalué par des pairs.

10 îles polynésiennes à dératiser en priorité

Les dix îles polynésiennes à dératiser d'urgence
Ils ont finalement établi une liste de 107 îles d'importance globale où un traitement immédiat permettrait de sauver 151 populations appartenant à 80 espèces en danger critique d'extinction. Neuf d'entre elles sont en Polynésie française : Niau, Mohotani, Rimatara, Reitoru, Tahanea, Hatu Iti (Motu Iti), Motu Oa, Fatu Huku et Hatutaa. Des îles réparties à travers la Polynésie française.

L'atoll surélevé de Niau aux Tuamotu a même été identifiée comme une des plus urgente, en huitième place, car elle héberge les 135 derniers martins-chasseurs des Gambier survivants dans le monde. Ces oiseaux, que les locaux nomment le koteuteu, peuplaient une grande partie des îles des Tuamotu et des Gambier il y a encore quelques siècles. Ce classement pourrait assurer à Niau l'arrivée d'importants financements internationaux pour aider les associations Vaitamae et SOP Manu dans leur combat pour sauver l'oiseau.

Les scientifiques ont également identifié 62 îles supplémentaires où un traitement dans la décennie à venir permettrait d'aider 88 populations supplémentaires de 51 espèces en danger critique. Cette liste inclut l'île polynésienne de Makatea.

Les chercheurs ont enfin identifié les îles qui bénéficieraient d'un traitement rapide, mais qui sont trop compliquées à gérer à cause de problèmes techniques, politiques ou sociaux (en particulier concernant la propriété de ces îles). Cette liste inclut encore des îles polynésiennes, toutes aux Marquises : Fatu Hiva, Tahuata, Ua Huka, Akamaru et Motu Mokohe.

On note donc l'absence de Tahiti et de Fatu Hiva dans la liste finale des îles à traiter en priorité contre les mammifères invasifs. Un résultat malheureux pour le monarque de Tahiti et le monarque de Fatu Hiva, qui sont pourtant en danger critique d'extinction eux-aussi avec quelques dizaines de survivants seulement. Mais les scientifiques ont sans doute conclu qu'exterminer les espèces invasives qui les menacent serait trop compliqué, probablement à cause du coût immense de traiter entièrement des îles aussi grandes et escarpées. D'autant que les rats et chats sauvages ne sont pas les seules menaces contre la biodiversité de ces îles, entre le miconia, la petite fourmi de feu et les myriades d'autres pestes animales ou végétales introduites par l'homme ces dernières années...

L'infographie qui résume l'étude :
Les dix îles polynésiennes à dératiser d'urgence

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Raiatea : 20 collégiens de Faaroa deviennent des cadets de la sécurité civile

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Raiatea : 20 collégiens de Faaroa deviennent des cadets de la sécurité civile
RAIATEA, le 2 avril 2019 - Entre octobre 2017 et mai 2018, ces jeunes ont suivi une formation théorique et pratique sur les métiers de l'urgence, pour assister au mieux, notamment, le personnel du collège en cas de besoin. Une formation qui a été assurée par la Protection civile et la commune de Taputapuātea.

"Sensibiliser ces jeunes à la culture de la sécurité civile", voici le message que souhaitait faire passer le principal du collège de Faaroa, Julien Guilloux. Une convention a, d'ailleurs, été signée en août 2017 entre la Direction de la protection civile, la commune de Taputapuātea et le collège de Faaroa, pour former au mieux les collégiens à devenir les premiers acteurs de la chaine de secours.

Depuis le mois d'octobre 2017 jusqu'en mai 2018, ce sont donc vingt collégiens de 4e qui ont suivi cette formation dispensée par la Protection civile et la commune de Taputapuātea. L'objectif est que ces jeunes deviennent des citoyens responsables et maitrisent les gestes de premiers secours lorsqu'une situation se présente. "Quand nous sommes devant une situation critique, c’est là que l’on s’aperçoit que les premiers gestes permettent de sauver des victimes. Je suis très content pour ces jeunes qui sauront comment réagir et intervenir en cas d’accident, que ce soit à la maison ou ailleurs", déclare Thomas Moutame, maire de Taputapuātea.

"Ils pourront aussi nous assister en cas de besoin", rajoute Julien Guilloux, principal du collège de Faaroa.

Durant sept mois, ces cadets de la sécurité civile ont suivi une formation de Prévention et de secours civique de niveau 1 (PSC1). Cette formation leur permet d'acquérir les compétences nécessaires aux gestes de premier secours.

Après de longs mois d'attente, nos apprentis secouristes ont reçu leur diplôme, la semaine dernière, en présence du tāvana hau de l’État et du tāvana de Taputapuātea.


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Village Tahitien : de nouvelles tribus maori s'invitent dans les discussions

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Village Tahitien : de nouvelles tribus maori s'invitent dans les discussions
PAPEETE, le 2 avril 2019 - Teva Rohfritsch, vice-président du Pays en charge des Grands travaux, a réuni ce mardi un comité de pilotage du Village Tahitien. Il s'est expliqué sur le report de 45 jours de la date butoir pour la signature du contrat portant sur les six premiers lots du projet avec le groupement Kaitiaki Tagaloa, en expliquant que, "l'investisseur néo-zélandais a souhaité associer deux nouvelles tribus maori au projet. Nous avons donc souhaité prendre toutes les garanties financières nécessaires plutôt que de signer.

Il y a un peu moins de deux semaines, l'établissement Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD) faisait savoir par voie de communiqué que la signature portant sur les six premiers lots du Village Tahitien sera reportée de 45 jours avec le groupement néo-zélandais Kaitiaki Tagaloa, présidé par Tukoroirangi Morgan. TNAD indiquait alors "qu’à ce jour, certaines conditions contractuelles ne sont toujours pas réalisées."
 
Ce mardi, Teva Rohfritsch, vice-président de la Polynésie française en charge des Grands Travaux, a réuni un comité de pilotage du Village Tahitien. L'occasion pour lui de s'expliquer davantage sur le report de cette signature. "M.Morgan, l'actionnaire principal du groupement, est en contact avec 17 tribus maori. Sa première idée était d'associer la tribu Tainui au projet. Et il souhaite maintenant associer deux nouvelles tribus du Nord de la Nouvelle Zélande à ce tour de table", a précisé l'intéressé. Avant d'ajouter, "compte tenu de cette modification de l'actionnariat nous avons souhaité prendre toutes les garanties financières nécessaires plutôt que de signer sur ce tour de table qui nous était présenté."

DES APPELS D'OFFRES RELANCES ?
Village Tahitien : de nouvelles tribus maori s'invitent dans les discussions
Pour rappel les six lots  sur lesquels s'était positionné le groupe maori porte sur la conception de quatre hôtels et de deux résidences en condominium, soit six des 16 lots que comporte ce projet complexe. "En fonction des garanties qui vont nous être présentées dans les 45 jours, nous signerons par lot ces contrats ou nous remettrons en compétitions les lots qui n'auront pas fait l'objet de garantie. Je ne vous cache pas que l'on a des contacts avec d'autres investisseurs, y compris locaux qui souhaitent aujourd'hui se positionner", a prévenu Teva Rohfritsch. Puis de poursuivre, "mais il y a eu un premier engagement fort avec ces maori, et nous souhaitons leur donner toutes leurs chances."

TERRASSEMENT, AMENAGEMENT ET REMBLAIS LANCES DANS L'ANNEE
Village Tahitien : de nouvelles tribus maori s'invitent dans les discussions
Ainsi en attendant d'obtenir les garanties nécessaires de la part des investisseurs néo-zélandais, le vice-président a affirmé que les travaux de terrassement et d'aménagement du site débuteront au cours de cette année. "La population verra bientôt bouger des camions sur le site", sourit Teva Rohfritsch. "Le Pays va investir à peu près 12 milliards de francs sur l'aménagement global,  l'équipement du site, et sur la construction d'un centre de conférence et de spectacle sur les hauts de Outumaoro. Il faut également savoir qu'il y a des études d'impact environnemental, des études sur les eaux pluviales, sur les remblais et tout ce travail est en train d'être mené par TNAD.  Mais bientôt on va pouvoir travailler sur la zone sud, celle qui jouxte la Marina Taina pour les remblais."
 
Le délai de 45 jours supplémentaire accordé au groupement néo-zélandais de Tukoroirangi Morgan prendra fin le 6 mai prochain à minuit. Pour rappel le gouvernement avait indiqué en août dernier à la suite de la pose d'une première pierre symbolique au parc Vairai de Punaauia, que la signature d'un contrat devrait intervenir avant la fin de l'année 2018.

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Traversée de l'Atlantique dans un tonneau : bientôt 100 jours, bientôt les côtes

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Traversée de l'Atlantique dans un tonneau : bientôt 100 jours, bientôt les côtes
Bordeaux, France | AFP | mercredi 02/04/2019 - "Les journées passent trop vite", soupire Jean-Jacques Savin. Vendredi, l'aventurier aura passé 100 jours, avec quelques grosses frayeurs, ballotté par les flots de l'Atlantique qu'il est en train de traverser dans un tonneau avec, bientôt, les côtes en vue.

"Je ne m'ennuie pas du tout", assure l'homme de 72 ans, qui n'en finit plus d'admirer les "levers et couchers du soleil magnifiques" sur l'océan, lors d'un entretien téléphonique par satellite à l'AFP.
L'ancien militaire parachutiste s'est lancé à la mer le 26 décembre de l'île d'El Hierro dans les Canaries, pour traverser l'Atlantique par la seule force des courants, un périple prévu pour durer trois mois mais retardé par les aléas des alizés.
Le but du projet ? Hors quelques expériences scientifiques, "vivre cette sensation de liberté, admirer les richesses de la faune aquatique", avait affirmé l'ancien baroudeur en Afrique alors qu'il construisait son tonneau dans le petit chantier naval d'Arès, sur le bassin d'Arcachon (Gironde).
Plusieurs mois plus tard, après avoir parcouru 4.000 km, "il m'en reste 1000", dit-il, "je pense arriver vers le 20 avril, je ne sais pas où, peut-être vers la République dominicaine".
Le moral est bon. "Ca bouge en permanence, je le savais, mais je m'attendais à pire", sourit ce grand sportif en évoquant son embarcation d'à peine 3 mètres de long, avec un diamètre principal de 2,10 m et un espace de vie de 6m2.
Sur 96 jours, "je n'ai connu que huit nuits difficiles, et une extrêmement difficile", en pleine tempête.
Avec quelques grosses frayeurs, comme ce jour de fin février où il a failli être percuté par un cargo qui ne répondait pas à ses appels radio : "Heureusement que j'ai balancé un fumigène. C'était comme si j'avais été sur une voie ferrée entre les barrières, et je voyais arriver le train...".
 

- Dorades séchées et chocolat -

 
Le 28 mars, par une mer déchaînée, le marin solitaire a dû sortir de son tonneau pour effectuer une manoeuvre. Lui qui ne s'attache jamais mais l'avait fait ce jour-là, s'est retrouvé suspendu par les aisselles, faisant le "yoyo" pendant une demi-heure avec, par moments, la tête dans l'eau.
Le témoignage impressionnant -- et les photos des contusions -- est publié sur sa page Facebook (TESA, Traversée de l'Atlantique au tonneau).
Mais il y a aussi, outre les splendeurs de la nature, des petits bonheurs bienvenus. Le bateau océanographique américain Ronald H. Brown, basé à Charleston (Caroline du sud) et fan de l'aventure, vient de lui livrer une trentaine de kg de vivres : "ils m'ont choyé. J'ai eu du courrier, des T-shirts, beaucoup de chocolat", se réjouit M. Savin qui s'en tenait récemment à manger des dorades péchées et séchées et des aliments lyophilisés.
L'amateur de triathlon, déjà mince et musclé, a perdu 4 kg mais continue à faire des tractions sur ses échelles.
Sa principale préoccupation désormais est son lieu d'accostage : "J'aimerais arriver en Martinique ou en Guadeloupe", dit-il, pour éviter les tracasseries administratives et pouvoir rapatrier son tonneau. S'il va trop loin, il cherchera le long des côtes un cargo pour l'y amener.
Encore en mer, l'aventurier suivi sur Facebook par plus de 22.000 personnes dans le monde entier, est déjà sollicité pour des conférences, des festivals de la mer, dit Audrey Reneleau, qui gère sa communication pour le fabricant girondin de tonneaux Boutes, parrain de l'aventure.
"Cela me fait très plaisir, je ne m'en doutais pas mais je l'ai fait pour moi-même", assure l'aventurier qui va en tirer un livre mais "sera triste à l'arrivée".
Avec néanmoins un nouveau projet en tête, la traversée de la Manche à la nage.

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Australie: les coraux les plus au sud du globe touchés par le blanchissement

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Australie: les coraux les plus au sud du globe touchés par le blanchissement
Sydney, Australie | AFP | mercredi 02/04/2019 - Les coraux situés les plus au sud de la planète ont à leur tour été affectés au cours de l'été austral par le phénomène de blanchissement, ont annoncé mercredi des chercheurs australiens qui alertent à nouveau sur l'impact du réchauffement climatique.

Les coraux au large de Lord Howe Island, à environ 600 kilomètres au large de Sydney, avaient été épargnés par les graves épisodes de blanchissement intervenus en 2016 et 2017. Mais ils ont ces derniers mois été touchés par ce phénomène dû à la hausse des températures de l'eau.
Le blanchissement est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration. Il est provoqué par la hausse de la température de l'eau, qui entraîne l'expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments.
Les récifs peuvent s'en remettre si l'eau refroidit, mais ils peuvent aussi mourir si le phénomène persiste.
"Il est très inquiétant de constater le blanchissement sur un récif situé aussi au sud", a déclaré à l'AFP Bill Legat, professeur associé à l'Université de Newcastle.
"C'est une preuve de plus du fait que le réchauffement climatique n'épargne aucun endroit au monde."
M. Legat et d'autres chercheurs australiens, mais aussi américains ont constaté que près de 90% des coraux des eaux côtières peu profonde de Lord Howe Island avaient subi le blanchissement.
Les récifs plus profonds du parc marin, qui est classé au Patrimoine mondial à l'instar de la Grande Barrière de corail, "semblent toujours en bonne santé" et ont visiblement échappé au blanchissement.
M. Leggat a attribué ce phénomère à la hausse globale des températures liées au réchauffement climatique, mais aussi à des conditions propres à cette zone qui a connu des températures particulièrement élevées pour la région cet été.
Les chercheurs retourneront dans les prochains mois sur place pour vérifier si des coraux ont été touchés de façon irréversible.
La Grande Barrière de corail, qui s'étend sur environ 345.000 km2 très au nord de Lord Howe Island, le long de la côte est, a connu quatre épisodes graves de blanchissement ces 20 dernières années, en 1998, 2002, 2016 et 2017.

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Poursuite des discussions pour une évolution du Code du travail

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Poursuite des discussions pour une évolution du Code du travail
PAPEETE, 3 avril 2019 - La ministre en charge du Travail, Nicole Bouteau, a organisé une seconde réunion de concertation tripartite, mardi matin, en présence de la Direction du Travail, du Service de l'emploi (Sefi) et des partenaires sociaux, dans le cadre des travaux menés sur le code du travail polynésien.

Lors de cette réunion tripartite organisée mardi matin dans les anciens locaux du gouvernement, avenue Pouvanaa a Oopa, le point principal inscrit à l'ordre du jour portait sur le contrat de travail. Il s'agissait, pour faire suite à une précédente réunion avec les partenaires sociaux, d'examiner les propositions de modification des cas de recours au CDD, le Contrat à durée déterminée, notamment. Les partenaires sociaux se sont également accordés sur la possibilité de reporter les heures de délégation des délégués syndicaux et représentants du personnel afin de leur permettre de participer à des sessions de formation. Favorables à la proposition, les représentants des employeurs ont demandé l'instauration d'un délai de prévenance de 8 jours afin que les entreprises puissent organiser le travail au sein de leurs équipes.

En fin de séance, la ministre du Travail, Nicole Bouteau, a salué l'oeuvre remarquable réalisée dans le cadre du dialogue social, par Rémy Brefort, qui arrive à la fin de ses fonctions en tant que directeur du Travail. Son expertise, ses compétences mais aussi l’accompagnement mené auprès du Pays et des partenaires sociaux ont permis une avancée notable dans le cadre des travaux menés sur le Code du travail polynésien.

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Football – As Central : Focus sur le combattant Peter Babka

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On l’avait vu briller au plus haut niveau du taekwondo Polynésien lors de la Coupe du Président courant 2018. Peter Babka, 24 ans, est désormais un des joueurs titulaires du dispositif de défense de l’as Central. L’équipe, coachée par Efrain Araneda, affrontera le dimanche 7 avril le club Calédonien de Magenta lors du quart de finale de la Ligue des clubs champions OFC. Interview.
Football – As Central : Focus sur le combattant Peter Babka
Parole à Peter Babka :
 
Quelques mots de présentation ?
 
« Je suis originaire d’Uturoa, à Raiatea, et j’ai 24 ans. Je travaille en ville avec Central Sport. J'ai plusieurs passions, le taekwondo et le football. Le football m’aide pour le taekwondo et vice-versa. Je suis venu à Central car je voulais jouer depuis toujours dans cette équipe, c’est une des meilleures équipes ici en Polynésie. On a pu participer à la Ligue des champions OFC en février et cela s’est bien passé. On espère aller encore plus loin avec cette équipe. »
 
Quelle sont tes priorités ?
 
« Quand il n’y pas de compétition en taekwondo, je me consacre essentiellement au football. Dernièrement, j’ai dû sacrifier une compétition de taekwondo à Las Vegas pour jouer la Ligue des champions avec Central. Cela ne veut pas dire que j’arrête de m’entrainer en taekwondo, je fais les deux, à 50/50. En taekwondo, tu n’as que deux minutes de combat. Là, c’est 95 minutes et beaucoup de plaisir aussi. Central, c’est comme une grande famille. En taekwondo, quand tu gagnes ou tu perds quelque chose, tu es tout seul, du coup tu prends sur toi. Au football, on est 11, plus les remplaçants, les coachs, c’est une famille. On joue ensemble, on se bat ensemble, jusqu’au bout. »

Football – As Central : Focus sur le combattant Peter Babka
Quel est ton poste préféré ?
 
« J’ai joué défenseur central, c’est un poste difficile car c’est nous qui « ramassons tout » à l’arrière, dans le cas où l’attaque ne fonctionne pas. On reçoit les contre-attaques et le reste, ce n’est que du combat. Mais j’ai joué aussi latéral droit, j’essaye de varier mon positionnement avec le coach. Cela se passe bien et on verra bien à quel poste je jouerai pour la suite de la Ligue des champions. Mais j’aime le combat alors pourquoi ne pas rester à cette place en défense, ça passe ou ça casse. »
 
Quelques mots sur votre campagne victorieuse en Ligue des champions OFC ?
 
« C’était super. On s’est bien débrouillés là-bas. On était une famille soudée, plus encore qu’ici à Tahiti. On espère continuer comme ça. On joue, on joue, mais on a des blessés, d’autres qui ne viennent pas à l’entrainement, on fait avec. Mais on sera prêt pour le quart de finale. »
 
Comment tu envisages ce quart de finale ?
 
« Avant de parler de victoire, il faut d’abord jouer et on verra. On donnera le maximum, jusqu’à la fin, jusqu’au dernier coup de sifflet. On verra bien qui gagnera ce match. On joue avec nos familles derrière nous et les gens de Polynésie. Ils nous ont encouragés lors des matchs de poule alors on espère qu’ils nous encourageront aussi à domicile. On va essayer de ne pas gaspiller cette occasion, on est chez nous. Merci à la famille, merci au club et aux supporters, merci à tous et à dimanche. » Propos recueillis par SB / FTF

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Education : le ministère assure que les "moyens" sont maintenus

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Education : le ministère assure que les
PAPEETE, le 3 avril 2019. "Malgré (la) très importante baisse (des effectifs), les moyens tant en postes budgétaires que financiers ont toujours été maintenus depuis plusieurs années, y compris pour la rentrée scolaire prochaine avec un équilibre entre la suppression de 10 postes compensés par une dotation équivalente en heures supplémentaires", assure le ministère de l'Education.


Le ministère de l’Education a répondu, par communiqué, aux syndicats FSU, FNEC FP FO et UNSA. Mardi, les syndicats FSU, FNEC FP FO et UNSA ont décidé de ne pas siéger au comité technique paritaire. Ils dénoncent les "suppressions de postes" qui "vont entraîner une détérioration des conditions de travail des agents publics de l’éducation" et "la qualité de l’enseignement en Polynésie et donc la réussite de nos élèves".

"Contrairement aux assertions des organisations syndicales, les effectifs des élèves de la Polynésie française ne sont pas en hausse", assure le ministère de l'Education. "Au contraire, ils sont en baisse forte et régulière depuis plusieurs années : baisse de 575 élèves dans les écoles par rapport à l'année dernière et baisse totale de 1412 élèves depuis 2015 ; baisse de 170 élèves dans les collèges et les lycées par rapport à l'année dernière et baisse totale de 864 élèves depuis 2015."

"Malgré cette très importante baisse, les moyens tant en postes budgétaires que financiers ont toujours été maintenus depuis plusieurs années, y compris pour la rentrée scolaire prochaine avec un équilibre entre la suppression de 10 postes compensés par une dotation équivalente en heures supplémentaires", poursuit le ministère. "Ce maintien des moyens dans un contexte de perte forte d'effectifs d'élèves est au contraire un signe fort de soutien de la politique éducative de la Polynésie française par le ministère métropolitain de l’Education et de la jeunesse."

Les propositions qui devaient être faites à ce comité technique paritaire du 2 avril visaient non seulement à absorber la suppression de ces dix postes en réattribuant l'équivalent en heures supplémentaires aux établissements scolaires mais aussi à reconstituer les moyens de remplacement en cas d’absences de personnels pour la prochaine rentrée scolaire 2019, ajoute le ministère.

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